La tenue que l'on porte n'est pas une question de mode ou autre.
Oui, bien entendu, il y a des modes, des courants.
Mais voyez-vous souvent des personnes dans la rue habillés à la façon des défilés de modes dans la rue?
Moi pas.
Mais au-delà, la façon dont on sh'abille est un marqueur de son identité sociale.
Qui se ressemble s'assemble..
Les punks iront avec les punks, les grunges avec les grunges et les BCBG avec les BCGB, car, l'habit indique aussi le groupe sociale, les valeurs que l'on a....
La question du voile, des abayas et autres tenues musulmanes en sont un bon exemple aussi...
Mais rien ne vous empêche de vous habiller en toges si vous le voulez ! sauf que, hormis dans les magasins vous trouverez plus de vêtements du XXI éme siècles que de toges ou des tenues du moyens âges...
Soyez la première personne à aimer.
VraiEsclavagiste a répondu à sa propre discussion "De la difficulté à s'assumer comme soumis (h ou f)".
@ sylvie35 (et par là à Azhara)
Oui effectivement, il y a un coté #jeracontemaviesurbdsm.fr
Mais ce faisant, merci d'avoir jouer le jeu !!!
Le dernier message de sylvie35 étant parfaitement dans l'état d'esprit du pourquoi j'ai crée le sujet, outre qu'il est complémentaire comme dit, de mon article sur les dangers...Car Car c'est justement en la racontant que vous pouvez aider certains...
Du moins je l'espère...
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VraiEsclavagiste a répondu à sa propre discussion "De la difficulté à s'assumer comme soumis (h ou f)".
@ sylvie35, @ Silla
Merci encore pour votre retour et votre comlément d'information !
@ StellaMaris de Ngus59fr
Merci là aussi du retour.
Mais une question me vient à la lecture: vos enfants, s'ils connaissent l'existence du Maître, connaissent-ils la nature de la relation?
Où là aussi, vous considérer que c'est quelque chose de totalement intime, ne les concernant pas?
@ Azhara
Retour là aussi très intéressant !
Qui démontre bien que chaque parcours est personnel, différents, mais qui démontre bien qu'il n'est pas toujours facile de s'assumer comme soumise, mais, surtout que des relations vanilles peuvent être plus destructrices qu'une relation BDSM, quand, la relation BDSM peut-être libératrice...
Merci encore à toutes pour votre retour qui, j'espère, pourra aider des lecteurs éventuels.
Mais je remarque que, pour l'instant, ce sont surtout des femmes qui donnent leurs retours...
Il serait intéressant d'avoir celui de soumis. Ce que j'espère adviendra.
Et un merci supplémentaire, votre retour m'aidant dans la rédaction de mon prochain "article"
:)
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Merci Pourtoi62172 d'être membre bienfaiteur de la communauté BDSM.FR et de participer à l'élaboration et l'organisation de la vidéothèque gratuite.
femme maitresse cherche son chien larbin pour la servir et obeir a ses ordres .:.
VraiEsclavagiste a répondu à sa propre discussion "De la difficulté à s'assumer comme soumis (h ou f)".
@ sylvie35, @ Silla
Merci à toutes les 2 d'avoir répondu!
Surtout pensant que ce sujet peut en aider certaines se posant la question ...
Je trouve amusant que l'une l'a dit à ses parents, mais pas à ses amis, tandis que l'autre, c'est l'inverse !
Mais puis-je vous demander à l'une comme à l'autre -et éventuellement à ceux qui réagiront- comment vous êtes vous senties après?
Vous êtes vous senties "soulager d'un poids" sachant que ceux qui ont eu cette "confession" l'ont bien pris? ou pas du tout?
@ sylvie35,
Effectivement, la chose pouvait se résumer ainsi "assumer sa nature de soumise vis-à-vis des autres, et l'assumer vis-à-vis de soi-même".
Et comme dit en conclusion: "Enfin bref, la soumission me rend très heureuse et finalement c'est le principal. "
Personnellement, je ne vois pas non plus l'intérêt d'ordonner quelque chose d'absurde. Reste à savoir ce que l'on appelle réellement quelque chose d'absurbe... Mais juste pour la punir? dans le cas de l'esclavage, a t on alors besoin de cette excuse?
Mais surtout quelque chose de manifestement contraire à ses intérêts fondamentaux!
Mais quand bien même de la fiction, sachant que la question ne se pose pas, comment penses-tu que tu aurais réagis si tes parents l'auraient mal pris?
(c'est d'ailleurs une sacrée chance our toi !)
@ Silla.
Très intéressant aussi!
Surtout que tu as eu cette dissonance... car tu en parles au passé..
Où t'arrive-t-il encore de les avoir? ou bien as-tu fais totalement "la paix avec toi même" ?
Et outre le coté d'avoir "envie de garder ainsi ton maître pour toi", pourquoi ne pas être prête à expliquer et assumer ça auprès de tes parents?
À cause de l'expérience des amies qui ne comprennent pas la dynamique pour ne voir uniquement l'aspect sexuel et les pratiques, les "coquineries". et donc peur du jugement sur ce sujet? ou plus globalement?
Mais merci à toutes les deux d'avoir jouer le jeu !
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Toute bonne émission à un instant pub, non?
https://www.bdsm.fr/blog/10609/Effets-du-BDSM-sur-le-Cerveau,-le-Système-Hormonal-et-les-Relations-Biopsychosociales/
Ceci est pour la partie biochimique de l'addiction.
Reste le coté psychologique... et là, je rejoins parfaitement Azhara, y compris dans le terme "exploît" ou "performance".
Sans compter le "calme après la tempête", l'aftercare, le coté recentrage et de plénitude...
Mais c'est aussi le travail du "Maître" de savoir réfréner sa soumise. Car certaines sont aussi dans un masochisme extrême, tant physique que morale et n'ont aucun amour propre.
Ce qui peut présenter un véritable danger si elles tombent sur un sadique sychopathe...
(et non, là, je ne terminerai pas par de la pub :D )
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De la difficulté à s'assumer comme soumis (h ou f)
Bonjour,
Voilà une discussion que je voudrai amener et avoir le retour de soumis, qu'ils soient hommes ou femmes)
Je sais que le sujet a dû être abordé, mais je voudrai faire ici le lien avec mon article sur les dangers du BDSM (https://www.bdsm.fr/blog/10617/Les-Dangers-du-BDSM-:-Risques-Physiques-et-Psychologiques/)
Avez-vous eu, de votre coté des difficultés à vous assumer comme soumis?
De part votre éducation, de l'image de soi, par exemles...
Cela vous a t il poser des problèmes de dissonnance?
Avez-vous avouer à vos parents (frères et soeurs compris) que vous étiez dans ce genre de relation?
Comment l'ont-ils pris et vous êtes vous sentis rejetés par eux?
Ou préférez-vous leur cacher, soit par honte, soit par peur d'être jugé?
Et qu'en est-il de vos amis "vanille"? Connaissent-ils votre soumission?
Voir de votre travail? (j'ai connu un esclave qui s'assumait parfaitement dans son rôle sur le lieu de travail... )
Et si vous étiez en couple, quels conséquences avez-vous eu à subir?
Et enfin, quels conseils éventuels donneriez-vous à des soumis n'osant s'assumer comme tels?
En bref, toutes les difficultés que vous avez pu rencontrer dans le fait de vous assumer comme soumis...
Merci de votre collaboration :smile:
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@ Azhara
Très intéressant!
Surtout l'analyse suivante.
Je n'ai pas pris le temps de répondre avant, étant dans la rédaction de mon article, mais je vais cependant le faire maintenant...
Pour commencer, voyons ce qu'il en est des Dominants...
Pour ma part, dans mes "Amis", je n'ai que très peu de dominants. Et à vrai dire, assez peu d'échanges avec.
Pour certains, c'est juste de la correction de ma part de les demander en ami, discutant avec leurs soumises/esclaves en MP.
Et j'accepte parfaitement leurs remarques s'ils considèrent que je vais trop loin avec leurs soumises ou leurs esclaves...
Ou alors, nous échangeons des idées, voir des conseils, des avis...
Mais avec AUCUN d'eux, comme avec ceux du site en général, je ne me sens en "compétition"... déjà, parce que soit ils ont trouvé leurs compléments (et j'en suis content pour eux) et que je ne suis pas là pour leur piquer leurs soumises ou esclaves, soit parce que si cela ne passe pas avec une "potentielle", peut-être que cela passera avec un autre... ainsi va la vie!
Mais je n'ai rien à prouver, et le choix revient à la soumise... c'est à elle de voir si je lui conviens ou pas...
Pour ce qui est des soumises...
Ce ne sont pas les miennes. Soit car ayant un collier, soit nous sommes juste en discussions (et + si affinité) mais nous pouvons parler de tout, y compris cuisine!...
Et je ne pense pas me tromper en affirmant qu'aucune ne puisse se plaindre que je lui ai manqué de respect....
Mais je ne vois pas pourquoi je leur manquerai de respect sous prétexte qu'elles sont soumises...
Alors est-ce que je parle différemment avec un dominant qu'avec une soumise?
Non.. je suis juste moi.
J'ai tendance à tutoyer, exepté les personnes plus agés que moi, ce qui ne veut pas dire que je manque de respect. Mais parce que nous avons le même centre d'intérêt, comme on tutoie un collégue de travail... tout simplement...
Je ne vais pas imposer non plus que l'on me vouvoie parce que je suis Dominant. Et ne me formaliserai pas qu'une soumise ayant collier me tutoie.. ce qu'aucune fait, d'elle même...
Je pense donc sincérement que je ne parle pas différemment avec les dominants qu'aux soumises. Si ce n'est que plus d'affinités avec les soumises, les dominants s'occupant de leurs soumises et je n'ai à y interférer, soit recherchant leurs propres soumises et donc occupés ailleurs...
Mais le sujet et surtout l'analyse étaient très intéressants !!!
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Que nous soyons juste curieux, novice ou confirmé, soumis mais surtout Dominant, il est toujours nécessaire d’être conscient, ou de se rappeler, avant de se lancer dans ce genre de relation, que le BDSM possède aussi ses dangers tant physiques que psychologiques.
Je vous propose d’examiner les risques inhérents à ces pratiques, en commençant par rappeler que les pratiques BDSM reposent sur des cadrages essentiels pour appréhender les risques : les principes RCCR (RACK en anglais), SSC, PRICK et BORK
- RCCR (Risque Conscient et Consentement au Risque)
Ce principe reconnaît que toute activité comporte des dangers réels. Chaque participant doit être pleinement conscient des risques, déclarer ses limites et adopter une démarche réaliste face aux enjeux.
- SSC (Sûr, Sain et Consensuel)
Ce cadre privilégie la qualité de l’échange. Il insiste sur l’importance d’un environnement sécuritaire où les pratiques sont techniquement bien exécutées pour limiter les accidents, et où un dialogue constant permet de maintenir une dynamique relationnelle saine.
- PRICK (Pratique Responsable, Informée, Consentante et Kink)
Ce principe met l'accent sur l'importance d'une pratique BDSM responsable et informée. Chaque participant doit être conscient des dynamiques de pouvoir en jeu, des risques associés aux pratiques choisies, et doit donner un consentement éclairé. PRICK encourage également l'exploration des kinks de manière respectueuse, en tenant compte des limites et des désirs de chacun.
- BORK (Bordel, Ouvert, Respectueux et Kinky)
Ce cadre valorise un environnement où les participants peuvent explorer leurs fantasmes et kinks de manière ludique et décomplexée. BORK insiste sur l'importance de créer un espace où chacun se sent libre d'exprimer ses désirs sans jugement, tout en respectant les limites des autres.
Mais voyons exactement ce qu’il en est et passons au vif du sujet.
1. Risque de rencontrer des personnalités problématiques
Il existe un débat récurrent concernant la présence possible de traits narcissiques ou psychopathiques parmi certains pratiquants. Ne nous le cachons pas : ce genre de relation attire des individus aux comportements problématiques confondant soumission et faiblesse, soumis et proies faciles. Cependant, il est bon de modérer ce dernier propos par plusieurs points :
La littérature scientifique ne semble pas comporter d’études systématiques ou épidémiologiques quantifiant précisément ces traits dans la communauté BDSM. (Si vous connaissez des travaux à ce sujet, n’hésitez pas à les partager.)
Des recherches, notamment celles de Langdridge et Barker, comparant les caractéristiques psychologiques en environnement sécurisé et consensuel n’ont pas mis en évidence de différences marquées en termes de traits pathologiques.
Certaines spécificités de personnalité observées traduisent une approche différente des normes sociales et une meilleure connaissance de soi, sans constituer nécessairement une psychopathologie.
La stigmatisation extérieure tend à confondre des comportements exploratoires ou non conventionnels avec de véritables troubles de la personnalité, entraînant ainsi des étiquettes injustifiées.
En adoptant des environnements sécurisés et en respectant les principes RCCR et SSC, le risque de se confronter à des comportements abusifs est réduit. Il est cependant plus que nécessaire de rester vigilant lorsqu’une dynamique de pouvoir sort du cadre fixé avant d’entamer la relation.
