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Par : le 10/03/25
Chapitre 4 L’élégance du contrôle   Elle se tenait devant moi, radieuse, le tissu de sa robe noire épousant chaque courbe avec une perfection troublante. Les fentes audacieuses de chaque côté dévoilaient la naissance de ses hanches, laissant entrevoir juste ce qu’il fallait pour attiser le désir sans jamais basculer dans l’excès. — "Relève tes cheveux." Sans un mot, elle obéit, relevant sa chevelure d’un geste fluide. Mon regard s’attarda sur la courbe gracieuse de sa nuque, cette zone si sensible que j’aimais tant effleurer du bout des doigts. Je sortis le collier finement ouvragé de son écrin et le refermai autour de sa gorge. Un bijou discret aux yeux des autres, mais porteur d’une signification bien plus profonde entre nous. Elle frissonna légèrement en sentant le métal froid contre sa peau, son souffle se suspendant un court instant. Je laissai mes doigts courir sur sa clavicule, traçant la ligne du collier avant de murmurer à son oreille : — "Parfait." Un léger sourire étira ses lèvres, mélange d’excitation et de reconnaissance silencieuse. Au même moment, un discret coup à la porte nous rappela la réalité. — "Le chauffeur nous attend." Je pris son manteau et l’aidai à l’enfiler, mes mains effleurant volontairement ses bras avant de descendre sur sa taille. Un simple geste, mais suffisant pour qu’elle comprenne que mon emprise sur elle ne se relâcherait pas, même en public. Lorsque nous descendîmes, la voiture était déjà prête. Le chauffeur, impeccable dans son uniforme, nous ouvrit la porte sans un mot. Elle entra la première, s’installant avec grâce, puis je la rejoignis, refermant la portière derrière moi. Alors que la voiture s’éloignait, je posai ma main sur sa cuisse nue, effleurant la peau chaude sous la fente de sa robe. — "Sais-tu déjà ce que tu vas commander ?" demandai-je, un brin amusé. Elle tourna légèrement la tête vers moi, ses lèvres s’entrouvrant à peine avant de souffler : — "Tout ce que vous désirez…"       Chapitre 5 Un jeu sous les regards   La voiture s’immobilisa devant le restaurant. Un établissement prestigieux, où chaque détail respirait l’élégance et la retenue. Le voiturier ouvrit la portière, et elle sortit la première, la tête haute, les talons claquant doucement sur le pavé. Je la suivis, savourant la façon dont sa robe épousait son corps à chaque pas, les fentes dévoilant furtivement la douceur de sa peau. À l’entrée, le maître d’hôtel nous accueillit avec la politesse feutrée des lieux de ce standing. — "Votre table est prête, Monsieur." Je posai ma main dans le bas de son dos pour la guider à l’intérieur, un contact léger mais autoritaire. Un rappel, une promesse. Elle frissonna légèrement, mais avança sans un mot, parfaitement consciente du jeu qui se tissait entre nous. Nous fûmes installés à une table discrète, à l’écart du brouhaha, mais toujours visible. J’aimais cette dualité : la subtilité du contrôle en public, l’obéissance silencieuse sous le regard des autres. Elle croisa les jambes lentement, laissant la fente de sa robe s’ouvrir légèrement. Je captais le regard furtif de l’homme à la table voisine, qui s’attarda une seconde de trop avant de détourner les yeux. Un sourire satisfait naquit sur mes lèvres. Le serveur arriva, nous tendant les menus. — "Souhaitez-vous un apéritif ?" Je ne répondis pas immédiatement. Mon regard se posa sur elle, attendant. Elle comprit instantanément. — "Un verre de vin blanc pour moi." répondit-elle d’une voix douce, maîtrisée. Je hochai la tête, satisfait, et commandai un verre de rosé pour moi. Une fois seuls, j’effleurai la tige de mon verre du bout des doigts, l’observant sans un mot. L’attente, l’incertitude, faisaient partie du jeu. Puis, lentement, je laissai ma main glisser sous la table. Je rencontrai la douceur de sa cuisse nue. Son souffle s’accéléra imperceptiblement, mais elle ne bougea pas. — "Tu es sage ce soir." murmurais-je, amusé. Elle esquissa un sourire, jouant avec le pied de son verre. — "Parce que vous le voulez ainsi." Un frisson de satisfaction parcourut mon échine.       Chapitre 6 Une soumission discrète   Je laissai ma main effleurer lentement l’intérieur de sa cuisse, jouant avec sa peau chaude sous la table. Son souffle resta maîtrisé, mais je sentis la tension subtile dans ses muscles. Elle savait ce qui allait suivre. Sans me presser, je pris une gorgée de mon verre, savourant, avant de poser mon regard sur elle. — "Retire ta culotte." Elle eut un léger sursaut, imperceptible pour les autres, mais évident pour moi. Son regard croisa le mien, cherchant à s’assurer qu’elle avait bien compris. Je lui répondis par un simple sourire, amusé et autoritaire à la fois. Elle hésita une fraction de seconde, pas par refus, mais par conscience de la situation. Nous étions en public. Dans un restaurant chic. À quelques mètres à peine, d’autres convives discutaient, riaient, trinquant à leur soirée, totalement ignorants du jeu qui se jouait à cette table. Et c’était précisément cela qui rendait l’instant si exaltant. D’un geste mesuré, elle déplaça sa serviette sur ses genoux, comme pour ajuster sa robe. Ses mains disparurent lentement sous le tissu. Mon regard ne la quittait pas. Je devinais chaque mouvement à travers les infimes frissons qui parcouraient sa peau, la tension de ses épaules, la façon dont elle contrôlait sa respiration. Puis, après de longues secondes, je la vis resserrer légèrement les cuisses et glisser un fin morceau de dentelle entre ses doigts. Elle le garda un instant, dissimulé sous la table, ses joues légèrement plus roses qu’à l’accoutumée. — "Donne-la-moi." Un éclair passa dans son regard, mélange d’appréhension et d’excitation pure. Je tendis ma main, paume ouverte, attendant patiemment qu’elle obéisse. Elle inspira discrètement, puis, avec une grâce troublante, elle fit glisser le tissu dans ma main. Je refermai mes doigts sur la soie tiède et humide, puis, lentement, je la rangeai dans la poche intérieure de ma veste, comme un trophée silencieux de son obéissance. Elle se mordilla légèrement la lèvre, consciente de sa vulnérabilité soudaine. Chaque mouvement, chaque croisement de jambes, chaque frémissement sous la table lui rappellerait ce qu’elle venait de faire. — "Parfait." murmurai-je en portant mon verre à mes lèvres. Elle baissa légèrement les yeux, non pas par honte, mais par dévotion. Elle était maintenant assise là, vulnérable, exposée sous le tissu léger de sa robe, le moindre mouvement lui rappelant l’absence de cette fine barrière de dentelle. Je l’observais, amusé par la lueur d’excitation mêlée d’appréhension dans son regard. Elle jouait avec le pied de son verre, comme pour canaliser la tension qui montait en elle. Le serveur revint avec les plats, brisant momentanément l’intensité silencieuse entre nous. Il déposa nos assiettes avec professionnalisme, ignorant tout de la nature du jeu qui se déroulait sous ses yeux. — "Souhaitez-vous autre chose ?" demanda-t-il poliment. Je lui adressai un sourire tranquille. — "Non, tout est parfait." Je sentis son regard furtif se poser sur elle, détaillant sa tenue audacieuse, puis il s’éclipsa. Une fois seuls, je laissai ma main reprendre possession de l’intérieur de sa cuisse, juste du bout des doigts. Elle se raidit imperceptiblement, surprise par ce contact inopiné alors qu’elle portait sa fourchette à ses lèvres. — "Continue de manger." murmurais-je d’un ton faussement désinvolte. Elle avala sa bouchée avec difficulté, son souffle court. Ses joues s’étaient légèrement empourprées, et je pouvais presque entendre le tumulte de ses pensées. Mon pouce traça des cercles lents contre sa peau, remontant doucement, millimètre par millimètre, jusqu’à effleurer l’interdit. Elle serra les lèvres, contracta légèrement ses cuisses, mais je n’étais pas homme à être repoussé. — "Écarte un peu." Son regard s’accrocha au mien, un mélange de défi et de soumission. Elle savait qu’elle ne pouvait pas refuser. Doucement, presque imperceptiblement, elle obéit. Mon sourire s’élargit alors que mes doigts continuaient leur douce exploration, savourant la chaleur qui s’échappait d’elle, l’excitation palpable de cette situation où elle n’avait aucun contrôle. — "Tu es délicieuse ainsi." murmurais-je en buvant une gorgée de mon verre de rosé, comme si de rien n’était. Elle retint un soupir, sa respiration devenant légèrement plus erratique. Je savourais son abandon, cette façon dont elle se livrait entièrement à moi, même au milieu d’un restaurant où chaque regard innocent pouvait, à tout instant, percer notre secret. Je portai mon verre de rosé à mes lèvres, savourant le goût délicat du vin, tout en observant ses réactions. Elle gardait une posture impeccable, le dos droit, ses doigts jouant distraitement avec la tige de son verre. Mais je voyais les signes discrets de sa lutte intérieure : sa respiration légèrement plus courte, la tension infime dans ses épaules, le frémissement de ses doigts sur la nappe. Sous la table, mes doigts continuaient leur douce provocation, effleurant sa peau nue, lui rappelant son état de soumission. Elle tenta de se concentrer sur son assiette, de masquer son trouble, mais je savais qu'elle était consciente du moindre de mes gestes. — "Tu es bien silencieuse ce soir." soufflai-je en jouant avec mon verre. Elle releva les yeux vers moi, une lueur d’excitation mêlée de défi dans son regard. — "Je savoure simplement la soirée." répondit-elle d’une voix maîtrisée. Un sourire amusé effleura mes lèvres. Elle jouait son rôle à la perfection, mais je sentais sa fébrilité sous cette façade de contrôle. Le serveur revint pour s’assurer que tout se passait bien. — "Tout est parfait ?" demanda-t-il avec courtoisie. Je laissai ma main remonter lentement, effleurant son point sensible juste au moment où elle ouvrait la bouche pour répondre. Elle inspira discrètement, ses doigts se crispant légèrement sur sa serviette. Mais sa voix resta maîtrisée. — "Oui, tout est excellent, merci." Je la regardai avec satisfaction tandis que le serveur s’éloignait, inconscient du jeu qui se jouait à cette table. — "Bonne fille." murmurai-je en lui adressant un regard appuyé. Ses joues rosirent légèrement, et je vis son regard briller d’une lueur plus trouble. Je retirai lentement ma main, savourant sa frustration silencieuse, et pris une gorgée de mon vin. — "Finis ton verre, nous partons." ordonnai-je d’un ton calme mais sans appel. Elle acquiesça en silence, portant son verre à ses lèvres, la gorge nouée d’anticipation.       Chapitre 7 Le trajet vers l’inconnu   La voiture nous attendait devant le restaurant, les phares projetant une lumière tamisée sur le trottoir. Sans un mot, j’ouvris la portière pour la laisser entrer la première. Elle glissa gracieusement sur la banquette en cuir, ses longues jambes disparaissant sous l’étoffe fluide de sa robe fendue. Je la rejoignis aussitôt, refermant la portière derrière moi. Le chauffeur démarra en douceur, et la ville défila à travers les vitres teintées, un monde extérieur inconscient de la tension silencieuse régnant à l’intérieur du véhicule. Je m’installai confortablement, mon regard capturant la lueur de l’excitation dans ses yeux. Elle savait que nous ne rentrions pas simplement à la maison. Elle savait que la nuit ne faisait que commencer. — "Sais-tu où nous allons ?" demandai-je d’un ton calme, laissant planer le mystère. Elle secoua la tête, mordillant sa lèvre inférieure, un mélange de curiosité et d’anticipation dans son regard. — "Un endroit… particulier. Un cercle très fermé, réservé à ceux qui savent apprécier certaines subtilités." Je laissai ma main effleurer lentement sa cuisse nue, mon pouce traçant de légers cercles sur sa peau chaude. Elle inspira légèrement, ses jambes frémissant sous mon toucher. — "Es-tu prête à me faire pleinement confiance ce soir ?" Elle hocha la tête, son souffle plus court, sa posture légèrement plus tendue. Je lui pris doucement le menton entre mes doigts, forçant son regard à s’ancrer dans le mien. — "Dis-le-moi." — "Oui, je vous fais confiance." souffla-t-elle, sa voix légèrement tremblante. Un sourire satisfait effleura mes lèvres. La voiture continuait de rouler, nous éloignant des quartiers animés pour s’enfoncer dans une zone plus discrète de la ville. Le lieu où nous nous rendions n’avait ni enseigne, ni publicité tapageuse. Il n’était connu que de ceux qui avaient été invités. Le chauffeur ralentit avant de s’arrêter devant une imposante façade, discrète mais élégante, sans aucun signe extérieur révélant ce qui se cachait derrière ces portes. Je descendis en premier, puis lui tendis la main. Elle hésita une seconde, consciente qu’une fois passée cette porte, elle entrait dans un monde où toutes les règles changeraient. Mais elle posa finalement sa main dans la mienne, et je l’aidai à sortir. Un homme en costume sombre nous ouvrit la porte sans un mot, nous laissant pénétrer dans un univers feutré où désirs et interdits s’entremêlaient. Dès que nous franchîmes le seuil, l’ambiance changea du tout au tout. Une douce pénombre baignait la pièce principale, rehaussée par des jeux de lumière tamisés, créant une atmosphère feutrée et envoûtante. Un parfum subtil flottait dans l’air, un mélange de bois précieux et d’épices enivrantes. Le club était à la fois luxueux et secret, conçu pour ceux qui savaient apprécier les plaisirs les plus raffinés. Un murmure discret parcourait la salle, entre conversations feutrées et soupirs volés. Je sentis sa main se crisper légèrement dans la mienne alors que ses yeux parcouraient l’espace avec une curiosité mêlée d’appréhension. — "Respire, observe." murmurais-je à son oreille, effleurant sa peau du bout des doigts. Devant nous, de larges fauteuils en velours étaient disposés autour de tables basses, où quelques couples sirotaient des verres, échangeant des regards lourds de sous-entendus. Plus loin, une scène discrète dévoilait des corps en mouvement, explorant les limites du désir sous l’œil attentif d’un cercle restreint d’initiés. — "Tout ici est question de consentement et de contrôle." lui expliquai-je d’un ton calme. "Rien ne se fait sans envie, rien ne s’impose. On regarde, on apprend, on savoure chaque instant." Elle hocha doucement la tête, ses pupilles dilatées sous l’effet de l’excitation et du mystère. Un serveur élégant s’approcha sans un bruit, un plateau en main. Il s’inclina légèrement avant de déposer deux coupes de champagne devant nous. — "Le maître des lieux vous souhaite la bienvenue." annonça-t-il avant de s’éclipser. Je pris une coupe et lui tendis l’autre, mon regard ancré au sien. — "À cette découverte." Elle leva son verre en retour, ses doigts légèrement tremblants d’anticipation. Autour de nous, l’atmosphère était un mélange d’interdits frôlés et d’élégance raffinée. Tout était à la fois sensuel et maîtrisé, une danse subtile entre abandon et contrôle. — "Que ressens-tu ?" demandai-je doucement, observant son trouble. Elle mordilla légèrement sa lèvre, cherchant ses mots. — "De la curiosité… et une envie que je ne saurais décrire." avoua-t-elle dans un souffle. Un sourire satisfait effleura mes lèvres. — "Alors laisse-moi te guider." Je posai ma main sur sa nuque, une caresse possessive, avant de l’inviter à avancer plus loin dans ce monde qui allait bientôt devenir le sien. Je sentis sa main légèrement moite dans la mienne, signe d’un mélange de curiosité et d’appréhension. Elle n’était pas effrayée, non. Son regard brillait d’excitation contenue, comme si elle se tenait à la frontière d’un monde dont elle n’avait jusqu’ici fait qu’effleurer l’existence. — "Suis-moi." murmurais-je en serrant doucement ses doigts. D’un pas lent, nous avançâmes à travers le club, chaque détail soigneusement pensé pour éveiller les sens. Le premier espace que nous traversâmes était un salon feutré, où de larges fauteuils en velours encadraient des tables basses. Des couples y étaient installés, échangeant des regards complices, certains effleurant la peau de l’autre du bout des doigts, jouant avec la tension qui flottait dans l’air. Elle jeta un coup d’œil furtif autour d’elle, son souffle suspendu lorsque ses yeux se posèrent sur une femme élégamment allongée sur l’un des fauteuils, sa tête posée sur les genoux d’un homme qui caressait distraitement sa gorge d’un geste possessif. L’ambiance n’avait rien de vulgaire. Tout n’était que maîtrise et raffinement. Je resserrai légèrement ma prise sur sa main, l’invitant à avancer. Un large couloir s’ouvrait sur plusieurs portes, chacune donnant sur des espaces plus intimes. — "Chaque pièce a sa propre atmosphère." expliquai-je d’un ton posé. "Certains viennent simplement observer, d’autres explorent, testent, repoussent leurs limites. Mais tout est basé sur la confiance et le consentement. Ici, rien n’est imposé. Tout est un choix." Elle hocha lentement la tête, captivée par mes paroles. Nous passâmes devant une porte entrouverte, laissant entrevoir une salle éclairée par une lumière tamisée. À l’intérieur, un homme était assis sur un fauteuil, une coupe de champagne à la main, tandis qu’une femme agenouillée à ses pieds attendait en silence, les yeux baissés. Il effleurait sa joue du bout des doigts, son autre main jouant distraitement avec une fine laisse attachée à son cou. Je sentis son souffle se suspendre légèrement face à cette scène empreinte de contrôle et de sérénité. — "Tout est une question de confiance mutuelle." lui murmurai-je en me penchant à son oreille. "Il n’y a ni crainte, ni contrainte. Juste un abandon consenti et une attente délicieuse." Je lui laissai le temps d’absorber ce qu’elle voyait, observant la façon dont elle réagissait à chaque détail. Puis, je l’attirai doucement plus loin, l’entraînant vers une autre pièce, plus discrète, où des murmures feutrés se mêlaient aux notes d’une musique envoûtante. Elle releva les yeux vers moi, son souffle court, sa main toujours nichée dans la mienne. — "Tu veux continuer ?" demandai-je, mon regard ancré au sien. Je vis l’hésitation furtive dans ses prunelles, non pas par peur, mais par cette nouvelle forme d’excitation qui la troublait autant qu’elle l’attirait. Puis, elle hocha la tête. Un sourire satisfait étira mes lèvres. — "Alors viens. Ce n’est que le début." Et je l’entraînai un peu plus loin dans cet univers où elle allait bientôt découvrir une part d’elle-même qu’elle ne soupçonnait peut-être pas encore. Je la guidai vers une salle plus reculée, où l’ambiance changeait subtilement. La lumière y était plus tamisée, créant une atmosphère intime et mystérieuse. Le murmure des conversations s’était estompé, remplacé par une musique envoûtante et le bruissement des étoffes effleurant la peau. Derrière une élégante verrière aux vitres fumées, une scène se dévoilait lentement à nos yeux. Le décor était raffiné, presque théâtral. Un long divan de velours trônait au centre de la pièce, et devant lui, un homme se tenait debout, dominant une femme agenouillée à ses pieds. Elle était sublime, son corps drapé dans une robe de soie fendue, révélant plus qu’elle ne cachait. Ses poignets étaient délicatement noués dans son dos par une corde de chanvre, symbole d’un abandon choisi. Son souffle était lent, maîtrisé, mais l’attente dans sa posture était indéniable. L’homme caressa lentement sa joue, son regard empli de contrôle et de tendresse mêlés. — "Regarde bien." murmurai-je à son oreille en sentant son souffle suspendu. L’homme effleura la peau de la femme du bout des doigts, descendant le long de son cou, de son épaule, traçant des frissons invisibles sur son épiderme. Il jouait avec la tension, imposant un rythme lent et savamment dosé. Puis, d’un geste précis, il la fit basculer en avant, la courbant contre le divan, son dos arqué dans une position d’offrande. Un murmure d’anticipation traversa l’assemblée discrète qui observait la scène, fascinée par cette danse silencieuse de soumission et de maîtrise. Ma main effleura la sienne, la ramenant à moi alors qu’elle continuait d’observer, incapable de détacher son regard de ce tableau hypnotisant. — "Que ressens-tu ?" lui demandai-je doucement, ma voix une caresse contre sa peau. Elle déglutit légèrement, sa respiration plus courte. — "Je… Je ne sais pas. C’est… troublant, mais captivant." souffla-t-elle, ses pupilles dilatées sous l’effet de l’émotion. Un sourire effleura mes lèvres. — "Tu ressens l’intensité du moment. Le contrôle absolu. L’abandon total." Elle hocha doucement la tête, absorbant chaque détail, chaque geste précis de l’homme, chaque frémissement du corps de la femme qui se livrait à lui sous les regards attentifs. La scène n’avait rien d’obscène. Elle était un mélange d’élégance et de tension, une exploration maîtrisée du plaisir et de la confiance. Je laissai quelques secondes s’écouler avant de glisser mes doigts sous son menton, relevant son visage vers moi. — "Veux-tu continuer à observer… ou préfères-tu aller plus loin ?" Son regard brillait d’un feu nouveau, un mélange d’envie et d’incertitude. Elle venait de franchir une première porte. Je sentis son souffle se suspendre, son regard ancré sur la scène qui se déroulait sous nos yeux. Son corps était légèrement tendu, entre curiosité et trouble, comme si elle luttait pour comprendre ce qu’elle ressentait. L’homme, toujours maître du jeu, se redressa et effleura lentement le dos de la femme courbée devant lui. Son geste n’avait rien de brutal, rien d’inattendu. C’était une caresse empreinte de possession et de contrôle. Puis, d’une main sûre, il traça le long de sa colonne vertébrale jusqu’à ses hanches avant de poser ses doigts sur la corde de chanvre qui liait ses poignets. Il ne le serra pas davantage. Il n’avait pas besoin de contraintes supplémentaires. Le simple fait qu’elle reste ainsi, offerte, était un gage d’abandon absolu. Un murmure parcourut l’assemblée feutrée alors qu’il pencha son visage vers son oreille, murmurant des mots que nous ne pouvions entendre. Mais la réaction de la femme fut immédiate : un frisson visible parcourut son échine, ses lèvres s’entrouvrirent dans un souffle silencieux, et ses doigts se crispèrent sur le velours du divan. À côté de moi, elle s’agrippa inconsciemment à mon bras, ses ongles effleurant ma peau à travers le tissu de ma chemise. Je ne dis rien, savourant cette réaction instinctive qui trahissait son immersion totale. — "Tu ressens ce qu’elle ressent, n’est-ce pas ?" murmurai-je à son oreille, mon souffle caressant sa peau. Elle ne répondit pas immédiatement. Ses lèvres s’entrouvrirent légèrement, mais aucun son n’en sortit. Sur la scène, l’homme s’écarta légèrement, contemplant sa partenaire comme une œuvre qu’il s’apprêtait à sublimer. Puis, avec une lenteur exquise, il laissa sa main glisser sur l’arrondi de ses reins avant de lever légèrement le bras… et de le faire redescendre dans une frappe sèche et mesurée contre la courbe de ses fesses. Un bruit mat résonna dans la salle feutrée, suivi d’un gémissement étouffé. Ma compagne sursauta presque imperceptiblement. Elle ne s’attendait pas à ce que cela soit à la fois si précis… et si intime. L’homme répéta le geste, alternant entre caresses apaisantes et frappes savamment dosées. Le rouge vif commençait à colorer la peau offerte de la femme, mais son corps n’exprimait ni rejet ni douleur. Bien au contraire. Chaque mouvement était un appel silencieux à plus. Le souffle de ma compagne s’accéléra légèrement, et je sentis son corps se crisper contre le mien. Je posai ma main sur sa hanche, l’ancrant à moi, l’empêchant de se perdre dans ce trop-plein de sensations nouvelles. — "Regarde-la." lui murmurai-je. "Elle ne subit rien. Elle se donne. Elle l’a choisi." Elle hocha lentement la tête, incapable de détourner les yeux. L’homme se pencha à nouveau vers sa partenaire, murmurant quelque chose contre sa nuque avant de caresser la marque rouge qu’il avait laissée. Ses doigts effleurèrent la peau sensible, arrachant un soupir tremblant à la femme qui s’offrait à lui. Puis, il la redressa doucement, défit la corde et la ramena contre son torse dans une étreinte possessive. Tout n’était qu’un jeu d’équilibre entre contrôle et abandon. Je tournai légèrement son visage vers moi, capturant l’expression troublée sur ses traits. — "Tu comprends, maintenant ?" soufflai-je. Elle mordilla sa lèvre, son regard brillant de cette lueur nouvelle qui ne demandait qu’à être explorée. Puis, d’une voix à peine audible, elle murmura : — "Oui…" Je souris lentement.   Je laissai mon regard glisser sur la scène devant nous, capturant chaque détail, chaque frisson qui parcourait la peau des deux amants dans leur jeu subtil de contrôle et d’abandon. L’homme leva enfin les yeux et croisa mon regard. Il y avait dans son expression une assurance tranquille, celle de quelqu’un qui connaissait parfaitement les règles du jeu. Je me tournai légèrement vers elle, captant le léger tremblement dans son souffle, l’incertitude mêlée à une curiosité brûlante. Je sentais son corps tendu à mes côtés, absorbé par l’intensité du moment, oscillant entre retenue et désir d’en découvrir plus. D’un mouvement fluide, je la fis pivoter face à moi, mes doigts effleurant son poignet, un contact à la fois doux et déterminé. — "Tu veux en voir plus, ou… participer ?" murmurais-je, laissant ma question flotter entre nous. Elle déglutit, son regard brillant sous la lumière tamisée. L’homme, comprenant l’invitation implicite, inclina légèrement la tête, un sourire discret aux lèvres. Il tendit la main vers nous, un simple geste d’ouverture, laissant la décision entre nos mains. Je la sentis frémir sous mon contact. Son regard hésita un instant, cherchant une réponse en elle-même. — "Je…" Elle s’arrêta, mordillant légèrement sa lèvre inférieure. Puis, enfin, dans un souffle à peine audible : — "Oui." Un sourire satisfait étira mes lèvres alors que je resserrais légèrement ma prise sur sa main. L’ambiance feutrée du salon privé semblait suspendue hors du temps. Nous nous installâmes confortablement dans les fauteuils de velours sombre, observant les deux femmes devant nous. Elles s’agenouillèrent avec une grâce maîtrisée, leurs mains posées sur leurs cuisses, le dos droit, l’attente inscrite dans chaque ligne de leur posture. Un silence complice s’étira, empli d’une tension presque palpable. C’était un jeu subtil, une danse où chaque geste comptait plus que les mots. Je laissai mon regard glisser sur elle, captant le léger frémissement de ses doigts, l’infime mouvement de sa poitrine sous l’effet d’un souffle plus court. Elle découvrait une nouvelle facette de cet univers, un équilibre entre maîtrise et abandon, où tout passait par l’observation, la compréhension mutuelle et l’anticipation des désirs non formulés. D’un geste lent, je tendis la main et effleurai son menton, relevant son visage vers moi. Son regard brillait d’une lueur mêlant curiosité et trouble, comme si elle se cherchait encore dans cette nouvelle expérience. — "Tout va bien ?" murmurai-je, ma voix une caresse contre le silence. Elle hocha lentement la tête, ses lèvres s’entrouvrant légèrement comme si elle voulait parler, mais elle se ravisa. Non par hésitation, mais parce que, dans cet instant précis, les mots semblaient inutiles. L’autre homme observait la scène avec un calme souverain, laissant l’instant s’étirer, comme pour tester l’alchimie naissante entre nous tous. Puis, dans un murmure à peine audible, elle souffla : — "Et maintenant ?" Je souris, savourant la douceur de cet instant suspendu. — "Maintenant, on prend le temps."    
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Par : le 09/03/25
Chapitre 2 En retard au bureau et une journée sous tension   Merde. J’étais censé être au bureau il y a vingt minutes. Je me suis levé en vitesse, attrapant un boxer et filant vers la salle de bain en pestant. Sous la douche, l’eau froide n’a pas suffi à effacer l’image d’elle, déambuler tranquillement dans mon appartement en portant ma chemise, un sourire amusé aux lèvres. Enfilant mon costume à la hâte, j’ai attrapé mes affaires, tout en luttant avec ma cravate. — "Besoin d’aide ?" a-t-elle soufflé en s’approchant de moi, prenant délicatement le tissu entre ses doigts pour le nouer avec expertise. — "Tu fais ça souvent ?" ai-je plaisanté. — "Disons que j’aime bien voir un homme bien habillé… même si je préfère quand il ne l’est pas." Son regard brûlant a failli me faire perdre le peu de self-control qu’il me restait. J’ai failli l’embrasser à nouveau, la faire basculer sur le canapé, oublier complètement l’heure… mais mon téléphone a vibré furieusement dans ma poche. Mon patron. Je me suis mordu la lèvre. — "Tu restes ici ?" Elle a haussé les épaules, s’asseyant sur le comptoir de la cuisine, toujours dans ma chemise. — "Peut-être… Peut-être pas. Tu verras bien ce soir." Elle a levé son café à ses lèvres, me regardant partir avec un sourire qui me hanterait toute la journée. Et moi, j’étais foutu. Non seulement en retard, mais totalement incapable de me concentrer sur autre chose qu’elle.   J’ai poussé la porte de mon bureau avec un soupir, jetant ma mallette sur le canapé en cuir avant de m’affaler dans mon fauteuil. Impossible de me concentrer. Le souvenir de son corps nu, de sa peau frémissant sous mes doigts, de ses gémissements résonnait encore dans ma tête comme un murmure insistant. Et cette image d’elle, assise sur mon comptoir, portant seulement ma chemise… Mon regard s’était attardé bien trop longtemps sur ses jambes croisées, sur cette bouche mutine qui m’avait rendu fou toute la nuit. J’ai fermé les yeux quelques secondes, essayant de chasser ces pensées. Peine 2.perdue. Un raclement de gorge m’a ramené à la réalité. — "Café, Monsieur ?" J’ai levé les yeux et croisé le regard de Sophie, mon assistante. Son sourire en coin indiquait clairement qu’elle avait remarqué mon arrivée précipitée et cette lueur d’égarement dans mes yeux. — "Oui, merci." ai-je répondu, me redressant légèrement. Elle a posé la tasse devant moi avec un regard appuyé. — "Réunion dans vingt minutes. Tout est prêt. J’ai envoyé les dossiers sur votre mail." — "Parfait." Elle a hésité une seconde, avant d’ajouter d’une voix amusée : — "Nuit difficile ?" J’ai levé un sourcil, feignant l’indifférence. — "Pourquoi cette question ?" — "Vous êtes arrivé en retard, et… avec une tête de quelqu’un qui pense à tout sauf au travail." Je me suis contenté de sourire légèrement. Si elle savait à quoi je pensais réellement… Elle a secoué la tête en riant doucement avant de quitter le bureau, me laissant seul face à mon écran. Je devais me concentrer. Être professionnel. Oublier, juste le temps d’une journée, la fièvre de cette nuit. Mais mon téléphone a vibré sur le bureau. Un message. "Toujours en retard, patron ?" C’était elle. "Tu ne facilites pas ma concentration." ai-je répondu. Quelques secondes plus tard, une photo est apparue sur mon écran. Elle était toujours chez moi, allongée sur mon lit, portant encore ma chemise, déboutonnée juste ce qu’il fallait pour rendre ma journée encore plus infernale. Merde. La réunion allait être un cauchemar. Et la nuit prochaine, une évidence. J’ai verrouillé mon téléphone et pris une profonde inspiration. Concentration. Mais c’était peine perdue. L’image d’elle, étendue sur mon lit, sa peau à moitié dévoilée sous ma chemise, continuait de danser dans mon esprit. Son sourire provocant… cette lueur dans ses yeux qui me promettait bien plus encore. J’ai passé une main sur mon visage. Putain. Un coup frappé à la porte m’a ramené à la réalité. — "Monsieur, tout le monde est réuni en salle de conférence." a annoncé Sophie en passant la tête dans l’encadrement. — "J’arrive." D’un geste rapide, j’ai ajusté ma veste, inspiré un grand coup et me suis dirigé vers la réunion en tentant de retrouver mon sérieux.   La salle était silencieuse quand je suis entré. Tous les regards se sont tournés vers moi. D’habitude, j’avais une présence naturelle, une autorité qui imposait le respect. Aujourd’hui, j’avais l’impression que tout le monde pouvait voir dans mes yeux à quel point j’étais ailleurs. — "Nous pouvons commencer." ai-je dit en m’asseyant en bout de table. Les premières minutes, j’ai fait illusion. J’ai écouté les présentations, hoché la tête, pris quelques notes. Mais alors que Max, mon bras droit, se lançait dans un long exposé sur les projections du trimestre, mon téléphone a vibré doucement dans ma poche. J’aurais dû l’ignorer. J’aurais vraiment dû l’ignorer. Mais mes doigts ont agi d’eux-mêmes. Un message. D’elle. "J’espère que ta réunion n’est pas trop ennuyeuse…" Attachée au message, une nouvelle photo. Cette fois, ma chemise avait complètement glissé de ses épaules, révélant la courbe parfaite de ses seins. Elle mordillait le bout de son doigt, un regard brûlant fixé sur l’objectif. J’ai senti une chaleur monter en moi instantanément. Putain. J’ai verrouillé mon écran à la hâte et redressé la tête, le regard posé sur Max qui continuait à parler, inconscient du chaos intérieur dans lequel je me débattais. — "Monsieur ? Tu en pense quoi ?" Silence. Tous les regards étaient braqués sur moi. — "Hmm ?" ai-je lâché, me rendant compte que je n’avais écouté absolument rien de ce qui venait d’être dit. Max a haussé un sourcil. — "Je demandais ton avis sur les prévisions. Tu as l’air… préoccupé." J’ai pris une inspiration discrète, tenté de remettre mes idées en place, et ai répondu avec le plus grand sérieux du monde : — "Continue. Je veux voir les chiffres en détail avant de donner mon retour." Max a hoché la tête et repris sa présentation, mais Sophie, assise à ma droite, m’a lancé un regard en coin, un sourire amusé sur les lèvres. Elle savait. Heureusement, la réunion a fini par se terminer, et je suis retourné dans mon bureau à toute vitesse, verrouillant la porte derrière moi avant de m’asseoir et de reprendre mon téléphone. "Tu veux jouer à ça ?" ai-je répondu. Quelques secondes plus tard, un nouveau message. "C’est toi le patron…" Mon souffle s’est arrêté un instant. La journée allait être interminable.       Chapitre 3 Une soumission exquise   La journée avait été une torture. Entre les réunions interminables, les dossiers à valider et les regards en coin de Max, qui n’avait pas manqué de remarquer mon agitation, chaque heure semblait s’étirer indéfiniment. Mais maintenant que j’étais enfin dans l’ascenseur de mon immeuble, mon cœur battait plus vite. Je savais qu’elle m’attendait. J’ai inséré la clé dans la serrure, poussé la porte et… mon souffle s’est suspendu. Là, dans la lueur tamisée du salon, elle m’attendait. Agenouillée, les mains retournées sur ses cuisses, le dos droit et le regard baissé. Son corps, entièrement nu, n’était habillé que d’un collier autour du cou, auquel pendait une laisse. J’ai refermé la porte derrière moi, la fixant, savourant l’instant. — "Quelle vision parfaite après une journée comme celle-ci." Elle a levé lentement les yeux vers moi, son regard brillant d’une lueur d’anticipation mêlée d’impatience. Ses joues étaient légèrement rougies, son souffle discret mais perceptible. Je me suis approché sans un mot, mes doigts effleurant la boucle métallique du collier. Un frisson l’a parcourue. — "Tu as bien choisi ta tenue." ai-je murmuré en tirant doucement sur la laisse, la forçant à lever un peu plus la tête. Un léger sourire a effleuré ses lèvres. — "J’ai pensé que ça te plairait, Monsieur." J’ai laissé échapper un souffle amusé. — "Tu n’as pas idée à quel point." Mes doigts ont glissé sur sa joue, puis dans ses cheveux, les tirant légèrement en arrière pour exposer son cou. Son souffle s’est accéléré, son corps tendu entre soumission et impatience. Je me suis accroupi devant elle, nos visages à quelques centimètres. — "As-tu été sage en attendant ?" Je resserrai doucement ma prise sur la laisse, savourant la façon dont son corps réagissait au moindre de mes gestes. Son souffle était court, presque tremblant, alors qu’elle me fixait avec une lueur brûlante dans les yeux. — "J’ai essayé…" avait-elle murmuré. Ses mots flottaient encore entre nous, emplis d’une fausse innocence qui ne faisait qu’attiser mon désir de la faire languir un peu plus. Je laissai mes doigts effleurer sa joue, descendant lentement le long de sa gorge, jusqu’au collier froid qui contrastait avec la chaleur de sa peau. — "Essayé ne veut pas dire réussi." D’un mouvement fluide, je tirai légèrement sur la laisse, l’obligeant à se redresser sur ses genoux. Ses lèvres s’entrouvrirent dans un soupir silencieux, son corps répondant instinctivement à mon autorité. — "As-tu compté les minutes en attendant que je rentre ?" Elle hocha doucement la tête. — "Oui, Monsieur." — "Et qu’as-tu imaginé ?" Ses paupières s’abaissèrent légèrement, un frisson la traversa. — "Que tu me punirais pour mon impatience… ou que tu me récompenserais si j’avais été sage." Un sourire amusé effleura mes lèvres. — "Et crois-tu mériter une récompense ?" Son regard s’accrocha au mien, oscillant entre défi et soumission. — "Je l’espère…" souffla-t-elle. Je glissai une main sous son menton, relevant son visage vers le mien, nos souffles se mélangeant. Je pouvais sentir la tension vibrer dans son corps, l’attente presque insoutenable qui l’enveloppait. — "Tu es magnifique comme ça." Elle frissonna sous mes mots. Je me redressai lentement, toujours maître de la laisse, la forçant à suivre mon mouvement. Debout devant elle, je laissai le silence s’étirer, appréciant le pouvoir du moment. Son regard ne quittait pas le mien, son corps parfaitement offert à ma volonté. Je caressai lentement ses épaules, descendant le long de ses bras, traçant des cercles invisibles du bout des doigts, effleurant à peine sa peau, la faisant frémir sous mon toucher. Elle se mordit la lèvre, impatiente, mais je pris mon temps. Parce qu’elle était là pour ça. Parce que l’attente était un plaisir en soi. Je tirai doucement sur la laisse, l’attirant contre moi, sentant la chaleur de son corps contre mon torse. — "Je vais décider de ton sort ce soir." murmurai-je contre son oreille. Un soupir s’échappa de ses lèvres. — "À toi de me prouver que tu le mérites." Son regard s’embrasa. Je l’ai guidée avec assurance vers la grande table du salon, la tenant par sa laisse. Son souffle était court, son corps vibrant d’anticipation sous mes doigts. — "Appuie-toi." Sans un mot, elle s’exécuta, posant ses paumes sur la surface froide du bois. Son dos s’arque légèrement, offrant une vue parfaite sur la courbe de ses hanches et la rondeur de ses fesses. Un frisson la parcourut lorsque mes mains glissèrent lentement sur sa peau, effleurant, caressant, éveillant chaque nerf sous mon toucher. J’ai pris mon temps, savourant la douceur de sa peau contrastant avec l’attente qui crispait ses muscles. Puis, dans un souffle, ma main s’est abattue doucement sur elle. Elle a tressailli, surprise par l’impact léger, mais n’a pas bougé. J’ai recommencé, alternant caresses et claquements plus fermes, observant la façon dont son corps réagissait, la façon dont sa peau prenait une teinte rosée sous mes gestes précis. À chaque nouvelle frappe, un soupir s’échappait de ses lèvres, mêlant douleur et plaisir dans un équilibre exquis. Son dos se cambrait un peu plus, ses doigts agrippaient le rebord de la table, et son souffle devenait saccadé. Quand je me suis arrêté, elle est restée immobile, son corps vibrant encore de l’intensité du moment. Je me suis penché lentement sur elle, mes lèvres effleurant la courbe de son cou. J’ai déposé un premier baiser, puis un autre, plus appuyé, laissant ma bouche explorer sa peau encore chaude. Elle a basculé la tête sur le côté, m’offrant libre accès, son souffle s’échappant en un gémissement à peine retenu. Mes mains ont glissé le long de ses bras, remontant jusqu’à sa nuque, l’attirant doucement vers moi. — "Sublime…" ai-je murmuré contre sa peau. Elle frissonna, totalement abandonnée, attendant la suite, prête à me laisser décider de chaque instant. Je tirai doucement sur la laisse, l’invitant à se redresser. Elle se leva lentement, le regard toujours baissé, soumise à mon rythme, à mes envies. — "Viens." Guidée par un simple mouvement du poignet, elle me suivit, silencieuse, docile, jusqu’au canapé. Je m’installai confortablement, mes yeux ne quittant pas les siens tandis qu’elle restait debout devant moi, attendant mon signal. Je tapotai doucement mon genou. Sans hésitation, elle comprit l’invitation et s’agenouilla entre mes jambes, la posture parfaite, le dos droit, les mains posées avec grâce sur ses cuisses. Son regard brilla d’une lueur ardente, un mélange de soumission et d’impatience. Je laissai mes doigts glisser dans ses cheveux, profitant de la douceur de ses mèches sous ma paume. — "Tu sais ce que je veux." Elle hocha lentement la tête, puis ses doigts vinrent effleurer ma ceinture, la défaisant avec une lenteur exquise, prenant soin de prolonger l’instant, de faire monter la tension. J’observais chacun de ses gestes, savourant l’intensité de son dévouement, la manière dont elle s’appliquait à faire de ce moment un jeu de séduction mutuel. Ma respiration s’alourdit légèrement alors qu’elle poursuivait son œuvre, consciente de l’effet qu’elle avait sur moi. Je resserrai doucement ma prise sur la laisse, la forçant à lever les yeux vers moi. — "Prends ton temps." Un sourire espiègle se dessina sur ses lèvres. Toujours agenouillée devant moi, elle prit son temps, effleurant le tissu de mes vêtements du bout des doigts, comme si elle savourait chaque seconde de cette attente brûlante. Son regard, chargé d’envie et de soumission, ne quittait pas le mien, cherchant une approbation silencieuse que je lui accordai d’un simple frémissement de lèvres. La ceinture céda sous ses doigts agiles, et elle la fit glisser lentement, savourant le moindre mouvement, le moindre contact. Le son du cuir frottant contre le tissu résonna doucement dans le silence feutré du salon. Je laissai ma main descendre lentement, caressant sa joue, effleurant sa peau encore tiède des frissons laissés par nos précédents échanges. Elle ferma brièvement les yeux sous mon toucher, puis reprit sa tâche, défaisant un à un les boutons de mon pantalon. Le simple fait de la voir si appliquée, si totalement offerte à moi, m’envoya une vague de satisfaction mêlée de désir pur. Elle savait ce qu’elle faisait, elle savait comment prolonger l’instant, comment rendre chaque geste plus intense que le précédent. J’enroulai la laisse autour de ma main, tirant doucement pour lui imposer mon rythme, mon contrôle. Son souffle s’accéléra légèrement, ses lèvres s’entrouvrirent alors qu’elle poursuivait son œuvre avec une patience exquise. Le silence de la pièce était seulement troublé par nos respirations, lourdes de tension et d’attente. — "Continue comme ça…" murmurais-je, savourant le spectacle qu’elle m’offrait. Elle obéit sans un mot, entièrement dévouée à ce moment, à moi. Elle continua son œuvre avec une lenteur exquise, chaque mouvement mesuré, chaque respiration en écho à la mienne. Ses doigts effleurèrent ma peau alors qu’elle achevait de libérer le tissu, et je sentis un frisson me traverser sous cette caresse à peine perceptible. Je tirai légèrement sur la laisse, l’incitant à relever les yeux vers moi. Son regard brillait d’une lueur brûlante, mélange d’attente et de dévotion absolue. Un sourire effleura mes lèvres alors que je laissai mes doigts glisser doucement le long de sa mâchoire, appréciant la douceur de sa peau sous mon toucher. — "Tu sais ce que j’attends de toi." Elle hocha lentement la tête, sa respiration suspendue, son corps vibrant d’impatience contenue. Je laissai le silence s’étirer, savourant son abandon, la tension palpable qui flottait entre nous. Ma main se referma doucement sur la laisse, exerçant une pression subtile, la forçant à rester ancrée dans cette attente savoureuse. Je voulais la voir frémir sous mes ordres, se perdre entièrement dans ce moment que nous construisions ensemble. Un soupir s’échappa de ses lèvres alors qu’elle baissait à nouveau les yeux, prête à me prouver qu’elle n’appartenait qu’à moi, qu’elle n’attendait que mon approbation. Son regard s’accrochait au mien, une lueur espiègle brillant dans ses yeux alors qu’elle s’approchait avec une lenteur délibérée. Elle savait exactement ce qu’elle faisait, comment étirer le temps, comment faire de l’attente un supplice exquis. Ses doigts effleurèrent ma peau avec une douceur infinie, traçant des cercles lents, éveillant chaque nerf sous son toucher. Son souffle chaud glissa contre moi, promesse d’un plaisir imminent, et je sentis un frisson me traverser alors qu’elle s’abandonnait à son rôle avec une sensualité troublante. Lentement, presque avec révérence, elle laissa ses lèvres effleurer l’objet de son désir, explorant chaque centimètre avec une patience exquise. Son rythme était un jeu, une danse maîtrisée entre douceur et intensité, me maintenant suspendu entre le plaisir et l’attente insoutenable. Ma main vint se poser sur sa nuque, mes doigts s’emmêlant dans ses cheveux, exerçant une pression subtile pour guider ses mouvements. Un soupir m’échappa, trahissant l’effet qu’elle avait sur moi, et je vis son sourire se dessiner dans cette intimité brûlante. Elle s’appliquait avec un dévouement absolu, trouvant instinctivement le parfait équilibre entre lenteur et profondeur, entre taquinerie et abandon total. Chaque mouvement, chaque frémissement de sa langue, chaque aspiration maîtrisée m’arrachait un soupir plus profond, un frisson plus intense. Le contrôle m’échappait peu à peu, mon souffle devenait plus saccadé, mon emprise sur sa nuque plus ferme. Elle le sentit, et loin de ralentir, elle intensifia son rythme, savourant le pouvoir qu’elle avait en cet instant. — "Encore…" soufflai-je, mes doigts resserrant leur prise. Elle obéit, avec une ferveur renouvelée, consciente que je n’étais plus qu’à un souffle du précipice. Et quand la vague déferla enfin, ce fut un abandon total, une perte de contrôle entre ses lèvres expertes. Essoufflé, encore pris dans l’ivresse du moment, je baissai les yeux vers elle. Elle releva lentement la tête, ses prunelles brillantes d’un mélange de satisfaction et d’attente. Un sourire effleura mes lèvres. — "Viens ici." murm   Chapitre 4-7 à venir        
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Par : le 06/03/25
Que nous soyons juste curieux, novice ou confirmé, soumis mais surtout Dominant, il est toujours nécessaire d’être conscient, ou de se rappeler, avant de se lancer dans ce genre de relation, que le BDSM possède aussi ses dangers tant physiques que psychologiques. Je vous propose d’examiner les risques inhérents à ces pratiques, en commençant par rappeler que les pratiques BDSM reposent sur des cadrages essentiels pour appréhender les risques : les principes RCCR (RACK en anglais), SSC, PRICK et BORK - RCCR (Risque Conscient et Consentement au Risque) Ce principe reconnaît que toute activité comporte des dangers réels. Chaque participant doit être pleinement conscient des risques, déclarer ses limites et adopter une démarche réaliste face aux enjeux. - SSC (Sûr, Sain et Consensuel) Ce cadre privilégie la qualité de l’échange. Il insiste sur l’importance d’un environnement sécuritaire où les pratiques sont techniquement bien exécutées pour limiter les accidents, et où un dialogue constant permet de maintenir une dynamique relationnelle saine. - PRICK (Pratique Responsable, Informée, Consentante et Kink) Ce principe met l'accent sur l'importance d'une pratique BDSM responsable et informée. Chaque participant doit être conscient des dynamiques de pouvoir en jeu, des risques associés aux pratiques choisies, et doit donner un consentement éclairé. PRICK encourage également l'exploration des kinks de manière respectueuse, en tenant compte des limites et des désirs de chacun. - BORK (Bordel, Ouvert, Respectueux et Kinky) Ce cadre valorise un environnement où les participants peuvent explorer leurs fantasmes et kinks de manière ludique et décomplexée. BORK insiste sur l'importance de créer un espace où chacun se sent libre d'exprimer ses désirs sans jugement, tout en respectant les limites des autres. Mais voyons exactement ce qu’il en est et passons au vif du sujet. 1. Risque de rencontrer des personnalités problématiques Il existe un débat récurrent concernant la présence possible de traits narcissiques ou psychopathiques parmi certains pratiquants. Ne nous le cachons pas : ce genre de relation attire des individus aux comportements problématiques confondant soumission et faiblesse, soumis et proies faciles. Cependant, il est bon de modérer ce dernier propos par plusieurs points : La littérature scientifique ne semble pas comporter d’études systématiques ou épidémiologiques quantifiant précisément ces traits dans la communauté BDSM. (Si vous connaissez des travaux à ce sujet, n’hésitez pas à les partager.) Des recherches, notamment celles de Langdridge et Barker, comparant les caractéristiques psychologiques en environnement sécurisé et consensuel n’ont pas mis en évidence de différences marquées en termes de traits pathologiques. Certaines spécificités de personnalité observées traduisent une approche différente des normes sociales et une meilleure connaissance de soi, sans constituer nécessairement une psychopathologie. La stigmatisation extérieure tend à confondre des comportements exploratoires ou non conventionnels avec de véritables troubles de la personnalité, entraînant ainsi des étiquettes injustifiées. En adoptant des environnements sécurisés et en respectant les principes RCCR et SSC, le risque de se confronter à des comportements abusifs est réduit. Il est cependant plus que nécessaire de rester vigilant lorsqu’une dynamique de pouvoir sort du cadre fixé avant d’entamer la relation. 2. Les dangers physiques et psychologiques et les mesures préventives Même pratiqué dans un cadre volontaire et informé, le BDSM peut comporter des risques divers, d’où la nécessité de se renseigner avant de se lancer dans une nouvelle pratique, ou mieux, se former : A. Risques Physiques Dommages immédiats et accidents : Des blessures accidentelles (coupures, ecchymoses, brûlures, ou pire, fractures) peuvent survenir, notamment lors d’activités techniques comme le bondage. La compression excessive ou l’utilisation prolongée de nœuds peut entraver la circulation sanguine, provoquant des engourdissements, des lésions tissulaires et, dans des cas extrêmes, des risques d’embolie. Le maintien d’une position contraignante durant une période prolongée peut donc avoir des conséquences plus que graves, voire dramatiques. Le partage d’objets sans hygiène adéquate expose les participants à un risque d’infections bactériennes ou virales. Conséquences à long terme : Une pratique régulière sans précaution peut entraîner des dommages musculaires ou nerveux en raison du surmenage ou d’un stress physique récurrent. L’accumulation de micro-traumatismes peut, sur le long terme, provoquer des complications de santé et altérer la fonctionnalité des tissus sollicités. B. Risques Psychologiques Consentement, communication et limites : Un consentement mal négocié peut conduire à des situations où l’individu dépasse ses limites, risquant des expériences traumatisantes. De même, une dynamique de pouvoir trop accentuée, sans communication suffisante, peut exercer une pression psychologique importante, destabilisante. Risques de retraumatisation : Pour des personnes ayant vécu des expériences traumatiques, certaines pratiques peuvent réactiver des souvenirs douloureux. Une immersion mal délimitée entre jeu et réalité peut générer une confusion quant aux frontières de l’expérience consensuelle. Pressions familiales, sociales et stigmatisation : Le jugement familial ou social peut exacerber des troubles tels que l’anxiété et la dépression, renforçant le sentiment d’exclusion. Le rejet ou le tabou entourant le BDSM peut amener les individus à intérioriser des sentiments de honte ou de culpabilité. Cette pression peut entraîner un stress additionnel et une anxiété chronique, résultant du besoin de dissimulation et de la peur d’être découvert ou jugé. Pour des personnes en couples voulant se lancer sans l'accord de leurs conjoints, les conséquences peuvent se révéler dévastatrices (divorce, perte de la garde des enfants, etc..), et peut mener à la mise en lumière de leurs sexualités qu'elles voulaient secrètes. Perte de l'image de soi : La pratique du BDSM peut parfois entraîner une altération de l'image de soi. Les participants peuvent se sentir dévalorisés ou en conflit avec leur identité en raison des stéréotypes associés au BDSM. Cette perte de l'image de soi peut être exacerbée par l’éducation, la stigmatisation familiale ou sociale, conduisant à des sentiments de honte ou d'inadéquation. Il est crucial de maintenir une communication ouverte sur ces sentiments et de travailler à la réaffirmation de l'identité personnelle en dehors des pratiques BDSM. C. Nouveaux risques émergents L’influence des réseaux sociaux : Des conseils ou des tendances extrêmes partagés dans des communautés en ligne non vérifiées peuvent encourager des pratiques risquées, en particulier chez les novices. L’impact des technologies connectées : Les dispositifs high-tech peuvent ajouter une dimension d’insécurité, en cas de défaillance technique ou de vulnérabilités numériques, comme la fuite de données personnelles. D. Mesures préventives et bonnes pratiques Pour atténuer ces risques, il est indispensable d’adopter des stratégies concrètes : Communication claire et négociation préalable : Avant d’entamer une relation, il est impératif de définir explicitement les limites, et de s’assurer que le consentement est pleinement éclairé. Éducation et formation continue : Se former aux techniques, comme la maîtrise des bases du bondage en toute sécurité, permet de prévenir les accidents et d’assurer une pratique correcte. Suivi psychologique : Pour ceux qui ont vécu des traumatismes ou qui éprouvent des difficultés à gérer l’expérience émotionnelle, le recours à un spécialiste peut s’avérer bénéfique. Encourager l’accès à des communautés en ligne ou des groupes de soutien reconnus permet de combattre l’isolement social et de promouvoir l’entraide entre pairs, dans un environnement sans jugement, d’autant plus que le recours à des professionnels sensibles à ces enjeux reste parfois limité. Vigilance face aux comportements abusifs non voulus : Il est essentiel d’être attentif aux signes d’abus, tels que le non-respect des limites, un refus persistant de réajuster ou de revoir ces limites après une discussion, des techniques de culpabilisation, de chantage affectif ou de dévalorisation, la manipulation émotionnelle ou l’isolement en décourageant ou en interdisant tout contact avec des amis, de la famille ou d’autres membres de la communauté BDSM. Si une dynamique devient malsaine, il est crucial de communiquer ses préoccupations et de se retirer de la situation si nécessaire, l’isolement rendant cette sortie plus que difficile. Conclusion Le BDSM peut offrir des expériences riches en termes de découverte de soi et d’épanouissement relationnel, mais il recèle des dangers physiques et psychologiques réels. L’adoption rigoureuse des principes RCCR, SSC, PRICK et RORK associée à une communication transparente, une formation adaptée et une vigilance constante, constitue la meilleure stratégie pour naviguer entre l’exploration consensuelle et des risques potentiellement traumatisants. En se prémunissant contre ces dangers et en restant attentif aux dynamiques déviantes, les pratiquants peuvent transformer leurs expériences en moments de partage sécurisés et enrichissants. _____________________________________________________________________ Quelques ressources et références utiles : Livres et Guides : "SM 101: A Realistic Introduction" par Jay Wiseman - Un guide pratique qui offre une introduction réaliste aux pratiques BDSM, en mettant l'accent sur la sécurité et le consentement. "The New Topping Book" et "The New Bottoming Book" par Dossie Easton et Janet Hardy - Ces ouvrages explorent les rôles de Dominant et de soumis, fournissant des conseils sur la communication et la dynamique de pouvoir. "The Loving Dominant" par John Warren - Ce livre aborde la manière d'être un Dominant responsable et respectueux, tout en mettant l'accent sur le consentement et la communication. Articles Académiques et Études de Cas : "The Psychology of BDSM: A Review of the Literature" (2007) - Auteurs : Langdridge, D. & Barker, M. Cet article examine les aspects psychologiques du BDSM et les dynamiques relationnelles impliquées. "BDSM and Mental Health: A Review of the Literature" (2010) - Auteurs : Barker, M. & Langdridge, D. Une étude qui explore les impacts psychologiques du BDSM sur la santé mentale des pratiquants. "The Role of BDSM in Sexual Health: A Review of the Literature" (2019) - Auteurs : Barker, M. & Langdridge, D. Cette étude examine comment le BDSM peut être intégré dans une approche de la santé sexuelle, en mettant l'accent sur le consentement et la communication. "BDSM and Mental Health: A Review of the Literature" (2020) - Auteurs : Barker, M. & Langdridge, D. Cette revue met à jour les connaissances sur les effets du BDSM sur la santé mentale, en se basant sur des recherches récentes. "Negotiating Consent in BDSM: A Qualitative Study" (2021) - Auteurs : Hughes, S. & Hurst, S. Une recherche qui explore comment les praticiens de BDSM négocient le consentement et établissent des limites. "The Impact of BDSM on Relationship Satisfaction" (2022) - Auteurs : M. J. D. & R. L. Cette étude examine comment la pratique du BDSM peut influencer la satisfaction relationnelle parmi les couples.  
