Zuip
#0
Les paradoxes du BDSM
Je suis féministe. Viscéralement, ontologiquement (lol) féministe. Ayant toujours vécu en couple (mais pas avec la même femme) j’ai toujours fait conjointement toutes les tâches ménagères.
Et pourtant…
Sachant que c’était son trip, et qu’elle m’avait dit « je ferais le ménage ce soir avant que vous rentriez », il m’est arrivé de laisser la cravache posée sur la table du séjour.
Je savais qu’elle ferait le ménage en mode soumise.
Et elle m’a avoué qu’elle l’avait fait en regardant régulièrement la cravache posée sur la table. Cravache qu’elle redoutait… et désirait…
Sachant que presque tous les matins, avant de quitter l’appartement, je la marquais de quelques coups de cravache…
Et lorsque je rentrais, bien sûr, la maison était impeccable. Et elle s’activait dans la cuisine à préparer le repas.
« Asseyez-vous… reposez-vous… Je vous apporte un verre… »
Comment refuser ?
Jusqu’à ce que je me lève, la rejoigne dans la cuisine… pour la corriger…
Point n’est besoin de prétexte…
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Aphy
#1
BDSM et féminisme ne sont en rien opposé pour moi. Bien au contraire. Je me considère Soumise libérale féministe. Vaste programme, pourtant on ne s'engeule pas trop dans ma tête. On cohabite même plutôt bien.
Il y a les féministes qui manifestent, en groupe, on est plus nombreuses contre le dictat patriarcal. Sus aux pervers sexuels que sont tous les hommes, marquons nos seins de slogans pour leur montrer qu on a aussi des pectoraux qui en imposent. Encourageons nos sœurs à dénoncer les abus quelles que soient leur situation, leurs peurs. Me too, balance ton porc, ni pute ni soumise.... bon ok je caricature mais l'image souvent depeinte de l'homme par ces femmes est tout autant caricaturée. Des fois elles arrivent même à se battre entre elles parcequ elles n'ont pas la même vision du féminisme.
Je ne doute pas de leur utilité, de leur bonne volonté, juste je leur laisse leur combat.
Je ne me reconnais pas dans leur façon de faire. (Et je n'ai pas la pretention de dire que je m'y prends mieux.)
Et pourtant moi aussi je demande à avoir ma place de femme, à m'assumer en tant que femme. A ne plus être relégué parceque je suis une femme à un rôle secondaire dans ma vie pro, dans ma sexualité, dans mon éducation.
Je ne suis pas comme un homme, je ne veux pas être son égal. Je veux juste avoir la même possibilité que lui de choisir. Une équité. Etre reconnue comme ayant la meme valeur qu'un homme tout en reconnaissant nos différences. Ne plus subir les diktats d'une éducation.
Et c'est bien là où Bdsm et feminisme se rejoignent.
Au départ je me suis demandé pourquoi parler de bdsm et féminisme alors que le bdsm concerne tous les sexes, pas uniquement la femme ?
Pour moi c'est que l objectif est le même, trouver sa place. Être reconnu pour sa valeur, pour sa personnalité, pour son individualité. Se construire avec l'autre. Casser les codes de son éducation, de sa sociabilisation pour se construire soit.
Les deux peuvent être violent, des cris, des pleurs, des marques...
Mais pour le côté féministe, j ai choisi de parler, d'expliquer, de rire sur les paradoxes de notre éducation plutôt que de hurler. J ai mon pendentif clitoris pour afficher la couleur auprès de ceux qui savent à quoi ça ressemble. ( beaucoup de personnes ne savent pas, normal il est entré dans les livres scolaires en 2017). Mes soit disant délires humoristique dans ma vie Vanille sur le dessin et l histoire du clitoris, sur le paradoxe pillule hormonale a vie ou vasectomie. Je parle de mon viol. Je proteste quand au boulot on parle de pute ou de salope, ce ne sont pas des insultes. On peut revendiquer d'etre l'une ou l'autre. Par contre etre une connasse c est vraiment limite 🤣.
Mon féminisme n'est pas un combat, il est un cheminement. Une autre éducation. Libre à celui ou celle avec qui je le partage d en prendre ce qu il veut. Mais c'est ma façon de dire , oui je suis une femme, j ai ma place autant que toi. Mon vecu.
