N'empêche qu'il y a de la discrimination, il ne veux que des soumis..
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Bonjour,
Sans tomber dans le cliché ni dans le préjugé, on arrive tous dans ce milieu pour une ou plusieurs raison, j'ai personnellement souvent l'image de personnes hyper directives dans leur vie de tous les jours genre haut placé dans une entreprise , aspirer à la soumission et inversement. De même j'ai toujours considéré le BDSM comme une sorte de jeu ou les règles sont bien définies au départ et consensuellement autant que possible. Ce qui me dérange quand on parle de Switch ( je le dis souvent dans mon métier un switch c'est un dispositif qui permet de changer de réseau à volonté) je trouve d'abord cela très péjoratif et au fond c'est quelqu'un qui va être très versatile aujourd hui je suis dom, demain soumis , si qq un est trop dom avec moi je redeviens dom, etc etc....C'est un coté incontrôlable. Bien sûr la soumission nous la vivons tous les jours au quotidien, même pour ceux qui disent " ni dieu ni maitre" et je dirais que le switch serait selon moi le plus soumis, il va être soumis à ses envies et pulsions bien sur, mais aussi à ses humeurs, aux aleas du temps , la météo etc, bref incontrôlable et impossible de le "cerner". Je pense que même un dom parfois n a pas envie d etre dom et le soumis pareil, cela mérite considération, mais " inventer" une catégorie intermédiaire comme switch est inutile. Cela met selon moi ces personnes dans une sorte de "fourre tout" pas bien clair.
Moi je me demande si ces stats ne seraient pas interessantes à mettre en parallèle avec les usagers du site, pourcentage limousin, pourcentage alsace, pourcentage lorainne etc etc voire si le site est représentatif , par contre ce serait je pense un gros boulot
Je pense que peu importe beau ou pas beau, il y a ce que vous apportez aux autres qui peut irrémédiablement les attirer vers vous et qui change la donne, charme charisme ? Je l'ignore je ne me trouve pas spécialement beau, peut etre même pas juste soigné, négligé surement car je ne pense pas avoir à "séduire",une époque de ma vie j'avais souvent l'impression de faire partie du décor, d'être une potiche, une tapisserie, un faire-valoir, je ne sais pas ce qui a changé ni quand, je ne pense pas que ce soit physique mais j'ai régulièrement la surprise que des gens viennent vers moi pour des choses ou d'autres. Je n'aime pas cette expression en vogue qui parle de "belle personne" une belle personne ce peut-être quelqu'un qui donne sur ses revenus, elle peut-être belle elle gagne beaucoup l'argent et en redistribue, une autre personne ne va pas gagner beaucoup mais donner plus que ce qu'elle a , ce ne sera pas pour autant une "belle personne". Notre époque ne devrait plus être autant axée sur les apparences, on m'avait dit que le 21ème siècle serait plus "spirituel" on a "aboli" certaines formes de racisme pourtant on en est toujours à dire "t'as vu il est noir"çà pose tout un tas de problème lorsqu'une actrice noire va jouer Cléopatre par exemple, on veut faire accepter le phénomène de transition et de reconstruction à des enfants alors qu'on continue à les éduquer à craindre ce qui est différent, ce qui n'est pas "beau" à nos yeux, alors même que la beauté est définie comme comme toute relative,regardons l'art , je crois que le plus révélateur est l'origine du monde de Courbet, certains vont le trouver beau, d'autres laid, d'autres porno, vulgaire, d'autres ....que sais-je ?, c'est uniquement la représentation du sexe d'une femme, de son vagin, un endroit par lequel on passe pratiquement tous pour venir au monde ...Chacun peut avoir sa propre définition de la beauté et peut la voir dans ce qui pourrait être le plus repoussant chez un autre. ...
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Bonjour,
Cette recherche est bien intéressante... Je me ferais un plaisir de découvrir ce fantasme lors d'une séance.
Si ma candidature peut vous convenir, je vous laisse prendre contact dans mes mps pour en discuter et faire connaissance.
Belle soirée.
J.
Je vais donner mon point de vue en m'inspirant de mon cas personnel - pas par narcissisme, mais pour éviter les généralisations abusives du genre "la soumise doit ...", puisque ce qui me convient ne convient pas nécessairement à d'autres.
Dans mon cas, la perte quasi-totale de liberté fait partie du socle de la relation. C'est un élément essentiel et je ne peux même pas concevoir qu'il en soit autrement. Si j'étais libre cela changerait fondamentalement la nature de la relation.
Il y a eu un choix initial, libre et éclairé, sans pression. Le choix de faire don de ma liberté. Et quel don! Tous les dominants ne mesurent pas ce don à sa juste valeur, malheureusement.
