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La rubrique "Articles" regroupe vos histoires BDSM, vos confessions érotiques, vos partages d'expériences SM.
Vos publications sur cette sortie de blog collectif peuvent aborder autant les sujets de la soumission, de la domination, du sado-masochisme, de fétichisme, de manière très générale ou en se contentrant très précisément sur certaines des pratiques quu vous connaissez en tant que dominatrice/dominateur ou soumise/soumis. Partager vos récits BDSM, vécus ou fantames est un moyen de partager vos pratiques et envies et à ce titre peut être un excellent moyen de trouver sur le site des partenaires dans vos lecteurs/lectrices.
Nous vous rappelons que les histoires et confessions doivent être des écrits personnels. Il est interdit de copier/coller des articles sur d'autres sites pour se les approprier.
Sophie fixait son téléphone, le pouce hésitant à cliquer sur le bouton 《 envoyer》. Depuis plusieurs jours, elle repensait sans cesse à cet échange avec Alexandre.
Cet homme charismatique, dont la voix grave résonnait encore dans son esprit, avait éveillé en elle des désirs longtemps refoulés. Elle se sentait prise dans un tourbillon d'émotions contradictoires : la curiosité, la peur, mais surtout l'envie profonde d'aller au bout de cette aventure. Elle se demandait où se situaient vraiment ses limites, si elle en avait seulement, et à quel point elle était prête à les dépasser. Son cœur battait fort. Elle n'était pas certaine de comprendre elle-même cette pulsion intense, cette fascination pour l'inconnu. Sophie avait toujours été prudente, méthodique, presque timide dans ses relations amoureuses. Mais avec Alexandre, il y avait cette promesse d'une découverte intime, celle d'un autre aspect de sa personnalité, plus libre, plus sauvage peut-être.
Après quelques secondes de réflexion, elle appuya sur 《 envoyer . Le message était bref, direct : 《 Pourrions-nous nous revoir ? Aussitôt, une vague d'angoisse la traversa. Et si elle se trompait ? Et si elle allait trop loin ? Pourtant, la réponse d'Alexandre ne se fit pas attendre : 《 Oui,Sophie, nous pouvons. Mais avant cela,il faudra que tu acceptes certaines
règles.》
Sophie sentit une légère appréhension monter en elle. 《 Quelles regles?》 demanda-t-elle. Alexandre répondit presque immédiatement, et quelques minutes plus tard, un document détaillé apparut sur son écran. Un contrat de soumission détaillée. Sophie relisait encore et encore la liste du contrats de soumission qu'Alexandre lui avait envoyée. Il ne s'agissait plus simplement d'actes ou d'épreuves, mais d'un véritable engagement, un accord mutuel où chaque contrat définissait clairement les attentes et les limites. C'était bien plus qu'un simple jeu : c'était un chemin qu'elle s'apprêtait à emprunter, un pas vers une forme de soumission qui lui permettrait d'explorer ses désirs les plus enfouis, tout en maintenant une part de contrôle grâce à la sécurité qu'elle avait mise en place avec le safe word. Le contrat de soumission étaient explicitement clair, chacun étant un accord qu'elle acceptait en pleine conscience, tout en se réservant le droit d'utiliser son safe word,"écarlate", à tout moment si elle atteignait ses limites.
Mais au-delà de ces actes, il y avait également des règles à respecter dans cette nouvelle dynamique de soumission et de domination.
Termes des contrats de soumission:
Exhibition en plein air :
Sophie s'engage à se dévoiler dans des espaces naturels isolés, loin des regards indiscrets. Ce contrat explore la sensation d'être exposée dans un cadre inhabituel et vulnérable, mais avec la certitude que personne ne la verra, sauf Alexandre.
Fessée contrôlée :
Sophie accepte que des fessées légères soient administrées, dans un cadre où la douleur est maîtrisée, comme une première forme d'exploration de la soumission corporelle. Le contrat précise que la douleur ne dépassera pas un seuil qu'elle pourrait juger insupportable.
Pinces à seins :
Sophie consent à l'utilisation de pinces sur ses seins, avec une intensité progressive. Alexandre ajustera la pression en fonction de ses réactions, et ce contrat l'oblige à communiquer clairement ses limites tout en acceptant d'aller plus loin que son seuil habituel de confort.
Service sexuel léger à moyen:
Sophie accepte de se concentrer principalement sur les désirs d'Alexandre, tout en ayant le droit d'énoncer ses propres limites. Ce contrat implique une soumission à ses désirs, dans la mesure où cela reste dans les limites qu'elle s'est fixées.
Flagellation :
Le contrat engage Sophie à accepter des séances de flagellation modérées, où l'intensité de la douleur sera contrôlée. C'est une épreuve de soumission corporelle plus intense que la fessée, avec la promesse que la douleur sera un chemin vers une forme de libération.
Bondage et menottes :
Sophie accepte d'être immobilisée par des cordes ou des menottes, perdant ainsi tout contrôle physique. Ce contrat de soumission explore la confiance absolue qu'elle place en Alexandre, en sachant qu'elle pourra toujours arrêter le jeu si cela devient trop intense.
Butt plug :
Sophie accepte l'introduction d'un plug anal dans le cadre de cette dynamique de soumission. Ce contrat précise que cela se fera de manière progressive, avec des pauses pour s'assurer qu'elle est à l'aise, physiquement et mentalement.
Ceinture de chasteté :
Sophie consent à porter une ceinture de chasteté sur des périodes limitées, ou elle se verra privée de tout plaisir personnel. Ce contrat de soumission explore la privation du contrôle de son propre corps, en laissant à Alexandre le pouvoir de décider quand elle pourra ou non y avoir accès.
Poids et pinces à lèvres :
Sophie accepte l'utilisation de pinces sur ses lèvres vaginales, auxquelles seront accrochés des poids, pour intensifier la sensation decontrainte.
Ce contrat de soumission explore les limites de la douleur, tout en lui permettant d'utiliser son safe word si nécessaire.
Vibromasseur :
Sophie acceptel'utilisation d'un vibromasseur pour stimuler son corps, en explorant le plaisir sous contrôle. Alexandre pourrait décider de retarder ou de provoquer des orgasmes, ajoutant un jeu de frustration dans la dynamique de soumission.
Les règles du contrat de soumission:
1. Respect du safe word :
À tout moment, si Sophie prononce le mot "écarlate", tout jeu s'arrêtera immédiatement. Ce safe word est la garantie de sa sécurité mentale et physique. Alexandre s'engage à l'écouter et à arrêter toute action si le mot est utilisé, sans poser de question ni insister pour continuer.
2. Communication ouverte et
continue :
Sophie s'engage àcommuniquer ses ressentis à tout moment, qu'il s'agisse de plaisir ou d'inconfort. La dynamique de soumission repose sur la confiance mutuelle, et tout silence prolongésera interprété comme une hésitation ou un inconfort, entraînant une pause immédiate dans l'action.
3. Consentement réciproque :
Bien que Sophie s'engage dans une position de soumission, chaque contrat doit être accepté mutuellement et ne peut pas être modifié sans son accord explicite. Elle a le droit de refuser ou de renégocier certains contrats si elle sent que ses limites évoluent.
4.Préparation psychologique et physique : Avant chaque nouvelle expérience, Sophie et Alexandre prendront le temps de discuter de ses attentes, craintes ou limites potentielles. Cette règle vise à maintenir une atmosphère de confiance totale avant d'entrer dans des zones de vulnérabilité physique ou émotionnelle.
5. Règle de progression :
Les contrats de soumission ne seront pas tous mis en place immédiatement. Ils seront introduits progressivement,permettant à Sophie de s'habituer à chaque nouveau seuil, et de décider en toute conscience si elle souhaite aller plus loin.
6. Hygiène et sécurité :
Pour chaque contrat impliquant une interaction physique ou un dispositif sur le corps (pinces, plug, ceinture de chasteté, etc.), les règles d'hygiène et de sécurité seront strictement respectées. Alexandre s'engage à veiller à ce que chaque matériel soit propre, et à surveiller les réactions corporelles de Sophie en temps réel.
7. Exclusivité et confidentialité :
Ce qui se passe entre Sophie et Alexandre restera entre eux. Aucun contrat ne sera partagé ou discuté avec des tiers sans l'accord explicite des deux parties, afin de protéger leur intimité et leurs expériences.
Révision des contrats:
Sophie et Alexandre conviendront régulièrement de se réunir pour réévaluer les contrats de soumission. Cette révision permettra à Sophie d'exprimer tout inconfort ou de confirmer si elle souhaite aller plus loin. Aucun des contrats ne sera imposé sans son consentement renouvelé, garantissant que chaque acte est pleinement assumé et accepté.
Sophie avait parcouru la liste des contrats et des règles avec une certaine appréhension, mais aussi avec un désir nouveau et inébranlable d'explorer. Elle savait que chaque ligne de ce texte marquait une étape dans une aventure profondément intime, mais aussi potentiellement transformatrice. Elle répondit à Alexandre, la gorge serrée mais le cour plein d'une étrange anticipation : 《 J'accepte les contrats de soumission, ainsi que les règles que tu proposes. J'utiliserai 'écarlate' si besoin,et je veux m'engager pleinement dans cette exploration.》
La réponse d'Alexandre ne tarda pas:《Tu as bien fait, Sophie. Ensemble, nous respecterons chaque contrat, et tu découvriras des facettes de toi-même que tu ne soupçonnais pas. Cela ne sera pas facile, mais je suis convaincu que tu seras surprise de tout ce que ton esprit et ton corps sont capables de vivre.》
Sophie prit une profonde inspiration. Elle avait accepté l'inacceptable quelques semaines auparavant. Désormais, elle se lançait dans une aventure qui changerait peut-être sa perception d'elle-même à jamais. Malgré la peur, une excitation nouvelle, presque insatiable, l'envahissait à l'idée de tout ce qui l'attendait.
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A la suite de l'introduction au sujet (https://www.bdsm.fr/blog/10171/Parentalit%C3%A9-et-BDSM---Part-0/), voici la partie une !
Vivre son couple BDSM : les différentes périodes de parentalité
Partie I : pratiquer le BDSM lorsque la soumise est enceinte et maintien du lien
Comme toute relation humaine, le couple et les conséquences de la grossesse sont très variables. D’un côté comme de l’autre, la libido peut passer à zéro, comme elle peut être considérablement augmentée.
Nous tenons compte du fait, car nous considérons cela comme un fait, que les ressentis de la maman passent au fœtus, puis au bébé. Et, en BDSM, il y a beaucoup de risques : les humiliations peuvent déborder un peu, des pleurs survenir, la douleur ne plus être tolérée.
De notre côté, nous avons donc presque tout interrompu les activités sadomasochistes lorsque mon épouse était enceinte. Plus d’humiliation, plus de douleur, j’ai simplement pris soin d’elle.
