Good Girl 佩玲 a posté un article.
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Je vous recommande en accompagnement ce titre musical :
https://youtu.be/UcW4RfhbM88?si=CkiPMrAn5g0dcn4H
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Je n’ai jamais aimé me masturber.
Ça ne veut pas dire que je ne sais pas me faire atteindre un orgasme. Ça ne veut pas dire non plus que je n’aime pas le sexe, j’adore ça !
Mais je n’aime pas me masturber.
La foufoune, la chatte, le sexe. Autant de mots et une partie d’anatomie qui ont longtemps été taboues. De par mes traditions, ma culture, ma famille. Ma mère a reproduit sur moi cette éducation ignorante de l’individualité de la femme et son droit au plaisir, et n’a même pas été fichue de m’expliquer à quoi servent les règles, sauf à me dire qu’à partir de ce moment, je devais faire attention à ne pas provoquer les hommes.
Avant même l’apparition de mes règles au tout début du collège, je n’étais plus une enfant, et je n’avais plus le droit d’écarter les jambes. Ne pas courir, ne pas sauter, ne plus grimper partout, ne plus montrer mon cul ni suggérer mon sexe : finies les jupettes ou les petits shorts ; mes vêtements devaient effacer tout ce qui pouvait me « genrer ». Je n’étais plus une petite fille, je n’avais pas le droit d’être une jeune fille. Mon père me laissait à la maison « ces jours-là », car j’étais « impure », et je ne pouvais pas aller au temple.
Enfant, j’ai donc eu une image de saleté de mon sexe. Le côté dangereux, j’étais bien trop jeune pour l’appréhender, mais je vous rassure, ça viendra. En attendant, je grandissais avec cette idée que c’était sale entre mes jambes, bien trop sale pour m’y intéresser, bien trop sale et à ignorer. Avec l’idée rampante que « JE suis sale ».
Vers la fin du collège, je me suis aperçue que les autres n’étaient pas conscientes de leur « saleté ». La puberté perturbait quand même un peu ma réflexion, alors que mes copines racontaient leurs premières fois, flippaient le lundi matin parce que « j’ai peur que la capote ait pété, tu vois », ou que «j’ai pas pris la pillule ». Moi, je fantasmais encore sur un garçon qui voudrait bien m’embrasser « avec la langue ». Alors les histoires de sexe, de capotes, de premières fois, c’était tellement abstrait pour moi. J’étais sale, personne ne voudrait de moi.
Quand, décidément, mon premier baiser tardait à arriver, j’ai fini par m’intéresser à mon corps, à ce qui se passait entre mes jambes, et comment on pouvait aimer ça.
Il n’y avait pas de réseaux sociaux, l’idée de pornhub n’existait même pas, sauf si on considère que 3615 Ulla était son ancêtre, mais encore, fallait-il avoir un minitel à la maison… L’équivalent de Doctissimo, à l’époque, c’était « la grande sœur de la meilleure amie à ma cousine », on en avait toutes une, qui expliquait comment il fallait faire pour perdre sa virginité en se doigtant au-dessus d’un miroir. Mais je n’avais même jamais roulé une pelle, et je n’avais pas envie de regarder une saleté, alors, j’ai juste refermé le dossier, en même temps que mes jambes serrées encore et encore.
Mes seins ont poussé, et les quelques regards glissant sur mon corps que j’ai pu voir ont recommencé à faire dériver loin de moi l’idée de ma propre impureté. Si on me regardait, après tout, je pouvais peut-être enfin embrasser un garçon ! Ma crise d’adolescence -tardive- a surtout été un long combat contre ma propre éducation, et contre moi-même, pour réapprendre ce que c’était qu’être une fille (et être une femme plus tard…) et vouloir séduire un garçon (jouer avec un homme plus tard)…
La première fois est arrivée quand je n’avais pas fini d’être une petite fille. Je portais encore des brassières qui commençaient à être trop petites, mais mes gros pulls arrangeaient de toute façon ma silhouette comme un tronc d’arbre et rendaient impossibles toutes velléités de féminité. Je le croyais et ma mère y croyait certainement aussi. Elle y croit encore je pense. Je prenais l’ascenseur pour rentrer, mon cartable à mes pieds. Il a retenu les portes de la cabine et s’y est engouffré.
C’était ma première agression sexuelle. Première, parce qu’il y en aura d’autres. Pendant les vacances, un cousin. Pendant mes stages, les patrons. Puis cette soirée irréversible, LE beau gosse sur qui je flashais et qui n’a pas compris que non, c’est non. Il y aura encore des fois de trop, des « oui » forcés par des petits copains pas bourrés, des « non » qui se sont étouffés et qui ont fini par se taire car ils ne voulaient plus rien dire.
Au final, ils en avaient tous après ce qu’il y avait entre mes jambes. C’était sale, pas pour eux, mais sur moi. C’était de ma faute. Je ne m’étais pas assez débattue, alors peut-être que je le voulais. Tout était de ma faute. Je n’ai pas dit non assez fort, alors peut être que c’était oui.
J’ai fini par conclure que mes jambes n’étaient pas assez serrées, alors, je me suis dit qu’en me détruisant, mes jambes finiraient par rester bien fermées, et qu’alors, à défaut de devenir propre, je pouvais limiter ma saleté. Je n’aimais plus ce corps souillé, je le voulais repoussant pour ne plus attirer le poids des regards. Cela s’est traduit par une quinzaine de kilos de plus en l’espace d’un an, et la satisfaction dérangeante de porter des vêtements informes pour une bonne raison. Mon corps pouvait pourrir tant que mes jambes savaient rester serrées.
Mon intérêt naissant pour le clitoris, la vulve, les poils, le vagin, la chatte, les lèvres, cet intérêt est mort-né.
Mais j’ai grandi et j’ai quand même vécu. Je me suis forcée à digérer toutes ces histoires, en me disant que c’était le passé, et que je pouvais enfermer tout ça dans des tiroirs fermés à clé. J’ai appris à tolérer ce qui restait de ce corps que j’avais malmené moi-même. J’ai eu des histoires d’amour, avec du sexe dedans.
Et j’ai découvert que j’adore ça, le sexe ! Faire l’amour, baiser, faire du sexe, se faire prendre, sucer, doigter, lécher…. Mais c’est que je peux avoir du plaisir, en prendre, même ! Et surtout, encore, toujours, comme jamais, comme si consentante ou pas, j’étais faite pour : en donner, du plaisir.
Mais c’était parfois long. L’orgasme ne venait pas toujours, du moins, pas comme les hommes pouvaient attendre : « Mais… t’as pas joui ? »
« Mais j’ai eu beaucoup de plaisir ! » ne semblait pas les convaincre, alors j’ai appris à faire semblant. Je savais ce qu’il fallait contracter, et comment accélérer le rythme de mes halètements, pousser un râle sexy, contracter mes orteils sans les rendre crochus et faire une jolie tête d’orgasmiquée, pour ne pas heurter leurs petits égos et qu’ils puissent s’allonger comme des petits chatons satisfaits d’avoir baisé comme des lions et provoqué un orgasme « propre ».
Savoir faire semblant de jouir me suffisait. Je pensais que tout était là. Que j’étais enfin en train de vivre une sexualité « normale ».
Mais il y en a eu un, qui m’a fait hurler et m’a fait comprendre que bordel de putain de la madre de ton grand-père, Fucking God of mine, et Oh yeah baby, l’orgasme c’est la vie et mon souffle retrouvé, rien à foutre des orteils et vas-y que j’ai une vraie gueule quand je jouis et que je kiffe changer les draps après, tellement j’ai fontainé.
La vie a souvent une drôle de façon d’ouvrir des fenêtres pour fermer des portes. Il est sorti de ma vie et j’ai dû partir à la quête de l’orgasme.
J’ai dû apprendre à me masturber. Sans tendresse, sans patience, avec rage et fureur car sans connaissance et sans amour pour moi-même. LA question qu’on se posait ado m’a un peu aidée : vaginale ou clitoridienne ?
Clitoridienne c’est bien. Parce que bon, l’aventure reste à l’orée de la forêt, et le vagin, après tout… c’est quand même un peu sale. Et wow comme c’est rapide le clitoris ! Il y a même quelques formules magiques dignes des premières consoles en mode « haut, bas, bas, gauche, droite, haut, droite, appui long » qui peuvent fonctionner.
Et puis voilà, jouir c’est bien. Mais au final, ça ne m’apportait rien. Juste la frustration de me « finir » seule en cachette quand le sexe avait été fadasse, la culpabilité d’avoir encore simulé, et plus tard, la honte de mon corps quand les maternités ont continué la mission d’autodestruction et la gêne de me montrer face à mon propre mari et son regard froid, la douloureuse frustration encore de me masturber en cachette de lui.
La quarantaine passée, le désamour acté, on recommence. Je referme mes jambes car mon corps se flingue tout seul comme un réflexe de protection maintenant, et j’enchaîne vaginoses sur cystites après mycoses, que le gynéco, qui me voit quasi toutes les quinzaines, n’arrive plus à expliquer autrement que par le stress. Moi, je l’explique clairement dans ma tête par ma saleté. Malgré ça, je collectionne quand même les chatons à l’égo fragile, je me masturbe toujours en cachette pour me finir, ou pour commencer, je ne sais même plus vraiment ; je hais toujours mon corps et mon sexe de ne pas savoir jouir parce qu’il est toujours trop sale, et je déteste les jours où le clitoris ne fonctionne plus. J’ai la rage de me masturber, et j’ai aussi la rage ne plus me masturber, au final, j’en ai marre de le faire. Je n’en ai plus envie, et je n’ai plus envie de cette envie. Je sais faire semblant de jouir et d’aimer. Ça suffit. On éteint.
La lumière de mon envie s’est rallumée le jour où sa voix sel et miel m’a dit : « caresse-toi ».
Euh….
Non.
Je ne sais plus le faire et encore moins quand on me regarde.
Glisse ta main le long de ta fente, oui doucement, doucement, fouille un peu pour dévoiler ton clito, voilàaaa, fais un petit tour, c’est bien… Stop, n’y touche plus, reviens sur ta fente, comme ça, oui, tu vois comme tu commences à baver…. Introduis un doigt dans ta chatte, allez..
J’ai bloqué, il a pris ma main, a guidé mes doigts, et là………
Bordel de putain de la madre de ton grand-père, Fucking God of mine, et Oh yeah baby, il y a des choses à faire avec un vagin !
Et il l’a mangée, ma chatte, pas comme un chaton qui se prend pour un lion. Il l’a mangée comme une bête affamée qui clame son territoire, et une fois repu de mon âme, de mes râles pas sexy, et de mes jambes enfin écartées, il m’a fait goûter ma chatte sur sa langue, sur mes doigts et ses doigts entremêlés, sur sa bite…
Ma chatte n’était plus sale. Elle ne l’avait jamais été. Elle allait enfin vivre d’autres premières fois. Et pas parce qu’un homme voulait ce qu’il y avait entre mes jambes, (enfin, si bien sûr !), mais surtout, parce qu’il m’apprenait à aimer ce qu’il y avait entre mes jambes. Ma chatte, mes poils, mon clito, mes lèvres, ma vulve, mon vagin. C’est à moi. C’est moi. Je peux aimer ma chatte. Je peux m’aimer.
