La rubrique "Articles" regroupe vos histoires BDSM, vos confessions érotiques, vos partages d'expériences SM. Vos publications sur cette sortie de blog collectif peuvent aborder autant les sujets de la soumission, de la domination, du sado-masochisme, de fétichisme, de manière très générale ou en se contentrant très précisément sur certaines des pratiques quu vous connaissez en tant que dominatrice/dominateur ou soumise/soumis. Partager vos récits BDSM, vécus ou fantames est un moyen de partager vos pratiques et envies et à ce titre peut être un excellent moyen de trouver sur le site des partenaires dans vos lecteurs/lectrices. Nous vous rappelons que les histoires et confessions doivent être des écrits personnels. Il est interdit de copier/coller des articles sur d'autres sites pour se les approprier.
Par : le Il y a 10 heure(s)
Bonjour, je vous présente Inga, jeune mannequin de mode professionnel de 26 ans qui, depuis bien quelques années, fantasme de découvrir les ressentis, les sensations, les plaisirs des cordes sur son corps, son esprit, son âme.   Celle-ci m'a contacté par mail, étant tombée sur mon blog.   Elle m'a fait part de ce besoin d'expérience, que les photos et vidéos de ces femmes sur le net l'attirent de plus en plus, mais elle avait peur de faire le premier pas, avait besoin de trouver une personne de confiance, expérimentée pour l'initier à cet art, qui fusionne avec l'intimité des sens, physiquement et mentalement.   Elle me fait part également qu'elle recherche la confiance et le respect de son corps qui est son outil de travail, qu'il faut être délicat avec elle. Pas de marque indélébile, pas de rougeurs ou alors éphémères....   Une demande plus précise, lui passer une huile sur le corps pour éviter de marquer sa peau. Comment résister à une demande si personnelle ? Quel homme, quelle femme pourrait résister ?   Le rendez-vous est pris, je prépare mes cordes, les dépose dans mon sac à malice, glisse un collier si le cœur lui en dit.   Après trois heures de route, me voici sur le parking de son immeuble, je sonne, elle me répond à l'interphone avec une petite voix féminine et ce soupçon d'accents.   Je prends l’ascenseur, arrive à son étage, frappe à la porte, là devant moi, en peignoir de soie croisé, elle est devant moi magnifique, féminine, une présence, une façon de se tenir, je suis subjugué.   Elle me regarde de haut en bas, son regard s'arrête sur mon sac, elle le regarde avec une expression d'inquiétude et d'excitation, doux mélange entre l'appréhension et l'envie de vivre enfin ses fantasmes de contraintes, de cordes.   Dans un anglais parfait, cela change du tout au tout avec le mien .... elle m'invite à entrer avec un sourire qui illumine son visage.   Nous nous asseyons sur son canapé, ainsi en toute décontraction, commençons à échanger sur mon voyage, son état d'esprit, si elle a des questions.   Avec un petit sourire gêné, des rougeurs sur les joues, elle me demande si elle peut voir, toucher les cordes.   J'ouvre mon sac, prends une longueur de corde rouge bien rangée comme il se doit. Là je vois son regard subjugué par le contenu de mon sac, elle ne regarde même pas la corde, comme scotchée, un arrêt sur image.   Elle reprend ses esprits et me regarde avec les joues encore plus rouges que tout à l'heure. D'une voix hésitante, elle me demande si elle peut voir ce magnifique collier en acier.   Je prends le collier, celui-ci est lourd, froid et impressionnant. Je lui tends, elle le prend, le touche, le caresse du bout des doigts. Après l'avoir regardé avec une attention toute particulière, elle me demande comment il s'ouvre. Je prends la clé, lui montre où insérer celle-ci, tourne doucement la serrure, ouvre le collier. Je lis dans son regard une certaine envie, alors sans perdre ce moment des plus fusionnel, lui demande si elle voudrait le porter pendant sa séance ?   Elle se mord la lèvre, baisse la tête, un peu gênée, me répond yes please.   Je m'approche d'elle, ouvre le collier en grand, pose celui-ci autour de son cou, elle sursaute par le contact du métal froid sur sa peau si fragile. Je referme le collier, prends la clé, tourne la serrure, ajuste le collier sur ses omoplates, aligné l'anneau pour que celui-ci soit bien à l'aplomb de sa poitrine.   J'ai remarqué sont tressaillement au moment où j'ai verrouillé la serrure, celle-ci prend conscience que le collier est bien refermé et qu'elle est, en toute conscience, en position de soumission par cet objet qui reflète habituellement le statu d'une soumise.   Elle le touche, je lis dans ses yeux ce doux mélanine d'appréhension comme d'excitation.   Son regard change, elle me regarde, me sourit et d'un geste précis, défait le nœud du peignoir et laisse tomber celui-ci sur ses fines chevilles.   Là devant moi, totalement nu, pour seul vêtement mon collier, je reste comme figé devant ce corps d'une beauté sans pareille. Ce frêle corps de jeune femme, aux petits seins, à la chute de reins superbement dessinée, je reste en émerveillement, malgré l'habitude, c'est toujours émouvant et beau.   Un petit sourire satisfait de l'effet escompté, elle me regarde dans les yeux et me dis, I'm ready, oil me.   Je prends la petite bouteille d'huile, cela sent comme les huiles essentielles, c'est agréable. Je prends sa main droite pour tendre son bras, applique avec beaucoup d'attention l'huile sur son bras, fais de même avec le bras gauche, les épaules, son buste, ses seins, son dos, elle me regarde avec une dose de provocation et de gêne. Je m'agenouille et commence au niveau de sa cheville droite, pose avec beaucoup d'attention l'huile de ses chevilles à ses mollets, ses cuisses, fais de même avec la jambe gauche.   Je vois bien son regard, ce n'est pas pour lui déplaire et cela l'encourage à continuer et aller jusqu'au bout de ce qui nous unit aujourd'hui.   Je reprends la bouteille, mets de l'huile sur mes mains, pose délicatement cette huile sur ses jolies fesses, bien cambrées. Là je vois une chair de poule ce dessiner, serait-elle toute chose, elle qui est touchée, photographiée à longueur d'année par des photographes, des publicitaires, des metteurs en scènes , allez savoir....   Il est temps de passer à quelque chose de plus intime, de plus rare, huiler son triangle d'or. Très délicatement, je passe un doigt pour huiler cette partie des plus sensible où, Inga, m'avait bien demandé par mail d'y passer une corde.   J'ai terminé, j'avale ma salive, oui, malgré le fait que je touche intimement bien des femmes dans mon donjon, c'est toujours pour moi un moment unique. Pas pour le côté sexuel non, mais par la confiance que ces femmes m'offrent, c'est pour moi le plus beau cadeau, cela ne s'achète pas.   Elle est magnifique ainsi huilée, cela la rends brillante comme une pierre précieuse   elle me dis d'une voix franche est sûr d'elle, Are you tying me up, sir? I'm ready.     Comme une professionnelle de l'image, elle me regarde bien en face que je puisse capturer toute la synergie, le regard de ses pensées, de ses ressenties et sensations et, je le souhaite, des plaisirs qui inonde son esprit, son âme.   Je désire effectuer un Shibari totalement contraignent, que les cordes possèdent son corps, son esprit, son âme et qu'à travers elles, c’est moi qui la possède en toute complicité et ainsi lui offrir les plaisirs de la soumissions, cette soumissions que bon nombre de femmes fantasmes de découvrir.   Je commence à poser mes cordes sur son magnifique petit corps et, passent de gauche à droite, dernière et devant elle, contraint ses bras, sa poitrine, tournant autour de ses seins, cherchant à fusionner contrainte, plaisirs et esthétique, utilisant l'anneau du collier pour exercer une pression sur son cou pour marquer psychologiquement et physiquement cette contrainte naissante et, pour que les cordes sublimes son corps de femme, sa soumission.   Je fais de multiple passage pour créer un cordage façon corde de marine et ainsi différencier le nombre de passage de la corde, pour créer des reliefs et ainsi mettre ses courbes en valeurs, la finesse de son corps, accentuer l'effet poignées des cordes et inconsciemment, révéler la soumission du modèle, l'offrande de celle-ci.   A la façon d'une araignée, je tisse ma toile sur son corps, son esprit, son âme et fait d'elle une œuvre d’arts vivants pour, sublimer sa beauté.   Après de multiple passage, je trouve mon travail très esthétique, quand pensez-vous, n'est-elle pas magnifique ainsi contrainte par mes cordes rouge ?   Je prends une nouvelle corde et entour sa taille pour me permettre de créer un point fixe et ainsi, pouvoir encoder ses jambes.   Ses cuisses, avec cinq passages successifs de façon à bien contraindre celles-ci et que Inga puisse bien ressentir l'emprise de mes cordes sur la totalité de son être.   Une nouvelle corde qui, prends sont départ sur la cordes qui contraint ses cuisses et, ses autour de ses mollets, ses chevilles, la totalité de son corps.   Elle se sent offerte, soumise, dominée et c'est à ce moment que bien des femmes qui vivent cette expérience comprennent, prennent conscience des plaisirs qu'engendre le fait d'être à ce point contraintes par des cordes, offerte à cette Homme, ce Dominant, ce Maître qui les possèdent sans les pénétrer.   Je prends une nouvelle corde et fait en sorte d'accentuer les contraintes et qu'elle se sente encore plus soumise en relient ses jambe à son buste de façon à ce que la corde soit très épaisse et devienne rigide par l'action de multiple passage et de l'avoir torsadée.   De ce fait, elle ne peut plus n'y tendre, n'y d'étendre ses jambes accentuent l'effet perverse des cordes placées de façon à ne plus pouvoir se mouvoir.   Je la regarde ainsi contrainte, offerte à ses fantasmes, soumise, la photographie pour nous permettre à l'un et à l'autre d'avoir l'image figée de ce moment magique.   Au bout d'un moment, je l'a prends dans mes bras, la dépose délicatement sur la couverture posé sur le sol.   Ainsi elle prend conscience de sa détresse, de sa fragilité, du fait que je peux faire d'elle ce que bon me semble.   Impuissante et subissant ses plaisirs d'être à ce point soumise pour la première fois et, comprends mieux ces femmes qui cherchent à être ainsi encordées, contraintes très fermement et en toute confiance, attendre par jeux que ce Mal les libèrent.   Ainsi offerte sur le sol, condamnée à vivre ses fantasmes, elle attend la suite avec un sourire complice et diabolique.   Je la fait glisser délicatement sur le sol, prends une autre corde, relie celle-ci de façon à contrainte fortement ses chevilles à ses poignets, tire fortement sur la corde pour que celle-ci soit le plus tendue possible, fait demi-tour, retourne vers ses chevilles, fait de nouveau demi-tour, repart vers ses poignets, tire de nouveau sur cette corde, ce qui a pour effet de multiplier les ressenties de contrainte, de bloquer son corps, de l'empêcher de pouvoir bouger et ainsi, m'appartenir plus fortement et, pour elle, se sentir soumise, offerte, dominée et vivre enfin ce sentiment, ces sentiments de lâcher prise.   Inga bouge, tire sur son corps et donc, sur mes cordes, pends conscience qu’à chaque fois qu’elle bouge ainsi, les cordes lui procure des sensations à ce jour inconnue, multipliées par les contraintes physiques et psychologiques, c’est le but inavoué du Shibari, du Bondage, être ainsi ‘attachée’ contrainte, offerte, elle jouit de ce moment d’être à ce point offerte à ses envies d’être soumise à elle-même en fait, mais initié par cette inconnu qui réalise et lui fait découvrir toute ces sensations si désirés, fantasmés.   Voulant aller plus loin, pour elle, pour nous, je fais de nouveau un passage et au lieu d'aller vers ses chevilles, je décide de lier ses petits pieds et d'accentuer encore plus la pression psychologique de mes cordes sur son esprit, son âme.   Je repars avec ma corde du bout de ses pieds et créer un nouveau passage et ainsi provoquer une contrainte supplémentaire pour qu'elle se sente encore plus prisonnière de ses envies, de ses fantasmes de soumissions, prisonnière pour se sentir encore plus libre d'être elle même.   Ainsi contrainte fermement, dans l'impossibilité de bouger plus qu'un cil, elle est d'une beauté sans mon.   Quoi de plus beau qu'une femme contrainte, offerte, 'attachée ' ?   Une fois libérée de mes cordes et de ces contraintes, je prends chaque membre de son corps et commence un massage circulatoire, effectue ce massage pour gommer les marques des cordes, et permettre une bonne circulation sanguine. Elle me regarde faire, me sourit avec un regard complice et satisfait, des yeux qui brillent.   Elle reprends son peignoir, croise les liens, fait un nœud, s'assoie prêt de moi, croise les jambes, pose une de ses mains sur la mienne, me regarde dans les yeux et me dis : Thank you very much for this experience, I enjoyed it a lot, much more than I had imagined. It's strange that to feel free, to let go, constraints are the key.     Voilà, la séance est terminée, j'espère que celle-ci vous a plu.   J'espère que grâce à elle, vous allez mieux me connaître et ainsi, peut-être, vivre comme Inga vos fantasmes de soumissions. Vous pouvez retrouver mes séances en textes, images, vidéos sur mon blog, n'hésitez-pas à me contacter pour que je vous donne l'adresse de celui-ci et lire les autres récits et ainsi les découvrir comme me découvrir. A vous lire, cordialement. Me Bernard.
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Par : le Il y a 13 heure(s)
J’aime passionnément écrire, et j’ai toujours de nouvelles idées qui me traversent l’esprit, souvent farfelues, presque toujours érotiques, ou du moins en lien plus ou moins direct avec des expériences charnelles étranges ou un peu barrées. Il y a quelque temps, une histoire fantastique et érotique s’est imposée à mon esprit, avec un fond de déjà-vu. L’idée était clairement piquée de « Didier », le film où Alain Chabat joue le rôle d’un chien devenu humain par la grâce d’un mystérieux sortilège. Sous le prétexte des enchaînements de gags et de la bonne grosse comédie familiale, on y voit « Didier », le néo humain toujours très chien dans sa tête, évoluer aux côtés de son maître, Jean-Pierre Bacri. Un duo improbable, où Bacri continue de traiter Didier comme un chien, son ami canin qu’il « voit » toujours sous la carapace lunaire de cet humain un peu encombrant. Et donc, pourquoi parler de ça ? Car je suis auteur érotique, mais aussi maître d’animaux domestique, dont une jeune chatte, Crystal, qui m’adore follement (très collante, à toujours vouloir me faire des bisous sur la bouche où me lécher la barbe, comme s’il s’agissait de son propre pelage). Et cette chatte, au comportement étrange, m’a fait penser à « Didier ». Une version féline, qui serait titrée « Crystal », me trotte dans la tête. Une nouvelle histoire d’enchantement et de « thérianthropie » (oui, oui, il existe un terme pour cela, et même un article dans Wikipédia). J’ai déjà pas mal d’idées ; pas forcément lubriques (ce ne serait plus de la bestialité, si Crystal devenait humaine, certes, mais ça me mettrait mal à l’aise de la voir comme ça). Non, je pense plus à un « pet-play » doux et affectueux, où je serais le maître de Crystal et la laisserait vivre sa vie de chat dans mon appartement, sous mon regard attentif et bienveillant. Mais ce qui rendrait « extraordinaire » cette simple – mais plutôt étrange - idée d’écriture, ce serait de la concrétiser avec quelqu’un sur le site ayant ce fétish, une femme qui se voit plus animale qu’humaine… J’aimerai construire à deux un scénario complexe, divertissant, excitant à lire, ouvert et tolérant dans son déroulement. Je vois un début. Un écrivain a cette idée bizarre de scénario, il en parle à une amie à lui, timide et plutôt réservée. Et cette amie profite de cette confidence pour lui révéler son kink secret : un goût immodéré pour le pet-play. Elle lui propose de se mettre à sa disposition pour tout un week-end, afin de jouer à être Crystal… comme dans son scénario.   Voilà, je me doute que la plupart de celles et ceux qui ont eu la patience de me lire jusqu’ici doivent se dire que je suis décidemment bien barré ! Mais peut-être, via un infime hasard, un regard s’est posé sur cet article et une lueur d’intérêt l’a illuminé, à cette idée de scénario et des échanges pouvant en découler. Alors, si vous êtes partante pour jouer avec moi, n’hésitez plus ! Pourquoi ne pas vous lancer, et entamer un dialogue sur vos envies en tant que félin précieux et mystérieux ?
