Amour et relation BDSM

La dynamique des relations BDSM, souvent perçue comme un monde à part, révèle en réalité une multitude de facettes et de nuances, particulièrement en ce qui concerne la gestion des sentiments et des émotions. Dans ce formum est exploré la complexité des relations D/s (Domination/soumission), en mettant l'accent sur l'impact des sentiments et le défi de l'expérience.

La quête d'une relation physique et amoureuse

Dans le monde du BDSM, la quête d'une relation qui transcende le virtuel pour embrasser une dimension physique est souvent une démarche empreinte de complexité et de nuances. Cette recherche, particulièrement pour une Domme, peut s'apparenter à une navigation délicate entre diverses sollicitations et le désir profond de trouver un partenaire adéquat.

La Domme, actrice principale de cette quête, se trouve souvent confrontée à un flot de demandes, reflétant la diversité et la richesse de la communauté BDSM. Chaque demande, chaque commentaire, chaque interaction représente une opportunité, mais aussi un défi : celui de faire un tri minutieux, de discerner le partenaire qui saura répondre à ses attentes et respecter les règles du jeu qu'elle souhaite instaurer. Dans ce contexte, les achats de matériel, les lectures spécialisées, et les échanges au sein de la communauté deviennent des outils précieux pour affiner sa recherche et sa compréhension du monde BDSM.

Par ailleurs, l'absence d'expérience en relation amoureuse "vanille" ajoute une dimension supplémentaire à cette quête. Pour notre Domme, la gestion des sentiments et des émotions s'avère être un terrain inconnu, voire intimidant. Cette inconnue, cette part d'ombre, peut engendrer des difficultés psychologiques, des questionnements profonds sur sa capacité à nouer une relation amoureuse équilibrée. La relation BDSM, dans ce cas, devient un espace de sécurité, un lieu où le contrôle et la distance émotionnelle permettent de naviguer dans un environnement complexe tout en préservant un certain équilibre personnel.

Le BDSM, dans sa nature même, offre un cadre où le consentement et le respect mutuel sont primordiaux. Pour notre Domme, ces principes sont le fondement de toute interaction. Ils lui permettent de construire une relation où, malgré son manque d'expérience en amour "vanille", elle peut explorer ses désirs, ses besoins de contrôle, tout en restant dans un espace sécurisé et respectueux. Cette exploration se fait souvent à travers des activités spécifiques, des pratiques comme l'utilisation de cordes ou d'autres formes de domination, où chaque partenaire trouve son rôle et son plaisir.

La Découverte de Nouvelles Facettes de Soi

Lorsque l'on aborde le sujet de l'amour et de la relation BDSM, on se trouve face à un concept complexe, où les dynamiques de pouvoir et les sentiments s'entremêlent de manière souvent inattendue. Cette évolution se manifeste par une transition d'une relation virtuelle à une relation physique, marquant un tournant significatif dans sa perception de la domination et de l'attachement émotionnel.

La rencontre physique, dans le cadre d'une relation BDSM, peut révéler des aspects inattendus du partenaire. Pour notre Domme, la découverte du tempérament "brat" et extraverti de son soumis contraste fortement avec son propre caractère calme et réservé. Cette opposition crée une dynamique nouvelle, où le contrôle et la soumission prennent des formes différentes, parfois déstabilisantes. La gestion de cette dynamique devient un défi, une quête de rééquilibrage où les règles et les rôles peuvent nécessiter une réévaluation.

L'expérience d'un baiser, souvent considéré comme un acte d'amour et de tendresse dans les relations amoureuses "vanille", introduit une nouvelle dimension dans la relation BDSM. Ce geste, chargé d'émotions et de sens, peut bouleverser les frontières établies entre le rôle de Domme et celui d'esclave. Il soulève des questions fondamentales : peut-on mêler amour et BDSM sans altérer la nature de la relation ? Comment gérer l'émergence de sentiments dans un cadre où le contrôle et la domination sont primordiaux ?