On est d’accord, ça en mérite un !
Bordel de putain de la madre de ton grand-père, Fucking God of mine, et Oh yeah baby, JE PEUX M’AIMER ! (Et putain de Merci à toi mon M’sieur)
Mon premier achat de « grande » était là, tout rose, avec une forme bizarre. J’avais encore du mal à réaliser que j’avais eu envie de m’acheter pour la première fois quelque chose d’aussi intime. Mon premier sextoy. A 45 ans. Geeks comme on l’est tous les deux, forcément, il devait tenir la distance, dans tous les sens du terme. L’application est installée sur nos deux téléphones, et sur l’écran interposé de nos nuits blanches, nos regards brillent comme deux ados en pleine puberté.
Non mais jamais ça va rentrer ! Je soupesais la bestiole et soudain, j’avais l’impression de tenir un dictionnaire. «C’est même pas aussi gros que ma bite. Allez, mets-le dans ta chatte ! », dit la voix sel et miel, « on va voir si ça marche avec nos 369 kilomètres. ».
ça a marché. Ses doigts sur son écran qui faisaient trembler ma chatte et s’amusaient à ouvrir mon champ des possibles.
Bordel de putain de la madre de ton grand-père, Fucking God of mine, et Oh yeah baby……
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Texte ©佩玲
Digital Artwork ©鐵厲
#ShamefulPleasure - Aout 2025
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Good Girl 佩玲
rrrrrrrhhhh merci l'équipe BDSM 

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1
01/09/25

Petite Chose 29
tres jolies couleurs d été..
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1
01/09/25
LaBuse a posté un article.
31/08/25
112 vues
Elle attend au coin de la rue que l’heure arrive. Un sandwich au thon à la main, elle guette les passants en prenant de temps à autre une bouchée. Elle attend quelqu’un depuis quelques minutes maintenant. Elle ne sait pas exactement qui, elle pense qu’elle le reconnaîtra quand elle le verra. Madeleine a 31 ans, une bouche en cœur et des cheveux d’or qui la font toujours paraître plus jeune. Mais en ce soir pluvieux, ses cheveux sont dissimulés derrière une parka noire et l’on ne devine rien de son visage.
Ça y est : il est enfin arrivé. Elle abandonne son sandwich au thon dans une poubelle et parcourt en quelques enjambées les mètres qui la séparent de lui.
« Bonjour. »
Il tourne son visage vers elle, pas vraiment surpris. C’est comme s’ils s’étaient donnés rendez-vous plus tôt dans la journée. Comme s’il savait déjà qu’il allait la trouver ici, dégoulinante de pluie à l’attendre patiemment. Sans échanger un mot supplémentaire, ils se dirigent tous deux vers une allée plus calme, plus sombre aussi. L’homme marche quelques pas devant Madeleine, sans se retourner pour vérifier si elle le suit ou non.
Madeleine sent son cœur accélérer un peu. Elle ne sait pas où ils vont, si elle a confiance, si elle désire toujours que ça arrive. Elle ne sait pas exactement à quoi elle renonce, ce qu’elle offre ou ce qu’elle perd. Elle se contente de suivre, c’est plus facile que de poser des questions dont elle ne désire pas entendre les réponses.
Finalement, ils finissent par s’arrêter devant un immeuble à la façade peu reluisante. D’un geste, l’homme l’invite à en franchir le pas et à gravir les escaliers. Madeleine n’hésite pas, même si intérieurement une angoisse monte : à quel étage s’arrêter ? elle est comme ça, Madeleine, à s’inquiéter pour des détails, des broutilles. Elle ne voudrait pas que le silence se brise : a-t-elle peur qu’il change d’avis ?
Heureusement, avant qu’ils atteignent son appartement, l’homme la dépasse dans l’escalier et tourne la clef dans la serrure.
Madeleine ne regarde pas les lieux : elle sait qu’elle ne s’en souviendra pas. La seule chose qu’elle voit c’est lui, qui s’avance dans la pièce. Qui ne parle toujours pas, sans que ça l’inquiète. Elle savait qu’il ne pourrait pas lui parler.
Prenant les devants, Madeleine s’approche de l’homme. Si près qu’elle peut sentir son odeur : un mélange de pluie, de boue et… de sandwich au thon. Elle voit son propre reflet dans les yeux de l’homme : sa propre tristesse mêlée de désir. Alors elle s’approche et pose ses lèvres mouillées sur les siennes, et ça la soulage. Elle se sent moins triste soudainement. Elle espère que la passion s’allume brusquement entre eux. Il pourrait la prendre sur cette table de cuisine, la fesser sur le canapé ou encore la cajoler contre le mur.
Elle ferme les yeux et imagine : cet homme la prend dans ses bras. Il la serre tellement fort qu’il lui fait mal, et ça fait du bien ! enfin, elle existe. Elle est nue face à lui, sa parka en lambeau traîne par terre. Madeleine est belle : une peau blanche et propre, de grands yeux ouverts sur le monde, des formes longilignes. Alors elle se couche devant lui et lui sourit.
« S’il vous plaît… »
Il se penche vers elle et l’embrasse tendrement. Simultanément, il lui tire les cheveux pour lui rappeler qu’elle est à lui, qu’elle n’appartient à personne d’autre. Il enfonce sa langue dans sa bouche et parcoure son corps nu de sa main. Il veut savoir qui elle est, son histoire et lire son corps. Il voudrait que son esprit s’ouvre autant que ses cuisses.
Et Madeleine s’ouvre : au plaisir, au désir, au soulagement d’être regardée. En cet instant, elle n’est plus vraiment seule. Cet amant qui la possède, qui vient de se glisser entre ces cuisses, qui la regarde avec son visage flou. C’est lui qu’elle a toujours attendu.
Alors elle gémit, se tortille, lui dit d’aller plus fort, de la prendre toute entière. Leurs corps et leurs esprits s’emmêlent. Elle ne voit que lui. Qu’est-ce qu’il y a d’autre à voir que lui d’ailleurs ?
« Je vous aime. »
Mais l’homme ne répond pas. Il ne peut pas répondre. Piégé qu’il est à l’intérieur d’un rêve qui ne lui appartient pas.
Il y a quelques minutes, il est passé devant Madeleine et a déposé une pièce de 20 centimes dans son gobelet en carton à côté de la pancarte qui indique « aidez-moi ». Madeleine a à peine remué, perdue qu’elle était dans son songe, avec les yeux grands ouverts sur le monde. Elle l’a vu partir, a voulu courir le rejoindre. Au lieu de ça, elle a serré sa couverture trouée sur son corps, s’est couchée sur le sol à quelques centimètres d’un reste de sandwich au thon et a prié pour que cet inconnu revienne.
Aidez-moi.
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genderbender a posté un article.
Bonsoir à toutes et à tous,
En cette veille de rentrée, symbole pour nombre de jeunes gens de nouvelle page qui s’écrit à l’échelle d’une vie, je viens ici pour en tourner une. Je viens faire mon coming-in BDSM, ou coming-out, tout dépend de la façon dont on voit les choses. Je veux dire concrètement que je prends une dernière fois la plume pour annoncer à cette communauté et plus particulièrement aux gens avec qui j’ai interagi durant mon périple ici, que je ne fais pas partie des vôtres, que je me sens intrinsèquement, profondément vanille. Ni dominant, ni soumis, ni switch, juste vanille. Peut-être un peu épicé, avec des notes florales ou boisées, peu importe : je ne me sens à l’aise dans aucun des rôles classiques du BDSM.
Je suis juste un gars qui aime bien baiser assez sauvagement, qui aime bien donner une petite fessée de temps en temps, ou encore bloquer les bras de sa partenaire, ou encore lui tenir fermement la nuque ou les épaules. J’ai rien contre l’idée de me faire tripoter la prostate de temps en temps et disons plus globalement l’idée de me laisser faire. Mais tout ça est trop superficiel, trop fluide pour vraiment entrer dans le champ du BDSM tel qu’il est conçu ici. Je n’arrive pas à entrer dans la tête d’un(e) dominant(e) ou d’un(e) soumis(e), je me sens extérieur à ce monde même si il est vrai qu’il m’excite. Mon seul lien avec votre univers hors norme serait peut-être une forme de voyeurisme que je ne nie pas.
Je sais, les gars comme moi foutent globalement la rage aux « vrais », juste des fantasmeurs un peu plus motivés que la moyenne, mais ayez conscience du fait que lorsque le feu de la frustration sexuelle brûle, il est parfois difficile de voir clair au travers de la fumée noire qui se répand à grande vitesse. Un jour, quand ce feu s’éteint, la plupart des gens comme moi retrouvent leur lucidité, et suivent la route qui est la leur, sans se laisser torturer par le chant des sirènes.
Je peux dire avec pas mal de certitude que certaines personnes ici ont, d’une manière indirecte voire très indirecte, contribué à éteindre ce feu, à éclaircir ma vision. Je leur suis infiniment reconnaissant, évidemment.
Au delà de ça, le temps passé ici m’a permis d’aller plus loin dans l’introspection, de ne pas avoir honte de qui je suis, et au contraire d’en être fier. Et aujourd’hui, je suis très heureux et épanoui. Dans un monde vanille.
Alors je ne vais pas continuer à squatter abusivement les bancs de votre belle communauté, de toute façon je ne viens pour ainsi dire plus ici.
Et au passage, je vais vous avouer que c’est la deuxième fois que je vais disparaître de ce site, ça pourra faire sourire ceux qui ont de la mémoire (pour peu que j’ai marqué quelques esprits sous les traits de mon premier avatar) : j’avais fini banni sous les huées de la foule sous le nom de « Drzoidberg » il y a peut-être un an, après un post amer, écrit sous le coup d’une intense frustration et d’une rechute dans les opiacés. Je pensais savoir mieux, valoir plus, je ne supportais donc pas d’en obtenir moins en retour. J’aime bien la façon dont la boucle se boucle, dans la sérénité et la conscience profonde.
Merci à vous, aux piliers de cette communauté, continuez d’épauler les aspirants BDSMers comme vous le faites, cette votre nature de révéler aux gens leur vraie nature.
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Méridienne d'un soir a posté un article.
