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J’ai à peine fini de remettre ma culotte et réajuster ma jupe que le directeur est déjà sorti, appelé en urgence pour un grave problème dont j’ignore la nature. Mon cœur bat encore la chamade. Était-il sérieux ou bluffait-il ? Compte-t-il réellement me présenter nue à ma future équipe ?
Seule dans son luxueux bureau, je profite de l’occasion pour en faire le tour. Par la fenêtre on aperçoit les débris colossaux de la Lune rouge [1]. L’ancien symbole de puissance de la Suprême Alliance Démocratique, détruit par le pangolin fou, jonche misérablement le sol. C’est encore plus impressionnant vu d’en haut. Au loin, la vue sur Davos et les montagnes environnantes est magnifique. Sur chaque sommet, des alignements de bites protègent ce site hautement stratégique des offensives aériennes d’origine humaine ou extra-terrestre [2]. Les bites n’ont pourtant rien protégé le jour où le pangolin fou a mené son opération, ce qui m’inquiète. Il a même pris le contrôle de tous nos systèmes de défense. Suis-je en danger ici, en cas de nouvelle attaque des ennemis de la démocratie ?
Le sol, en parquet de noyer foncé parfaitement lustré, reflète subtilement la brillance des luminaires. Sur un meuble en ébène quelques objets d’art sont soigneusement disposés tandis que sur le bureau une lampe en laiton brossé diffuse une lumière chaude. Un stylo haut de gamme et un carnet en papier vergé ajoutent une note de raffinement classique. Le directeur aime en mettre plein la vue à ses visiteurs. Un tapis persan aux motifs profonds et un globe terrestre ancien complètent l’atmosphère, à la fois feutrée et prestigieuse.
Bientôt je remplacerai ce personnage arrogant. Je me sens destinée à un brillant avenir et je suis prête à tout pour y arriver.
Derrière le bureau, un fauteuil ergonomique en cuir noir, aux coutures apparentes, offre un confort enveloppant. Je m’y assois pour tester ce qui sera bientôt à moi.
En poursuivant ma visite, je découvre une porte secrète, qui se fond presque parfaitement dans le panneau de bois recouvrant tout le mur. À première vue, elle n’est qu’un prolongement naturel des moulures : même vernis satiné, mêmes lignes verticales élégantes.
Ce n’est qu’en observant attentivement que je remarque une très légère interruption dans le motif du bois. Je décèle la présence d’un discret mécanisme dissimulé dans l’un des ornements métalliques : un fin bouton en laiton intégré à une sculpture murale.
Lorsque j’en active l’ouverture, la porte pivote silencieusement, comme si elle glissait sur un axe invisible, dévoilant une pièce attenante intime et inquiétante. L’éclairage du bureau ne franchit pas entièrement le seuil. La lumière semble absorbée par l’obscurité profonde de cet espace caché. La pièce n’est plus feutrée : elle est sombre, silencieuse, presque trop silencieuse. Les murs sont recouverts d’un revêtement mat, d’un noir tirant sur le vert, qui absorbe le moindre reflet.
Le sol est en pierre froide, irrégulière, et laisse parfois deviner de fines fissures que l’on pourrait prendre pour des veines. L’air y semble plus dense, comme chargé de quelque chose d’indéfinissable.
L’ambiance est oppressante. Au centre de la pièce, malgré le faible éclairage, je distingue une cage et un fauteuil d’examen gynécologique sur lequel est posée une poire d'angoisse. Au mur, des fouets et des objets indéfinissables, ressemblant à des instruments de torture, sont suspendus. Des chaînes et des anneaux pendent du plafond.
Je referme la porte secrète, un peu secouée par cette découverte. Le directeur est donc un adepte de pratiques sado-masochistes. Je n’en suis pas vraiment surprise et pourtant je me sens quelque peu perturbée par cette découverte.
En quittant le bureau, je m’attarde sur l’écriteau en or massif. « Panagiótis Crapoulós. Directeur du département d’ingénierie sociale. Suprême Alliance Démocratique. » On dit qu’il a été placé à ce poste hautement prestigieux grâce au soutien des réseaux gays. Je pars avec un handicap, ne pouvant profiter de l’appui de ces puissants réseaux d’influence. Mais je vais suivre son conseil : à partir d’aujourd’hui, je serai lesbienne. En comparaison, le lobby lesbien est encore faible au sein de la Suprême Alliance Démocratique - malgré l’idéal progressiste fièrement affiché dans les médias - mais peut-être pourra-t-il me donner un coup de pouce. Ma psy est lesbienne et se vante d’avoir des relations. Je lui demanderai des conseils et des contacts pour m’introduire dans les réseaux d’influence.
Mais j’y pense… Peut-être qu’il n’est pas trop tard et que je peux encore assister à l’exécution publique d’Ysideulte [3]. Avec un peu de chance le grand chrysaor cendré ne l’a pas encore dévorée vivante. Je cours à toute vitesse vers la salle de téléconférence, descends les escaliers quatre à quatre, manquant de trébucher, et, essoufflée, pousse doucement la porte pour ne pas me faire remarquer comme retardataire.