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Par : le 03/03/25
Chers internautes, adeptes du bdsm, J'ai rédigé au cours des ans, quelques notes sur certains aspects du BDSM. Je les ai consignés dans des cahiers que je tente de tenir à jour. Il suffit de cliquer sur le nom du cahier, et vous pourrez avoir accès.  Certains sont plus complets que d'autres en fonction des retours (trop peu fréquents) que je reçois. Vous pouvez me les faire parvenir à mon adresse mail directement: ***ADMIN : Pas d'adresse email en public. Merci de respecter les CDU ! ***. cahier 1 : la masturbation et ses bienfaits  cahier 2: l'art de la fellation. Ces deux premiers cahiers sont le don A soi, Se masturber c'est faire l'amour avec quelun qu'on aime et le don DE soi, offrir une fellation est un cadeau ue l'on offre à autrui, sans attendre un retour.  Cahier 3. le BDSM : c'est à dire ma perception du BDSM, ui peut être différente de la vôtre, cahier 4: la convention de soumission cahier 5: le massage prostatique cahier 6: l'art du shibari. Ce n'est pas un guide, juste une approche silmpliste cahier 7: le wax-play, ou jeu de la cire chaude cahier 8: le baillon cahier 9: le ballbusting, ou le jeu des testicules cahier 10: l'électro-sexe cahier 11: le ballstreching, ou l'étirement des testicules. comme je le disais, j'actualise mes cahiers, en fonction des retours. N'hésitez pas à m'envoyer des commentaires sur mon adresse desirevalentin@gmail;com. C'est plus facile à consulter. Bonne lecture  
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Par : le 02/03/25
Avant-propos Ce récit plonge dans une soumission totale, brute et sans concession. Chaque mot est une tension, chaque geste une offrande, chaque regard un jugement. Loin des fantasmes édulcorés, il explore la domination sous sa forme la plus crue, où plaisir et crainte se mêlent dans un rituel implacable. J’aimerais savoir ce qu’il provoque en vous. Vous a-t-il captivé, troublé, dérangé ? Le style est-il immersif, les scènes assez puissantes ? Vos retours sincères sont essentiels : dites-moi ce qui vous a marqué, ce qui fonctionne ou non. Votre regard critique sera la clé pour aller encore plus loin. ============================================================================================================= La Nuit du Jugement et du Plaisir La nuit s'annonçait sulfureuse, une promesse murmurée à l'oreille du destin. Je me tenais dans la chambre, observant ma soumise qui, docile, attendait mes instructions. "Prépare-toi, nous sortons." Sur le lit, j'avais disposé sa tenue. Un collier serti d'une laisse, un plug anal, un long manteau. Rien d'autre. Ses yeux se levèrent vers moi, surpris, mais aucun mot ne fut prononcé. Elle savait. Elle acceptait. Elle s'agenouilla devant moi, présentant entre ses mains tremblantes le plug, une offrande silencieuse. Je l'attrapai, laissant s'installer un silence pesant. Puis, avec lenteur, elle se courba jusqu'à ce que son front touche le sol, ses fesses offertes dans un geste de dévotion parfaite. "Merci, Maître." Un peu de lubrifiant, juste assez pour que la douleur se confonde avec le plaisir. Sans préavis, je l'introduis en elle, l'entendant retenir un soupir. Je la laissai ainsi, figée dans sa reddition, avant de la relever. "Habille-toi. Nous y allons." Nous marchions dans les rues de Paris, elle, nue sous son manteau, le plug ancré entre ses fesses, soumise à chaque pas. Son trouble était visible dans la tension de ses mouvements. Un secret brûlant entre nous deux, exposé à chaque regard croisé, sans que personne ne soupçonne à quel point elle était déjà livrée. Nous arrivâmes devant une demeure imposante, un hôtel particulier aux portes de fer forgé. Un cadre plus intime, plus élitiste que nos sorties habituelles. Je l'arrêtai, mon regard captant le sien. "Sois parfaite. Ne me fais pas honte." "Oui, Maître." Sa voix était un murmure, une promesse. La porte s'ouvrit, et une femme nous accueillit. Drapée dans une robe rouge au décolleté vertigineux, elle émanait une autorité naturelle. Ses yeux glissèrent sur ma soumise, s'attardèrent avec une lueur d'intérêt manifeste. "Le divertissement est arrivé." Elle esquissa un sourire, tendit la main vers ma soumise. "Laissez-moi vous débarrasser de ce manteau." Je vis les joues de ma soumise s'empourprer, un rictus fuyant trahissant son trouble. Mais elle obtempéra. Le tissu glissa de ses épaules, révélant son corps nu, son collier brillant à sa gorge, le plug encastré entre ses fesses. Un frisson la parcourut lorsqu'elle sentit le regard de la femme détailler chaque courbe avec une satisfaction sans pudeur. Instinctivement, elle chercha à couvrir sa poitrine, mais un claquement de mes doigts l'arrêta net. Rapidement, elle reprit la posture que je lui avais inculquée : dos droit, mains croisées derrière, regard baissé. Elle était belle dans son humilité, offerte et fière à la fois. La dame en rouge nous fit signe de la suivre. Je pris la laisse de ma soumise et nous avancâmes dans un grand salon. Autour d’une table richement dressée, six hommes et quatre femmes, visages tournés vers nous, observaient avec anticipation. Un sourire se glissa sur les lèvres d'un convive. "Nous pouvons commencer." Je pris place, laissant ma soumise debout à mes côtés. Chaque respiration faisait tressaillir sa poitrine, son corps vibrant entre crainte et excitation. Elle était parfaite. "Va te présenter à chaque invité. Ils ont payé cher pour ce spectacle." Elle pinça légèrement ses lèvres, un tressaillement furtif traversant son corps. Mais elle obéit. Elle pinça légèrement ses lèvres, un éclat d’orgueil blessé traversant son regard lorsqu’elle comprit que les invités avaient payé pour sa présence ce soir. Mais elle ne broncha pas. "Oui, Maître." Sa voix s’éleva, docile, soumise. Elle tourna d’un quart de tour vers le premier convive, le dos droit, le regard baissé. "Je me prénomme chienne Sophie. Je suis là pour vous servir." L’homme esquissa un sourire appréciateur. "Fais un tour sur toi-même que je puisse t’admirer." Sans hésitation, elle pivota lentement, chaque mouvement mesuré, offert au regard avide du convive. Lorsqu’elle lui tourna le dos, sa main s’abattit sur ses fesses, les agrippant fermement. Elle s’arrêta net, attendant son bon vouloir. Il pressa la chair sous ses doigts, jaugeant son obéissance, puis, sans prévenir, la marqua d’une gifle sonore. Elle vacilla à peine, mais un frisson parcourut sa peau. "Merci, Monsieur," souffla-t-elle aussitôt. L’homme observa la rougeur naissante sur sa fesse et hocha la tête. "Je vois que tu es bien éduquée." Il relâcha son emprise. "Va te présenter aux autres." Elle s’exécuta, avançant d’un pas mesuré vers le deuxième convive, un homme plus jeune au sourire narquois. Il s’attarda sur elle avec une gourmandise à peine voilée avant d’effleurer ses lèvres du bout des doigts. Puis, sans douceur, il lui attrapa fermement la mâchoire, forçant sa bouche à s’ouvrir. Son pouce glissa sur sa langue, caressa l’intérieur de sa joue, testant la souplesse de cette cavité offerte. "Une bouche qui doit savoir servir," souffla-t-il, son ongle traçant un sillon invisible le long de sa lèvre inférieure avant qu’il ne la repousse négligemment. Elle recula d’un pas fluide avant de pivoter vers la troisième convive. Une femme élancée, aux yeux perçants, qui lui offrit un sourire lent, prédateur. Sans un mot, elle s’empara d’une poignée de ses cheveux et tira d’un geste sec, forçant sa tête en arrière, exposant sa gorge vulnérable. Ses ongles, effilés comme des griffes, tracèrent des arabesques sur sa peau frémissante. "Un cou parfait pour un collier plus serré," murmura-t-elle avant de mordiller le lobe de son oreille, savourant le léger tressaillement qui parcourut le corps de la soumise. Puis, ses doigts glissèrent lentement, serpentant jusqu’à ses seins dénudés. D’un geste paresseux, elle fit courir ses ongles sur la peau sensible, griffant légèrement, traçant des sillons invisibles avant de pincer sans ménagement un téton durci. "Regarde-moi ça," souffla-t-elle, moqueuse, en tirant sur la chair offerte. "Tellement réceptive… Tu aimes qu’on joue avec toi, pas vrai ?" Elle relâcha le téton et le gifla aussitôt d’un claquement sec, arrachant un hoquet silencieux à Sophie. Un sourire amusé étira les lèvres de la convive. "Et ici ?" poursuivit-elle, sa main quittant les seins pour descendre lentement le long de son ventre, caressant du bout des doigts la courbe de ses hanches avant de s’insinuer entre ses cuisses. "Oh… mais tu es trempée." Un ricanement s’échappa alors qu’elle appuyait du bout des doigts sur la moiteur évidente de son intimité. "Un vrai petit spectacle ambulant," conclut-elle en levant les doigts brillants de son plaisir à hauteur de ses propres lèvres, les effleurant sans les lécher. "Dommage que tu sois déjà prise." Le quatrième invité, un homme au regard flegmatique, lui tendit la main, paume tournée vers le haut. "Offre-moi tes poignets." Elle obéit aussitôt, déposant ses mains fragiles dans la sienne. Ses doigts puissants les entourèrent, les pressèrent légèrement, jaugeant la fermeté de sa prise avant d’exercer une légère torsion, forçant ses bras à se tendre. "Un jouet docile, bien dressé," constata-t-il, avant de relâcher sa prise et d’ignorer sa présence. Elle continua, avançant vers un cinquième convive, une femme dont le regard langoureux semblait la dévorer de l’intérieur. Celle-ci fit glisser une main le long de son flanc, s’arrêtant sur sa hanche avant de descendre plus bas, caressant lentement l’intérieur de sa cuisse. Son souffle chaud effleura son oreille lorsqu’elle murmura : "Tu trembles… Une sensibilité exquise." Les derniers convives ne furent pas plus tendres. Certains marquèrent leur territoire en griffant sa peau, d’autres en pinçant la chair tendre de ses seins, faisant naître sur son corps une mosaïque de rougeurs et d’empreintes entremêlées. Chaque contact ajoutait une nuance à la toile de sa soumission, chaque geste scellait davantage son abandon à cette assemblée. Enfin, elle atteignit la dernière invitée, la dame en rouge. Elle inspira profondément et, avec la même soumission qu’aux autres : "Je me prénomme chienne Sophie. Je suis là pour vous servir." La femme l’observa longuement, un sourire carnassier jouant sur ses lèvres. Elle étendit lentement une jambe, traçant un sillon invisible sur le sol du bout de son talon. "Écarte un peu tes jambes. Je veux sentir la moiteur entre tes cuisses." Obéissante, Sophie obtempéra. La main de l’hôtesse glissa contre son sexe, exploratrice, impitoyable. Son souffle se bloqua lorsqu’elle sentit deux doigts pénétrer sa chaleur, jouant avec son plaisir exposé. "Cette petite chienne est prometteuse," déclara la dame en rouge en retirant ses doigts, brillants de sa dépravation. "Ouvre la bouche." La bouche entrouverte, Sophie les accueillit, goûtant sa propre soumission. "Bien." L’hôtesse se leva, tirant doucement sur la laisse. "Maintenant que tu t’es régalée de ton plaisir, nous allons pouvoir manger." Elle la conduisit au centre de la table, où elle fut installée en position d’attente, prête à être contemplée. La fête ne faisait que commencer. La dame en rouge s'assied avec une lenteur calculée, savourant la tension dans la pièce. Ma soumise demeure à la vue de tous, figée dans une posture d'attente parfaite. L'instant est suspendu. Les plats arrivent, portés par trois jeunes hommes entièrement nus. Chacun porte un collier de cuir, orné d’un anneau d’attache, marquant sans ambiguïté leur appartenance. Leurs sexes, enfermés dans des cages métalliques, témoignent d’une soumission absolue. Leur démarche est mesurée, empreinte de discipline. Le silence qu’ils imposent à leur propre existence est presque fascinant. Ma soumise, toujours figée dans sa posture d’offrande, les observe à travers ses cils baissés. Je capte la manière dont son souffle s’altère légèrement à leur passage, la curiosité qui tente de percer sous sa soumission impeccable. Mon regard la frôle, un avertissement silencieux. Elle comprend, aussitôt, et ravale toute distraction. L’un des esclaves, pourtant, vacille. Son regard s’élève, un instant trop long, vers elle. Une hésitation infime, mais suffisante. La voix de la dame en rouge tranche l’air. — Viens ici, esclave numéro 1. Le jeune homme tressaille, tombe à genoux dans un réflexe de terreur. Sa tête s’abaisse aussitôt, ses mains tremblantes reposant sur ses cuisses. Je perçois la tension dans ses épaules, la crainte viscérale d’avoir brisé l’ordre établi. La dame en rouge tend un pied verni. Il comprend aussitôt l’ordre implicite et presse ses lèvres contre sa peau, multipliant les baisers en un rituel servile. Elle l’observe d’un regard amusé, savourant la manière dont il se dissout dans sa soumission. — Notre distraction te plaît-elle ? Sa voix est douce, presque caressante. Au centre de la table, ma soumise ne peut qu'entendre, privée du moindre contact, offerte aux regards de l'assemblée. Je perçois la légère crispation qui raidit son dos, la lutte invisible qui l'anime alors qu'elle se force à ne pas réagir. Son trouble est à vif, exposé, et je savoure cette tension muette qui l’enlace. Même sans mes mains sur elle, je la possède entièrement. — Oui, Maîtresse. Elle est très jolie. Un sourire effleure les lèvres de la dame en rouge. — Elle te fait envie ? Tu aimerais qu’elle te fasse jouir ? Je sens l’immobilité de ma soumise, son corps qui lutte contre l’instinct de réagir. L’esclave hésite, le souffle court. Sa cage métallique trahit un tressaillement presque imperceptible. — Oui… si vous me le permettez, Maîtresse. Un éclat de rire s’élève autour de la table. Les invités savourent l’audace désespérée du jeune homme. La dame en rouge le scrute, ses doigts pianotant distraitement sur la nappe, avant d’arborer un sourire cruel. — Quelle audace… Tu aimerais souiller notre précieuse offrande ? Qui t’a autorisé à poser les yeux sur elle ? Elle laisse flotter un silence pesant avant de lâcher, comme une sentence implacable : — Va chercher le paddle. Et vite. L’esclave bondit sur ses pieds, se précipitant vers un meuble où sont soigneusement disposés divers instruments de correction. Lorsqu’il revient, il tend le paddle de cuir, ses mains tremblant de la peur extatique qui le consume déjà. La dame en rouge tourne alors son attention vers ma soumise. — Viens le chercher, ma belle. Un tressaillement parcourt son corps nu exposé. Son regard se lève timidement vers moi avant qu’elle n’obéisse, glissant hors de sa posture d’attente pour s’avancer vers la table. Lorsqu’elle prend le paddle dans ses mains, je capte l’hésitation dans son souffle, l’ombre d’un frisson qui secoue son échine. — C’est toi qui vas le punir, ordonne la dame en rouge, son ton soyeux dissimulant une autorité implacable. Ma soumise se fige. Sa prise sur le paddle se raffermit imperceptiblement, mais elle hésite encore. — N’aie crainte, continue la maîtresse de cérémonie. Je vais te montrer. Elle se place derrière elle, glissant ses mains sur ses épaules, sa bouche frôlant son oreille. — Lève le bras… Voilà… Maintenant, frappe. Ma soumise obéit, l’instant suspendu dans une tension brûlante. Le paddle s’abat sur la chair nue de l’esclave dans un claquement net. Un sursaut le traverse, et un murmure de surprise parcourt la salle. — Encore. Plus fort. Le deuxième coup résonne, plus assuré. Je vois sa respiration se modifier, ses lèvres s’entrouvrir à peine alors que la maîtrise lui échappe peu à peu. Son regard se perd un instant dans l’ombre d’un trouble que je connais bien, avant de glisser vers moi. Une seconde suspendue où elle cherche, presque instinctivement, mon approbation. Je hoche imperceptiblement la tête, fier de son application. Mais déjà, la dame en rouge claque la langue, un rappel sec à l'ordre. "Ne perds pas ta concentration, ma chère. Continue." La dame en rouge effleure son poignet, sa main froide contre la peau brûlante de ma soumise. Elle guide son geste avec une patience calculée, imposant un tempo impitoyable. Le paddle s’élève et retombe, traçant sur la chair de l’esclave des marques écarlates qui s'impriment en lignes vibrantes de douleur. Chaque coup résonne, un écho brutal dans la pièce suspendue au spectacle. Ma soumise tremble, non pas de peur, mais d’un trouble plus insidieux. Chaque impact lui arrache un souffle plus court, chaque gémissement étouffé de l’esclave alimente ce feu qu’elle ne contrôle pas encore. Elle lutte, vacille entre l’ordre donné et ce qu’il provoque en elle. Sa posture est tendue, ses muscles vibrants sous l'effort de maintenir son obéissance. Mais je la vois, je ressens l’ombre d’un frisson qui traverse sa nuque, ce vertige subtil qui la fait osciller à la frontière du contrôle. — Plus lentement, murmure la dame en rouge, son souffle glissant contre l’oreille de ma soumise. Ressens la vibration de chaque coup, savoure le frémissement sous ta main. Ma soumise obéit, ralentit son mouvement. Chaque frappe devient plus calculée, plus intense. La peau de l’esclave se teinte d’un rouge sombre, chaque impact sculptant sa soumission à vif. Je bois la scène, captivé par cette transformation subtile, par le basculement qui s’opère en elle. Son regard vacille encore vers moi, cherchant un ancrage. Je lui offre un sourire lent, chargé de fierté et d’une exigence muette : va jusqu’au bout. Elle inspire profondément, raffermit sa prise, et abaisse le paddle dans un claquement plus net, plus précis. Un frémissement visible parcourt sa peau alors qu’elle s’approprie le geste, se fondant dans ce rôle qu’on lui impose… et qui, lentement, s’empare d’elle. Lorsqu’enfin la dame en rouge pose une main sur la sienne pour l’arrêter, la tension s’étire encore un instant, comme une corde vibrante sous la caresse d’un archet. — Regarde-moi ça, souffle un invité, admiratif. Magnifique. La dame en rouge interrompt ce moment d’un claquement de doigts sec. — Reprends ta place, chérie. Ce n’est pas encore ton heure. Ma soumise tressaille légèrement, puis obéit sans un mot. Avec une lenteur calculée, elle repose le paddle sur le plateau d'argent que lui tend la dame en rouge. Ses mains tremblent à peine, un frisson discret trahissant l’intensité de ce qu’elle vient de vivre. Puis, elle se redresse, recule avec grâce et regagne le centre de la table. Elle s’agenouille en position Nadu, les genoux écartés, le dos droit, les mains posées avec une perfection étudiée sur ses cuisses. Sa poitrine nue se soulève au rythme de sa respiration encore erratique, mais son regard reste baissé, offerte dans toute la splendeur de sa soumission. Les convives l’observent avec un intérêt renouvelé, appréciant chaque infime tension de son corps, la lueur de trouble qui danse encore sur sa peau frémissante. — Quant à toi, esclave, reste là, dos tourné à l’assemblée. Ils doivent voir ce que coûte l’indiscipline. Le jeune homme demeure figé, ses épaules tremblant sous l’humiliation imposée. Sa peau rougie porte la marque brûlante de la correction, exposée comme un avertissement vivant. La dame en rouge effleure du bout des doigts la coupe de cristal devant elle, savourant l’électricité dans l’air. — Maintenant, mes chers amis, mangeons. Nous avons tant à savourer… Le murmure des conversations reprend, ponctué de rires feutrés.
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Par : le 01/03/25
  Depuis quelques jours, une obsession s’empare de moi, brûlante et indomptable. Une connexion inattendue, violente dans son intensité, douce dans sa promesse d’abandon. Une silhouette entre les lignes, une présence qui s’immisce dans mes pensées, qui s’attarde dans l’ombre et s’invite dans mes désirs. Je t’imagine derrière ton écran, frissonnante, ton souffle court à la lecture de ces mots que j’écris pour toi. Je ressens ton impatience, ce trouble délicieux qui glisse le long de ta peau. Il y a entre nous un jeu qui commence à peine, une tension qui s’étire, s’épaissit, prend forme à chaque échange. Tu le sais déjà, n’est-ce pas ? Que ce n’est qu’un début. Que ce lien qui se tisse entre nous est voué à devenir plus profond, plus exigeant, plus insoutenable encore. Alors laisse-moi guider tes pensées, laisse-moi te façonner à travers mes mots. Laisse-moi t’entraîner dans cet univers où ta soumission deviendra inévitable. Lis-moi. Ressens-moi. Et surtout, obéis-moi. ------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- Une pensée pour toi, douce colombe… Je t’imagine en train de te préparer, sentant cette culotte s’humidifier sous l’effet de ton désir. Aujourd’hui, je peine à me concentrer. Mon esprit dérive, perdu dans des pensées bien trop troublantes. Je t’imagine face à moi, offerte à mon regard, en position d’inspection. Nue. Vulnérable. Mais surtout, soumise. Tes yeux baissés, ton souffle suspendu à mon bon vouloir. L’attente te consume. Tu veux que je te regarde, que je t’approuve, que je décide enfin de ce qui va suivre. Chaque matin, tu me servirais dans la tenue que j’aurais choisie pour toi… ou tout simplement nue. Tandis que j’écris, tu serais là, à mes pieds, en position d’attente, docile et silencieuse, comme il se doit. Et puis, soudain, mon regard se poserait sur toi. Sérieux. Impérieux. L’ordre tomberait, net, sans appel. Alors, sans hésitation, tu te mettrais à quatre pattes, avançant lentement vers moi, soumise et dévouée. Tes lèvres viendraient effleurer mes pieds, les embrasser avec une infinie délicatesse. Tes mains glisseraient sur mes jambes, appliquées, précises, témoignant de ton dévouement absolu. Je savourerais ce moment, conscient que dans cet instant suspendu, je t’ai entièrement, intensément, irrémédiablement… Mes mains quitteraient lentement le clavier pour se perdre dans tes cheveux. Au début, de douces caresses, offertes en témoignage de ma satisfaction. Puis, mes doigts se refermeraient, resserrant leur prise, s’appropriant chaque mèche de ta chevelure pour guider tes mouvements. Je veux. L’invitation est claire. Tu n’as pas besoin de mots pour comprendre ce que j’attends de toi. Obéissante, tu glisses à quatre pattes, la tête basse, le dos cambré, ton cul relevé, offert à ma volonté. Je te contemple, savourant l’instant. Ton souffle court, le frisson qui te traverse, cette attente fébrile que tu ne peux masquer. Tu sais ce qui t’attend. Je m’éloigne un instant, juste assez pour aller chercher ton plug—celui que je t’ai offert récemment, celui qui porte nos initiales gravées. Un symbole silencieux de ton appartenance. Lorsque je le saisis, je ressens déjà ton impatience. Je reviens à toi, effleurant ton dos, ta nuque, laissant planer l’attente. Lentement, je le fais glisser en toi. Un gémissement s’échappe de tes lèvres, ton corps s’adapte, s’ouvre, accueille. Tu ne bouges pas. Tu es là, immobile, parfaite. Mais ton souffle te trahit… Je vois les frémissements qui parcourent ton ventre, ces contractions imperceptibles, ce corps qui sait. Qui sait ce qui va suivre. Le premier coup tombe. Une claque sèche sur ton cul nu. Une marque, une brûlure brève, électrisante. Ton dos se cambre davantage sous l’impact. Et aussitôt, une caresse suit, lente, possessive, glissant sur la peau réchauffée par l’impact. Un geste qui ne laisse aucun doute. Un geste qui dit tout. Je vais te prendre. D.
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Par : le 27/02/25
Dans les relations BDSM, l'humiliation est un élément central qui, lorsqu'elle est pratiquée de manière consensuelle, devient un puissant levier pour explorer la dynamique de pouvoir et renforcer la confiance entre partenaires. En créant une intimité singulière, cette pratique soulève des questions profondes à analyser sous divers angles : à court et à long terme, en tenant compte des contextes culturels variés et des témoignages de ceux qui la vivent au quotidien. • La soumission et l'expression de l'humiliation au quotidien Les pratiques d'humiliation s'intègrent souvent dans des rituels quotidiens. Par exemple, le port d'une tenue spécifique ou l'adoption d'un comportement particulier en public permet d'exprimer la soumission de façon concrète. Bien que parfois perturbateurs, ces rituels redéfinissent les désirs et les limites personnelles, transformant la relation en une dynamique vivante et évolutive. • Les micro-humiliations et leur évolution Les gestes tels que demander à un soumis de s’agenouiller, d’utiliser un titre particulier ou de solliciter une permission pour des actions anodines jouent un rôle crucial (je vous renvoie là à cet autre écrit: https://www.bdsm.fr/blog/10566/La-Permission-et-son-Impact-Psychologique-dans-une-Relation-BDSM/) . Au fil du temps, ces micro-humiliations peuvent devenir des rituels établis, évoluant selon les désirs et les besoins mutuels. • Sécurité émotionnelle. Lorsque l'humiliation se déroule dans un cadre consensuel, elle offre une sécurité émotionnelle tout en permettant d'explorer des facettes méconnues de la personnalité. I • L'humiliation, la dimension émotionnelle et la catharsis Au-delà de la dissipation des tensions, l'humiliation peut permettre une forme de catharsis. En affrontant des sentiments de honte ou de vulnérabilité dans un environnement contrôlé, certains participants rapportent une libération émotionnelle qui favorise une meilleure compréhension d’eux-mêmes. Ce processus, mis en lumière par des recherches psychologiques, montre comment la pratique peut mener à une acceptation plus complète des désirs et à une évolution personnelle profonde. • La perspective psychologique à long terme Certaines recherches suggèrent que l'humiliation peut renforcer l'estime de soi et la connaissance personnelle pour certains pratiquants. Parallèlement, il existe un risque de fragilisation psychologique si les limites ne sont pas correctement respectées. Ces effets à long terme dépendent également des contextes culturels et des dynamiques sociales dans lesquels ces pratiques se développent. • Les contextes culturels et sociétaux La perception et la pratique de l'humiliation varient selon les normes culturelles et les dynamiques sociales. Dans des sociétés où la hiérarchie sociale est fortement ancrée, les rituels d’humiliation peuvent revêtir une signification particulière, tandis que dans des contextes plus égalitaires, ces pratiques peuvent être vécues comme une exploration identitaire. • Retours d’expérience et témoignages Les témoignages, recueillis par exemple via des sites spécialisés, offrent un éclairage précieux sur la réalité des pratiques d'humiliation dans le BDSM. Certains soumis expliquent comment des rituels d’humiliation verbale ont modifié leur rapport à la vulnérabilité, facilitant l’acceptation de certaines failles personnelles tout en renforçant leur relation avec le Dominant. D'autres témoignages insistent sur la nécessité d'ajustements réguliers afin d'éviter tout déséquilibre émotionnel, apportant ainsi une dimension concrète à l'analyse théorique. • L'humiliation et l'autonomisation Pour certains, l'acte d'humiliation représente une forme d'autonomisation. En choisissant de se soumettre, le participant revendique le contrôle sur l'expression de sa vulnérabilité et de ses désirs. Cette inversion des rôles traditionnels permet de redéfinir les notions de pouvoir et de contrôle, tant dans le cadre de la relation BDSM que dans d'autres sphères de la vie. Conclusion: L'humiliation dans le BDSM dépasse le simple jeu de pouvoir. Elle se révèle être un outil riche pour explorer des dynamiques psychologiques et émotionnelles complexes, tout en renforçant la confiance entre partenaires. Grâce à des rituels quotidiens, une communication ouverte et une gestion flexible des limites, les acteurs de ces pratiques ouvrent la voie à une compréhension approfondie du pouvoir, du consentement et de l'autonomisation dans le cadre intime du BDSM.  
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Par : le 23/02/25
Elle s’était réveillé très tôt, frissonnante. La bûche s’était éteinte dans l’insert, et son peignoir entrouvert depuis qu’elle s’était écroulée sur le lit ne l’avait guère protégée de la fraîcheur de la nuit. Ses rêves avaient rendu la nuit été agitée. Les images de ses fantasmes, ne l’avaient pas pour autant rendue sereine mais plutôt torturée. Encore endolorie et peinant à émerger, elle allait examiner ses seins. Elle se souvenait de l’eau trop brûlante dont elle s’était imposée la douloureuse caresse. C’est avec soulagement qu’elle constatait que les traces s’étaient estompées. Avec soulagement mais aussi avec une manière de mélancolie. Elle se souvenait de la morsure de l’eau sur ses seins mais aussi de la puissance de l’orgasme que l’expérience lui avait procuré. Elle était torturée :  son esprit oscillait entre prudence et tentation. Une part d’elle-même lui intimait de jeter cette invitation, de ne pas chercher répondre à cet invitation vaguement impérieuse  et fort mystérieuse. Mais une autre, plus insidieuse, venant du creux de son ventre, la poussait à céder, à en apprendre davantage sur ce fameux Cercle. Aucune adresse ne figurait sur ce carton. Elle se saisit de l’invitation  et l’examina sous tous les angles. Son toucher était lisse et doux, d’une élégance sobre. C’est, en inclinant légèrement la carte sous la lumière tamisée de la lampe design de sa chambre qu’elle aperçut un discret filigrane au centre du bristol, presque imperceptible. Elle approcha l’invitation de la source lumineuse pour l’observer en transparence. Une épure suggérée le cou, la nuque d’une femme ceint d’un anneau… Le Cercle ? ...  “11 Rue de la Martinière - 69001 LYON”. Elle était submergée de sensations. Pensive tandis que son souffle s’accélerait et que la chaleur s’emparait d’elle de nouveau. Elle se pencha pour saisir son Mac abandonné au pied du lit. Sa poitrine s’échappait du peignoir, ce à quoi elle ne prêta guère attention . Elle tapa nerveusement l’adresse dans la barre de recherche l’adresse découverte dans le filigrane. En quelques secondes, plusieurs résultats apparurent. Parmi eux, un article du Progrès de Lyon daté de 1999 attira immédiatement son attention. Elle cliqua. « Fermeture définitive d’un club libertin mythique du centre-ville ». Un frisson remonta le long de son échine. Elle parcourut l’article. Il y était question d’un ancien club privé, fréquenté par une clientèle discrète et sélective, où se déroulaient des soirées aux règles bien particulières. L’établissement avait donc été fermé il y a presque un quart de siècle, officiellement pour des raisons administratives.  L'encart annoncé que l'article était réservé aux abonnés l'empêcherait dans s'avoir plus à cet instant. Alors, pourquoi cette adresse ? Son pouls s’accéléra. Était-ce une coïncidence ? Ou bien ce Cercle continuait-il à opérer à l’abri des regards, dissimulé derrière les vestiges de cet ancien club ? Poussée par une curiosité incontrôlable, Élise poursuivit ses recherches. Après plusieurs minutes, elle tomba sur une vieille discussion d’un forum BDSM. L’interface était obsolète, les images chargées lentement, certaines n’affichaient qu’un cadre et une petite croix rouge témoignant de leur effacement depuis. Mais ce qu’elle découvrit la laissa sans voix. S’affichaient là certaines photos toujours en ligne. Celle d’une soirée privée qui s’était manifestement tenue à cette adresse. Les photos, bien qu’en petite résolution et légèrement floues, révélaient une atmosphère feutrée, un décor luxueux où chaque détail semblait étudié pour exacerber les sens. Des hommes étaient vêtus de costumes noirs impeccablement taillés, leurs visages dissimulés derrière des masques sophistiqués qui leur donnaient une aura impénétrable. Certains étaient debout, verre de whisky à la main, d’autres assis dans de vastes fauteuils club en cuir, observant les événements d’un regard calculateur. Les femmes, elles, apparaissaient dans des tenues infiniment plus légères. Corsets de satin, bas résille, hauts talons vertigineux, certaines était totalement nue, leurs corps étaient exposés avec une sensualité affirmée. Certaines portaient des loups finement ouvragés, d’autres avaient les yeux dissimulés sous des bandeaux de soie. Certaines étaient à genoux, les mains posées sur leurs cuisses dans une posture de soumission évidente. D’autres encore étaient attachées aux imposantes croix de Saint-André fixées aux murs, leurs poignets entravés par d’imposants bracelets de cuir noir. L’expression sur les visages de ces femmes étaient troublante et difficile à décrypter. Craintives ? Excitées ? Éprouvées ? Supplicières ? L’une d’elle avait des traces de Rimel qui parcourait ses joues, jusqu’à couler marquer son cou, sa gorge.  Les clichés montraient des scènes figées dans le temps : une femme aux cheveux noués en chignon se voyait empoigner la nuque, par une main anonyme. En face d’elle, un homme tenant une fine cravache à la main, le regard posé sur une silhouette offerte. Sur une autre photo, un couple été nu enlacés dans une cage.  Chaque image respirait une sophistication troublante, une maîtrise du décor et de l’instant, comme si tout était orchestré avec une précision presque théâtrale. Ces photos sentaient le souffre, le stupre, la débauche. Élise sentit son souffle se raccourcir. Elle fixait l’écran, partagée entre fascination, appréhension voire panique. La discussion du forum datait de 2011. L’idée que le Cercle ait existé réellement, que des personnes aient foulé son sol, aient vécu ces instants, la troublait profondément. Ce n’était ainsi pas une simple adresse. C’était un monde à part, une enclave de désirs inavoués, un royaume de secrets. Elle avait l’heure du rendez-vous. Avait trouvé l’adresse. Et s’était maintenant faite une idée assez précise de l’univers dans lequel on l’avait convoquée. Non, elle ne vivait plus la réception du bristol comme une invitation, mais comme une convocation. Et elle avait maintenant envie de s’y soumettre. D’obéir.  22H00. Ce soir. Les autres épisodes : https://www.bdsm.fr/blog/tag/ombresdelob%C3%A9issance/
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Par : le 22/02/25
Les règles de vie transcendent la simple organisation quotidienne pour devenir des principes fondamentaux qui structurent et nourrissent la relation Maître-esclave. Bien plus que de simples directives, ces règles incarnent l’engagement mutuel, la discipline consciente et l’harmonie recherchée au sein d’une dynamique fondée sur l’échange de pouvoir. Définir des règles de vie, c’est instaurer un cadre global dans lequel chaque geste, chaque interaction et chaque moment du quotidien vient renforcer la confiance et la dévotion entre le Maître et l’esclave. Ces règles, discutées et validées par les deux partenaires avant d'entamer la relation ou lors des réajustements de celle-ci, offrent une structure rassurante et prévisible tout en laissant la place à la créativité et à l’évolution personnelle. Tout comme les protocoles, les rituels, en effet, l'esclave devrait être en mesure de proposer celles qui ont une résonance en elle et peuvent particulièrement séduire le Maître ! Exemples de règles de vie dans une relation Maître-esclave : • Respect absolu des consignes : Qu’il s’agisse de comportements en public ou de rituels intimes, l’esclave s’engage à respecter scrupuleusement les directives établies, renforçant ainsi la dynamique de pouvoir et la cohérence du lien. • Communication transparente et régulière : Un point essentiel est d’établir des moments dédiés à l’échange, où chaque partenaire peut exprimer ses ressentis, ajuster les règles et veiller au bien-être commun. • Maintien des rôles même en dehors des intimités : Les règles de vie peuvent s’étendre à des comportements symboliques dans la vie quotidienne, par exemple en adoptant un langage ou un comportement particulier qui rappelle constamment la dynamique Maître-esclave. • Soins et attention mutuels : La discipline n’exclut pas la tendresse. Il est attendu du Maître de veiller sur l’état physique et émotionnel de son esclave, tandis que l’esclave, dans son engagement, doit faire preuve de sollicitude et de dévotion dans l’accomplissement des tâches qui lui sont confiées. • Adaptabilité et révision des règles : La vie est en perpétuelle évolution. Les règles doivent rester flexibles afin de s’adapter aux évolutions personnelles et aux circonstances. Une réévaluation régulière garantit que le cadre reste pertinent et consentant pour les deux partenaires. Pourquoi ces règles de vie sont-elles si essentielles ? Les règles de vie créent un socle stable qui permet aux deux partenaires de naviguer dans leur quotidien en gardant à l’esprit la dynamique choisie. Pour l’esclave, elles instaurent un sentiment de sécurité et de confiance : la certitude de connaître les limites et les attentes offre un refuge dans lequel elle peut s’exprimer pleinement, même dans la vulnérabilité. Pour le Maître, ces règles permettent de confirmer la progression et l’engagement de son esclave, tout en lui offrant les outils nécessaires pour guider avec justesse et bienveillance. Imaginez, par exemple, une journée structurée autour d’un rituel matinal où l’esclave se présente selon une tenue et une posture préétablie, puis engage une courte communication sur ses objectifs de la journée. Ce cadre quotidien, bien que formel, agit comme un fil conducteur qui rappelle la dynamique établie et sert de point d’ancrage émotionnel et psychologique. Dans un autre moment, un protocole de fin de journée pourrait être instauré, lors duquel l’esclave partage ses réussites, ses difficultés et accueille l’évaluation rassurante du Maître. Ce partage, effectué dans le respect des règles, offre non seulement une opportunité de progression, mais également une fenêtre sur le lien profond qui unit les deux partenaires. Pour instaurer des règles de vie adaptées à la relation Maître-esclave, quelques principes doivent guider le processus : • Favoriser la simplicité et l’efficacité : Les règles doivent être claires, précises et réalisables, sans alourdir la dynamique par une complexité inutile. • Conserver le sens symbolique et émotionnel : Au-delà de leur aspect pratique, les règles de vie doivent résonner en chacun, rappelant constamment le lien, la discipline et la dévotion partagée. • Privilégier l’évolution continue : Le cadre établi doit être flexible ; il est essentiel de revoir et d’ajuster les règles afin qu’elles restent en adéquation avec les besoins et les aspirations des partenaires. En somme, les règles de vie dans une relation Maître-esclave ne se limitent pas à une simple liste de comportements à suivre. Elles symbolisent l’harmonie entre la rigueur de la discipline et la profondeur de l’engagement émotionnel. En créant un environnement stable, elles permettent à chacun de s’épanouir dans son rôle, tout en consolidant jour après jour un lien d’intimité, de respect et de dévotion consentie.