30/08/25
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Le silence m'oppressait. Ma pensée fuyait. Pas un bruit, sauf le son des feuilles automnales qui dansaient sur le sol sous le vent dans le noir crépusculaire. La nuit était tombée depuis un petit moment, une nuit sombre de nouvelle lune qui tapissait la chambre d'ombres bleues. Elle avait gardé les yeux fermés. Il croyait qu'elle s'était endormie tandis qu'il contemplait son corps inerte, ses poignets croisés juste à la cambrure de ses reins, avec le nœud épais de la ceinture du peignoir tout autour. Tout à l'heure, lorsqu'il était arrivé, elle n'avait pas dit un mot. Elle l'avait précédé jusqu'à la chambre. Sur le lit, il y avait la ceinture d'éponge de son peignoir. À son regard surpris, elle n'avait répondu qu'en se croisant les mains dans le dos. Il lui avait entravé les poignets sans trop serrer mais elle avait dit plus fort et il avait noué des liens plus étroits. D'elle-même alors, elle s'était laissée tomber sur le lit. Cela l'avait beaucoup excité de la sentir aussi vulnérable en dessous de lui. Il s'était dévêtu rapidement. Il avait retroussé la jupe d'un geste sec. Il avait écarté le string pour dégager les reins et l'avait pénétrée ainsi, habillée. Jamais la jeune femme n'avait senti plonger en elle un membre aussi raide. Le plaisir du viol simulé, ou le frottement de l'élastique du string contre son pénis avaient aiguisé l'ardeur de l'homme. Une romance torride et violente se noua alors entre les deux êtres. Au diable le remugle de leurs élans baroques. Longtemps, il l'avait pénétrée ainsi, les mains posées à plat sur ses épaules. Longtemps et méthodiquement, dilatant du gland seulement l'entrée de l'orifice le plus étroit, pour l'élargir encore plus, s'enfonçant ensuite lentement, puissamment entre ses reins. Elle n'arrivait pas à trouver les mots adéquats pour décrire ce qu'elle ressentait, l'appréhension de se retrouver à sa merci, le dégoût de lui laisser accès à une partie aussi intime de son corps, un plaisir contradictoire qui vibrait au plus profond de son âme. Elle cria lorsque son membre s'enfonça encore plus profondément; une douleur vive la traversa de part en part. La jeune femme gémissait de plaisir sous cette nouvelle sensation érotique. Il n'y avait plus de douleur, mais une jouissance intense qui ne faisait que croître. Les extrémités sensorielles de l'étroit pertuis charnel étaient si névralgiques qu'elle pouvait discerner chaque nervure du membre de l'homme. L'orgasme arrivait à travers les brumes de la lasciveté. Longtemps et à son rythme, il allait et venait, d'avant en arrière, de haut en bas, ou imprimant à son sexe un mouvement de rotation comme s'il voulait explorer le moindre recoin de ses entrailles, non pour lui faire mal ou pour l'humilier, mais seulement pour la satisfaire car sans la moindre honte ou hésitation, elle lui avait avoué qu'elle préférait être prise ainsi. Alors c'était lui, et lui seul qui menait la danse. Si elle s'avisait de remuer un peu trop le bassin, au risque de précipiter le dénouement, une claque sur les fesses la ramenait vite à plus raisonnable docilité. Elle feignait la douleur, faisant semblant de chercher à se détacher de l'étreinte en se tordant les poignets pour le seul plaisir de se sentir vulnérable et prisonnière. Ses reins la brûlaient, et elle ne pouvait se détacher de la pensée du membre puissant qui l'outrageait. Un afflux de chaleur envahissait l'entrecuisse de la jeune femme. Elle se mordit les lèvres en le sentant exploser et se répandre en elle. C'était cela, un homme était entré de force chez elle. Il l'avait malmenée, ligotée et maintenant elle gisait là, en dessous de lui, sous son contrôle, subissant ses coups de boutoir. Pour l'instant, il la violait en la sodomisant mais le pire restait à venir. Bientôt, il la contraindrait aux pires humiliations que son imagination esquissait parfois pour son plus grand bonheur. Il lui ferait dégringoler les échelons, il la rendrait plus femelle que femme, plus chienne que femelle, plus chienne que chienne. Elle devrait le sucer, être fouettée, ou se masturber devant lui avec toutes sortes d'objets, à quatre pattes sur le sol. Oui, c'est cela ... À quatre pattes, nue et au milieu du séjour.
Elle n'était plus libre. Son cœur battait, sa gorge était nouée. Incapable de détacher son regard des longues mains fines qui tenaient, avec une désinvolture attentive, la mince cravache noire. Un cri étranglé jaillit de sa poitrine lorsque ses doigts s'introduisirent entre ses fesses pour les maintenir écartées. La jeune femme l'inséra finalement entre ses lèvres, écartant au maximum sa bouche pour s'accommoder de la grosseur du membre impétueux et s'adonna alors à une ingestion résolue. Elle l'absorba totalement, non car il l'exigeait mais car elle le souhaitait. Elle en concevait une irrépressible délectation. Les lèvres électrifiées et la bouche contractée, elle le flattait encore plus énergiquement, comme pour tempérer son ardeur. Lorsqu'il se répandit enfin au fond de sa gorge, la jeune femme avala jusqu'à la dernière goutte la semence virile et onctueuse. L'humeur musquée inonda sa bouche, à la limite de l'asphyxie. Contrainte de respirer par le nez, elle ne put esquisser le moindre sourire. La jeune femme était pourtant radieuse. Dans leurs extases illégitimes, elle lui ordonnerait elle-même d'être fouettée, et plus les coups cingleraient sa chair, plus elle réclamerait ces friandises inattendues. Elle n'aurait pour tout vêtement que le bandeau qu'il lui aurait mis sur les yeux. Il serait assis en face d'elle et la regarderait exécuter ses ordres. "- Prends ceci et enfonce-le ... C'est ça ... Bien au fond ... Plus loin encore ... Ressors-le maintenant ... Renfonce-le .... ". Il lui passerait tout ce qui lui tomberait sous la main, des objets de tous les jours qu'elle ne reconnaîtrait qu'au toucher, parfois horrifiée par leur taille. Qu'importe ? Tout devrait entrer profond. Tout devrait sortir. Tout devrait entrer à nouveau. De temps à autre, il changerait de poste d'observation. Il la regarderait se contorsionner sous tous les angles, écarter les cuisses, creuser davantage le dos pour mieux s'ouvrir, pour que l'introduction de l'objet soit moins difficile à supporter. Il ouvrirait grands les rideaux. Il la pousserait jusqu'à la fenêtre et elle devrait finir de se consumer là, à pleines mains, avec tous ces gens qui passent en bas, dans la rue, et qui pourraient la voir. Malgré la douleur, elle ne résisterait pas au plaisir de ses doigts mécaniques. Elle finirait par se tordre de volupté à ses pieds. Elle avait joui la première, juste quand elle avait senti les lèvres de l'homme s'approcher de sa nuque, lorsqu'il y avait posé les dents et qu'il lui avait mordu la peau. Il s'était effondré sur elle de tout son poids. Pour leur plus grand bonheur. "- Tu veux que je détache ? - Non, pas encore, j'aime bien être comme ça tout près de toi". Elle ne mentait pas. Ainsi immobilisée, elle ne craignait rien du ciel. Grâce à ses liens, elle était libre de s'abandonner à la langueur qui suit l'amour. Il lui semblait que Dieu n'attendait que l'instant où il la détacherait pour la foudroyer sur place. Mais on ne s'attaque pas à qui est sans défense. Les victimes ne redoutent pas les divins courroux. Les couples heureux sont des machines à ne pas se comprendre et à consommer du rêve. La ceinture d'éponge qui lui entravait les poignets, c'était un sursis avant l'enfer. Pour l'instant, elle était au paradis. Le miroir, encore et encore le miroir, comme un confesseur auquel la jeune femme, grave et nue, se serait soumise chaque soir. Elle regardait ses poignets. Elle observait le fin sillon rougeâtre qui cerclait chacun d'eux comme de minces bracelets gravés à sa peau. Elle portait les mêmes traces aux chevilles, et d'autres encore, ailleurs, moins visibles. Là, à la base du cou, ici, autour des épaules, là encore au sommet des cuisses. Se coucher nue sur le lit à barreaux ? Parfait. Quoi d'autre ? Ouvrir la boîte, en sortir les sangles de cuir, les plus larges, les boucler autour des cuisses, juste au dessus du genou ? "- Si tu veux. J'aime cette odeur puissante du cuir et sa souplesse sur ma peau". À chaque sangle est fixée une chaînette dont le dernier maillon est un cadenas ouvert. "- Tu veux que que je verrouille ces cadenas aux barreaux ? Et me bâillonner moi-même ?". Les chaînes sont courtes, pour y arriver, je dois m'allonger, les jambes écartées, mais j'y arrive. Je le regarde avec attention, bien en face. Il me donne tous les détails, le strict protocole de nos relations. La manière dont je devrais me mettre à nu et à genoux. La tenue que je devrais porter dorénavant, uniquement une paire de bas, un porte-jarretelles et des talons hauts.
Il y a dans mon âme un chant pur, personne ne le tuera, pas même moi. Au diable mon double visage. Deux jours plus tard, nouveau rendez-vous. Je me suis déshabillée, et au milieu du salon, sur une sorte de lourd guéridon bas, reposait là une fine cravache. L'inconnu m'a fait attendre un temps infini. Il était là bien sûr, à scruter mon obéissance. Ce jour-là, il s'est contenté de me frapper, sur les fesses, les cuisses et les seins, en stries parallèles bien nettes. "- Compte les coups." Et ce fut tout ce qu'il dit. À dix, j'ai pensé qu'il allait s'arrêter, qu'il faisait juste cela pour dessiner des lignes, et que je n'allais plus pouvoir me retenir longtemps de hurler. Il s'est arrêté à trente, et je n'étais plus que douleur, non j'avais dépassé la douleur. J'avais crié bien sûr, supplié, pleuré, et toujours le cuir s'abattait. Je ne sais pas à quel moment j'ai pensé, très fort, que je méritais ce qui m'arrivait. J'aurais tant aimé qu'il me fouette entre les cuisses. Il m'a caressée avec le pommeau métallique de la cravache, qu'il a insinué en moi, par une voie, puis par l'autre. J'ai compris qu'il voulait entendre les mots, et je l'ai supplié de me sodomiser, au plus profond, de me déchirer. Cela lui a plu, mais il est d'abord venu dans ma bouche. Je m'étouffais à moitié en le suçant, jusqu'au fond, jusqu'à la glotte. Voilà que cela fait deux ans que cela dure. C'était pure folie de l'avoir pris comme amant. Lorsqu'il se lasserait de moi, aucun autre homme ne pourrait plus jamais me satisfaire.
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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NOUVELLE REGLE POUR LA RUBRIQUE "ARTICLES".
Suite à une recrudescence d'articles, il est dorenavant demandé à chacun de ne pas publier plus d'un article par jour. Merci.
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Si je puis me permettre une suggestion, je pense que ce serait utile d'entamer une réflexion au sujet de l'usage de l'IA sur le site (notamment dans la rubrique articles, mais pas que), car on voit que cela se développe à une vitesse exponentielle. L'IA est capable de pondre des textes au kilomètre (en à peine quelques secondes) et du coup ceux qui écrivent encore avec leurs petites mains et leurs petites têtes (plusieurs heures pour un article) risquent, à terme, d'être complètement noyés dans la masse.
Cette mesure de limitation n'a aucun autre objectif que de lutter contre l'abus d'IA
Et pour travailler pour certains d'entre nous dans un milieu connexe, nous pouvons vous certifier que des ajustements (dans le prompt, dans un GPT dédié) permettent de masquer les traces. Il sera très difficile pour tout le monde de trier le bon grain de l'ivraie. Donc la réflexion sur l'IA, elle est toute faite : il faut faire avec car on y pourra rien. Ici ou ailleurs.