La Domme se trouve alors confrontée à un dilemme : l'attachement croissant envers son soumis et la crainte de perdre son pouvoir et son autorité. Cette situation soulève des interrogations sur la nature même de la domination. Est-il possible de maintenir une dynamique de pouvoir tout en développant des sentiments amoureux ? Comment concilier tendresse et autorité, amour et domination ?

Dans la communauté BDSM, ces questions ne sont pas rares. Beaucoup de couples naviguent dans ces eaux complexes, cherchant un équilibre entre leurs désirs de domination/soumission et leurs sentiments amoureux. Certains trouvent des solutions en établissant des règles claires, en définissant des moments distincts pour les activités BDSM et les interactions plus tendres. D'autres explorent des formes de domination "douce", où le respect et le consentement restent centraux, mais où la tendresse et l'affection ont également leur place.

L'émergence de sentiments romantiques

Dans le monde du BDSM, la relation entre un maître et sa soumise est souvent perçue à travers le prisme de pratiques spécifiques et d'un contrat d'engagements clairement définis. Cependant, cette vision peut parfois occulter les sentiments profonds et l'attachement qui se développent au fil du temps. Du point de vue de la communauté, il est essentiel de reconnaître que chaque couple formé dans le cadre d'une relation BDSM est unique, et que les dynamiques de pouvoir peuvent coexister avec des liens émotionnels forts.

Les gens s'engagent dans des relations BDSM pour diverses raisons, et la quête de plaisir, de satisfaction sexuelle, et parfois de sortie de la routine quotidienne, est souvent au cœur de ces motivations. Toutefois, au-delà de ces aspects, il y a une recherche d'une connexion plus profonde, où la soumission et la domination ne sont pas seulement des actes physiques, mais aussi des expressions d'un lien émotionnel. Dans certains cas, la relation évolue vers une forme de famille, où les personnes impliquées partagent bien plus que des pratiques BDSM ; elles partagent leur vie.

Les types de relations dans le BDSM sont aussi variés que les individus eux-mêmes. Pour certains, la relation est strictement confinée aux termes du contrat de soumission, tandis que pour d'autres, elle s'étend à d'autres aspects de la vie, formant une partie intégrante de leur quotidien. Dans ce contexte, les questions de sécurité, de consentement et de respect mutuel restent primordiales. Chaque couple doit naviguer dans ces eaux, parfois troubles, pour trouver un équilibre qui leur convient.

Du côté de la société en général, il peut y avoir une méconnaissance ou une incompréhension des relations BDSM. Cela peut conduire à des jugements hâtifs ou à des stéréotypes. Pourtant, au sein de la communauté BDSM, il y a une reconnaissance que ces relations, dans toute leur complexité, sont une forme légitime d'expression de la sexualité et des sentiments. Les personnes engagées dans ces relations ne cherchent pas quelque chose de superficiel ; elles sont souvent en quête d'une connexion profonde et significative.

Les maîtres et les soumises, dans le cadre de leurs relations, doivent souvent faire face à des défis uniques. La gestion du pouvoir, l'équilibre entre domination et soin, et la navigation dans les eaux des sentiments peuvent être complexes. Cela nécessite une communication ouverte et honnête, ainsi qu'une volonté de s'adapter et d'évoluer ensemble. En fin de compte, ces relations sont une exploration continue, une quête de compréhension mutuelle et de partage des bonheurs de la vie.

La gestion du sadisme et du bien-être du partenaire

Dans le contexte du BDSM, la gestion du sadisme et le bien-être du partenaire sont des aspects cruciaux qui nécessitent une attention particulière. Ces pratiques, souvent mal comprises par ceux en dehors de la communauté, impliquent une dynamique complexe où le plaisir, la douleur, le respect et le consentement jouent des rôles clés.