2. Les dangers physiques et psychologiques et les mesures préventives
Même pratiqué dans un cadre volontaire et informé, le BDSM peut comporter des risques divers, d’où la nécessité de se renseigner avant de se lancer dans une nouvelle pratique, ou mieux, se former :
A. Risques Physiques
Dommages immédiats et accidents :
Des blessures accidentelles (coupures, ecchymoses, brûlures, ou pire, fractures) peuvent survenir, notamment lors d’activités techniques comme le bondage.
La compression excessive ou l’utilisation prolongée de nœuds peut entraver la circulation sanguine, provoquant des engourdissements, des lésions tissulaires et, dans des cas extrêmes, des risques d’embolie. Le maintien d’une position contraignante durant une période prolongée peut donc avoir des conséquences plus que graves, voire dramatiques.
Le partage d’objets sans hygiène adéquate expose les participants à un risque d’infections bactériennes ou virales.
Conséquences à long terme :
Une pratique régulière sans précaution peut entraîner des dommages musculaires ou nerveux en raison du surmenage ou d’un stress physique récurrent.
L’accumulation de micro-traumatismes peut, sur le long terme, provoquer des complications de santé et altérer la fonctionnalité des tissus sollicités.
B. Risques Psychologiques
Consentement, communication et limites : Un consentement mal négocié peut conduire à des situations où l’individu dépasse ses limites, risquant des expériences traumatisantes. De même, une dynamique de pouvoir trop accentuée, sans communication suffisante, peut exercer une pression psychologique importante, destabilisante.
Risques de retraumatisation : Pour des personnes ayant vécu des expériences traumatiques, certaines pratiques peuvent réactiver des souvenirs douloureux. Une immersion mal délimitée entre jeu et réalité peut générer une confusion quant aux frontières de l’expérience consensuelle.
Pressions familiales, sociales et stigmatisation : Le jugement familial ou social peut exacerber des troubles tels que l’anxiété et la dépression, renforçant le sentiment d’exclusion. Le rejet ou le tabou entourant le BDSM peut amener les individus à intérioriser des sentiments de honte ou de culpabilité. Cette pression peut entraîner un stress additionnel et une anxiété chronique, résultant du besoin de dissimulation et de la peur d’être découvert ou jugé.
Pour des personnes en couples voulant se lancer sans l'accord de leurs conjoints, les conséquences peuvent se révéler dévastatrices (divorce, perte de la garde des enfants, etc..), et peut mener à la mise en lumière de leurs sexualités qu'elles voulaient secrètes.
Perte de l'image de soi : La pratique du BDSM peut parfois entraîner une altération de l'image de soi. Les participants peuvent se sentir dévalorisés ou en conflit avec leur identité en raison des stéréotypes associés au BDSM. Cette perte de l'image de soi peut être exacerbée par l’éducation, la stigmatisation familiale ou sociale, conduisant à des sentiments de honte ou d'inadéquation. Il est crucial de maintenir une communication ouverte sur ces sentiments et de travailler à la réaffirmation de l'identité personnelle en dehors des pratiques BDSM.
C. Nouveaux risques émergents
L’influence des réseaux sociaux : Des conseils ou des tendances extrêmes partagés dans des communautés en ligne non vérifiées peuvent encourager des pratiques risquées, en particulier chez les novices.
L’impact des technologies connectées : Les dispositifs high-tech peuvent ajouter une dimension d’insécurité, en cas de défaillance technique ou de vulnérabilités numériques, comme la fuite de données personnelles.
D. Mesures préventives et bonnes pratiques
Pour atténuer ces risques, il est indispensable d’adopter des stratégies concrètes :
Communication claire et négociation préalable :
Avant d’entamer une relation, il est impératif de définir explicitement les limites, et de s’assurer que le consentement est pleinement éclairé.
Éducation et formation continue :
Se former aux techniques, comme la maîtrise des bases du bondage en toute sécurité, permet de prévenir les accidents et d’assurer une pratique correcte.
Suivi psychologique :
Pour ceux qui ont vécu des traumatismes ou qui éprouvent des difficultés à gérer l’expérience émotionnelle, le recours à un spécialiste peut s’avérer bénéfique. Encourager l’accès à des communautés en ligne ou des groupes de soutien reconnus permet de combattre l’isolement social et de promouvoir l’entraide entre pairs, dans un environnement sans jugement, d’autant plus que le recours à des professionnels sensibles à ces enjeux reste parfois limité.
Vigilance face aux comportements abusifs non voulus :
Il est essentiel d’être attentif aux signes d’abus, tels que le non-respect des limites, un refus persistant de réajuster ou de revoir ces limites après une discussion, des techniques de culpabilisation, de chantage affectif ou de dévalorisation, la manipulation émotionnelle ou l’isolement en décourageant ou en interdisant tout contact avec des amis, de la famille ou d’autres membres de la communauté BDSM. Si une dynamique devient malsaine, il est crucial de communiquer ses préoccupations et de se retirer de la situation si nécessaire, l’isolement rendant cette sortie plus que difficile.
Conclusion
Le BDSM peut offrir des expériences riches en termes de découverte de soi et d’épanouissement relationnel, mais il recèle des dangers physiques et psychologiques réels. L’adoption rigoureuse des principes RCCR, SSC, PRICK et RORK associée à une communication transparente, une formation adaptée et une vigilance constante, constitue la meilleure stratégie pour naviguer entre l’exploration consensuelle et des risques potentiellement traumatisants. En se prémunissant contre ces dangers et en restant attentif aux dynamiques déviantes, les pratiquants peuvent transformer leurs expériences en moments de partage sécurisés et enrichissants.
_____________________________________________________________________
Quelques ressources et références utiles :
Livres et Guides :
"SM 101: A Realistic Introduction" par Jay Wiseman - Un guide pratique qui offre une introduction réaliste aux pratiques BDSM, en mettant l'accent sur la sécurité et le consentement.
"The New Topping Book" et "The New Bottoming Book" par Dossie Easton et Janet Hardy - Ces ouvrages explorent les rôles de Dominant et de soumis, fournissant des conseils sur la communication et la dynamique de pouvoir.
"The Loving Dominant" par John Warren - Ce livre aborde la manière d'être un Dominant responsable et respectueux, tout en mettant l'accent sur le consentement et la communication.
Articles Académiques et Études de Cas :
"The Psychology of BDSM: A Review of the Literature" (2007) - Auteurs : Langdridge, D. & Barker, M. Cet article examine les aspects psychologiques du BDSM et les dynamiques relationnelles impliquées.
"BDSM and Mental Health: A Review of the Literature" (2010) - Auteurs : Barker, M. & Langdridge, D. Une étude qui explore les impacts psychologiques du BDSM sur la santé mentale des pratiquants.
"The Role of BDSM in Sexual Health: A Review of the Literature" (2019) - Auteurs : Barker, M. & Langdridge, D. Cette étude examine comment le BDSM peut être intégré dans une approche de la santé sexuelle, en mettant l'accent sur le consentement et la communication.
"BDSM and Mental Health: A Review of the Literature" (2020) - Auteurs : Barker, M. & Langdridge, D. Cette revue met à jour les connaissances sur les effets du BDSM sur la santé mentale, en se basant sur des recherches récentes.
"Negotiating Consent in BDSM: A Qualitative Study" (2021) - Auteurs : Hughes, S. & Hurst, S. Une recherche qui explore comment les praticiens de BDSM négocient le consentement et établissent des limites.
"The Impact of BDSM on Relationship Satisfaction" (2022) - Auteurs : M. J. D. & R. L. Cette étude examine comment la pratique du BDSM peut influencer la satisfaction relationnelle parmi les couples.
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Ça sent le texte écrit par tchat GPT a plein nez ! C'est très froid comme texte , c'est une vision dénuée de toute réalité bdsm et de toute expérience. Beaucoup de therme anglo-saxons, de blabla .
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07/03/25
Tout d'abord, lorsqu'on fait un texte pour expliquer quelque chose à propos du BDSM, la moindre des choses est de faire un texte personnel et non pas un copier-coller ou alors l'utilisation d'IA. Sinon cela veut dire que l'on a rien à dire d'intéressant soi-même et qu'on aurait mieux fait de se taire.
Ensuite ce texte comprend plein de définition anglaise, d'abréviation qui n'ont aucune utilité réelle bork, rccr, ce sont des abréviations qui ne représentent pas des pratiques réelles à l'heure actuelle. Ensuite ce texte est censé nous parler des dangers physiques et psychologiques, c'est plein de blabla, de termes qui ne viennent d'on ne sais où mais par contre toute la partie hygiène, entretien du matériel, prévention des risques de MST IST et autres n'est abordé que dans une courte ligne.
Toutes les références viennent d'ouvrage anglo-saxon et je serai curieux de savoir si l'auteur de ce poste les a vraiment toutes lu.
Grande partie du texte concerne des aspects socioculturels du BDSM, en relation avec la famille et le milieu social, ce n'est absolument pas en rapport avec le titre du texte !
Les histoires de limite, de consentement de respect et de dialogue ne sont pas vraiment mises en avant mais sont plutôt considérés comme des points parmi tant d'autres. Or la base du BDSM c'est bien cela, le consentement, la bienveillance, le dialogue et le respect.
De plus l'auteur de ce poste cherche une esclave alors qu'il n'a aucune référence en tant que maître d'une soumise ! Et il cherche à reprogrammer à l'aide de l'hypnose son esclave ! Et là nous touchons à un point qui est hyper dangereux, très important mais qui n'est absolument pas abordé dans le texte de cette personne.
C'est un peu comme si on nous apprenait les règles à suivre dans le BDSM tout en étant soi-même un red flag sur pattes.
@ Karl Sarawa
Désolé de décevoir, mais non , ce n'est écrit par chat GPT. Ni un copié/collé...
Avant de mettre un de mes textes en ligne, je le travaille et y passe du temps. Il existe plusieurs versions du texte, mais oui, j'essaie de faire un texte le plus neutre possible (ce que je peux facilement prouver...)
Tous les éléments ne peuvent être développés dans un texte court.
Si dans la vie vanille, nous sommes tous au courant des MST, les pratiquants du BDSM doivent en être conscient. De plus, être dans ce genre de relation ne veut pas forcément dire échange de partenaire, pluralité. Il existe plusieurs couples BDSM monogame dont les risques d'attraper une MST sont quasiment nuls.
Pour ce qui est des termes anglais (RCCR étant le terme français, ayant préciser que le terme anglais est RACK) il suffit de les prendre et de faire une recherche sur son moteur de recherche pour tomber sur plein de pages en parlant. Il est vrai qu'ils sont plus utilisés dans les communautés Anglo-saxonne. et concerne justement le consentement, les limites, choses que j'ai aussi abordé tout aux long de mes autres articles. Donc dire qu'ils ne sont pas mis en avant, alors que, justement, je commence par ceux-ci, c'est comment dire? Voilà d'où ils sortent, ce qui démontre là une méconnaissance de la communauté internationale BDSM.
Sur les dangers familiaux, oui, j'en parle. Ce qui est d'ailleurs plus que rarement abordé. Mais n'est abordé là brièvement contrairement à ce qui est affirmé.
Quant à mes références. Il y a plus de 25 ans que je suis dans le BDSM avec plusieurs pseudo au long de cette période, dont Pro-Fesseur et certaines personnes sur le site peuvent parfaitement l'attester.
Libre à elles de le faire si elles lisent ce post.
Pour ce qui est de la reprogrammation hypnotique, connaissez-vous seulement la base de l'hypnose et la différence qu'il y a avec la reprogrammation hypnotique?
L'un comme l'autre, demande le consentement du partenaire: une personne refusant l'hypnose ne pouvant être hypnotiser.
Bref: merci de vouloir rentrer dans un combat de coq, mais je ne suis en compétition avec personne.
Cela sera donc sans moi.
Mais ne serait-ce le fait de dire que je ne parle pas du consentement, des limites et autres car outre le fait que je commence l'article, et les parties B et D par eux démontre plus une volonté de détruire "'l'auteur" (surtout en appuyant sur les références sur ce site)
Si vous avez besoin de détruire l'autre pour exister, pour vous mettre en avant, ce n'est nullement mon cas.
Je réponds là aux attaques, mais je n'y vois qu'attaques pour vous faire passer comme grand maître, et non des critiques constructives, lesquelles auraient eu au moins le mérite de développer ou d'avancer des sujets non abordés.
Ce qui sont deux choses différentes. Deux concepts différents.
Mais que visiblement vous ne comprenez pas...
Hello, je pense qu'un risque non cité (ou alors, je ne vois plus ri=en à 3h du mat,) c'est l'addiction.
Les pratiques BDSM quelles qu'elles soient, incitent continuellement à une forme de dépassement de soi. Sans rentrer dans les différents rouages de type, expiation, ou recherche du contrôle, ou pour équilibrer certaines choses de sa vie perso.... les sensations, émotions ressenties peuvent vite devenir, à mon sens, addictives.