La limitation a un article par jour aidera à limiter les pots cassés. Ensuite à chacun(e) de se faire son idée sur ce qui est produit. Il y a quand même une sacrée différence entre un article de notre Chère Méridienne et les quelques "articles" parfois aux idéologies crasses sous jacentes qu'on voit fleurir ces dernières semaines.
Bon discernement à tous ;-)

Je plussoie, pas de photo du net sans précision du fait, même les photos IA retouchées par la suite (il se reconnaitra), et pas d'article IA sans mention. Presque il y faudrait une rubrique (à défaut de site) dédiée à cet outil. Je gage que les plus cérébrés d'entres nous n'y feraient pas beaucoup incursion, mais chacun sa tasse de thé
Il est clair qu'on frise l'overdose avec ces publications paresseuses. A la fin, on ne va plus rien lire, même les productions originales dont les auteurs seront découragés comme le dis clairement sylvie35 . Moi, ça me donne presque envie de gerber. Enfin, je me retiens
Déjà merci aux administrateurs du site pour cette première mesure
. Maintenant, je trouve que la communication ci-dessus est quand même très fataliste. Si déjà, une section IA et une section œuvres originales étaient créés dans les articles, ça serait top. Des règles seraient clairement établies et même s'il sera toujours possible pour des foutriquets de poster dans la section oeuvre originale, ceux qui le feront auront déjà clairement ce sentiment d'imposture au cul. Et c'est très bien. (au passage, je me rends compte que le terme foutriquet est vraiment bien choisi). Même réflexion pour le reste des productions écrites & visuelles dans les autres sections du site.


@Tamanra7 c'est fataliste car dans d'autres domaines professionnels, nous voyons l'IA Générative (ChatGPT, Claude...) à l'ouvrage, et que "bien" maniée, c'est indetectable (y compris de manière algorithmique car les indices laissent toujours planer le doute "Probabilité d'utilisation de l'IA : 47%" ... on fait quoi avec ça ;-) ). Quant à demander à quelqu'un qui produirait avec l'IA (pour des raisons diverses, mais sur un site BDSM/de rencontres c'est pour briller/séduire) de estampiller lui-même "foutriquet" sachant que la rubrique IA sera boudée par les lecteurs (légitimement) ...
Une partie de l'exposition des articles se fait via le partage par notre compte d'administrateur (puisque nous sommes "Amis" avec 80% des utilisateurs), et nous devenons donc de plus en plus sélectifs dans nos partages (Rappel d'ailleurs : certains auteurs empechent le partage, donc si nous ne partageons pas un article c'est certes parce que nous n'avons peut etre pas confiance, mais ca peut etre aussi parce que l'auteur a choisi d'en interdire le partage.. les non partagés par nous ne sont pas tous des "rédacteurs à l'IA".
Vous avez raison ! La meilleure façon est de boycotter ces articles et de leur faire savoir individuellement ! Comme ils cherchent un auditoire, ils finiront de se lasser !
Azhara: c'est dans les droits d'accès. Si vous mettez "visible par tout le monde" il peut être partagé. Si vous mettez des conditions plus restrictives (visible seulement par les membres du site, ou seulement par les amis, etc.) il ne peut pas être partagé. C'est dans un menu disponible en mode édition.
Quand on voit que maintenant même pour les commentaires et les réponses aux commentaires l'IA est de plus en plus utilisée, pour balancer des pavés imbitables qui demandent cent fois plus de temps de lecture que de temps d'écriture, on se dit que l'on nage en plein délire.
Je crois que je vais finir par bloquer tous ceux qui abusent de l'IA (moi qui ne voulais bloquer personne, il faut un début à tout...). Si tout le monde fait pareil, ils vont se retrouver entre eux à dialoguer par IA interposée, avec leurs IA qui vont commenter leurs articles générés par IA, et les IA qui vont dialoguer entre-elles sur le forum
. Le délire complet... Bienvenue dans le futur dystopique.
Tout cela est bien dommage, car utilisée intelligemment l'IA peut rendre des services, pour répondre ponctuellement à une interrogation technique ou historique, ou pour générer une image d'illustration surréaliste, par exemple. Ou même faire mon profil psychologique à partir d'un de mes articles - ça m'a bien fait rire et ce n'était pas déconnant.
Merci à BDSM de m'avoir répondu. Je suis consciente que la solution miracle n'est pas facile à trouver, si tant est qu'elle existe. Peut-être que la suggestion d'une rubrique "Articles IA" serait quand même à tester, si elle n'est pas trop compliquée à mettre en œuvre, même si j'ai effectivement quelques doutes sur le fait que les personnes concernées joueraient le jeu.

Bonjour, Merci pour la réponse bdsm et merci également de partager les contenus les plus pertinents et originaux. J'avais bien réalisé tout comme vous les progrès fulgurant de l'IA dans l'art du camouflage. Néanmoins, un essai de séparation des types de contribution est-il inenvisageable? Ne faut-il pas montrer clairement la différence de valeur entre une production originale et une production automatisée en séparant les flux ? (sans pour autant stigmatiser les utilisateurs de l'AI, bien sûr), à défaut ne faudrait-il pas demander aux publieurs utilisant en tout ou en partie de l'IA, de le signaler, par honnêteté ? Ne fut-ce que le dire, le faire comprendre,...
A la fin, chacun va faire sa blacklist, ou va même échanger à ce sujet,...
PlaisireSoumisVS a posté un article.
Ma meilleure amie… la plus ravissante cavalière de l’écurie. Son corps athlétique, son aisance naturelle en selle, son élégance dans chaque saut d’obstacle.Et puis ces détails qui m’obsèdent : ses piercings au nez, à la langue, au nombril… et bientôt ailleurs, m’a-t-elle dit en souriant.
Chaque fois que je la vois, mon esprit vacille. Quand elle se penche devant moi, son string qui se dessine, son parfum mêlé au cuir des chevaux… je sens ma cage se tendre, mon souffle se bloquer
Elle parle de ses projets avec insouciance, moi je l’écoute, prisonnier de mon désir et de mon humiliation.
Elle n’a sans doute pas conscience de l’effet qu’elle a sur moi… ou peut-être que si. Car désormais, elle hante mes pensées, mes nuits, mes séances.
La cavalière percée est devenue mon obsession, mon mirage, ma torture délicieuse.
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sylvie35 a posté un article.
Avertissement : ce texte ne devrait poser aucune difficulté à la grande majorité des lecteurs, mais néanmoins, si vous êtes vraiment très sensible, veuillez noter que quelques passages pourraient vous heurter. Dans tous les cas, rappelez-vous que ce n’est qu’une fiction.
La plateforme ascensionnelle ralentit progressivement avant d’arriver en butée. Nue, tondue, avec des anneaux aux poignets et aux chevilles qui me maintiennent écartelée, me voilà prête à subir mon châtiment, dévorée vivante par le grand Chrysaor cendré.
Les drones de la télévision se tiennent à bonne distance, mais leurs caméras haute-définition ne rateront aucun détail. Leurs hélices semblent ralentir de plus en plus, et finissent par tourner si lentement que la sustentation devrait être impossible. C’est étrange. Je me demande si je suis dans un rêve.
Un bras robotisé équipé d’un scalpel m’entaille méchamment le ventre et les mamelles. Cela fait partie de la procédure. L’odeur du sang devrait attirer le prédateur.
Je n’en étais pas sûre, mais je le perçois maintenant : mes anneaux de maintien se sont légèrement déplacés, augmentant la tension sur mes membres. Le totalitarisme progressiste a repris les pires tortures moyenâgeuses pour punir les présumés ennemis de la démocratie. Si le grand Chrysaor ne vient pas me dévorer, je serai démembrée par ces anneaux qui continueront à s’écarter jusqu’à la rupture de mes articulations.
Un son de très basse fréquence m’amène à détourner le regard. Ce sont les battements d’aile du grand Chrysaor. Il approche lentement, très lentement. Il devrait tomber en battant des ailes aussi lentement. On dirait que le monde qui m’entoure est un film qui tourne au ralenti.
A mesure qu’il s’approche je commence à percevoir les influx nerveux qui parcourent son corps, pas avec mes yeux mais avec mon esprit. Cela confirme mon pressentiment, ce n’est pas le monde extérieur qui ralentit, c’est mon esprit, connecté à l’intelligence distribuée de mes symbiotes, qui fonctionne en accéléré. Je ressens leur angoisse, et je crois qu’ils ressentent la mienne.
Le grand Chrysaor se pose délicatement sur la plateforme et me recouvre, me réchauffe. La chaleur de son corps, la douceur de son plumage, me procurent un étrange bien être. Je m’attendais à être déchiquetée par son puissant bec et me voilà réconfortée par cet être étrange, qui a l’air si humain. Je sens sa grosse bite qui gonfle et durcit entre mes cuisses, avant de forcer l’entrée de mon con, me dilatant à l’extrême. Il est en train de me baiser, le bougre !
C’est étrange de se faire baiser au ralenti par une énorme bite dont la forme semble optimisée pour le plaisir des femelles. Je découvre des sensations qui m’étaient complètement inconnues. Je crois que, malgré les circonstances, je vais jouir. Mais non, avant que j’atteigne l’orgasme, il éjacule en moi, si fort que j’ai l’impression que l’on m’a mis un karcher dans la chatte.
Les drones de la télévision se sont trop approchés. Se sentant menacé, il fonce sur l’un d’eux et le désintègre d’un coup de bec, avant de s’enfuir à grands battements d’ailes.
J’imagine que cela doit être la panique au studio de télévision. Quoi faire ? Couper ? Laisser tourner ? Je devais être dévorée en direct, pour l’exemple, pour dissuader tous ceux qui oseraient défier le meilleur des mondes, le camp du bien, et me voilà ensemencée par celui qui devait causer ma fin.
Je remarque que les profondes entailles qui m’ont été faites sur le ventre et les mamelles cicatrisent à vue d’œil. C’est étrange. Comme si quelque chose était en train de réparer mon corps. Depuis cet accouplement je me sens plus forte, j’ai la sensation que par son sperme il m’a transmis un peu de sa puissance.
Après un moment de flottement, ce sont cette fois deux bras robotisés équipés de scalpels qui se mettent en mouvement. Je sais ce qu’ils vont faire, je l’avais vu faire sur un condamné, m’ouvrir complètement le ventre, cautériser pour que je ne meure pas d’hémorragie, et me laisser agoniser les tripes à l’air pendant mon démembrement. Le supplice doit être brutal, humiliant, marquer les esprits, pour l’effet dissuasif. Le condamné doit hurler de terreur et de douleur. Cela fait partie de la loi dite « Bouclier Démocratique » destinée à protéger la Suprême Alliance contre ses ennemis de l’intérieur.