Je découvre la salle en pleine agitation : chaises repoussées à la hâte, murmures fébriles, visages tendus. Au centre, plusieurs collègues murmurent tous en même temps, la voix tremblante, tandis que le directeur mène les opérations. Aux murs, des voyants indiquent que l’alerte rouge est en cours, signe qu’un incident grave vient d’être révélé. L’atmosphère est lourde et chaotique : un mélange de stupéfaction et d’urgence palpable qui fait immédiatement comprendre que quelque chose de sérieux s’est produit.
Les murmures m’apprennent qu’Ysideulte a survécu et que des évènements étranges se sont produits. Sur l’écran, l’enregistrement de l’exécution ratée est visionné et repassé plusieurs fois au ralenti. Ce que je vois m’épate. Les bras robotisés ont fondu sous l’effet d’une fulgurante décharge. Comment fait-elle ça ? Et maintenant elle défie les forces de sécurité. Cette femme ne manque pas de cran. Si je ne savais pas que c’est une fasciste de la pire espèce, j’en éprouverais presque de l’admiration.
Le directeur convoque tous les chefs d’équipes à une réunion de crise. Pendant qu’ils sortent en se bousculant comme s’il y avait un incendie, il m’aperçoit au fond de la salle et revient sur ses pas.
« Qu’est-ce que tu fais là ? »
« Je pensais avoir encore le temps d’assister à l’exécution, Monsieur le Directeur, mais je vois qu’il y a eu des problèmes. »
« Ne t’inquiètes pas, je gère. Tiens, viens aussi, comme ça tu verras comment on gère une crise de main de Maître » me dit-il en me prenant par la main pour m’entraîner au pas de course vers la salle de gestion de crise. Je n’y avais jamais mis les pieds. C’est une salle hautement sécurisée, insonorisée, permettant des liaisons holographiques cryptées avec de hauts responsables politiques et patrons de médias. La connexion a déjà été activée et plusieurs personnes sont présentes via leurs avatars d’un réalisme saisissant. Je reconnais l’hologramme d’un milliardaire, le patron de BMF – Best Mind Fucking television, et, à côté, celui du ministre de la Vérité, Microbite, sur son lit d’hôpital, le teint blafard. Il a été sauvagement agressé par la criminelle Ysideulte et depuis il a un mal de mer permanent. Aucun médecin n’a réussi à déterminer ce qu’elle lui a fait.
Le directeur me fait assoir autour d’une table ovale, parmi tous les chefs d’équipe. La discussion démarre sans préliminaires – il y a urgence. Personne ne m’invite à participer au débat. Le directeur ne m’a même pas présentée. Visiblement, je suis là juste pour lui servir de faire-valoir. Il est de notoriété publique qu’il aime s’entourer de jeunes femmes et le montrer. Les hommes sont majoritaires autour de la table, seules quelques femmes sont présentes. Régulièrement, des regards appuyés et interrogateurs se dirigent vers moi.
Les avis sont partagés, puis semblent converger. La maintenir en cellule le temps que l’affaire se tasse puis l’exécuter discrètement loin des regards, quand tout le monde aura oublié. En attendant, mettre le paquet sur la menace extra-terrestre pour occuper les esprits et terrifier la population. Expliquer que les phénomènes étranges qui se sont produits sont dus au réchauffement climatique. En profiter pour en remettre une couche sur le bien fondé du pass carbone et de la taxe exceptionnelle destinée à financer le plan Climax$2050™.
Le propriétaire de BMF assure qu’il a en réserve des heures de documentaires angoissants sur la menace Alien, et une ribambelle d’experts climatiques prêts à participer à des plateaux TV.
« Le ministère de la Vérité se chargera de censurer et faire condamner les voix dissidentes. Faites distribuer un kit de survie pour crédibiliser la menace et renforcer l'angoisse. » ajoute Microbite. Il a l'air vraiment mal en point mais on dirait que cette perspective lui a redonné de l'énergie. Des rictus sadiques, de jouissance perverse, lui traversent le visage.
Je me demande si les gens vont oublier si facilement les images qui ont été diffusées. Je dois reconnaître qu’Ysideulte m’a impressionnée.
Je lève la main.
Personne ne me donne la parole alors j’insiste, maintenant mon bras ostensiblement levé, ce qui suscite un regard agacé du directeur.
« Qu’y-a-t-il, Charlotte ? Tu veux la permission d’aller aux toilettes ? » me demande-t-il en pouffant de rire.
Des rires parcourent la salle.
« Si je puis me permettre, Monsieur le Directeur, je pense qu’il faudrait la réhabiliter. »
« Quoi ? »
« Oui j’ai vu ça dans Les aventures d’Émilie. Une criminelle est pardonnée et réhabilitée par le roi. Le peuple apprécie ce geste généreux et applaudit le souverain. A la fin tout se termine bien. »
« Oui, mais on n’est pas dans Les aventures d’Émilie ici » rétorque-t-il, en pouffant de plus belle.