Quelques activités pour maintenir le lien :
Des massages, avec une huile adaptée ça évite par ailleurs les vergetures. Et cela permet, à un moment, de soulager le dos. Attention toutefois à ne pas utiliser d’huiles essentielles qui augmentent les contractions, et à bien écouter votre partenaire.
Pour ceux qui apprécient, vous pouvez continuer les jeux de rôles. Avez vous des idées de rôles à partager ?
Vous pouvez créer des rituels (des exemples dans notre jeu dans le chapitre sur les périodes d’immersion).
Vous pouvez pratiquer le shibari en veillant bien à ne pas mettre votre partenaire dans une position pénible, et à ne pas positionner les cordes là où ça fait mal. Ici, il faut voir la pratique du bondage comme un moment doux, artistique, de connexion.
Profiter, si c’est votre premier enfant, de pouvoir prendre des bains à deux, de faire de la méditation ensemble ou quelques balades en discutant.
Exploration de la discipline domestique : Intégrez la discipline domestique de manière douce en créant des règles et des conséquences pour le non-respect de celles-ci, avec un accent sur le jeu et le renforcement de la discipline.
Alors, vous me direz, tout ça c’est bien, mais le sexe la dedans ? Déjà, les idées précédentes peuvent y mener, si on est à l’écoute, sans que ce soit obligatoire. Et cela peut d’ailleurs générer de la frustration, qu’il faudra gérer. Quelques activités sexuelles, donc, pour satisfaire l’appétit, mais d’intensité très faible :
La tenir part la nuque / gorge en la prenant, ou sans la prendre.
Qu’elle dise “je t’appartiens”, ou bien “je suis ta chienne“ en remplaçant chienne par ce qu’il vous plaira (plein d’idées ici).
Vous pouvez diriger Mme lorsqu’elle se masturbe, lui donner des ordres, ou le faire vous-même.
Dans le cas de la mise en place de rituels, ou de la discipline domestique, des punitions peuvent être prévue par les partenaires.
Une bonne pipe, à genoux par exemple, c’est toujours efficace. La poitrine de madame prenant du volume, on peut en profiter pour éjaculer dessus et ça reste “doux” et néanmoins très plaisant ! Cela peut par ailleurs être un investissement minimum si Mme a peu envie, mais souhaite satisfaire son dominant.
Concernant le dernier point, je vous renvoie à un article précédent : Je suis soumise, je n’ai pas envie, que faire ?
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Cette période estivale nous offre l’opportunité de passer un peu de temps ensembles, pendant cette période suspendue de félicité que furent ces jeux olympiques. Félicité aussi lorsque tu m’invites à te rejoindre un soir dans ton antre. Eu égard à la température caniculaire, tu ne m’autorises pas plus que le port du collier, le simple avec la plaque gravée à mon nom. Il y a bien longtemps que je t’ai abandonné toute pudeur. J’ai le droit à tout le confort possible : couché à plat ventre sur ton lit douillet. Pas même privé de la vue, je ne cherche pas à voir ce qui va m’arriver, préférant faire confiance à mes autres sens et sensations pour essayer de deviner ce que tu fais de moi.
Mais je dois reconnaitre que le premier objet reste un mystère. J’ai beau convoquer mes souvenirs, interroger mon postérieur, Ce mordant bien surprenant me laisse dans la brume. Je mets son agressivité sur le compte d’un démarrage à froid. Néanmoins, cela ne ressemble à rien que je puisse connaitre si ce n’est que ça mord immédiatement. Aussi j’ose tourner la tête sur la gauche quand la pause semble être venue : j’aperçois alors un énième détournement de ta part. Le contraire eut été étonnant ; il s’agissait d’une simple mais efficace tapette à mouche en plastique. Comme quoi, il n’est pas toujours nécessaire d’aller chercher bien loin.
Les sons dans la pièce me laissent penser que c’est désormais ta panoplie qui va entrer en action. J’entends du mouvement près du placard secret, le crissement du coffre. Je parierais que telle une chirurgienne, tu prépares tes « outils » avant de sévir, maintenant que mon postérieur a eu droit à son préchauffage. Le petit strap en cuir se reconnait facilement avec son impact modéré quoi qu’intéressant et sa surface de contact réduite. Mais dans ta main, il se révèle toujours efficace. Un accessoire indispensable à toute montée en température progressive ; « qui va piano va marquo » ! ;-).
En parlant de marques, tes accessoires suivants sont plutôt du genre mordants et effilés. C’est tout de même étrange d’apprécier ses décharges rectilignes lorsque la canne et la baguette naturelle viennent s’abattre sur fesses, ne respectant aucun rythme pour ne surtout pas me laisser anticiper. Les morsures en sont acérées mais les traces moins belles que d’habitude. Cela se saurait si j’avais un comportement prévisible et normal sur ce plan. Il me faut néanmoins quelques poignées de secondes après chaque impact pour atterrir et profiter au mieux du suivant. Contradictoire et pourtant tellement vrai, tellement moi. Sauf erreur, ce doit être une cravache qui prend la suite. Toujours l’idée de mordre mes chairs ? Mystère.
En guise d’apaisement, car c’est toujours ainsi que je les reçois, quelle que soit la force appliquée, tu me gratifies d’une séance de griffes qui n’hésitent pas à abandonner leur classique terrain de jeu, tout le dos, pour s’aventurer sur les fesses, et même sur les cuisses. Ronronnements garantis. Je ne résiste pas à ce traitement, une vraie drogue dure pour moi.
Ainsi détendu, je suis totalement réceptif au passage du flogger suivi de prés par le cat nine, tantôt léger tantôt bien plus lourd selon le modèle que tu utilises. Cette fois, c’est surtout mon dos et mes épaules qui sont sollicités et flattés. Si j’y réfléchis bien tu ne fais aucun jaloux parmi toutes les parties de mon corps, du moins celles accessibles ainsi étendu. Encore une fois, je suis surpris par la masse que parvient à imposer le plus gros. C’est toujours aussi étonnant comme sensation. Mais voilà qu’il est temps de passer à ceux qui sont certainement tes préférés, et qui sont devenus les miens par la même occasion. Bon d’accord, j’aime beaucoup de chose dans ta riche panoplie de généreuse bienfaitrice de nounours. Voilà que je m’égare et que j’en oublierai presque les deux fouets et la longue langue de dragon qui viennent d’entrer dans la danse. Par un mystère que j’ignore tu parviens à faire mordre depuis le haut des cuisses jusqu’à l’épaule. Inévitablement je glapis sous l’impact électrisant. Et que dire quand un bout d’oreille se retrouve sur la trajectoire … Même quand la cible est étrange, j’aime ça, j’en frémis, je plane et je m’en remets avant que la lanière ne revienne claquer de toute sa longueur sur mes chairs tendres… Si j’en crois les photos, la langue de dragon, dans sa version la plus longue, a réussi à bien laisser trace de son passage. J’imagine que cela a dû te satisfaire au plus haut point, sûrement cet instant où j’ai senti que tu te précipitais subitement sur l’appareil photo. Tu ne pouvais terminer ce moment impactant par un essai de ta dernière acquisition. En cette fin de décathlon de l’impact (Actualité olympique oblige !), j’avoue avoir mal imprimé les sensations générées par ce martinet dont les lanières sont des boucles. En fait j’ignore même son nom. Sans aucun doute, il faudra y goûter à nouveau. Tout juste je me souviens que l’impact, grâce aux boucles semblent plus solide … Sans aucun doute, la fin de la soirée a dû perturber ma mémoire immédiate.
Après cette longue série dédiée à ma face arrière, tu me demandes de me retourner pour m’étendre sur le dos. Je me doute de ce que tu vises. Aussi, je comprends très vite le message visuel et corporel (pas besoin de mots sur ce coup-là) pour écarter autant que possible les cuisses. Il semblerait que j’y rechigne et que tu doives insister. Mon intimité offerte fait partie de tes péchés mignons. De la tête de ta cravache tu la stimules de diverses manières, tantôt par un simple effleurement, tantôt par un claquement bien senti qui m’arrache invariablement un petit cri. Je « ouche », je couine, mais j’essaie de reprendre la position même si mon cerveau aurait tendance à me dire de me protéger de la furie sadique qui me fait face, le sourire aux lèvres. Je suis tellement conditionné dans cette situation là que j’en arrive à gémir ou à frémir à mauvais escient ce qui t’amuse au plus haut point. Et ce là une des raisons, je l’ignore. Mais il est certain que tu pars dans un long fou rire qui finit par m’entrainer dans sa vague. Néanmoins tu tentes de rester fidèle au poste jusqu’à ce que la crise se calme et tu reprends tes assauts comme si de rien n’était. A un détail près. Léger ! Pendant l’intermède, mes cuisses se sont resserrées à l’insu de mon plein gré et peinent à vouloir s’écarter à nouveau. Il en faudrait plus pour t’arrêter. Mais je n’imaginais pas vraiment la technique que tu as choisie. Sans prononcer le moindre mot, tu t’approches et appuies avec tes coudes à l’intérieur de mes genoux. Tu mises sur la gravité pour m’ouvrir de gré ou de force. Certes, cela finit par être efficace mais entre temps, la simple vue du spectacle et de l’expression de ton visage me déclenche un fou rire irrépressible, à tel point que je finis par manquer d’air. Il faut vraiment qu’on se calme sinon on ne tiendra pas longtemps et nous n’arriverons pas à boucler le programme. Quoi que non, en fait, nous n’en avons pas ! J’ai quand même du mal à retrouver mon calme. Enfin apaisé, tu m’empêches de m’endormir en faisant intervenir ta cravache cœur. Bien qu’elle cache son jeu quand on l’aperçoit, elle s’avère toujours aussi claquante, surtout quand tu viens l’appliquer sur mes tétons. C’est vrai qu’ils n’avaient pas été stimulés ce soir. Tu y voyais sûrement un petit manque. Ainsi se terminait cette soirée.
