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La rubrique "Articles" regroupe vos histoires BDSM, vos confessions érotiques, vos partages d'expériences SM.
Vos publications sur cette sortie de blog collectif peuvent aborder autant les sujets de la soumission, de la domination, du sado-masochisme, de fétichisme, de manière très générale ou en se contentrant très précisément sur certaines des pratiques quu vous connaissez en tant que dominatrice/dominateur ou soumise/soumis. Partager vos récits BDSM, vécus ou fantames est un moyen de partager vos pratiques et envies et à ce titre peut être un excellent moyen de trouver sur le site des partenaires dans vos lecteurs/lectrices.
Nous vous rappelons que les histoires et confessions doivent être des écrits personnels. Il est interdit de copier/coller des articles sur d'autres sites pour se les approprier.
Chapitre 4
Ma cage et mon masque retiré, Dame Anna m’attache à la croix de St André et fixe un petit micro à mon collier :
« Tout le monde va t’entendre, soumis. Tes gémissements de douleur ou de plaisir seront pour nous tous. Et je pense qu’à travers tes feulements, chacun saura distinguer la douleur et le plaisir. Mon but est de montrer que pour nous, les adeptes du SM, les 2 sont indissociables. «
Je suis face à la piscine, bras et jambes écartés sur la croix, le corps entièrement offerts, les tétons déjà excités à la perspective de mes jeux favoris, sexe en érection à la pensée de ce qui m’attend.
Et cela commence par de douces caresses que je sais annonciatrice d’autres moins douces ; je ronronne de plaisir mais laisse échapper de petits cris lorsque sans me prévenir, Dame Anna enfoui un pincement net au milieu de ses caresses. Puis quand je suis « à point », elle prend mes mamelles à plein mains et les tord violement pour ensuite s’occuper de mes têtons pincés et tordus entre ses doigts experts. J’ignore d’où lui vient cet art, mais pour moi, c’est de l’art .
A la différence d’autres Maitresses, Dame Anna exige que je la regarde dans les yeux et ses yeux plantés dans les miens, elle voit mon plaisir monter et le dirige à son gré. Je ne m’appartiens plus, je suis à elle et ne peux que le dire à voix haute. En pinçant mes têtons, Elle joue avec mon corps comme d’autres jouent du violon en caressant et en pinçant les cordes.
Je lis son plaisir dans ses yeux comme elle doit lire le miens dans les miens. Mes tétons sont tirés et pincés à l’extrême et la douleur monte crescendo au rythme du plaisir que je hurle maintenant. C’est cette symbiose qui est génératrice de jouissance pour moi et apparemment aussi pour Elle..
Elle s’arrête, me laissant exsangue et frustré car j’aurais voulu que cela ne s’arrête jamais.
Un groupe s’est formé autour de nous . Elle me bande maintenant les yeux et je sais qu’elle va me confier à d’autres mains mais qu’Elle ne veut pas que je les reconnaisse. Des mains néophytes qu’elle va diriger mais qui seront sans doute moins expertes que les sienne. Me voici maintenant un objet d’exercice pour les libertins qui nous entourent et qui vont pouvoir s’entrainer sur moi.
Mais cela commence là aussi par des caresses et cette sensation de huit, dix mains sur moi est délicieuse. Toutes les parties de mon corps, sexe inclus ont droit à leurs caresses et je ronronne à nouveau de plaisir. Continuez comme cela, n’arrêtez pas !
Mais voici que des doigts s’intéressent à mes têtons, bien mis à mal par Dame Anna et qui n’ont pas encore récupérés. On les tire, on les tord avec une brutalité qui n’a rien à voir avec ce que j’ai connu quelques minutes plus tot. Puis plus rien et j’entends la voix de Dame Anna qui détaille la façon de faire en joignant bien dur le geste à la parole. Je l’entends recommander plus de doigté et je sens qu’elle montre l’exemple. Le bandeau est retiré mais l’apprentissage continue et le cobaye encaisse, le bon comme le mauvais. Je reconnais des voix entendue quand j’étais attaché au comptoir , j’entends les conseils de Dame Anna et je subis les assauts répétés des participants qui font de leur mieux .
Et puis Dame Anna fait signifie que c’est assez et demande à 2 participants de me détacher.et d’aller me laver un peu plus loin au jet d’eau.
Comme quoi le SM , ce n’est pas faire mal , c’est donner du plaisir sous la forme que l’autre peut le recevoir .
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"Elle se tordait avec une telle frénésie pour échapper aux morsures des lanières, si bien que le ventre et le devant des cuisses, avaient leurs part presque autant que les reins. Quand je t'aurai donnée aussi aux valets, je viendrai une nuit te faire fouetter jusqu'au sang."
Histoire d'O
Comment le châtiment de la flagellation a pris sa place dans l'alchimie érotique de la partition des plaisirs ?
De la naissance de la littérature "flagellante", à la multiplicité des études réalisées,
en s'intéressant à la psychiatrie des perversions, le goût du fouet s'est imposé comme objet spécifique,
autonome de la sexualité dans l'univers du sadomasochisme.
La ritualisation attachée à ce châtiment, célébrant la pureté des sensations extrêmes,
la recherche de la cruauté et de la douleur, fait de lui, lors d'une séance S/M,
dans cet art subtil et cérébral, une étape incontournable vers la jouissance sublimée.
Défini comme un acte consistant à cingler le corps humain avec un fouet, des lanières, ou une tige souple,
le terme revêt une multiplicité de significations, religieuse, érotique, et disciplinaire, s'inscrivant dans un champ sémantique
où sa compréhension sexuelle est pourvue de symboles, dans l'évocation imaginaire, de la verge au flagelle.
Elle fut tout d'abord dans la religion une incarnation, utilisée comme un moyen de faire pénitence,
telle une expiation de ses propres péchés, parfois même ceux des autres, et se pratique encore,
aujourd'hui couramment dans certains ordres religieux ultra-catholiques.
Dans l'histoire, la flagellation précédant la crucifixion était un préliminaire à la condamnation.
Le nombre de coups portés très élevé pouvait alors conduire ni plus, ni moins, à la mort du supplicié.
Elle fut utilisée par nombre de civilisations, encore employée aujourd'hui dans certains pays,
comme ceux appliquant entre autres, la loi islamique, la charia.
Les Romains l'employaient comme châtiment corporel; la fustigation était une peine appliquée aux citoyens
ou aux affranchis jugée moins infamante, que la la flagellation appliquée avec un fouet, le flagellum, réservée aux esclaves,
dépourvus de citoyenneté, ayant commis des actes criminels, précédant dans la majorité des cas, la peine de mort.
Aux XVIIIème et au XIXème siècles, la bastonnade réalisée avec une corde goudronnée, était une punition fréquemment
pratiquée dans les bagnes avant l'abolition de l'esclavage.
En France, la flagellation dans le système pénal fut prohibée en 1830, lors de l'avènement du Roi Louis Philippe.
La dernière flagellation publique, fut administrée, sous Louis XVI, en 1786 à l'encontre de la Comtesse de La Motte,
pour sa participation, dans l'affaire retentissante du collier de la Reine Marie-Antoinette.
De nos jours, la flagellation demeure une sanction pénale encore appliquée en Arabie Saoudite et en Iran.
En Littérature, l'œuvre du Marquis de Sade, dans "Justine ou les Malheurs de la vertu" (1791) décrit,
comme nous l'avons évoqué, au cours d'un précédent article, de nombreuses scènes de flagellation.
"Thérèse philosophe", ouvrage moins réputé, attribué à Jean-Baptiste Boyer d'Argens (1748) y fait largement écho.
Sous l'Empire, l'actrice Émilie Contat, très courtisée à l'époque, vendait ses charmes en fouettant ses amants masochistes.
Le sombre et intrigant, ministre de la Police de Napoléon, Joseph Fouché, fut le plus célèbre de ses clients,
en fréquentant assidûment son boudoir.
Dans la littérature érotique, ce sont les œuvres de Von Sacher-Masoch, et les études de Von Krafft-Ebing,
fondateurs respectivement des concepts du "sadisme" et du "sadomasochisme" qui marquèrent les esprits.
"La Vénus à la fourrure" de Leopold von Sacher-Masoch, parue en 1870 fait figure de roman novateur.
les personnages Wanda et Séverin puisant dans la flagellation, leur source quotidienne de leurs jeux sexuels.
La flagellation chez Pierre Mac Orlan (1882-1970),auteur prolixe d'ouvrages érotiques, est largement présente.
Dans "La Comtesse au fouet, belle et terrible", "Les Aventures amoureuses de Mademoiselle de Sommerange",
ou "Mademoiselle de Mustelle et ses amies." ,enfin dans "Roman pervers d'une fillette élégante et vicieuse",
récit de l'apprentissage cruel dans l'asservissement sexuel d'une très jeune fille.
De même, on retrouve des scènes de flagellation, chez Apollinaire dans "Les Onze Mille Verges" (1907)
chez Pierre Louys en 1926,dans "Trois filles de leurs mère."
Le roman "Histoire d'O" (1954), étudié précédemment, comporte de nombreuses scènes de flagellation.
Plus proche de nous, la romancière, Eva Delambre, dans "Devenir Sienne" (2013),fait du fouet l'instrument de prédilection,
de Maître Hantz. Il en est de même dans "Turbulences" (2019),son dernier ouvrage.
"Les coups lacéraient ma chair, me procurant de lancinantes sensations de brûlure. J'avais perdu l'habitude du fouet,
dont j'avais été privée depuis un mois. Lorsque la tige de la cravache m'atteignit exactement entre les cuisses, sur le
renflement du pubis, je compris soudain que j'allais jouir." Le Lien, récit de Vanessa Duriès. (1993)
Diversifiée dans sa ritualisation, sa gestuelle et son symbolisme, très présente dans l'univers du BDSM,
la flagellation se définit aujourd'hui, comme une pratique autonome, de la recherche de la jouissance.
"Ils saisirent chacun un long fouet et commencèrent à me flageller avec une vigueur et un rythme qui
me firent mordre violemment les lèvres, jusqu'à ce que le goût de mon propre sang m'eût empli la bouche".
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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Marianne est assise sur son canapé. Elle porte une robe légère. Ses pieds sont posés sur le dos nu de Sylvain qui se tient à 4 pattes entre le canapé et la table basse. Il ne porte qu’un collier autour de son cou accroché à une laisse qui pendouille ainsi qu’une cagoule en cuir avec fermeture éclaire au niveau de la bouche. Il porte également une cage de chasteté.
Marianne consulte son téléphone tout en bougeant ses pieds, s’amusant à les glisser le long du corps de Sylvain. Elle le sait chatouilleux et s’amuse de ses réactions quand elle touche un point sensible. Il se contient comme il peut tandis qu’elle inspecte les surfaces de son corps en cherchant à le faire craquer. Il pousse des petits cris de panique et se contorsionne quand elle approche d’un point sensible, ce qui la pousse à explorer plus en détail cette région avec son pied. Sylvain se met à gémir sous les doigts de pied de Marianne qui arbore un sourire sadique.
Sylvain tente de bouger son corps pour éviter les chatouilles en gémissant.
- Non, non non dit-il
- Comment ça « non » ? dit Marianne sévère mais amusée
- C’est trop dur Maîtresse, répond-il
Elle donne un coup de pied sur son flanc, ce qui le déstabilise et pousse son autre flanc contre la table basse.