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Par : le Il y a 13 heure(s)
Chapitre 3 – Le grand jour Au lycée, ma meilleure amie me demandait ce qui m’arrivait tant j’étais radieuse et souvent dans la lune. Je brûlais de partager mon secret avec Céline, mais Philippe m’avait mis en garde et j’avais promis. Le mercredi, après les cours, en fin de matinée, je rentrais chez moi en hâte. Je pris une douche et me préparais, traversé par un sentiment d’appréhension et d’excitation. Je choisissais dans mon dressing une petite robe d’été d’un vert clair printanier. Je renonçais à mettre un soutien-gorge et j’enfilais un joli string blanc immaculé, comme une jeune mariée avant sa nuit de noces. Fallait-il raser les poils de mon pubis ? Je réfléchissais longuement à la question, puis j’abandonnais cette idée en me disant que ce serait à lui de décider. Je ne déjeunais pas, il m’aurait été impossible d’avaler quoi que ce soit tant j’avais l’estomac noué. A l’approche de sa maison, je ralentissais le pas. J’avais le tract, mon cœur battait très fort, mes jambes se dérobaient sous moi, mon ventre gargouillait. Arrivée devant sa porte, j’appuyais sur la sonnette d’une main hésitante. Il ouvrit presque aussitôt, il m’attendait. Tout à coup, je me sentais intimidée devant cet homme mature, mais son sourire et son compliment en me disant que j’étais très jolie me redonna confiance. Je m’avançais pour l’embrasser, mais il me prit le bras pour me faire rentrer et ferma la porte. Ludivine, nous devons rester discret, ne l’oublie pas. Pardon, c’est l’émotion. Pour cette fois-ci tu es pardonnée. Il m’attira alors vers lui et m’embrassa dans la pénombre de son entrée dans un long baiser. Je me blottis dans ses bras, totalement offerte à sa bouche. Je sentais ses mains sur moi, sur ma taille, puis mes hanches et enfin mes fesses qu’il se mit à caresser avec de plus en plus d’insistance, passant sa main sous ma robe. Ensuite, il m’entraîna dans le salon, me fit assoir sur le canapé, m’offrit un verre de coca et alla mettre un CD de musique classique dans le lecteur de la chaîne Hi-Fi. Je l’observais émue, je ressentais de la fierté de l’avoir conquis, moi une gamine de seize ans et en même temps une certaine crainte face à l’épreuve qui m’attendait.  Il revint s’asseoir près de moi. Je sentais ses yeux sur moi, son envie de moi alors que nous discutions de tout et de rien. Puis, il se pencha pour m’embrasser une nouvelle fois. Ses mains se promènent partout sur mon corps. Sa bouche alla ensuite explorer mon cou, puis mes épaules pour finir par mes seins après avoir dégrafé ma robe. C’était la première fois qu’un homme me déshabillait, me léchait, me tétait les seins. J’adorais ces sensations nouvelles. Il s’interrompit pour me demander pour la dernière fois si j’étais bien sûr de moi. Je lui répondis par l’affirmative même si je n’en menais pas large. Alors il se leva, me prit la main et m’emmena dans sa chambre. Au pied du lit, il m’embrassa de nouveau, fit tomber ma robe au sol, contempla mon corps, puis s’agenouilla pour venir embrasser mon sexe à travers mon string, plaqua sa bouche sur le tissu puis souffla de l’air chaud avant de prononcer ces paroles. Aujourd’hui est un grand jour, tu vas découvrir le plaisir et j’espère ton premier orgasme, prépare-toi ma jolie petite chatte à avoir de la visite. J’étais debout, mi-interloquée, mi-amusée. Son souffle chaud me fit de l’effet, j’avais les pointes de seins dressées. Il se releva, m’embrassa de nouveau, suça mes tétons. Je fermais les yeux me concentrant sur ces sensations nouvelles, si agréables. J’entendais la musique dans le salon, je reconnus Prélude à l’après-midi d’un faune. Je ne pus m’empêcher de sourire à ce choix facétieux. Lorsque je les ouvrais il avait enlevé sa chemise et son short. Il me poussa alors doucement sur le lit et s’allongea à mes côtés. Tout d’abord, il me caressa, m’embrassa partout. Je me laissais faire, appréciant ses gestes doux. Je ne quittais pas des yeux son caleçon dont le tissu était très tendu. Grâce à la fellation dans sa voiture, je me n’avais pas peur de saisir son sexe. Je prenais l’initiative de le libérer et de le caresser pendant qu’il promenait sa bouche sur mon corps. Il descendit progressivement sur mon ventre, puis sur mon string qu’il m’enleva et reprit son exploration avec sa bouche jusqu’à mes pieds, puis remonta jusqu’à mon entre jambes. A ce moment-là, je ressentis un sentiment de honte mêlé au désir d’être pénétré. Je le laissais faire, il m’avait dit de lui faire confiance. Il commença à me lécher très lentement avec le bout de sa langue, puis avec ses mains il m’écarta les cuisses afin que je lui offre ma vulve. Je sentais mon plaisir monter de plus en plus alors qu’il me léchait en faisant pénétrer sa langue dans mon sexe, puis descendre vers mon anus. Ses caresses buccales devenaient de plus en plus rapides et se concentraient maintenant autour et sur mon clitoris. C’est alors que je ressentis, à ma grande surprise, mon premier orgasme. Je découvrais cette sensation si forte prenant naissance dans mon bas ventre, les spasmes et le lâcher prise. Il me laissa redescendre doucement tout en continuant ses caresses, puis il présenta son pénis devant ma bouche. Le message était clair, il voulait que je le suce. Je m’appliquais alors en léchant et suçant avec amour, beaucoup mieux que dans la voiture. Au bout d’un moment, il s’est retiré de ma bouche, pour venir sur moi. Il m’embrassa avec fougue alors que je sentais son sexe tendu se présenter à l’entrée de mon vagin. Je relevais mes jambes pour faciliter l’introduction de son pénis avec une certaine appréhension. Je le sentais entré doucement en moi, tout en commençant des mouvements de va et vient. Plus il pénétrait, plus j’avais mal, mais je me taisais sachant que c’était un passage obligé. Je le laissais faire jusqu’à ce qu’il me pénètre entièrement. La douleur s’est alors atténuée. Il m’a fait l’amour ainsi, lentement au début, puis de plus en plus vite, avant de jouir en moi, profondément. J’ai eu très mal quand il a joui, car il m’avait pénétré entièrement. Mais cette douleur ne représentait rien comparée au fait que j’étais devenu femme dans ses bras. Nous sommes restés un long moment côte à côte, tout en discutant.  Il m’a beaucoup parlé de sexe, de ce qu’il aimait, ce qu’il attendait de moi. Je me laissais bercer par ses paroles comme par une douce mélopée. Je ne me représentais pas vraiment tout ce que cela pouvait impliquer. Je baignais encore dans un sentiment d’euphorie après avoir éprouvée cette volupté suite au premier orgasme de ma vie.  Je l’ai fait éclater de rire lorsque, lorsqu’à ma grande surprise, j’ai senti son sperme s’écouler sur ma cuisse. Je pensais naïvement que tout ce liquide resterait à l’intérieur de mon vagin après l’éjaculation. Philippe m’essuya avec le drap sur lequel quelques gouttes de sang s’étaient répandues. Alléluia, je n’étais plus vierge ! Cette première fois par un bel après-midi de printemps est un magnifique souvenir que j’ai chéri longtemps, tant ce moment m’avait apporté de bonheur et de plénitude. Par la suite, je suis allée de surprise en surprise en découvrant ses goûts insolites en matière sexuelle.
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Par : le 29/09/25
Je reviens sur forum après un premier passage il y a quelques années. Plusieurs expériences de soumission à mon actif aussi bien avec des femmes que des hommes. J'aime assouvir mes envies qui viennent compléter une vie vanille très épanouissante.
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Par : le 29/09/25
Il y a des rencontres qui ne commencent pas par des encouragements. Si elle avait ressenti un coup de foudre pour Juliette, elle le dissimulait bien. Mais pourquoi n'avoir dans la tête que cet horrible mot de réciprocité. La réciprocité en amour est un calcul bourgeois : pas d'investissement du capital sans un rendement substanciel. Dans les premiers temps, Charlotte avait beau rabrouer Juliette, elle lui plaisait. Elle l'attirait pour une raison qu'elle ne cherchait pas à expliquer. Mais après tout exige-t-on de Dieu qu'il vous donne des preuves de réciprocité ? Et puis en amour, on a l'impression sans savoir pourquoi, qu'en dépit des obstacles le destin a déjà gravé notre avenir. Et cette histoire aussi était probablement déjà écrite dans un mystérieux livre qu'hélas Juliette n'avait pas lu. Comme ce serait plus simple de pouvoir consulter le livre des destinées avant d'inviter une amie à dîner. On éviterait tant d'impairs, de temps perdu, de malentendus, mais on passerait à côté de la vie. Pourquoi fallait-il que quelque chose d'aussi fervent, chaud, intense, doive disparaître à jamais ? Que resterait-il de nous, de ces instants habités papr notre présence ? Et les souvenirs n'ont même pas la douce consistance de la poussière. Ils sont aussi impalpables et inexistants que les rêves. Juliette, accoudée à la fenêtre de sa chambre bleue, regardait le soir descendre sur la vallée. Le soleil venait de passer derrière les grandes collines, presque des montagnes, que le contre-jour rendait noires, avec des franges de lumière sur le dos des châtaigniers qui montaient courageusement en escalade jusqu'à leurs faîtes. Elle se sentait en paix. Il y avait au loin le tintement des cloches de vaches dans l'ombre, de rares grondements de moteurs d'automobiles que l'on ne pouvait discerner sur la route sinuant sous les arbres, en bas. Des fumées s'élevaient des toits de tuiles des fermes tapies à la lisière des bois. Quelle merveille d'ajouter les fumerolles d'une cigarette aux volutes qui montaient aux flancs des collines, un verre de meursault à portée de la main. La petite ville de La Roche-Guyon était bâtie sur une corniche de rochers dominant la vallée. Les quelque cents maisons qui la composaient se groupaient en troupeau au pied d'un château féodal dont deux tours ébréchées subsistaient seules. Le clocher de l'église, un peu plus bas, ne s'élevait pas très haut au dessus des toits pointus des maisons anciennes. C'était un village typique, les habitants disaient ville, ils y tenaient, "bien de chez nous", dominant de façon assez abrupte, un des plus beaux paysages du monde.    La jeune femme s'arrachait à la vue de ce château avec une impression d'irréalité. Quels fantômes le peuplaient, assez puissants pour lui suggérer leur présence et s'être un moment animés ? Était-ce cet amour contrarié qui n'avait pu les unir et demeurait alors dans ces lieux, avec son énergie intacte, survivant ainsi par-delà la poussière des corps des derniers La Rochefoucauld ? Maintenant, il règne un silence parfait, un silence villageois, à l'heure où les travaux des champs sont abandonnés, un concert de chiens emplit la maison. Juliette, en déshabillé noir, cache pudiquement son corps bruni par le soleil. Elle pense à Charlotte. Elle n'oublierait jamais leur première rencontre, la mémoire de leur amour à naître, brûlante, glacée, courbées par le désir, comme une bataille d'enfants avec la même innocence et les mêmes rêves. Les yeux fermés, à sa fenêtre, sans pensée, toute envahie de son absence, elle ne peut interdire sa main de glisser le long de son corps et de se caresser. Les amours l'avaient laissé indemne jusqu'à Charlotte. Elle adore voir la joie de vivre dans ses yeux malicieux, avec la parfaite connaissance de ses doigts soyeux du corps féminin, jamais lasse d'étreintes fiévreuses, toujours à l'assaut. Pour Juliette, les hommes sont le mensonge, avec leurs lourdes mains fausses, leur appétit, la politique dont ils parlent; ils font impression jusqu'au jour où leur faiblesse éclate; pour la plupart, ils sont peureux et paresseux, et la faiblesse engendre la vulgarité. Charlotte était la femme de sa vie. Avec le temps, les corps s'apprivoisent et les caractères se sculptent. Elle avait accepté de se soumettre à elle dans une totale abnégation. La flagellation et les humiliations sexuelles, ça faisait partie de la poésie de Charlotte. Entre douleur et langueur, supplices et délices, telle de la glace sur du granit, le désir était devenu une terre ardente où s'épanouissait son corps. Quand Juliette évoquait l'anatomie altière de Charlotte, sa grâce solaire, brune et allongée, femme-enfant nue, fragile et éternellement adolescente, ses seins parfaits, ses longues jambes toujours brunies par le soleil, elle avait peur pour elle, du soleil, des coups de cravache trop violents qui semblaient devoir la brûler. Elle l'aurait voulue, idéalement dans la pénombre d'un boudoir, dans un décor vaporeux qu'elle aurait éclairé de la lueur de ses longs cheveux noir de jais croulant en cascade sur ses épaules nues. Fragile et forte, forte mais attendrissante de faiblesse pensait Juliette en regardant la nuit monter dans le ciel immense. Que ferait-elle sans elle ? Elle serait totalement perdue, désemparée. Juliette s'ouvrit et se cambra au contact de son doigt qui remontait et qui se mit à masser doucement son bouton de chair turgescent qui gîtait dans l'ombre de son pubis. Ineffable lui fut la caresse de son index à l'orée de sa voie la plus étroite, provoquant en elle une sensation de plaisir telle que jusqu'au fond de ses reins, elle fut traversée d'une tension exquise, presque insoutenable. Bientôt, ce furent deux doigts avides et enragés qui pénétrèrent la même zone intime.    Confiante, elle ne fut pas longue à être totalement nue, et radieuse de l'être, avec cette fierté jusqu'au bout des seins qui l'encourageait à fouiller dans sa féminité. Juliette eut la faiblesse de caresser son intimité dont l'effet était garanti. Le temps sembla alors se figer pour l'éternité. Elle s'abandonna à cette jouissance, à cette extase irradiante. C'était comme si son être entier, tout son corps, tous ses nerfs, tout son sang bouillonnant affluaient dans son hédonisme solitaire. Elle eut un éblouissement d'impudicité. Elle cria sa lasciveté, avec des saccades et des soubresauts. Tout son corps de contracta violemment. Elle demeura debout, les cuisses écartées, les bras mous immobiles le long du corps. Elle avait encore en elle des ondes d'orgasme qui se répandaient dans une fréquence de plus en plus lente, comme les vagues qui meurent sur le sable quand la mer est calme sous un ciel étale. Une femme experte n'aurait pas été plus habile à lui donner autant de plaisir, sauf Charlotte. Mais elle était heureuse de dormir seule dans le grand lit, avec le calme de la campagne tout autour. Elle allait bientôt tirer les rideaux, laisser entrer la lumière du soir recouvrir ses rêves érotiques et la lune éclairer les arbres.   Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 28/09/25
Le premier rendez-vous. Place de la collégiale. Il est assis. Elle le distingue au loin, sûre que c'est lui. Elle s'approche. La démarche incertaine, vacillante où du moins, c'est l'impression qu'elle en a. Il la regarde venir. Chaque pas semblable à une épreuve d'équilibre. Elle manque d'assurance. L'enjeu est là. Tout repose sur ce moment. Elle joue sa vie. Va-t-elle lui plaire ? Va-t-elle trouver en lui cet autre, celui qui saura la révéler, l'accompagner ? Parviendra-t-il à sceller le moment présent, le prolonger, pour qu'il ne s'arrête pas, parce qu'il est unique, précieux, magique, là où il doit être, comme toucher l'infini dans une danse à deux, un rituel sacré? Saura-t-il faire émerger sa part d'ombre, celle qui sommeille et qui attend, tapie sous des airs de petite fille ? Elle a tant d'espoir. Elle en rêve. Ce n'est plus un désir, c'est un besoin, un morceau de son être qu'elle pensait définitivement endormi. Une existence quasi monacale s'en était suivie. La flamme s'était éteinte, faisant place à la disponibilité. Des priorités différentes. Des ateliers artistiques. L'envie de créer. Des amitiés partagées.   Puis un jour, le corps a parlé. Le feu s'est rallumé, plus ardent que jamais.    Il se lève. - Bonjour  Elle s'avance. Une bise sur les joues. Elle s'assied en face de lui. Il prend un café. Elle préfère un coca, ce goût familier qu'elle connait bien et qui la rassure, et pour sentir le pétillant dans sa bouche, une substance qui bouge, un mouvement qui contraste avec sa propre immobilité, parce qu'elle est assise, vulnérable, à sa merci. Déjà. Elle le regarde et dans ses yeux elle voit ce que personne d'autre ne peut voir. Tout. Elle comprend. Elle devine ce que lui-même ignore encore, avec une marge d'erreur bien-sûr. Il lui est arrivée de se tromper, de ne pas percevoir le subterfuge en face, l'imposture, le piège. Aujourd'hui quel est son regard, celui d'une petite fille ou d'une femme ?   Il n'a pas peur, elle est anxieuse. Il n'est pas inquiet, elle s'interroge. Il est détendu, elle tremble. Il est calme et posé, elle est troublée et bouillonne. Il laisse venir les choses, elle a tellement d'attentes. Il l'observe, elle le sent. Ça la brûle. Elle ne peut pas soutenir son regard, trop dur, trop vrai. Il est ancré dans l'instant, de la première rencontre, du début où l'on jauge, on évalue, dans cette légèreté qui n'engage à rien. Pour elle, le temps n'existe pas. L'heure est grave. Aujourd'hui c'est dans un mois. Aujourd'hui c'est dans un an. Ici commence l'éternité.   Les premiers messages téléphoniques. Ceux qui ont suivi la rencontre. - S'il vous plaît Monsieur, est-ce-que je peux être votre soumise ? Il est prudent. Il hésite. Elle connait la raison. Il devra s'adapter à elle, s'ajuster. Et surtout, il est surpris par la rapidité de la demande. Il ne s'y attendait pas. Pas si vite. Alors il modère sa réponse : - Tu as certaines aptitudes. Éventuellement.  Elle devine son dialogue intérieur. Ce qu'il mesure, plus ou moins consciemment, la responsabilité immense de l'engagement. Là où d'autres s'éloignent, par manque de courage, de réflexion ou d'envie, parce qu'une relation comme celle-ci,  avec ses non-dits qui hurlent si fort, est trop difficile à porter, lui reste. A l'endroit où la pratique seule importe, lui voit le subtil, l'intime, le fragile, le lien, l'animal. Sa limite n'est pas palpable. Elle ne la connait pas. Il devra la trouver lui-même, être patient, attentif, concentré. Elle attend qu'il la protège et la rattrape, qu'il la soutienne lorsqu'elle tombe, juste avant le vide. Elle veut pouvoir plonger, traverser tout, avec une confiance absolue. Qu'il soit le garant de sa sécurité au-delà de ce qu'elle désire.    Elle veut pouvoir se mettre à genoux, devant lui, qu'il devienne cet autre qu'elle porte dans son cœur, qu'elle admire, estime et place sur un piédestal. Un peu comme autrefois, lorsqu'elle priait, agenouillée devant celui qui avait tout donné. Elle avait allumé les bougies, s'était recueillie dans le lieu béni. Elle avait respecté ce qui était demandé, obéi aux directives transcrits depuis des milliers d'années. Et si on attendait d'elle autre chose ? Si, dans un état de grâce, la prière devait imprégner tout son corps, comme une vibration intense, hurlante, et habiter la moindre cellule ? Celui qu'elle prie, n'a-t-il pas lui-même éprouvé tout cela ?  