Au sein d'une relation BDSM, le sadisme n'est pas simplement une expression de cruauté ou de domination sans contrôle. Il s'agit plutôt d'une composante de la sexualité qui, lorsqu'elle est pratiquée de manière consensuelle et réfléchie, peut apporter un plaisir intense à toutes les personnes impliquées. Le maître, dans ce cadre, doit faire preuve de sagesse et de discernement, veillant à ce que ses actions ne dépassent jamais les limites de ce qui a été consenti et respectant toujours le bien-être de sa soumise.

La soumise, de son côté, n'est pas une victime passive dans cette dynamique. Elle joue un rôle actif, exprimant ses désirs, ses limites et son consentement. Cette communication ouverte est essentielle pour assurer que les pratiques BDSM restent une expérience positive et enrichissante pour les deux partenaires.

Les questions de sécurité et de respect sont primordiales. Les engagements pris par les partenaires doivent être respectés à tout moment. Cela implique une compréhension claire des limites, des signaux de sécurité et de la nécessité de s'arrêter si l'un des partenaires se sent mal à l'aise ou en danger. La sécurité émotionnelle est tout aussi importante que la sécurité physique, et une attention particulière doit être accordée aux sentiments et au bien-être émotionnel de chacun.

Dans la vie quotidienne, les personnes engagées dans des relations BDSM peuvent sembler mener une existence tout à fait ordinaire. Cependant, au sein de leur relation, elles vivent une dynamique unique qui enrichit leur expérience et leur compréhension de la vie. Cette dynamique n'est pas statique ; elle évolue avec le temps, s'adaptant aux changements dans la vie et dans les sentiments des partenaires.

: L'apparition de sentiments peut soulever des questions quant à la compatibilité entre l'attachement émotionnel et les pratiques BDSM, notamment le sadisme. La crainte de ne plus pouvoir répondre aux besoins du partenaire ou de perdre son propre désir sadique peut être une source d'angoisse.

La recherche d'équilibre et de cadre

Dans les relations BDSM, l'évolution des sentiments et des engagements est un sujet qui mérite une attention particulière. Ces relations, souvent mal comprises par ceux en dehors de la communauté, impliquent une dynamique émotionnelle profonde et complexe.

Au sein d'une relation BDSM, les sentiments entre le maître et la soumise peuvent évoluer de manière significative au fil du temps. Ce n'est pas seulement une question de domination et de soumission, mais aussi une exploration profonde des émotions et de l'attachement. Les partenaires peuvent découvrir des aspects de leur personnalité et de leurs désirs qu'ils n'avaient pas envisagés auparavant, ce qui peut renforcer ou modifier la nature de leur relation.

La quête de compréhension et d'expression des sentiments est cruciale dans ces relations. Elle nécessite une communication ouverte et honnête, où chaque partenaire se sent en sécurité pour exprimer ses émotions sans crainte de jugement. Cette communication aide à renforcer le respect mutuel et la confiance, éléments fondamentaux dans toute relation BDSM saine.

Les engagements pris dans le cadre d'une relation BDSM peuvent également évoluer. Ce qui a commencé comme une exploration ludique de la domination et de la soumission peut se transformer en un engagement plus profond, où les partenaires se trouvent liés non seulement par leurs pratiques BDSM, mais aussi par un sentiment d'appartenance et d'amour mutuel. Cela peut amener les partenaires à redéfinir les termes de leur relation, en tenant compte de l'évolution de leurs sentiments et de leurs besoins.

Dans la communauté BDSM, il est courant de voir des relations qui défient les normes traditionnelles du couple. Ces relations peuvent inclure différents types de dynamiques, allant de la domination et de la soumission à des formes plus égalitaires de partenariat. Chaque relation est unique et se construit sur les désirs et les limites spécifiques des personnes impliquées.


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#0

Hello hello 

Je suis nouvelle sur le site, je suis une jeune femme Domme. J'ai commencé le BDSM il y a plus d'un an, avec une relation physique, puis après ça n'a été du virtuel jusqu'à maintenant. Je mène ma vie ne cherchant une relation qui serait physique au delà du virtuel (et je trouve, pas bien difficile en tant que Domme ... C'est d'ailleurs compliqué de faire un tri dans les demandes).