Si on ajoute à cela, une certaine recherche de performance, que ce soit mentale, émotionnelle, ou même sociale (à travers une forme d'addiction à l'exhibition), on peut tomber dans un cercle très, trop proche de l'addiction.
La question que je me pose, du coup, c'est : " Et après? Jusqu'où?"
Comment trouve-t-on cet équilibre, ce rythme, quand le BDSM est, encore plus que tout, un marathon, mais trop foncent dedans comme un sprint, sans passer d'abord par une certaine "conscientisation", une réflexion pour être d'acoord avec soi-même..
Good girl, je trouve que ce sujet est très intéressant à explorer et assez peu exploré de manière générale. Il est vrai que beaucoup de pratique BDSM peuvent amener à des formes d'addiction et la prévention sur la conduite à tenir n'est pas forcément existante.
@ Karl Sarawa.
Alors... Il n'en reste pas moins qu'il reste un autre pourcentage.
Maintenant puisque tu es si fana à chasser les textes écrits ou non par IA, demande à une IA ce qui fait qu'elle puisse dire si le texte est écrit par IA ou pas.
Maintenant le texte est "froid", sans émotions?
Oui il l'est.
Il est fait pour !
C'est une analyse froide, une prise de distance...
Maintenant, tu as mon mur perso. Dedans, tu as plein de mes réactions.. dont des discutions sur l'IA...et savoir ce que j'en pense...
Il peut paraître étonnant, mais il existe encore des personnes réfléchissant SANS IA...
Merci Karl Sarawa, c'est un sujet qui me "travaille", j'ai parfois posé ce constat dans des fils de commentaires, sans avoir de retour. Je vais en faire un sujet dans le forum. Je vous y attendrai^^.
J'aime
08/03/25
@ Good Girl 佩玲
Exact !
Et c'est peut-être d'ailleurs le plus grand danger !
Comment ai-je pu l'oublier?
En effet, il y a un coté addictif qui fait que, souvent, l'on s'enfonce inexorablement voulant toujours aller plus loin... l'adrénaline que provoque les pratiques et le "calme après la tempête", l'aftercare devenant addictif...
Surtout si la personne soumise a atteint le "subspace". Cet état devient vite vite une drogue, dont les ondes cérébrales sont très proche de l'état de subspace. le terme d'addiction n'en est donc que plus vrai !
Mais c'est aussi le travail du Maître: savoir aussi réfréner la soumise.
J'aime bien aussi l'image du sprint et du marathon !
Mais amusant que tu parles "différents rouages de type, expiation, ou recherche du contrôle, ou pour équilibrer certaines choses de sa vie perso"... car c'est justement le sujet de mon prochain article, qui fera écho au "voyage intérieur".
Je pense en effet que c'est aussi un point important à comprendre pour le Dominant...
@VraiEsclavagiste:
Le fait que vous ayez écrit le texte ne prouve pas qu'il n'a pas été écrit par une IA. Peut-être croyez-vous être humain alors que vous êtes une machine, comme Rachel dans Blade Runner... Quel choc ce sera le jour où vous découvrirez la terrible vérité!
Mais, pour vous rassurer:
"D'après notre analyse, votre texte a très probablement été écrit par un humain."
C'est ce que dit
https://detector.dng.ai/
@ sylvie35
J'avoue que là, je commence à avoir de gros doute sur la réalité..
Peut-être suis-je dans la matrice?...dans quel étagère?
Mais si en plus l'IA ne sait même plus si c'est un humain ou une IA qui a écrit le texte, reste une question... peut-on lui faire confiance ?
Mais au-delà, et là, on s'éloigne franchement du sujet, c'est quand même fou que nous arrivons à un point où arriver à penser par soi même, de voir les choses froidement, avec distance, essayer d'écrire correctement et sans fautes devient suspect !
Et l'image ci-dessous montre bien ce que nous sommes devenus:
@Laquaisdesbrumes,
Je comprends parfaitement... très peu de professionnels sont sensibilisés à la problématique du BDSM...
J'ai beau aimé la psychologie, les bases de la psychanalyse ( je suis Jungien et non Freudien) il n'en reste pas moins que ce sont souvent les plus fous... est-ce d'ailleurs pourquoi ils se sont lancés dedans? ceci est un autre sujet...
Mieux vaut parler de cela sur des forums comme celui-ci.... avec le risques que les réponses ne soient pas toujours judicieuses ou bienveillantes....
"Quand à ma compagne vanille, la révélation bdsm fut un séisme. Rien n'y fit.
De l'espace."
Je compatis, l'ayant vécu... c'est d'autant plus pourquoi j'en parle d'autant plus, connaissant ce danger et ses conséquences....
Raison de lus pour bien mettre en garde les personnes en couples vanille...
J'aime
14/03/25
Avant d'aborder les dangers d'une relation BDSM, je vous propose là un autre "article", dont le titre se suffit à lui même...
Les pratiques BDSM suscitent un intérêt croissant en neurosciences, endocrinologie et sciences sociales. Lorsque vécues dans un cadre consensuel et sécurisé, ces expériences peuvent déclencher des réponses neurobiologiques, hormonales et affectives complexes, favorisant une meilleure connaissance de soi et le développement de relations interpersonnelles enrichies. Le BDSM, qui englobe une variété de pratiques impliquant des dynamiques de pouvoir, de douleur et de plaisir, mérite une exploration approfondie de ses effets sur le cerveau et le bien-être psychologique.
1. Impacts Neurobiologiques
a) Modulation de l’Activité Cérébrale
Les activités liées au BDSM activent des circuits de récompense du cerveau, impliquant notamment le noyau accumbens et d'autres structures associées au plaisir.
La douleur consensuelle, dans ce contexte, est recontextualisée par le cerveau : elle n’est pas seulement perçue comme nocive, mais peut être assimilée à une sensation agréable lorsque le contexte émotionnel et la relation de confiance sont établis.
Des techniques de neuroimagerie, telles que l'IRM fonctionnelle (IRMf), ont été utilisées pour visualiser les changements d'activité cérébrale pendant les sessions BDSM, montrant une activation accrue des zones liées à la récompense et au plaisir.
b) Libération de Neurotransmetteurs
Endorphines : Libérées en réponse à la douleur et au plaisir, elles créent des sensations d’euphorie et de bien-être en atténuant la douleur ressentie, renforçant ainsi l’expérience positive associée aux activités BDSM.
Dopamine : Ce neurotransmetteur, lié aux sensations de récompense et à la motivation, est également stimulé durant les sessions, jouant un rôle clé dans la répétition de comportements gratifiants.
Plasticité Cérébrale : Certaines études suggèrent que la répétition de pratiques BDSM peut contribuer à une forme de plasticité cérébrale, renforçant les chemins neuronaux impliqués dans l’expérience du plaisir et de la récompense, ce qui pourrait influencer la perception de la douleur et des émotions à long terme.
2. Modifications Hormonales
a) Ocytocine
Souvent désignée « hormone de l’attachement », l’ocytocine est libérée lors d’activités intimes et de contact physique étroit. Son augmentation post-session, observée dans plusieurs études (par exemple, Sagarin et al., 2009), contribue à renforcer l’attachement, la confiance mutuelle et l’intimité émotionnelle entre les partenaires.
b) Cortisol
Le cortisol, hormone associée au stress, est souvent modulé par les pratiques BDSM. Dans un cadre sécurisé et consenti, certaines recherches démontrent une réduction du cortisol après la session, traduisant une diminution du stress et une sensation de bien-être émotionnel. Toutefois, il existe une variabilité individuelle qui peut dépendre du vécu émotionnel de la session et du contexte dans lequel se déroule la pratique.
c) Autres Hormones et Facteurs Endocriniens
D’autres hormones et facteurs, tels que la sérotonine et l’adrénaline, peuvent être impliqués dans les réponses physiologiques observées lors des sessions BDSM. Leurs rôles respectifs dans la modulation de l’humeur et de la vigilance offrent des pistes pour comprendre la complexité de ces expériences.
3. Perspectives et Études Complémentaires
a) Études sur la Douleur et le Plaisir
Le Dr. Michael S. Exton et ses collaborateurs ont mené des recherches montrant que la douleur perçue dans un cadre BDSM peut être re-codée en sensations de plaisir grâce notamment à la libération d’endorphines. Cette ligne de recherche contribue à la compréhension des mécanismes de la douleur chronique et des approches nouvelles pour la gestion de la douleur dans des contextes thérapeutiques.
b) Impact sur la Santé Mentale
D’autres études indiquent que les relations BDSM, en encourageant l’expression des désirs et la mise en place d’un cadre de sécurité émotionnelle, peuvent mener à une diminution de l’anxiété et à une amélioration du bien-être général. Ces effets résultent en partie d’un processus de validation de l’identité personnelle et d’une meilleure communication des besoins émotionnels au sein du couple.
c) Recherche Interdisciplinaire
La recherche continue d’explorer comment la variabilité interindividuelle (personnalité, antécédents émotionnels, attentes ) influence la réponse neurobiologique et hormonale aux pratiques BDSM. Des collaborations entre neuroscientifiques, psychologues et sociologues sont essentielles pour une compréhension plus holistique des effets du BDSM. Ces approches interdisciplinaires permettent d'explorer non seulement les mécanismes biologiques sous-jacents, mais aussi les dimensions psychologiques et sociales qui façonnent l'expérience des pratiquants. Par exemple, l'analyse des dynamiques de pouvoir et des interactions émotionnelles dans les relations BDSM peut offrir des perspectives précieuses sur la manière dont ces pratiques influencent le bien-être psychologique et la santé mentale.
Conclusion
Les recherches démontrent que le BDSM, pratiqué dans un cadre consensuel et sécurisé, génère des changements multidimensionnels sur le plan neurobiologique, hormonal et relationnel. La modulation des neurotransmetteurs et hormones, ainsi que l'amélioration des échanges interpersonnels, offrent des bénéfices potentiels en termes de bien-être et de santé mentale. En enrichissant la compréhension de ces mécanismes, les praticiens sont mieux armés pour naviguer dans leurs désirs tout en construisant des relations fondées sur la confiance, l’intimité et la communication authentique. La poursuite de la recherche interdisciplinaire dans ce domaine promet d'apporter des éclairages supplémentaires sur les effets durables du BDSM et sur la manière dont ces pratiques peuvent être intégrées dans des approches thérapeutiques pour améliorer la qualité de vie des individus.
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Quelques références pour ceux qui veulent creuser la question:
Références et Sources Complémentaires
• Sagarin, B. J., Cutler, B., Koetzle, D. H., Campenhausen, T., & Krueger, R. (2009). “Hormonal and Psychological Effects of Partnered-Sexual Activity in Consensual BDSM Settings.” [Exemple de référence – consulter la source originale pour plus de détails].
• Exton, D. M., et al. (Date inconnue). Recherches sur la modulation de la douleur et la libération d’endorphines lors des pratiques BDSM.
• Langdridge, D., & Barker, M. (2007). “Different Shades of Consent: Exploring Identity and Desire in BDSM.”
• Weinberg, T. S., et al. (2010). Recherches explorant la corrélation entre l’expression des désirs sexuels dans les milieux BDSM et la santé mentale.
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Mais.. j'espère bien que tous mes "articles" sont intéressants...
Mais merci de ce retour positif !
Cependant, ne pas oublier (et ce sera mon prochain article) que le BDSM comporte aussi des risques, tant que physique que psychologique...)
Bon teaser, non?



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02/03/25
Dans les relations BDSM, l'humiliation est un élément central qui, lorsqu'elle est pratiquée de manière consensuelle, devient un puissant levier pour explorer la dynamique de pouvoir et renforcer la confiance entre partenaires. En créant une intimité singulière, cette pratique soulève des questions profondes à analyser sous divers angles : à court et à long terme, en tenant compte des contextes culturels variés et des témoignages de ceux qui la vivent au quotidien.
• La soumission et l'expression de l'humiliation au quotidien
Les pratiques d'humiliation s'intègrent souvent dans des rituels quotidiens. Par exemple, le port d'une tenue spécifique ou l'adoption d'un comportement particulier en public permet d'exprimer la soumission de façon concrète. Bien que parfois perturbateurs, ces rituels redéfinissent les désirs et les limites personnelles, transformant la relation en une dynamique vivante et évolutive.
• Les micro-humiliations et leur évolution
Les gestes tels que demander à un soumis de s’agenouiller, d’utiliser un titre particulier ou de solliciter une permission pour des actions anodines jouent un rôle crucial (je vous renvoie là à cet autre écrit: https://www.bdsm.fr/blog/10566/La-Permission-et-son-Impact-Psychologique-dans-une-Relation-BDSM/) . Au fil du temps, ces micro-humiliations peuvent devenir des rituels établis, évoluant selon les désirs et les besoins mutuels.
• Sécurité émotionnelle.