« Ce n’est pas idiot » dit timidement une petite voix, suivie par un murmure d’approbation grandissant dans l’assistance. Je crois que c’est la directrice adjointe.
Quelque peu décontenancé par ce soutien inattendu, le directeur tente d’y mettre un terme.
« N’y songez même pas. De toute façon, elle ne voudra jamais coopérer. Vous avez vu comment elle a osé défier les forces de sécurité ? »
« Mais peut être que son Maître voudra bien négocier pour la sauver. Dans son interview chez Archi Phi, elle a dit qu’elle lui obéit toujours, que ça lui plaise ou non. » me permets-je de rétorquer.
Je me demande si je ne suis pas allée trop loin en osant insister.
« Ca vaut la peine de tenter. Qu’en pensez-vous, Monsieur le Directeur ? Si cela ne fonctionne pas on pourra toujours revenir à notre plan initial » ajoute la directrice adjointe.
« Soit ! Puisque vous voulez perdre votre temps, allez-y. Je vous charge de coordonner la négociation. »
Sur ces paroles agacées, il met subitement un terme à la réunion et sort en claquant la porte.
Le mardi à 10 heures, je me rends comme prévu à la convocation.
Toc, toc, toc.
« Entrez ! »
Le directeur me regarde sévèrement, en me détaillant de la tête aux pieds. Pas un mot.
Après un moment d’hésitation, décontenancée par ce silence, j’entreprends de me déshabiller sans traîner, comme il me l’avait demandé.
« Au moins cette fois tu es un peu plus présentable. » me dit-il, le regard dirigé vers ma chatte épilée.
« Tu as eu un comportement déplacé l’autre jour. » ajoute-t-il.
« Pardon Monsieur le Directeur, je voulais juste aider »
« Ce n’est pas grave, mais les cruches comme toi me surprennent toujours. Elles osent tout. Le moins que l’on puisse dire c’est que tu ne manques pas de culot. »
Je m’approche et tourne lentement sur moi-même pour qu’il puisse se rincer l’œil, espérant l’amadouer et me faire pardonner mon insolence.
« Allez, rhabille-toi, on va y aller »
Ouf ! Quel soulagement.
Il m’accompagne à l’étage inférieur, jusqu’à la salle de réunion. Toute l’équipe discrédit & dénigrement dont je vais prochainement prendre les rênes nous y attend.
Le directeur prend la parole et me présente en des termes élogieux, ce qui me surprend, pendant que je dépose une boule mémoire contenant mon diaporama de présentation dans le micro-réceptacle d’un PC portable.
Avant de me donner la parole, il me demande sur un ton sec de me mettre à genoux sur une chaise. Surprise, je l’interroge du regard, avant d’obéir.
Tout s’est passé en une fraction de seconde. Il a brutalement retroussé ma jupe devant tout le monde et a arraché mon string si violemment que la couture a craqué.
« Maintenant tu as la parole ! »
Je me redresse et me dirige vers l’écran, en faisant de mon mieux pour rester concentrée et présenter mon parcours comme si de rien n’était. Je bous intérieurement de cette humiliation inattendue mais je m’efforce de n’en rien montrer. Pendant que je me présente, je me rends compte que je rougis terriblement, incapable de contrôler cette réaction physiologique déclenchée par une overdose d’humiliation.
La vengeance est un plat qui se mange froid… Je n’aurais sans doute pas dû le provoquer lors de la réunion de crise.
à suivre...
Contexte
L’histoire d’Ysideulte se situe dans un futur proche, au sein d’une société qui est une extrapolation d’évolutions sociétales récentes. Si cet article a éveillé votre curiosité, vous pourrez découvrir le monde d’Ysideulte à travers mes articles précédents, dont la liste est ici https://www.bdsm.fr/sylvie35/blog/ (à lire de préférence dans l’ordre chronologique de leur publication).
Références
[1] Voir « Les Lunes de Davos » https://www.bdsm.fr/blog/9856/Les-Lunes-de-Davos/ ;
[2] Voir « B.I.T.E.S. – Complexe de défense planétaire » https://www.bdsm.fr/blog/9180/BITES-%E2%80%93-Complexe-de-D%C3%A9fense-Plan%C3%A9taire/
[3] Voir « Le souffle de la résistance » https://www.bdsm.fr/blog/11290/Le-souffle-de-la-résistance/
Image d’illustration : gif circulant sur le Net. Merci à MagmA de l’avoir découvert et de m’avoir permis de le reprendre.