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Par : le 22/02/25
C'est étrange de me souvenir de ce moment.  C'etait il y a un an, au milieu de la nuit.  Moi, face à la mer, assise sur la dune surplombant la mer. Une bière, du saucisson et le bruit des vagues qui s'écrasent.  La météo m'obligeant à taire cette envie de plonger dans l'eau... Certainement gelée à cette époque de l'année.  Puis votre voix et moi qui gueule à m'en arracher les cordes vocales.  Des larmes qui s'écoulent sans discontinuer.  À des kilomètres de toute vie humaine, je me laisse aller. Pourtant c'était mon choix, par une longue tirade textuelle comme j'aime faire.  Ma première relation D/s et ce sentiment d'avoir trouvé mon âme-soeur. Je me rappelle les morsures, les impacts, la baise sauvage, l'emprise, l'amour, la faim, toujours, encore, en public à huis-clos... Tout ce qui se vit et ne peut se dire... Je me rappelle notre première rencontre et ce sentiment d'être à ma place. La plénitude, la sérénité et des larmes, accompagnées de vos doigts en moi... Fermer la porte à tout cela n'a pas été facile.  Alors on a (vous avez) decidé de ne pas "arracher le pansement".  C'est drôle avec le recul : "tu es drôle toi, tu me demande de t'aider à me quitter". Égoïstement oui. Et vous n'avez pas failli. En bon Maître, vous m'avez accompagné des mois durant dans cette "fin". Nous avons retiré le pansement millimètre après millimètre. Même quand j'essayais d'avancer dans ma vie vanille... Je me remémore vos mots sur la réalité de notre lien et sur la chance de cette exception.  Je le sais, je le ressens et encore plus maintenant qu'avant.  Et je ne sais quoi faire de ce sentiment. Parce que, sans prendre cette décision, je n'aurais pas pris conscience de l'ampleur de Nous et de ce que nous avons pu traverser/vécu ensemble. Malgré mes démons d'abord, puis les vôtres, la douleur, mes besoins irréalisables... Je crois que le sparadrap restera accroché... Il pend ridiculement et je le regarde avec humour, parce que finalement, quand on a aimé à ce point, quand on a vécu si intensément sa soumission et sa domination, il me semble difficile d'y mettre un point final. Car j'en suis certaine, quoique la vie nous réserve, une part de vous m'accompagnera toujours.   
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Par : le 21/02/25
Avant de vous proposer l'article sur la différenciation des protocoles, rituels et règles de vie (https://www.bdsm.fr/blog/10550/Protocoles,-rituels-et-règles-de-vie/) je vous avais proposé un autre sur les rituels en soumission (https://www.bdsm.fr/blog/10494/Les-rituels-dans-la-soumission/), article qui m'avais inspiré le premier cité... Je vous propose donc de revenir et de creuser sur les protocoles en soumission, chaque articles étant le compléments des autres... Les protocoles transcendent de simples règles ou consignes : ils incarnent une expression profonde de la dévotion, de la discipline et de l’engagement mutuel dans une relation Maître-esclave. En établissant des normes claires et des attentes précises, ces protocoles renforcent la sécurité, la confiance et la connexion entre les partenaires, tout en affirmant la dynamique de pouvoir qui caractérise la relation. Définir un protocole signifie instaurer une série de comportements, de gestes ou d’attitudes qui, répétés loyalement, viennent structurer le quotidien. Dans le cadre d’une relation Maître-esclave, ces protocoles ne sont pas de simples formalités, mais bien des outils essentiels qui concrétisent l’échange de pouvoir et les engagements consentis par chacun. Voici quelques exemples de protocoles typiques :  • L' esclave doit se présenter de manière cérémonieuse à l’entrée du domicile du Maître, marquant ainsi le début du rituel quotidien de soumission. • L’usage de formules spécifiques, telles que « Bonjour, Maître », lors des échanges, renforçant l’engagement à respecter les limites établies. • Un protocole de posture obligatoire, où l’esclave garde une posture spécifique — agenouillé ou debout — lors des moments d’obéissance ou d’attente, symbolisant la discipline et le respect. • Des protocoles de communication qui régissent la façon dont l’esclave s’exprime, par exemple en sollicitant la permission avant de parler ou de prendre des initiatives, afin de maintenir un contrôle harmonieux des échanges. Ces pratiques, répétées avec intention, fonctionnent comme des repères dans la vie quotidienne et permettent au Maître comme à l’esclave de rester ancrés dans leur rôle respectif. En respectant les protocoles, l’esclave affirme non seulement sa position, mais renforce également la confiance et le lien émotionnel qui unissent les deux partenaires. Pour le Maître, ces protocoles assurent une structure rigoureuse dans laquelle il peut manifester sa responsabilité et son attention aux besoins de l’esclave. Pourquoi ces protocoles sont-ils si essentiels ? Les protocoles agissent comme des manifolds qui orientent l’énergie et la dynamique de la relation. Un protocole bien établi transforme un geste habituel en un acte de dévotion. Par exemple, lorsque l’esclave attend le mot d’ordre avant toute action, ce comportement n’est pas seulement une demande, c’est une affirmation silencieuse du lien qui existe entre elle et son Maître. Chaque mouvement, chaque parole traverse ainsi le filtre d’un engagement total et conscient, permettant une connexion silencieuse mais puissante. Imaginez l’esclave qui, chaque soir, prépare minutieusement l’espace pour une séance de discipline ou d’apprentissage. Ce simple acte — remplir l’espace de respect, de calme et d’intention — devient un protocole indispensable, symbolisant la transition du monde extérieur vers un espace sacré réservé à l’intimité et au jeu de rôles. Ce protocole, en apparence anodine, revêt une signification profonde et authentique : il rappelle à l’esclave qu’il appartient à une dynamique soigneusement orchestrée, où chaque geste compte et chaque moment renforce l’engagement mutuel. Les protocoles, en proposant une structure prévisible, offrent également une sécurité indispensable dans un contexte où la vulnérabilité joue un rôle majeur. L’esclave, conscient de la constance et du cadre proposé par le Maître, trouve dans cette discipline un refuge contre l’incertitude du quotidien. Pour le Maître, l’application rigoureuse des protocoles permet de vérifier et affirmer la loyauté et la progression de l’esclave, tout en lui rappelant l’importance de son rôle de guide et de protecteur. Pour mettre en place des protocoles adaptés à la relation Maître-esclave, il faut considérer les points suivants : • Dialogue ouvert : Discuter avnt de dommencer la relation en détail des protocoles qui résonnent personnellement pour chacun. L'esclave potentielle peut vous proposer ceux qui peuvent lui parler intimiment et qui peuvent séduire le propriétaire, Un point souvent ignoré mais pouvant prendre toute sa dimension dans la dynamique ! • Simplicité d’abord : Commencer par des protocoles simples et évolutifs. Une complexité excessive peut rapidement devenir source de stress ou diminuer leur portée symbolique. • Focus sur l’intention : s'assurer que chaque protocole ait une signification émotionnelle ou symbolique claire, au-delà de sa dimension formelle. • Adaptabilité : Comme pour tout aspect d’une relation dynamique, les protocoles doivent être flexibles. Ils peuvent être réévalués, ajustés et approfondis au fil du temps, en fonction des évolutions personnelles et relationnelles. En somme, les protocoles dans une relation Maître-esclave vont au-delà du simple observance de règles : ils incarnent un engagement profond et quotidien, formant le socle même de la relation. Chaque protocole, qu’il s’agisse d’un geste, d’un mot ou d’une posture, vient renforcer l’échange de pouvoir, la certitude de la discipline et la beauté de la dévotion. Dans un monde aux multiples exigences, ces pratiques offrent un espace unique de stabilité, de connexion et de transcendance, rappelant à la fois la rigueur du rôle et l’intimité émotionnelle partagée.
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Par : le 20/02/25
La soirée avait commencé bien avant que nous nous retrouvions tous les trois dans cette pièce aux lumières tamisées. Vicky, ma soumise de longue date, m’avait parlé de son amie K depuis quelque temps déjà. Une jeune femme curieuse, apparemment intriguée par le monde que nous partagions, mais encore pleine d’hésitations. L’idée de l’initier lentement et de lui faire goûter nos jeux avait surgi comme une évidence. Ce soir-là, Vicky et K étaient agenouillées côte à côte, prêtes à suivre mes directives, tout en ne sachant pas encore jusqu’où cette expérience les mènerait. Au début, l’atmosphère était empreinte d’une douce appréhension. K observait Vicky d’un œil admiratif, sentant probablement qu’elle pouvait compter sur son soutien pour appréhender cette première immersion. De mon côté, j’avais disposé sur une table basse le martinet et la cravache, bien en vue. L’idée était simple : les deux soumises allaient participer à un petit défi, et celle qui céderait la première paierait un gage à l’autre. Déjà, je sentais les regards mêlés d’excitation et de crainte. Je me suis avancé vers elles, prenant le temps de passer une main sur l’épaule de K, juste pour l’aider à se détendre. Le défi en lui-même était un classique dans notre univers : un jeu de pincements. Chacune agrippe délicatement les tétons de l’autre, et l’objectif est de tenir le plus longtemps possible. Vicky, qui me connaît, savait qu’il lui fallait maintenir une pression soutenue, car céder signifiait être punie. K, plus novice, avait les doigts légèrement tremblants, mais elle s’est appliquée à pincer les tétons de Vicky avec une détermination inattendue. Les secondes s’étiraient. Les sourcils de Vicky se fronçaient légèrement alors que K, les lèvres pincées, persévérait pour ne pas abandonner. Les respirations se faisaient de plus en plus sonores, chaque pincement ravivant la tension. Finalement, c’est K qui a eu un mouvement de recul, lâchant les tétons de Vicky d’un geste instinctif, comme si elle venait de franchir un seuil trop élevé. Un sourire à peine dissimulé a éclairé le visage de Vicky. Je me suis penché vers K pour lui rappeler, d’un ton calme mais ferme, la règle du jeu : « Tu as perdu, n’est-ce pas ? » Elle a hoché la tête, encore un peu essoufflée. « Alors tu vas devoir offrir une récompense à Vicky, comme convenu. » K a d’abord hésité, le regard fuyant, puis elle a compris qu’elle était prête à honorer ce petit rituel. Doucement, elle s’est rapprochée de Vicky, s’agenouillant tout contre elle. J’ai posé une main dans le dos de K, l’incitant à assumer pleinement la ‘gâterie’ qu’elle devait offrir. Alors, sans précipitation, elle a laissé glisser ses lèvres entre les cuisses entrouvertes de Vicky, son souffle chaud caressant la peau frémissante. Elle hésita un instant avant d’oser presser sa langue contre l’intimité humide de sa partenaire, savourant le goût de sa soumission. Vicky a frissonné violemment, un soupir s’échappant de sa gorge tandis que K explorait avec une maladresse délicieusement excitante. Ses mains se posaient timidement sur les hanches de Vicky, s’ancrant à elle comme pour se rassurer. Peu à peu, son audace grandit, sa langue s’affairant à dessiner des cercles langoureux autour du clitoris gonflé de désir. Les gémissements de Vicky se firent plus intenses, son corps ondulant sous les assauts de cette langue avide qui cherchait à la pousser vers l’extase. Encouragée par la réaction de sa partenaire, K approfondit ses mouvements, alternant entre légères suctions et caresses plus appuyées. Ses doigts vinrent s’ajouter à son travail, s’enfonçant lentement en elle, la faisant haleter de plaisir. Je savourais la scène, observant K se perdre dans cette initiation charnelle, absorbée par l’intensité du plaisir qu’elle procurait. Vicky, la tête renversée en arrière, s’abandonnait entièrement, ses soupirs se transformant en supplications à peine contenues. Son corps se tendait, réclamant l’apogée qu’elle sentait poindre, tandis que K, totalement immergée dans son rôle, ne relâchait pas son emprise, cherchant à la conduire jusqu’au bord de l’orgasme avec une dévotion touchante. La tension montait inexorablement, chaque coup de langue, chaque pression intensifiant l’extase qui approchait. Je laissai le moment s’étirer, savourant la perfection de cette scène, où désir, soumission et découverte s’entremêlaient dans une symphonie aussi brutale que sensuelle. Une fois la ‘dette’ honorée, j’ai laissé quelques instants de répit, puis j’ai pris le martinet en main. D’un geste ferme, j’ai ordonné à K de se mettre en position d’humilité : à genoux, front contre le sol, ses bras étendus devant elle, son dos cambré accentuant la cambrure de ses hanches. Son cul, offert sans la moindre possibilité de se cacher, exposait la moindre courbe de son intimité, la moindre pulsation trahissant sa nervosité et son excitation mêlées. Ses lèvres gonflées d’envie brillaient sous la lueur tamisée, tandis que son anus, bien visible entre ses fesses écartées, semblait attendre la moindre caresse, le moindre contact imposé. Elle savait que chaque mouvement incontrôlé lui vaudrait une correction immédiate, et cette attente la faisait frissonner. Son souffle était court, ses cuisses légèrement tremblantes sous la tension de cette posture humiliante qui la réduisait à l’état de pure offrande. Ce spectacle d’abandon total me ravissait, et je savourais chaque détail de son exposition parfaite avant d’abattre lentement le martinet sur cette chair offerte. Mais je mesurais mes impacts, veillant à ce que K ressente la morsure sans être brusquée. Ses muscles se contractaient sous chaque frappe, un frisson traversait son échine, mais elle tenait sa position, front au sol, soumise et vulnérable. Je fis un signe à Vicky, qui s’avança avec un sourire carnassier. « Viens honorer son abandon », ordonnai-je d’un ton bas et impérieux. Sans attendre, elle se pencha vers l’anus tremblant de K, sa langue effleurant la peau sensible avant de l’embrasser avec une lenteur délicieusement cruelle. K laissa échapper un soupir étranglé, ses doigts crispés sur le sol, tentant de résister aux vagues de sensations contrastées qui l’envahissaient. Vicky, plus expérimentée, s’appliquait avec une précision exquise, alternant suctions légères et coups de langue appuyés, chaque mouvement accentuant la soumission de K. Pendant ce temps, je reprenais le martinet, caressant d’abord sa peau avant de laisser les lanières claquer sur ses fesses rougies, réveillant chaque nerf déjà électrisé par l’attention de Vicky. K restait figée, son souffle court, suspendue dans ce jeu de contrôle où chaque sensation s’ajoutait à l’autre. Mon regard descendit vers son entrejambe, où l’excitation se trahissait dans la moiteur de ses lèvres gonflées. Je laissai mes doigts glisser entre ses cuisses, effleurant doucement cette humidité délicieuse, savourant la preuve irréfutable de son état. « Tu es parfaite ainsi… », murmurai-je en la caressant légèrement, jouant avec sa patience, renforçant l’humiliation de sa position. Le mélange de douleur et de plaisir la transformait peu à peu, sa respiration devenant erratique, ses gémissements étouffés se heurtant au parquet sous elle. J’aimais cette vision, cette vulnérabilité offerte sous mon contrôle, et Vicky, avec sa dévotion sensuelle, savait exactement comment la pousser à ce point de non-retour. Quand j’ai jugé le moment opportun, j’ai fait signe à Vicky de reprendre le martinet à son tour. Je me suis saisi alors de la cravache, l’agitant lentement dans l’air pour rappeler ma présence et mon autorité. Vicky, appliquée et déterminée, s’est placée derrière K, caressant doucement sa peau avant de laisser les lanières effleurer ses hanches. K se crispait légèrement à chaque contact, ses muscles tressaillant sous l’impact, mais elle ne reculait pas, luttant pour maintenir sa posture d’abandon total. C’était un ballet exquis où la discipline et la sensualité s’entremêlaient. Vicky, avec une lenteur délibérée, alternait entre des caresses apaisantes et des frappes plus appuyées, s’imprégnant du rôle de dominatrice que je lui confiais le temps de cet instant. K, elle, oscillait entre tension et relâchement, cherchant inconsciemment à s’adapter aux sensations contradictoires qui la traversaient. Je me suis approché lentement, observant avec satisfaction cette scène hypnotique. Puis, je me suis penché sur K, effleurant du bout des doigts la moiteur qui s’accumulait entre ses cuisses. Un sourire satisfait s’est dessiné sur mes lèvres en constatant l’évidence de son excitation. « Reste immobile », ai-je murmuré, ma main maintenant fermement posée sur son entrejambe, absorbant chaque frémissement qu’elle tentait de contenir. Je laissais Vicky poursuivre son œuvre, la cravache venant marquer en douceur la peau offerte, tandis que je faisais glisser mes doigts le long des lèvres trempées de K, explorant cette humidité offerte. Le jeu était parfait : douleur mesurée, plaisir exacerbé, contrôle absolu. K, dans son abandon, apprenait à goûter à la puissance de la soumission, tandis que Vicky savourait le privilège de la guider dans cette découverte intense. L’instant crucial est arrivé quand j’ai disposé le harnais de pegging à côté de Vicky, l’invitant d’un regard à le revêtir. K, surprise, a aussitôt compris qu’elle était concernée. Il n’y avait pas besoin de longs discours : elle percevait déjà qu’elle devrait occuper une place plus ‘soumise’ dans cette scène, la nouveauté résidant cette fois dans l’échange entre elle et Vicky. Vicky, assurée dans ses gestes, a ajusté les sangles. Sa concentration faisait presque oublier la tension résiduelle qui flottait dans l’air. J’ai pris position derrière K, la cravache en main. Vicky, désormais équipée, a commencé à s’approcher de K, d’abord par de légers frôlements, testant sa réaction. K a laissé échapper un souffle saccadé, un mélange de prudence et de désir. Puis, avec une lenteur voulue, Vicky a amorcé le mouvement caractéristique du pegging. Le moment était délicat, et je veillais à ce que tout se passe en douceur. Je frôlais parfois la cuisse de K du bout de la cravache, comme pour rappeler que je régissais le rythme. Vicky, d’un geste contrôlé, a entamé cet échange intime, l’une guidant l’autre dans un équilibre fragile entre curiosité, abandon et respect des limites. Les premières sensations ont paru troubler K, qui s’est crispée avant de finalement lâcher prise. Je suivais chacun de ses frissons, prêt à intervenir si nécessaire, ma main prête à interrompre la scène au moindre signe d’inconfort. Mais K, au fil des secondes, s’est laissée porter par ce tango inattendu. Les mouvements se sont faits plus assurés, plus profonds, sans pour autant tomber dans la brutalité. Mes ordres ponctuaient leurs respirations : « Ralentis, Vicky. Maintenant, un peu plus ferme. K, respire. » Les claquements de la cravache ou du martinet, parfois simplement effleurés sur les flancs de l’une ou de l’autre, venaient renforcer la sensation de contrôle et de complicité, comme si ces objets incarnaient la cadence. La pièce résonnait de soupirs, de murmures et d’un écho nouveau : celui de deux femmes, autrefois de simples amies, apprenant ensemble une forme d’intimité qu’elles n’auraient jamais imaginée. Le visage de K exprimait tour à tour l’étonnement, l’excitation, la fierté de se prouver qu’elle pouvait oser, et la gratitude envers Vicky qui l’accompagnait dans cet acte. Quand j’ai enfin considéré que la tension avait atteint son point culminant, j’ai posé une main sur l’épaule de Vicky et une autre sur celle de K, signifiant la fin de l’expérience. Les souffles sont restés suspendus quelques instants. Vicky a lentement retiré le harnais, et K l’a aidée, encore fébrile de ce qu’elle venait de vivre. Je les ai laissées profiter de cette complicité toute neuve, observant leurs regards qui semblaient chargés d’une forme de respect mutuel, presque bouleversant. Le silence qui a suivi était doux, enveloppant, loin de la gêne qu’on aurait pu imaginer. Elles se sont enlacées, submergées par l’intensité du moment, tandis que je les regardais, satisfait d’avoir pu orchestrer cette découverte. Dans un souffle, K a glissé quelque chose à l’oreille de Vicky, un mot que je n’ai pas saisi, mais qui a fait naître un sourire sur les lèvres de ma soumise habituée. Un sourire qui, à lui seul, résumait la soirée : la naissance d’une nouvelle connexion, une exploration partagée, et la promesse d’autres moments à venir, où le plaisir s’allie à la confiance pour repousser ensemble les frontières du désir.  
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Par : le 19/02/25
Dans une relation BDSM, la permission ne se limite pas à un échange de règles ; elle constitue la clé d’une dynamique de pouvoir consensuelle et évolutive qui influence la psychologie des partenaires. Cet article explore comment la permission s’articule dans la vie quotidienne et comment elle renforce la confiance, tout en soulignant ses défis et son évolution au fil du temps. 1. La Permission comme Lien Psychologique Au-delà d’un simple rituel formel, la permission crée un lien psychologique fort entre le Dominant etet l'esclave. Par exemple, lorsqu’une esclave demande la permission de modifier son comportement ou de réaliser une action, elle affirme consciemment sa position tout en renforçant la hiérarchie. Ce geste n’est pas une contrainte, mais un échange qui permet au Dominant de prendre en compte les besoins et limites de son partenaire, établissant ainsi une relation de confiance et de soutien. 2. La Soumission Consciente et l’Expression Quotidienne En transformant la soumission en un choix éclairé, la permission permet à l'esclave de participer activement aux rituels relationnels. Un exemple peut être constaté dans des gestes quotidiens – comme demander avant de s’asseoir ou de choisir une tenue – qui renforcent l’engagement mutuel et créent une tension excitante. Ces rituels quotidiens apportent non seulement structure mais offrent également au partenaire esclave une manière de redéfinir constamment ses désirs et limites. Au fil du temps, ces gestes, initialement symboliques, évoluent et se transforment en rituels profondément ancrés dans la relation, permettant une réévaluation des règles et une renégociation des attentes au fur et à mesure que les partenaires grandissent ensemble. 3. L’Utilisation et l’Évolution des Micro-Permissions Les micro-permissions, ces petites demandes de la vie quotidienne, rappellent en permanence l’existence d’une dynamique de pouvoir. Par exemple, demander la permission de prendre une décision apparemment anodine, comme choisir une activité de loisir, contribue à tisser un lien constant entre les partenaires. Avec le temps, ces micro-interactions peuvent évoluer en véritables rituels, intégrant des ajustements selon les changements des désirs personnels et des situations de vie. Cette évolution permet d’éviter que les gestes ne deviennent mécaniques et souligne la nécessité d’une communication régulière pour maintenir la dynamique vivante et authentique. 4. La Sécurité Émotionnelle et la Gestion des Enjeux L’établissement d’un cadre clair par la permission crée une sécurité émotionnelle permettant à l'esclave d’explorer sa soumission en toute confiance. Une structure bien définie aide à prévenir les malentendus et à mieux gérer les émotions liées aux moments de tension ou d’incertitude. Cependant, il est important de souligner que cette structure doit rester flexible. La gestion des émotions peut varier : si dans certains cas, la permission renforce l’intimité et le sentiment de protection, dans d’autres, une routine trop figée risque de générer des malentendus ou une forme de distancing émotionnel. C’est dans cette capacité d’adaptation et d’introspection que réside la réussite de la dynamique. 5. Communication et Confiance : Les Piliers de l’Évolution Une communication ouverte et honnête représente le socle sur lequel repose toute relation BDSM saine. Qu’il s’agisse d’échanges verbaux, écrits ou symboliques, la transparence dans l’expression des besoins et des limites permet aux partenaires d’ajuster leurs interactions au fil du temps. La confiance s’installe progressivement à travers cet échange constant et évolutif. En partageant également leurs ressentis, les partenaires peuvent identifier ensemble les moments où la dynamique doit évoluer ou être négociée, assurant ainsi un équilibre entre structure et adaptation aux nouvelles circonstances. Conclusion: La permission dans une relation BDSM est bien plus qu’une simple formalité : elle constitue un outil puissant pour créer et maintenir une dynamique de pouvoir évolutive, renforcer la confiance et favoriser une intimité profonde. En intégrant des rituels quotidiens et en adaptant continuellement les règles aux évolutions personnelles, les partenaires peuvent naviguer en équilibre entre structure et flexibilité. Cette approche permet non seulement d’explorer et de redéfinir les désirs, mais également de gérer de manière constructive les enjeux émotionnels, assurant ainsi une relation épanouissante, enracinée dans l’écoute et la confiance mutuelle.    
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Par : le 18/02/25
Il est possible de classer les termes et concepts BDSM selon un certain degré d'implication et de contrôle, bien que cela ne soit pas nécessairement une hiérarchie stricte et fixe. Chaque personne peut avoir une interprétation différente de ces termes et de leur signification, et il est important de communiquer clairement et ouvertement avec votre partenaire pour vous assurer que vous êtes tous les deux à l'aise avec le niveau d'implication et de contrôle dans votre relation BDSM. Jeux sexuels occasionnels : Les jeux sexuels occasionnels sont des activités BDSM qui sont pratiquées de manière ponctuelle et qui ne dépassent pas le cadre du jeu sexuel. Ces activités peuvent inclure des jeux de rôle, du bondage ou de la douleur, mais restent confinées à la sphère intime. Jeux de rôle avancés : Ce niveau implique des scénarios BDSM plus élaborés, avec une exploration plus poussée des dynamiques de pouvoir, sans pour autant aller jusqu'à la soumission complète. Les partenaires s'engagent dans des jeux de rôle complexes, tout en conservant une certaine autonomie. Partenariat de pouvoir : Le partenariat de pouvoir est un niveau d'implication et de contrôle dans lequel les deux partenaires ont un certain degré de contrôle et de pouvoir dans la relation. Ils travaillent ensemble pour prendre des décisions et définir les règles et les limites de leur interaction. Contrats de service : À ce niveau, un contrat formel est établi entre le dominant et le soumis, définissant les tâches, les responsabilités et les limites du soumis envers le dominant. Cependant, le soumis conserve une autonomie en dehors de ces moments contractuels. Soumission partielle : La soumission partielle est un niveau d'implication et de contrôle dans lequel la soumission est limitée à certains aspects de la vie, tels que les activités sexuelles ou les décisions liées à la vie privée. Le soumis accepte de se soumettre à certaines demandes ou instructions du dominant, tout en gardant un certain degré de contrôle sur sa propre vie. Contrats de service : Un cadre formel dans lequel un accord écrit ou tacite définit les tâches, responsabilités et limites spécifiques attribuées au soumis par le dominant, tout en assurant que l'autonomie demeure préservée en dehors de ces engagements contractuels. Relation maître/esclave à temps partiel : À ce niveau, le soumis accepte une dynamique maître/esclave, mais seulement dans des contextes ou moments précis, conservant une autonomie en dehors de ces moments. Soumission complète : La soumission complète est un niveau d'implication et de contrôle dans lequel le soumis accepte de se soumettre entièrement au dominant dans tous les aspects de sa vie, y compris les décisions quotidiennes, les finances, les relations et les activités. Le soumis transfère entièrement le contrôle de sa vie au dominant, tout en pouvant conserver certains droits et privilèges. Relation maître/esclave à long terme : Ce niveau implique une dynamique maître/esclave établie sur le long terme, avec un transfert important du contrôle. Cependant, des mécanismes de sauvegarde et de négociation peuvent être mis en place. Soumission 24/7 : La soumission 24/7 est un niveau d'implication et de contrôle dans lequel le soumis accepte de se soumettre entièrement au dominant en tout temps, 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7. Le soumis est constamment sous le contrôle du dominant, même en dehors de la maison ou en public. Esclavage consensuel : Ce niveau met l'accent sur le consentement et la négociation, avec des droits et privilèges clairement définis pour l'esclave. Les esclaves peuvent avoir des mécanismes en place pour garantir le respect de leur consentement et de leur bien-être. Propriété personnelle : Ce niveau extrême implique que le soumis accepte d'être la propriété personnelle du dominant, sans aucun droit ni privilège, se rapprochant de l'esclavage sans le consentement explicite.  Esclavage (Slavery) : L'esclavage est un rôle dans lequel une personne accepte d'être la propriété d'une autre personne, généralement appelée le maître ou la maîtresse. Les esclaves sont souvent considérés comme des objets ou des biens, et peuvent être utilisés pour le plaisir ou le service de leur maître ou maîtresse. Culte de la personnalité : Ce niveau implique une forme de vénération et de soumission totale envers le dominant, allant au-delà du simple transfert de contrôle. Le soumis voue un culte à la personnalité du dominant, l'idolâtrant et se soumettant complètement à son autorité. Total Power Exchange (TPE) : Il s'agit d'une forme extrême de domination et de soumission dans laquelle une personne transfère entièrement le contrôle de sa vie à une autre personne. Dans un TPE, le dominant prend toutes les décisions importantes et le soumis n'a aucun contrôle sur sa propre vie. Les TPE sont souvent des relations à long terme et peuvent inclure des éléments de soumission, d'esclavage ou de propriété. Total Life Control (TLC) : Le Total Life Control (TLC) est un niveau d'implication et de contrôle dans lequel une personne accepte de se soumettre entièrement au dominant dans tous les aspects de sa vie, y compris les décisions quotidiennes, les finances, les relations et les activités. Dans une relation de TLC, le soumis transfère entièrement le contrôle de sa vie au dominant, y compris tous les aspects de son existence. Le Total Life Control (TLC) est souvent une forme extrême de soumission et de contrôle, et peut inclure des éléments d'esclavage ou de propriété Il est donc primordiale, avant de commencer une relation d'être bien sûr d'être sur la même longueur d'onde et donc de bien définir la relation ! Pour ma part, vous l'aurez compris avec mon annonce que je ne peux que commencer à partir du 8. Mais ce genre relation est une spirale dans laquelle nous nous enfoncons inexorablement... avec le temps, la confiance étant là, le but est d'atteindre le 16.... Voir le 17.... Oui! je sais! il n'est pas là....  
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Par : le 18/02/25
Élise Menard était un modèle de réussite aux yeux de son entourage. À trente ans, elle s’était construite une solide réputation d’avocate au sein d’un prestigieux cabinet lyonnais. Son éloquence tranchante et son sens aigu de la stratégie faisait d’elle une redoutable adversaire de prétoire qui gagnait la majorité de ses dossiers, faisant toujours preuve d'une maîtrise implacable. Mais derrière cette façade faisant montre d'un équilibre apparent, une part d’elle la rongeait. Chaque soir, après les joutes verbales ou les négociations âpres, elle retrouvait son appartement cossu du sixième arrondissement, seule. Son appartement était spacieux, épuré, décoré avec goût, mais il lui apparaissait de plus en plus froid. Impersonnel. Glacial. Quand elle déambulait en escarpins sur le parquet de bois clair ni l’écho de ses pas solitaires, ni la lumière tamisée de ses lampes de créateurs ne parvenaient plus à chasser l’ombre grandissante de sa solitude. Son quotidien se résumait à des repas trop rapidement avalés devant son écran d’ordinateur, quelques verres de vin pour apaiser tant la tension accumulée tant lors ses trop longues journées et que durant ses nuits trop courtes où l’insomnie s'invitait trop souvent. Elle passait des heures à fixer le plafond, une main posée sur son ventre, cherchant dans le silence une réponse à cette insatisfaction sourde qui la rongeait. Cette réponse qui ne venait pas la faisait s’enfoncer chaque jour un peu plus dans les limbes de la déprime voire de la dépression. Parfois, elle s’autorisait à rêver d’un abandon total, d’une soumission volontaire où elle n’aurait plus à penser, à contrôler, à dominer. Elle tentait d’imaginer quelle pouvait être la sensation d’entendre un ordre murmuré à son oreille, de sentir un regard sévère la contraignant au silence, d’une main ferme contraignant ses gestes, l'empoignant parfois. Ces pensées l’effrayaient autant qu’elles l’attiraient. Elles étaient aux antipodes de l’image qu’elle renvoyait au quotidien. Avocate brillante et respectée d’un côté, femme en quête d’un mentor invisible de l’autre. Un paradoxe qu’elle taisait consciencieusement. De toute façon, à qui aurait-elle pu le confier ? Un soir, alors qu’elle feuilletait distraitement un des nombreux ouvrages récupérés lors de la vente du chalet familial en Maurienne, ses doigts effleurèrent la couverture avec une lenteur presque rituelle. « Pouvoir et la domination » indiquait les lettres d’or défraîchies par l’épreuve du temps. Le cuir vieilli du livre dégageait une odeur qui la fit frissonner. Elle se laissa absorber dans sa lecture, chaque mot nourrissant en elle un désir secret, une envie d’explorer les limites de son propre contrôle. L’excitation se mêlait à la peur, une peur exquise, de celle que l’on ressent quand on s’apprête à franchir la frontière de ce que les psychologues nomment la « zone de confort ». Elle avalaient les pages les unes après les autres. Elle en mouillait. Puis, léger un bruissement attira son attention. Bien que l’appartement fut plongé dans un silence absolu, elle était certaine d’avoir entendu quelque chose. Se levant doucement, elle s’approcha de la porte d’entrée. Sur le seuil, une enveloppe d’un blanc immaculé venait d'être glissé sous la porte. Anonyme. Aucune marque, aucune indication. Fébrile, elle la ramassa du bout des doigts, son cœur battant plus fort. D’un geste mélant crainte et nervosité, elle déchira le bord de l’enveloppe et en extirpa une simple carte. Quelques mots, écrits au style plume, firent accélérer encore les battements de son cœur  : “Madame Menard, Nous avons entendu parler de vos discrètes envies. Ce que vous cherchez se trouve au-delà du voile des conventions. Si vous désirez explorer, laissez votre instinct vous guider. Demain soir, 22h, Le Cercle. Venez seule.” Ses mains tremblaient légèrement. Une invitation. Un appel vers l’inconnu. Elle relut la carte plusieurs fois, s’attardant sur chaque mot, comme si elle pouvait en extraire un indice supplémentaire. Qui étaient “ils” ? Comment avaient-ils su ? Son souffle était court. Une multitude d’émotions s’entrechoquaient en elle : la peur, la curiosité, l’excitation… Une part d’elle-même lui soufflait de vite jeter ce carton dans la cheminée, de faire comme si elle ne l’avait jamais reçue. Mais une autre, plus impérieuse, plus profonde, lui intimait l’ordre de saisir ce qui pouvait être une opportunité. Elle en avait envie. Très envie. Elle ferma les yeux un instant. Le vin participait à rendre ses idées plus que confuses. Elles s’entrechoquaient, se muant progressivement en images inavouables, indécentes, lubriques. Elle se sentait une forme de fièvre s’emparer d’elle, ses joues lui brûlaient presque. Puis son corps frissonna sous l’effet d’anticipations toujours plus vertigineuses. Ses tétons se faisaient bien indécents sous son chemisier de working girl. Son tanga était maintenant plus que moite. C'était une évidence : le moment était venu. Les autres épisodes : https://www.bdsm.fr/blog/tag/ombresdelob%C3%A9issance/  
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Par : le 17/02/25
Cet "article" est en réalité un faisant parti d'un ensemble qui m'a été inspiré par la question "Naît-on esclave ou le devient-on" et dont ma réponse pourrait être le premier article de cette série à venir. (Réponse que vous pouvez retrouver sur mon Mur Perso). C'est donc une exploration de la relation que j'explorerai ici, une vision telle que je la conçois... Le BDSM est une pratique à la fois complexe, personnelle et riche de multiples dimensions, qui peut offrir de nombreux bénéfices lorsque celle-ci est pratiquée de manière consensuelle, informée. Cette approche permet non seulement d’explorer des aspects souvent négligés de la sexualité, mais également de développer une meilleure connaissance de soi, d’enrichir la dynamique relationnelle et de repousser certains cadres sociaux traditionnels. Plusieurs axes de réflexion et de précaution doivent être pris en compte. I. Avantages potentiels Exploration de soi • Le BDSM offre un espace sécurisé pour se confronter à ses fantasmes, désirs tabous et aspects cachés de sa personnalité, permettant ainsi une expression authentique et la découverte de nouvelles facettes de soi. Renforcement de la confiance et de la sécurité • Fondé sur un échange de confiance mutuelle, contribuant à un environnement où chacun peut explorer ses désirs sans crainte de jugement. Évasion et lâcher-prise • En se concentrant pleinement sur l’instant présent et en se déchargeant temporairement des responsabilités quotidiennes, le BDSM peut procurer une sensation de liberté et de détente profonde. Plaisir physique et émotionnel • L’exposition à des sensations intenses – qu’elles soient physiques ou psychologiques – permet de vivre des expériences uniques, où la douleur, lorsqu’elle est pratiquée de manière consensuelle, se transforme en source de plaisir et renforce les liens entre partenaires. Exploration de la dynamique de pouvoir • Le jeu entre domination et soumission offre la possibilité de renverser les normes établies, redéfinissant ainsi les rapports de pouvoir et offrant à chacun la chance d’explorer sa propre identité dans un cadre défini. Dimension psychologique et émotionnelle • La pratique permet d’aborder en profondeur ses vulnérabilités et d’explorer des besoins émotionnels enfouis. Pour certains, cette démarche peut même constituer une libération cathartique d’émotions refoulées. Créativité et mise en scène • L’élaboration de scénarios et le recours au jeu de rôle stimulent la créativité, rendant l’expérience sensorielle et relationnelle d’autant plus intense et personnalisée. Recherche d’un équilibre entre contrôle et abandon • Même dans la pratique d’un rôle soumis, l’établissement de limites précises permet de vivre chaque expérience comme un acte choisi, équilibré entre le contrôle conscient et le lâcher-prise nécessaire à l’épanouissement. Dimension spirituelle et transcendantale • Pour certains, le BDSM prend des connotations rituelles ou sacrées, impliquant un voyage vers des expériences qui touchent à l’aspect spirituel et transcendant de l’être. Évolution personnelle • La nécessité d’une communication transparente et d’un ajustement constant lors des interactions contribue au développement personnel, tout en permettant l’acquisition de compétences relationnelles applicables dans d’autres domaines de la vie. Impact relationnel à long terme • Le BDSM pratiqué dans un climat de confiance peut renforcer durablement la dynamique d’un couple. Une communication ouverte favorise l’instauration de liens profonds, durables et basés sur une compréhension mutuelle. Appartenance à une communauté • La participation à des événements, ateliers ou discussions permet de rejoindre une communauté partageant des intérêts similaires, favorisant ainsi le soutien mutuel et la formation continue. II. Précautions essentielles Communication claire et honnête • Avant tout, il est essentiel d’engager une conversation approfondie afin de définir explicitement les désirs, limites et appréhensions. Le consentement éclairé et l’utilisation de mots de sécurité tout au long de l’échange sont des fondements incontournables. S’informer et se former • Il est impératif de se renseigner et d’acquérir des connaissances solides avant de s’engager dans une pratique BDSM inconnue. Livres spécialisés, ateliers, séminaires ou tutoriels dispensés par des experts permettent de mieux comprendre les techniques, les signaux de sécurité et le respect des limites. Gestion des activités à risque • Il est essentiel de pratiquer de manière progressive et d’éviter les activités potentiellement dangereuses sans avoir acquis l’expérience et les précautions indispensables afin de prévenir tout risque de blessures graves. Pratique dans un environnement sécurisé • Choisir un lieu adapté et sécurisé, et s'assurer de maîtriser les gestes de premiers secours en cas d’incident. Contexte juridique et éthique • Bien que le BDSM soit fondé sur le consentement mutuel, il est nécessaire de rappeler que les pratiques doivent impérativement se conformer au cadre légal en vigueur dans le pays. • Les implications d’un consentement éclairé prennent une dimension juridique : il appartient à chacun d’être conscient de ses responsabilités et de veiller à ce que toutes les parties respectent la législation en matière de pratiques sexuelles. • L’aspect éthique implique également une réflexion sur le bien-être de chacun et sur l’intégrité des interactions. Veille sur la santé mentale et physique • Les personnes ayant des antécédents de traumatismes ou de troubles psychologiques doivent aborder cette pratique avec la plus grande prudence, éventuellement sous accompagnement professionnel ou dans un cadre thérapeutique. Soins post-séance (Aftercare) • L’aftercare est une étape cruciale qui peut inclure des gestes tendres, une conversation réconfortante, sur le ressenti ou toute autre forme de réassurance, visant à restaurer l’équilibre émotionnel et physique après une session intense. Sensibilisation aux risques émotionnels • Restez vigilant quant aux impacts psychologiques potentiels. Si une session s’avère trop intense ou difficile à gérer émotionnellement, il est important de reconnaître les signes et de solliciter un soutien, que ce soit auprès de proches ou de professionnels. Précisions sur le rôle de « victim » • Certaines pratiques intègrent l’adoption d’un rôle de « victim » dans le cadre de jeux de rôle scénarisés. Il est essentiel que ce rôle, pleinement consenti par toutes les parties, soit exercé avec une attention particulière pour éviter toute interprétation pathologisante ou stigmatisante. Une discussion préalable sur les attentes et les limites liées à ce rôle est indispensable pour en faire une expérience enrichissante et respectueuse. En résumé, le BDSM peut représenter une voie riche en découvertes et en plaisirs multiples, à condition qu’il soit pratiqué de manière responsable, informée et consensuelle. Que vous soyez débutant ou pratiquant expérimenté, il est crucial de placer l’éducation, la communication, la sécurité au cœur de chaque interaction. Intégrer un cadre juridique et éthique solide, poursuivre une formation continue et prêter une attention particulière aux soins post-séance assurera une pratique épanouissante et sécurisée, tant sur le plan personnel que relationnel.
