La rubrique "Articles" regroupe vos histoires BDSM, vos confessions érotiques, vos partages d'expériences SM. Vos publications sur cette sortie de blog collectif peuvent aborder autant les sujets de la soumission, de la domination, du sado-masochisme, de fétichisme, de manière très générale ou en se contentrant très précisément sur certaines des pratiques quu vous connaissez en tant que dominatrice/dominateur ou soumise/soumis. Partager vos récits BDSM, vécus ou fantames est un moyen de partager vos pratiques et envies et à ce titre peut être un excellent moyen de trouver sur le site des partenaires dans vos lecteurs/lectrices. Nous vous rappelons que les histoires et confessions doivent être des écrits personnels. Il est interdit de copier/coller des articles sur d'autres sites pour se les approprier.
Par : le 31/07/24
La domination, c'est imposer son autorité par la contrainte et le bondage restreindre les sens et les mouvement. Ces deux art se combinent donc très naturellement. I- La mise en état de vulnérabilité Évidement, un(e) soumis(e) attaché ou enchaîné de façon a ne pas pouvoir fuir ou esquiver n'aura pas d'autre chois que d'accepter tout ce qu'on lui fera subir. On peut donc l'obliger a accepter tout ce qu'on veut et le désensibiliser à résister à tous ces procédé et finir par les considérer comme normale. Évidement, il ne s'agit que de discipline de surface car aucune de ces actions n'a été accepté sans contrainte et c'est encore plus vrais ici. Cette pratique est présente dans la société, ce sont les grillages, les barricades et autres qui nous habitue à ne pas aller a certain endroit et a accepter que notre liberté de circulation soit constamment remise en question, nos papiers vérifié, notre argent pris aux péage etc... II- La mise dans un état de dépendance Si la personne est entravée, elle ne peut pas faire un certain nombre de chose toute seule et va avoir besoin de l'aide de son maître. Ainsi, elle s'habitue a avoir besoin de lui et a devoir lui plaire en toute circonstance pour pouvoir continuer a subvenir a ses besoin. L'exemple en société, c'est l'argent et la centralisation des moyens de production. Vous devez tous plaire au système pour pouvoir manger, etc... III- La destruction de la fierté Certains état fixé par le bondage sont humiliant et peuvent réduire l'estime que la personne a d'elle même (on voit ça dans les prisons aussi). Ainsi, attaché pendant que les autres sont libre, elle devra accepté l'idée qu'elle est moins qu'eux et sera plus prompte a se soumettre a toutes les injonctions qu'on lui donnera.
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Par : le 31/07/24
Le bondage c'est l'art de contraindre les sens et les mouvements par des méthode matériel. La discipline c'est la contrainte par des règles pour modeler le corps et l'esprit du/de la soumis(e). Leur combinaison évidement sera un bondage systématique ou de longue durée. I- les bondage systématiques : C'est tous simplement des routine journalière de bondage qui seront comme des exercice de méditation répétés afin de modeler l'esprit du sujet. Par exemple: * on peut faire dormir la soumise dans une cage, tous les matin, elle devra attendre qu'on lui ouvre la cage pour sortir et tous les soir elle devra se laisser enfermer dans cette cage. Cette pratique peut l'habituer peut a peut à l'idée quelle appartient bien a son maître, qu'elle y est liée et ne peut pas envisager sa journée (son commencement et sa fin) sans passer par celui ci et sa disponibilité. *  ca peut être bien aussi d'habituer sa soumise à présenter elle même ces mains et ses pied pour être entravé lorsqu'elle doit rester seul ou sortir. Cela lui fera ressentir qu'elle n'est jamais totalement libre de ses mouvement et qu'il va de soit qu'elle évolue toujours dans un cadre définie par son maître. Les deux méthodes ci dessus sont plus ou moins celles qui sont appliqué dans les prisons (et oui, le bdsm, bien plus qu'un style de vie ou un jeu sexuel est aussi une pare obscure de notre société). II- les bondage de longue durée Ici, c'est vraiment le bondage, qui agit comme outil de discipline. On peut par exemple: * enchaîner par le coup une soumise pour qu'elle ne s'éloigne jamais d'un espace restreint prévue pour elle dans le salon. Ainsi, son univers tout entier sera limité à cette espace, ses relations sociales seront les gens qui viennent dans cette espace et les seules interaction qu'elle aura seront celles qu'on lui donnera dans cet espace. C'est une façon de faire le vide en elle et de la sensibiliser extrêmement à ce que l'on veut. Cette technique est d'ailleurs très présente dans le monde du travail, une personne figé sur un poste fixe pour être sensibilisé, focalisé et modelé. * Bien sure, les entrave longue durée pour changer la façon de faire : on peut enchaîner a long terme une soumise ou un soumis pour qu'il/elle ne se déplace plus qu'a 4pattes, ne se serve plus de l'un de ses sens ...etc * la ceinture de chasteté est aussi un bon exemple de changement des habitude et des sensibilité. Plus de masturbation et une sensibilisation accrue des organes génitaux. III- Les bondages de disciplines Certain type de bondage sont de véritable outils de disciplines classique. Par exemple: *le collier électrique que l'on utilise sur les chien pour les empêcher d'aboyer. C'est à la fois un outil de bondage (matériel limitant les possibilité d'actions) et de discipline (punitif sur procédé). La sanction est immédiate, c'est mécanique et ca ne dépend pas du maître, on est donc ni tout a fait sur de la discipline ni tout a fait sur du bondage. Imaginé toutes les autres possibilités... * Il y a aussi les bondage de punition bien sure : on attache le sujet de façons inconfortable pour le punir ou de façon a le garder en place pour lui faire subir un traitement de discipline en continue.
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Par : le 31/07/24
c'est un monde très très vaste mais qui se résume bien par l'acronyme bdsm b d/d s/s m en réalité b = bondage -> la privation de sens et de liberté de mouvement, l'abandon a l'autre, le sentiment de vulnérabilité d = discipline -> les règles, les punition pour re configurer son esprit voir son corp d (le deuxième) = domination -> un ensemble de procédé pour amener une personne par la contrainte a accepter son autorité s (le premier) = soumission -> s'en remettre, se donner a l'autre et accepter son autorité de son plein grès s (le deuxième) = sado -> le sadisme : donner de la douleur et des sensation forte a l'autre, le conduire a l'extase ou la perte de son humanité en court-circuitant sa dignité m (le dernier) = maso -> masochisme : s'abandonner a la douleur et aux sensation forte, accepter d'être abîmé, accepter la fatalité de la vie et la simplicité de son corps et de ses instinct voila après ca pousse a beaucoup de pratique très diverse allant de choses soft et marrante jusqu'à des chose très hard et terrifiante un peu a chacun de voir ou il se situe en progressant prudemment
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Par : le 27/07/24
Dans le monde des relations intimes, la communication est une clé essentielle pour bâtir des connexions profondes et authentiques. Cela est particulièrement vrai dans le cadre des relations BDSM qui regroupe un éventail de pratiques différentes (Bondage, Discipline, Domination, Soumission, Sadisme, et Masochisme), où la complexité des dynamiques et des pratiques nécessite une compréhension et un consentement mutuel clairs et prédéfini. Les "checklists BDSM" et autres "sex menus" sont des outils simples mais efficaces qui peuvent grandement faciliter cette communication. Mais que sont-ils exactement, et comment influencent-ils les relations ?   Qu'est-ce qu'une Checklist BDSM ? Une "checklist" est un document, physique ou numérique, que les partenaires utilisent pour discuter de leurs limites, intérêts, et préférences en matière de pratiques sexuelles, et en l'occurence BDSM. Elle répertorie diverses activités et scénarios, permettant à chaque partenaire de les évaluer selon leur degré de confort ou d'intérêt. Les réponses vont généralement de "intéressé(e) à essayer" à "ne jamais essayer", avec des nuances pour indiquer les préférences spécifiques ou les réserves, avec parfois quelques ajouts personnels. Ces dernières peuvent êtres relativement simples, et composées de quelques entrées, comme complètement exhausitves sur les jeux et pratiques désirés. De plus, celle-ci peut être actualisée régulièrement, en effet les préférences et les limites peuvent évoluer avec le temps. Il est donc conseillé de réviser régulièrement les checklists pour s'assurer qu'elles reflètent toujours les désirs et le confort des partenaires.   