- Aie, dit Sylvain
Elle pose vigoureusement son pied sur sa tête encagoulée et le pousse face contre sol. Il s’affale au sol et ne bouge plus.
- Lève tes fesses, ordonne-t-elle en prenant sa cravache.
Il lève doucement ses fesses tandis que son visage reste collé au sol sur le côté sous le pied de Marianne qui l’écrase de toutes ses forces.
- Plus haut, ordonne-t-elle en donnant des petits coups de cravache sur ses cuisses.
- Aie, aie, oui Maîtresse, dit-il en relevant ses fesses.
- Bien, dit-elle en souriant.
Elle fait passer la cravache sur ses fesses, puis sur son dos. Sa peau frémit au passage de la cravache. Il respire fort. Elle l’observe amusée.
- Tu es bien ? lui demande-t-elle d’un ton sarcastique
- Et bien ce n’est pas ma position préférée mais je m’en accommode Maîtresse, répond Sylvain
Clac fait la cravache en contact de ses fesses.
- Aie gémit-t-il
- JE…dit Marianne en donnant un coup de cravache sur ses fesses.
- JE…répète Sylvain
- NE…
clac
- NE….
- GEMIRAI…clac ….PAS…clac…EN…clac…PRESENCE…clac…DE…clac….MA…clac…MAITRESSE…clac…ADOREE…clac
- gémirai pas en présence de ma Maîtresse vénérée dit rapidement Sylvain.
Elle donne un coup de cravache plus fort sur ses fesses.
- AIEEEEEUUUU….Mais c’est pas juste Maîtresse, gémit Sylvain
- Tu t’es trompé, dit Marianne en le fouettant à nouveau
- AIEEUUUU, Non Maîtresse, j’ai répété ce que vous avez dit se défend Sylvain
- Tu oses remettre en doute ce que je dis ? demande-t-elle
- Euh….Non Maîtresse, murmure Sylvain
Elle glisse sa main entre ses cuisses et attrape ses testicules.
- Ouh la la, réagit Sylvain avec effroi.
- Ca chatouille ? demande Marianne en souriant.
- Oui…On peut dire ça Maîtresse, répond Sylvain.
Elle serre un peu ses testicules dans sa main.
- OH OH Pitié Maîtresse, crie-t-il
- Alors tu disais ? Demande-t-elle avec douceur
- Que je me suis trompé Maîtresse, répond Sylvain
- Tu dis ça uniquement pour que je lâche tes boules, dit-elle
- euh…oui Maîtresse, je l’avoue…J’ai peur pour mes boules, dit-il
Marianne se met à rire. Puis elle s’arrête et regarde son visage collé au sol. Elle bouge son pied pour atteindre sa bouche. Sylvain tire la langue pour lécher la plante de son pied avec délicatesse. Elle le regarde en souriant puis elle prend la laisse et retire son pied.
- Redresse toi. Mets toi à genoux, dit-elle en tirant sur la laisse.
Sylvain se redresse et se met à genoux face à Marianne. Elle approche son visage du sien, pose ses main sur le cuir de sa cagoule, glisse ses doigts dans sa bouche. Sylvain lèche ses doigts et ne peut empêcher un râle de plaisir. Elle retire ses doigts. Ils se regardent dans les yeux.
- J’ai dit « Maîtresse adorée » pas « Maîtresse vénérée », dit-elle
Le regard de Sylvain montre qu’il réfléchit ce qui fait rire Marianne.
- Oui vous avez raison Maîtresse, dit Sylvain.
- Et ? demande-t-elle
- Et bien, j’ai pris quelques libertés créatives Maîtresse, explique-t-il, car la vérité c’est que je vous vénère ce qui va bien au delà de l’adoration….
Elle l’écoute avec curiosité en tenant fermement la laisse.
- Bien sûr Maîtresse c’est une interprétation personnelle et je suis prêt à argumenter…
- En fait tu t’es trompé ? Demande-t-elle
- ….Oui j’avoue Maîtresse, je me suis trompé, répond Sylvain
- Et là tu tentes de te rattraper en me baratinant ? demande-t-elle
- Euh…Oui Maîtresse c’est vrai, c’est du gros baratin.
Elle sourit.
- Tourne-toi, dit-elle en tirant sur la laisse.
Il se retourne est s’assoit au sol entre les jambes de Marianne. Elle pose ses pieds sur ses cuisses et approche sa bouche de son oreille.
- Sage..susurre-t-elle à son oreille
Puis elle referme la fermeture au niveau de sa bouche et dépose ses lèvre sur le cuir de sa cagoule. Sylvain profite du moindre contact physique avec elle. Il reste silencieux.
Puis elle prend la télécommande et allume la télévision.
- Je vais regarder un épisode de la série que tu aimes tant, dit-elle avec sarcasme.
- mmmmhmmhmmhmhm
On peut voir l’effroi dans le regard de Sylvain.
(à suivre)
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Le vin et le chocolat, ça m’a fait du bien, un rayon de soleil dans une nuit noire. Il n’y a qu’une chose de positive dans cette affreuse punition que nous inflige mon beau père... c’est Ailla. Elle est belle et intelligente et elle sent bon. Je sais bien qu'elle ne doit pas être facile à vivre, mais c’est elle, le vrai rayon de soleil.
Et puis, j’ai un plan. Pas un plan foireux comme le casse, un plan qui va nous sauver. Sainte Sara veille sur nous, pauvres Roms rejetés de partout et...
— Samia !
— Oui, la Voix, mais j’ai pas le moral... Bon, j’ai Ailla, le vin, le chocolat...
Un peu avant 22 h, les gens quittent le bar. On se rhabille et on s’en va aussi. Ailla sait où sont nos chambres... enfin, nos chambres, c’est une façon de parler. On dort dans le dortoir n° 8. Dans cette très grande pièce, il y a des rangées de minces matelas posés directement sur le sol et dans un coin, un tas de couvertures crasseuses.
La salle de bains et les toilettes consistent en quelques seaux. Bonjour l’hygiène et les odeurs. Il y a heureusement une grande fenêtre ouverte, je vois même la lune...
Ailla sait aussi qui est le chef de cette chambre. Madame Lóng dirige tout le groupe, mais chaque chambre a une dure à cuire qui fait la loi. Ailla est un génie, je crois l’avoir déjà dit. Elle va s’incliner devant une grosse Chinoise. Elle lui parle et la fait rire ! Cette fille est...
— SAMIA !
— Oui, d’accord la Voix.
Je disais qu’elle la fait rire et la Chinoise lui caresse même la hanche et les fesses. Elle ne va quand même pas passer la nuit là ? Non, heureusement, elle revient vers nous. Intriguée, je lui demande :
— Et alors ?
— Je te dirai ça demain, je suis crevée.
Elle se couche sur un des matelas en ajoutant :
— Va chercher des couvertures.
— Il n’en reste que deux, les filles ne vont pas me laisser les prendre.
— VAS-Y !
— Oui...
On me donne quand même les deux dernières couvertures, mais c’est peu pour trois personnes. En me couchant, je demande à Ailla :
— Je peux me mettre contre toi ?
— Oouiii.... Maintenant, tais-toi.
Julien se couche lui aussi derrière moi et il me colle. Je le laisse faire, pour une fois.
***
Au milieu de la nuit, on est réveillés par la lumière du plafonnier et une voix qui crie un truc en chinois. En fait, ce n’est pas le milieu de la nuit, mais l’aube. Il doit être horriblement tôt. Je vais vite faire la file pour pouvoir m’asseoir sur un des seaux. C’est pressé. Ailla me dit :
— Laisse tomber, on peut aller ailleurs.
Comment elle sait ça ? Cette fille est... non, j’ai rien dit ! On sort dans une cour qui donne sur un champ, il y a plusieurs tranchées et des filles qui se soulagent, pantalons baissés. Et le papier pour s’essuyer ? Et la douche ?
De là, on va manger du riz collant avec un peu de légumes et des bananes mi-jaunes, mi-noires. Ensuite, on doit toutes se mettre en rang dans une autre cour. Là, tous ceux qui ne sont pas en orange viennent faire leur marché. D’abord, les gens en civil. Un homme fait signe à Julien et il part avec lui.
Puis un couple vient nous observer. L’homme dit :
— Elles sont spectaculaires !
La femme répond :
— Oui, mais elles puent, il faudrait les laver et leur donner un uniforme propre.
La faute à qui si on pue ? Le même homme dit à un des gardes qui nous surveille :
— On prend ces deux-là.
Le garde s’incline en disant :
— Très bon choix, Monsieur.
On suit le couple jusqu’à une salle de douche. La femme nous dit :
— Lavez-vous soigneusement et vite !
Ailla et moi, on se savonne mutuellement. J’aimerais me frotter à elle, mais c’est impossible avec cette femme qui nous surveille.
Quand on est lavées et rincées, elle nous donne une serviette propre pour nous essuyer. Ensuite, l’homme revient avec deux uniformes propres. On suit ce couple jusqu’à l’entrée de l’usine, la vraie, la grande. Derrière un comptoir, il y a deux filles en tailleur noir, sûrement des Thaïs, à nouveau. L’homme leur dit :
— C’est elles qui vont rester à l’entrée pour accueillir les gens et prendre les bagages. Elles doivent vous obéir, sinon, il faut les punir.
Charmant ! Moi qui pensais qu’on allait devoir coudre dans un atelier... Les filles parlent entre elles, puis l’une d’elles nous annonce :
— Je vais montrer à ma collègue comment vous punir. Penchez-vous en avant.
Je m’exclame :
— Mais on n’a rien fait !
— Obéissez !
Bon, on se penche, la fille prend une canne en bambou et elle me donne cinq coups sur les fesses, heureusement sans me faire baisser mon pantalon. Ça fait quand même vraiment mal, ce bambou, je crie à chaque coup.
L’autre fille s’exerce sur les fesses de Ailla qui reste stoïque et ne crie pas, évidemment... La fille qui m’a frappée me dit :
— Quand des visiteurs arrivent en voiture, vous devez vite leur ouvrir la portière, les saluer et prendre leurs bagages. Chaque fois que vous ne le ferez pas bien, ce sera cinq coups sur les fesses. Compris ?
Ailla et moi on répond :
— Oui Mademoiselle.
On passe l’heure suivante à courir quand il y a une voiture et à s’incliner devant ceux qui en sortent. On se prend chacune encore 5 coups de canne sur les fesses. Pourquoi ? La fille qui ne savait pas comment frapper nous le dit :
— Ça, c’est sans raison. À part que c’est amusant. N’est-ce pas ?
— Oui Mademoiselle
Grrrrr ! Et puis... une grosse voiture arrive, je cours ouvrir la portière côté passager et il en sort... Satan ! Non, pire que ça, mon beau père ! Il est accompagné d’une jolie brune sexy. Il me demande :
— Qu’est-ce que tu fais là, toi ? Tu devrais être dans un atelier aux ordres des ouvrières. Je vais m’en occuper.
Ma Voix intérieure a beau me hurler "Ta gueule !", je réplique :
— Je suis ici parce qu’un psychopathe m’y a envoyée.
Il sourit... Aïe, aïe, aïe... Cette expression me rappelle de très mauvais souvenirs, qu’est-ce que j’ai fait ! Il me répond :
— Tu n’as pas envie d’une semaine de vacances avec ton mari ? À la campagne, par exemple. Ça te plairait ?
