MarquisDeJade
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Ce sujet pour débattre de l’égalité des sexes, tous sont les bienvenus, y compris les néo-féministes, tant que le débat ne devient pas totalement foireux, évidemment, sourire .
Introduction:
Il ne faut pas penser l’égalité des sexes en termes seulement de droit et de devoir, mais aussi en terme de pouvoir, de pouvoir au quotidien, il ne s’agit pas dans l’égalité des sexes uniquement d’égalité des chances ou d’égalité face à la loi, un homme n’a que peu de chance d’accoucher et inversement la protection d’une femme enceinte doit être supérieure en droit, donc inégale.
Enlever des pouvoirs à un sexe en les donnant à l’autre sexe se doit d’être pensé dans sa globalité et non avec une seule vision d’égalité et de similitude, à moins de changer l’humain d’en faire une autre espèce sans sexe donc avec d’autres moyens de reproduction que ceux du sexe.
Un peu comme cela se fait en politique, même si rien n’est parfait, il nous faut trouver des systèmes avec pouvoir et contre-pouvoir, dans lesquels chacun peut trouver sa place, ses raisons de participer tant aux relations femmes-hommes qu’à la société.
En rendant le système inégalitaire entre les sexes en terme de pouvoir au quotidien, non pour quelques-uns plus nantis, mais pour la grande majorité, le risque est de ne plus arriver à intégrer dans la relation sociale, pire encore à désintégrer la relation sociale, cela pour le sexe ainsi dépourvu mais aussi pour l’autre sexe désorienté car ne trouvant pas de partenaire avec lequel s’intégrer chez les humains.
Certes, le monde bouge plus vite que les mentalités, les habitudes, ainsi on se retrouve en France dans certaines villes, entouré de nombreuses cultures différentes et pour certains plus habitués à une culture locale c’est alors difficile et provoque parfois le rejet.
De même notre vie a changé, le travail a changé, CDI, protection sociale, technologie qui ne nécessite plus la force musculaire d’avant, ne serait-ce que l’électricité et l’eau courante…
La vie au quotidien des femmes et des hommes a changé et ce qui était valable en terme d’égalité de pouvoir femme-homme il y a à peine un siècle ne l’est plus, sans que nos mentalités, nos cultures aient elles évoluées au point d’être capable d’intégrer ces changements.
Pour donner un exemple, celui de l’IVG, l’interdiction d’avorter qui peut s’expliquer au moyen-age avec une espérance de vie de 14ans et que de 23-25 ans encore en 1749, ne s’explique plus aujourd’hui et est au contraire injuste pour les femmes, fait encore débat et montre que les mentalités évoluent bien plus lentement que les réalités de nos vies.
Cette question d’égalité des sexes est, à mon opinion, un enjeu majeur pour nos sociétés et car dans un monde globalisé, pour l’humanité.
Enjeu, qu’il nous faut penser, étudier, en évitant les pièges d’une vision totalement partisane, vengeresse ou pire encore qui se basent sur des dysfonctionnements psychiques maladifs, car, ce sujet, le sexe, est aussi au cœur des enjeux de notre psyché, amour et haine, sado-masochisme.
Il n’est donc pas inintéressant que ce débat ou quelques réflexions proviennent de milieux comme ce forum sur un site BDSM.
Bien à vous
Dernière modification le 03/06/2018 19:35:19 par MarquisDeJade.
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MarquisDeJade
#2
L'autre sujet traite du féminisme avec une vision à sens unique car comme il m'a été répété de façon insistante, n'est pas un lieu de débat.
Celui ci à pour but de débattre, la controverse y est possible, ouvert à toutes et tous, y compris évidement aux féministes, néo-féministe et même, comme certains disent, aux masculinistes, il est bien sûr ouvert aussi aux personnes plus modérées, qui je l'espère aiderons à temporiser.
Ce sujet Égalité des sexes est clairement moins médiatique, mais me semble pourtant bien plus approprié.