Le concept de Sex Menu Un "sex menu" est une liste ou plutôt, comme son nom l'indique, un catalogue de pratiques sexuelles. À l'instar d'un restaurant où l'on choisit quels plats déguster, il s'agit ici de jeux de rôles et de diverses autres activités que les partenaires peuvent explorer ensemble. Ce menu est conçu pour encourager la découverte et la communication continue, servant de guide pour naviguer dans les désirs de chacun et offrant des options variées qui peuvent être discutées et adaptées au fil du temps. L'Impact sur la relation Renforcement de la communication : Les checklists et sex menus encouragent une discussion ouverte et honnête sur les préférences sexuelles, ce qui peut renforcer la confiance voir même l'attirance entre les partenaires, en se rendant compte des points communs partagés. Cela permet également de clarifier les malentendus potentiels avant qu'ils ne se transforment en problèmes plus graves. Définition des limites et consentement : Ces outils permettent aux partenaires de définir clairement leurs limites, ce qui est crucial dans les relations BDSM. Cela assure que toutes les activités sont consensuelles et que le respect mutuel est maintenu. Exploration et liberté : Un sex menu peut introduire des éléments de jeu et de créativité dans la relation, offrant aux partenaires la liberté d'explorer de nouvelles dimensions de leur sexualité de manière sécurisée et consensuelle. Pourquoi ne pas imprimer un menu différent chaque semaine avec quelques "plats" qui resterai à la carte, et d'autres goûter à de nouvelles choses ? Cela peut être particulièrement libérateur pour ceux qui souhaitent découvrir des aspects de leur sexualité qu'ils n'ont pas encore explorés mais qui peuvent être un peu dépassé par l'étendue du choix. Évolution de la relation : Les préférences et les limites peuvent changer avec le temps. Les checklists et sex menus peuvent être révisés régulièrement, permettant aux partenaires de réévaluer et d'ajuster leurs dynamiques et pratiques en fonction de leurs évolutions personnelles et de celles de leur relation. En résumé Les checklists BDSM et les sex menus sont bien plus que de simples outils organisationnels ; ils sont le reflet d'une communication ouverte et d'un respect profond dans une relation. En permettant une exploration sécurisée et consensuelle, ils offrent aux partenaires une liberté unique de découvrir et de redéfinir continuellement les limites et les désirs. Dans une culture souvent marquée par des tabous et des stéréotypes, ces outils constituent un moyen puissant de bâtir des relations intimes basées sur la compréhension et la confiance mutuelle. Et vous, avez-vous déjà eu recours à une checklist ou est-ce que vous y penserez à l'avenir ? N'hésitez pas à répondre, et pourquoi ne pas réaliser un exemple de liste dans un futur article. Au plaisir, Erebus ===== Image d'illustration : web, black and white beauty lingerie
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Par : le 22/07/24
La soirée avait bien commencé, la jeune femme n'était que sourire et spontanéité. Profitant d'un instant de libre, elle avait décidé de faire du rangement dans sa lingerie. Charlotte ouvrit le tiroir où s'entassaient pêle-mêle ses sous-vêtements. Tout au fond, planquée sous des dizaines de strings et de soutiens-gorge, il y avait une enveloppe de papier kraft. Elle s'assura d'un rapide coup d'œil que son mari était bien vissé devant son écran avant de l'ouvrir. Sur le premier cliché, elle posait nue, debout devant sa coiffeuse, les chevilles liées au pieds du meuble. Des cordelettes enroulées autour de ses cuisses et fixées aux poignets des tiroirs l'obligeaient à maintenir les jambes très écartées et légèrement pliées. Elle avait les bras relevés au-dessus de la tête mais on n'apercevait pas ses mains que Xavier avait croisées, ligotées ensemble, et qu'un bracelet fixé autour du cou lui maintenait derrière la nuque. Une corde longue et épaisse, passée autour du torse, juste au-dessus de ses seins, et tendue jusqu'à la base du miroir la contraignait à se tenir très cambrée. C'était une position difficile à soutenir, indécente à l'extrême avec ce ventre lisse jeté en avant comme une figure de proue. Pourtant, elle souriait, les yeux mi-clos. Le second cliché était identique au précédent, à ceci près que Xavier était présent sur la photo. De lui, on ne distinguait que son torse, un peu de son dos, l'amorce de ses fesses et surtout, son sexe tendu, se pressant contre celui de Charlotte qui, cette fois, levait le menton au ciel et semblait inondée de plaisir. Comment son mari réagirait s'il tombait un jour dessus. Quant à la tête de sa mère, si elle la surprenait un jour dans une telle situation, elle ne pouvait même pas l'imaginer. Chaque fois qu'elle envisageait cette éventualité, un frisson la parcourait toute entière. Xavier et elle prenaient des risques insensés. Ils étaient tous les deux fous. Xavier élaborait des liens si complexes qu'il fallait beaucoup de temps ensuite pour la libérer. Si, comme elle avait l'habitude de le faire, sa mère débarquait à l'improviste en plein milieu d'une de leurs séances, il leur serait difficile de lui faire croire à une simple visite de courtoisie. Quelle honte si elle la découvrait ainsi, intégralement nue, ligotée et bâillonnée. Mais quel plaisir étrange à seulement envisager que cela puisse arriver. Charlotte y pensait souvent tandis qu'elle éprouvait l'étroitesse des liens tout autour de son corps et cela ne faisait qu'accroître son excitation. Peut-être rêvait-elle alors que la porte s'ouvre tout à coup sur le visage sévère, qu'elle le voit s'allonger de stupéfaction et qu'elle réussisse à lui sourire. Enfin, tout serait dit. Sur le troisième cliché, elle était assise à l'envers sur un fauteuil, les cuisses sur les accoudoirs, la poitrine écrasée contre le dossier, les bras pendant de l'autre côté. Ficelles, cordes, lacets, sangles, lanières, tout un entrelacs de liens étroits la pétrifiait dans son attitude. Elle aimait bien cette photographie parce que l'ombre noyait de nombreux détails, ne laissant à la lumière que son dos courbé, le galbe d'une cuisse et l'arrondi de ses fesses. Elle se souvenait de ce soir-là. La neige était tombée en abondance et ouatait tous les bruits de la rue. L'appartement n'avait jamais été aussi calme. Xavier avait pris tout son temps. Il était allé chercher une bouteille de champagne chez lui, s'était assis sur un tabouret face à Charlotte et l'avait aidée à boire, portant alternativement la coupe de ses lèvres aux siennes. Elle avait adoré qu'il s'occupe d'elle de cette façon. Ils avaient parlé longtemps. Elle lui racontait sa vie avec son mari, sa crainte de sa mère, ses rêves d'évasion. Peu à peu, Xavier s'était arrangé pour orienter la conversation sur le sujet qu'il voulait aborder. "- C'est quoi les fantasmes d'une fille comme toi ? lui avait-il demandé avec son sourire le plus doux. Elle avait pouffé de rire d'une façon un peu stupide. "-Des fantasmes ? Je n'ai pas de fantasmes." "- Allons, allons ... avait-il insisté. Ne va pas me faire croire cela. Ose donc prétendre que certains soirs, ton esprit ne s'en va pas vagabonder sur des territoires interdits ... Ose donc essayer me faire croire que tes doigts distraits jamais ne s'égarent sur ton ventre ... Par exemple, en t'imaginant au lit avec une de tes amies ... - Faire ça avec une femme, ça ne m'est jamais venu à l'esprit, mentit-elle cependant. - C'est bien vous, les mecs, qui entretenez ce désir de voir des filles ensemble ! Comme si nous ne rêvions toutes que de cela ! Tu l'as déjà fait avec un garçon, toi, peut-être ?" La coupe au bord des lèvres, Xavier attendait la suite avec intérêt mais voyait que Charlotte hésitait. Des dizaines de fois comme ce jour-là, elle lui avait permis de contempler sa plus intégrale nudité. Il manipulait son corps, comme on s'amuse avec un jouet et pourtant, capable de se livrer physiquement à lui de la façon la plus osée qui soit, mais elle éprouvait encore des réticences à lui ouvrir toutes grandes les