Lorsque l'humiliation se déroule dans un cadre consensuel, elle offre une sécurité émotionnelle tout en permettant d'explorer des facettes méconnues de la personnalité. I
• L'humiliation, la dimension émotionnelle et la catharsis
Au-delà de la dissipation des tensions, l'humiliation peut permettre une forme de catharsis. En affrontant des sentiments de honte ou de vulnérabilité dans un environnement contrôlé, certains participants rapportent une libération émotionnelle qui favorise une meilleure compréhension d’eux-mêmes. Ce processus, mis en lumière par des recherches psychologiques, montre comment la pratique peut mener à une acceptation plus complète des désirs et à une évolution personnelle profonde.
• La perspective psychologique à long terme
Certaines recherches suggèrent que l'humiliation peut renforcer l'estime de soi et la connaissance personnelle pour certains pratiquants. Parallèlement, il existe un risque de fragilisation psychologique si les limites ne sont pas correctement respectées. Ces effets à long terme dépendent également des contextes culturels et des dynamiques sociales dans lesquels ces pratiques se développent.
• Les contextes culturels et sociétaux
La perception et la pratique de l'humiliation varient selon les normes culturelles et les dynamiques sociales. Dans des sociétés où la hiérarchie sociale est fortement ancrée, les rituels d’humiliation peuvent revêtir une signification particulière, tandis que dans des contextes plus égalitaires, ces pratiques peuvent être vécues comme une exploration identitaire.
• Retours d’expérience et témoignages
Les témoignages, recueillis par exemple via des sites spécialisés, offrent un éclairage précieux sur la réalité des pratiques d'humiliation dans le BDSM. Certains soumis expliquent comment des rituels d’humiliation verbale ont modifié leur rapport à la vulnérabilité, facilitant l’acceptation de certaines failles personnelles tout en renforçant leur relation avec le Dominant. D'autres témoignages insistent sur la nécessité d'ajustements réguliers afin d'éviter tout déséquilibre émotionnel, apportant ainsi une dimension concrète à l'analyse théorique.
• L'humiliation et l'autonomisation
Pour certains, l'acte d'humiliation représente une forme d'autonomisation. En choisissant de se soumettre, le participant revendique le contrôle sur l'expression de sa vulnérabilité et de ses désirs. Cette inversion des rôles traditionnels permet de redéfinir les notions de pouvoir et de contrôle, tant dans le cadre de la relation BDSM que dans d'autres sphères de la vie.
Conclusion:
L'humiliation dans le BDSM dépasse le simple jeu de pouvoir. Elle se révèle être un outil riche pour explorer des dynamiques psychologiques et émotionnelles complexes, tout en renforçant la confiance entre partenaires. Grâce à des rituels quotidiens, une communication ouverte et une gestion flexible des limites, les acteurs de ces pratiques ouvrent la voie à une compréhension approfondie du pouvoir, du consentement et de l'autonomisation dans le cadre intime du BDSM.
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Dans cet article, je parle de certaines recherches...
Je vous en propose là quelques une:
•"The Impact of BDSM Practices on Psychological Well-Being" par Richard Sprott et al. (2016) : Cette étude examine comment les pratiques BDSM, y compris l'humiliation, peuvent influencer le bien-être psychologique des participants. Les résultats montrent que de nombreuses personnes trouvent ces pratiques bénéfiques pour leur santé mentale et leur satisfaction relationnelle.
•"BDSM and the Pursuit of Pleasure: A Study of BDSM Practices and Their Impact on Sexual Satisfaction" par Justin Lehmiller (2015) : Cette recherche explore comment les pratiques BDSM, y compris l'humiliation, peuvent affecter la satisfaction sexuelle et la qualité des relations. Les résultats indiquent que les participants trouvent souvent ces pratiques enrichissantes et satisfaisantes.
•"The Role of Consent in BDSM Practices" par David Ortmann et al. (2017) : Cette étude se concentre sur l'importance du consentement dans les pratiques BDSM, y compris l'humiliation. Elle examine comment le consentement explicite et informé peut influencer l'expérience des participants et minimiser les risques de traumatisme.
• "BDSM and Mental Health: A Review of the Literature" par Christian J. Jernigan et al. (2013) : Cette revue de la littérature examine les effets des pratiques BDSM sur la santé mentale. Elle conclut que, pour de nombreux participants, ces pratiques peuvent être bénéfiques et ne sont pas nécessairement associées à des problèmes de santé mentale.
Si cela intéresse, je peux donner des références pour les autres articles écrits...
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27/02/25
Pu*** que je n y arrive pas avec cette particularité qui relie souvent bdsm et humiliation.
Ça fait partie de mes limites fixes, archi fixes, je suis en pleine réflexion en ce moment sur mon schéma familial, l'autodetruction recherchée pendant des années, et la dévalorisation constante dans ma vie qui font que je bloque totalement sur le fait que mon bdsm ne peut être que valorisant et non-humiliant.
Entendons-nous je fais certainement pleiiiiin de trucs qui pourraient paraître humiliant à des yeux non-avertis mais qui ne le sont pas pour moi...
Je crois que je refuse ce qui pourrait me sembler humiliant car ça impacterait forcément ma vie personnelle aussi, je me sentirais aussi humiliée en temps normal. Et c'est super contradictoire avec mon rapport au masochisme physique (qui pourrait être perçu comme une manière de s'autodetruire) or c'est aussi lui qui me sort de mon autodestruction naturelle dans la vie en générale. En vous lisant j'ai l'impression que c'est exactement le même processus, sauf que je n'arrive pas à l'entendre dans les pratiques dites humiliantes.
Bref merci de me faire voir les choses autrement...
Mais comme dit soit dans "l'article", soit dans ta réaction: qu'est ce qui est une humiliation?
Ce que tu (tu général) peux considérer comme humiliant ne l'ai pas forcément vécu comme tel par un autre...
Être tenue en laisse par exemple peut paraître une véritable humiliation pour certains, quand pour d'autres une véritable nécessité...
Pouvoir vivre ces humiliations dans un cadre consensuels peut aussi devenir une véritable force... après avoir vécu celles-ci avec son propriétaire, l'esclave n'est plus touchée par les petites humiliations de la vie quotidienne ayant vécu pire avec son propriétaire...
Mais c'est là aussi le "travail" du Maître: savoir pousser son esclave sans la détruire, tant physiquement que mentalement... à quoi lui servira-t-elle alors?
Mais reste une question: l'autodestruction n'est-elle pas une forme d'auto-humiliation?
Et en dépassant tes propres humiliations, n'est ce pas aussi valorisant, pouvant en tirer une certaines fierté?
Mais merci aussi de ta dernière phrase: "Bref merci de me faire voir les choses autrement..." !
Outre le fait que j'exprime là ma vision du bdsm tout au long des "articles", j'essaie aussi d'amener des éléments de réflexions...
Intéressant.
Ce qui me fait tiquer dans nombre d'articles, c'est cette apparence idéale des pratiques. Quid des incidents ? de séances mal vécues? ...
Je ne pense pas à des dérapages de dom mais plutôt à des soumises ou soumis qui "digèrent" mal une séance tout en ne l'ayant pas arrêtée avec leur sw. Ca peut être borderline, on veut dépasser une limite à tout prix, on y va et on est mal après... Le débriefing ne suffit pas toujours à apaiser .
"Mais reste une question: l'autodestruction n'est-elle pas une forme d'auto-humiliation?"
Je comprends bien ce que signifie s'autodétruire : quoique le masochiste se sent vivre en ayant mal, son corps est bien là, présent,...vivant!
Mais peut-on s'auto-humilier ? L'humiliation ne ressort-elle exclusivement pas d'une relation à l'autre ? C'est la question qui je me suis posée à votre lecture...
@ Laquaisdesbrumes
Merci là aussi pour le retour...
(y compris dans les "critiques" - une "critique" pouvant être faite de façon constructive et non de façon à détruire- Et tant qu'elle est faite ainsi, cela me va !)
Mais je suppose que pour ceux qui osent lire mes écrits, il est évidant que je me suis lancé là dans une série d'article explorant une certaine vision du BDSM... quand bien même la mienne...Quand bien même "idéalisée"...
Ici où là, cependant, en filigrane , j'essaie aussi de mettre en garde contre certaines dérives....
Mais oui, je reviendrai plus tard sur les risques tant physiques que mentaux sur les dangers du BDSM... je ne peux me lancer dans une "exploration" du BDSM sans en parler... ou alors, cela serait manquer d'une certaine honnêteté intellectuelle de ma part...
Ne serait-ce pour le regard que la personne soumise peut porter sur elle même, ou la peur du regard de son entourage. (J'ai, dernièrement, eu le cas d'une soumise qui a reculé face à cette difficulté, ne supportant pas ceux-ci, ce qui peut-être compréhensible !)
Reste une question: faut-il mieux que j'en parle en priorité? ou plus tard, en continuant ma logique?
Mais je vais tenter là de répondre, puisque c'est le sujet, à cette remarque:
"Mais peut-on s'auto-humilier ?
L'humiliation ne ressort-elle exclusivement pas d'une relation à l'autre ? C'est la question qui je me suis posée à votre lecture..."
Effectivement, l'humiliation n'est avant tout qu'un ressenti autocentré du regard que l'autre peut avoir sur soi (à tort ou à raison!). Sur le regard même que l'on porte sur soi même: "comment puis-je accepter de subir cela?... car ce n'est pas moi ! je vaux mieux que cela ! et que vont penser les autres de moi !"
Il peut y avoir plusieurs raisons du pourquoi une personne soumise recherche à l'être !
Que ce soit physique, car la douleur lui permet de se sentir "vivante" ou de dépassement au travers de l’humiliation par exemple...
Mais une personne soumise en acceptant de son dominant certaines pratiques, ne s'auto-humilie-t-elle pas, outre le coté physique, les réactions biochimique du corps que peuvent provoquer la douleur?
En acceptant, par exemple, d'être fessée comme une gamine sur les genoux? alors qu'elle est adulte? d'être tenue en laisse? de manger à 4 pattes (et la liste et sans fin !)
N'est ce pas là quelque chose qu'elle accepte de vivre de son plein gré?
Car un besoin aussi en elle.... que ce soit par désirs de se dépasser ou par masochisme intellectuel....
Mais en l'acceptant volontairement, ne s'auto humilie-t-elle pas avant tout?
Car l'acceptant !...
La question reste ouverte....
Je pense, effectivement, que l'humiliation n'existe que dans le rapport à l'autre et que l'on ne peut pas s'auto-humilier en solitaire.
Merci d'avoir donné une vision positive de l'humiliation, car elle est souvent présentée comme une pratique dévalorisante voire destructrice.
L'humiliation est un thème délicat à aborder car il y a humiliation et humiliation:
(a) Il y a l'humiliation explicitement réclamée. Par exemple, en parcourant le site, on trouvera fréquemment des profils de soumis qui réclament de manière précise certaines pratiques à titre d'humiliation, pour leur plaisir. Je me demande d'ailleurs si une humiliation réclamée est réellement humiliante. On est peut-être là dans un mécanisme psychologique qui relève d'une autre catégorie.
(b) L'humiliation contrôlée, réelle, possiblement malaisante sur le moment, mais qui avec de la perspective peut être vue positivement. C'est, il me semble, ce type d'humiliation que vous détaillez ici.
(c) L'humiliation qui vous blesse profondément. Cela peut être quelque chose d'apparence anodine, mais qui touche un point sensible et vous fait très mal, détruit l'estime de soi et vous fait vous sentir ridicule. Les conséquences peuvent être dévastatrices.
En complément à cet article, il est intéressant de consulter le sujet qu'avait proposé Lady Spencer https://www.bdsm.fr/forum/thread/7528/L'HUMILIATION-:-POUR-QUI-ET-POURQUOI-?/
Il n'en reste pas moins que c'est une pratique à utiliser avec précaution. La frontière entre (b) et (c) est ténue.
Plusieurs points...
Cela n'aura nullement échappé à beaucoup d'entre nous, il y a une différence morphologique entre les hommes et les femmes...
Or, la sodomie chez un homme stimule la prostate... donc décuple la jouissance de l'homme..
(Bon, j'avoue ! étant hétéro à 100%, cela reste pour moi de la théorie)
Il y a aussi un coté humiliant pour certaines.
Pour plusieurs raisons.
L'une d'elle étant comme dit dans l'un des commentaire précédent, une "voie" non autorisée pour la reproduction...
Une des positions prise aussi pour est considérée par certains, comme humiliante...
Ne pas oublier le pouvoir du "backround" éducationnel, qu'il soit religieux, civilisationnel ou familial (les 3 se mélangeant souvent)
L'un dans l'autre, se sera surtout des hommes qui y trouveront de la jouissance, bien que, certaines femmes y trouvent aussi de la jouissance, surtout pour le coté domination, voir humiliation que peut amener l'éducation....
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Les règles de vie transcendent la simple organisation quotidienne pour devenir des principes fondamentaux qui structurent et nourrissent la relation Maître-esclave. Bien plus que de simples directives, ces règles incarnent l’engagement mutuel, la discipline consciente et l’harmonie recherchée au sein d’une dynamique fondée sur l’échange de pouvoir.