Cette fois-ci, je me tais. Sa copine lui demande :
— C’est quoi cette folle, darling ?
Darling (!!) répond :
— Son mari et elle travaillent pour moi. Ils ont essayé de voler la paye des ouvriers, alors je les ai envoyés ici, plutôt qu’en prison.
— Tu as trop bon cœur, darling.
Bon cœur ! Oui, autant qu’un tigre affamé ! Quand il parle aux hôtesses, je l’entends dire :
— On va venir chercher la brune, la rousse peut continuer à travailler.
— Certainement, Monsieur.
Profondes courbettes des deux hôtesses.
On ne vient pas me chercher tout de suite. J’ai le temps d’expliquer mon plan à Ailla. Les hôtesses ont beau crier et me donner des coups sur les fesses, je ne sens rien ou presque. Je lui répète plusieurs fois de suite, en finissant par lui demander :
— Tu as tout retenu ?
— Tout, Samia.
Un garde arrive. Il me passe un collier autour du cou. Plus exactement un épais cercle en fer avec une chaîne comme laisse. Ailla me dit :
— Tiens bon !
— Ouiiii...
Le garde tire sur ma chaîne. On sort de l’usine pour nous diriger vers une camionnette. Il me tire à l’intérieur du véhicule et attache ma chaîne à un anneau au plafond. Je suis obligée de rester debout. Julien est là, il me fait un signe de tête "Ça va ?", je réponds de la même façon "Impec !" Il y a deux Occidentales attachées de la même façon.
On roule pendant une petite heure, debout, se cognant les unes aux autres dans les tournants. Par le pare-brise, je vois qu’on arrive devant une forêt de bambous géants. Lorsqu’on y pénètre, je m’aperçois que cette forêt n’est qu’une ceinture de bambous cachant une haute palissade, surmontée de fils de fer barbelés. C’est une prison ! Deux gardes ouvrent une grande porte et on se dirige vers de vieux bâtiments... Autour de nous, des champs s’étendent à perte de vue. Un peu partout, il y a des gens qui travaillent. Les femmes et les hommes sont nus, à part un collier en fer, des sandales et un très grand chapeau conique, sans doute en paille.
Ce serait une scène... bucolique, s’il n’y avait des gardes qui encouragent les prisonniers en leur donnant des coups de cannes en bambous sur le dos, les fesses et les jambes ! Je remarque que les gardes ne sont pas Chinois, mais Occidentaux.
C’est le cas du garde blond qui vient détacher nos chaînes et nous fait descendre de la camionnette. Julien vient près de moi. Le garde appelle une jeune Chinoise – nue, évidemment – pour lui dire :
— Donne-leur de l’eau.
La fille s’incline en répondant :
— Oui, Maître.
Ah, carrément ! La fille se plie encore en deux, puis va nous chercher deux bouteilles d’eau qu’elle dépose à nos pieds. Le garde nous jette :
— Buvez. Beaucoup !
On lui obéit, ça fait du bien, surtout qu’il fait vraiment chaud. Quand tout le monde s’est désaltéré, le garde nous annonce :
— Vous allez rencontrer vos Maîtres. Quand ils seront à dix pas, vous vous mettrez à genoux, puis vous poserez vos fronts sur le sol, mains croisées sur les reins. Faites-le !
On se met tous en position, le garde passe derrière nous et...
— Aïe !!
Il vient de me donner un coup de canne en bambou sur les fesses en disant :
— Cambre-toi plus !
— Aïe !!
Nouveau coup sur mes fesses !
— Mieux que ça, je veux voir ton trou du cul !
Les deux filles et Julien se prennent aussi deux ou trois coups de canne. Il nous dit :
— Debout et vous avez bien compris, à dix pas.
On attend au soleil... Je passe mes mains sur mes fesses et je sens les deux boursouflures laissées par la canne.
Enfin, nos maîtres arrivent... Un gros Chinois d’une cinquantaine d’années et une adolescente fluette, également chinoise et... habillée. Ils sont suivis par deux filles nues qui tiennent chacune un parasol pour protéger les Maîtres du soleil. Deux autres filles portent un lourd fauteuil. Dès qu’ils sont à ce que j’estime être dix pas, je me mets à genoux, puis je pose le front sur le sol. Julien et les filles font la même chose. Je suis incapable de voir ce qui se passe, je dirais que l’homme s’est écroulé dans le fauteuil et la jeune fille fait le tour de notre petit groupe prosterné.
Elle s’arrête derrière moi et elle me donne un petit coup de pied dans les fesses en disant :
— Samia ?
— Oui Maîtresse.
Pas facile de parler avec la bouche presque contre le sol. Elle tâte mes fesses du bout du pied en disant :
— Tu as un beau cul... À côté de toi, c’est ton mari ?
— Oui Maîtresse.
— Vous êtes aussi bien assortis qu’une grenouille et un lapin. Pourquoi l’as-tu épousé ?
Je lui réponds la vérité :
— Par intérêt, Maîtresse, son père est riche et il faisait tout ce que je voulais.
A suivre.
Un tout grand merci, à Bruce Morgan, pour les super dessins.
Nos livres sont ici :
https://www.lamusardine.com/recherche?s=mia+michael&controller=search
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« Lorsque nous monterons vers la pièce, sans un mot de notre part, tu te déshabilleras, lentement car je sais que tu porteras une jolie tenue. Nous te dirons ce que tu laisses et ce que tu enlèves. Tu te positionneras à genoux, face à nous, comme tu sais le faire. Et lorsque nous nous approcherons de toi, tu relèveras tes cheveux pour aider au passage de ton collier ».
Voici dont leurs mots avant notre échange, notre séance, notre moment… Mon moment de lâcher-prise.
Suivie de mes Dhoms, je monte ces marches une à une… en silence.
J’entre dans la pièce et me met à ma place, au milieu de celle-ci. Une fois installés en face de moi, je commence à me déshabiller. J’enlève cette petite robe en filet noire, elle est très sexy, j’aime la porter lorsque je me rends dans un club libertin.
Avec celle-ci je ne portais qu’un cache-sexe, des bas autoportants ainsi que mes bottes en cuir noires. Ce que j’ai gardé.
Comme il me l’a été demandé, je me suis mise à genoux et j’ai relevé mes cheveux. Mon Dhom, m’a posé mon collier de notre séance et l’a cadenassé comme il a fait pour les attaches de mes chevilles et mes poignets.
Pendant ce temps ma Dom me regardait, assise dans le fauteuil face à moi, son beau sourire aux lèvres.
« Tu sais ce qu’on attend de toi ? » Je les regarde tous les deux, elle, avec ses magnifiques cuissardes, j’avais compris… Il y a un an, je refusais de le faire, il y a un an je ne comprenais pas, il y a un an je n’étais pas prête…
Toujours à genoux, les bras derrière le dos, je me penche et embrasse ses pieds, je veux me relever mon Dhom d’un ton sévère : « Tu peux mieux faire! » et j’ai recommencé, plus lentement et en m’attardant sur les deux pieds de ma Dom.
Au milieu de cette pièce, une chaine traverse le plafond, ils m’y attachent les bras et les cheveux à celles-ci et terminent par me relier les pieds ensemble.
Voilà… Je suis leur…. Telle une soumise pour leurs Dhoms, prête à tous les sévices, prête à être malmenée pour leurs bons plaisirs… Pour mes bons plaisirs.
Ils connaissent mes doux travers et ne doutent pas de ce que j’aime.
Ils commencent doucement, des petits pincements, des coups de cravache, … Mmm j’aime !
Ils continuent en me fouettant… ensemble ! Elle derrière s’occupant de malmener mon dos et mes fesses avec ses accessoires et lui devant moi avec un martinet dans chaque main me fouettant les seins du bas vers le haut comme s’il jonglait avec des balles et que jamais il n’en perdait une !
Les claquements des martinets se font ressentir sur tout mon corps à chaque fois que ceux-ci atteignent ma peau, j’ai mal ! J’aime ça !
Douleur-plaisir, plaisir-douleur, mon cœur/corps sont partagés… Et puis, pourquoi choisir quand je peux avoir les deux !
Mon « SafeWord » est disponible à tout moment mais avec mes Dhoms, je n’en ai point besoin, ils me connaissent pour savoir quant arrêter. De toute façon, je ne l’utiliserai pas…
Ils me malmènent un peu, beaucoup, passionnant! Des gouttes perlent le long de mes joues, ils s’arrêtent, me prennent dans leurs bras… Après quelques minutes des larmes, des rires, des sourires : « On continue ? ». Moi : « oui » *sourire*
Et on recommence, encore et encore…
Pour en arriver au fouet…. le fouet ! Celui que je reconnais au son qu’il produit, à la douleur qu’il me procure et aux marques qu’il me laisse sur la peau, oui ce fouet… Je ne peux m’en passer et je ne veux m’en passer, ils le savent bien…
Le corps marqués et douloureux de plaisir, ils me détachent les bras et les cheveux.
« Mets-toi à genoux, penches toi en avant et lèves bien tes fesses ». J’obéis.
Sous le regard de ma Dom, mon Dhom prend la canne.
Ah là là cette canne, je m’en souviens lors de notre dernière séance… elle fait mal, très mal… mais je m’en sens capable.
Lors de nos derniers messages, je n’ai pas manqué d’être insolente avec mon Dhom, à se demander pour quelle raison… Ce, en quoi il m’a promis 35 coups de canne et où j’ai répondu : « Oui Monsieur ».
Le jour même, il en a rajouté 5 car j’ai manqué de politesse…
Me voilà dans cette position à attendre mes 40 coups de canne…
« Comptes les à voix haute ».
« 1, 2, 3,….10 »… J’ai mal ! Il me demande : « On continue ? », je lui réponds : « Oui Monsieur ».
« 11, 12 , 13, 25 »… Je souffre, je sanglote mais c’est hors de question que je lâche!
« On continue ? »
D’une petite voix : « Oui Monsieur, 26, 27, 28, 29, … » je pleure, la douleur est intense « 30, 31, …35 ».
Ils me relèvent pour enlever mes attachent et là je dis tout en reniflant : « Et les 5 coups de canne pour mon manque de politesse ?
« Ah tu les réclames en plus, mets-toi à genoux ! ». J’obéis
« 36, 37, 38, 39, 40. » Je fonds en larme ! Le moment tant attendu, le voilà enfin ! MON lâcher-prise.
Me voilà couchée à terre, dans les bras bienveillants de mes Dhoms et moi en pleurs, en train de verser toutes les larmes de mon corps, mon corps malmené de plaisir.
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Un Week-end très spécial
Chapitre 1 l’arrivée
Ma Maitresse m’a envoyé chez une amie qui va « prendre soin de moi ».
J’arrive donc chez Dame Anna qui me fait me déshabiller, mettre une cage de chasteté et 2 bracelets Elle me met ensuite mon collier que je lui présente à genoux et m’enfile un gode queue dans le cul.
Vêtu d’un simple imperméable, nous descendons au parking où je monte dans sa voiture.
Après un temps certain, Elle s’arrête sur un parking apparemment peu fréquenté, me demande de mettre un masque de chien, de sortir nu de la voiture et de me diriger pieds nus vers son coffre où je me retrouve prestement enfermé pour les derniers kilomètres qui nous séparent du but . Effectivement après quelques minutes , je sens que la voiture s’est engagé sur un chemin de terre et pui s s’arrête . Sans doute le parking et la libération de ce coffre où je commence à faire de la claustrophobie.