portes de sa libido la plus intime. "- Parfois, je pense à des situations dingues ... amorça-t-elle. Au milieu de la salle, il y a une sorte de podium circulaire couronné d'anneaux d'acier ... Tu m'y fais monter et tu me passes des bracelets aux poignets. Tu me passes aussi des bracelets de cuir aux chevilles avec une chaînette, des cadenas et me voilà clouée à l'estrade, les jambes ouvertes. Dans le plafond, on a aussi rivé des anneaux auxquels tu m'attaches. Je dois me tenir courbée, tant le plafond est bas. Il y a des mains épaisses qui s'approchent de mon corps. Elles me palpent comme on évalue la santé d'une pièce de bétail. Elles malaxent mes seins à travers ma robe. Elles claquent sur mes fesses. Elles me fouillent le ventre. Mon corps subit les pires injures. les fines bretelles de ma robe ne résistent pas longtemps. "-Me voilà déjà presque nue, offerte en pâture à leur désir brutal. Je ne sais combien de mains me touchent. Elles s'acharnent sur moi impitoyablement. Elles choisissent les points les plus sensibles. Elles me tordent les pointes de mes seins, elles écartent mes fesses comme si elles voulaient les séparer l'une de l'autre, elles s'agrippent comme des griffes à mes hanches. Ma culotte est en lambeaux. Je sens mon sexe forcé par ces mains avides dont j'ignore tout, hormis leur brutalité. C'est l'orgie ... Je suis leur veau d'or. Un corps massif se frotte contre le mien. Sa sueur me colle à la peau. Un sexe raide, large comme un poignet, tâtonne entre mes fesses, cherche l'entrée, s'y engouffre férocement, sans ménagement. Je pousse un cri de douleur. Je parviens presque à oublier cette queue sauvage qui me défonce les reins, ces mains qui toujours m'assaillent, ces doigts qui maintenant me fouillent de l'autre côté. Un d'abord, puis deux, puis trois. Mon anneau anal est dilaté à l'extrême. On l'enduit d'un liquide gras et tiède. L'instant d'après, quelque chose de dur et de froid s'enfonce puissamment dans mes entrailles en élargissant l'étroit passage. Chaque fois que le sexe de l'homme plonge dans mon ventre et cogne contre ce truc, j'en éprouve une douleur effroyable. J'ai l'impression que je vais exploser sous les coups de cette double pénétration. "- Je halète. Je suffoque. Je me mords les lèvres. Ils y sont tous passés, par devant et par derrière. Je sens les ruisseaux de sperme dont ils m'ont éclaboussée me couler le long des cuisses. Des mains à peine moins agressives que les autres, des mains de femmes sans doute l'étalent sur les fesses, le ventre, les seins et même le visage. Elles ne veulent pas être en reste. Elles prennent part à la fête, elles aussi. Jalouses, elles m'enduisent le corps tout entier de la semence de leurs mâles, prenant bien soin de me griffer les flancs, des aisselles jusqu'aux cuisses.   Charlotte s'éveilla de son rêve. Xavier ne souriait plus du tout. "- Hé, c'est toi qui as voulu que je te raconte mon pire fantasme ! " Xavier n'avait pas répondu. Il lui avait fait l'amour sans enthousiasme et l'avait quittée peu après, l'air préoccupé, sans avoir oublié toutefois de la ligoter auparavant.   Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 17/07/24
Regard perdu dans le vide, respiration rapide dans cette salle d'attente,elle était  anxieuse et un peu troublée.  Sa tenue qui était classique ne laissait pas transparaître son état.  C'était la première fois qu'elle allait réaliser ce genre d'examen et elle ne savait pas trop à quoi s'attendre malgré des heures de lecture sur le sujet.  C'est alors que la porte s'ouvrit "Me *****, c'est à vous." Une voix douce et gentille s'adressait à elle, la femme en blouse blanche semblait amicale et inspirait un sentiment de confiance .  Un peu intriguée que la personne précédente ne sorte pas, elle se ressaisit et pris ses affaires en se levant.  Changement de pièce, devant elle se trouvait un grand bureau et un fauteuil, un ordinateur, un cahier et quelques stylos. Elle pris place sur une des chaises après y avoir été invitée.  La doctoresse lui posa quelques questions de routine sur son état physique et lui expliqua brièvement ce qu'Elle allait réaliser sur son corps... Elle dû enlever ses vêtements et elle se retrouva en sous vêtements , de plus en plus gênée. Il faut dire qu'elle portait une cage de chasteté, seul indice de son sexe masculin d'origine. La médecin regardait partout en détaillant son corps, prenait ses mensurations en touchant ce corps qui commençait à être excité.  Bras levés, Elle inspecta sa poitrine qui bien que menue laisser apparaître de jolis tétons dressés. Jambes légèrement écartées, la médecin touchait le tissus pour mesurer le galbe de ses fesses et la façon dont la cage était maintenue. Vint le tour du stéthoscope, du tensiomètre, du capteur d'oxygène qui lui restat au bout de son doigt, s'affolant au rythme de ses pulsations cardiaques.  Allongez vous sur le dos ! Le ton gentil et doux avait laissé place à autre chose, une tonalité bien plus inquiétante.  La table noire recouverte de similicuir glaça sa peau quelques secondes, puis on lui demanda de lever ses jambes qui finirent bloquée en l'air grâce à une poulie suspendue au dessus d'elle. D'un ton moqueur, le médecin lui dit :"te voilà maintenant installée comme toutes les femmes sur une table gynécologique, nous allons commencer l'examen et passer en revue ton corps et l'ensemble de tes capacités" .  Un masque posé sur ses yeux et des sangles étaient mises de sorte que cela empêchait le haut de son corps de bouger. Noir total, perte de mobilité, elle était piégée.  'Ouvres ta bouche ' un bâtonnet de bois vint inspecter celle ci, puis elle dû se mettre à sucer un gode qui se présenter sur ses lèvres.  De cet exercice elle en avait l'habitude...  Une fois fait, un bâillon vient tenir sa bouche ouverte.  Ses tétons roses allaient devenir maintenant un terrain de jeu: roulette, puis pompes aspirantes pendants un bon moment , ensuite vinrent les pinces qui restèrent en place quelques minutes qui semblérent être des heure.  Son sexe forçait contre le métal de sa cage au moment où un ballon de dilatation venait ouvrir son cul, il se gonflait et gonflait cadencé par sa respiration.  Elle était remplie, la honte mélangée à ses désirs les plus secrets d'être utilisée, son esprit n'était déjà plus présent. Seul son corps répondait encore de façon mécanique.  Puis la libération de son sexe en érection fut salvatrice mais de courte durée, un fil de corde venait enlacer ses testicules, mesure de sa queue, de l'épaisseur de ses testicules, quelques impacts, un peu de cire bien chaude... Les plaisirs s'enchaînaient sans avoir le temps de réfléchir.  Une pompe à pénis venait faire gonfler sa queue qui une fois sortie de l'appareil recevait des sondes urétrales. Ce plaisir nouveau venait désormais cogner dans son esprit, quelques vas et vient, c'en était déjà plus qu'elle ne pouvait en supporter.  Les sangles enlevés elle revint en position assise, le temps de changer de jeu. Des minutes bien trop courtes pour faire redescendre la pression.  Un bondage film venait tenir ses bras et sa poitrine à présent. Mains attachées.  Maintenant à plat ventre, un coussin glissé sous son bassin, elle avait les fesses tendues, quelques électrodes venaient faire travailler ses muscles, un peu d'électro stimulation ... Position idéale pour recevoir une fessée.  Elle descendit de la table, deux menottes de jambes et une barre d'écartement... puis appuyée sur celle-ci, elle se fit prendre violemment, elle ne se souvenait plus quand la blouse blanche ouverte avait laissée place à un gode ceinture.  Une main caressait aussi son sexe et ses testicules. Interdiction de jouir, la consigne venait d'être énoncée alors que sa résistance atteignait déjà ses limites depuis un moment.  Jetée sur le lit, on lui mit une couche avec un body enfantin, comble de l'humiliation pour elle, dépossédée de sa cage, de ses vêtements, et même de son corps, el'e n'était plus rien.  L'envie était à présent incontrôlable , un vibromasseur était accroché à l'extérieur de la couche et sa tête ne savait plus comment faire pour empêcher son corps de jouir.  C'est finalement après de longues minutes qu'elle eue enfin l'autorisation d'éjaculer. Elle pensait naïvement que tout était désormais fini,qu'on allait la détachée, mais il n'en était rien, elle dûe dormir ainsi souillée toute la nuit et n'en fût délivrée qu'au petit matin.   
