La rubrique "Articles" regroupe vos histoires BDSM, vos confessions érotiques, vos partages d'expériences SM. Vos publications sur cette sortie de blog collectif peuvent aborder autant les sujets de la soumission, de la domination, du sado-masochisme, de fétichisme, de manière très générale ou en se contentrant très précisément sur certaines des pratiques quu vous connaissez en tant que dominatrice/dominateur ou soumise/soumis. Partager vos récits BDSM, vécus ou fantames est un moyen de partager vos pratiques et envies et à ce titre peut être un excellent moyen de trouver sur le site des partenaires dans vos lecteurs/lectrices. Nous vous rappelons que les histoires et confessions doivent être des écrits personnels. Il est interdit de copier/coller des articles sur d'autres sites pour se les approprier.
Par : le 27/06/24
-Général Valeri, le Président français est il devenu timbré ? Voilà qu'il parle d'envoyer des soldats combattre notre Sainte Russie, chez les nazis ukrainiens.   - Pas grave camarade Vladimir, vous voulez que j'aille le calmer?  - Oui, mais comment?  -Vous savez que j'ai appris les arts martiaux dans la plus terrifiante école,  si tant est que l'on puisse l'appeler ainsi, de la planète.  Une école secrète avec une histoire millénaire et des tueurs qui peuvent terroriser n'importe qui et le mettre à l'amende. Ce dernier ou il paie comptant ou il meurt. Il n'a aucune chance de pouvoir leur échapper. Savez vous qu'ils avaient réussi à mettre à l'amende Louis XIV , leur roi soleil et ce dernier avait payé un lourd tribu. Même la reine d'Angleterre Victoire à du payer une fortune immense en pierres précieuses des Indes.  -Vous pouvez m'en dire plus camarade Général? -Non, j'ai promis le secret le plus absolu. Mais je vais m'en occuper et mettre un contrat sur le Président français.  Ce serait bien toutefois d'arriver avec un beau cadeau. -C'est bien naturel.  Appelons cette operation: "couper les couilles du cinglé de l'Elysee". -A votre santé camarade Président. Affaire conclue.  Je ne raconterais pas ici cette opération spéciale menée par des tueurs et tueuses nord coréens. Mais le Président français vient de perdre le pouvoir. Tout le monde s'interroge sur la liquidation précipitée de sa propre majorité. Dissoudre l'assemblée nationale est comme un sabordage. Sa façon de se debiner et d'obéir aux ordres.  Cette explication ne se trouve dans aucune agence de presse ou médias. Le propre de ces opérations spéciales qui consiste  à obliger un chef d'état à obéir par peur
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Par : le 27/06/24
Elle ne redoutait pas, comme autrefois, les nouvelles rencontres de son amie. Ces courts enthousiasmes ressemblent trop à des allumettes qui crépitent, l'enfer, la jalousie, et ne laissent entre les doigts qu'un souvenir ridicule. Au contraire, il était peut-être excellent que la jeune fille abandonnât sa liberté pour sa nouvelle Maîtresse et rien ne semblait pouvoir troubler son sommeil. Mais quelle Juliette observait-elle dans la pénombre de leur chambre. L'amante  ou la soumise ? Juliette les aimait toutes à travers ce qu'elle était devenue. Mais comment prétendre aimer quelqu'un à qui l'on ment sur l'essentiel ? S'intaller dans cette contradiction, c'était déjà y répondre. Tant de choses avaient eu lieu et tant de paroles avaient été échangées, souvent si regrettables mais jamais regrettées. Elles avaient déjà éprouvé de la haine mais jamais encore de l'indifférence, qui est son stade ultime. L'oubli étant essentiel à la survie, elles étaient capables d'oublier, non de pardonner. Charlotte, semblait perdue dans une étrange rêverie. Comme cela lui arrivait parfois. Elle s'absentait alors, loin, très loin. Elle ne savait pas encore elle-même, si elle était heureuse. Désespérée d'avoir un corps sans réaction devant la vie, dévorée par quelque chose d'inconnu, qui, qu'elle le veuille ou non, lui prenait tout. Elle me regarda longuement, puis eut un vrai sourire, dans lequel en faisant un effort, on pouvait retrouver ce qui avait été sa féminité flatteuse mais qu'un nouvel élément transformait en une sorte de féminité crispée, mais tout de même empreint de sérénité. Juliette avait eu raison bien à l'avance. Elle paraissait manquer, non pas de loyauté, mais de confiance en elle. Alors, sa Maîtresse, mue par cette force qui habite les cœurs encore jeunes, pensa que sa vie sentimentale ne pouvait abriter deux intrigues à la fois. Elle était poussée, en outre, par je ne sais quelle intime impossibilité de lui mentir. Elles ne possédaient rien ensemble. Rien d'autre qu'un engagement mutuel, un collier, un lit. Rien, aucune activité sociale, aucun contact avec d'autres êtres humains, les lumières du ciel ou de la ville. Il n'était rentré dans leur relation que la vérité, crue et nue, de leur sexualité. Elles n'avaient pas eu besoin de donner le change, pas plus à elles-mêmes, qu'aux autres, et les subtils aménagements ou glissements successifs vers le mensonge et l'omission qui s'opèrent entre amantes, n'avaient pas pu amorcer le chemin qui mène très souvent, vers l'hypocrisie, le compromis et le malentendu librement consenti. Elles n'étaient pas des animaux sociaux. Le mensonge, dès lors, ne servait à rien et elles n'y recoururent jamais. Aussi, Juliette se sentait tenue de tout dire à Charlotte, sans même l'embrasser ou la caresser, mais elle n'avait pas assez compté sur l'appétit qu'elles avaient l'une de l'autre. La jeune feme avait une sorte de charme, au moins l'avantage de son jeune êge, de son calme et de sa froide considération. Elle n'était inspirée que par le désir de possession. Elle lui fit d'abord l'amour, et le mal après. Sous le fouet, elle ne réagit pas. Elle eut un bref pincement aux commissures des lèvres si promptes à la douleur, et elle baissa la tête, puis elle la releva à peine troublée. Elle tenait à la main la mince ceinture de cuir qu'elle mettait sur sa robe, elle recula d'un pas et fouetta le visage de Charlotte. Cela lui ouvrit la lèvre, et elle sentit le goût du sang.    Elle était terriblement effrayée. Son bras repartit pour frapper encore. Mais elle ne fit rien. Elle laissa retomber son bras, lâcha la ceinture et se mit à sourire, sans parler. Elle possédait ce talent, qui est si rare de savoir donner une présence au silence. Charlotte regarda Juliette sans pouvoir prononcer une parole. Elle prit une douche, et se brossa les cheveux. Elle finit de se sécher et passa seulement un peignoir. Et tout en s'essuyant avec une serviette de bain, elle se regarda dans le miroir, en contemplant les lettres JM, ornant son pubis lisse, signe de son appartenance, et surtout les cicatrices, vifs souvenirs des sanglades de cravaches. Sa Maîtresse la fouettait généralement elle-même, mais il lui arrivait de la faire fouetter par une autre jeune femme. Charlotte était très mate de peau, élancée et fine, les yeux bleus dévorant le visage, des cheveux noirs coupés droits au-dessus des sourcils, en frange à la garçonne, Elle avait de petits seins fermes et haut placés, des hanches enfantines à peine formées. À force de la battre, Juliette s'était rapprochée de Charlotte, qui obtint le droit de demeurer près d'elle. Mais elle lui interdisait de la caresser, de l'embrasser fût-ce sur la joue, ou de se laisser embrasser par une autre. Elle voulait qu'elle parvienne à se donner après avoir été touchée par les mains ou les lèvres de qui que ce fût. En revanche, elle exigeait, car elle ne la quittait que très rarement, qu'elle regarde toujours Juliette caresser une autre femme mais uniquement en sa présence et pour son seul plaisir. Sans doute, Juliette avait trop compté à la fois sur l'indifférence et la sensualité de Charlotte par rapport aux jeunes filles. Jamais, elle n'avait eu avec elle l'attitude d'une amante amoureuse. Elle la regardait froidement, et quand elle lui souriait, le sourire n'allait pas jusqu'aux yeux. Mais, elle ne voulait pas se séparer d'elle. Elle tenait d'autant plus à elle, qu'elle la livrait davantage. Le seul fait qu'elle l'offrait chaque jour davantage lui donnait une preuve, qu'elle lui appartenait. Elle lisait son visage, son cou. Ainsi, lorsque Charlotte se sentait traitée injustement, elle roulait les épaules vers l'avant, son cou se gonflait, faisant saillir les muscles, et régulièrement ses épaules retombaient. Elle se tenait comme gelée. Elle n'a que vingt ans et la robe noire échancrée dans le dos jusqu'aux reins et très serrée à la taille lui donne un sérieux excessivement sensuel. C'est beaucoup d'élégance pour ce jeune chat qu'on voudrait prendre dans ses bras, poser sur un coussin, caresser, abandonner. La jeune femme ignorait le non-dit, les mots entre les mots, les secrets murmurés, les silences éoquents. Dans son monde, on parlait ou on se taisait. On était régi par la tyrannie des convenances. Souvent, elle portait une robe assez décolletée pour qu'on voie le grain de beauté sur son sein. Mais quel repos, quel délice le fouet qui balafre la chair et marque pour toujours, la main d'une Maîtresse qui vous couche sur un lit de fer, l'amour d'une Maîtresse qui sait s'approprier sans pitié ce qu'on aime. Et Charlotte se disait que finalement elle n'avait jamais aimé Juliette que pour apprendre l'amour, mieux se donner, esclave et comblée, à elle. Comme si elle avait deviné l'intensité de son plaisir, qu'elle dissimulait de son mieux sous les râles et les spasmes. Elle apprit à aimer porter des pinces aux seins. Mais Juliette disait qu'elle en profitait trop, que le plaisir effaçait la douleur et que cela était scandaleux. Les lèvres de son sexe étaient en revanche très sensibles, quels que soient ses efforts.    