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Par : le 27/09/25
Bonjour, Notre 6eme Locktober a débuté lundi , plus tôt que prévu ! Ma Dame est en enregistrement ( pianiste classique) en Suisse jusqu'au 10 Octobre....boulot d'abord ! Lundi en soirée, les deux Dames de ma vie m'ont convoqué pour " faire ce qu'on aime faire : t'encager pour ce jeu !" Douché, nu devant elles, mon épouse m'a passé l'anneau, la toute petite cage à barreaux, l'entretoise.... érection dûe à la situation, on a attendu quelques dizaines de secondes, puis mon épouse a passé le cadenas , et fermé le tout . " Un mois !....si soucis, tu as la clé dans une enveloppe que je vais signer, et scotcher devant toi ... mais, si ouverture.....on repart à zéro !....Ok ? " Bien sûr que Oui ! J'aime ce jeu autant qu'elles deux . Nous sommes Samedi : mon épouse est partie Mardi , notre amie est avec moi.... très partiellement...... Pour l'instant, ça va ! 😊 
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Par : le 27/09/25
Parfois, les nuits étaient très longues. La jeune fille réduite à la servilité avait découvert l'insomnie avec son cortège d'idées noires. Avant d'accepter cette soumission lui apportant paradoxalement un apaisement devenu indispensable, elle était si fatiguée en se couchant qu'elle sombra aussitôt. Elle était submergée par le grondement de ses sens dans lesquels il y avait du bien-être, étranger aux objets qui l'entouraient, comme un œil fermé sur le monde. Charlotte goûtait d'un bonheur tout amendé d'incertitudes, mais paradoxalement chargé de volupté. Juliette sembla se réjouir en pénétrant dans la salle. La porte refermée qui donnait sur le corridor, débouchait sur une antichambre, déserte et éclairée par une seule fenêtre. Sur la même paroi ouvrait de la chambre, une autre porte, sur la salle de bain. Les traits très particuliers à la pièce d'eau étaient un large fauteuil de massage, accolé au mur du fond, et le fait que le plafond et les parois étaient entièrement revêtues de glace. Le plancher était noblement recouvert de bois, au motif blanchi de point de Hongrie. Elle était vaste et comprenait outre une douche, une baignoire et deux vasques en marbre blanc, une coiffeuse, ce qui n’empêchait pas deux femmes de disposer de ces commodités sans se gêner. Juliette se déshabilla et invita Charlotte à faire de même. À la réserve du collier et des bracelets de cuir, que l'eau avait durcis quand elle s'était baignée, et qui la serraient davantage, la jeune soumise était presque nue. Juliette, avant de l'imiter lui caressa la pointe de ses seins. En se dénudant lentement, Charlotte, qui restait debout au milieu de la pièce, interdite, se fit alors la réflexion qu’elle n’avait jamais vue Juliette nue. Sans ses talons hauts, elle paraissait toujours aussi grande. Sa poitrine parfaite faisait oublier sa sihouette un peu androgyne, accentuée par sa coupe de cheveux à la garçonne. Sa peau parsemée de taches de rousseur accentuait le hâle de son corps élancé. Elle avait les cuisses et des fesses musclées, les reins cambrés et le pubis imberbe, intégralement rasé, aussi lisse qu'à sa naissance. Elle était désirable et tenait toujours à le faire savoir, mais sans ostentation. Elle avait conscience qu'avant tout, son pouvoir d'asservissement provenait de son autorité spontanée, savant mélange de l'aura qu'elle dégageait naturellement et de la maîtrise dont elle faisait toujours preuve. Juliette prit un flacon d’huile qui reposait dans un des lavabos rempli d’eau chaude et versa un peu de liquide au creux de sa main. L’huile coulait par petites touches le long de la colonne vertébrale de sa soumise. Les deux mains se posèrent sur les épaules et commencèrent à masser. Charlotte ferma les yeux, ce n’était pas la première fois qu’elle se faisait masser par une femme, mais elle devinait qu’à partir de maintenant, à un moment ou à un autre, la séance allait basculer pour son plus grand plaisir. Elle s'abandonna sensuellement à cette idée. "- Assieds-toi, je vais te masser". Charlotte s'installa dans le fauteuil, la tête calée dans l’appuie-tête et attendit. Après avoir fixé ses chevilles aux repose-jambes par des cordelettes, Juliette lui passa la mains entre les cuisses. Charlotte la regarda amoureusement un temps qui lui parut interminable, et brusquement glacée se souvint qu'il était interdit de regarder sa Maîtresse au dessus des hanches. Elle ferma les yeux, mais trop tard et l'entendit rire. Juliette abandonna bientôt les cuisses et descendit jusqu’aux reins en massant également les flancs puis abaissa encore et posa ses mains sur les deux globes charnus mais fermes. Malgré elle, Juliette résistait pour ne pas brûler les étapes. Elle voulait que ce massage soit lent et progressif pour que sa partenaire ait le temps de s’abandonner complètement à ses doigts à la fois doux et audacieux. Elle s’aventura dans le sillon des reins de Charlotte en passant son pouce à l'entrée de son anus. Tout ne lui serait pas infligé à la fois, son cœur battait très fort. Elle frissonna retrouvant ainsi les quelques sensations ressenties le jour de leur première rencontre.   Et tandis qu'elle sombrait dans la volupté, quoiqu'un tel plaisir ne donne pas plus de valeur à l'être auquel il se rattache, il lui semblait pourtant que l'amour ressenti pour son amante était quelque chose de puissant, presque irrésistible. La jeune fille accueillit la chaleur avec reconnaissance, car elle s'était mise à grelotter. Elle n'essaya même pas de retenir ses larmes sans se soucier qu'on puisse l'entendre ou se moquer d'elle. Plus rien ne lui importait. Le cœur qui bat un peu plus vite, les fourmillements dans le triangle du ventre, le délicieux frisson parcourant l’épine dorsale, et surtout l'humectation de son sexe. Juliette massait les fesses de Charlotte avec application, faisait glisser ses doigts sur les lèvres intimes, la fouillait, revenait, et s'emparait à la fois, de plus en plus profondément, de son ventre et de ses reins qui s'ouvraient davantage, lui arrachant un gémissement qu'elle ne pouvait retenir. Quand elle s'arrêta, elle se saisit d'une petite seringue à bout arrondi remplie d'huile. Juliette présenta le bout du tube à l’évasure de l'anneau de chair de ses reins et appuya, plusieurs fois, chaque fois davantage, s'assurant de son intrusion. La seringue pénétra de trois ou quatre centimètres. Charlotte, hébétée, écarquilla les yeux, mais céda. Juliette vida la moitié du contenu de la canule dans l'anus de sa soumise qui lui offrait sa croupe en se cambrant, accentuant la courbe de ses reins. "- Ça va t’aider, et dis-moi si je te fais mal. Elle fit un geste de la main en guise d’approbation. Elle enfonça son pouce dans l’anus bien lubrifié, elle le sentait à la fois récalcitrant et souple, et elle savait que Charlotte, pas encore tout à fait détendue, luttait inconsciemment contre cette intromission inattendue. Dès lors, Charlotte abritait profondément, au centre de ses reins, un clystère fin à l'imitation d'un sexe dressé. Elle commença à avoir le souffle saccadé et sourd, la bouche sèche et semi-ouverte, dans un état second où l’appréhension des gestes de Juliette conjuguée au désir de l’interdit la laissaient totalement passive mais nullement insensible. Bientôt, l'autre main alla s’aventurer dans l'autre voie déjà abandonnante, les lèvres acceptèrent la double caresse forçant délicatement le périnée, les doigts s'attardant sur le clitoris impatient. Charlotte se laissa aller à ces doubles caresses en retenant son désir de jouissance, en s'interdisant des mouvements du bassin qui l'auraient trop rapidement extasiée. Juliette le devina et s'arrêta, puis s'éloigna. Charlotte s'accouda et la chercha du regard. Elle était dos à elle, face à sa table. Elle n'avait aucun droit de se sentir trahie. Peut-être qu'elle le méritait même. Peut-être qu'elle recevait là sa punition pour sa faiblesse et sa trop grande docilité. Lorsqu'elle se retourna, elle lui sourit et dans ses yeux, Juliette devina qu'elle était prête à rendre les armes en acceptant de se livrer. C'était la première fois mais de toutes leurs forces, son corps et ses reins l'imploraient. Juliette fit courir une main sur ses fesses et lui caressa les seins. Elle avait posé les bras le long de son corps et avait l’impression d’entendre tous les bruits amplifiés de la pièce, jusqu’au moindre petit froissement de tissu. Lorsque trois doigts forcèrent son anus, elle serra les dents avec un faible gémissement de douleur. Elle n'avait jamais accepté de pénétration dans sa partie secrète, jusqu’à ce jour. Bientôt, ce furent quatre doigts délicats qui pénétrèrent son anus. La chair autour des phalanges s’épousait parfaitement, l'anneau acceptait l'intrusion. Juliette admirait Charlotte qui acceptait sa sujétion, en se détendant. Elle se saisit d'une paire de gants et en passa un à sa main droite, puis ses doigts furent remplacés par un large olisbos en verre transparent avec une nervure qui s’enroulait autour. Elle enfonça l’olisbos dans l'anneau de chair puis arrêta la progression de la tige pour l'envahir de nouveau. Charlotte se laissait sodomiser en douceur et sentait toujours la vibration tapie au plus profond d’elle-même, grandissant inéluctablement. Qu'il était doux de s'abandonner. Juliette avait à sa disposition un assortiment d'olisbos, dont les tiges allaient des plus minces aux plus épaisses. Elle décida que la grosseur du phallus de verre suffisait, au risque contraire de relâcher immodérément l'anneau. Elle pouvait retirer totalement le sextoy pour mieux le réintroduire encore un peu plus loin à chaque fois. Charlotte avait l’anus bien dilaté. Juliette écarta alors ses fesses pour mieux évaluer l’élargissement, son rectum avait la forme d’un cercle souple. Le godemichet était entièrement entré, ne laissant que le rebord évasé, pour éviter que même au fond de ses entrailles, il ne se rehausse pas à l'intérieur du corps bafoué et outragé. Il reflétait la lumière dorée du plafonnier dévoilant la nudité des jeunes femmes.   La jeune fille ne savait plus si elle aurait préféré se laisser attendrir, ou si elle aimait mieux la suave indifférence qu'elle ressentait. Avec douceur et détermination, Juliette continua sa progression. Le corps de Charlotte réclamait toujours davantage. Le devinant, Juliette ôta l'olisbos de son fourreau charnel, pour le remplacer doucement par ses doigts gantés. Deux, trois, quatre et enfin cinq, les sphincters anaux se dilatèrent, le pertuis lubrifié s'élargit, acceptant l'introduction jusqu'au fin poignet de Juliette. Alors Charlotte se laissa aller à des va-et-vient lascifs de son bassin en se cambrant. La décharge fut intense, l'orgasme violent. Charlotte mis ses bras autour du cou de Juliette, la serrant fermement et elle hurla, sa jouissance fut si intense que son cœur sembla exploser, le ventre ruisselant. Elle crut un instant que de la cyprine coulait le long de ses cuisses. Juliette ôta soudain son poignet. Sa Maîtresse la délia de ses liens, Charlotte s'affaissa dans le fauteuil. Il lui sembla que son amour pour Juliette n'était plus quelque chose de scandaleux et dont on pouvait sourire.   Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 26/09/25
CONTRAT DE DOMINATION-SOUMISSION Entre : Maîtresse Elie, ci-après dénommée « La Maîtresse », et Sabine, homme dans la vie civile, ci-après dénommé « La Soumise ». Préambule – Transformation Dans le cadre de leur relation intime, domestique et consentie, les parties conviennent par le présent contrat que Sabine, homme dans la vie civile, endosse volontairement et pleinement le rôle de Soumise sous l’autorité de Maîtresse Elie. Par cet acte symbolique et contractuel, Sabine abandonne son statut d’homme autonome dans l’intimité et la vie quotidienne définies par ce contrat et se transforme en Soumise, destinée à servir et vénérer La Maîtresse, selon les termes énoncés ci-dessous. Cette transformation est volontaire et librement consentie.   Article 1 – Objet Le présent contrat définit les rôles, engagements, limites et règles de la relation de domination-soumission entre La Maîtresse et La Soumise, y compris dans le cadre de leur vie commune quotidienne. Il établit un cadre permanent d’organisation, de rituels et de comportements pour structurer et sécuriser cette relation.   Article 2 – Consentement Les parties déclarent agir librement et volontairement, sans contrainte extérieure. La sécurité physique et psychologique de chacune reste prioritaire. Le présent contrat est conclu pour une durée permanente mais reste, par nature, réversible à tout moment par consentement mutuel.   Article 3 – Rôles La Maîtresse détient l’autorité dans le cadre défini par le présent contrat. La Soumise, homme dans la vie civile et placé sous l’identité féminisée de « Sabine », accepte de se soumettre à l’autorité de La Maîtresse et d’exécuter ses instructions, dans le cadre des limites établies. Cette dynamique s’applique tant dans l’intimité que dans l’organisation quotidienne de leur vie commune.   Article 4 – Limites et Sécurité 1. Un mot de sécurité (« safe word ») choisi d’un commun accord est obligatoire. 2. En cas d’utilisation du mot de sécurité, toute action doit cesser immédiatement. 3. Les pratiques interdites sont listées à l’article 8.   Article 5 – Engagements de La Maîtresse La Maîtresse s’engage à : Respecter les limites fixées par la Soumise. Assurer la sécurité physique et psychologique de la Soumise. Garantir un espace d’expression pour que la Soumise puisse communiquer ses besoins, limites ou inconforts.   Article 6 – Engagements de La Soumise La Soumise, en tant qu’homme acceptant sa position féminisée et soumise, s’engage à : Respecter et exécuter les instructions de La Maîtresse dans le cadre défini par ce contrat. Signaler immédiatement tout inconfort ou problème lié à une pratique. Se préparer et se présenter selon les règles établies par La Maîtresse. Respecter un monogamisme absolu vis-à-vis des relations intimes et de soumission, sauf décision expresse de La Maîtresse. Étendre son rôle de soumise aux aspects de la vie commune définis par La Maîtresse, dans le cadre permanent de ce contrat.   Article 7 – Pratiques autorisées 1. Féminisation et transformation Port de vêtements, maquillage ou accessoires féminins. Adoption d’un nom, d’un rôle ou d’une identité féminisée sous l’autorité de La Maîtresse. 2. Contrainte et contrôle Utilisation de liens, cordes ou entraves. Usage d’une cage de chasteté ou de dispositifs de contrôle de la sexualité. 3. Pénétration et discipline corporelle Pratiques de sodomie (dans le respect des règles d’hygiène et de sécurité). 4. Rituels symboliques et purification Pratiques incluant l’utilisation d’urine à des fins de purification ou de rituel, sous la supervision et avec le consentement de La Maîtresse.   Article 8 – Pratiques interdites Les pratiques suivantes sont strictement interdites et ne pourront en aucun cas être imposées à la Soumise : Scatologie. Douleurs extrêmes. Marques persistantes ou atteintes permanentes à l’intégrité physique.   Article 9 – Règles de comportement de La Soumise La Soumise s’engage à : Se conformer aux règles de présentation, de langage et de tenue définies par La Maîtresse. Adopter une attitude respectueuse, obéissante et sincère envers La Maîtresse. Tenir à jour un journal ou tout autre rituel demandé par La Maîtresse. Ne jamais cacher des informations importantes concernant son état de santé, son consentement ou son ressenti.   Article 10 – Punitions En cas de manquement aux règles définies dans ce contrat ou aux instructions de La Maîtresse, la Soumise reconnaît que La Maîtresse peut appliquer des punitions proportionnées et non dangereuses, préalablement définies. Les types de punitions et leur gradation sont listés dans l’annexe I.   Article 11 – Monogamisme et « prêt » La Soumise reconnaît un engagement de monogamisme absolu dans le cadre de la présente relation et ne peut avoir de relations de soumission avec d’autres personnes, sauf autorisation expresse de La Maîtresse. La Maîtresse se réserve le droit de « prêter » ou présenter la Soumise à d’autres partenaires, dans un cadre défini et sûr.   Article 12 – Dévotion et Vénération La Soumise reconnaît et accepte que, dans le cadre du présent contrat et dans l’intimité définie par celui-ci : Elle voue une adoration et une vénération totales à La Maîtresse, la considérant comme son autorité suprême. Elle abandonne volontairement ses désirs personnels pour se mettre au service des désirs et volontés de La Maîtresse, dans les limites et la sécurité définies par ce contrat. Elle accepte que son plaisir et son épanouissement découlent de l’obéissance et du service rendus à La Maîtresse. Cette vénération reste un choix consenti et peut être suspendue ou retirée par la Soumise en dehors du cadre du contrat.   Article 13 – Caractère permanent Le présent contrat est conclu pour une durée permanente et encadre la vie commune de La Maîtresse et de La Soumise. Il ne peut être suspendu ou révoqué que par décision expresse et mutuelle des deux parties.   Article 14 – Signature Fait en deux exemplaires originaux.   Annexe I – Punitions graduelles Niveau 1 – Punitions légères (symboliques) Posture de soumission prolongée. Obligation de tenir une position spécifique (agenouillé, mains derrière le dos…). Rappel écrit des règles et excuses formelles. Privation d’un privilège léger. Niveau 2 – Punitions modérées (discipline) Tâches supplémentaires (ménage, écriture de lignes, services précis). Réduction des privilèges accordés (temps de détente, accessoires…). Mise en cage symbolique (cage de chasteté, espace restreint). Niveau 3 – Punitions fortes Intensification temporaire des règles de contrôle (plus stricte posture, privation prolongée). Exercices imposés de renforcement de l’obéissance (rituels plus longs, tenue renforcée). Humiliation (verbale ou symbolique) dans le cadre privé. Niveau 4 – Punitions extrêmes Prolongation sévère d’un état de contrainte ou d’une posture, toujours sous surveillance. Toute mesure d’humiliation ou de contrôle intensif définie d’avance dans une liste validée par les deux parties.   Par décision unilatérale et sans préavis, La Maîtresse peut décider de bannir la soumise pour tout manquement qu'elle jugera inacceptable. La soumise reconnait expressément qu'aucun recours ni réclamation ne seront possibles.