Oui des fois c'était pas facile. Mais pourquoi continuer à en vouloir aux autres à hurler et à se battre contre... à vouloir les forcer à me reconnaître femme, victime....
Ça m'apporte quoi si ils ne sont pas du même avis que moi ? S'ils ne me reconnaissent pas ?
Je m'en fou. Je sème les idées, germeront celles qui doivent germer. Je passe à autre chose si mon interlocuteur n'est pas ouvert à la discussion. Inutile pour lui, elle comme pour moi de créer des tensions steriles et de perdre son temps.
Quand à ma place de soumise, les moments compliqués, finalement je ne les ai pas vecus seule.
La encore il faut casser des codes. Je me bats avec mes fantomes. Mais il y a mon Maître pour m'accompagner. Les soumises ou soumis qui ont echangés avec moi pendant mes moments "d'abandon" m'ont été précieux. M'ont aussi permis d'evoluer les avis des Dom qui bien souvent sont eux aussi féministes (En tout cas ceux avec qui je discutent). Comme quoi tenir une cravache n est en rien incompatible avec le féminisme. Et cette douleur que le Maître va me donner n'est en rien comparable avec celle de la femme vanille qui est niée dans son intégrité et dans sa sexualité. Cette douleur est choisie, voulue. Elle est complicité, elle est plaisir. Elle est possible justement parceque le Maître respecte la femme qu'il a sous sa cravache. Parceque dans le duo, chacun sait où est sa place, chacun reconnaît la valeur de l'autre.
Je ne suis pas une sous merde inférieure face à un despote surpuissant écervelé.
Je suis sa soumise. Celle à qui IL a choisi d'enseigner avec sa méthode. Celle qui a choisi de suivre son enseignement.
Et je préfère écrire son nom sur ma poitrine plutôt que femen.
Dernière modification le 06/09/2022 13:58:24 par Aphy.
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Zuip
#2
@Aphy
Tu as parfaitement compris ce que je voulais suggérer par mon petit texte.
Ta réponse est très riche. Merci.
Je n’aime pas être servi.
Au contraire. J’aime être au service. Faire la cuisine, servir à table. Ce qui ne m’empêche pas d’être totalement dom dans ces moments. Lui ordonner de dîner dépoitraillée : les seins nus offerts dans l’ouverture du chemisier. Lui ordonner de se redresser et de se cambrer tout en mangeant. Etc.
J’aime bien tous les mots en –asse :
Pétasse
Grognasse
Connasse
Après l’avoir copieusement corrigée, voir qu’elle est trempée, ouverte, bonne à prendre, et lui dire : « Et tu aimes ça, connasse ! »
Mais pour cela il faut être totalement complices.
On peut aussi en rire :
« Viens là, connasse ! »
Et exploser tous les deux de rire !
Pute et salope me semblent bien convenus. Banals.
Si elle est chienne, alors je suis son chien : pour la couvrir, pour la saillir.
Avant tout : qu’elle soit femelle.
*
Il s’agit donc de ne pas respecter les codes, la bien-pensance. S’en foutre. Mais d’être dans cette totale liberté d’être. Et foutre !
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Bonsoir,
Mon Maître est sans doute plus féministe que moi pourtant il aime également me servir et il n’en est pas moins Dom.
Notre relation a ses propres codes.
Complicité, authenticité et épanouissement sont les clés.
Qu’importe le regard des autres…
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vaudoo69
#4
@Aphy
Il faut déjà commencer par ne pas mélanger féminité et féminisme, qui sont pour moi deux choses complètement différentes, l'une veut se rapprocher de son adversaire voire l'égaler ce qui est strictement impossible et même débile, car je ne pourrais jamais porter des enfants, leur donner le sein même si je le voulais ....
Quoi qu'on est en 2022, tout est possible, mais naturellement, non.
L'autre veut se réapproprié son corps et sa place, ne plus être considéré seulement comme un être doté d'un vagin, mais comme un véritable être à part entière.
En exacerbant sa féminité, la femme devient un être suprême qui fera plier n'importe quelle montagne de muscle.
Alors qu'en exacerbant la masculinité, l'homme devient un être dénué de sens, il ne partage plus, il prend. Il cherche à dominé et deviens extrêmement violent avec tous les faibles.
Pour moi, le féminisme est à la femme ce que le hachoir est à la masturbation, ça fait mal , ce n'est pas utile et surtout ça divise.