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Par : le 07/07/24
Encouragée par vos commentaires, je poursuis le récit autobiographique de mon exploration de ma personnalité intime et de mes fantasmes. Soutenue par un mari qui voyait là le moyen de sauver notre couple en reconstruisant notre relation sur des bases plus saines, plus sincères, plus complices, j'ai petit à petit entrepris de concilier ma soif d'érotisme et mes obligations sociales et familiales. Ce ne fut pas facile tous les jours, car la tentation de me replier et de retourner dans mon jardin secret revient parfois. Mais je suis motivée et je m'efforce de m'assumer de plus en plus. J'ai donc augmenté ma garde-robe de pièces audacieuses que j'aurais considéré il y a quelques années comme des accoutrements de "poufiasse". Les dentelles, les soies transparentes,  les cuirs, les strass, les couleurs vives ont peu à peu côtoyé puis évincé les mailles ternes, les tweeds et les flanelles grises.  Si je me suis fait un peu violence au début,  je me suis surprise à aimer sortir habillée de manière provocante et à jouir intérieurement des réactions que je suscitais. Les regards parfois suspicieux ou jaloux sont finalement rares et les étincelles de désir que j'allume régulièrement, tant chez les hommes de tout âge que chez d'autres femmes, sont souvent flatteuses. Certaines fois,  je pousse jusqu'à porter les atours de ce qu'il convient d'appeler une "belle salope" : jupe minimaliste, chemisier transparent largement ouvert sur ma poitrine rehaussée par un soutien gorge pigeonnant, talons hauts, queue de cheval semblant dire "dressez-moi!" ... Passé les premières hésitations,  la fièvre de m'exhiber en tenue raccoleuse l'emporte et m'excite au plus haut point! Ma cheville droite s'est ornée d'une chaîne afin d'ajouter encore au trouble. Ainsi, faire les courses ou flâner en ville devient un moment palpitant, où je suis tour à tour chasseresse ou proie, selon que mes interlocuteurs réagissent en étant intimidés ou sur un mode conquérant! J'ai renoué avec ce plaisir que j'avais trop longtemps renié d'être une allumeuse. Mais je ne me contente pas d'allumer. Le fait de m'être réconciliée avec mes appétits sexuels les plus secrets a décuplé ma libido! Jadis timorée voire un peu éteinte sous la couette, je me lâche et explore des pratiques de plus en plus débridées: toys en tout genre, bondage, pénétration sauvage de tous mes orifices... je suis devenue paraît-il une suceuse hors pair, léchant, suçant, gobant, avalant gland, hampe, couilles, avec une frénésie non feinte! A force d'entraînement, je prends jusqu'à la garde en gorge profonde, puis je me régale de sperme que je bois goulument...  J'aime aussi les pratiques plus extrêmes: fist vaginal et anal (mes petits trous n'acceptent pas encore un poing complet mais je n'ai pas dit mon dernier mot....), sodomie violente, douche dorée (comme donneuse exclusivement)... Mais j'ai surtout découvert le vertige de la soumission. Étroitement ligotée,  je me laisse malmener pendant des heures jusqu'à perdre tout contrôle et à implorer tout en les redoutant des sévices toujours plus terribles. Contrainte à laisser mon partenaire disposer à sa guise de chaque parcelle de mon corps, je m'abandonne aux coups de cravache, de martinet, aux fessées, aux pinces, aux griffures, au viol de tous mes orifices privés de défense,  privés même de la volonté de se défendre!   Cette exploration du sado-masochisme me permet de m'accepter comme je suis, d'assumer les aspects de ma personnalité que la morale m'imposait d'étouffer, de redonner vie à la femelle instinctive que chaque femme porte en elle et que l'on a socialement bannie. Petit à petit, je n'ai plus peur d'être traitée de pute ou de salope au prétexte que j'ai un corps programmé génétiquement pour jouir avant de procréer!  Par un juste retour des choses,  m'étant bien acquittée de ce "devoir de reproduction", je commence enfin à jouir! Et m'entendre traiter de pute, de salope, de traînée m'excite énormément! Désormais en quête de sensations,  je me livre avec mon compagnon à des jeux tantôt innocents, tantôt pervers, afin d'explorer sans cesse de nouvelles pistes. Titillant mon côté voyeur et exhibitionniste, je m'adonne au visionnage de pornos en tout genre, les plus scabreux déclenchant chez moi les plus fortes réactions physiologiques. Les gangbangs, pénétrations multiples, les dilatations, les douches de sperme, les bites surdimensionnées, les gouinages les plus crades... me transforment en petite chienne en chaleur qu'il faut baiser jusqu'à l'épuisement pour qu'elle se calme! A présent,  nous nous aventurons sur des terres plus sauvages encore: me laissant branler jusqu'à l'orgasme sur une plage surpeuplée,  m'exhibant quasi-nue en voiture, portant plugs et boules de geisha pour sortir, omettant régulièrement d'enfiler une culotte. Je repousse les limites de l'impudeur afin d'échauffer mes sens et de mettre mes hormones en ébullition! Après avoir goûté à différents massages qui m'ont permis de confirmer que j'aimais être touchée par des mains inconnues, je m'apprête à présent à assouvir un vieux fantasme... 
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Par : le 03/07/24
Tetiana Cherevan est une artiste ukrainienne née à Cherkasy, ayant élu domicile entre l'Espagne, l'Ukraine et la Thaïlande. Diplômée du Collège des Arts de Cherkasy et de l'Université Nationale de Cherkasy, elle a exploré etdéveloppé diverses techniques artistiques telles que l'acrylique, l'huile, l'encre et le crayon. Le travail de Tetiana Cherevan questionne les limites du corps humain, la subversion et l'interdit. Elle explore de multiples thèmes tels que la sexualité et les tabous. Inspirée par les traditions orientales et l'approche de la sexualité dans les cultures japonaise et thaïlandaise, elle confronte également l'attitude parfois puritaine des Ukrainiens à ces égards du fait des carcans de l'époque soviétique qui perdure en filigrane d'une société qui pourtant s'occidentalise.. Cette artiste s'efforce de briser les barrières et d'élargir les horizons concernant l'expression de cette sexualité. Particulièrement reconnue pour son intégration du shibari et du bondage dans ses œuvres, Tetiana intègre souvent des figures animales, qui en ce qui me concerne, et c'est tout à fait individuel, me rappelent les illustrations de l'Égypte antique. Cette fusion crée un dialogue visuel captivant entre contrainte et libération, animalité et humanité, et donne à voir la complexité des émotions humaines et la lutte contre les contraintes sociétales. Tetiana Cherevan accorde une place centrale aux figures féminines dans son art, explorant leur existence et leur rôle dans la société. Elle voit la femme comme un symbole de vie et de foi, évoquant une perception plus esthétique du monde. Ses œuvres sont des invitations à réfléchir sur des sujets souvent considérés comme tabous, tels que l'orientation sexuelle, le bondage et l'homosexualité. Par son art, elle encourage les observateurs à s'émouvoir, à s'interroger et à débrider leur imagination, et à s'interroger sur notre compréhension des conventions sociales qui limitent notre perception du "normal". À travers ses peintures, dessins et sculptures, Tetiana cherche à inspirer et à provoquer, visant à encourager les femmes à se voir avec fierté et à reconnaître leur propre individualité et à explorer leur monde intérieur pour en faire resurgir la richesse de l'humain. Son art ne se contente pas de retranscrire des rêves et des illusions, mais il dépeint parfois (certes pas dans les oeuvres illustrant cet article) des sujets de société tels que l'injustice, la discrimination et la violence, illustrant la complexité et la résilience des femmes à travers le monde. Découvrir toutes ses oeuvres sur son site internet : www.cherevan.art She is free Blue Horse Tenderless Shibari Wolf Envelopped in darkness Shibari Bronze Shibari Movement Red Fox Green Eyes
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Par : le 18/06/24