Définir des règles de vie, c’est instaurer un cadre global dans lequel chaque geste, chaque interaction et chaque moment du quotidien vient renforcer la confiance et la dévotion entre le Maître et l’esclave. Ces règles, discutées et validées par les deux partenaires avant d'entamer la relation ou lors des réajustements de celle-ci, offrent une structure rassurante et prévisible tout en laissant la place à la créativité et à l’évolution personnelle.
Tout comme les protocoles, les rituels, en effet, l'esclave devrait être en mesure de proposer celles qui ont une résonance en elle et peuvent particulièrement séduire le Maître !
Exemples de règles de vie dans une relation Maître-esclave :
• Respect absolu des consignes : Qu’il s’agisse de comportements en public ou de rituels intimes, l’esclave s’engage à respecter scrupuleusement les directives établies, renforçant ainsi la dynamique de pouvoir et la cohérence du lien.
• Communication transparente et régulière : Un point essentiel est d’établir des moments dédiés à l’échange, où chaque partenaire peut exprimer ses ressentis, ajuster les règles et veiller au bien-être commun.
• Maintien des rôles même en dehors des intimités : Les règles de vie peuvent s’étendre à des comportements symboliques dans la vie quotidienne, par exemple en adoptant un langage ou un comportement particulier qui rappelle constamment la dynamique Maître-esclave.
• Soins et attention mutuels : La discipline n’exclut pas la tendresse. Il est attendu du Maître de veiller sur l’état physique et émotionnel de son esclave, tandis que l’esclave, dans son engagement, doit faire preuve de sollicitude et de dévotion dans l’accomplissement des tâches qui lui sont confiées.
• Adaptabilité et révision des règles : La vie est en perpétuelle évolution. Les règles doivent rester flexibles afin de s’adapter aux évolutions personnelles et aux circonstances. Une réévaluation régulière garantit que le cadre reste pertinent et consentant pour les deux partenaires.
Pourquoi ces règles de vie sont-elles si essentielles ?
Les règles de vie créent un socle stable qui permet aux deux partenaires de naviguer dans leur quotidien en gardant à l’esprit la dynamique choisie. Pour l’esclave, elles instaurent un sentiment de sécurité et de confiance : la certitude de connaître les limites et les attentes offre un refuge dans lequel elle peut s’exprimer pleinement, même dans la vulnérabilité. Pour le Maître, ces règles permettent de confirmer la progression et l’engagement de son esclave, tout en lui offrant les outils nécessaires pour guider avec justesse et bienveillance.
Imaginez, par exemple, une journée structurée autour d’un rituel matinal où l’esclave se présente selon une tenue et une posture préétablie, puis engage une courte communication sur ses objectifs de la journée. Ce cadre quotidien, bien que formel, agit comme un fil conducteur qui rappelle la dynamique établie et sert de point d’ancrage émotionnel et psychologique. Dans un autre moment, un protocole de fin de journée pourrait être instauré, lors duquel l’esclave partage ses réussites, ses difficultés et accueille l’évaluation rassurante du Maître. Ce partage, effectué dans le respect des règles, offre non seulement une opportunité de progression, mais également une fenêtre sur le lien profond qui unit les deux partenaires.
Pour instaurer des règles de vie adaptées à la relation Maître-esclave, quelques principes doivent guider le processus :
• Favoriser la simplicité et l’efficacité : Les règles doivent être claires, précises et réalisables, sans alourdir la dynamique par une complexité inutile.
• Conserver le sens symbolique et émotionnel : Au-delà de leur aspect pratique, les règles de vie doivent résonner en chacun, rappelant constamment le lien, la discipline et la dévotion partagée.
• Privilégier l’évolution continue : Le cadre établi doit être flexible ; il est essentiel de revoir et d’ajuster les règles afin qu’elles restent en adéquation avec les besoins et les aspirations des partenaires.
En somme, les règles de vie dans une relation Maître-esclave ne se limitent pas à une simple liste de comportements à suivre. Elles symbolisent l’harmonie entre la rigueur de la discipline et la profondeur de l’engagement émotionnel. En créant un environnement stable, elles permettent à chacun de s’épanouir dans son rôle, tout en consolidant jour après jour un lien d’intimité, de respect et de dévotion consentie.
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Il faut toujours se méfier des poules !
On dit "quand les poules auront des dents"...
Pourtant, j'en connais qui ont des dents... et c'est elles qui te plument !!!
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Avant de vous proposer l'article sur la différenciation des protocoles, rituels et règles de vie (https://www.bdsm.fr/blog/10550/Protocoles,-rituels-et-règles-de-vie/) je vous avais proposé un autre sur les rituels en soumission (https://www.bdsm.fr/blog/10494/Les-rituels-dans-la-soumission/), article qui m'avais inspiré le premier cité...
Je vous propose donc de revenir et de creuser sur les protocoles en soumission, chaque articles étant le compléments des autres...
Les protocoles transcendent de simples règles ou consignes : ils incarnent une expression profonde de la dévotion, de la discipline et de l’engagement mutuel dans une relation Maître-esclave. En établissant des normes claires et des attentes précises, ces protocoles renforcent la sécurité, la confiance et la connexion entre les partenaires, tout en affirmant la dynamique de pouvoir qui caractérise la relation.
Définir un protocole signifie instaurer une série de comportements, de gestes ou d’attitudes qui, répétés loyalement, viennent structurer le quotidien. Dans le cadre d’une relation Maître-esclave, ces protocoles ne sont pas de simples formalités, mais bien des outils essentiels qui concrétisent l’échange de pouvoir et les engagements consentis par chacun.
Voici quelques exemples de protocoles typiques :
• L' esclave doit se présenter de manière cérémonieuse à l’entrée du domicile du Maître, marquant ainsi le début du rituel quotidien de soumission.
• L’usage de formules spécifiques, telles que « Bonjour, Maître », lors des échanges, renforçant l’engagement à respecter les limites établies.
• Un protocole de posture obligatoire, où l’esclave garde une posture spécifique — agenouillé ou debout — lors des moments d’obéissance ou d’attente, symbolisant la discipline et le respect.
• Des protocoles de communication qui régissent la façon dont l’esclave s’exprime, par exemple en sollicitant la permission avant de parler ou de prendre des initiatives, afin de maintenir un contrôle harmonieux des échanges.
Ces pratiques, répétées avec intention, fonctionnent comme des repères dans la vie quotidienne et permettent au Maître comme à l’esclave de rester ancrés dans leur rôle respectif. En respectant les protocoles, l’esclave affirme non seulement sa position, mais renforce également la confiance et le lien émotionnel qui unissent les deux partenaires. Pour le Maître, ces protocoles assurent une structure rigoureuse dans laquelle il peut manifester sa responsabilité et son attention aux besoins de l’esclave.
Pourquoi ces protocoles sont-ils si essentiels ?
Les protocoles agissent comme des manifolds qui orientent l’énergie et la dynamique de la relation.
Un protocole bien établi transforme un geste habituel en un acte de dévotion. Par exemple, lorsque l’esclave attend le mot d’ordre avant toute action, ce comportement n’est pas seulement une demande, c’est une affirmation silencieuse du lien qui existe entre elle et son Maître. Chaque mouvement, chaque parole traverse ainsi le filtre d’un engagement total et conscient, permettant une connexion silencieuse mais puissante.
Imaginez l’esclave qui, chaque soir, prépare minutieusement l’espace pour une séance de discipline ou d’apprentissage. Ce simple acte — remplir l’espace de respect, de calme et d’intention — devient un protocole indispensable, symbolisant la transition du monde extérieur vers un espace sacré réservé à l’intimité et au jeu de rôles. Ce protocole, en apparence anodine, revêt une signification profonde et authentique : il rappelle à l’esclave qu’il appartient à une dynamique soigneusement orchestrée, où chaque geste compte et chaque moment renforce l’engagement mutuel.
Les protocoles, en proposant une structure prévisible, offrent également une sécurité indispensable dans un contexte où la vulnérabilité joue un rôle majeur. L’esclave, conscient de la constance et du cadre proposé par le Maître, trouve dans cette discipline un refuge contre l’incertitude du quotidien. Pour le Maître, l’application rigoureuse des protocoles permet de vérifier et affirmer la loyauté et la progression de l’esclave, tout en lui rappelant l’importance de son rôle de guide et de protecteur.
Pour mettre en place des protocoles adaptés à la relation Maître-esclave, il faut considérer les points suivants :
• Dialogue ouvert : Discuter avnt de dommencer la relation en détail des protocoles qui résonnent personnellement pour chacun. L'esclave potentielle peut vous proposer ceux qui peuvent lui parler intimiment et qui peuvent séduire le propriétaire, Un point souvent ignoré mais pouvant prendre toute sa dimension dans la dynamique !
• Simplicité d’abord : Commencer par des protocoles simples et évolutifs. Une complexité excessive peut rapidement devenir source de stress ou diminuer leur portée symbolique.
• Focus sur l’intention : s'assurer que chaque protocole ait une signification émotionnelle ou symbolique claire, au-delà de sa dimension formelle.
• Adaptabilité : Comme pour tout aspect d’une relation dynamique, les protocoles doivent être flexibles. Ils peuvent être réévalués, ajustés et approfondis au fil du temps, en fonction des évolutions personnelles et relationnelles.
En somme, les protocoles dans une relation Maître-esclave vont au-delà du simple observance de règles : ils incarnent un engagement profond et quotidien, formant le socle même de la relation. Chaque protocole, qu’il s’agisse d’un geste, d’un mot ou d’une posture, vient renforcer l’échange de pouvoir, la certitude de la discipline et la beauté de la dévotion. Dans un monde aux multiples exigences, ces pratiques offrent un espace unique de stabilité, de connexion et de transcendance, rappelant à la fois la rigueur du rôle et l’intimité émotionnelle partagée.
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Dans une relation BDSM, la permission ne se limite pas à un échange de règles ; elle constitue la clé d’une dynamique de pouvoir consensuelle et évolutive qui influence la psychologie des partenaires. Cet article explore comment la permission s’articule dans la vie quotidienne et comment elle renforce la confiance, tout en soulignant ses défis et son évolution au fil du temps.
1. La Permission comme Lien Psychologique
Au-delà d’un simple rituel formel, la permission crée un lien psychologique fort entre le Dominant etet l'esclave. Par exemple, lorsqu’une esclave demande la permission de modifier son comportement ou de réaliser une action, elle affirme consciemment sa position tout en renforçant la hiérarchie. Ce geste n’est pas une contrainte, mais un échange qui permet au Dominant de prendre en compte les besoins et limites de son partenaire, établissant ainsi une relation de confiance et de soutien.
2. La Soumission Consciente et l’Expression Quotidienne
En transformant la soumission en un choix éclairé, la permission permet à l'esclave de participer activement aux rituels relationnels. Un exemple peut être constaté dans des gestes quotidiens – comme demander avant de s’asseoir ou de choisir une tenue – qui renforcent l’engagement mutuel et créent une tension excitante. Ces rituels quotidiens apportent non seulement structure mais offrent également au partenaire esclave une manière de redéfinir constamment ses désirs et limites.
Au fil du temps, ces gestes, initialement symboliques, évoluent et se transforment en rituels profondément ancrés dans la relation, permettant une réévaluation des règles et une renégociation des attentes au fur et à mesure que les partenaires grandissent ensemble.
3. L’Utilisation et l’Évolution des Micro-Permissions
Les micro-permissions, ces petites demandes de la vie quotidienne, rappellent en permanence l’existence d’une dynamique de pouvoir. Par exemple, demander la permission de prendre une décision apparemment anodine, comme choisir une activité de loisir, contribue à tisser un lien constant entre les partenaires.
Avec le temps, ces micro-interactions peuvent évoluer en véritables rituels, intégrant des ajustements selon les changements des désirs personnels et des situations de vie. Cette évolution permet d’éviter que les gestes ne deviennent mécaniques et souligne la nécessité d’une communication régulière pour maintenir la dynamique vivante et authentique.
4. La Sécurité Émotionnelle et la Gestion des Enjeux
L’établissement d’un cadre clair par la permission crée une sécurité émotionnelle permettant à l'esclave d’explorer sa soumission en toute confiance. Une structure bien définie aide à prévenir les malentendus et à mieux gérer les émotions liées aux moments de tension ou d’incertitude.
Cependant, il est important de souligner que cette structure doit rester flexible. La gestion des émotions peut varier : si dans certains cas, la permission renforce l’intimité et le sentiment de protection, dans d’autres, une routine trop figée risque de générer des malentendus ou une forme de distancing émotionnel. C’est dans cette capacité d’adaptation et d’introspection que réside la réussite de la dynamique.
5. Communication et Confiance : Les Piliers de l’Évolution
Une communication ouverte et honnête représente le socle sur lequel repose toute relation BDSM saine. Qu’il s’agisse d’échanges verbaux, écrits ou symboliques, la transparence dans l’expression des besoins et des limites permet aux partenaires d’ajuster leurs interactions au fil du temps.