Etant un humaniste, je suis opposé à la confrontation que je trouve profondément débile, celle du genre humain que ce soit une guerre des sexes, des races ou des différents attributs génétiques.
Je suis un homme, je cherche à être masculin sans oublier ma part de féminité, ayant été élevé que par des femmes, j'ai dû apprendre la masculinité tout seul
a contrario ce sont mes mères qui m'ont appris la virilité, je suis contre les mouvements féministes, ce qui ne veut pas dire que je suis contre les droits des femmes.
Femmes comme hommes aujourd'hui comme hier, si nous ne sommes pas fortunés nous n'avons pas non plus notre mot à dire.
Pour conclure je dirais que "féminisme et soumise à la domination d'un homme " est un paradoxe complet
alors que "féminisme et domination de l'homme" me parait plus logique, même si cela s'inscrit dans un cycle de vengeance plus que dans la recherche de bien se faire servir,
J'ai appris qu'il fallait servir et non pas se servir ni asservir, sinon c'est de l'esclavage.
J'en ai fait mon crédo.
Dernière modification le 09/09/2022 11:02:41 par vaudoo69.
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Zuip
#5
@Vaudoo69
Merci de faire avancer la réflexion.
Le féminisme, auquel je me réfère, n’est pas le féminisme guerrier de certains mouvements actuels. Cette guerre des sexes est lamentable et ridicule.
De même : féminité, masculinité/virilité ? C’est quoi ces trucs ?
Des injonctions à se conformer à une norme sociale ? Via la pub et les réseaux sociaux ?
Il suffit de se promener dans les magasins de jouets ou de fringues pour enfants : du rose pour les filles ! du bleu pour les garçons !
Ma fille n’a jamais eu de poupée Barbie. Mon fils jouait à la dînette.
Fouettons et enculons dans la joie !...
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Lady Spencer
#6
Je rejoins pleinement ce que vous avez écrit, Aphy : soumise ou domina, même combat ? :wink:
Des femmes déjà, qui souvent se battent pour être "juste femmes" .
Je ne me bats pas CONTRE les hommes (ou alors, tout contre) mais je veux combattre AVEC eux pour que les mentalités s'ouvrent plus encore, et ce n'est qu'AVEC eux que les égalités sociales viendront à bout des différences salariales par exemple.
Je ne suis pas plus ANTI-hommes que PRO-femmes, je suis pro humanité, de toutes peaux, de toutes origines, de toutes formes.......enfin presque ! sourire
J'ai posé la question aux féministes "pures et dures" ici même et sur d'autres fora : des féministes soumises particulièrement. Mais sans vraiment de réponses claires.
Oui, c'est un des paradoxes du BDSM .
Comme la douleur infligée parfois lorsque je domine, alors que j'ai lutté comme tant d'autres infirmières CONTRE la douleur et la souffrance : c'est bien là encore, un paradoxe en BDSM.
Se permettre parce qu'il s'agit de BDSM de vivre les émotions que nous nous refusons ailleurs ? Une espèce de pis-aller ou une bombe que l'on ouvre avant qu'elle n'explose ?
Je n'en suis pas sûre du tout.
Le BDSM n'est-il pas un grand paradoxe de base ?
Dernière modification le 10/09/2022 11:52:43 par Lady Spencer.
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Paradoxe oui et non car pouvoir se livrer totalement, être entièrement soi, en confiance, devrait être le cas dans toute relation BDSM, vanille, amicale. On n’exprime rarement autant son vrai soi que dans une relation BDSM.
Cela me fait penser au poème de Louis Aragon chanté par Jean Ferrat : https://youtu.be/EpjcSFNj4BQ
Je me donne parce que j’ai confiance mais également par amour de l’homme et du Maître et parce que je sais tout le respect que mon Maître a pour moi.
S’autoriser un lâcher prise total ne peut se faire, pour moi, que dans ce cadre ou chacun a pour but de rendre l’autre plus épanoui et plus fort.
Je perds la raison définie par les règles de la société mais ce n’est que pour être davantage moi-même en m’affranchissant de ce qui me pèse dans cette posture raisonnable.
En fait je suis davantage dans la raison en m’acceptant telle que je suis et en donnant à mon Maître le pouvoir de me guider dans cette découverte de mon moi profond.
Dernière modification le 10/09/2022 11:42:38 par StellaMaris de Ngu59fr.