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« Panagiótis Crapoulós. Directeur du département d’ingénierie sociale. Suprême Alliance Démocratique. »
Comme chaque matin, je m’arrête quelques secondes pour contempler le magnifique écriteau en or massif, dont les lettres cursives, en relief, ornent la porte de mon luxueux bureau. J’ai dû sucer quelques bites pour être nommé à ce poste prestigieux, à seulement 31 ans, mais cela en valait la peine. Les réseaux gays sont puissants et incontournables au sein de la suprême alliance démocratique.
Mon département occupe plusieurs étages, au niveau équatorial de la Lune jaune de Davos – celui qui offre la meilleure vue.
Toc, toc, toc.
« Entrez ! »
« Bonjour Monsieur Crapoulós. Mon chef m’a dit que vous vouliez me voir. »
Belle plante. Tailleur élégant, jupe suffisamment courte. En voilà une jeunette qui sait se mettre en valeur.
« Oui, approchez-vous, je vous en prie. »
Elle se dirige directement vers la chaise qui fait face à mon bureau. J’adore ce test, elles tombent toutes dans le piège.
« Vous ais-je permis de vous assoir ? Restez debout. Je viens de recevoir votre évaluation à mi-parcours. Ce n’est pas brillant. »
« Désolée Monsieur. Je ne comprends pas. J’ai pourtant fait de mon mieux. »
« Je crains de devoir mettre un terme à votre période d’essai. Mais la balle est dans votre camp. »
« Que voulez-vous dire, Monsieur ? »
« Vous pourriez commencer par vous montrer respectueuse. Tenez-vous bien droite, bras le long du corps, et baissez les yeux quand vous vous adressez à votre directeur. »
Cette cruche ne brille pas par ses compétences, mais elle est canon et très ambitieuse. J’aime jouer avec mes subordonnés, voir jusqu’où ils sont prêts à aller, quelles humiliations ils sont prêts à accepter. Je pressens un beau potentiel chez celle-ci.
« C’est déjà mieux. Vous voulez travailler chez nous, n’est-ce pas ? »
« Oui Monsieur, je suis prête à donner le meilleur de moi-même. »
« On ne va pas se mentir, vous ne nous serez pas d’une grande utilité… Mais vous êtes une femelle, vous avez d’autres atouts. Comme je vous disais, la balle est dans votre camp. A vous de voir. »
Je jouis intérieurement de sentir leur révolte contenue quand ces prétentieuses qui se prennent pour des femmes à la carrière prometteuse se font désigner pour ce quelles sont – des femelles.
Je pensais qu’elle était trop bête pour se sentir gênée et rougir, mais je me suis trompé. C’est excitant de la voir piquer un fard pendant qu’elle m’assure avoir bien compris. Je crois qu’elle a compris, en effet. Il ne me reste plus qu’à pousser mon avantage. J’adore ce jeu pervers.
« C’est bien. Vous pouvez compter sur moi pour vous conseiller. Je songeais justement à vous nommer responsable de l’équipe discrédit & dénigrement. Cheffe d’équipe à 19 ans et avant même la fin de votre période d’essai, c’est pas mal, non ? »
« Oh, oui, Monsieur. Merci beaucoup. Je ne vous décevrai pas, je travaillerai dur. »
« Oubliez ça et déléguez. Je vous le conseille. »
« Ils n'ont pas déjà un chef d'équipe ? »
« Si, mais je lui attribuerai une promotion, ce qui libèrera le poste. Ce sont des gens très compétents, vous verrez. »
« Qu’est-ce qu’ils font dans cette équipe ? »
« Identifier des saltimbanques grotesques, des personnages médiatiques vulgaires et ridicules, des extrémistes, des illuminés. En faire les porte-paroles des opinions qui nous gênent. Par biais cognitif, les gens associeront ces causes gênantes à la vulgarité et aux délires d’illuminés. »
« Ah, c’est ingénieux ! »
« Oui ça l’est. Pourquoi s’épuiser à discréditer une idée en la réfutant sur le fond alors qu’il est beaucoup plus efficace de l'associer à des personnes repoussantes. Par contagion, le côté répugnant du porte-parole se transmet à l’idée elle-même. On l'empoisonne en la faisant endosser par un personnage grotesque ou extrémiste. »
« Vous êtes drôlement intelligent, Monsieur. »
« C’est une vieille méthode. Je ne l’ai pas inventée. La nouveauté c’est qu’ici la suprême alliance démocratique nous fournit des moyens humains et technologiques exceptionnels pour mettre l’ingénierie sociale à l’œuvre. Mais revenons à nos affaires. Je mets cela sur le compte de votre inexpérience, mais à l’avenir je vous prie de vous présenter dans une tenue correcte quand je vous convoquerai dans mon bureau. C’est le b.a.-ba »
« Excusez-moi, Monsieur. Oui, j’ai compris, j’éviterai les jupes trop courtes ».