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Par : le 26/09/25
La dame en rouge s’était levée, son verre de cristal élevé à la hauteur de son sourire. D’une voix suave et impériale, elle annonça la suite attendue : le donjon nous attendait. Aussitôt, un frisson parcourut l’assemblée. Dans un silence presque religieux, les convives, repus de luxure et de curiosité, se levèrent à leur tour. La maîtresse de cérémonie tenait toujours la laisse de ma soumise et, d’un geste lent de la main, invita quatre esclaves à encadrer notre procession solennelle. Ma soumise, nue et frissonnante, peinait à reprendre son souffle. Sur sa peau luisante de sueur et de vin, on devinait une mosaïque de rougeurs et de coulures qui témoignaient des épreuves déjà subies. Malgré la fatigue et la honte qui empourpraient ses joues, elle restait digne dans son abandon : son dos demeurait droit autant que possible, ses épaules ouvertes, comme si une force intime la tenait encore fièrement. Je voyais sa poitrine se soulever rapidement, ses lèvres trembler d’anticipation et d’angoisse mêlées, mais aucune résistance ne vint ternir son obéissance parfaite. Les quatre esclaves nus s’avancèrent pour l’encercler. Leurs visages étaient baissés, anonymes et dévoués, et chacun d’eux portait autour de la taille la cage de chasteté métallique qui enfermait sa virilité captive. L’un exhibait sur ses cuisses et ses fesses les stries écarlates de la correction reçue plus tôt dans la soirée – souvenir cuisant de l’indiscipline châtiée devant tous. Ils prirent place autour de ma soumise : deux devant pour ouvrir la marche, et deux derrière pour la soutenir ou la corriger au besoin. Lorsque la dame en rouge s’élança d’un pas lent hors de la salle, tirant légèrement sur la laisse, ma soumise lui emboîta le pas. Je la vis vaciller un instant au moment d’entamer la descente, ses cuisses encore tremblantes peinant à obéir, mais un esclave posa fermement une main sur le creux de ses reins pour l’aider à retrouver son équilibre. Un autre lui saisit doucement le bras pour la guider. Ainsi encadrée, soutenue et surveillée, elle avança docilement. Nous quittâmes l’éclat chaleureux de la salle de banquet pour nous engager dans un couloir de pierre beaucoup plus sombre. Les murs épais renvoyaient l’écho feutré de nos pas. Quelques torches étaient fixées çà et là, leurs flammes vacillantes projetant sur les voûtes de lourdes ombres mouvantes. La température chuta légèrement tandis que nous descendions, pas à pas, vers les entrailles de la demeure. Je marchais à quelques pas derrière ma soumise, mon regard rivé sur sa silhouette frêle et fière tout à la fois. La flamme des torches faisait danser des reflets orangés sur sa peau nue maculée de cire et de vin, sur les marques rouges qui constellaient ses cuisses et sa poitrine. Elle avançait du mieux qu’elle pouvait, chaque pas un effort offert à mon honneur, et je lisais dans la tension de ses muscles la volonté de ne pas faillir. Autour de nous, les convives suivaient en file silencieuse. J’entendais à peine leurs murmures excités : l’expectative bridait leurs voix. Seul le cliquetis occasionnel d’une chaîne de chasteté ou le froissement discret d’une robe troublait de temps à autre la procession liturgique. La dame en rouge ouvrait la marche en grande prêtresse du vice, nous guidant toujours plus bas. Finalement, un lourd vantail de bois apparut, encadré de deux torches flamboyantes. Elle s’arrêta devant la porte massive bardée de fer et sortit d’un pli de sa robe une clé ancienne. Dans un grincement sourd, la serrure céda, et la porte s’ouvrit sur une obscurité épaisse. Nous pénétrâmes dans le donjon. La pièce s’illumina peu à peu à la lueur des torches que plusieurs esclaves allumèrent sur un signe de la maîtresse de maison. C’était une vaste salle voûtée aux murs de pierre brute. Des chaînes pendaient ici ou là aux murailles, et divers instruments de bois et de cuir – bancs de supplice, croix de Saint-André, anneaux d’attache – attestaient que cette cave servait de sanctuaire aux plaisirs les plus noirs. Au centre, dégagée de tout meuble, s’étalait une large surface circulaire délimitée par des chandelles disposées en cercle. Le sol de pierre y était lisse, comme usé par les genoux de générations de suppliciés consentants. C’est là, dans ce cercle de flamme et d’ombre, que la dame en rouge conduisit ma soumise. Ma soumise fut amenée au milieu du cercle, face à un petit autel de bois noir placé à l’une des extrémités. Sur ce meuble bas recouvert de velours pourpre étaient posés les objets du rituel à venir : j’aperçus, alignés avec soin, une rose blanche aux pétales diaphanes, une rose rouge d’un carmin profond, presque noir dans la pénombre, et un collier de cuir orné d’un anneau argenté, entrouvert et prêt à être refermé. À côté, une fine chaîne d’acier luisait en serpentant, terminée par un mousqueton. Mon cœur s’accéléra légèrement à la vue de ces symboles : c’était donc ici que tout se jouerait, que le lien final serait scellé. Mais avant cela, l’épreuve devait s’accomplir entièrement. La cérémonie n’atteindrait sa consécration qu’après le passage par la douleur et l’humiliation totales, comme un baptême impie préparant l’offrande suprême. La dame en rouge fit un signe bref. Aussitôt, les esclaves entourant ma soumise la placèrent exactement où il le fallait, au centre du cercle. Deux d’entre eux écartèrent doucement ses bras à l’horizontale, la forçant à offrir sa silhouette en croix à l’assemblée. Les deux autres se postèrent derrière elle, prêts à la maintenir si ses jambes flanchaient. Ma soumise, épuisée, vacilla un instant lorsque les esclaves la lâchèrent pour se mettre en position, mais elle se força à demeurer debout, la nuque courbée en une humble soumission. Ses cheveux collés de sueur retombaient en mèches folles autour de son visage rougi. Sa poitrine haletait, les pointes de ses seins durcies autant par la peur que par le froid humide du donjon. Les convives formèrent un large arc de cercle autour de la scène, à une distance respectueuse. Leurs visages s’animaient d’un éclat avide dans la pénombre, les flammes vacillantes dessinant sur leurs traits des masques d’ombre et de lumière. Je me tins parmi eux, légèrement en retrait pour mieux tout contempler. Mon cœur battait plus fort, mais mon visage restait de marbre. J’étais le Maître, l’observateur souverain de ce rituel, et rien ne devait troubler le calme fier que j’affichais. Dans le silence épais de la cave, on n’entendait plus que le crépitement discret des torches et le souffle court de ma soumise. Ses yeux restaient baissés, fixés sur la pierre à ses pieds. Ainsi exposée, offerte en spectacle au centre du cercle, elle ressemblait à un agneau sacrificiel, tremblante d’appréhension mais résignée par la foi profonde qu’elle avait en moi. J’aperçus un léger tressaillement parcourir ses cuisses lorsqu’un convive s’avança d’un pas. Il était temps de plonger ma soumise dans la dernière phase de son supplice – celle qui la briserait et la consacrerait tout à la fois. D’un regard, la dame en rouge invita les convives à s’approcher. Deux d’entre eux s’avancèrent immédiatement dans le halo de lumière vacillante, comme attirés irrésistiblement vers le corps offert. Le premier était un homme au sourire carnassier que je reconnaissais : c’était le jeune convive à l’air narquois qui, plus tôt, avait éprouvé la souplesse de la bouche de ma soumise. Le second était une femme grande, aux yeux brillants d’une cruauté raffinée ; ses lèvres rouges s’étirèrent en un rictus de plaisir anticipé. L’homme fit le tour de ma soumise, lentement, effleurant du bout des doigts sa peau déjà marquée. Il passa une main dans ses cheveux humides et les empoigna soudain, tirant sa tête en arrière. D’un geste brusque, il força son menton vers le haut, contraignant ma soumise à ouvrir la bouche. Dans un murmure qui claqua dans le silence, il ordonna : « Ouvre. » Elle obéit, lèvres tremblantes, dévoilant l’intérieur humide de sa bouche. L’homme y plongea alors deux de ses doigts sans ménagement. Je le vis s’enfoncer jusqu’au fond de sa gorge, testant ses réflexes. Ma soumise eut un haut-le-cœur ; un spasme la secoua tandis qu’il la tenait ainsi, impitoyable, les doigts enfoncés profondément qui la réduisaient au silence. Des larmes perlèrent au coin de ses yeux sous l’effet de l’étouffement, et son corps chercha instinctivement à reculer. La convive aux lèvres rouges, postée dans son dos, la rattrapa aussitôt. Glissant un bras autour de la taille de ma soumise, elle l’immobilisa contre elle. « Tiens-toi tranquille… » susurra-t-elle à son oreille d’un ton faussement doux. Ma soumise, étranglée, toussa autour des doigts qui bâillonnaient sa gorge, un filet de salive coulant le long de son menton. L’homme retira alors vivement sa main, la libérant de son étau. Ma soumise haleta, suffoquant et cherchant son air. Son répit fut bref : la femme qui la maintenait en profita pour lui fourrer aussitôt deux doigts entre les lèvres avant qu’elle ne referme la bouche. Elle les força à nouveau dans cette cavité déjà souillée, frotta ses doigts contre la langue offerte, puis les retira pour les glisser sans vergogne le long de son menton et sur sa poitrine luisante. « Quel goût a ta honte ? » siffla-t-elle en riant doucement, essuyant ses doigts humides contre le téton dressé de ma soumise. Ma soumise rougissait de plus belle, humiliée d’être ainsi manipulée comme une poupée par ces inconnus sous mon regard. Son souffle, heurté, formait de petits nuages blanchâtres dans l’air froid du donjon. Elle voulut articuler un mot – peut-être un réflexe d’excuse ou de remerciement – mais l’homme ne lui en laissa pas le temps. Il s’était emparé d’une coupe de vin qu’un autre convive lui tendait depuis le bord du cercle. Sans un mot, il approcha le bord du verre des lèvres de ma soumise. Elle eut le réflexe d’entrouvrir la bouche, assoiffée et docile. « Bois », ordonna-t-il sèchement. Il renversa d’un coup la coupe. Le vin pourpre s’engouffra entre les lèvres de ma soumise, puis déborda volontairement sur son menton et sa gorge. Elle avala une partie du liquide en suffoquant, le reste ruisselant sur sa poitrine et plus bas sur son ventre. Le breuvage écarlate traça des sillons sur sa peau, se mêlant à la sueur et aux traces de cire séchée. Un rire feutré circula parmi les convives en la voyant ainsi maculée de rouge. « Comme c’est joli… » murmura quelqu’un, fasciné par l’image de ce corps ruisselant de vin, telle une statue antique consacrée dans le sang de Bacchus. Ma soumise frissonnait, collante de vin, les yeux clos sous l’humiliation. Le liquide, légèrement acide, piquait les lésions sur sa peau où les ongles avaient laissé leur empreinte. Elle ne tenta pas d’en essuyer la moindre goutte : ses poignets restaient tenus en croix par les esclaves vigilants. Ses seins, souillés de rouge, se soulevaient au rythme de ses sanglots silencieux qu’elle s’efforçait d’étouffer. La convive derrière elle la maintenait toujours fermement. Je la vis faire un signe à un troisième larron : un autre invité s’approcha, une fine bougie allumée à la main, récupérée sans doute sur l’un des chandeliers du cercle. Avec un sourire complice, il tendit la bougie à la femme, qui la prit sans lâcher sa prise sur ma soumise. Un filet de cire coulait déjà le long du cierge, dégageant une odeur de paraffine chaude. La femme inclina la bougie au-dessus du sein gauche de ma soumise. « Ne bouge pas… » souffla-t-elle d’un ton moqueur. Ma soumise, de toute façon, n’aurait pu s’échapper de l’étreinte de fer qui l’enserrait. Une première goutte de cire brûlante tomba sur l’aréole rougie de sa poitrine. Ma soumise émit un cri étranglé, son corps se contorsionnant dans un sursaut incontrôlé. Aussitôt, la femme resserra son étreinte autour de sa taille pour la tenir immobile. D’autres gouttes suivirent, lentes et impitoyables, venant parsemer la courbe tendre de son sein de points blanchâtres qui séchèrent presque aussitôt en emprisonnant la douleur dans la chair. Chaque perle de cire arrachait à ma soumise un gémissement aigu malgré elle. Je la vis mordre sa lèvre jusqu’au sang pour tenter de retenir ses cris, et ses yeux se remplir de larmes qu’elle refusait de laisser couler. Quand la bougie fut consumée au point de menacer les doigts de la convive, celle-ci s’écarta enfin, jetant le mégot fumant au sol. Ma soumise haletait, secouée de sanglots muets. Son sein gauche était constellé de gouttes de cire figées, autant de stigmates d’un étrange sacre. Ses jambes flageolaient ; elle ne tenait debout que grâce aux esclaves qui encadraient encore sa frêle carcasse soumise. Mais déjà, d’autres convives prenaient le relais pour la pousser plus loin encore dans l’abandon d’elle-même. Un homme surgit sur sa droite et, sans crier gare, lui asséna une gifle retentissante. La paume claqua violemment sur sa joue détrempée de larmes et de vin, faisant tourner sa tête sous l’impact. Je vis une éclaboussure pourpre voler dans l’air alors qu’une partie du vin sur ses lèvres fut projetée par le coup. « Regarde-nous quand on t’honore, chienne », siffla-t-il entre ses dents. Ma soumise rouvrit les yeux, son regard embué se perdant devant elle. Elle chercha un point d’ancrage, mais tout vacillait. L’homme agrippa sa mâchoire d’une main brutale pour la stabiliser. Je reconnus en lui le convive flegmatique qui plus tôt avait testé l’offrande de ses poignets. Son masque d’indifférence avait fondu, révélant une ardeur cruelle. Il planta son regard dans les yeux noyés de larmes de ma soumise. « Tu es notre jouet ce soir, comprends-tu ? » articula-t-il froidement. Elle hocha faiblement la tête, incapable de parler tant sa gorge était nouée de sanglots retenus. Pour toute réponse, il cracha sur son visage – un crachat méprisant qui vint souiller sa joue déjà en feu. Un murmure d’excitation parcourut l’assistance. Je sentis mon sang bouillir dans mes veines à cette vision. Pourtant, je ne bronchais pas. Mon rôle était d’assister à sa dégradation totale, d’en être le témoin souverain. Ma soumise, humiliée au-delà de toute mesure, me cherchait confusément du regard, mais je restai immobile, dissimulant les flammes de possessivité et de désir féroce qui menaçaient de trahir mon calme. L’homme lâcha le visage de ma soumise, qui retomba mollement en avant, le menton trempé de larmes, de bave et de vin. Un autre convive s’approcha aussitôt, se plaçant à genoux devant elle. Profitant de ce qu’elle était chancelante, il explora sans vergogne son intimité offerte. Ses mains écartèrent rudement les cuisses tremblantes de ma soumise, exposant son sexe humide et vulnérable. Sans cérémonie, il y enfonça deux doigts, puis trois, jusqu’à la dernière phalange. Ma soumise laissa échapper un râle rauque, son corps se cambrant sous la pénétration brutale malgré les bras fermes qui la tenaient. L’homme commença à la fouiller de ses doigts épais, les mouvant en elle avec une détermination obscène. Son autre main vint claquer contre le bouton sensible de ma soumise, non pour lui donner