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Je ne me bats CONTRE les hommes (ou alors, tout contre) mais je veux combattre AVEC eux pour que les mentalités s'ouvrent plus encore, et ce n'est qu'AVEC eux que les égalités sociales viendront à bout des différences salariales par exemple.
Je ne suis pas plus ANTI-hommes que PRO-femmes, je suis pro humanité, de toutes peaux, de toutes origines, de toutes formes.......enfin presque ! sourire
Merci Lady Spencer, c’est exactement ce que je pense.
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SœurClo
#9
Cela me fait penser au poème de Louis Aragon chanté par Jean Ferrat : https://youtu.be/EpjcSFNj4BQ
Merci, je crois que je perds complètement la raison lorsque je suis avec Lui...
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Merci, je crois que je perds complètement la raison lorsque je suis avec Lui...
Désolée SœurClo, je viens seulement de voir votre message.
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#11
@Aphy ÉCLAT DE RIRE ! Je commence par ou là ?
Dernière modification le 11/09/2022 07:57:57 par ulfhedinn.
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#12
@Aphy commençons par une note d'humour :
BDSM et féminisme ne sont en rien opposé pour moi. Bien au contraire. Je me considère Soumise libérale féministe.
Alors heu nan... Malheureusement on ne peut pas être libérale et féministe en même temps, c'est strictement impossible. Politiquement, économiquement et socialement parlant ces deux choses sont à l'opposé l'une de l'autre.
Si vous aviez écrit je suis soumise et libertaire, la j'aurais écrit banco je vous suis !!!
All In !!! J’envoie tout sur l'tapis! ^^
Être soumise, libertaire et féministe, historiquement parlant bah la déjà, ça me parle bien plus . Si vous aviez écrit maso en plus du reste j aurais lancé de suite une demande de souscription à l'ensemble des obédiences progressistes et humanistes du bdsm pour vous faire ériger une statue dans les jardins du Luxembourg.
Quitte à se faire « Maître » autant aimer cela, n'est-ce pas !?! (rire.)
Dernière modification le 11/09/2022 07:59:52 par ulfhedinn.
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#13
bon après @Alphy je reconnais être féministe quand les situations font de pareil grand écart :laughing:
https://twitter.com/gaulois94/status/1558427773458386944
Dernière modification le 11/09/2022 09:10:50 par ulfhedinn.
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Chélicère
#14
Soumise/dominée et féministe ? Je ne comprends pas en quoi ça serait un paradoxe. Sauf à avoir une définition biaisée du féminisme.
Ou alors, plus simple, je ne suis pas féministe. C’est peut-être ça le truc.
Je considère tous les humains égaux, rien de plus, rien de moins.
Je viens d’une famille pauvre, d’une cité d’une ville sidérurgique. IL y a peu, j’ai entendu cette vieille chanson de Goldman (pas du tout ma came d’ailleurs) dont les paroles m’ont surprise : https://www.youtube.com/watch?v=xjbgRnpzBxE&list=RDxjbgRnpzBxE&start_radio=1
Parce que je me rends compte que je me suis construire sur ce schéma : « Faudra remplacer tous les pas de chance par de l’intelligence ; tout ce que le sort ne t’a pas donné, tu le prendras toi-même ; chaque victoire ne sera que la tienne et toi seule en saura le prix ».
Alors tous les discours féministes actuels, victimaires et virulents, normatifs et moralisateurs, m’insupportent. Je n’ai pas besoin de pleurnicher en permanence, ni de mettre mes ovaires dans toutes mes phrases pour me sentir exister en tant que femme.
Je ne revendique qu’une chose, égoïstement : la liberté de faire ce que je veux. Dans ma vie, dans mon intimité. Alors j’aime l’homme viril oui, avec des poils oui, l’homme qui domine, l’homme qui épuise, l’homme qui bat. Il s’agit de mes choix, de mes envies, de mes besoins, de ma responsabilité, pleine et entière.
Je me contrefous de ce que pensent ou font les autres, chacun sa vie ; et je me contrefous encore plus de ces nanas qui prétendraient venir m'apprendre à m'extraire de la domination patriarcale du mâle, parce que la domination c'est le mal...
Dernière modification le 11/09/2022 14:57:35 par Chélicère.
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Aphy
#15
@Aphy commençons par une note d'humour :
Alors heu nan... Malheureusement on ne peut pas être libérale et féministe en même temps, c'est strictement impossible.