J'ai pas d'expérience en relation amoureuse vanille, j'ai même des difficultés psy un peu, à gérer mes sentiments et émotions. Mais la plupart du temps je suis quelqu'un de très détachée, calme. Et j'aillais dans le BDSM en partie pour ça : J'ai une distance avec mes soumis et cela me permet de me sentir en sécurité physique et émotionnel. Et cela répond à mes besoins de contrôle, mes désirs sexuels. Mais ne croyez pas que je m'occupe mal d'eux ! Je suis naturellement bienveillante et à l'écoute (mais si vous l'avez compris, je fais ça avec tout le monde). 

J'ai actuellement une relation qui à évolué du virtuel (sur plusieurs mois) au réel. Mais voilà, cela m'a déstabilisé. Notre rencontre était "normal" avec des plaisanteries sur le sujet, des sous entendus, mais j'ai eu la surprise de découvrir que mon soumis est extrêmement brat, extraverti. À l'inverse de mon tempérament extrêmement clame, voire réservé en public, peu sensible à la colère. Du coup ce changement de dynamique me donne vite fait une sensation de perte de contrôle et perte de repère. Il m'excite beaucoup, il m'attire beaucoup. 

Et le pire ! On s'est embrassé (dans l'idée, j'embrasse pas mes soumis par défaut, je n'aime pas ça, j'associe pas ça forcément à la pratique) et j'ai vraiment aimé. Mais c'est simplement la première fois de ma vie où j'embrasse vraiment quelqu'un et c'est vraiment agréable, dans un contexte plutôt ... Romantique ? Il était triste et il avait peur que je veuilles pas de lui. J'étais alcoolisé et je me suis laissée porter par le moment. Puis clairement il essayait de plaire. 

Tout ça pour dire que cela à perturbé mes repères par rapport à ma relation, et que mon détachement naturel qui rentre en jeu dans notre relation se retrouve à mal. Vais-je être une mauvaise Domme, si je commence à m'attacher à mon soumis et à plus me soucier de son bien-être ? Est-ce que mon sadisme existe toujours pour lui ? Vais-je pouvoir répondre correctement à ses besoins, si je développe des sentiments ? Avec mon immaturité amoureuse je gère ça maladroitement et il l'a ressenti (je pense, ça se ressent facilement ce genre de perturbation dans la relation). 

Je vous partage ça pour voir comment vous allez réagir, mais de mon côté je sais que je vais continuer mon chemin avec et voir où cela mène. Je réfléchis à faire un contrat et de trouver des moyens de remettre les choses dans un cadre beaucoup plus clair. Ça n'empêche pas que je rêve de le mettre dans tous ses états. 

Puis je pense qu'il est difficile de faire réellement du BDSM avec un manque de matériel et par virtuel, ça participe à mon sentiment que c'est pas assez contrôlant. Si vous avez des idées d'ailleurs... :) 

 

Dernière modification le 20/11/2023 16:43:25 par BDSM.
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Neilerio
#1
Bon courage, ce qui te destabilise c'est l'amour, bdsm et amour ne sont pas incompatibles et un couple D/s n'est pas l'image archétypale que l'on se fait dans sa tête avant de le vivre, ne te bile pas. Pour les idées achete du matos et nourrir ton imaginaire, je suis pas pour les solutions clés en main, être dom c'est être créatif.
Y a du matos pas cher et de qualité qui existe et sinon y a les accessoires par destination ( c'est la crise ne l'oublions pas ).
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Vous avez l'air d'avoir déjà une bonne compréhension de votre propre fonctionnement, c'est déjà beaucoup. Si le côté Brat vous dérange trop, est-ce possible de lui demander d'arrêter ?

"J'étais alcoolisé et je me suis laissée porter par le moment"

bon ça, clairement, pour moi ce n'est pas possible. Je ne vois pas comment rester maitre, avec substance psychotrope, c'est antinomique.

Il vous attire, est-ce mal ?

Je ne pense pas.  

