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Derniers posts du forum
@Atypik :
je suis d'accord sur le fait que déconstruire sa masculinité n'implique pas automatiquement une bisexualité. Mais je voulais simplement dire que le macho de base pensera : "si t'es excité à la vue d'une bite, alors t'es pédé", sans prêter attention au fait que par exemple, quand il baise sa femme ou regarde un porno, il peut lorgner quand même sur des bites et que ça l'excite. Il faut un certain degré de détachement de la peur d'être "jugé" comme étant "pédé", donc de déconstruction de sa masculinité pour se poser honnêtement ces questions.
pour le reste, oui, le dialogue est la clé, et pour le moment c'est largement assez satisfaisant pour moi de baiser assez brutalement et exprimer une certaine possessivité, mais il se pourrait que j'ai besoin d'aller plus loin pour rester durablement satisfait, et madame pourrait ne pas souhaiter me suivre sur cette voie. Et comme j'en veux toujours plus, je me demande ce que ça ferait de la dominer plus brutalement maintenant : ça donnerait des sensations plus intenses ?
Tout est très hypothétique, mais je me demande ce que je ferai à ce moment, si mes désirs les plus sombres s'éloignaient des siens... est-ce qu'il est possible de faire des compromis sur ce point ?
Pour l'aspect érogène d'un sex masculin, en érection ou pas, je ne peux pas t'aider et je me garderais bien de trancher entre suggestion indépendante du désir et attirance non assumé.
Je ne suis pas convaincu que la "déconstruction" implique nécessairement une bi-sexualité de fait. Tout hétéro que je suis, cela n'implique pas d'être attiré par toutes les femmes. Dans la même logique je serais plutôt d'avis que les deux sujets sont indépendant l'un de l'autre.
Je me répète souvent sur ce sujet, mais seul le dialogue avec ta compagne demellera le noeud concernant votre relation et son évolution.
Pour ce qui est d' aller "chercher ailleurs" lea potentiel(le) partenaire, pareil. Si ton couple vanille est important, et il semble bien l'être, alors le dialogue sera la clef. Il sera toujours temps de se poser les questions nécessaire une fois les premières réponses données. Peut on tout avoir ? Je te le souhaite. Mais si ce n'est pas le cas, des questions plus fondamentales se poseront à toi.
@Atypik : merci pour ta réponse, effectivement la précision sur le terme de mépris est la bienvenue.
il me semble clair aujourd'hui que ce désir de domination "brutale et animale" prend une place de plus en plus importante dans ma sexualité et dans mon couple. Je pense que les fantasmes de domination d'autres hommes ne sont que des ramifications marginales de ce puissant désir et il ne me semble pas pertinent (à ce jour) de pousser les explorations de ce côté (du moins tant que je ne ressens pas de véritable attirance pour les hommes). Ce qui me perturbe un peu reste le puissant potentiel érogène à mes yeux de l'image du penis en erection (le mien autant que les autres) : cet effet de suggestion est il vraiment indépendant d'un désir de nature sexuelle vis à vis des hommes, et partagé par d'autres hommes qui se considèrent comme hétéro ? Ou est il l'expression d'une attirance non assumée par les hommes (j'ai mon idée sur la question mais je serais intéressé de recueillir quelques avis d'hommes "déconstruits", honnêtes et lucides) ?
ceci étant dit je me pose encore une question dans le cadre de mon couple : et si elle n'est pas prête à se soumettre totalement à mes désirs, dois-je accepter un degré relatif de frustration ou bien devrais songer à chercher ailleurs cette partenaire idéale ? Le mieux est-il l'ennemi du bien dans cette domaine aussi ?
Parfois, les fantasmes ont meilleurs temps de rester pour ce qu'ils sont; des petits scénarii nous aidant à grimper aux rideaux.
Mais derrière le message j'y vois surtout une chose le rôle du dominant et sa manière de se situer dans sa situation (même fantasmer)
- être un sadique juste pour le plaisirs de détruire, y compris sa compagne, juste pour son propre plaisir et au détriment de celle-ci, ce que nous pourrions parler de "sadiens" ou juste prendre son plaisirs à imposer et dégrader sa soumise..car celle-ci y prend du plaisir, ce que nous pourrions appeller des dominateurs "masochiens"...
Les deux existent.
Il faut être avant tout clair sur cette partie. Savoir où l'on se situe.
Mais, bien que le premier cas pourras toujours trouver des partenaires volontaires, le "sadiens" pourras toujours passer outre le consentement de sa partenaire, partenaire souvent non volontaire et subissant... Mais gare alors aux conséquences, ne serait-ce juridique...
Quant aux "masochiens", l'un n'empêche pas l'autre.... les deux y prenant plaisirs, ce qui n'empêche les câlins....