Etant donné que nous avions de la visite le lendemain, tu m’avais glissé une consigne claire et simple pour cette journée à venir. Une tenue bien spéciale. Ainsi après la toilette matinale, je n’ai pas à réfléchir longtemps pour me vêtir : mon collier traditionnel …… et la culotte rouge que tu m’as offerte il y a quelques années. Cela suffira pour recevoir notre ami dominant et rigger. Ton sourire de satisfaction en me voyant apparaitre dans un tel apparat au bas de l’escalier me rend fier. Quant à notre ami, il n’a pas été plus surpris que cela lorsqu’il arrive et me découvre ainsi paré. Après tout, nous partageons la même passion pour ce monde. Accessoirement, je n’ai plus aucune pudeur à ce genre d’exhibition privée. C’est ainsi que nous passons une bonne partie de la journée autour d’un bon repas puis à deviser de choses et d’autres. Si on m’avait dit un jour que je ferais cela …
Le mardi, en guise d’adieu, tu m’as réservé une dernière soirée, cette fois sans impact, mais tout aussi plaisante. Et sans fou rire non plus. Il ne faudrait pas que cela devienne une habitude. Tu extirpes donc deux cordes rouges de ta réserve. Avec, tu me confectionnes ce qui ressemble à une brassière et un serre-taille, le tout laissant bien évidemment accès aux zones intéressantes. Qui dit bondage, dit restriction de mouvement. Alors tu en profites par immobiliser les bras le long du corps, au dessus des coudes, au niveau des poignets et même à hauteur des doigts. Une fois satisfaite de la tenue que tu viens de me réaliser, tu attrapes la cagoule noire légère. Privé de mes mains, tu n’as pas le choix ; tu dois la mettre toi-même en place. Je ne veux pas dire mais cela manque de pratique. Bon gré mal gré, tu finis par l’ajuster, un peu bizarrement à mon goût étant donné que c’est mon nez et non ma bouche qui se retrouve dans l’ouverture. Mais je comprends à tes rires que c’est bien le but recherché. Tu peux désormais parachever ton œuvre. Et pour cela tu places les pinces à clochettes sur mes tétons. Si je me souviens bien c’est la première fois que tu les emploies. Elles s’avèrent n’être pas trop mordantes, juste ce qu’il faut, mais très esthétique pour décorer son soumis. Malheureusement, elles ne tiendront pas assez longtemps à mon goût, ni au tien. Sujet à étudier. Quant à mon intimité, tu lui réserves une série de petites pinces plastiques. Leur taille ne présage en rien de leur inefficacité, bien au contraire. Tu en places une paire de chaque côté de mon pénis tandis que la cinquième vient l’obturer. Et dire que certaines et certains s’encombrent avec une cage alors qu’une simple pince fait tout aussi bien l’affaire. Visiblement tu sembles satisfaite de ta réalisation. C’est en tout cas ainsi que tu l’immortalises.
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La boucle sans fin
Chapitre I
Par avance, je tiens à m’excuser platement auprès de Dame Athénais, j’espère qu’à la lecture de ce récit, elle saura me pardonner. Je déroge, ici, un peu au challenge pour évoquer une histoire qui a bouleversé ma vie voilà presque dix ans.
Mai 2014, je venais de me faire larguer et retrouvais mes valises sur le pas de porte de notre logis. Les choses n’allaient plus depuis un moment avec Chloé mais je trouvais, sur le moment, sa décision un tantinet brutale. En concurrence avec les étudiants, je dénichais une chambre de bonne, au quatrième étage sans ascenseur, rue de Brancion dans le 15ème arrondissement. A l’époque, jeune enseignant, je ne pouvais espérer mieux et n’osais abuser de l’hospitalité des quelques amis qui m’avaient gentiment hébergé jusque-là. Paris en été, ses touristes, sa canicule, ses garçons de café à l’amabilité variable constituaient pour moi une source de déprime. Une fois installé dans mon studio, je n’avais qu’une hâte…
Partir.
Fuir la ville pour les grands espaces, échapper un moment au bêton qui semblait ternir le ciel et abimer mes rêves.
Dans la touffeur des combles où j’avais élu domicile, je pianotais frénétiquement en quête d’un ailleurs. En mai, cependant, les occasions se faisaient plutôt rares et surtout hors de budget. N’y croyant plus, je cliquais sur une annonce qui allait bouleverser ma vie. Une location dans le sud de la France pour 2 mois. Un mas, surplombant une colline dominait une pinède et un champ d’olivier. Plutôt isolée, la demeure possédait sa propre piscine et un chemin privé descendant sur une crique. Le rêve de liberté et de détente était pratiquement à ma portée. Les tarifs indiqués étaient curieusement peu élevés. Je tentais ma chance et recevais dans l’heure qui suivit un message. La propriétaire expliquait qu’elle vivait actuellement dans cette grande bâtisse et qu’elle louait habituellement à des étudiants. L’un d’eux était reparti après son master et il restait donc une chambre vacante. Je pouvais, si je le souhaitais, vivre là-bas à l’année.
Je rassurais la propriétaire, Md Camille, et fis un peu d’humour en expliquant que j’allais enfiler mes palmes et mon tuba sur le champ. La discussion cessa. Immédiatement, je me mordis les doigts et me rappelais les instants où Chloé me charriait sur mon humour. Encore une fois, j’avais débordé, j’étais allé trop loin. Soudain, mon portable vibra. Md Camille m’écrivit ou plutôt me questionna en mode KGB. Avais-je de la famille ou des amis susceptibles de venir perturber la tranquillité du site ? Etais je célibataire ? Etais je bruyant ? Expansif ou plutôt réservé ? Mon hygiène de vie fut également questionnée, alcool, drogue. Au final, mes réponses durent la convaincre car elle valida ma candidature. Durant une semaine, j’étais sur un nuage. Paris devenait un endroit délicieux, même les cafetiers semblaient des chics types. Un sourire béat et crédule ne quittait plus mon visage. Hélas, mes espoirs furent à la mesure de ma déconvenue. Un mail de Md Camille m’annonçait qu’elle ne pourrait me recevoir. Un dégât des eaux dans la chambre avec vue sur mer l’empêchait de la louer.
J’étais anéanti. Je lui écrivis que ce n’était rien. Que je pourrais m’accommoder d’un papier peint un peu décollé ou d’une salle de bain hors d’usage (il y en avait 3 dans la demeure) mais rien n’y fit. Je me couchais brisé par la nouvelle. L’idée de rester dans la capitale durant l’été m’étais devenue insupportable.
Nuit blanche ou presque.
8h du matin, les vibrations de mon portable me réveillèrent en sursaut. Un 06 inconnu insiste de l’autre côté de la ligne. Je décroche et tombe sur une voix féminine plutôt directe et stricte. C’était Md Camille. Elle me proposait un arrangement. La demeure possédait une chambre d’amis supplémentaire au sous-sol. Pas grand-chose… Le prix bien entendu serait revu à la baisse (presque gratuit pour une location à 10 km de St Tropez). Quelques photos suivirent. J’y découvrais une chambre chaulée, un lit simple et des meubles rudimentaires. Un soupirail projetait l’ombre de ses barreaux sur un sol de tommettes bien entretenu. Ce n’était plus la chambre avec terrasse surplombant la mer mais je comptais passer l’essentiel de mon temps entre garrigue et bains de mer. J’acceptais. La suite me prouva combien j’étais naïf.
Les rayons du soleil dardaient sur le mas qui se découpait dans le bleu de l’azur. Le chauffeur de taxi, en apprenant ma destination, m’avait regardé d’un drôle d’air.
« Vous êtes venu la Camille ? » me lança-t-il en s’allumant une cigarette.
« Oui… enfin non. Pour les vacances. » Dis-je, un peu déstabilisé par la question.
L’homme esquissa un sourire de connivence que j’eus beaucoup de mal à interpréter. J’abrégeais la conversation en me grisant du chant des cigales. Les dernières maisons laissèrent bientôt la place aux cultures d’oliviers qui s’espacèrent pour laisser place à la garrigue. La lande, ses odeurs de serpolet et de thym succédait à des chaos rocheux, monstres énormes, qui plongeaient dans la mer. 20 minutes plus tard, nous quittions l’asphalte pour un chemin de terre battu, une allée d’olivier et puis, brusquement, au détour d’un virage, le Mas baigné de soleil. La demeure, immaculée, paraissait bien plus vaste que sur les photos. Je n’eus cependant pas le temps de m’extasier. Mon chauffeur, peu désireux de voir « La Camille » comme il l’appelait me laissa devant les hautes grilles de la demeure déposant, en vitesse, mes bagages sur le bord du chemin. Les grilles telles d’antiques gardiens s’ouvrirent automatiquement me laissant faire mes premiers pas dans le domaine de Md Camille.
Chapitre II
Un voilier, petit point blanc dansant dans les vagues, se perdait au large tandis qu’un vent frais balayait la côte. Du haut des falaises qui surplombait les calanques, j’avais l’impression que le monde s’offrait à moi. Instant de liberté que je ne savais pas encore éphémère. Mes problèmes parisiens emportés par le Sirocco, je comptais profiter pleinement des chemins de chèvres et du zézaiement incessant des cigales. Inconsciemment, je me replongeais dans un récit de mon enfance, « la gloire de mon père », et je m’attendais presque à voir jaillir 3 bartavelles comme dans l’histoire de Daudet. Fatigué par le vent et le voyage, je me remémorai l’étrange Md Camille.
Elle m’attendait sur le perron du Mas toute de blanc vêtue. L’étudiante, à côté d’elle, bien que très jolie, paraissait d’une beauté fade comparée à celle de ma logeuse. Ses longs cheveux noirs cascadaient sur une robe blanche agrémentée de dentelles et de rubans. Un camée ornait son coup caché sagement par un col tout en broderie. Elle m’accueillit un peu fraichement, une cravache à la main. Elle dut cependant lire la surprise dans mon regard et s’en excusa aussitôt. Elle partait faire une randonnée à cheval prochainement. Je la rassurai et expliquai la difficulté pour arriver jusqu’ici. L’isolement de la demeure, l’air goguenard du chauffeur de taxi. Md Camille se contenta de sourire à mes déboires autour d’un rafraichissement. Ses yeux verts magnifiques plongeant dans les miens, je cessai mes bavardages la gorge un peu sèche pour me désaltérer. Cette femme, dans la quarantaine, avait un regard hypnotique. J’aurai pu me perdre dans ses yeux émeraudes comme dans une jungle profonde. Ces lèvres habilement maquillées de sensualité s’entrouvrir pour former dans l’air d’étranges motifs mystiques.
Soudain, un coup de cravache claqua sur la table et interrompit ma rêverie.
« Vous ne m’écoutez pas Simon ! » sourit Md Camille tandis que je sursautai. D’un geste, elle m’invita à faire le tour du propriétaire. Je découvris avec plaisir le salon et ses vastes bibliothèques, la salle à manger avec vue sur la piscine, la cuisine ultramoderne capable de restaurer un petit bataillon, l’escalier qui mène au premier où il m’était interdit d’aller. C’est là, en effet que logeait l’étudiante et ma propriétaire. Je n’avais en aucun cas l’autorisation de monter. Md Camille, ferme sur ce point me demanda d’ailleurs de répéter l’interdiction en souriant.
« Je n’ai en aucun cas le droit de monter dans les étages sans votre autorisation » dis-je en forçant le trait comme un écolier pris en faute. Surprise, Md Camille se mit à rire et instantanément, je tombais amoureux. Nous descendîmes ensuite à la cave pour y découvrir ma chambre. Une lourde porte de chêne avec passe plat et œilleton barrait le passage vers mon nouveau logis. Md Camille me fit alors un regard grave avant d’ajouter que cette pièce était auparavant la cellule d’un esclave.