La toilette de ma poupée   L'idée vient d'une blague coquine racontée par un ami de Malika : C'est une petite fille qui voyant son père sortir de la douche, s'étonne de voir son sexe dressé. -  C'est quoi ça papa ? Le père gêné répond un peu vite -  C'est ma poupée -  Je peux jouer avec ta poupée ? -  Non, tu ne peux pas, c'est interdit ! La journée se passe et le soir avant d'aller dormir le papa prend un somnifère et s'endort profondément. Le matin au réveil il a très mal à la bite et comme sa fille est dans la salle de bain il s'exclame -   que j'ai mal à ma poupée ! -  Je sais pourquoi tu as mal -  Ah bon et pourquoi ? -  Et bien cette nuit, j'ai joué avec ta poupée, je l'ai lavée, caressée Coiffée et elle m'a craché dessus, alors je l'ai mordue ! na ! Malika à bien rigolé et a ajouté s'adressant à moi. Quelle bonne idée je vais faire la toilette complète de ta poupée. Et après m'avoir bondées les couilles bien serrées pour maintenir le gland décalotté elle me fait assoir sur un haut tabouret sur lequel est fixé un plug énorme, je m’empale donc sur le plug non sans mal mais Malika m’aide en appuyant sur mes épaules ou en s’asseyant sur moi, une fois l’engin bien au fond de mon fondement, elle me fait plier les genoux et m’attache les jambes bien écartées aux pieds du tabourets, je ne peux, ainsi, pas me lever, ma queue rendue accessible à ce qu’elle projette de faire : « La toilette de ma poupée » elle me menotte les mains dans le dos, puis suspend un seau à mes couilles, prend un bol, y vide un tube de dentifrice un de poivre noir et un demi de piment fort. Elle mélange consciencieusement la mixture y ajoute un peu d’eau pour obtenir une pate bien souple, prend une brosse à dent, une éponge scotch brite neuve, une bouilloire électrique remplie d’eau quelle met à chauffer. -  60° ça parait bien non ? -  ça va me bruler ! c’est trop chaud ! Mais non commence pas à faire ta chochotte on va commencer par laver ta « poupée » au savon noir Au bout de quelques minutes de ce traitement au savon noir ma bite est en érection maximum, les mains de Malika me caressent, me frottent plus ou moins fort, explorent les moindres recoins, s’attardent sur le frein. Délicieux au début le lavage devient vite assez irritant, je me tortille dans tous les sens mais impossible d’échapper aux manœuvres de Malika qui s’ingénie à me prendre la verge juste sous le gland d’une main ferme pour de l’autre me frotter avec l’éponge fort heureusement coté éponge et non coté vert… - Allez on rince, l’eau doit être chaude. Elle prend la bouilloire et verse doucement l’eau brulante sur mon gland, je ressens comme une morsure atroce la douleur se propage dans tout mon être et dans mes bourses, l’eau qui coule sur mes couilles et ma bite tombe dans le seau Malika reprend l’éponge et essuie les dernières traces de savon sans ménagement je crie, je supplie d’arrêter. Comme à son habitude quand je râle de la sorte, Malika ôte sa petite culotte, me la fourre dans la bouche et place le bâillon boule qu’elle lace derrière ma nuque, plus un son ne pourra sortir. - Voila tu es content, on va pouvoir continuer cette toilette, elle trempe la brosse à dent dans la mixture noire et m’enduit copieusement le gland tout en donnant de petits coups comme si elle me lavait les dents en insistant sur le méat, le frein, le dessous, le dessus les côtés. La douleur est de plus en plus vive ça chauffe, ça pique c’est vraiment insupportable. - On rince ? dit-elle, s’emparant de la bouilloire dont elle déverse le reste du contenu sur mon gland ma bite, mes couilles je hurle dans le bâillon, des larmes jaillissent de mes yeux la sensation est vraiment trop forte. - Allez la toilette complète maintenant elle plonge l’éponge dans la mixture et entreprend de me laver tout mon appareil génital, elle frotte de plus belle n’épargne aucune place de peau, mes contorsions l’amusent franchement elle rigole de toutes ses dents, retourne l’éponge et me montrant le coté vert, elle dit -  Les choses sérieuse vont seulement commencer je roule des yeux de frayeur je gueule dans mon bâillon mais rien n’arrête, je le sais pourtant, Malika, dans ses œuvres. En effet la douleur est bien plus vive encore sous le frottement du scotch brite, heureusement elle n’insiste pas trop et arrête le supplice assez vite, elle remet de l’eau dans la bouilloire qu’elle met à chauffer. - On va nettoyer l’intérieur maintenant dit elle se saisissant d’un plug d’urètre qu’elle enduit de la mixture et me l’enfonce doucement mais surement la douleur est à son paroxysme elle fait aller et venir profondément le plug dans mon conduit le remplace bientôt par un autre plus gros et plus long j’apprendrais plus tard qu’il mesure 25cm de long et 9mm de diamètre, je pleure à chaudes larmes ce qui excite d’autant plus ma tortionnaire - On rince dit elle avec un large sourire Et l’eau brulante coule une fois de plus abondamment sur mes parties intimes qu’elle frotte en même tps avec le coté vert de l’éponge, elle retire enfin le plug d’urètre me permet, si j’en ai envie de pisser dans le seau. - pour rincer l’intérieur dit elle         Je m’exécute pensant me soulager mais la brulure est intense et le comble, je n’ai jamais uriné aussi longtemps, le jet s’arrête enfin, Malika me secoue la nouille devenue toute molle l’eau accumulée dans le seau pèse sur mes couilles, ajoutant une douleur supplémentaire mais incomparable avec celle que je ressens dans et sur ma bite, mon gland est en feu, tellement irrité qu’il est rouge écarlate, j’ai l’impression qu’il va exploser. -  La touche finale dit ma tortionnaire et joignant le geste à la parole elle m’envoie une triple giclée de parfum sur le gland provocant une nouvelle morsure encore plus forte, remplacée, bien vite, par une sensation de chauffe progressive, ca brule de plus en plus, j’en perd ma respiration, je suffoque la douleur est indéfinissable, je supplie en pleurant que tout ceci s’arrête mais au contraire Malika reprend le plug d’urètre l’enduit copieusement de parfum et me l’introduit sans ménagement le plus profondément possible le fait aller et venir plusieurs fois, je manque de tourner de l’œil… Malika s’en aperçoit et met fin au supplice . Elle dépose le seau qui s’est pratiquement rempli d’eau et enlève le bondage de mes couilles en tirant sur la ficelle sans ménagement, les faisant tournoyer autour, le sang afflue d’un coup dans mes bouses ajoutant une douleur supplémentaire. Elle me détache en prenant son temps et me laisse me relever seul et extirper le plug de mon cul, ma queue ressemble à un chou-fleur, le gland est tout rouge et le prépuce a pris des formes bizarres, il est tout boursouflé et a doublé de volume. Il mettra plusieurs jours à redevenir à-peu-près normal, en le badigeonnant de Biafine le plus souvent possible, il finit par desquamer comme quand on prend un gros coup de soleil, de fines lamelles de peau se détachent au bout du 5ème jour. Résultat et souvenir de ce traitement particulier ma queue et mes couilles ont 2 couleurs : blanche pour la nouvelle peau et grise ou bronzée, pour l’ancienne et restera très sensible très longtemps.    
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Par : le 05/06/24
"Lorsque les pères s’habituent à laisser faire les enfants, lorsque les fils ne tiennent plus compte de leurs paroles, lorsque les maîtres tremblent devant leurs élèves et préfèrent les flatter, lorsque finalement les jeunes méprisent les lois parce qu’ils ne reconnaissent plus au dessus d’eux l’autorité de rien ni de personne, alors c’est là, en toute beauté et en toute jeunesse, le début de la tyrannie. On peut aisément pardonner à l'enfant qui a peur de l'obscurité. La vraie tragédie de la vie, c'est lorsque les hommes ont peur de la lumière. Quelle impression mes accusateurs ont faite sur vous, Athéniens, je l’ignore. Pour moi, en les écoutant, j’ai presque oublié qui je suis, tant leurs discours étaient persuasifs. Et cependant, je puis l’assurer, ils n’ont pas dit un seul mot de vrai". Né à Athènes, Platon fonda en 387 dans cette même cité l’Académie, école philosophique très influente, aussi bien dans l’Antiquité, Justinien ferma l’École en 529 apr. J.-C., que de nos jours. Ses Dialogues, écrits pour le public, rendirent célèbre son maître Socrate. Nous n’avons que des données tardives sur son enseignement oral. Grand voyageur, il séjourna à trois reprises à la cour des tyrans de Syracuse, d’où il fut banni par Denys II, après avoir été emprisonné. Il cherchait à fonder en Sicile une cité idéale, gouvernée par un roi-philosophe. La théorie platonicienne des Idées eut un retentissement considérable. Nous la connaissons surtout par Aristote qui l’a vivement critiquée. L’art occupe dans la pensée de Platon une place importante, mais ambiguë. Platon, critique impitoyable de l’art, ne fut-il pas l’auteur de tragédies avant de se consacrer à la philosophie ? Le premier reproche adressé par Platon à l’art est d’obéir à une "technè", ensemble de règles qui régissent chaque domaine de l’art, à l’exception de la poésie qui, d’après Ion, repose surtout sur l’inspiration, d’où le problème du statut du poète (souvent aussi rhapsode). Faut-il y voir un homme inspiré, sans aucun mérite, puisqu’il tient tout du dieu ou un fripon, puisqu’il est incapable, comme Ion, de définir son savoir ? Pour Platon, le poète obéit à une inspiration divine, qui se transmet du poète au rhapsode, du rhapsode au public, selon un procédé qui rappelle les pouvoirs de la pierre d’Héraclée, un puissant aimant qui attire les anneaux de fer et leur communique sa puissance. Il existe un fort contraste, dans les dialogues platoniciens, entre le charme et la souplesse de la conversation, comme si, à l’instar du Phèdre, nous étions à proximité d’un cours d’eau devisant à l’ombre d’un arbre et au chant des cigales, et la violence d’une morsure au cœur de l’âme qu’ils nous font subir, telle la blessure sauvage de la vipère. La pensée prend son temps, laisse l’âme parcourir son chemin jusqu’à elle-même et ce qu’elle pense en vérité, ne craint ni les digressions qui tournent en rond ni l’ennui et même l’irritation de celui qui veut aller vite, trop vite ("Politique", 286 e), elle est la pensée libre, "vagabondage divin". Mais soudain elle intime l’exigence d’un revirement: "Ah si tu dis vrai Socrate, s’exclame Calliclès dans le "Gorgias" (481 c), toute la vie des hommes serait sens dessus-dessous, et nous, nous faisons le contraire de ce qu’il faut". C’est l’appel à une conversion et le combat pour obtenir de l’interlocuteur qu’il revienne vers les sources intérieures de son âme et que s’éveille en son cœur le souci de mener une vie juste: "Quand mes fils seront grands, punissez-les, citoyens, en les tourmentant comme je vous tourmentais, pour peu qu’ils vous paraissent se soucier de n’importe quoi d’autre plus que de la vertu" disait déjà Socrate à ses juges ("Apologie de Socrate", 41 e). Or c’est dans la pratique du dialogue que s’opère cette conversion. Le dialogue, en définitive est la pensée qui prend consistance: parler avec l’autre c’est penser avec lui. Non pas parler pour ne rien dire "Je n’ai que faire de mettre à l’épreuve des “si tu y tiens”, des “s’il te semble”, mais bien plutôt un toi et un moi. Et je nomme ainsi le toi et le moi parce qu’il n’y a rien de mieux pour mettre ce que nous disons à l’épreuve du questionnement" ("Protagoras"). "La musique donne une âme à nos cœurs et des ailes à la pensée".   "La réussite, ce n'est pas quand tu es au sommet, mais quand tu touches le fond et que tu es capable de rebondir. Le temps est l'image mobile de l'éternité immobile. Je considère qu'il vaut mieux jouer faux sur une lyre mal accordée, mal diriger le chœur que je pourrais diriger, ne pas être d'accord avec la plupart des gens et dire le contraire de ce qu'ils disent, oui, tout cela, plutôt que d'être, moi tout seul, mal accordé avec moi-même et de contredire mes propres principes". Le dialogue mené en vérité a pour critère qu’on puisse interroger et répondre, qu’on échange en se demandant "ce que peut bien être", et qu’on tente de se donner une réponse qu’on expose à l’autre. Et la parole extérieure est toujours soutenue par ce qu’on se dit à soi-même: "Appelles-tu penser la même chose que moi, demande Socrate à Théétète, une discussion que l’âme poursuit tout au long avec elle-même à propos des choses qu’il lui arrive d’examiner car voici ce que me semble faire l’âme quand elle pense: rien d’autre que dialoguer, s’interrogeant elle-même et répondant, affirmant et niant. Et quand, ayant tranché, que ce soit avec une certaine lenteur ou en piquant droit au but, elle parle d’une seule voix, sans être partagée, nous posons là que c’est son opinion. Mais s’interroger, c’est pour l’âme pensante vivre un dédoublement: elle "se demande" à elle-même, elle essaie de se donner une réponse à elle-même. Elle est incertaine de quelque chose et là où une distance de soi à soi se creuse, la réflexion naît. Ce peut être le fait d’une expérience très simple, celle du promeneur qui, ne voyant pas très nettement ce qu’il voit au loin, se demande ce que peut bien être ce qui paraît se tenir debout près d’un rocher ("Philèbe", 38c). Incertain, il peut se dire que cela lui paraît être un homme alors que c’est une statue, ou tomber juste. Petit dialogue, petite réflexion à l’occasion de ce qu’on ne voit qu’à distance, mais qui fait naître pour la pensée la possible différence entre l’être et l’apparence. Tout ce qui écartèle l’âme, fait obstacle à un jugement immédiat, est bon pour permettre à la pensée de prendre son essor. L’incertitude perceptive fait place à la perplexité intellectuelle lorsque l’âme se demande par exemple ce qu’est le nombre: est-il un, est-il multiple ? À la fois l’un et l’autre ? la contradiction stimule la pensée. Dans un autre domaine, celui du politique, la distance peut être rupture. La réflexion se mue alors en la recherche des énergiques préparatifs requis pour l’établissement d’une cité où un Socrate le juste ne serait pas condamné. Dans ce dernier cas tous les intérêts à l’œuvre dans la cité confronteront leurs forces, aidés par les techniques les plus raffinées de l’art oratoire. Il y aura comme un jeu de miroirs entre ce qui se passe dans cette cité et les pistes de la réflexion. Mais Platon voudra gagner une attitude autre que celle qui a cours dans cette cité, celle qui échappe à la violence et au meurtre intellectuel de l’autre, en s’arrogeant le droit de mener un discours sans que l’autre ne puisse jamais être à égalité avec celui qui parle. Il affirme alors que c’est le "logos", c’est-à-dire la recherche de ce que l’un et l’autre peuvent accorder au nom de la raison, qui doit mener le débat, et non l’envie de gagner: "Crois-tu, demande Socrate dans le "Charmide", que lorsque je te presse de questions, j’ai pour le faire une autre raison que celle qui me fait me scruter moi-même, je veux dire la crainte de me tromper en croyant savoir ce que je ne sais pas ?" (166 c) Et cela vaut pour la discussion que je mène avec moi-même lorsque je pense, car ma pensée est médiatisée par ce que tout autre en moi ou hors de moi pourrait me rétorquer.   "Il semble que, comme les yeux ont été conçus pour l’astronomie, les oreilles l’ont été pour les mouvements harmoniques, et que ses deux sciences, l’astronomie et la musique, sont sœurs, comme disent les pythagoriciens. Ingénieux Theuth, tel est capable de créer les arts, tel autre de juger dans quelle mesure ils porteront tort ou profit à ceux qui doivent les mettre en usage: c’est ainsi que toi, père de l’écriture, tu lui attribues bénévolement une efficacité contraire à celle dont elle est capable; car elle produira l’oubli dans les âmes en leur faisant négliger la mémoire: confiants dans l’écriture, c’est du dehors, du fond d’eux-mêmes qu’ils chercheront à susciter leurs souvenirs; tu as trouvé le moyen, non pas de retenir, mais de renouveler le souvenir, et ce que tu vas procurer à tes disciples, c’est la présomption qu’ils ont la science, non la science elle-même". Voilà la première conversion, préambule à toute pensée véritable: écouter le "logos" en écoutant l’autre, se laisser examiner par ses questions, accepter, sans rompre le débat, ou en sautant hors du sujet, de se voir mis en contradiction. Ce dont témoigne la figure de Socrate. L’ironie socratique va nous permettre de nous délivrer de l’ignorance la plus grande, celle de croire savoir alors qu’on ne sait pas, d’être accouché d’une attitude de responsabilité devant le devoir de penser, et également, peut-être, d’un beau "logos", d’une belle saisie de l’intelligible. Car la maïeutique, l’art d’accoucher les esprits, est solidaire d’une conviction: la vérité est, et il est de l’intérêt de tous les hommes que cela qui est se manifeste. Tout l’entretien platonicien va en être animé, refusant de tromper et de se laisser tromper, démantelant les leurres en montrant comment ils sont fabriqués, refusant d’en rester aux apparences, les fameuses "ombres" de la caverne que l’on prend pour des vérités ("République" VII), tout cela à travers questions et réponses mais sans esprit de polémique. La vie de la pensée est ici en jeu. C’est cette attitude de responsabilité et cette conviction qui nous feront refuser de jouer avec les "représentations" qui n’auraient aucun impact sur notre manière de vivre, à la manière de ces intellectuels sophistes s’amusant à produire de beaux effets de langage qui émerveillent les jeunes ("Sophiste", 234 c). Ils jouent avec les énoncés, avec des contenus de propositions, mais ne vont jamais jusqu’à l’acte même de penser, ils vivent à la surface de leur âme ou plutôt cèdent à la violence de leurs passions. Bien plus, il ne s’agit pas de persuader purement et simplement l’autre de la conception vraie ou fausse qu’on se fait de la réalité sans mettre en cause cette conception, ce ne serait que rhétorique et non véritable pensée. La distance requise est faite pour réfléchir, sans jamais abandonner le souci de penser en vérité. "On peut en savoir plus sur quelqu'un en une heure de jeu qu'en une année de conversation". "La connaissance des mots conduit à la connaissance des choses". Si maintenant les conditions d’un débat honnête sont acceptées, si nous avons consenti à être purifiés et débarrassés de nos faux savoirs ou de nos mensonges, des difficultés demeurent. Comment trancher devant la pluralité des points de vue ? Car, si l’on recherche la vérité, on ne peut seulement les juxtaposer. "Aussi quand l’être pressé d’enfanter s’approche du beau, il devient joyeux, et, dans son allégresse, il se dilate et enfante et produit; quand, au contraire, il s’approche du laid, renfrogné et chagrin, il se resserre sur lui-même, se détourne, se replie et n’engendre pas; il garde son germe et il souffre. De là vient pour l’être fécond et gonflé de sève le ravissement dont il est frappé en présence de la beauté, parce qu’elle le délivre de la grande souffrance du désir".   "Chacun, parce qu'il pense, est seule responsable de la sagesse ou de la folie de sa vie, c'est-à-dire de sa destinée. L’homme le plus heureux est celui qui n’a dans l’âme aucune trace de méchanceté. Une théorie selon Platon raconte qu’autrefois il existait des êtres dotés de quatre jambes, quatre bras et deux têtes. Ils étaient parfaitement heureux et puissants, mais trop puissants au goût de Zeus. Il les coupa et les éparpilla aux quatre coins du monde, si bien que les humains sont maintenant condamnés à rechercher éternellement leur moitié, celle qui jadis partageait leur âme. Seuls les êtres humains les plus chanceux retrouvent leur moitié coupée, leur âme sœur". Le seul moyen d’éviter l’anarchie où l’on ne s’entend plus (en jouant à travers les sens différents des mots), c’est de progressivement resserrer le débat en l’élaguant, et même d’arrêter la discussion pour convenir d’une définition communément acceptée et d’en vérifier la solidité: "ce qui s’impose, toujours et dans toute recherche, c’est plutôt de s’entendre sur la chose même au moyen des raisons ("logôn") qui la définissent que de s’entendre sur le nom sans se préoccuper d’une définition"("Sophiste", 218c). Penser, c’est donc essayer de saisir à travers la multiplicité des aspects d’une chose ce qui peut être entendu de tous, et resserrer progressivement cette entente autour d’une unité faite de raisons intelligibles et qui en sera le "logos", l’intelligible. Ce n’est pas commencer par la définition, mais se mettre en quête d’elle. Alors le débat prend un tour philosophique. En effet, la bonne définition doit renvoyer à ce qu’est véritablement la chose, à son "ousia", c’est-à-dire le "ce que c’est" de la chose, cette manière d’être à propos de laquelle vont questions et réponses, dont nous essayons de rendre compte en cherchant son intelligibilité, et qui se donne dans ce que Platon appelle sa Forme. "La musique est une loi morale, elle donne une âme à nos cœurs, des ailes à la pensée, un essor à l'imagination. Elle est un charme à la tristesse, à la gaieté, à la vie, à toute chose. Si on veut connaître un peuple, il faut écouter sa musique." On ne peut chercher ni ce qu'on connaît ni ce qu'on ne connaît pas; ce qu'on connaît, parce que, le connaissant, on n'a pas besoin de le chercher; ce qu'on ne connaît pas, parce qu'on ne sait même pas ce qu'on doit chercher". Cette manière d’être "se comporte toujours semblablement en restant même qu’elle-même" ("Phédon", 78 d), elle n’est pas sujette au devenir, elle est "en soi-même", absolu au sens où elle ne dépend pas du sensible mais c’est d’elle que le sensible participe pour avoir quelque être et quelque intelligibilité. Seul le regard de la pensée peut s’en saisir et voir sa causalité à l’œuvre dans ce monde phénoménal, c’est pourquoi on peut l’appeler "Eidos", Idée ("idein", "videre", voir). Cette Idée est le principe qui rend raison de ce qu’on essaie de penser, son sens pourrait-on dire. Et même si celui-ci a été découvert dans le temps il est intemporel, valable pour tous et en tout temps. La pensée découvre de la sorte l’universel, qui est ce qui rassemble et illumine, plus réel dans sa stabilité que ce que nous donnent nos appréhensions sensibles. Mais avant d’en goûter les joies, la pensée peut réfléchir les divers modes qu’elle met en œuvre selon les domaines où elle opère.   "Si, à l'un de vous, je donne l'impression de convenir avec moi-même de quelque chose qui n'est pas vrai, il faut interrompre et réfuter. Car moi, je ne suis pas sûr de la vérité de ce que je dis, mais je recherche en commun avec vous, de sorte que, si on me fait une objection qui me paraît vraie, je serai le premier à être d'accord. C’est maintenant, je crois, le tour de la démocratie; il faut en examiner l’origine et les mœurs, et observer ensuite la même chose dans l’homme démocratique, afin de les comparer ensemble et de les juger. Eh bien, voici à peu près comment l’insatiable désir de ce bien suprême, que tous ont devant les yeux, c’est-à-dire la plus grande richesse possible, fait alors passer un gouvernement de l’oligarchie à la démocratie". C’est ainsi que le dialogue épouse les divers chemins que la pensée peut prendre et qui délimitent les types de savoirs. En présence d’images et des reflets sensibles des choses perçues elle peut seulement faire des conjectures ; elle acquiert alors une conviction mais qui n’est pas encore fondée. Que ces choses sensibles viennent à leur tour servir d’images pour que l’âme aille du sensible à l’intelligible, et la pensée de type mathématique se découvre: c’est elle qui opère la médiation entre sensible et intelligible et qui déduit rationnellement les conséquences des hypothèses qu’elle a posées. Mais voilà qu’au-delà des propositions premières posées telles que par les mathématiques, la pensée nous mène en son lieu propre, là où la "dianoia" ("la pensée qui va son chemin") se découvre dialectique, la science des sciences seule capable d’atteindre le vrai intemporel. Là, elle touche l’être et le vrai tout en n’en finissant pas d’"examiner", mais en n’ayant affaire qu’à elle-même, ne s’occupant que de son libre domaine faisant jaillir les multiples aspects et rebondissements dans l’intelligibilité d’une question, dans la mise au point de la définition recherchée permettant l’accord entre tous. Le regard suit l’éclat de ces Formes intemporelles et non soumises au changement, qui sont chacune unes et mêmes qu’elles-mêmes. C’est pourquoi l’on peut parler de vision intelligible. Or cela-même exige une éducation incessante à laquelle ceux doués d’un naturel philosophe devront consentir. Malheureux l’excellent naturel à qui n’aura pas été donnée ou qui aura refusé une telle éducation, il sera le pire de tous ! L’œil de son âme restera enfoui dans le bourbier. Malheureuse plus généralement la condition humaine si on ne la tire pas vers ce qui la libère en lui enlevant ses chaînes de l’ignorance. Elle restera prisonnière de ses illusions: "compare notre nature, considérée sous l’angle de l’éducation et de l’absence d’éducation, à la situation suivante" ("République" VII 514). Suit le fameux mythe de la caverne où les hommes prisonniers ne peuvent détourner leur regard des vanités qui font les beaux jours de la cité dans une obscurité qui ignore la lumière du soleil. Indignation de celui que l’on contraint de retourner la tête et de marcher vers la lumière: penser en vérité en allant vers le vrai et l’ultime fait souffrir. Une dernière purification va être exigée pour ceux qui aiment les Idées: ne pas se les représenter à la manière des choses sensibles en leur donnant une existence que l’on imaginerait située dans un autre espace et un autre temps. L’Idée de feu n’est pas feu, L’Idée n’est pas une chose. Cette réification des Formes ferait de celles-ci d’inintelligibles conditions d’intelligibilité dont témoigne la gymnastique éblouissante du Parménide. " Comment un homme pourrait-il être heureux s'il est esclave de quelqu'un d'autre ? Veux-tu savoir ce que sont le beau et le juste selon la nature ? Hé bien, voici, si on veut vivre comme il faut, on doit laisser aller ses propres passions, si grandes soient-elles, et ne pas les réprimer. Au contraire, il faut être capable de mettre son courage et son intelligence au service de si grandes passions et de les assouvir avec tout ce qu'elles peuvent désirer. Seulement, tout le monde n'est pas capable, j'imagine, de vivre comme cela. C'est pourquoi la masse des gens blâme les hommes qui vivent ainsi, gênée qu'elle est de devoir dissimuler sa propre incapacité à le faire".    "La masse déclare donc bien haut que le dérèglement est une vilaine chose. C'est ainsi qu'elle réduit à l'état d'esclaves les hommes dotés d'une plus forte nature que celle des hommes de la masse et ces derniers, qui sont eux-mêmes incapables de se procurer les plaisirs qui les combleraient, font la louange de la tempérance et de la justice à cause du manque de courage de leur âme. Car, bien sûr, pour tous les hommes qui, dès le départ, se trouvent dans la situation d'exercer le pouvoir, qu'ils soient nés fils de rois ou que la force de leur nature les ait rendus capables de s'emparer du pouvoir, que ce soit le pouvoir d'un seul homme ou de celui d'un groupe d'individus, oui, pour ces hommes-là, qu'est-ce qui serait plus vilain et plus mauvais que la tempérance et la justice ?". Ainsi donc désormais la pensée apprend à vivre libre, dans la clarté. Et face à toutes questions dont chaque recherche en tous domaines est porteuse, elle reprend sa quête: elle analyse ("diairésis", analyse) et tente des synthèses ("synagogé") en vue de la définition qui regroupe dans l’unité une multiplicité de traits intelligibles. En effet, on n’arrive vraiment à comprendre que si on a une vue d’ensemble ("synopsis") architecturée, ordonnée selon des articulations naturelles. La vérité impliquée dans la vue d’ensemble dépend toujours de la clarté des distinctions, et donc d’une analyse, d’une division. Seule l’articulation, et donc la distinction du multiple dans l’un, détermine vraiment l’objet pensé. De là l’amour de Platon pour ces divisions, rapports de genres et d’espèces, ces subdivisions ("Philèbe", 16), qui arrive à piéger même le plus insaisissable, celui qui se cache dans la semblance, le sophiste ; voilà comment de façon plaisante, Platon va l’enserrer: "Réunissons tout ce qui est en rapport avec son nom, depuis le début jusqu’à la fin la technique de l’imitation, partie de la capacité de provoquer des contradictions, partie ironique de la technique de l’apparence, partie à son tour, du genre de la production d’illusions (issu de la production d’images) non divines mais humaines, partie enfin productrice de miracles confinés aux discours, voilà quelle est, me semble-t-il, la race et le sang, comme on dit, du sophiste. En remontant de parties en parties, la pensée synthétise ce qu’elle a d’abord analysé. "Mais, mon cher Glaucon, dans un État où les citoyens doivent être heureux, il ne peut pas être permis de former des unions au hasard ou de commettre des fautes du même genre, et les magistrats ne devront pas le souffrir". Encore faut-il juger juste. On ne le fera pas si