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La rubrique "Articles" regroupe vos histoires BDSM, vos confessions érotiques, vos partages d'expériences SM.
Vos publications sur cette sortie de blog collectif peuvent aborder autant les sujets de la soumission, de la domination, du sado-masochisme, de fétichisme, de manière très générale ou en se contentrant très précisément sur certaines des pratiques quu vous connaissez en tant que dominatrice/dominateur ou soumise/soumis. Partager vos récits BDSM, vécus ou fantames est un moyen de partager vos pratiques et envies et à ce titre peut être un excellent moyen de trouver sur le site des partenaires dans vos lecteurs/lectrices.
Nous vous rappelons que les histoires et confessions doivent être des écrits personnels. Il est interdit de copier/coller des articles sur d'autres sites pour se les approprier.
Des milliers d'étoiles dans vos yeux
Eclairent mon regard bleu
Sourire, étincelle dans ma vie
Le ciel est devenu soudain clément
Et depuis le jour de notre rencontre
Nous sommes en phase
Des avancées se sont faites et se ferons encore
Envolés mes deux tabous depuis peu avec Vous
Maintenant, je porte votre collier offert sur Paris début juillet
A présent, je vous appartiens plus encore
Ivresse des sens, bonheur de vous connaitre, sereine de cette belle rencontre
Notre nuit dans ce bel hôtel, son restaurant du jardin, le petit déjeuner
Soirée une première pour moi, découverte totale du club SM du 17e arrondissement
Que j'aime cette relation avec vous, RESPECT, écoute, patience, confiance, complicité
Unie à vous je suis depuis ce premier jour, pour longtemps je l'espère et le souhaite
Il y a des regards qui en disent long quand les mots ne sortent plus
Sous votre regard, je m'enflamme, le son de votre voix me plait, m'excite
Cœur, âme et corps je m'abandonne
Impatiente et patiente, je découvre avec Vous, canne anglaise, fouet, etc.
Nos désirs communs, unis dans le respect
Tous vos gestes, vos paroles, vos actes
Instantanément me transportent en émotions diverses
Loin et mon corps se tord parfois des cris, des soupirs, des gémissements, des râles
L'étoile bleue arrive
Et par Vous, j'exulte
Nuque ployée, regard baissé, je me laisse aller en toute confiance
Tout cela par et avec Vous, depuis quatre mois ce jour
Mon désir est de découvrir plus encore avec Vous
De nature curieuse, j'aime apprendre...
Avec certains sentiments partagés on se dépasse, et s'abandonne.
Le temps et la durée sont nos alliés, dans mon chemin avec Vous.
Osmose de nous, trouble de Vous.
Avec Vous point d'illusion, toujours attentif à celle que je suis, et cela me ravie.
Avec Vous, je plie et ploie, mais ne romps pas tel le roseau.
Parce que c'est Vous et que vous avez su, être patient, rassurant, réconfortant, au fur et à mesure, mes larmes sont moindres.
J'ai fait la paix avec mon corps si je puis dire ainsi, ce n'est pas facile de me voir en photo, je fais avec. Vous m'appréciez telle que je suis, naturelle sans artifice.
Merci de m'avoir rejointe un jour et demi sur Paris, lors de mes vacances.
Vos désirs toujours en adéquation avec vos paroles qui ne sont pas vaines, ni futiles.
J'ai osé aller là-bas, ce qui était prévu a été, malgré ma crainte et mes peurs du regard des autres, comme vous le savez, à me réconforter et à me dire : si tu ne veux pas y aller, on reste tous les deux.
Non, il me fallait affronter ma peur, ne pas Vous décevoir, Vous prouvez si besoin était que j'étais capable de.
Me prouver à moi que je le pouvais, ne pas reculer, oser, malgré la tempête intérieure en mon cœur, certain premier pas coûte plus que d'autre.
Beaucoup de respect, il y a eu, j'étais la seule à porter un collier et une laisse.
Puis à l'arrivée d'une autre soumise parée ainsi et descendant l'escalier un bandeau sur les yeux, son Maitre la guidant pour ne pas tomber, j'étais réconfortée un peu plus.
J'ai pu être confronter aux autres regards quand vous me dominiez, et ceux-ci n'ont pas été source de peur, rassurée j'étais par votre présence, confiante ; heureuse d'avoir franchi le pas, de porter ce collier symbole de votre appartenance, en présence de personnes qui aiment comme nous le BDSM.
Mon attachement à Vous est réel, tout comme ma confiance, mon respect, ma sincérité, cela est réciproque et cela me comble de joie.
Je suis heureuse d'être à Vous, voilà simplement mes mots pour Vous mon Maitre.
Le 24 07 2010
Soirée à Cris et chuchotements
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Vous que j'apprécie
Vous à qui je me confie
Vous qui me comblez
Vous qui m'excitez
Vous qui me ravissez
Vous qui me rassurez
Vous qui me faites jouir
Vous qui me faites sourire
Vous qui me respectez
Vous qui me dominez
Vous qui êtes plaisant
Vous qui êtes élégant
Vous qui me fessez
Vous qui me punissez
Vous qui me faites me dépasser
Vous qui m'enlacer
Vous qui m'attachez
Vous qui me liez
Vous qui me regardez
Vous qui me devinez
Vous qui êtes sincère
Vous que je vénère
Vous qui êtes attachant
Vous qui êtes élégant
Vous qui êtes courtois
Vous qui êtes adroit
Vous qui êtes attentif
Vous qui êtes positif
Vous qui êtes à l'écoute
Vous que j'écoute
Vous qui êtes ponctuel
Vous qui êtes appel
Vous qui êtes mon Maître
Vous que j'aime connaitre
Vous et moi, trois mois ce jour.
Le 23 06 2010
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Je suis hétérosexuel, mais j’avais envie de me faire sodomiser, pas avec un homme, je ne suis pas gay, donc un trans me semblait la bonne solution. Sur internet je recherche donc une trans active. Je pensais que c’était difficile à trouver, mais très rapidement, j’ai eu une réponse. « tu es sûr de vouloir te faire enculer, car je n’aime pas les fantasmeurs ».
Je n’ai jamais essayé, mais cela me tente assez.
« Je suis uniquement active et je vais te soumettre, et tu avoir mal au cul »
Elle met sa main dans mon pantalon... Moi aussi j'ai envie de te toucher sa queue ! Elle me déboutonne lentement en me regardant avec ses yeux de salope... Elle est grande, brune, mini-jupe et string qui me donne envie de l’enlever, elle sort ma queue de mon jeans et descend lentement pour la sucer, j'ai déjà envie de jouir mais j'ai aussi envie de goûter... Elle suce 5 bonne minutes en insistant sur le gland. Elle me demande si je veux voir la sienne, elle voit que j'ai envie et prend ma tête qu'elle met entre ses gros seins... Elle me fait descendre vers son joli string bien gonflé que j'embrasse délicatement, comme une chienne que je suis... Sa belle queue, d'environ 20 cm sort et c'est bon de sucer un trans, j'en ai tellement rêvé... Elle se met à me baiser la bouche et j'aime ça ! Je suis une putain de chienne, j'ai envie qu'elle me défonce le cul ! Je suis occupé de la sucer pendant qu'elle va dans mon jeans pour me toucher les fesses... Avant de se diriger vers mon anus... Elle me met un doigt, je pousse un petit cri, elle me relève ensuite et demande si je désire qu'elle me prenne... Oui ! je vais enfin me faire prendre ! elle prend une capote et la met sur sa queue... Elle prend un lubrifiant qui dilate mon anus en deux temps trois mouvements et elle vient poser son gland sur mon anus. J'ai littéralement envie d'exploser mais qu'elle ait le temps de me démonter avant ! elle pousse et j'éprouve de la douleur, j'ai envie qu'elle arrête mais elle me met un doigt dans la bouche... Que c'est bon... ça commence à rentrer... J'ai mal mais j'adore être la salope d'une transexuelle... elle pousse, pousse et fini par être totalement rentrée... J'ai ma première bite dans mon anus ! Elle commence alors ses va et vient et je commence à jouir tout en me touchant la queue, c'est si bon, qu'elle me défonce le cul ! Elle accélère le mouvement et je crie deux fois plus. Une amie à elle tout aussi sexy est venue admirer le spectacle, je ne pouvais pas rêver mieux, je suis maintenant la pute de deuxtrans ! La première m’encule pendant que j'ai la queue de l'autre dans la bouche, j'en avais tellement envie la deuxième m’enfonce sa bite à fond dans la bouche pendant que sa copine me baise... Après 30 bonnes minutes, elle se retire et se met à me sucer, je pousse un râle. Elle me met à quatre pattes et recommence à m’enculer en levrette... Elle sort et rentre sans ménagement pour bien me faire comprendre que je ne suis qu’une petite pute pour trans.
J'ai été la salope de deux transexuelles qui m'ont enculé
pour la première fois... et certainement pas la dernière...
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Maîtresse sort de la salle de bain, face au lit, elle porte des talons hauts, une belle paire d’escarpins rouges, des bas qui arrive jusqu’au haut de ses cuisses, la petite mini jupe en cuir qu’elle porte est plus courte que la longueur du porte-jarretelle, un chemisier noir qui lui comprime bien la poitrine.Je bande en attendant impatiemment qu’elle vienne jusque moi.
Elle passe à gauche du lit, m’attache une main.
Elle m’enjambe, laissant son sexe à seulement 10 centimètres de ma tête et attache l’autre bras au lit. Mes jambes sont rapidement fixées aux deux autres coins de lit.
-Et bien. De la nouveauté pour ce soir
-Tu vas te plaindre peut-être ?
-Non pas du tout…
Elle m’embouche délicatement, joue avec le bout de mon gland de la pointe de sa langue. Elle continue d’agacer mon gland en le passant tendrement dans le creux de sa main.
Maintenant elle me suce tout en se tournant. Elle finit par venir poser son sexe juste devant moi en remuant bien ses hanches.
Elle s’assoit sur moi. Je sens l’odeur de sa mouille à travers son string rouge.
Elle me masse les couilles tout en me suçant.
Elle finit par retirer son string et me fourre le string dans la bouche.
Je me régale mais suis tout de même perturbé.
Elle retire ses talons aiguilles et passe mon gland entre ses petites lèvres. Elle commence à le mettre sur son anus.
-C’est ça que tu veux mon chéri. Tu veux mon cul ?
-Oui.
-Tu veux m’enculer, alors je me prépare. Tu ne seras pas déçu.
Au lieu de cela je sens quelque chose de froid entre mes cuisses, elle m’enfonce un plug dans l’anus.
Elle reste immobile quelques secondes.
Le plug glisse en moi et sort finalement. Immédiatement il est remplacé par un nouvel objet froid et plus imposant.
-Aie !!!
-Mais non mon chéri, je suis sûre que tu aimes ça.
Elle ne bouge plus et recommence quelques va et vient.
Elle le sort et m’en enfile un encore plus gros, beaucoup plus gros.
-Alors, tu aimes maintenant ?
Tu as toujours voulu m’enculer. Moi, Je ne veux pas, mais toi, tu vas y passer ce soir.
Elle sort ce nouvel élément et le pose dans ma main.
Un gode lisse plus gros. Je crains le pire.
Pas le temps de retrouver mes esprits que je sens un objet froid et visqueux me pénétrer.
Ses cuisses chaudes m’empêchent de resserrer les jambes ne seraient que de 2 centimètres. Le gode se glisse en moi d’un centimètre, puis deux, bientôt 5.
Je peux sentir une forme qui me rappelle vaguement un gland.
Elle continue de me pénétrer toujours plus loin. Combien je ne sais plus, mais je le sens. Elle stoppe un peu, se déplace tout en laissant le gode à sa place et pousse un peu plus fort. Elle vient de passer le plus dur. Maintenant plus rien ne l’arrête. Elle m’encule à fond, me pince les tétons, et m’encule encore plus fort. J’aime ça, j’éjacule.
Elle voit mon sperme couler. Elle ramasse plusieurs gouttes et me force à les avaler en m’enculant encore plus fort.
Je n’en peux plus. Mon cul me fait mal mais j’aime ça. J’ai éjaculé.
Le gode ceinture qu’elle porte est de dimension on ne peut plus respectable au moins 5 centimètres de diamètre pour 25 de longueur.
-Alors, tu veux toujours m’enculer ?
-Oh oui. Plus qu’avant. Mais je dois bien dire que je crois aimer être enculé.
-Parfait. Jusqu’à nouvel ordre, c’est toi qui va te faire enculer, une ou plusieurs fois par semaine, ce qui ne nous empêche pas de baiser normalement.
Elle m’a laissé ainsi, toute la nuit attaché pour m’enculer une nouvelle fois dès le matin. A la différence près que cette fois, elle a fini par s’empaler sur mon sexe pour jouir et me faire éjaculer en elle bien fort.
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Vous et moi
Plus de deux mois
Et cet émoi
Quand je vous vois
L'émotion qui me submerge.
Quand votre regard se pose sur moi.
Et que dire de votre voix.
Elle m'attire, m'excite, m'interpelle, m'appelle.
Comme une évidence, un appel.
Est-ce que mes mots sont bleus.
Est ce qu'ils ont la couleur de mes yeux.
Ils ont la couleur de vous.
La couleur de votre cœur.
La couleur de votre odeur de parfum de peau.
La couleur de votre âme.
Vous savez réconforter, apaiser, écouter, exiger, protéger, entendre.
Vous me comblez par votre personnalité, fermeté.
Vous êtes un bel homme, beau dedans, beau dehors.
Ce qui n'est pas donné à tout le monde.
Avec ce charme qui est le vôtre, et cette élégance.
Avec vous point de faux semblants, la réalité, la complicité, la sincérité.
Vous avez su conquérir mon âme, mon cœur, mon corps.
Vous que j'apprécie et bien plus encore ...
Vous et ce RESPECT qui vous honore.
Vous et notre sincérité réciproque.
Vous êtes mon destin.
Vous que je garde dans l'écrin de mon cœur.
Vous êtes Vous, ils étaient eux : qui s'octroyaient des titres qu'ils n'avaient pas.
Vous savez ceux (celles) qui parlent sans avoir jamais vu la personne de visu.
Vous savez ceux (celles) qui écrivent avoir rencontré la personne et jamais vu en réalité.
Vous savez ceux (celles) qui médisent et sont jaloux peut être, je ne sais.
Vous savez ceux (celles) qui aiment la méchanceté gratuite.
Vous savez ceux (celles) qui ont la critique facile.
Vous savez ceux (celles) qui exigent cam et ne montrent pas leur visage.
Vous savez ceux (celles) qui écoutent les autres et qui savent toujours mieux que l'intéressé(e).
Vous savez ceux (celles) qui voudraient tout connaitre de la personne.
Vous savez ceux (celles) qui aiment les dialogues à sens unique.
Vous savez ceux (celles) pour qui le virtuel est leur pain quotidien.
Les voleurs d'instants que nenni pour moi.
Vous qui êtes un Maître digne de ce nom, un homme de qualité, élégant, passionnant, attachant.
Ha !! Ce petit instinct qui ne m'a pas trompé, et que dire de ce regard....
Vous êtes digne de celui que je désirais pour moi.
Vous avez dû vous reconnaitre et vous vous êtes reconnu dans mon annonce, je ne sais peut-être...
Tellement d'émotions avec vous, tellement de choses en commun sans le savoir.
Par votre douceur, fermeté, par cette voix qui me fait vibrer, qui m'excite, me fait pleurer, me fait du bien, me fait croire en demain, me fait être sereine.
Que j'aime cette voix, la voix de mon Maître, la nuit, le jour, les yeux bandés ou ouverts, je vous suivrais là ou vous voudrez m'amener.
Votre voix qui m'attire, m'électrise, cette voix douce et ferme
La voix de celui que j'apprécie, de jour en jour quelque jour grandit, quelque chose de tapi que je ne pensais pas ou plus revivre ou entendre et là, bonheur de vous, de cette belle rencontre, qui est gravée en moi.
De la relation que nous avons, et de votre sincérité, RESPECT.
J'aime votre présence, votre patience, votre écoute.
Sentiments divers, empreint de qualité par celui que vous êtes et votre personnalité.
Je me suis attachée à vous et vous êtes 'attachant'.
Etre attachée à vous me plait et me fait du bien.
Confiante de vos actes et paroles depuis le début.
Espoir de vos demains qui ne serons pas vains.
J'apprécie, vous êtes à l'écoute, patient, progressif, tendre et ferme.
Enfin découvert le plaisir dans la douleur ce qui était inconnu de moi, certaines peurs sont encore là et ne serons plus prochainement avec votre patience et respect.
Votre domination faites de fermeté cuisante alternée de douceur.
Quand les personnes s'apprécient pourquoi attendre x temps, si l'on sait que la personne en face est celle qu'on attendait depuis des années.
J'ai laissé parler mon cœur et mon intuition, comme vous m'avez dit les premiers instants sont décisifs ou pas, cela dépend. Il faut se parler, s'écouter, s'entendre, apprendre à se connaitre et ce premier msg que vous m'aviez écrit, je me suis pensée et aie eu raison, un homme motivé, expérimenté qui sait ce qu'il veut et qui ne va pas tergiverser, qui laisse son tél, son mail, qui veut une relation dans la durée et pas une simple séance pour voir.
La relation se construit avec la durée, on se parle plus encore, on se découvre, certains sentiments naissent entre le Maitre et sa soumise, et la soumise à son mot à dire, oui vous êtes bien celui qui me convient, mélange de courtoisie, de savoir vivre, de respect, de fermeté, de douceur, de confidence, de maîtrise de soi, un Maitre qui plait cela est important pour se dépasser et franchir certaines limites ou peurs ou craintes.
Sans une certaine harmonie et complicité comment arriver à faire plus pour faire plaisir à celui qu'on a choisi, on le fait parce que c'est lui, on se dépasse, on lui fait confiance et on est bien avec lui, les peurs s'envolent, on se donne, on s'abandonne, on est sereine, il rassure.
Votre regard quand vous voulez voir et lire l'expression de mes yeux que vous appréciez quand sous le bandeau mes paupières sont toujours closes, que vous relevez mon visage à me dire : regarde moi, que j'apprécie cet instant particulier du début, fort d'émotions, de sensations, d'intensité.
Sentir votre présence et les yeux bandés, ne pas savoir ce qui allait m'arriver.
Confiante par votre écoute, certains mots que vous m'aviez dit au restaurant, qui sont toujours à ce jour réalités, actes, paroles, l'accord des deux, aucune fausse note. Un homme de parole qui respecte sa soumise.
Les mots me manquent pour vous exprimer certaines choses surement, quelque fois devant vous, je suis sans voix, l'émotion, les sensations.
Vous n'êtes pas les autres, vous êtes Vous.
Avec vous, je peux me confier sans "gémir", vous êtes à l'écoute, vous savez me rassurer, de temps à autre, j'en ai besoin, doute, peur en moi, beaucoup moins depuis Vous.
Quand j'accorde ma confiance, j'ai dû mal et mal si on me ment, si on joue, je suis intuitive, je ressens des choses, parfois je vais au bout de certains ressentis tout en sachant que cela ne se fera pas.
Pour voir ce que la personne a dans le ventre, pour pouvoir fermer la porte, faire comme la louve, cacher ma peine et panser mes blessures. Revenir avec le sourire, apprendre des erreurs.
Le passé est le passé, on ne peut revenir en arrière, l'avenir compte, il est gage de bonheur avec Vous.
Ce qui est important, c'est la sincérité, la franchise, le respect.
Sans cela à quoi bon, tout ou tard tout se lézarde.
On ne bâtit rien sur le mensonge, les fondations ne sont pas solides.
Je sais de quoi je parle, certains secrets de famille et autre, qu'on apprend plus tard, alors qu'on le devine un peu sans le savoir vraiment et que personne fait cas de cela, se voile la face, croyant protéger l'enfant, l'adolescente ou l'adulte.
Fragile, sensible, émotive, compréhensive, et forte à la fois je suis, tout le monde a ses faiblesses sur certains sujets cela dépend de tant de choses dans la vie.
Il faut tenir bon, faire face, savoir 'se relever' comme j'aime à dire.
Notre complicité, notre belle relation, notre sincérité réciproque et cet attachement qui nous lie.
Je sais par ces mots, que je peux compter sur vous, ma confiance envers vous est totale.
Si la confiance, la sincérité et le respect sont là, je me livre plus, je me dépasse, je me donne, je m'abandonne, mon respect est immense sans aucune mesure.
Je donne sans rien attendre en retour, je donne avec mon cœur et mes tripes.
Je n'aime pas les calculateurs, les profiteurs, les prédateurs, les manipulateurs, 'candide' j'ai été par le passé, comme certaines sur le site, encore et à venir.
Ceux pour qui les mots sont faciles et vide de sens.
Tellement facile pour certains de jouer derrière un écran, parole de miel et rien qui suit, comment savoir parfois, le choix n'est pas facile à faire entre la personne sincère et celle qui ne l'est pas, qui veux juste tester ou jouer.
Je suis bien avec vous, votre présence rassurante, votre voix que j'aime et qui me fait vibrer au plus profond de moi, que cette voix m'attire, m'ensorcelle, ferme et tendre comme vous êtes et votre regard que j'aime aussi et vous en votre entier.