« La maison et les terres autour étaient dans la famille depuis 1768. A cette époque et jusqu’en 1848, les Desfontaines avaient toujours eu un esclave à demeure. Après l’abolition de l’esclavage, des domestiques habitèrent ces lieux mais ce n’est pas la même chose » dit-elle avant d’introduire l’antique clé de fer qui ouvrait ma chambre. La pièce devait faire une dizaine de mètres carrés et pourrait être qualifiée de monacale. Md Camille passa en revue les quelques règles de son royaume comme elle aimait appeler le domaine. Petit déjeuner à 7h, déjeuner à midi et diner à 19h, retour aux chambres à 21h. Puis, elle me montra quelque chose qui me fit froid dans le dos. Des crochets fixés dans les poutres et sur certains murs témoignaient du temps révolu de l’esclavage. Elle maintenait ces reliques pour témoigner de l’histoire de sa famille. L’esclavage, après tout, avait rendu riches et prospères les Desfontaines dans la région. Dubitatif, j’acquiesçai et demandai s’il y avait une télé dans la chambre ou même si je pouvais emprunter des ouvrages de la vaste bibliothèque.
Md Camille changea de ton. Son sourire se fit plus cassant.
« Bien sûr que …. non ! Tu n’auras pas le temps pour ça… »
Mal à l’aise j’enchainai sur la fatigue du grand air, les longues randonnées mais Madame ne m’écoutait déjà plus. Elle remontait à l’étage ou Sylvia l’attendait. Son cheval allait être sellé, il était l’heure de partir. Laissé seul dans ma cellule, je remarquai 2 choses étranges. Cette femme, aussi hautaine que magnifique venait de me tutoyer et chose plus étrange encore, les anneaux fixés aux poutres présentaient des traces récentes d’usure.
Je ne tarderai pas à savoir ce pour quoi ils étaient destinés.
Chapitre III
Les feuilles virevoltaient dans les frimas de l’automne. Le vent mugissait sur la cour de récréation étrangement déserte. Il fallait avoir l’œil pour remarquer, dans un renfoncement, un groupe de collégiens qui faisait cercle.
« Il ne le fera pas, tu verras » lâchait un môme à un autre en lui donnant un coup de coude complice.
« Mouais, possible. Il n’a pas de couilles de toute façon. » renchérit le voisin un peu déçu.
Au centre de l’action, mille paires d’yeux avides le scrutaient. Il était là, devant la plus belle fille du collège qui lui souriait. Ses boucles blondes s’emmêlaient au grès du vent et dessinaient de jolies arabesques sur ses joues rosies par le froid. Son teint pâle taché de deux pommettes roses lui donnait des airs tendres de poupées de porcelaine. Le garçon s’avança sous les vivats du public. Tremblant d’excitation et de peur, il fit un premier pas dans le cercle des curieux. Les yeux bleu acier de l’égérie du collège se firent plus perçants. Un sourire pincé, que peu lui connaissait, vint durcir ses lèvres fines.
« Tu peux m’embrasser si tu viens à moi à 4 pattes. » lança la petite au regard de démon.
Une rumeur parcourut l’assemblée, ce n’était pas ce qui était convenu mais c’était encore plus cool. Bientôt les élèves scandèrent « A 4 pattes ! Simon à 4 pattes ! »
Des larmes montèrent aux yeux de l’amoureux pris dans l’inextricable piège d’une foule déchaînée. Il fit le vide pour sortir de son corps. Ces derniers mètres, il ne les ferait pas. C’est son corps, telle une machine, qui les parcourraient pour embrasser Anne Lyse. Les mains dans la boue, les genoux trempés, il déployait son corps d’adolescent gauche au travers de la curie. Anne Lyse était là, à quelques mètres. Il ne voyait d’elle que ces bottes de cheval vernissées que beaucoup de jeunes filles lui convoitaient. L’humidité gagnait son jean lorsqu’il arriva aux pieds de sa bien-aimée. Un murmure parcourut la foule devenue silencieuse. Il avait osé. De la chenille discrète et grise qui rasait les murs, il s’était fait papillon. Anne Lyse fusilla son vainqueur du regard.
« Je t’avais promis de m’embrasser mais je n’avais pas dit où. Embrasse mes chaussures comme le feraient les petits chiens ! »
De grosses larmes coulaient sur les joues boueuses de l’ado humilié lorsqu’une main lui empoigna le cou pour lui plaquer le visage face contre terre. Le garçon voulut protester mais un coup de pied dans les cotes lui coupa le souffle. Haletant, il reconnut la brute du collège, Nicolas.
« Tu fais ce qu’Anne Lyse te dit. Tu lui lèches les pompes ».
La foule, tel un fauve, rugissait. Ce n’était plus un ensemble de collégiens mais un bloc compact et cruel jouant avec sa proie. Lorsque Simon avança ses lèvres pour baiser la botte, il eut l’impression que, sorti de sa chrysalide, on lui déchiquetait sadiquement les ailes.
Je me réveillai en sursaut et faillis dégringoler du hamac. La gorge sèche, le souffle court, j’avais, une fois de plus, fait cet horrible cauchemar jailli du passé. La rupture avec Chloé devait faire jouer mes failles internes et des rêves enfouis me troublaient. Je notais, cependant, une distanciation des évènements que je pris pour une forme de progrès. Je trainais un moment en cuisine et décidais de calmer mes nerfs en piquant une tête à la piscine. Md Camille m’avait interdit d’y mettre les pieds après le déjeuner mais dans l’état où j’étais, un bon bain me paraissait salutaire. De la terrasse, le vent amenait l’odeur des pins, les clapotis de l’eau et l’ardeur des cigales. Sous les oliviers, n’ayant pour vêtement qu’un unique chapeau de paille, Sylvia, comme une naïade, offrait sa peau à la caresse du soleil. L’étudiante en lettres possédait un corps parfait quoiqu’un peu mince. Ses seins dardaient sous la brise, son corps nerveux et encore diaphane s’abandonnait totalement. Un buisson de jais fleurissait entre les cuisses de cette Vénus urbaine. Surplombant la scène, je vis la belle saisir un livre ; « Justine où les malheurs de la Vertu ». L’œuvre du marquis de Sade dans la main droite, Sylvia s’adonnait à quelques caresses saphiques lorsqu’on m’interpella.
« Qu’est-ce que tu fais là ! »
Je sursautais tel le voyeur que j’étais et bredouillais de lamentables excuses. Md Camille était comme furie et m’invectivais tandis que je reculais dans l’escalier. Sylvia s’était levée depuis longtemps pour joindre son courroux à celui de ma logeuse et soudain, l’une d’elles, me poussa dans l’eau.
Je remontais à la surface, m’agrippais au bord mais le talon ferme de Md Camille me plongea la tête sous l’eau. Je bus la tasse et remontais pour m’excuser. Là encore, ma tête fut maintenue sous l’eau tandis que ses bottes écrasaient mes mains accrochées au rebord. Mes habits et mes chaussures me gênaient dans mon combat pour me maintenir en surface. Je sentais mon cœur battre à tout rompre. Chaque tentative pour rejoindre la terre ferme se soldait par un début de noyade. Peu à peu, je cédais à la panique et m’épuisais. Allaient-elles me noyer ? Impossible ? Je décidais de puiser dans mes dernières forces, je bandais mes muscles et tentais de me projeter sur la terre ferme mais les 2 harpies me repoussèrent et me maintinrent dans les abysses. Mes mains cherchaient vainement à agripper n’importe quoi qui me maintienne en vie mais une poigne ferme me retenait sous l’eau. Des bulles de cet air trop précieux sortirent de ma bouche pour laisser entrer le liquide javélisé. Mon corps tressaillit, se cambra frénétiquement pour refuser l’évidence. Mes mains affolées ne déplaçaient que de l’eau, des colonnes d’eau. Mes poumons et mon cœur explosèrent lorsque l’obscurité fondit en moi. Cette piscine serait mon enfer.
Chapitre IV
« Règle numéro 1 : Un esclave doit toujours obéir à sa Maitresse
Règle numéro 2 : Le plaisir de Maitresse passe toujours avant celui de l’esclave
Règle numéro 3 : L’esclave oubliera sa sexualité et trouvera son plaisir dans celui de sa Maitresse
Règle numéro 4… »
J’ouvris les yeux dans la nuit noire et poussais un cri aussitôt étouffé par un bâillon. Sur le dos, je voulus me lever et retirer le casque qui balançait des ordres d’une voix glaciale, presque mécanique dans mes oreilles mais mes 4 membres ainsi que mon cou étaient attachés à la couche où je me trouvais. Je n’avais pour protester qu’une option : me débattre.
« Règle numéro 6 : L’esclave se doit d’exécuter spontanément toutes les tâches ménagères
Règle numéro 7 : A son réveil, l’esclave doit préparer le petit déjeuner de Maitresse puis s’effacer et l’attendre dans la salle de bain, sa laisse cadenassée aux toilettes. »
Les 10 règles édictées par ma geôlière revenaient en boucle et s’insinuaient, tel un lent poison en moi. J’avais beau essayer de faire abstraction, je savais que Camille et sa comparse essayaient de me reconditionner. Où étais-je tombé ? Pourquoi moi ?
Au bout d’un temps qui me parut infini quelqu’un retira le casque qui balançait ces crédos.
« Il est presque déchargé…Sylvia ? Peux-tu me donner l’autre, la batterie est pleine de ce matin. »
« Oui Madame » répondit Sylvia d’une voix effacée
« Ecoute moi Simon, ce que tu as tenté de faire en te masturbant devant cette jeune fille est inacceptable. Pénalement, cela sera pris pour du harcèlement sexuel. J’ai bien entendu installé des caméras dans tout le domaine et je peux dire que la police aura le privilège de regarder tes perversions en HD si tu n’obéis pas à mes ordres. Tu subiras un dressage strict et souvent douloureux mais, il se peut qu’au final, tu puisses y trouver du plaisir »
Camille marqua un temps d’arrêt pour me faire bien comprendre l’enjeu de la situation. Elle reprit plus sur le ton de la confidence.
« Nous avons épluché l’historique de ton portable. Tu n’as jamais vraiment eu d’envergure. Ta Chloé s’est bien fichue de toi. T’envoyer un selfie d’elle et son nouvel amant en guise de rupture, il faut avouer que ça a quand même de la gueule. »
Je grognais au travers du bâillon en caoutchouc n’émettant que des borborygmes grotesques et des filaments baveux. Camille n’en avait cure.
« Tu consultes déjà des sites BDSM, tu as un profile Fet life mais apparemment aucun contact réel. Je ne sais pas pourquoi mais ça ne m’étonne pas vraiment. Veux-tu devenir mon esclave ?»
Humilié et plein de rage, je fis non de la tête lorsque Camille me libéra enfin du bâillon. J’haletai, furieux et lui ordonnais de me libérer sur le champ.
« Tu n’es pas en position d’exiger quoique ce soit ici. Ton nom, ton prénom ne signifieront bientôt plus rien. Désormais, tu te nommes sim et ton but unique est de me satisfaire ».