Vais-je être une mauvaise Domme, si je commence à m'attacher à mon soumis et à plus me soucier de son bien-être ?

Je ne vois pas pourquoi. Je suis en couple avec ma soumise, et à vraie dire je ne conçoit la domination que ainsi. Cet amour, ces sentiments, tout "le reste" empêche encore plus de faire n'importe quoi. Ça n'enlève rien à mon côté sadique, et si votre soumis aime les coups il n'y a aucune raison que cela vous bloque.

Pour reprendre le contrôle

Je pense qu'en cas de problème de gestion des émotions et du moment, il faut revenir à une situation que vous maitrisez très bien, même si cela paraît cliché ou trop ritualisé. Par exemple "à genoux, mains sur la tête". Vous pourrez reprendre vos esprits, et le contrôle. C'est votre soumis, vous pouvez même lui dire de fermer les yeux, pour détendre les épaules, poser la psyché de domme une minute avant de reprendre la cravache.

La suite

Moi, franchement, je lui dirais : tu m'excites. Savoir que malgré ça vous imposez ce que VOUS voulez est encore plus impressionnant.   Question, au cas où, serait-ce un problème de tomber amoureuse et d'envisager une relation ?  Pour les rituels, vous cherchez plutôt dans le quotidien ou en séance ?
Dernière modification le 17/11/2023 15:49:51 par Intime Photographie.
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#3
Je pose avant de répondre : 
Il n'est pas possible pour nous deux de réellement faire du BDSM car ni chez moi ni chez lui n'avons l'intimité suffisante pour s'adonner à la pratique. 
L'alcool, c'était hors cadre, plutôt pour faire connaissance que autre chose. Je me suis bien tendue compte que c'était impossible de faire le rapport de force avec trop d'alcool ! 
Et effectivement, je pense que je vais faire ça, reprendre par la base avec des ordres simples, là où je maîtrise. 
Et pour l'aspect de la régularité, je sais pas encore... Ça me frustre de rien faire en physique, et faire ça tous les jours est compliqué 
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Neilerio
#4
Je pose avant de répondre :  Il n'est pas possible pour nous deux de réellement faire du BDSM car ni chez moi ni chez lui n'avons l'intimité suffisante pour s'adonner à la pratique.  L'alcool, c'était hors cadre, plutôt pour faire connaissance que autre chose. Je me suis bien tendue compte que c'était impossible de faire le rapport de force avec trop d'alcool !  Et effectivement, je pense que je vais faire ça, reprendre par la base avec des ordres simples, là où je maîtrise.  Et pour l'aspect de la régularité, je sais pas encore... Ça me frustre de rien faire en physique, et faire ça tous les jours est compliqué 
Ha bah alors autant avoir une relation purement vanille ou prendre un appart ensemble si ça se passe bien non ?
 