J'ai placé ma confiance en vous.
Vous savez comme moi que parfois les sollicitudes se font et que les réponses ne sont pas.
Pas la bonne personne, pas ce que l'on recherche, pas sa recherche, pas de feeling, pas de disponibilité, pas de sincérité, pas d'attirance, il ne faut pas se leurrer, se plaire veut bien dire ce que cela veut dire même si la beauté se cache parfois ailleurs et au-delà de certaines apparences et physiques.
Se plaire, pour accepter de se soumettre à lui car sans une certaine attirance physique rien ne se fait aussi bien pour la soumise que le Maitre.
C'est la soumise qui choisit son Maitre et vice versa.
Lui sans, elle n'est rien et vice versa également.
Il faut une certaine alchimie !!
A toutes et tous ici, gardez espoir, confiance et courage, volonté et motivation, vous saurez le (la) reconnaitre, celui ou celle qui aura ce Respect tant demandé qui n'est pas à sens unique ; celui ou celle qui sera digne de ce nom.
Un peu plus de trois ans et demi passés sur Sensation/SM (pseudo bleue) avec une annonce supprimée pendant 7 mois. Puis une autre annonce, pseudo arc en ciel créé le 25 mars 2009 et le 23 mars 2010, tel un soleil, Il est entré dans ma vie, à Lui je suis soumise.
Le 07 06 2010
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Providence, évidence
Il faut toujours espérer en la providence !!
Un jour, il m'a écrit un long mail suite à mon annonce et ma recherche, se dévoilant un peu, il a attiré mon attention, je ne lui ai pas répondu tout de suite.
J'ai été 'séduite' par certains mots qui étaient ma recherche, sans trop y croire, déçue quelque fois par le passé comme certaines ici. J'apprécie les mots sincères, les paroles de miel que nenni pour moi.
Il y a l'homme qui possède les mots et puis il y a le baratineur !!
Les mots ne sont que des mots, les actes comptent !!
Des mails échangés entre nous, je lui ai fait part de mes peurs, craintes, de certains tabous (bribes de mes blessures enfantines), mon côté pudique.
Mais ce qui importe en fait, c'est le dialogue, l'écoute, la sincérité n'est-ce pas.
Pour se faire, je lui ai parlé de moi sans faux semblants, de mes attentes, expériences, pratiques, lui dire que les marques n'étaient pas un souci pour moi.
Lui faire part de mes 'désirs cachés', cela permet de se libérer, d'avancer, de faire fi de certaines peurs, et de comprendre pourquoi et de tout faire pour y arriver, même si cela demande du temps ou des années, qu'importe le temps.
Certains font des annonces et sont peu disponible pour différentes raisons, travail, vie de famille, sport, convenances personnelles, planning à gérer, x et y motifs.
Est ce qu'ils auront du temps à consacrer à leur soumise, s'il y a une !!
Un suivi, c'est entretenir la flamme, l'alimenter de diverses façons, texto, coup de fil, mail, message, passage sur le site suivant les disponibilités, savoir qu'on pense à lui (elle).
Se rencontrer quand on le peut et l'a décidé, c'est entendre une voix au téléphone, découvrir le timbre de sa voix, cela rapproche un peu et l'on ressent beaucoup dans une voix.
On prend patiente, on attend.
Dire sur soi, écrire et puis, ne rien voir venir, espérer peut-être.
Ecrire ce que l'on pense, sans faire de reproche, ni autre.
Comment savoir si la personne nous apprécie telle qu'on est ...
La beauté est suggestive, la critique est facile, l'art difficile !
Belle par rapport à qui et à quoi, sur quel critère.
Quand on apprécie une personne, on l'apprécie comme elle est, c'est elle en son entier et pas une partie d'elle-même.
Le regard est très important, il est la base de beaucoup pour la suite à donner parfois, simple séance, ou relation suivie, je préfère la seconde, je ne suis pas un objet qu'on utilise et jette après consommation, 'essayer' et ne pas convenir, j'aime autant qu'on me le dise tout de suite, mais comment savoir si cela se passera bien sans se voir, je ne vais pas voir x personne pour trouver le bon.
Combien de soumise se sont faites avoir et se ferons encore avoir peut-être, si la personne en face n'est pas sincère, si elle joue !!
Tôt ou tard tout se découvre, le masque tombe !!
Une séance par ci, une par là et puis s'en va, voir ailleurs une autre soumise
A dire de soi, cela porte "préjudice". Je crois que c'est le silence qui porte préjudice et qui corrode à jamais tout espoir de relation. Plus l'autre se dit, plus il accepte de mettre à nu ses pensées, son esprit, ses peurs, ses fantasmes, ou désir, plus la relation peut être profonde, dense, solide. On ne peut partager avec un masque ou une carapace.
C'est pourquoi, je me suis dévoilée à vous. L'écrit permet de dire des choses que l'oral rend difficile.
Une soumise se donne, non pour avoir une récompense, donner parce qu'elle se sent bien avec la personne, parce qu'elle est confiante, parce que son désir est de progresser, de se dépasser, de s'oublier pour ne penser qu'à lui, son plaisir à elle, est son plaisir à lui, voilà comment je vois la relation de soumise à Maitre.
Les sentiments forts et partagés, que ne ferait-on pas pour son Maitre si la confiance est là ; les tabous, les peurs, les craintes, tout cela n'est plus avec lui à nos côtés.
Notre relation vient d'éclore, prémices de beaucoup avec vous près de moi.
Vous êtes patient, à l'écoute, et pour moi cela est IMPORTANT, se dire les mots, dire ce qui ne va pas, ou déplait, si des incompréhensions, cela permet d'avancer, de corriger, de se dépasser, de se relever, de grandir.
Il y a certaine évidence, attirance qui font que pour lui, celui qu'on a choisi, son élu, on se dépasse, on s'abandonne, on se donne dans la confiance de lui.
Pour construire, il faut être sincère, complice, avoir du respect, de la connivence, de la confiance, certains sentiments partagés, je ne pourrais pas faire autrement, je fonctionne avec mon cœur et mes intuitions.
Maintenant que vous avez attiré mon attention, prouvez-moi vos pouvoirs !!
Le dialogue s'instaure, suivi d'un rendez-vous, une invitation au restaurant deux heures à converser, à dire sur soi, à se dévoiler face à face, être sincère de chaque côté.
Vous m'avez fait part de votre décision, sans l'ombre d'une hésitation, je vous ai donné ma réponse.
Une histoire commence entre nous, une progression avec vous à mes côtés, un suivi
Parfois la providence, l'évidence, l'attirance, les points communs, des affinités, une disponibilité, une sincérité, une décision à prendre, je ne pensais pas en acceptant votre invitation que, cette suite serait, loin de moi cette idée ou pensée.
Comment attendre celui qui vous 'voudrait' peut-être et avec qui peu d'échange.
Comment comprendre certaines choses en ne se voyant pas.
Comment dire oui sans le connaitre, sans entendre sa voix, ni le voir de visu.
Comment se soumettre à une personne que l'on n'a jamais vue, le virtuel lasse !!
La réalité est plus passionnante, vibrante, marquante, captivante, émouvante, troublante, excitante, et les 5 sens sont en éveil !!
Le 14 04 2010
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Il est plaisant de lire certains récits ou de rares Maîtres osent écrire et exprimer les sentiments qu'ils éprouvent pour leur Soumise, cela est rare et précieux, et cela ravi mon cœur.
Ce n'est pas un signe de faiblesse du tout, signe d'appartenance sincère, de complicité, de découverte, de plaisir, de désir, de sourire, de cris, de larmes, de peurs, de pleurs, d'humiliation, de mots, de maux, de crainte, de dépassement de soi, d'émoi, de bonheur, d'écoute, de connivence, de RESPECT, d'attachement.
Quoi de plus beau qu'un regard posé sur soi, qu'une voix qui écoute, qui rassure, qui apaise, qui donne envie de se dépasser, qui donne envie de lui donner plus encore.
La voix à laquelle, on obéit parce qu'on aura choisi celui qui sera 'sien' et à qui on pourra donner ce Titre tant galvaudé !!
Aucun voyeurisme, aucun exhibitionnisme, aucun étalage, simplement la sincérité entre deux adultes consentants : Maître et Soumise, cela se respecte et il ne faut pas être jaloux ou envieux du bonheur des gens.
Savoir que tout ou tard tout arrive à qui sait attendre, à qui sait être patient, à qui sait être sincère, à qui sait prendre le temps de découvrir la personne, de l'écouter, de l'entendre ce qui n'est pas la même chose, de l'aider à dépasser ses peurs, et tabous s'il y a.
Comprendre avant d'EXIGER, savoir apprivoiser celle qui s'abandonnera à lui avec la confiance, le respect, qui lui offrira sa soumission, qui lui fera don de son cœur, de son âme, de son corps, qu'il soit digne de ce don merveilleux.
Chaque personne est différente, selon son enfance, son vécu, ses blessures diverses, son éducation, sa vie privée, ses épreuves, etc.
Toute personne a droit au bonheur, au respect ici ou ailleurs.
Nul n'a le droit de juger !!
Bonne chance à chacun (e) d'entre vous, que vous trouviez l'élu (e), que certaines jolies rencontres et histoires durent et perdurent.
Que certaines éclosent peut-être, je vous le souhaite.
Merci à une amie soumise qui se reconnaitra avec qui je converse depuis quelque mois sans faux semblants, son amitié sincère, son (votre) soutien m'est précieux.
Que la belle histoire que vous écrivez à deux, depuis un an et plus, dure et perdure, cela ravi le cœur.
Le 11 02 2010
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Appuyé contre lui, Julien regarde la Sbite énorme de son partenaire comme la chèvre de Monsieur Seguin devait regarder les loups. Sauf qu’il ne risque pas sa vie.
Le Black pousse sur sa tête et Julien lèche l’énorme gland rose, comme si c’était une glace king size dans un cornet : des boules chocolat et une boule framboise par dessus.
Là, je me dis, faudrait quand même pas qu’il me le déchire. Qu’est-ce que je ferais de Julien, après ça?? Je m’adresse à Kniv :
— On avait pris de l’huile d’olive... Est-ce que je peux en donner à Bludge, Mademoiselle Kniv??
Je suis polie, hein, pour une fille qui est née dans une roulotte. Elle me répond :
— Il a ce qu’il faut.
Puis, elle dit au Black :
— Vas-y Bludge, enfile-le?!
Il fait mettre Julien à quatre pattes, les jambes bien écartées. Ensuite, il prend une boîte de Nivea dans la poche de son pantalon et en met sur son index. Il l’enfonce dans le cul de Julien qui fait un petit bond en poussant des cris aigus. Chochotte, va ! Le Black fait bien aller et venir son doigt. Puis il va se mettre derrière lui, son énorme matraque pointant vers le trou du cul rose de Julien. Je fais une petite prière à Sainte Sara, ma patronne :
— Sainte Sara, faites que son anus ait la vie sauve.
Vous dites?? On ne peut pas prier pour la survie d’un anus ? Ben si, désolé... Kniv me dit :
— Lève-toi, on va regarder de plus près.
On va s’agenouiller près d’eux. Bludge met le bout de son gland contre l’anus de Julien. On dirait un cheval qui s’apprête à enculer un petit chevreuil?! Sainte Sara, je compte sur vous. Bludge tient Julien fermement par les hanches et il s’enfonce lentement. L’anus de Julien ne forme plus qu’un repli de peau étirée au maximum, entourant un gland gros comme mon poing.
C’est super comme spectacle, sauf que... Julien crie tellement fort que nos tympans vont exploser?!
Ouf?! Le gland est passé et nos tympans ont tenu. L’anus de Julien aussi, à première vue. Bludge le baise lentement, en le tenant fermement. Il s’enfonce à fond en lui, on entend même ses énormes couilles gifler les cuisses moites de Julien?! Ensuite, il ressort presque complètement, pour bien lui distendre l’anus : un artiste. On a droit à de nouvelles gueulantes de Julien, mais bon, lui aussi a des hormones et elles doivent être à voile et à vapeur, car ses cris de douleurs se transforment bientôt en gémissement de plaisir.
Les jumeaux vont y passer aussi, sans doute. D'accord au début ça pique un peu, mais un anus c’est élastique comme un vagin. Or, la tête d’un nouveau-né sort d’un vagin... Donc...
Kniv me dit :
— On a tout vu. À toi maintenant de me montrer ce que tu sais faire avec ta petite langue.
Je lui dirais bien : "Si tu allais te laver vite fait dans la rivière..." Car je ne sais pas d’où ils viennent, ces Vikings, mais en tout cas pas d’un spa. J’aime bien les odeurs, mais elle sent vraiment fort... Elle se couche sur le dos, jambes écartées. Je vais me mettre entre ses cuisses, la langue un peu hésitante. Ses effluves me rappellent un peu la fin du marché aux poissons dans un pays chaud, mais comme je suis très excitée, ça me plaît. Alors, au lieu de tout lécher et de faire passer l’odeur en moi, je l’embrasse. Elle me donne une petite claque sur la tête en disant :
— Allez, mieux que ça?!
D’accord... Je la lèche depuis l’anus jusqu’au clitoris. Je suce ses grandes lèvres.... Elle se tortille un peu sous ma langue. Maintenant, la vraie maîtresse, c’est celle qui fait gémir l’autre, non?? Je mets le nez contre son méat, là, il y a des odeurs acidulées. Elle me donne un petit coup de talon dans le dos : message reçu?! Je me concentre sur le clitoris, ma langue en fait le tour, ma bouche le suce. Elle me caresse la tête et m’encourage en lapon... Langue que je ne pratique pas.
J’entends les jumeaux pousser des petits cris, à mon avis, ils deviennent des hommes, là.
Une autre qui gémit un peu, c’est Kniv. Je suce énergiquement son clito et elle jouit en plaquant mon visage contre sa chatte... Je la lèche encore un peu pour bien nettoyer, mais elle me repousse et s’assied. Et moi?? Je crois que je suis un sex-toy pour elle : elle m’utilise, jouit, puis me remet dans le tiroir de la table de nuit.
Je regarde où en sont les autres. Comment vont les jumeaux/jumelles?? Je ne suis pas sûre qu’ils ont aimé se faire dépuceler, ils ont l’air un peu perdus dans leurs pensées. Si ça se trouve, ils seront tout à fait normaux après... J’ai peut-être trouvé le moyen de guérir le syndrome d’Asperger. Un problème psychologique?? Faites-vous sodomiser, ça ira mieux?!
Bludge a joui et il retire sa matraque du cul de Julien qui pousse un dernier cri aigu. Quelle chichiteuse?! Il a la chance de se prendre 33 cm dans le cul et il trouve encore le moyen de faire le difficile. Bludge montre son sexe en disant :
— Nettoie?!
Normal : qui salit nettoie. On ne sait pas s’il y a beaucoup à nettoyer, puisqu’elle est noire. Mais à voir la tête de Julien, c’était nécessaire.
Hans, le grand barbu, a fini de baiser Josiane. Ils sont l’un contre l’autre, allongés sur le sable.
Kniv s’étire dévoilant des aisselles blondes... Rectification, elle me plaît : son odeur m’excite. Il faut dire que cette petite orgie m’a bien allumée et je suis restée sur ma faim, genre le feu au cul. Kniv nous demande :
— On va se baigner, les enfants??
Bonne idée, puisqu’on est un peu étourdis. Enfin, nous, car pour les Barbares, ça a l’air d’être normal. Julien se frotte les fesses en marchant vers la rivière. Je parie qu’un bain frais lui fera du bien... Les jumeaux vont timidement rejoindre Kniv. Je crois qu’ils veulent se sentir mâles à nouveau. Moi, je jette un coup d’œil à Bludge qui justement... me regarde. Quant à Josiane, elle est rapidement entourée de Hans et TNT. Bludge me fait signe de le rejoindre. Difficile de résister, surtout quand on a la chatte en folie... Je le rejoins en louchant sur sa matraque. Dire que Julien a eu tout ça dans le derrière?! Le Black me prend par la main et m’amène dans la rivière. L’eau fraîche, par rapport à la température de l’air, ça fait du bien. La seule chose que je crains, à part les crocodiles, c’est que de la vapeur s’élève de mes fesses quand j'entrerai dans l’eau...
On se trempe, pas de vapeur, ouf?! Autour de nous, Josiane joue avec les deux mecs et les jumeaux collent Kniv comme deux arapèdes à leur rocher?!
Je sens contre mon pubis le sexe de Bludge grandir. J’ai peur d’avoir eu les yeux plus grands que la chatte en lui faisant de l’œil. Mais non, puisqu’une tête de bébé passe?! Vous pensez peut-être que je devrais plaindre Julien qui s’est pris cet énorme gourdin dans le cul?? Bon, d’accord, je le plains?! Il me regarde, fidèle à sa Maîtresse. Bludge fait des manœuvres pour me baiser dans l’eau. Moi, j’aime pas ça : dans l’eau ça ne "glisse"' pas. Demandez à votre femme, quand elle revient de sa séance d’aqua bike avec le beau prof... Je dis à Bludge :
— On va sur la berge??
— D’accord.
Un mec qui a vraiment envie, il est d’accord avec tout?! On flirte, on s’embrasse, il caresse mes fesses, je caresse les siennes. Je lui confie :
— Tu sais, j’aimerais que mon mari participe un peu.
— Comment??
— Il te léchera le trou du cul pendant que tu me baises.
Grand sourire de Bludge. Quel homme refuserait ça??
Je me couche sur le dos, une serviette sous la tête. Bludge se couche sur moi, son énorme sexe vient aussitôt renifler ma chatte. Je lui dis quand même :
— Vous faites dou... Aïïïe?!! Brute?!
Il a donné un coup de reins et m’a pénétrée comme... un Barbare. Ça va, ma chatte est malgré tout d’accord et même... ravie. Je mets les mains sur ses grosses fesses musclées en disant à Julien :
— Viens lécher.
Comme je les écarte en même temps, il n’a pas besoin de demander bêtement : "Lécher qui, lécher quoi??" Je vois à la tête de Bludge que Julien a plongé sa langue rose dans son trou du cul. Comment, c’est dégoûtant?? Mais non, quand un mec a envoyé une femme au 7e ciel, normal que le mari lui lèche le cul. Ça ne se passe pas comme ça, chez vous??
— Continue Samia?!
Je vais vous dire, on a tendance à prétendre que la taille d’une bite, ça ne compte pas. Ce qui compte, ce serait seulement la manière de s’en servir. Eh?! Me faites pas rire, j’ai les grandes lèvres gercées. Julien serait en moi, je ne le saurais même pas, tandis que Bludge m’écartèle le minou et la petite bête est à la fête, je vous prie de le croire... Je me rapproche du moment où je vais jouir. Dans ces cas-là, j’imagine mon partenaire éjaculer en moi et son sperme passer le col de l’utérus (périlleux?!), puis le plus baraqué des spermatozoïdes viole mon ovule?! Enfin, c’est une image, car je suis sûre que mes ovules sont aussi salopes que moi, qu’ils repèrent le spermatozoïde le plus balèze et qu’ils s’offrent à lui comme une chienne en chaleur?! Ça, c’est l’image qui fait déborder mon... euh... vase. Je plante mes ongles dans les fesses de Bludge, tout en criant que...
— Je jouiiiiisss?!
Tout le monde doit le savoir. Bludge continue, mais bon, là, c’est assez. Je dis à Julien :
— Enfonce bien ta langue et caresse-lui les couilles.
Normal qu’un mari aide sa femme, d’abord à jouir, ensuite à faire jouir son amant... Et ça marche?! Quelques minutes plus tard, le sperme de Bludge vient m’inonder... Après cela, je le repousse en disant :
— Vous êtes lourd, Monsieur Bludge.
Mais oui, je suis polie, surtout avec les hommes de la stature de Bludge. Dès qu’il se couche à côté de moi, Julien, que j’ai bien dressé, colle sa bouche à ma chatte et il me fait une petite vidange... Il lèche et suce... Allez, je le récompense?? Oui?? OK, je lui dis :
— Tu peux te branler sur ma jambe.
— Merci Samia...
Un chien obéissant, on lui donne un sucre, non?? Ben, le sucre de Julien, c’est d’abord le sperme de mon amant et ensuite de pouvoir se branler sur mon mollet. Il se met à genoux devant moi et enlace ma jambe. Je lui dis :
— Tu as trois minutes.
Ben oui, faut le récompenser, pas le gâter. Il se met à baiser ma jambe à toute allure. Les autres sont venus le voir faire en rigolant. Il faut dire que c’est vraiment ridicule. Comme il y a plusieurs jours que je lui interdis de se branler, ça va vite : en moins de trois minutes, il mouille ma jambe et le sable de l’Atlas. Il va vite lécher ce qu’il m’a mis sur le mollet. Pour le sable, qu’il s’arrange avec le désert. Je suis en forme pour déconner, moi. La chatte de Kniv, puis la bite de Bludge, ça m’a donné la pêche !
Les jumeaux ont retrouvé le sourire. N°1 est collé à Kniv, plutôt qu’à moi, le petit lâcheur?!