En colère, je ruais et essayer en vain de jouer sur les liens qui me reliaient au lit lorsqu’une sangle immobilisa ma tête aussitôt, une autre se refermait sur mes cuisses. Complètement contraint, je ne pus qu’accepter le casque Mp3 qui scandait les règles de Maitresse Camille. Puis, sans douceur, quelqu’un plaqua un chiffon sur ma bouche recouvrant au passage mes narines. Une odeur étrange embruma mon cerveau et me fit perdre conscience.
Je me réveillai, ébloui par de puissants projecteurs. Un mal de crâne me vrillait les tempes et pesait sur mon crâne comme une chape de plomb. Dans la lumière du contrejour, des caméras sur trépieds filmaient mon réveil sordide. Attaché sur un chevalet, mes yeux balayèrent la pièce du regard. Chaines, fouets, cravaches et autres instruments de torture attendaient l’arrivée de la Maitresse des lieux. Une série de godes de toutes tailles trônait sur une étagère à proximité d’une croix de Saint André. Dans un coin de la pièce, je devinais, dans le tremblement des bougies, une cage pouvant contenir un humain.
Des pas résonnèrent dans le couloir. Maitresse, habillée d’un bustier de cuir, tenait Sylvia en laisse. L’étudiante, en dentelle blanche, contrastait avec Md Camille qui lui fit prendre place face au chevalet. Gantée de cuir, Maitresse parcourut mon dos avant de descendre sur mes fesses. Sans un mot, ses doigts remontèrent sur ma peau tremblante et vinrent chercher mes têtons. Sous la caresse animale, je les sentais s’ériger tout comme mon sexe. Sylvia, lentement, fit descendre son string pour me présenter sa toison. J’étais aux anges lorsque la poigne de cuir de Madame étira mes couilles cassant net mes envies.
« Nous allons te rééduquer. T’apprendre à ne plus satisfaire tes désirs mesquins en priorité. » susurra Camille en broyant mes noix jusqu’à me faire couiner.
« Je veux que tu lèches Sylvia. C’est un ordre petite chose. »
Postée à quelques centimètres du chevalet, j’étais incapable de l’honorer de ma langue. Sous les ordres mon « éducatrice » Sylvia jouait maintenant avec son sexe.
« Regarde comme elle te réclame…Tu n’es même pas fichu de la satisfaire. Pathétique. Voilà tout ce que tu mérites. »
Je sentis un doigt jouer avec mon cul. Une fessée m’incita à me détendre tandis que Maitresse me fit me cambrer pour déflorer mon œillet. J’étais excité et humilié. Humilié car je trouvais du plaisir à cette fouille intime et excité par les nouvelles sensations que je découvrais. Face à moi, la jeune fille avait saisi un vibro et ondulait de plaisir. Spectacle vertigineux pour moi dont la sexualité s’était bornée au missionnaire et à la levrette. Soudain, un objet froid vint cogner ma rondelle. Je voulus protester mais les mains de Camille, tel un étau, se saisirent de mes hanches ne me laissant aucune échappatoire. Le gode ceinture me força inexorablement. Douleur, déchirement. Puis des mouvements rapides succédèrent à une série de vas et viens plus lents. Ce qui n’était que souffrances se transformait peu à peu en plaisir. La croupe bien cambrée, j’acceptai ma soumission et le rythme imposé par Camille. Face à moi, Sylvia s’agitait frénétiquement, retardant sa jouissance. Puis ce fut l’explosion. Nos deux corps partirent en même temps sous les directives de Madame. Mes émotions pourtant se prolongèrent lorsque je dus nettoyer la chatte de ma partenaire.
« Ici, chaque petit plaisir est compensé par un peu de douleur et d’humiliation » annonça doctement maitresse qui s’était retirée de mon cul pour enlever le préservatif qu’elle m’avait posé durant mon sommeil. Fatigué, j’acquiesçai sans me douter de la suite.
Elle déroula l’étui de latex souillé devant moi et d’une voix sévère m’ordonna d’ouvrir la bouche. J’étais humilié.
Chapitre V
Réveil brumeux, les membres engourdis, une cagoule me privait de la lumière et obscurcissait tout espoir. Je fis jouer, en vain, mes membres solidement attachés. J’avais mal partout et soif aussi. Horriblement soif, l’impression d’avoir la langue qui a doublé de volume.
Drogué encore une fois. Encore une fois, retour à la case départ. Vaseux, j’essayai de reconstituer les derniers évènements qui m’avaient conduit dans ma cellule. Souvenirs…
Je n’avais pas voulu avaler mon foutre, j’avais malgré les coups de canne refusé cet ordre. Lassée, Md Camille s’est approchée de moi un flacon de chloroforme à la main avant de m’enfouir le nez et la bouche dans un coton imbibé. La nuit s’était alors refermée sur moi pour me faire renaitre dans cet enfer carcéral.
La porte grinça, je devinai des pas. Sans ménagement, on me redressa. On me saisit les mains pour rapidement les attacher au-dessus du lit. Le zip de ma cagoule fut retiré et laissa apparaitre le visage de Md Camille.
« Sais-tu pourquoi tu es ici ?
« Tu es ici parce que tu as désobéi à mes ordres.
« Saches que c’est ce qui risque de t’arriver souvent si tu continues à me défier. Je fais cela pour ton bien tu sais. Avant de me connaitre, tu n’étais qu’un sale petit voyeur. Le genre de type qui pouvait se branler en regardant une jeune fille innocente. Grace à moi, tu renaitras. Tu seras un homme nouveau. Un esclave.
« Mais dis-moi, tu dois avoir faim et soif. Cela fait presque 3 jours que tu n’as ni bu ni mangé…Mon pauvre. » dit-elle en me plaignant faussement.
« Regarde, j’ai apporté des céréales. Ouvre la bouche »
Contraint d’obéir pour avoir ma pitance, j’avais l’impression de retourner en enfance. Complètement dépendant j’obtempérai. Les céréales sèches absorbèrent le peu de salive qui me restait. Incapable d’avaler, je m’étouffai dès les premières bouchées.
« Oh…C’est trop sec. Attends mon bébé » Se moqua Madame. Elle saisit le bol, le plaça entre ses jambes après avoir retiré son shorty et arrosa de quelques goutte la gamelle de son liquide doré qu’elle compléta avec du lait. Lorsque la cuillère revint à ma bouche, je n’eus d’autre choix que d’avaler le brouet. C’était tiède et salé, doux et amer à la fois. Pas réellement mauvais mais pas non plus un nectar. J’avalais la seconde cuillère de céréales plus rapidement que la première. Mon corps s’habituait, il réclamait son énergie. En quelques minutes, je finis le bol de céréales sous le regard attendri de Maitresse.
« Tu vois, ce n’étais pas si difficile. Bien des soumis aimeraient être à ta place. Mais moi, je préfère détruire et façonner. J’aime la difficulté. Te voir te résigner à avaler mon champagne m’a énormément satisfaite. Nul doute que tu seras bientôt prêt à me servir de domestique. Sur ce, bonne nuit. » Dit-elle en réajustant mes chaines avant de me plonger de nouveau dans la nuit de ma cagoule.
Le lendemain, Sylvia me tira de mon sommeil brusquement. Attaché aux mains et aux pieds comme un bagnard, je fus conduit nu dans le jardin. Camille m’attacha solidement à un anneau avant de me passer au Karcher. Le corps endolori, Sylvia me guida vers un transat et me posa sur les testicules une espèce de collier ainsi que des bracelets aux poignets et aux chevilles. Mes yeux croisèrent les siens qui cherchèrent à fuir mon regard. Avait-elle honte du traitement qu’on m’imposait ? Pourrais-je en faire une alliée pour sortir de cette prison ? Ces questions trottaient dans ma tête lorsque Md annonça :
« Il fait un temps magnifique aujourd’hui. Tu trouveras les affaires de plage dans la cuisine. Nous allons passer notre matinée à la crique. Dépêche-toi.
Thermos, parasol et glaciaire me transformaient en une sorte de bête de somme. Dans sa mansuétude et pour éviter l’insolation, Camille m’accorda un chapeau de paille laissant au soleil le soin de rougir les autres parties de mon corps. Suant comme un bœuf, je suivais, à distance respectable, mes deux vestales abritées par le couvert ombrageux d’une pinède. Absorbées par leur discussion, elles s’éloignaient de plus en plus. Trainant à dessein, je me trouvais bientôt seul au milieu du bois.
« Md Camille ? Sylvia ? » Dis-je pour m’assurer de leur absence.
Les cigales seules répondaient à mon appel. Alors, sans un bruit, je laissai glaciaire et thermos et pris la fuite. Le Mas était isolé, le domaine grillagé mais il fallait que je tente le coup. M’écorchant mes pieds nus ; me griffant aux ronces et aux branchages, je fuyais vers mon salut. La clôture ! A l’époque où j’étais libre, lors de mes vagabondages, j’avais repéré un trou dans le grillage. Mes yeux s’embuaient de fatigue, mes forces, peu à peu m’abandonnaient lorsque j’y accédai. Soudain une décharge électrique parcourut mon corps. Elle partait de mes couilles et irradiait l’ensemble de mon organisme. Je luttai un moment mais une deuxième fulgurance me fit toucher mettre à genoux. Lorsque je relevai la tête, Camille et Sylvia s’étaient interposées entre le grillage et moi. Entre moi et ma liberté.
« Tu vois Sylvia, il faut toujours tenir les hommes par les couilles. C’est bien là leur faiblesse. » Railla Camille en touchant un boitier de commande qui envoya une troisième décharge. La tête sur le sol, je sentais le pied de ma geôlière m’écraser le visage.
« Abandonne, et accepte ta soumission, ici, tu n’as aucune chance de t’évader. »
Chapitre VI
Un cyclope à l’œil noir m’épiait du haut de la porte. Par intermittence, le monstre technologique allumait un brasier dans le creux de la nuit. Silencieusement, je devinais son regard braqué sur moi. Derrière cette caméra, je me représentais Md Camille vérifiant l’état physique de son captif. Car oui, enfermé dans ma cellule, je me considérais désormais comme son prisonnier. Mes journées s’étiraient au rythme de l’ouverture / fermeture du passe-plat. La nourriture alternait entre un gruau infect et des légumes bouillis sans saveur. Je comprenais que ce régime viser à me briser. Mes forces physiques comme mentales s’étiolaient.
Un jour, une voix sortit de nulle part m’ordonna de me mettre debout face au mur. J’avisai, dans la nuit du donjon, une enceinte que je n’avais jusqu’alors jamais remarqué. Camille et Sylvia pénétraient, peut-être, dans la cellule profitant de mon sommeil. Agacée par mes tergiversations, ma geôlière m’intima de me dépêcher. Debout, la tête contemplant les fissures dans l’enduit sale qui recouvrait le mur, je n’osai bouger. Elles étaient là à épier mes failles, l’œil braqué sur leur ordinateur. D’invisibles fourmis me grignotaient les jambes lorsque la porte s’ouvrit.