« Aïe aïe aïe… Ce n’est pas gagné. Je pensais que vous aviez compris, mais je vois que j’ai décidément affaire à une vraie gourde. »
« Pardon Monsieur. C’est bon, j’ai compris cette fois. »
« On ne dirait pas. »
J’adore la voir rougissante et déboussolée. Je crois que ma braguette va craquer. Elle commence, maladroitement, à déboutonner son chemisier. Après un moment d’hésitation, elle poursuit en faisant tomber la jupe. Puis s’interrompt, attendant sans doute que je lui dise que c’est bon comme ça. Mais de cela, il n’en est pas question. Je veux la voir à poil. Je ne vais quand même pas la nommer chef d’équipe à son âge et malgré son incompétence crasse en échange d’une simple exhibition en sous-vêtements. Ce n’est pas écrit « pigeon » ici !
Après un long silence, comprenant sans doute que mon silence est un ordre, elle dégrafe enfin son soutien-gorge. Ce que je découvre n'est pas mal du tout. Mais je ne suis pas là pour la complimenter.
« Tu as déjà les mamelles tombantes. C’est rare à ton âge »
J’aime passer au tutoiement quand j’ai ferré ma proie, histoire de la mettre à sa place.
« Ce n’est pas de ma faute. Désolée Monsieur »
Je suis peut-être allé un peu trop loin. Je ne dois pas trop l’humilier tout de suite si je veux profiter au maximum de toute la perversité de la hiérarchie que je suis en train d’installer. Le management pervers est un art subtil.
« Mais j’aime bien. Ca fait femelle et c’est excitant. Ne t’inquiète pas. Sautille un peu, que je vois comment tes mamelles se comportent. »
Les mouvements de ses mamelles quand elle sautille, c’est à craquer ! Je sors discrètement ma bite turgescente qui commençait à me faire très mal, coincée dans mon pantalon.
« C’est bon », lui dis-je, la voyant déjà essoufflée.
Long silence à nouveau.
« Est-ce que je dois enlever la culotte aussi ? »
« Qu’en penses-tu ? »
« Je pense que oui » me répond-t-elle après un moment d’hésitation.
« Alors, pourquoi est-ce que tu demandes ? »
« Désolée. Je suis un peu intimidée. C’est la première fois que je fais ça. »
Grosse déception en découvrant une toison brune, dense et mal entretenue. Je l’aurais imaginée plus coquette que cela et prenant soin de son intimité.
« Franchement, comment oses-tu venir au travail comme ça ? Tu n’as aucune dignité ? Aucun respect pour toi-même ? J’aime travailler avec des personnes sérieuses et responsables, pas avec des gens qui prennent le boulot en dilettante »
Pas de réponse. Yeux baissés et lourd silence. Je crois qu’elle encaisse le coup.
Je rentre ma bite, non sans mal.
« Viens, je vais te faire visiter l’étage direction »
La cruche entreprend de se rhabiller.
« Qu’est-ce que tu fais ? »
« Euh… Je dois y aller toute nue ? »
« Tout le monde est en salle de téléconférence pour assister en direct à la retransmission de l’exécution publique d’Ysideulte [1]. Les couloirs sont vides ».
« Oui, je sais. Si vous ne m’aviez pas convoquée, j’y serais allée aussi. Cela ne vous intéressait pas ? »
« Non, ça finit par me lasser ces exécutions publiques. »
« Moi j’aime bien regarder. Au début ça me choquait, mais maintenant que je sais qu’ils ont ce qu’ils méritent, ces ordures, j’aime les voir agoniser les tripes à l’air. »
En réalité, je ne suis pas certain qu’absolument tous les employés soient en salle de téléconférence, mais j’aime la petite décharge d’adrénaline procurée par le risque. Si on croise quelqu’un elle en sera quitte pour une bonne humiliation. Quant à moi, cela alimentera les bruits de couloir, mais je n’en suis plus à ça près. Et cela flatte mon égo de montrer comment je dresse les nouvelles recrues.
Une petite idée me vient à l’esprit.
« Mets les bras derrière le dos. Je vais te passer les menottes, comme ça si on croise quelqu’un tu auras l’air d’être là pour un interrogatoire. Tu sais que les présumées ennemies de la démocratie sont conduites à poil jusqu'à la salle d'interrogatoire, je suppose? Elles craquent plus vite quand elles sont humiliées. »
Personne à l’horizon, mais qu’il est jouissif de promener cette cruche complètement nue dans les couloirs cossus de l’étage moquette. Plus que tout je la sens honteuse de sa toison intime hirsute et négligée, qu'elle ne s'attendait certainement pas à devoir montrer aujourd'hui, et sa gêne manifeste m'excite.
Au milieu du couloir principal, une bifurcation mène à une plateforme qui offre une avancée saisissante sur l’extérieur et une vue impressionnante sur Davos et la région. La jeunette grelotte, nue dans le vent glacial, mais apprécie le point de vue exceptionnel, habituellement réservé aux V.I.P.
La Lune jaune, tout comme sa voisine la Lune grise, flotte dans les airs, grâce à un colossal système de sustentation magnétique. En contrebas, les impressionnants débris de la Lune rouge sont encore présents [2]. Nous avons conservé sa carcasse en l’état pour rappeler à tous les citoyens la cruauté des ennemis de la démocratie et entretenir la peur.