On partage nos provisions, ce qui restait de la soirée et les Hans va chercher des bouteilles d’alcool ainsi que d’énormes sacs de pistaches dans leurs motos. On ne les a pas entendus quand ils sont arrivés... sans doute en mode furtif?!
On mange et on boit tous ensemble. Leur gnole, c’est de l’alcool pour grande personne : ça pique... Moi, je remettrais bien le couvert, mais Kniv nous dit :
— Les amis, on a rendez-vous à Zagora, on doit y aller.
Dommage... On échange nos adresses et nos numéros de téléphone. On peut toujours avoir besoin d’une bande de barbares?!
***
La suite manque de punch. Le lendemain, on va à Marrakech avec Djibril, chez son notaire. Ça y est, on est propriétaires d’une petite maison. Djibril propose de la louer pour nous...
Vous voyez, rien de très glamour, alors je vais accélérer.
D’abord, vous le savez, je n’aime pas les "au revoir"... Je suis sensible, si, si...
On se fait une dernière soirée un peu mélancolique. On se reverra, certainement ici, l’année prochaine, mais on arrangera quelque chose avant. Croix de bois, croix de fer !
Et voilà, on doit rentrer, mon beau père s’impatiente, il a besoin de moi...
À suivre.
Samia, fille du voyage est ici :
: https://www.lamusardine.com/recherche?s=mia+michael&controller=search
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C’est arrivé comme cela, en quelques minutes. Maîtresse me partage ses humeurs du moment :
«Avec cette douceur, j’ai envie de fouetter en nature,
Ce serait un plaisir à vous faire,
Demain ?
Oui, pas de soucis, je serais là»
Un lieu de rencontre est vite fixé et commence pour moi un petit marathon pour rendre cette rencontre inoubliable.
Je dois me présenter travesti, avec un rosebud et un collier en place. J’apporterais mon martinet et mon fouet.
Je fais des essayages, tout un programme pour le lendemain matin avec lavements, maquillage, robe et perruque pour apparaître en belle salope.
Après une douce nuit pleine de rêves et ma matinée de préparation, je me rends à notre point de rencontre. J’arrive bien en avance et je contacte Maîtresse à l’heure dite selon ces instructions.
Elle approche bientôt, très élégante, tout de noir vêtue. Je sors de la voiture avec le cœur qui bat la chamade. Je suis maladroit, impressionné, tout ce que j’avais préparé est oublié. Elle me toise, me délivre un sourire enchanteur.Cela me rassure un peu, je lui ouvre la portière et je prends ma place de conduite. Après avoir passé sa laisse à mon collier, elle m’indique notre direction. Je la sens m’évaluer mais je reste concentré sur ma conduite. Je parle trop, elle m’en fait la remarque. J’en suis conscient. Tais-toi et attends que Maîtresse t’autorise à parler me dis-je.
Nous arrivons bientôt en forêt et Maîtresse me fait stationner en bord de route. Nous nous rendons à proximité où trois dalles de granit font table et bancs. L’endroit est ensoleillé et bien visible de la route et sur un sentier avec un peu de passage. Mon envie d’exhibition s’en trouve décuplée. Je ne suis pas gêné tant je suis concentré sur les désirs de Maîtresse.
Elle me fait enlever ma jupe et me mettre à genoux sur la table, tête contre le granit où elle prend soin d’interposer mes vêtements pour plus de douceur. Mes bras sont vite attachés et je sens vite les premiers coups de martinet. Un jogger nous salue comme si de rien n’était. Je compte les coups qui varient en intensité et en vitesse.
Et vlan 1…….2...caresses….3…...4…..5 ..6,7,8,9,10,11,12,13,14,15…...Je compte difficilement mais je rattrape le rythme …. 50, petite pose …….1,2,3,4,5,6,7,8,9,60 ……..vlan, vlan, les 100 sont vites atteints, je reprends mon souffle mais je suis dans mon nuage.
Après la douleur, la douceur des caresses que Maîtresse me prodigue, son corps m’enveloppe. Mon corps est tremblotant plus émotivement que par la froideur ambiante.
Je me relève et Maîtresse m’envoie contre l’arbre le plus proche, Je suis encordé contre ce tronc rêche. Des cavaliers passent pas plus surpris que cela. Maîtresse se serre contre moi, je ressens la chaleur de son corps qui m’enveloppe.
Bien attaché, à moitié nue le fouet siffle au-dessus de ma tête avant de s’abattre contre mon dos. La fulgurance du premier coup me replonge immédiatement dans mon nuage. Je recommence à compter en perdant régulièrement le fils. Les coups pleuvent sur mon dos, mes épaules, mes cuisses quelquefois maladroitement mais le plaisir de perfectionner Maîtresse l’emporte sur la douleur.
«sling 1...2..3 4…...10..15 ...20 ...petite pause où Maîtresse vient serrer mon corps meurtri….25 ….30 ...50…..51,52,53,54,55,56,60,61,,62 ...le rythme retombe… puis de nouveau s’emballe comme une pluie de météorites dans le ciel immaculé. Elle aime mes fesses et de belles morsures viennent raviver la douleur. C’est aigu, fort comme j’espérais. Non je ne dirais pas stop mais plutôt encore.
Bientôt 100, peut-être 130 tant j’ai cafouillé dans mon décompte mais quelle joie. J’attends le prochain mais, à la place, après une pose, Maîtresse vient contre moi et je sens du gel dans ma raie. Le gode ceinture titille mon anus puis me pénètre. Ses cuisses viennent toucher mes fesses. J’essaye de suivre son rythme en offrant mon cul à son gode. Nous sommes serrés mais la pénétration n’est pas des plus profondes. La position n'est pas idéale et laisse Maîtresse sur sa faim.
Elle me détache et me ramène sur la dalle de granit. Je suis à genoux, mon cul offert à ses envies.
Encore un peu de gel pour que Maîtresse puisse me fister mais la fraîcheur ambiante m’empêche d’être parfaitement détendue. J’aurais aimé qu'elle puisse aller au bout de son envie et sentir sa main dans mes entrailles .
Finalement, elle reprend avec le gode et continue à me pénétrer. C'est violent, profond, délicieux...
« Oui, Je suis votre salope Maîtresse, enculez moi encore, plus fort»
Satisfaite du pilonnage de mon cul, Maîtresse s’attaque à m’enfoncer le gode dans la bouche, de nombreuses gorges profonde s’ensuivent, je faillis déglutir mais je résiste. Elle me retourne sur le dos, monte à califourchon sur moi pour enfourner ma bouche de salope, la pénétration devient violente, je sens le plaisir de Maîtresse montée en puissance, elle crie, elle jouit. J’en suis heureux. Dégrafant son pantalon, après avoir ôté son gode ceinture, elle vide sa cyprine sur mon ventre. J’aurais bien lécher ce nectar mais Maîtresse en a décidé autrement. Elle me maintient dans l’abstinence, à sa plus grande satisfaction, en me faisant relever un de ses défis.
Je suis exténué.Je me relève. Maîtresse sort alors son paddle maison, et m'étend sur son genou. Elle a une envie qui lui reste. Elle commence à abattre la latte de bois et de cuir sur chacune de mes fesses en insistant plusieurs fois au même endroit. Je sais qu’elle veut absolument me faire la supplier d'arrêter.
Je résiste car j’aime cela. Les coups sont précis, violents. Mes fesses me brûlent. Des larmes s’échappent de mes yeux maquillés. J’arrive à mes limites. Un petit stop sort péniblement de ma bouche.
«Comment ?» dit-elle.
Les coups redoublent , sans compter, je dirais une cinquantaine.
«Pitié Maîtresses, STOP, PITIÉ»
Je plie, Maîtresse a atteint son objectif. Je l’ai supplié d’arrêter !
La pression retombe. Je suis épuisé mais heureux. Je pense que Maîtresse aussi. En tout cas, elle sourit.
Nous rangeons nos affaires. Maîtresse veille à ce que je ramasse tous les emballages de capotes et gel afin de laisser son lieu de jeu propre comme si rien ne s’était passé. Marrant de penser que des promeneurs viendront peut-être déjeuner sur cette belle table de granit. J’aurais aimé que la pierre puisse leur raconter notre aventure qui fut pour moi passionnelle...
Je repars heureux, comblé. Je sens Maîtresse dans ce même état. Le retour est gai, conscient du plaisir que chacun à éprouver.
Je salue Maîtresse en la déposant près de chez elle. Se revoir ne me semble plus utopique tant notre connexion m'a semblé être intense.
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Tous les soumis étaient réunis au pied de l’escalier monumental et nous écoutions sans broncher les directives de Maîtresse Adèle.
« Vous allez être lâché dans le parc et vous devrez vous trouver une cachette. Nous vous laissons un quart d’heure d’avance et nous partons à votre recherche »
Un quart d’heure, cela semblait beaucoup, pensais-je sur le moment. Sauf que nos Maîtresses nous attachèrent les chevilles avec une chaîne assez courte et les poignets avec des menottes dans le dos. Malgré cela, nous pensions naïvement que nos Maîtresses auraient les pires difficultés à nous retrouver.
Maîtresse Adèle expliqua la hiérarchie des récompenses. Au moment où un soumis était retrouvé, sa Maîtresse décidait d’une épreuve. Le soumis suivant avait l’épreuve de sa Maîtresse et le soumis découvert précédemment subissait aussi le gage.
Nous avons vite compris que nos Maîtresses n’avait pas l’intention de nous rechercher bien longtemps et que les gages les excitaient plus que la recherche quand elles nous ont équipé d’un tas de petites clochettes qui tintaient même quand l’on retenait notre souffle. Une autour du cou, une à chaque coude et genoux, une sur notre sexe et une accrochée à un plug qu’elles nous enfilèrent dans le cul. Lors de notre découverte, le plug avec la clochette était remplacé par un plug avec une belle queue de renard. Nous étions également affublé d’un masque de chien pour ressembler à ce que l’on était.
Seule concession de nos Maîtresses, elles ne devaient pas regarder les directions que nous allions prendre. Sauf que même un aveugle n’aurait pas eu de problèmes pour le savoir.
Nous n’avons pas traîné et sans se concerter, sommes partis dans trois directions différentes.
Nous savions bien que la chance désignerait l’ordre de nos découvertes selon la direction que prendraient nos Maîtresses. En plus, avec la fraîcheur, nous avions tendance à grelotter et les clochettes nous trahissaient bien vite.
Avec nos attaches, nous ne pouvions pas aller bien loin et les caches étaient limitées ; Pas question de grimper aux arbres !
Je trouvais assez rapidement une sorte de niche dans des rochers qui me semblait idéal. Je m’y blottis et j’attendais en essayant de bloquer mes clochettes. Pas de chances, j’entendis rapidement les Maîtresses se rapprocher et comblent de malheur, la fraîcheur de la nuit eu son effet en provoquant un éternuement qui fit sonner toutes mes clochettes comme les cloches d’une cathédrale ; enfin, la discrétion totale ! Si vous voyez ce que je veux dire.
Donc je fut le premier soumis découvert. Maîtresse me réserva une épreuve gentillette.
Je fus suspendu par une corde passée au-dessus d’une branche et toutes les Maîtresses devaient me chatouiller avec un plumeau. Ce fut un moment dur moi qui suis chatouilleux et les plumeaux s’attardèrent bien sûr longtemps sous mes pieds et mes bras.
Après quelques minutes, on me détacha. Je devais suivre à quatre pattes derrière tout le monde et c’est Maîtresse Adeline qui me tenais en laisse sur mes couilles. Avec ma queue de renard et mon masque, je devais vraiment être le petit chien à sa Maîtresse. Au moins, mes mains avaient été libérées des menottes
Le 2ème soumis a été assez vite repairé car il grelottais tellement que l’on avait l’impression d’entendre un orchestre philharmonique.
Nous reçûmes tous les deux le gage qui lui était destiné. Nos Maîtresses avaient pris soin d’amener un bon paquet d’orties tout frais et nos fesses reçurent leur caresses urticantes et bien entendu interdiction de se soulager. Alors la torture était exquise pour nos Maîtresses car elles nous voyait essayer de se gratter en frottant nos fesses au sol profitant de notre position assise.
Il restait un dernier soumis à découvrir et nos Maîtresses ne comptaient pas lui laisser le temps de s’assoupir. Bien que le parc ne soit pas immense, nos Maîtresses mirent un peu de temps à le retrouver et nous sentions bien que cela les énervais. Et oui une Maîtresse ne doit pas attendre !
Notre collègue avait profiter de nous pour se cacher dans un coin très éloigné du parc entre un mur et une belle haie de buis. En réussissant à faire taire ces clochettes, il avait fini par échapper à notre vigilance. Cela ne dura pas et, je sentis bien que nos Maîtresses sauraient se venger de cette résistance.
L’un à côté de l’autre, nos avant bras furent réunis puis attaché aux arbres, les bras tendus vers le haut et nos fesses bien en vue.
Pas de doute, nos Maîtresses avaient sorti les fouets. Les lanières claquaient et je les ressentis sur mes omoplates, puis sur mes reins. Impossible d’anticiper les impacts et je sentais bien la lanière dans ma chair. La douleur était forte mais je restais impassible pour que Maîtresse Adèle soit fière de moi.
Mes amis soumis n’avaient pas la même motivation car ils ne retenaient plus leur cris de douleur. Je me consolais en pensant que je ne ressentais plus les orties. Cela doit être le théorème de la relativité selon Einstein, mais que fait-il là celui là ?
Après cette belle punition, nous regagnâmes la maison. En meute bien entendu, le retour étant un peu pénible car les genoux commençaient à souffrir
Je savais que Maîtresse Adèle ne souhaitait pas partir très tard car son travail la préoccupait beaucoup.
Arrivé à la maison, j’avais la joie de constater que nos bagages avaient été chargés. j’aurais eu un peu de mal à jouer les brouettes tant le fouet m’avait labouré le dos.
A suivre....
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La plupart des gens ne sont pas en accord avec les mesures que le gouvernement prend pour stopper la propagation de ce foutu virus. Ces gens diront que le gouvernement ''BRIME NOS DROIT ET NOTRE LIBERTÉ''. Parce que tout le monde sait que c'est un scandale de devoir porter un masque quand on sort. Les frontières sont fermées, il est donc impossible d'aller dans le sud pour faire bronzette et énormément de gens en souffrent. Je ne suis pas d'accord avec les mesures du gouvernement mais c'est pour une toute autre raison.
Il faut comprendre que je suis au Canada et que mon Maître vit dans le sud de la France. Je connais cet homme depuis deux ans. Je l'ai rencontré sur le Marché aux esclaves alors que j'étais en couple. Il me donnait des conseils et des idées pour ma relation, qui était jusque là vanille, car ce désir profond d'être soumise, c'était nouveau pour moi. Deux ans plus tard j'ai laissé mon copain après avoir admis que je n'étais pas heureuse dans une relation en partie vanille. Il essayait, tant bien que mal, de jouer le rôle de maître mais sans succès. Quand l'une des deux personne joue un rôle alors que l'autre est naturelle, c'est rare que cela fonctionne. Mais après l'avoir laissé non seulement je n'avais plus de copain, mais encore moins de Maître. Et cet homme, que j'avais rencontré deux ans plutôt, après m'être confié, m'a proposé de me prendre en main le temps que je trouve un autre Maître au Québec. Il allait même m'aider dans mes recherches pour que je ne tombe pas sur n'importe qui. Cette relation à distance était donc temporaire. Cependant, deux mois plus tard, la donne a changé. Je suis tombée follement amoureuse de mon Maître et j'étais extrêmement attachée à lui. Il me connaissait déjà mieux que quiconque et il me comprenait. Me rendait heureuse. J'ai donc arrêté mes recherches et me suis offerte complètement à mon Maître.
Après ce changement de cap, il avait prévu de venir me voir au Québec quand les frontières canadiennes seraient ouvertes. Ouverture qui n'a pas cessé d'être repoussée depuis. En plus de six mois de relation, je n'ai jamais vu mon Maître. Pas une seule fois. Du moins, pas en vrai. En ce moment ma vie se résume à travailler et être en appel vidéo avec Maître le reste du temps. Mes journées sont rythmées par les règles et les routines que Maître m'impose en permanence. Si je n'ai pas ça, je disjoncte complètement car même à distance j'ai besoin d'être soumise en permanence.
Au vu des frontières de mon pays qui restaient désespérément fermées, nous avions prévu que je le rejoigne en France, en janvier, pour une période de deux mois. J'allais devoir, suite à ce voyage, décider si je voulais rester avec Maître ou retourner chez moi. Cependant, aujourd'hui les frontières de la France sont fermées. Et avec la nouvelle souche de Covid 19, je ne pourrai plus sortir du Canada avant un bon moment. Avec un peu de chance, je pourrai peut-être le rejoindre cet été. Après un ans de relation virtuelle...
Et honnêtement j'espère être assez forte pour tenir jusque là, car le manque de contact est de plus en plus pesant et douloureux. J'ai besoin de Maître. J'aspire à devenir sont esclave et ce n'est pas derrière un écran que cela sera possible
Pour moi le confinement, les frontières fermées et toutes les mesures du gouvernement, ce n'est qu'une immense douleur qui ne cesse d'être prolongée.
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J'ai toujours aimé le plaisir anal. De quelque manière que ce soit, d'un simple titillement de mon anus à sa pénétration avec un objet ou un jouet approprié, en passant par une belle verge bien dure, bien gonflée et bien tendue. Le jour où un complice de jeu m'a initié au fist, je me souviendrais toujours de ce qu'il m'avait dit: "tu verras, une fois que tu auras gouté et apprécié, tu ne pourras plus t'en passer". Je ne l'avais pas vraiment cru, d'autant que cette première séance n'avait pas été des plus agréables. Mon anus, pourtant toujours très ouvert à la moindre des sollicitations, n'avait pas été très coopératif ce jour-là. Je n'avais donc pas réitéré cette expérience, que je voyais alors juste comme un plaisir pris essentiellement par le fisteur.
Aujourd'hui, ma vision du fist est toute autre. Je me surprends même parfois à prononcer cette phrase-là, alors que je suis moi-même en train d'enfoncer doucement mes doigts dans un anus serré qui ne demande qu'à s'ouvrir: "tu verras, une fois que tu auras gouté et apprécié, tu ne pourras plus t'en passer". Il suffisait en fait qu'un jour je sois prêt. Prêt mentalement, prêt à faire une totale confiance en la personne qui enfoncera son poing au fond de mon trou, prêt à totalement m'abandonner à lui.
Alors il a suffit d'une rencontre avec le partenaire de jeu idéal. Un regard, des échanges, de la compréhension, de l'envie, un environnement, le bon matériel et les bons accessoires, de jolies mains fines et expertes... Et voilà comment j'ai découvert un plaisir inédit, une jouissance unique, une explosion de sensations indescriptibles et tellement fortes! Je n'avais jamais vécu cela. Même l'adrénaline que je retrouve en pratiquant des sports extrêmes n'est pas aussi intense!
J'ai ressenti un savant mélange explosif, entre le massage du sphincter avant la dilatation, puis cette sensation d'être pénétré en profondeur avant de me sentir complètement rempli et totalement controlé par cette main qui me fouillait en douceur... C'était tellement bien fait, bien amené et bien mené! J'étais inondé et submergé de frissons et de bouffées de chaleur, le plaisir et la jouissance au summum, comme jamais je n'en avais connu auparavant. J'étais à 4 pattes, soumis comme j'aime, à la merci de sa main... Juste une main! Et je me suis abandonné, en totale confiance et en parfaite harmonie avec mon fisteur.
Depuis cette 2ème expérience, je suis devenu un "fist addict". J'ai pu renouveler maintes fois des séances en tant que passif (fisté donc) et ai pu ainsi découvrir de nouveaux horizons et de nouvelles envies qui me correspondent encore maintenant. Pendant certaines soirées, j'ai alors observé les "maitres fisteurs" et leur manière d'approcher le fist. J'ai ensuite analysé puis compris la philosophie de cette pratique au point (poing?) qu'aujourd'hui, je prends autant de plaisir à fister que me faire fister. Sentir un partenaire s'abandonner et lui procurer une jouissance maximale est tout simplement jouissif. Moi qui ait toujours été 100% passif avec les hommes, je prends maintenant mon pied à être actif lorsque j'ai mon poing enfoncé au fond d'un trou accueillant et chaud. Contrôler, dominer, fouiller, sentir, dilater, mais surtout... écouter son partenaire, est en soi le fruit d'une excellente complicité.
Et c'est ce que j'aime dans le fist: ce plaisir (souvent) partagé à 100%.Beaucoup de mes amis dans cet environnement sont versas, fisteurs et fistés. Et c'est pour cela que je suis devenu autant fisteur que fisté: sachant le plaisir que cela procure, on ne peut pas être que passif dans une relation fist H/H. Un bon fisté doit aussi savoir fister. En tout cas, c'est mon opinion et je suis content lorsque je suis convié à une soirée fist, de donner autant de plaisir que j'en prends.