Je me sens en complète symbiose avec les zébralyvox gémellaires, je ressens leur angoisse et leur colère. Ils voudraient m’aider mais ne savent que faire. Si seulement je pouvais avoir le pangolin fou dans l’oreillette, il me dirait quoi faire. Je pense très fort à mon Maître et cela me procure un soulagement. Si ça doit s’arrêter là, au moins il m’aura apporté le bonheur, il m’aura donné le sentiment d’exister, moi qui me sentais invisible.
Je sens que mes symbiotes également s’en trouvent apaisés. C’est incroyable comme nous sommes connectés. Des lueurs bleutées commencent à me parcourir la surface du ventre, signe d’une intense activité électrique sous-jacente. Je sens qu’ils puisent toute l’énergie nerveuse de mon corps pour accumuler une énorme charge électrique. Quand les scalpels arrivent à une vingtaine de centimètres de mon ventre, deux arcs électriques se créent, accompagnés d’un grondement de tonnerre. Les bras robotisés viennent d’être foudroyés, l’électronique de contrôle est complètement carbonisée, mes anneaux de maintien s’ouvrent.
Je me redresse et brandit le poing en signe de défi face aux drones de la télévision. « Je m’appelle Ysideulte ! ». Essoufflée par l’air raréfié et glacial de ces hauteurs, le corps encore chargé d’électricité, je respire rapidement, projetant des nuages de vapeur parcourue de lueurs bleutées et d’étincelles électriques. Le souffle de la résistance.
Ma chatte dégouline de sperme, des vapeurs mystérieuses me sortent de la bouche. Je dois avoir l’air d’une sorcière qui vient de vivre un accouplement sacré avec Quetzalcóatl, le Dieu Serpent à Plumes des Aztèques. Il se peut que cela fasse son effet sur les millions de téléspectateurs qui suivent l’évènement en direct. L’esprit des Lumières est bien loin. Le totalitarisme progressiste a remplacé la science par une religion scientiste, bouffie de certitudes et faite de dogmes qu’il est interdit de questionner. Par effet induit cela a détruit l’esprit critique et renforcé la superstition.
La plateforme se met à descendre. Mes bourreaux ont abandonné, du moins pour l’instant. J’imagine leur panique. Les équipes d’ingénierie sociale de Davos doivent déjà plancher pour trouver comment sauver la face après ce fiasco monumental.
A suivre
Contexte
L’histoire d’Ysideulte se situe dans un futur proche, au sein d’une société qui est une extrapolation d’évolutions sociétales récentes. Si cet article a éveillé votre curiosité, vous pourrez découvrir le monde d’Ysideulte à travers mes articles précédents, dont la liste est ici https://www.bdsm.fr/sylvie35/blog/ (à lire de préférence dans l’ordre chronologique de leur publication).
Image d'illustration: générée par IA
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Kyle a posté un article.
28/08/25
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Pas grand chose de nouveau et beaucoup de généralités mais j'ai eu envie d'écrire avec mes propres mots ma vision d'une relation D/s en toute simplicité
La soumission est un formidable don de soi, une personne qui offre son corps, son intimité, son âme et même son plaisir en confiance à une autre qui saura s'en montrer digne pour tenter d'atteindre un formidable lâcher prise. Cette abnégation, retranscrite dans chacun de ses gestes, ses postures, son regard, force le respect, la personne qui ne comprend pas cela ne mérite en aucun cas d'être nommé Dom.me. Dominer requiert une conscience du pouvoir qui nous est prêté, car oui on peut frapper, utiliser, torturer, frustrer, humilier, ce pouvoir ne sera jamais le nôtre mais celui qui a été a remis entre nos mains, en conscience, et c'est une chose dont il faut prendre le plus grand soin car il peut être repris. Les limites et besoins ne doivent pas être moqués mais compris et acceptés, si certaines limites doivent être dépassées par la suite cela devra être par envie commune, même si l'envie peut parfois être de faire plaisir à l'autre, ça ne doit jamais être dû. La personne à nos pieds mérite compassion, respect, bienveillance, tendresse, caresses, câlins et dans ma conception amour.
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maîtresse Nathalie en sélection d'un nouveau petit chien servile et fétichiste .:.
Hidden Side a posté un article.
Il y a des rencontres qui marquent une vie, des moments où une simple conversation peut ouvrir des portes vers des mondes insoupçonnés.
À dix-neuf ans, lors d’un long trajet en train, j’ai croisé par hasard une jeune femme de mon âge, au charme discret mais à l’esprit bouillonnant. Pendant six heures, nous avons plongé dans une discussion aussi inattendue que fascinante, explorant un sujet qui m’était alors totalement étranger : la torture, et plus précisément, les tortures sexuelles imposées aux femmes dans l’histoire, notamment durant l’Inquisition.
Ses mots, empreints de passion et de savoir, m’ont captivé. Elle parlait avec une aisance naturelle, décrivant des détails horrifique avec une vivacité qui donnait vie à chaque anecdote. D’apparence classique, elle cachait une audace intellectuelle qui m’a bouleversé. J’étais suspendu à ses lèvres, transporté par ce sujet tout nouveau pour moi, et pour la première fois, je me suis surpris à imaginer un monde au-delà de mes propres horizons. Des idées nouvelles germaient dans mon esprit, des envies d’explorer ces sujets sombres mais envoûtants, presque comme si je pouvais, l’espace d’un instant, partager ses fantasmes dérangeants.
Pourtant, dans l’innocence de mes dix-neuf ans, je n’ai pas songé à lui demander son nom ou un moyen de la recontacter. Le train est arrivé à destination, et nos chemins se sont séparés. Mais cette rencontre n’a jamais quitté mon esprit. Pas comme un regret, mais plutôt comme une étincelle originelle.
Cette jeune femme, avec son érudition sexuelle bien particulière et son regard unique, a participé à ouvrir en moi une fenêtre sur un univers que j’ai osé exploré par la suite, bien des années plus tard. Elle m’a appris que les rencontres les plus brèves peuvent parfois être les plus marquantes, et que l’esprit d’une personne peut transformer le vôtre, bien après que le train se soit arrêté.
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Clara 🌹 a posté un article.
Parée de nylon et de talons noirs, le claquement de mes pas résonne comme une promesse… mais je sais que ma vérité se trouve ailleurs.
À quatre pattes, le dos cambré, le souffle suspendu, je ne suis plus seulement une femme apprêtée : je deviens son offrande, son don, sa complice silencieuse. En attente…
C’est là, au sol, que je me révèle la plus belle, la plus juste… fidèle à lui, soumise à son regard sombre, à son contrôle, à son désir.
Talons noirs et porte-jarretelles… mais ma plus belle place reste à quatre pattes, le collier serré, la laisse tendue, ma médaille intime contre ma peau : secret précieux que seul mon Dom détient.
#texte&photoperso
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MrVinz04 a posté un article.
25/08/25
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Je ne sais pas trop pourquoi j’écris ça… Peut-être parce que j’ai l’impression que beaucoup oublient l’essentiel dans la domination. Savoir mener le jeu, prendre le pouvoir et garder le contrôle, ce n’est pas si simple. Ce n’est pas juste dire « à genoux » ou donner une fessée à sa partenaire pour croire que ca y est je domine. Je MAÎTRise
Le vrai frisson naît ailleurs. On oublie trop souvent qu’avant d’eveiller le corps, il faut captiver l’esprit. Le désirer, le faire languir, l’emmener là où il ne s’attend pas. Quand tu tiens l’esprit, le corps suit… et il se livre tout entier.
Ce que je dis là, c’est surtout pour ceux qui débutent, qui veulent essayer mais ne savent pas par où commencer. Pour les initiés, ça paraîtra peut-être trop sage…
Je ne suis pas fan des séances trop rigides, mais j’accorde beaucoup d’importance à la mise en scène : créer une ambiance, une tension… qui laisse place à l’improvisation et au jeu.
Alors, voici un petit scénario que je recommande pour un deuxième ou troisième rendez-vous. Une idée de soirée pour ceux qui veulent commencer à apprendre à mener le jeu, en misant sur une mise en scène simple mais efficace.
Avant tout, n’oubliez pas : adaptez-vous à votre partenaire tout en restant naturel et fidèle à vos valeurs. Utilisez des mots et une attitude qui vous ressemblent et qui, selon vous, résonneront chez elle.
Allez c’est parti on commence !
Invitez-la (ou convoquez-la) chez vous avec un message court et percutant : une heure, une adresse. Pas besoin d’imposer une tenue ; dites simplement qu’elle doit être élégante… et qu’elle vous surprenne. Ajoutez, avec assurance, que vous appréciez la ponctualité.
Pas de discours inutile, pas d’instructions superflues. Tu laisses volontairement un voile de mystère. Et tu sais qu’à partir de ce moment, son imagination commence déjà à travailler pour toi.
Prépare ensuite ton terrain de jeu : le salon.
Une pièce ordinaire, mais ce soir, tu en fais un espace chargé de tension.
Dispose quelques éléments soigneusement choisis, selon tes envies et sa personnalité : une cravache, des menottes, un collier, une laisse, un vibro, un plug … ou encore des cordes, une cage, une barre d’écartement. À toi d’ajuster selon les envie et le degrés que tu souhaites. Elle, en entrant, devra deviner jusqu’où tu comptes aller.
Et pour troubler un peu plus ses sens, tu ajoutes un contraste. À côté de la cravache, dépose un de ses plaisirs coupables : Kinder Bueno, fraises Tagada… Un mélange de douceur et de menace qui va la désarçonner. Sur un mur ou dans un coin discret, un simple post-it : « Place de la punie ». Une phrase anodine… mais qui fera naître mille images dans son esprit ou la faire rire si c'est une habituée du coin !
Va plus loin. Prépare une tenue soigneusement posée sur le canapé : un collant résille, un chemisier léger… c’est pour un one-shot alors ne fais pas de grosse boutique car tu pourra lui faire porter durant la soirée avant de lui arracher quand elle sera attachée.
Le moment où tu arracheras ce tissu sera intense pour toi, et une véritable montée d’adrénaline pour elle.
Ajoute un cadeau emballé avec son prénom bien en évidence et une note « « Ouvre-moi tout de suite. »
Ce n’est pas la valeur du cadeau qui compte, mais l’intention. Dedans, un objet choisi avec soin, ou une connerie qui rappelle une discussion entre vous. (Preuve que tu es à l’écoute) Et un petit mot glissé :
« Regarde bien tout ce qui t’entoure… Peut-être que ça servira ce soir… ou peut-être pas
Quand elle sonnera à ta porte , ouvres lui calmement. Pas de stress : elle sera intimidée autant que toi. Rassure la avec un sourire, fais la entrer, observe la. Puis tu la guides jusqu’au salon. C’est le moment où tu devra t’éclipser pour la lasser seule (trouve un prétexte banal).
Laisse la seule quelques instant à s’imprégner des lieux. Face à cette mise en scène, tu lui montres aussi ton audace. Les objets, la tenue, le cadeau, le post-it… Tout parle pour toi. Et pendant que son cœur s’emballera et que ses pensées s’égareront dans mille scénarios, une vérité s’imposera à elle : Ce soir, elle est à toi, c’est toi qui contrôle.