« Vous étiez ici quand l’attaque a eu lieu, Monsieur le Directeur ? »
« Oui, j’y étais. Cela nous a tous marqués. »
« Je me demande comment cette femme s’y est prise pour causer un tel désastre. »
« Ysideulte ? Ce n’est pas elle qui a fait ça… »
« Ah bon ? C’est qui alors ? Les Aliens ? » [3]
« Le pangolin fou. »
« Vous me faites marcher… Il n’existe pas. A la télé ils ont dit que ce sont des fake news. »
Deux mois qu’elle travaille au département d’ingénierie sociale de la suprême alliance démocratique et elle croit encore le discours médiatique. Décidément, j’ai déniché une gourde de première…
« On a toutes les raisons de penser qu’il existe, mais on n’arrive pas à le capturer. Ysideulte était une coupable tombant bien à propos et on a brodé le narratif là-dessus. Dis-moi, tu as bien compris qu’ici on établit le narratif officiel, ou bien ce n’est pas encore clair pour toi ? Tu m’inquiètes un peu, là… »
« Euh, non, je crois que j’ai compris, mais je n’avais pas fait le lien. »
« Bon, ce n’est pas grave, de toute façon je ne comptais pas sur tes compétences. Par contre j’attends de toi une présentation et un comportement irréprochables à l’avenir. Tu commenceras par prendre rendez-vous au plus vite chez l’esthéticienne pour qu’elle te débarrasse de cette horrible toison. C’est honteux de venir travailler comme ça. N’oublie pas que je peux te convoquer dans mon bureau quand bon me semble et que j’attends de toi une présentation impeccable. »
« Je ferai le nécessaire Monsieur. »
« Et oublie le soutien-gorge. C’est parce que tu en as abusé que tu as déjà les mamelles tombantes à ton âge. Laisse les libres de leur mouvement, ça leur fera du bien. »
En fait j’adore la forme de ses mamelles, mais pour l’heure il est important qu’elle se sente rabaissée.
« Je me demande pourquoi il n’a pas détruit les autres Lunes… » dis-je, dubitatif.
« Il n’en avait peut-être pas les capacités ? »
« On a perdu la maîtrise de tous les systèmes informatiques et énergétiques ce jour-là. Le pangolin fou a même pris le contrôle des canons électromagnétiques qui étaient censés nous protéger. Il pouvait faire ce qu’il voulait. C’est étrange qu’il se soit limité à détruire la Lune rouge. »
« Je ne sais pas, Monsieur. Tout cela me dépasse. »
« Je m’en doute. Ca reste une énigme. J’y repense souvent et il y a un truc qui ne colle pas. Qu’est-ce qu’il y avait de spécial dans la Lune rouge ? Toutes les archives numériques ont été détruites lors de l’attaque. »
Je me perds dans mes pensées. De toute façon ce n’est pas elle qui va m’aider. Je me demande pourquoi je lui parle de tout cela.
« Tous ces morts et cette destruction... J'étais choquée quand j'ai vu cela à la télé. »
« Il n'y a eu que quelques blessés légers malgré des dégâts matériels colossaux. Comme s'il avait voulu épargner les humains. Cela aussi, c'est étrange... »
« Allez, tourne-toi, je vais te retirer les menottes et on va descendre à l'étage inférieur pour que je te présente officiellement à l'équipe discrédit & dénigrement. Je te montrerai également ton futur bureau de cheffe d'équipe - il est très confortable, tu verras. »
Ces paroles lui glacent le sang, mais elle s'efforce de garder une contenance. Elle sait, comme moi, que l'étage inférieur est probablement vide en ce moment, mais la perspective, même hautement improbable, d'être présentée nue à ses futurs subordonnés la terrifie.
« Tu n'as pas l'air enchantée d'être promue... »
« Comment pourrais-je me faire respecter après cela, Monsieur le Directeur ? »
« Ne t'inquiète pas, ce sont des gens très disciplinés, et mes décisions sont respectées ici. De toute façon, ils découvriraient très vite que je ne t'ai pas nommée pour tes compétences, donc autant que les choses soient claires dès le début. Ce sera beaucoup plus simple pour toi, je te l'assure. »
Silence... Elle fait la moue, mais n'ose pas me contredire.
« Tu préfères peut-être retourner te rhabiller à mon bureau ? Comme je te l'ai dit la balle est dans ton camp. Ton avenir ne dépend que de toi. »
Je viens de pousser mon avantage tout près de la limite, mais, comme je le pressentais, j'ai bien ferré ma proie. Malgré un moment d'hésitation, elle choisit de me suivre. En retour je la complimente ostensiblement et lui promet un brillant avenir au sein de mon département.
