Justement non, chacun son avis heureusement et surtout vous nous apportez une réponse à une interrogation posée plus haut.
Les pratiques plus intenses ou extrêmes, sont donc pour vous un moyen de taire votre cerveau un instant. Chose que je peux comprendre. Mais n'assimile pas encore complètement, car mon cerveau s'éteint rarement.
Il y a bien eu des séances de Shibari où je me suis endormie, mais cela reste dans un sentiment de douceur pour moi, d'accompagnement. Et quand c'est seul c'est plus une recherche estéthique, un jeu.
Dans la douleur, je pense à la douleur, je contrôle, je ne veux pas montrer de faiblesse, je ne pleure pas même si je douille (séances d'impact soft) et je ne veux pas aller au-delà, dans le sens je me refuse à avoir plus mal, je refuse qu'on me fasse plus mal, mais je comprends l'idée.
Ps : votre pseudo me fait toujours autant sourire
Messages
Cette partie n'est pas claire pour moi. Qu'est ce qui différencie pour vous, une séance d'impact avec une personne sadique, d'une rencontre de votre orteil avec un coin de table ?
Les réactions corporelles sont les mêmes. En toute logique vous pourriez juste vous contenter de vous cogner le pied sur un meuble en passant. En plus ce serait consentie. Rires
Blague à part, qu'est ce qui est différent pour vous si ce n'est le plaisir ?
Fantasme VS réalité, évolution et rencontres... Je veux bien le cheat code.
C'est bien ça. Et parfois je trouve que le rapport au masochisme est vraiment différent et "extrême" de mon point de vue. Que ce soit dans la recherche de douleur ou d'humiliation surtout quand c'est fait en solo. J'ai du mal à concevoir (dans le sens comprendre) comment on peut en retirer du plaisir et pourquoi. Mais parce qu'effectivement mon rapport avec mon masochisme est complètement à l'opposé.
Merci pour ces mots.
Je l'ai déjà dit mais je suis impressionnée par votre capacité à vous livrer de manière aussi brute. À aller aussi loin dans ce que vous expérimentez. Dans votre lâcher prise global en fait.
On voit rarement des discours aussi honnêtes. Je m'inclus dans le lot. Je suis incapable de livrer mes moments de "faiblesse" ainsi.
Merci à vous, à tous et toutes d'avoir pris le temps d'y répondre.
J'admets que je n'imaginais pas que le sujet puisse m'apporter autant de matière à cogiter et pouvoir quelque part, apporter plusieurs angles différents à ma vision.
Une bonne séance de canne anglaise mais attention uniquement sur les fesses et le haut des cuisses...continuer jusqu'à ce qu'il y ait de belles lignes parallèles rouge foncé...
A mon avis vous devriez tout de même lire un peu les livres d'anatomie, la physiologie, etc.
Prudence car chaque année il y a des blessé(e)s graves, voir des morts dans le domaine du BDSM. L'excitation s'est bien, mais les accidents et la prison c'est moins drôle.