Attends quelques instants avant de revenir… Pas trop longtemps, sinon la tension retombera et tu risques de créer un malaise. Laisse-lui juste assez de temps pour absorber la mise en scène, pour que son esprit commence à tourner.
Reviens avec un beaux sourire des verre à la main en t’excusant de l’avoir fais patienter même si elle comprendra ton petit manège. Au fond d’elle, elle se dira “quel enfoiré”, mais avec ce frisson qui lui plaît.
Asseyez-vous. Buvez un coup. Engage une conversation légère. (Parles pas de boulot ou de la météo quand même) puis sondes la, demande-lui ce qu’elle ressent depuis qu’elle a franchi la porte. Laisse-la verbaliser son trouble.
Sans transition apparente, donne la première véritable consigne demander lui de se lever maintenant et de se tenir debout près d’un mur de la pièce. (Quand elle se dirigera profites à mater ses fesses, on le fait tous 😋). Puis fais la se déshabiller vêtement par vêtement… entièrement par des instructions claire, courte et ferme
Ne laisse aucune hésitation dans ton ton. Et regarde-la faire. Savoure sa lenteur, son embarras mêlé d’excitation.
Quand elle est nue, avance vers elle sans précipitation. Ralentis ton pas à mesure que tu réduis la distance, comme pour allonger l’attente. Arrivé devant elle, relève son menton d’une main, fermement mais sans brutalité, pour la forcer à croiser ton regard. Ne parle pas tout de suite. Laisse ce silence la traverser. Puis, au moment où elle s’attend à un baiser… et glisse ta main entre ses cuisses
Deux options :
Soit direct : une main posée avec autorité entre ses jambes.
Soit progressif : caresse ascendante, lente, en frôlant d’abord l’extérieur avant de remonter jusqu’a son vagin.
Dans les deux cas, regarde-la dans les yeux et demande d’une voix basse, posée ce qui la mise dans cet état.
À partir de là, tu as la clé. Tout ce qui suit n’est que déploiement :
Utilise ce que tu as préparé dans l’ordre que tu veux. Alterne intensité et pauses, pour la garder suspendue.
N’essaie pas d’épuiser tout ton arsenal : mieux vaut la laisser frustrée et avide qu’assouvie trop vite.
Conseil Important : si tu as bu, maîtrise-toi. Beaucoup se pensent dominants mais deviennent lourds, agressifs, méchants, voire effrayants après quelques verres. Si tu ne sais pas boire, ne bois pas. (Je dis cela pour mettre battu avec un mec à une soirée… ) d’ailleurs ce n’est pas seulement une règle pour le jeu : c’est une règle de vie. Rien ne ruine plus vite ton contrôle qu’un comportement imbécile et con.
Deuxième conseil : tu vas bander, évidemment. Mais ne te laisse pas guider uniquement par ta queue. Tu as aussi une langue et des doigts. Utilise-les.
Un bon cunnilingus ne fera pas de toi son soumis. Au contraire : bien exécuté, c’est une arme de domination subtile.
Exemple : Plaque-la contre un mur. Saisis ses poignets et lève-les au-dessus de sa tête, fermement, en lui ordonnant de ne plus bouger. Puis commence à descendre lentement… Sans précipitation, sans relâcher la tension.
Si tu es doué, ses mains chercheront ta tête malgré l’ordre donné, signe qu’elle perd le contrôle. Et là… arrête net, même si elle est au bord de l’orgasme. Redresse-toi, fais-la pivoter brutalement contre le mur et murmure à son oreille : Je t’avais dit de ne pas bouger.
À partir de là, ses fesses t’appartiennent.
Et si tu n’es pas un expert ? Ce n’est pas grave. Même maladroit, ton geste sera marquant, parce qu’il prouve une chose : tu as compris l’importance de varier les plaisirs et de la surprendre. Et si elle bouge, si vous éclatez de rire ? Parfait. Transforme ça en jeu. Rappelle-lui qu’elle a désobéi… et punis-la quand même tout en lui rappelant que tu mènes la danse. 😈
Comme je l’ai dit en intro, ce ne sont que des bases. À toi de modeler selon ton style :
- Tu veux être plus brut, plus animal ? Fais-le.
- Tu veux la bousculer, la malmener davantage et être sadique , fais le (c'est mon cas par exemple)
- Tu veux glisser vers l’humiliation ou la douleur ?
Trouve l’équilibre.
L’important, c’est que tout soit clair : tu contrôles, tu assumes.
Dernier conseil : Ne refais pas la même mise en scène à chaque rendez-vous. La répétition tue la surprise.
J’espère que ces conseils t’aideront. Oui, ça peut sonner comme une leçon de pseudo-expert du sexe… mais honnêtement, je m’en fiche, j’assume. Si ça t’inspire ou t’évite d’être un dominant de pacotille, mission accomplie.
Et si tu testes… reviens me dire ce que ça a donné.
Remarques: ce texte est écrits pour les hétéros car je suis hétéro... mais bien sûr il marche aussi pour les autres orientation sexuelle.
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pmision a posté un article.
Cet article, sera, contrairement aux article que j'ai pu écrire avant, plus le fruit de mon ressentie, de mes repère et de ma facon de voir les choses que celui de l'observation et de l'analyse froide.
Quand j'étai jeune, j'était très attristé et aussi un peu révolter de constater que le monde sociale était essentiellement fait de convenance et d'hypocrisie. Comme beaucoup d'adolessent, j'étai acro au porno, et même ici, je retrouvai cette hypocrisie et ces convenances. J'ai découvert le porno bdsm comme quelque chose de merveilleux, quel que chose qui échappait à tout ca.
Dans les filmes pornographique classique, il y avait toujours les mêmes cliché et tout tournait autour du triptique coit/fellation/sodo. Tout ca me semblait un peu vide et un peu ennuyant car on en avait vite fait le tour. Les émotions étaient clairement simulés et les rare fois où elles ne l'était pas, c'est quand il y avait des abus. A contrario, les videos bdsm semblé consensuelles, pures, franches, intenses et créative.
Ce qu'il y a de bien dans les milieux underground, c'est que l'on peut se rencontrer sans se juger, partager des choses non conventionnelles et de facon très intime. Quand le sexe était tabous, faire l'amour avec une femme était un engagement, une fusion, quelque chose de sacré. Plus tard, le bdsm a pris cette place pour moi car il était devenu un nouveau tabou, un nouveau partage intime dans la confiance.
Mais je ne retrouve plus ca aujourd'hui. Le monde du bdsm n'est plus vraimant underground. Il est remplis de convensions, de recherche de performance, de gens qui se jugent les uns les autres ou qui essais de se donner un style pour se valoriser.
Quand une personne choisi de se soumettre à vous, qu'elle s'abandone à vous, il nait un très fort sentiment de confiance et de plainitude. Cet état magique peut être atteint par des méthodes progressive. Pour moi le bdsm est lent, il commance par une caresse ou une parole sensible et il invite à un voyage de plus en plus profond. Partager un lien et des sensations fortes en commun. Dans la domination, l'homme devient atentionné, admiratif, bienveillant. Dans la soumission, la femme devient paisible, généreuse, dévoué, même son corp s'exprime de facon plus hérotique. Dans les jeux du style second life, les couples bdsm sont les plus fidèles et ceux qui dure le plus longtemps. Quand on partage quelque chose de profond avec quelqu'un, le liens est solide, plus solide qu'une relation convensionelle qui devient très vite une relation de circonstance et de convenance.
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Méridienne d'un soir a posté un article.
25/08/25
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La moindre allusion à ce coin de paradis entre terre et mer me devenait odieuse, mais mes souvenirs d'adolescente me revenaient avec bonheur. Le nom de Charlotte crié dans la mer à ma mémoire me faisait battre le cœur. L'une des vertus du temps calme est d'inviter le baigneur à s'éloigner du rivage, pour atteindre la distance où se produit un changement d'environnement sonore. On n'a guère conscience, au bord de ce tumulte plein de cris et de roulements de galets. Il faut nager et nager encore pour soudain, découvrir que le bruit diminue puis disparaît. Il faut que la clameur de la terre s'éteigne pour entendre bien mieux la présence de la mer, cette sonorité première. Maintenant, tandis que je progresse vers l'horizon, le frottement de l'eau et de l'air produit seulement un léger chuchotement de surface. Je nage et ma nage devient le sujet de toute chose, le seul phénomène tangible entre l'infini et moi. Je ne vois plusrien que ce casier de pêcheur signalé par un drapeu qui vacille, ou cet oiseau nageur qui plonge la tête et disparaît avant d'émerger un peu plus loin: c'est un cormoran. Je nage et je le regarde sans réflêchir; car la nage est l'unique occupation de mon être. Non comme performance sportive mais comme façon d'être à la surface des choses. Je progresse ainsi jusqu'à la la limite de la baie: ce point connu des bons nageurs où les trois arches des falaises se retrouvent dans un même alignement: porte d'Amont, porte d'Aval, et plus loin, Manne-Porte, la plus massive de toutes depuis Étretat. Par là-bas, en direction du Tilleul, la côte relève des beautés spectaculaires quand on s'y promène en bateau, longeant ces murailles verticales de cent mètres où les goélands accrochent leurs nids aux pics rocheux. Les criques se succèdent, avec leurs cascades, leurs oiseaux sauvages, leurs piscines naturelles qui forment le plus somptueux décor de toute la côte normande. Loin du rivage, il existe une autre façon d'être heureuse. Elle consiste tout simplement à se retourner sur le dos pour interrompre tout mouvement, à écarter légèrement les jambes et les bras, tel Saint-Pierre crucifié, puis à se laisser reposer nue ainsi face au ciel. Dans un silence absolu, regard tourné vers l'azur où passe un nuage blanc, l'esprit se met à planer, saisi par une rêverie où tout paraît à la la fois très distant et très présent. Par instants, je baisse légèrement le crâne et j'enfonce les oreilles dans l'eau qui, soudain, me racontent des histoires éloignées. Ce bruit de la plage que je croyais éteint revient par l'intérieur de la mer. Ma tête immergée perçoit le léger roulis des vagues sur les galets, puis un moteur de bateau qui longe la côte à plusieurs centaines de mètres: ce ne sont plus les sons de l'air mais les bruits des profondeurs qui renforcent encore cette étrange sensation de "femme-poisson" ou de sirène, les yeux rivés au ciel et la conscience dans les profondeurs. Quand enfin, je nage vers la côte, je me sens comme un navire regagnant le port après un long voyage. Ce retour n'en finit pas; l'aspiration de la mer m'a emporté plus loin que je ne le voulais; et c'est très lentement que les détails du rivage se reforment devant mes yeux. Étretat est là devant moi. La mince falaise d'amont, la plus belle quand le soleil décline par la douceur de sa lumière bleutée.