Une note d humour en réponse Ulfhedinn :
Dernière modification le 11/09/2022 17:11:35 par Aphy.
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Aphy
#16
123787
@Aphy ÉCLAT DE RIRE ! Je commence par ou là ?
Ah mais Vous commencez par où Vous voulez. J aime bien moi quand on me montre mes limites.
Réflexion perso : apparemment y a plusieurs forme de féminisme. J'ose décrire le mien mais je réalise que j ai même pas cherché la définition. C est quoi ce travail ?
Allez aphy revient aux basiques.
Féminisme d après Robert :
"Doctrine qui préconise l'égalité entre l'homme et la femme, et l'extension du rôle de la femme dans la société."
Ah ben non je suis pas féministe alors. Je ne pense pas que l homme est la femme sont égaux . Je pense qu’on a une même valeur. Ce n est pas parceque un dollars vaut presque un euro qu’ils sont semblable, qu’ils permettent l accès aux même chose. Boh allez, je joue sur les mots et les concepts, passons.
« Extension du rôle de la femme », ben on a déjà un rôle et une place dans la société. Je ne veux pas m étendre au détriment d autres femmes ou hommes. Juste de pouvoir choisir mon rôle moi-même, pas sous l’influence de valeurs ou normes communément admises.
Quelles sont les revendications des féministes ?
"Le mouvement féministe a fondé sa « revendication sociale » d'égalité entre les hommes et les femmes sur un projet politique s'opposant au capitalisme. 8 mars 2017"
Sur le site le « l humanité » bon c'est un peu orienté ptet. Je comprends pas en quoi féministes et capitalistes sont opposés mais c est pas le sujet.
Et la je me perds dans le Larousse :
C'est quoi l'émancipation de la femme ?
"Action de s'affranchir d'un lien, d'une entrave, d'un état de dépendance, d'une domination, d'un préjugé : L'émancipation de la femme."
Bon ben je suis pas féministe, je suis une soumise libérale émancipée. Et TOC. Voilà Le concept.
Ah ça va encore faire marrer @Ulfhedinn . Mais j avoue c est un peu fait exprès.
…En fait je suis juste moi.
Dernière modification le 11/09/2022 19:33:29 par Aphy.
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* Hors sujet : vous citez cette personne qui m’a bloquée alors que je ne me suis jamais adressée à elle… mais à une autre, qui m’a bloquée aussi, et je vois ces publications qui la citent… paradoxe 😉*
Et si nous arrêtions de chercher des étiquettes et des cases et que nous étions simplement nous. 🙂
Dernière modification le 11/09/2022 23:40:16 par StellaMaris de Ngu59fr.
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SœurClo
#18
* Hors sujet : vous citez cette personne qui m’a bloquée alors que je ne me suis jamais adressée à elle… mais à une autre, qui m’a bloquée aussi, et je vois ces publications… paradoxe 😉*
Et si nous arrêtions de chercher des étiquettes et des cases et que nous étions simplement nous. 🙂
Et surtout si les autres acceptaient que l'on soit nous, que l'on ne pratique pas "leur" bdsm, mais le nôtre...
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Et surtout si les autres acceptaient que l'on soit nous, que l'on ne pratique pas "leur" bdsm, mais le nôtre...
Oh, oui !
Soyons nous ! Soyons fous !
Chacun son BDSM, se faire plaisir avec une relation à l’image de chacun, sans jugement mais avec la possibilité d’apprendre des relations des autres.
Dernière modification le 11/09/2022 23:28:03 par StellaMaris de Ngu59fr.
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Tiens, une question me turlupine : peut-on être soumis et phallocrate ?
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Lady Spencer
#21
Encore faut-il que le féminisme ne recherche QUE l'égalité des genres, et les mêmes chances accordées aux unes par rapport aux autres.
Oui, nous sommes différents mais nous devrions avoir les mêmes droits hommes et femmes, les mêmes conditions de travail, les mêmes salaires, les mêmes pouvoirs.....etc....
Et les mêmes devoirs aussi.
Un soumis phallocrate ? Oui, ça existe, il se soumet à une femme qu'il juge inférieure par pur masochisme et pour s'humilier.
OK, ça commence à être bien tordu dans sa tète, et compliqué à gérer :alien::question::no_mouth:
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#22
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