La confiance s’installe progressivement à travers cet échange constant et évolutif. En partageant également leurs ressentis, les partenaires peuvent identifier ensemble les moments où la dynamique doit évoluer ou être négociée, assurant ainsi un équilibre entre structure et adaptation aux nouvelles circonstances.
Conclusion: La permission dans une relation BDSM est bien plus qu’une simple formalité : elle constitue un outil puissant pour créer et maintenir une dynamique de pouvoir évolutive, renforcer la confiance et favoriser une intimité profonde. En intégrant des rituels quotidiens et en adaptant continuellement les règles aux évolutions personnelles, les partenaires peuvent naviguer en équilibre entre structure et flexibilité.
Cette approche permet non seulement d’explorer et de redéfinir les désirs, mais également de gérer de manière constructive les enjeux émotionnels, assurant ainsi une relation épanouissante, enracinée dans l’écoute et la confiance mutuelle.
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Merci pour cet exposé sur un sujet souvent négligé et pourtant essentiel dans la dynamique de pouvoir. Un juste équilibre est en effet à trouver: il ne faut pas que ce soit purement protocolaire (mécanique, sans émotion) ou, inversement, que ce soit la porte ouverte à des demandes qui s'apparenteraient à des tentatives de négociation.
On peut éventuellement ajouter, bien que ce ne soit pas l'essentiel, le fait qu'il y a dans certaines demandes de permission un côté humiliant que la personne soumise peut ressentir plus ou moins fortement selon sa psychologie, et qui participe aussi à matérialiser la hiérarchie de la relation.
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10/04/25
Avant d'aller me coucher, un dernier tour sur le site..
Et je tombe juste sur ça: "modérateurs-trices"
Ma question est donc celle-ci:
Est-ce que cela rend le texte plus lisible pour autant?
Non !
Du moins, pas à mon point de vue !
Cela aurait même tendance à le rendre illisible !
Oui ! je sais !
Cela fait "je suis dans le coup, je suis "in"! je suis ouvert d'esprit, dans le vent !
Cool !
Mais quand on voit les fautes grossiére d'écriture, le "ce débattre" pour se débattre...
Est-ce bien la peine de rajouter cette MERDE d'écriture inclusive pour faire genre (pour parler 'djeune") et rendre les textes indigestes à lire?
La questions se pause !!!! (est-ce qu'avec les fote grossière le message passe mieux? s'il faut en passé par la, alors allonsy! se peut étre intéressant de le savoar!)
Alors oui, je suis con !!!!
Vous pouvez même y rajouter intolérant, d'extrême droaate, facho, réac, et tous les adjectifs pour me faire taire!
Les mots sont lancés, cela clos la discustion !
Mais quand on pense que, à l'école,et ailleurs, il est plus important de rendre un texte illisible par cette FOUTUE écriture dite insclusive que sur les fautes d'aurtho, d'ordo, bref de ce machin inutile...
PS! oui, il m'arrive aussi, suivant mon état de fatigue, de faire des fautes d'orthographe, surtout quand je laisse couler en chat, par exemple mais doigts sur le clavier., me concentrant plus sur le message que sur ce foutu truc!
Mais pour qu'un message soit clair, il est nullement nécessaire la paine de l'alourdir avec une écriture dite "inclusive" mais qui exclus nonseulement les vieux cons (dont je fais parti, je l'avoue volontier! mais aussi tout ceux dont la lourdeur du texte rebute !!!!
Sur ce, je vais me coucher !!!!
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@ Game
Oui et non.. je m'explique.
Le langage est une chose fantastique qui permet de faire passer un message.
L'écrit, juste avec 26 lettres pour l'alphabet français permets de mettre les mots par écrits.
Vous me lisez, que vous soyez d'accord ou pas avec moi, vous arrivez à lire ce que je pense exprimer.
Avec une différence prêt, c'est que entre ce que je veux dire, que ce que je pense dire, ce que vous voulez comprendre, ce que vous comprenez , 70 % passe à la trappe...
Si dans le langage "face à face", il y a en plus le langage corporel qui est inconscient, le langage écrit, lui, permet au contraire, quand il est réfléchit, de peser ses mots, d'essayer de préciser sa pensée...
Mais nous nous éloignons me direz-vous...
Pourtant, un.une lecteur.trice voir des lecteurtrices sera.seront content.s.e.es.d’apprendre la signification du mot sage-femme.
Car tel était aussi le fond de la boite de Pandore que j'ai ouvert...
3/4 des élèves de 3éme, à l'heure actuelle ne comprennent pas un texte simple.
Ce n'est pas moi qui le dit...
Alors pourquoi compliquer les textes comme avec la phrase que je viens de dire en inclusif?
Et rendre un message simple, clair, illisible?
Derrière, il y a aussi une idéologie visant aussi à "genrer" les noms.
Je ne plaisante nullement avec le mot sage-femme !
La question a été posée, et non pas avec le terme ci-dessus donné par Azhara et proposé par l'Académie Française...
Mais justement, par des ignorants voulant tout révolutionner avec une idéologie inclusive...
Or, les élèves de 3éme, biberonnées avec cette idéologie, deviennent rapidement des adultes...
Et l'idéologie priment pour eux que le bon sens du mot, la signification du mot...
Avec toutes les dérives qui vont avec... dont celle-là..
Et, pour terminer cette diatribe (ou leucorrhée verbale pour certains), le terme sage-femme a été longtemps en compétition avec le terme sage-"mère".
Personnellement, c'est en faisant de la généalogie que je me suis penché sur ce métier, une de mes ancêtres ayant été une des premières à avoir la formation d' Angélique du Coudray et de sa "machine" afin de passer de simple "matrone" à sage-femme... Tandis que son mari..était croque-mort !
La boucle était bouclée....
VraiEsclavagiste Au risque de vous heurter, je dois avouer que ce n'est pas la féminisation des noms de métiers qui me choque le plus ..
Rappelons ici qu'un nouveau mot doit encore passer dans le langage courant, dans "l'usage" pour passer ensuite dans le dictionnaire et parfois inversement. > Smart, bachot, zazou sont passés de mode depuis pas mal d'années . En revanche sonal (= jingle) n'a jamais pris.
L'usage commande...Peut-on imposer un usage ?
Les combats lexicaux suivent les combats de leur époque. "Gaucho" a disparu, "prolétaire " n'est plus vraiment employé à tout bout de champ, le marxisme s'éloigne...
Le combat actuel se porte donc sur le genre. Qu'en restera-t-il quand ce combat sera retombé et quand retombera-t-il ?
Il y a un effet de distinction pour certains.
Quand la plupart des français disaient :" le covid", il est apparu peu après un changement de genre avec "la covid ".Et j'ai eu l'impression que l'emploi du féminin était un moyen pour certains de se distinguer du troupeau qui usait encore, pauvres ignares que nous autres!, du masculin.
Certains et surtout certaines militent pour une plus grande représentation et visibilité des femmes . Il convient de remarquer que certaines femmes tiennent au masculin de leur métier.
Il est vrai que la féminisation de certaines professions passe mal .
( Maîtresse-nageuse ne me choque pas mais il renvoie à l'école et aux signifiants de " maîtresse" qui parasitent le signifiant professionnel visé...
La féminisation procède souvent au cas par cas, selon l'acceptation par le milieu professionnel ....et surtout l'usage !)
L'euphonie s'invite dans la question. Je ne suis pas sûr que: "proviseuse" plairait beaucoup.)
Là où j'hurle le plus, c'est le "iel "... qui ne prend pas, heureusement.
Si j'en parle c'est qu'il est intéressant d'aller voir comment à certaines époques et sous certains régimes, on a voulu changer le langage pour des raisons idéologiques.
A la Révolution , sous le Nazisme, pour paraître moderne durant les Trente Glorieuses, l'abus d'anglicismes dans le management ...
C'est parfois assez drôle ... comme sous le Fascisme en Italie :
L'Italie fasciste a voulu supprimer sa forme de politesse "Lei" qui correspond à "elle" ( = notre seigneurie) , un féminin insupportable et de plus inspiré de l'espagnol ( de l'étranger!) .
- Réforme, décret, interdiction, et recommandation du "tu".... mais problème : Il n'est pas question de tutoyer son supérieur ! Dans l'armée et l'administration, c'est un festival de cas de conscience ... et de contorsions langagières.
Les autorités proposent alors d'user du " voi" ( vous pluriel) comme formule de politesse.
Certains mauvais esprits rebaptisèrent alors Galilei ( en français Galilée ) en "Galivoi ", ce qui eut pour effet de fâcher le Duce qui s'emporta contre ses "plaisanteries crétines".
[ Les milieux militants d'aujourd'hui, tout comme les extrémistes - et il est des féministes radicales ! - sont d'ailleurs plutôt hermétiques à l'humour...]
- Le magazine LEI, le magazine ELLE italien de l'époque fasciste fut donc sommé de changer son titre ! Les journalistes eurent beau expliquer que ce LEI correspondait bien à "elle" puisque leur magazine était destiné aux femmes, les autorités restèrent inflexibles.
Le magazine dut désormais s'appeler ANNABELLA.
Quant à l'influence des genres sur le machisme ou contribuant une plus grande égalité h /f , rappelons qu'il n'existe pas de genres ni en persan : la langue iranienne ( pays où les droits de la femme sont exemplaires...) ni en Turc, ni en Dari : la langue afghane ( paradis des femmes comme chacun sait hélas.) !
Le volontarisme militant pour modifier la langue et s'attaquer aux genres des mots n'échoue pas à chaque fois mais les diktats militants et les accusations de réac et d'indécrottable mâle dominant aussitôt que l'on ose tiquer ou plaisanter me font sourire.
Beaucoup de réformes de la langue ont échoué complètement ou partiellement.
@ Laquaisdesbrumes
Mais je ne suis nullement heurté !
Bien au contraire! j'ai même beaucoup appris à la lecture de cette réponse !!!!
Mais c'est bien ce que je disais sur ma réponse précédente!
Peut-être me suis-je mal exprimé, car entre ce que je pense dire, etc...
Je n'ai ABSOLUMENT rien contre sur la féminisation d'un nom de métiers quand elle suit la société.
Par exemple: institutrice.
Pendant longtemps,il n'y a eu que des hommes instituteurs.
Là, je n'ai absolument rien contre. Bien qu'étant un titre, pourquoi, ne pas préciser femme instituteur... car.. pourquoi ne pas appeler alors "Maîtresse" les avocates?
Mais là où cela me gène, c'est quand une idéologie derrière essaie de tout chambouler (exemple avec l'écriture dite inclusive -car n'oublions pas que c’était avant tout le fond du sujet-, qui complique la lecture et donc exclue plus qu'elle n'inclue, le "iel", ou, pour reprendre l'exemple de sage-femme (il suffit de faire une recherche pour se rendre compte que le sujet à réellement été lancé!!!), quand des ignares mais de bons lavés du cerveaux, sans tenir compte de l'origine des mots mais avec une bonne idéologie chevillée au corps, veulent revoir les choses... au détriment du bon sens!
Oui, effectivement, une langue évolue. Et se doit d'évoluer...
Pour être honnête, je regrette certaines évolutions de langage, comme la perte de différenciation entre amoureux (celui qui aime sans être aimer en retour) et amant (celui qui aime et est aimé en retour), le mot amant ayant pris un autre sens...
Mais ainsi va la langue....
Cependant, ce qui me gène le plus, c'est quand, alors que malgré les interdictions de cette foutue écriture inclusive, des journaux, des écrits universitaires, jusqu’à des administrations continuent à nous les imposer... quittent à exclure ceux qui ne comprennent même pas un texte simple... Or, cela commence comme cela...
Et c'est justement aussi, grâce à quelques vieux cons comme moi et nos coups de gueules que certaines dérives s'arrêtent...
Mais je suis tout aussi content quand celles-ci adviennent!
Par exemple; pédophile qui commence à être de plus en plus remplacé par pédocriminel.
En effet, la "philie" ne veut pas dire une déviance sexuelle. car que dire alors des aquariophile?
Qu'ils ne se tapent que des aquariums?
Ou des anglophiles? qu'ils ne se tapent que des anglais (bon, d'accord! dans ce dernier cas, cela peut-être discuté, et convenons-en, alors, c'est une véritable déviance !)
L'Anglais, la " perfide Albion", reste " l'ennemi héréditaire" de Crécy à Mers-El-Kébir en passant par la perte des comptoirs de l'Inde.