du plaisir, mais pour intensifier le choc de l’humiliation. « Voyez comme elle se cambre ! » ricana-t-il en se tournant vers ses comparses. « On dirait que son corps en redemande… même maintenant. » Un éclat de rire général lui répondit. Autour du cercle, je voyais des sourires féroces et des regards brillants de lubricité. Certains convives se caressaient distraitement devant le spectacle, une main glissée sur un sexe tendu ou un téton durci sous un corsage. L’atmosphère s’était chargée d’un érotisme cru et sans pitié. Ma soumise, elle, semblait au bord de l’évanouissement. Ses gémissements rauques résonnaient sous la voûte, et son corps n’était plus qu’un pantin qui frémissait à chaque nouvelle agression. Quand enfin l’homme retira ses doigts de son sexe, ce fut pour les faire glisser sur les lèvres de ma soumise. Elle sentit le goût de sa propre moiteur mêlée au vin et à la poussière du donjon. Sa langue effleura mécaniquement ces doigts souillés, par pur réflexe d’obéissance. « Bonne fille… » murmura-t-il avec un sourire mauvais en se relevant. La dame en rouge, jusqu’alors silencieuse spectatrice, leva soudain la main. Instantanément, les convives reculèrent d’un pas et le silence retomba comme un couperet. Seul le sanglot étouffé de ma soumise, brisée, subsistait encore dans l’air stagnant. Je parcourus du regard le corps de ma soumise. Elle n’était plus qu’un sublime désastre : son maquillage avait coulé en traînées sombres sur ses joues, son visage était maculé de larmes, de salive, de crachats et de vin. Sa poitrine et son ventre dégoulinaient de vin et portaient les taches blanches de la cire figée. Ses seins étaient zébrés de stries rouges, ses tétons meurtris par les pincements et la chaleur. Sur son cou et ses épaules, on devinait la marque violette de morsures et de baisers brutaux. Son ventre et ses cuisses luisaient de sueur et d’intimité forcée. Partout sur son épiderme se lisaient les empreintes des mains, des fouets invisibles et des griffes : elle était marquée, souillée, anéantie par le rituel… et, dans cette destruction magnifique, elle resplendissait d’une étrange beauté sacrée. La dame en rouge s’approcha d’elle, régnant à nouveau sur l’assemblée domptée. Du bout des doigts, elle releva le menton tremblant de ma soumise. Celle-ci ouvrit difficilement les yeux. Son regard, brouillé de larmes, chercha confusément celui de la dame en rouge puis, au-delà, le mien. J’étais sorti légèrement de l’ombre, avançant d’un pas instinctif lorsque la maîtresse de cérémonie avait arrêté le supplice. Nos yeux se croisèrent un instant. Je lui envoyai en silence toute ma fierté et tout mon soutien dans ce regard muet. Elle n’y répondit qu’avec une faiblesse adorable : ses paupières palpitaient, ses lèvres bleuies frémirent autour d’un sanglot, mais je vis au fond de ses prunelles vacillantes une flamme intacte. Fierté. Amour. Elle tenait bon, pour moi. — À genoux, ma chère, ordonna doucement la dame en rouge. Les esclaves desserrèrent leur étreinte et accompagnèrent ma soumise vers le sol. Son corps supplicié se plia avec soulagement. Elle tomba à genoux sur la pierre froide, ses cuisses nues se posant dans une flaque de vin renversé. Ses mains cherchèrent un appui, puis retombèrent le long de son corps frissonnant. La dame en rouge l’aida à redresser le buste pour qu’elle se tienne aussi dignement que possible malgré l’épuisement. Ainsi présentée, nue, à genoux, ruisselante de souillures et de honte, ma soumise paraissait offerte en sacrifice devant l’assemblée recueillie. La maîtresse de cérémonie se tourna vers l’autel où reposaient les roses et le collier. Elle prit d’abord la rose blanche entre ses doigts délicats. Sa voix s’éleva, claire dans le silence : « Approchez, mes chers. Le moment est venu. » Les convives s’avancèrent en demi-cercle, retenant leur souffle. J’avançai moi aussi, jusqu’à me tenir à quelques pas seulement de ma soumise agenouillée. Son visage était au niveau de mon bassin, ses yeux toujours baissés fixés sur mes chaussures comme une dernière ancre. Je sentis mon cœur se serrer devant sa docilité absolue : jamais elle ne m’avait paru aussi belle que couverte ainsi d’ignominie et de gloire mêlées. La dame en rouge leva la rose blanche bien en vue. Sa main libre vint caresser la joue de ma soumise, effleurant sa peau souillée avec une tendresse solennelle. « Tu as été digne, ma belle, » murmura-t-elle avec douceur, comme on féliciterait un enfant méritant. Ma soumise ferma les yeux et laissa échapper un sanglot de reconnaissance ; de nouvelles larmes roulèrent sur ses joues meurtries. D’un geste lent, la dame en rouge fit glisser la tige de la rose le long du cou de ma soumise. Les épines caressèrent la peau frissonnante, traçant un chemin de velours cruel. Arrivée à la naissance de sa poitrine, la maîtresse de cérémonie appuya légèrement, suffisamment pour qu’une épine plus acérée perce la chair tendre du haut de son sein gauche. Ma soumise sursauta au moment de la piqûre, mais elle ne bougea pas. Une perle de sang rouge sombre perla sur sa peau pâle. La dame en rouge redressa la rose et, délicatement, inclina un pétale immaculé pour recueillir la goutte de sang. Le blanc immaculé se teinta de carmin. Un murmure admiratif parcourut l’assemblée : on aurait dit qu’une goutte de vie venait d’éclore sur la fleur. La dame en rouge tendit ensuite la rose ensanglantée à ma soumise. « Prends-la, offre-la. » Ma soumise, les mains tremblantes, saisit la tige de la rose blanche et la serra contre son cœur, sans craindre les épines qui s’y enfoncèrent. Quelques gouttelettes de sang supplémentaires perlèrent sur ses paumes abîmées. Ainsi agenouillée, tenant la rose marquée de son propre sang contre sa poitrine nue, elle semblait une martyre extatique, offerte corps et âme. La dame en rouge se tourna alors vers moi. Son regard croisa le mien, et elle m’adressa un imperceptible signe de tête – à la fois salut et invitation. Il était temps que je prenne ma place au centre du rite. Je m’avançai d’un pas sûr vers ma soumise. Mon cœur battait furieusement dans ma poitrine, mais je conservai un masque serein. Plus rien n’existait hormis la femme anéantie et magnifique qui s’offrait à mes pieds. La dame en rouge laissa la rose blanche serrée contre le cœur de ma soumise, puis prit sur l’autel le collier de cuir noir orné de métal. Elle me le présenta avec respect sur ses deux paumes ouvertes, comme on offrirait une couronne au roi du jour. Je saisis le collier. Le cuir en était souple mais solide, lourd du poids des symboles qu’il portait. Je fis un pas de plus et me tins juste devant ma soumise. Doucement, je passai le collier autour de son cou gracile, par-dessus celui qu’elle portait déjà depuis le début de la soirée. Je serrai les lanières jusqu’à ce que le cuir épouse parfaitement la peau marquée de son cou. Un anneau d’acier froid vint se placer au creux de sa gorge. La dame en rouge tendit alors la petite clé du fermoir. J’enclenchai le verrou et un déclic sec résonna dans le silence : le collier était refermé, irrévocablement scellé à son cou. Ma soumise expira longuement, comme si ce bruit venait de sceller son destin et de la délivrer à la fois. Ses épaules s’affaissèrent légèrement, dans un abandon total. Elle releva alors ses yeux vers moi pour la première fois sans y être invitée, et je ne vis dans ses prunelles qu’une infinie adoration. Je pris la fine chaîne d’acier posée sur l’autel. Avec un calme cérémonieux, je fixai le mousqueton à l’anneau du collier tout juste fermé. Désormais, un lien tangible me rattachait à elle. Je sentis un très léger tremblement la parcourir lorsque le métal froid effleura sa peau brûlante. C’était l’instant que j’attendais, celui que toute cette nuit avait préparé. Je tirai doucement sur la chaîne, forçant ma soumise à avancer de quelques pas à quatre pattes, jusqu’à ce que sa tête frôle mes genoux. Puis je prononçai mes premiers mots de la cérémonie, d’une voix basse mais parfaitement audible dans le silence total : — Par le sang versé ce soir et par ce collier qui te marque, je te prends comme mienne à jamais. Ma voix, calme et posée, vibrait d’une intensité contenue. Chaque mot résonnait contre les pierres, s’insinuait dans chaque cœur présent. Ma soumise, pantelante, retenait son souffle en m’entendant parler. J’appuyai la main sur le sommet de son crâne, dans une caresse possessive presque bienveillante. Puis j’ajoutai, mon regard ancré au sien : — Ton corps, ton cœur et ton âme m’appartiennent dorénavant. Devant ces témoins réunis, notre lien est scellé. À ces mots, ma soumise ferma les yeux et laissa deux larmes lourdes rouler sur ses joues ravagées. Un sourire faible, extatique, glissa sur ses lèvres tuméfiées. Elle s’inclina davantage, posant son front contre mes genoux en un geste d’allégeance absolue. Je lâchai la chaîne et me redressai pour faire face à l’assemblée. Les convives nous observaient, suspendus à l’instant comme à une vision mystique. La dame en rouge, debout près de nous, rayonnait d’un triomphe serein. — Mes chers amis, proclama-t-elle alors d’une voix vibrante, l’offrande a été acceptée et le pacte est conclu. Elle leva le verre qu’elle avait conservé en main, et les convives l’imitèrent aussitôt. Dans un murmure fervent, tous répondirent : « À la soumise, à son Maître. » Puis, en silence, ils burent à l’unisson. Je baissai les yeux vers ma soumise toujours prosternée à mes pieds. D’une main, j’ôtai doucement la rose blanche qu’elle tenait encore contre sa poitrine et la remis à la dame en rouge. Celle-ci, en échange, me tendit la rose rouge qui restait sur l’autel. Je savais ce qu’il convenait d’en faire : c’était l’ultime symbole. Je glissai deux doigts sous le menton de ma soumise, relevant son visage vers moi. Ses paupières s’ouvrirent, dévoilant un regard brumeux d’adoration. Entre ses lèvres entrouvertes, je plaçai délicatement la tige de la rose rouge. « Mords », murmurai-je. Elle obéit. Ses dents se refermèrent sur la tige, et la fleur écarlate orna sa bouche comme un baillon fleuri. Une ultime larme roula sur son visage tandis qu’elle soutenait mon regard quelques secondes. Cette larme n’était plus de la douleur ni de la honte ; elle était l’exutoire d’une joie profonde, celle d’avoir été jusqu’au bout d’elle-même pour moi. La dame en rouge, après avoir observé la scène avec un sourire satisfait, claqua doucement dans ses mains. Comprenant le signal, les convives s’inclinèrent respectueusement. À pas feutrés, encore saisis par la solennité de l’instant, ils commencèrent à se retirer du donjon. Les esclaves les guidèrent vers la sortie, s’éclipsant un à un dans l’ombre du couloir. Nul ne rompit le silence sacré qui baignait la cave. Bientôt, il ne resta plus que nous trois : ma soumise agenouillée, la dame en rouge et moi-même. La maîtresse de cérémonie me fit face, s’inclina légèrement avec une grâce infinie. « Maître », dit-elle simplement en guise d’adieu, son regard étincelant à la lueur des torches. Je lui rendis son salut d’un hochement de tête empreint d’une gratitude muette. Alors, sans un bruit de plus, elle se fondit dans l’ombre de la sortie, refermant le lourd vantail derrière elle. Le silence retomba, absolu, seulement troublé par le crépitement de quelques torches et le souffle encore tremblant de ma soumise. Je m’approchai d’elle. Elle était toujours à genoux, tenant fièrement sa posture malgré l’épuisement extrême qui devait ankyloser chacun de ses membres. Son dos restait droit, sa tête haute, la rose rouge bien serrée entre ses lèvres en un mutisme volontaire. Ses mains reposaient sagement sur ses cuisses souillées. Elle était splendide : couverte d’ecchymoses, de cire et de vin séché, collante de sueur, de larmes et de sang, marquée par les coups et les morsures – et pourtant rayonnante d’un éclat nouveau, comme transfigurée. Le collier noir scellé à son cou attrapait la lumière vacillante, symbole indéniable de son allégeance accomplie. Je m’agenouillai lentement devant elle, de sorte que nos yeux se trouvent au même niveau. Elle osa alors planter son regard dans le mien sans crainte. Ce que j’y lus me bouleversa : une tendresse infinie, une gratitude qui conférait à ses prunelles un éclat de joyau, et une sérénité presque religieuse. Je tendis la main et dégageai délicatement une mèche de cheveux collée sur sa joue. Du pouce, j’essuyai une traînée de fard mêlé de larmes séchées sous son œil. Elle ferma un instant les paupières à ce contact, frissonnante. Je retirai doucement la rose d’entre ses lèvres pour lui permettre de parler. Elle inspira difficilement, sa voix brisée n’étant plus qu’un souffle rauque. — Merci, Maître… Ce murmure à peine audible résonna en moi comme un coup de tonnerre. Je posai deux doigts sur ses lèvres tuméfiées pour la faire taire doucement. Il n’y avait plus besoin de mots. Je passai un bras autour de ses épaules pour la soutenir. Son corps s’abandonna contre le mien dans un tremblement extatique. Je la serrai contre moi, effleurant de mes lèvres son front brûlant. L’odeur de son sacrifice – mélange âcre de sueur, de vin et de cire – monta à mes narines comme un parfum enivrant. Un long moment, je la tins ainsi, agenouillé avec elle sur la pierre froide, entourés du halo vacillant des torches. C’était notre apothéose silencieuse : au-delà du plaisir, au-delà de la douleur, nous venions de sceller un pacte plus fort que tout. Elle m’avait tout donné, je l’avais acceptée en entier. Je reculai légèrement pour croiser une dernière fois son regard. J’y vis briller la dévotion la plus pure. Dans le calme solennel du donjon, alors que les dernières flammes dansaient sur les murs, j’eus le sentiment d’éprouver quelque chose de raréfié et d’immortel. Ma soumise était mienne, à présent, à jamais. Dans la pénombre sacrée de ce sous-sol, nos âmes liées s’appartenaient pour l’éternité.
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Par : le 26/09/25
Il est l'obéissance pure même.  Elle est la petite rebelle belle.  Ils sont si différents et pourtant ils se complètent si bien, pour moi qui les tiens, tout deux sous mes deux colliers. À moi de les guider tout deux afin de leur permettre de s'épanouir chacun dans leur bdsm qui est aussi le mien.  Il m'aura fallut longtemps avant de trouver mon bon équilibre de Déesse.  Tiff d'une main, Elio de l'autre, et nous voilà partis pour une histoire exceptionnelle.  Je pensais cela introuvable, presque irréel.  Le Soumis parfait, d'une dévotion absolue dans la bienveillance et confiance mutuelle.  La Soumise parfaite, d'une espièglerie certaine, qui se veut taquine pour mieux se retrouver blottie contre moi.  Lui qui est revenu après une pause vanille se prosterner à mes pieds, à la bonne hauteur.  Elle, une rencontre, qui m'est apparue dans un instant complètement inattendu.. Sans eux je ne suis qu'une femme ordinaire. Et les voici qui m'élèvent dans mon épanouissement personnel.  Bdsment la plus chouette aventure qui se dessine. Je ne suis pas une domina ordinaire il est vrai. Mais tout deux sont extraordinaires.  Merci Tiff, merci Elio...  