Mais cette farouche volonté de ne jamais la décevoir lui permettait alors d'assumer bien des sévices. Elle se concentrait de toutes ses forces pour oublier ses souffrances. Parfois, elle parvenait à oublier la douleur lorsque brisant ses chaînes et la tension nerveuse qui la faisait trembler, Juliette la fouettait et qu'elle se débattait entre ses mains, le visage durci par la peur et le désir. Elle cessait de se raidir, pressée contre le mur, saisie au ventre et aux seins, la bouche entrouverte par la langue de sa Maîtresse, pour gémir de bonheur et de délivrance. La pointe de ses seins se raidissait sous les doigts et parfois même les dents de Juliette. Elle fouillait si rudement son ventre qu'elle croyait s'évanouir. Oserait-elle jamais lui dire qu'aucun désir, aucune joie, aucune imagination n'approchait le bonheur qu'elle ressentait à la liberté avec laquelle elle usait d'elle, à l'idée que Juliette n'avait aucun ménagement à garder, aucune limite à la façon dont, sur son corps, elle pouvait chercher son plaisir. La certitude que lorsqu'elle la touchait, ce fût pour la caresser ou pour la battre. Il arrive que la force du désir se nourrisse dans la chair, d'une succession de faits, de contretemps microscopiques, lesquels finissent par tisser un dessein occulte qui prend alors la forme d'un enchaînement logique et implacable. Comme elle était là, plaquée contre le mur, les yeux fermés, les mains de sa Maîtresse montaient et descendaient le long d'elle la faisant brûler chaque fois davantage. Cette nuit, Charlotte passa une nuit agitée, maintes fois la jeune fille se réveilla en sursaut. L'aube fraîche apaisa son énervement. Elle en conclut qu'elle n'avait plus l'habitude d'être fouettée et quelques traces douloureuses sur ses reins la confirmèrent dans cette idée. Étendue nue sur son lit, elle se remémora la soirée et seulement toute l'horreur de son abandon lui apparut. Elle savait assez bien admirer et mépriser en même temps: ce sont là deux mouvements de crainte, différemment orchestrés. Plus la jeune femme se rassurait en faisant le plein, plus sa Maîtresse se dépouillait et s'épanouissait dans l'immatériel. Elle frémit à l'idée qu'elle avait pu s'offrir, se laisser ainsi sodomiser dans des poses d'une lubricité atroce par des inconnus. Puis, peu à peu, le souvenir de certaines émotions charnelles supplanta la vague de pudeur qui déferlait en elle. Elle repensa à l'ardente virilité de l'homme et trouva la vie plus belle que jamais. Elle se caressa dans la douce lumière du jour tamisée par les volets. L'après-midi, elle retrouva Juliette qui l'emmena chez Paul. Vêtues toutes deux de blanc, on aurait dit des sœurs, et le miroir éclairé renvoya bientôt aux yeux de l'homme leurs intimités lisses et moites. Bientôt, les deux corps dénudés se roulèrent sur le lit en une étreinte sauvage où Charlotte exhala non sans passion sa volupté toujours puissante. Alors Charlotte abandonna son corps aux désirs sadiques de Paul. Il l'entraîna sur une table haute et l'allongea à plat-ventre, jambes et bras écartés en lui liant les chevilles et les poignets fermement avec des cordes en prenant soin d'étirer ses membres en position d'écartèlement extrême. Paul se saisit d'un martinet aux lanières en cuir et commença avec art à fouetter les reins qui s'offraient à lui. Il débuta doucement, visant le sommet des fesses tendues. Elle n'avait pas très mal. Chaque coup amenait seulement un sursaut, une contraction des muscles, mais peu à peu, une douce chaleur irradia sa croupe, se propageant à son vagin. Une torsion légère des cuisses et de ses hanches donnait au corps un balancement lascif. De la bouche de la soumise contrainte sortirent de longs soupirs. Paul, excité, frappa alors plus fort par le travers et les gémissements de Charlotte furent plus profonds et la danse de la croupe s'accentua bientôt. Le plaisir qu'elle prenait, à offrir à sa Maîtresse, autant moite et brûlante, lui était témoin et garant de son plaisir. En même temps qu'elle entendait un sifflement, elle sentit une atroce brûlure dans les reins et hurla. L'homme la flagellait à toute volée. Il n'attendit pas qu'elle se tût, et recommença cinq fois, en prenant soin de cingler chaque fois, ou plus haut ou plus bas que la fois précédente, pour que les traces fussent nettes. Charlotte crispa alors ses poignets dans les liens qui lui déchiraient la chair, le sang monta à la tête. Alors sa Juliette s'accroupit près des épaules de Charlotte et lui caressa la tête, penchée sur elle, lui donnant de longs baisers qui grisèrent la soumise éplorée.   La jeune femme aimait le plaisir, et trouvait agréable et pratique de le recevoir d'une autre femme, entre les mains de qui, elle explorait ses fantasmes. Quelqu'un a baptisé "talismans" certains vers de Racine qui irradient magiquement, toute question de sens logique mise à part. L'optique amoureuse relève du même phénomène: des imperfections, des vulgarités de détail se confondent dans la vision globale d'un ensemble qui, magiquement resplendit. Ses yeux, ses mains, sa bouche s'adressaient à son amante, aux mains, à la bouche, au sexe de Juliette. En quelques instants, elle avait obtenu d'elle plus qu'elle n'avait acquise depuis des mois. Sa Maîtresse devait être comblée puisque Charlotte participait à cette fête, puisque elle aussi aimait sa jeune soumise, sa chair et tout ce que contenait de fou et de feu la calme apparence de ce corps sur lequel le temps n'avait pas encore fait ses griffes. Elle n'aimait que les poètes abandonnés dans les mansardes, les jeunes peintres tuberculeux. Elle vivait à la diable. Il y aurait chez Charlotte toujours les deux tendances en elle, l'une l'emportant sur l'autre au gré des vicissitudes. Tout en elle faisait double allégeance. Paul frappa encore plus fort et les fines lanières cinglèrent alors dans un bruit mat les fesses musclées. La suppliciée se mit à gémir en hoquetant et en tordant son frêle buste que sa Maîtresse maintenait tout en le caressant. Elle lui promit toutes les joies charnelles qu'elle voudrait sur son propre corps, mais lui demanda de résister encore. Parfois Charlotte se tournait vers Paul dénudé, qui, tel un démon, les yeux fous de luxure, le ventre tendu, la verge en érection, la flagellait avec une force inouïe. Alors les lanières léchèrent le sexe entre les cuisses écartées et un long cri s'échappa des lèvres de la soumise douloureusement atteinte. Elle voulut fermer les jambes mais des cinglements plus vifs l'atteignirent sur leur coté. Alors, la douleur devint trop vive. Elle ne voulait pas supplier, elle ne voulait pas demander grâce mais Paul entendait l'amener à merci. Charlotte laissa couler quelques larmes sur la main de Juliette qui fit signe à Paul de cesser la flagellation. On la détacha de façon à lui permettre de pouvoir prendre du repos, mais cet intermède ne dura que peu de temps. Penchée sur le ventre ouvert de la soumise, Juliette posa ses lèvres frémissantes sur le sexe humide et ardent, la faisant sombrer dans une indicible félicité. Mais elle même, sentit monter en elle la plus violente des jouissances sous la caresse précise de Paul qui, glissant sa langue entre ses reins, lapait la peau satinée de sa voie étroite, tandis que des lèvres de Charlotte s'échappait la plainte d'amour, s'éleva le bruissement étouffé de la chair humide et palpitante de Juliette, jouissant de toutes ses forces. Paul dut maintenir les hanches à deux mains, tant les sursauts du spasme furent violents et ininterrompus. Quand Charlotte eut repris ses sens, tous trois revinrent alors sur le lit. Paul fit prendre à la jeune soumise les positions les plus indécentes, puis à son tour, il lui tendit sa verge en érection. Elle s'agenouilla et le masturba lentement, en roulant sa paume tout autour du cylindre de chair avant de le prendre en bouche. Avec violence le phallus se contracta, manquant de ressortir de ses lèvres qui l'aspiraient pour le retenir. Il éjacula brusquement, innondant sa gorge de sperme qu'elle avala religieusement jusqu'à la dernière goutte. Juliette posa son index sur l'anus de Charlotte, et lentement l'enfonça dans les entrailles chaudes, jusqu'au bout. Les yeux fermés, elle cherchait à imaginer, en sentant les contractions des sphincters intimes, la volupté ressentie par un homme dont le membre était pris dans cette voie exiguë. Doucement, elle agita son doigt dans l'orifice offert, tandis que sa soumise redonnait de la vigueur à Paul, par le mouvement de sa bouche refermée et resserrée sur le membre gonflé. Elle comprit qu'à son tour, il souhaitait frayer un chemin au plus étroit. Il ne la laisserait qu'à la nuit tombée, après lui avoir labouré les reins, qu'il lui meurtrirait tant il était épais. Alors, bientôt, il se dégagea, se leva et, attirant par les reins Charlotte, laissa son sexe se caresser au sillon des reins, que Juliette avait laissé à regret. Alors sans préliminaire, il enfonça son phallus, remontant et allant frapper au fond de la cavité de l'orifice naturellement étroit.    La jeune femme se prêtait à ce que son amante lui demandait avec ce qu'il faut bien appeler de la gratitude, plus grande encore lorsque l'invitation prenait la forme d'un ordre. Elle se laissa embrasser et caresser, les yeux fermés, sans répondre par une seule caresse, gémit à peine, puis plus fort, puis encore plus fort, et enfin cria. On voyait briller la sueur entre ses seins. Dans un long gémissement, elle accepta cette chair qui distendait ses reins non sans se débattre, sans être comblée de honte, mais à laquelle, elle ne se déroberait pas, même si cela lui semblait sacrilège. Elle gémit encore plus fort, quand elle sentit le membre caché, buter au fond de ses entrailles. Le membre lui sembla colossal. Elle frémit à l'idée de cette virilité qui s'enfonçait dans ses entrailles et une volupté nouvelle vint s'ajouter à celle qui montait en elle. Paul, les mains aux hanches, poussa bientôt des reins, et le gland amolli par la précédente jouissance se prêta aux replis de l'exiguë bouche. L'anus plissé s'ouvrit sous la poussée continue, lente, inexorable, se distendit suivant le cône de chair qui s'infiltrait en lui comme l'épée dans son fourreau. Paul sodomisa profondément ce jeune corps soumis, se regardant glisser hors de l'étui intime, se contracter, distendre les bords plissés de l'anneau anal. Bientôt, l'excitation fut trop forte et il accentua la cadence, secouant la croupe empalée. Les situations mal définies sont mille fois plus périlleuses: impossible d'y entrer par des calculs, impossible d'en sortir sans aise. L'indomptable volonté de perpétuer la race dans ce qu'elle a d'immuable. Une femme qui ne s'accomplissait que dans le stupre et l'abnégation. Charlotte, elle même avivée par ce frottement intense dans ses entrailles forcées, s'abandonna à son tour, tandis que l'homme lançait en elle, par saccades quatre jets de sperme visqueux et âcre. Elle se tordit de jouissance et, dans une longue plainte, soupira, s'écroula, vaincue par un orgasme dont l'intensité la bouleversa. Paul se retira, la libérant. Charlotte voulut le prendre dans sa bouche pour le laver, mais dédaigneusement, il refusa. Semi-consciente, elle pensa alors seulement qu'aucun orifice de son corps ne serait épargné, qu'elle devrait aussi accepter d'être prise au plus étroit et savait que cette humiliation lui serait infligée par la volonté de la maîtresse qu'elle aimait. Elle était là pour que Juliette assouvisse ses bas instincts, ses plus vils fantasmes. Au fond d'elle même, elle était décidée à ne pas la décevoir. En fut-elle délivrée ? Chaque jour et pour ainsi dire rituellement salie de sueur, de salive, et de sperme, elle se sentait comme un réceptacle d'impureté. Cependant les parties de son corps les plus offensées lui paraissaient, malgré elle, plus belles, comme anoblies. Sa liberté serait bien pire que n'importe quelle chaîne.   Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 27/06/24