Mais j’entends sa portière se refermer et ses pas s’éloigner. Le silence.
Me voici seul, livré à moi-même et j’ai du mal à réprimer mon angoisse. Le noir et le manque d’air m’oppressent. De longues minutes s’écoulent. J’entends une voiture qui s’arrête à coté de nous, des voix, apparemment un couple , mais je me retiens de me manifester . A nouveau le silence.
Puis le coffre s’ouvre :
« sors de là , chien » Devant moi un homme qui est visiblement un employé de la maison ayant reçu des instructions très nettes quant au « bagage » à prendre dans le coffre .
Dès que je suis debout, il m’attache les 2 mains dans le dos et fixe une laisse sur mon collier. Je dois le suivre, pieds nus sur un sol caillouteux avant de rejoindre une allée bétonnée et de rentrer dans un genre d’hotel. Là il m’attache par les mais dans le dos à un comptoir de sorte que je me présente face à l’entrée, dos au comptoir. Après m’avoir ordonné de ne pas bouger, il me met un bandeau sur les yeux.
Je me laisse faire bien sur comme Dame Anna me l’a ordonné mais je me dis que nous ne devons pas être dans un endroit ordinaire. Un hotel ou ne maison d’hôte BDSM , peut être simplement libertine , ou peut-être les deux ?
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Ça y est, Madame Lóng a déteint sur elle... Je m’assieds pour prendre ses pieds sur mes genoux. Ils sont beaux mais sales, puisqu’on marche pieds nus...
Elle bâille à nouveau et dit :
— D’abord, regardez bien ces écriteaux.
Elle nous montre une série de messages "Danger ! Stop !" "You risk your life !" Je vois le genre, l’équivalent de "Achtung minen !"
— Si on les dépasse, notre collier explose. Qu’ils disent...
Ouch ! Je ne prendrai pas le risque. Elle continue :
— On est en face de l’île d’Hainan. L’usine est un partenariat entre la Corée, la Chine et la France. Actuellement, le grand patron est Coréen. Il y a un endroit pour le personnel en civil et les ouvriers de 1re classe. On doit arriver à être acceptées à l’intérieur et gagner de l’argent pour Lóng. Si on sait s’y prendre, on pourra même se faire offrir des verres, mais la priorité, c’est rapporter de l’argent.
— Julien peut venir aussi ?
— Bien sûr, il va plaire aux mecs. Ah oui, cette nuit, on va remercier le garde, toi et moi. Madame Lóng est d’accord.
J’ai toujours ses pieds entre les mains. Elle me dit en riant :
— On dirait que ça ne te déplaît pas de me masser les pieds.
Je rougis un peu. Elle ajoute :
— Allez, on part.
Nous marchons dans les couloirs et puis on arrive devant une porte au-dessus de laquelle il y a des idéogrammes et d’autres signes, peut-être en coréen. Des deux côtés de la porte, il y a des gardiens. Deux grands mecs impressionnants ! On leur fait le salut réglementaire à 45°. Je me cacherais bien derrière Ailla, et Julien sans doute derrière moi. Le plus impressionnant nous dit :
— Le bar est interdit aux tenues orange ! Déguerpissez !
Ailla répond :
— On vient vous distraire...
Celui qui a un tatouage d’araignée dans le cou répond :
— Alors vas-y, amuse-nous.
Ailla prend un peu de recul et dit :
— Messieurs, j’ai l’honneur de vous présenter la fille qui a le plus beau cul du monde, elle !
Elle me désigne. Moi ? C’est gentil, mais un tout petit exagéré.
— Quant à moi, j’ai une chatte de feu. Et enfin, ce jeune homme...
Elle montre Julien.
— ... il a le plus petit sexe du monde. Vous voulez voir ces merveilles de la nature ?
Elle raconte n’importe quoi, mais ça a l’air d’amuser les deux gardes. Un couple en civil a assisté à la scène depuis le couloir. L’homme s’approche et lui dit :
— Oui, on veut voir.
Les gardes s’inclinent devant lui. Ailla nous regarde en disant :
— Chers partenaires, je compte jusqu’à trois. Un, deux...
À trois, on se déshabille. Oui, même Julien a compris. Moi, je me retourne et je me cambre, tandis qu’Ailla exhibe fièrement la flamme roux-auburn qui garnit son pubis et Julien sa mini bite et ses mini couilles.
Un silence... et puis... l’homme se marre, les gardes aussi. Ouf ! Ailla les a fait rire avec rien. L’homme lui dit :
— Si je comprends bien, tout ce qui est intéressant est sous vos vêtements.
— Oui Monsieur, mais on a d’autres qualités.
— Je n’en doute pas, vous pouvez entrer... mais sans vêtements.
Oh ? Je regarde mieux l’homme. C’est un Chinois d’une quarantaine d’années, sa compagne doit être Thaïe et elle est toute jeune. Ailla lui répond :
— Merci beaucoup, Monsieur.
Elle retire son pantalon qui est déjà sur ses pieds, puis son tee-shirt... Julien et moi, on fait la même chose. Ailla lui demande :
— On peut vous accompagner, Monsieur ?
— Ça ne plairait pas à ma compagne, mais je vais vous faire entrer.
Il donne un billet à chacun des gardes, qui se confondent en remerciements. On entre à leur suite. Ce n’est pas que je sois spécialement pudique, mais c’est quand même un tout petit peu embarrassant, entrer à poil dans un endroit public. Il y a de l’ambiance dans la salle, de la musique, des odeurs d’alcool, des gens qui dansent... Ça fait du bien. Il y a déjà des filles nues dans la salle et des gens qui flirtent. Dans le fond, on voit une porte avec des idéogrammes chinois et coréen sur un grand panneau. Avec un marqueur à alcool, quelqu’un a écrit en dessous "sex room". Je suppose qu’on peut flirter dans le bar, mais que pour baiser, il faut aller dans cette "sex room". Tout le monde nous regarde. Il faut dire qu’on est belles et exotiques, heureusement que nous avons au moins ça. Je remarque avec un soupçon de jalousie que beaucoup d’hommes regardent Julien. Ailla nous dit :
— On prend chacun une rangée et on s’incline devant chaque table en disant « J’ai une langue douce et agile ».
Oui mais oh, elle décide tout, même de ce qu’on doit dire ! Bah, ça ou autre chose.... On se sépare et je vois qu’un homme fait déjà signe à Julien. Qu’est-ce qu’ils ont tous avec Julien ? Je vois Ailla disparaître sous une table. Et moi ? Je suis une Rom, c’est ça ? On me rejette ici, comme on est rejetés dans tous les pays par lesquels on passe.... On se croirait en 1942, quand mon peuple était traqué.
— Samia, pitié, va te proposer en souriant au lieu de te lamenter sur ton sort !
— Oui la Voix, tu as raison.
Je m’ébroue pour chasser ces idées noires, ça fait bouger mes seins. Je vais à la première table devant moi. Il y a quatre ouvrières de première classe qui boivent un verre et discutent. Je m’incline en disant :
— Pardon de vous interrompre. J’ai la langue douce et agile, essayez-moi... en échange d’un peu d’argent.
Elles m’observent, puis parlent entre elles. La plus grosse me dit :
— Nous quatre, 50 yuans (+/– 5 euros).
Ouch ! Ça ne doit pas faire beaucoup, mais je n’ai pas le choix. Je remercie en m’inclinant. La plus jolie me dit :
— Commence par moi.
Dommage, j’aurais bien aimé finir par elle. Tandis que je me faufile sous la table, elle se soulève et baisse son pantalon en ajoutant :
— Enlève-le.
J’obéis et je le lui donne. Elle met un pied sur la cuisse de sa voisine et sa chatte est toute à moi. Elle ne s’attendait sans doute pas à se faire lécher, du coup, elle a oublié de se laver. Alors, qu’est-ce que je préfère : lécher une chatte qui sent les crustacés oubliés dehors par temps de canicule ou tirer une charrette de lin, sous le fouet ? J’embrasse sa chatte à pleine bouche, parce que le fouet, je vais essayer de l’éviter. De plus, si j’arrive à faire roucouler ces femmes, j’aurai d’autres amateurs. Je la lèche avec... ardeur. J’imagine que c’est Ailla, ça m’aide. J’enfonce ma langue dans son vagin, je lèche son anus, puis je me concentre sur le clito. Je l’embrasse, le suce, ma langue tourne autour de lui. La fille se cambre pour mieux s’offrir à mes lèvres et à ma langue. Je sens son plaisir arriver, tandis qu’elle me caresse la tête. Ça y est, elle bouge la jambe qui était sur sa voisine et serre mon visage entre ses cuisses. Elle mouille ma figure de son plaisir. D’accord, ça fait roman pour jeunes filles, mais c’est effectivement ce qui se passe...
Je passe aux suivantes, qui sont à peu près propres. La plus jolie est donc la moins soignée. Je ne vais pas décrire les trois autres chattes, d’autant que je les lèche de la même façon. Quand on est à genoux sous une table, le nez dans une chatte, il n’y a pas la place pour beaucoup de fantaisies...
Enfin, la dernière mouille mon visage, comme vous savez.
Je sors de sous la table. Mon royaume pour un linge humide et parfumé, afin de me rafraîchir la figure. La plus jolie me tend un billet de 50 yuans, je m’incline en disant :
— Merci beaucoup de l’honneur que vous m’avez fait en me laissant vous lécher et merci pour cet argent.
En pensée, j’ajoute "Et la prochaine fois, lave-toi, sale fille !"
La plus grosse me demande :
— Tu travailles pour qui ?
— Madame Lóng, Madame.
— Alors il va te falloir gagner nettement plus. Ah, ton amie t’appelle.
— Merci, Mesdames. J’espère....
Ailla crie :
— Rapplique, Samia !
Je la rejoins. Elle discute avec un homme en civil à côté du bar. Elle m’explique :
— Ce Monsieur est le gérant de cet établissement, il nous propose de danser sur le bar. On aura la moitié des gains et ensuite, on trouvera plus facilement des clients.
Elle appelle Julien qui sort de sous une table. Il a eu quatre clients. Sans doute des éjaculateurs tardifs ! Elle lui annonce :
— On va danser sur le bar.
— Oui, Ailla.
Le gérant parle avec la barmaid, qui débarrasse un coin du bar. Ensuite, elle met une musique rapide, genre disco. On monte sur un tabouret puis sur le bar. Les spectateurs doivent avoir une vue imprenable sur notre intimité. Il y en a qui sifflent déjà. Cool... n’oubliez pas le fric, les gars. On danse en balançant nos seins et nos fesses et Julien sa minuscule bite. Nous le prenons entre nous. On danse comme ça un moment, puis on refait face aux spectateurs. Quelqu’un dit quelque chose en chinois, puis un autre en anglais :
— Regardez le gamin, il bande.
Les spectateurs sont ravis, ils crient, rigolent et se moquent de lui. Le pauvre... Non, je rigole. Enfin, pour autant qu’on puisse rigoler ici. Ailla me chuchote :
— On va faire semblant d’avoir peur de sa bite.