Et c'est là où c'est intéressant également, dans le sens ou chaque cul est unique et différent. On doit pouvoir s'adapter au cul de son partenaire et, en étant très à l'écoute, en découvrir les zones sensibles et érogènes, trouver ce qui le fait "grimper au rideau" et monter dans les tours, que ce soit en jouant sur la profondeur tant que sur la largeur. Chacun a ainsi sa manière de "jouir du cul". Me concernant, j'ai pu aller au-delà de mes fantasmes et me découvrir ainsi un côté actif qui, finalement, n'est pas pour me déplaire!
En mode fisté, j'ai bien progressé depuis cette 2ème expérience et mon anus sait maintenant s'adapter à mes envies: toujours plus large, toujours plus profond. Mais je préfère de loin la dilatation. J'aime cette sensation d'être bien écarté, pour être mieux rempli. Et le meilleur avec tout ça, c'est que lorsque l'explosion survient, lorsque l'on "jouit du cul" sans pour autant s'être masturbé ni avoir éjaculé, on est prêt à recommencer, encore et encore, pendant des heures, voire des nuits entières! Et ça, je crois que c'est unique en son genre chez nous, les hommes. Jouir plusieurs fois de suite, souvent, sur de longs moments.
Pour moi, le fist est aussi une excellente thérapie. Après une bonne séance, on est tellement bien. Très bien même. Je ne pense pas que vous trouviez une telle jouissance ailleurs. Alors personnellement, je le recommande fortement, sans aucune modération.
Mon premier partenaire avait raison: "tu verras, une fois que tu auras gouté et apprécié, tu ne pourras plus t'en passer".
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Retour du travail
Dimanche 14 septembre 2014, 3h du matin. Je rentre après une longue journée de travail, commencée le samedi à midi. A travers la porte de l'appartement, j'entend encore des voix : Maîtresse n'est pas seule. Sa meilleure amie, M., est venu souper et passer une soirée entre filles. Un bon repas, quelques verres de blanc, papotage, ragots. Rien de bien inhabituel dans mon esprit légèrement embrumé, après mes 14h de boulot. Je franchis la porte :
« Coucou chérie. »
Je L'embrasse sur la bouche. Quand du monde est présent chez N/nous, je n'ai pas l'obligation de mettre mon collier et mes bracelets de poignets et de chevilles une fois entré dans l'appartement, de me mettre nu, puis de venir à quatre pattes devant Elle et Lui embrasser les pieds ; rituel obligatoire si Elle se trouve seule, ou si je rentre avant Elle, pour que Son chien soit prêt à L'accueillir.
« Ca va bien, et toi ? Ca a été ? »
« Oui oui, très bien. Salut M., tu vas bien ? »
Trois bises, salutations classiques de deux amis qui se retrouvent. Je ne savais pas encore à ce moment là ce qui m'attendais plus tard dans la soirée.
Je file dans la chambre me changer, enfiler quelque chose de plus confortable. Détour par la salle de bain. J'en sors au bout de 10 minutes, me sert un verre, et trinque avec les demoiselles.
« Je vais sur le balcon fumer une cigarette ; je reviens. »
« Prend ton temps, chéri », dit-Elle, avec Son sourire en coin, qui n'avait pas pour moi, à cet instant précis, de signification spécifique. Je n'imaginais pas encore ce qu'Elle avait prévu pour moi.
Je prend mon temps à fumer ma clope, tout en voyageant dans mes pensées, par cette douce nuit de fin d'été. Un message sur WhatsApp :
« Tu ne rentres pas avant que je ne t'en donne la permission. »
« Bien, Maîtresse. »
Du coup, je me rallume une deuxième cigarette. Mon téléphone en main, je vais faire un tour sur les réseaux sociaux, « like » quelques publications, vagabonde de pages en profils.
Dix minutes passent. Nouveau message :
« Rentre, tout de suite. »
Je franchis la porte-fenêtre, et rentre dans le salon. Je fais quelques pas, commence à me diriger vers le canapé où sont assises les filles, quand Maîtresse se tourne vers moi avec Son regard strict, Ces yeux que je connais par coeur, ceux qui ne laissent aucune place au doute, et me dit d'une voix ferme :
« A poil, maintenant ! »
Le tournant inattendu
Je reste figé. M., Sa meilleure amie, est bien là, assise sur le canapé, je ne suis pas fou ? Est-ce que mon esprit me joue des tours ? M. n'est en réalité pas là ? Ou j'ai mal entendu ce que Maîtresse m'a dis ?
« Tu attends quoi ? A poil, j'ai dis ! »
Apparement j'ai bien entendu. Je me décompose lentement. Il se passe une ou deux secondes, qui me semblent être une éternité, pendant lesquelles je me pose mille questions. Je n'ai pas le temps de répondre à la moindre de ces questions que je vois Maîtresse se lever, tandis que je La regarde toujours béatement, et se diriger vers moi. Elle me colle une gifle plus humiliante que douloureuse, sous le regard et le petit sourire amusé de M., que je perçois du coin de l'oeil, et m'attrape par les cheveux :
« Troisième fois : met toi à poil ! Il n'y aura pas de quatrième, ce sera directement la cravache. Réfléchis vite, tu as trois secondes. »
Elle me relâche les cheveux.
Je dois tenter de sauver les meubles ; je viens de me faire gifler devant M.
De toute évidence, le peu d'estime qu'elle avait pour le « mec » de sa meilleure amie vient de s'évaporer en une fraction de secondes. Alors je m'exécute. Automatiquement. A cet instant, je ne réfléchis plus. Je suis un robot. Mon cerveau d'humain à laissé place au cerveau du chien de Maîtresse que je suis.
Je retire mes chaussures, mon pantalon, mes chaussettes, mon tee-shirt :
« Garde ton string. »
Mon string. Avec tout ça, je l'avais oublié, celui là. Au moins, je ne suis pas totalement nu. Le peu de dignité qu'il me reste va être sauf.
Maîtresse m'interdisais de porter caleçons ou boxers. Uniquement strings masculins, slips qui laissent les fesses apparentes, ou jockstrap. D'un autre coté, ça empêche le bruit du cadenas qui tape contre le plastique ou le métal de ma cage de chasteté. Il faut toujours essayer de positiver les épreuves imposées par sa Maîtresse.
Pendant le strip-tease imposé que j'exécute tout tremblotant, Maîtresse s'est rassise sur le canapé à côté de M. ; toutes deux m'observent, se délectant du spectacle. Une fois uniquement vêtu du bout de tissu qui me sert de sous-vêtements, Maîtresse me regarde fixement sans mot dire. Quelques secondes passent :
« Tu attends quoi pour me saluer comme tu dois le faire ? »
A ce moment précis, je comprend que rien ne me sera épargné, ce soir. Je suis donc le rituel : je me met à genoux, puis à quatre pattes, et j'embrasse Ses divins pieds, posés sur le tapis du salon :
« Bonsoir, Maîtresse. »
Le mot est lâché. Je me suis dévoilé devant M. La promesse d'une correction à la cravache a retiré tout amour propre en moi. Je la déteste de m'avoir fait ça. Mais bon sang, qu'est ce que je l'aime de m'avoir fait ça ! M., je l'aime pas, alors je m'en fiche qu'elle soit au courant. En fait si, je l'aime bien, alors c'est bien qu'elle sache pour N/nous. Une nuée de sentiments ambivalents me rongent l'esprit, tandis que je suis toujours front à terre, attendant la permission de me redresser :
« A genoux. »
J'obtempère, je me remet sur mes genoux.
Maîtresse, s'adressant à M. :
« Tu vois, je t'avais dis. »
« Faut le voir pour le croire. J'aurais jamais imaginé ça de lui. Et encore moins de toi. Et il fait tout ce que tu lui demandes ? Tu donnes des ordres, et lui, il obéit ? »
M. parle de moi à la troisième personne. Je ne suis devenu en quelques minutes qu'un objet à ses yeux.
« Tout, oui. Et attend, tu n'as pas encore tout vu. »
C'aurait été trop simple si ça s'était arrêté là. Au moment-même ou Maîtresse prononce la phrase, je me dis « non, pas ça, pitié » :
« Baisse ton string. »
Automate que je suis devenu, j'obéis. M. Découvre, effarée, qu'un tube de plastique enferme complètement mon pénis, retenu par un anneau, et fermé d'un cadenas sur le dessus :
« Mais c'est quoi, ça ? », dit-elle dans un éclat de rire non dissimulé.
« Sa cage de chasteté. Son pénis est ma propriété, il n'a plus le droit d'en avoir l'usage d'aucune manière que ce soit, sans mon autorisation, ou un ordre de ma part. Tu fermes bien ta maison quand tu sors ? Moi, je ferme mon pénis quand je n'en ai pas l'usage. »
Eclats de rire de M. et de Maîtresse. J'entend tout ça comme si je n'étais pas là. J'ai les yeux au sol ; quand je suis à genoux, j'ai interdiction de regarder Maîtresse quand Elle ne s'adresse pas à moi.
Revue de matériel et de comportement
« Retire complètement ton string, et va nous resservir un verre. Et tu peux t'en prendre un. Par contre, tu vas et tu reviens à quatre pattes. Tu ramènes les verres un par un. »
Un peu d'exercice ne peut pas faire de mal. Puis heureusement, le frigo est tout proche du canapé.
J'amène le verre à M. - les invités d'abord -, puis à Maîtresse, et je fini par le mien. J'ai la permission de m'assoir par terre. Maîtresse prend soin de moi et de mes pauvres petits genoux, qui ne tiennent plus aussi longtemps qu'avant.
J'écoute la conversation entre Maîtresse et M., tout en essayant par moment de réaliser ce qui m'arrive ce soir. Et je regarde aussi. Quand je suis assis par terre, j'ai la permission de regarder devant moi, ainsi que les interlocuteurs. Maîtresse répond aux nombreuses questions de M.
Tout y passe : mes obligations de soumis, mes quelques droits et limites acceptées par Maîtresse, mon quotidien pour La servir, Ses nombreux avantages, comment je vis le fait d'être enfermé dans ma cage de chasteté...
« Je pourrais te le prêter pour ton ménage, si tu as besoin, et si tu veux voir un mec récurer ta maison habillé seulement d'un collier et d'entraves aux poignets et aux chevilles. Et s'il ne va pas assez vite à ton goût, tu auras la cravache qu'il amènera avec lui ». Et Elle l'a fait : Maîtresse m'a prêté à M. pour un après-midi. Mais ça, c'est une autre histoire.
Puis je suis interrogé, comme à chaque fois avec des non-initiés aux pratiques D/s, sur le plaisir que j'en retire. Comment expliquer à une novice que me prendre une gifle, et me faire rabaisser de la sorte devant des gens, me met dans un état au delà de l'orgasme psychique ? Et pourtant, M. Est une fille visiblement très ouverte, et le comprend parfaitement. Comme à Son habitude, Maîtresse sait choisir Son public.
Une vingtaine de minutes se passe. Verres terminés, liste de questions achevée, Maîtresse et M. Se lèvent :
« Maintenant, je vais te montrer la panoplie de dressage pour transformer ton homme en bon soumis obeissant. »
Je me morfond de trouille ; là, M. va voir les instruments qui servent à m'éduquer.
« Suis moi, chien. »
De ma position assise, je me met à quatre pattes, et je La suis jusqu'à la chambre.
« La caisse, sur le lit. »
Je la précède, je sors la caisse de sous le lit, pour la mettre dessus, puis m'écarte d'un demi-mètre pour L/leur laisser la place :
« Tu restes au pied », me lance-t-Elle, en claquant des doigts. Je me réavance donc au pied de Maîtresse, soupçonnant que ce n'était pas sans raison.
Maîtresse commence l'inventaire par le collier. Bingo !
« Quand il est à la maison, dès qu'il franchit la porte, il doit se mettre nu, et enfiler son collier, et ses bracelets aux poignets et aux chevilles. Je veux pouvoir l'attacher à n'importe quel moment, si je dois le punir, ou juste si j'en ai envie. »
Elle lui précise, si besoin était, que les chaînes qui descendent de la poutre au plafond sont juste à bonne hauteur pour que je sois suffisamment tendu, mais pas trop pour que ce ne soit pas trop inconfortable pour de la longue durée. C'est ce moment que Maîtresse choisi pour ajouter :
« D'ailleurs, tu n'as pas encore tes entraves ce soir, du coup », et me passe le collier de cuir autour du cou, ainsi que les 4 bracelets. Aussitôt, Elle attrape la laisse, et l'accroche au gros anneau qui orne le collier.
M. d'ajouter :
« Pourquoi tu le tiens en laisse ? Tu as peur qu'il se sauve ? »
Phrase maintes fois entendue, mais toujours aussi cinglante.
« Non, c'est juste pour l'humilier un peu plus. Et un chien, ça se tient en laisse, c'est obligatoire. »
Nouvel éclat de rire simultané de mes tortionnaires.
Le passage en revue continue avec les instruments de dressage et de discipline : cravache, martinet, badine, et paddles.
« Pourquoi de dressage ? C'est une forme de punition ? »
« Non, quand il désobéit, ou qu'il commet une erreur, je le puni, durement, pour qu'il ai mal, et qu'il ne recommence pas son erreur. Mais une ou deux fois par semaine, je lui fait une piqure de rappel, pour qu'il se souvienne qui commande. Puis une bonne correction une fois de temps en temps, ça ne fait pas de mal. »
Eclats de rire.
Puis Elle passe aux objets « insérables » :
« Ah, c'est un de tes godes ? »
« Non, c'est un plug anal, pour lui. Plusieurs fois par semaine, il doit le mettre 1 ou 2 heures ; je veux qu'il tienne son cul prêt à recevoir mon gode-ceinture. »
Nouveau regard à la fois surpris et intéressé de M., devant ce harnais, complété d'un long et large gode.
« Mais ca sert à quoi ? Tu aimes ça, toi ? », demande M.
« Oui bien sur que j'aime. Et c'est moi qui commande dans le couple ; normal que ce soit moi qui le prenne en levrette. Parfois en missionnaire, pour que je puisse voir son regard pendant que je l'encule. », répond Maîtresse, me regardant avec un large sourire.
Même dans l'humiliation la plus totale, Maîtresse sait comment me faire rester complètement excité, pour que je vive ce moment de la manière la plus intense possible. Continuant de souffler le chaud et le froid, Elle continue Son descriptif de N/notre vie intime, et ajoute, pour mettre un coup de grâce à cette phase d'humiliation :
« De temps en temps, je lui dis qu'il va être libéré de sa cage, et qu'on va faire l'amour ; mais à la place, je lui fait enfiler le gode-ceinture, et il doit me faire l'amour avec le gode, tout en restant enfermé en cage. C'est la frustration ultime pour lui, alors que je prend presque autant mon pied que quand on fait l'amour de manière classique, juste en voyant son air dépité ! »
Je ne peux bien sûr qu’acquiescer. Et c'est reparti pour de grands éclats de rire.
Puis vient le tour du baillon-gode, lui aussi classé dans le top 3 des instruments de frustration du soumis moyen. Puis les baillons classiques, les cagoules, et autres moyens de faire perdre un ou plusieurs de nos 5 sens.
La démonstration se termine avec deux allers-retours, tel un mannequin dans un défilé de mode, paré des menottes aux poignets, des fers aux chevilles, le tout relié par une longue chaine qui part de mon collier pour descendre jusqu'à mes chevilles, en passant par la chainette des menottes, entravé comme un prisonnier dans une série policière américaine. Le point final reviendra aux chaines accrochées aux barreaux du lit, cachées jusqu'à présent par la couette, qui permettent de m'attacher au lit, des fois que je décide de me sauver en pleine nuit ; sait-on jamais.
C'est à ce moment que se termine la séance de présentation de l'attirail de dressage du soumis. Une fois libéré de mes chaines, retour au salon, à quatre pattes pour moi, Maîtresse sur mon dos, M. qui nous suit, non sans un ricanement bien audible, Maîtresse montant fièrement son fidèle destrier. Arrivé vers le canapé, Maîtresse descend de mon dos, et s'assoit, suivi de M.
Il est déjà presque 6 heures du matin
« Ca nous ferait pas de mal, des croissants. J'ai un peu faim », dit Maîtresse.
« Ah oui bonne idée. On va chercher ça à la boulangerie ? »
« Non, IL va aller nous chercher ça à la boulangerie. »
« Ah mais oui, tu as cette chance, toi », lance M., non sans un nouveau rictus, mêlé à un air d'envie.
« Va t'habiller. »
Je m'exécute.
Je reviens au salon, me met à quatre pattes pour suivre le protocole, en déposant un baiser sur chaque pied de Maîtresse. Elle me dit alors, en me montrant M. du doigt :
« Embrasse ses pieds, et file ! Tu as 15 minutes. »
Je suis dans un état second. Je suis proche du subspace. J'aime tellement cet état. Et Maîtresse le sait. Elle m'a poussé à me dépasser, ce soir : Elle sait jouer avec mon esprit, Elle a repoussé mes limites à l'extrême. Elle savait que cette humiliation extrême me ferait passer une des plus belles soirées de ma vie de soumis. Elle me connait, Elle à tout prévu. Je sais qu'Elle s'est assuré que ma réputation personnelle et professionnelle soient en sécurité avec Sa meilleure amie ; que tout ce qui se passe ce soir ne franchira pas les portes de N/notre appartement.
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Il avait commencé à l'extrême droite, comme beaucoup au début du XXè siècle.
Camelot du roi, adepte de Maurras, de l'Action Française.
Qui incarnaient pour lui les valeurs du catholicisme, autour desquelles il s'était construit.
Il fût antisémite, parce que c'était l'air du temps.
Ca a donné " "la grande peur des bien-pensants", opus étrange, mi pamphlet parfois ignoble mi biographie, qui lui fut longtemps reproché.
Comme le fait que jusqu'à sa mort, il continuera de défendre Drumont, non parce qu'il partageait encore ses idées, mais par fidélité.
Parce que pour lui, "l'amitié ce n'est pas d'être avec ses amis quand ils ont raison, c'est d'être avec eux même quand ils ont tort".
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Je n’aime guère pourtant ce Bernanos là, le Bernanos de l’antisémitisme.
En dépit de ses qualité de plume.
Et ce même si je lui reconnais comme circonstance atténuante que c’était l’air du temps et que l’antisémitisme de l’action française n’avait rien à voir avec celui du IIIe Reich, quand bien même d’aucuns, venus des mêmes rivages que lui, prendront plus tard, en rejoignant Vichy, le visage franchement détestable de la haine de l’autre.
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Lui cependant avait déjà changé.
Comme il l’avait écrit dans un autre texte, que j’aime celui-là, "l'honneur est ce qui nous rassemble", en préface à un ouvrage sur le ghetto de Varsovie.
"J’écris ces pages en mémoire de Georges Torres, ami de mon fils Michel, parti du Brésil avec lui pour rejoindre les armées de la France Libre et qui, dans l’enthousiasme et la naïveté de ses vingt ans, croyait devoir quelque chose à mes livres et à moi-même, alors qu’il était déjà écrit que je devrais rester au contraire pour toujours débiteur envers lui de sa pure et noble mort.
Georges Torrès était juif, juif comme un certain nombre d’amis de mes livres dont l’affection paraîtra peu croyable à certains esprits malheureux dont la besogne n’est que de classer ce qui échappe à tout classement comme un fou qui prétendrait puiser de l’eau dans un filet à papillons.
...
Je me souviens du soir où l’enfant magnifique auquel j’ai dédié ces pages me parlait cœur à cœur, m’ouvrait son cœur, tandis que l’encens d’une soirée tropicale entrait à flots par la fenêtre ouverte. Il me parlait de sa famille, de ses amis, de certaines expériences qui avaient blessé profondément une sensibilité précocement douloureuse.
Son départ pour Londres lui apparaissait comme la voie du salut, son destin passait par Londres… «Je leur montrerai, me dit-il tout à coup, comment un juif peut se battre.» Et ce «leur» mystérieux prenait dans sa bouche un accent de sérieux enfantin qui me frappa le cœur d’un pressentiment funèbre.
Oh! sans doute, l’enfant que j’avais là devant moi ressemblait comme un frère à n’importe quel jeune garçon de bonne race que tentent le risque et l’honneur, mais son enthousiasme trop réfléchi, volontaire, avait aussi je ne sais quoi de blessé, comme certains rires une imperceptible fêlure.
Le regard qui me fixait posait une question à laquelle je n’osais pas répondre. Mais les héros de Varsovie et lui-même ont depuis répondu pour moi."
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Plus tard, Elie WIESEL le saluera comme un écrivain « qui eut le courage de s'opposer au fascisme, de dénoncer l'antisémitisme et de dire justement ce qu'il a dit et écrit de la beauté d'être juif, de l'honneur d'être juif, et du devoir de rester juif ».
En ajoutant : « j'admire beaucoup Bernanos, l'écrivain. [...] C'est l'antisémitisme qui m'a gêné au départ chez lui, ainsi que son amitié pour Édouard Drumont bien entendu. Mais un écrivain de « droite » qui a le courage de prendre les positions qu'il a prises pendant la guerre d'Espagne fait preuve d'une attitude prémonitoire. Il était clair que Bernanos allait venir vers nous".
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Installé aux Baléares au début de la guerre civile, il a commencé par soutenir Franco, en qui il voyait le héraut du catholicisme contre les "rouges".
Mais peu à peu, témoin impuissant de la barbarie franquiste, il changera de camp.