"Dans mon univers BDSM, où la vulnérabilité et la puissance se rencontrent, le doute peut se manifester à chaque instant, pour autant, il s'évapore pour laisser place à l'abandon. Ne plus se combattre, juste être." LiL Le doute... Qu'est-ce que le doute ? N'est-il pas cette ombre subtile qui se glisse dans les interstices de notre esprit, un murmure à peine perceptible mais persistant ? N'est-il pas cette incertitude qui ébranle nos convictions, bouscule nos pensées ? Le doute intensifie, exacerbe, transforme la clarté en brouillard, et chaque pas potentiel devient lourd. Devant cette porte entrouverte, se pose la question brûlante : faut-il l'ouvrir ? Accueillir cette lumière qui se trouve juste derrière le seuil ? Cette lumière, promesse de nouvelles expériences et de connexions profondes ? Cette lumière aveuglée par le doute ne peut-elle pas être simplement scintillante, avec juste ce qu'il faut d'intensité attirante ? Doit-on toujours regarder le côté effrayant du doute ? Tout ce que nous trimballons dans cette grosse malle émotionnelle nous paralyse parfois, nous plonge souvent dans un tourbillon d'appréhensions. Chaque rencontre semble porter en elle le risque de l'inconnu, et dans ce labyrinthe mental, nous devenons nos propres ennemis. Le doute n'est-il pas ce phare en pleine mer qui protège et se protège contre les éléments extérieurs ? Ne devient il pas ce refuge, une excuse pour ne pas avancer ? Comme un funambule sur son fil, nous hésitons, oscillant entre la sécurité de l'habitude et l'appel de l'inconnu. Le doute possède une face cachée, une vertue insoupçonnée. Il est celui qui nous pousse à l’introspection, à nous questionner sur nos véritables désirs et motivations. Dans cette peur irraisonnée face à cette incertitude, il y a une invitation à la découverte de nos forces et de nos faiblesses. Le doute, en nous confrontant à nous-mêmes, nous offre la possibilité de grandir et de nous affranchir de nos peurs irrationnelles. Le doute nous enseigne l'humilité, nous rappelle que la perfection n'est qu'une illusion, et que chaque rencontre avec soi, avec l'autre, même hésitante, est un progrès. Le doute nous rappelle que la beauté de la vie réside dans la quête et non dans la certitude. En ouvrant cette porte, en accueillant la lumière qui se trouve juste derrière le seuil, nous nous permettons de découvrir des horizons insoupçonnés, des émotions inédites. Le doute s'efface devant l'éclat de cette lumière qui en émane. Elle éclaire nos pas, nous guide vers un avenir riche de multiples possibilités. LifeisLife
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Par : le 26/06/24
« Le temps est l'image mobile de l'éternité immobile."- Platon Le ciel est clément, les vagues calmes, promesse de tempêtes à venir, révèlent ton sourire. Ta voix murmure dans le creux de mon oreille, Tes mots, gravés dans ma mémoire, prennent vie, invitant tous ceux échangés dans l'ombre. Moments suspendus, où le connu et l'inconnu se rencontrent. Mon cœur bat fort, j'ouvre cette porte, effaçant chaque seconde, prête à franchir le seuil. Je trouve enfin ton écho dans ma réalité. Tes initiales se gravent sur ma peau, s’ancrent en moi, promesses silencieuse mais puissante. Leur force grandit, pulsant avec intensité. Je porte Tes couleurs, marche vers toi, arbore fièrement Ton drapeau, symbole de ce qui est à venir. Chaque souffle est amplifié.  Tu accompagnes mes pensées vers ta lumière intérieure ou Tes doigts tracent des chemins invisibles sur ma peau, . Voguons ensemble au gré de nos envies sur cet océan aux multiples facettes. LifeisLife
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Par : le 25/06/24
"La véritable sagesse consiste souvent à prendre du recul pour mieux voir." - Confucius Dans le labyrinthe de mon esprit, les vents contraires de mes émotions soufflent avec une intensité déconcertante. Insidieusement, le venin du doute s'infiltre, chaque mot soigneusement choisi claque pour déstabiliser les piliers de confiance que j'ai durement acquis. Ces paroles, rafales perfides, sapent mes fondations émotionnelles, menaçant de me faire chanceler dans l'incertitude et le désarroi. Mes émotions, telles des tempêtes intérieures, amplifient cette lutte intérieure. Elles me confrontent à la dualité entre la force de mes convictions et la vulnérabilité de mes doutes. Chaque bourrasque émotionnelle semble nourrir le tourbillon de mes pensées contradictoires, exacerbant la tension entre  moi et moi. Naviguer à travers mes émotions les ressentir pleinement à chaque impact claquant et marquant ma peau, chaque mouvement de mon corps résonnant d'autres corps, plongeant dans un tourbillon émotionnel familier qui, paradoxalement, m'apaise profondément. Entrer dans l'œil du cyclone est ma manière de rester debout, de faire face à mes tempêtes intérieures et de découvrir la quiétude au cœur même du chaos. Quand je frappe le sol de mes pieds, je sens la solidité sous mes pas, me propulsant à une vitesse fulgurante. Cela me permet de prendre de la hauteur, souffler avec bienveillance sur mes tumultes émotionnels et trouver un équilibre intérieur. Je  traverse les défis tout en restant ancré dans ma vérité intérieure et préfère poser des mots sur mes maux. LifeisLife
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Par : le 24/06/24
  "Le désir est l'essence de l'homme." - Baruch Spinoza Déshabille-moi, lentement, enroule toi  autour de moi, balaye  tout sur ton passage. Mes fesses entre tes mains, tu t'empares et déchire les remparts qui méloigne de toi. D'un geste ferme chaque bouton vole , chaque fermeture éclair abaissée est une clé ouvrant chaque serrure de mon corps et de mon esprit, un pacte dans le silence de nos regards. Déshabille-moi, expose mes désirs les plus enfouis, mes rêves les plus inavouables, mes pulsions les plus secrètes. Fais les tiens, je m'abandonne à toi.  Déshabille-moi, fais de mon corps  ton terrain de jeu, ta carte des plaisirs à explorer. Déshabille-moi jusqu'à ce que je ne sois plus qu'un souffle haletant, un cri étouffé, un murmure de plaisir. Déshabille-moi, laisse-moi sentir le poids de tes attentes, la chaleur de ton contrôle, l'éclat brûlant de ton désir. Dans ce jeu de peau et de soie, je me trouve et je me perds, je m'élève et je me soumets. Déshabille-moi jusqu'à ce que je sois nue de tout sauf de ton désir, vulnérable et offerte à tes caprices. Que tes mains, à la fois fermes et douces, s'emparent de mes chairs, résonance de plaisir et de souffrance. Déshabille-moi, trouvons notre point de fusion où le désir se transforme en urgence, où chaque instant est une promesse  à venir. LifeisLife    
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Par : le 24/06/24
"Elle qui avait été nue pendant la plus grande partie de la nuit, il semblait que le geste qu’elle allait fairepour se dévêtir, debout, dans ce par cette obscurité transparente, la livrait plus que la nudité même. Une pudeur barbare engourdissait ses doigts. Puis l’idée que ses compagnons attendaient d’elle, justement,qu’elle leur fît présent de sa métamorphose lui rendit courage. Se découvrir prenait alors un sens, réalisait un acte érotique, avec son protocole, ses préliminaires solennels. Elle se réjouit de n’être pas nue encore, de sorte qu’elle pouvait faire œuvre de beauté en le devant et donner forme ainsi à plus qu’une beauté immobile: une beauté naissante, le moment ailé où l’argile devient seins, ventre, jambes, figure." L'aventure, on la connaît. Elle est radieuse, indécente, charnelle et surtout inimitable même par l'artisan des dieux qu'est la perfection de ses seins de femme. Elle a à peine vingt ans, part pour Bangkok rejoindre Jean, son mari, un diplomate français. Dans l'avion, elle découvre le désir, son secret, sa puissance, le frisson et la jouissance. Arrivée en Asie, Emmanuelle s'ennuie un peu, jusqu'au jour où elle rencontre des petites amies bienveillantes, attirantes, coquines et délicieuses, et puis Mario, bien sûr, le centaure, le mentor, le matamore, qui aime bien les taxis thaïlandais et les prostituées, mais Emmanuelle aussi. Au zénith de l'extase, la jeune biche traverse tous les tableaux érotiques que sa féconde imagination lui soumet, elle s'y adonne et abandonne avec grâce et délice, elle franchit toutes les barrières, lèche, suce, caresse, frôle, bise, baise, embrasse, étreint, boit, goûte, dévore, aspire, effleure, glisse, saisit, empoigne, palpe, palpite, frémit, vibre, transpire, tressaille, touche et se mêle et, par une sorte de miracle cosmique qui n'existe peut-être pas que dans les livres, elle et sa bande jouissent ensemble dans la joie et d'une même voix, et c'est beau comme du saint Augustin sous le pinceau de Manara. Pourquoi lire Emmanuelle ? Parce qu'avant d'être un phénomène social, un film culte, cinquante millions d'entrées, dont neuf en France sur les Champs-Élysées, le film est projeté cinq cent cinquante-trois semaines de suite, le temps, pour beaucoup, d'atteindre la majorité requise et beaucoup trop de mauvais téléfilms, Emmanuelle, c'est un livre. Une œuvre en chef. Plus large encore que le mythe et le fantasme interplanétaire qu'elle a fait naître, plus ample, plus épaisse que le fauteuil en osier, les deux seins invitants, le regard qui frise et le long collier de perles. Parce que Emmanuelle, ce n'est pas du sexe, c'est de l'érotisme onirique, utopique et tendre, un érotisme optimiste, un érotisme radieux. Parce que l'exercice de l'écriture érotique est si exigeant, trop souvent substitué à celui, plus aisé, plus relâché, de la pornographie. Parce qu'à l'heure du sexe mercantile et vulgaire, Emmanuelle raconte une histoire plus exaltante, une sexualité intelligente, heureuse, qui donne envie. Parce que si l'érotisme a le vent en poupe, peut-être est-il devenu moins libre, moins révolutionnaire, et surtout enfin moins littéraire. Et surtout, parce qu'après Emmanuelle, rien n'est plus pareil. "Finalement, si vous voulez tromper votre mari, ce n'est pas pour vous venger, mais c'est, au contraire, parce qu'il vous rend heureuse. C'est parce qu'il vous a appris a aimer ce qui est beau".   "Bientôt, Il se déshabilla et la rejoignit, au milieu des antigones et des jasmins tombés qui embaumaient la vasque. Ils se laissèrent flotter, pris parfois aux rets de longues tiges aquatiques, ou jouant à plonger sous les feuilles natantes, géantes et plates, de ces nénuphars que l’on dit capables de porter le poids d’un homme. Le prince était parti. Ils se serrèrent l’un contre l’autre. Les sens d’Emmanuelle s’émurent à effleurer la verge longue et dure comme une flûte qui disait le désir de l’homme." Ode solaire à la plénitude sexuelle, portée par une œuvre littéraire intemporelle, invitant à la jouissance d'un érotisme radieux, dans un esthétisme raffiné, attaché à l'expression naturelle des sens. Comme le souhaitait l’auteur, "Il faudrait que chaque femme se mette, ne serait-ce que dix minutes, une fois dans sa vie dans la peau d’Emmanuelle". Emmanuelle, dix-neuf ans, part à Bangkok pour rejoindre son époux, Jean. Elle retrouve son mari, mais surtout des confidentes très attirantes qui lui font découvrir tous les secrets du corps féminin, complétant ainsi son éducation sexuelle. Les sommets de son initiation et des jouissances, tant transgressives qu'évoluées, sont atteints auprès de Mario, son véritable mentor, rompu aux désirs multiformes et aux plaisirs de la bisexualité. Sous sa tutelle, elle traverse de multiples tableaux libertins subtilement charnels. Ce parcours la conduit aux confins d'un érotisme débridé, libre de toute considération morale. Lors de son voyage vers la Thaïlande dans un avion étrange et futuriste, "La Licorne envolée", Emmanuelle se laisse peu à peu gagner par une langueur lascive l'amenant à s’abandonner successivement à deux inconnus. L'avion constitue le premier lieu initiatique du roman, décor de son épanchement physique inaugural. Les cloisons de l'engin sont en soie et insonorisées, les cabines spacieuses. Le luxe et le confort, présents partout, ajoutent au sentiment d'étrangeté, hors des normes courantes. C'est d'abord une contemplation narcissique qui naît du regard que pose sur ses jambes et ses genoux dénudés son compagnon de voyage. "Elle détacha d’abord sa ceinture, et sa tunique s’enfla de vent, puis glissa sur sa taille, découvrant son dos fléchi, creusé d’un long sillon qui le divisait de son ombre. Un instant, l’étoffe s’accrocha aux hanches, tordant autour des cuisses et des chevilles ces plis dont les sculpteurs ont tant aimé parer l’effigie de Vénus. Et elle semblait, en effet, comme surgie d’un songe antique, si conforme à l'image préservée au long des siècles dans le cœur des hommes que son apparition laissait totalement incrédule. Emmanuelle ferma les yeux et se mit à sourire."   "Le jour approche où, aussi sûrement que les valeurs artistiques ont séparé l’homme de la bête, les valeurs d’érotisme sépareront l’homme glorieux de l’homme honteux qui se terre dans les réduits de la société actuelle en cachant sa nudité et en châtiant son sexe". Les mots sont empreints d'une rare poésie, ne fuyant toutefois jamais aucune description organique, mais évitent toujours l'écueil de la vulgarité. "Elle le caressa de sa langue et de ses doigts, de son ventre et de ses cuisses, et entre ses seins,qu’elle pressa l’un contre l’autre afin que le pénis fût serré entre eux, comme dans un vagin de vierge. Elle tira, à la fin, de longs jaillissements de semence épaisse, si abondants qu’ils emplissaient presque la double coupe de ses mains. Elle la porta à ses lèvres, puis la tendit à son amant. - En veux-tu ?" Ce qui n'est qu'imagination devient réalité quand ils secaressent mutuellement. Emmanuelle reçoit sur son visage, sur sa bouche, dans ses cheveux, les longs jets blancs et odorants que dégorgent enfin le membre satisfait. Ils paraissent ne devoir jamais se tarir, elle croit les sentir couler dans sa gorge. Elle doit éponger le sperme dont elle a été éclaboussée avec sa couverture et les sécrétions sexuelles qui ont taché son chemisier la conduisent à se rafraîchir. C'est dans un cabinet de toilette, "tout en glaces, en poufs, en garnitures de cuir blanc, en tablettes chargées de cristaux et de lotions" qu'Emmanuelle se donne à son second amant. Arrivée à destination, s'instaurent les conditions d’un nouvel érotisme délivré des contraintes de la vie ordinaire, où elle est peu à peu initiée à un nouveau mode de vie, en compagnie de jeunes françaises séduisantes et lascives dont la seule raison de vivre est de séduire ou d'être séduites. Après avoir dévoilé sa vie intime, au cours d'un véritable questionnaire sexuel, faisant honteusement état de l’insuffisance de son passé érotique, Emmanuelle entreprend de nouvelles expériences, du spectacle de la luxure, aux amours homosexuelles. "Elle finit par s’abolir sans retour et le nuage de sa chevelure surnagea seul."   "Pauvres essais humains que nous sommes, ébauches encore tout enrobées de la boue des marécages pléistocènes! Épris de nos inhibitions, amoureux de nos frustes souffrances, luttant de tout notre aveuglement et de toutes nos forces de brutes évangéliques contre les courants d’espérance qui tentent de nous tirer de l’enfance !" De la tendre initiation, elle passe pour son plus grand bonheur à la luxure au cours de nuits d'orgies sans fin. Sa sensualité s'épanouit auprès de l'adolescente Marie-Anne, jeune adolescente de treize ans, à "l'œil d'elfe." Une des choses les plus délectables qui résultent de la lecture du roman, c'est la façon dont, sous nos yeux, la philosophie prend peu à peu corps dans la chair de l'héroïne. Au début du récit, Emmanuelle agit avec une lascivité certes constante, mais très peu consciente d'elle-même. Elle a l'intuition que quelque chose comme une philosophie peut être tirée de la sexualité, mais sa pratique est globalement irréfléchie. Apparaît alors le personnage de Mario. Outre Emmanuelle, ce personnage semble être le plus important du livre. Tout simplement car sans Mario, Emmanuelle ne serait pas capable de faire les découvertes auxquelles le lecteur a tant de plaisir à assister. Pygmalion et guide spirituel, c'est lui qui va mettre en action la philosophie latente dans la communauté. Il fait de l'érotisme la voie d'accès au bonheur humain, comme une victoire de la raison sur le mythe. Ce n’est pas un mouvement des sens, c’est un exercice de l’esprit. Ce n’est pas l’excès du plaisir, mais le plaisir de l’excès, ce n’est pas une licence, plus qu'une règle, une morale. Érigée en système transgressif, elle repose alors sur trois règles élémentaires, prenant le contre-pied du schéma amoureux conventionnel du couple. Emmanuelle est conviée à les mettre en pratique au nom de la grande loi d’Éros: l’insolite, l’asymétrie et le nombre. Dans un décor lunaire, Emmanuelle est confrontée à des situations inédites, ne se donne qu'en détail à des siamois et connaît l’asymétrie. Au sein de ce nouvel univers parallèle, celle-ci découvre successivement la cérémonie de l’opium, un endroit de culte phallique où les olisbos accrochés dans des arbres sont vénérés par des fidèles puis le triolisme débridé avec Mario et un inconnu. On ne peut pas me prendre ce qui n’est pas à moi, dit Jean. Elle n’est pas mon bien. Elle n’est pas ma beauté. ce don qu’elle a, tous peuvent le deviner. Chercher à profiter d’elle. Vouloir te la prendre".   "Ce qui est beau n’est pas ce qui est nu, mais ce qui se dénude". La constellation Orion les éclaire avec la lumière étincelante de son glaive éclaboussé de nébuleuses et les gemmes de sa ceinture. Le seuil de tolérance érotique se voit sans cesse repoussé, toute rechute de la pudeur d’Emmanuelle étant exclue. Il ne cesse d'encourager sa disciple à se diriger vers les autres, faisant fi de ses a priori, de ses appréhensions,de ses idées reçues pour apprendre l'altérité en multipliant les partenaires. Dans l'ivresse sensuelle, l’ego n'existe pas, du moins pas de la même manière dont il existe au quotidien. "L'art de jouir est ce qui importe et que ce n’est pas assez encore de ne jamais se refuser, qu’il faut constamment s’offrir, se donner, unir son corps à toujours plus de corps et tenir pour perdues les heures passées hors de leurs bras." Emmanuelle multiplie donc les expériences, de l’exhibitionnisme masturbatoire, au "festival de la volupté", comprendre une orgie, en passant par la prostitution volontaire au sein d’une "maison de verre" futuriste, domaine d'une utopie érotique. Tout comme l'avion, la Maison de verre est un lieu clos où Emmanuelle se livre à de nouvelles expériences amoureuses, afin d'achever son initiation. Elle était jeune novice avant. Elle est maintenant une amante experte, ayant connu toutes les formes de plaisir, avec des hommes comme avec des femmes. Elle découvre ici l'amour tarifé où la clientèle masculine vient s'offrir des femmes consentantes ou contraintes. "Elle n’osait s’allonger, bien qu’elle s’attendît à ce qu’on la possédât à plusieurs." Les mains qui s’affairent entre ses jambes et ses reins lui font mal, mais elle accepte qu’on l’ouvre sans ménagements et qu’on l’explore profondément. "Car ce n’est pas vous prendre que je veux, mais vous donner. Je vous prodiguerai, vous dilapiderai comme un trésor trouvé, qu’un chanceux honnête ne songe pas à garder pour lui seul".   "Il est peu d’expériences qui soient plus parfaites et plus harmonieuses, et l’on comprend que ce soit le régal préféré de toute femme de goût". Elle demande grâce pour lui permettre de recouvrer, juste un instant ses esprits, mais préfère s'abandonner à tous. Ses fesses saillent lorsque les doigts de l'homme forcent leurs défenses et sondent impitoyablement leur puits étroit. Alors, elle se tord, tentant d’échapper. Mais il la contraint aussi longtemps qu’elle n’a pas appris à se détendre, à se laisser fouiller, élargir, et finalement contenter. Les attouchements qu’on lui fait subir durent assez longtemps pour imaginer la succession régulière et implacable des membres durs, les uns après les autres, d’abord forçant sa vulve, puis s’enfonçant sans précaution entre les parois des muqueuses, serrées et douloureuses à la longue, mais ointes, par tous ceux qui passeront avant en elle. Elle se montre impatiente qu’on la possède, de pouvoir accueillir toutes les verges et de recevoir autant de sperme. Elle ne connaît désormais, pour tout repos, que celui procuré par la jouissance pure, quel que soit le chemin qui y mène. Cependant, l’essentiel réside moins en un renouvellement de situations toujours plus insolites qu’en la conversion érotique progressive d’une jeune femme croyante, vierge et récalcitrante. la jeune et sage Anna Maria Serguine qui sera gagnée, à son tour, par l'ardeur érotique, concluant au triomphe du "trio heureux." L'univers d'Emmanuelle devient un monde sans obstacle, timidité ou pudeur, dans lequel nul ne tend à l'exclusive sexuelle, et pas davantage à la domination. Le sentiment de culpabilité n'existe pas. Il n'y a ni dégoût, ni refus, ni lassitude. L'utopie a une part profonde dans l'aventure d'Emmanuelle. Mais l'auteur ne propose pas une rêverie plus ou moins vague autour de l'érotisme. Le roman traduit son désir d'agir sur le monde et de le transformer, en offrant l'exemple d'une autre compréhension des êtres et des rapports qui peuvent finalement établir entre eux. Les seins du rocher de l’Aphrodite, s’ils vivaient de vie, qui leur accorderait un regard, auprès des seins de l'esclave ? L'illusion n'est pas ici dans le camp de la littérature et la réalité dans celui de la vie quotidienne, prosaïque et médiocre. L'oeuvre engage à dépasser le schéma ordinaire et simpliste pour aller, comme l'héroïne qu'elle met en scène, au plus loin de son désir et de sa volonté. Le roman n’est donc pas un simple récit érotique destiné au plaisir libidinal du lecteur, mais porte l'ambition d'une dynamique érotique optimiste et décomplexée. En nous incitant à faire de la vie une recherche de plaisir toujours renouvelé, l'ouvrage est une ode à l'hédonisme. La quête d'Emmanuelle n'est donc pas terminée. Le cœur se brise à la séparation des songes, tant il y a peu de réalité dans la femme qui s'offre aux hommes.   Hommages à Marayat Bibidh (Emmanuelle Arsan), son mari Louis-Jacques Rollet-Andriane, et enfin, l'inoubliable Sylvia Kristel.   Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 23/06/24
J'avais, il y a quelques temps, une soumise très perverse qui adorait se faire "bousculer" et servir d'objet sexuel.  Un soir, lors de l'une de nos "séances" j'avais organiser la venue de deux copains libertins. Tout était orchestré quand à leur présence: un premier libertin dans un créneau bien précis puis un autre dans un autre créneau horaire en suivant, chacun leur tour sans se croiser.  Le deal: venir chez moi, et se servir de ma soumise dans le temps imparti comme bon leur semblait! Elle à débuté sa séance sans savoir ce qui allait se dérouler un peu plus tard! Attachée ; fouettée; baisée/utilisée, le tout accompagné de mots crus, de marques, d'exécution de "tâches" et d'application à me satisfaire! A l'arrivée de mon 1er complice, cette chienne s'est gentillement appliquée à me rendre fier d'elle en se soumettant sans poser de questions.  Départ du 1er libertin, je recommence à la dominer et à l'utiliser jusqu'à l'arrivée de mon 2ème complice: en merveilleuse soumise qu'elle est, elle s'est docilement offerte sans mot dire en me cherchant régulièrement du regard pour me montrant sa dévotion, et chercher mes signes d'encouragement ! Départ du 2ème libertin, nous avons "débriefé" sa séance et lui ai exprimé ma satisfaction de la voir prendre tant de plaisir pour elle et son application à me satisfaire.  Elle est tellement vicieuse, qu'elle est allée jusqu'à dire des insanités afin de les stimuler et provoquer chez eux une réaction animale! Vous l'aurez deviné: cette chienne voulait se faire maltraiter et bien se faire baiser! Après ce rapide débrief, je l'ai sèchement basculée en arrière, mise à 4 pattes pour la prendre  de nouveau et dominer encore comme la vraie salope qu'elle est... Étant très gourmands tout les deux, j'adorais la baiser encore et encore en alternant douceur et fermeté... Elle est rentrée chez elle retrouver son mari, satisfaite et fière d'elle en attendant la séance suivante... 
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Par : le 22/06/24
"Le plaisir et la douleur sont les deux lames du ciseau qui sculptent notre existence." - Marcel Proust Entre deux rivages, celui de la douleur et celui du plaisir, je me trouve suspendue. Les baguettes posées avec une précision délicate sur mes tétons, deviennent les ponts de ma traversée intime. À chaque souffle, à chaque mouvement, la pression subtilement ajustée intensifie la sensation, m'emportant tour à tour vers des vagues de plaisir et des pics de douleur. Une brise légère caresse ma peau, douce comme un murmure. Elle joue avec les baguettes, les faisant osciller légèrement. Cette brise éveille mes sens, m'emportant doucement vers le rivage du plaisir. Les sensations sont douces et enveloppantes, chaque frôlement un cocon de douceur, ou je savoure cette subtilité de chaque instant. Un vent plus fort se lève, puissant et impétueux, une passion déchaînée. Il balaie tout sur son passage, apportant avec lui une intensité brute qui fait frémir tout mon être. Les baguettes deviennent alors des instruments de torture, leurs pressions s'accentuent, transforment la douceur en une douleur aiguë. Ce vent fort me pousse vers le rivage de la douleur, les émotions sont à vif, chaque pic de douleur est un rappel brutal de la réalité. Entre la brise légère et le vent plus fort, je tangue, je chavire entre douceur et intensité. La brise m'offre des moments de répit, des instants pur où je surfe sur les vagues de plaisir. Le vent, m'entraîne violemment dans ses tourbillons de douleur. Ce savant mélange se confond, créant une ainsi le plus beau des paradoxe, l'unicité de sensations.. Au milieu de cette mer tumultueuse, il y a un phare, solide et inébranlable, qui se dresse dans la nuit. C'est lui, qui éclaire mon chemin, guide mes pas accordant son pas aux miens contre vents et marées. Sa lumière, à la fois douce et puissante, perce l'obscurité. Chaque flash lumineux est un rappel de sa présence. Entre ses 2 rivages, brise légère et vent plus fort, l'excitation est ma compagne. Elle monte en moi, elle gronde telle une onde électrique qui amplifie chaque sensation. Le plaisir et la douleur se mêlent, se fondent, se confondent, et se me déchaine pour me pousser dans mes profondeurs là ou personne ne peut me rejoindre et hurler mon plaisir. En ce lieu entre deux rivages, portée par les vents changeants, guidée par la lumière du phare, je suis entière, il est mon gardien. LifeisLife
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Par : le 21/06/24
Hier matin recevant Votre message me disant de venir ayant provoqué en moi ce besoin insatiable de prendre place à Vos pieds Je me suis jetée à l'eau, me préparant, prenant le chemin me conduisant à Vous. Suivant mon instinct, plus j'avançais sur le trajet et plus je ressentais cette exaltation montée en moi, sourire aux lèvres ressentant diverses émotions prendre possession de mon être. Arriver en avance, Vous attendant, je me suis surprise de la sérénité que je ressentais plus le temps passait me rapprochant de Vous.  Lorsque Vous êtes arrivé, voir Votre visage apparaître me provoquant cette douce chaleur m’envahissant de nouveau, provoquant tant en moi, heureuse que ce moment arrive enfin. Prenant place à Vos côtés, tout ce que je pensais et ressentais été confirmés Monsieur. Arriver chez Vous, prenant un thé, j'ai profondément apprécié Votre façon d'être dans Vos actes, Vos mots afin que je me sente à l'aise. Lorsque vint le moment ou Vous m'avez demandé, ma nudité m'invitant à prendre place à Vos pieds. Ce bien être ressenti tant lorsque j'ai pris place à Vos pieds que lorsque ma tête s'est posée sur Vos genoux, ressentir Votre main sur ma nuque, ma peau caressante. Fut un moment indescriptible tant je me sentais à ma place Monsieur à Vos pieds sous Votre main. Je dois avouer Monsieur que lorsque Vous m'avez demandé d'apposer ma bouche sur Votre chibre à travers Votre pantalon afin de le sentir, ressentir.  L'eau à la bouche, de Vous goûté, mon entrejambe gagné de par l'humidité, je n'avais qu'une envie, que Vous m'offriez ce plaisir de me délecter de Vous. Ressentir Votre main se resserrant sur mon cou, sentir mon souffle entre Vos mains me procurant, accentuant ce besoin de m'en remettre à Vous tout en ressentant Votre regard, Votre bienveillance, ma confiance en Vous étant totalement présente. Je m'en remets totalement à Vous dans cette emprise respectueuse, je suis Votre Monsieur. Je ne Vous cache pas avoir pris grand plaisir à Vous caresser de ma langue, faire glisser mes lèvres sur toute Votre longueur, Vous offrir ma gorge, Vous suçant, Vous aspirant, prendre Vos bourses en bouche. Un plaisir tel que mon intimité Vous réclamait déjà toute trempée de ce désir que Vous m'inspirer Monsieur. Sourire, état exact que je ressens en cet instant en Vous faisant ce compte rendu ce jour Monsieur. Lorsque vint le moment ou Vous m'avez demandé de prendre place à quatre pattes sur le canapé, m'exécutant à Votre demande sous Votre regard, mon être, mon corps, la plus infime partie de moi Vous réclamant, mon désir que Vous preniez possession de mon être à part entière n'ayant de cesse de grandir. Sentir Votre main glisser sur mon être, s'immiscer entre mes cuisses, Votre main découvrant ce désir ardent que je Vous porte tant je mouillais pour Vous en cet instant.  