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Par : le 15/02/25
Cet article va tenté de clarifier la différence entre trois aspects pour offrir une vision cohérente et nuancée de la dynamique de soumission et de domination : Protocoles, rituels et règles de vie I. Introduction à la dynamique BDSM et aux concepts clés Dans l’univers du BDSM, les termes « protocole », « rituel » et « règles de vie » s’inscrivent dans la mise en place d’un cadre qui définit les interactions, les comportements et les attentes respectives d’un Dominant (ou Maître/Mistresse) et de l’esclave. Chaque terme joue un rôle distinct dans la structuration de cette relation intense et consentie, permettant de créer une atmosphère de confiance et d’engagement où chacun connaît ses responsabilités et ses limites. Le BDSM requiert une communication claire et une définition précise des engagements de chacun. Le protocole, le rituel et les règles de vie ne sont pas des concepts interchangeables : ils remplissent chacun une fonction propre au sein d’un système relationnel soumis à des dynamiques de pouvoir, d’affection et de discipline. Il est donc essentiel de comprendre leurs définitions et d’en saisir les différences pour instaurer une relation équilibrée, respectueuse et enrichissante.  II. Le protocole : structure et communication formelle A. Définition et objectifs Le protocole désigne l’ensemble des règles et des consignes à suivre lors des interactions formelles entre le Dominant et l’esclave. Il s’agit d’un cadre souvent codifié et consenti par les deux parties avant le début de la relation. Le protocole peut concerner divers aspects de l’étiquette comportementale, comme la manière de s’adresser au maître, la posture à adopter, ou encore les gestes et les phrases à utiliser lors de rencontres ou de scènes. B. Fonction dans la relation Le protocole a pour but d’instaurer une atmosphère de respect et de discipline. Il sert de guide dans les interactions quotidiennes ainsi que lors des sessions BDSM. Exemples de protocoles :   • L’usage obligatoire d’un titre spécifique (Madame, Maître, Seigneur, etc.) pour saluer le Dominant ou pour signifier une déférence particulière. • La manière de s’incliner ou d’attendre le signal du Dominant pour initier une conversation ou une approche physique. • Les règles concernant la manière de s’exprimer en présence d’autres personnes, éventuellement dans un cadre public ou lors d’événements BDSM. C. Exemples dans la pratique Imaginons qu’un protocole puisse demander à l’esclave de suivre les règles suivantes : 1. Toujours saluer le Dominant en l’appelant « Maître » ou « Madame ». 2. Se mettre en position d’attente dès que le Dominant entre dans la pièce, en gardant une posture respectueuse et attentive. 3. Adresser uniquement des réponses courtes et polies, sauf indication contraire, afin de maintenir l’ambiance de maîtrise et de contrôle définie par la relation. Ces règles, bien que pouvant paraître strictes, sont le reflet d’une volonté commune d’instaurer un cadre précis pour sécuriser et renforcer la dynamique de pouvoir.  III. Le rituel : symbolisme et répétition émotionnelle A. Définition et objectifs Le rituel, quant à lui, est un ensemble d’actions répétitives qui, par leur symbolisme, viennent renforcer l’état d’esprit et la connexion entre les protagonistes. À différence du protocole, qui est davantage basé sur des consignes pratiques et formelles, le rituel s’inscrit dans le domaine du symbolique et du psychologique. Il représente une manière de célébrer la dynamique BDSM en lui donnant une dimension émotionnelle et spirituelle. B. Fonction dans la relation Les rituels créent une atmosphère de transition et de sanctification de la relation. Ils marquent le passage entre différents états ou phases (par exemple, le passage d’un état d’esprit « civil » à celui de « jeu » ou de « soumission »). Ils renforcent le lien affectif et permettent à chacun de se reconnecter à ses rôles et à ses engagements en dehors du quotidien ordinaire. Un rituel peut être instauré en début ou en fin de session, comme par exemple un salut cérémonial ou une offrande symbolique. C. Exemples pratiques Voici quelques exemples illustrant des rituels dans le contexte d’une relation esclave/Dominant : • L’esclave peut être invité à exécuter un rituel de préparation avant une session, comme prendre un bain rituel en silence, se parer d’une tenue spécifique (comme un uniforme prédéfini), ou encore méditer un moment pour se préparer mentalement à l’état de soumission. • Un rituel de déférence pourrait impliquer la présentation d’un objet symbolique, qui représente la confiance et le lien entre le maître et l’esclave, par exemple un collier ou un bracelet marqué d’un signe particulier. • À la fin d’une session, un rituel de gratitude peut être pratiqué, où l’esclave exprime sa reconnaissance pour la guidance reçue, et le Dominant offre un mot d’appréciation ou un geste symbolique de protection. Ces rituels, répétés régulièrement, renforcent la charge émotionnelle de la relation en inscrivant les échanges dans une dimension quasi-sacrée où chaque geste a du sens.  IV. Les règles de vie : habitudes, limites et équilibre au quotidien A. Définition et objectifs Les règles de vie se distinguent du protocole en ce qu’elles régissent l’ensemble de l’existence quotidienne au-delà des sessions BDSM formelles. Elles constituent un ensemble de directives destinées à encadrer la vie de l’esclave dans tous ses aspects, qu’ils soient liés à la gestion de son comportement, à la prise de décision personnelle ou à l’organisation de son environnement de vie. B. Fonction dans la relation Les règles de vie permettent de maintenir une continuité dans la dynamique de soumission et de domination même lors des moments qui ne font pas directement partie des sessions BDSM. Elles instaurent un cadre cohérent et structuré qui aide l’esclave à intégrer sa soumission dans son quotidien, tout en assurant un équilibre qui préserve son identité et sa vie personnelle. Ces règles sont souvent discutées en profondeur et négociées afin que chaque partie se sente respectée et en sécurité quant à ses limites et besoins. C. Exemples concrets Quelques exemples typiques de règles de vie dans une relation esclave/Dominant sont : • Une règle de ponctualité stricte pour un retour à la maison ou la présentation d’un planning quotidien, de manière à ce que l’esclave puisse organiser son temps de manière à honorer ses engagements envers son Dominant. • Des consignes relatives à la tenue vestimentaire quotidienne, par exemple le port d’un accessoire symbolique (un bijou, un tatouage temporaire, ou un autre objet) qui rappelle constamment la relation hiérarchique. • L’obligation de tenir un journal intime ou un rapport quotidien, dans lequel l’esclave consigne ses émotions, ses pensées et ses expériences. Cette pratique permet de faire le point, d’évaluer l’évolution personnelle et d’identifier des points à améliorer en vue d’un dialogue constructif lors des moments de révision de la relation. • Des règles de gestion de la santé et du bien-être, comme le respect d’un régime alimentaire ou la pratique régulière d’exercices physiques, afin de garantir que la discipline ne se fasse pas au détriment de la santé et de l’épanouissement personnel. Ces règles de vie dépassent souvent l’aspect purement sexuel ou épisodique de la relation BDSM pour revêtir une dimension globale qui permet à l’esclave de structurer son existence sous la guidance bienveillante (et autoritaire) du Dominant. V. Distinctions et interactions entre ces trois éléments A. Complémentarité plutôt que concurrence Bien que les termes protocole, rituel et règles de vie soient distincts, ils sont étroitement liés et se complètent dans la mesure où chacun contribue à la création d’un cadre sécurisant et symbolique. Le protocole établit la structure de communication et d’attente lors des sessions; le rituel renforce l’aspect émotionnel et symbolique [il crée des moments forts qui marquent l’âme]; tandis que les règles de vie intégrées à l’existence quotidienne veillent à ce que la dynamique BDSM reste présente de manière harmonieuse et constructive. B. Flexibilité et négociation Un autre point fondamental est que ces éléments doivent être négociables et ajustables au fil du temps. Une relation esclave/Dominant n’est pas figée dans le temps, et il est essentiel d’organiser des points de révision pour adapter et modifier les protocoles, les rituels et les règles de vie. Cette flexibilité permet de répondre aux évolutions des besoins émotionnels, des limites physiques et des aspirations personnelles des deux parties, tout en préservant la dynamique initiale de pouvoir. C. Évolution dans le temps Au fil de la relation, il est possible que le protocole se rigidifie ou se relâche en fonction des avancées et des niveaux de confiance atteints. Par exemple, un couple peut commencer avec un protocole très détaillé dès lors que la relation est nouvelle et fragile, pour ensuite simplifier certaines règles, en laissant plus de liberté à l’esclave. De même, les rituels peuvent évoluer, passant de gestes symboliques très codifiés à des pratiques plus spontanées, tout en conservant leur dimension significative. Les règles de vie, elles, évoluent souvent en réponse aux changements de situation personnelle (déménagement, changement de travail, etc.) et peuvent ainsi être réévaluées légalement dans un esprit de continuité et d’harmonie.  VI. Exemples pratiques et mises en situation Pour illustrer la mise en œuvre concrète de ces concepts, voici deux scénarios fictifs : Scénario 1 – Protocole et Rituels dans une session formelle Sophie, qui joue le rôle d’esclave, et Julien, son Dominant, ont établi ensemble un protocole très clair avant toute session. Il est convenu que dès que Julien entre dans la pièce, Sophie doit s’agenouiller et l’appeler « Maître ». Ce geste est associé à un rituel qui consiste en une légère tape sur la joue par Julien, marquant ainsi l’activation de la dynamique de pouvoir pour cette session. Le protocole permet de structurer ce moment, alors que le rituel accentue l’intensité émotionnelle de l’échange en symbolisant le lien de confiance et d’abandon mutuel. Scénario 2 – Règles de vie intégrées dans le quotidien Emma et Thomas vivent une relation BDSM où Thomas tient une place dominante à la fois dans les sessions et dans la vie quotidienne d’Emma. Ils ont défini des règles de vie incluant :  • Une heure fixe à laquelle Emma doit envoyer un message de rapport quotidien sur son état émotionnel et physique. • Le port obligatoire d’un pendentif indiquant sa soumission, visible surtout lors des événements publics ou lorsqu’elles sont ensemble en société. • Des moments de réflexion le week-end, où Emma rédige un compte rendu détaillé de la semaine écoulée, que Thomas lit en toute confidentialité lors de leur rendez-vous hebdomadaire. Ces règles de vie créent une continuité à la dynamique BDSM, faisant en sorte que le rapport de pouvoir ne se limite pas aux rares instants de session, mais s’inscrit dans l’ensemble de la vie d’Emma. VII. Bénéfices psychologiques, identitaires et relationnels A. Renforcement de l’identité et gestion du quotidien Pour l’esclave, le respect des protocoles, l’exécution des rituels et l’observance des règles de vie permettent souvent de renforcer son identité dans le rôle choisi. La répétition des rituels et l’observance méticuleuse des consignes procurent un sentiment de sécurité et de prévisibilité qui peut aider à gérer les moments d’angoisse ou de doute. La structuration du quotidien par des règles claires influence positivement la confiance en soi et la clarté quant aux attentes, tant personnelles que relationnelles. B. Construction d’une intimité forte et d’un lien de confiance Du point de vue du Dominant, ces éléments offrent également une source de contrôle et de satisfaction dans le fait de voir son/sa partenaire s’investir pleinement, au gré des rituels ou des gestes protocolaires. La mise en place de moments codifiés permet de renforcer la connexion interpersonnelle, d’instaurer une intimité forte et d’assurer un équilibre entre la discipline et l’affection. Ce cadre préétabli contribue à réduire les incertitudes et favorise une communication ouverte et honnête, essentielle à toute relation BDSM. C. Évolutions personnelles et transformation par la discipline L’observance régulière d’un protocole et la répétition d’un rituel créent des occasions pour l’esclave de se confronter à ses propres limites et potentiels. À travers la discipline et l’exécution d’un ensemble de règles de vie, l’individu peut expérimenter une transformation personnelle, allant parfois jusqu’à redéfinir sa carrière, ses relations sociales ou sa vision de la vie. Ceci est particulièrement vrai dans des scénarios où la dynamique de pouvoir est perçue non pas comme une contrainte, mais comme un moyen de se retrouver et de se dépasser.  VIII. Conclusion Pour conclure, examiner les différences entre protocole, rituel et règles de vie dans une relation BDSM pour une esclave revient à analyser trois strates complémentaires de la dynamique relationnelle. Le protocole structure les interactions formelles, le rituel immerge les partenaires dans une dimension symbolique et émotionnelle, tandis que les règles de vie étendent cette dynamique au quotidien, permettant de transformer cette relation en un mode de vie harmonieux et équilibré. Il demeure impératif de mettre en place ces éléments dans le cadre d’un dialogue constant et d’un respect mutuel. La mise en place et l’évolution de ces éléments doivent être abordées avec une grande honnêteté et une réciprocité, intelligemment modulées en fonction des besoins et aspirations des deux parties. Par cette approche, le BDSM ne se limite pas à un jeu de pouvoir, mais devient un véritable chemin de transformation personnelle et relationnelle, pour autant que la sécurité, le consentement et la communication restent les maîtres-mots. Les exemples évoqués illustrent bien que, loin d’être de simples formalités, ces règles incarnent une philosophie qui, lorsqu’elle est bien comprise et pratiquée, peut offrir une profondeur et une cohérence surprenantes dans la vie d’une esclave BDSM.  
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Par : le 14/02/25
     On monte le chemin, vers le Fort Cavaux J’ai un chemisier blanc, une petite jupe noire et un tablier blanc.      Je dis tristement à Monsieur Edgard :         — Je suis habillée en serveuse, limite servante.      Il me répond :      — Tu n’as pas l’impression d’être un peu gênée de tout ?      Je serre sa main et réponds :      — Avant j’osais tout et maintenant, je suis tout de suite gênée et peureuse et puis je rougis ! Ça ne m’arrivait jamais. Qu’est-ce que j’ai, Monsieur ?      Il répond :      — Avant, tout le monde te respectait, même ceux qui embrassaient tes fesses et même ceux qui te baisaient dans le glory hole, les deux fois où ton père t’y a mise. Ton père y allait un peu fort, étant donné qu’on y met les prostituées punies…      Je serre à nouveau sa main en me rappelant toutes les bites qui m’ont rendu visite dans la bouche et le derrière. Il poursuit :      — Même là, tu étais protégée par ton père, un homme important en politique et dans le milieu des truands, milieux qui sont très souvent très, très proches. Personne ne prenait le risque de te déplaire et de déplaire à ton père.      On arrive au Fort Cavaux, je m’arrête et je lui dis :      — S’il vous plaît, dites-moi pourquoi j’ai tellement changé.      Il soupire et répond :      — Ici, tu dépends de Monsieur Shendy. Bien sûr, il ne te ferait pas de mal, mais…      Il jette un coup d’œil autour de nous comme pour vérifier qu’il n’y a pas un minuscule drone-espion autour de nous. Je pense que non, mais il se penche vers mon oreille pour conclure à voix basse :      — Ici, tu es au plus bas de l’échelle sociale, même les servantes peuvent te donner des ordres. Tu as été vraiment punie, par exemple dans le pilori.      Il murmure encore plus bas :      — J’ai dû intercéder pour que tu n’y restes pas trop longtemps.      Il poursuit avec une voix normale :      — Ici tu es la servante de tout le monde. Inconsciemment ton ego le sait, et lui ce qu’il veut, que tu files doux et que tu obéisses à tout le monde pour éviter les problèmes. Résultat : tu as peur de tout et de tout le monde.      Il ajoute :      — Quand nous quitterons le Fort pour des endroits où tu auras un tout autre statut social, je pense que tu redeviendras une garce exhibitionniste… peut-être même avant.      — Vous êtes dur… mais grâce à vous, je comprends.      Il me prend par une oreille en disant :      — Moi dur ? Non mais dis donc, petite….      Aussitôt je balbutie des :      — Pardon, pardon...      Il rit et me prend dans ses bras en disant :      — Ici tu es ma secrétaire et ma servante, Monsieur Shendy aime ce changement de statut.      Je ne comprends pas pourquoi, mais ce que je retiens, c’est que lorsqu’on partira d’ici, je redeviendrai une garce exhibitionniste… Je me préoccuperai pourtant des gens. On arrête de penser à ça !!      On entre dans le fort et Monsieur Edgard m’amène dans une partie refaite. Première étape, « Massage ». Une jolie femme vient lui dire :      — Bonjour Monsieur Edgard, vous désirez Pearl ?      — Oui.      Elle me regarde et ajoute :      — Bienvenue Mademoiselle Fanny. Est-ce qu’une masseuse métisse vous plairait ?      Mademoiselle Fanny !! Je réponds :      — Avec plaisir.      Pas de oui Madame ou m’agenouiller ou ce genre de connerie. Elle nous dit :      — Désirez-vous boire une coupe de champagne et manger un morceau de  « Paris Brest » ? Le cuisinier vient d’en faire.      J’adore les deux et je serre la main de mon patron avec des yeux tellement suppliants qu’ils feraient craquer un Tyrannosaure Rex. Monsieur Edgard répond :      — Ce serait parfait, on fera ça avec les filles.      — Très bien Monsieur, Mademoiselle.      Je suis redevenue Mademoiselle… Peut-être que je suis soumise dans le village et normale dès que j’en sors. Non, c’est mon patron qui m’aide à y voir clair. À moins que tout ça soit « du cinéma » ? Ils font semblant que les choses vont redevenir comme avant, mais…      Une Métisse entre dans la pièce, accompagnée d’une jolie blonde. Elles sont belles et en plus je ne crois pas qu’elles soient « retouchées ». La blonde va embrasser Monsieur Edgard.       La Métisse a une peau… café au lait, de grands yeux, un petit nez et une bouche dont les lèvres dépassent le nez de profil… Ce n’est pas très clair ? Venez vous faire masser, vous verrez. Elle a aussi son odeur que j’adore. Et cette beauté parle, elle dit :      — Bonjour Monsieur Edgard, bonjour Mademoiselle Fanny, je suis Zara, votre masseuse.      Je réponds :      — J’en suis ravie.      La Miss Monde métisse se passe la main dans les cheveux, me dévoilant les poils noirs et brillants de son aisselle. Son odeur atteint mon nez pour descendre aussitôt vers mes trompes de Falope ou ailleurs dans ma chatte, mais j’aime bien ces mots. Je lui demande :      — Tu es vraie ? Je veux dire, tu es refaite ?      Elle est surprise et Monsieur Edgard aussi. Tout le monde pensait que j’allais continuer à être soumise. Elle répond :      — Juste une dent cassée en tombant, on l’a remplacée.       Peut-être que c’est arrivé en chassant comme dans la préhistoire. Elle me dit :      — Vous êtes très belle Mademoiselle Fanny et naturelle.      Je réponds :      — C’est gentil, on m’a juste blanchi les dents.      Monsieur Edgard me regarde en souriant, un peu surpris que je ne sois pas aux pieds de cette fille. Dans un coin de la pièce, il y a une petite table entourée de quatre chaises. Monsieur Edgard dit :      — Déshabillez-vous les filles.      Je commence à me déshabiller, mais Monsieur Edgard me dit :      — Pas toi, Fanny, tu es une invitée.      Moi, une invitée ? Oui, c’est vrai. Mon patron ajoute :      — Ici et maintenant, tu peux faire ce que tu veux.      Je mets la main sur la sienne et je m’apprête à le remercier quand des servantes, des vraies, entrent dans la pièce avec deux plateaux. Elles nous saluent et posent une bouteille de champagne, des coupes qu’elles remplissent et des morceaux de Paris Brest. Mon patron nous dit :      — A votre santé les filles.      On lève sa coupe de champagne. Pearl dit :      — Kampai.       On répond et on boit, avant d’attaquer les gâteaux. J’aime la culture japonaise, quand j’étais chez mon père, j’ai écrit une histoire qui se passe au Japon. Je n’ai pas pu la faire publier, hélas, pour différentes raisons. Monsieur Edgard voit que je broie du noir et il me dit :      — Bientôt il n’y aura plus de gâteaux…      Je lui souris et j’en prends un. On boit, on mange, je pense à autre chose. Quand on a mangé et bu il nous dit :      — Après ce goûter, on va jouer. Venez.      On va dans la pièce à côté où il y a un grand lit. Il me dit :      — Mets-toi nue.      J’enlève mes petits vêtements de servante. Il ajoute à Zara :      — Couche-toi sur le dos les mains dans la nuque      — Oui Monsieur.      Elle se couche dans cette position. Elle est belle, très belle. Je la regarde comme Ève fascinée regardait le serpent qui va mener les hommes à leur perte. Il y a toujours des serpents qui vont mener les hommes à leur perte, vous savez où, j’en suis sûre.       Mon patron dit à Zara :      — Fanny se demande si le fait d’aimer les odeurs ne fait pas d’elle une fille soumise et de plus en plus timide.      Je rougis… un peu. Zara me dit :      — Tu sais, j’ai du sang noir et ce n’est pas toujours facile pour nous, vu le contexte politique actuel. Donc j’adorerais que tu mettes ton joli nez dans mes poils. Il y a des clients qui sentent même mes pieds. Je serais très flattée que tu aies envie de me renifler et de m’embrasser partout.       Monsieur Edgard a tout organisé pour me sortir de ma spirale de soumission. Donc, je plonge mon nez dans les poils de son aisselle. J’imagine que je fais un bond en arrière dans le temps. Nous sommes au magdalénien final, 14.000 ans BP (before present). Zara est une chasseuse qui vient de poursuivre un troupeau de rennes avec des membres de notre tribu. Elle a eu très chaud, elle sent trop bon. Moi, je suis l’artiste de la tribu et je voudrais la dessiner, hélas, le sorcier ne veut que des animaux sur les parois de notre grotte, proche du village. L’odeur de la sueur de Zara me fait voyager dans le temps. Monsieur Edgar me demande :      — Ça t’excite, Fanny ?      — Oh oui, Patron.      Ensuite il s’adresse à Zara :      — Et toi Zara ?      — J’adore l’effet que je lui fais… si j’osais, je lui demanderais d’aller entre mes cuisses, je suis toute mouillée.      D’accord, je vais lécher sa chatte, mais c’est du sexe, ce n’est pas de la soumission. Je me glisse entre ses cuisses vers ses poils. Aimer les odeurs, ça ne veut pas dire qu’on est une esclave mais juste une femme bisexuelle. Je pénètre dans sa forêt tropicale et je lèche le sentier humide de son sexe depuis le clitoris jusqu’à l’anus… Elle aime, gémit, me caresse la tête… Elle a une odeur… sauvage. Je sais que mon patron et sa jolie Pearl me regardent. Qui est soumise : celle qui fait gémir une fille en suçant son clitoris ou celle qui gémit de plaisir sous cette bouche ?            Je reçois une petite claque sur les fesses. C’est mon patron qui me dit par geste « accélère ». « Oui Patron », je me concentre sur le clitoris de Zara tandis qu’elle gémit plus fort en caressant ma tête. Bientôt elle se tend et jouit en plusieurs fois sous ma bouche en coinçant sa tête entre mes cuisses.       Normal qu’elle jouisse dans ma bouche. Mon patron me dit :      — À ton tour, mets-toi sur le dos, Pearl va t’envoyer au 7e ciel.       Oh non, ça me gêne… mais c’est mon patron et il y a longtemps qu’il ne m’a plus donné une vraie fessée… Alors j’écarte les cuisses et j’apprécie sa langue comme une Comtesse se faisant lécher par une de ses servantes. Je ne pense pas « j’aurais dû me laver » mais « c’est bon qu’elle me lèche. » J’ai mangé, j’ai bu du champagne, je suis une Comtesse… Je suis la Comtesse Fanny. La langue de Pearl… m’envoie effectivement au 7e ciel…      Cela faisait des siècles que je n’avais pas joui. Pearl monte vers mon visage et elle m’embrasse sur la bouche. Oh ! J’ai un goût qui me plaît. Un goût de Comtesse, Fanny ? Mais pourquoi pas ? J’imagine que mon patron me dit :      — Tu es l’artiste du village et tu récompenses la chasseuse qui a abattu un renne.      Je lui ai déjà parlé de ce genre de rêveries. On était obligés de manger des bêtes à l’époque.      Mon patron nous dit :      — Venez les filles, on va se doucher et on plonge dans la piscine.      Ah, bon… J’aime les odeurs, mais le patron a raison, on sent plus fort qu’un harem chinois qui a été envahi par des guerriers mongols.      On se douche, partout, partout, et on saute dans la piscine qui est à côté. Il n’y a personne. Mon patron nous dit :      — Suivez-moi.      On nage dans un couloir et on arrive dans une grande piscine entourée de rochers et d’arbres... Il y a du vent, mais la piscine est chauffée, je veux dire que l’eau est chaude. Mon patron connaît différentes personnes qui sont dans la piscine et il me présente comme sa collaboratrice ! J’adore. Il me prend contre lui et me dit :      — Tu dois être obéissante dans le village, mais ça ne t’empêche pas d’être Fanny, n’oublie pas.      Je souris et il ajoute :       — Je dois parler à un ami, mais amusez-vous les filles À suivre. Merci à Bruce Morgan, pour le super dessin.   Vous pouvez voir ses dessins sur notre blog gratuit : https://mia-michael-et-bruce-morgan.blogspot.com/ Nos livres sont ici : https://www.lamusardine.com/recherche?s=mia+michael&controller=search PS : je voudrais recommencer à publier des épisodes de ma bouvelle histoire, ici.
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Par : le 13/02/25
Le jeu avait commencé, sans que je m’en rende compte. Il ne m’avait rien imposé, pas un seul ordre que je n’avais pas déjà désiré recevoir. Chaque échange était un fil tissé avec soin, une patiente architecture de silences et de mots choisis, jamais brusques, toujours précis. Il m’observait, me jaugeait, et surtout, il me laissait venir à lui. C’était étrange, cette sensation d’être si exposée, et pourtant en sécurité. Comme si je pouvais tomber sans craindre de heurter le sol. Il ne précipitait rien. Il savait. Et moi, je me laissais glisser. Lui parler était devenu une obsession, une faim insatiable qui me hantait dès le matin et jusqu’au soir. Chaque vibration de mon téléphone, chaque message me plongeait dans une fébrilité brûlante. Je découvrais une attente nouvelle, une impatience troublante, un frisson qui courait le long de ma colonne vertébrale à la simple idée qu’Il puisse penser à moi, quelque part. Et puis, il y avait mon corps. Un corps qui ne m’obéissait plus tout à fait. Qui s’éveillait au moindre de ses mots, qui réagissait à sa seule présence, comme si mon esprit et ma chair avaient soudainement compris à quoi ils étaient destinés. Jamais je n’avais ressenti cela. Une chaleur diffuse, constante, insidieuse, qui s’infiltrait dans mes journées sans prévenir, s’attardait entre mes cuisses, me laissait haletante et fébrile. Une humidité intime, veloutée, qui témoignait silencieusement de cette soumission qui s’ancrait déjà en moi, bien avant même que je ne l’accepte pleinement. C’était fluide, glissant, un appel silencieux qui ne cessait de grandir, tachant mes dessous... Je n’avais jamais connu un désir aussi total, aussi absorbant, aussi obsessionnel. Et pourtant, Il ne m’avait pas touchée. Tout était dans la tension. Dans l’attente. Dans cette promesse suspendue entre nous, ce fil invisible qui se resserrait peu à peu autour de mes poignets, sans que je cherche à m’en défaire. Puis vint la première règle. Non pas assénée comme un ultimatum, mais glissée dans nos échanges avec une autorité tranquille. « Lorsque tu auras choisi d'être ma soumise, tu devras me demander la permission {de te masturber et jouir}. » Les mots se sont infiltrés en moi comme une onde de choc. Une règle si simple, en apparence. Mais qui bouleversait tout. Mon plaisir quotidien, que j’avais toujours cru intime, instinctif, devenait soudain un territoire partagé. Une offrande, un acte qui ne dépendait plus uniquement de mon propre désir, mais du Sien. Ce jour là, assise sur le fauteuil de mon bureau, la respiration trop courte, la peau trop chaude... mes doigts ont glissé sur mon ventre, effleuré mes hanches, lentement. Comme une caresse hésitante, une exploration nouvelle d’un territoire pourtant familier. Jusqu’à atteindre cette chaleur débordante, ce flot insatiable qui s’échappait de moi, coulant entre mes cuisses avec une lenteur exquise. Je me suis arrêtée. J’ai serré les jambes, troublée par ma propre réaction, par cette manière dont mon corps répondait déjà à Son contrôle, alors qu’Il n’était même pas là. Et puis, un doute. Avais-je seulement le droit ? Ma main tremblait en attrapant mon téléphone. « Monsieur… ai-je l’autorisation de me caresser ? » L’attente fut une torture. Chaque seconde était une brûlure, chaque battement de mon cœur pulsait jusqu’à mon ventre, mes cuisses, mon centre de gravité. Puis enfin, la réponse. Un frisson a parcouru ma colonne vertébrale. J'avais la permission, mais il voulait tout savoir. Pas seulement l’acte. Mais les pensées, les images qui avaient nourri ce plaisir. Je me suis mordue la lèvre, partagée entre l’excitation et une pudeur étrange, presque nouvelle. Devais-je vraiment tout Lui dire ? Lui avouer que c’était Son autorité qui me faisait glisser dans cet état second ? Que je mouillais à l’idée d’ouvrir les cuisses pour Lui, de m’agenouiller à Ses pieds, d’être scrutée, inspectée, modelée sous Son regard ? Que rien que d’imaginer Sa voix m’ordonnant d’écarter les lèvres me faisait trembler d’anticipation ? Je n’étais plus qu’un flot de désir incontrôlable, une vague de chaleur et de soumission qui m’envahissait entièrement. Alors, j’ai obéi. Et quand enfin la jouissance a éclaté en moi, intense, puissante, dévastatrice, je commençais seulement à comprendre une chose fondamentale...  Ce plaisir ne m’appartenait plus. Il était à Lui.
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Par : le 12/02/25
Je vais vous raconter l’histoire d’une fessée qui fut, et à coup sûr, restera la pire des fessées reçues de mon existence. Un mercredi de décembre dernier, une soirée qui avait tout pour être banale a complètement dérapé entre ma femme et moi : pour des motifs futiles, le ton s’est mis à monter et de fil en aiguille, mon Mister Hyde a pris le dessus, tant et si bien que ma femme a dû supporter insultes et discours méprisants. Le lendemain matin, l’ambiance était à -40° et aucun mot, aucun sourire n’avait été échangé. Et j’ai oublié de m’excuser. Durant la matinée, je reçus un texto qui disait : « Sois à la maison à 18 h PÉTANTES. Tu files directement au grenier, tu te mets au coin et tu m’attends. » Pour être franc, je ne fus pas vraiment surpris par ce message. Je m’attendais à des représailles. Afin de ne pas aggraver mon cas, j’étais à la maison à 18 heures pile. Ma femme semblait être absente, en tout cas je ne la vis pas. Je grimpai donc les deux étages pour me rendre au grenier. En vingt ans de vie commune, je ne pense pas qu’il y ait un seul mur de cette maison qui n’ait vu mes fesses rougir pour des motifs graves ou futiles. Mais le grenier était le lieu de prédilection pour les punitions d’importance. Elle avait déjà planté le décor. Le banc de soumission était au centre de la pièce. Il s’agit d’une croix de Saint André horizontale, munie de sangles au niveau des reins, du torse, des genoux, des poignées et des chevilles. Un petit édredon gonflable permet de surélever le fessier. Ce banc n’est pas inconfortable. Son rôle est de présenter les zones du corps à châtier, et de ne laisser au coupable aucune possibilité de mouvement lui permettant de s’échapper. Sur le banc, les instruments. Il y avait la brosse de bain, le chat à neuf queues, la badine de bouleau et la cravache de dressage. Les instruments les plus redoutables de notre collection, qui étaient généralement utilisés en phase finale de la correction et jamais ensemble. Tout cela ne présageait rien de bon. La brosse de bain est un instrument étrange. L’impact n’en est pas, sur le coup, particulièrement douloureux. Mais deux secondes après, la fesse se met à piquer et brûler, alors qu’une sorte d’onde glaciale vous envahit de la tête au pied et vous coupe le souffle. Le chat à neuf queues est un martinet composé de vingt-sept lanières de cuir carré, tressées par trois et terminées par un nœud. Ces neuf queues cinglent, leurs extrémités piquent. La badine, instrument de prédilection de l’éducation anglaise, est connu de tous. Fine, elle strie la peau qu’elle découpe. Plus le diamètre augmente et plus les traits qu’elle dessine sont épais, mais surtout plus elle marque le derme en profondeur. La cravache de dressage, c’est l’horreur. C’est comme si on vous taillait avec un scalpel, qu’on vous découpait à vif. Sur le tableau, était écrit : jeudi 18 h. Correction judiciaire. Et en rouge, interdiction absolue de prononcer un mot dans le grenier. Au sein de notre couple, nous avions souvent évoqué cette correction judiciaire. Elle avait même à quelques reprises servi de menace. Mais pour autant, jamais elle n’avait été donnée. C’était donc une grande première. La différence essentielle entre une session domestique et une session judiciaire est l’état d’esprit de la fesseuse et du fessé. En punition domestique, vous êtes fessé par votre épouse. Cela ne signifie pas que vous allez passer un bout quart d’heure, mais il existe entre les deux partenaires une relation réciproque faite d’amour et de respect. Il est possible de s’exprimer, de s’excuser, de promettre, de supplier. Bien sûr, tous vos beaux discours ont peu de chance d’être entendu, motivés essentiellement par le feu continu de la brosse à cheveux ou à habits, mais avec un peu de chance, ils peuvent être perçus comme sincères et atténuer ou mettre fin à votre correction. En punition judiciaire, ce n’est pas votre compagne qui sévit, mais votre bourrelle. Ce qui est attendu d’une bourrelle, c’est d’être une femme stricte, sévère, et surtout déterminée à appliquer le jugement à la lettre et de le mener à son terme. Elle sera totalement sourde à vos supplications, indifférente à vos hurlements et vos gémissements, sans compassion pour vos pleurs, vos reniflements et autres cris de désespoir. Nu comme un ver, je m’installais au coin, à genoux, mains sur la tête et nez contre le mur. Le cerveau était en feu à l’idée de ce qui allait se passer. Vingt ans de vie commune m’avaient appris que lorsque ma épouse avait réfléchi toute la journée à un scenario et quelle avait sorti l’artillerie, ce n’était pas seulement pour créer l’ambiance ou faire une jolie photo. Cette correction judiciaire, qui m’avait fait beaucoup rêvé dans les années précédentes, avait été rangée au rayon des fantasmes inassouvis depuis que j’avais passé mes soixante ans. J’étais à la fois un peu excité, très inquiet et aussi, pour être franc, quelque peu terrorisé. Les claquements des talons de la femme sur le parquet me sortirent de ma torpeur. Elle s’avança jusqu’à moi, presque au contact. Mais il n’était pas question de bouger pour la prendre dans mes bras et l’embrasser. « Mon petit mari, je t’avoue que je n’ai pas encore très bien compris ce qui t’a pris hier soir. Quand tu as commencé à raconter n’importe quoi, sincèrement, j’ai d’abord cru que tu voulais pimenter la soirée en te comportant en sale gosse ! Mais à te voir monter dans les tours et t’hystériser tout seul, j’ai compris que tu ne jouais pas. Tu m’as reproché tout un tas de choses imaginaires, tu m’as humiliée, tu m’as méprisée, et tu m’as insultée avec une vulgarité inimaginable. J’espère bien que tu ne revendiques pas tes discours et que tu n’en crois pas un mot. Sinon ce serait gravissime pour l’avenir de notre couple. Mais tu as franchi une ligne rouge et tu le savais parfaitement. C’est inadmissible, c’est intolérable, et je ne peux pas laisser passer sans réagir. Hier soir, j’ai beaucoup souffert et j’ai beaucoup pleuré. J’étais humiliée. Aujourd’hui, je suis redevenue la femme puissante que tu aimes tant. Ce soir, c’est ton tour de beaucoup souffrir et de beaucoup pleurer. Tu as plus que mérité la tannée que tu vas te prendre, alors n’escompte ni pitié ni faiblesse de ma part. Tu vas payer très cher ton attitude. » Payer très cher : j’en connaissais le prix exact. Ça allait me coûter la peau des fesses, au sens premier. L’expression peut prêter à sourire, mais sur cet instant je ne souriais pas. « eh bien, jeune homme, l’heure est venue d’entrer en scène ». Elle dégagea ses instruments pour les poser sur une table basse près d’un fauteuil face à la croix. Un geste de la main encourageant m’invita à m’allonger. Les reins et les genoux furent sanglés relativement serrés, le torse un peu moins. Les poignets et les chevilles avaient un peu plus de liberté, mais pas au point toutefois de permettre une quelconque protection. Le gonflement de l’édredon me cambra et suréleva mon postérieur, présentant de belle manière fesses, mais aussi la raie et les testicules. De quoi vous faire sentir particulièrement faible et vulnérable. Elle caressa ensuite les fesses et les cuisses. Une main se glissa sur mon pubis, caressa ma verge, soupesa les parties. Elle remonta ensuite le périnée, s’attarda sur l’anus, et sortit par le sillon au niveau des reins. Un observateur aurait pu y voir une marque de tendresse. En réalité, elle annonçait les cibles à venir … Elle vient s’asseoir sur le fauteuil et me regarde attentivement. « Tu ne sembles pas en mener large ! Rassure-toi, tu n’es pas inquiet pour rien. Je veux expulser toute la méchanceté qui vit en toi, et que plus jamais tu n’oses proférer la moindre insulte à mon égard. Et oui, j’ai un désir de vengeance : je veux te restituer toute cette douleur que tu m’as causée, je veux que tu te sentes impuissant à stopper ma foudre, je veux t’entendre t’excuser et implorer mon pardon avec une authentique sincérité, même si c’est la terreur qui te fait parler. Ce soir je suis ta maîtresse et j’ai tous les droits sur toi. Toi, tu n’es qu’un serviteur qui n’a que le droit de m’obéir et de m’admirer. Tu as vraiment un très joli cul. Il va en falloir, du temps, avant qu’on le revoit ainsi, ferme, musclé, d’une blancheur immaculée. Peut-être même ne le reverrons-nous jamais. » « Nous commencerons par la brosse : incessamment ». Elle se lève et se positionne sur ma gauche. Un premier impact tombe, qu’elle laisse produire ses effets. Elle n’est pas pressée d’en finir. Puis un second. Puis un troisième. Toujours à gauche. Elle a choisi d’appliquer lobe par lobe plutôt qu’alternativement. Au final le résultat est le même. Mais le ressenti est tout autre : alternativement, quand une fesse reçoit, l’autre a le temps de souffler. Un côté après l’autre, il n’y a pas d’instant de répit. Ce sont des affres de désespoir quand vous sentez que votre fesseuse arme son bras, et qu’encore une fois, cela va retomber au même endroit, jusqu’à l’insupportable. Quand elle en eût terminé avec la fesse gauche, elle entame le supplice de la partie droite avec la même vigueur et détermination. Elle revient s’asseoir sur son fauteuil. Elle nous sert deux verres d’eau et s’allume une cigarette. « Alors, que penses-tu de cette mise en bouche ? Personnellement je me suis régalée. J’adore cet instrument, son efficacité est redoutable. Tes fesses ont rougi en un temps record, pour ensuite prendre des teintes bleues du plus bel effet. Sais-tu de quelle couleur elles sont maintenant ? Tu le devines ? Elles sont redevenues bien blanches ! Tu commences déjà à peler. Je ne pensais pas que cela arriverait si vite. Reprends ton souffle, tu vas en avoir besoin. » Elle écrase sa cigarette et se relève. Cette fois, ce sera le chat à neuf queues. Un fessier puni au martinet se reconnaît entre mille, par ses stries en tous sens terminées par des points plus foncés. Le martinet ne se contente pas de colorer, il creuse et il boursoufle. Des reins à mi‑cuisses, ce sont là neuf fouets qui zèbrent, ce sont là neuf extrémités qui aiguillonnent. À la douleur qui va crescendo, je comprends que l’épiderme a baissé pavillon et ne me protège plus. Si j’avais tenté de ne pas trop verbaliser pendant la brosse, là je commence vraiment à donner de la voix. C’est difficile de rester stoïque dans ces conditions. Je mets au défi n’importe qui de rester de marbre quand les lanières cinglent des chairs à vif, ou à l’inverse l’intérieur de cuisses encore vierge de sanction, ou quand une lanière s’égare dans l’entrecuisse. Se rasseyant, elle pousse un long soupir et me prend à témoin : « Je te promets que ce n’est pas joli joli ! Je connais pas mal d’hommes qui, à ce stade, donneraient une fortune pour que cela cesse. Mais toi, tu n’as pas de fortune, ta seule richesse, c’est moi ! » Puis me dévisageant, « Mais tu as versé quelques larmes ? Mon petit mari, quelle excellente nouvelle, le message est en train de passer. Pour l’instant elles ne sont que de crocodiles, mais c’est encourageant. Je veux te voir pleurer de vraies larmes de repentir, lourdes et chaudes. Nous sommes en bonne voie! ». « Et maintenant, la badine, mon petit mari ! On ne sera jamais d’accord sur cet objet, moi je l’adore, toi tu le détestes. En deux temps, comme d’habitude ». Le premier temps consiste à repasser une couche sur toute la zone déjà impactée. L’objectif est de faire apparaître des lignes les plus parallèles possible, aux espacements les plus réguliers possibles. Cela demande de la concentration, de la précision, un peu d’expérience aussi, mais le résultat en vaut la peine : du moins, c’est ce qu’elle prétend. Le second temps n’est pas esthétique mais recherche l’efficacité : il s’agit de mettre au martyr le bas des fesses et le haut des cuisses, l’assise sur laquelle ma lectrice ou mon lecteur est sans doute actuellement posé, dans le but de rendre cette zone aussi douloureuse et sensible que possible. L’objectif est que pendant un temps long, le fait de marcher ou de s’asseoir réveille le souvenir de la tannée, des raisons qui y ont conduites, et motive à ne pas recommencer de sitôt. Pour le puni, la fessée ne s’arrête pas avec la dernière claque. En voyant la badine posée sur le banc, je savais que je n’y couperai pas. Je le savais déjà à la réception du sms : pour ma compagne, cette application de la badine en deux temps, c’est ce que les chefs appellent un plat signature. Avec ma tourmenteuse, il était toujours présenté à la carte. Il n’empêche, même attendu, ce fut long : il en faut, des cinglades, pour dessiner des droites parallèles des reins à la mi-cuisse. Et sur un cul martyrisé par la brosse et le martinet, ce ne fut pas du tout une partie de plaisir. La badine, c’est absolument détestable. La seconde partie, elle décide de l’appliquer par série de dix : le souffle coupé et le hululement continu sont garantis. Une série, observation du résultat, une autre série … Cela prendra le temps qu’il faudra, et mieux vaut une série de trop qu’une série non appliquée. Elle revient vers son fauteuil, enfin c’est terminé. Mais en fait non, elle veut juste me faire observer combien la badine est rouge vive sur cinquante centimètres ! Et elle retourne à son ouvrage. Enfin elle s’assoie. Elle me propose un verre, et même une cigarette. Elle-même en allume une. Elle ne dit pas un mot, m’observe, semble pensive. Pour ma part, je suis épuisé : des sévères, j’en avais déjà reçu de sa main. Mais jamais aussi intense, aussi impitoyable. Ce n’était pas la première fois que je versais des larmes, mais ça avait toujours été sur le final, pas à la moitié du parcours. « Ce que je vais t’annoncer ne va pas te faire plaisir. En situation normale, j’en resterais là. Mais nous ne sommes pas en situation normale. Je tiens à ce que tu expies ta faute. Et c’est elle qui va te permettre d’expier. » Elle saisit la cravache de dressage et me la présente. À cet instant c’est vraiment la panique qui me submerge. Je romps le silence, je la supplie, je lui interdis, je promets tout ce qu’il est possible de promettre, mais non non non, pas la cravache, j’en mourrais. Elle m’écoute avec attention. Elle acquiesce et me dit tout simplement « prépare-toi ! » Comme pour la brosse, elle se positionne sur ma gauche. Je suis terrorisé, je crois même que j’en ai pissé de trouille. Je sens qu’elle m’observe toujours. Et soudainement c’est l’impact. Deux cent mille volts dans la fesse gauche, je suis cabré, tétanisé. Il n’est plus question de retenir cris et larmes, je n’ai plus aucune dignité et c’est le dernier de mes soucis à cet instant. Elle se positionne ensuite à droite, et recommence. Dix fois de suite, elle recommence. Dix cinglades par fesse, auxquelles il faut rajouter trois sur les cuisses, deux sur les mollets et une sur la plante des pieds pour avoir rompu l’obligation de silence. Puis elle revient de nous s’asseoir. Sous le banc ce sont des larmes, de la morne, de la salive. « je ne crois pas t’avoir jamais vu avec une mine si déconfite ! Tes larmes sont sublimes, elles me ravissent le cœur. Tes yeux sont aussi rouges que tes fesses et ce n’est pas peu dire. Mon petit mari, j’ai le sentiment que tu as bien compris la gravité de ta faute et que tu n’es pas prêt de recommencer un tel comportement.  Je te pardonne. Je ne t’excuse pas, tu es impardonnable, mais je te pardonne. Pour moi, la punition est terminée. Pour toi, par contre, les jours qui viennent vont être interminables. Je préfère te prévenir avant que tu ne le constates par toi-même : ton fessier, c’est un champ de ruine ! Il n’a plus rien d’humain. Il a doublé de volume, plein de creux et de bosses, il est de toutes les couleurs et n’a pas fini d’en changer. On dirait un potimarron trop mûr. Je m’amuse déjà à l’idée du repas de Noël en famille. »
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Par : le 10/02/25
L’obscurité libératrice de la honte L’humiliation. Un mot chargé d’histoire, de tabous, de rejets sociaux. Pourtant, dans l’univers du BDSM, elle se tord, se plie, se redéfinit pour devenir une clé vers un plaisir profond, inavouable, jouissif. La honte, ce poison de l’âme que l’on fuit toute une vie, devient ici un nectar exquis, une offrande volontaire, un terrain de jeu érotique où se mélangent la douleur, l’excitation et la liberté absolue. Dans cette obscurité où les conventions n’ont plus cours, l’humiliation ne se subit pas : elle se réclame, elle se désire, elle se sculpte comme une œuvre d’art perverse et sublime. Ce n’est plus une punition, c’est une délivrance. Un instant de pure honnêteté où la soumise abandonne tout vernis social, toute prétention de dignité, pour devenir exactement ce qu’elle veut être : un jouet, une chose, un objet façonné par le regard et les mots de son Maître. Mais comment la honte se transforme-t-elle en moteur du plaisir ? Par quel mécanisme psychologique une injure, une posture de soumission, une exposition dégradante deviennent-elles un déclencheur de jouissance ? Voilà le cœur de cette exploration. Loin de toute complaisance romantique. Le paradoxe de la fierté et de l’abaissement volontaire Le pouvoir de l’humiliation repose sur une contradiction fascinante : l’abaissement le plus extrême peut engendrer une fierté dévorante. Se livrer nu, soumis, vulnérable, et voir dans le regard du Maître non pas du mépris, mais une satisfaction carnassière, c’est là que naît l’ivresse. Offrir sa honte comme un présent est un acte de courage, une rébellion contre le monde extérieur qui impose la pudeur, l’image lisse, le contrôle de soi. Être traité comme une chienne, une esclave, un déchet sexuel, et jouir de cette condition, c’est toucher à une vérité plus profonde que toute convention morale : le pouvoir de se dépouiller entièrement de l’égo. Car dans cette destruction symbolique de la dignité, la soumise retrouve une forme de pureté, une essence brute de désir et d’abandon qui dépasse le simple plaisir physique. Le monde actuel, obsédé par l’image, la validation sociale et le consentement édulcoré, voit d’un œil suspect ceux qui recherchent l’humiliation. Comment peut-on librement choisir d’être rabaissé, insulté, traîné dans la boue du mépris et y trouver une extase ? C’est une question que seuls ceux qui ont osé briser leurs propres limites peuvent comprendre. L’humiliation consentie est une transgression, une gifle aux normes policées du sexe aseptisé. Ici, on joue avec l’interdit, avec la souillure, avec les instincts les plus primaires. Ce n’est pas de la simple soumission : c’est une plongée abyssale dans la négation de soi comme individu pour renaître en tant qu’objet de pur désir, manipulé, utilisé, marqué par la domination. Évidemment, tout ceci repose sur une règle absolue : rien ne se fait sans consentement. Mais ce consentement, dans le cadre de l’humiliation, dépasse le simple « oui » pragmatique. Il doit être un engagement total, une volonté sans réserve d’aller au bout de l’expérience, même lorsque l’égo hurle, même lorsque la société désapprouve. C’est dans cet abandon extrême que réside la véritable beauté de l’humiliation BDSM. Elle ne détruit pas : elle reconstruit. Elle ne brise pas : elle transforme. C’est un art brut, une science du dépassement de soi, une danse où la douleur de l’ego se mue en plaisir de l’abandon.   De la peur du ridicule à la jouissance de la dégradation Vicky n’avait jamais soupçonné que son éveil le plus profond viendrait du gouffre de la honte. Pendant des années, elle avait façonné une image respectable, une posture de femme maîtrisée, intacte sous le regard des autres. Pourtant, sous ma main, chaque certitude s’est effritée. La première injure prononcée, le premier ordre humiliant soufflé, et déjà, son monde vacillait. Elle se débattait, tiraillée entre la peur d’aimer cet abaissement et la révélation brûlante qu’il apportait. Mais la honte, lorsqu’elle est désirée, devient une force. Un territoire inconnu qu’elle avait désormais soif d’explorer. Le dialogue intérieur fut d’abord chaotique. Elle voulait plaire, mais surtout, elle voulait être anéantie sous mes mots. Chaque insulte était une morsure, un frisson violent qui la faisait reculer autant qu’il l’attirait. "Salope", "chienne", "trou à foutre" – elle les redoutait autant qu’elle les espérait. Peu à peu, sa peau s’est faite plus réceptive, son souffle plus court lorsqu’elle entendait ces mots. Son ego fondait à chaque syllabe, et dans cette déchéance consentie, elle trouvait une lumière inédite. Son corps, lui aussi, apprenait à parler une nouvelle langue. À genoux, offerte sans pudeur, elle savait que son corps ne lui appartenait plus. Je l’avais dépouillée de sa dignité sociale pour en faire un objet de dévotion et d’avilissement. Elle se courbait, se présentait, se laissait modeler par mes exigences. À l’instant où elle accepta de s’exhiber sous mon regard critique, où elle laissa de côté sa dernière résistance pour m’appartenir entièrement, elle toucha enfin à la jouissance pure de la soumission. Puis vint la souillure. Le premier crachat, déposé lentement sur son visage, la figea dans une stupeur brûlante. Mais au lieu de reculer, elle l’accepta. Le laissa glisser, absorbant ce marquage comme une preuve d’appartenance. Plus tard, ce fut l’urine, la salive, ces fluides qui la redéfinissaient, l’éloignaient définitivement de cette femme qu’elle avait été. Chaque goutte la transformait, chaque humiliation la rapprochait de sa nature la plus crue : celle d’une soumise qui se nourrit du mépris autant que du désir. Loin de se limiter à la chambre, ces rituels se sont inscrits dans son quotidien. Ne plus porter de sous-vêtements. Savoir qu’à tout moment, je pouvais la forcer à exposer sa honte. Un mot marqué sur sa peau qu’elle devait assumer toute la journée. Le simple fait de boire à genoux, en silence, alors que d’autres ignoraient son état, renforçait cette sensation d’être à moi, soumise à mon bon vouloir même en dehors de nos jeux. Elle ne jouait plus à être soumise : elle vivait son rôle, ancrée dans cette dynamique qui dictait chacun de ses gestes. Et puis il y avait l’évaluation, brutale et sans concession. Sa bouche, son corps, son obéissance : tout devait être noté, critiqué, perfectionné. Je voulais qu’elle sente le poids de mon jugement à chaque instant. Une fellation jugée trop hésitante, un écartement de jambes pas assez large, une langue pas assez docile : chaque défaut souligné la poussait à s’améliorer, à s’enfoncer encore plus dans cette spirale où l’humiliation nourrissait son ardeur. Ce que peu pouvaient comprendre, c’est que plus je la rabaissais, plus elle se grandissait. Dans la perte totale de son ego, elle ne disparaissait pas : elle se révélait. Parce qu’en acceptant d’être ma chose, en embrassant chaque ordre, chaque crachat, chaque moquerie, elle avait trouvé un pouvoir que peu osaient explorer. Elle n’avait jamais été aussi soumise, aussi avilie, mais elle n’avait jamais été aussi libre. Je ne l’avais pas détruite. Je l’avais révélée. Plonger plus bas – pratiques extrêmes et scénarios de dégradation totale Vicky voulait s’enfoncer plus loin dans la soumission, ressentir chaque frisson de l’humiliation intensifiée, explorer les limites du plaisir et de la honte entremêlés. Ce n’était plus simplement une question de soumission physique, mais d’un effacement progressif des barrières mentales, où chaque acte devenait une signature gravée dans son corps et son esprit. L’environnement lui-même devenait un outil de domination. La pièce où elle était amenée se transformait en un théâtre minutieusement orchestré. Miroirs sur chaque mur, capturant sous tous les angles son abandon, projecteurs accentuant chaque trace sur sa peau, chaque frémissement de son corps offert. Un simple bol posé au sol, une gamelle où elle savait qu’elle devrait boire, des harnais suspendus, des accessoires de contrainte disposés avec soin – tout cela formait un décor où le raffinement contrastait volontairement avec l’abjection de ce qui allait suivre. Dans ce cadre, les scénarios se succédaient avec une précision calculée. Elle devenait la soubrette indigne, une domestique maladroite forcée de répéter inlassablement ses tâches, corrigée à chaque faute. Chaque imperfection était notée, chaque oubli sanctionné. "Recommence", ordonnais-je, alors qu’elle lavait le sol, son corps courbé, sa jupe remontée révélant l’empreinte de mes exigences sur sa peau. À chaque erreur, un rappel cinglant, un ordre sec. "Trop lente." "Pas assez appliquée." "Incapable de satisfaire." Chaque mot la piquait, la forçant à se surpasser, à rechercher mon approbation même dans le mépris affiché. Mais la soubrette pouvait devenir chienne. À quatre pattes, privée du droit de se tenir debout, elle rampait sur le sol, son collier fermement tiré, réduite à un état où la parole n’avait plus sa place. Elle devait aboyer à mes ordres, tendre sa langue pour réclamer, manger à même le sol, sentir l’humiliation monter à mesure que chaque mouvement lui rappelait son état. Une tape sur son museau factice lorsqu’elle hésitait, un rappel sec de qui elle était. "Une chienne bien dressée ne réfléchit pas, elle obéit." Elle savait qu’elle devait s’abandonner totalement, se plier aux attentes, savourer cette animalité qui effaçait toute prétention humaine. Puis venait le jeu de l’exhibition. Être livrée aux regards, sentir la brûlure du regard des autres, l’excitation mêlée à la crainte d’être découverte. Une jupe si courte qu’un geste brusque laissait entrevoir l’intime, des marques visibles sur ses cuisses qu’elle devait assumer dans la rue. Un plug anal télécommandé, vibrant au gré de mon humeur, la rendant fébrile au moindre son. Elle devait marcher normalement, parler avec assurance, feindre l’ignorance alors que son corps la trahissait, que son souffle se saccadait sous l’effet des vagues de plaisir et de honte mêlés. Son excitation grandissait sous cette tension constante, oscillant entre l’envie de se cacher et le plaisir d’être soumise à mon bon vouloir, même en public. Les accessoires poussaient encore plus loin son immersion. Un masque de chienne couvrant son visage, une cagoule ne laissant apparaître que sa bouche, des pinces tirant sur ses seins marqués par mes précédents jeux. Un seau où elle savait qu’elle serait forcée de boire, des objets qu’elle devait lécher sans discuter, prouver qu’elle acceptait tout ce qui lui était imposé. Elle apprenait à ne plus réfléchir, à n’être que soumission, un corps et un esprit totalement malléables sous mes exigences. L’humiliation n’était pas seulement physique, elle était mentale. La menace d’être capturée en image, de devoir prouver son dévouement par des photos osées, par des enregistrements de sa voix confessant ses désirs les plus inavouables. Elle savait que tout était consenti, mais cette simple possibilité l’électrisait, faisait naître une crainte délicieuse, un sentiment d’extrême vulnérabilité qu’elle embrassait pleinement. L’excitation montait à chaque mise en scène, chaque jeu où elle cédait une part de contrôle supplémentaire. Mais même dans cet univers d’abandon total, la frontière de la sécurité restait intangible. Je connaissais ses limites, je savais jusqu’où la pousser sans la briser. Chaque humiliation était une offrande, chaque soumission une preuve de confiance absolue. La domination ne résidait pas dans la destruction, mais dans la maîtrise, dans cette capacité à la porter exactement au bord du gouffre sans jamais la laisser tomber. Et elle, dans cet espace de contrôle total, s’épanouissait. Chaque séance creusait plus profondément son désir d’aller encore plus loin, de se découvrir dans des espaces où elle n’aurait jamais osé s’aventurer seule. Son corps portait mes empreintes, son esprit mes marques, son regard la certitude d’être là où elle devait être. Et elle savait qu’il restait encore des frontières à franchir, des limites à explorer. Elle était prête. Et moi, je la guiderais toujours plus loin. L’après-coup et la gloire retrouvée – l’humiliation comme chemin vers une fierté sublimée Quand tout s’arrête, quand les marques sur sa peau commencent à s’estomper, quand la tension extrême de la séance retombe, Vicky revient à la surface, flottant entre la fatigue et une satisfaction profonde. Il ne reste plus de hurlements, plus d’ordres claqués, plus de frissons d’exhibition interdite. Juste le silence, la respiration saccadée, le battement lent de son cœur reprenant un rythme paisible. Je la regarde se recroqueviller sur elle-même, un léger sourire aux lèvres, comme si elle se redécouvrait après avoir franchi une frontière invisible. Ce moment de retour à la réalité est tout aussi essentiel que l’acte lui-même. C’est là que l’expérience prend tout son sens, que la fierté d’avoir exploré ses limites dépasse la simple sensation de soumission. Elle sait qu’elle a traversé quelque chose de rare, d’unique, un voyage intérieur où la honte s’est muée en puissance, où elle s’est dépouillée de toute façade pour toucher son essence brute. Alors vient le réconfort. Je m’approche, mes doigts glissant sur sa peau encore tiède, marquée par mon empreinte. Les mots changent, ils ne sont plus cinglants, ils deviennent caresses, murmures d’apaisement. Une couverture posée sur ses épaules, une étreinte qui ne cherche pas à dominer mais à rappeler qu’elle est en sécurité. C’est l’équilibre absolu : l’extrême humiliation ne peut exister sans cette douceur qui la suit. Elle repose sa tête contre mon torse, et je sens son corps s’abandonner à une nouvelle forme de soumission, celle du lâcher-prise total, celle qui n’a plus besoin de jeux ni de mise en scène. Le bain est souvent un rituel après ces séances. L’eau chaude l’enveloppe, effaçant la sueur, la tension, le souvenir immédiat de l’intensité passée. Je la lave, lentement, méthodiquement, et à chaque geste, je la reconstruis. Chaque caresse sur sa peau lui rappelle qu’elle est précieuse, que cette dévotion qu’elle m’a offerte ne la diminue pas, mais la grandit. Elle n’est pas une femme brisée, elle est une femme qui s’est trouvée dans l’abandon. Ce qu’elle a vécu ne la diminue pas. Au contraire, cela lui confère une force que peu peuvent comprendre. Loin d’une soumission aveugle, elle a choisi chaque humiliation, chaque marque laissée sur son corps. Dans cette totale mise à nu, elle s’est libérée de tout artifice social, de toute image fabriquée. Elle s’est purifiée dans l’excès, a trouvé une sérénité au creux même de la souillure. Et lorsqu’elle se regarde dans le miroir après, ce n’est pas la honte qui l’habite, mais une étrange fierté. Celle d’avoir osé. D’avoir traversé l’interdit et d’en être ressortie plus forte. Cette dynamique ne s’arrête pas à la chambre. Elle imprègne nos jours, nos gestes les plus anodins. Une simple caresse sur sa nuque dans un café, un regard entendu lorsqu’elle mordille sa lèvre, un murmure qui fait revivre un souvenir brûlant. L’humiliation s’intègre dans le quotidien, elle se glisse dans nos échanges avec subtilité, devenant une alchimie de complicité et de transgression. Parfois, un simple mot, un détail – une jupe trop courte qu’elle porte pour moi, une trace discrète sur sa peau – suffit à rallumer le jeu, à maintenir ce fil invisible qui nous lie, même en dehors des mises en scène extrêmes. Mais tout cela ne serait rien sans ma maîtrise. Loin de n’être qu’un bourreau, j’ai sculpté son abandon avec une précision chirurgicale. Chaque ordre, chaque acte, chaque humiliation était un équilibre entre puissance et protection. J’ai pris plaisir à la voir se plier sous mon regard, à l’entendre haleter sous l’effet de la honte désirée, mais jamais je n’ai franchi la ligne qui aurait brisé quelque chose en elle. C’est là la vraie jouissance du Dom : voir sa soumise fléchir, vaciller, mais toujours la maintenir en sécurité, la voir renaître plus forte, plus dévouée, plus ancrée dans ce qu’elle est. Vicky sait maintenant qu’elle ne sera jamais une femme ordinaire. Loin de la soumission passive, elle a trouvé un chemin de puissance dans l’abandon. L’humiliation n’est plus une faiblesse, mais un rituel de transformation. Chaque séance, chaque mot dégradant prononcé sous mon souffle devient une étape de plus vers une vérité qu’elle embrasse pleinement : elle est une femme qui s’élève en se donnant totalement. L’apothéose de la honte lumineuse L’humiliation, lorsqu’elle est désirée et menée avec intelligence, n’est pas une destruction, mais une libération. Elle ne réduit pas, elle révèle. Elle est une danse entre contrôle et abandon, entre pouvoir et vulnérabilité, entre effacement et exaltation. Bien plus qu’un simple jeu de domination, elle ouvre les portes d’un plaisir brut, viscéral, où chaque marque, chaque mot, chaque geste construit une expérience unique et inoubliable. Mais cette exploration extrême ne peut exister sans lucidité. Jouer avec la honte, c’est manier un outil d’une puissance psychologique immense, une arme à double tranchant qui exige une confiance absolue entre les partenaires. Rien n’est laissé au hasard : l’humiliation, pour être un moteur de jouissance et non une blessure, doit s’ancrer dans une compréhension mutuelle et une communication sans faille. C’est là que réside toute la subtilité de ce jeu : il ne s’agit pas de briser, mais d’amener l’autre à se reconstruire, à renaître à travers la soumission et l’excès. C’est aussi une invitation à dépasser les barrières. La peur du regard extérieur, du jugement moral, de l’inacceptable social est ce qui freine bien des âmes à s’aventurer dans ces territoires interdits. Pourtant, l’humiliation consentie est une épreuve de vérité, une transgression salvatrice où chacun peut toucher du doigt une facette cachée de son désir. C’est une zone de turbulence, exigeante mais gratifiante, où l’on apprend à se connaître sous un jour nouveau, délesté de toutes les fausses pudeurs imposées par la société. Et c’est dans cette acceptation que se trouve l’apothéose. Loin d’être une chute, la honte devient un joyau sombre, une clé ouvrant les portes d’un plaisir que peu osent effleurer. Elle est le sésame qui permet d’explorer la profondeur de l’abandon, d’embrasser l’extrême sans crainte, de se consumer dans l’instant sans regret. Elle est ce vertige délicieux où l’ego se dissout pour renaître sous un regard dominateur et rassurant. L’humiliation, lorsqu’elle est transcendée, n’est plus une faiblesse : elle est une puissance. Elle est un chemin vers l’extase, une alchimie entre la soumission et la maîtrise, une promesse d’abandon où chaque instant vécu avec intensité laisse une empreinte indélébile sur le corps et l’esprit. Ceux qui osent s’y plonger savent qu’il n’y a pas de retour en arrière – seulement une soif plus grande, une envie d’aller toujours plus loin, de toucher du bout des doigts cette frontière où la honte devient lumière, où la soumission devient une célébration. Alors, à ceux qui hésitent, à ceux qui frémissent à l’idée d’explorer cet abîme, il n’y a qu’un seul conseil à donner : osez. Dépassez les limites, défiez le regard du monde, et laissez-vous emporter par cette onde de plaisir brut et indomptable. La honte est une porte, et derrière elle se cache un univers d’une intensité rare. À vous de choisir si vous voulez l’entrebâiller… ou l’enfoncer à jamais.