Sylvia tenait une lance d’arrosage et m’aspergea à grands jets. L’eau glacée vint cribler ma peau de milles morsures et me mit à genoux. Derrière l’étudiante, je devinais Md Camille, baguette électrique à la main, qui surveillait la situation. L’eau pulsait maintenant sur mon torse et se déchainait sur mon sexe. Perclus de douleurs, je restais abasourdi lorsque mes 2 tortionnaires refermèrent la porte. Harassé, je gagnais ma couche pour m’endormir profondément.
Une note d’épices chatouilla mes narines. Un mot, murmuré à mon oreille, m’enjoignait à faire silence. Une caresse sur mon front, une autre sur mes joues. Le contraste était tellement saisissant avec les sévices des derniers jours que j’en eu les larmes aux yeux. J’ouvris les yeux sur le visage de Sylvia qui me sourit avant de venir chercher de ses lèvres les miennes. Douceur de baisers, mon espoir renaissait. J’osai à peine toucher ce corps gracile mais la belle, pleine de tendresse, encercla mon bassin de ses cuisses et plaqua mes mains sur ces fesses nues. A califourchon sur mon corps meurtri, elle me murmura son histoire. Elle aussi avait été recluse. Enfermée dans cette cellule, elle avait connu mes privations et l’enfer que je vivais. Eperdu de reconnaissance, je me plongeai dans le parfum de ses cheveux, pour qu’elle ne puisse voir mon trouble. C’était presque trop beau !
Et sous ce corps tendre et nerveux, et sous les baisers avides de ma nouvelle complice, mon sexe s’érigea. Avec une infinie tendresse, Sylvia joua de ses mains sur mon vit. Puis délicatement, elle m’introduisit en elle. Encore aujourd’hui, mes sens s’affolent lorsque j’évoque ce moment. Communion des sens, affolement des corps jusqu’à l’explosion charnelle et la fusion des âmes.
Elle et moi, dans ce monde étrange, avions besoin de nous échapper. Parenthèse paradisiaque dans un monde désenchanté. Après quelques caresses, ma belle partit à pas de loup. Je constatai immédiatement qu’elle n’avait pas fermé le verrou de la lourde porte de chêne. Que faire ?
Que faire ? Allongé sur ma paillasse d’infortune, je me répétai sans cesse cette question et restai interdit. Si Md Camille n’était pas au courant, alors, elle n’aurait aucune raison d’activer le collier électrique qui sertissait mes testicules. De plus, Sylvia avait certainement profité de la nuit pour venir me visiter. Les chances que Maitresse dorme étaient donc plus élevées. Et enfin, à quoi croire si ce n’est en l’amour ? Sylvia avait forcément prémédité ce geste. Elle-même subissait, d’une certaine façon, le joug de Camille.
D’une main hésitante, j’entrouvris la porte. Derrière, sur la droite, un couloir, une cave à vins et un escalier amenait directement sur la terrasse. Sur la gauche, un escalier se jetait dans la cuisine après avoir franchi une enfilade de pièces abandonnées. J’allais droit au but préférant éviter la cuisine. Montant 4 à 4 l’escalier de pierre, j’ouvris la porte qui menait à la liberté. A ma liberté ! Un soleil éclatant m’obligea instantanément à plisser les yeux tandis qu’une alarme hurlait. Instantanément, je sus que j’avais été trahi. Nous étions en plein jour, probablement un début d’après-midi. Perdu, je me retournai vers la terrasse.
Maitresse, Sylvia et une autre personne encapuchonnée dans une houppelande de cuir m’attendaient, armes de paint ball à la main.
« Que la chasse commence ! » annonça Maitresse en claquant sur le sol son fouet. Tel un lapin dans les phares d’une voiture, il me fallut un moment pour me remettre de ma surprise et prendre mes jambes à mon cou.
Chapitre VII
Courir !
Fuir le plus vite possible
Tenter d’échapper aux 3 Dianes, chasseresses impitoyables, qui décomptaient les quelques secondes d’avance qu’elles daignaient me laisser pour pimenter leur traque. Mes sens décuplés par une bouffée subite d’endorphine, je devins biche, cerf, renard. La nature qui autrefois déployaient ses trésors d’harmonie me dévoilait un visage moins familier. Hostile. Les racines devenaient chausse trappes, les épineux des rasoirs acérés, même l’atmosphère forestière autrefois agréable m’asphyxiait de sa moiteur.
Les premières détonations explosèrent en bulles colorées. L’une d’elles éclaboussa d’un rouge criard le pin derrière lequel je me trouvais tandis que qu’une autre s’écrasa sur un bloc rocheux à proximité. La nature saignait au passage de ces Arthémis en furie. Bandant mes muscles, je sortis de ma cachette précaire et m’élançai dans les profondeurs du bois. Dans quelques mètres, je le savais, j’affronterai un raidillon avant de dévaler l’autre versant. Plus loin, un ruisseau se jeterait quelques kilomètres plus bas dans la mer. Arrivé à la plage, je n’aurai qu’à longer le trait de côte pour retrouver la civilisation. J’étais persuadé que, même si une barrière entravait mon chemin, je n’aurai qu’à la contourner en faisant quelques mètres de brasse. Sourire d’espoir aux lèvres, j’accélérai ma course faisant fi de l’acide lactique qui brulait déjà mes muscles. Une balle frappa mon épaule d’une dégoulinure verte. Je n’eus pas le temps d’anticiper la seconde rafale tant la douleur fut cuisante. Un autre tir venait de me percuter la cuisse me maculant d’un jaune fluo douloureux. Les rires de ces mauvaises fées résonnèrent tapis dans la pénombre. Boitillant, je sautillai d’un arbre à l’autre, essayant au maximum d’éviter les zones non couvertes. Un regard sur mon épaule endolorie me suffit pour comprendre qu’elle avait doublé de volume. A l’impact, ma cuisse ressemblait à un formidable œuf de pigeon. Je compris alors que ces filles n’étaient pas là pour plaisanter ou même passer un moment un peu sadique. Elles étaient fauves, je vivais l’halali et connaitrai la curée. Je distinguai alors deux formes sortant de l’ombre. Ni l’étrange invitée masquée ni Sylvia ne m’avaient repéré. Elles se dirigeaient dans ma direction, se séparant, silencieuses, pour couvrir davantage de terrain. D’ici quelques secondes, une minute si j’étais chanceux, elles seraient sur moi. Tapis dans l’ombre, je vis l’inconnue vêtue de cuir s’arrêter à moins d’un mètre du buisson où j’avais trouvé refuge. Il fallait agir. Vite. J’hurlais à mort et poussai violement au sol la chasseresse. Elle n’eut pas le temps de se relever que j’envoyer un coup de pied dans son estomac qui émit un bruit mou. L’arme à ma portée, je m’apprêtai à la saisir lorsque des tirs croisés me criblèrent le dos m’obligeant à fuir.
Sans arme, blessé, j’avais perdu mes repères et paniquai. Chaque mouvement m’était désormais douloureux, mes poumons me brulaient à chaque goulée d’air frais, mon cœur allait exploser dans mon ascension désespérée. Enfin, les arbres s’espaçaient, la canopée désormais se clairsemait. Le sommet de la colline n’était plus très loin. Je redoublais d’efforts pour accélérer lorsque mes espoirs furent soudainement brisés. En haut du raidillon, le sommet dominait la garrigue environnante et les pinèdes qui étiraient leurs ombres en cette d’après-midi mourante. Bercées par la brise, des mouettes chassaient derrière un chalut conférant au panorama une touche de mélancolie. J’aurai pu apprécier les prémices de cette liberté prochainement retrouvée si un à pic vertigineux ne me séparait de la combe qui menait à la mer.
Une balle, puis 2 me firent plier le genou. Du vert, du jaune me transformait en une cible vivante. A chaque tir, j’étouffai un cri. Immobile. Boule de souffrance.
Lorsque les shoots cessèrent, je levai la tête. Maitresse Camille sanglée dans un bustier me faisait face. Derrière elle, ses 2 complices me tenaient en joue. A genoux, je levai les mains pour signifier ma reddition mais un coup de botte m’envoya rouler dans les cailloux.
« Tu as voulu t’échapper. Tu t’en es pris à Sylvia pour qu’elle te libère de tes liens puis tu as osé t’attaquer à mon invitée. » Lança froidement Camille qui me braquai toujours d’un pistolet.
Effrayé, je reculai maladroitement sur le dos jusqu’au sommet de la colline. Maitresse me jeta un regard mauvais puis appuya sur la détente. Une souffrance effroyable me traversa. J’étais une mouche clouée par l’épingle cruelle d’un entomologiste. Mes testicules, devenues rouges écarlates, irradiaient de douleur. Une sève rouge sang gouttais en une flaque poisseuse sur le sol. Je commençai à tourner de l’œil lorsque Camille, moqueuse, me railla.
« Elles sont encore là. C’est juste de la peinture »
Sous le choc, je laissais Sylvia et sa complice m’enchainer à un tronc d’arbre en lisière de bosquet.
Chapitre VIII
Le soleil, boule de feu en fusion, achevait sa course embrasant une dernière fois la méditerranée. Rouge étaient les falaises, rouge était la terre, rouge était mon dos marqué par le fouet. Mon corps se zébrait de boursouflures profondes à chaque claquement de fouet. Je tremblai autant sous l’effet de la douleur que de la peur qui peu à peu me gagnait. Parfois, ma correction s’arrêtait. Un rubis s’allumait dans la presque nuit et dansait sur les lèvres de Camille et de sa complice. L’odeur d’un tabac familier agaçait mes narines. J’avais lâché le cowboy au paquet rouge et blanc lorsque j’avais connu Chloé qui elle avait repris. Nous n’avions jamais été vraiment en phase. Je rêvais romantisme, elle, directe, allait droit au but. Je fréquentais les étoilés au Michelin, elle, accrochait les étoiles sur les podiums en ski ou en course à pied. Je pensai oui, elle disait non. Je disais eau, elle était feu. Le moment de répit fut de courte durée. Sylvia parcourait mon dos de ses griffes jouant sur le sillon de mes plaies vives, s’étonnant presque du dessin étrange et sanglant qui labourait mon dos. Elle se plaqua à moi comme pour s’imprégner de mon sang. Je pouvais sentir son ronronnement panthère dans mon cou qu’elle embrassait doucement. Naturellement sa main droite s’enroula sur mon sexe tandis que la gauche caressait mes testicules. Avec une infinie tendresse, elle pressa, massa et cajola mon membre qui de nouveau, s’érigea. L’étudiante accompagna ses jeux de va-et-vient langoureux de mouvements du bas ventre. Je la devinais pâle sous la lune naissante, radieuse Sylphide d’albâtre au corps barbouillé de mon sang. Image du sexe et du Chao. Mon sexe se durcit, j’haletai de plaisir au bord de la jouissance lorsque la jeune fille s’arrêta.