Tant que j'appartiens à mon Maître, je ne suis pas libre. Je dois lui obéir. Je n'ai pas le droit de prendre de décision par moi-même (hormis bien entendu les micro-décisions sans conséquence que l'on prend des centaines de fois par jour). Si un jour cela ne me convenait plus, je garde une liberté inaliénable: celle de mettre définitivement fin à la relation.
Est-ce une mauvaise chose? Certainement pas, puisque depuis que je suis soumise, je me sens très heureuse et épanouie comme je ne l'ai jamais été.
La perte de liberté n'est pas nécessairement négative. Dans la vie en société, on accepte constamment de renoncer à une part de notre liberté au profit d'un intérêt supérieur. Par exemple, dans une nation gouvernée sainement, on accepte naturellement des restrictions aux libertés si elles sont dûment justifiées par le bien commun.
Dans une relation D/s ou Maître/esclave, ce n'est pas si différent. La soumise ou l'esclave renonce partiellement ou totalement à sa liberté. Au profit de quel intérêt supérieur?
Là, à chacune sa réponse. Pour ma part, je pourrais mentionner, en vrac:
Clarté et stabilité de la relation. Pas d'ambiguïté, pas de non dits. Je sais quelle est ma place, c'est parfaitement clair, et j'aime cette clarté dans la relation.
Me sentir en accord avec ma nature profonde. C'est instinctif et difficile à expliquer, mais j'aime viscéralement obéir à un homme et sentir que "c'est lui qui décide".
Bien-être apporté par une relation fusionnelle: quand le don de liberté est sincère, total, et apprécié à sa juste valeur par le dominant, cela crée un lien d'une force incroyable.
Épanouissement sexuel. Cela peut sembler paradoxal, mais le fait d'avoir totalement perdu ma liberté sexuelle, dans le sens où seul mon Maître décide du quand et du comment, sans que j'aie mon mot à dire, a décuplé ma libido. A tel point que souvent je ne pense qu'à ça...
...
Est-ce que néanmoins la perte de liberté peut être malsaine? Certainement, si le Maître n'a pas les qualités humaines lui permettant de gérer intelligemment l'immense pouvoir qui lui est confié. On retombe toujours sur le même prérequis: on ne doit pas faire don de sa liberté au premier venu...
Cela peut devenir étouffant: par exemple, si le Maître veut tout contrôler. En pratique, mon Maître m'accorde un espace de liberté assez large (par exemple il m'autorise à écrire ce que je veux sur ce site, y compris de grosses bêtises dont je me rends compte a posteriori :joy:). Mais c'est lui seul qui détermine les contours de cet espace de liberté et qui les redessine le cas échéant.
Reste également la liberté de conscience, la liberté de penser et d'avoir mes opinions. Rogner sur ce terrain relèverait certainement de l'abus de pouvoir. On peut y ajouter la liberté de conserver des liens sociaux, des liens avec la famille, etc. Dans mon cas, ces liens ont été davantage encouragés que restreints. A titre d'exemple, je dois demander la permission pour inviter mes parents à déjeuner, mais la plupart du temps il me l'accorde et très souvent m'encourage à renforcer ces liens.
J'espère ne pas être trop hors sujet. Il y a une multitude de manières d'interpréter la question initiale.
Être libre en se soumettant ?
Voilà une question de fond, qui revient parfois et sur laquelle il est bon de se pencher régulièrement, car le regard peut changer.
Je suis assez mitigé sur la réponse à apporter, peut-être au regard de ce que le concept de liberté peut recouvrir.
Se soumettre, c'est faire le choix libre (et espérons le éclairé) de confier une part de ses libertés à une autre personne. Ces libertés offertes sont récupérables à tout moment - c'est là un des équilibres de la relation - mais elles n'en sont pas moins momentanément perdues...
Paradoxalement, c'est peut-être par l'explicitation de ces libertés offertes et perdues qu'il est possible de s'alléger d'un poids, celui du choix ou de l'indécision, et donc de tendre vers une libération, mais qui tiendrait alors plus du soulagement que de l'émancipation.
Le choix libre de la personne dominante par celle soumise est un élément important de la réponse : la bonne personne dominante sera souvent celle qui permet à celle soumise d'exprimer une part d'elle. Seule, elle n'en est pas toujours capable pour différentes raisons (dont des barrières sociales, culturelles, psychologique, ...), mais avec cet accompagnement, entre alchimie relationnelle et catalyseur (ou encore révélateur), elle gagne cette capacité à se vivre plus complètement. Est-ce là une forme de liberté ? Je vous laisse apprécier par vous même.
J'aurais eu tendance à dire il y a quelques temps que se soumettre et être libre allaient de pair pour moi, peut-être dans une démarche d'autolégitimation. Désormais je serais plus nuancé avec un propos de type : "ça n'est pas si évident, et ça n'est pas un problème : on peut aussi s'accomplir et se vivre pleinement dans un espace contraint par des limites, voire être aidé par ces limites. "
bien merci mes chienne je veux que vous m'envoyer des message en privé mes chienne