La rubrique "Articles" regroupe vos histoires BDSM, vos confessions érotiques, vos partages d'expériences SM. Vos publications sur cette sortie de blog collectif peuvent aborder autant les sujets de la soumission, de la domination, du sado-masochisme, de fétichisme, de manière très générale ou en se contentrant très précisément sur certaines des pratiques quu vous connaissez en tant que dominatrice/dominateur ou soumise/soumis. Partager vos récits BDSM, vécus ou fantames est un moyen de partager vos pratiques et envies et à ce titre peut être un excellent moyen de trouver sur le site des partenaires dans vos lecteurs/lectrices. Nous vous rappelons que les histoires et confessions doivent être des écrits personnels. Il est interdit de copier/coller des articles sur d'autres sites pour se les approprier.
Par : le 11/09/25
Il est temps de reprendre la plume. Parce qu'écrire m'a toujours aidé à réfléchir et à organiser mes idées, et parce qu'il y a toujours des commentaires pertinents qui poussent la réflexion. Ce texte ressemblera sans doute à celui d'un gars qui vous explique comment faire du vélo, mais sans jamais avoir réussi à en faire lui-même. Disons qu'il sait ce qui ne marche pas, il a quelques bases théoriques, mais en l'état, il est plus croyant que pratiquant. Ma vision de la D/s a toujours été portée par l'appartenance. Ce n'est pas forcément à la mode en ce moment, mais c'est comme ça. Sans doute mon côté romantique, mon histoire et des restes de mes influences d'adolescent. Bien sûr, je sais faire sans, mais c'est toujours un pis-aller temporaire, une façon de combler le manque, et en définitive toujours plus frustrant que salvateur. Bien sûr, j'ai approché, certaines fois, cette appartenance, sans toutefois être capable de la maintenir dans la durée. Quelquefois fautif, d'autres fois moins. Ces différentes expériences m'ont toutes laissé une marque. Elles m'ont toutes appris des choses, sur moi, sur la vie. Ma vision s'affine au fil du temps. Par exemple, je suis passé d'une vision monogame stricte et réciproque, à quelque chose de plus ouvert. Mon appartenance n'est pas une monogamie sexuelle, ni même une monogamie émotionnelle. C'est avant tout une appartenance d'engagement, une priorité relationnelle mais ouverte sur l'extérieur. Personne n'est capable de combler tous les besoins d'une autre personne, c'est illusoire. Rester sur un tel schéma, c'est immanquablement faire face à d'innombrables petits ou grands renoncements, et à tout ce qu'ils génèrent. Et en même temps, il y a aussi ces moments où le besoin est justement de n'être comblé par personne, mais d'être avec soi-même. Comment gérer ces moments-là ? On n'est pas tous égaux sur ce plan-là. Et combien il est difficile de sentir avoir besoin de solitude et ne pas savoir le dire sans blesser l'autre. Comment l'expliquer ? Et est-ce qu'il y a vraiment une explication ? Peut-être pas, mais l'autre la cherche. Et si c'était elle (ou lui) ? Et allez demander à quelqu'un qui veut être seul, donc à priori qui n'a pas envie de parler, d'expliquer quelque chose ! J'ai ces moments. Ils peuvent être très espacés comme tellement rapprochés qu'ils semblent durer une éternité. Ils sont déclenchés par la fatigue sociale, par le contexte général ou planétaire, par un enchaînement de deux / trois tuiles, par un épuisement généralisé. Ils sont ma misanthropie. Et dans ces moments, il n'y a pas de Dom. Juste l'ours. Mais quand il faut sortir de la grotte, qu'est-ce que c'est difficile de faire revenir le Dom. Il se sent faillible, illégitime. Un p….. de cercle vicieux. Alors forcément, à force de constater que les mêmes causes produisent les mêmes effets, on finit par se dire qu'il vaut mieux viser une appartenance distancier. Lui éviter la routine, lui réserver des moments privilégiés. Ah c'est sûr, ça a moins de gueule. Et on se demande un peu comment font tous ces profils qu'on regarde et qui affiche la longévité et la perversité réunies. Je suis Dom bon sang ! Et finalement j'en viens à penser que pour y arriver, il faudrait que je trouve une soumise qui sache me gérer. Le comble ! Bref, je suis encore tombé du vélo. Je réfléchis. Je retente ou pas ? Qu'est-ce que je change ? Est-ce qu'il vaudrait pas mieux que je remette des roulettes ?
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Par : le 02/02/20
Un dom qui en avait une grosse et qui savait bien s'en servir. Ce n'est pas tout d'en avoir une bien grosse, encore faut il savoir chasser les femelles, les choper et les emmancher. Cela Fidel a toujours su faire. C'est le matador. Mais c'est un matador attachant qui aime vraiment les femmes, et qui aime aussi les engrosser à l'occasion. Un dom impitoyable qui aimait Robespierre, un avocat comme lui, et sa terreur. Cela aussi, il a toujours su faire, commander et se faire obéir. Un dom fidèle juste le temps que dure l'amour...c'est à dire, pas toujours très longtemps. Mais bon nombre de ses femmes lui restent fidèles et très attachées...rires. C'est en cela que l'on voit un dom qui sait y faire avec ses femelles. Ce qui me fait rire chez Fidel, c'est qu'il n'a pas besoin de baguettes, de fouets ou autres pour dominer. Sa grosse bite lui suffit. Ses larges mains en battoirs peuvent compléter. Et puis après, un bon cigare. Histoire de se détendre comme un homme. La compagnie des femelles est parfois bien casse couilles. Rires. Comme dictateur par contre, il est nul. C'est dommage qu'il ait loupé sa révolution et qu'il se soit bien rempli les poches sur le dos de son pays. Il existait dans l'antiquité un sens grec au mot dictateur qui était positif pour la cité. Mais rares ont été les doms qui ont su faire cela, diriger d'une main de fer dans l’intérêt d'un pays à un moment donné de son histoire. Le coté dom, prédateur sexuel au charisme certain de Fidel me faisait rire. Ce qu'il a fait de son pays pas du tout. Au final, je dirais qu'il n'a pas su faire l'amour à Cuba. Cette histoire montre que le bdsm n'est pas forcément des pratiques saines. Il existe aussi de dangereux psychopathes chez les doms et d'autant plus dangereux qu'ils exercent des pouvoirs sur des masses. Le Marquis de sade l'avait bien compris et c'est ce qui lui a valu autant d'années de prison. Le coté sexuel de ces choses a peu d'importance par rapport aux pyramides de pouvoir. Et pour monter dans ces pyramides, il faut le faire en marchant sur la tête des autres. Certains n'hésitent pas à aller jusqu'aux éliminations physiques. Le Marquis de Sade a bien posé le problème dans sa description des perversions.
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