Ce qui nous donna les grands cimetières.
Qui lui valurent immédiatement la haine de ceux qui considéraient qu'il les avais trahis.
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Plus tard, il rejoignit de Gaulle, autre personnalité imprégnée de la pensée maurassienne
qui s'en détournera de même au nom d'autres "valeurs".
Après la guerre ce dernier lui proposera une ambassade, un ministère, la légion d'honneur qu'il insistât longtemps à lui remettre lui-même.
Bernanos refusa tout, tout en conservant jusqu'au bout sa fidélité à l'homme de la France Libre.
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J'aime Bernanos, pour son œuvre, (en ce temps, on savait encore écrire) autant que pour son parcours de vie.
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Un autre, à la même époque, venu du bord opposé, publiait l'espoir.
Plus tard, il se rejoignirent.
Bernanos, Malraux, deux points de départ à l'opposé, deux styles littéraires, deux regards sur les mêmes évènements, qui se ressemblent pourtant.
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J'aime les hommes qui font le choix de la liberté, y compris contre leur propre camp.
Parce que ce n'est pas trahir que de brûler ce que l'on a adoré hier,
quand on se rend compte que ce que l'on avait adoré reposait sur le mensonge.
Parce que n'est jamais trahir que de vouloir rester fidèle à ses valeurs.
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Pas très BDSM tout cela me direz-vous.
Et pourtant si.
Pour moi.
Parce que j’aime les hommes qui s’assument dans leur complexité,
qui assument ce qu’ils sont.
La fidélité à leur vérité parfois contradictoire.
Dans le respect d'eux-mêmes,
et des autres.
Et c’est parce que tu fais partie de ces hommes-là
que je suis fière de pouvoir me dire ton esclave.
C’est pour ça que j’ai longtemps cherché cette édition originale des grands cimetières que je voulais t’offrir.
Pour te dire merci, à toi, Maxime.
Pour ce que tu es et bien plus encore pour moi.
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SOUMIS, (E) ou ESCLAVE : L'esclavage d'un soumis s'entend par sa possession totale: physique, intellectuelle et financière. Je ne suis pas d'accord avec le premier mot : l'esclavage . NON, il n'y a pas d'esclave pour MOI. Dans le "petit LAROUSSE" sens premier , du latin slavus, slave. -personne de condition non libre, considérée comme un instrument économique pouvant être vendu ou achetée et qui est sous l'emprise d'un maître. -personne qui est sous l'entière dépendance d'une autre . - personne entièrement soumise à quelque chose . L'esclavage remonte à l'antiquité. Principal outil de travail et objet du grand commerce , les esclaves sont alors des prisonniers de guerre et les individus les plus pauvres de la société. L'esclavage est aboli en Angleterre en 1833, en France en 1848, aux Etats Unis en 1865, au Brésil en 1888. L'esclavage est condamné par la Déclaration des droits de l'Homme en 1948. L'esclave comme nous l'entendons dans cette relation BDSM , pour moi n'existe pas et ce n'est pas possible. C'est irréalisable , voir dangereux. C'est mettre son soumis ou sa soumise plus bas que terre . Prendre possession de son corps : ho oui quel délice ! jouer avec lui avec des moyens cinglants ou brûlants, , le maltraiter, l'exhiber, le caresser, le réconforter, le rassurer etc... Prendre possession intellectuelle : oui dans une certaine mesure, car le soumis adhère complètement aux affres de Sa Maîtresse . Cela fait partie du JEU . mais je ne veux absolument pas d'un homme "OUI, OUI". Ce soumis doit rester conscient de sa personnalité, de ses réflexions, de ses idées etc... Prendre possession financière : alors là, NON. pas pour moi, c'est malsain. très malsain , c'est de la prostitution, de l'escroquerie, abus de pouvoir, etc... et personne n'a le droit de s'approprier le bien des autres. C'est une faute grave dans le code pénal. OU alors , oui, nous pouvons gérer les affaires pécuniaires d'une personne diminuée mais là, nous sommes prises comme Tutelles et nous devons passer devant le juge pour établir cet acte. J'ai un profond respect de la personne humaine et dans la D/s je ne recherche pas à avilir ni à dégrader mon partenaire soumis pour mon simple plaisir . Le vrai plaisir reste toujours en effet, la recherche du plaisir de l'autre. Et c'est merveilleux. Son corps ne saura qu'un instrument de plaisir pour l'aider à se découvrir lui-même tel qu'il est vraiment. Son esprit, son intellect sont présents et actifs. et j'aime ça. Dans cette relation S/M entre adultes consentants , il n'y a aucune norme. Tout est possible , tout est permis dans la mesure ou cela ne dérange pas l'autre. La liberté existe à ce prix là. La seule norme est celle qui procure le bien être et l'équilibre à deux personnes qui le désirent vraiment ensemble. Comme dit Freud " La domination, la servitude ne peuvent exister sans une complicité profonde entre Maîtresse et Soumis sans une sorte de jeu théâtral qui n'est qu'un avatar particulier de l'Amour". OUI la Domination et la servitude ne peuvent exister sans une COMPLICITE PROFONDE mais L'AMOUR est bien là, sincère, unique, magnifique. CE N'EST PAS UN AVATAR De l'Amour. Ce n'est pas une transformation ou une illusion . Pour Maîtresse Gabrielle et berny : c'est l'OSMOSE complète entre nous deux et cela dure, évolue certainement . comment voyez vous le soumis ou l'esclave ?
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Nous sommes un couple uni depuis plusieurs années, Laly est une belle femme de trente-six ans, avec une belle poitrine malgré sa silhouette menue. Moi, malgré un peu de ventre on me dit séduisant ; ma carrure me donne un aspect imposant.
Nous avons décidé de réaliser un fantasme….
Entre nous, nous faisons des jeux de domination de temps en temps, mais là nous avons décidé d’être le temps que cela nous plaise, un couple soumis à une seule personne, de vrais esclaves sexuels offerts aux désirs et envies de cette personne.
Nous sommes encore pudique et plutôt débutants, ce qui nous stresse encore plus.
Après plusieurs semaines de recherche sur Internet, nous trouvons un maître charmant de par ses textes et ses idées. Pour ne pas gâcher la surprise il ne souhaite aucun échange photo, mais nous garantit un physique agréable, fin et sportif… De plus notre physique ne l’intéresse pas, nous lui avons quand même précisé que nous étions un charmant couple entretenus.
Il nous fixe un mot de passe (« rouge ») qui arrêtera tout immédiatement s’il est prononcé.
La première rencontre a lieu un après-midi. Nous aurions préféré en soirée mais jouons néanmoins notre rôle de soumis et ne discutons pas.
Devant sa porte, habillé selon le dress-code imposé par le Maître (pour Laly une robe noire, des talons et des bas noir sans aucun sous-vêtements et pour moi une chemise sobre, un pantalon en lin et rien dessous). Je demande une dernière fois à mon épouse si elle est sûre, elle me dit oui.
Lors de cette première rencontre nous devons l’appeler Monsieur et le vouvoyer. Si on souhaite continuer à lui appartenir nous l’appellerons Maître.
On sonne.
L’attente semble interminable…
Au bout de trois très longues minutes, la porte s’ouvre.
Et là, surprise ! Le Maître qui nous accueilles n’est pas un inconnu mais Xavier, que nous connaissons sans pour autant que nous soyons amis. Nos cœurs s’emballent, nos visages palissent, une gêne atroce nous traverse.
Xavier affiche un léger sourire.
— Quelle surprise, dit-il serein. Deux solutions : soit vous partez et nous en restons là, soit vous franchissez le pas et vivez des moments inoubliables.
Je regarde Laly stressée d’être là, nue sous sa robe devant une personne qu’elle connaît bien. Après un silence de plusieurs secondes elle se met à genoux et dit « bonjour Monsieur » en lui baisant les pieds. Je fais de même.
— J’admire votre courage, dit- il. Suivez moi !
On rentre dans son grand salon bien éclairé, c’est classe, propre.
D’un ton plus autoritaire et presque hautain, il ordonne :
— J’ ai envie de vous voir nu, à poil esclaves !
Je vois la tête de Laly se décomposer. Je suis surpris qu’ elle ait accepté de se soumettre, car Xavier lui fait des avances depuis des années et elle l’a toujours repoussé.
Mais elle est décidée, comme moi, à vivre une expérience troublante et unique.
Elle se déshabille. En glissant au sol sa robe dévoile son jolie corps nu. Je me déshabille également, sentant le regard de Xavier fixé sur Laly.
Il s’ approche et dit :
— Première position, position d’attente, debout jambes écartées, ceci afin d’avoir accès plus facilement à vos orifices. La tête haute, fier d’être soumis, regard baissé et mains dans le dos au-dessus des fesses car elles doivent être accessibles aussi.
Il conclue d’un ton sec :
— En position d’attente !
Et voilà, nous ne cachons plus rien. Il nous observe, détaille les moindres parties de nos corps nus et sans défense. Cela semble durer temps interminable.
Il touche les seins de Laly et descend doucement vers son sexe. Elle se recule légèrement Comme pour esquiver. Il dit d’un ton doux :
— J’ai une cravache aussi, ne bouge pas.
Cela stoppe net Laly. Il continue et prend son temps pour fouiller son sexe. Elle frissonne.
Il passe derrière elle, lui écarte les fesses tandis qu’elle rougit, et la contourne à nouveau pour se tenir avec autorité devant elle.
— Ton ticket de métro c’est joli, mais La prochain fois tu sera intégralement épilée.
— Oui, Monsieur.
— C’est bien. Tu vas devenir une bonne soumise obéissante.
Puis à ma grande surprise il saisit mon sexe et le pétrit, ce qui me fait me dandiner de semi douleur et de gêne.
Il passe derrière moi et écarte mes fesses. Je suis aussi que Laly. Je l’entends dans mon dos :
— Toi aussi, épilation intégrale. Pour devenir une bonne salope tu ne dois pas avoir de poil .
Un mélange de honte et de gêne me submerge.
Timidement, je réponds :
— Oui, Monsieur.
— Deuxième position : soumis offert.
Il saisit sa cravache.
— À quatre patte.
On s’exécute.
— Cambré.
Cette nouvelle position dégage nos trous et nous gêne à nous faire frissonner.
Et là un claquement, une brûlure sur ma fesse.
— Plus que ça, esclave ! Jambes écartées, tête au sol.
La honte totale, être ainsi devant une connaissance…
Avec sa cravache il guide Laly pour que sa position soit parfaite et s’adresse à nouveau à moi :
— On va l’agrandir ton petit trou de salope, Alex, tu vas devenir une vraie petite chienne.
Je suis tellement gêné que je reste muet. Une autre brûlure sur les fesse qui me rappelle à l’ordre.
— Oui, Monsieur.
Nous restons longtemps dans cette position ultra gênante.
Il va même jusqu’à téléphoner à un copain pour prendre des nouvelles ce qui a pour effet de relancer nos battements de cœur : pourvu qu’ il ne parle pas de nous ! Nous ne bougons d’un centimètre, le temps s’étire jusqu’à la douleur. Il se ré intéresse à nous au bout de cinq minutes qui ont paru une éternité.
— Laly, lève-toi, pose tes mains sur la table et cambre les fesses.
Elle obéit sans rien dire.
— Alex, à genoux devant elle.
Puis il s approche et me dit :
— Ouvre la bouche, salope, tu vas me mettre en condition pour que je puisse baiser ta femme.
Un mélange de honte, d’énervement et d’ excitation troublante me traverse à l’écoute de ces mots. J’ouvre la bouche et avale sa queue, c’est la première fois que j’ai un sexe d’homme entre les lèvres et toutes sortes d’émotions me traversent. Je me sens bander. Un coup de cravache me sort de mon trouble.
— Mieux que ça ! Applique-toi.
Dès qu’il est bien dur il me donne un nouvel ordre :
— Lèche Laly pendant que je me soulage.
Elle est crispée mais déjà bien humide. Je la lèche tandis que Xavier se place dans son dos pour la baiser.
— Depuis le temps que j attends ça, ajoute-t-il.
Laly baisser la tête et je n’arrive pas à savoir ce qu’elle pense.
Elle ne tarde pas à jouir. Est-ce ma langue, la bite du Maître ou la scène elle-même qui l’excite à ce point ?
Dès que Xavier a joui il me tend son préservatif pour que j’aille le jeter.
— Si vous souhaitez poursuivre je vous baiserai sans capote, mais avant on fera un test.
— Oui, Monsieur.
À mon retour je vois Laly en position de soumise et le Maître prendre des photos en disant :
— C’est pour mes amis. Je ne les leur montrerai que si je deviens votre Maître.
Puis il se tourne vers moi.
— Esclave, à toi, en position !
J’ai évidemment des questions plein la tête. Nous avons sûrement des connaissances communes. Si je deviens soumis, vais-je l’assumer ? Est ce que Laly pense la même chose ?
Après la séance photo, Xavier repasse derrière moi et je sens qu’il m’introduit quelque chose dans l’anus. Je ne bouge pas.
— Tu porteras ce rosebud souvent pour devenir une bonne chienne.
Une étrange sensation de douleur et d’excitation m’envahit.
— Levez-vous et rhabillez vous. Ce n’est qu’un avant-goût de ce qui vous attend. J’enverrai un texto demain. Si vous répondez « oui, Maître », alors nous pourrons passer aux choses sérieuses.
Durant tout le chemin du retour, nous nous sommes posés des dizaines de questions, incapables de nous arrêter de discuter de cette expérience des plus troublantes.
À peine arrivés à la maison, nous avons fait l’amour trois fois, en repensant à cette aventure et en jouissant très fort.
Le lendemain, pas de texto.
Nous attendions, sans savoir quoi répondre, mais rien.
Cette attente était comme si nous étions des enfants qui espèrent une surprise. Le texto ne venait pas et il nous tardait de le recevoir, même si nous n’étions pas du tout certain de ce que nous allions répondre.
Il arrive enfin deux jours plus tard :
« Ce soir 19 h chez moi en tenue sexy. »
Je regarde Laly :
— Que fait on ?
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Le seize septembre 1977, décède à Paris la plus célèbre cantatrice du XX ème siècle, Maria Callas. De son vrai nom,
Cecilia Sophia Anna Maria Kaloyeropoulou, est née en 1923, aux États-Unis, dans une famille d'immigrés grecs.
Celle qui s'imposera dans les années 1950 comme une star internationale, surnommée "la Bible de l'Opéra" par le
compositeur et chef d'orchestre américain Léonard Bernstein, conquiert le succès au lendemain de la seconde guerre
mondiale et il ne la quittera plus jusqu'à son retrait de la scène, en 1965. Elle est aussi devenue l'incarnation de la
Diva. Si la cantatrice n'a jamais cessé de nous fasciner, c'est bien sûr pour la légendaire rareté de sa tessiture vocale
et son expressivité digne d'une grande tragédienne, mais aussi pour sa forte personnalité, sa vie mouvementée et
sa fin tragique, qui laisse encore planer le doute. Sa mère est passionnée de musique, et commence par donner des
cours de piano et de chant à sa fille ainée, Jackie, avant de se rendre compte du talent de Maria. Elle l’incite donc à
prendre des cours de piano et de chant. En 1936, les Callas se séparent, et la mère de Maria Callas rentre au pays
avec ses deux filles. À cette période, le talent de Maria devient de plus en plus manifeste. Désormais, elle ne vit plus
le chant comme une corvée imposée par sa mère, mais comme une vocation. Car les relations maternelles sont très
tendues. Dès son enfance, la future Diva fut rejetée par une mère dépressive, handicapée par une forte myopie et
frappée de boulimie. La jeune fille trouvera son salut dans la révélation d'un don rare, une voix unique, bouleversante.
Si sa mère ne pouvait l'aimer, alors le monde entier l'admirerait. Ce timbre particulier que la Diva possédait et qu'elle
qualifiait de rebelle a su toucher des millions de mélomanes. Sans doute aussi parce qu'elle incarnait sur scène, avec
tant d'aisance et une véritable sincèrité, une sorte de rage empreinte de souffrance. Son ami et producteur, Michel
Glotz, ne parlait-il pas d'une "voix de bête fauve" ? Une insécurité maladive, un sentiment d'insatisfaction chronique
et une recherche insatiable de la perfection l'obligeront toute sa vie à se vouloir unique et incomparable. La nécessité
de concentrer sur elle tous les projecteurs lui vaudra de fortes inimitiés, même si chacun s'accorde à reconnaître la
maîtrise parfaite de ses résonateurs. Dans sa vie privée également, Maria Callas connaîtra de cruelles déceptions,
que sa soif d'absolu rend peut-être inévitable. Meneghini, le seul homme qui l'épousera, semblera moins fasciné par
la femme que la Diva. Et si elle aimera tant Aristote Onassis, ce sera sans doute parce que cet homme puissant s'est
épris de celle qui vibre justement derrière le masque de La Callas. Le milliardaire grec lui en préférera pourtant une
autre. Quoi de plus naturel alors que d'accepter d'interpréter comme seul rôle au cinéma, celui de la terrible Médée.
En 1937, Maria Callas entre au Conservatoire National Grec. Elle y étudie avec Maria Trivella, qui lui conseille de
chanter dans une tessiture plus élevée que le contralto qu’elle pratiquait jusque-là. Elle apprend donc des rôles de
soprano dramatique, qui correspondent à sa voix puissante au timbre sombre. En 1938, elle se produit sur scène pour
la première en fois dans un récital de fin d’année, où elle chante un extrait de "Tosca" de Puccini. En 1939, elle donne
sa première représentation d’opéra, dans le rôle de Santuzza dans une production étudiante de Cavelleria Rusticana
de Mascagni, âgée seulement de quinze ans. En 1939, elle passe du Conservatoire National Grec au plus prestigieux
Conservatoire d’Athènes. C’est là qu’elle passe ce qu’elle estimera être ses années les plus formatrices, auprès
d’Elvira de Hidalgo. Celle-ci est une praticienne du bel canto. Ce répertoire, alors tombé en désuétude, dont les
compositeurs les plus illustres sont Rossini, Bellini et Donizetti, met en avant la virtuosité de l’interprète, qui doit
naviguer sans peine sur une tessiture étendue et pouvoir assortir la mélodie d’un système élaboré de fioritures. Si
ce style de chant tout en légèreté et souplesse semble en opposition avec le répertoire dramatique auquel elle est
alors habituée, ce contraste contribuera pour beaucoup à son succès. Très vite, Maria Callas enchaîne les rôles forts.
Elle fait ses débuts professionnels en 1941 à l’Opéra National Grec d’Athènes, dans un petit rôle, celui de Béatrice
dans l’opérette "Boccaccio" de Franz von Suppé. En 1942, elle y joue son premier rôle important, Marta dans "Tiefland"
d’Eugen d’Albert, et continue à s’y produire tout au long de la guerre, y débutant certains de ses rôles légendaires,
en particulier Tosca. Après la Libération, elle part tenter sa chance aux États-Unis. À son départ, elle coupe alors
complètement les ponts avec sa mère. Les débuts sont difficiles, d’autant que son timbre si caractéristique n’est pas
du goût de tout le monde. Deux opportunités se dérobent. La première lui vient du Metropolitan, qui lui propose de
chanter "Madame Butterfly" (Puccini) et "Fidelio" (Beethoven) à Philadelphie. Elle refuse, car les rôles doivent être
chantés en anglais, ce qu’elle juge absurde, et qu’elle se trouve trop forte pour le rôle de Cio-Cio San. La deuxième
lui vient de l’Opéra de Chicago, qui doit rouvrir en 1946 avec une performance de "Turandot" de Puccini, mais la
production est annulée avant la première, la compagnie ayant fait faillite. Le retour aux États-Unis est très difficile.
Son art est incompris. Sa carrière suit surtout son cours en Italie, où tout démarre réellement à Vérone, en 1947.
La cantatrice se rend dans les grands théâtres transalpins. C'est alors qu'elle fait la connaissance de nombreuses
personnes qui transformeront sa vie et la mèneront à la consécration. En premier, le chef Tullio Serafin, pilier de la
Scala de Milan, qui fait office de conseiller artistique. Ensuite, Giovanni Battista Meneghini, riche héritier qu'elle
épousera et qui deviendra son agent. Maria Callas est désormais une star, ses rôles se succèdent, ses emplois
du temps se remplissent de plus en plus, elle forge sa légende. En 1947, elle obtient une audition avec le directeur
artistique des Arènes de Vérone pour le rôle-titre dans "La Gioconda" de Ponchielli. Elle décroche ainsi son premier
grand rôle. Le chef d’orchestre en est Tullio Serafin, un ancien assistant de Toscanini, qui devient son mentor et
collaborateur fréquent. À Vérone, elle rencontre également son premier mari, Giovanni Battista Menighini, qui sera
son manager jusqu’à la dissolution de leur mariage. Elle enchaîne avec la plupart des grandes scènes d’Italie.