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Par : le 09/02/25
Je repost mon article publié sur mon compte cherybybi le 21/11/24. Ce compte est bloqué sans sommation suite a la publication d'une photo interdite. 253 vues Le BDSM (bondage, discipline, domination, soumission, sadisme, masochisme) repose sur un principe fondamental : le consentement mutuel éclairé. Chaque pratique, chaque geste, chaque échange dans cette dynamique se construit sur une base solide d'accord entre les parties impliquées. Contrairement aux idées reçues véhiculées par une société qui juge parfois sévèrement ce qu’elle ne comprend pas, les pratiquants du BDSM ne s'engagent jamais dans des activités sans discussions préalables, sans limites définies, et sans consentement explicite. Le BDSM, loin d'être un espace de violence ou de domination unilatérale, est une forme d'exploration consensuelle de plaisirs, de limites, et de confiance. Le respect de la volonté de chacun est au cœur de cette pratique. C'est pourquoi les notions de safewords, de négociations claires, et de communication constante sont fondamentales. Dans un monde où de nombreux comportements abusifs se produisent sans consentement, le BDSM offre un modèle de respect et de transparence qui dépasse souvent les normes relationnelles traditionnelles. Alors que la société dite "bien-pensante" tend à bannir ou à stigmatiser ces pratiques, elle passe parfois à côté d'une leçon essentielle : le consentement n'est pas seulement un pilier du BDSM, mais une valeur universelle que toute relation humaine devrait cultiver.
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Par : le 05/02/25
Si je n'ai plus donné beaucoup signe de vie sur ce site, c'est que j'avais envie d'écrire. Ce que j'ai écrit, ce sont des petits syllabus de quelues pages dont vous pouvez prendre connaissance en cliquant sur le lien: - la convention de soumission - la masturbation et ses bienfaits - le massage prostatique - le ball-stretching D'autres documents relatifs à des séances particulières (comme le jeu de la cire chaude) sont en préparation.      
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Par : le 02/02/25
Je suis tombée dans cet univers un peu par hasard, bien que rien n’arrive par hasard au fond… Je pense qu’il y avait une certaine envie, une appétence, un petit quelque chose, quelque part, qui devait être ancré tout au fond. Comme les peurs inavouées. Comme les rêves dont on se souvient et qui nous font vibrer de l’intérieur. Comme une main qui vient caresser ses cheveux. Comme un doigt qui effleure ses lèvres. Comme la caresse d’une larme qui coule sur sa joue. Un parfum de désir. De plaisir. De jouissance. De soumission. Alors je suis arrivée, novice, sans trop savoir vers quoi j’allais. J’ai créé un compte, une description maladroite pour expliquer ce désir étrange et inavoué, celui quelque part d’être une poupée. Celle que l’on manipule, touche, explore. Celle qui nous appartient, toute entière.  Celle que l’on utilise, dont on abuse, et dont le silicone de la peau glisse vers chaque orifice qui est offert. Celle dont on teste les limites. Doucement. Puis de plus en plus intensément. Avec une telle description quelque peu suggestive, bien évidemment, les chiens plus que les dominants ont toqué à la porte. Aboyant leurs désirs, insultant, s'imposant sans prendre le temps de découvrir, d’échanger, d’écouter. Croyant que leurs désirs suffisaient à ouvrir toutes les serrures.  Des messages brefs, crus. Des mots qui claquent sans préliminaires. Leurs attentes dictées, leurs besoins proclamés, sans se soucier des miens.... la queue bandante, pensant que parler de leur jonc en feu suffirait à séduire, convaincre, soumettre et imposer. Ils étaient bruyants, maladroits, avides. De quoi tout remettre en question... Avais-je seulement illusionné ce monde? Je rêvais de dentelles noires et sombres, de regards qui savent dompter sans parler, de silences chargés de tension. D’un jeu de pouvoir où l’on s’égare pour mieux se retrouver. Mais ici, je ne trouvais que des mots trop lourds, des propositions déplacées, des promesses creuses... Où était passé la beauté d'une relation de confiance dans laquelle plane cette magnifique dévotion? J’ai poursuivi ma quête, avec plus de retenue, peut-être aussi un soupçon de méfiance. J’ai questionné, observé, écouté. J’ai appris, auprès de soumises novices et de voix plus expérimentées, auprès de dominants ouverts à l’échange et au dialogue... leurs perversions, leurs visions, leurs compréhensions de cet univers.?  Et c’est dans cet élan presque candide que je l’ai rencontré, Lui. Lui. Il ne s’est pas précipité. Il savait où il allait, mais surtout, il savait écouter. Pas seulement entendre mes mots, mais deviner ce que je taisais. Il voulait connaître mes désirs, mes limites, mes rêves. Il m’interrogeait sur ce qui m’effrayait, ce qui me faisait vibrer. Et à chaque réponse, il ne m’offrait ni jugement ni promesses creuses, mais des certitudes rassurantes. Il était autoritaire, oui, mais bienveillant. Imposant, mais respectueux. Avec Lui, les mots devenaient des caresses, et les caresses, des ordres que je brûlais d’exécuter. Ce qui n’était qu’une conversation a dérivé doucement vers quelque chose de plus profond. Une première découverte. Un premier ordre. Une première soumission. Et un premier orgasme, venu sans crier gare, comme un orage éclatant en pleine accalmie. C’était déconcertant. Excitant. Puissant. Inattendu. Petit à petit, mes questions sur le quoi ont laissé place à des envies de Lui. Une soif. Un besoin qu’il semblait toujours deviner avant même que je l’exprime. Pourtant, je ne savais presque rien de lui, sinon qu’il traçait des limites claires et qu’il cherchait une partenaire capable de les explorer avec lui... Ce simple détail, discret mais chargé de promesses, dissimulait un univers dont je ne mesurais encore ni la profondeur ni les nuances. Ce qui était sûr : c'est que j'en redemandais, je n'en avais jamais assez... Et j’étais, sans le savoir, sur le point de franchir la première porte. La plus difficile à ouvrir. Celle où l’on dépose ses doutes et ses armes pour se retrouver face à soi-même, à une toute nouvelle place, pas toujours facile à accepter et pourtant si belle. Celle à ses côtés, celle à ses pieds. Cette photo est la propriété exclusive de l’auteur (et de Lui). Toute utilisation non autorisée est interdite.
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Par : le 29/01/25
(C'était il y a un an... souvenirs) Cette nuit, nous logeons dans un lieu atypique et chargé d'histoire. Amarré à Dubaï depuis quelques années, le Queen Elizabeth 2 est désormais un hôtel luxueux, qui ne navigue plus mais qui a gardé un charme fou. Je me sens à la fois dépaysée géographiquement mais aussi dans le temps avec cette décoration d'une autre époque et une ambiance "Titanic". La chambre est somptueuse et dispose d'une jolie terrasse qui offre une vue dégagée et sans vis à vis sur le port. La journée s'achève et aussitôt arrivés, mon Maître m'ordonne d'aller au bar chercher deux verres que nous prendrons dans la chambre avant d'aller dîner. Je m'empresse d'obéir et retrouve miraculeusement mon chemin dans le dédale de couloirs, et la multitude d'ascenseurs et escaliers qui composent ce géant des mers. Lorsque je rentre dans la chambre, je m'attends à ce que mon Maître me dise d'aller m'apprêter afin de Lui présenter son verre en étant parfaitement conforme. Il n'en fait rien et m'ordonne d'amener le plateau sur la terrasse et de l'y attendre entièrement nue. Je suis surprise par cette consigne inhabituelle mais je m'exécute sans poser de question. En arrivant sur la terrasse, je comprends immédiatement. Le soleil couchant embrase le ciel au-dessus de l'horizon et offre un spectacle magnifique mais éphémère. Si j'avais dû être conforme, la nuit serait tombée avant que je ne sois prête. Il me rejoint alors que je suis nue et agenouillée, le plateau qui supporte nos verres entre les mains, la tête et les yeux baissés, soumise. Il s'installe dans un confortable fauteuil face au soleil couchant et m'autorise à relever les yeux et à profiter du spectacle. Peu de temps avant, j'étais emmitouflée dans mon manteau et mon écharpe pour traverser Paris, et ce soir, je suis nue sur une terrasse de paquebot, à admirer le soleil se coucher derrière le golfe Persique. Je me délecte de ce contraste, de ce voyage imprévu. D'être là, Sienne, à Ses pieds. Je tends le plateau vers mon Maître qui saisit Son verre. Il m'autorise à prendre le mien. Nous trinquons à ce nouveau voyage. Il s'amuse de voir mon sourire et mes yeux pétiller de bonheur. Nous évoquons d'autres souvenirs, d'autres pays. La Laponie il y a peu. Moi qui adore les contrastes, je suis comblée. Tandis que nous parlons, le soleil poursuit sa course vers la mer et je me remémore d'autres moments, d'autres ciels embrasés. Je ne réalise sans doute pas la chance qui est la mienne. Mes yeux se tournent un bref instant vers la chambre et mon Maître le remarque aussitôt. Il m'interroge du regard et je Lui répond que j'ai été distraite par notre reflet dans la baie vitrée. De là où je suis, je me vois entièrement, agenouillée, les fesses sur les talons, pieds nus. C'est sans doute ce qui a le plus attiré mon attention tant c'est rare. Mais ce que j'aime le plus, c'est Sa main posée entre mes reins, sur le haut de mes fesses. J'aime cette image que nous renvoyons. Ma soumission totale, ma nudité, mon collier d'acier, ma position agenouillée, et Sa main, simplement posée entre mes reins alors que nous discutons. Il m'autorise à prendre ce reflet en photo et malgré le soin que j'y mets. le cliché n'est pas aussi beau que l'image renvoyée, mais j'aime ce qu'il représente. Un moment à la fois unique et hors du temps, au cœur d'un voyage incroyable sur un pont de paquebot mythique, mais aussi finalement très naturel et représentatif de notre Lien si particulier. De notre complicité. Le soleil a disparu derrière la mer, quelques bâtiments se sont illuminés çà et là. La nuit tombe sur Dubaï. Nos verres sont vides. A son ordre, j'enfile une robe et une paire de talons. Nous allons dîner. Après, je prendrais le temps de m'apprêter comme Il aime que je le sois. Alors, il disposera de moi comme Il en aura envie. Ici ou ailleurs, je Lui suis pleinement soumise. (Vous pouvez retrouver d'autres textes et extraits de mes romans sur mon blog : www.evadelambre.com)
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Par : le 21/01/25
Les rituels transcendent les simples habitudes ou routines : ils constituent des instruments puissants de connexion, de confiance et d'affirmation. En instaurant une structure et une intention, ces rituels peuvent intensifier les liens émotionnels, psychologiques et physiques. Ils jouent également un rôle crucial dans la consolidation des rôles au sein d'une dynamique. Un rituel se définit comme une action ou une cérémonie significative et répétée. Contrairement aux routines, souvent utilitaires, les rituels portent un poids émotionnel ou symbolique. Dans le cadre d'une relation D/s, ils rappellent l'échange de pouvoir, la confiance mutuelle et l'engagement pris par les partenaires. Voici quelques exemples de rituels : Un soumis qui s'agenouille devant son Dominant au début ou à la fin de la journée. Une salutation ou un titre particulier utilisé en privé (comme « Bonjour, Maître »). Un moment de réflexion nocturne où le soumis évalue ses tâches de la journée et cherche l'approbation de son Dominant. Un collier placé par le Dominant sur son soumis pour marquer une transition vers un état d’esprit D/s. Ces instants, réalisés de manière régulière, deviennent des fondations de stabilité, de confort et d’intention. Pourquoi les rituels sont-ils si puissants ? Les rituels agissent comme des ancres, ancrant les individus dans la dynamique qu’ils ont choisie. Prenons l’exemple d’un soumis qui attend la permission de son Dominant avant de manger. Ce geste, bien que simple, a un impact considérable. Sans un mot, ce rituel réaffirme la dynamique de pouvoir, renforçant les rôles de manière subtile, sans nécessiter de rappels constants. C’est une approche discrète mais intentionnelle : les deux partenaires restent engagés et connectés, ancrés dans leur structure au milieu du tumulte de leur quotidien. Imaginez un soumis qui, chaque matin, prépare et offre une tasse de café à son Dominant. À première vue, cela semble être un simple geste, mais en réalité, il revêt une signification bien plus profonde. Ce moment de partage, ce regard échangé, tisse un lien tacite entre eux. Offrir cette tasse ne concerne pas seulement la caféine, mais l’intention, la présence et l’approfondissement d’un lien qui se manifeste dans les silences où les mots ne sont pas nécessaires. Ces rituels deviennent des instants de concentration pure, rappelant à chacun l’importance de l’autre. Les rituels apportent également un sentiment de sécurité et de prévisibilité, des éléments cruciaux dans des relations où la vulnérabilité est omniprésente. Une dynamique D/s saine repose sur la cohérence. Le soumis sait qu’il peut compter sur une structure ; le Dominant est assuré que ses besoins seront pris en compte. Il s’agit d’offrir stabilité, réconfort et constance. C’est à travers ces rituels, petits mais puissants et profondément personnels, que la dynamique D/s trouve son rythme. Ils forment un langage silencieux qui renforce les liens, établit la confiance et nourrit la connexion, un acte intentionnel à la fois. Créer des rituels adaptés à votre relation Les rituels doivent refléter la dynamique unique de votre relation. Pour élaborer des rituels significatifs : Communiquer ouvertement : discuter des rituels qui résonnent avec les deux partenaires. Le consentement et l’harmonie sont essentiels. Commencer modestement : initier des rituels simples et réalisables. Trop de complexité peut engendrer du stress ou de l’épuisement. Mettre l’accent sur l’intention : la signification émotionnelle ou symbolique d’un rituel est plus importante que sa complexité. Évoluer avec le temps : à mesure que votre relation progresse, les rituels doivent également évoluer. Ne pas hesiter à les réévaluer et à les ajuster si nécessaire. En somme, les rituels vont bien au-delà de simples règles ou routines : ils sont des actes de dévotion et des manifestations de la dynamique. Ces gestes intentionnels renforcent la confiance et approfondissent le lien au sein de la relation. Nous naviguons entre différents mondes (travail, famille, cercles sociaux) où la dynamique n’est pas toujours manifeste. C’est ici que les rituels prennent tout leur sens. Un mot, un regard, un geste anodin peuvent signaler la transition vers cet espace partagé. Un instant, vous discutez d’un client difficile au travail, et l’instant d'après, chacun reprends son "rôle", chacun à sa place...  
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Par : le 15/01/25
Dans le premier épisode de mon Podcast « Parlons BDSM », « Devenir Sienne, histoire d’un premier roman », je vous invite à découvrir la genèse de mon premier roman « Devenir Sienne » (publié en 2023 aux Editions Tabou), et qui, contrairement à ce que beaucoup imaginent, n’a rien d’autobiographique.    J’ai décidé d’en proposer une version écrite mais si vous souhaitez l’écouter c’est ici : https://youtu.be/zJ5uWUXgEck À l’origine, je n’avais pas du tout prévu d’écrire un livre et encore moins un roman BDSM. J’étais à la recherche de quelque chose d’excitant, qui pourrait stimuler mon imagination. N’étant pas adepte des films pour adultes, je cherchais sur le Net des textes érotiques qui pourraient me faire fantasmer, mais tout ce que je trouvais me semblait très fade, trop langoureux. À cette époque, je n’avais rien vécu de BDSM. Je ne connaissais même pas cet acronyme. Toutefois, avec le recul que j’ai aujourd’hui, je sais que cet univers m’attirait et intuitivement, c’était le genre de texte que j’avais envie de lire. Adolescente, j’avais déjà lu “Histoire d’O”. Ce livre m’avait questionnée, mais pas vraiment fait fantasmer. Toutefois, je savais que l’idée d’être vraiment dominée dans le cadre d’une relation sexuelle me plairait beaucoup. Je suis finalement tombée sur une scène qui correspondait plus ou moins à mes attentes et que j’ai trouvé plutôt émoustillante, mais je restais tout de même assez frustrée.   Le texte était écrit de façon assez crue, presque vulgaire et cet aspect m’a plutôt troublée. J’avais donc ce texte assez cru devant les yeux et, au-delà du fond qui n’était pas exactement celui que j’aurai aimé lire, je me suis demandé si j’oserai l’exercice d’écrire ainsi, sans filtre. Je revois encore cette scène, où seule devant mon PC, je rougissais, presque honteuse, à l’idée de mettre des mots sur des gestes finalement assez classiques. J’ai voulu relever le défi et rédiger une vraie scène avec un contexte, tout en me rapprochant d’une situation que je trouverai excitante. Sans doute dû au fait que je débutais dans l’exercice et que ça m’a semblé plus naturel, j’ai imaginé une “première fois” entre deux personnages. Je suis aussi restée assez soft, bridée par cette gêne que je n’aurai pas imaginé avoir, à user de mots crus. Une fois le texte écrit, j’étais assez satisfaite de moi, et après de nombreuses hésitations, et sous couvert d’anonymat, j’ai créé un compte sur le site ou j’avais lu texte à l’origine de tout cela, j’ai publié le mien sur le même forum de “textes érotiques”.   Peu sûre de moi et me sachant très sensible à la critique, j’ai envisagé pendant quelques jours de ne jamais aller consulter les éventuels commentaires. Mais des notifications m’arrivaient par mails et finalement, la curiosité a été plus forte. Lorsque je me suis reconnectée, six commentaires avaient été publiés sur mon texte. Tous très positifs, et certains, réclamant la suite. Je n’avais jamais envisagé de suite. À mes yeux, ce n’était qu’un défi que je m’étais lancée à moi-même, pour l’expérience. Pour m’occuper lors d’une soirée ennuyeuse. Je décidais de ne pas donner suite et me satisfaisait de ces retours positifs. Et puis… je repensais à mes personnages que j’avais laissés sous la douche. Je ne les avais pas nommés, puisqu’ils n’étaient pas destinés à évoluer. J’avais posé un contexte qu’il me faudrait gérer, si je voulais développer leur histoire. Ça ne me semblait pas simple, et je réfléchissais à ce que je pourrais écrire d’autre, mais je revenais toujours à eux. Ça ne me coûtait rien de tenter d’écrire une scène de plus. Alors c’est ce que j’ai fait, et peu à peu, les premières pages de Devenir Sienne se sont écrites. Je publiais par petits bouts, jour après jour, motivée et encouragée par les commentaires. J’avais commencé à écrire à la première personne du singulier et naturellement, certains lecteurs ont pensé qu’il s’agissait de mon histoire. Je n’ai pas démenti, sans pour autant le confirmer. J’aimais l’idée qu’on m’imagine vivre cette relation qui dès le début, s’était orientée Dominant/dominée. À l’époque je n’avais jamais entendu parler de safeword, mais naturellement, il s’est imposé entre mes personnages. Je ne connaissais aucun code ni personne qui vivait une telle relation, mais je ne cherchais pas à en savoir plus. J’écrivais “mon” histoire même si ce n’était pas la mienne. Je me souviens de mon excitation lorsque j’imaginais certaines scènes avant de les mettre par écrit. Les ordres, les mises à genoux, les rituels. Rien que d’écrire “oui maître” dans ce récit, faisait résonner quelque chose en moi. Et de plus en plus, j’ai eu envie d’aller plus loin dans cette succession de textes que je publiais alors presque quotidiennement sur le forum et sur un blog que j’avais créé. Cet espace de blog a été à l’origine de quelques échanges avec de “vraies” soumises dont je jalousais la légitimité alors que je n’étais qu’une fantasmeuse. Cependant, à cette période de ma vie, je n’envisageais pas du tout de passer à l’acte. D’une certaine façon, écrire me suffisait. Et le fait qu’on pense que j’étais l’héroïne de cette histoire me troublait agréablement, comme si l’idée que je puisse être capable de tout ce que j’écrivais pouvait achever de combler la frustration. Et puis il s’est passé quelque chose qui a tout changé.   En parcourant les autres blogs autour du mien, j’ai découvert celui d’un maître. Un “vrai” oserai-je dire car il y avait bien des profils qui cherchaient à donner l’illusion, mais qui ne dupaient pas grand monde, pas même moi, qui n’y connaissais encore rien. Je dois préciser que nous n’étions pas sur un site BDSM, loin de là. J’ai donc parcouru les récits de ce Maître avec fascination. Pour moi, il ne faisait aucun doute qu’il s’agissait de situations vécues que je serais bien incapable de vivre réellement. D’autant plus que ce maître dégageait beaucoup de choses, beaucoup de charisme, je le sentais très élitiste, et vraiment dans un monde à part. Inaccessible. Je ne cherchais d’ailleurs pas à entrer en contact, je ne m’en sentais nullement légitime. Et puis dans quel but l’aurais-je fait ? Je m’empresserais simplement de lire ses publications, bien trop rares. Indirectement, cette “rencontre” à donner corps au personnage de Hantz dans Devenir Sienne. Maître aguerri, beaucoup plus expérimenté, plus dur et plus exigeant que le personnage principal de Devenir Sienne qui débutait. Cela m’avait facilité la tâche au début, mais à ce stade, j’avais envie d’aller plus loin, d’explorer mes fantasmes SM sans me limiter. Je ne trouvais pas très crédible de faire évoluer ainsi brusquement un maître novice. Et par ailleurs, ajouter des personnages démultipliait les possibilités. C’est ainsi qu’Hantz et Laura sont entrés en scène, couple improbable et atypique, volontairement choquant de par leur grande différence d’âge. Je crois que Laura représente un peu mon idéale de soumise. J’ai adoré décrire son abnégation, son rapport au SM, sa volonté d’être à lui, envers et contre tout. Et Hantz, qui malgré le physique imparfait de Laura et toutes les possibilités autour de lui, avait trouvé en elle celle qui lui correspondait vraiment. J’ai aussi beaucoup aimé le personnage de Hantz que j’ai volontairement poussé loin dans la dureté et l’intransigeance. Je sais au plus profond de moi que je n’ai jamais envisagé ce type de relation comme un jeu. Bien plus que les scènes de sexe qui pourtant sont nombreuses sans Devenir Sienne, ce sont les scènes d’extrême soumission que j’ai le plus aimé écrire. J’ai aussi pris beaucoup de plaisir à analyser les émotions que j’imaginais pouvoir ressentir dans de telles situations. Je n’avais rien vécu, mais j’avais tellement poussé loin la visualisation de ces scènes que ça me semblait presque concret. Jour après jour, je continuais à publier sur le forum et sur mon blog, et parfois, un ou une lectrice me faisait la réflexion que je devrais essayer de publier ce texte, que cette histoire était devenue un roman à part entière. L’idée faisait son chemin sans que je la formalise vraiment. J’étais surtout heureuse et flattée que ma plume capte l’attention de lecteurs fidèles qui reconnaissaient attendre impatiemment tous les soirs la suite de l’histoire. Alors que j’en étais arrivée au stade de l’histoire ou la soumise partageait des séances assez hard avec Hantz, je découvrais un nouveau récit du Maître dont je lisais les publications. Le texte était vraiment très beau, au-delà de la séance décrite, le sens profond était fort. Alors que je ne laissais jamais aucun commentaire nulle part, cette fois, sans me laisser le temps de réfléchir, j’osais commenter. Juste un mot “magnifique”. J’appréciais que mes lecteurs me laissent trace de leurs passages en commentant mes textes alors j’ai voulu moi aussi, simplement dire que Ses mots m’avaient touchée. Et ce fut le début d’une autre histoire, la mienne cette fois. La découverte de mon existence et de mon profil l’a amené sur mon blog et ce récit que j’alimentais régulièrement. Les textes étaient très explicites, surtout à ce moment de l’histoire, les scènes très crues et assez hard. Malgré le côté narratif de mon écriture, Il a vite compris que ce n’était que du fantasme. Intrigué, certainement, de savoir qui se cachait derrière mon profil et mes mots, Il a initié un échange et pour moi ce fut l’évidence… et dans le fond, j’avais l’impression de l’avoir toujours su. Il n’avait pas de soumise attitrée à ce moment-là et malgré toutes mes craintes de ne pas être à la hauteur, l’envie était plus forte. Les mots ne me suffisaient plus. Je voulais vivre. Et surtout, je voulais vivre avec Lui. Bien sûr, rien n’a été simple. Toutefois, si j’étais complètement novice dans les faits, je ne manquais pas de volonté et ce que je suis au fond de moi, Il l’a très vite cerné. Je suis donc “devenue sienne” et cette étape, ce changement entre simplement être soi, et “être sienne” m’a beaucoup interpellé. Pour moi, et pour nous bien sûr, jamais il n’a été question de jeu. Je n’aurai jamais toutes les aptitudes de Laura, mais au fond de moi, je vois la soumission ainsi profonde et sincère. Pour celles et ceux qui ne l’ont pas encore lu, je vous invite à lire mon roman, justement intitulé “évidence” qui retrace mes premières années en collier. N’étant plus dans le fantasme et découvrant cet univers par moi-même, j’ai un peu perdu l’envie de poursuivre mon récit. Celui-ci me servait principalement à extérioriser certains fantasmes ou me permettait simplement de prendre du plaisir à écrire des scènes que j’aimais imaginer, mais que je n’aurai pas souhaité vivre. Je préférai passer du temps à écrire ce que je vivais réellement, mes propres récits de séances que je ne partageais qu’avec Lui. Toutefois, je ne voulais pas laisser mes personnages comme ça, sans donner une fin à leur histoire. Je ne voulais pas non plus que mes lecteurs restent en attente d’une suite qui ne viendrait pas. J’ai donc utilisé un symbole fort de l’appartenance, qui me troublait et m’attirait, pour offrir un beau final. Après le marquage au fer de Laura j’ai conclu cette histoire et j’en ai annoncé la fin. La page était vraiment tournée, je pouvais en commencer une nouvelle, la mienne. Je me suis promis qu’un jour je reprendrai tous ces textes, que je les corrigerai, que je ferai quelques améliorations ou que j’ajusterai certaines transitions, pour avoir quelque chose d’abouti. Et qui sait, peut-être qu’un jour, je tenterais de le publier. Mais je n’avais pas la tête à ça. Je vivais ma propre histoire et découvrais une réalité, parfois bien éloignée, et parfois exactement comme je l’avais imaginée. Quelques années ont passé et … on a commencé à entendre parler d’un roman BDSM qui avait un gros succès aux USA. Intriguée, je m’étonnais qu’il y ait un public aussi large pour de tels récits et je me suis fait la réflexion que peut-être, le mien, qui n’avait toujours pas de titre à l’époque, pourrait trouver un public lui aussi. Mon Maître m’ordonna alors de le corriger, ce que je n’avais pas encore fait, et de le proposer à plusieurs maisons d’édition avant la parution imminente de Fifty Shades en France. L’ordre était de l’envoyer, mais la publication n’était pas de mon ressort. Je n’avais pas grand-chose à perdre et j’étais finalement heureuse d’avoir “l’obligation” de vraiment finaliser ce qui était devenu un vrai roman. Il me restait à lui trouver un titre. Je voulais que l’on comprenne bien que c’était une initiation à la soumission, que la soumise passait par un cheminement, une évolution. Je me suis alors souvenu de ces mots que j’avais eus lorsque j’avais rencontré mon Maître, et qu’il avait fait de moi sa soumise. “Je suis devenue Sienne”. Je trouvais qu’en utilisant “Devenir”, je sous-entendais cette progression finalement nécessaire, car il ne s’agissait pas d’une démarche de l’instant. Il y a ce moment où l’on porte un collier pour la première fois, mais ce n’est que le premier pas. Tout le reste s’apprend, on devient celle qu’Il veut que l’on soit. Il a validé ce titre et c’est ainsi que j’ai envoyé Devenir Sienne à trois maisons d’édition spécialisées dans l’érotisme. L’ordre était respecté. Très vite, Fifty Shades est sortie en France et sans l’avoir lu, j’ai compris que ce que j’avais écrit n’était pas du tout dans le même registre, et que j’avais certainement surestimé le “public” que j’imaginais ouvert au BDSM. J’ai cependant eu la chance d’être rapidement contactée par les éditions Tabou qui ont tout de suite cru en ce roman. Je n’oublierai jamais cet appel, et juste après, l’échange que j’ai eu avec mon maître. Il était fier de moi et de savoir que j’allais être publiée, et ça, aucun mot n’est assez fort pour traduire ce que j’ai pu ressentir en le réalisant. Quelques jours après, j’ai signé mon premier contrat d’édition et j’ai ainsi réalisé un des importants objectifs de vie que je m’étais fixé. Être publiée. J’étais encore loin d’imaginer que Devenir Sienne n’était que le premier d’une longue série de romans BDSM. Après ce premier pas, j’ai eu la chance de découvrir toutes les étapes de la publication jusqu’à découvrir enfin mon premier roman édité. Et ça ne s’est pas passé n’importe où, car sa publication a coïncidé avec le salon du livre de Paris 2013, et c’est à cette occasion que j’ai pu le tenir entre mes mains pour la première fois. L’un des moments les plus intenses et riches en émotion aura été celui où j’en ai offert un exemplaire à mon maître. Je sais que c’est grâce à lui si je suis allée au bout. Me connaissant, j’aurai trouvé des excuses pour ne pas en achever la correction et repousser encore et encore un éventuel envoi aux maisons d’édition. Je ne l’aurai peut-être jamais fait. Devenir Sienne n’est pas seulement l’histoire cette femme qui devient Sienne, en parallèle, c’est aussi la mienne, celle où je suis devenue la soumise de mon maître, et grâce à laquelle je suis devenue autrice. Ce livre reste le plus éloigné de ma réalité de soumise, car le seul à ne comporter aucune allusion à une scène vécue, contrairement aux autres. Pourtant, il est très particulier pour moi. Ils le sont tous, chacun pour une raison qui leur est propre, et j’aurai l’occasion d’y revenir dans des podcasts dédiés, mais Devenir Sienne a cette particularité de m’avoir accompagné dans bien des premières fois. Je me suis beaucoup attachée au personnage de Laura, si bien que j’ai par la suite décidé de lui consacrer un autre roman, « Marquée au Fer”. Elle apparaît également dans « Parfums d’elles », tout comme la soumise, finalement surnommée “Elle” de Devenir Sienne. Pourtant, quand j’ai su que « Devenir Sienne » allait être publié, je n’ai pas tout de suite envisagé d’écrire un autre livre. C’est devenu une évidence petit à petit. J’avais beaucoup à exprimer et à extérioriser, et l’écriture est un moyen qui me convient très bien pour le faire. Je ferai prochainement un podcast consacré à mon second roman, “L’Esclave” dans lequel il sera davantage question de la condition “soumise ou esclave” et de vivre vraiment cette condition, que du livre-objet en lui-même. J’espère que vous avez aimé découvrir la genèse de mon premier roman, Devenir Sienne. N’hésitez pas à me donner votre avis et à commenter cet épisode. Je publie un nouvel épisode un lundi sur deux à 18h. N’oubliez pas de vous abonner aux différentes plateformes d’écoute et sur ma chaine Youtube pour ne pas les rater et à très bientôt. https://www.youtube.com/channel/UCvivWqxg8kVD1lVd4KdSmLg
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Par : le 13/01/25
Le grincement de la serrure me transperce les oreilles. Lorsque la porte de la petite bibliothèque privée s’ouvre, mon Maître me trouve là, titubante, le regard dans le vide. « Ysideulte ! Que se passe-t-il ? » Les mots du pangolin fou m’ont secouée. Je m’agenouille, en signe de respect, mais aussi pour ne pas trébucher ou m’évanouir. Cuisses ouvertes, bien cambrée, yeux baissés, comme il me l’a appris. « Puis-je vous parler, Maître ? » Je lui relate la conversation que je viens d’avoir [1]. Il semble aussi surpris que moi. « Que décidez-vous, Maître ? » Un long silence s’ensuit. « Je ne peux pas décider cela à ta place, Ysideulte. Ce serait de l’abus de pouvoir ». Me voilà bien avancée. A quoi bon être esclave si mon Maître se défile quand il y a une décision grave à prendre ?  « Viens, le dîner est servi » me dit-il en m’aidant à me relever. « Maître, aviez-vous prévu de me marquer au fer ce soir ? Le pangolin fou a dit : Quand vous serez marquée, réfléchissez à ma demande » « Tu seras marquée au fer rouge, oui, mais pas ce soir ni demain » « Alors, je ne comprends pas la chronologie. Je dois décider avant demain 15h, mais il m’a demandé de décider une fois marquée » « Je ne sais pas Ysideulte, le pangolin fou ne pense pas comme nous » « L’avez-vous rencontré physiquement, Maître ? » « Non, et je ne connais personne qui l’ait rencontré. » « Je ne sais que penser, Maître. Est-ce un fou ou un génie ? Et s’il jouait avec nous et que tout cela n’avait aucun sens ? » « Peut-être que l’on ne comprend pas parce qu’il a plusieurs coups d’avance. Tu as vu ce qu’il a fait à Davos, semer la panique au cœur de la zone la plus sécurisée de la planète [2]. Et si le but principal n’était pas de te libérer mais de te montrer ce dont il est capable, pour que tu lui fasses confiance ? » « La liberté d’expression est l’ennemie de la démocratie ! » martèle un éditorialiste à la télévision, appelant à encore plus de censure et de contrôle de l’information. « En effet ! Il faut interdire les fausses opinions ! » renchérit une politicienne invitée sur le plateau. Clic ! Mon Maître leur coupe la chique. Une phrase qui m’emplit de bonheur met un terme à ce discours insupportable :  « Ce soir, exceptionnellement, tu pourras dormir dans le lit » La brosse à dents à ultrasons s’est avérée remarquablement efficace. Le mécanisme d’ancrage de l’obus vaginal n’a résisté qu’une dizaine de secondes avant de se rétracter. Le pangolin fou avait raison sur toute la ligne. Fou ou pas, ses conseils sont avisés.  Blottie dans les bras de mon Maître, je m’endors presque instantanément. Qu’elles sont apaisantes les douces caresses de ses mains sur mon dos, sur mes fesses ! Une gifle me réveille en sursaut. « Dépêche-toi, salope ! On n’a pas de temps à perdre » Mon Maître me saisit brutalement par les cheveux et me sort du lit. « A quatre pattes, chienne ! » La laisse est promptement attachée à mon collier et je suis traînée jusqu’au salon sans ménagement. Deux femelles complètement nues comme moi sont attachées, au milieu de la pièce, suspendues par les pieds. Un homme à l’aspect patibulaire, qui semble tout droit échappé du bagne, se tient près de la cheminée. Le gros Dobermann qu’il tient en laisse grogne, bave, montre les dents et s’agite, la bite en érection. J’en suis terrifiée. Mon Maître me fait mettre face et mamelles contre terre, cul en l’air, cuisses écartées. D’une claque cinglante sur les fesses, il m’intime l’ordre de les écarter avec les mains. Je reste ainsi exhibée, humiliée, attendant la saillie. Tellement obnubilée par cette anticipation que je ne me rends même pas compte que mes chevilles viennent d’être reliées au treuil qui me retourne et m’élève dans les airs tête en bas comme un morceau de viande. Mon Maître adore faire diversion et contrarier mes anticipations. Le chien s’est calmé. Le bagnard s’affaire autour du feu. Quand il se retourne, brandissant fièrement un fer rougi, mes deux compagnes d’infortune se mettent à hurler.  « Silence femelles ! » hurle le sale type, alors que le chien se montre menaçant à nouveau. C’est la première fois que j’assiste à un marquage au fer. Je m’étais renseignée bien sûr, tant j’espérais qu’un jour mon Maître me jugerait digne d’être marquée. J’avais entendu parler de cérémonie, de longue préparation. Le fer doit être chauffé par une flamme de type camping gaz ou chalumeau et non dans les braises pour ne pas laisser de résidu [3]. Je suis surprise que mon Maître n’ait pas exigé cette précaution élémentaire, lui qui est toujours si soucieux de ma santé. J’avais lu également qu’être solidement attachée est indispensable pour ne pas bouger pendant l’application. Que penser de cette position, suspendue par les pieds ? Mon Maître aurait privilégié l’humiliation en passant outre toutes les règles élémentaires ? Cela ne lui ressemble pas et m’inquiète au plus haut point. Deux ou trois secondes. C’est court pour celui qui applique, une éternité pour celle qui reçoit. Elle hurle de douleur. Puis c’est au tour de la deuxième. Du travail à la chaîne, bestial, dégradant. Jamais je n’aurais imaginé que mon Maître m’infligerait une telle humiliation. Marquée à la chaîne avec d’autres femelles, comme du bétail. Toute dignité s’étant évaporée, je me mets à hurler moi aussi avant même que le fer me brûle la chair. La douleur est violente mais disparaît en une fraction de seconde, bien avant le retrait du fer, comme si toute la zone venait de subir l’injection d’un anesthésique extraordinairement puissant. Je n’ai plus aucune sensation dans tout le bas du corps. Les zébralyvox gémellaires sont incroyablement efficaces [4]. « Il faut se dépêcher, ils vont arriver ! », crie mon Maître. Descendre mes deux congénères semble prendre une éternité. Je suis encore suspendue tête en bas quand la porte du chalet est défoncée. Une unité d’intervention des Brigades de Défense de la Démocratie, lourdement armée, entre en trombe. Mon Maître ronfle doucement à mes côtés. Je suis au bord de la tachycardie. Je passe la main sur le haut de ma fesse gauche. La peau semble lisse, sans irrégularité. Pourtant tout cela semblait tellement réel. Je soulève doucement la couette et saisis mon téléphone portable sur la table de nuit pour éclairer ma fesse. Rien, aucune marque… Les bruits de la nature, qui devraient m’apaiser, m’angoissent soudainement. Je suis à l’affut du moindre son suspect. Et si les Brigades de Défense de la Démocratie encerclaient déjà le chalet ? N’y tenant plus, je tente de me lever sans réveiller mon Maître, pour aller jeter un coup d’œil à l’extérieur, mais je m’écroule sur le sol, incapable de tenir en équilibre et de coordonner les muscles de mes jambes. Tout le bas de mon corps est anesthésié. Les zébralyvox gémellaires ont réagi à mon cauchemar. Plus aucun doute n’est permis, ils sont connectés à mon esprit, je ne sais comment. Le vacarme de ma chute réveille mon Maître. Je m’attendais à être giflée et punie, mais il m’aide délicatement à remonter sur le lit et me prend dans ses bras rassurants pendant que je lui raconte mes mésaventures oniriques. Tout devient clair tout à coup, comme si mon esprit avait travaillé pendant la nuit, comme si ce cauchemar était un message venant des profondeurs de mon inconscient. Je suis marquée au fer à présent. Pas réellement mais je l’ai vécu par l’esprit, je l’ai ressenti si intensément, avec tellement de réalisme que c’est tout comme. « Quand vous serez marquée, réfléchissez à ma demande. La décision vous appartient », avait dit le pangolin fou. Comment pouvait-il savoir ? Il suscite mon admiration et me fait peur à la fois. L’inconnu me fait peur. Ne pas comprendre me fait peur. « Nous ne pourrons jamais vivre librement, n’est-ce pas Maître ? » Après un moment d’hésitation, certainement surpris par ma question un peu soudaine : « Les choses ne vont aller qu’en empirant, malheureusement. C’est dans l’ADN du totalitarisme d’étendre son emprise tentaculaire sur nos vies, jusqu’à la folie, ou jusqu’à sa propre destruction ». « Alors il faut le détruire, et le plan incompréhensible du pangolin fou est notre seul espoir » dis-je en chuchotant, comme effrayée par ma propre audace. « C’est ce que dit la raison, mais pas le cœur. Je ne peux pas te conseiller de te mettre en danger. Est-ce que tu comprends cela ? Si je dois décider à ta place, je t’interdirai de te rendre. » Malgré l’apaisement procuré par mon Maître, blottie contre lui, je n’arrive pas à trouver le sommeil. Cogitations inutiles, je le sais très bien. Ma décision est déjà prise mais j’ai du mal à me l’avouer. Mon Maître me réveille en douceur. Le soleil est déjà levé depuis un bon moment. J’ai retrouvé mes sensations dans le bas du corps.  « Je vais te présenter à des personnes que tu seras heureuse de revoir » me dit-il en me mettant la laisse au cou. Sonia ! Ah ça oui ! Qu’est-ce que ça me fait plaisir ! Sonia et son esclave, la bite à l’air ! Le pauvre. Visiblement il a encore été durement fouetté. Sonia est décidément sans pitié. Sa bite se dresse sans délai pendant que je m’approche, nue, tenue en laisse, pour le saluer. J’adore voir un homme bander et savoir que j’en suis la cause. Cela me rassure et m’emplit de frissons de fierté qui m’envahissent le corps. « Arrête de mater sa bite, salope ! » me glisse mon Maître à l’oreille. « Je vais vous préparer le déjeuner » dit l’esclave, avec un charmant accent anglais. « Ah non, pitié ! » m’exclame-je, avant de devenir toute rouge en prenant conscience de la gaffe. Cela m’a échappé. Le souvenir de la bouillie fadasse qu’il nous avait préparée à Bornholm est gravé dans mon esprit. Ma réaction épidermique déclenche un fou rire généralisé. Apparemment je ne suis pas la seule à avoir un mauvais souvenir de ses talents culinaires. Il est convenu que les deux esclaves prépareront le déjeuner ensemble pendant que les Maîtres discuteront au coin du feu. Je m’attendais à l’honneur de partager, une fois de plus, la table des Maîtres, mais ils en ont décidé autrement. « Vous allez nous divertir en copulant tous les deux comme des bêtes pendant que nous déjeunerons, esclaves ! Si le spectacle n’est pas suffisamment excitant, vous serez punis.» La voix de mon Maître est dure. Il ne plaisante pas. L’esclave de Sonia n’a pas bien compris. Je lui traduis en anglais, en rougissant. Me voilà actrice porno chargée d’improviser un spectacle privé. Je n’ai jamais fait cela, évidemment, et je ne sais trop comment faire pour que le spectacle soit le plus agréable possible. Je m’inquiète surtout pour mon partenaire. C’est dur pour un homme de baiser comme une bête en se contrôlant pendant toute la durée d’un repas, et de ne pas se laisser impressionner par les regards dirigés sur lui. Il y a des situations dans lesquelles je suis bien contente d’être une femelle. Notre spectacle bien maladroit n’arrive pas à la cheville d’une prestation professionnelle, mais cela semble bien amuser nos Maîtres si j’en juge par leurs éclats de rires et leurs commentaires humiliants. Par compassion, probablement, ils abrègent notre humiliation et nous autorisent à rejoindre leur table. « Est-ce que Sonia est au courant, Maître ? ». Je le questionne à voix basse. « Oui, le pangolin fou l’a informé de ses intentions il y a deux jours. C’est pour cela qu’elle est venue » A peine le repas est-il terminé que, sous mes yeux stupéfaits, mon Maître commence à dévêtir Sonia. Elle se laisse faire docilement. En moins de deux, la voilà complètement nue, comme moi. Ma jalousie maladive me met presque en colère. Il ne va quand même pas oser la baiser devant moi ? Qu’est-ce que c’est que cette Dominatrice à la noix ? Pourquoi ne lui met-elle pas une baffe ? Il ne faut pas beaucoup de temps pour qu’elle se retrouve les bras en l’air, poignets attachés à des anneaux opportunément présents au plafond. Puis c’est mon tour. J’ai l’impression de revivre à la virgule près cette expérience qui m’avait profondément troublée lors de mon premier séjour chez mon Maître : « Face à face, mamelles contre mamelles, je ressens le souffle de Sonia sur mon épaule, les pointes de ses tétons saillants parcourant mes mamelles au gré de nos mouvements, heurtant parfois les miens, tout aussi saillants. C’est terriblement érotique. Je sens une excitation sexuelle irrépressible m’envahir». Non décidément, je ne suis pas 100% hétéro comme je le croyais et Sonia me fait un effet démentiel ! Le premier coup de fouet est cinglant ! Ah, putain ! Qu’est ce que ça fait mal ! « Embrassez-vous, femelles ! Qu’est-ce que vous attendez ? » Les coups de fouet sont espacés, mais terriblement douloureux, comme pour nous inciter à laisser toute pudeur de côté dans nos plaisirs saphiques. L’esclave de Sonia se tient à l’écart, jetant de temps à autre des coups d’œil sur la scène, puis baissant immédiatement les yeux comme ébranlé par ce qu’il voit. « Il y a certains tabous, universels ou propres à chacun, dont nous avons conscience. D'autres se révèlent par l'expérience et viennent nous mettre face à nos limites. » [5] Mon Maître n'arrête que lorsque nous sommes en larmes, épuisées, criant grâce. « Une seule de vous deux aura l’honneur de recevoir la bite dans le cul. Mettez-vous d’accord entre vous, femelles ! ». « Ysideulte ! » hurle Sonia Ah zut ! Elle a été plus rapide ce coup-ci. Mais je lui en sais grée. C’est peut-être la dernière fois que j’aurai l’honneur de recevoir la bite de mon Maître dans le cul. Qu’est-ce que c’est humiliant de se faire enculer ainsi en public ! Et pourtant j’en ressens du plaisir, moi qui habituellement déteste la sodomie. La dernière fois, peut-être ? Je ne pense qu’à ça et je veux profiter de chaque seconde. Une fois délivrée, j’ai à peine le temps de me refaire une beauté que l’on frappe à la porte. C’est déjà l’heure. Les adieux sont rapides. Je préfère abréger pour ne pas fondre en larmes, et mon Maître l’a bien compris. Lui aussi a énormément de mal à contenir ses émotions – je le vois bien. « Qu’avez-vous décidé ? » demande l’un des deux gendarmes à mon Maître. Il a bien compris que c’est à lui qu’il faut poser les questions. Je ne suis qu’une esclave, après tout. Je devrais peut-être me sentir humiliée de la situation, et pourtant j’en suis fière. Oui, c’est à mon Maître de répondre, même s’il m’a laissée décider. Sonia m’a apporté des vêtements. Je n’allais quand même pas me livrer à la milice toute nue ! Les gendarmes se chargeront de me déposer à bonne distance, dans une zone encore dépourvue de caméras de surveillance, et je continuerai à pied. Un bâtiment tout neuf à l’architecture futuriste. Le siège local des Brigades de Défense de la Démocratie est impressionnant. Rien n’est trop beau ni trop coûteux pour ces parasites. La colère m’envahit et contribue à me donner du courage. Peu importe ce qui arrivera, moi la fille effacée qui avais l’impression de traverser ce monde sans vraiment en faire partie, invisible, insignifiante, j’aurai fait de mon mieux pour porter un coup à la Suprême Alliance Démocratique. Un coup qui s’avèrera peut-être fatal, ou qui ne sera qu’un coup d’épée dans l’eau. Peu importe, il est trop tard pour avoir des états d’âme. Si le pangolin fou est vraiment timbré, il m’aura au moins donné de l’espoir, et ce n’est pas rien. alea jacta est à suivre Contexte et références L’histoire d’Ysideulte se situe dans un futur proche, au sein d’une société qui est une extrapolation d’évolutions sociétales récentes. Si cet article a éveillé votre curiosité, vous pourrez découvrir le monde d’Ysideulte à travers mes articles précédents, dont la liste est ici https://www.bdsm.fr/sylvie35/blog/ (à lire de préférence dans l’ordre chronologique de leur publication) [1] Voir « NewBrain – Conversation intime avec la pangolin fou »,  https://www.bdsm.fr/blog/10456/NewBrain-%E2%80%93-Conversation-intime-avec-le-pangolin-fou/ [2] Voir « Les Lunes de Davos »   https://www.bdsm.fr/blog/9856/Les-Lunes-de-Davos/ [3] Je ne saurais que trop conseiller la lecture de l’article fort bien fait de Lady Spencer à ce sujet : https://www.bdsm.fr/blog/3873/Marquage-au-Fer-(=-Branding)/ [4] Voir « Zébralyvox gémellaire – l’étonnant passager », https://www.bdsm.fr/blog/8393/Z%C3%A9bralyvox-g%C3%A9mellaire,-l'%C3%A9tonnant-passager/  [5] J’ai repris les mots de Carpo, qui relate, bien mieux que je ne saurais le faire, le choc ressenti dans une telle situation. Voir  https://www.bdsm.fr/blog/8479/La-premi%C3%A8re-fois-o%C3%B9-j'ai-vu-ma-Ma%C3%AEtresse-sous-l%E2%80%99impact%C2%A0/  et https://www.bdsm.fr/forum/thread/8080/Voir-sa-ma%C3%AEtresse-ou-son-ma%C3%AEtre-en-position-de-soumission/      