Pas évident, en dansant. On se recule en prenant un air effrayé devant son tout petit engin, qui ne ferait pas de mal à une souris femelle, ou mâle, d’ailleurs. Les spectateurs sont ravis. L’un deux nous dit :
— Il pourrait vous baiser une narine.
Pas faux ! Ailla a une nouvelle idée :
— On se tient par les épaules et on danse le french cancan.
D’accord c’est tout à fait ridicule de faire ça sur une musique disco, mais ça marche, des petits billets atterrissent sur le bar. Il faut dire qu’ils voient en gros plan ma chatte épilée, la chatte rousse d’Ailla ainsi que le petit service 3 pièces de mon époux... La barmaid diminue le son. Ouf ! Nous sommes épuisés et en sueur. On salue en se tenant par la main, comme au théâtre. Le gérant nous dit :
— Allez dans la salle, vous aurez des clients. La barmaid garde votre part de l’argent gagné.
Eh ! C’est notre argent ! Mais bon, on la ferme, que peut-on faire d’autre ? Nous avons des clients, c’est vrai. Ailla et moi, on est appelées par des hommes et Julien... par des hommes aussi. Comme pour lécher une chatte, une fellation sous une table ne permet pas beaucoup de fantaisie. On suce, tout en masturbant et puis on avale et on reçoit des billets... J’en ai une petite poignée dans ma main moite.
Ça n’a l’air de rien, mais danser, sucer... c’est fatigant. Je suis toute contente lorsque je vois Ailla et Julien discuter avec Madame Lóng. Je les rejoins pour donner le petit paquet de billets. Elle prend l’argent et s’en va sans un mot. Elle est redevenue muette. Ailla râle :
— Quelle sale garce, on n’a même pas de quoi se payer un verre ! Je vais arranger ça.
Elle s’approche du gérant pour l’embobiner. Elle lui montre les touffes de poils de ses aisselles en disant quelque chose qui le fait rire. Cette fille est un génie. Je ne comprends pas comment elle se retrouve ici. Le gérant lui caresse les fesses. Elle le fait rire à nouveau, puis revient pour nous annoncer :
— On a droit à deux verres chacune et un truc à manger...
Je ne peux pas m’empêcher de lui dire :
— Ailla, tu es un génie !
— Si c’était vrai, je ne serais pas ici.
Elle n’a pas tort... On va chercher des boissons au bar. La barmaid nous sert quatre verres en précisant que c’est du Nuomijin, un vin de riz.
Ailla et Julien demandent des chips et moi, un bâton de chocolat. La barmaid nous donne la bouteille, ce qui fait six verres en tout. Elle nous dit :
— Vous avez 15 minutes, on ferme à 10 h.
On boit, on mange... Ça fait trop de bien d’avoir des choses délicieuses en bouche, plutôt que du sperme.
À suivre.
Un grand merci, à Bruce Morgan, pour les super dessins.
Nos livres illustrés sont ici :
https://www.lamusardine.com/recherche?s=mia+michael&controller=search
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On a l'air de vouloir les différents types de dom. Je ne peux pas faire çà car je suis moi même dom. Mais je peux au moins vous parler des différents type de pulsion que j'ai pue ressentir quand je pratiquai.
1- Le fétichisme : La femme et l'homme sont beaux. Ils sont beau physiquement. Leurs formes sont parfaites, courbes, riches et érotiques. Leurs façon de bouger aussi, leur système nerveux, leurs émotions, les idées pure et délirantes qui les traversent quand on les stimule assez. On peut avoir envie de les posséder, de les collectionner et de les sublimer par le bondage. Les cordes se marie très bien avec les formes féminines. Les contrastes que l'on peut faire entre leur fragilité et un environnement dure sont enivrants. Les hommes sont symétriques et carrés, vigoureux, en lignes ils ont l'air parfait et on peut projeter sur eux les fantasme de puissance les plus inavoué. On a parfois envie d'instrumentaliser la femme et l'homme, en faire une statue, une œuvre d'art qu'on aimerait immobiliser et conserver indéfiniment.
2- Le possessif : La plupart des hommes ont eu des manques maternels ou bien de grandes frustration sexuel à leur adolescence. Pour cause, il leur manquait une ressource, la femme. Qu'il y a t il de plus rassurant pour un homme que d'avoir un harem? De posséder des femmes? La garanti de ne plus jamais subir le manque. On a envie de prendre la soumise, de la marquer au fer rouge avec nos initiale, de lui faire comprendre qu'elle est à nous pour toujours. On veut lui préparer une chambre, un collier, un cadenas, une chaîne, des règles d'étiquettes pour qu'elle reste toujours à sa place soumise à nos cotés. On la veut tout le temps disponible, entièrement nue. On veut pouvoir l’attraper par les cheveu et la jeter sur la table avant de la prendre par devant ou par derrière sans somation. On veut l'attraper par la cheville quand elle dort ou lui mettre directement la bite dans la bouche. L'homme on veut l'habiller, le mettre dans l'uniforme de son empire, on veut qu'il soit prés a mourir pour ses ordres, on veut qu'il nous doivent tout et qu'il ne soit rien sans nous.
3-Le contrôle : N'avez vous jamais était blessé par une femme qui vous humilie ou un homme qui vous abandonne? Ha le contrôle, la garanti de ne plus être déçut. Un bracelet à chaque main et à chaque cheville, des cadenas de partout et une seul clé autour de votre coup. Votre soumis(e) qui vous supplie de l'autoriser à aller uriner et vous qui reflechissez en le(la) fixant pendant ses plaintes. Le(la) nourrir à la cuillère les bras attaché dans le dos. Le(la) pluger tout les soir avant de lui ouvrir la porte de sa cage pour qu'il(elle) rentre dormir dedans. Enfermé elle (il) attendra que vous veniez lui ouvrir pour l'en ressortir. La(le) voir tendre ses mains pour qu'on les enchaînes à chaque fois qu'on le demande. Baisser la tête et découvrir son cou pour qu'on y place le collier avant la promenade. Apporter la cravache avec les yeux brillants, effrayé et désolé avant de découvrir ses fesses pour être punie. Le(la voir) trembler et sursauter à chaque coup et exiger qu'il(elle) compte. L'écouter remercier à la fin.
4-Le sadisme : te voila nue et fière devant moi, les bras attaché, les jambes qui tremblent légèrement. La nuit va être très longue. j'aime entendre tes cries a chaque coup, j’aime que tu essais de m'échapper sans y parvenir et que je te fouette encore plus fort. A la fin, je vois le violet sur tes fesse et je me rend compte de l'amplitude des souffrance que je t'ai infligé. Je te voit tremblotant(e), et j'ai envie de te mettre des claques parce que ça m’excite encore plus. Cela ne fait que monter, je sais qu'il y a des limites à ce que tu peux endurer mais je n'arrive plus à les sentir, il m'en faut toujours plus et toujours plus cruel.
5-L'empathie : J'aime la pureté de tes émotions par ce que moi je ne peux pas être pure. J'aimes voir disparaître ton humanité quand je te retire ta dignité car je sent la mienne disparaître en même temps. Quand tu n'est plus qu'un animal lubrique dépassé par ses propres pulsions j'ai l'impression d'être un chien qui renifle le cul d'une chienne. Comme les choses peuvent être simple pour les soumis(e) et comme c'est agréable d'être soit même sans avoir a regarder derrière soit.
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Sur ce site très SM, une annonce attire mon attention : « recherchons partenaires pour jeux d’adultes consentants». Rien de plus mais suffisant pour éveiller ma curiosité, suivait un numéro de téléphone de mobile suisse.
Je décidais donc d’assouvir ma curiosité et j’appelais sans attendre ce fameux «Natel».
Une voix d’homme me répond ; elle est douce et suave. Après les présentations d’usages, il m’explique qu’il est chargé par sa Maîtresse, qui est aussi son épouse, d’organiser un jeu où trois de leur amies Dominantes pourront tester et choisir leur soumis.
L’homme me demande de l’appeler Allan à partir de maintenant. Je n’en saurais pas plus aujourd’hui
C’est un concours version télé-réalité. Aucune sélection ne sera faite. Ils ont décidé de s’en remettre au hasard et les six premiers candidats seront retenues.
Toutefois, je dois remplir tout un tableau des pratiques SM où je dois indiquer mon niveau sur une échelle de 0 à 5. Ce sera mon seul engagement écrit acceptant par avance les pratiques énumérées à l’exception de celle que je note «0».
Impatient, je renvoie mon engagement par mail. En accusé de réception, Je reçois une date à partir de laquelle je devrais être à leur disposition deux semaines complètes. Le point de rendez-vous me sera seulement communiqué deux jours avant le début de la sélection.
L’attente est longue et mon excitation grandit proportionnellement aux jours qui passent me rapprochant de cette aventure mystérieuse.
J-2 arrive enfin et je reçois cette invitation tant attendue. Je dois me présenter à la porte d’un hangar à flan de colline à 16 heures, ni avant, ni après. Aucun retard ne sera toléré.
Encore deux jours à patienter. Pas besoin de vous dire que mon excitation était à son comble
A l’heure dite, je me présentait devant le hangar qui semblait s’enfoncer dans la colline. C’était de lourdes portes métalliques. L’une d’elle coulissa dans un grand fracas et j’entendis une voie féminine m’invitant sèchement à entrer. La porte se referma derrière moi et je me retrouvais dans la pénombre. C’était impressionnant, comme si je quittais ce monde.
Pas le temps de gamberger.
«Mets toi à poil et les mains contre le mur. Je suis Maîtresse Célia et j’ai demandé à Allan de préparer ce jeu mais maintenant tu m’obéis»
Je m’empresse de poser mes vêtements mais sans doute pas assez vite car je reçois un cinglant coup de fouet sur mon dos.
- Allez, presses-toi, on ne va passer la journée ici
- Oui, Maîtresse
Et je m’empresse de me mettre face au mur. Je sens quelqu’un s’approcher, me passer un bandeau sur les yeux et m’attacher un collier autour du cou. Je leur appartiens déjà et plus moyen de reculer. Ma curiosité prends le dessus et tout mon être accepte cette prise de pouvoir.
Au collier est bien vite attachée une laisse. Elle se tend immédiatement et je suis mon hôte privé de tout repère.
- STOP, ne bouge plus, on va t’examiner. Si tu n’est pas impeccable, tu repars immédiatement.
Je dois présenter ma plante des pieds, mes mains. L’on me fait tourner sur moi-même et je sens une main saisir mes testicules et les tirer brutalement vers le sol. Je serre les dents mais aucun son ne sort de ma bouche.
- A genoux, mains au sol, présente nous ton petit cul m’ordonne Maîtresse Célia
Un gel coule sur ma raie et je sens des doigts fouiller mon intimité. Elle en profite pour
me donner une forte claque sur mes fesses en ressortant ces doigts
- Redresses toi. L’impression est correcte mais attention au moindre écart, c’est dehors.
- Oui Maîtresse
- Maintenant, on va t’expliquer comment cela va se passer.
- Tu es le dernier arrivé, cinq autres soumis sont déjà en cage.
- Ce soir, nous allons surtout tester ta motivation et ton envie de soumission. A partir de demain, trois Maîtresses auront la journée pour se faire une opinion en vous testant à leur bon vouloir. Tu ne connaîtras pas leur nom et tu devras les appeler Maîtresse tout simplement. Je ne connais pas leur envie donc ce sera surprise pour tout le monde. Nous sommes suffisamment bien équipé ici et tu pourras crier tant que tu veux, nous serons 30 mètres sous terre.