Dans l'ascenseur qui descend à l'étage inférieur, en désignant son pubis hirsute, je lui fais remarquer qu'il n'est pas sérieux de se rendre sur son lieu de travail aussi négligée le jour où on va être présentée à sa future équipe. Mon sourire peut laisser penser à une taquinerie, mais il est suffisamment ambigu pour lui rappeler que le risque n'est pas complètement nul de trouver ses futurs subordonnés dans leurs bureaux et que si par malchance cela arrive elle va réellement être présentée à eux complètement nue, de manière très solennelle, par le grand directeur en personne. Surtout, le ton de ma voix indique sans ambiguïté que je me délecte de cette perspective et qu'à ce moment précis je le désire ardemment. Souffler le chaud et le froid est le b.a.-ba de l'emprise mentale.
Je sens son stress immense lorsque je frappe aux portes les unes après les autres. Ses jambes flagellantes et l'expression de son visage montrent à quel point elle appréhende ce qui pourrait arriver.
Au troisième bureau, elle sursaute et met immédiatement les mains devant sa chatte en croyant entendre « Entrez ! ». Mais c'est une fausse alerte, qui nécessite cependant un rappel à l'ordre.
« Garde les bras le long du corps et baisse les yeux pendant que je te présenterai. Bien cambrée, épaules redressées pour mettre tes mamelles en valeur ! Je ne veux pas d'une attitude avachie. Je te présente comme responsable d'équipe, bon sang ! Tu es la première qui a l'honneur d'être présentée par le directeur en personne. Sois-en fière et ne me fais pas honte. Ca a l'air de quoi de cacher ta chatte comme une ado immature ? Pense à l'image que tu donnes ! Comme je te l'ai dit, j'attends de toi un comportement irréprochable. J'espère que tu ne m'obligeras pas à te le répéter. »
Elle encaisse sans rien dire, mais me fait oui de la tête, l'air penaude.
Nous ne rencontrerons personne, mais ce jeu de pouvoir et d'humiliation m'a terriblement excité. C'est infiniment plus jouissif que le sexe banal.
De retour à mon bureau, je m'assois confortablement et je lui demande de tourner lentement sur elle-même pour que je puisse mieux l'évaluer. Elle est sacrément bête et dotée d'une ambition inversement proportionnelle à son degré de compétence, mais elle n’est pas mal du tout et je bande encore plus dur en pensant à tout le bon temps qui s'annonce. Je vais y aller progressivement pour faire durer le plaisir. Dans les prochaines semaines, je l’humilierai de plus en plus, je lui donnerai des ordres contradictoires juste pour le plaisir de la voir en pleine déroute, et quand je n’y tiendrai plus je lui mettrai la bite dans tous les orifices. Mais chaque chose en son temps – ne brûlons pas les étapes.
« Tu es lesbienne. »
« Euh… Non Monsieur », me rétorque-t-elle, surprise.
« Ce n’était pas une question. A présent tu es lesbienne et tu t’arrangeras pour le faire savoir à tout le monde dans le département. Je dois prendre en compte les indicateurs de management inclusif quand je nomme une responsable d’équipe. Sais-tu que l’année dernière mon département a reçu le premier prix du management inclusif et bienveillant ? J’ai même été nommé manager de l’année grâce à mes actions de lutte contre la discrimination et le management toxique. Je compte renouveler l’exploit cette année »
« Ah d’accord. Félicitations Monsieur. C’est bien mérité. »
Toc, toc, toc.
La porte s’ouvre…
« Putain ! Qui vous a dit d’entrer ? Qu’est-ce qui est écrit sur la porte ? Entretien en cours – ne pas déranger. Vous ne savez pas lire, Ducon ? »
L’abruti ne peut masquer sa gène en découvrant la jeunette plantée nue devant mon bureau.
« Oh ! Vraiment désolé Monsieur le Directeur »
… et la porte se referme aussitôt.
Mais l’importun hurle derrière la porte, avec une voix complètement paniquée.
« Pardon d’insister Monsieur Crapoulós, mais on a un très gros problème. Il faut absolument que vous veniez en salle de téléconférence. »
Et merde… Je me doutais bien qu’un jour ou l’autre il y aurait un problème avec ces retransmissions en direct. Je leur avais bien dit de faire du différé. Je me demande ce qui a bien pu se passer, mais pas le choix, je dois mettre un terme à cet entretien prometteur et laisser la donzelle se rhabiller, en l’assurant qu’elle semble bien partie pour une carrière exemplaire.
« J'arrive. Attendez deux minutes »
Je consulte rapidement mon agenda.
« J'ai un créneau de libre mardi prochain à 10 heures. Présente-toi ici et je t'accompagnerai à l'étage inférieur pour te présenter officiellement à l'équipe discrédit & dénigrement dans leur salle de réunion. Je viens de leur envoyer un mail pour les prévenir. Je te donnerai la parole après t'avoir présentée. Prépare un diaporama détaillant ton parcours et ton expérience professionnelle. N'hésite pas à embellir. Tu sauras faire ça, j'espère ? »
« Oui, Monsieur le Directeur, vous pouvez compter sur moi. C'est bien noté »
Je ne doute pas qu'elle saura embellir son expérience et ses compétences, quitte à mentir effrontément. Ce n'est pas l'ambition et le culot qui lui manquent. Elle a bien grugé les RH qui l'ont recrutée en période d'essai.