Rien n'a lâché, sauf moi. J'ai consenti. La part de moi qui a accepté de disparaître devant tant de beauté, reste pour toujours de l'autre côté de la grande vague. Tout autour, la mer m'observe. Elle attend le moment où j'aurai renoncé à la terre. Et la littérature m'envahit de nouveau, avec cette immense aiguille de de roche blanche sous laquelle Maurice Leblanc imaginait qu'on avait enfouit le trésor des rois de France, accessible par un passage secret. La pluie, le soleil, la brume ont peut-être plus d'influence sur notre comportement amoureux que nous l'imaginons. il me semble que la nature a toujours émis des messages. Et le vent. Le vent qui soulève le sable du désert, des oasis du Hoggar, et les dépose sur les arbousiers du maquis corse. L'invisible, ses sarabandes, ses fêtes, ses débauches, ses orgies des sens, la fabuleuse orchestration qui s'y déroule sans qu'on y prête attention, quelle conscience nous reste-il de l'immensité de tout cela ? Un instrument d'observation inapproprié, un organe atrophié fossile d'une fonction perdue, l'amour. Lui seul nous fait pressentir l'invisible. Et la poésie des corps. Mais c'est encore l'amour qui la suscite, l'éclaire, module son chant et fait frémir ses incantations lumineusement obscures. Le désir le conjugue au plus-que-parfait. Chaque étape initiatique de notre existence, par des liens secrets, est en relation avec un amour qui épanouit ses virtualités. Parfois, quand l'inanité d'écrire me ravage, je ne reprends confiance qu'en m'agrippant à la certitude que ce que je recherche ne réside que dans le partage, et la seule chose qui m'importe est ce qui jette mon destin dans de vastes espaces, bien au-delà de moi-même. La grande distinction d'Arletty coiffée de son turban blanc. Trois années avaient passé depuis ce réveillon où j'avais fait connaissance de Charlotte. Cette rencontre m'avait placée dans une position qui avait le caractère d'une parenthèse. Elle appartenait à un monde irréel puisque aucun des maux de ce monde ne l'atteignait. Un univers trop parfait n'est pas fait pour une femme qui veut toujours se prouver quelque chose en modifiant le cadre de son existence. Le temps passait avec une lenteur inexorable. Il semblait enfermer Charlotte dans une perpétuité du bonheur. Il me fallait des drames, des souffrances, un théâtre d'émotions, des trahisons qui ne pouvaient nullement se développer sur ce terreau-là. Charlotte, insatisfaite comme on l'est lorsqu'on choisit le chemin de la perfection, avait trouvé en moi un dérivatif à sa passion d'aimer endurer. Aimer c'est souffrir mais c'est aussi vivre. Vivre avec Charlotte ? J'y songeais, je le souhaitais et je le redoutais. Je le souhaitais parce que le sentiment amoureux qui ne se double pas d'amitié n'est qu'un état intérimaire de peu de durée, que l'indispensable amitié se fonde sur le temps qui passe, sur une accumulation heureuse de situations partagées, de circonstances vécues en commun. Je le redoutais parce que j'ai déjà fait l'expérience de prendre des trains en marche. Pas besoin d'imagination pour prévoir ce qui, tôt ou tard, adviendra, il me suffit d'avoir un peu de mémoire. Me voici, soumettant Charlotte. Nous dégustions les charmes de cette situation nouvelle dans une profonde entente mutuelle. Je la fouettais avec application tout en réfrénant son masochisme. Je ne voulais pas casser ma poupée de porcelaine. Me manquait-il une certaine cruauté ? Voici Charlotte qui s'anime d'amples mouvements à la rencontre du cuir. Voici qu'ils se confondent et s'exaspèrent et que, de sa bouche captive, elle pousse un gémissement qui me déchire le cœur. L'insensée crie et m'invite plus intensément. Ils se perdent ensemble au comble d'une tempête dont je suis le vent. Les yeux clairs s'agrandissent et leur eau se trouble. Elle ne me voit plus, son regard s'accommode au-delà. L'un après l'autre, les traits du visage changent d'ordonnance, ils se recomposent en une géographie que je ne connais plus. Sur ses lèvres qui s'entrouvent, les miennes se posent, ma langue pénètre, cherche et investit. La bouche de Charlotte accepte et bientôt requiert. Les yeux immenses se ferment et je devine qu'ils se tournent vers un monde ignoré. Mais derrière ce rivage de terre et de mer, se prolongent des histoires pleines de sous-entendus.
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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Deepdom a posté un article.
Je ne t’ai pas touchée. Pas encore. Je t’ai seulement tenue avec des phrases qui savent où elles vont. Une laisse de mots. Calme. Discrète. Tenace.
— Bonsoir.
Ta première phrase avait la douceur d’une porte qui se referme sans bruit. Fin de journée, écran qui chauffe un peu les doigts. Nous n’avions rien promis. Et pourtant, tout était déjà là, contenu dans le silence entre deux messages.
— Je lis depuis longtemps. Je ne sais pas comment dire… j’ai besoin d’être tenue.
Tu te décris sans t’excuser. La quarantaine. Des formes faciles à aimer. De longs cheveux blonds qui te tombent dans le dos. Une voix qui se devine dans tes mots, basse, retenue. Je reconnais cette faim tranquille qui ne veut pas faire d’ombre, mais qui ne part jamais.
Je réponds peu. Je coupe dans l’inutile. Je te fais de la place.
— Tu veux quoi ?
— De la clarté. De la douceur. De la fermeté.
Il n’y a pas de hasard. Seulement une évidence posée là, comme une main ouverte. Je te parle de limites avant que le désir ne s’emballe. Pas une liste. Un cadre. Sobre.
— Quand c’est trop, tu dis « ambre ». Si tu veux arrêter, tu dis « rouge ». Tu ne me dois pas plus que ce que tu choisis d’offrir. Je veille. Tu obéis. Je réponds.
Tu marques un temps. J’entends presque ta respiration changer.
— D’accord. Merci.
Je souris sans le montrer. La nuit s’installe. L’écran devient la seule lampe. Je referme doucement la main.
— Je ne te prendrai pas avec mon corps. Pas encore. Je te prendrai avec mes mots.
Tu laisses tomber une hésitation, une goutte claire.
— Oui, Maître.
Je te fais simple. Deux rituels pour commencer. Une respiration pour le matin. Une autre pour le soir.
— À 7 h, posture d’accueil. À genoux, ou assise si tu préfères. Tête inclinée. Dos long. Trois respirations lentes. Tu poses un mot pour ton jour. À 22 h 30, tu m’envoies trois phrases : « J’ai obéi à… » / « J’ai résisté à… » / « Demain, je… ». Ni plus, ni moins.
Tu acceptes. Tu offres ta discipline comme on laisse la porte du jardin entrouverte. Les choses commencent toujours par une poignée. Celle-ci tient bien.
Le lendemain, tu écris tôt.
— J’ai choisi mon mot : douceur.
Je ne te félicite pas. Je te confirme.
— Reçu. Continue.
Je ne presse pas. Je laisse mûrir. La tension naît d’elle-même quand le corps comprend que l’on ne le précipitera pas. L’esprit, alors, s’avance.
La troisième nuit, je donne ta première mission. Aucun effet de manche. Une instruction propre, lisse.
— Choisis une culotte. Coton si possible. Blanche si tu as. Tu la porteras chaque jour. Tu te caresseras parfois, sans jamais te prendre. Tu t’arrêteras avant de tomber. Tu respireras dans le manque. Tu la laisseras boire de toi. Tu l’emballeras ensuite. Tu la déposeras dans un jardin que je t’indiquerai. Nous ne nous verrons pas.
Silence. Le genre de silence où l’on s’entend dire oui. Tes doigts doivent trembler. Je ne t’aide pas. Je n’ajoute rien. La laisse se tend par elle-même.
— Oui, Maître.
Je t’envoie un plan. Un petit jardin discret, traversé par un banc de pierre. Lieu autorisé, calme, presque oublié. Le midi, la lumière y descend en biais et s’endort sur les feuilles. On y entend une fontaine qui sait se taire.
Les jours de denial commencent. J’écris peu. Tu écris mieux.
— Jour 1.
Tu racontes la chaleur fine du tissu contre toi. Le bord élastique qui marque la peau. La sensation quand tu croises les cuisses dans l’ascenseur. Tu dis que ton corps appelle, que tu lui réponds par la paume, deux minutes seulement, puis tu retires la main comme on retire une mèche du feu. Tu expliques sans crudité. Tu poses des mots clairs.
Je te réponds à la mesure.
— Deux minutes, puis trente secondes immobiles. Recommence une fois. Ensuite, mains à plat sur le ventre. Inspire. Laisse passer.
Tu m’obéis. Tu m’écris le soir : trois phrases. Rien de trop. C’est juste.
— J’ai obéi à la consigne. J’ai résisté à la seconde vague. Demain, je me tairai davantage.
Je sens que la culotte t’apprend. Le coton prend ce qu’il doit. Sel, tiédeur, effluves. Une signature. Tu t’y tiens.
— Jour 2.
Tu avoues une micro-désobéissance. Tu as prolongé de dix secondes sans me le dire. Une piqûre de honte, vite. Je te recadre sans fracas.
— Tu me dois la vérité, pas la perfection. Demain, tu reviendras au protocole. Tu me l’écriras en premier. Tu peux respirer.
La nuit, tu m’envoies un vocal. Ta voix basse. Un peu râpeuse. Le frottement d’un drap.
« Je porte. Ça chauffe. Ça colle. J’ai pensé à toi dans un supermarché, au rayon fruits. J’ai serré les dents. J’ai cessé. J’ai eu envie de pleurer, puis de rire. Je continue. »
Je coupe le fichier. J’écoute le silence après. Il a la forme de ta soumission. Il tient.
— Reçu. Tu fais bien.
— Merci de me tenir.
Jour 3. Le texte raccourcit. Tu économises tes mots pour économiser ta force. C’est bon signe. Tu listes ce que perçoivent tes sens.
« Coton : humide. Peau : chaude. Odeur : plus marquée. Esprit : clair par moments, impatient souvent. »
Je serre la laisse d’un cran.
— Aujourd’hui, tu ne te caresseras qu’une fois. Soir, rideaux tirés. Deux minutes. Arrêt net. Prononce tout bas “calme” à l’expiration. Trois fois. Tu te coucheras sans chercher le sommeil. Il viendra.
Tu appliques. Tu confirmes. Je te félicite sans éclat. La lumière basse fait son travail à notre place.
Jour 4. Le tissu devient un langage. Tu apprends à t’y lire. Tu indiques le sillage qu’il laisse sur ta peau quand tu t’assois trop vite. Tu notes la petite morsure de l’élastique après l’escalier. Le midi, tu dis que l’air a une odeur d’écorce humide. Tu dis que ça t’apaise. Tu répètes « calme » sans que je te le demande. Tu m’offres de toi sans t’en rendre compte. J’accepte.
— Ce soir, rien. Pas de main. Tu respireras seulement. Tu laisseras la chaleur monter puis redescendre toute seule. Tu noteras ce que ça fait à ta nuque, à ta poitrine, à ton ventre. Tu m’écriras ces trois endroits, et rien d’autre.
J’aime quand tu te retires au lieu de te fuir. C’est là que je serre fort et que tu ne casses pas.