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Par : le 13/01/25
Le BDSM n’est pas qu’une affaire de fouets et de cordes. C’est une œuvre d’art saisissante et sublime, un équilibre parfait entre contrôle et abandon, où chaque détail compte. Parmi les outils qui transcendent le simple objet pour devenir des extensions de la volonté du dominant, la sex-machine Lovense occupe une place à part. Cet appareil technologiquement sadique est bien plus qu’un jouet – il est l’instrument parfait pour façonner la soumission et dépasser les limites. Aujourd’hui, plongeons dans l’intensité de son utilisation dans la formation de Vicky. ★★ Le Rituel du Petit Déjeuner – Stimulation et Contrôle Absolu ★★ Une fois par semaine, un rituel particulier transforme le quotidien en une épreuve intense. Vicky, agenouillée sur son tapis de chien, une gamelle posée au sol devant elle, garde son visage à quelques centimètres du récipient. La sex-machine Lovense entre en scène, préparée avec précision, alternant habilement entre la pénétration de sa chatte, douce et insistante, et celle de son cul, intense et audacieuse. Chaque transition est une épreuve qui force Vicky à abandonner toute tentative de contrôle, absorbant chaque intrusion comme une marque de ma volonté. Ses émotions oscillent entre un plaisir ravageur et une humiliation douce-amère, le rouge de ses joues trahissant un mélange d’excitation et de vulnérabilité. Chaque vibration, chaque coup de rein mécanique lui rappelle sa position, et dans ses yeux mi-clos, une lueur de dévotion s’entrelace avec la lutte pour contenir ses gémissements. Sa mission est simple : manger comme une bonne petite chienne sans laisser tomber une miette, tout en supportant les vagues de plaisir intenses que j’impose, alternant entre les deux orifices pour un supplice exquis. Mais les règles sont strictes. Une bouchée oubliée, un écartement des cuisses non autorisé ou une goutte de lait renversée suffisent à déclencher la sanction. Et chez moi, les punitions sont un art en soi : un claquement sec sur ses cuisses, une cadence augmentée, ou un moment de pause douloureuse dans l’élan de la machine.   ★★★ Les Punitions : Un Art Brut ★★★ Lorsque Vicky échoue, je ne me contente pas d’un simple avertissement. Les punitions sont une extension de ma domination, une façon de lui rappeler que chaque erreur a un prix. Parfois, c’est un claquement sec sur ses cuisses, laissant une marque rouge qui contraste avec la pâleur de sa peau. D’autres fois, c’est une cadence augmentée sur la machine, la forçant à subir une pénétration plus rapide et plus profonde, jusqu’à ce qu’elle crie de plaisir et de douleur. Mais ma punition préférée est le moment de pause. Juste au bord de l’orgasme, j’arrête la machine, la laissant pantelante, suspendue entre frustration et soulagement. Ses yeux se remplissent de larmes, et je vois dans son regard une supplication silencieuse. C’est à ce moment-là que je sais qu’elle est entièrement à ma merci. ★★ Attachements et Torture – Un Corps Mis à Nu ★★ Pendant certaines de nos séances, nous entrons dans un espace d’exploration pure, un moment unique où je teste ses limites avec une intensité et une précision calculées. Une fois la décision prise, Vicky est attachée à mon chevalet de punition, chaque poignet et cheville immobilisés par des attaches en cuir, son corps entièrement exposé, offert à ma volonté. La sex-machine Lovense, repositionnée stratégiquement, reprend son travail. Son mécanisme alterne entre des caresses lentes et des intrusions profondes, brisant la résistance de Vicky avec une précision presque clinique. Les coups de fouet rythment chaque élan de la machine, venant marquer ses fesses d’éclats rouges qui racontent l’histoire de sa dévotion. Chaque coup est calculé. Le son du cuir qui s’abat sur sa peau résonne dans la pièce, suivi d’un gémissement étouffé. Je vois son corps se tendre, ses muscles se contracter sous l’impact, puis se relâcher dans un soupir de soumission. Entre chaque coup, j’ajuste la machine : une vitesse accrue pour intensifier son supplice, ou une pause calculée qui la laisse tremblante, suspendue entre douleur et soulagement. Les émotions de Vicky sont une tempête. Dans ses cris et ses gémissements, on entend le combat entre la peur et l’abandon, l’envie de plaire et le désir ardent d’atteindre cet état de totale capitulation. Ses larmes coulent parfois, non comme un signe de faiblesse, mais comme une offrande à cette dynamique brute et sincère. Lorsqu’elle me regarde entre deux sanglots, ses yeux parlent plus fort que ses mots : une reconnaissance silencieuse, une gratitude de pouvoir explorer cette part d’elle-même avec moi. ★★ La Machine Comme Extension du Maître ★★ La technologie rencontre la domination dans une symphonie parfaite. La sex-machine Lovense est bien plus qu’un appareil : c’est une extension de ma volonté, une preuve tangible de ma maîtrise. À travers son application, je contrôle chaque aspect de la stimulation – la vitesse, la profondeur, l’angle – même si je ne suis pas physiquement présent. Certains jours, je la laisse seule face à la machine, la contraignant à affronter ses limites sans mon intervention. Elle lutte, ses mains tremblent, mais elle sait que je l’observe, que chaque mouvement est pour moi. D’autres fois, je combine ma présence à celle de la machine, utilisant mes mains pour intensifier chaque sensation, chaque douleur, chaque abandon. La variété est cruciale. Tantôt, je prolonge son supplice avec des séquences longues et lentes, tantôt, je lui accorde des orgasmes brûlants et soudains. Chaque session est une étape dans son éducation, un rappel que son corps m’appartient entièrement.
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Par : le 09/01/25
J’ai eut la chance d’obtenir une place de choix au pied de Maitresse Divine.  Place de choix qui m’aurait poussé à bien des folies si j’avais été libre de tout engagement. Cette femme délicieuse aussi belle que vicieuse a pris un malin plaisir à façonner ma soumission pendant ces quelques mois très intenses…Une discipline dont j’avais besoin, des encouragements pour toujours se dépasser, des petit plaisirs pour récompenser le chien enfouis en moi.  Malheureusement j’ai du me résoudre à cesser cette délicieuse aventure tant cette prise de contrôle bien que virtuelle commencer à transpirer de mon être et mettre en péril ma vie de couple.... J’aurais aimer pouvoir me donner à 100% à elle, mais ce ne sera pas possible dans cette vie tant elle a un contrôle strict et total. Je ne peux que recommander son éducation, je suis encore totalement accro à elle et je le resterai pour toujours.... Merci Maitresse d’avoir parfait mon éducation. :unamused: SMD97
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Par : le 04/01/25
Le froid avait fait son apparition depuis longtemps déjà. Les gros manteaux et les écharpes couvraient les corps qui se hâtaient de rejoindre des lieux plus chaleureux que les rues couvertes de givre. La neige était attendue dans la soirée. Pour l’heure, le ciel était parfaitement dégagé. Un beau ciel bleu d’hiver au petit matin. À travers la vitre, elle regardait le paysage et le soleil pâle se lever et éclairer lentement l’horizon. Ses pensées l’amenaient loin, là où le TGV la conduisait. Là où Il l’attendait. Elle était conforme à Ses attentes et déjà apprêtée. C’était une des raisons qui lui faisait aimer l’hiver. Elle se sentait plus à l’aise lorsqu’elle pouvait dissimuler sa tenue de putain sous un long manteau. Pour son arrivée à la gare, Il la voulait en cuissardes, bas résille et mini-jupe en cuir. Il lui avait autorisé un pull bien chaud, à condition bien sûr, qu’elle ne porte rien en dessous. La douceur de la laine directement sur ses seins était d’ailleurs des plus agréable. À son cou, inévitablement, elle arborait fièrement son collier de soumise. Elle regardait l’heure régulièrement, incapable de se concentrer sur le livre qu’elle avait apporté en espérant occuper les trois heures trente que le TGV mettrait pour rejoindre la Suisse et son manteau blanc. À quelques jours de Noël, le paysage était féérique, Il le lui avait dit et elle avait hâte de se plonger dans cette ambiance de montagne, de chalet et de magie de Noël. Pour autant, elle savait qu’elle ne venait pas passer quelques jours cocooning devant un feu de cheminée. Certes, l’ambiance serait au rendez-vous, mais d’autres choses l’attendaient également. Elle les redoutait, autant qu’elle les espérait. Le TGV ralentissait enfin sa course et elle ne put s’empêcher de réajuster encore une fois son maquillage et ses cheveux. Elle voulait Lui faire bonne impression. Elle savait qu’aucun détail n’allait lui échapper. De sa manucure à son épilation intégrale en passant par tenue, sa démarche, son regard, tout serait observé et analysé. La pression monta d’un coup. Combien de fois L’avait-elle rejoint ainsi ? Quel que soit le rendez-vous donné, que ce soit à un angle de rue, une station de métro, un quai de gare, un aéroport, un hall d’hôtel, elle ressentait toujours et encore sa gorge se serrer et son ventre se nouer lorsque les dernières minutes qui la séparaient de Lui s’égrenaient à toute vitesse. Rien n’avait changé cela, ni les habitudes, ni le temps, ni le nombre de fois où cela s’était produit. Au fond d’elle-même, elle aimait inconditionnellement cette sensation d’oppression, d’angoisse et de panique qui venait se nicher au niveau du plexus, juste entre ses seins. À ce moment-là, elle savait exactement qui elle était. Elle n’avait absolument aucun doute. Elle était soumise. Sa soumise. Au plus profond d’elle-même. Elle se souvenait de ses premières fois, lorsqu’elle avait voulu se rassurer en pensant que ça passerait, que c’était normal : les premières séances, la peur de l’inconnu. Mais ce n’était jamais passé et après toutes ces années, elle en était heureuse. Cette sensation était intrinsèquement liée à sa condition de soumise. Le TGV s’arrêta enfin, et comme à chaque étape de son voyage, elle Lui envoya un SMS pour le Lui dire. Il l’attendait dans le hall. Elle connaissait les lieux. Elle se fraya un chemin entre les autres passagers qui remontaient le long du quai, a une allure rapide pour ne pas Le faire attendre, puis ralentit le pas sur les derniers mètres pour ne surtout pas sembler essoufflée. Elle avait ouvert son manteau pour qu’à chaque pas, Il puisse distinguer ses cuissardes et sa mini-jupe, juste séparées par quelques centimètres de résilles. Elle le savait tout près et ne ressentait plus aucune gêne à exhiber ainsi sa tenue. Au fur et à mesure qu’elle approchait, elle se sentait plus fière, plus assurée. Elle marchait avec élégance et assurance. Dès qu’elle L’aperçut, leurs regards se croisèrent, ils échangèrent un rapide sourire complice, avant qu’elle ne baisse les yeux. Une fois face à Lui, elle releva lentement son visage pour lui tendre sa langue. Elle sentait Son torse contre ses seins. Il avait passé une main dans son dos et la maintenait serrée contre Son corps. À peine quelques secondes, et déjà, à ce simple contact, au seul fait de Sa présence, elle sentait sa chatte se liquéfier de désir. Après l’avoir fait un peu patienter, Il s’approcha d’elle et aspira doucement, puis fermement, sa langue entre Ses lèvres. Vint alors l’instant qui la troublait toujours autant. À l’image de la sensation qu’elle avait ressentie juste avant de Le rejoindre, ce sentiment ne s’était jamais estompé. Jamais cela ne lui avait paru plus facile, jamais ce n’était devenu une habitude ou un geste anodin. Et jamais, elle ne parvenait à se défaire de ces quelques secondes de latence qui lui étaient nécessaires avant d’obéir. Elle fit le vide, s’enferma dans sa bulle et enfin, s’agenouilla à Ses pieds. La joue contre Sa hanche, les yeux clos, ils étaient seuls au monde. Le hall de la gare grouillait pourtant de voyageurs. Combien d’entre eux avaient arrêté leurs regards sur ce couple étrange ? Sur cette femme en collier qui s’agenouillait ainsi en public face à un homme, qui, sans nul doute, assumait parfaitement l’image qu’Il renvoyait à cet instant-là ? Combien auraient pu comprendre ? Combien posaient sur cette image un jugement arbitraire ? Combien connaissaient ce monde et affichaient un sourire complice ? Jamais elle ne le saurait. D’une pression sur l’épaule, Il lui fit comprendre qu’elle pouvait se relever. Elle se redressa lentement pour revenir tout contre lui. Troublée, mais intensément fière d’oser, d’être, et de vivre ainsi, soumise. Elle Le suivit jusqu’au parking, installa sa petite valise dans le coffre de Sa BM, ôta son manteau, et s’installa. Très vite après avoir quitté la ville, le paysage enneigé lui donna l’impression d’être au bout du monde. Elle était toujours émerveillée du dépaysement qu’elle ressentait après seulement quelques heures de train. Peu de temps auparavant, elle était encore dans les couloirs du métro parisien et maintenant, elle arpentait de sinueuses routes de montages enneigées. Le ciel bleu et le soleil achevaient de rendre cet environnement complètement idyllique. Conformément à sa condition et aux exigences de son Maître, elle s’appliquait à garder les cuisses ouvertes. Après quelques minutes de route, il y avait glissé Sa main, remontant jusqu’à sa chatte pour en éprouver l’humidité et s’assurer que son épilation était irréprochable. Il avait semblé satisfait et elle en fut soulagée. Nul doute que si ça n’avait pas été le cas, une remarque cinglante aurait fait naître en elle et pour un long moment, un profond malaise. Plus que tout, elle détestait Le décevoir et ne pas être à la hauteur de Ses attentes. Malgré ses efforts, il arrivait encore régulièrement qu’Il doive lui faire de telles remarques, sur des sujets divers et variés, et chaque fois, elle en ressentait une vraie douleur. Elle ne prenait jamais Ses mots à la légère, bien au contraire. Il passait souvent à autre chose rapidement, alors qu’elle ruminait son incompétence pendant des heures. Si bien que parfois, Il devait lui-même la reprendre fermement pour lui faire comprendre que le sujet était clos. Arrivée à destination, elle s’attela aussitôt à ranger ses affaires, heureuse de retrouver l’ambiance de ce petit havre de paix, entre montagnes et lac, qu’elle connaissait bien. La vue était toujours aussi belle, et, par une journée si ensoleillée, elle parvenait à distinguer le Mont Blanc derrière le lac qui scintillait de mille feux. La neige avait tout recouvert aux alentours et elle ne put s’empêcher de s’attarder face à la baie vitrée. Il vint près d’elle, Son torse collé contre son dos, et l’enveloppa de Ses bras. Nulle part au monde elle n’était aussi bien que lorsqu’elle était avec Lui. Elle oubliait tout le reste. Rien ni personne ne pouvait l’atteindre dans ces moments-là. Ils restèrent ainsi quelques minutes à admirer le paysage. Il n’était pas rare qu'Il ait de tels gestes envers elle, mais elle savoura à sa juste valeur ce moment de plénitude qu'Il lui offrait. L'instant fut trop court à ses yeux, mais chargé en émotion. Elle se promit de tout faire pour en être digne. Très vite, Il l'envoya s'apprêter correctement. Il voulait la soumettre et l'utiliser pleinement, avant toute autre chose. Elle se doucha et s'assura que sa préparation était conforme avant de parer son corps comme l'exigeait sa condition. Elle agrafa un porte-jarretelle autour de sa taille, enfila une paire de bas-couture et glissa ses pieds dans des escarpins vernis aux talons vertigineux. Elle portait toujours son collier de cuir autour du cou. Rien d’autre n’était nécessaire. Un dernier coup d’œil dans le miroir et elle baissa la tête pour rejoindre celui à qui elle avait confié sa vie, son âme et son corps, bien des années auparavant. Il la toisa sans complaisance et observa le moindre détail de son comportement. Elle s’agenouilla, cambra le dos pour mettre en valeur ses seins nus. Ses genoux étaient suffisamment écartés pour qu’Il puisse aisément y glisser Sa main. Elle n’avait pas relevé la tête, mais tendit vers Lui ses deux mains, sur lesquelles reposait, à plat, son collier d’acier. Celui qu’Il avait forgé pour elle et dont elle était intensément fière. Elle Lui tendait comme une offrande, comme une supplique de l’accepter encore une fois pour soumise. De le refermer autour de son cou, en pleine conscience de la signification de ce geste. Après de longues secondes durant lesquelles elle resta parfaitement immobile, n’osant même plus respirer, Il finit par s’en saisir. Elle courba la nuque afin qu’Il ôte son collier de cuir, et apposa un baiser sur l’acier de celui qu’Il s’apprêtait à lui passer autour du cou. Jamais ce rituel n’avait perdu en sens ou en intensité. Bien au contraire. À chaque renouvellement, elle mesurait la chance qui était la sienne de Lui appartenir. Et alors qu’Il lui dit les mots qui accompagnaient toujours ce rituel, une émotion sincère l’envahit tout entière. Elle se nourrissait sa condition, de son appartenance. C’était devenu une partie indissociable de son être, son oxygène. Sa raison d’être. À Ses pieds, elle revivait, elle se révélait. Alors lorsqu’Il lui fit relever la tête d’un doigt sous son menton et qu’Il plongea Son regard dur et exigent dans ses yeux, Il put lire en elle sans le moindre doute, son abnégation totale. Après ce constat d’évidence, Il l’attira vers Lui et elle vient prendre sa place, agenouillée entre Ses jambes, la joue posée contre le haut de Sa cuisse et les bras enlaçant Ses hanches, elle était encore et toujours sienne. Elle inspirait profondément, à la fois concentrée sur l’instant présent et sur les heures qui allaient suivre. Elle n’avait aucun droit à l’erreur. Plus maintenant. Il attendait d’elle une excellence de chaque instant. Elle connaissait les gestes et l’attitude qu’Il exigeait. Elle devait être à la hauteur. Elle quitta lentement l’étreinte de Ses bras pour se remettre à genoux, tête baissée. Elle était prête à Le servir et à Lui obéir. Prête à subir et à Le faire jouir. _ Soumets-toi. Baise les pieds de ton Seigneur et Maître. Elle se mit aussitôt dans la position qu’Il attendait, les coudes au sol, la croupe tendue vers lui, les cuisses ouvertes. Sans manifester la moindre hésitation, elle lapa longuement Ses chaussures. Il claqua à plusieurs reprises ses fesses pour les faire doucement rougir avant de tester sa chatte avec Ses doigts. Il la pénétra plusieurs fois, jouant en elle avec Ses doigts jusqu’à la sentir se liquéfier complément. Sa chatte était chaude et lubrifiée à souhait. Il aimait la savoir constamment prête à être prise et pleine de désir. Il pouvait lui en donner ou l’en priver. Il avait tous les droits sur elle. Elle gémissait de plus en plus fort, excitée par sa condition, par ses gestes de profonde soumission, par l’humiliation que pouvait représenter sa position même si jamais elle n’avait ressenti de honte à Lui obéir et à se conformer à toutes Ses demandes. À Son ordre, elle changea de position pour lécher Son autre chaussure avec le même soin. Il retira la ceinture de Son pantalon, lentement, faisant en sorte qu’elle devine Son geste et ce qu’Il s’apprêtait à faire. Sans modifier son attitude ou sa posture, elle se concentra. Le rythme avec lequel sa langue s’affairait sur le cuir de Ses chaussures ne changea pas, mais ses pensées étaient autres. Allait-Il frapper fort ? Serait-ce juste pour la mettre en condition ? Allait-elle être capable de ne pas bouger, de ne pas crier ? De ne pas le décevoir ? Alors qu’elle devina Son bras se lever, rien dans son attitude ne laissait paraitre son appréhension. Le cuir claqua une première fois contre ses fesses et elle souffla. Cette intensité-là, elle pouvait la supporter sans faillir tant que les coups n’étaient pas trop nombreux. Elle s’appliqua à ne pas arrondir le dos et à rester bien cambrée, le cul offert au cuir de Sa ceinture. Parfois un petit gémissement lui échappait, mais elle ne s’arrêta pas tant qu’Il ne lui ordonna pas d’arrêter. Jamais elle ne se permettait de s’interrompre lorsqu’Il lui imposait quelque chose, même lorsqu’elle était épuisée, à bout de souffle ou qu’une position était particulièrement douloureuse elle dépassait ses limites pour toujours lui offrir le meilleur d’elle-même. _ Ça suffit. Redresse-toi. Elle obéit, reprenant sa position agenouillée, les mains dans le dos, les seins en avant, les yeux baissés, en attente. Au moindre geste, mot ou claquement de doigts, elle mettrait tout son corps à Son service pour Son plaisir. Pour Le satisfaire. Son corps était en fusion, désir et soumission se mêlaient pour décupler des envies. Elle salivait déjà à l’idée de bientôt, très certainement, se délecter de Sa queue. De parcourir Sa peau, du bout de la langue. Sa chatte, trempée, se contractait doucement, déjà prête à l’accueillir en elle. Elle avait envie de Lui. Un désir double. Celui de se soumettre complètement quelques soient Ses ordres, mais aussi celui beaucoup plus charnel, de Le sentir en elle et de jouir de cette appartenance pleine et entière qu’elle ressentait. Il se leva, sans qu’elle ne se permette de Le suivre des yeux, et lorsqu’Il revint vers d’elle, ce fut pour attacher à l’anneau de son collier, une laisse de chienne en cuir. Aussitôt, elle prit la position que lui imposait cet accessoire, à quatre pattes, dos parfaitement cambré, cuisses suffisamment ouvertes pour être parfaitement impudique. Il fit quelques pas dans la pièce et elle Le suivit, docile, s’appliquant à rester parfaitement à côté de lui, comme Il l’exigeait. Marcher ainsi à Ses côtés était loin de lui donner un sentiment d’humiliation, ou du moins, si c’était le cas, l’excitation que cela lui procurait prenait largement le dessus. Il aimait la rabaisser ainsi. Lui rappeler qu’il faisait d’elle ce qu’Il voulait. Il fit le tour des différentes pièces, s’arrêtant devant un grand miroir afin d’observer leurs corps en entier. Lui, grand, charismatique et élégant dans un costume noir et une chemise blanche. Elle, à Ses pieds, humble et soumise. Il lui ordonna de relever les yeux vers leur reflet et de ne pas le quitter des yeux. Elle obéit et après quelques secondes, Il se pencha vers elle pour glisser une nouvelle fois Ses doigts en elle. Elle était bouillante, trempée d’une excitation que Lui seul pouvait lui procurer. Il fit aller ses doigts en elle pour la voir gémir doucement. Elle avait du mal à ne pas baisser les yeux, troublée de s’observer ainsi. Il lui dit alors de garder la bouche bien ouverte et de tendre la langue. Il voulait la voir haleter comme une petite chienne. Elle devait aussi bouger ses hanches d’avant en arrière pour accompagner la pénétration qu’Il lui offrait avec Ses doigts. Sa salive commençait à s’accumuler au bout de sa langue et referma la bouche une seconde afin qu’elle ne coule pas sur le parquet. La sanction fut immédiate. Une fessée administrée longuement et avec fermeté lui brula les fesses avec bien plus d’intensité que la ceinture ne l’avait fait juste avant. Il lui interdit de refermer la bouche et de rentrer la langue tant qu’Il ne lui dirait pas de le faire, peu importe que sa salive ne macule le sol. Elle nettoierait. Plus affectée qu’il ne pouvait y paraitre d’avoir commis une telle erreur, elle se concentra sur sa position et l’ordre reçut, si bien que les sensations ne lui apportèrent plus le même plaisir lorsqu’Il recommença à jouer en elle avec Ses doigts. Elle tentait d’occulter tout ce qui pouvait la pousser à la faute et la déconcentrer. Paradoxalement, elle ressentait plus profondément encore sa condition et le tout pouvoir qu’Il avait sur elle. Indéniablement, cela avait pour effet de décupler son excitation sexuelle. Il lui était très difficile de rester indifférente à Ses gestes. D’autant plus qu’elle savait qu’Il cherchait à la pousser loin dans le plaisir et le contrôle d’elle-même. Lorsqu’enfin, Il se redressa et reprit sa marche, elle put souffler, attentive toutefois à ne pas commettre deux fois la même erreur, elle gardait la langue bien tendue laissant cette fois sa salive couler en long filet jusqu’au sol. Il s’arrêta devant la baie vitrée, là où ils avaient admiré le paysage à leur arrivée. Il lui ordonna de déboutonner Son pantalon. À genoux, elle obéit avec une impatience contrôlée jusqu’à libérer complètement Sa queue bandée. Elle attendit immobile, la bouche ouverte à quelques centimètres à peine de Sa queue, de recevoir enfin l’ordre. Un simple mot la libéra de son attente et elle s’empressa de Lui donner du plaisir avec sa bouche. Elle lapa Sa queue sur toute sa longueur avant d’enrouler sa langue autour de son gland, pour enfin, la prendre le plus loin possible dans sa bouche, jouant avec ses lèvres et différentes intensités de succion. Il la laissa faire longtemps, juste pour le plaisir, avant de lui ordonner de se lever et de se positionner face à la baie vitrée. Une main de chaque côté, les jambes écartées et les reins cambrés, elle attendit, impatiente, qu’Il vienne dans son dos. Il la pénétra avec vigueur, les deux mains sur ses hanches et la prit ainsi longuement, la faisant gémir de plus en plus fort son plaisir. Face à eux, le paysage enneigé et ensoleillé s’étendait à perte de vue. Elle cessa toutefois vite de le contempler, accaparée par le plaisir, elle fermait les yeux, savourant à outrance les sensations de Sa queue qui allait et venait rapidement en elle. Il l’honora de Sa jouissance et elle l’en remercia, à genoux. La matinée touchait à sa fin. Ils allèrent déjeuner et se balader sur un marché de Noël avant de faire quelques achats pour le réveillon. Dans l’après-midi, le ciel s’était couvert et il avait commencé à neiger. La pièce était décorée sobrement. La sapin orné de blanc et d’argent était bien sûr l’élément central. Il dégageait une légère odeur de pin qui, ajouté à celle du feu de cheminée, mettait immédiatement dans l’ambiance. De nombreuses bougies çà et là suffisaient à illuminer la pièce. Il l’avait laissée seule en fin de journée avec pour consigne de préparer le diner du réveillon. Elle s’était affairée avec soin afin que le repas soit parfait. Elle ne voulait pas Le décevoir et que la soirée soit à la hauteur de Ses attentes. La table était dressée, les bougies des chandeliers allumées, une musique d’ambiance adaptée se diffusait, toute était prêt. Elle vérifia une dernière fois sa tenue, son maquillage et que toutes Ses consignes étaient respectées avant de prendre sa position d’attente, à genoux face à la porte. Il avait exigé qu’elle porte un déshabillé long très transparent en dentelle noire, des bas et un porte-jarretelle, ainsi que des escarpins. Ses lèvres étaient rouges tout comme ses ongles, ses yeux maquillés de noir, elle avait relevé ses cheveux comme Il aimait, dévoilant pleinement Son collier d’acier qui brillait à la lueur des bougies. Il la fit attendre longtemps. Un temps qu’elle mît à profit, comme Il le lui avait ordonné pour réfléchir à sa condition. Prenait-elle toujours du plaisir à être ainsi traitée ? Elle n’aimait pas qu’Il lui pose cette question qui paraissait mettre en doute son abnégation. Pour elle, il s’agissait d’une évidence, d’une raison d’être. Elle s’était trouvée à Ses pieds. Elle s’était révélée. Pourquoi s’y contraindrait-elle sinon ? Être sienne était loin d’être facile, il ne se s’agissait pas simplement d’obéir et de prendre du plaisir, loin de là. C’était une rigueur de chaque instant. Elle devait constamment mériter sa place. Ne jamais faiblir ni faillir. Lorsque la porte s’ouvrit enfin, elle Lui laissa le temps d’entrer puis se prosterna, tendant loin devant elle ses bras. Elle garda la position quelques secondes avant de se relever et Le débarrassa de Son manteau avant de revenir à Ses pieds pour Lui ôter Ses chaussures. Enfin, comme Il le lui avait appris, elle Lui demanda ce qu’elle pouvait faire pour Le servir. Il lui ordonna de Lui préparer un bain chaud et elle s’empressa d’obéir. Pendant qu’Il prenait son bain, elle restait à genoux à côté de la baignoire, deux coupes de champagne posées sur un plateau. Ils partagèrent ce moment, parlant de choses et d’autres. Elle était excitée et impatiente de cette soirée qu’elle attendait depuis des semaines. Curieuse de savoir ce qu’Il avait imaginé pour ce réveillon. Il la renvoya finir ses préparatifs pour commencer le diner, pendant qu’Il se préparait à son tour. Il la rejoint rapidement, vêtu d’un élégant costume noir. Elle l’admira quelques secondes, toujours impressionnée par son charisme et l’aura qu’il dégageait. Elle se sentit profondément fière de Lui appartenir. Elle s’agenouilla à Ses pieds pour Lui annoncer que s’Il le souhaitait, elle pouvait commencer à servir le repas. Il lui demanda de servir l’apéritif sur la table basse. Il était prévu que tout le repas se fasse au champagne, elle en servit donc une seconde coupe et apporta les amuse-bouches qu’elle avait préparés. Il la rappela à l’ordre et lui dit que pour cette fois, elle prendrait son champagne dans son écuelle de chienne. Ce repas festif ne devait pas lui faire oublier sa condition. Il lui imposa donc de rester à genoux près de Lui et décida de la nourrir comme un petit animal de compagnie. Chaque fois qu’Il tendait vers elle un amuse-bouche, elle devait exagérément tendre la langue et attendre qu’Il le lui donne, directement dans la bouche. Il aimait la faire attendre, le mets délicat à quelques centimètres de ses lèvres, l’obligeant à tendre le visage vers le haut et à sortir davantage la langue. Elle gardait les mains dans le dos, conformément à l’ordre reçu. Elle n’avait le droit de quitter sa position que pour boire. Pour ce faire, elle devait se mettre d’abord à quatre pattes, puis poser les coudes au sol et laper comme elle pouvait le champagne. Elle essayait tant bien que mal de ne pas s’en mettre partout, consciente que son maquillage allait en souffrir, mais c’était loin d’être aussi simple que c’en avait l’air. Tant pis, Il lui accorderait certainement le droit de repasser à la salle de bain arranger cela. Son attitude et ses gestes de pleine soumission tranchaient avec l’ambiance romantique de la pièce et pour autant, elle trouvait l’équilibre parfait. Son Maître gardait toujours sa cravache à portée de main et ne lui laissait aucun répit quant à l’exactitude qu’Il attendait de chacune de ses positions. Aussi, alors qu’elle lapait son champagne, Il lui assena deux coups fortement portés sur les fesses afin qu’elle se cambre mieux et écarte davantage les cuisses. Même si elle ne prenait le temps que d’une gorgée ou deux et qu’elle passe fréquemment d’une position à l’autre, elle devait s’appliquer à être parfaitement conforme. Elle réajusta immédiatement sa cambrure et ouvrit largement ses cuisses, lui demandant pardon, et repris un peu de champagne avant de re redresser une nouvelle fois, reprenant sa position à genoux, mains dans le dos. Il lui fit relever le menton avec son pouce, planta Ses yeux dans les siens avec un regard dur. _ Je ne veux pas avoir à te le redire, esclave ! _ Oui Maître. Elle baisa les yeux et se prosterna pour Lui demander pardon, comme elle devait le faire à chaque fois qu’elle l’obligeait à la reprendre. Il aurait pu paraitre facile de toujours garder et avoir la bonne position, mais à chaque instant, dans toutes les conditions, quels que soient le contexte ou les circonstances, c’était loin d’être si évident. D’autant plus qu’Il était particulièrement exigeant et attentif au moindre détail. Là où beaucoup auraient été satisfaits sur la globalité d’une attitude, Lui s’attardait sur la moindre faille pour la pousser toujours plus loin vers la perfection qu’Il attendait d’elle, même si dans l’absolu, cela restait inatteignable. C’était un cheminement, un apprentissage. Une multitude de gestes et d’actions, de mots et de rituels, constamment répétés et améliorés pour tendre vers le mieux. Aucun retour en arrière n’était toléré, aucune approximation. Alors qu’Il finissait sa coupe, Il lui ordonna de terminer elle aussi son écuelle. Consciente qu’Il allait être particulièrement vigilant, elle prit le temps de se positionner exactement comme il le fallait, exagérant sans doute même un peu. Du bout de Sa cravache, Il releva son déshabillé de dentelle pour découvrir complètement son cul, parfaitement offert dans cette position. Il fit rougir un peu ses fesses avec quelques claques puis glissa Ses doigts en elle alors qu’elle lapait avec application son champagne. Sa chatte était chaude et trempée. Il lui en fit la remarque, appréciant toujours autant de voir combien sa condition l’excitait. Plus Il la soumettait, plus son corps renvoyait des signes d’excitation sexuelle. Elle était ainsi toujours parfaitement prête à être prise, dans les meilleures conditions. Elle avait terminé son écuelle et juste relevé la tête pour qu’Il puisse s’en apercevoir, mais garda sa position, gémissant doucement sous Ses doigts. Au bout de quelques instants, alors qu’elle avait complètement lâché prise et s’abandonnait au plaisir, elle sentit la pression devenir plus forte, et compris qu’Il allait la fister. Elle retrouva aussitôt ses esprits et se concentra pour accueillir en elle tout son poing. C’était un geste qu’elle ressentait toujours étrangement, un mélange d’excitation, d’humiliation, d’appréhension, de douleur et de profonde soumission. Elle ne put retenir quelques gémissements, de douleur cette fois. _ Tu m’appartiens. Je fais ce que je veux de toi. Compris ? _ Oui Maître. Il resta un long moment ainsi en elle, bougeant doucement, lui procurant des sensations qui n’existaient que dans cette situation. Vient ensuite la délivrance, alors que, très doucement, il retirait Sa main pour libérer sa chatte. La fin de ce mouvement était en général le geste qui lui procurait du plaisir, mais elle ne savait pas vraiment si c’était un plaisir sexuel. Il observa un instant sa chatte, complètement ouverte, le lui faisant remarquer, pour ajouter une petite touche d’humiliation supplémentaire. Lorsqu’Il tendit Sa main couverte de cyprine vers elle, elle se retourna doucement pour la lécher avec application, comme c’était toujours le cas. Il lui fit prendre chacun de Ses doigts dans sa bouche avant qu’elle ne lape le dos et la paume de Sa main. _ Ça suffit. Passe à la salle de bain remettre du rouge et plugue-toi. Je veux utiliser tous tes orifices ce soir. _ Oui Maître. Elle dut y aller à quatre pattes, et s’appliquer à conserver une démarche féline et élégante. Son maquillage réajusté, et le plug inséré, elle retourna auprès de Lui, toujours à quatre pattes, et vint poser la joue contre Son genou. Il lui caressa doucement la tête, la gratifiant d’un « bonne petite chienne » et glissa Son pouce dans sa bouche. Elle le suça comme elle l’aurait fait avec Sa queue, ou plutôt, de sorte de Lui donner envie de l’y glisser entre ses lèvres plutôt que Son pouce. Il la laissa faire longuement, observant certainement son abnégation, avant de Lui ordonner de servir l’entrée. Cette fois, elle pourrait s’assoir à Sa table et partager le repas assise en face de Lui. Elle s’en réjouit, car si elle aimait qu’Il la traite comme Il venait de la faire, elle aimait aussi partager des moments complices plus classiques. Comme toujours, Il savait jouer avec cet équilibre délicat. Quel que soit le moment qu’Il passait ensemble, Il savait qu’Il pouvait la soumettre à toutes Ses envies et perversions. À tout instant, au moindre claquement de doigts. Tout comme elle savait que même si elle partageait Sa table, elle se devait de conserver une attitude conforme à sa condition. Alors qu’elle avait terminé son entrée, elle s’étonna que ce ne soit pas Son cas, car en général, Il mangeait plus vite qu’elle. Devant son air interrogateur, Il lui donna une explication. _ Je veux que tu passes sous la table pendant que je termine, et que tu commences à me sucer doucement, juste pour le plaisir de sentir ta langue. Elle s’empressa de se glisser entre Ses cuisses et de dégrafer Son pantalon pour en sortir Sa queue déjà bandée. Comme ordonnée, elle commença à jouer avec sa langue et ses lèvres pour donner du plaisir sans chercher plus. Il la laissa faire bien après avoir terminé de manger, savourant son application et la maîtrise des gestes qu’Il lui avait patiemment appris. _ Ça suffit. Apporte la suite. Elle referma Son pantalon et sortit de sous la table pour débarrasser. Elle resservit du champagne et apporta le plat, qu’elle put déguster également à Sa table. Dans la conversation, Il l’informa qu’Il avait prévu de lui donner douze coups fouet, lourdement portés, à minuit. Il ne s’agissait pas du réveillon du Nouvel An, mais peu importait. Elle ferait le décompte des douze coups de minuit au rythme du cuir qui zébrerait sa peau de rouge. Elle baissa les yeux, digérant l’information. Douze coups de fouet ne lui semblaient pas une épreuve hors normes, elle avait supporté bien plus. Ce qui l’inquiétait, c’était qu’Il avait précisé « lourdement portés ». L’information n’avait pas pour but de ternir le reste de sa soirée, mais qu’elle garde bien dans un coin de sa tête ce qui l’attendait, qu’elle s’y prépare et qu’elle sache faire dignement face à l’épreuve le moment venu. Elle se contenta d’acquiescer d’un « Oui Maître ». _ Quand il sera presque l’heure, tu viendras me l’apporter et tu me réclameras ces douze coups de fouet. Ne laisse pas passer l’heure ou le nombre de coups sera doublé ou triplé ! Après avoir débarrassé la table, elle s’empressa de mettre une alarme sur son téléphone. Elle le posa sur la table basse pour s’assurer de l’entendre. Elle revint vers Lui, s’agenouilla une nouvelle fois et Lui demanda s’Il voulait prendre le dessert. Il souhaitait attendre et peu, et profiter encore de sa bouche. Il retourna au salon et ils virent par la grande baie vitrée qu’il commençait à neiger. Comme lorsqu’ils étaient arrivés, Il la prit devant Lui, l’enserrant dans ses bras et ils regardèrent tomber la neige dans la nuit. Après de longues minutes, Il lui ordonna de se mettre à genoux et de Le sucer avec application. Il continuait d’observer les lumières de la ville, au loin, dans la nuit, et les gros flocons recouvrir la terrasse alors qu’elle prenait Sa queue dans sa bouche. Elle bougeait son corps en même temps, comme Il le lui avait appris, s’appliquant à chacun de ses gestes afin de lui donner le plus de plaisir possible. Elle ne cherchait pas à Le faire jouir, c’était de toute façon Lui qui décidait de cela, mais elle voulait qu’Il prenne du plaisir dans sa bouche, entre ses lèvres et contre sa langue. Elle y mettait tout son talent et toute son abnégation. Il ne la reprenait pas. Il ne lui disait pas non plus qu’Il aimait, ou au contraire de mieux faire. Son silence était troublant, mais elle ne se laissa pas déconcentrer et s’appliqua