Un gant de cuir vint fouiller mon intimité sans douceur. Ma rondelle dilatée n’offrit qu’une faible résistance lorsque Md Camille me pénétra avec un gode ceinture de bonne taille. Ses mains guidèrent mes hanches pour naturellement me cambrer. Le sexe de latex entrait et sortait profondément en moi. Les mouvements lents amplifiaient la sensation d’être comblé par ce pieux de chair en même temps que celle d’être une bonne petite pute. Lorsque Maîtresse enfonça le gode jusqu’à la garde je poussai un cri de douleur vite bâillonné par son gant. Une fois bien profond, elle joua longuement de mon humiliation et de ma douleur en alternant les longs coups de butoir, les mouvements circulaires et les pénétrations rapides. Le rythme de notre danse s’amplifia de frénétique, il devint démoniaque. Camille emportée par sa transe poussait maintenant des cris fauves que j’accompagnais de mes râles. Les autres, fascinées par le spectacle, avaient lâché leurs appareils photos, conscientes d’assister à un ballet mystique entre Artémis et sa proie. Lorsque le rite prit fin, j’avais été sévèrement sodomisé. Mon œillet, béant, suintait de gel d’eau comme une ultime souillure. Sans ménagement, je fus sanglé sur une sorte pierre plate que je n’avais pas remarqué à quelques mètres de là. La lune pleine éclairait la scène de ses rayons d’opale dévoilant mon corps martyrisé par ses 3 prédatrices qui maintenant me toisaient. Qu’elles étaient belles et redoutables !
Md Camille, toute de cuir vêtu portait à la taille cet impitoyable phallus noir et nervuré. Être androgyne, elle devenait monstre mythologique, presque minotaure. A ses côtés, ornée d’un simple collier d’argent, Sylvia offrait son corps frêle et pervers à la nuit, ses fines lèvres dessinant d’invisibles prière à un dieu qu’on devinait antique. La troisième me contemplait impassible derrière son loup de cuir. Elle retira sa houppelande pour dévoiler un corps sublime presque sauvage. C’est à ce moment-précis que Md Camille me banda les yeux.
« Tu vas gouter nos culs et reconnaitre nos saveurs »
« Tu ne dois pas échouer… »
Je jouais sur mes sangles pour me débattre sur cet autel impie sans que cela puisse changer le cour de mon destin. Une paire de fesse vint étouffer mes cris et mes protestations. Ma survie dépendait de mes sens. J’inspirais dans ces replis pour m’imprégner des odeurs. Odeur de menthe, fraicheur d’une rivière un début de printemps. Je jouais de ma langue pour m’imprégner davantage. Musc, bois vert, sève. Etouffé par ma tortionnaire, j’articulai avec peine et pourtant plaisir
« Sylvia »
La jeune fille se retira, une caresse d’approbation gratifiant mon corps avant qu’un autre séant vienne se poser et m’envahir de ses odeurs. Santal, ambre et benjoin se mêlaient à des épices plus salines. Je recherchais mon souffle assailli par ses saveurs. Ce bouquet…Je le connaissais. La peur et la honte m’envahirent. L’air commençait sérieusement à me manquer dans cette caverne de chair et de volupté. Il fallait une réponse, aussi humiliante puisse-t-elle paraitre.
« Chloé » fini je par lâcher
Les fesses se soulevèrent et rapidement mon masque fut retiré. La lune haute éclairait le visage de ma compagne. Un regard sadique que je ne lui connaissais pas illumina la nuit. Grimpant sur l’autel, elle me chevaucha avec passion et tendresse puis à l’acmé du désir avec fougue et sauvagerie. Nos corps s’emmêlèrent sous les yeux de Sylvia et Camille qui, emporté par l’instant, s’embrassèrent. Les Dieux furent les uniques complices de cette nuit blanche qui conditionne encore actuellement ma vie. Aujourd’hui, Chloé a fait de moi sa chose. J’ai accepté le rôle ou plutôt les rôles qu’elle me destinait. Soumis, esclave, homme à tout faire, confident et parfois amant, je vis la plupart du temps en chasteté complète. Nos nuits sont folles et nos ardents. Je vois défiler les amants de ma Déesse et suis parfois contraint de participer à leurs frasques. Sans cesse, j’explore le sadisme de Chloé qui semble infini. A l’approche des grandes vacances, un zest d’excitation et d’appréhension me gagnent. Nous partirons pour le sud de la France, dans ce mas isolé, retrouver Md Camille et Sylvia pour de nouvelles perversités
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Comme pour le bondage et la soumission, on va retrouver des pratique d'autobondage, mais ce coup ci, les objectifs ne sont plus les même.
I- L'auto humiliation
Une personne masochiste peut avoir envie de se bloquer dans une posture défavorable de façon à s'humilier socialement. Il peut s'attacher lui même dans un lieu publique, se mettre des vêtements qui attire les problèmes et qu'il ne peux pas enlever etc...
II- L'auto sabotage
Il s'agit ici de s'attacher pour ne pas pouvoir agir dans une situation critique, pour être sure d'échouer. Un sportif qui se mutile avant une compétition pour gâcher sa carrière, une personne qui va prendre des drogue avant un entretient d'embauche ...etc, un homme qui se coupe une oreille avant d'aller draguer...
III- La mise en situation de vulnérabilité
Ici il s'agit d'attirer les sadiques. C'est un peu un regardez moi, je suis sans défense, frappez. La personne peux s'auto enchaîner pour être sure d'être prise, pour attirer la malveillance comme sur un pilori ou autre mais où la personne est volontaire.
IV- La recherche d'une douleur permanente dans l'action
La personne peut s'attacher un membre de façon douloureuse pour être douloureusement handicapé dans sa vie de tous les jours (comme un fil de barbelé entouré autour de la cuisse, du riz dans les chaussure ...etc)
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Ici on entre dans une partie très sombre du bondage. le bondage peut se combiner au sadisme et l'histoire nous l'a beaucoup montrer.
I- Les contraintes destructrices
Il est possible de contraindre une personne de façon à l'empêcher de dormir ou de se reposer, la poussant dans un état de fatigue terrible sans effort. De telles méthodes ont été utilisé pour "mater" les femmes dans les prisons anglaises.
II- Les contraintes pour le désespoir
On peut désespérer des individus et détruire leur mentale en les torturant par l'isolement, en insistant sur les longues périodes d'enfermement qu'on va leur faire subir, en ne leur laissant aucun rapport sociale. Ce sont des méthode classique de torture dans les prison et les sociétés d'aujourd'hui. Notons que l'on peut aussi amputer une personne pour la désespérer ou la détruire, on remarque la castration comme châtiment ou méthode d'esclavage dans le passé.
III- La honte pour toujours
Il est possible de créer des lien éternelle ou des cicatrices en insistant sur le fait qu'elles sont définitives. Les esclaves pouvait être mutilés pendant le commerce triangulaire, les femmes pouvaient se voir couper le nez et les oreilles pour être privés de leurs beauté ...etc, certain filme sm japonnais parlent d'histoire de femme avec une ceinture de chasteté sans clé et parfois même enceinte...
IV- La culpabilisation
On peut pousser une personne à une souffrance terrible en l'attachant pendant qu'on fait devant elle une chose qu'elle n'aurait jamais toléré comme s'en prendre à la personne qu'elle aime le plus au monde (thème de underworld, spartacus, ...etc)
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La soumission c'est de choisir soit même l'autorité d'une autre personne ou d'une idéologie. On ne peut pas parler de combinaison soumission / bondage sans parler de l'autobondage bien sure
I- L'auto bondage
L'auto bondage, c'est s'attacher soit même, il existe pour ça des menottes et des systèmes de "ice-lock" qui fixe un temps. La personne soumise qui fait de l'autobondage peut avoir plusieurs motivation tel que s'imposer une trêve (le lâcher prise, les vacances forcé) ou s'offrir aux autres. Une personne peut se mettre volontairement en situation de vulnérabilité avant de se donner a une personne dont elle choisie de recevoir l'autorité. Ici il s'agit plus d'un gage de confiance ou simplement pour rassurer. On voit souvent cet pratique dans le monde des affaire ou de la politique, on offre des garantie, des otages pour prouver qu'on respectera les condition fixer par l'autre partie.
II-Le renoncement pure et simple
Une personne qui a peur d'elle-même et souhaite suivre une autre vois que celle de sa nature peut le cas échéant s'infliger un bondage pour s'imposer une direction. Cela peut aller d'un simple rituel de s'enchaîner à un objet pour ne jamais s'en séparer, marcher pied nue pour rester humble a s'amputer ou se mutiler pour ne plus être capable de réaliser certaines chose (les soldat qui se tire dans le pied)
III-La preuve de confiance
Une personne soumise peut apprécier de s'offrir en bondage régulièrement à la personne qu'elle a choisie pour la guider affin de lui retémoigner encore et encore sa loyauté et de se rassuré elle même sur celle ci (car elle est sont objectif). Notons que les profession nécessitant la soumission de leurs employées sont souvent associé à des uniformes qui peuvent les objectifier en société et parfois même considérablement restreindre leur liberté de mouvement.
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La domination, c'est imposer son autorité par la contrainte et le bondage restreindre les sens et les mouvement. Ces deux art se combinent donc très naturellement.
I- La mise en état de vulnérabilité
Évidement, un(e) soumis(e) attaché ou enchaîné de façon a ne pas pouvoir fuir ou esquiver n'aura pas d'autre chois que d'accepter tout ce qu'on lui fera subir. On peut donc l'obliger a accepter tout ce qu'on veut et le désensibiliser à résister à tous ces procédé et finir par les considérer comme normale. Évidement, il ne s'agit que de discipline de surface car aucune de ces actions n'a été accepté sans contrainte et c'est encore plus vrais ici. Cette pratique est présente dans la société, ce sont les grillages, les barricades et autres qui nous habitue à ne pas aller a certain endroit et a accepter que notre liberté de circulation soit constamment remise en question, nos papiers vérifié, notre argent pris aux péage etc...
II- La mise dans un état de dépendance
Si la personne est entravée, elle ne peut pas faire un certain nombre de chose toute seule et va avoir besoin de l'aide de son maître. Ainsi, elle s'habitue a avoir besoin de lui et a devoir lui plaire en toute circonstance pour pouvoir continuer a subvenir a ses besoin. L'exemple en société, c'est l'argent et la centralisation des moyens de production. Vous devez tous plaire au système pour pouvoir manger, etc...
III- La destruction de la fierté
Certains état fixé par le bondage sont humiliant et peuvent réduire l'estime que la personne a d'elle même (on voit ça dans les prisons aussi). Ainsi, attaché pendant que les autres sont libre, elle devra accepté l'idée qu'elle est moins qu'eux et sera plus prompte a se soumettre a toutes les injonctions qu'on lui donnera.