l’on se faufile dans toutes les formes sans reconnaître que le tout de l’être exige également l’unité stable de l’en soi intelligible. Ceci par ruse et tromperie. Mais également si l’on échoue à relier les différences intelligibles selon une "juste mesure" qui limite convenablement ce qui est et est à dire. Il faudra même, ambition extrême !, trouver la mesure des réalités qui viennent à être et sont prises dans le devenir, donner sa mesure à ce qui, de soi, est l’illimité (par exemple le plaisir) et le fugitif. Mais quelle espèce de mesure ? Non certes une mesure purement quantitative applicable à propos de n’importe quoi, mais une mesure adaptée et diversifiée selon les types de problèmes et selon les situations: trouver le convenable, saisir l’opportun, exécuter le requis, discerner. Certes dans tous les cas, il faudra arriver à donner la structure articulée de ce qui est en question, mais en la "trouvant". Là, point de méthode à simplement suivre, mais en arriver à un tact, une finesse de pensée, à une inventivité qui sans cesse se renouvelle. Pour arriver à ce tact, à cette justesse dans la pensée, tout est bon pour exercer le jugement, le faire se corriger de multiples façons: ne pas se précipiter à donner la définition en demeurant ainsi victime de préjugés, ne pas tout confondre et mettre sur le même plan mais saisir la hiérarchie des articulations logiques, ne pas penser que tout mot renvoie nécessairement à une essence. C'est ainsi la règle.    "Ce sont des hommes qui peuvent jouir de leurs biens, sans que personne y fasse obstacle, et ils se mettraient eux-mêmes un maître sur le dos, en supportant les lois, les formules et les blâmes de la masse des hommes ! Comment pourraient-ils éviter, grâce à ce beau dont tu dis qu'il est fait de justice et de tempérance, d'en être réduits au malheur, s'ils ne peuvent pas, lors d'un partage, donner à leurs amis une plus grosse part qu'à leurs ennemis, et cela, dans leurs propres cités, où eux-mêmes exercent le pouvoir ! Écoute, Socrate, tu prétends que tu poursuis la vérité, eh bien, voici la vérité: si la facilité de la vie, le dérèglement, la liberté de faire ce qu'on veut, demeurent dans l'impunité, ils font la vertu et le bonheur ! Tout le reste, ce ne sont que des manières, des conventions, faites par les hommes, à l'encontre de la nature. Rien que des paroles en l'air, qui ne valent rien !".  Puis encore user du mythe pour relancer interrogation et réponse au lieu de suivre mécaniquement une méthode, fût-ce celle de division, monter des paradigmes pour remarquer des ressemblances inaperçues comme celui de l’art du tissage lorsqu’il s’agit, toujours dans "Le Politique", de mieux saisir celui du politique. Tout est bon pour une pensée vivante qui apprend à analyser et à synthétiser, mais jamais de la même manière selon les différents sujets. Quel est le secret d’un tel dynamisme ? Et qui fait que la pensée du philosophe soit "ailée" ("Phèdre", 249 a) ? C’est qu’un amour la soutient dans son effort et dans ses peines, un "erôs" qui, lui, ne peut être circonscrit par aucune définition car il est au principe de la recherche de toute définition. L’intelligence désire, l’amour est philosophe, manquant de tout et en recherche expédiente de ce dont il manque ("Banquet", 203b-c), il ne se satisfait pas de la seule diversité, veut l’unité mais il a la puissance d’unifier les différences en un élan qui le fait tirer vers le haut ce qui est lourd et pesant. La philosophie est amour libéré, "erôs" ayant recouvré ses ailes. L’âme, dans son élan, monte vers la source de toute intelligibilité et de l’être, vers cet Un au-delà de toute unité, ce Bien qui rend raison de l’intelligibilité de l’existence, cette Beauté qui resplendit et fait naître le meilleur des délires. Source qui est la substance même de la pensée, elle fait naître en l’âme le désir de se ressouvenir de toutes ces réalités intelligibles dont elle a comme la nostalgie. Ce que le mythe de la Réminiscence nous conte ("Phèdre", 248 a sq.). Apprendre en effet, n’est-ce pas se ressouvenir de ce que l’âme a contemplé jadis ? Quelle est donc la teneur de ce mythe ? Il est bien une manière de dire qu’on ne peut verser la vérité dans les âmes comme de l’extérieur, qu’il faut qu’elle la retrouve comme un bien propre en allant la chercher en elle-même pour la faire sienne. Mais il dit aussi la nostalgie que l’âme a de l’intemporel et de l’intelligible et son ardeur à les retrouver. Certes il parle d’un exil, Platon nous raconte dans le "Phèdre" la chute de l’âme dans le corps, mais n’est-ce pas pour nous montrer que l’âme dans son ressouvenir est capable de devenir une en ressaisissant dans son mouvement toutes les différences pour les orienter, par choix, vers l’Un ? Pour nous montrer que l’homme, désormais composé, a également la possibilité de surmonter une division en unifiant le composé ? Par cet auto-mouvement vers l’Un, son âme est apparentée à celle des dieux. Apprendre à penser c’est se ressouvenir de cela pour en vivre. Et, de la sorte se tourner autrement vers le monde et la cité des hommes. À nous d’en saisir la leçon. "Les yeux de l'esprit ne commencent à être perçants que quand ceux du corps commencent à baisser".   Bibliographie et références:   - Apulée, "Sur Platon et sa doctrine" - Pierre Aubenque, "Études sur le Sophiste de Platon" - Aristote, "Politique" - Florence Assouline, "La pensée de Platon" - Jacques de Beaurepaire, "La philosophie platonicienne" - Luc Brisson, "Platon: Œuvres complètes" - Harold Cherniss, "La critique d'Aristote à Platon" - Monique Dixsaut, "La pensée de Platon" - Franck Fischer, 'L'idée politique dans la République" - Alexandre Koyré, "Introduction à la lecture de Platon" - Victor Goldschmidt, "Les Dialogues de Platon" - Antoine Hartmann, "Aristote et Platon" - Léon Robin, "La Théorie platonicienne selon Aristote" - Bernard Williams, "Platon. L’invention de la philosophie"   Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir. 
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Par : le 03/06/24
Hiroki Otsuka, un artiste japonais résidant à Brooklyn depuis 1994, a commencé sa carrière en tant qu'illustrateur de bandes dessinées (manga), affinant son trait à travers le dessin et l'encrage à l'occasion de différentsprojets. Son travail a été présenté dans de nombreuses publications japonaises jusqu'en 2004. Cependant, en 2005, l'artiste fait un virage à 180° en passant des arts graphiques aux beaux-arts, et en faisant le choix d'utiliser majoritairement l’encre de Chine traditionnelle à la calligraphie japonaise. Cette évolution est manifeste lors de sa première expo solo à la galerie Stay Gold à Brooklyn en 2005, qui lui valut des éloges du magazine le New Yorke. Depuis lors, Hiroki Otsuka a exposé dans des galeries à travers les États-Unis et le Japon, et a exposé dans des salons d'art à travers le monde, de New York, à Tokyo en passant par Bâle. Ses œuvres ont intégrées des musées comme le Museum of Contemporary Art de Los Angeles et dans des académies comme la Pittsburgh University Art Gallery. La galerie Kunstraum Richard Sorge à Berlin a organisé en 2009 une grande exposition de ses peintures et murales intitulée "Everything to More". Hiroki Otsuka a réalisé un certain nombre d'oeuvres autour du bondage/shibari, représentant à la fois des modèles masculins et féminins. Ses œuvres dans ce domaine mélangent habilement l'érotisme subtil du shibari avec la précision et la profondeur de l'encre de Chine, en mettant en avant la tension entre captivité et libération, force et fragilité, et le recours à l'imagerie asiatique autour du poulpe. Entre provocation et élégance, l'artiste cherchent à dépasser les limites e la perception "culturelle" du corps et de sa représentation artistique, tout en restant profondément enracinées dans les traditions esthétiques japonaises. Voir son site  
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Par : le 26/05/24
Partage inhabituel aujourd'hui : le travail de Ling Song, une artiste polyvalente résidant dans le Michigan, dont les talents vont de l'illustration, le tatouage et la création de bijoux transgressifs. Ling Song parvient à glisser de manière élégante et exquise l'art traditionnel japonais du bondage, ou shibari, dans ses tatouages. Ses œuvres capturentla beauté de cet art ancien à travers des représentations visuellement saisissantes de jeunes femmes délicatement liées par des cordes. Chaque tatouage est un témoignage de la maîtrise technique et de la sensibilité artistique de Ling Song, reflétant la tension entre la contrainte et la grâce, la force et la fragilité. Ces tatouages ne sont pas simplement des images; ils transpirent le symbolisme et l''émotion. Les créations de Ling Song, transpose,t sur la peau,des moments de vulnérabilité qui s'en trouve transcendée par la legerté kawai de ses illustration. Au-delà de ses tatouages, Ling Song est également une créatrice de bijoux talentueuse, dont les pièces sont souvent inspirées par le sexe et la transgression. Ses bijoux, confectionnés avec soin, portent en eux la même attention au détail et l'engagement envers la beauté et la complexité que ses tatouages. Vous pouvez découvrir toutes les oeuvres de Ling Song sur son compte Instagram    
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