Vos Maîtresses auront le choix de prendre 1 ou/et 2 soumis à la journée et cela durera 9 jours. Elle pourront vous accorder jusqu’à une journée de repos par tranche de trois jours mais dans ce cas vous restez au cachot et je ne sais pas si tu auras vraiment envie de te reposer !
- Allan va te conduire à ta cellule. Tu pourras retirer ton bandeau et tu m’attendras à genoux, front contre terre et mains au sol devant toi.
Mon collier me tire en avant et l’on peut dire que je suis Allan aveuglément. Au fur et à mesure de notre progression, je sens de plus en plus de fraîcheur probablement le signe que nous nous enfonçons sous terre.
J’entends une porte métallique grinçée et la tension de la laisse cesse. La porte s’est refermée. Allan me conseille de ne pas tarder à prendre ma position d’attente.
Je me débarrasse de mon bandeau. La cellule est très sombre et il me faut quelques minutes avant que ma vue ne distingue des murs noirs équipés d’anneaux auxquels sont attachées des chaînes. Le sol est en pierre froide et je commence même à grelotter. Je ne découvrirais le mobilier qu’un peu plus tard car je me mets immédiatement dans la position souhaitée par Maîtresse Célia.
Bien m’en pris car j’entends la porte s’ouvrir et les jambes de Maîtresse Célia viennent taper mes côtes sans ménagement.
- Ce soir, je vais me faire plaisir avant de te laisser à mes amies. Allez bouge-toi un peu et vient nettoyer mes talons.
- Oui, Maîtresses
Je m’empresse de lui obéir et je lèche consciencieusement ces chaussures. Elles sont assez terreuse et j’ai du mal à leur rendre leur éclat mais Maîtresse Célia semble satisfaite.
Elle me pousse avec ces talons pointus qui s’enfonce dans ma chair et je bascule sur le dos. S’étant déchaussé, elle m’enfonce ces orteils dans la bouche. Ils ont un goût de transpiration mais je fais attention à lui faciliter l’accès à ma bouche.
Après ce traitement, elle me fera me lever et m’approcher du mur. Elle m’attache par mon collier à une des chaînes que j’avais repérée. En me poussant contre le mur, elle m’attache les bras et les chevilles bien écartés dans des anneaux métalliques.
Le contact d’une cravache sous mes testicules ne laisse pas de doute pour la suite du scénario. Elle me détend habillement en me frôlant avec l’extrémité de cuir plat de la cravache. Je me détend et je reçois un grand coup sur les fesses qui me fait tressaillir. Les coups s’enchaîne sur mon dos.
Variant les plaisirs, Maîtresse Célia me tapote les testicules. C’est douloureux. Je me tortille mais les anneaux d’attaches me maintiennent fermement à sa merci. Je capitule et demande pitié ce qui n’a aucun effet sur elle. La douleur devient terrible et je pends lamentablement sur les anneaux.
Elle me détache et me retourne. Dos au mur et de nouveau prisonnier, la cravache me cingle le ventre, les tétons et le sexe. La douleur reprend toujours plus vive. Mes gémissements finissent par déclencher un emballement terrible de Maîtresse Célia.
A ce moment mes certitudes vacillent. Ai-je bien fait d’accepter ce jeu ? De toute façon, il n’est plus possible de revenir en arrière alors autant faire bonne figure et satisfaire Maîtresse Célia.
Le temps s’est arrêté et il m’est difficile de déterminer combien aura duré mon supplice.
Maîtresse Célia me détache et je m’effondre sur le sol froid.
Je n’ai pas vraiment le temps de récupérer qu’elle demande mon attention pour me donner ses instructions pour la nuit qui vient.
Elle me montre une couche dans un coin de la cellule.
- Tu dormiras là. Si Allan ne l’a pas oublié, tu dois avoir une couverture.
Je remarque aussi 2 gamelles en aluminium.
- Allan viendra te verser ton repas dans l’une d’elle. Pour la boisson, je vais te gâter
Sur ce bon mot, Maîtresse Célia s’accroupit au-dessus de la gamelle, écarte son string et la remplit de son urine.
- Voilà un nectar divin, ne le gâche pas.
Si tu as encore soif, tu n’auras qu’à la remplir avec ta propre urine. A partir de maintenant ce sera ton unique boisson.
- Sur ce je te laisse, demain réveil à 5 heures, petit déjeuner et toilettes. A son sourire narquois, je devine que ce ne sera pas de l’hôtellerie de luxe.
A peine maîtresse Célia partit, Allan vient me verser une bouillie dans ma gamelle.
- Bon appétit, sois en forme demain.
Et sur ce, il s’éclipse discrètement et referme la lourde porte métallique à double tour.
A suivre ….
Ce texte n'est qu'une fiction sortie de mon imagination. Je ne rajouterais donc pas la phrase fatidique "Toutes ressemblances...etc"
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Mia O. Propriété de Maitre G.
Carnet de soumise. Extrait
J 663 - Séance XX
Sujet : Je veux, je voudrais, je suis. Expression libre
Reproduction texte interdite sans autorisation de l’auteur - Dessin perso
…
Monsieur.
Je dois vous remercier solennellement.
Merci de me nourrir de vos mots.
De m’exciter juste à vous lire 😍.
Chaque jour, chaque nuit …
Juste entendre votre voix
Je me transporte.
Vos mots sont sacrés.
Quelques lignes.
Vous me manquez, et je vis dans cette belle attente et ce désir permanent.
Je suis souvent dans le nous.
Dans la chambre d’hôtel à quatre pattes, à votre disposition, comme une simple pute.
Une simple pute, Sí, mais votre pute, personnelle, à vous, et mon salaire est de vous satisfaire.
Cela me conforte dans le plaisir d’être votre esclave.
Je suis payée pour satisfaire les besoins du client, que vous choisissez pour moi.
Vous pouvez décidez si, et à qui vous voulez me louer, me prêter, ou si vous souhaitez m’utiliser pour votre usage personnel.
Monsieur,
Je vis pour vous exclusivement, juste pour vous satisfaire.
Mon âme et mon corps vous appartiennent.
Et s’il le faut, rien ne pourrait me fait plus plaisir que de me prostituer pour vous.
Un pas de plus dans le nous et une preuve de mon amour et du don de moi pour vous.
Ma décision d’être votre esclave serai ainsi actée et gravée sur mon âme.
Je désire être exploitée par, et pour vous.
Je vous donnerai mes salaires à genoux et des larmes de bonheur couleront sur mes joues.
Prêtez-moi si cela vous plait.
Même si j’ai bien entendu que cela n’apporterait rien ni à mon éducation, ni à vos besoins.
Que cela ne vous intéresse pas.
Juste sachez que je suis à vous.
Corps et âme.
Je suis votre pute à vous Monsieur.
C’est pour satisfaire vos caprices, envies, et besoins, que je suis là.
Je ne compte plus.
Dans ma vie, seul votre bien-être à de l’importance.
C’est ce qui me rend heureuse, pleine et libre.
Mes larmes dues à votre absence physique sont versées en silence ♥️.
La souffrance va de pair avec l’amour et la dévotion.
Je vis avec plaisir d’être un simple objet.
J’adore profondément être votre table ou votre sac à sperme.
La fierté de vous lécher les pieds devant vos invités.
💋
Je vous remercie de dilater mon vagin jusqu’à pouvoir mettre un autre sexe.
J’attends avec impatience le moment que vous aurez choisi pour faire de même avec mon anus.
J’aimerais être dilatée à votre taille.
En permanence.
Lors de cet usage de mes reins, je sentirais mieux votre domination et votre emprise sur mon âme.
Même avec la satisfaction d’être transportée par le plaisir d’être usée, comme un objet, je vous promets de rester alerte et conserverai en toutes circonstances une posture élégante pour satisfaire vos yeux.
Je veux être parfaite à vos yeux Monsieur 🙏
Et mon anus accueillera chaleureusement votre queue autant de temps et de fois que nécessaire.
Ehhh oui, je serai à vous, esclave.
J’aime être utilisée et usée par vous.
Je vais dilater mon anus en votre absence pour faciliter votre entrée, quand l’envie vous prends.
Le jour ou la nuit.
Aux moindres claquements de vos doigts.
Merci beaucoup de me réveiller la nuit et de me rappeler ma condition d’esclave.
Je vais caresser mon clito et fouiller mon vagin à chaque fois que je vous lis ou que je vous écris.
J’attendrai vos gifles, de fortes gifles, qui me déstabilisent et qui me font voler en quelques secondes.
Monsieur, je rêve de recevoir à nouveau des giclées de sperme sur mon visage.
Quand l’envie vous prend, tirez-moi fort sur les cheveux, lâchez-vous.
Ma bouche attend être utilisée comme mon vagin et mon anus.
J’adore être asphyxiée et respirer juste à travers vous.
J’adore toucher mon cou et sentir votre verge à l’intérieur de ma gorge avec ma main.
Au fond.
J’ai besoin d’apprendre à vous faire des meilleures pipes.
Je veux vous satisfaire mieux, je veux souffrir.
Je veux les nausées, les bruits du viol, ma gorge de plus en plus profonde, les larmes et la salive 👅.
A peine quelques secondes de répit et je veux que mon apprentissage recommence, que vous enfoncez votre sexe le plus profond possible, que je ne respire plus que par vous monsieur.
Vous pourrez sortir de ma bouche.
Je serais haletante à genoux 🧎♀️
Vous pourrez coller fortement votre beau sexe en érection sur mon visage.
J’adore quand vous me frappez le visage lors des séances de gorge profonde.
Mes joues attendent des coups de queue et des gifles.
Votre sexe rentre à nouveau au fond de ma gorge, pas de pitié, je suis juste un orifice.
Je veux être un orifice dénué d’humanité.
Juste un trou.
Ça sera long et ça sera bon !
Je veux, avec le temps, prendre pleine conscience de n’être qu’un objet.
Votre objet.
Que vous vous serviez de moi exclusivement pour votre satisfaction me rend heureuse.
Savoir que je serai fouettée chaque jour de mon éducation est une fierté.
Comme O, dans les histoires d’O.
Je suis heureuse d’être votre soumise baisée et dilatée.
Mes fesses attendent d’être roses ou rouges.
J’aime le bruit de la cravache qui me marque, et surtout le picotement dans les fesses avec votre main, votre force et votre vitesse.
Voir mon envie de me faire fesser, encore et encore, fait briller vos yeux.
J’adore vos yeux qui brillent.
J’aime être ce morceau de chair sur lequel vous voulez vous lâcher 😌
Je suis heureuse d’être votre soumise, baisée par tous les orifices et bien dilatée pour les besoins de mon Maître.
Plus je me donne à vous, plus vous êtes content de moi.
Plus je me donne à vous, plus je suis contente de moi.
Heureuse.
Mon seul devoir est de vous satisfaire Monsieur.
Je suis nue en ce moment, juste avec mon collier et des pinces sur mes seins.
J’ai besoin de ressentir de la douleur pour vous appartenir encore plus.
Merci beaucoup de marquer mes jambes, mes fesses et mon dos.
J’aimerais tellement porter une morsure sur mes seins. 🤩
La marque de vos dents sur mes seins blancs et turgescents.
Puis m’exposer au soleil, en public, marquée de vous.