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Par : le 26/09/25
Un petit texte dédié à toutes les « Milena » du site, qui peut-être s’y reconnaîtront … (Nouvelle érotique #langagecru)   C’est elle qui m’a contacté en premier, sur ma page Facebook. Milena, une vraie bombe – du moins sur les photos qu’elle a bien voulu m’envoyer. Charmante brune aux cheveux courts, un visage parsemé de taches de rousseurs, un nez mutin, des yeux magnifiques, du même vert que les miens. Et ses mensurations ! 95C au minimum (poitrine non retouchée apparemment), des attaches fines, des jambes fuselées… Bref, un corps de déesse. On a passé pas mal de temps à chatter (c’est resté très soft), elle voulait tout savoir sur moi, mon enfance, mes parents, si j’avais des frères et sœurs. Qu’est-ce qu’on en avait à foutre, de tout ça ! Pour ne pas effaroucher ma sirène, j’ai quand même répondu à ses questions, lui racontant les détails de ma vie en version « arrangée ». Je n’ai pas pu lui parler de mon père, vu que cette enflure s’était tiré avant ma naissance et n’avait plus jamais donné signe de vie. De mon côté, j’essayais d’en apprendre le plus possible sur elle, à savoir si elle avait un mec, une vie de famille, des gosses. Elle est restée longtemps évasive, mais outre son âge (34 ans – plus vieille que moi, mais j’avais rien contre !), j’ai quand même réussi à savoir qu’elle bossait dans la pub, habitait Paris elle aussi, était mariée et mère d’un petit Mathias. Un plan sexe avec une maman qui cherche à se décoincer du cul, ça me dérangeait pas plus que ça. Sauf que j’avais tout faux. Milena était plus délurée encore que dans mes rêves les plus fous… Bizarrement, son visage me semblait familier, comme si je l’avais déjà rencontrée quelque part. C’est elle-même qui a fini par vendre la mèche. Elle m’a confié avoir été mannequin, avant de faire quelques passages dans des films confidentiels… qu’elle n’a pas voulu citer. Le genre d’info qui vous fait tout de suite carburer la boîte à fantasmes ! J’ai balancé les photos de Milena à mes potes, et on s’est tous mis à essayer de la retracer. C’est Farid, un fan de hardcore, qui a flairé sa piste en premier. Un matin, en ouvrant mes mails, je suis tombé sur un message qui disait : — Regarde ce que j’ai trouvé ! Juste en dessous, il y avait un lien. J’ai cliqué. C’était une vidéo tout ce qu’il y a de plus salée. Une nana se faisait prendre par deux malabars, tandis qu’un troisième lui enfilait sa queue dans la bouche, jusqu’aux couilles. Quand le mec s’est retiré pour gicler sur la face de l’actrice, je l’ai tout de suite reconnue. Elle avait les cheveux longs à l’époque, et devait tout juste être majeure, mais c’était elle, indiscutablement. Milena, le visage plein de sperme, figé sur un sourire de commande, pendant qu’un gras du bide lui saccageait le cul à grands coups de bite… Tu m’étonnes, qu’elle ne veuille pas que ça se sache ! Ça m’a fait délirer grave. En plus d’être hyper bien foutue, elle avait joué dans des pornos ! J’en revenais pas, qu’une fille pareille me tombe toute cuite dans les bras. Comment j’allais te la défoncer, la Milena ! Je m’imaginais déjà au pieu avec elle, en train de lui renifler la chatte, lui écarter les lèvres du con, avant de la sodomiser comme un taré, sa mouille plein la gueule, pendant qu’elle beuglerait des inepties… Petit à petit, j’ai réussi à mettre au grand jour toute sa « filmographie ». Son nom de scène, c’était Kylie Minette. Elle apparaissait dans trois longs métrages amateurs et quelques productions à petit budget. J’ai commandé vite fait tous les DVD que j’ai pu trouver, et là, je me suis branlé à mort devant l’ordi, la matant en boucle se faire mettre par tous les trous. Pendant que j’admirais ses prestations les plus hard, passant mes doigts sur l’écran pour la toucher à distance, on continuait allègrement nos conversations, comme si de rien n’était… Je n’avais plus qu’une seule idée, l’amadouer pour qu’elle accepte une rencontre IRL, la séduire en douceur, puis la ramener chez moi pour enfin la foutre comme elle le méritait. Quand je me suis lancé, lui proposant de faire connaissance pour de vrai, j’ai halluciné. Elle m’a tout de suite répondu, chaude comme la braise : — Bien sûr ! Moi aussi, j’ai très envie qu’on se voie. Et puis… — Oui ? — J’ai quelque chose sur le cœur, mais je ne pourrais te le dire qu’en tête-à-tête. On a finalement convenu de se retrouver dès le lendemain, dans un bar place du Tertre. Je bandais comme un malade, riant tout seul devant mon clavier. La vache ! Elle comptait me confier son petit secret, sans savoir que je l’avais déjà deviné ! Après toutes ces nuits à la regarder se faire du bien avec des mâles super membrés et des filles aussi salopes qu’elle, j’allais la baiser à mon tour. Fini de se masturber en solo ; dans quelles heures, ce serait sa bouche que j’aurais autour de la queue. Un instant, j’imaginais même inviter Farid, pour se la faire à deux, bien soumise, les mains attachées dans le dos… Il aurait trop kiffé ! Non, peut-être pas dès la première fois. À la place, j’ai imprimé une douzaine de clichés tirés de ses meilleures scènes, et je les ai glissés dans un emballage cadeau. Allez hop ! Ça la mettrait tout de suite dans le mood. À l’heure dite, j’étais attablé à la terrasse de mon troquet préféré, ému comme pour un premier rendez-vous. Posé à côté de mon café, un bouquet de violettes. Fallait pas être mufle, non plus. Un quart d’heure plus tard, Milena est arrivée. Très classe dans son tailleur Armani, bien pomponnée et tout, elle faisait plutôt bourge. Mais sous le fond de teint, on devinait la rougeur caractéristique des idées pleines de stupre… On s’est embrassé – pas sur la bouche, bien sûr (ça, ce serait pour « après »). Ça m’a fait un choc, quand sa joue a touché la mienne, comme si j’avais douté jusqu’à présent que cette fille soit réellement réelle. La douceur de sa peau, la fragrance de son parfum, son souffle dans mes cheveux… Un vrai coup au ventre ! J’ai commandé deux cafés avant de lui offrir mes présents. — C’est super gentil, fallait pas… Elle n’a pas ouvert tout de suite son paquet, trop occupée à me dévorer des yeux… Tout comme moi, d’ailleurs ! Lorsqu’elle a posé sa petite main fraîche sur la mienne, j’ai bien failli jouir dans mon froc. — Oh ! Si tu savais, depuis le temps que j’attends ça… Et moi donc ! Puis elle m’a parlé de son vieux, décédé l’an dernier (rien à foutre) , qui sur son lit de mort avait avoué à sa femme l’avoir trompée, (qu’est-ce qu’on s’en branle !) et être devenu, à l’occasion de cette relation adultérine, le père d’un certain Nicolas… — La ressemblance est frappante… a chuchoté Milena. Désolée de n’avoir rien dit, mais avant de t’annoncer un truc pareil, je voulais être certaine. — M’annoncer… quoi ? — Mais que je suis ta sœur, Nico ! Enfin ta demi-sœur, pour être exacte. Je suis sûr qu’on a du entendre le « Clonk ! » de ma mâchoire, quand elle est tombée sur la table. Le temps que je retrouve mes esprits, Milena avait commencé à déballer son « cadeau ». — NOOON ! ! ! J’ai essayé de lui arracher les photos des mains, mais c’était déjà trop tard. Milena a eu un rire étrange, qui s’est achevé en sanglot. Puis elle s’est levée, m’a tourné le dos et est sortie de ma vie. Aussi brusquement qu’elle y était entrée. Je ne l’ai plus jamais revue…  
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Par : le 25/09/25
Un registre cru, presque BDSM : le passage du pouvoir à la soumission, l’éclatement des illusions, le politique forcé d’expérimenter la perte de maîtrise sur son corps et sur sa vie, pendant que son épouse goûte d’autres plaisirs. Le Politique (dans sa cellule, serrant les poings) : Socrate, c’est l’humiliation totale. J’étais puissant, entouré, respecté. Demain, je serai soumis. Ici, ce ne sera plus moi qui commande, mais d’autres hommes, plus durs, plus cruels. Ma femme… elle prendra des amants. Moi, je ne pourrai que me masturber dans l’ombre de ma cellule. C’est ça, ma chute. Socrate (assis calmement sur le lit de fer) : Et pourquoi appelles-tu cela une chute ? Parce que ton corps sera contraint ? Parce que ton désir sera frustré ? Crois-tu donc que réussir sa vie, c’est conserver toujours le pouvoir sur les autres et sur ta femme ? Le Politique (avec amertume) : Bien sûr ! C’est posséder, diriger, jouir. Sinon, à quoi bon ? Socrate : Alors tu ne fais que confirmer ce que j’ai toujours vu : celui qui se croit maître est en vérité l’esclave de ses désirs. Quand tu ordonnais, quand tu possédais, tu étais déjà prisonnier — prisonnier de l’avidité, du regard des autres, du besoin d’être reconnu. Le Politique (silencieux, la tête baissée) : Et maintenant je vais devenir l’objet, le soumis. Socrate : Peut-être. Mais c’est une occasion. Tu vas découvrir que ton corps n’est pas toi. Même si tu es humilié, même si tu n’as pour toi que ta main et ta honte, l’âme peut rester libre. Et si ta femme jouit ailleurs, cela ne détruit que l’illusion de possession que tu entretenais. Le Politique (murmurant) : Tu voudrais dire… que ma vraie liberté commence dans la soumission ? Socrate : Exactement. Car la soumission t’arrache tes masques. Quand on t’ôtera tes titres, tes privilèges, ta virilité politique, il ne restera que toi. Et c’est alors que tu pourras savoir si tu as réussi ta vie : non pas en dominant, mais en découvrant qui tu es sans rien à dominer. Le Politique (long silence, puis un rire nerveux) : Alors peut-être que la prison est mon premier maître véritable. Socrate (avec un léger sourire) : Et si tu l’acceptes, tu seras moins prisonnier que bien des hommes libres dehors.  
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Par : le 25/09/25
Qu'est ce qu'une ponygirl ? Une femme, soumise qui aime se transformer en animal, en jument. Il en existe différentes sortes mais toutes sont ponys et obéissent à celui ou celle qui les conduit. Les règles de comportement à suivre sont souvent strictes surtout quand on évolue, non pas seule mais en groupe, pour éviter d'éventuels accidents. On distingue en général trois catégories de ponys : les ponys de parade pour lesquelles le déguisementi, la beauté, le ressenti priment;  les ponys de traite dressées pour tirer des charges plus ou moins lourdes, seules ou en groupe;  les ponys de courses, dressées pour courir tel qu'on peut le voir à la télé lors de courses hypiques, avec des charrettes(sulkis) et une personne qui les conduit en leurs indiquant quoi faire,   les juments étant remplacées par des ponygirls (et non des femmes, car elles s'identifient vraiment à ce qu'elles sont).  Toutes les ponys obéissent strictement aux règles et aux ordres.    Souvent, ne pas obéir oblige le propriétaire à faire, refaire ce qu'elles n'ont pas bien fait ou mal fait, en boucle pour que cela soit compris et bien appliqué.    Ce sont les bases d'un dressage..    Pendant mon dressage pony, j'ai passé de nombreux niveaux qui m'ont permis de courir contre d'autres ponys de même niveau.  Le niveau dépend de la façon dont on est harnachée  On est toutes harnachées de façon identique ainsi toutes sont égales, les poids des jockeys restant toujours sensiblement les mêmes.  Lors d'une course, on fait 3 tours de proprietées privées (bien sûr pas en public... imaginez la mère de famille ou le curé passant par là... :D )   Les jockeys, au début, nous tirent au sort pour les 3 courses.  Ils nous prennennt alors en charge pour nous échauffer afin d'éviter tout claquage ou autre probleme lors des efforts violents à venir et nous leur obéissons.  Ils nous testent également pour évaluer notre condition physique, nos forces et faiblesses.  Vient ensuite la mise en ligne pour le départ.   Pendant l'attente du départ, les jockeys nous stimulent en nous maintenant alertes, voir excitées vu nos habits et les regards sur nous, car, à ce moment-là nous avons le temps de voir les personnes qui regardent.  On ne pense plus, on se prépare mentalement, on se vide complètmeent la tête, on sent notre corps...  C'est le départ, violent, soudain, le jockey fouette le fessier, on tire , les coups reçus nous font tirer plus fort...  Le sulki roule, prend de la vitesse, le jockey fouette le fessier... tire à gauche et on se décale... fouette, on dépasse... tire à droite et on se place à la même hauteur qu'une autre...   dans le bruit du vent et des roues...Ca y est .. on fournit moins d'effort, on est dans un moment où on n'accélère pas, ni ralentit...   on reçoit encore quelques coups pour maintenir le rythme mais on se suit les unes les autres;   on voit devant et un peu sur les côtés mais on fait confiance à celui qui voit tout, qui pense.. nous on réagit...    On respire, on gère la respiration avec le mors, plus d'air, plus d'odeurs par les narines... tout est là : le vent, la chaleur du soleil, les odeurs, les muscles qui retrouvent cette habitude d'adolescente de la course,   la soumise maso qui attend sont lot salvateur de fouettage pour accélérer.... l'attente....    Plus d'accéleration, juste rester là où je suis dans la file, 2eme ou 3eme sur 5, je ne sais pas  mais là a attendre...  Et voila l'arrivée, on a fait les 3 tours, le jockey fouette pour l'arrivée mais se retient aussi, ne me fait pas m'envoler, juste rester à ma place...   La frustration... frustration de perdre, frustration de ne pas avoir reçu... frustration d'avoir dû obéir...  On nous met au repos, sur les genoux, toujours harnachées, toujours attachées au sulki, le jockey me palpe une mamelle il me félicite,  mais de quoi .. de quoi au juste...?  Au repos on nous fait boire avec un entonnoir sur le coté du mors, on nous soigne avec un onguent sur le fessier, sur les tétons un produit qui fait froid et nous rend plus sensible au vent.  Le jockey remonte dans le sulki, tire sur les 2 rennes,  je me relève, en route pour la 2eme course....  On se parque pour le début de la course... j'attends,  attends... étrange comme le temps semble si long à ce moment-là mais on ne pense qu'à la course, on ne pense à rien d'autre qu'aux indications,   à être performante, à gagner...    Ca y est, meme départ, enfin non... super, je suis 2ème... je suis juste derrière elle :D  Je vais pouvoir gagner cette course la dépasser.. je....je....je....  Mais qu'est que fait ce jockey ? Il veut que je ralentisse, il tire sur les 2 rênes en meme temps, légèrement, puis fermement, il me veut plus lente...patiente...  Mais JE veux m'accrocher à la premiere, pouvoir la dépasser ... gagner !!  Voici le dernier tour.... Je vais l'avoir....   Soudain j'entends "clac, clac, clac".., mon fessier aussi répond, ça chauffe, ça brûle, j'accélère... ça brûle encore....  Et je vois, là sur le coté, une pony en accélération corps penché en avant, tirer tirer, mordre le mors (en caoutchouc), son jockey occuper à la fouetter de tout son allant....   Et là j'ai une révélation, ... c'est à cela qu'on resemble ? vraiment ? Waaaa, l'harnachement, l'effort et la souffrance pour la course... je me senS fière, je trouve cela magnifique, la sueur, les odeurs, tout...   un moment qui passe au ralenti où je vois chaque détail : d'abord les mamelles, la tête,  puis le corps élancé penché vers l'avant, le bruit du clac clac du fouet...   Ca y est je la vois qui me dépasse, la vois de derrière, je vois son fessier zebré de rouge... puis elle s'envole...     Moi, je fais du sur place... je ne dépasse personne, je suis 3eme.... encore ce "JE"...  La 3eme course s'annonce... attente du depart, le jockey me place .. je-nous sommes 3èmes, arrive le 2eme tour, une pony me dépasse par la gauche, mon jockey, me fait résister à sa remontée mais abandonne vite,   je suis ses ordres, j'obeis, je suis 4eme...   Dernier tours... cette fois ci la deniere concurrente essaye par la droite de me dépasser, je le comprends le jockey me fouette bien avant l'arriver, pour résister et ne pas terminer dernière...  L'arrivée est bientôt là... mon fessier doit éblouir toutes les personnes derrière moi, ça brûle je cours, je cours... non je ne vais pas donner le signal de ma défaite,   le signal d'arrêt ... perdre mon plug queue, le... chier litéralement... non.. je ne ferai pas celà, on ne sera pas discalifiés....  je termine 4eme... pas dernière... ouff....    Mon jockey me conduit jusqu'à une zone de repos, on m'y met au repos, il decend, je suis honteuse, j'ai merdé et je le sais... il me félicite, palpe cette mamelles qui n'en a pas le droit...   je suis deçue de moi, de tout...  Le jockey s'entretient avec mon Propriétaire, avec Maître .. j'aurai le debriefing après les entrainements nécessaires pour m'améliorer.   En attendant, honteuse de pas avoir obéi, honteuse de pas être digne, ...   je serais si fière d'être cette créature qui m'a depassée, de lui ressembler, fière de devenir celà le plus parfaitement possible !!!    Pony
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Par : le 25/09/25