J'étais là, à ma place, sous Votre regard, ressentant ce plaisir incommensurable de sentir Vos carresses, Vos doigts prendre possession de mon intimité, mon cul. M'offrant à Vous ainsi, mon être épris de Vous de part en part, courbant l'échine. Mon seul désir, ma seule pensée étant que cela ne s'arrête pas. Appétit vorace de Vous prenant place, mon cul réclamant Votre queue, mon être viscéral tant que cérébrale étant Votre bien avant Notre rencontre, je vacille, vibre entre Vos mains. À l'instant où j'ai ressenti Votre chibre à l'orée de mon cul, je n'attendais que cela dégoulinante d'envie que Vous me preniez. Plus je Vous sentais me prendre, durcissant, Vos couilles claquant sur mes fesses, plus j'avais ce besoin de Vous sentir encore, plus profondément plus fortement. D'une de Vos mains me tenant le bassin de l'autre agrippant mes cheveux, cette douce cadence enivrante poussant mon être dans une veille indescriptible tant que délicieuse. Vous sentir, Vous ressentir, Vôtre voix au creux de mon oreille, Votre souffle sur ma nuque, Vos douces morsures, Votre odeur poussant mes sens à de tels niveaux. Je suis en pleine conscience de la dimension que le don que je Vous fais de mon être est sans demi-mesure, Vous remettant une part de moi que personne ne pensait pouvoir avoir, où son existence.  Part de mon être que mon être cachait au plus profond de moi Monsieur. Je sais ce don plein et entier, sans réserve aucune et dans une confiance infinie. Enivrer de Vous appartenir, d'être terre de Vos vices et perversions, souillant de plaisir Votre canapé, coulant à Votre désir, je succombe entre Vos mains accueillant Votre plaisir en moi. Pendant que Vous allez à la salle de bain, je nettoie mes souillures. Nous nous désaltérons, discutons un moment, je Vous demande permission de fumer une cigarette sur la terrasse. Puis revenant à ma place, Vous me dites qu'il serait temps que je découvre Votre donjon. Je Vous demande autorisation d'aller aux toilettes. Pendant ce temps, Vous allez préparer et allumer quelques bougies. En sortant des toilettes ma curiosité est telle que je viens pour Vous rejoindre. Vous me faites remarquer que je devrais être à ma place. Gêner sachant que je n'aurai dû, je retourne au sol, la ou je dois être dans le salon à ma place Vous présentant mes humbles excuses. Je Vous confirme que cela ne se reproduira plus, me prenant par les cheveux, Vous m'invitez à me lever et Vous suivre. M'exécutant avec grand plaisir, je Vous suis Monsieur.  À ce moment précis, je ressens cette part de mon être prendre une place de plus en plus considérable en moi. Ne me doutant pas de ce qui allait se réveiller sous Votre main, ni de la manière que cela allait se réveiller. Vous m'invitez à choisir trois objets, trois choses qui me feraient envie. Observant sur la droite le dessus de la cage et les divers jouets, mon regard repartant vers la gauche Vers les divers fouets, martinets, touchant de mes doigts les différentes textures, matières, leurs diverses résistances, mon choix se pose. Vous trouvez entraves à la finesse de mes mains, poignées puis m'invitez à prendre place sur la croix de Saint André. Je dois avouer que cela faisait bien longtemps que je n'avais eut ce plaisir, mon fort intérieur brûlant de danser sous Votre main, de sentir ressentir à nouveau le cuir sur ma peau, les impacts transcendé mon être. Lorsque Vous avez commencé, je dois avouer être surprise, ne comprenant pas le ressenti sur ma peau qui ne correspondait pas à mes choix. Mon attention posée sur ce questionnement, n'ayant jamais ressenti un contact autre que le cuir sur ma peau, ayant toutefois reconnu le daim. Mon plaisir a commencé sous les impacts, ressentant cette chose qui fait toute la différence avec le cuir chauffant ma peau. Chaque impact raisonnant en mon être à part entière mouillant de manière incontrôlable plus Vous alternez les impacts et Votre main entre mes cuisses. À un moment, je prends conscience de Vous avoir appelé Maître, cela, c'est exprimer tant naturellement.  Lorsque Vous me l'avez fait remarquer, je Vous ai de nouveau appelé Monsieur. Je dois Vous avouer avoir lutté contre mon moi profond qui Voulait et ressentait le besoin l'envie de Vous reconnaître comme tel, ressentant et ayant réellement le sentiment d'être à ma place à Vos pieds.  Mon corps mon esprit cherchant le contact de Votre corps tout en désirant à la fois sentir ressentir sous Votre main, Sous Votre fouet. Régulièrement Vous sentir Votre souffle, Votre bienveillance prenant soin de savoir comment je vais, si je souhaite continuer me poussant inlassablement à Vous à Vous exprimer le plaisir que j'éprouve, à ce que Vous n'arrêtiez pas.  Sentir Vos lèvres effleurent les miennes, goûté Votre langue se mêlant à la mienne. Tous mes sens s'offrant à Vous, exacerbant, démultiplient tout en moi. Le moindre geste, le moindre effleurement de Votre main, le moindre impact ouvrant plus encore cette part de mon être que je découvre en même temps que Vous. Cette part de mon être que j'avais volontairement enfermé au plus profond de moi, part que je m'étais toujours interdite à offrir par manque de confiance en "l'autre" et ce besoin de contrôle par crainte que j'avais de cette inconnue en moi dont je ne connaissais et ne connaissent toujours pas les limites. Hier Monsieur sous Votre main, à Vos pieds, ce "fusible" de sécurité qui bloquait cette part à sauter au sens propre du terme, chose qui ne s'était jamais produit auparavant. Vous me détachez me conduisant au centre de la pièce, m'invitant à lever les bras m'attachant ainsi.  De Votre fouet s'enroulent encore et encore sur mon dos mon corps, je transpire de plaisir, mouillant à en perdre pied. Succombent sous Votre regard. Je suis là suspendue croulant de plaisir sous Votre fouet et ressens mon corps attiré comme un aimant partir vers Vous. À cet instant, je ne contrôle plus rien, je me sais attacher et mon être part en Votre direction cherchant le contact. Mon regard plongé dans le Vôtre, une chose casi indescriptible se passe en moi, un besoin insatiable, un ressenti d'une telle force a prise place, ressentant cette part bestiale jaillir, à en ressentir jusqu'à la moindre réaction. En aillant ressenti mon regard changé, ressentant cette intensité grandir en moi. Je dois avouer que le moment auquel je ne m'attendais pas est cet instant où en entendant le bruit des attaches, des suspension m'a fait comprendre que mon esprit, mon fort intérieur me poussaient inlassablement à aller vers Vous. J'étais là attachée devant Vous, mon regard Vous dévorant, l'eau à la bouche, mon intimité s'écoulant sur le long de mes jambes. Prenant toujours plus de plaisir sous Votre fouet, Votre main revenant régulièrement entre mes cuisses, sentir Votre corps, mes jambes cherchant à Vous retenir contre moi. Vous collant derrière moi, mes fesses ne pouvant s'empêcher de remué contre Votre chibre dur dans toute sa longueur. Ma bouche devient sèche, je Vous demande de l'eau, Vous me demandez d'attendre. Continuant à me fouetter, gémissante de plaisir ma faim de Vous est tellement intense, plus je ressens les impacts et plus l'envie de Vous sentir en moi, de sentir Votre queue dans mon cul est forte. Je commence à ressentir une gêne avec les entraves scratchs qui me gêne dans le maintien de mes poignées, des fourmillements dans mes mains. Ayant toujours la bouche sèche, je Vous demande de l'eau. Vous Vous rapprocher de moi me demandant si Vous pouvez m'impacter plus fortement à cinq reprises avant de me détacher. J'accepte sans hésitations ni craintes aucune, un réel plaisir de ressentir la vague de sensations traversant mon être à chaque impact Monsieur. Vous me détachez, mes lèvres se déposent sur Vos mains. Vous m'invitez à Vous suivre, Vous assaillant. Je me prends place à Vos pieds entre Vos jambes, posant ma tête sur Votre cuisse câline, bien être absolu d'être ainsi à ma place.  Votre main se faisant douce, Vos carresses me bercent, Vos mots mots continuent à enflammer le creux de mes reins, le son la résonance de Votre voix continuent à nourrir ce désir ardent que Vous provoquer en moi. De ma bouche Vous m'invitez à découvrir à mon plus grand plaisir, Votre queue dressée de cette alchimie s'étant tissée durant ce moment entre Vos mains, dans cette danse sous Vos impacts. L'envie de ma gourmandise, de Vous prendre en bouche, de Vous goûté, de sentir Votre queue au fond de ma gorge, de sentir ressentir la douce chaleur de Votre nectar s'écouler en ma bouche est si fort Monsieur. Vous libérez Votre chibre que je prends en bouche, le caressant de ma langue, l'enserrant entre mes lèvres, le guidant au plus profond de ma gorge, main faisant des vas et viens sur Votre longueur, Vous aspirant. J'aime tant Vous sentir ainsi en moi que je n'ai plus besoin de boire ayant tellement l'eau à la bouche de Vous sentir Vous déverser en moi. Vous me demandez et me prévenez qu'ainsi Vous allez jouir en ma bouche et si j'en ai conscience. Souriante Votre queue dressée en cette dernière, j'acquiesce continuant jusqu'à sentir cette douce chaleur explosée y prendre place et me délecter de Vous. Monsieur un plaisir hautement partagé dont je Vous remercie. Nous retournons au salon à Votre souhait, à Vos pieds, je prends une goutte d'eau, nous discutons, nous regardons des photos. Je Vous demande permission de fumer une cigarette sur la terrasse. Sourire une araignée pointe le bout de son nez, je Vous avoue ma phobie de ces dernières. Vous m'invitez à éteindre ma cigarette ainsi qu'à fermer la porte afin que cette dernière ne rentre pas. Je m'exécute à Votre demande. Sourire tendre Monsieur, ma phobie ne me fera aucunement quitter ma place à Vos pieds.  L'heure tournant, Vous m'invitez à me rhabiller, le moment de me reconduite à la gare est venu. Nous montons en voiture, discutons sur le trajet, arrivant à la gare, j'embrasse Vos mains, reconnaissante.