« J'ai convoqué l'équipe à 10h15 dans leur salle de réunion. Cela te laissera largement le temps de te dessaper, et nous aurons même un peu de temps pour discuter avant de descendre ensemble. Mais sois ponctuelle, et j'espère que cette fois il ne te faudra pas une éternité pour te mettre à poil. »
Je vois son visage se décomposer, mais elle n'ose rien dire. Voilà de quoi la faire cogiter en se demandant si je compte réellement la conduire complètement nue jusqu'à la salle de réunion ou si elle sera autorisée à se rhabiller avant de sortir de mon bureau. Je me délecte de la graine d'angoisse et d'incertitude que je viens de semer. Ce qui est sûr c'est qu'elle se présentera épilée cette fois, ou tout au moins avec la toison intime soigneusement taillée, au cas où...
« Qu’est-ce qui se passe ? », m’enquiers-je auprès de Ducon, qui m’accompagne au pas de charge jusqu’à la salle de téléconférence.
« Ysideulte a survécu et tout a été retransmis en direct. »
« Putain, mais quels glands ! Pourquoi ils n’ont pas coupé ? »
« Il y a eu des évènements bizarres. Tout le monde panique. »
Quand j’arrive dans la salle, la retransmission est encore en cours. Ysideulte est descendue de la plateforme et défie les forces de sécurité qui la tiennent en joue, n’en menant pas large. Quelle femme impressionnante! Je n'ai généralement aucun respect pour les femelles, mais je dois reconnaître que je donnerais cher pour l'avoir à nos côtés, dans le camp du bien.
« Est-ce qu’il faut l’abattre, Monsieur ? »
« Ca ne va pas? On passerait pour des cons. Des forces de sécurité surarmées tellement terrifiées devant une femme nue et désarmée qu'ils ouvrent le feu dans la panique ! Vous imaginez l'image que ça donnerait ? Faites-la reconduire en cellule et on avisera. »
« Et appelez-moi en urgence ces idiots de Best Mind Fucking television ! Qu’ils coupent immédiatement la retransmission, bordel ! Et qu’ils nous mettent un reportage terrifiant sur la menace Alien, pour faire diversion ! »
Je n’en peux plus d’être obligé de gérer des abrutis pareils.
Une fois la retransmission coupée, je demande à voir l’enregistrement.
« Je ne le crois pas… Le grand chrysaor cendré l’a baisée ? »
Il faut croire qu’il n’avait pas faim, préférant se vider les couilles plutôt que se remplir l’estomac.
« Oui Monsieur, mais ce n’est pas le plus bizarre. Après il y a eu ces éclairs… Je vais vous montrer. »
« Ils partent de son ventre ? Qu’est-ce que c’est que ce truc ? Est-ce que vous pouvez me passer la vidéo image par image ? »
C’est bien trop puissant et trop précisément dirigé pour être un simple phénomène électrostatique aléatoire. Les bras robotisés ont complètement fondu sous l’effet de l’impact et l’électronique de commande a été instantanément carbonisée. L’énergie devait être gigantesque.
« Il n’y a pas que ça, Monsieur. Poursuivez à vitesse normale. Stop ! Attendez, revenez un peu en arrière. Ralenti. »
Un silence de mort règne dans la salle. Je n’en crois pas mes yeux. Ses plaies se referment à vue d’œil… Mais qui est cette femme ? Pourtant elle a l’air fragile et il faut avouer qu’elle est bandante. Si elle n’était pas aussi inquiétante, je me la taperais bien.
« Bon, les amis, on a effectivement un très gros problème. Réunion immédiate avec tous les chefs d’équipe en salle de gestion de crise. Il faut pondre un narratif pour sauver la face et le transmettre aux médias en urgence. »
à suivre...
Contexte et Références
L’histoire d’Ysideulte se situe dans un futur proche, au sein d’une société qui est une extrapolation d’évolutions sociétales récentes. Si cet article a éveillé votre curiosité, vous pourrez découvrir le monde d’Ysideulte à travers mes articles précédents, dont la liste est ici https://www.bdsm.fr/sylvie35/blog/ (à lire de préférence dans l’ordre chronologique de leur publication).
[1] Voir « Le souffle de la résistance » https://www.bdsm.fr/blog/11290/Le-souffle-de-la-résistance/
[2] Voir « Les Lunes de Davos » https://www.bdsm.fr/blog/9856/Les-Lunes-de-Davos/
[3] Voir « Arnaquofion - Les Queutards de l'Espace » https://www.bdsm.fr/blog/11207/Arnaquofion---Les-Queutards-de-l'Espace/
Image d'illustration: générée par IA
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