Ainsi, en 1947, elle fait son début à la Fenice dans le rôle-titre de "Tristan et Isolde" de Wagner. La même année,
c’est au Teatro Communale de Florence qu’elle chante pour la première fois l’un des rôles qui resteront toujours
associés à son nom, la "Norma" de Bellini. La cantatrice réveille un regain d'intérêt pour des opéras longtemps
négligés de Cherubini ("Medea"), Bellini ou encore Rossini. Le quatorze avril 1957, elle chante aussi à la Scala
de Milan le rôle-titre d'Anna Bolena de Donizetti. Le triomphe sans précédent constitue le point de départ de la
redécouverte des ouvrages oubliés du compositeur. Pour Montserrat Caballé, elle ouvre ainsi de nouvelles voies.
En 1949, trois jours seulement après avoir chanté "La Walkyrie" (Brunnhilde) de Wagner à la Fenice, elle chante
Elvira dans "Les Puritains" de Bellini. L’annonce interloque. Brunnhilde est un rôle wagnérien par excellence, qui
exige une voix de grande puissance, tandis qu’Elvira est prisée par les voix plus délicates, plus encore que Norma.
Le grand écart paraît donc total, d’autant que Maria Callas doit apprendre le rôle à la dernière minute. Et pourtant,
"Les Puritains" est un triomphe. Maria Callas insuffle justement une vigueur dramatique dans ce rôle, qui n’était
alors considéré que comme un vain exercice de vocalise. D’ailleurs, l’interprétation du bel canto par la Callas est
moins une innovation qu’un retour aux origines, puisque les compositeurs de ce répertoire n’écrivaient pas leurs
rôles pour des sopranos légères mais pour des voix graves et sombres quoique capables d’aller dans un registre
de colorature, comme Maria Malibran. Maria Callas génère un regain d’intérêt pour le bel canto. La même année,
elle effectue ses premiers enregistrements, permettant à sa voix si particulière d’être entendue à travers le monde.
La Callas est d’ailleurs probablement la première diva de l’ère des enregistrements scéniques. Sa voix se distingue
par trois registres différents. Un premier dans les graves, sombre et dramatique, un deuxième dans les médianes,
dont le timbre a souvent été comparé à un hautbois, et un troisième dans les aigus, d’une puissance et d’un éclat
sans commune mesure avec la plupart des coloratures. Cette spécificité fait dire à certains que Maria Callas a trois
voix, phrase qui peut être voulue comme un compliment ou comme une insulte. Ses admirateurs trouvent que cette
diversité vocale permet de moduler la voix selon la tonalité de l’action, ce qui insuffle une richesse incomparable à
chaque rôle qu’elle incarne, tandis que ses détracteurs considèrent ces registres disparates comme une hérésie.
En 1950, elle fait ses débuts à la Scala de Milan en remplaçant Renata Tebaldi dans le rôle d’Aida. Sa rivalité avec
cette dernière défraie la chronique tout au long de leurs carrières. Il semblerait cependant que cette rivalité ait été
largement exagérée par les journaux de l’époque, qui n’ont eu de cesse de comparer la Callas avec cette autre
très grande étoile de l’opéra, au style beaucoup plus conventionnel, donc bien mieux accueillie par les puristes.
Elle fait son vrai début à la Scala en 1951, en Elena dans "Les Vêpres Siciliennes" de Verdi. Elle y reviendra
régulièrement au cours de la décennie suivante. Elle s’illustre alors non seulement dans les classiques du répertoire,
comme Norma ou la Traviata, qu’elle chante pour la première fois à Florence en 1951, mais aussi dans des œuvres
moins données, qu’elle contribue à faire revivre. Elle chante Médée de Cherubini, un autre de ses rôles fétiches, au
Teatro Communale de Florence en 1951, ainsi qu’Armida de Rossini, à Florence également, en 1952. La même
année, elle fait ses débuts à Covent Garden dans "Norma", où chante également la jeune Joan Sutherland, qui
deviendra l’une des chefs de file de la génération post-Callas. En 1953, elle réalise un célébrissime enregistrement
de Tosca pour EMI, peut être son disque studio le plus renommé. La même année, alors qu’elle s’apprête à chanter
Médée à Florence, elle entame un régime drastique. Sa perte de poids aura un impact sur sa voix, mais son nouveau
physique contribue à son aura et à son statut de vedette. En 1954, elle chante "La vestale" de Spontini à la Scala.
C’est également en 1954 qu’elle fait ses débuts au Lyric Opera de Chicago. La présence de Maria Callas à Chicago
donne ses lettres de noblesses à la jeune institution. Pourtant, elle jure de ne plus remettre les pieds dans cet opéra
après une performance de "Madame Butterfly" qu’elle y donne en 1955. En effet, les applaudissements n’ont pas
encore cessé lorsqu'un marshal fait irruption dans sa loge pour lui apprendre qu'un ancien manager lui réclame de
l'argent. Un paparazzi immortalise l’instant où Maria Callas, encore en kimono, pourchasse le marshal, son visage
figé dans un rictus de rage. La photo, qui fait le tour du monde, contribue à cimenter son image de prima donna
impétueuse. Toutefois, sa carrière est à son apogée. Elle réalise notamment deux de ses performances les plus
légendaires à la Scala, dans les rôles de "La Somnambule" de Bellini et de "Violetta" dans "La Traviata" de Verdi,
ainsi qu’une "Lucia di Lammermoor" de Donizetti exceptionnelle à l’Opéra d’Etat de Berlin sous la direction de Karajan.
Elle continue d'ailleurs peu après d'y réaliser certaines de ses performances les plus légendaires, comme celle du
rôle-titre d’Anna Bolena de Donizetti en 1957. En 1958, elle fait ses débuts à l’Opéra de Paris en récital. La même
année, la Traviata qu’elle enregistre à Lisbonne rentre à jamais dans les annales, tout comme sa Médée de Dallas.
La décennie 1960 est en dents de scie. Sa voix se dégrade du fait du nombre important de concerts chantés, du
régime drastique que la cantatrice s'impose et d'une maladie mal diagnostiquée. Les médias donnent désormais
une grande importance aux aspects extra-professionnels de sa vie, tels que sa liaison avec le magnat grec Aristote
Onassis, dont elle devient la maîtresse, lors d’une croisière à laquelle ils participent tous les deux accompagnés de
leurs conjoints. Au terme de la croisière, le mariage de Callas est terminé. Elle pense épouser Onassis, mais si
celui-ci divorce de sa femme, il n’épousera jamais Maria Callas. Elle consacre tout de même de plus en plus temps
à cette relation. Ses apparitions scéniques se font sporadiques. Sa voix commence à échapper à son contrôle. Sa
prise de rôle la plus fameuse durant les années soixante est celle de "Carmen" de Bizet, qu’elle enregistre à la
salle Wagram en 1964, dans lequel elle parvient à transcender les limites de sa voix grâce à son intensité dramatique.
Elle ne chantera cependant jamais le rôle sur scène. En 1964-1965, elle réalise ce qui s’apparente à une tournée
d’adieu, donnant les rôles les plus emblématiques de sa carrière dans les plus grandes salles, Médée, Norma et
Tosca. Sa performance de "Tosca" à Covent Garden est filmée par Franco Zefirelli. Son vieil ami, Tito Gobbi lui
donne la réplique en interprétant Scarpia. Mais Maria Callas n'a plus le goût de la scène et son public le ressent.
Les dernières années de sa vie sont amères. Même si elle renonce à la nationalité américaine en 1966, ce qui
revient à divorcer de Menighini, puisque la Grèce ne reconnaît que les mariages célébrés par l’Église orthodoxe,
Aristote Onassis conserve sa distance. Il met même fin à leur liaison en 1969 afin d’épouser Jacqueline Kennedy.
La même année, elle joue Médée dans le film de Pasolini. Il ne s’agit pas d’une version filmée de l’opéra de
Cherubini qu’elle a tant chanté, mais de son premier et unique rôle parlé. Le tournage s’avère éprouvant, et le
film reçoit un accueil mitigé. En 1970, elle est hospitalisée après une overdose de barbituriques, qu’elle affirme
accidentelle. En revanche, la série de master-classes en 1971-1972 à la Juilliard School est un réel succès,
non seulement parce qu’elle fait salle comble, mais aussi car elle témoigne de réels dons pédagogiques. Elle
entame une relation avec le ténor Giuseppe di Stefano, lui aussi en fin de carrière, avec lequel elle entame
une tournée mondiale de récitals en 1973. Les critiques sont sans merci, mais le public est au rendez-vous.
Son dernier concert a lieu le dix novembre 1974, au Japon. Elle entre dans l'ultime et tragique phase de sa vie.
Nous sommes le quinze mars 1975. Maria Callas, qui a fait ses adieux au public et réside désormais seule à
Paris où elle s'est retirée du monde dans son appartement parisien au troisième étage du trente-six avenue
Georges Mandel où ses seules occupations sont d'écouter ses vieux enregistrements et de promener ses
caniches en empruntant chaque jour le même itinéraire, apprend la nouvelle qu'elle redoutait tant, la mort du
seul amour de sa vie, Aristote Onassis. C'est un coup terrible pour celle qui lui a rendu visite à plusieurs reprises,
durant son agonie, à l'Hôpital américain de Neuilly. Malgré le temps passé et les trahisons, Onassis est demeuré
sa seule passion. Huit mois plus tard, le deux novembre 1975, une nouvelle épreuve frappe la Diva. Le réalisateur
italien Pier Paolo Pasolini, celui qui six ans plus tôt, lui avait offert le rôle principal dans son film "Médée" et à qui
elle devait en partie la résurrection de sa carrière, est sauvagement assassiné sur une plage, près de Rome.
Mais la terrible série noire se poursuit. Le dix-sept mars 1976, c'est Luchino Visconti qui décède à son tour.
Épuisée moralement et physiquement, prenant alternativement des barbituriques pour dormir et des excitants dans
la journée, se soignant à la coramine pour ses brusques chutes de tension, elle meurt brutalement d'une embolie
pulmonaire le seize septembre 1977, à l'âge de cinquante-trois ans. Sur sa table de chevet sont retrouvés des
comprimés d'un hypnotique, dont elle aurait pu, par accident, absorber une trop forte dose. Comment ne pas
envisager le suicide ? Celle qui avait été l'une des plus flamboyantes chanteuses lyriques au monde apparaissait
comme une femme prématurément viellie. Tout au long de sa carrière, Maria Callas aura cultivé une farouche
indépendance. Elle n'aura eu de cesse de vouloir concentrer sur elle toute la lumière, au risque de se brouiller avec
ses partenaires de scène, femmes et hommes. Le suicide de la Diva au moyen d'une surdose de médicaments
est donc concevable. Maria Callas fut incinérée au cimetière du Père-Lachaise où une plaque (division quatre-vingt-
sept) lui rend hommage mais dès le premier jour, l'urne funéraire disparut puis fut retrouvée miraculeusement deux
jours plus tard. Ses cendres, ou ce que l'on pense être comme telles, seront dispersées en 1980 en mer Égée,
au large des côtes grecques, selon de prétendues dernières volontés, jamais retrouvées. On a pas fini de s'interroger
sur les circonstances et les causes réelles de sa disparition. Mais n'est-ce pas là le lot des gloires immortelles ?
Bibliographie et références:
- Yann Brice-Dherbier, "Maria Callas, les images d'une vie"
- Félix Guillermo Daglio, "Maria Callas"
- Claire Alby, Alfred Caron, "Passion Callas"
- Alain Duault, "Dans la peau de Maria Callas"
- René de Ceccatty, "Maria Callas"
- Madeleine Chapsal, "Callas l'extrême"
- Anne Edwards, "Maria Callas intime"
- Eugenio Gara, "Maria Callas"
- René Leibowitz, "Le secret de la Callas"
- Pierre-Jean Rémy, "Callas, une vie"
- Éric-Emmanuel Schmitt, "La Callas"
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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Ma vie ne tient qu’à un fil. Une cordelette rouge vif. Selon ses désirs, elle se glisse autour de mes seins, de mon cou, de mes reins. Elle vient fendre mes lèvres les plus charnues, s’humidifier à ma source, écarteler les deux belles pommes qui forment mon cul.
Il aime que je garde cette corde sur moi. Elle me suit partout. Dans les cabines d’essayages où je m’étreins le sein, dans ma voiture pendant que je dévore sa queue, et même quand je marche dans la rue, sentant les fibres se frotter contre mon sexe gonflé d’envie, inondant mes cuisses.
Mon maître veut des photos, que je m’empresse de lui donner, car je veux plaire à mon maître. Ce fil est notre lien, la distance notre fardeau. Quand je verrai mon maître, il jouera avec mon corps, il serrera le lien pour me garder tout contre sa peau, il tirera sur la corde pour me prendre au plus profond. Il attachera mes poignets et mes chevilles pour jouer avec mon con, y introduire toutes sortes d’objets oblongs car mon maître sait qu’il s’agit de l’un de mes jeux favoris.
Je retrouve toujours mon maître grâce à ce fil. Qu’il me partage ou me garde à lui, que ses amis me baisent ou qu’il passe la soirée à me regarder me caresser seule, mon maître n’a pas besoin de me mettre un collier, sa cordelette rouge vif va toujours me ramener.
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La soirée était bien avancée mais Maîtresse Adèle ne semblait pas vouloir s’arrêter à ces préliminaires.
Profitant que ses amies étaient bien occupées avec mes collègues soumis, elle nous entraîna à l’étage. C’est Maîtresse Adeline qui tenait la laisse et me tirait sans ménagement tandis que Maîtresse Adèle lui caressait délicatement les fesses. J’étais un peu jaloux de temps de délicatesse mais je me tut pour ne pas risquer les foudres de ma Maîtresse.
Je fut jeté sur le lit, sur le dos, et pendant que Maîtresse Adèle m’attachait les poignets à la tête de lit, Son élève Adeline me noua les chevilles aux pieds. J’étais à leur merci bandeau et bâillon vinrent compléter la contrainte. A ma grande surprise, je n’avais pas peur et j’étais très excité d’être à leur merci ainsi. Les tortures arrivaient toute en surprise et ceci me fit bien bander. Je devinais que mes Maîtresses se délectaient de cette érection car je recevait des coups de badines sur ce sexe tendu. Des pinces ne tardèrent pas à garnir mes tétons. Je senti la douleur quand elles tirèrent dessus. Une chaîne devait les relier ensemble car la tension semblait égale. Elle relâchaient la tension puis reprenait un peu plus fort. Cela dura, mais je ne sentais presque plus la douleur jusqu’au moment où mes Maîtresses libérèrent les tétons. C’était un éclair de douleur mais je ne pouvais même pas crier ce qui rendit le supplice des plus jouissif.
La badine continuait à torturer ma bite et mes couilles maintenant toujours cette érection un peu contre nature. Rapidement, je senti Maîtresse Adeline s’empaler dessus et faire les va-et-vient qui firent monter mon désir et surtout mon envie de jouir. Maîtresse Adèle ne perdait pas son temps et était venu se placer à califourchon sur mon visage. En glissant d’avant en arrière, la boule de mon bâillon devait bien l’exciter car je sentais son liquide royale me couler sur la bouche. J’essayais désespérément d’en capter la moindre goutte.
Maîtresse Adeline finit par me faire jouir et j’éprouvais une grande fierté à avoir éjaculer en elle. Presque au même instant, je sentis l’orgasme de Maîtresse Adèle déjà par un soupir de satisfaction et par une éjaculation abondante. Moi qui avait toujours rêvé de faire l’amour à une femme fontaine, j’étais servi.
Mes Maîtresses se détournèrent de moi, me détachèrent et m’entraînèrent dans un sorte de panier, probablement plus destiné à un chien qu’à un humain.
Abandonner dans ce panier sans avoir pu me débarbouiller et sans qu’elles m’aient libéré de mes baillons, je me recroquevillais pour trouver un peu de sommeil.
Malgré la fatigue, je devinais bien que Maîtresse Adèle continuait l’éducation de Maîtresse Adeline en la soumettant à ces caprices. Finalement la fatigue fut plus forte et je m’endormis comme le chien que j’étais devenu.
Mes rêves m’avaient abandonnés et je devais encore dormir profondément quand je sentis le jet chaud d’un liquide que je ne mis pas longtemps à identifier comme l’urine de ma Maîtresse. Lestement, elle avait retiré mes baillons et m’intima l’ordre de tout avaler. Un fois soulagé, c’est maîtresse Adeline qui est venu se soulager dans ma gorge. Pas de doute, j’avais eu droit à mon petit déjeuner ; Champagne royal. Mes Maîtresses étaient ravies.
Elles me traînèrent dans la douche, toujours avec ma laisse attachée où vous savez et je déchantais vite en comprenant qu’elle n’avait aucune intention de me laver à l’eau chaude.
Je grelottais mais j’avais quand même la satisfaction de ne pas sentir trop mauvais.
Le chien que j’étais devenu ne bénéficia pas de la serviette et bien entendu il m’était interdit de m’ébrouer. Je fus emmené sur une petite terrasse et ce sont les premiers rayons de soleil de la journée qui me séchèrent.
J’avais froid mais j’avais une telle fierté d’avoir découvert ce monde sans aucune concession que mon cœur réchauffait mon corps.
Depuis notre arrivée Maîtresse Adèle ne m’avais que peu parlé et je ne savais pas trop si j’avais été à la hauteur. Alors quelle surprise quand je la vis venir me chercher sur la terrasse et me féliciter pour ma prestation d’ensemble.
« Je suis fière de toi me dit-elle, tu as été digne de ta Maîtresse »
Vous n’avez jamais été envahi par un sentiment d’importance ? Et bien j’étais subjugué.
Mais je retombais vite sur terre, à ma condition d’esclave.
« Aujourd’hui, nous allons organiser un jeu de cache-cache dans le parc alors tu reste comme cela, tout nu comme Adam et Eve » me lança Maîtresse Adèle.
A suivre
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À un journaliste qui lui demandait en 1961: "Comment vous situez-vous dans la littérature actuelle ?", Françoise Sagan
répondit: "L'écrivain le plus lu". Boutade peut-être et constat lucide aussi de celle qui, en 1954, connut avec son premier
roman une célébrité immédiate et mondiale. Avec plus de trente millions de livres vendus en France et une œuvre traduite
dans une quinzaine de pays, l'auteur de "Bonjour tristesse" est un des écrivains les plus populaires de la seconde moitié
du XX ème siècle. Pourtant, son œuvre a été continuellement regardée avec suspicion par la critique. Avec son air mutin
et sa drôle d’allure de garçon manqué, la jeune fille âgée de dix-neuf ans, est pétrifiée au milieu du grand dîner littéraire
organisé en son honneur. Son premier roman vient d’obtenir le prix des critiques, doté de cent mille francs, qu’on lui remet
en espèces car, mineure, elle ne peut recevoir de chèque. De retour chez ses parents, elle abandonne l’argent dans un
tiroir que sa mère, affolée, découvrira le lendemain. Son père, à qui elle demande conseil quant à la meilleure manière de
le dépenser, lui répond: "Jette-le par la fenêtre." Elle n’aura pas besoin de l’entendre deux fois. Les billets tombent du ciel
et très vite se transforment en voitures de course, manteaux de fourrure, whisky pour tous. À ce rythme-là, la légende
Sagan ne va pas tarder à envahir le paysage médiatique. Pourtant, rien ne prédisposait la jeune Françoise Quoirez à
devenir une star. Née dans la propriété maternelle du Lot, à Carjac, le 21 juin 1935, elle passe ses premières années
bourgeoisement, boulevard Malesherbes à Paris. Arrivée après Suzanne, onze ans, Jacques, huit ans et Maurice, mort en
bas âge, Françoise, dite "Kiki", est choyée. "Les parents lui passaient tous ses caprices", déplorait sa soeur aînée. Adulte,
gâtée par le succès, elle restera un "Petit Poucet androgyne", qui sème des trous de cigarettes partout sur son passage.
Si la famille maternelle est constituée de petits propriétaires terriens désargentés du Lot, le père, lui, est un industriel du
Nord. Lorsque la guerre éclate, il prend la direction d’une usine dans le Dauphiné, afin de mettre sa famille à l’abri des
fracas parisiens. "Un coup loupé", constatera Sagan, avec placidité. Car, de fait, au cœur du Vercors, elle grandit dans la
plus grande agitation, entre arrestations et exécutions. "J’étais une fille timide, bégayante, terrorisée par les professeurs."
Un parfait préambule aux échecs successifs de sa scolarité. À l’adolescence, la gamine indisciplinée est invariablement
renvoyée de toutes les institutions catholiques dans lesquelles ses parents malgré tout tentent de lui faire acquérir un
minimum d’éducation. Son occupation principale, déambuler dans les rues, sa seule passion, la lecture. En désespoir de
cause, ses parents, magnanimes, l’inscrivent au Cours Hattemer pour y passer son baccalauréat. Heureuse initiative, elle
y rencontre Florence Malraux, fille d’André et de Clara qui devient son amie pour la vie. Celle-ci l’encouragera à faire éditer
son premier manuscrit. Prise d'un amour immodéré pour les textes, elle lit des auteurs français et étrangers, classiques ou
contemporains comme Stendhal, Flaubert, Proust, Rimbaud, Gide, Camus, Sartre, Dostoïevski, Faulkner, Hemingway,
Joyce, ou encore Tenessee Williams. Est-ce pour justifier la déception qu’elle inflige à ses parents, que la jeune fille, dotée
d’une imagination hors du commun, fait croire à son entourage qu’elle écrit un roman? Toujours est-il qu’à force sans cesse
de le répéter, elle s’est sentie obligée de l’écrire, au cours de cette année 1953, alors qu’elle ratait ses débuts universitaires.