Elle se rendait compte depuis, qu'en étant amoureuse de sa Maîtresse, qu'elle projetait seulement en elle un état de son âme et que par conséquent, ce qui était admirable n'était pas sa propre vaillance, mais bien la profondeur de son état. Si en ce goût de la soumission, Charlotte avait quelque chose de Juliette, c'est qu'une certaine ressemblance existait entre les deux femmes qui s'aimaient, ressemblance qui tenait à la fixité de leur tempérament parce que c'est lui qui les choisissait, c'est à dire propre à satisfaire leurs sens, à la fois opposés et contraires. Au fil des ans, la jeune femme s'était découvert une envie d'audace dans la façon d'être prise et fouettée, de rupture dans les rythmes de leur érotisme érodé, le besoin même d'être forcée et vaincue, emmenée très loin de ses balises ordinaires par la Maîtresse qu'elle aimait, conduite par elle seule jusqu'au cœur de ses peurs les plus tentantes. Elle lui en voulait qu'elle n'eût pas deviné qu'elle souhaitait désormais être sa chienne, et regardée comme telle. Charlotte passa enfin dans la salle de bain, se fit couler un bain, vérifia la température. Tout en traversant nue la chambre en direction de la coiffeuse, elle ôta ses boucles d'oreilles en or. Dans sa trousse à maquillage, elle prit un rasoir et une savonnette, puis se déshabilla devant la commode. Depuis qu'elle était jeune fille, on lui disait qu'elle était ravissante et qu'elle possédait un charme ravageur. Elle s'observa dans la glace: un corps ferme et bien proportionné, des seins hauts placés et doucement arrondis, le ventre plat et les jambes fines. De sa mère, elle avait hérité les pommettes saillantes, la peau toujours hâlée et les cheveux bruns. Mais ce qu'elle avait de mieux était bien à elle, ses yeux, des yeux comme les vagues de l'océan ou le ciel, d'un bleu azur, se plaisait à dire sa Maîtresse, Juliette. Dans la salle de bain, elle posa une serviette à portée de main et entra avec plaisir dans la baignoire. Prendre un bain la détentait. Elle se laissa glisser dans l'eau. Quelle agréable journée. Elle avait le dos crispé, mais elle était contente d'avoir enfin terminé ses courses. Elle se couvrit les jambes de mousse et entreprit de les raser, songeant à Juliette, à ce qu'elle penserait de son comportement. Elle le désapprouverait sans aucun doute. Elle resta encore un moment allongée dans le bain, avant d'en sortir. Elle se dirigea vers la penderie pour se chercher une robe. La noire avec un décolleté un peu plongeur ? Le genre de toilette qu'elle portait pour des soirées privées. Elle la passa et se regarda dans le miroir, se tournant d'un coté, puis de l'autre. Elle lui allait bien, la faisait paraître féminine. Mais non, elle ne la porterait pas. Elle se voulait rien que chienne.   Dans l'eau chaude, elle était parvenue à se rejoindre, à faire de sa propre personne, sa plus attentive confidente. Elle considéra cette impression d'intimité avec elle comme une manière de tendresse, un réconfort offert. Elle en choisit une moins habillée, moins décolletée, bleu clair, boutonnée devant. Pas tout à fait aussi jolie que la première, mais mieux adaptée aux circonstances. Un peu de maquillage, maintenant un soupçon d'ombre à paupière et de mascara pour faire ressortir ses yeux. Une goutte de parfum, pas trop. Une paire de boucles d'oreilles, des petits anneaux. Elle chaussa des talons hauts que sa Maîtresse exigeait, comme elle exigeait qu'elle soit nue sous sa robe, d'autant plus nue qu'elle était toujours intégralement rasée, lisse, offerte, ouverte à ses désirs ou à ceux des inconnues auxquelles elle la destinait. Depuis son infibulation, elle ne portait plus aucun sous-vêtement, la culotte la plus légère irritait sa chair et lui faisait endurer de véritables tourments. Juliette l'obligeait à en porter lorsqu'elle n'avait pas été assez docile pour la punir. Elle portait deux anneaux d'or sur ses petites lèvres, signe de son appartenance à sa Maîtresse. Les marques imprimées sur son pubis, étaient creusées dans la chair. Rien que de les effleurer, on pouvait les percevoir sous le doigt. De ces marques et de ces fers, Charlotte éprouvait une fierté insensée presque irraisonnée. Elle subissait toujours les supplices jusqu'au bout, faisant preuve en toutes circonstances d'une abnégation totale. Qu'une femme fût aussi cruelle, et plus implacable qu'un homme, elle n'en avait jamais douté. Mais elle pensait que sa Maîtresse cherchait moins à manifester son pouvoir qu'à établir une tendre complicité, de l'amour avec les sensations vertigineuses en plus. Charlotte n'avait jamais compris, mais avait fini par admettre, pour une vérité indéniable, l'enchevêtrement contradictoire de ses sentiments. Toujours docile, elle aimait le supplice, allant jusqu'à regretter parfois qu'il ne soit pas plus long et plus féroce, voire inhumain. Mais sa nature masochiste ne suffisait pas à expliquer sa passion. Elle prenait tous les prétextes pour faire monter à sa conscience des parties intimes d'elle-même, plus essentielles, que le plaisir lui-même. Peut-être les deux sont-ils inséparables de l'amour réel, dès lors s'opéraient déjà en elle ces attirances qui se renouvellent au cours d'amours successives, pouvant du reste se reproduire, mais alors plus personnelles et plus lointaines, à travers les périodes périodiques de sa vie, de sorte à leur donner un caractère général. Ainsi, elle dut finir par obéir à ses instincts les plus vils, non pas qu'elle fut médiocre, bien au contraire.   Combien de fougues impatientes et non sereines, lui fallait-elle recueillir de ces mondes inconnus avant de pouvoir être certaine qu'elle ne se laissait pas abuser par des coïncidences, mais de dégager les lois, certes certaines acquises au prix d'expériences cruelles, de son âme asservie ? Elle aimait cette partie obscure qui faisait partie d'elle et que sa Maîtresse nourrissait. Juliette la hissait, la projetait en révélant les abysses de son âme, en les magnifiant, la sublimant en tant qu'esclave, en lui faisant accepter son rôle d'objet. Elle avait créer entre elles un lien indestructible. Elle ne pourrait jamais oublier le jour de ses vingt ans. Ce jour-là, Juliette quitta tôt les cours qu'elle donnait à la Sorbonne pour venir la chercher à la sortie de la faculté. La soirée s'annonçait douce et agréable. Charlotte écoutait le bruissement des feuilles, en songeant à la beauté naturelle du jour. La nature vous rend plus qu'elle ne vous prend et ses bruits obligent à penser à son destin. Le grand amour vous fait cet effet-là. Les nuages traversaient lentement le ciel du soir. Ils s'épaissirent un peu. Désormais, la réalité de la nuit et la réalité du jour seraient la même réalité. Chez elle, Juliette lui demanda de se mettre nue, la regarda sans un mot lui obéir. N'avait-elle pas l'habitude d'être nue sous son regard, comme elle avait l'habitude de ses silences. Elle l'attacha et lui demanda pour la première fois, son accord. Elle voulait la fouetter jusqu'au sang. Elle lui dit seulement qu'elle l'aimait. Alors elle la battit si fort qu'elle suffoqua. Au petit matin, Charlotte était allongée près d'elle et elle ne pouvait penser à meilleure occupation que de la dévorer des yeux. Le soleil du matin qui entrait par raies obliques entre les lamelles du store rehaussait le brun luisant de son corps. Elle était assoupie sur le ventre. Le haut de ses bras étirés au dessus de sa tête était bronzé et ses aisselles blanches. Juliette glissa un doigt sur la courbe sinueuse de son dos et sa peau satinée se couvrit d'un frisson. Elle était grande et très blonde. Une femme idéalement belle. Bientôt, son regard s'attarda sur ses cuisses écartées et une tension sourde s'empara d'elle. De ses lèvres, elle lècha sa peau tout en dessinant ses omoplates avant de laisser glisser le majeur jusqu'au creux de ses reins. Elle frôla l'œillet secret qui déjà cédait aux effleurements. Les chairs se distendirent, pour se raffermir aussitôt comme déjà brusquées. Ses doigts, objets de l'irréparable, contournaient les formes plissées qui sertissaient l'anus. Ils lissèrent bientôt les veinules, les unes après les autres, consciencieusement.    Elle la vit approuver d'un mouvement de reins, une cambrure pour l'instant étudiée, maîtrisée. Rien du domaine de l'abandon. Ils se confinaient encore dans la séduction. Ou en tout cas, le crut-elle. L'amante ne trichait pas. Elle était sexuelle. Mais Charlotte se l'imaginait t-elle, bien trop impatiente pour le savoir et cette caresse qu'elle n'acceptait jamais sans résister et sans être comblée de honte, elle sentit soudain qu'elle n'y échapperait pas. Bientôt l'anus ne se défendit plus. Il rougit en acceptant, s'humidifia, larmoya une liqueur d'acquiescement, frémit au moindre toucher et enfin sursauta. Elle ressentit la naissance d'une jouissance s'inscrire dans les va-et-vient de ce ce trou qui appelait. La sève s'écoula et lubrifia l'orifice pour permettre le passage. Voilà, elle ne joue plus, elle le sait; elle peut maintenant tout imposer, froidement, à ce corps qui ordonnait l'intromission. Elle supposa qu'elle aimerait être capable de hurler les mots et les actes qu'elle attendait. Elle se rembrunit, chercha à dégager son visage d'entre les draps. L'amante s'irritait parce qu'elle ne supportait pas l'affront d'un quelconque échec. Elle devait la soumettre. La douleur vive s'était évanouie alors Juliette la vit qui hésitait: devait-elle reprendre le fil de ses paroles susurrées ? Allait-t-elle l'accepter ? Elle désirait la faire oser pour elle, pour qu'elle puisse dérouler le fantasme d'une femme. Une femme objet. Bien sûr, il est à craindre que pour une autre, cela ne se passerait pas comme cela. Elle se tairait. Mais sa Maîtresse la voulait obscène, pour mieux la prêter. Elle la sentait brûlante, raidie sous ses doigts. Il courtisait ses hôtes, il les choyait, savoureusement. Le giclement séminal accompagna les mots venus se fracasser comme une éclaboussure. Le cœur s'était déplacé au fondement du corps. Il battit, se contracta et se rétracta comme l'aorte qui donne vie. Son âme n'était plus qu'un organe, une machine qui répondait à des mécanismes vitaux. Juliette sentait la jouissance envahir Charlotte peu à peu. Le désir brûlait, et retombait, suspendu à la prochaine salve en la dévorant. L'amante fut animale. Elle exigea tout, tout de suite. Elle écarta les doigts et en introduisit subrepticement un troisième. Là, la femme soumise s'attendit à ce qu'elle eut exigé un quatrième puis un cinquième. Mais elle se trompait.   Alanguie dans la douce conscience d'exister dans son abandon, elle s'écouta et entendit clairement son plaisir. Reconnaître ce doux sentiment ne l'en délivra certes pas mais cette disposition lui permit de ne plus se laisser dominer par son émotion qui, accueillie, ne cessa d'infecter tout son être. Charlotte songea que seule sa Maîtresse, pouvait abuser d'elle avec une telle luxure, forcer ses reins et pénétrer avec son poing, sans auncune hésitation, l'étroit pertuis. Mesurait-t-elle seulement combien, elle se trompait ? L'amante est toujours dans la force. La prouesse n'est bien souvent qu'un détail. Elle l'empala d'un mouvement violent pour se caler en terrain conquis, profondément. Le cri résonna en écho venant lécher les parois d'une chambre que l'on imaginait forcément sombre. Les murs étaient d'un blanc clinique; un matelas flanqué à même le sol pliait sous les corps nus, brunis par le soleil, soudés et parfaitement imberbes. Maintenant, Charlotte allait supplier. Il fallait qu'elle se livre totalement. Les chairs résistèrent, se plaignirent, s'insurgèrent puis craquèrent, obéissantes. Elle desserra les dents de son index meurtri, bleui par la morsure. La jouissance sourde venait de loin, d'un tréfonds dont elle ne soupçonnait pas l'existence. Elle hurla. Qu'elle voulait le poignet. Qu'elle voulait plus encore. Qu'elle irait le chercher, elle même si sa Maîtresse ne cédait pas. Elle vit la fureur s'emparer du corps, et le vriller, l'hystérie libérer toute l'énergie de l'organisme. D'un mouvement brusque, le poignet venait d'écarteler ses reins, elle avait joui. La nuit tombée, jamais Charlotte fut alors plus heureuse d'être nue et enchaînée, après avoir été honorée par sa Maîtresse, songeant seulement que l'évasure de ses reins se devait d'être toujours accueillante, puisque Juliette daignait s'y enfoncer. Pas un instant, elle se sentit sale ou souillée car ce plaisir n'était pas un plaisir subjectif et que ce plaisir, Juliette ferait tout pour l'entretenir, sans ignorer qu'elle le souhaita.   Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir. 
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Par : le 24/09/25
Chapitre 2 – Pierrot gourmand Il paraît qu’il n’y a pas de hasard dans la vie mais que des rendez-vous. Je suis porté à la croire à cause des évènements qui suivirent dès le vendredi, soit deux jours après lui avoir montré mes fesses et mon sexe à l’insu de mon plein gré. A la sortie du lycée, je devais faire une course pour mes parents. A cause, ou grâce à ce détour j’ai raté le car pour rentrer chez moi. Que faire ? Mes parents n’étaient pas encore sortis de leur travail. Je ne me voyais pas traîner pour tuer le temps en attendant qu’ils viennent me chercher dans une petite ville de province où il n’y a pas grand-chose à faire. Philippe m’avait donné son numéro de téléphone dans l’éventualité où je ne pourrais pas venir au rendez-vous du mercredi. Je l’ai appelé pour lui demander de me ramener chez moi. Il m’a dit de l’attendre près de la Mairie et dix minutes plus tard, il passait me prendre. J’étais fière de monter à ses côtés dans son coupé sport. Je me penchais pour l’embraser, mais il me repoussa doucement, mais fermement. Sur l’autoradio passait un morceau de jazz. Pendant le trajet, Philippe resta silencieux. Je m’interrogeais en le regardant à la dérobée, encore intimidée par l’homme mature qu’il était et le refus du baiser que j’avais très envie de lui donner. Était-il contrarié que je lui demande un service ? Après quelques kilomètres dans la campagne, il prit un petit chemin de terre qui conduisait à un bosquet d’arbres. Il arrêta sa voiture une fois à couvert. Un standard du jazz très connu avait démarré. Ce titre de Louis Armstrong, What a Wonderful World, impossible de l’oublier jusqu’à la fin de mes jours. Chaque fois que j’entends ce morceau, je suis émue, parfois même aux larmes. Je m’attendais à ce qu’il m’embrasse maintenant que nous étions à l’abri des regards. J’étais impatiente d’être prise dans ses bras. Il se tourna vers moi, me regarda avec sérieux et prononça sur cette musique des paroles qui restent gravées dans ma mémoire. Tu me veux ? Oui Alors suce-moi ! Pendant qu’il prononçait ces mots qui résonnent encore aujourd’hui et qui ont toujours autant de pouvoir sur moi, il commençait à ouvrir sa braguette. J’étais interloquée, prise de court, paniquée. Mon cerveau fonctionnait à toute vitesse. Sortir de la voiture, partir en courant, loin de tout à des kilomètres à la ronde, ou m’exécuter, ne pas me dégonfler, répondre à son défi. Mon cœur s’emballait, des sensations contradictoires me traversaient : la peur de ne pas savoir faire, de le décevoir, la curiosité de toucher pour la première fois le sexe d’un homme, de lui prouver que c’est lui que je voulais. Je choisis sans trop réfléchir de pratiquer une fellation même si je n’avais aucune expérience. Enfin, pas tout à fait, quelques années auparavant, avec un cousin pendant les vacances nous avions joué au docteur et nous nous étions masturbés. Il avait éjaculé à sa grande surprise et à la mienne aussi, répandant son sperme sur ses vêtements. J’avais eu un fou rire alors que lui était mortifié. Nous n’avons jamais plus reparlé de cette expérience par la suite. Sans hésiter plus longtemps, je me suis emparé de son sexe. J’ai commencé à le branler pour faire durcir son membre, puis je me suis appliqué du mieux que j’ai pu, comme si je dégustais une sucette Pierrot gourmand. Lui ne disais rien, certainement surpris par mon audace. Je balançais entre excitation et peur de mal faire. Au bout de quelques minutes, il posa sa main sur mes épaules et me caressa la nuque alors que son sexe bien dur était enfoncé dans ma bouche et que je le sentais frémir de plaisir, il lâcha. C’est bon continue comme çà à t’appliquer. Ne t’arrête pas. Tu es une sacrée coquine ! Ses mots me rassurèrent et me rendirent fière, aussi je redoublais d’ardeur. Je le sentais se cambrer de plus en plus, se concentrer sur son plaisir. Il empoignait dans le même temps vigoureusement ma nuque pour accompagner mon mouvement de va et vient. Je le sentais venir, ne sachant que faire. Il me disait de surtout de ne pas m’arrêter. Trop tard, je sentis cette texture gluante inonder ma bouche avec ce goût un peu amer. Il me criait « continue, ne t’arrête surtout pas ». Il éjacula abondamment tout en me maintenant fermement, souhaitant prolonger le plus longtemps possible ce moment et les sensations que je lui procurais. J’en avalais une partie, malgré moi, obligée de déglutir pour ne pas m’étouffer. Enfin, il relâcha la pression sur ma nuque. Je relevais alors la tête et le regardais avec un sentiment mêlé de fierté et de honte. Il avait le visage détendu et le sourire aux lèvres. Il me tendit un mouchoir pour m’essuyer. Je venais de réaliser ma première fellation tout en étant vierge, décidemment rien ne se produisait comme je l’avais imaginé. Alors, il m'a prise dans ses bras et a essayé une nouvelle fois de me dissuader, mais au fond de moi, je savais que j’avais gagné la partie. Pourquoi ne regardes-tu pas les garçons de ton âge ?  Je suis trop vieux pour toi.  C’est toi que je veux et personne d’autre. Ma détermination le laissa perplexe un moment pendant lequel il me regardait intensément, puis il me déclara. Tu m’as bluffé. Tu voulais me faire renoncer ? Disons que c’était un test ? Est-ce que je l’ai réussi ? Haut la main, c’est le cas de le dire. Mercredi, je ferais de toi une femme. Vous ferez attention ? Ne t’inquiète pas, je serais très doux. Je ne suis pas inquiète, je veux seulement que soit ça un beau souvenir. Ce le sera, fais-moi confiance. Est-ce que tu prends la pilule ? Oui, à cause de mes règles douloureuses. Parfait, je n’aurais pas à mettre de capote. Vous n’aimez pas. Non, j’ai moins de sensations. Lorsque tu ne seras plus vierge attends-toi à ce que je te sollicite pour faire l’amour, autant de fois que j’en ai envie. Je veux découvrir ma sexualité avec vous. Ton vœu sera exaucé au-delà de toutes tes attentes. Sur ces paroles, il remit le contact et nous reprîmes le chemin de la maison sur une musique de count Basie. J’étais aux anges, même si le goût du sperme dans la bouche me laissait une impression contrastée de cette première expérience sexuelle. A partir de ce jour mémorable, je flottais sur mon petit nuage, je me sentais légère prête à m’envoler comme un jeune papillon sorti de sa chrysalide, Philippe m’avait donné des ailes en me disant qu’il allait faire de moi une femme. Je brûlais d’impatience de le revoir vivre cette expérience unique. Le mercredi me paraissait si loin. Cette attente m’était insupportable tant j’avais hâte d’être embrassée, d’avoir sa main posée sur ma nuque, de me sentir femme dans ses bras. Je m’étais même faite à l’idée d’avaler son sperme à la première occasion pour lui donner une preuve supplémentaire de mon amour. Chapitre 3 – Le grand jour (à suivre)
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Par : le 24/09/25
 C'était la cinquième fois qu'ils se voyaient. La première, ils avaient baisé dans une cathédrale, sous l'oeil interloqué d'un cardinal en peinture, entre le rétable et son tombeau, au nez et à la barbe des visiteurs. Elle était croyante, alors ça l'excitait plutôt cette situation. Ils avaient fait ça sur le carrelage glacé.   La seconde fois, ça s'était passé contre une falaise sur un sentier de promenade. Ils furent surpris par un couple de randonneurs, qui, à leur façon de détourner le regard comme s'il n'y avait rien à voir, s'étaient sentis bien plus mal à l'aise que notre couple de baiseurs. Il est souvent embarrassant de pénétrer, sans l'avoir voulu, l'intimité des gens.     La troisième et quatrième fois furent banales.   Là, elle était dos au mur de sa véranda, face à lui. Le repas cuisait et répandait des senteurs d'huile d'olive, de cumin, de graines de sésame et d'aubergines. Ils venaient de boire l'apéro. Elle était très excitée, lui un peu moins.      « Frappe-moi. »   Il l'incisa d'un regard aigu de métal noir. C'était une jolie fille. Quelques kilos en trop au niveau des cuisses et du cul, mais un visage très harmonieux, des cheveux très fins. Sans se retirer de ses beaux yeux lapis-lazuli, il leva son bras, paume ouverte, et laissa tomber une main ferme sur sa joue. Cinglant. Sonore. Sec. Dur. Elle eut le courage de ne pas baisser la tête et de rester droite, fière.   Une deuxième gifle plus appuyée vint la récompenser. Puis un aller-retour.     « Encore. »   Une quatrième, aussi franche que les premières. Il n'avait pas peur de lui faire mal : elle voulait avoir mal. Sentir sa force brute exercée contre elle. Cette fois-ci son visage resta tourné du côté imprimé par la baffe. Il lui attrapa le menton et la mâchoire avec sa main gauche, pour la repositionner face à lui. Et cinq, et six. Ses jambes fléchirent un peu. Sa joue devenait rosacée.   Il envoya sa main entre ses cuisses, saisir sa chatte. Trempée. Littéralement ruisselante. Lui aussi bandait ferme, maintenant.   «Tourne-toi sale petite pute. »   Elle s'exécuta. Il défit son pantalon pour en sortir sa queue qu'il enfonça en une seule fois dans le sexe ouvert et imbibé de sa sale petite pute. Il la baisa, fort et sans aucun ménagement.   Le repas fut prêt. Ils s'assirent au-dehors, dans le petit jardin ombragé. C'était très bon, elle était bonne cuisinière. Le rosé aussi était sympa.   La nuit tomba doucement dans un feulement de feuilles brassées par la brise. Après le dessert, qu'elle avait également préparé elle-même, ils rentrèrent dans la maison et prirent place sur le canapé. Il lui fit la lecture de quelques contes des frères Grimm.