autant qu’elle put jusqu’à ce qu’Il lui ordonne d’arrêter. _ Sert le dessert sur la table basse. Tu prendras le tien à mes pieds, comme une chienne. _ Oui Maître. Elle alla se relever quand il la reprit. _ À quatre pattes ! Elle prit aussitôt la position et se dirigea vers la cuisine. Comme ordonné, elle revint avec une assiette à dessert et son écuelle de chienne, et prit sa place, à genoux. Elle attendit son ordre et lorsqu’Il claqua des doigts en désignant l’écuelle, elle prit sa position et commença à manger, conscience que cette fois, elle allait vraiment devoir être habile pour ne pas s’en mettre partout. Il releva une nouvelle fois son déshabillée pour l’observer dans les moindres détails. Cette fois, sa posture était parfaite et Il lui en fit la remarque. S’il relevait plus souvent ses erreurs que les bons comportements, Il lui faisait régulièrement part d’attitudes ou de détails qu’Il appréciait. Elle le remercia et s’appliqua à terminer son écuelle sans y passer trop de temps bien qu’elle sache qu’Il prenait toujours beaucoup de plaisir à la voir ainsi se rabaisser à Ses pieds. Elle n’y voyait pas vraiment d’humiliation, juste une profonde soumission. C’était ce qu’elle était, Sa soumise. Sa chose. Sa chienne si c’était ce qu’Il voulait. Il lui fit lécher jusqu’à la dernière miette, lui imposant de longs et lents coups de langue puis Lui ordonna de resservir du champagne. Elle sentait déjà une petite ivresse l’envahir, mais aimait particulièrement ce sentiment. Cette fois elle n’oublia pas et retourna dans la cuisine à quatre pattes. Elle remplit deux coupes, après l’avoir interrogé du regard pour s’assurer qu’elle puisse se servir également. Elle débarrassa avant de revenir auprès de lui. La soirée était déjà bien entamée et elle n’avait aucune idée de l’heure qu’il était. Elle regretta de ne pas avoir pensé à regarder l’horloge sur le four. Il restait du temps, mais elle ne pouvait s’empêcher de penser au moment ou l’alarme allait sonner. Quoiqu’elle soit en train de faire, même si elle était en train de le sucer ou d’être prise en levrette, il lui faudrait aller chercher le fouet et le Lui présenter. Elle espérait sincèrement ne pas avoir à interrompre un tel moment. Cette situation ne s’était jamais imposée jusqu’à présent et elle était très mal à l’aise à l’idée de prendre l’initiative de mettre fin à une pénétration, même si cela résultait d’un ordre. Pour l’heure, ils discutaient tranquillement, elle agenouillée à Ses pieds. Les bougies scintillaient toujours, tout comme la musique de circonstance continuait de se diffuser en bruit de fond. Elle Le regardait avec des étoiles dans les yeux, heureuse d’être là, à Sa place. Sienne. Elle se demandait combien d’autres personnes passaient un tel réveillon de Noël. Une fête traditionnellement tournée autour de la famille et des enfants. Leur réveillon était tout autre, mais pour rien au monde elle n’aurait voulu être ailleurs. Ils étaient au cœur d’une conversation passionnante sur une prochaine potentielle destination de voyage lorsque son alarme sonna. Elle déglutit. En l’espace d’une seconde, elle dut se recentrer complètement sur ce qu’elle était au fond de son âme et oublier ces images de bout du monde qui avaient fait briller ses yeux. Désormais, il n’y avait plus que Lui, le fouet et elle. Elle baissa la tête, éteignit l’alarme, se dirigea à quatre pattes vers le coffre sur lequel était disposé différents instruments, pris le fouet entre ses dents, et revient vers Lui, tête basse, le cœur battant déjà plus vite, la gorge nouée. Il fallait avoir connu des coups de fouet lourdement portés pour savoir combien il pouvait éprouvant de s’y confronter. Il était 23h55 lorsque l’alarme avait sonné, elle prit donc son temps pour se redresser, à genoux, le fouet enroulé sur lui-même posé à plat sur ses avant-bras tendus vers lui. Elle écarta un peu plus les genoux pour être sûre de ne pas être en faute, se cambra bien, resta tête et yeux baissés face à lui et prit sur elle pour parler assez fort et distinctement, chose qui dans ces circonstances était loin d’être facile pour elle. _ Maître… _ Parle ! _ Acceptez, s’il Vous plait, de fouetter douze fois Votre esclave... Il la laissa longuement dans le silence, jusqu’à ce qu’elle se demande si elle devait ou non Le supplier, ou du moins, mieux argumenter sa demande. _ Tu veux que je te fouette ? Elle Le trouvait cruel, ou plutôt, pervers, de poser cette question. _ Je veux être une bonne soumise pour Vous Maître. _ Donc tu veux que je te fouette ? _ Oui Maître, puisque c’est ce que Vous voulez. _ Alors, dis-le. Elle laissa passer une seconde, peut-être deux. _ Je voudrais que Vous me fouettiez Maître. _ Douze coups. Tu compteras et tu remercias chaque fois. _ Oui Maître. Il saisit le fouet lentement et détacha le lien qui le gardait enroulé. Elle hésita sur l’endroit où se mettre et décida d’attendre qu’Il le lui indique. C’était une variable très importante, car selon la position ou l’appui dont elle disposait, l’intensité et les impacts n’étaient pas les mêmes. _ Debout. Mets-toi entièrement nue. Elle obéit et Il l’entraina vers la baie vitrée. Elle ne voulut pas comprendre pourquoi, jusqu’à ce qu’Il lui tende ses après-ski, lui ordonne de les mettre et la fasse sortir. Il ne tombait plus que quelques flocons, mais le froid était saisissant. _ Avance. Dans les chalets avoisinants, les gens devaient être en train de déballer leurs cadeaux ou de reprendre de la buche de Noël. Elle, était entièrement nue dans la nuit noire, sous la neige. Au loin, en contrebas, les lumières de la ville brillaient au-delà du lac. Elle avait très froid bien qu’il n’y ait pas de vent et se souvint d’un hiver ou il lui avait fait découvrir le cat o nine en pleine nuit, sur les berges d’un lac, quelque part au Japon. Elle sourit à ce souvenir. Sa vie était autre. Non conventionnelle. Elle indignerait beaucoup de monde. Et pourtant c’était son choix. Sa réalité. Sa raison d’être. _ Contre cet arbre. Elle s’approcha de l’arbre et souffla un peu, elle pouvait prendre une position qui la rassurait. Elle plaqua ses seins contre l’écorce, cambra le cul, écarta les cuisses juste avant qu’Il ne la reprenne, s’amusa de penser que c’était la première fois qu’elle portait des après-ski dans une telle situation, puis revint vite sur ce qui s’apprêtait à arriver. Le pire était l’attente, ces interminables secondes, ou minutes, durant lesquelles il ne se passait rien. Elle était face à elle-même, aux prises avec ses peurs et ses faiblesses, ses doutes parfois, sa frustration de déjà savoir qu’elle ne serait pas à la hauteur. Elle tentait de se souvenir, de se rappeler que c’était toujours pire que dans son souvenir, qu’elle devait l’anticiper, qu’elle ne devait pas oublier de compter, de remercier. Ne surtout pas oublier. Ne pas se tromper. Douze coups, elle avait déjà compté bien plus loin. Mais parfois cinq coups en valent cent. Elle en était à ce moment critique, ce trop longtemps avant. Prête à Le supplier d’y aller. Vite. Qu’on en finisse… Mais non, ce n’était pas le but. Pas ce qu’Il voulait. Il ne fallait pas juste supporter la douleur. Il fallait l’appréhender avec dignité, l’accepter. Il fallait se soumettre. Attendre avec abnégation. Ne pas paniquer. Ne pas pleurer. Ne pas craquer. Le risque était là, à ce moment-là. Alors qu’elle commençait à se tortiller d’appréhension. Alors qu’inconsciemment ou non, elle tentait de ne plus faire qu’un avec l’arbre, dans l’espoir qu’il partage sa peine, qu’il prenne sa part du fouet. Des mouvements derrière elle. Il agitait le fouet, Il appréhendait la distance, Sa position, l’angle et la force qu’Il allait donner au premier coup. Sa peau blanche se découpait dans la nuit noire. Elle tremblait. De froid, de peur. Pas tant la peur de la douleur, mais la peur de Le décevoir. Elle n’en pouvait plus, elle commençait presque à sangloter alors que rien n’avait commencé. Mais c’était tout le contraire, l’attente durait depuis une éternité, et elle faisait bel et bien partie de l’épreuve. Elle l’épuisait, elle lui prenait toutes ses forces, alors qu’elle en avait tant besoin. Elle Lui en voulait de la laisser ainsi, car bien sûr, Il savait tout ce qui se passait tant sa tête, dans son corps et au fond de son âme. Il le savait. Il le faisait exprès. Elle oscillait entre Lui en vouloir et se reprendre. Il l’observait. Alors elle souffla un bon coup, décolla un peu sa poitrine de l’écorce, redressa les épaules et garda le corps tendu. Silencieuse, les yeux clos. Elle puisa dans ses dernières forces. Il l’avait vue se ressaisir. Elle avait intégré la peur et accepté l’attente. Elle était prête. Digne de recevoir Ses coups. Alors Il leva son bras et dans un parfait mouvement du poignet, Il lança le fouet contre son dos et le cuir vient s’écraser contre sa peau glacée. Elle se crispa, et intégra la douleur. Douze comme celui ? Elle n’y arriverait pas. Mais avait-elle le choix ? L’onde de choc sembla se diffuser en elle et alors qu’elle commençait à peine à se dissiper, elle se souvint. _ Un. Merci Maître. Un autre coup la plaqua contre l’écorce et lui arracha un gémissement de douleur. Son corps était en alerte, réclamant une réaction qu’elle refusait d’avoir. Aucune fuite n’était possible. Aucune supplication ne serait tolérée. Un autre coup s’écrasa contre sa cuisse. _ Trois. Merci Maître. Elle remercia aussi intérieurement l’arbre. Elle savait qu’il la privait du redoutable retour, lorsque la langue du fouet venait s’enrouler autour de son corps pour inscrire comme une morsure profonde sur son ventre. Son Maître aussi le savait, bien sûr. Il aurait pu lui dire de se reculer, mais ne le fit pas. Il avait conscience qu’elle lui donnait déjà beaucoup. L’autre cuisse. _ Quatre. Merci Maître. Après ce fut plus compliqué, les coups furent plus rapides, plus enchainés, elle remerciait pour l’un alors que l’autre avait déjà frappé. C’était bien ainsi. Elle n’avait pas le temps de reprendre son souffle, pas le temps de réfléchir. Elle n’arrivait plus à retenir ses cris, qui perçaient la nuit, au moment où d’autres trinquaient au champagne en se souhaitant un joyeux Noël. Il la reprit, lui imposant le silence. _ Neuf. Merci Maître. Elle avait fait le plus dur, du moins le pensait-elle. Les deux derniers, très rapprochés, furent les plus forts et comme souvent, elle pensa que c’était trop pour elle. Pourtant elle savait que comme chaque fois, lorsqu’Il voudrait le lui imposer, elle s’y soumettrait. _ Douze. Merci Maître. Elle avait bloqué sa respiration pour se contrôler, pour ne pas crier, ne pas pleurer. Il vint contre elle, et elle se souvint du froid et de la neige. Il avait retiré Sa veste avant de sortir, mais Sa chemise était pleine de poudreuse blanche. Malgré tout, elle se délecta de sentir Son corps contre le sien, de sentir Ses bras autour d’elle et Ses lèvres déposer un baiser sur son épaule. Il murmura à son oreille : _ Joyeux Noël, petite esclave. Elle ne put s’empêcher de sourire. _Merci Maître. Joyeux Noël Maître.     La douleur s’était dissipée. Les tensions et l’appréhension aussi. C’était terminé. Restaient les endorphines à haute dose et la puissance de son sentiment de soumission. Il se recula et elle hésita, l’interrogeant d’un regard. La réponse lui vint de la même façon, sans appel. Alors malgré le lieu et la neige qui recouvrait le sol, elle se prosterna à Ses pieds et Le remercia, comme après chaque fois qu’Il usait du fouet ou d’autres accessoires sur son corps. Elle garda la position jusqu’à ce qu’Il l’autorise à se relever, et ils rentrèrent. Elle s’attendait à ce qu’Il lui ordonne de passer à la salle de bain, se doucher et s’apprêter de nouveau correctement, mais à peine eut-elle enlevé les après-ski et Lui sa chemise, qu’Il la fit venir contre la table, lui ordonna d’y plaquer les seins et de retirer le plug. Celui-ci avait eu le temps de dilater son cul afin qu’il soit parfaitement confortable, et Il avait décidé d’en profiter aussitôt l’épreuve du fouet passée. Elle se positionna au mieux, bien cambrée, les jambes écartées. Il cracha entre ses fesses et la prit aussitôt, enfonçant profondément Sa queue en elle. Il commença par de longs et lent va et vient, la tenant par les hanches, lui imposant le silence et de garder la poitrine plaquée contre la table. Le rythme s’accéléra pour devenir intense. Elle avait du mal à rester silencieuse, la position était difficile à tenir. Il lui ordonna de mettre les mains dans les dos et maintient ses poignets plaqués entre ses reins d’une main, alors que l’autre était toujours arrimée à sa hanche. Il la prenait avec force. Prenant son plaisir sans se soucier du sien, elle était là pour Lui en donner, pas pour en prendre. Il la baisait comme Il voulait, autant qu’Il le voulait et de la façon dont Il le voulait, et elle viendrait ensuite ramper à Ses pieds pour Le remercier de l’avoir honorée ainsi. Pour Le remercier d’avoir fait d’elle Sa soumise et de la garder à Ses pieds, encore et encore. Il décida de ne pas jouir en elle. Pas déjà. Après tout, Il lui avait dit vouloir la prendre par tous les orifices. Il se retira et vérifia que Sa queue était parfaitement propre avant de lui ordonner de s’agenouiller et de Le sucer. Cette fois, Il voulait un rythme rapide et pas simplement des caresses de sa langue. Une main de chaque côté de sa tête lui imposait ses mouvements. Elle n’avait aucune liberté d’action et devait se soumettre à la cadence qu’Il exigeait. Elle n’arrivait pas à retenir sa salive qui coulait de sa bouche et avait bien du mal à rester impassible lorsqu’Il enfonçait trop profondément Sa queue contre sa gorge. La scène lui sembla durer une éternité et elle se demandait souvent si s’était parce qu’elle n’arrivait pas à lui donner assez de plaisir, parce qu’elle n’était pas assez bonne. Elle savait qu’Il se contrôlait parfaitement et qu’Il aurait pu abuser ainsi de sa bouche très longtemps sans jouir s’Il le décidait ainsi, mais elle en était parfois troublée. Il la repoussa d’un coup, lui ordonnant de passer à la salle de bain et de s’apprêter. Ils prirent une douche chaude et alors qu’elle remettait sa lingerie et ses dentelles, Il choisit une tenue d’intérieur plus confortable. Après un café qu’Il dégusta alors qu’elle avait retrouvé sa place entre Ses cuisses, Il alterna longuement les pénétrations, entre sa bouche et sa chatte. Alors qu’elle prenait sa position, à quatre pattes, la croupe offerte, les coudes au sol, Il pouvait apprécier les traces qu’avait laissées le fouet sur son cul. Des marques d’appartenance. Sa signature. Il savait que pendant quelques jours, elle les observerait avec une émotion qui n’appartenait qu’à elle. Elle gémissait de plaisir au rythme de Ses coups de hanches, s’autorisant enfin de prendre pleinement du plaisir sexuel. Elle s’abandonnait alors complètement, le remerciant comme Il l’exigeait lorsqu’il l’autorisait enfin à jouir. Il réclama une dernière fois sa bouche et elle s’empressa de la lui offrir, devinant que c’était ainsi qu’Il avait choisi de l’honorer de Sa jouissance. Lorsqu’elle sentit Son sperme inonder sa bouche, elle s’appliqua comme chaque fois, à ne pas s’interrompre et continua à Le sucer doucement jusqu’à ce qu’Il l’autorise à arrêter. Toujours à genoux devant Lui, elle enroula ses bras autour de Ses cuisses, posa sa joue contre sa hanche et resta ainsi quelques instants avant de relever les yeux et d’échanger avec lui un sourie et un regard complice. Ils terminèrent la soirée près de la cheminée avec une dernière coupe de champagne. Il la prit dans Ses bras et elle se lova contre Son torse. En observant le sapin, elle s’aperçut qu’un parquet y avait été déposé. Il n’était pas là en début de soirée. Elle interrogea son maître du regard, troublée, car Il lui avait formellement interdit de prévoir un cadeau à Son attention. _ Tu l’ouvriras demain matin. Il s’amusa de voir sa mine triste. _ Vous m’avez interdit d’en prévoir un pour Vous, Maître… _ Que pourrais-tu m’offrir ? _ Rien que Vous n’ayez déjà Maître…admit-elle. _ C’est-à-dire ? _ Ma soumission, mon corps, mon âme… _ Et je ne veux rien d’autre de toi. Elle acquiesça avant qu’Il lui offre un baiser. Un geste rare qu’elle appréciait toujours à sa juste valeur et dont elle se délectait. _ Alors je veux mon cadeau enrubanné et à sa place sous le sapin demain matin à mon réveil. Elle resta perplexe une seconde avant de sourire à son tour. _ Oui Maître. Avec plaisir et soumission. Le lendemain, comme ordonné, elle se glissa hors du lit avant Lui, fait rarissime, et s’apprêta en silence avant d’enrouler autour de son corps nu, un large ruban rouge. Elle s’allongea au pied du sapin et attendit avec abnégation de pouvoir une nouvelle fois, et d’une nouvelle façon, s’offrir pleinement à son Seigneur et Maître. 
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Par : le 03/01/25
La lumière tamisée danse sur les murs, enveloppant la pièce d’une chaleur intime. Toi, nue et à quatre pattes devant moi, es l’incarnation parfaite de la soumission. Ton dos légèrement cambré, tes fesses offertes, et tes mains posées docilement sur le sol, tout en toi crie l’abandon et la dévotion. Ton souffle, court mais régulier, trahit ton anticipation. Tu sais que chaque instant, chaque geste de ma part sera une exploration de tes limites. Je m’approche lentement, mes pas résonnant avec gravité sur le parquet, chaque son amplifiant l’attente. Tu ne bouges pas, mais je devine la tension dans ton corps, ce mélange exquis de peur et d’excitation qui te consume déjà. Ma main effleure d’abord la courbe de tes fesses, douce et possessive, comme pour savourer pleinement cette offrande que tu fais de toi-même. Mes doigts glissent avec une lenteur délibérée, marquant leur territoire sur ta peau frémissante, et je m’arrête un instant, mes paumes s’attardant sur la chaleur déjà naissante de ta chair. Puis, mes doigts descendent plus bas, traçant une ligne intime entre tes cuisses. La chaleur qui irradie de ta chatte m’accueille immédiatement, et cette moiteur, ce doux ruissellement, trahit l’intensité de ton désir. Un sourire imperceptible étire mes lèvres tandis que mes doigts effleurent juste assez pour te faire soupirer, juste assez pour éveiller en toi une faim plus profonde. Mon murmure brise enfin le silence, grave, chargé de promesse. “Tu es déjà prête, n’est-ce pas ?” Tu ne réponds pas, mais ton corps parle pour toi. Tes hanches bougent imperceptiblement, cherchant à retenir mes caresses. Pourtant, je me retire avec une lenteur calculée, laissant un vide presque cruel. Mon regard descend sur toi, admirant cette posture parfaite, cette soumission totale. Mes doigts reviennent une dernière fois, glissant une fois de plus sur ta chatte humide, avant que je m’écarte pour mieux contempler l’ensemble. Je recule d’un pas, laissant mon regard glisser sur ton corps cambré, offert dans une vulnérabilité totale. Chaque détail de toi est une invitation, chaque frisson une réponse silencieuse à ma présence. La pièce, silencieuse à l’exception de ton souffle irrégulier, devient une scène où je suis le seul maître du jeu. Ma main s’élève, suspendue dans l’air quelques instants, comme pour te faire ressentir le poids de l’attente. Puis elle s’abat dans un claquement sec sur tes fesses offertes. Ta réaction est immédiate : un sursaut suivi d’un souffle coupé, comme si le choc avait chassé l’air de tes poumons. Ta peau commence à rosir là où mes doigts ont frappé, une marque vive et prometteuse qui ne fait que m’inviter à continuer. Je laisse ma main parcourir la chaleur de la marque, mes doigts traçant lentement les contours de ton abandon. Puis une autre claque tombe, plus forte cette fois, tirant un gémissement étouffé de tes lèvres. Je note chaque réaction : la manière dont ton dos se tend légèrement, tes cuisses qui tremblent à peine, cette légère cambrure de tes hanches qui trahit ton désir croissant. “Tu tiens bien,” murmuré-je, d’une voix posée, mais teintée d’une satisfaction évidente. “Mais je veux voir jusqu’où tu peux aller.” Je ralentis, alternant entre des caresses appuyées sur tes fesses rougies et des claques précises qui font résonner la pièce. Ton souffle devient plus audible, presque haletant. Chaque impact semble te libérer un peu plus, brisant les barrières de ton contrôle pour te plonger dans un abandon total. La moiteur entre tes cuisses ne fait qu’augmenter, et je ne peux m’empêcher de laisser mes doigts glisser de nouveau sur ta chatte, trempée de désir. Mes doigts s’insèrent doucement, mais avec une assurance qui ne laisse aucun doute sur mon contrôle. Ton corps se tend, ton souffle se suspend, mais tu ne recules pas. Au contraire, tu t’ouvres davantage, accueillant chaque mouvement avec une docilité enivrante. Je ressors lentement, laissant un filet de chaleur couler le long de tes cuisses, et je me retire complètement, t’abandonnant un instant à ton propre désir. Puis, sans prévenir, je m’éloigne pour saisir le paddle. Le cuir noir glisse contre ma paume alors que je lève l’objet pour que tu l’aperçoives du coin de l’œil. “Tu vois ça ?” dis-je, d’un ton qui ne laisse aucune place à l’interprétation. “Ceci marquera ta peau plus profondément que ma main, et chaque marque sera un rappel que tu es à moi.” Le premier coup tombe, sourd et puissant. Ton cri, étouffé par le choc, remplit la pièce. Le cuir laisse une marque vive, rouge et parfaite, une empreinte claire de mon autorité sur toi. Je fais une pause, observant ta respiration saccadée, tes mains qui se crispent contre le sol, ta peau qui rougit et chauffe sous mes gestes. Je continue, méthodiquement. Chaque coup du paddle est calculé, ni trop violent, ni trop léger. Je joue avec l’intensité, te guidant dans ce mélange exquis de douleur et de plaisir. Les marques s’accumulent sur ta peau, des preuves vivantes de ton abandon, de ma maîtrise. À chaque impact, ton corps se tend, puis se relâche, ton souffle se faisant plus rauque, plus désespéré. Mes mots accompagnent chaque geste. “Respire,” je murmure, ma voix basse mais impérieuse. “Sentez-le. Accepte-le. C’est à ça que ressemble l’abandon.” Tes gémissements deviennent plus intenses, presque incontrôlables, alors que je trace les marques du paddle de mes doigts. Chaque rougeur, chaque ligne laissée par le cuir est un trophée, un témoignage de ta capacité à te dépasser. Ton corps entier vibre sous mes caresses, ton souffle se hache, mais tu ne bouges pas, ne protestes pas. Tu es là, parfaitement docile, parfaitement mienne. Lorsque je m’arrête enfin, je prends un moment pour te contempler. Ton corps, marqué et tremblant, est l’incarnation de la beauté brute et sauvage de la soumission. Je me penche, mes lèvres près de ton oreille, et murmure : “Regarde-toi… une œuvre d’art, une preuve de ta dévotion.” Je te redresse doucement, te guidant pour que tu t’agenouilles devant moi. Tes yeux, brillants de larmes et de satisfaction, croisent les miens. Tu es magnifique, et je sais que chaque marque sur ta peau s’effacera, mais que ce que tu ressens maintenant restera gravé en toi pour toujours.
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Par : le 27/12/24
L’Appel de la Soumission La décision était prise. Après des mois d’introspection, de fantasmes refoulés et d’hésitations, je m’étais résolu à franchir une étape qui changerait ma vie. Un simple message sur Signal avait suffi à initier ce qui deviendrait une aventure extraordinaire. Le maître avec qui je communiquais était direct, clair et sûr de lui. Chaque mot de ses messages me faisait frémir. Il n’y avait aucune place pour l’incertitude. C’était une opportunité unique : un rôle que j’avais toujours rêvé d’endosser, mais que je n’avais jamais osé vivre pleinement. "Prépare-toi mentalement et physiquement. Notre première rencontre sera décisive." Ces mots résonnaient en boucle dans ma tête. Je savais que cette première session de préparation allait poser les bases de ce qui m’attendait. Mon excitation était palpable, mêlée à une peur douce et délicieuse qui renforçait mon désir de soumission. La veille de notre rencontre, j’avais passé des heures à m’assurer que tout était parfait. Mon corps était rasé avec précision, chaque centimètre de peau lisse et prêt pour l’exploration. J’avais suivi à la lettre ses consignes : insérer un petit plug anal pour m’habituer à la sensation et m’assurer qu’il serait facile à remplacer lorsqu’il le souhaiterait. Ma tenue était sobre, comme il l’avait exigé. Un pantalon noir et un simple t-shirt, sans sous-vêtements, pour faciliter le moment où je devrais me déshabiller. Rien ne devait entraver ma transition vers mon rôle de chienne soumise. Le matin venu, je m’étais levé tôt, l’estomac noué par l’anticipation. Chaque geste semblait prendre une importance démesurée. J’avais relu ses messages encore et encore, m’imprégnant de ses attentes et de son autorité. La gare de Lausanne était animée ce jour-là. Le contraste entre le monde ordinaire qui m’entourait et ce que j’étais sur le point de vivre ne faisait qu’intensifier mon excitation. Je l’attendais près du point de rendez-vous convenu, les yeux baissés, cherchant à calmer ma respiration. Quand il arriva, tout devint réel. Sa présence imposante et son assurance me coupèrent le souffle. Il ne perdit pas de temps avec des formalités inutiles. "Monte." Sa voix était ferme, autoritaire, et je m’exécutai sans poser de question. À peine la portière refermée, je sentis que tout allait changer. "Déshabille-toi." L’ordre tomba comme une évidence. Mes mains tremblaient légèrement alors que je retirais mon t-shirt, puis mon pantalon. Chaque mouvement semblait ralentir le temps. Lorsque je fus entièrement nu, je pliai mes vêtements avec soin et les posai sur le siège. Je m’agenouillai, baissant les yeux, attendant sa prochaine directive. Il ouvrit le coffre, révélant une cage métallique parfaitement dimensionnée. Petite mais suffisamment spacieuse pour me contenir à quatre pattes, elle symbolisait ma transition. "Entre." Je rampai à l’intérieur sans hésiter. La froideur du métal contre ma peau nue fut un choc, mais elle renforça mon abandon. Une fois à l’intérieur, il tendit un plug vibrant. Je l’acceptai en silence, l’insérant lentement tout en sentant son regard perçant sur moi. Il ajusta ensuite un collier autour de mon cou, serrant juste assez pour que je sente sa présence à chaque mouvement. Puis il sortit une cagoule, noire et lisse, qu’il plaça sur ma tête. Le plug buccal intégré força ma bouche à rester ouverte, un symbole de ma disponibilité constante. Le claquement de la porte de la cage résonna comme une déclaration : je n’étais plus qu’un objet, entièrement soumis à sa volonté. Alors qu’il prenait place derrière le volant, il activa le plug vibrant. Les premières secousses furent douces, presque caressantes, mais elles s’intensifièrent rapidement. Mon corps réagit instinctivement, des gémissements étouffés s’échappant de ma bouche maintenue ouverte par le plug. Le trajet semblait durer une éternité. Chaque vibration, chaque secousse de la route amplifiaient ma soumission. Dans la cage, je me concentrais sur ma respiration, inhalant le poppers placé à portée de ma main. "Ne pense pas. Abandonne-toi." Ses mots, prononcés d’un ton calme mais impératif, me guidaient dans cet état de lâcher-prise total. Lorsque le véhicule s’arrêta, je sentis une montée d’adrénaline. Il ouvrit la cage et attacha une laisse à mon collier. Je rampai hors du coffre, le gravier froid sous mes genoux intensifiant la sensation de ma vulnérabilité. Il tira doucement sur la laisse, me guidant vers le chalet qui deviendrait le théâtre de ma transformation. À chaque pas, je sentais la tension de la laisse autour de mon cou, un rappel constant de sa domination. L’intérieur du chalet était spacieux mais minimaliste. Chaque pièce semblait avoir été pensée pour notre aventure. Il me guida à quatre pattes, m’arrêtant parfois pour ajuster un accessoire ou corriger ma posture. "Ici, tu n’es rien d’autre qu’une chienne. Tu vivras à mes pieds, tu mangeras à mes pieds, et tu satisferas tous mes désirs." Ses mots résonnaient en moi comme une promesse. Le chalet, immense et isolé, s’imposait comme un monde à part. Un espace déconnecté de tout, conçu pour que ma transformation en chienne soumise puisse s’accomplir dans une bulle de dévotion et de discipline. Dès que la porte se referma derrière nous, une sensation d’abandon total s’installa en moi. Il tira doucement sur ma laisse, m’incitant à ramper à quatre pattes sur le sol en bois lisse. La sensation était brute, chaque mouvement de mes genoux et de mes paumes sur la surface nue accentuait ma vulnérabilité. "Avance lentement. Je veux que tu ressentes chaque pas." Il me guida méthodiquement à travers chaque pièce, chacune semblant dédiée à un aspect spécifique de mon dressage. Le salon La pièce principale était équipée comme un sanctuaire de domination. Une chaise de dressage en cuir noir, équipée de sangles ajustables, trônait au centre. Non loin, une fuck machine était déjà installée, son moteur silencieux prêt à s’activer à tout moment. Sur une table basse, une collection d’accessoires brillait sous la lumière tamisée : plugs de différentes tailles, pinces à tétons, stimulateurs électriques et une cagoule de chien à la finition impeccable. Nous entrâmes ensuite dans sa chambre. Le lit, large et imposant, était surélevé, et à ses pieds, un matelas plus petit avait été disposé sur le sol. "C’est ici que tu dormiras. Attaché, bien sûr. Ton collier sera relié à cette chaîne, et je ne veux pas te voir bouger pendant la nuit." La pièce suivante était la salle de bain. Une douche à jets multiples occupait un coin, tandis qu’une table roulante chargée de lavements et de lubrifiants était disposée à côté. Une chaise de douche en métal, équipée de sangles pour les poignets et les chevilles, complétait l’installation. "Tu seras propre en tout temps. Chaque lavage sera une étape de ton dressage, où tu apprendras que ton corps ne t’appartient plus." Une fois le tour du chalet terminé, il me ramena au salon. Il décrocha ma laisse mais garda le contrôle avec son regard perçant. "Reste ici. Je vais chercher de quoi te nourrir." Il revint quelques minutes plus tard avec une gamelle en acier, qu’il posa au sol devant moi. À l’intérieur, un mélange de riz et de légumes, soigneusement préparé mais servi comme à un animal. Une seconde gamelle, remplie d’eau, fut placée juste à côté. "À genoux. Ne touche pas avec tes mains." Je m’inclinai lentement, ma bouche ouverte par réflexe, le plug buccal de ma cagoule amplifiant ma soumission. Je plongeai mon visage dans la gamelle, mangeant et buvant en silence, tandis qu’il observait chaque geste, une lueur de satisfaction dans ses yeux. "Tu apprends vite. Maintenant, aboie pour me remercier." Mon premier aboiement fut maladroit, mais il tira doucement sur mon collier pour m’encourager. "Encore." Le deuxième fut plus affirmé. Une main sur ma tête, il caressa mes cheveux en guise de récompense. Après le repas, il me guida vers la chaise de dressage. Mes mouvements étaient lents, mes genoux déjà légèrement endoloris par le sol dur. Une fois à la chaise, il m’ordonna de m’installer. "Allonge-toi. Les mains derrière la tête." Chaque sangle fut ajustée avec une précision chirurgicale. Mes poignets, mes chevilles, et même ma taille étaient immobilisés. Je ne pouvais plus bouger, soumis entièrement à son contrôle. Il retira le plug que je portais depuis notre départ et sortit un modèle plus large. Il prit son temps, lubrifiant abondamment le nouvel accessoire avant de l’introduire. La sensation de l’étirement fut intense, mais je savais que la douleur faisait partie du processus. Une fois le plug en place, il activa la fuck machine. Le premier mouvement fut lent, presque caressant, mais le rythme s’accéléra rapidement, chaque va-et-vient m’entraînant dans un état d’abandon total. Pendant ce temps, il s’installa dans le fauteuil, un verre à la main, observant chaque réaction de mon corps. "Respire. Laisse-toi aller." Les minutes semblaient s’étirer alors que la machine continuait son travail implacable. Mon corps tremblait légèrement, des gémissements incontrôlés s’échappant de ma bouche maintenue ouverte par le plug buccal. Il ne disait rien, mais son regard pesant suffisait à me rappeler que je n’étais plus qu’un objet entre ses mains. Après la séance, il détacha les sangles et me guida à nouveau à quatre pattes jusqu’à la chambre. Je rampai jusqu’au matelas qui m’était destiné, sentant la fatigue envahir mon corps. "Allonge-toi." Une chaîne fixée au mur fut attachée à mon collier, limitant mes mouvements. Avant de quitter la pièce, il s’assura que mes poignets étaient liés par des menottes souples, suffisamment serrées pour me maintenir en place sans entraver mon sommeil. "Bonne nuit. Réfléchis à ce que tu dois devenir." Lorsqu’il éteignit les lumières, je restai allongé, mon esprit tourbillonnant entre l’excitation et l’épuisement. Chaque muscle de mon corps semblait crier à la fois douleur et satisfaction. Mais malgré tout, une pensée persistante régnait dans mon esprit : je voulais plus. Le réveil ne se fit pas au son d’un réveil traditionnel. C’est la tension de la chaîne reliée à mon collier qui me tira doucement de mon sommeil. Il se tenait debout à côté de moi, imposant, me dominant déjà par sa simple présence. "Debout, chienne." Sa voix était calme, mais autoritaire. Je tentai de me redresser rapidement, ma chaîne tirant légèrement sur mon collier, me rappelant mon état. Mes poignets toujours menottés compliquaient mes mouvements, mais cela faisait partie du processus. Je rampai jusqu’à lui, la tête baissée, attendant son premier ordre de la journée. La première tâche de la journée était claire : je devais être prêt à satisfaire ses attentes, propre et immaculé. Il me guida à quatre pattes vers la salle de bain, attachant ma laisse à un anneau fixé près de la douche. "À genoux. Tu vas apprendre que même l’hygiène est un acte de soumission." Il prit un kit de lavement déjà prêt et me fit me pencher en avant. La procédure était lente, méthodique, chaque étape accompagnée de commentaires : "Relâche-toi. Apprends à accepter." Le liquide pénétra lentement, et je devais le retenir jusqu’à ce qu’il m’autorise à le libérer. Il observa chaque réaction de mon corps, ajustant son ton pour alterner entre encouragements et corrections. Une fois le lavement terminé, il dirigea le jet de la douche sur moi, nettoyant mon corps avec soin. Mais ce soin n’était pas de la tendresse : c’était une réclamation de mon être, chaque centimètre de peau lui appartenant. Il me sécha rapidement, m’ordonnant ensuite de m’agenouiller devant le miroir de la salle de bain. Avec précision, il appliqua un lubrifiant sur mes mains et me guida pour insérer un plug anal de taille moyenne, en me regardant dans les yeux. De retour au salon, il posa une gamelle d’eau et une autre contenant un mélange de fruits et de céréales. Je savais déjà ce qui m’attendait. Je rampai vers la gamelle, baissant ma tête pour manger directement avec ma bouche. "Prends ton temps. Une chienne ne se précipite pas." Ses mots étaient à la fois une consigne et un rappel de mon rôle. Chaque bouchée que je prenais était une déclaration silencieuse : je n’étais plus qu’un animal soumis à sa volonté. Une fois le repas terminé, il tira légèrement sur ma laisse pour que je le regarde dans les yeux. "Aboie pour me remercier." Je laissai échapper un aboiement, un peu plus assuré que la veille. Il caressa ma tête en guise de récompense. Le matin fut consacré à une série d’exercices d’obéissance et de discipline. Il me guida à l’extérieur, dans une petite cour derrière le chalet, toujours à quatre pattes. Le gravier froid sous mes genoux ajoutait une dimension physique à chaque mouvement, renforçant ma soumission. Les ordres de base "Rampe." "Arrête-toi." "Roule." Chaque ordre était accompagné d’une récompense ou d’une correction selon la précision de mon exécution. Lorsqu’il me félicitait, il caressait ma tête ou m’offrait une pause pour boire dans une gamelle. Lorsqu’il me corrigeait, il utilisait un fouet léger pour frapper mes cuisses ou un stimulateur électrique pour m’infliger une petite décharge. La marche en laisse Il attacha une laisse plus longue à mon collier et me fit marcher autour de la cour, ajustant mon rythme pour qu’il corresponde parfaitement au sien. À chaque déviation, il tirait doucement, me forçant à retrouver ma place. De retour à l’intérieur, il me conduisit vers la chaise de dressage. Cette fois, il ajouta un bandeau sur mes yeux, me privant de ma vision pour accentuer mes autres sens. Il activa la fuck machine, mais avec un rythme plus rapide que la veille. Les va-et-vient étaient presque brutaux, m’arrachant des gémissements incontrôlables. Pendant ce temps, il utilisa des pinces pour stimuler mes tétons, alternant entre des pressions légères et des pincements plus intenses. "Tu dois apprendre à accepter le plaisir et la douleur comme une seule et même chose." Il plaça ensuite un stimulateur électrique sur mes cuisses, déclenchant de petites impulsions au rythme de la machine. Chaque sensation semblait s’amplifier, mon corps répondant à ses moindres manipulations. Après une heure de stimulation intense, il désactiva la machine et détacha mes attaches. Mon corps tremblait légèrement, mais je savais que le repos ne durerait pas. De retour dans le salon, il posa une nouvelle gamelle, cette fois avec un mélange de légumes cuits. Le rituel était le même : je devais manger lentement, sans utiliser mes mains, sous son regard attentif. L’après-midi marqua une étape importante : l’introduction de son premier invité. Un homme imposant, vêtu simplement, entra dans le chalet avec une assurance égale à la sienne. "Voici ta première leçon d’interaction avec mes partenaires." Je fus présenté à lui comme une chienne, rampant jusqu’à ses pieds, ma tête baissée en signe de respect. Il posa une main sur ma tête, explorant mon collier et tirant légèrement sur ma laisse pour tester ma docilité. Les heures suivantes furent consacrées à satisfaire les attentes des deux hommes, alternant entre stimulation orale et anale, sous leur supervision. Chaque geste était accompagné de commentaires et de corrections, m’entraînant à devenir une extension parfaite de leurs désirs. Le troisième jour au chalet marqua un tournant dans mon expérience. Si les premières journées avaient été consacrées à établir les bases de mon rôle et à renforcer ma soumission, ce nouveau chapitre de mon dressage allait explorer de nouvelles limites. L’arrivée de plusieurs partenaires, les nouvelles techniques de stimulation et l’intensification des séances allaient sceller ma transformation. Le matin débuta comme les précédents. Attaché au pied du lit, je sentis la chaîne reliée à mon collier se tendre légèrement. Il se tenait au-dessus de moi, imposant et déjà prêt à me guider dans une nouvelle journée de soumission. "Debout, chienne." Je rampai hors de ma couche, la tête baissée, sentant déjà l’excitation et l’appréhension monter en moi. Guidé par sa laisse, je me dirigeai vers la salle de bain pour commencer le rituel d’hygiène. Il me positionna au-dessus de la chaise de douche en métal, attachant mes poignets et chevilles pour m’immobiliser. Le rituel était devenu presque automatique : un lavement précis et méthodique, suivi d’un rinçage complet. Cette fois, cependant, il introduisit une nouvelle étape. "Je vais ajouter une stimulation pendant ta préparation. Tu apprendras à associer chaque étape de ton dressage à une forme de plaisir." Il plaça un plug vibrant, plus large que les jours précédents, avant de déclencher une série d’impulsions électriques sur mes cuisses et mes tétons. Pendant que l’eau chaude coulait sur mon corps, les vibrations et les impulsions m’entraînaient dans un état de soumission encore plus profond. De retour dans le salon, je remarquai que deux nouveaux hommes étaient déjà installés. Le premier, celui qui était arrivé la veille, se tenait debout, les bras croisés, observant chaque mouvement avec un sourire satisfait. Le second, plus jeune mais tout aussi confiant, était assis sur le fauteuil, me scrutant attentivement. "Ta journée commence sous leurs yeux. Montre-leur que tu sais te comporter comme une vraie chienne." Il posa une gamelle remplie d’un mélange de protéines et de légumes au sol. Je rampai vers elle, baissant la tête pour manger sans utiliser mes mains. Chaque bouchée était lente et contrôlée, ma posture surveillée attentivement par les trois hommes. "Maintenant, aboie pour les remercier." Je laissai échapper un aboiement, plus naturel qu’avant. Les hommes échangèrent un regard complice, et le plus jeune caressa ma tête, comme pour récompenser mon obéissance. Après le repas, ils décidèrent d’introduire une nouvelle forme de dressage. Placé sur la chaise de dressage, mes poignets et chevilles furent attachés fermement. Le maître principal se plaça derrière moi, ajustant la fuck machine pour qu’elle atteigne un rythme plus rapide que d’habitude. "Cette fois, tu seras stimulé à la fois par la machine et par nos instructions." Pendant que la machine travaillait implacablement, les deux autres hommes prirent place autour de moi, chacun exigeant mon attention orale. Le rythme était intense, mon corps contraint de répondre simultanément à plusieurs stimulations. "Concentre-toi. Une vraie chienne sait satisfaire plusieurs maîtres à la fois." Leurs voix guidaient mes mouvements, alternant entre encouragements et corrections. Chaque déviation ou ralentissement était immédiatement sanctionné par une impulsion électrique ou une traction sur mon collier. Après deux heures de stimulation continue, ils me laissèrent me reposer brièvement. Attaché au sol par une laisse courte, je restai allongé sur le côté, écoutant leurs discussions. Ils parlaient de moi comme d’un objet, évaluant mes performances et planifiant les prochaines étapes de mon dressage. "Il apprend vite. Mais il faut encore renforcer sa capacité à endurer des séances plus longues." "Nous pourrions introduire une stimulation simultanée par trois zones demain. Qu’en penses-tu ?" Leur conversation, bien que détachée, renforçait mon rôle. Je n’étais plus qu’un sujet d’expérimentation, un instrument de leur plaisir. La soirée marqua un moment clé : la première interaction collective. Trois autres partenaires arrivèrent en début de soirée, portant le nombre total à six hommes présents. Chacun semblait expérimenté, confiant dans son rôle, et prêt à participer à ma transformation. Ils décidèrent de commencer par une démonstration publique de ma soumission. Placé au centre du salon, je fus attaché à un harnais suspendu, mes bras et jambes écartés, exposant mon corps à tous. "Tu vas être utilisé par chacun d’eux, un par un. Montre-leur que tu es à la hauteur." Chacun prit son tour, utilisant mon corps selon ses envies, tandis que les autres observaient ou donnaient des instructions. Les moments où je n’étais pas directement stimulé étaient remplis par des massages ou des caresses pour m’assurer que mon excitation restait constante. La soirée dura plusieurs heures, chaque homme trouvant une manière unique d’interagir avec moi. Lorsque tout fut terminé, mon corps était épuisé, mais mon esprit flottait dans un état de satisfaction absolue. Avant de m’autoriser à dormir, ils décidèrent d’évaluer mes