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MarquisDeJade
#3
J'ai changé d'avatar car ça le fait pas avec ma tronche, sinon, on a aussi le droit d'écrire des çonneries, tant que ça a un rapport direct ou indirect avec le sujet, même un toutes des putes, ou tous des violeurs...
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MarquisDeJade
#4
Bon, comme ce fil ne sera pas très enrichi, je me permettrais de mettre quelques éléments...
Le nom du père,
Je lis beaucoup de choses à ce sujet, mais très peut sont claires et donnent sens à ces questions du nom du père ou même le rôle du père, pourtant essentielles si le masculin ne se limite pas à un sexe ou quelques muscles.
Forclusion du nom du père, chez Lacan, ou encore sur Wikipedia «Anthony Wilden, pour faire référence à l'unité paradoxale, rappelle que le «Nom du Père» est aussi, et en même temps, le «Non du Père», soit, ce qui ordonne et interdit, simultanément. Il est bien démontré que, dans les sociétés patriarcales et patrilinéaires, le père est chargé de la détention et transmission du pouvoir, du savoir ainsi que du statut du sujet. Par contre, dans les sociétés matriarcales dites primitives, cette fonction paternelle sera assurée par le frère de la mère de l'enfant.»
Si, si recherchez sur le net, vous verrez, rien de simple et comme le note les statistiques https://www.lemonde.fr/societe/article/2015/09/01/donner-le-nom-du-pere-une-tradition-quasi-inebranlable_4742007_3224.html la «tradition», mais est-ce une tradition ou au contraire du sens?
Un enfant sait évidement qui est sa mère, généralement il ne se souvient pas de sa naissance, mais des mois, des années qui suivent, ou il demande, se tourne vers sa mère. Il ne connaît le père au départ qu’à travers sa mère. La société non plus ne sait qui est le père si la mère ne l’a pas au préalable montré puis désigné ou encore si elle n’a pas été marié avec lui.
(En imaginant une société totalement égalitaire ou la femme décide d’enfanter, de sa sexualité, etc... ) Si elle souhaite que son enfant ait un père, alors elle doit le désigner et plus encore pour bien montrer à l’enfant qu’il a un père, lui donner le nom de son père. Certes c’est symbolique et là nous pouvons ré-aborder les notions psychologiques ou même la question du langage et de l’écriture, mais, il n’en reste pas moins que seule la mère sait, lorsqu'elle le sait, qui est le père et peut décider ou non de le désigner à l’enfant et à toute la société.
Sur le rôle du père, juste un petit mot, il n’est pas de séparer l’enfant de la mère comme il est dit trop souvent, certes, il y a au départ une sorte de fusion entre la mère et l’enfant, le bébé, Dolto parlait de dyade.
Pour le père dont je suis, la vision est différente, ma vision, mon émotion est différente, ce qui m’a profondément bouleversé est de voir naître un humain en devenir, excusez ce passage perso.
Ainsi beaucoup de femmes se pâment à la vue d’un nourrisson, avec des désirs fusionnels, protecteurs, aimantes, bienveillantes, nécessaire en réalité pour la vie, parfois même la survie d’un bébé, alors que l’homme bien souvent s’en tape royalement et ne considère l’enfant que lorsque qu’il commence à avoir un peu d’autonomie.
C’est à ce moment quand l’enfant grandi, que le rôle de l’homme peut avoir sens, non pour séparer de la mère, mais l’inverse, pour dire sa façon d’aimer, non d’aimer une partie de soi, une extension, un bébé, mais d’aimer son enfant car un être humain en devenir, de l’aimer justement parce qu’il n’est pas qu’une partie de nous, ni non plus, un objet ou même meuble, mais parce que c’est un égal, un humain.
Le rôle du père est alors de dire à la mère, qu’aimer est créer, créer la vie d’un nouvel humain et ainsi permettre à sa compagne d’être heureuse que de voir son enfant rentrer dans l’humanité.
Bien à vous
Dernière modification le 05/06/2018 22:19:24 par MarquisDeJade.
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