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Derniers posts du forum
la recette de la confiance est pas compliquée, respecter le consentement ce qui passe par beaucoup de dialogue, être prevenant et procurer un sentiment de sécurité, ne pas juger l'autre dans son exploration, lui donnait la place et la liberté d'être lui même, l'aider à se débarasser de sa honte et de ses peurs.
Je reprends ici l'essentiel de votre cheminement.
Un concept simple est que "lorsqu'on a un doute on ne fait pas". La confiance se retire plus facilement qu'elle ne se donne.
Aussi on peut accorder sa confiance à quelqu'un, en l'espèce un ou une Dominant(e) (mais on peut avoir la même réflexion pour un ou une soumise) comme s'il s'agît d'un contrat moral entre deux personnes. Et comme tout contrat la moindre défaillance peut, soit faire capoter l'affaire, rompre le lien, soit être à l'origine de nouvelles négociations.
Ainsi le consentement et la vérification du consentement dans l'action est cette négociation qui peut intervenir à tout moment et permettre de relancer ou réorienter la relation, dans écrire les nouveaux contours, surtout d'en définir les "limites".
Cependant, l'émergence successives de multiples défaillances ou de rappels répétés sur les éléments de négociation (en particulier le consentement) ou sur les limites mène à des doutes sur la sincérité du contrat avec son partenaire et ne peut mener qu'à mettre un terme définitif à la relation. Le nombre de défaillance est à l'appréciation de chacun et peut malheureusement être ignoré lorsque les sentiments s'en mèlent par exemple.
Dans "le" mon milieu BDSM, la multiplicité de défaillances peut également nuire à la réputation et à la fiabilité du Dominant ou de la Dominante comme du ou de la soumis(e). Ainsi un contrôle existe, un vetting sur cette réputation (un tel a des comportements dangereux, etc..), sur sa fiabilité (son jeu n'est pas encore maîtrisé, c'est un ou une novice..).
C'est une information importante échangée, une "garantie" lorsque l'on confit son corps et son esprit à quelqu'un; ce qui n'existe pas quand on rencontre dans le privée ou dans l'intimité à l'abri des regards ou encore au travers des réseaux sociaux, seul(e)s avec nos propres doutes.
Effectivement ...la confiance se construit dans sa réciprocité
J'ai confiance en moi parce que je te fais confiance et vice versa
Mais aussi je te fais confiance parce que je me fais confiance ...et vice versa
Certains deals sont de bonnes stimulations de réflexions, merci pour ce repost de sujet qui m'interpelle.
"Cette confiance absolue de la soumise nécessaire à l’abandon à son dominant, la responsabilité d’user sans jamais abuser de sa soumise source même de cette confiance.
Cette confiance absolue du dominant en l’acceptation par la soumise, la responsabilité d’user sans jamais abuser de la liberté nécessaire au consentement."
J'aime beaucoup cette citation/ ces mots.
En plein dans le questionnements du sujet, avoir confiance en soi même pour l'accorder à l'autre ?
Mais parfois c'est à travers l'autre que l'on prend confiance ...
Comment à nouveau laisser la chance ?
Que l'illusion de la confiance soit la bonne ...
La confiance est d'actes bien plus que les mots.