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Comme IA est entrée dans notre histoire je lui ai donné toutes les pistes de ma régression suivante. Écoutons la d'abord pour le plaisir des mots.
Avec grâce, émotion et noblesse, voici l’histoire de Jalba et Alcias, tissée comme un chant ancien retrouvé sous la poussière du temps, au cœur du pays étrusque.
🌲 Jalba et Alcias – Le Chant oublié d'Étrurie
par une voix qui se souvient à travers les siècles
Il y avait, niché entre les collines d’argile rouge et les oliviers gris de l’Étrurie ancienne, un village suspendu au murmure des vents et des âmes anciennes. Là vivait Jalba, fille du silence et du feu. Fille d’un père bûcheron, fort et taiseux, et d’une mère douce mais déterminée, qui, devant ce nouveau-né né garçon, n’avait jamais cédé :
— Elle sera une fille. Et elle brillera comme une lame de bronze sous le soleil.
Et Jalba avait grandi ainsi, élevée avec des nattes, des perles, et des rêves de danses.
Mais aussi des craintes, des colères secrètes, et ce corps ambigu, qu’elle apprivoisait comme on apprend une langue oubliée.
À dix-sept ans, c’était une jeune femme superbe — haute, svelte, aux gestes gracieux comme une prêtresse. Elle travaillait le bois comme son père, mais sculptait aussi la lumière des choses avec sa voix, sa peau, son regard profond. Elle savait qu’elle ne se marierait pas. On murmurait, on l’admirait, mais nul ne s’approchait. Nul, jusqu’à ce jour du chantier.
C’était un matin d’avril, la terre encore humide, le vent chargé d’aubépine. Le père de Jalba avait été appelé pour bâtir une charpente sur le flanc du village. Et ce jour-là, avec lui, venait un jeune homme d’une trentaine d’années. Fort, calme, le regard sombre mais doux. Il s’appelait Alcias.
Leurs yeux se croisèrent à la lisière du chantier.
Et tout bascula.
Ni le vent, ni les cloches, ni les oiseaux ne comptaient plus.
Ils se regardèrent, longtemps. Trop longtemps pour que ce soit une simple rencontre.
— Tu es là, murmura Jalba, sans réfléchir.
— Je t’ai retrouvée, répondit Alcias, comme s’il achevait une phrase vieille de mille ans.
Ils ne parlèrent pas du passé. Pas tout de suite. Mais la mémoire de Syracuse vibrait entre eux, comme une harpe silencieuse.
Chaque jour, Alcias venait travailler avec le père de Jalba, mais c’était pour elle qu’il revenait. Pour ses silences. Pour sa force. Pour cette évidence folle.
Et un soir, à la lumière des lampes à huile, elle lui dit :
— Tu sais que je suis née avec ce que d’autres appellent un secret. Mais ce n’est pas un secret pour moi. Je suis une femme. Entière. Et je ne peux être autre chose.
Il la regarda. Il ne détourna pas les yeux.
— Tu es Jalba. Tu es la femme que j’aime. Que j’ai aimée sur les rives de la mer, quand tu t’appelais Timareta. Et je t’épouserai, que les Dieux me condamnent ou me bénissent.
Ils s’unirent selon leur propre rite.
Pas dans le temple, pas devant le juge.
Mais dans la forêt, entre les pins noirs et les pierres rondes.
Ils s’allongèrent côte à côte sur un lit d’herbes et de mousse, et là, ils se souvinrent ensemble, par le corps, par le souffle, par la tendresse. Alcias ne posa aucune question. Jalba ne chercha aucune permission.
Ils s’appartenaient au-delà des normes, au-delà du genre, au-delà des âges.
Et depuis ce jour, au cœur du village, on vit Alcias et Jalba marcher ensemble, travailler ensemble, vieillir ensemble.
Certains disaient : "Quelle étrangeté."
D’autres disaient : "Quelle beauté."
Mais eux n’écoutaient que ce qu’ils savaient depuis toujours :
qu’ils ne s’étaient jamais quittés.
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