"Bonjour Tristesse" paraît donc en mars 1954 chez Julliard sous le pseudonyme de Françoise Sagan, le père ayant refusé
que son nom apparaisse sur la couverture. Le prince de Sagan est un personnage de la "Recherche du temps perdu" de
Marcel Proust. Après le prix des critiques, un article du respecté François Mauriac encense les qualités littéraires du texte
et qualifie son auteur de "charmant petit monstre": le phénomène Sagan est en marche. Un million d’exemplaires vendus,
traduit dans vingt-cinq langues, tournée américaine. D’abord désemparée par ce succès qui la dépasse et lui ressemble
assez peu, la romancière finit par s’en accommoder. Elle déclarait "J’ai porté ma légende comme un masque délicieux".
Dans cette légende, défile une jeunesse insouciante indéfectiblement liée. Florence Malraux, l’écrivain Bernard Franck, le
danseur Jacques Chazot, et surtout Jacques Quoirez, son frère, avec lequel elle partage un appartement. Elle fait la fête
dans des lieux à la mode tel Saint-Germain-des-Prés où elle se lie avec Juliette Gréco, la normandie d'Honfleur ou de
Deauville, Saint-Tropez, où elle assiste au tournage de "Et Dieu créa la femme", de Roger Vadim, avec Brigitte Bardot.
Elle conduit des voitures de sport à une vitesse d’enfer, offre à boire toute la nuit et vit comme si chaque jour était le dernier,
comme si la vie était éternelle. Elle aurait pu craindre, en 1956, que son second roman, "Un certain sourire", ne marque
l’arrêt de sa carrière. Bien au contraire, le succès est confirmé, la fête peut continuer. Elle déclare appartenir au cercle très
fermé des joueurs qui "ne craignent pas de perdre ce qu’ils ont, ceux qui considèrent toute possession matérielle ou morale
comme provisoire, qui considèrent toute défaite comme un aléa, toute victoire comme un cadeau du ciel." De fait, Le destin
frappe en avril 1957. Son Aston Martin, poussée à sa vitesse maximale, dérape sur une départementale, les passagers sont
éjectés, la voiture retombe sur sa conductrice. Résultat, crâne ouvert, onze côtes, l’omoplate, les poignets, deux vertèbres,
cassés. À Creil, on lui donne l’extrême-onction. Des mois d’hôpital, des douleurs à peine calmées par la morphine, vont
plonger la romancière dans l’univers noir de l’addiction. Dès lors, la personnalité future de Sagan, qui ne cessera de flirter
avec les extrêmes est en place. Sa légèreté et sa noirceur, son élégance et sa douleur fabriqueront à jamais sa légende.
Nul doute que cette expérience ait influencé les années suivantes, son mariage avec l’éditeur Guy Schoeller, de vingt ans
son aîné, ou l’achat de son manoir, entre Deauville et Honfleur, le lendemain d’une soirée au casino, un huit août où, ayant
misé sur le huit, elle a gagné quatre-vingt mille francs, prix fixé par le propriétaire. Avec la guerre d’Algérie, Sagan légère,
devient Sagan engagée. Elle se découvre une conscience de gauche qui ne la quittera plus. Elle signera alors plus tard le
"manifeste des trois-cent-quarante-trois salopes" pour l’avortement, et enfin, deviendra l’amie de François Mitterrand. En
attendant, le "charmant petit monstre" construit sa vie, divorce, tombe amoureuse d’un mannequin américain, Bob Westhoff,
met au monde son fils unique, Denis, en 1962. Outre ses romans, elle écrit quelques articles et s’essaie au théâtre avec
plus ou moins de bonheur, "Un château en Suède" ou "La robe mauve de Valentine" seront des succès, les autres pièces
plutôt des échecs, mais le principal est que l’expérience l’amuse follement. Pour Sagan, profiter de la vie est, en soi, une
activité. "Le plus grand luxe, c’est pouvoir prendre son temps. La société vole le temps des gens". Elle se sait privilégiée.
Lorsqu’on lui reproche de cantonner ses personnages dans des milieux sociaux privilégiés, elle répond qu’elle ne voudrait
pas s’abaisser à gagner de l’argent sur le dos d’une misère qu’elle ne connaît pas. Ce qui l’intéresse, c’est l’âme humaine,
dans sa nudité, et ce qu’elle explore, l’amour, la solitude, transcende l’économie. "Il y a tout l’être humain à fouiller", c’est
suffisant. L’argent, elle s’en fiche, "Les gens que j’aime, c’est ce qui compte le plus pour moi". Ce désintéressement absolu
sera porté à son discrédit. "Je ne sais pas si ce qu’on me reproche le plus est d’avoir gagné beaucoup d’argent ou bien
de l’avoir dépensé." Son fils, Denis, raconte qu’elle gardait, dans un placard, un chapeau rempli de billets afin que les amis
se servent sans avoir à demander. Ses frasques liées à l’alcool, ses démêlés avec le fisc, sa solitude, trouvent une accalmie
au milieu des années soixante-dix lorsqu’elle tombe amoureuse de la styliste Peggy Roche. La romancière qui avait clamé:
"Je n’aime pas la mode, je la fuis totalement, à tous les niveaux", se découvre quelques talents de chroniqueuse du monde
de la mode. Quinze années de vie commune lui apportent une certaine sérénité. Le décès de Peggy en 1991 marquera le
début du déclin de Sagan. Certes, son frère adoré est mort, en 1989. Certes, ses démêlés avec la drogue et la justice
commencent à la miner. Mais surtout, la disparition de son indéfectible compagne la plonge dans la plus grande affliction.
Elle se laisse flouer par un industriel de Elf cherchant à atteindre le président Mitterrand, afin d’obtenir une exploitation de
pétrole en Ouzbékistan. Naïvement, elle sert d’intermédiaire et accepte en échange le financement de la rénovation de son
manoir en normandie. Lorsque le fisc vient lui réclamer les sommes correspondant aux travaux, Sagan est déjà ruinée.
De l’affaire Elf, elle ne se relèvera pas. Les toutes dernières années de sa vie, elle va les passer dans une dépendance
douloureuse, clouée au fauteuil par une opération de la hanche, mise sous tutelle, interdite de chéquier, à la merci de sa
dernière compagne, Ingrid Mechoulam, millionnaire, qui a racheté tous ses biens, la mettant ainsi à l’abri de la pauvreté
mais l’isolant complètement de ses amis. Sagan n’est pas du genre à se plaindre. La politesse est son épine dorsale. Sa
définition de la politesse, savoir prendre soin des autres, leur épargner nos plaintes. La politesse, c’est l’élégance absolue.
Françoise Sagan décline physiquement, ne pesant plus que quarante-huit kilos. Elle meurt, le vingt-quatre septembre 2004,
d'une embolie pulmonaire à l'hôpital de Honfleur près de son ancienne résidence d'Équemauville. Un ultime roman, "Les
Quatre Coins du coeur", retrouvé à l'état de manuscrit par son fils Denis Westhoff, sera publié après sa disparition. Elle
est inhumée auprès de son frère, de ses parents, de son second mari, Robert Westhoff, et de sa compagne, Peggy Roche,
dans le cimetière du village de Seuzac, à quelques kilomètres de Cajarc dans le Lot. "J’ai du talent mais pas de génie",
s’excusait-elle. Elle a pourtant eu celui d’inventer une romancière vivante, sensible, élégante et profondément humaine.
Bibliographie et références:
- Denise Bourdet, "Françoise Sagan"
- Gérard Mourgue, "Françoise Sagan"
- Pol Vandromme, "Françoise Sagan ou l’élégance de survivre"
- Jean-Claude Lamy, "Sagan"
- Nathalie Morello, "Françoise Sagan"
- Sophie Delassein, "Aimez-vous Sagan ?"
- Alain Vircondelet, "Un charmant petit monstre"
- Geneviève Moll, "Madame Sagan, à tombeau ouvert"
- Annick Geille, "Un amour de Sagan"
- Pascal Louvrier, "Sagan, un chagrin immobile"
- Ève-Alice Roustang, "Françoise Sagan, la générosité du regard"
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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Nous ne conservons en mémoire que les prouesses marginales, les nuits d'excès, les scènes d'humiliations, les actes
pervers et les situations paradoxales ou baroques. Aussi pour réveiller les souvenirs de notre mémoire érotique, il nous
faut déambuler dans le grenier de notre cerveau pour y ouvrir de vieilles malles à la recherche de porte-jarretelles, de
lettres coquines et délicieusement salées. Parfois nous retrouvons dans ce bric-à-brac des amours mortes une ceinture
oubliée qui laissait sur la peau satinée d'une jeune fille des stries d'un rouge vif et provoquait chez elle une réaction vive
où se mêlaient l'effroi, la pudeur offensée, la reconnaissance. Nous revoyons les menottes dont elle autre souhaitait qu'on
lui attache ses gracieux poignets aux montants du lit. D'autres objets ou manigances du plaisir surnagent dans la mémoire,
devenus tout aussi incongrus, obsolètes et poussiéreux que les anachroniques bicyclettes de l'arrière-grand-père. La
ceinture est là, racornie, craquelée, mais que sont devenues la délicieuse croupe prête à recevoir son châtiment désiré,
et la jeune femme aux airs de collégienne qui voulait être punie ? Elle est sans doute aujourd'hui, une mère de famille
honnête, qui sait même, donne des leçons de catéchisme et qui se récrierait bien haut si on avait l'indélicatesse de lui
rappeler ses anciens égarements et ses pâmoisons illicites. Chaque femme possède sa manière bien à elle de faire
l'amour. Elle a son identité sexuelle, ses seins éprouvent des émotions particulières, son sexe est aussi singulier que son
empreinte digitale. Au même titre que la teinte de ses cheveux, sa taille, la couleur de ses yeux. Le sexe de chacune a
son rythme propre, sa palpitation, son émoi. Si on pose l'oreille sur sa vulve comme on procède aussi avec les grands
coquillages pour écouter la mer, on entend une longue plainte distincte, un frisson venu des profondeurs de l'être qui sont
la marque d'une personne unique. Cette identité sexuelle, doit-on la taire ou en révéler les expressions, les appétits, les
fièvres ? Nul n'est besoin de la décrire. Dans la nuit noire, les yeux bandés, l'amante reconnaît le goût de sa bouche, de
son sexe, avec leur rythme ardent ou paresseux, son haleine chaude, son parfum lourd ou opiacé, sa saveur acide ou
âcre de tabac. Toute amoureuse possède sur se sujet un certain appétit. Mais il n'est pas certain qu'elle désire toujours
être rassasiée. Au contraire, il peut lui être gré de ne rien imposer et de laisser libre cours à son imagination. Car c'est un
paradoxe. Plus on décrit les gestes de l'amour, plus on les montre, plus la vision se brouille. En matière sexuelle, on ne
voit bien que soi-même. Et la description sexuelle risque d'égarer la curiosité. C'est donc aux deux amantes de remplir
avec leur imagination sentimentale ou érotique, les blancs, les points de suspension, les corsages dégrafés, les bas
déchirés et les porte-jarretelles entrevus, que le désir leur offre afin qu'elles les agrémentent à leur guise. L'amour le plus
beau, c'est celui qui nous donne un canevas pour reconstruire notre vie, nos rêves et nos fantasmes. Ce sexe crûment
exposé, on l'emploie souvent comme cache-misère de l'indigence romanesque. Comme dans un rêve, on entendait le
feulement de Charlotte monter peu à peu vers l'aigu et un parfum déjà familier s'exhala de sa chair sur laquelle les lèvres
de Juliette étaient posées. La source qui filtrait de son ventre devenait fleuve au moment qui précède le plaisir et quand
elle reprit la perle qui se cachait entre les nymphes roses qu'elle lui donnait. Elle se cambra alors de tous ses muscles.
Sa main droite balaya inconsciemment la table de travail sur laquelle elle était allongée nue et plusieurs objets volèrent sur
la moquette. Un instant, ses cuisses se resserrèrent autour de sa tête puis s'écartèrent dans un mouvement d'abandon
très doux. Elle était délicieusement impudique, ainsi couchée devant Juliette, les seins dressés vers le plafond, les jambes
ouvertes et repliées dans une position d'offrande totale qui lui livrait les moindres replis de son intimité la plus secrète.
Quand elle commençait à trembler de tout son être, elle viola d'un doigt précis l'entrée de ses reins et l'orgasme s'abattit
sur elle avec une violence inouïe. Pendant tout le temps que le feu coula dans ses veines, Juliette but les sucs délicieux
que son plaisir libérait et quand la source en fut tarie, elle se releva lentement. Charlotte était inerte, les yeux clos, les
bras en croix. Venant d'un autre monde, sa maîtresse entendit sa voix lui dire qu'elle était heureuse et qu'elle voulait que
cela ne finisse jamais. Juliette s'agenouilla entre ses jambes et Charlotte voyait ses cheveux clairs onduler régulièrement
au-dessus d'elle. Sa vulve était prisonnière du plus doux et du plus chaud des fourreaux qui lui prodiguait la plus divine
des caresses. Un court instant, elle s'interrompit pour lui dire qu'elle n'aurait jamais cru que c'était aussi bon de se
soumettre puis brusquement, adorablement savante, sa main vint se joindre à ses lèvres et à sa langue pour la combler.
Mille flèches délicieuses s'enfoncèrent dans la chair de Charlotte . Elle sentit qu'elle allait exploser dans sa bouche. Elle
voulut l'arrêter mais bientôt ses dents se resserrèrent sur la crête rosée. Un plaisir violent et doux s'abattit sur les deux
amantes et le silence envahit la pièce. Le plafond était haut, les moulures riches, toutes dorées à la feuille. Juliette
invita Charlotte à pénétrer dans la salle de bains où elle fit immédiatement couler l'eau dans une baignoire digne d'être
présentée dans un musée, un bassin en marbre gris à veinures rouges, remontant à l'avant en volute, à la façon d'une
barque. Un nuage de vapeur emplissait le monument. Elle se glissa dans l'eau, avant que la baignoire ne fut pleine. La
chaleur est une étreinte délicieuse. Une impression d'aisance l'emplit. Voluptueuse, Charlotte s'abandonna à ce bien-être
nouveau sans bouger. Le fond de la baignoire était modelé de façon à offrir un confort maximum, les bords comportaient
des accoudoirs sculptés dans le marbre. Comment ne pas éprouver un plaisir sensuel ? L'eau montait sur ses flancs,
recouvrait son ventre pour atteindre ses seins en une onde caressante. Juliette ferma les robinets, releva les manches de
son tailleur et commença à lui masser les épaules avec vigueur, presque rudesse. Ses mains furent soudain moins douces
sur son dos. Puis alors à nouveau, elle la massa avec force, bousculant son torse, ramollissant ses muscles. Ses doigts
plongèrent jusqu'à la naissance de ses fesses, effleurant la pointe de ses seins. Charlotte ferma les yeux pour jouir du
plaisir qui montait en elle. Animé par ces mains fines et caressantes qui jouaient à émouvoir sa sensibilité. Une émotion la
parcourut. L'eau était tiède à présent. Juliette ouvrit le robinet d'eau chaude et posa ensuite sa main droite sur les doigts
humides de Charlotte, l'obligeant à explorer les reliefs de son intimité en la poussant à des aventures plus audacieuses.
Juliette perdit l'équilibre et bascula sur le bord de la baignoire. Son tailleur trempé devint une invitation à la découverte,
et la soie blanche de son corsage fit un voile transparent révélant l'éclat de ses sous-vêtements. Elle dégrafa sa jupe et
se débarassa de son corsage. Dessous, elle portait un charmant caraco et une culotte de soie, un porte-jarretelle assorti
soutenant des bas fins qui, mouillés, lui faisaient une peau légèrement hâlée. Ses petits seins en forme de poire pointaient
sous le caraco en soie. Elle le retira délicatement exposant ses formes divines. Bientôt, les mains de Charlotte se posèrent
langoureusement sur ses épaules et glissèrent aussitôt sous les bras pour rencontrer les courbes fermes de la poitrine.
Son ventre palpita contre les fesses de son amante. Elle aimait cette sensation. Peu à peu, ses doigts fins s'écartèrent du
buste pour couler jusqu'à la ceinture élastique de la culotte. La caresse se prolongea sous le tissu. Juliette pencha la
tête en arrière et s'abandonna au plaisir simple qui l'envahit. Alors, rien n'exista plus pour elle que ce bien-être animé par
le voyage de ces doigts dans le velours de sa féminité. L'attouchement fut audacieux. Combien de temps restèrent-elles
ainsi, à se caresser et à frissonner, ne fut-ce pas un songe, l'ombre d'un fantasme ? Elles n'oseraient sans doute jamais
l'évoquer. Mais brusquement, revenue à la réalité, Juliette se rhabilla et abandonna Charlotte sans même la regarder.
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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Le jour est tombé depuis longtemps.
J’ai baissé la lumière.
Tu es en train de lire, assis sur le canapé
que j’ai quitté il y a quelques instants.
Il est l'heure de te rejoindre.
De nous rejoindre.
J'ai envie de profiter de toi.
Je sors de la douche.
Parce que j’aime me sentir propre, fraîche quand je me donne à toi.
Je marche vers toi.
Nue, fière, altière.
Je sens ton regard sur moi.
J’aime ce que j’y lis.
Tu te lèves.
Tu me prends dans tes bras.
Tu passes ton index sur mes lèvres.
Lentement.
Ce geste seul suffit à faire monter le désir en moi.
Désir de toi.
Tu forces mes lèvres.
Je suce doucement.
Comme tout à l’heure, je te prendrais à nouveau en bouche.
Autrement.
Pour jouir de toi.
Je me colle contre toi.
Je me frotte à toi.
J''ondule contre toi,
lovée contre toi,
tout en posant mes lèvres dans ton cou.
Je sens ton désir de moi.
Et cette chaleur en moi.
Ce besoin irrépressible de toi.
L’avantage avec vous les hommes
c’est que vos corps sont incapables de mentir :smile:.
Doucement, je dégrafe les boutons de ta chemise.
Je n’aime pas te dire « objet ».
Je te préfère sujet, acteur.
Et moi objet de tes ardeurs.
Pourtant c’est ce que tu es à ce moment là.
L’objet de mon désir.
Ta chemise est tombée.
Je te parcours de ma langue,
Plaquée, collée à toi.
Tu te laisses faire.
C’est pour ça que je n’aime pas que tu prennes une douche avant.
Pour goûter la saveur de ta peau,
de ton corps.
Lentement, je me laisse glisser le long de toi.
Je suis à genoux devant toi.
J'embrasse l’emplacement de ton sexe.
Malgré l’étoffe, je sens ton odeur.
Sous ton pantalon, ta queue est dure, raide.
Je sens l'humidité entre mes cuisses.
L’envie que je ressens se fait pressante,
Trop forte.
Je dégrafe ta ceinture, le pantalon tombe à son tour.
Tu n’est plus seulement objet de désir,
mais de vénération, d’adoration.
Ton caleçon est insuffisant pour te contenir.
Je goûte à ce qui en dépasse.
Tu me relèves.
Tu m'emmènes avec toi.
Tu ne me bandes pas les yeux cette fois.
Pour que je puisse continuer de lire le désir dans les tiens.
Le voyage, notre voyage commence.