Me sentir utilisée sans retenue me donne un sentiment d’accomplissement vital.
Je suis très bien 🤩
Ma fonction principale le matin est de vous sucer, vous branler, jusqu’à vous réveiller.
Lécher mes doigts pleins de sperme, vous lécher l’entrejambe et l’anus.
Vous accompagnez aux toilettes avec votre bijou dans ma main.
Vous sucer pour enlever la dernière goutte de pipi.
Préparez votre café et vous le servir.
Rester à vos pieds le temps de votre petit déjeuner.
Habillée comme une soubrette, une servante.
Je veux que vous aimiez quand je suis en servante, avec mes seins à l’extérieur, à disposition.
Vous les pincerez à chaque fois que mes tétons ne pointeront pas assez.
Quand ils ne sont pas à votre goût vous verserez une goutte de café chaud.
Brûlure et silence. C’est mon éducation 😌
J’adore les bougies…vous le savez.
Je veux être une bonne soumise.
Je dois par tous les moyens, en mettant notamment mes trous à disposition, et plus généralement par mon obéissance absolue et mon apprentissage, vous permettre de « lâcher prise ».
Parfois, je dormirai, pénétrée par vous, vôtre main sur mon sexe, mon clito bien gorge de sang, avec l’interdiction de bouger ou d’orgasmer.
Mais souvent, je dormirai simplement contre vos pieds.
Vous, assis sur le fauteuil du maitre.
Pendant que vous dormez, les lèvres de ma chatte, ornées de leurs anneaux, seront fermées avec le cadenas portant vos initiales.
Je veux voir votre plaisir, me sachant chienne et soumise à côté de vous, à vos pieds.
Très envie d’orgasmer et frustrée par cette ceinture de chasteté, le cadenas ou votre main.
Vos doigts me fouilleront de temps en temps, tard.
Une grande satisfaction vous envahira… très lubrifiée votre soumise ! excitée et frustrée…pour vous et par vous.
Mon Maître sera content de lui 💋.
Tard dans la nuit, quand votre respiration changera et que vos corps et cerveau se répareront, je pourrais me frotter contre votre genou, votre jambe, vos poils.
Lécher vos pieds et me masturber avec votre sexe dans ma bouche.
Et pleurer, pleurer devant la beauté du moment 💓💓💓💓
Orgasmer sans votre permission m’est totalement interdit, estrictamente.
Je suis votre esclave.
Cette règle s’applique que vous dormiez ou non.
Pas d’exception.
Pour obtenir votre permission, vous devez être fier de moi.
Et sentir aussi que je suis fière de moi.
Ma prestation doit-être exceptionnellement satisfaisante.
Pour ce faire, je veux et je dois être sûre et certaine d'avoir parfaitement rempli mon rôle d’aspirateur à bite et de sac de sperme.
Que vos couilles soient parfaitement et totalement vidées.
Lorsque vous serez épuisé de m’avoir usé, alors que vous vous endormez, je n’avalerai pas votre dernière éjaculation.
Je la déposerai en grande partie près de votre gland, sur votre bas-ventre.
En petite partie sur vos couilles, pour qu’elle coule sur votre anus.
Comme vous m’en avez donner le droit, je profiterai de votre demi sommeil pour me faire plaisir… ;-) ♥️ 💓💓
Je frotterai mon visage sur vos couilles pleines de sperme et vous nettoierai l’anus avec ma langue comme une chienne assoiffée lèche sa gamelle.
Je viendrai près de vous, sur le côté, en chien de fusil, et enlacerai votre jambe en posant ma chatte sur votre pied.
Je vous sucerai lentement pour accompagner votre sommeil, la tête posée sur votre estomac.
A chaque va et viens, je prendrai bien soin de prendre toute votre bite en bouche, jusqu’au fond de ma gorge.
Dans le même temps, je frotterai mon visage contre votre ventre, pour qu’il soit bien sali de votre sperme….♥️♥️♥️
Je voudrais qu’il sèche vite et que mon visage reste collé à votre peau pour l’éternité 💓♥️💓
Ma bouche remplie et le visage collant, je pourrais me frotter sur le bas de votre jambe comme une chienne en chaleur mais avec la contrainte du cadenas.
Alors, si mes trous sont restés parfaitement dilatés et à disposition, si vos couilles sont bien vides et moi bien usée, remplie et salie de votre sperme, je me donnerai entièrement jusqu'à ce que les mots esclave, pute, salope et chienne qualifie exactement mon comportement.
Je voudrais que ce soit les conditions minimums pour déroger à la règle.
Que je sois une bonne esclave, pute, salope et chienne.
Que cela se voit et se sente.
Si vous jugez ma prestation satisfaisante, alors votre main me tendra peut-être la clé.
Je me sentirai au paroxysme du bonheur.
Je me branlerai sur votre pied.
De toute façon, me maintenir dans la frustration et aussi une récompense. 😍
Mais il me faudra être sûre vous dormiez profondément pour ne pas vous déranger.
Et être rapide, car si je suis trop longue, je devrai d’abord vous vider à nouveau.
Entretenir les couilles de mon Maitre bien vidées et une priorité bien plus importante que mon orgasme.
Jouir et pleurer devant cette beauté ne m’est permis que la bouche pleine.
Votre queue profondément en bouche, au chaud et protégée pendant votre sommeil.
Si vous saviez à quel point j’attends ce moment.
Pas pour jouir de la chatte, après deux ans d’éducation cela ne représente plus rien.
Parce qu’avoir permission de jouir et le geste que j’attends.
Il atteste de votre reconnaissance.
Faire jouir mon âme.
Vous me voyez enfin comme je veux être vue par vous, avec la fierté dans votre regard.
Votre esclave, votre pute, votre salope et votre chienne.
Votre objet.
Votre soumise.
Ce sera bon…♥️♥️♥️
Et là, l’orgasme de l’âme me terrassera, comme à chaque fois.
Pendant votre sommeil, après mon orgasme, je vous nettoierai avec ma langue pour ne rien gaspiller et me nourrir.
Je me reposerai uniquement le temps nécessaire pour être réutilisable.
Mon repos terminé, je m’appliquerai immédiatement au respect de la règle d’entretenir les couilles de mon maitre bien vides.
Donc dès que possible, je vous sucerai et branlerai à nouveau.
Ma pulsion d’être « esclave pipi » est peut-être prématurée.
Mais il me semble que de vous laisser vous occupez de ses basses et sales œuvres, est plutôt du ressort d’une esclave, donc à moi à le faire.
Merci de me confier cette mission Monsieur, s’il vous plait,
Je me sens assez mature pour m’en montrer digne.
Monsieur,
Je veux vous remercier chaque jour de ma vie, de pouvoir vivre dans le bonheur de vous servir.
Grâce à vous je « suis »
Putain « Je suis ! »
Enfin
Soumise Mia O. 😌
♥️♥️♥️♥️♥️♥️♥️♥️♥️♥️♥️♥️♥️♥️♥️♥️♥️
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Ce fut un coup frappé à la porte qui la réveilla, deux heures plus tard et déjà, le désir parcourait son corps.
La persévérance signifiait qu'il prenait très au sérieux les sentiments qu'il éprouvait pour elle. Mais en même
temps, toutes les attentions qu'il lui prodiguait la déstabilisaient. Elles ne lui laissaient pas le temps de souffler
et rendaient plus difficile encore la possibilité de lui résister. Charlotte songea à s'enivrer avec le champagne.
Ainsi elle n'aurait pas à réfléchir ni à prendre de décision. Elle porterait le bandeau. Tout ne lui serait pas infligé
à la fois, elle aurait le loisir de crier, de se débattre, mais de jouir aussi, tant il prenait plaisir à lui arracher ces
indubitables témoignages de son pouvoir. Il n'était pas dans ses habitudes de fuir les responsabilités.
Elle avait découvert la subtilité et la délicatesse du jeu des relations entre le maître et son esclave. Elle devait
savoir indiquer à l'inconnu les limites à ne pas franchir. L'autorité absolue est un savant jeu d'équilibre, le moindre
faux pas romprait l'harmonie et au-delà briserait la considération qu'ils se porteraient l'un à l'autre. Toute femme
a ses limites, elle a les siennes. Il ne pourrait aller au delà des limites acceptées, moralement ou physiquement.
Toute dérogation à cette règle serait dangereuse. En cela, elle s'accorderait du plaisir et une nuit d'amour car il
avait la générosité de ne pas la priver d'orgasme. Charlotte devrait lui accorder les privilèges de sa fonction. Lui
procurer le bonheur grisant de la dominer tout en se préservant quelque indépendance, car alors la punition qui
s'ensuivrait serait source de plaisir pour l'un et l'autre. Se soumettre, endurer, désobéir et jouir dans la contrainte.
Elle avait pris conscience de son pouvoir sur l'homme. Car c'est une évidence qu'ignorent les non-initiés à cet
univers qu'elle pénétrait, marginal et si envoûtant. Il ne serait jamais celui que l'on croit. En réalité il serait en état
de dépendance totale vis à vis d'elle. Il existerait et ne trouverait sa place ou sa justification que par rapport à elle.
Par ce jeu subtil de rapports de force, elle serait certainement celle qui exercerait le véritable pouvoir dans leur
relation. Même s'il la pousserait certainement au paroxysme de l'épuisement et de la souffrance physiques lors
de séances très éprouvantes. Elle l'accepterait tout de lui pour autant qu'il n'abuse pas trop de la situation de
dépendance engendrée par l'amour qu'elle lui portait en la forçant à accepter des épreuves trop humiliantes.
Elle se pencha au-dessus des lis, huma leur parfum. Elle aimait les fleurs fraîches, le champagne, le déshabillé
et le symbole des menottes. Mais qui ne les aimerait pas ? Cela ne signifiait pas qu'elle était prête à succomber
à la requête de l'inconnu. Et toutes ces attentions. Elle ne savait pas ce qu'il pensait vraiment d'elle. Elle avait
voulu le séduire, mais en réalité, il l'avait soumise. Sur la terrasse de la suite, elle avait désiré être sodomisée et
elle avait joui mais ensuite dans le reflet de la lumière de la chambre, attachée, l'homme l'avait fouettée avec sa
ceinture. Les traces sur son corps la rendaient fière. Elle souhaita seulement qu'il fut également heureux, si le
le supplice était le prix à payer pour que son amant continuât à l'aimer. Pour s'engager plus avant, elle aurait
besoin de savoir qu'il l'aimait. Mais comment pouvait-il le lui prouver ? Lui avait-elle, à dessein, assigné une
tâche impossible ? Avait-elle aussi peur qu'il le pensait ? Charlotte portait un collier de soumission mais elle
n'avait pas les clefs, encore moins celles des chaînes de leur relation amoureuse.
Elle se sentait incapable de répondre à toutes ces questions. Elle prit la paire de menottes et le bandeau. Elle fit
glisser ce dernier entre ses doigts. Devait-elle poursuivre leur relation et offrir une chance à ce lien si fort qui les
unissait ? Elle n'aurait su le dire mais secrètement elle l'espérait. Son corps l'exigeait. Alors que dix-neuf heures
approchait, elle se doucha, et s'habilla. Une simple robe légère, et en dessous une paire de bas tenue par un
porte-jarretelle; porter des sous-vêtements aurait été maladroit. Elle noua le bandeau sur ses yeux. Les cinq
minutes passèrent trop vite et lorsqu'on frappa à la porte, elle se sentit la gorge sèche. Elle l'entendit rentrer.