Jour 5. Tu écris tôt. Une ligne. « La nuque : tiède, lourde. La poitrine : creuse, vive. Le ventre : docile. » Je relis. J’entends la place que tu me fais.
— Aujourd’hui, tu prépareras l’enveloppe. Papier brun. Ficelle. Une carte blanche, petite. Tes initiales au dos, en crayon gris. Pas de parfum. Pas d’artifice.
Tu enregistres un autre vocal. J’entends le froissement du papier. Le petit clic régulier de la ficelle qui glisse sous tes ongles. La fermeture d’une boîte. Son mat. Tu souffles dessus comme sur une bougie.
« C’est prêt. C’est simple. C’est à toi. »
À midi, je t’envoie l’heure et le point. En plein jour. Pas de cachette ridicule. Le banc de pierre. Côté ombre. Une pierre plate posée près du pied du banc t’attendra, comme un clin d’œil. Tu soulèves, tu glisses la boîte dans la cavité, tu remets la pierre. Tu t’éloignes. Voilà tout.
— Tu ne m’attendras pas. Tu ne te retourneras pas. Tu reprendras ta route comme si de rien n’était.
— Oui, Maître.
La veille, je te parle d’aftercare. Pas un grand mot. Une vraie chose.
— Après le dépôt, tu iras boire un verre d’eau, lentement. Tu enverras trois phrases : « C’est fait. » / « Je me sens… » / « Je respire. » Je répondrai. Je serai là. Ambre et rouge restent valides à chaque instant. Tu comprends ?
— Je comprends. Je ne veux pas ambre. Je ne veux pas rouge. Je veux oui.
Le jour dit, la lumière a cette clarté qui gomme les angles. Je suis en avance, à distance. Le jardin respire. Les feuilles font leur minuscule musique. On dirait que tout le quartier retient son souffle pour lui-même.
Une heure avant l’heure, je glisse sous la pierre, dans la cavité, un ruban blanc roulé et une petite carte : « Porte‑moi. » Rien d’autre.
Tu entres. Tes pas sont simples. Pas de théâtre. Un jean, un tee-shirt clair. Tes cheveux blonds serrés dans un élastique. Tu n’as rien de plus que l’essentiel. Je sens ta décision jusque dans ma paume. Tu fais le tour du banc comme si tu cherchais une ombre. Tu trouves la pierre. Tu la soulèves à peine. Cavité. Tu glisses la boîte, et tes doigts rencontrent un ruban blanc roulé, une petite carte. Tu les prends sans t’attarder, paume refermée. Froissement. La pierre reprend sa place avec un son feutré, plein, comme une note tenue. Rien ne déborde.
Tu restes une demi-seconde de trop. Tu te retires. Tu pars. Tu ne te retournes pas.
Je ne bouge pas. Je te laisse gagner la porte latérale. Tu disparais. Le jardin redevient un jardin. Je m’avance seulement alors. J’agenouille ma main sur la pierre. Je la soulève. La boîte est là. Elle a déjà pris la température du lieu. Je la prends comme on prend une offrande. Je la range sans l’ouvrir. Pas ici. Pas devant les feuilles.
Je m’en vais par l’autre issue. Nous gardons le jardin entier entre nous comme un témoin.
Deux minutes plus tard, ton message arrive : « C’est fait. Je me sens légère et profondément tenue. Je respire. »
Je t’envoie un vocal. Ma voix reste basse.
« Reçue. Bien reçue. Tu as fait exactement ce que je t’ai demandé. Maintenant tu vas rentrer. Une douche tiède. Le ruban au poignet gauche. Trois respirations longues. Tu t’allongeras dix minutes, mains sur le ventre. Tu laisseras descendre. Ce soir, 22 h 30, tu m’écriras tes trois phrases. Et demain, nous parlerons de ton silence au banc. »
Je garde la boîte fermée jusqu’à la nuit. Ce n’est pas une précaution. C’est une façon de respecter. J’aime le poids discret qu’elle a pris dans ma poche. Je la pose sur la table, chez moi, quand la lumière s’adoucit. Je défais la ficelle. Le bruit est presque une caresse. Le papier brun garde l’odeur du jour. La culotte est là, simple, blanche, devenue autre. Chaleur gardée, sel, effluves.
Je la prends dans ma paume, doucement. Je la porte à mon visage. Je ferme les yeux. L’odeur me traverse. C’est dense. C’est chaud. Ça monte droit. Comme une morsure lente. Elle a ton nom. Elle a ton souffle. Elle a tes silences.
Je respire plus fort. Je retiens. Puis je rouvre les yeux. Je suis là. Avec toi. Contre rien. Et c’est immense.
Je referme. La lenteur est une prière quand on sait à qui l’on parle.
Je te renvoie seulement : — Porte le ruban demain. T-shirt clair. Pauses de respiration à 10 h, 14 h, 18 h. Mot du jour : ancrage.
Tu réponds vite. — Oui, Maître.
Je coupe l’écran. Le silence tient la pièce. J’entends, dans la mémoire de mes doigts, la douceur mate du papier, le petit chuintement de la ficelle. J’entends aussi ta seconde de trop près du banc, celle où tout a basculé sans bouger.
Nous ne nous sommes pas croisés. Nous nous savons. C’est plus charnel que toutes les mains.
Demain, je resserrerai d’un cran. Rien d’autre. Rien de plus. Tu porteras le ruban comme on porte un secret qui respire. Et moi, je continuerai de te prendre avec mes mots, jusqu’à ce que tes silences disent oui avant même que tu écrives.
La laisse ne se voit pas. Elle tient. Nous aussi.
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AppelezmoiB a posté un article.
24/08/25
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On m’a récemment écrit que j’étais pas né à la bonne époque. Ça, adjoint d’un morceau de beau chapardé à la grande bibliothèque et qui faisait l’apologie d’Apollinaire. Guigui pour les intimes.
Le genre de phrase que tu relis deux fois pour l’égo et plus jamais histoire de pas t’y enfermer.
Le genre de phrase qui te fait dire qu’Onze mille verges et un Con large comme un estuaire, c’est un bon début pour une partouze et que tu serais peut-être mieux dans une autre époque B.
Va savoir.
Du coup, je me suis foutu à poil pour aérer ma peau de bête, j’ai enfilé une soumise, me suis délesté les deux poches et suis parti le corps léger en quête de savoir.
Il y en a qu’aiment pas ça, visiter les fondements.
Des qui se disent que le passé est derrière eux, à qui ça file un torticolis d’avoir à se retourner un peu. Qu’ont peur de se faire enfiler sans avoir vu d’où venait le gourdin. Des oublieux qui filent à grand pas vers la tombe et des refoulés de Sodome moi j’pense.
Qu’est-ce que ça baise dis donc avant!
Dans la fange et le satin, chez la bourgeoise et la catin, partout des chattes et des culs présentés, lézardés, défoncés, fessés, ruisselants de mots.
« Du papyrus à la pâte à papier, du vase étrusque à la porno HD, fais ton marché, y’a qu’à demander! » dirait mon pote Apothicaire, celui chez qui y’a toujours la queue. Pat’ pour les intimes.
Et puis de retour de Babel, sur le palier, je me suis souvenu de l’Ancien. Le Francoys. Celui qui monstrait aux populaces ce qu’elles avaient en elles qu’elles préféraient pointer du doigt et buter à foison. Les Salopes et les bêtes. Les putains et les gens pas nés à la bonne époque.
Oui. Jaurès aimé taper la Causette avec Hugo, Jean suis certain. Fumer des spleens dans le luxe, le calme et la volupté de l’autre, celui qui se donne des airs de beau. Idéalement croiser une centaine de ces morts vivants encore dans ma bibliothèque.
Mais tout bien pesé (la vidange d’avant départ aida c’est vrai), je suis bien né au siècle dernier.
B.
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Elle travaillait à son bureau.
Mail, clients, fournisseurs, compta, banque. Débordée. Concentrée.
Elle n'avait rien entendu venir.
Un sac noir sur la tête, un cordon qui se resserre, une très forte baffe, un coup dans le ventre.
Elle était pliée en deux, ne comprenait pas, ne savait pas, le cerveau qui disjonctait ...
Jetée sur le bureau à plat ventre, jambes écartées liées avec un lien plastique aux pieds de la table bureau, puis les mains de même de l'autre côté...
Que lui arrivait-il ? Elle avait peur.
Elle le sentait derrière elle, sa respiration, aucun autre bruit.
Que se passait-il ?
Puis sa petite jupe est relevée, sa culotte descendue, presque arrachée.
Elle n'arrive pas à parler, à crier. Son cerveau déconnecte.
Elle entend sa règle en métal. Puis les coups sur ses fesses. Fort. Très fort.
Elle crie. Elle a mal.
Mais pourquoi elle tend ses fesses. Son corps qui réagit seul. Et elle mouille.
Mais pourquoi est-elle trahie par son corps.
Elle se sens sale, se sait chienne, maso.
Mais lui qui est il ? Pourquoi elle ?
Les doigts qui l'a fouillent sans tendresse, dans sa chatte, dans son cul.
Et elle mouille, s'ouvre, se dilate, pousse.
Elle aimerait plus. Encore plus fort, plus sale, plus violent. Elle aime.
Elle se sent tellement salope. Tellement chienne. Tellement pute.
Mais pourquoi. Pourquoi est elle ainsi.
Une queue, directement dans son cul.
Il ne cherche pas à lui donner du plaisir. Juste à en prendre.
Une esclave. Voilà ce qu'elle est.
Le seul bruit qu'il fait est un grognement de satisfaction en éjaculant son sperme dans son cul.
Elle pleure, mais elle aime ça.
Elle aime tellement juste servir, être une esclave, ne pas avoir son mot à dire, elle n'est qu'orifices pour mâle...
Détachée, la cagoule est enlevée.
Le regard hagard, elle le regarde.
Puis souris, heureuse, juste totalement heureuse.
Elle aimerait tellement le voir maintenant marquer son territoire, pissant sur sa chienne.
Son maître, son propriétaire ...
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Belle performance pour la demoiselle de formation sans doute danseuse ou gymnaste, mais, à part pour la photo, pas très pratique pour le reste à part peut-être du wax play...
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26/08/25
Antoinette a posté un article.
私は全てを支配する。
Watashi wa subete o shihai suru.
Je domine tout ce qui m’entoure.
恐怖と快楽を操る。
Kyōfu to kairaku o ayatsuru.
Je joue avec peur et plaisir comme des instruments.
私は強く、揺るがぬ意志を持つ。
Watashi wa tsuyoku, yuruganu ishi o motsu.
Je suis forte, et ma volonté est inébranlable.
🔹 Utilisation :
Inspire → 私は全てを支配する (affirmation de ton pouvoir et de ta présence).
Pause intérieure → 恐怖と快楽を操る (sensibilité à l’énergie que tu crées chez l’autre).
Expire → 私は強く、揺るがぬ意志を持つ (ancrage dans ta puissance et ton contrôle).
💡 Ce mantra fonctionne comme un rituel rapide avant une seance pour te centrer dans ta force de dominatrice et ton charisme.
Avant de faire claquer le fouet amer.....
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