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#5
Il m'a dit que il cherchait un appartement pour lui. Moi par rapport à ma situation je peux toujours gratter des moments où je suis seule. 
Relation vanille, je sais pas, je cherche encore à savoir comment la relation peut prendre forme. C'est extrêmement récent que je le rencontre et que j'ai des "sentiments" comme ça 
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Neilerio
#6
150638
La relation n' est pas forcément purement vanille ou purement BDSM , il y a tellement de  possibilités et de nuances .Moi même qui est en quête d' une relation , je n' ai pas d' idéee précise sur la forme quelle pourra prendre tout comme vous . Concernant le manque d' expérience amoureuse vanille , je ne vois pas en quoi c' est un problème . Vous n' êtes pas la seule personne au monde à n' avoir jamais eu l' occasion de vivre une relation amoureuse ,des milliers d hommes ou de femmes sont dans cette situation , en cherchant bien vous trouverez même des soumis ayant pas eu ou alors très peu  de relation vanille .Etre émotif/ve,sensible  pour ma part n' est pas un signe de faiblesse ou un défaut  La bienveillance est une qualité très appréciable . Je ne confierai pas mon âme,mon corps et mon esprit à une personne en qui je ne pourrai pas avoir confiance en tout cas ...
Certes mais vu le contexte si ils ne peuvent pas s'isoler, la frustration de faire les choses à moitié sera terrible...après c'est mon avis je detiens pas la vérité.
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Neilerio
#7
Il m'a dit que il cherchait un appartement pour lui. Moi par rapport à ma situation je peux toujours gratter des moments où je suis seule.  Relation vanille, je sais pas, je cherche encore à savoir comment la relation peut prendre forme. C'est extrêmement récent que je le rencontre et que j'ai des "sentiments" comme ça 
Va falloir lacher prise sur les sentiments les accepter, l'amour le bonheur ça peut effrayer quand on est pas mal névrosé ( je l'ai vécu ).
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Sisyphe_44
#8
Vous semblez craindre d'être "une mauvaise dom". Déjà cela n'existe pas sauf chez celles qui font n'importe quoi, n'importe comment. Et elles existent. Le point à atteidre est votre épanouissement et votre soumis est là pour ça.Comme il est écrit plus haut "bdsm et amour ne sont pas incompatibles" MAIS on a déjà vu des soumis ou soit disant soumis tenter de prendre le manche de leur soumission en faisant part de regret, de frustrations parce que tout ne se passe pas comme ils le désirent ET la femme dominante, "génée par les sentiments qu'elle éprouve envers lui, va peu à peu "lâcher du lest" pour ne pas le mécontenter, pour le garder aupès d'elle. Je vous conseille, Madame, de faire le point sur vos envies. En vie commune, de bien séparer les moments épicés des moments vanille sinon le soumis va être pommé. Mais d'abord bien connaître l'autre.
Pièces jointes
Dernière modification le 20/11/2023 23:53:34 par Sisyphe_44.
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Neilerio
#9
150638
Comme le souligne à juste titre Neilerio , ne pas avoir un lieu suffisament intime et adapté pour recevoir ou se rendre chez  son partenaire et pratiquer notamment du BDSM  génère forcément de la frustration . Ne pas oublier l' investissement matériel et la disponibilité de chacun qui complique le tout . Il existe cependant des endroits où on peut pratiquer du BDSM , cependant comme on n'est pas propriétaire du lieu on est soumis à des horaires propre à l' établissement  dédié qui organise en son sein des évènements ou recevant/accueillant des pratiquants BDSM . Certains clubs et saunas libertins disposent parfois d' installations pouvant être compatibles avec des pratiques BDSM (croix de st andré...)  dans lequel on peut y ammener son propre matériel .   Concernant la notion de régularité ,y aller progressivement et ne pas essayer de se fixer des objectifs trop élévés . Il est clair que pour le moment un suivi jour pour jour n  'est pas compatible au vu de ce qui a été mentionné , Peut être que dédier du  temps comme une fois par mois ou toutes les deux semaines pour cette composante BDSM par exemple serait  plus abordable et accessible ...
Parlons du coup d'aller jouer dans un endroit qui n'est pas chez soi, deja ce n'est pas possible partout, à l'heure de la fin de l'abondance, donc avoir son propre matos + faire de la route + la location ça a un coup, ne vaut il mieux pas attendre que l'un deux prenne son independance ?
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Neilerio
#10
150638
Comme le souligne à juste titre Neilerio , ne pas avoir un lieu suffisament intime et adapté pour recevoir ou se rendre chez  son partenaire et pratiquer notamment du BDSM  génère forcément de la frustration . Ne pas oublier l' investissement matériel et la disponibilité de chacun qui complique le tout . Il existe cependant des endroits où on peut pratiquer du BDSM , cependant comme on n'est pas propriétaire du lieu on est soumis à des horaires propre à l' établissement  dédié qui organise en son sein des évènements ou recevant/accueillant des pratiquants BDSM . Certains clubs et saunas libertins disposent parfois d' installations pouvant être compatibles avec des pratiques BDSM (croix de st andré...)  dans lequel on peut y ammener son propre matériel .   Concernant la notion de régularité ,y aller progressivement et ne pas essayer de se fixer des objectifs trop élévés . Il est clair que pour le moment un suivi jour pour jour n  'est pas compatible au vu de ce qui a été mentionné , Peut être que dédier du  temps comme une fois par mois ou toutes les deux semaines pour cette composante BDSM par exemple serait  plus abordable et accessible ...
Je rappelle que c'est sa première relation amoureuse alors avoir une relation vanille jusqu'a ce que l'un deux soit independant n'est pas déconnant il faudra faire preuve de patience, dans le bdsm et dans la vie en général c'est une bonne chose.
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Il y a aussi largement la possibilité de pratiquer le BDSM par l'emprise, les rituels, de la domination "douce" qui ne nécessite rien.
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Laurent
#12
Moi le conseil que je peux apporter à une Dominatrices, c'est de bien connaitre ses ( Soumis ou Soumises ?) sur les Pratiques qui peuvent faire, ou pas Faire, Avant de commencer une séance pour que les Soumis et Soumises puisse servir au mieux son Maître ou ça Maîtresse ? c'est mon Avis. ( on m'a toujours pas Répondue sur la question des Offrandes des Maîtres ou Dominatrices Avant et Après la Rencontre es ce que c'est Normal ? de faire cela dans la communauté BDSM ?)
 