Une déviance indubitable, ...homosexualité coupable que même Edith Cresson avait stigmatisée en son temps, c'est tout dire !. Rires
Eh ben quand je vois la longueurs de toutes ces réactions négatives à l'écriture inclusive, parfois sans même que les personnes aient compris (ou même lu ?) le post /commentaire extrêmement clair et pédagogique de Game (merci à lui/elle, je ne suis même pas encore allé voir son genre), je me dis qu'on est pas sortie du masculinisme/virilisme/peur des hommes de perdre leurs avantages. Il est vrai que nous sommes sur un forum bdsm, sans doute y a t-il un biais à ce sujet.... Perso, je suis un homme (malgré l'apparence de mon pseudo), certes soumis dans le jeu (pas dans la vie), et si je trouve que parfois la langue est trop déformée, je ne suis absolument pas dérangé (et depuis longtemps) par modérateur-trice das des textes un peu officiels et non littéraires. Bisous à toustes :-)
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30/03/25
Et bien sur, Game est une femme (merci à elle donc, et je souligne que son premier commentaire est très factuel, ce qui me semble être le bon moyen de convaincre). Je suis donc fier d'être le seul homme de ce "forum" à défendre (un peu, pas systématiquement) l'écriture inclusive. Et moi aussi je n'aime pas l'idéologie. Mais je n'aime pas non plus que l'on nomme "idéologie" tout ce qui ne nous arrange pas, et qui n'est en fait pas de l'idéologie. Bisous :-)
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30/03/25
Cela illustre bien le fait que tout échange sur le sujet est difficile car il faut quand même de sacrées œillères pour ne pas voir qu'il s'agit avant tout d'idéologie.
Quel avantage voyez-vous dans l'écriture inclusive (hors idéologie) ? Pensez-vous qu'elle sera adoptée par le plus grand nombre grâce à son élégance et sa simplicité d'usage ? Pourquoi n'en faites-vous pas usage vous-même? Par exemple, si j'ai bien compris les règles on doit écrire modérateur·rice pas modérateur-trice, iel pas il/elle, "pas de gros·ses" et non "pas de gros" (cf profil).
Je reste sur ma position (jusqu'à preuve du contraire) que tout cela part (peut-être) de bonnes intentions, mais que comme dans beaucoup d'autres domaines (écologie, anti-racisme, santé publique, ...) on parle là de ce qui est à l'origine une cause noble (féminisme, en l’occurrence) qui a été complètement dévoyée par des intérêts sans rapport avec la cause initiale.
@Sylvie35 Quel avantage voyez-vous dans l'écriture inclusive (hors idéologie) ? Game a répondu dès le début, et très clairement, très factuellement. Pensez-vous qu'elle sera adoptée par le plus grand nombre grâce à son élégance et sa simplicité d'usage ? Pour moi ce n'est pas une bonne question puisque cette convention ne concerne pas nos écrits de tous les jours, mais des écrits "officiels" et non littéraires
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30/03/25
Je suis d'accord pour l'essentiel avec ce qu'a écrit Game, mais je ne vois pas en quoi l'écriture inclusive (complexe, illisible, et à connotation militante extrême) serait une bonne solution.
Donc, selon vous, des écrits officiels illisibles (alors qu'une bonne partie de la population a déjà des difficultés à comprendre des textes simples) est chose souhaitable?
@Sylvie35, je pense que c'est une tentative pour lutter contre le sexisme systématique de la société, mais je ne dis pas que c'est LA solution. Je disais juste qu'il me semble très inquiétant (pas seulement sur ce forum, sur plein d'autres) de lire tous ces mâles qui sont effrayés en réalité d'une quelconque évolution de la langue pour favoriser l'égalité femme-homme. C'était le sens de mon commentaire, en fait. Après est ce une idéologie ? Les idéologies peuvent elles parfois être utiles ? On risque d'ouvrir un grand débat ! :-)
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30/03/25
Le truc vicieux avec l'idéologie c'est que dans le fond nous ne sommes probablement pas vraiment en désaccord, mais là où nous divergeons en réalité c'est sur l'appréciation des moyens mis en œuvre et surtout (de mon point de vue) sur la lucidité quant à l'exploitation perverse qui en est faite (à des fins qui sont à mon avis très éloignées de l'objectif affiché).
Je suis persuadée que les plus ardents promoteurs de ce type d'écriture n'en ont strictement rien à faire de la place des femmes dans la société.
Pour vous donner une analogie qui sera peut être plus parlante, c'est comme les "militants" qui parcourent le monde en jets privés pour nous expliquer que nous devons nous comporter de manière "éco-responsable" et accepter sans broncher toutes les contraintes et taxes mises en place "pour notre bien". Si vous osez questionner leur discours de manière pragmatique, vous êtes présenté comme opposant à la cause officiellement affichée (cause dont ils se moquent éperdument en réalité).
Moi je ne crois pas qu'on lutte contre le sexisme en féminisant quoique ce soit. Nom de métier, écriture inclusive... ...
Pour moi ce truc là de féminisation de tout c'est comme cueillir un bouquet de fleurs dans un terrain miné dans un pays en guerre et se dire : je lutte contre la guerre. Ça nous fait de belles jambes !
Le "combat", l'évolution à mener est ailleurs./
Et je ne suis pas viriliste ^^.
@ Azhara
il n'est pas la question de "virilisme" ou autre...
Aussi étonnant que cela puisse paraître, je suis féministe!
Mais pas néo féministe à la sardine ruisseau...
Et là je réponds juste à isabel38
Des gamins, à l'école ont déjà du mal à apprendre à lire, à écrire correctement...
Google est ton meilleur ami (enfin, non, mais faisons comme si...)
Il suffit juste de taper sur son moteur de recherche pour se rendre contre que, non seulement, ils ont du mal à apprendre, mais aussi, et surtout à comprendre les textes qu'ils lisent...
La question est simple: POURQUOI COMPLIQUER alors la chose?
Oui... TOUTES règles, TOUTES lois sont injustes !
Il y aura FORCÉMENT quelqu'un de léser!
Qui plus que dans la relation BDSM, Dominant/soumise, Maître/esclave peut comprendre ce fait?
"L'inclusivité" n'est qu'une vague utopie, fumisterie !:
Mais bon délire idéologique!
Et oui, j'ose affirmer que je suis féministe!...
Mais quand il s'agit non plus de féminisme mais de combat idéologique EXCLUANT et non incluant tous ceux qui ont du mal à apprendre à lire, à comprendre à lire un texte, non, je n'y vois nullement un progrès, mais au contraire une régression...
Oh!!! bel est bien enrobé de sucre, à la manière de "bien-pensance" (qui exclut tous ceux qui ne pensent pas comme eux -il n'y a pas pire fachos que les "antifas" )
Apprenons, appliquons déjà des règles de bases avant de complexifier la chose...
Si elles sont alors appliquées, faciles à comprendre, alors oui, allons plus loin...
Mais déjà, que les gamins à l’école apprennent à lire, à comprendre un texte simple avant de leur imposer cette merde d'écriture dite inclusive quand elle exclue...
Et reprenons juste l’exemple: modérateur.trice... lisons le à haute voix... qui parle ainsi: modérateur trice??? lecteur trice ???
Oui, les politichiens, aiment nous donner du "français, française"...
Mais sont-ils des exemples à suivre?
Mais au moins ils ont le méritent de reprendre le premier nom (bien qu'en français la règle du masculin emporte sur le féminin et donc en disant juste français, cela inclue les françaises...) mais non ne disent: Français. e; es... et encore! encore une chance alors que français s'écrit de la même manière au singulier qu'au plusieurs !
Car que dire de cette phrase écrite de façon inclusive... est-elles simple à lire???
Il n'y a que le.les Con.s ne.nes pour apprécié.és.ee.ées l'écriture dite inclusive (tians! la par contre, écriture inclusive passe car déjà au féminin?..)
Quant à sylvie35...
Je ne peux qu'applaudir qu'à ce qui est écrit, y compris le début!...
Je faisais de l'ironie avec l'association virilisme et anti écriture inclusive mentionnée plus haut avec laquelle je ne suis pas en adéquation.
(Ceci dit je n'avais pas songé à certains arguments qui me parlent bien.
- Si on dit "je m'adresse aux soumis", le femmes ne vont pas se sentir concernées, je crois que c'est Sylvie35 qui en parlait.
- Invisibilité des femmes dans les règles orthographiques et dans les noms de métier. (Game et Sylvie35)
- Inconsciemment non identification des femmes à certaines professions.
... )
@ Azhara
Ma réponse, bien que commençant par "@ azhara" s’adressait là plus isabel38.
Maintenant, oui, je comprends parfaitement les arguments...
Oui effectivement, ils se tiennent...
Mais... qu'est ce qui empêche de préciser "homme ou femme"???
Par exemple...
"je m'adresse aux soumis" pour reprendre l'exemple...
pourquoi alors ne pas dire "je m'adresse aux soumis hommes ou femmes"
trop long à écrire?
Alors h ou f?
"je m'adresse aux soumis h ou f"...
4 lettres.. soit autant que .trice... d'accord ! juste 2 espace à rajouter..; enlevons le ". " de trice...
Quelle différence!
que c'est dur !!!!
insurmontable à écrire!
d'ailleurs..je suis exténué rien que de l'avoir écrit !!!!
Il est possible de classer les termes et concepts BDSM selon un certain degré d'implication et de contrôle, bien que cela ne soit pas nécessairement une hiérarchie stricte et fixe. Chaque personne peut avoir une interprétation différente de ces termes et de leur signification, et il est important de communiquer clairement et ouvertement avec votre partenaire pour vous assurer que vous êtes tous les deux à l'aise avec le niveau d'implication et de contrôle dans votre relation BDSM.
Jeux sexuels occasionnels : Les jeux sexuels occasionnels sont des activités BDSM qui sont pratiquées de manière ponctuelle et qui ne dépassent pas le cadre du jeu sexuel. Ces activités peuvent inclure des jeux de rôle, du bondage ou de la douleur, mais restent confinées à la sphère intime.
Jeux de rôle avancés : Ce niveau implique des scénarios BDSM plus élaborés, avec une exploration plus poussée des dynamiques de pouvoir, sans pour autant aller jusqu'à la soumission complète. Les partenaires s'engagent dans des jeux de rôle complexes, tout en conservant une certaine autonomie.
Partenariat de pouvoir : Le partenariat de pouvoir est un niveau d'implication et de contrôle dans lequel les deux partenaires ont un certain degré de contrôle et de pouvoir dans la relation. Ils travaillent ensemble pour prendre des décisions et définir les règles et les limites de leur interaction.
Contrats de service : À ce niveau, un contrat formel est établi entre le dominant et le soumis, définissant les tâches, les responsabilités et les limites du soumis envers le dominant. Cependant, le soumis conserve une autonomie en dehors de ces moments contractuels.
Soumission partielle : La soumission partielle est un niveau d'implication et de contrôle dans lequel la soumission est limitée à certains aspects de la vie, tels que les activités sexuelles ou les décisions liées à la vie privée. Le soumis accepte de se soumettre à certaines demandes ou instructions du dominant, tout en gardant un certain degré de contrôle sur sa propre vie.
Contrats de service : Un cadre formel dans lequel un accord écrit ou tacite définit les tâches, responsabilités et limites spécifiques attribuées au soumis par le dominant, tout en assurant que l'autonomie demeure préservée en dehors de ces engagements contractuels.
Relation maître/esclave à temps partiel : À ce niveau, le soumis accepte une dynamique maître/esclave, mais seulement dans des contextes ou moments précis, conservant une autonomie en dehors de ces moments.
Soumission complète : La soumission complète est un niveau d'implication et de contrôle dans lequel le soumis accepte de se soumettre entièrement au dominant dans tous les aspects de sa vie, y compris les décisions quotidiennes, les finances, les relations et les activités. Le soumis transfère entièrement le contrôle de sa vie au dominant, tout en pouvant conserver certains droits et privilèges.
Relation maître/esclave à long terme : Ce niveau implique une dynamique maître/esclave établie sur le long terme, avec un transfert important du contrôle. Cependant, des mécanismes de sauvegarde et de négociation peuvent être mis en place.
Soumission 24/7 : La soumission 24/7 est un niveau d'implication et de contrôle dans lequel le soumis accepte de se soumettre entièrement au dominant en tout temps, 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7. Le soumis est constamment sous le contrôle du dominant, même en dehors de la maison ou en public.
Esclavage consensuel : Ce niveau met l'accent sur le consentement et la négociation, avec des droits et privilèges clairement définis pour l'esclave. Les esclaves peuvent avoir des mécanismes en place pour garantir le respect de leur consentement et de leur bien-être.
Propriété personnelle : Ce niveau extrême implique que le soumis accepte d'être la propriété personnelle du dominant, sans aucun droit ni privilège, se rapprochant de l'esclavage sans le consentement explicite.
Esclavage (Slavery) : L'esclavage est un rôle dans lequel une personne accepte d'être la propriété d'une autre personne, généralement appelée le maître ou la maîtresse. Les esclaves sont souvent considérés comme des objets ou des biens, et peuvent être utilisés pour le plaisir ou le service de leur maître ou maîtresse.
Culte de la personnalité : Ce niveau implique une forme de vénération et de soumission totale envers le dominant, allant au-delà du simple transfert de contrôle. Le soumis voue un culte à la personnalité du dominant, l'idolâtrant et se soumettant complètement à son autorité.
Total Power Exchange (TPE) : Il s'agit d'une forme extrême de domination et de soumission dans laquelle une personne transfère entièrement le contrôle de sa vie à une autre personne. Dans un TPE, le dominant prend toutes les décisions importantes et le soumis n'a aucun contrôle sur sa propre vie. Les TPE sont souvent des relations à long terme et peuvent inclure des éléments de soumission, d'esclavage ou de propriété.