Sa voix profonde, sensuelle, fit courir un frisson le long de son dos et naître aussitôt le désir au creux de ses reins,
de son ventre. Déjà, ses seins se dressaient, pressant la soie de son décolleté. Très vite, elle compris qu'elle
avait pris la bonne décision. Et qu'importe ce qu'il adviendrait ensuite, elle était prête à vivre tous ses fantasmes.
- Il y a une chose qu'il faut que vous sachiez si vous me prenez en charge ce soir.
- De quoi s'agit-il ?
- Je ne porte pas de lingerie. Par conséquent, je suis nue sous ma robe.
- J'aimerais beaucoup voir.
Les doigts tremblants, elle saisit l'ourlet et fit remonter le tissu le long de sa cuisse. Jamais elle ne s'était sentie aussi
indécente et elle adorait cela. Elle écarta légèrement les cuisses. Elle se sentait déjà humide, prête pour lui. S'il ne la
touchait pas très vite, elle allait s'évanouir. Il laissa un doigt glisser vers l'intérieur de son entrecuisse, puis il effleura
son clitoris. Charlotte frissonna, le corps parcouru de sensations délicieuses.
- Nous n'allons pas faire l'amour ?
- D'abord, nous allons poursuivre votre apprentissage. Avez-vous aimé la séance d'hier ?
- Oui, je vous aime quand vous me dominez.
Elle se sentait rassurée. Il lui ordonna de se déshabiller totalement et de se débarrasser de ses talons hauts. Il glissa
quelque chose de doux et de soyeux autour de ses poignets et l'attacha. Elle testa ses liens. Elle pouvait bouger de
quelques centimètres. Ce qu'elle fit, et dans la position où elle se trouvait, le désir crût soudain dans ses reins. Alors
il décida de la contraindre, les bras maintenus dans le dos à l'aide de la paire de menottes métalliques.
- Je voudrais vous fouetter, et cette fois, je vous le demande. Acceptez-vous ?
- Vous connaissez la réponse, je vous aime.
Il lui enchaîna les mains au dessus de sa tête, à l'anneau fixé au plafond qui soutenait le lustre de la chambre. Quand
elle fut ainsi liée, il l'embrassa. Lorsqu'elle reçut le premier coup de fouet, elle comprit qu'il s'agissait d'un martinet souple
utilisé de façon à lui chauffer le corps avant d'autres coups plus violents. Puis, du martinet, l'homme passa à la cravache.
Elle en devina la morsure particulière au creux de ses reins. Cela devait être une cravache longue et fine, d'une souplesse
trompeuse et d'un aspect presque rassurant. Maniée avec précision et nuance, chaque coup reçu lui semblait différent,
selon que la mèche de cuir la frappait à plat, ou au contraire sur toute la longueur de la tige. Charlotte oublia toutes ses
résolutions pour se mettre à crier sous la morsure intolérable des coups. Le tout avait duré une dizaine de minutes. Il
s'arrêta. Elle ressentit un apaisement. L'inconnu lui ôta le bandeau qui la rendait aveugle.
Quand il la prit dans ses bras, le coton de sa chemise lui agaça la pointe des seins. Il l'embrassa, l'étendit sur le lit, se
coucha contre elle, et lentement et tendrement, il la prit, allant et venant dans les deux voies qui lui étaient offertes, pour
finalement se répandre dans sa bouche, qu'ensuite il embrassa encore. Elle trouva la force de lui répéter qu'elle l'aimait.
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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Elles descendirent le long du lac. Quelques fiancés se promenaient sur le sentier qui le longeait.
Elles les croisaient et s'embrassaient quand elles étaient seules. Une brume froide et blanche les
enveloppait. Partout, le calme et l'absence, un paysage lunaire, une vie désertique, des branches
mortes, des lumières glacées dans la nuit qui commençait à venir. Sarah tournait son visage vers
le sien. D'elle, elle voulait savoir quelque chose et n'apprenait rien. Patricia demeurait silencieuse.
Quelle peur des êtres ou quel ennui l'enfermait à l'intérieur de cette armure. Qu'avait-elle fait ? Elle
serra les lèvres, demeura une seconde immobile. Elle ne voyait rien, mais elle souriait. Quand elle
avait le courage, ou plutôt le cœur, d'accepter cette insensibilité, elle lui parlait tendrement, comme
on parle à un fantôme. Elle avait toujours envie de lui demander: "Pourquoi acceptes-tu de souffrir ?
Pourquoi aimes-tu être fouettée ?" Mais, elle disait seulement: "Cela n'a pas d'importance, je t'aime."
Patricia avouait son amour dans la soumission et la douleur. Sarah la croyait. La brume l'aidait à
supporter cette idée. Dans la brume, parfois tout est vrai. Il y avait d'assez jolis reflets sur le lac.
Les yeux extasiés de Patricia, sa voix douce, chavirée, son air de marcher sur les nuages, en apesanteur, son
succès, tout montrait la vérité. Comme les traces nettes que laissait le fouet sur son corps de bronze. Elle n'avait
pas le droit de se plaindre, elle avait parfois l'autorisation de jouir. Sur un lit blanc, elle avait rencontré sa Maîtresse.
Sarah avait pris ce visage entre les mains, elle l'avait regardé de toutes ses forces. Elle s'était allongée sur elle.
Quel plaisir nouveau ce fut quand Patricia la remercia de l'avoir fouettée. Sa bouche refermée sur son sexe, les
pointes de ses seins constamment froissées, les cuisses écartelées sur le chemin de son ventre, labouré à plaisir
quand à sa fantaisie, Sarah imitait l'homme, ceinte d'un olisbos, chaque jour, de plus en plus large, l'élargissait.
Le spectacle constant de son corps toujours offert, mais aussi la conscience de son propre corps. Patricia en était
éclairée comme par le dedans, et l'on contemplait en sa démarche le calme, et sur son visage l'impalpable sourire
intérieur que l'on devine dans les yeux des soumises. Tu as commencé à te taire. Tu as voulu m'aimer. Sans doute
la vie n'est-elle pas faite pour les adolescentes. Elle lui demandent la lune, elle ne peut offrir que la juste densité
de la terre. La vie, elles la supportent, les outrages et les châtiments corporels. Elles l'aiment parfois tant qu'elles
ne la connaissent pas, elles l'inventent pour la rendre semblable à elles mais l'illusion est brève. Patricia rêvait.
Lorsque Patricia s'apercevra que sa vie rêvée est en rupture de réalité, pour la plupart des dons qu'elle réclame
d'elle, elle sombrera dans la mélancolie. Il n'est ni plaisant de changer de peau, d'autant moins que la mue des
femmes s'accomplit à contresens, du papillon à la chenille, et que la perspective de perdre ses ailes et d'apprendre
à ramper sous le fouet n'est pas exaltante. Alors on refuse, on se cogne contre les barreaux de sa cellule. Tu te
heurtes depuis trop longtemps aux contours aigus de la réalité, il fallait qu'enfin, tu te résignes car rien n'est plus
triste que le regard d'une recluse. Ah, comment l'aurait-elle oublié ? Elle était la main qui lui bandait les yeux, le
cuir qui lui tannait la peau, la chaîne au-dessus de son lit, et parfois des inconnues qui lui mordaient les seins, et
toutes les voix qui lui donnaient des ordres étaient sa voix. Se lassa t-elle ? Non, à force d'être battue, il semble
qu'elle aurait dû s'habituer aux coups, à force d'être caressée, aux caresses, sinon au fouet à force d'être flagellée.
Une ignoble satiété de la douleur et de la volupté dût la rejeter peu à peu dans un monde irréel. Mais au contraire,
le harnais qui la tenait droite, les liens qui la gardaient soumise, le bijou anal qui l'élargissait, le silence, son refuge
y étaient peut-être pour quelque chose, comme le spectacle fréquent des jeunes femmes livrées comme elle.
Je te comprends d'avoir voulu rester de l'autre côté de cette muraille mais c'était une mauvaise idée de tenter de
m'entraîner avec toi. cela s'appelle de la désobéissance. La soumission heureuse est une invention d'intellectuels.
Aucune soumise adolescente n'a exprimé autre chose que l'incertitude, la difficulté d'être, le trouble et le désespoir
et c'est seulement à partir d'un certain niveau d'abnégation, qu'elles se font les poétesses du fouet, comme du
charme du blé en herbe. La même réflexion vaut pour les amours passées. C'est vrai qu'elle était si belle et sans
doute bouleversante avec son corps inachevé et la simplicité peureuse qui donne tant de velouté aux âmes à fleur
de peau des adolescentes. C'est vrai que le premier soupir arraché l'une à l'autre est inoubliable. Tu l'as oubliée.
Alors, tu veux ça, tu veux vraiment ce que je t'ai promis ? Ton visage se retourne vers mon sourire. Te taire, tu dois
te taire. Nous en avons convenu ainsi. Tu devras t'efforcer de ne pas crier quand je te fouetterai jusqu'au sang. C'est
la règle du jeu. Si tu désobéis, ce sera l'arrêt irréversible du jeu. Tes longs cils recourbés de siamoise, la fente de tes
pupilles. Tes yeux rieurs. Sarah sait ce qu'elle veut. La fouetter, oui mais plus pour son plaisir. Elle va y prendre goût.
Comme la semence des hommes. Elle s'en délecte maintenant. Déjà par dessus la nuque glisse le harnais en cuir.
Ton corps supplie. Toujours de dos, nue à mes genoux. Bientôt, mes doigts simultanément, à gauche, et à droite, ont
glissé, les lanières de cuir sur tes épaules et dans la fente de ton sexe. Les épaules de papillon, tes omoplates, ont
frissonné. Les reins soudain cambrés par un flux de désir. Mon souffle effleurant le profil de tes seins érigés avec
cette envie de toi qui tangue, cette envie de tout arrêter, cette envie de suspendre les gestes. Je t'attrape par le cou.
Je te renverse sur le grand lit. Je te mords. Tu te rebelles. Tu me supplies. Patricia n'a pas de honte à exposer son
corps asséché de plaisirs. Tout était évident. Tu es allongée. Au-dessus de toi, la caresse est légère presque rêvée,
précisant l'ondoiement sur l'entrejambe à peine ouvert. Ton désir est envahissant. Tu écoutes les lèvres de ton sexe.
Tu cèdes enfin, je ranime les flammes. Tes mains renversées, abandonnées, la paume en l'air, haletante de bonheur.
Le feu envahit tes reins. Tu es foudroyée. Tu me fuses au visage les vagues de ton plaisir. L'orgasme est à nouveau
proche d'enfler ton ventre. Il te pénètre. Mes doigts profondément en toi pour t'avoir encore de plus près, pour te fouiller
encore plus loin, pour t'empêcher de te dérober à l'extase qui nous unit. Nos cris meurent en un baiser sauvage et
cannibale, brutal comme la secousse qui nous bascule. Un baiser fou qui exacerba chaque gouttelette de jouissance.
Bienheureuse soirée pareille à nulle autre, jamais Patricia ne l'accueillit avec autant de joie. Elle avait joui sans le fouet.
Le temps cessa d'être immobile. Sarah lui défit les bracelets et le collier qui la tenaient captive. La nuit tomba sur elles.
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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