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Bonsoir, Un Dominant peut avoir une vraie tendresse pour son s, embrasser et avoir des gestes qui peuvent ressembler à de la tendresse vanille avec un soumis, même brat. Si le respect est présent et que les limites dont claires je ne vois pas ce qui changerait la relation. Mon Maître n'est pas du tout vanille mais j'aime aussi quand il se laisse aller et quitte sa réserve de Dominant.
Bien sûr il ne le fera pas si ma sécurité est en jeu mais peu à peu il y des moments où il a la maîtrise de la situation, mais où il me laisse l'initiative.
Il aura fallu deux ans, avec beaucoup de hauts et quelques moments plus complexes pour moi, qui n'avais jamais et de relation BDSM. J'ai besoin de ces moments pour progresser, j'ai besoin de le savoir épanoui et je n'abuserai jamais de ces moments. La seule chose importante est de trouver l'équilibre qui vous convient.  
Dernière modification le 20/11/2023 19:35:42 par StellaMaris de Ngu59fr.
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Tindalos
#14
Pour vivre à peu près la relation que vous décrivez, tout est possible, c'est juste à vous de définir les modalités de votre relation.
Nous sommes en relation D/s et vanille, ça n'empêche pas de pratiquer sans que les sentiments n'interfèrent dans les pratiques, il suffit juste de trouver le bon dosage. De toutes façons, la plupart des relations à long terme, d'autant plus en cas de vie commune, incluent une part de vanille et de moments pépères, on ne peut pas être à fond tout le temps.
Nous avons aussi des contraintes liées à l'intimité, nous vivons ensemble mais avec entre 2 et 4 ados en permanence à la maison. Donc obligé de faire attention, ce qui n'empêche pas de passer de bons moments plus tard le soir. Avoir accès à des soirées est un avantage dans cette situation.
Pour faire simple, il n'y a pas de bonne ou de mauvaise manière de faire, il y a la manière qui vous correspond à vous deux, à vous de trouver le bon équilibre entre BDSM, sentiments, vie courante et contraintes diverses.
La palette est large.
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#15
Merci pour les autres réponses, qui sont rassurantes, puis ça rappelle simplement que ce genre de relation devient ce qu'on en fait. 
Je vais voir comment les choses évoluent. J'ai perso repris mes bases et j'ai repris mon rôle, et on a défini nos limites/codes etc. Et prochainement on aura tout ce qu'il faut pour faire ce qu'on souhaite. 
Je prend toujours du plaisir à être une domme et je suis bien contente d'avoir trouver ma place dans ça. Et chaque relation à ses difficultés
Merci 
 
 
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