Total Life Control (TLC) : Le Total Life Control (TLC) est un niveau d'implication et de contrôle dans lequel une personne accepte de se soumettre entièrement au dominant dans tous les aspects de sa vie, y compris les décisions quotidiennes, les finances, les relations et les activités. Dans une relation de TLC, le soumis transfère entièrement le contrôle de sa vie au dominant, y compris tous les aspects de son existence. Le Total Life Control (TLC) est souvent une forme extrême de soumission et de contrôle, et peut inclure des éléments d'esclavage ou de propriété
Il est donc primordiale, avant de commencer une relation d'être bien sûr d'être sur la même longueur d'onde et donc de bien définir la relation !
Pour ma part, vous l'aurez compris avec mon annonce que je ne peux que commencer à partir du 8.
Mais ce genre relation est une spirale dans laquelle nous nous enfoncons inexorablement... avec le temps, la confiance étant là, le but est d'atteindre le 16....
Voir le 17....
Oui! je sais! il n'est pas là....
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J'ai obtenu le 15 et en partie le 16, en tant que dominant je n'en etais pas plus heureux, la soumise l'était !!
@ maitreleon
Cela fera parti d'un de mes prochains "article" ....
La "psychologie" de l'esclave.... disons plutôt, une tentative d'explication, qui, pourtant, pourtant.... à son importance!
Car ne pas le comprendre est passer à coté d'un point essentiel!!!!
Du moins, de mon point de vue qui peut être discutable, je l'avoue fort volontiers !!!
(j'y vends -t -y pas bien la chose??? crévindiou! )
PS: je suis allé voir la fiche de profil...
J'ai beaucoup aimé le :
"Ben non pas de retour, il me semble que vous devriez voir un psy" 

Excellent !!!!



Bonjour VraiEsclavagiste,
Je commence par un détail pour ne pas oublier: les niveaux 4 et 6 sont identiques, ou, du moins, s'il y a une nuance je ne l'ai pas saisie.
A la première lecture, j'ai été gênée par le fait que chaque niveau n'englobe pas strictement les niveaux inférieurs, d'où une hiérarchie (traduite par la numérotation) pas facile à appréhender. Mais en relisant, je vois que dans l'introduction vous mentionnez le fait que ce n'est pas strictement une hiérarchie. OK, donc au lieu de me placer dans un espace à une dimension, dans lequel la relation d 'ordre est implicite, je me place dans une espace à deux dimensions, et je positionne les différentes catégories dans cet espace, pas nécessairement de manière linéaire. Ça devient plus clair, du coup 🙂
Suggestion: le terme "culte de la personnalité" (14) est connoté négativement (cela fait penser aux dictateurs et pervers toxiques...). Une autre expression est sans doute à trouver (je n'ai pas d'idée sur l'instant). De manière générale, il me semble que l'admiration du Maître est quelque chose qui doit venir naturellement et qui ne se décrète pas. Je me demande d'ailleurs si c'est à mettre en tant que catégorie. C'est plutôt quelque chose qui peut venir se rajouter (ou pas) à n'importe laquelle des autres catégories, dans l'évolution naturelle de la relation.
J'ajoute mon petit témoignage personnel, mais qui n'a rien de généralisable (au cas où ce serait utile à d'autres - sait-on jamais):
Globalement, la lecture m'a donnée l'impression d'être une extra-terrestre, car je suis passée directement au niveau 15 ou 16, sans passer par un certain nombre d'étapes intermédiaires. Et pourtant, je ne qualifierais pas cette relation d'extrême - pas de mon point de vue en tout cas. Peut-être est-ce parce que la notion d'extrême est très subjective: on qualifie souvent d'extrême ce que l'on ne comprend pas, ce dont la logique nous échappe, ce qui nous demande des efforts psychologiques gigantesques, ... Mais quand la relation nous correspond, que l'on s'y sent bien, et que sa logique nous saute aux yeux, on ne la qualifie pas spontanément d'extrême, même si elle peut être très dure par certains aspects.
Avant de m'engager dans la soumission, j'y avais beaucoup réfléchi, et il m'était impossible d'envisager une soumission qui ne soit pas totale.
Je ne me voyais pas soumise à temps partiel, ou engagée dans une relation dans laquelle je pourrai négocier ceci ou cela. Psychologiquement ce serait extrêmement perturbant de par la confusion que cela impliquerait et (bien que ça puisse sembler paradoxal) c'est dans une certaine mesure ce genre de relation qui serait extrême de mon point de vue. Extrême de par la nécessité de faire des efforts psychologiques colossaux pour m'adapter aux changements permanents de statut, pour passer sans arrêt d'un contexte à l'autre, pour savoir quand négocier et comment, ...
Dans la démarche, je suis donc partie de ce que je voulais comme relation, et j'ai cherché en conséquence, un Maître qui partage la même vision de la relation et dont les qualités humaines font que je me sens en totale confiance.. Grosse galère, car malgré les apparences, peu d'hommes sont en réalité intéressés par ce type de relation, ou alors se disent intéressés mais n'en comprennent pas vraiment le principe et les responsabilités que cela implique. Avoir tout pouvoir ne signifie pas en abuser comme un idiot, créer une relation étouffante et faire n'importe quoi. Mais ça c'est une autre histoire.
La notion de 24/7 est avant tout un état d'esprit. Même quand on ne vivait pas encore ensemble, dans ma tête je me sentais soumise tout le temps et le sentiment d'appartenance était omniprésent.
Dernier point, pour revenir à la notion d'extrême. Ce que j'ai appris, même si je m'en doutais déjà un peu, c'est que le mental est essentiel. Même si j'avais beaucoup réfléchi avant, et que mon Maître m'avait prévenue, j'avoue avoir été surprise par la sévérité du dressage. Mais comme je savais ce que je voulais, que la relation était claire et harmonieuse, que je m'y sentais incroyablement bien, je l'ai abordée avec un mental d'acier et j'ai constaté que la puissance de l'esprit est assez incroyable.
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la légende de la photo : « Ils ne sont grands que parce que nous sommes à genoux » Citation d'Étienne de La Boétie (1530 – 1563) dans « Discours de la servitude volontaire ou le Contr'un »
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17/02/25
Cet "article" est en réalité un faisant parti d'un ensemble qui m'a été inspiré par la question "Naît-on esclave ou le devient-on" et dont ma réponse pourrait être le premier article de cette série à venir. (Réponse que vous pouvez retrouver sur mon Mur Perso).
C'est donc une exploration de la relation que j'explorerai ici, une vision telle que je la conçois...
Le BDSM est une pratique à la fois complexe, personnelle et riche de multiples dimensions, qui peut offrir de nombreux bénéfices lorsque celle-ci est pratiquée de manière consensuelle, informée. Cette approche permet non seulement d’explorer des aspects souvent négligés de la sexualité, mais également de développer une meilleure connaissance de soi, d’enrichir la dynamique relationnelle et de repousser certains cadres sociaux traditionnels. Plusieurs axes de réflexion et de précaution doivent être pris en compte.
I. Avantages potentiels
Exploration de soi
• Le BDSM offre un espace sécurisé pour se confronter à ses fantasmes, désirs tabous et aspects cachés de sa personnalité, permettant ainsi une expression authentique et la découverte de nouvelles facettes de soi.
Renforcement de la confiance et de la sécurité
• Fondé sur un échange de confiance mutuelle, contribuant à un environnement où chacun peut explorer ses désirs sans crainte de jugement.
Évasion et lâcher-prise
• En se concentrant pleinement sur l’instant présent et en se déchargeant temporairement des responsabilités quotidiennes, le BDSM peut procurer une sensation de liberté et de détente profonde.
Plaisir physique et émotionnel
• L’exposition à des sensations intenses – qu’elles soient physiques ou psychologiques – permet de vivre des expériences uniques, où la douleur, lorsqu’elle est pratiquée de manière consensuelle, se transforme en source de plaisir et renforce les liens entre partenaires.
Exploration de la dynamique de pouvoir
• Le jeu entre domination et soumission offre la possibilité de renverser les normes établies, redéfinissant ainsi les rapports de pouvoir et offrant à chacun la chance d’explorer sa propre identité dans un cadre défini.
Dimension psychologique et émotionnelle
• La pratique permet d’aborder en profondeur ses vulnérabilités et d’explorer des besoins émotionnels enfouis. Pour certains, cette démarche peut même constituer une libération cathartique d’émotions refoulées.
Créativité et mise en scène
• L’élaboration de scénarios et le recours au jeu de rôle stimulent la créativité, rendant l’expérience sensorielle et relationnelle d’autant plus intense et personnalisée.
Recherche d’un équilibre entre contrôle et abandon
• Même dans la pratique d’un rôle soumis, l’établissement de limites précises permet de vivre chaque expérience comme un acte choisi, équilibré entre le contrôle conscient et le lâcher-prise nécessaire à l’épanouissement.
Dimension spirituelle et transcendantale
• Pour certains, le BDSM prend des connotations rituelles ou sacrées, impliquant un voyage vers des expériences qui touchent à l’aspect spirituel et transcendant de l’être.
Évolution personnelle
• La nécessité d’une communication transparente et d’un ajustement constant lors des interactions contribue au développement personnel, tout en permettant l’acquisition de compétences relationnelles applicables dans d’autres domaines de la vie.
Impact relationnel à long terme
• Le BDSM pratiqué dans un climat de confiance peut renforcer durablement la dynamique d’un couple. Une communication ouverte favorise l’instauration de liens profonds, durables et basés sur une compréhension mutuelle.
Appartenance à une communauté
• La participation à des événements, ateliers ou discussions permet de rejoindre une communauté partageant des intérêts similaires, favorisant ainsi le soutien mutuel et la formation continue.
II. Précautions essentielles
Communication claire et honnête
• Avant tout, il est essentiel d’engager une conversation approfondie afin de définir explicitement les désirs, limites et appréhensions. Le consentement éclairé et l’utilisation de mots de sécurité tout au long de l’échange sont des fondements incontournables.
S’informer et se former
• Il est impératif de se renseigner et d’acquérir des connaissances solides avant de s’engager dans une pratique BDSM inconnue. Livres spécialisés, ateliers, séminaires ou tutoriels dispensés par des experts permettent de mieux comprendre les techniques, les signaux de sécurité et le respect des limites.
Gestion des activités à risque
• Il est essentiel de pratiquer de manière progressive et d’éviter les activités potentiellement dangereuses sans avoir acquis l’expérience et les précautions indispensables afin de prévenir tout risque de blessures graves.
Pratique dans un environnement sécurisé
• Choisir un lieu adapté et sécurisé, et s'assurer de maîtriser les gestes de premiers secours en cas d’incident.
Contexte juridique et éthique
• Bien que le BDSM soit fondé sur le consentement mutuel, il est nécessaire de rappeler que les pratiques doivent impérativement se conformer au cadre légal en vigueur dans le pays.
• Les implications d’un consentement éclairé prennent une dimension juridique : il appartient à chacun d’être conscient de ses responsabilités et de veiller à ce que toutes les parties respectent la législation en matière de pratiques sexuelles.
• L’aspect éthique implique également une réflexion sur le bien-être de chacun et sur l’intégrité des interactions.
Veille sur la santé mentale et physique
• Les personnes ayant des antécédents de traumatismes ou de troubles psychologiques doivent aborder cette pratique avec la plus grande prudence, éventuellement sous accompagnement professionnel ou dans un cadre thérapeutique.
Soins post-séance (Aftercare)
• L’aftercare est une étape cruciale qui peut inclure des gestes tendres, une conversation réconfortante, sur le ressenti ou toute autre forme de réassurance, visant à restaurer l’équilibre émotionnel et physique après une session intense.
Sensibilisation aux risques émotionnels
• Restez vigilant quant aux impacts psychologiques potentiels. Si une session s’avère trop intense ou difficile à gérer émotionnellement, il est important de reconnaître les signes et de solliciter un soutien, que ce soit auprès de proches ou de professionnels.
Précisions sur le rôle de « victim »
• Certaines pratiques intègrent l’adoption d’un rôle de « victim » dans le cadre de jeux de rôle scénarisés. Il est essentiel que ce rôle, pleinement consenti par toutes les parties, soit exercé avec une attention particulière pour éviter toute interprétation pathologisante ou stigmatisante. Une discussion préalable sur les attentes et les limites liées à ce rôle est indispensable pour en faire une expérience enrichissante et respectueuse.
En résumé, le BDSM peut représenter une voie riche en découvertes et en plaisirs multiples, à condition qu’il soit pratiqué de manière responsable, informée et consensuelle. Que vous soyez débutant ou pratiquant expérimenté, il est crucial de placer l’éducation, la communication, la sécurité au cœur de chaque interaction. Intégrer un cadre juridique et éthique solide, poursuivre une formation continue et prêter une attention particulière aux soins post-séance assurera une pratique épanouissante et sécurisée, tant sur le plan personnel que relationnel.
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