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Pour ceux à qui la lecture ne fait pas peur, un maître en la matière d'histoire de chatouille :) Première d'une histoire nommé "la chapelle". Menu à bord : bondage, chatouille, fétichisme des pieds, orgasme, etc... Petite mise en garde : l'histoires présentent des aspects sexuels suscpetibles de heurter la sensibilité d'un public non averti même si nous sommes tous sensé être majeur :) Ne pas oublier également qu'il s'agit d'une fiction ! Il doit bien être deux heures du matin, se dit Virginie en jetant un regard sur sa montre. Celle-ci avouait largement deux heures et demie. La nuit sans lune conférait au campus endormi des allures inquiétantes. En bas sur le parking, deux phares s'allumèrent, immédiatement accompagnés du toussotement d'un moteur fatigué : Virginie reconnut aussitôt la 2CV de Vincent. Ce dernier lui avait proposé de l'emmener chez lui mais elle avait décliné son offre, prétextant qu'elle préférait prendre l'air avant d'aller se coucher. Ce soir, elle n'éprouvait aucune envie de relation sexuelle. Et puis elle devait se lever tôt car son premier cours avait été exceptionnellement avancé à huit heures. Heureusement, demain soir commençaient les vacances de Pâques. Virginie comptait en profiter pour se reposer tranquillement, n’ayant prévu aucune autre activité que de se la couler douce pendant deux semaines. Dans un vacarme effrayant, la 2CV s'éloigna vers la grand route, s'évanouissant bientôt dans la nuit. Virginie enfouit ses mains au fond de ses poches et s'éloigna dans l'allée sombre et silencieuse. Elle marchait d'un pas léger, laissant son allure se rythmer de l'alternance des zones d'ombre et de lumière laiteuse de l'éclairage public. Sa mémoire la ramena aux principaux événements de la soirée, surtout à ce gage que lui avait fait subir cette vipère de Sabine : - Et si nous lui chatouillions les plantes de pieds ? avait-elle proposé non sans malice. Malgré ses protestations, Virginie avait été forcée de se coucher sur le dos, à même le sol du salon. Quatre volontaires, dont elle ne se rappelait même plus les noms, lui avaient immobilisé les poignets et les chevilles. En revanche, elle se souvenait parfaitement de Sabine et Catherine qui s’étaient agenouillées chacune devant un de ses pieds immobilisés. Puis, avec des mouvements parfaitement synchronisés, elles lui avaient soigneusement dénoué les lacets de ses tennis avant de les lui retirer. Virginie se souvenait de ce regard complice qu’elles avaient alors échangé, tandis que d’un geste brusque elles arrachaient les chaussettes de leur prisonnière, découvrant ses deux pieds nus superbes aux formes parfaites. - Très mignons ! avait lancé Sabine. Voyons à présent s’ils sont aussi également très chatouilleux. Et tandis qu’elle prononçait ses derniers mots, ses doigts s’étaient mis à effleurer délicatement la peau nue et vulnérable qui s’offrait à eux, aussitôt imités par ceux de sa complice. Catherine s’était occupée de son pied gauche, assez maladroitement d’ailleurs, et lui avait chatouillé surtout la base des orteils. Virginie n’avait éprouvé aucune difficulté à soustraire par de petits mouvements vifs son pied nu des attouchements les plus réussis de son bourreau, apparemment néophyte en la matière. Sabine, en revanche, avait fait montre d’une adresse peu commune. Elle avait commencé par immobiliser d’une main ferme les orteils de son pied droit, avant de se mettre à lui chatouiller du bout des ongles le creux de sa plante de pied. Immédiatement, la sensation avait été quasi insoutenable et Virginie s’était abandonnée à des rires nerveux mêlés à quelques hurlements lorsque Sabine touchait un point particulièrement sensible. En se remémorant ces événements, Virginie ne pouvait empêcher une irrésistible excitation de monter en elle à nouveau. Car elle cultivait depuis de longues années et dans le secret le plus absolu des fantasmes de chatouilles où elle jouait invariablement le rôle de la victime de supplices les plus étonnants. De toutes les parties de son anatomie, ses pieds étaient sans conteste ce qu’elle possédait de plus parfait. Elle leur consacrait chaque jour plus de temps que nécessaire à leur prodiguer les soins qu’ils méritaient à ses yeux. Elle ne marchait presque jamais pieds nus et portait toujours des chaussettes afin de ne laisser aucune chance aux callosités qu’elle considérait comme le pire de ses ennemis. Le résultat était à la mesure de toutes ses attentions : à vingt et un ans, ses pieds étaient restés ceux d’une adolescente et le soir, en regardant négligemment la télévision, elle se plaisait à caresser parfois pendant des heures leur peau douce et satinée en nourrissant un étrange sentiment de fierté et de satisfaction. Le fantasme des chatouilles représentait déjà pour Virginie un vieux compagnon. Il lui était venu vers l’âge de douze ans. Sa tante possédait une résidence secondaire en province où sa famille se réunissait une dizaine de fois par an. C’est là, dans la chambre mansardée de ses deux cousines, Stéphanie et Gaëlle, qu’elle découvrit sa surprenante fascination pour les chatouilles et les pieds nus. Elle découvrit également assez rapidement qu’elle se montrait de très loin la plus vulnérable des trois à ce supplice. Ses cousines décidèrent alors qu’elle serait désormais la victime toute désignée de leurs petits jeux innocents. Vers quatorze ou quinze ans, Stéphanie proposa un jour de pimenter les supplices en attachant leur prisonnière avec des cordes et en la bâillonnant. Gaëlle et sa complice devinrent rapidement des expertes dans cet art dont Virginie apprit plus tard qu’il s’appelait bondage. Il est vrai que les lits à barreaux de cuivre qui ornaient la chambre se prêtaient tout particulièrement à ces pratiques. Ligotée et bâillonnée, Virginie vit alors ses séances de chatouilles à la fois s’intensifier et se prolonger. Durant ces quelques années, Gaëlle et Stéphanie explorèrent avec méthode tous les raffinements possibles des supplices des plantes de pieds. Elles appréciaient avec une délectation sadique découvrir progressivement les pieds nus de leur infortunée victime : Virginie était ainsi presque toujours attachée en tennis et en chaussettes blanches (un rituel presque imposé, auquel tout manquement était sévèrement puni), que ses deux bourreaux lui retiraient ensuite avec une délicate lenteur directement proportionnelle à leur excitation. Stéphanie avait depuis longtemps jeté son dévolu sur les creux des plantes des pieds de Virginie, où la peau plus blanche trahissait chez elle une sensibilité ahurissante. Elle en connaissait chaque millimètre carré et toutes les façons de les effleurer pour arracher à Virginie les hurlements étouffés les plus aboutis. Gaëlle n’était pas en reste et était devenue l’experte de la base des orteils où les chatouilles plongeaient Virginie dans un état quasi second. Puis, vers l’âge de dix-sept ans, les réunions familiales se firent moins nombreuses et les jeunes filles abandonnèrent leurs jeux érotiques. Virginie ne s’en plaignit pas car elle commençait à redouter le moment inévitable où leurs ébats prendraient un tour moins anodin. En fait, ce fut elle qui arrêta, ou du moins fit tout pour cela, à partir du jour où Stéphanie parla de faire intervenir un garçon dans un prochain supplice. C’était l’époque des découvertes amoureuses et ses cousines lui avaient confessé récemment leur première expérience sexuelle. Virginie, moins pressée, ne voulut prendre aucun risque car elle ne connaissait que trop bien la perversité de Gaëlle et surtout de Stéphanie. D’ailleurs, ce fut à cette époque que Virginie déménagea. Elle perdit de vue ses cousines et le souvenir des séances de chatouilles endiablées s’estompa peu à peu. Certes, elle continua de cultiver ses fantasmes avec une obstination que les années n’atténuaient pas, mais le rêve avait désormais tout entier prit la place de la réalité. Sur ces considérations, le temps avait passé sans que Virginie s’en aperçoive et elle approchait à présent de chez elle. Elle s'engouffra dans la ruelle voûtée qui donnait accès à son immeuble. Pressant le pas, elle gravit rapidement les quelques marches de l’entrée avant de sursauter brusquement : derrière elle, surgissant de nulle part, une silhouette venait de se précipiter à son tour dans l'allée. Elle s'en voulut aussitôt de se montrer aussi craintive. Elle pénétra résolument dans le hall étroit et ralentit par habitude en passant devant sa boîte aux lettres. - Mademoiselle ! S’il vous plaît… Virginie se retourna d'un seul geste : la silhouette mystérieuse accourait droit vers elle. C’était une femme. L'inconnue s'immobilisa à deux pas : - Excusez-moi, je cherche la rue Montfort, mais je pense m'être égarée. Pouvez-vous m'aider ? - Bien sûr, répondit Virginie. Mais c'est à l'autre bout du campus, près de la Faculté des Lettres. Il y en a pour au moins trente minutes à pied. - J'ai un plan dans ma voiture, garée au bout de l'allée. Pourriez-vous m’y indiquer le chemin à suivre pour m'y rendre. Il fait nuit et c’est la première fois que je viens par ici... - D'accord, fit Virginie. Allons-y ! - Merci beaucoup. Il y en a juste pour une minute. Virginie n’avait pas pour habitude de prendre le risque d’accompagner ainsi une inconnue à une heure aussi tardive, mais elle était encore plongée dans les souvenirs de ses fantasmes d’adolescente et elle avait répondu machinalement sans réfléchir. A présent, il était trop tard pour faire demi-tour et elle emboîta le pas de l’inconnue. Arrivée au bout de l'allée, la jeune femme indiqua l’extrémité du parking : - Venez, ma voiture est juste là. Elle entraîna Virginie avec elle, longeant la file des voitures immobiles. Au moment où Virginie arrivait à la hauteur d'une fourgonnette de couleur sombre aux vitres opaques, les portes arrières du véhicule s'ouvrirent brutalement. Quatre silhouettes surgirent de la camionnette et se précipitèrent sur Virginie. Celle-ci n'eut même pas le temps de pousser un cri, et encore moins d'esquisser un geste de défense, qu'elle se retrouva ceinturée par ses agresseurs déterminés auxquels l’inconnue avait prêté immédiatement main forte, une main plaquée sur la bouche et entraînée sans ménagement à l'arrière du véhicule dont les portes se refermèrent aussitôt. Dans le feu de l’action, elle sentit à peine la fourgonnette démarrer dans un hurlement rageur du moteur. L’affaire avait été soigneusement préparée et rondement menée, car malgré l'instabilité de la fourgonnette et ses tentatives désespérées pour se libérer, en quelques secondes, Virginie se retrouva les poignets menottés aux ridelles du plafond . On la bâillonna soigneusement et un bandeau noir fut posé sur les yeux. Malgré le vacarme du moteur lancé à plein régime, une voix féminine se fit entendre distinctement : - Et bien, qu’est-ce que vous attendez ? Déshabillez-la ! Virginie sursauta lorsqu’une autre voix, toujours féminine, lui murmura presque dans l’oreille : - J’ai parié avec elle que tu avais de petits mamelons bruns. Elle préfère les roses. Mais elle ignore que je suis une tricheuse et que je t’ai déjà vue nue sous la douche. Virginie connaissait cette voix, mais son esprit chahuté ne réussissait pas à se concentrer suffisamment pour mettre un nom sur le timbre familier. Elle n’eut d’ailleurs guère le loisir de poursuivre ses réflexions car les événements se précipitaient tout autour d’elle. Malgré ses protestations, étouffées par son bâillon, ses agresseurs commencèrent à lui retirer ses vêtements. Ses poignets étant attachés au plafond, sa blouse et son soutien-gorge lui furent déboutonnés puis découpés au ciseau. Deux petits seins ronds et fermes pointèrent fièrement deux mamelons bruns aux proportions quasi parfaites. - Tu as perdu, lança la voix familière à sa complice. - Je le vois, répondit la première voix. De toutes façon, elle aurait été à toi pour la première épreuve. Virginie n’osait en croire ses oreilles tant ces propos paraissaient irréels. La seule chose dont elle était persuadée à ce stade, était que le hasard n’était pour rien dans ces événements : tout avait été soigneusement préparé et cette voix familière sur laquelle son esprit ne parvenait pas encore à mettre un visage devait certainement être au centre des explications. Virginie cherchait désespérément dans ses souvenirs récents un indice, mais ses agresseurs ne lui laissaient guère le temps de se penser. - Allez, reprit la voix familière. Voyons si ce que tu nous caches encore est à la hauteur de ce que tu nous offres déjà ! Et pour la seconde fois de la soirée, mais à présent dans des conditions nettement plus inquiétantes, on retira à Virginie ses tennis et ses chaussettes. Son jean puis son slip glissèrent le long de ses jambes, et elle se retrouva complètement nue. Sa nudité soudaine la figea dans une immobilité quasi parfaite, tandis qu’elle poussait de petits gémissements nerveux à travers son bâillon. Après avoir négocié de nombreux virages, la fourgonnette semblait s'être à présent engagée sur une autoroute, ou une route nationale. Profitant de la stabilité relative et nouvelle du véhicule, les agresseurs poursuivirent leur entreprise. Virginie étouffa un cri de réprobation : deux mains venaient de se poser sur ses seins et s’étaient mises aussitôt à rouler entre leurs doigts le bout de ses mamelons. Malgré la peur panique qui lui enserrait le ventre dans un étau, elle ne resta pas longtemps insensible à l’adresse redoutable des doigts inconnus. Ses bouts de seins réagirent naturellement dans un réflexe irrépressible, pointant fièrement d'excitation une rigidité manifeste. Virginie sentit alors un corps se coller juste derrière elle. Deux bras enlacèrent ses hanches et deux mains froides vinrent se poser sur son ventre, juste à hauteur de son nombril. Sa peur monta encore d’un cran dans un tourbillon d'images terrifiantes, et en même temps, elle ne pouvait empêcher l’excitation de la submerger peu à peu. Elle serra les poings et tira sur ses menottes dont les chaînes se tendirent dans un cliquetis métallique. Les mains qui lui caressaient le ventre descendirent lentement et inexorablement vers son pubis. Virginie haletait de désir et d'effroi. Les mains glissèrent doucement sur les bords de son pubis, et vinrent s’arrêter sur l'intérieur de ses cuisses, les extrémités des doigts effleurant ce qu’elle avait de plus intime. L’humidité apparente de son sexe ne laissait aucune place au doute quant au résultat des caresses érotiques dont elle était l’objet. - On dirait qu’elle est déjà toute excitée, fit la voix derrière elle. Sa ravisseuse entreprenante s’adressa ensuite directement à elle avec une révélation étonnante qui atteignit Virginie plus violemment encore qu’un direct à l’estomac : " Alors, petite fille, on dirait que tes fantasmes se réalisent. Mais nous n’en sommes qu’aux préliminaires, et tu seras sans doute surprise de découvrir tout à l’heure ce que nous sommes capables de faire à tes mignons petits pieds nus qu’on dit si chatouilleux. " Virginie n’osait y croire. Mais comment avaient-elles pu savoir ? Soudain, la vérité lui apparut si simple et évidente, et un visage vint en même temps se poser sur la voix familière : Stéphanie, la cousine des jeux interdits. Stéphanie qui en savait assez sur son compte pour expliquer en partie tout au moins sa situation actuelle. Virginie ne pouvait en revanche pour l’instant dévoiler à ses agresseurs qu’elle avait reconnu l’une d’entre elles, son bâillon la forçant à un silence d’esclave soumise aux outrages les plus pervers. La voix derrière elle reprit à l’attention de ses complices : - Je vais y aller. Attrapez-lui les chevilles ! Plusieurs mains empoignèrent fermement les chevilles de la prisonnière pour lui immobiliser les jambes. Virginie tenta un instant de se débattre mais devant l'inutilité de ses efforts, elle abandonna presque aussitôt toute résistance. Comme elle s’y attendait, les doigts habiles de Stéphanie, pour la première fois, lui touchèrent directement le sexe. Ils lui écartèrent d’abord les lèvres avant de la pénétrer tout simplement. Virginie crut s'évanouir tant l'excitation était forte. Tandis que les doigts impudiques et audacieux avaient commencé un va-et-vient somme toute assez banal, Virginie sentit le pouce de Stéphanie s’approcher presque imperceptiblement de son clitoris. Lorsqu’il le toucha enfin, Virginie poussa un long gémissement, tandis que ses reins se cambraient irrésistiblement. Ses bourreaux éprouvaient à présent les plus grandes difficultés pour continuer à l’immobiliser. - Mes amies, exulta Stéphanie, voici la perle rare que je vous avais promise ! Mais je crois qu’elle est en train de surpasser nos espoirs les plus délirants… - Tu crois pouvoir la faire jouir ? interrogea la voix du devant qui semblait commander à tout le groupe. - Si je n’y arrive pas dans les minutes qui suivent, je veux bien prendre sa place, ironisa Stéphanie qui intensifia au même moment soudain ses caresses. Virginie haletait, alternant râles de plaisir et hurlements de dépit étouffés les uns comme les autres. Elle était tout à la fois emportée par l'excitation violente et révoltée par sa nudité violée sans restriction. Les pensées les plus folles se bousculaient dans sa tête, cherchant à comprendre, à expliquer le pourquoi de cette situation absurde qui la voyait attachée, nue dans un fourgon qui filait dans la nuit vers une destination mystérieuse et menaçante... Soudain, sans qu'elle l'eut pressentit, l'orgasme vint la frapper de plein fouet, lui arrachant un cri d'abandon que son bâillon étouffa à peine et qui provoqua chez ses bourreaux d'autres cris, de satisfaction, qui vinrent lui faire un étrange écho. Virginie jouit ainsi durant de longues secondes, interminables, rythmées par les vagues de plaisir qui déferlaient en elle et l'emportaient en un tourbillon insensé de chaleur et de violence. Enfin, les derniers spasmes lui arrachèrent un ultime gémissement, tandis que les doigts coupables se retiraient de son orifice le plus intime et qu’on lui relâchait les chevilles. Elle resta un instant pendue, inerte, comblée, imaginant sans peine les regards avides pour lesquels les moindres détails de son anatomie ne recelaient désormais plus guère de secrets. Près de l’oreille de Virginie, la voix de Stéphanie rompit le relatif silence qui avait suivi son orgasme : - J’espère pour toi que tu es toujours aussi chatouilleuse des pieds. Sinon, avec un sexe aussi sensible, tu ne résisteras pas longtemps à nos traitements. Mais à ce qu’on m’a dit, il paraîtrait que les années, loin d’émousser ta sensibilité, l’ont plutôt exacerbée.
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Avis : "Une culotte serait parfaitement superflue"
Rien ne cache le plug logé entre mes fesses, si ce n'est le fluide jupon de ma robe. Je le sens à chacun de mes pas. Il me dilate. Me fait mouiller. Chaque foulée me prépare un peu plus à notre rendez-vous. Mes jambes tremblent en prenant le ticket de métro. Destination : salope.
C'est un itinéraire direct. Sitôt la porte refermée derrière moi, je retrouve ma place à genoux devant lui, le nez entre ses jambes. Mon appétit est insatiable quand je le retrouve.
"Tu as faim."
Il corrige : "Tu as très faim..."
Plus il durcit, plus je me fais douce. Ma langue, mes mains, dédiées à le satisfaire.
Je me gave de ses soupirs. Je ne proteste même pas quand il bloque ma tête de ses deux mains pour baiser ma bouche. J'aime être une bonne fille.
Coincée entre sa queue et le mur, toute ma salive étalée sur mon visage, ses couilles sur mes lèvres, je pourrais jouir de mon état de petite souillon.
Il me pare alors de mon collier et de sa jolie chaîne dorée. Debout, face au mur, je suis sa chienne docile qui attend son dressage.
Je sais que je vais être punie. Punie d'avoir joui trop tôt lors des exercices qu'il me donne entre nos rendez-vous.
Je pensais, impudente, vouloir cette punition, mais maintenant que j'ai le cul tendu vers lui, prête à recevoir le martinet, je me sens minuscule.
Il semble prendre son temps. Mate-t-il mes fesses nues ? Le porte-jarretelles qui serre ma taille ? Mes jambes ornées de bas noirs ?
Brutalement, les lanières s'abattent sur ma fesse droite. Je ferme alors mes yeux et attend les salves suivantes, toujours plus cinglantes. Je suis surprise en sentant sa main caresser ma croupe, puis se loger entre mes cuisses.
Ses doigts glissent sur ma fente :
"Tu ne peux pas me dire que tu n'aimes pas ça..."
Il quitte mes lèvres et fait pression sur celles du haut, me fait manger mon plaisir dans sa main.
"Qu'est-ce-qu'on dit ?"
"Encore", je m'entends lui réclamer.
Alors les coups pleuvent. Sur mes fesses et leur pli. Les cuisses et le dos. J'ai le corps en feu.
Au premier coup de badine. La douleur me surprend.
J'en perds le compte.
"Où en est-on ?"
Incapable de lui répondre. Il recommence à zéro.
La pédagogie, dit-on, c'est l'art de la répétition.
La douleur qu'il m'inflige m'excite.
Je me tortille. Me recroqueville. Tente même de me soustraire.
Je n'en mène pas large.
Et pourtant, je ne peux me résoudre à lui demander d'arrêter.
Il prend ma main et la pose sur son sexe bien raide. Sans réfléchir, je le branle. Par réflexe. Je sais qu'il aime ça. Me voir comme ça. M'avoir à sa merci.
Il ne reste qu'un ultime coup à venir.
Il fait durer.
Je le déteste et je l'adore de me torturer comme il le fait.
Il m'abandonne un instant, me laisse à plat ventre sur le lit, les bras le long du corps. Poignets et chevilles rendus solidaires par des bracelets de cuir munis de mousquetons. Entravée, les cuisses écartées : la position est obscène.
Un autre jouet remplace le plug. Celui-là est plus long. M. actionne le sexe de silicone de plus en plus vite, de plus en plus fort.
"Tu t'ouvres toute seule, mon coeur."
Je mesure toute sa satisfaction.
Plaisir et progression, aime-t-il dire en parlant de mon éducation.
Il illustre ce diptyque par de profonds va-et-viens.
"Tu peux prendre encore."
Méthodiquement, il me façonne pour devenir sa poupée-putain, articulée pour accueillir sa queue.
"Enfin !"
Son gland n'a pas besoin de forcer le passage tant je suis dilatée. Il se couche presque sur moi quand il me prend. Il m'écrase de tout son poids. J'entends sa respiration saccadée. Elle est rejointe par mes cris : ses mouvements sont rapides. Il me défonce en règle.
Je sens son sexe gonfler dans mes entrailles, se vider en moi en me clouant davantage au lit. C'est à peine si je respire.
"Vas-y, jouis."
Qu'on ne s'y trompe pas : malgré la panoplie d'accessoires à notre disposition, le jouet, c'est moi. Le sien.
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