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Par : le 21/06/24
"Le désir est l’essence de l’âme, une force qui révèle les vérités cachées de notre existence." - Platon Dans la pénombre de la pièce, doucement éclairée, je me tiens debout, le cœur battant à tout rompre. Nos regards se croisent, se parlent en silence, complices de nos désirs. Tu t'approches lentement, ton regard intense posé sur le mien. Tes mains se posent et m'entourent, tu m'embrasses avec  passion, une intensité dévorante née de la patience et de l'attente. Tes lèvres sont chaudesmélées de brises et d'embruns,  je peux sentir ton désir se mêler au mien. Un... Je te respire, une combinaison enivrante de musc et de chaleur. Chaque inspiration me rapproche de toi, ce lien invisible puissant éclaire de son aura. Tes mains descendent lentement le long de mon dos, caressent ma peau. Sans un mot,tu intensifies ton étreinte. Chaque contact, chaque caresse est une promesse de ce qui va venir.  Tu me pousses contre le mur. Mon souffle se coupe un instant sous l'impact, cette urgence. L'excitation monte en moi. Deux.... Je peux sentir la chaleur de ton corps, ton souffle chaud caressant ma peau. Tu murmures à mon oreille, tes mots pénètrent profondément en moi, déclenchant une onde de frissons qui parcourt tout mon corps. tu me préviens de l'intensité à venir, mes fesses, mes seins...mon esprit. Tes paroles sont une promesse, un avertissement. Un frisson d'excitation et d'appréhension parcourt mon corps à l'annonce de cette sanction. Je vais te marquer, ta voix, un murmure rauque à mon oreille. Chaque mot insolent, chaque fois où ta langue a dépassé les bornes. Tes morsures se font plus intenses, tes gestes amples claquent dans cet air brulant. Trois.... Tu m'attaches avec soin les poignets et les chevilles, tu sais que je peux me détacher. Je suis immobilisée, mon corps entièrement à ta merci. Tes mains s'abattent fermement sur mes fesses, les coups résonnent dans la pièce. Je ne peux bouger, chaque mouvement restreint par tes liens. Tu me maintiens en haleine, jouant avec ton pouvoir, Tu me rappeles à chaque instant que je suis à ta merci, ta chienne et cela m'excite. Tu alternes entre caresses et punitions, chaque geste savamment dosé pour intensifier mon désir et ma soumission. Tu enfonces ton sexe en moi avec une force déterminée, chaque mouvement une affirmation de prendre possession. La sensation est intense. Mon corps répond à chaque geste, chaque poussée, se pliant à ta volonté. Tes mains explorent ma peau, me marquant de tes morsures possessives et de tes caresses brûlantes. Lorsque tu pénètres mes reins, je suis entièrement à Toi. Quatre.... D'un geste brutal tes mains s'emparent de mes cheveux, qui accentue mon plaisir. Ta main ferme sur ma nuque me tient en place,  La chaleur de la cire coule sur ma peau, pénètre mon esprit ajoute une dimension supplémentaire, chaque goutte est une caresse brûlante La douleur se mélange au plaisir m'emportant loi. Cinq...Tu installes ta main entière en moi. Je me sens totalement possédée, chaque fibre de mon être vibrante de plaisir continu, Mon corps entier frémit sous ton contrôle, chaque caresse, chaque coup, une réaffirmation de notre lien. En cette nuit, chaque mouvement, chaque murmure, raconte l'histoire de notre union intense et passionnée. Une histoire où la possession et la liberté se rejoignent, où chaque geste ferme devient une promesse silencieuse de dévotion et de désir partagés. LifeisLife
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Par : le 21/06/24
"Les complicités imaginaires sont les choses du monde inconscient les mieux partagées". Si les grecs et les romains ne voyaient pas le rectum comme un lieu profane, ni même le plaisir qui en résultait, destiné en général, exclusivement à l'instruction des éphèbes, selon de nombreuses croyances, en revanche, la sexualité anale a longtemps été perçue contre nature. L'érotisme ne devait être inclus que dans le seul but de la procréation, qu’importait le désir. L’abolition du crime de sodomie en France en 1791 a mis fin aux bûchers de Sodome. Étymologiquement, le mot sodomie vient du latin de "sodoma", dérivé du nom d'une cité de Palestine, Sodome. Cette ville évoque la légende biblique Sodome et Gomorrhe, une illustration de la colère de Dieu en raison des pratiques sexuelles perverses de ses habitants. La tradition évangélique la situe au sud de la mer Morte dans l'actuelle Jordanie. Sodome, fut avec Gomorrhe, détruite par le soufre et le feu, victime de la colère divine. Sous l'empereur Justinien en 543, cet épisode fut utilisé pour justifier la répression de l'homosexualité. L'abandon de la conception pathologique des orientations sexuelles minoritaires marque aujourd'hui le passage vers l'acceptation totale de nouveaux concepts d'orientation sexuelle remettant ainsi en question les diverses catégories d'hétérosexualité, d'homosexualité et de bisexualité. L'étude de la Genèse nous fait découvrir que le péché de Sodome n'est pas celui que l'on pense. Dans des régions où l'hospitalité est à la fois une nécessité vitale, un devoir moral et une coutume traditionnelle, Lot, un étranger qui s'était établi à Sodome après s'être séparé de son oncle Abraham, était le seul de toute la cité à accueillir les deux voyageurs divins. Les Sodomites étaient donc inhospitaliers. Mais leur homosexualité n'est pas évidente. Parmi les assaillants de la maison de Lot, il y eut des femmes. Lot proposa aux hommes ses filles, fiancées à des Sodomites. La Bible condamne l'homosexualité, mais quand les péchés de Sodome sont évoqués, notamment par les prophètes, il ne s'agit jamais d'homosexualité. C'est un apocryphe juif de 50 avant J.-C. qui, pour la première fois, identifia les Sodomites aux homosexuels, raccourci historique explicable par les contacts plus nombreux avec le monde grec où cette pratique était fréquente et socialement reconnue. Dès lors, le péché de Sodome n'était que le défaut d'hospitalité. Interprétation confirmée par un récit biblique (Juges 19, 1-30) et par le rôle de l'épisode dans la Genèse, juste après le récit de l'hospitalité d'Abraham accueillant sous sa tente trois étrangers (Genèse18, 1-5). Enfin, Jésus assimila Sodome aux villes qui refusèrent l'hospitalité à ses disciples (Matthieu 10,-15).   "Dès que quelqu'un parle, plus rien n'est clair. C'est un homme sentimental, il fait l'amour sans faire mal." Le terme a donc traversé les siècles en conservant une connotation toujours péjorative. Au début du XXème siècle, Freud fut le premier à prendre position en faveur de l’érotisme anal (réflexions limitées au développement de l'enfant cependant, "stade anal") affirmant ouvertement que l’attraction entre deux personnes du même sexe était naturelle et que la bisexualité était innée. Mais nous étions au début du siècle précédent, il ne put explorer plus profondément le sujet, encore moins défendre les homosexuels. Prendre une telle position aurait présenté quelques risques sur le fond car la sodomie était encore considérée comme anormale, voire pathologique. La libération sexuelle a permis de faire évoluer les mœurs. Malgré tout, certains actes sexuels, comme la sodomie, restent controversés. Même si aujourd'hui, le coït anal est en voie de démystification, on est encore loin de lever tous les tabous qui pèsent sur cette pratique. Le sexe anal a donc ainsi longtemps été proscrit car historiquement assimilé à l’homosexualité. Double peine pour les homosexuels qui ont le droit de vivre pleinement leur sexualité. En France, la dernière condamnation pour crime de sodomie date de 1750. Finalement l’abolition du crime de sodomie en 1791 a consacré une évolution faisant passer la sodomie d’un acte prohibé à un individu injustement et honteusement stigmatisé. En réalité, le crime de sodomie était de moins en moins appliqué. La dernière application de cette sentence pour fait de sodomie pure remonte à l’année 1750. Il s’agit des cas de Lenoir et de Diot. Ils furent surpris sur le fait et furent exécutés en juillet 1750. Ils moururent sur le bûcher.   "Peut-on être un bon consolateur sans une disposition sadique minimale, sait-on sécher les larmes si l'on reste insensible à la beauté d'un visage en pleurs ?". Néanmoins, est-il absolument approprié d’instaurer une assimilation entre ces deux notions ? Ne font-ils pas écho à des concepts différents au plan méthodologique ? Peut-on constater une évolution des termes de sodomie et de sodomite ? L’abolition du crime de sodomie signifie t-il vraiment une indifférence vis-à-vis des relations homosexuelles masculines ? Ne se situe t-il pas plutôt dans le basculement progressif de la vision d’un acte interdit à un personnage progressivement identifiable par son comportement ? Le terme de sodomie est chargé de symbole, celui de la destruction de la ville de Sodome. Au départ le terme de sodomie englobait toutes les pratiques n’aboutissant pas à la génération. C’est ainsi, que dans les procès intentés à des hommes pour crime de sodomie, on pouvait trouver des hommes accusés de bestialités. Le terme homosexualité est né à la fin du XIXème siècle. Il fut créé par le médecin hongrois Karoly Maria Kertbeny en1869. Il désignait des sentiments sexuels contraires et doit être replacé dans le cadre de la médicalisation des pratiques sexuelles, dites perverses. Il ne désignait plus un acte, mais une catégorie de personne identifiable. Alors qu'il était jeune apprenti chez un libraire, un de ses amis, homosexuel, se suicida, suite à un chantage exercé sur lui. Kertbeny expliqua plus tard que ce fut à la suite de cet épisode tragique qu'il avait ressenti l'impérieuse nécessité de combattre cette forme d'injustice et qu'il s'intéressa de près dans des études universitaires à l'homosexualité. L'homosexuel n'était plus un paria.    "Se confesser c'est dire ce que l'on ne sait que trop et que l'on voudrait garder caché, enfouir au plus profond". L’homosexuel, alors libre de tout préjugé moral, allait acquérir une identité libre reconnue socialement. À partir du XVIIIème siècle, on a été témoin d'une profonde mutation des discours sur la sodomie. Le plaisir sexuel entre hommes a peu à peu commencé à être regardé comme un comportement autonome et spécifique. Globalement, on a basculé du symbole d'un acte transgressif à un comportement distinct et identifiable. L’objectif de la répression policière n’était pas d'éradiquer les sodomites ou de condamner les homosexuels mais visait à protéger la jeunesse et la famille. Le but était alors de limiter la propagation du vice "aristocratique", comme on le nommait à l'époque, héritage du libertinage du siècle précédent. Dans le domaine pénal, il s'agissait de limiter ces comportements pour qu’ils ne portent pas atteinte à l’ordre social. Sur le plan de la création littéraire, "À la recherche du temps perdu" était pour Proust à la fois vivre un roman et vivre un amour. En effet, l'ouvrage s’emploie à cerner, non pas la nature ou l'essence, mais le cœur même de l’amour, qu’il identifie très tôt à la jalousie. À première lecture, toutefois, rien ne paraît bien mystérieux, tant il est évident que l’amoureux est jaloux d’un tiers du même sexe, autrement dit d’un rival qu’il suppose capable de lui ravir l’objet d’amour. Swann est jaloux de Forcheville, auquel Odette semble prêter attention. À quelques exceptions près, on doit admettre que la critique de l'époque ne nous aura guère éclairés sur le caractère obscène de l’œuvre proustienne. Au cœur de la dialectique de l’amour, le lecteur passe parfois de la souffrance jalouse à l’horreur. Dès lors, le héros-narrateur est convoqué au spectacle cruel de la jouissance de l’autre comme spectacle de sa propre exclusion car chez Proust, les côtés sont toujours solidaires et la vision artistique implique une traversée de l’illusion sexuelle et une sorte d’insexualité qui intègre, en la dépassant, la différence des sexes.    "Le dégoût pour le sexe féminin: le vagin ? Un puits sans fond, rouge, gluant, un trou béant que jamais une bite ne pourra combler". Plus prosaïquement, le sexe anal a donc longtemps été honteux. Injustement, il a stigmatisé la population homosexuelle. À noter aussi que la pénétration anale ne représente pourtant pas l’essentiel de l’activité sexuelle des homosexuels. Selon une enquête ACSF (analyse des comportements sexuels en France), 72 à 80 % des homosexuels ou des bisexuels disent avoir pratiqué la fellation ou la masturbation durant leur dernier rapport; 42 % disent avoir sodomisé leur partenaire et 28% disent avoir été sodomisés. Les hommes hétérosexuels sont de plus en plus nombreux à recourir à une stimulation anale, la prostate proche anatomiquement jouant un rôle dans la capacité à obtenir des orgasmes très souvent ressentis comme étant plus forts, plus puissants. De leur coté, selon la même enquête, 78 % des femmes déclarent accepter et apprécier la sodomie pratiquée par leurs partenaires féminins ou masculins. Ce n'est pas forcément l’homme qui pénètre, on ne parle pas toujours de sodomie. Cela signifie que la plupart de nos réticences sont fondées sur une mauvaise image. À force de répéter que l’anal est sale et dangereux, on finit par y croire. Bien que la fonction principale de l’anus et du rectum soit de retenir et d’éliminer les déjections, le sexe anal peut procurer d’intenses plaisirs. En effet, cette zone est richement innervée, donc très sensible, se transformant en capteur de volupté. Comme toujours, le consentement mutuel, est incontournable pour débuter. Si l’envie n’est pas là, que l’on ait déjà pratiqué ou non, il ne faut pas se forcer pour faire plaisir à sa/son partenaire, cela risque d’être douloureux. Cependant, nous pouvons découvrir seul(e) cette zone de plaisir. La masturbation peut nous permettre d’appréhender la suite. Pour une première fois, il est utile de commencer par des préliminaires bien choisis. La zone anale reste intime et sensible. Il est donc important de la ménager. Le massage de l'anus peut représenter une bonne entrée en matière, dans la mesure où cette zone du corps très innervée, bien stimulée, peut être à l'origine d'un plaisir sexuel incitateur. Cette étape permet en outre de dilater l'anus pour faciliter dès lors la pénétration qui s'en suit.   "On ne se déclare pas hétérosexuel, pourquoi faudrait-il clamer à la cantonade que l'on est homosexuel ?". La femme peut également solliciter la prostate de l'homme. En mutualisant l'expérience de la sodomie, les amants dès lors, deviennent égaux, en source de plaisir, permettant ainsi aisément le coït anal qui succède. Les plus aventureux d'entre eux osent l'anulingus, également générateur d'extase lorsqu'il est réalisé dans de très bonnes conditions d'hygiène. Rappelons qu'on a trop souvent confondu sodomie et homosexualité. Pour certains, les sodomites ne sont pas que des homosexuels Inhospitaliers, ils sont condamnés pour toutes sortes de perversions sexuelles déplaisant à Dieu telles que la masturbation, et la pénétration anale, même entre personnes de sexe différent. Les mots de sodomie et de sodomite n’apparurent qu’au XIIème siècle dans la langue commune, alors que le verbe sodomiser date, lui, du XVIème siècle. Vieux comme le monde, le jeu de langue, anilingus, anulingus, anilinctus ou encore "feuille de rose", la pratique qui consiste à lécher ou à embrasse rl’anus de son/sa partenaire. Quand on ne connaît pas l’état de santé de son partenaire, il est conseillé d'utiliser une digue dentaire, ou préservatif buccal, c’est un rectangle de latex permettant de se protéger contre les bactéries. Sinon, on peut tout aussi bien, couper un préservatif dans sa longueur afin d’obtenir un rectangle, moyen de prévention tout aussi efficace. L'extrême concentration de terminaisons nerveuses de la zone anale se trouve dans l’anus. Pour débuter, une pénétration peu profonde est recommandée, par l'introduction d'un doigt par exemple. Il faut apprécier les sensations que cela procure, se détendre, respirer profondément, cela peut paraître superflu mais bien au contraire cela aide à profiter pleinement ce que l'on ressent. La ou le partenaire doit laisser le temps d’éprouver les effets en restant immobile quelques minutes. Alors, les deux sphincters anaux se relâchent. Une fois les parois relâchées, la partenaire (utilisation d'un gode ceinture) peut commencer à aller plus profond et atteindre le rectum. Il faut alors guider, ainsi, il ou elle va à votre rythme. Plus l’excitation monte, plus les sphincters s’assouplissent. Pour les femmes, la sodomie peut être accompagnée d’une stimulation vaginale ou clitoridienne pour un plaisir encore plus intense. Mais pour une première expérience, et la possibilité de la réitérer, les partenaires doivent se préparer en amont. Pour pallier aux obstacles d'ordre hygiénique, il est important de se laver avant.    "Ni les Grecs ni les Romains n'ont jamais distingué homosexualité et hétérosexualité. Ils distinguaient activité et passivité. Ils opposaient le phallos ("le phascinus") à tous les orifices ("les sprintias")." La zone anale propre, pas de risque de débordement et donc de honte. Utiliser des préservatifs sur les pénis, doigts et divers outillages peut limiter initialement aussi l’angoisse. Pour que les choses soient faites dans les règles de l’art, un lavement préalable est idéal. Ne jamais passer de l’anus au vagin. Si le danger de la sodomie non protégée ne réside pas dans une grossesse non désirée, il existe néanmoins: le rectum véhicule des bactéries qui peuvent être sources d'infections. D'autre part, les MST se transmettent par coït anal. Il est utile de porter un préservatif lors de la pénétration anale. Ce qui entre ne ressort pas. Le sphincter anal interne est un muscle travaillant indépendamment de notre volonté. Si vous insérez un objet qui n’est pas destiné à la pénétration, cela risque de poser un problème urgent pour le ressortir. La zone anale est un terrain propice aux infections. La muqueuse est fragile et poreuse aux virus et aux bactéries. Il est donc indispensable de se protéger quand on ne connaît pas encore le statut sérologique de votre partenaire. Aussi, il est très important lorsque l'on pratique le sexe anal, de ne pas passer de la zone anale au vagin, sans avoir lavé au préalable les parties intimes voire même les jouets. L’équilibre de la flore vaginale est extrêmement sensible, d'où le risque d'un déséquilibre en y introduisant des bactéries provenant de l’anus et du rectum. Certaines pratiques extrêmes sont risquées. Le fist fucking, comme l’introduction d’objets disproportionnés peuvent entraîner des fissures, des abcès, des lésions musculaires, avec une possible évolution vers une incontinence anale. Après avoir pris toutes les précautions hygiéniques nécessaires, on peut s'adonner, entre adultes majeurs et consentants au plaisir anal, et inventer de nouveaux jeux sexuels complices, tout en appréciant des sensations délicieuses. L'aventure universelle du plaisir anal se réinvente.   Bibliographie et références:   - J. André, "Pour une sexualité débridée" - A. Corbin, "L'harmonie de tous les plaisirs" - F. Biotti Mache, "La condamnation à mort de l'homosexualité" - V. Grandpierre, "Sexe et amour anal" - S. Freud, "Le stade sadique anal" - M. Camille, "Les bûchers de la honte" - D. Godard, "La vie sexuelle à Rome" - J. Lacan, "Les embarras du féminin" - A. Perrin, "Chroniques des postures" - M. Proust, "Du côté de chez Swann" - D. Jousse, "Traité de la justice criminelle" - L. Bersani, "Le rectum est-il une tombe ?" - T. Taormino, "Tout savoir sur le plaisir anal pour elle" - J. André, "Sodomie " - C. Trinh Thi, "Osez la sodomie" - B. Brent, "Tout savoir sur le plaisir anal"   Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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