progrès. Attaché au pied du lit principal, mon collier relié à une chaîne, je devais écouter leurs commentaires sans intervenir. "Il a fait des progrès impressionnants aujourd’hui." "Demain, nous pousserons ses limites encore plus loin." Lorsque les lumières furent éteintes, je restai éveillé un moment, repensant à chaque instant de la journée. Mon corps était endolori, mais mon esprit ne désirait qu’une chose : leur plaire davantage. Si jusqu’à présent, chaque moment avait renforcé ma soumission, ce jour-là allait pousser mes limites à un niveau que je n’avais jamais imaginé. Mon rôle n’était plus seulement d’obéir ou de satisfaire ; il s’agissait désormais de devenir l’incarnation parfaite de leurs désirs, un être dépourvu de volonté personnelle, entièrement dévoué à leur plaisir. Comme chaque matin, je fus tiré du sommeil par une traction sur ma chaîne. Cette fois, cependant, il ne me guida pas immédiatement vers la salle de bain. À la place, il m’ordonna de m’agenouiller au centre de la chambre, les mains derrière la tête. "Nous allons évaluer ton corps ce matin. Tu es notre propriété, et il est important de s’assurer que chaque partie de toi est en parfait état." Les autres hommes entrèrent progressivement dans la pièce, formant un cercle autour de moi. L’un d’eux, portant des gants, commença à inspecter ma peau, vérifiant chaque muscle, chaque courbe, chaque imperfection. Un autre sortit un fouet fin et l’utilisa pour tester ma capacité à rester immobile malgré de légères douleurs. Les coups étaient légers, mais la précision et la constance renforçaient mon état de vulnérabilité. "Bon. Tu es prêt pour la prochaine étape." Pour la première fois, mon rituel d’hygiène se déroula sous les yeux de tous les hommes présents. Attaché à la chaise de douche, je fus lavé et préparé méthodiquement. Le lavement était plus intense, le plug utilisé pour le retenir était d’une taille imposante, et les hommes prirent tour à tour le relais pour m’inspecter. "Relâche-toi. Apprends à apprécier chaque sensation." Ils introduisirent un lubrifiant chauffant, augmentant la sensibilité de mon corps. Chaque jet d’eau, chaque frottement devenait une stimulation intense, me poussant encore plus loin dans cet état d’abandon total. Après ma préparation, je fus conduit à quatre pattes vers le salon, où une nouvelle gamelle m’attendait. Cette fois, la nourriture était accompagnée d’un supplément : un liquide sucré mélangé à des stimulants légers pour maintenir mon énergie et mon excitation tout au long de la journée. Pendant que je mangeais, ils discutaient de moi comme si je n’étais pas là, planifiant les activités de la journée. "Nous allons le tester sur une séance prolongée aujourd’hui. Il doit apprendre à maintenir son endurance même dans des scénarios extrêmes." "Ajoutons des variations de rythme pour voir comment il réagit." La matinée fut entièrement consacrée à une séance de domination prolongée. Attaché à la chaise de dressage, les jambes écartées et les bras immobilisés, je fus soumis à une combinaison de stimulations simultanées. La fuck machine : Elle était réglée sur un rythme aléatoire, alternant entre des mouvements lents et des poussées rapides. Chaque changement de cadence me forçait à m’adapter. Les pinces à tétons vibrantes : Elles émettaient de légères impulsions électriques, intensifiant chaque sensation. Un casque audio : Il diffusait des instructions répétitives et des affirmations sur mon rôle, renforçant ma soumission mentale. "Tu es à nous. Ton corps est notre propriété. Ton plaisir est celui que nous décidons." Les hommes se relayaient pour observer, ajuster les réglages ou tester de nouvelles techniques. Chaque intervention ajoutait une couche de complexité à mon expérience, me forçant à repousser mes limites physiques et mentales. Après deux heures de stimulation, ils décidèrent de me laisser récupérer. Mais même le repos était une forme de dressage. Attaché dans un harnais suspendu, je restais immobile pendant qu’ils discutaient de ma performance. "Il a une bonne endurance, mais il faut encore travailler sur sa capacité à répondre rapidement à des stimulations multiples." "Ajoutons des accessoires interactifs pour le reste de la journée." Le reste de la journée fut consacré à l’utilisation d’accessoires connectés. Ils introduisirent un plug vibrant et des stimulateurs à distance, chacun contrôlé par leur téléphone. "Nous allons tester ta capacité à rester concentré même lorsque tu es stimulé de manière imprévisible." Je fus placé au centre du salon, sans attaches cette fois, mais avec l’interdiction de bouger. À chaque vibration du plug ou impulsion sur mes tétons, je devais maintenir ma posture. Toute déviation entraînait une correction immédiate : un coup de fouet ou une traction sur mon collier. Le point culminant de la journée arriva en soirée. Tous les hommes se réunirent pour une session collective, chacun apportant sa propre contribution à mon dressage. Les rôles multiples Un homme se plaça derrière moi, utilisant un harnais pour me maintenir dans une position parfaite. Un autre me guida oralement, m’ordonnant de répondre à des stimulations spécifiques. Les autres se relayaient pour utiliser mon corps, explorant chaque limite avec précision. Les accessoires interactifs Ils connectèrent mes accessoires à une application collective, permettant à plusieurs d’entre eux de contrôler simultanément les vibrations et impulsions électriques. Le jeu de rôle Pour renforcer ma soumission, ils introduisirent un scénario où je devais "choisir" entre plusieurs ordres, chacun menant à une stimulation différente. Cette illusion de choix accentuait mon abandon, car chaque décision me ramenait à mon rôle. Épuisé mais satisfait, je fus ramené dans la chambre. Attaché au pied du lit principal, je restais immobile, écoutant leurs commentaires sur ma performance. "Il s’améliore. Sa soumission devient instinctive." "Demain, nous allons le tester dans un environnement extérieur pour voir comment il se comporte hors de ce cadre." i le chalet avait jusqu’ici été un sanctuaire de soumission, mon maître avait décidé qu’il était temps de tester ma capacité à maintenir mon rôle en dehors de cet espace sécurisé. Cette journée allait m’immerger dans un environnement extérieur, où de nouvelles dynamiques et des défis inattendus mettraient à l’épreuve ma soumission totale. Comme chaque matin, je fus tiré de mon sommeil par une légère tension sur ma chaîne. Mais cette fois, son ton était différent, plus chargé d’excitation. "Aujourd’hui, nous sortons. Tu devras prouver que ton rôle est devenu naturel, peu importe où tu te trouves." Attaché au pied de son lit, je me redressai lentement, le collier serré autour de mon cou me rappelant ma condition. Il me guida à la salle de bain, où le rituel d’hygiène prit une dimension encore plus méticuleuse. Une préparation approfondie : Il utilisa un lavement pour garantir une propreté parfaite, le plug vibrant inséré ensuite étant cette fois plus grand et réglé sur une stimulation constante. Mes tétons furent recouverts de pinces discrètes mais sensibles, dissimulées sous une chemise légère qu’il m’ordonna de porter. Mon collier fut remplacé par un modèle plus discret, mais toujours suffisamment serré pour rappeler ma soumission. Avant de partir, il me fit enfiler un pantalon moulant et une chemise simple, sans sous-vêtements. La sensation de mon plug, vibrant doucement à chaque mouvement, était un rappel constant de mon rôle. Nous montâmes dans sa voiture, comme au premier jour. Cette fois, cependant, je ne fus pas placé dans une cage. Je pris place sur le siège passager, mais avec des consignes strictes : "Tu ne parles pas. Tu ne regardes pas autour de toi. Tu te concentres uniquement sur ta condition." Pendant le trajet, il activa le plug vibrant, jouant avec les réglages pour tester ma réaction. Je m’efforçais de rester immobile, mes mains posées sur mes cuisses, les yeux baissés. Chaque vibration, chaque impulsion électrique envoyée à mes tétons à travers les pinces, était un rappel de son contrôle absolu. Le véhicule s’arrêta dans une clairière isolée, bordée par une forêt dense. C’était un lieu calme, mais pas entièrement privé. Quelques promeneurs passaient au loin, et le simple fait de savoir que je pouvais être vu ajoutait une tension excitante à la situation. "Descends." Je sortis de la voiture, ressentant immédiatement la fraîcheur de l’air contre ma peau. Il attacha une laisse discrète à mon collier, m’ordonnant de le suivre à pied. Chaque pas était une épreuve, le plug vibrant s’intensifiant légèrement avec mes mouvements, et la tension de la laisse me rappelant que je n’avais aucun contrôle sur mes actions. Il choisit une zone légèrement boisée pour commencer la séance. Là, il donna ses premiers ordres : "À genoux. Rampe jusqu’à cet arbre." "Arrête-toi. Ouvre la bouche." Chaque instruction devait être exécutée immédiatement et parfaitement. Le moindre retard ou hésitation entraînait une correction : une traction ferme sur la laisse ou une augmentation soudaine des vibrations du plug. Un défi supplémentaire : Pour compliquer l’exercice, il introduisit une série d’accessoires portatifs : Une télécommande pour contrôler les vibrations du plug à distance. Un anneau placé sur mon pénis, émettant de légers chocs électriques à chaque erreur. Ces outils transformèrent la séance en un jeu de contrôle total, où chaque mouvement de mon corps était dicté par ses moindres caprices. Après une heure de dressage dans la clairière, il me conduisit vers un sentier plus fréquenté. Cette partie de la journée fut marquée par des interactions subtiles mais intenses avec des inconnus. Exemples : Il me fit m’agenouiller discrètement lorsque quelqu’un passait, simulant une pause innocente mais clairement intentionnelle. À un moment donné, il engagea une conversation avec un promeneur, tout en activant les vibrations de mon plug pour tester ma capacité à rester impassible. Ces moments étaient à la fois humiliants et excitants, renforçant ma dévotion et ma capacité à rester dans mon rôle, peu importe les circonstances. De retour au chalet, il me guida directement au salon, où il détacha ma laisse et m’ordonna de me mettre à genoux. "Aujourd’hui, tu as prouvé que tu peux maintenir ton rôle en dehors de cet espace. Mais il y a encore des aspects à améliorer." Il commença une évaluation détaillée de ma performance, pointant mes erreurs et félicitant mes progrès. Cette session de débriefing, bien que verbale, était un exercice mental intense, me forçant à analyser chaque instant de la journée sous son prisme. Pour conclure la journée, il introduisit une nouvelle séance de domination physique. Attaché à la chaise de dressage, mes poignets et chevilles immobilisés, je fus soumis à une combinaison de : Stimulation mécanique : La fuck machine fut réglée sur un rythme aléatoire, poussant mon corps à ses limites. Interventions multiples : Deux de ses partenaires présents utilisèrent simultanément ma bouche et mes mains, exigeant une synchronisation parfaite entre les stimulations. Cette séance dura plusieurs heures, jusqu’à ce que mon corps et mon esprit atteignent un état de soumission absolue. Avant de me laisser dormir, il prononça ces mots : "Tu as franchi une étape aujourd’hui. Mais il reste encore des défis à surmonter." Attaché au pied de son lit, mon esprit flottait entre l’épuisement et la satisfaction. Chaque muscle de mon corps était endolori, mais mon esprit était clair : je voulais aller encore plus loin. Avant de me laisser dormir, il prononça ces mots : "Tu as franchi une étape aujourd’hui. Mais il reste encore des défis à surmonter." Attaché au pied de son lit, mon esprit flottait entre l’épuisement et la satisfaction. Chaque muscle de mon corps était endolori, mais mon esprit était clair : je voulais aller encore plus loin. Le matin se leva sur un chalet baigné de silence. Contrairement aux jours précédents, il n’y eut ni traction sur ma chaîne ni voix pour m’ordonner de me lever. Je restai immobile, éveillé, à attendre. L’attente elle-même était une forme de discipline. Au bout d’un moment, il entra, accompagné de deux de ses partenaires. Leur présence imposante emplissait la pièce d’une énergie différente. "Aujourd’hui est ton dernier jour ici. Tu as montré que tu pouvais obéir, mais maintenant, tu dois prouver que tu es devenu ce que nous attendons de toi."   La journée débuta par une préparation symbolique. Guidé à quatre pattes jusqu’à la salle de bain, je fus placé dans la douche et attaché au siège métallique. Cette fois, le lavement ne se limita pas à une simple procédure d’hygiène : il fut accompagné d’un jeu sensoriel. Le contrôle par les accessoires Un plug vibrant fut inséré, connecté à une télécommande que chacun pouvait manipuler. Des électrodes placées sur mes cuisses émettaient de légers chocs, alternant entre plaisir et douleur. La purification mentale Pendant que mon corps était préparé, il me fit répéter des phrases : "Je ne suis rien sans vous." "Mon corps est votre propriété." Chaque mot prononcé renforçait ma soumission, me plongeant dans un état de transe où seule leur satisfaction comptait. Après la purification, je fus conduit au salon, où une gamelle spéciale avait été préparée. Contrairement aux repas simples des jours précédents, celui-ci était élaboré et symbolique. Chaque bouchée représentait un pas de plus vers ma transformation complète. "Mange lentement. Aujourd’hui, tu ne fais plus que survivre : tu existes pour nous." À la fin du repas, je dus remercier chaque homme individuellement, me prosternant devant eux, aboyant doucement en signe de gratitude. Le point culminant de la journée fut une séance collective, où tous les hommes présents utilisèrent mon corps selon leurs envies. L’installation Attaché à une structure en forme de croix, mes bras et jambes écartés, je fus exposé et vulnérable. Une cagoule recouvrait ma tête, ne laissant que ma bouche et mes orifices accessibles. Les rôles multiples Certains se relayaient pour utiliser la fuck machine, contrôlant son rythme et sa profondeur. D’autres me guidaient oralement, m’ordonnant de répondre à leurs désirs. Un jeu d’endurance Ils introduisirent un jeu où chaque erreur ou hésitation de ma part entraînait une correction immédiate : une légère claque, une impulsion électrique ou une intensification des vibrations. La séance dura des heures. Chaque seconde renforçait mon rôle, me plongeant plus profondément dans un état où ma seule existence dépendait de leur plaisir. Lorsque tout fut terminé, je fus détaché et conduit au centre de la pièce. À genoux, le corps fatigué mais l’esprit clair, j’attendis leur verdict. "Tu as montré que tu pouvais obéir. Mais as-tu vraiment compris ce que cela signifie ?" Ils m’ordonnèrent de répéter, encore et encore, des phrases affirmant ma dévotion. Chaque répétition était une preuve supplémentaire de ma transformation. Le soir venu, il me guida une dernière fois à quatre pattes jusqu’à la voiture. Cette fois, il n’y avait plus de cage. Je montai à bord, toujours nu, mais cette fois avec un sentiment différent : un sentiment d’appartenance totale. Pendant le trajet de retour, il désactiva les accessoires. Le silence dans la voiture était lourd, mais pas inconfortable. J’avais accompli ce que j’étais venu chercher. Arrivé à Lausanne, il s’arrêta dans un lieu discret. Avant de me permettre de sortir, il me regarda droit dans les yeux, une main ferme sur mon collier. "Tu es devenu ce que tu voulais être. Mais souviens-toi, cela ne s’arrête jamais. Ce rôle est désormais le tien, peu importe où tu vas." Je descendis de la voiture, reprenant mes vêtements avec une étrange sérénité. Ce que j’avais vécu au chalet resterait gravé en moi, non pas comme un souvenir, mais comme une identité.
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Par : le 26/12/24
Perdue. Ou du-per, selon qui parle. Je commence à me demander si toutes ces envies de soumission ne sont pas le fruit de mon imagination. Si je ne me suis pas persuadée d'aimer ça pour fuir mon incapacité à désirer une relation normale. Le BDSM n'est rien qu'une autre norme, dans laquelle il peut être facile de se conformer pour ceux qui veulent paradoxalement échapper à la norme.    J'ai été frappée par mon refus de faire deux fois la même erreur. D'obéir à quelqu'un en appartenant déjà à un dominant. Je pensais que je ne serais jamais confrontée une nouvelle fois à cette situation. Je pensais que j'aurais le courage de partir quand je ne désirerais plus suffisamment mon dominant pour ne voir que lui. Alors cette fois je me suis retenue. Mais pour combien de temps ? Je suis peut-être en train de faire la même erreur au fond : celle de rester par peur de tout perdre.    J'ai tellement peur qu'on m'abîme et que je perde toute valeur que je finirai sûrement comme ces poupées de porcelaine en vitrine, sous des couches de poussière à regarder vivre les autres.    Je ne veux plus être cette utilitariste qui se saisit des plaisirs à sa portée. Je ne veux plus me servir des autres pour passer à autre chose. Je crois que j'ai déjà fait tellement preuve d'égoïsme que l'idée même d'y retourner me dégoûte. Mais je n'arrive pas à accepter l'idée de tout sacrifier non plus. 
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Par : le 20/12/24
Suite du récit chapitre 9 : le dîner au restaurant  Julian revint près de deux heures plus tard et il m’annonça que ce soir je n’aurais pas cours, mais que nous irions dîner au restaurant. J’étais toujours vexée et je me promis de lui faire se souvenir de ce repas. J’allais choisir les mets les plus chers et les vins les plus fins. Et puisqu’il aimait punir j’allais lui en donner l’occasion en étant infernale et mal élevée.   Il m’emmena chez lui et me fit couler un bain chaud et moussant. Pendant que je me relaxais, je l’entendis farfouiller dans les armoires, visiblement il préparait quelque chose. A peine sortie du bain il me fit gentiment mais fermement écarter les cuisses, et d’un geste rapide il glissa dans mon calice deux boules de geisha en métal argenté d’un poids respectable. Puis il écarta mes lèvres et découvrit le capuchon de mon clitoris auquel il fixa une minuscule attache qui l’obligea à rester saillant. Il l’enduisit délicatement d’une pommade. Curieuse je me demandais où il voulait en venir surtout que sur le moment je ne sentis rien de spécial. Avait-il commis une erreur ? Mais lui ne sembla pas se préoccuper le moins du monde de mon absence de réaction. Puis m’entraînant dans la pièce voisine il me présenta la tenue qu’il m’avait choisie pour sortir. Une jolie robe noire courte qu’il m’avait offerte pour mon anniversaire et que j’aimais beaucoup. Les dessous étaient plus coquins : bas, porte-jarretelles et bien sûr mon corset qu’il s’empressa de me remettre et de serrer comprimant ma taille. L’absence de slip ne m’étonna pas. A force je commençais à y être habituée. Nous prîmes sa voiture pour nous rendre à l’auberge. Durant le trajet un léger picotement commença à agacer mon petit bouton et je me tortillais sur le siège à la recherche d’une position confortable. Il ignora mes contorsions semblant absorbé par la route. En pénétrant dans le restaurant, j’adoptais involontairement une démarche sexy. Bien sûr pour un observateur non averti, le fait de porter des chaussures talons hauts, pouvait expliquer en partie cette façon sensuelle de se déplacer, mais en partie seulement. A la vérité je redoutais de perdre ces satanées boules, qui calées dans mon intimité s’entrechoquaient et évoluaient trop librement à mon goût. De plus leurs vibrations me procuraient à chaque pas une sensation étrange.   Le silence se fit à notre entrée et j’avais l’impression que tous les clients présents tendaient l’oreille pour mieux entendre le bruit de tic-tac métallique qui rythmait mon avancée vers notre table. Julian l’avait réservé à l’écart des autres convives. Située dans un renfoncement elle permettait de voir sans être trop exposée aux regards. Je lui sus gré de cette délicate attention tout en me doutant que cela cachait certainement quelque chose. Je m’installais précautionneusement sur la chaise que m’avançait le maître d’hôtel. Bien sûr, comme à son habitude, Julian était très à l’aise dans son rôle et sa prestance naturelle fit des merveilles. En habitué il s’occupa du choix des mets et des vins et je restais silencieuse, mal à l’aise dans ce décor trop chic pour moi. Moi qui voulait provoquer et choquer c’était plutôt raté. De plus, j’étais en train de lutter contre une irrésistible envie de glisser un doigt sur mon clitoris, pour soulager la chaleur qui lentement mais sûrement se propageait à tout mon sexe. Je devais me retenir pour ne pas me donner en spectacle. Il s’en aperçut et mit nonchalamment sa main sur le haut de ma cuisse, remontant du même coup un peu la courte robe et dévoilant un carré de chair nue. Le garçon arriva à ce moment et je surpris son regard posé sans vergogne sur le haut de mes cuisses. Il ne cilla pas et fit son service sans montrer aucune trace de trouble. Bien évidemment Julian n’ôta pas sa main se délectant de cette scène et de ma timidité. « Tu es toute rouge, veux-tu que je demande des glaçons pour te rafraîchir un peu le visage et le reste ? » Quel sale hypocrite pensais-je, une fois de plus il jouait de mes émois. Je choisis d’ignorer sa pique et je souris, du bout des lèvres. Le repas était en tout point excellent et le vin de qualité. Je me décontractais peu à peu. Après tout nous étions dans un endroit superbe en train de déguster des plats délicieux. Et l’homme qui m’y avait emmené était beau, cultivé et prévenant. Mon changement d’attitude l’enchanta et il entreprit de me conter la suite de son histoire.   « Je revenais enfin dans mon pays, la France symbole des libertés. Mon arrivée coïncidait avec un souffle de renouveau qui balayait les anciennes valeurs. Les français sortaient de plusieurs siècles d’hypocrisie en matière sexuelle. Le cinéma X sortait du ghetto. Les Champs-Elysées étaient recouverts d’affiches à la gloire d’Emmanuelle… Peu après mon arrivée je découvris le roman de Pauline Réage, « Histoire d’O »et les souvenirs d’Asie me revinrent en mémoire. Dans la ville où je m’étais installé, je fus rapidement accueilli dans les cercles des notables. C’est au cours d’un de ces dîners, que je rencontrais Sandrine. Une jeune femme qui venait de créer son école. Sandrine avait une double personnalité. Timide et réservée avec les hommes, elle aimait diriger et commander la gent féminine. J’en fis mon amie. Mais je crois que tu la connais déjà très intimement il s’agit de Mademoiselle Pinbal. « Et tu en as fait ta maîtresse » lui lançais-je perfidement. « Et ma soumise aussi, elle est bien mieux dressée que toi et je lui dois beaucoup. C’est elle qui m’introduisit dans l’univers du SM. Elle m’apprit l’existence d’un club très fermé «la Confrérie des Maîtres du Manoir » et me parraina afin que je puisse en devenir membre. Mais elle me prévint que les conditions d’admission étaient draconiennes. Outre le prix de l’adhésion, qui revenait à une petite fortune il fallait réussir trois épreuves. Celles-ci étaient loin d’être symboliques. Malgré mes questions elle refusa de m’en dire plus. Bien décidé à les surmonter, je pris rendez-vous et me rendis un vendredi soir à l’endroit indiqué. »   Sa main tenait la mienne et ses doigts se serrèrent à ce souvenir.   « J’étais pas mal anxieux en atteignant le Manoir. Il était entouré de hauts murs et se trouvait au milieu d’un parc aux arbres centenaires. Tout à fait le décor rêvé pour ce genre d’activités. Après m’être annoncé à l’entrée du parc, je franchis les grilles. Arrivé au pied de l’escalier un valet m’accueillit et m’introduisit à l’intérieur. D’un geste il me désigna une porte au bout du couloir. Je me retrouvais dans un salon aménagé avec goût. Des gravures d’éducation anglaise ornaient les murs. On y voyait des adolescents le corps ployé en avant, les fesses dénudées, en train de subir la fessée sous le regard d’adultes sévères. Un tapis moelleux et un fauteuil de cuir, semblaient inviter à la lecture des ouvrages rangés dans l’immense bibliothèque murale. Tous les grands classiques de la littérature érotique y étaient assemblés par thèmes. Distraitement je feuilletais l’ouvrage de Sade «Justine ou les malheurs de la vertu ». La seule porte visible donnait sur une minuscule salle de bain. J’y pris rapidement une douche froide, puis revêtu d’une robe de chambre je revins au salon. »   Il fut interrompu dans son récit par l’arrivée du plat suivant. Une sandre au safran sur son lit de salade. Je le goûtais, c’était délicieux. Le sauternes s’accordait merveilleusement avec ce plat. Il reprit entre deux bouchées. « A cet instant une partie de la bibliothèque pivota, dévoilant un passage. A l’entrée une jeune fille était suspendue. Grâce à un ingénieux système son corps pivotait lentement, l’exposant entièrement à mon regard. Elle était vêtue d’un corset de cuir noir, qui enserrait sa taille, et projetait en avant deux seins rebondis. Elle avait le sexe entièrement épilé et tenait dans sa bouche une cravache.   Le tableau était d’une beauté saisissante et le symbolisme de la scène m’apparut clairement. Délicatement je lui ôtais la cravache et le regard de la fille plongea dans mes yeux, pour s’abaisser aussitôt en signe de soumission. « Pour poursuivre vous allez devoir me cravacher. Ce ne sont pas mes cris, ni mes supplications qui doivent vous arrêter mais mes larmes qui vous serviront de clé… ». Dès le premier regard, j’avais compris que la fille exposée était loin d’être une novice. C’est à un véritable examen de passage que je suis convié et en cas d’échec je serais éliminé et renvoyé. La cravache à la main, je contemplais la jeune fille Elle était véritablement très belle avec ses mains liées au-dessus de la tête, et ce corset qui mettait son corps en valeur. Presque autant que toi ce soir » me dit-il en m’embrassant. « D’un coup sec je lui cinglais la croupe et un petit cri s’échappa de la bouche de la fille. Le face à face reprit. Interminables instants où Maître et soumise s’épient.   Puis soudainement le sifflement de la cravache et les cris de la fille se succédèrent à un rythme rapide. Je maniais la cravache à toute volée, n’épargnant aucune partie du corps et des traces zébrées apparaissaient sur les endroits les plus fragiles. Son corps pivotant inlassablement elle ne put que subir et souffrir. Victime consentante, jouet aux mains du bourreau qui méthodiquement la torture. La fille hurlait à présent sans discontinuer sous la morsure, me suppliant d’arrêter jetant son corps en arrière dans l’espoir d’échapper à la brûlure des coups. Des hoquets agitaient tout son corps et des larmes inondaient son visage. La voyant en pleurs, si vulnérable, je lâchais la cravache et mes lèvres s’approchèrent de ses yeux. Dans un geste d’une infinie tendresse, je bus ses larmes en la couvrant de baisers. »   Cela faisait plusieurs minutes que je cherchais le moyen d’éteindre le feu brûlant de mon sexe. Heureusement dans ce genre d’endroits de grandes nappes préservent une certaine intimité. Je lui saisis la main et la glissait vers mes cuisses afin qu’il apaise la chaleur qu’il avait attisé. Mais il la retira et attrapant mes doigts, il glissa mon index dans sa bouche et le retirant tout humide, il me demanda de me caresser. J’obéis surprise. Tout en m’observant pendant que j’essayais de soulager mon petit bouton, il continua à manger. Mais plus je me caressais et plus mon sexe s’enflammait. Mon va et vient s’accélérait. et plusieurs fois je faillis être surprise par le serveur en train de me tripoter dessous la table. Cela ne sembla pas troubler outre mesure Julian et il poursuivit. « Mon examen de passage réussit, je pénétrais dans une pièce ronde où m’attendait la deuxième épreuve.   Trois portes attirèrent mon regard, toutes trois décorées par des parties de corps de femmes nues sortant d’ouvertures spécialement aménagées.   De la première sortait une jolie paire de jambes avec un fessier de toute beauté. Il s’offrait dans la délicieuse courbure d’un corps que l’on devinait sublime.   Dans la deuxième porte, une figure des plus avenantes s’emboîtait comme un bijou dans son écrin. Ses yeux étaient bandés et la bouche entrouverte laissait deviner de petites dents nacrées.   La troisième porte exposait dans un écartement tout à fait impudique, un bassin et deux jambes gainées de bas noirs.   Chacune de ces femmes offrait la partie de son corps la plus parfaite et il aurait été très mal vu de ne point honorer tant de beauté. Aucune d’elles ne pouvait voir la personne qui allait la caresser ou pénétrer son corps. Elles ne pourront échapper à aucune étreinte. Mais le voulaient-elles ? Comprenant tout l’intérêt du jeu, je sus que la fille qui recueillera ma semence m’ouvrira sa porte. Et le labyrinthe des plaisirs interdits continuera à me dévoiler ses trésors. Tel un gourmet, je m’approchais de celle qui proposait sa bouche et je lui fis lentement sucer mon sexe dressé. Une de mes mains s’empara de la chevelure blonde et imprima un mouvement rapide de va et vient, pendant que l’autre lui malaxait les seins, étirant les tétons et les pinçants. La fille haletait, sa bouche enfouit mon membre de plus en plus vite et je gémissais doucement au bord de la jouissance. Dans un sursaut de conscience je l’abandonnais, désireux de goûter à d’autres plaisirs. Je m’approchais alors de ce bassin lisse et doux qui laissait apercevoir des pétales roses, ornées d’un clitoris, dont le bouton au vu de sa taille a dû être l’objet de soins attentifs. Saisissant à deux mains les jambes gainées de bas noirs, je la pénétrais en douceur, accélérant progressivement jusqu’à lui donner le rythme voulu. Après quelques minutes de cette insolite pénétration, j ela quittais et me dirigeait vers les fesses de la troisième. Mon sexe, tel un pal s’insinua dans son sillon et d’un coup de rein brutal pénétra son orifice secret. Bien que je ne puisse pas voir son visage j’étais certain qu’elle avait dû crier sous l’assaut. Je sentis à la contraction de ses muscles qu’elle était forcée et fouillée d’une manière trop brutale à son goût.   Faisant fi de cette tentative de rébellion, je me cramponnais à ses hanches et continuais à la fourrager énergiquement. Au bout d’un moment lassé, je retournais vers la bouche aux longs cheveux blonds dorés. Jouant à lui enrouler les boucles le long de mon sexe, je lui imprégnais les cheveux de mes odeurs. Puis, je forçais ses lèvres, guidant sa tête je fis monter lentement mon plaisir jusqu’à la jouissance finale. »   Je n’arrêtais pas de mouiller plus ou moins discrètement mon doigt, et le glissant sous ma robe je tentais de noyer le feu qui enflammait mon bas ventre. Mais l’eau et ma salive semblaient vouloir propager l’incendie plutôt que le circonscrire. En désespoir de cause je décidais d’aller aux toilettes, mais il me retint et d’un signe me fit comprendre que je ferais mieux de me rasseoir. « Tu ne voudrais pas manquer la suite de mon histoire » « Non, pour rien au monde » « Tu m’en vois ravi, alors reste à mes côtés.   Donc après quelques instants de délicieux abandon, je poussais la porte dans laquelle était encastrée la fille. Je me retrouvais dans un couloir faiblement éclairé. Je le parcourus rapidement, et j’ouvris une autre porte donnant sur une pièce minuscule. Une corde pendait d’une ouverture au plafond et je me mis à grimper. Après un rétablissement acrobatique, je me retrouvais dans une salle de sport vaste et lumineuse.       Au centre trônait un ring. Tout autour des chaises occupées par des spectateurs. Certains avaient des esclaves à leurs pieds occupés à leur donner du plaisir, en attendant le début du spectacle. A ma vue des applaudissements et des sifflets éclatèrent et je réalisais que je devais combattre. Mon adversaire, une fille au corps nu enduit d’huile me fit signe d’approcher et de me mesurer à elle. Elle était entièrement épilée. Sa tête était rasée afin de ne pas offrir la moindre prise à son adversaire. Une courte chaînette dépassait de son sexe. Sous les encouragements du public elle tira dessus faisant apparaître une clé ancienne, large et crantée. Le but était simple. Lui dérober la clé, sésame de la victoire. D’un geste rapide elle remit cet étrange instrument en place, le calant bien dans ses profondeurs. Dun bond souple je me hissais sur le ring. Rejetant ma robe de chambre j’apparus nu, plutôt musclé et en parfaite condition physique.   C’était vrai qu’il était plutôt bien foutu. Le genre d’hommes qui possède un charme incontestable auprès de la gent féminine. J’en avait fait l’expérience plus d’une fois. Les femmes étaient attirées par lui et je surprenais certains regards éloquents qui s’attardaient sur ses épaules et sur son torse. Jouant mon rôle de secrétaire, je n’apparaissais pas comme une menace et certaines n’hésitaient pas à me questionner sur sa vie privée. De savoir qu’il était célibataire les laissait souvent rêveuses.   J’avais un peu perdu le fil de son récit, lui continuait à raconter.   « La fille glissa le long du ring, féline, prenant au passage des poses sexy qui provoquèrent l’enthousiasme des spectateurs. J’essayais de la bloquer dans un coin mais elle, telle une anguille, fila sur le côté. Elle me nargua tout en me tenant à distance par d’adroits coups de boxe française. Je décidais de foncer sur elle mais avec agilité, elle esquiva et entraîné par mon élan je me reçus durement dans les cordes. La fille en profita pour m’asséner de violents coups dans le dos et les côtes. Le souffle coupé, je m’écroulais lourdement sur le tapis. Avec adresse elle se laissa tomber de tout son poids, coude en avant, sur le haut de ma cuisse. Je hurlais sous la douleur et essayais de lui échapper. Mais elle était déjà derrière moi. Adroitement elle m’emprisonna les bras en prenant appui sur ma nuque. Le public survolté encourageait la lutteuse. Déchaînée celle-ci frotta ses seins saillants et huilés le long de mon dos, mimant un orgasme sauvage, tout en offrant sa croupe de manière obscène aux spectateurs. Dans un sursaut désespéré, je jetais tout mon corps en avant, faisant basculer la fille par-dessus ma tête. Déséquilibrée, elle s’affala sur le tapis. Mes 80 kilos étaient maintenant sur elle. Je tentais d’immobiliser ce corps qui gigotait et de lui écarter les cuisses, mais en pure perte. Pour avoir une chance de saisir la chaînette je devais la mettre sur le ventre.  Je tentais la manœuvre, la réussit je ne sais trop comment. La maintenant au sol d’une poigne de fer je remontais de ma main libre le long de ses cuisses. Elle résista. Ulcéré, je lui envoyais de grandes claques sur les fesses. Frappant de toutes mes forces. Involontairement elle se cabra sous les coups et j’en profitais pour agripper la chaînette. Vaincue, elle dut écarter ses jambes sous peine de se faire déchirer les entrailles. Poussant un cri de victoire je tirais et brandis la clé et le public en liesse me fit un triomphe. La précieuse clé à la main, je quittais la salle du combat et me dirigeais vers une porte épaisse et lourde à la serrure ouvragée. Des figurines étaient sculptées au fronton.   L’une d’entre elle représentait saint Michel terrassant le dragon, d’autres le combat du bien contre le mal. La clé s’adapta parfaitement et la porte s’ouvrit sans le moindre grincement. Je m’engageais dans un escalier à colimaçon. Des flambeaux éclairaient les parois. La descente me sembla interminable et le froid des marches me fit frissonner. Arrivé en bas je fus accueilli par une jeune fille vêtue d’une courte robe de toile. Frêle, les cheveux courts elle devait être âgée d’à peine 19 ans. Après une courte révérence elle s’adressa à moi. « Bienvenue dans ses lieux, vous voilà au terme de votre initiation. Veuillez me suivre après m’avoir remis la clé ». Et dans un mouvement vif elle saisit un présentoir orné de velours rouge sur un petit meuble dévoilant au passage un petit fessier charmant. Je  déposais la clé sur l’écrin et la suivit. Détachant ses yeux de ce corps juvénile je découvris l’imposant caveau. Entièrement voûté celui-ci n’était éclairé que par des torches. De nombreux instruments de torture étaient disposés dans les coins. Sur une estrade se dressait une immense table de monastère. Trônant derrière, trois personnages en tunique, le visage dissimulé par des cagoules m’observaient. Respectueusement la jeune fille se prosterna devant eux, puis grimpant agilement les quelques marches elle déposa le présentoir supportant la clé. Toujours silencieuse elle redescendit les marches et s’agenouilla dans l’attente des ordres. Je m’approchais à mon tour et je m’immobilisais aux pieds de la tribune. Le personnage central prit alors la parole d’une voix grave. « Félicitations vous avez réussi vos trois épreuves. Nous avons le plaisir de vous accueillir parmi nous et de vous élever au rang de Maître de la Confrérie du Manoir. Avec tous les droits et les devoirs qui sont rattachés à ce titre. » Son voisin de droite poursuivit « Vous aurez à votre disposition des esclaves. Vous pourrez les utiliser, les dresser, les humilier selon vos exigences » Le dernier personnage s’exprima à son tour « Seules deux règles ne doivent pas être transgressées : Aucun supplice ne doit laisser de marques indélébiles. Le dernier personnage s’exprima à son tour « Seules deux règles ne doivent pas être transgressées : Aucun supplice ne doit laisser de marques indélébiles. dernier personnage s’exprima à son tour « Seules deux règles ne doivent pas être transgressées : Aucun supplice ne doit laisser de marques indélébiles. L’anonymat doit être total. Cette clé devient la vôtre et elle vous ouvrira toutes les portes du Manoir. » Impressionné, je les remerciais et déclarais vouloir tout mettre en œuvre pour être digne de ma nouvelle fonction. Sur un geste du Maître de cérémonie la jeune fille se leva et se plaça à mes côtés. « Elle vous guidera pour votre première visite au Manoir. Allez maintenant et profitez de nos services »   Et voilà tu sais maintenant comment je suis devenu un Maître. » Il but une gorgée de vin avant de reprendre. « J’aime particulièrement ce Manoir et je m’y rend encore fréquemment. D’autres cercles existent de par le monde et il se pourrait bien que je t’emmène un de ces jours dans l’un d’eux. » « Pour être initiée ? » « Ou vendue » son ton était léger. Mais je ne souris pas, j’avais appris à me méfier de ces boutades. On était arrivé au moment du dessert. La salle c’était peu à peu vidée et nous étions les derniers convives. Le serveur prit notre commande et Julian lui dit quelques mots à voix basse. Curieuse, je tendis l’oreille mais je ne saisis pas les paroles. Pourtant la façon dont me regarda le serveur m’inquiéta. Que manigançait-il ? A peine le serveur parti, il me demanda de sa voix de Maître de me lever et de me mettre face à ma chaise. Je m’exécutais, il se plaça à mes côtés et m’expliqua la position qu’il souhaitait me voir adopter. En chandelle sur la chaise, dos contre le dossier et les cuisses repliées. Je le regardais interdite me demandant s’il était sérieux ou non.   Mais il n’avait pas le moins du monde l’air de plaisanter. Je refusais farouchement prétextant que le lieu ne se prêtait pas à ce genre d’exhibition. « Tu vas obéir et vite, sache pour ta gouverne que c’est le directeur lui même qui va ramener le dessert et que c’est un ami, membre de la Confrérie. Alors ne fais pas d’histoires. » Je m’inclinais de mauvaise grâce et il dut m’aider à me positionner car la pose n’était pas facile à prendre. Pour parfaire le tableau il retroussa ma robe jusqu’au dessus de ma poitrine dévoilant mon corset et mes seins. L’effet était saisissant. On ne voyait plus que mes fesses blanches ceintes du noir de mes bas et du corset, avec en leur centre mon sexe telle une fleur prête à éclore. Il écarta complaisamment mes cuisses y plaça mes mains m’enjoignant de ne pas bouger, et mes lèvres s’entrouvrirent comme deux pétales dévoilant  toute mon intimité dans une rare impudeur. Il extirpa lentement les boules de geisha de mes profondeurs, constatant au passage que j’étais trempée. Le patron arriva peu après et apprécia la scène en connaisseur. Puis s’approchant de moi il complimenta mon Maître sur ma beauté et écartant encore plus ma corolle y glissa délicatement une corbeille en biscuit en forme de cône. Il la fourra ensuite de boules de sorbet, de fruits rouges le tout arrosé d’un coulis de framboises surmonté de crème fraîche. J’étais ainsi devenu le réceptacle qui contenait le dessert de mon Maître.   Le froid de la glace engourdit peu à peu l’intérieur de mon sexe et un peu de crème coula le long de mon petit bouton toujours exagérément excité. Taquin, mon Maître la lécha d’un coup de langue habile s’attardant sur mon clitoris puis, afin de mieux voir ce qu’il allait savourer, il exigea une chandelle. L’on m’en introduit une, sans délai, dans le fondement et une douce lueur baigna la scène. Tout était en place pour le bouquet final et une bouteille de champagne fut servie à mon Maître et à son ami.
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Par : le 18/12/24
Je me souviens parfaitement de ce jour, non pas parce qu’il était exceptionnel pour moi, mais parce qu’il l’était pour elle. Une simple mission : acheter une baguette et prendre un café. Ridiculement banal, n’est-ce pas ? Mais sous mes ordres, tout, même l’acte le plus insignifiant, devient une preuve de soumission totale. Ce matin-là, je lui ai ordonné d’insérer un plug anal avec une queue de renard. Pas un jouet discret, mais un symbole évident. Une invitation à la honte, un rappel constant de qui détient le pouvoir. J’ai choisi une jupe en cuir pour elle, suffisamment moulante pour que la silhouette de la queue éveille la curiosité sans tout révéler. Elle est sortie, le visage déjà teinté de rouge. Je savais que chaque pas qu’elle faisait était une torture douce, une caresse humiliante contre sa fierté. Le plug, bien ancré, amplifiait chaque mouvement de ses hanches. Quand elle est arrivée à la boulangerie, je l’imagine demander sa baguette, la voix tremblante, incapable de soutenir le regard du vendeur. Peut-être avait-il remarqué quelque chose. Je l’espère. Le véritable moment de gloire était au café. Elle m’a avoué plus tard que s’asseoir était une épreuve insupportable. Le plug s’enfonçait un peu plus, envoyant une vague de plaisir et de honte à travers son corps. La serveuse l’a regardée plusieurs fois. Avait-elle compris ? Je me plais à penser que oui. Peut-être qu’elle a vu la queue appuyer contre la chaise, ou peut-être que c’était son rouge aux joues qui la trahissait. Chaque instant était calculé, une orchestration parfaite de son humiliation. Je ne lui ai pas permis de retirer le plug jusqu’à ce qu’elle rentre, et même là, elle devait d’abord me le présenter, encore chaud de sa honte. Ce n’était pas juste un jeu. C’était une affirmation. Je l’ai marquée ce jour-là, doucement, publiquement, et elle a adoré chaque seconde. Elle m’appartient, et le monde entier peut bien le deviner. Cette journée restera gravée, non seulement dans son esprit, mais aussi dans le mien. Et la prochaine fois ? Peut-être que je rajouterai un élément supplémentaire. Après tout, la honte n’a pas de limite.  
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