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Par : le 24/09/25
  Y a des jours où je tombe sur une vieille série de mon et, sans prévenir, le regard de la pratiquante que je suis devenue depuis en fait une gifle en pleine face. dernier exemple en date ?  Legend of the Seeker ! Un programme gentiment ringard en deux saisons, diffusé à la fin des années 2000, qui passionnait mon fils et que que je regardais d’un œil distrait pour ses jolies forêts, ses ralentis grotesques et ses torses huilés. Sauf que maintenant, après avoir fait mon chemin dans le BDSM, en retombant sur un épisode sur je ne sais plus quelle chaine en zappant machinalement (Edit : en regardant la fiche Wikipedia, je découvre que ca devait etre sur TF6!), je ne vois plus que ça : du cuir, du contrôle, de la soumission consentie (ou pas), des femmes en dominatrices rouges, des hommes entravés... Bref, un délire BDSM qui ne dit pas son nom, mais qui transpire à chaque épisode. Alors, j'ai redemandé à mon fiston son coffret DVD (et j'ai ressorti le pc portable qui est le seul ordinateur ici à disposer encore d'un lecteur DVD !). Et franchement, pour le coup, ce n’est pas juste un délire de spectatrice lubrique. C’est une structure narrative entière qui repose sur des dynamiques de pouvoir érotisées. Le tout sous prétexte de fantasy pseudo-morale. Un refoulé érotique d’autant plus saisissant qu’il vient d’un univers calibré pour les familles. Oui, oui. Commençons par ce qui saute aux yeux. Les Mord-Sith. Ce nom seul sonne comme une promesse fétichiste. Guerrières d’élite vêtues de cuir rouge moulant, leur rôle est simple : briser la volonté des hommes. Littéralement. À coup de trucs qui font mal, de dressage, d’humiliation. Elles utilisent une arme appelée Agiel, qui inflige une douleur extrême par simple contact. Une extension de leur pouvoir, mais aussi une métaphore limpide : ce n’est pas une bagarre, c’est un rite initiatique. Richard, le héros, passe d’ailleurs tout un arc narratif sous la coupe de Denna, une Mord-Sith qui le ligote, le soumet, le torture... jusqu’à le transformer en compagnon docile et soumis, et sans doute un brin amoureux. Et soyons honnêtes : à l’écran, ça ne ressemble pas à une scène de guerre. Ça ressemble à une séance de domination bien rodée, en latex et high fantasy. Mais ce n’est pas tout. L’autre héroïne, Kahlan Amnell, est une Inquisitrice. Une sorte de prêtresse-magicienne capable de forcer quiconque elle touche à dire la vérité… puis à lui obéir. Avouez que, présenté comme ça, on est à mi-chemin entre le mind control kink et l’hypnose érotique. Ce pouvoir, dans l’univers de la série, est à la fois sacré et dangereux. Kahlan pleure chaque fois qu’elle l’utilise… mais l’utilise quand même. C’est tragique, bien sûr, mais surtout très fetish-coded. Cette image d’une femme toute-puissante, dont le contact réduit les hommes à l’état de pantins dévoués, ça ne vous rappelle rien ? Le lasso de Wonder Woman, par exemple ? (Spoiler : son créateur était un grand amateur de bondage. Oui oui, vraiment.). Ce qui me frappe dans ce Legend of the Seeker, c’est ce double discours constant entre l’esthétique et le récit. Ces deux degrés de lectures. Les combats chorégraphiés sont presque sensuels, les plans insistants sur les abdos de Richard frôlent l’indécence, les costumes féminins sont taillés comme pour une soirée Démonia: robes fendues, bustiers serrés, capes dramatiques. Et le méchant ? Darken Rahl. Mi-sorcier, mi-stripper. Il passe de longues scènes à chuchoter des menaces en regardant la caméra, vêtu de gilets ouverts sur un torse lustré comme pour une pub Axe édition Donjon. Son charisme repose sur une sensualité trouble, dangereuse, dominatrice. Mais alors, pourquoi ces sous entendus riches ne deviennet-ils jamais explicites ? Pourquoi ne pas assumer ce fantasme cuir-latex au grand jour ? Parce que Legend of the Seeker, comme beaucoup d’œuvres américaines calibrées pour le prime time, a peur de son propre désir. On y frôle l’interdit sans jamais l’embrasser. On filme des scènes de torture mais sentimentale, de domination mais symbolique, de consentement arraché… sans jamais nommer ces pratiques. Parce que le mot "BDSM" ferait peur aux sponsors, aux parents (tu m'etonnes !), aux chaînes du cable. Et pourtant, tout est là. Sous vos yeux décillés. Et ça n’est pas un accident. Ce qui me fascine, ce n’est pas juste le fétichisme involontaire d’une série fantasy oubliée. C’est ce que ça révèle d’une époque, d’une culture. Legend of the Seeker a tenté de gommer les aspérités sexuelles des romans de Goodkind (lui-même ultra controversé à ce que j'en ai lu). Mais elle n’a pas pu effacer ce qui, dans le fond, structure tout : une obsession pour la douleur comme rite de passage, la vérité comme domination, l’amour comme soumission. Des dynamiques puissantes, ambivalentes, profondément BDSM mais honteuses. Camouflées. Travesties en combat du Bien contre le Mal. Mais c’est surtout une belle excuse pour attacher un garçon torse nu à une pierre et le faire supplier une dominatrice en cuir. Et vous savez quoi ? Ça fonctionne. Je ne dis pas qu’il faut ériger Legend of the Seeker en chef-d’œuvre BDSM. Mais peut-être qu’on peut le regarder avec d’autres lunettes. Pas celles de la nostalgie naïve (si vous avez l'âge, moi j'avais suivi ca de loin, par procuration à l'époque), mais de l’analyse perverse et curieuse. Peut-être qu’on peut s’amuser de ce refoulé collectif, de ces récits qui hurlent leur désir tout en jouant les vierges effarouchées. Et surtout, peut-être qu’on peut arrêter de croire que le BDSM n’a sa place qu’en huis clos ou dans des œuvres "adulte". Parce que, franchement, il est déjà partout.
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Par : le 23/09/25
Tout s'annonçait alors sous les meilleures auspices. Même la météo se mettait de la partie : elle nous offrait une de ces pimpantes journées de juin pas encore caniculaires où le soleil joue allègrement entre les branches des arbres. La colonne Vendôme se dressait fièrement sur la place. Ironie des temps, Bonaparte avait supplanté Louis XIV. Les révolutionnaires de 1789 avaient mise bas la statue équestre du roi Soleil. L'hôtel particulier du financier Antoine Crozat n'avait pas échappé à la férocité gourmande de l’homme d’affaires sulfureux, Mohamed Al-Fayed. Faute d'investissements et victime de conflits entre ses actionnaires, Monique, la veuve de Charles Ritz, avait laissé décliner la belle endormie. Encore un livre à écrire, pensais-je. Rendre hommage à ce lieu chargé d'histoire. Coco Chanel, Ernest Hemingway, Jean Cocteau, Colette, Paul Morand, Arletty, Marcel Proust et Madonna méritent bien une promesse en l'air ! Les chapitres du roman me trottaient déjà dans la tête. Il y a deux chemins du souvenir : la vie réelle comme un long ruban décoloré dont les épisodes peu à peu se mêlent et s'effacent et cette autre vie annoncée, dessinée comme un canevas irrél sur lequel j'aurais brodé mes passions. Le roman d'une vie est-il déjà écrit comme l'est le roman de l'écrivain déjà inscrit dans son cerveau avant qu'il ne l'excave avec sa plume ? Je suis docile et de bonne composition quand on me proclame le verdict de mes futuritions. J'accepte de bon cœur le succès, l'amour qu'on m'y promet, je ne regimbe pas à l'annonce d'un mauvais passage des astres, d'un échec ou d'une année difficile. Je les accepte avec le même fatalisme que les intempéries prévues par la météo. Mais, après tout, même la prévision de quelque malheur ou de quelque drame sentimental ne doit pas trop nous effaroucher. Ce qui serait terrible, c'est la voyante qui soudain ne lit plus rien dans notre avenir, rien qu'une page blanche que n'atteignent plus ni les échecs ni les orages du cœur. Notre destin après la vie n'est-il donc plus régi par une étoile ? Comment se dessinerait ma vie, serais-je du côté des élues ou des perdantes ? Elle a vingt ans. Même pas, dix-huit ans et demi. Un âge diabolique pour celle qui en a presque vingt ans de plus. Elle est brune, belle, avec des yeux magnifiques, le visage enveloppé dans une lourde chevelure. Piquante et aristocratique, peu farouche et provocatrice, elle a cette liberté hautaine des jeunes filles de bonnes familles émancipées. Diane de Rohan traîne tous les cœurs derrière elle, avec un train de marathonienne libertine. Elle m'a convié au bar du Ritz. Elle me confie ses projets en prenant un faux air intellectuel qui ne me dupe pas. Mon sang est moins bleu que le sien mais mon agrégation en Lettres l'enrichit. Sa mère lui répète tous les jours : "Pour l'amour de Dieu, faites semblant de ne rien savoir, ne dites pas que vous avez lu des livres sinon vous ne vous marierez jamais" Eh bien, c'est réussi ! Ce soir, elle irait danser pour se distraire et finir la nuit avec un homme qu'elle n'aimerait pas. Moi, je suis comme un pur-sang aux écuries, je ronge mon mors, je fais un assez petit cas des femmes et je me distrais de ressentir de telles émotions pour d'aussi maigres choses. Sartre peut aller se rhabiller, je me blanchis les mains quand je me noircis le cœur.    Plus tard, elle ne me disait presque rien de sa candide vie. Elle ne me posait aucune question sur la mienne. Sans doute par crainte d'apprendre des choses qui auraient pu lui déplaire. Aimer écrire, c'est coucher des mots sur le papier, et non pas partager le lit de Madame de Staël. Mon existence en dehors de la littérature ne méritait pas que je la fisse souffrir avec des passades sans importance. Elle ne pouvait être jalouse de ma méridienne. Je ne vivais que dans l'attente d'un prochain rendez-vous, de baisers volés, d'étreintes usurpées. Où aurait-il lieu ? En réalité je passais plus de temps à imaginer qu'à la voir. Et quand je la retrouvais, c'était à travers la brume de ce songe que j'avais construit autour d'elle. Elle m'écrivait des lettres brèves, quelques phrases denses comme des aphorismes, datées avec précision. Elle indiquait toujours l'heure et le temps qu'il faisait. J'appris un jour qu'elle avait épousé un éleveur de chevaux. Elle était fière, aussi farouche que les pur-sang que son mari dressait dans sa propriété de l'Orne. Elle préférait ne pas s'interroger sur le moment de folie qui, contre tous ses principes l'avait alors jetée dans ses bras. Cela lui semblait un phénomène aussi bizarre que la foudre ou un tremblement de terre. Elle avait construit autour d'elle un mur pour se protéger et se croyait à l'abri. Elle se sentait imprenable autant par dégoût des autres que par un sentiment de fierté qui lui faisait juger les choses de l'amour soit comme un idéal impossible soit comme un abandon bestial. Elle n'imaginait pas l'entre-deux. La vie devint pour elle, droite, sans écart, maintenue dans son parcours par une main inflexible, faisant de la doctrine du Cadre noir de Saumur sa ligne de conduite. " En avant, calme et droit ", la citation du général Alexis L'Hotte l'inspira. Avait-elle lu le beau roman de François Nourissier ? Au milieu de la vie, elle voyait toujours venir l'hiver. Elle acceptait avec courage la solitude qui de plus en plus l'envelopperait dans ses voiles glacés. Diane échappait à cette angoisse en demandant à la nature de lui offrir les plaisirs, les joies, les émotions qui lui manquaient. Cette liberté de l'instinct débridé, l'ardeur des saillies, les montées de la sève et l'allégresse reproductrice du monde végétal la fascinaient. Elle ne vivait plus que pour les chevaux, les arbres et les fleurs. Elle habillait sa sauvagerie nouvelle d'un masque de mondanité provincial. Bientôt elle m'invita chez elle et me présenta à son mari qui m'accueillit avec une diplomatique et rigoureuse politesse. Nous étions dans un monde où tout se joue sur les apparences, où le soupçon, les arrière-pensées étaient bannis. Un monde de civilité absolue où ce qui n'est pas montré pas plus que ce qui n'est pas dit n'avaient droit à l'existence. Il m'emmena faire le tour du parc ainsi que de manière immuable, il procédait avec ses hôtes et me tint les mêmes propos qu'il leur avait tenus à tous pendant leur visite, propos qui devaient être à quelques nuances près, ceux de son père et de ses aïeux. Des chevaux gambadaient dans une prairie, d'autres travaillaient dans une carrière. Tout était dans un ordre parfait. La maison du jardinier rutilait. La serre semblait aussi propre et rangée qu'une salle d'opération. Un hommage digne à Monsieur de Buffon. Seul le cœur semblait ne pas avoir de place. On le considérait comme un intrus. J'allais monter à cheval avec Diane. Nous nous promenions dans les bois. Parfois nous rentrions avec le crépuscule, et cette demi-obscurité jetait alors sur nous des ombres coupables. Son mari nous attendait impavide sur le perron. Son indifférence vis-à-vis d'une liaison qu'il ne voulait pas voir, était presque plus lourde à supporter que s'il nous avait attendues un fusil chargé à la main. Ce silence du non-dit pesait sur nous comme une faute. Je regagnai ma chambre et dans cette atmosphère de crime, Diane se glissait contre moi. Elle repartait à l'aube. Alors, dans le lit vide, je me demandais si je n'avais pas rêvé. J'étais calme comme un étang solognot mais j'avais le cerveau en feu. Nimier avait bien raison, à force d'aimer la nuit sans personne, je me bannissais du monde. Tout ce qui était humain m'était étranger.   Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir. 
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Par : le 22/09/25
- Monsieur, s'il vous plaît... J'aimerais les aiguilles.   Samedi soir. Elle est allongée sur la table de massage. Nue. Attachée. Offerte. Ses jambes sont écartées. La corde est serrée. Elle encercle ses chevilles, s'enroule plusieurs fois autour de ses mollets, remonte sur les cuisses, enlace son bas ventre, glisse sous les seins, passe autour des poignets, caresse son cou et disparaît sous la table. Elle ne peut pas bouger. Simplement être.    La psychologue qu'elle a vu deux fois avant de comprendre que ce n'était pas d'analyse qu'elle avait besoin mais de ce vertige là, avait osé dire: ce n' est que de la mise en scène. Si elle savait! Si elle savait que derrière la mise en scène il y a l'abandon, la vérité nue, le silence absolu qui s'ouvre quand on se laisse tomber.   Sous le masque, impossible de voir. Elle ne distingue pas la lumière tamisée, ni les flammes des bougies. Mais, ses sens en éveil, elle est aux aguets. Elle entend tout: le froissement du papier stérile, le cliquetis des pinces, l'ouverture d'un flacon, le crissement du plastique des gants, le claquement léger de ses pas. Elle devine ses gestes. Il est tout près. Le silence pèse.   La chaleur de ses mains caresse sa poitrine. Une pince serre doucement son mamelon. La sensation est vive, puis supportable. Une deuxième pince se pose sur l'autre mamelon. Il fait de même sur les lèvres génitales. Puis, ajuste la pression. Plus. Il resserre les pinces des seins. Celles des lèvres. Elle perçoit la tension progressive qui augmente, et s'arrête, juste avant la limite. Le calme la recouvre entière. Elle sait qu'il est attentif, qu'il ressent sa peur, sa sensibilité exacerbée. La crainte de la suite, du moment où elles seront retirées.   Plus tard, il lui montrera. Il a réalisé comme un dessin avec une chaînette qui relie de part et d'autre les deux pinces, en haut et en bas.  - tu es belle. Elle laisse parler sa peur. Il comprend. Avec douceur, il enlève les pinces. Lentement, en tenant les extrémités avec ses doigts. Chaque geste comme un chuchotement délicat.    Soudain, au dessus d'elle, la grande lumière du plafond s'allume.  - j'ai besoin de bien voir. Tu sais ce qui t'attend ?  - oui Monsieur  - est-ce-que tu es prête ?  - j'ai peur - oui...mais tu en as envie  - oui mais j'ai quand même peur - tu te rappelles du mot de sécurité ?  - rouge - bien. Ne t'inquiète pas. Fais moi confiance. Laisse toi aller.   Un liquide froid coule sur sa poitrine. Une compresse l'essuie. Une odeur d'hôpital. Puis à nouveau le désinfectant. Sa main chaude se pose sur son ventre. Une pointe. Elle effleure sa poitrine. Se fixe. S'enfonce. A peine. Elle se prépare à la douleur. Elle l'attend. Puis, quasiment rien. Juste une piqûre légère, à peine réelle. Ni douleur, ni sang. Elle est surprise, presque déçue mais rassurée. Alors ses muscles se détendent. Sa respiration s'apaise, et elle accueille les aiguilles suivantes. Deuxième. Troisième. Encore. A mesure qu'il les plantes, elle sent le lien qui se creuse, plus intime, plus profond.    Un autre jour. - Ma soumise, dis moi encore un de tes fantasmes. - Monsieur...s'il vous plaît, j'aimerais le couteau. Et elle éclate de rire , un rire franc et léger, en imaginant ce qu'il doit penser: on pourrait pas faire quelque chose de soft pour une fois?    
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