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Le bondage c'est l'art de contraindre les sens et les mouvements par des méthode matériel. La discipline c'est la contrainte par des règles pour modeler le corps et l'esprit du/de la soumis(e).
Leur combinaison évidement sera un bondage systématique ou de longue durée.
I- les bondage systématiques :
C'est tous simplement des routine journalière de bondage qui seront comme des exercice de méditation répétés afin de modeler l'esprit du sujet.
Par exemple:
* on peut faire dormir la soumise dans une cage, tous les matin, elle devra attendre qu'on lui ouvre la cage pour sortir et tous les soir elle devra se laisser enfermer dans cette cage. Cette pratique peut l'habituer peut a peut à l'idée quelle appartient bien a son maître, qu'elle y est liée et ne peut pas envisager sa journée (son commencement et sa fin) sans passer par celui ci et sa disponibilité.
* ca peut être bien aussi d'habituer sa soumise à présenter elle même ces mains et ses pied pour être entravé lorsqu'elle doit rester seul ou sortir. Cela lui fera ressentir qu'elle n'est jamais totalement libre de ses mouvement et qu'il va de soit qu'elle évolue toujours dans un cadre définie par son maître.
Les deux méthodes ci dessus sont plus ou moins celles qui sont appliqué dans les prisons (et oui, le bdsm, bien plus qu'un style de vie ou un jeu sexuel est aussi une pare obscure de notre société).
II- les bondage de longue durée
Ici, c'est vraiment le bondage, qui agit comme outil de discipline. On peut par exemple:
* enchaîner par le coup une soumise pour qu'elle ne s'éloigne jamais d'un espace restreint prévue pour elle dans le salon. Ainsi, son univers tout entier sera limité à cette espace, ses relations sociales seront les gens qui viennent dans cette espace et les seules interaction qu'elle aura seront celles qu'on lui donnera dans cet espace. C'est une façon de faire le vide en elle et de la sensibiliser extrêmement à ce que l'on veut. Cette technique est d'ailleurs très présente dans le monde du travail, une personne figé sur un poste fixe pour être sensibilisé, focalisé et modelé.
* Bien sure, les entrave longue durée pour changer la façon de faire : on peut enchaîner a long terme une soumise ou un soumis pour qu'il/elle ne se déplace plus qu'a 4pattes, ne se serve plus de l'un de ses sens ...etc
* la ceinture de chasteté est aussi un bon exemple de changement des habitude et des sensibilité. Plus de masturbation et une sensibilisation accrue des organes génitaux.
III- Les bondages de disciplines
Certain type de bondage sont de véritable outils de disciplines classique. Par exemple:
*le collier électrique que l'on utilise sur les chien pour les empêcher d'aboyer. C'est à la fois un outil de bondage (matériel limitant les possibilité d'actions) et de discipline (punitif sur procédé). La sanction est immédiate, c'est mécanique et ca ne dépend pas du maître, on est donc ni tout a fait sur de la discipline ni tout a fait sur du bondage. Imaginé toutes les autres possibilités...
* Il y a aussi les bondage de punition bien sure : on attache le sujet de façons inconfortable pour le punir ou de façon a le garder en place pour lui faire subir un traitement de discipline en continue.
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c'est un monde très très vaste mais qui se résume bien par l'acronyme bdsm
b d/d s/s m en réalité
b = bondage -> la privation de sens et de liberté de mouvement, l'abandon a l'autre, le sentiment de vulnérabilité
d = discipline -> les règles, les punition pour re configurer son esprit
voir son corp
d (le deuxième) = domination -> un ensemble de procédé pour amener une personne par la contrainte a accepter son autorité
s (le premier) = soumission -> s'en remettre, se donner a l'autre et accepter son autorité de son plein grès
s (le deuxième) = sado -> le sadisme : donner de la douleur et des sensation forte a l'autre, le conduire a l'extase ou la perte de son humanité en court-circuitant sa dignité
m (le dernier) = maso -> masochisme : s'abandonner a la douleur et aux sensation forte, accepter d'être abîmé, accepter la fatalité de la vie et la simplicité de son corps et de ses instinct
voila
après ca pousse a beaucoup de pratique très diverse allant de choses soft et marrante jusqu'à des chose très hard et terrifiante
un peu a chacun de voir ou il se situe
en progressant prudemment
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Dans le monde des relations intimes, la communication est une clé essentielle pour bâtir des connexions profondes et authentiques. Cela est particulièrement vrai dans le cadre des relations BDSM qui regroupe un éventail de pratiques différentes (Bondage, Discipline, Domination, Soumission, Sadisme, et Masochisme), où la complexité des dynamiques et des pratiques nécessite une compréhension et un consentement mutuel clairs et prédéfini. Les "checklists BDSM" et autres "sex menus" sont des outils simples mais efficaces qui peuvent grandement faciliter cette communication. Mais que sont-ils exactement, et comment influencent-ils les relations ?
Qu'est-ce qu'une Checklist BDSM ?
Une "checklist" est un document, physique ou numérique, que les partenaires utilisent pour discuter de leurs limites, intérêts, et préférences en matière de pratiques sexuelles, et en l'occurence BDSM. Elle répertorie diverses activités et scénarios, permettant à chaque partenaire de les évaluer selon leur degré de confort ou d'intérêt. Les réponses vont généralement de "intéressé(e) à essayer" à "ne jamais essayer", avec des nuances pour indiquer les préférences spécifiques ou les réserves, avec parfois quelques ajouts personnels.
Ces dernières peuvent êtres relativement simples, et composées de quelques entrées, comme complètement exhausitves sur les jeux et pratiques désirés. De plus, celle-ci peut être actualisée régulièrement, en effet les préférences et les limites peuvent évoluer avec le temps. Il est donc conseillé de réviser régulièrement les checklists pour s'assurer qu'elles reflètent toujours les désirs et le confort des partenaires.
Le concept de Sex Menu
Un "sex menu" est une liste ou plutôt, comme son nom l'indique, un catalogue de pratiques sexuelles. À l'instar d'un restaurant où l'on choisit quels plats déguster, il s'agit ici de jeux de rôles et de diverses autres activités que les partenaires peuvent explorer ensemble. Ce menu est conçu pour encourager la découverte et la communication continue, servant de guide pour naviguer dans les désirs de chacun et offrant des options variées qui peuvent être discutées et adaptées au fil du temps.
L'Impact sur la relation
Renforcement de la communication : Les checklists et sex menus encouragent une discussion ouverte et honnête sur les préférences sexuelles, ce qui peut renforcer la confiance voir même l'attirance entre les partenaires, en se rendant compte des points communs partagés. Cela permet également de clarifier les malentendus potentiels avant qu'ils ne se transforment en problèmes plus graves.
Définition des limites et consentement : Ces outils permettent aux partenaires de définir clairement leurs limites, ce qui est crucial dans les relations BDSM. Cela assure que toutes les activités sont consensuelles et que le respect mutuel est maintenu.
Exploration et liberté : Un sex menu peut introduire des éléments de jeu et de créativité dans la relation, offrant aux partenaires la liberté d'explorer de nouvelles dimensions de leur sexualité de manière sécurisée et consensuelle. Pourquoi ne pas imprimer un menu différent chaque semaine avec quelques "plats" qui resterai à la carte, et d'autres goûter à de nouvelles choses ? Cela peut être particulièrement libérateur pour ceux qui souhaitent découvrir des aspects de leur sexualité qu'ils n'ont pas encore explorés mais qui peuvent être un peu dépassé par l'étendue du choix.
Évolution de la relation : Les préférences et les limites peuvent changer avec le temps. Les checklists et sex menus peuvent être révisés régulièrement, permettant aux partenaires de réévaluer et d'ajuster leurs dynamiques et pratiques en fonction de leurs évolutions personnelles et de celles de leur relation.
En résumé
Les checklists BDSM et les sex menus sont bien plus que de simples outils organisationnels ; ils sont le reflet d'une communication ouverte et d'un respect profond dans une relation. En permettant une exploration sécurisée et consensuelle, ils offrent aux partenaires une liberté unique de découvrir et de redéfinir continuellement les limites et les désirs. Dans une culture souvent marquée par des tabous et des stéréotypes, ces outils constituent un moyen puissant de bâtir des relations intimes basées sur la compréhension et la confiance mutuelle.
Et vous, avez-vous déjà eu recours à une checklist ou est-ce que vous y penserez à l'avenir ? N'hésitez pas à répondre, et pourquoi ne pas réaliser un exemple de liste dans un futur article.
Au plaisir,
Erebus
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Image d'illustration : web, black and white beauty lingerie
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La soirée avait bien commencé, la jeune femme n'était que sourire et spontanéité. Profitant d'un instant de libre, elle avait décidé de faire du rangement dans sa lingerie. Charlotte ouvrit le tiroir où s'entassaient pêle-mêle ses sous-vêtements. Tout au fond, planquée sous des dizaines de strings et de soutiens-gorge, il y avait une enveloppe de papier kraft. Elle s'assura d'un rapide coup d'œil que son mari était bien vissé devant son écran avant de l'ouvrir. Sur le premier cliché, elle posait nue, debout devant sa coiffeuse, les chevilles liées au pieds du meuble. Des cordelettes enroulées autour de ses cuisses et fixées aux poignets des tiroirs l'obligeaient à maintenir les jambes très écartées et légèrement pliées. Elle avait les bras relevés au-dessus de la tête mais on n'apercevait pas ses mains que Xavier avait croisées, ligotées ensemble, et qu'un bracelet fixé autour du cou lui maintenait derrière la nuque. Une corde longue et épaisse, passée autour du torse, juste au-dessus de ses seins, et tendue jusqu'à la base du miroir la contraignait à se tenir très cambrée. C'était une position difficile à soutenir, indécente à l'extrême avec ce ventre lisse jeté en avant comme une figure de proue. Pourtant, elle souriait, les yeux mi-clos. Le second cliché était identique au précédent, à ceci près que Xavier était présent sur la photo. De lui, on ne distinguait que son torse, un peu de son dos, l'amorce de ses fesses et surtout, son sexe tendu, se pressant contre celui de Charlotte qui, cette fois, levait le menton au ciel et semblait inondée de plaisir. Comment son mari réagirait s'il tombait un jour dessus. Quant à la tête de sa mère, si elle la surprenait un jour dans une telle situation, elle ne pouvait même pas l'imaginer. Chaque fois qu'elle envisageait cette éventualité, un frisson la parcourait toute entière. Xavier et elle prenaient des risques insensés. Ils étaient tous les deux fous. Xavier élaborait des liens si complexes qu'il fallait beaucoup de temps ensuite pour la libérer. Si, comme elle avait l'habitude de le faire, sa mère débarquait à l'improviste en plein milieu d'une de leurs séances, il leur serait difficile de lui faire croire à une simple visite de courtoisie. Quelle honte si elle la découvrait ainsi, intégralement nue, ligotée et bâillonnée. Mais quel plaisir étrange à seulement envisager que cela puisse arriver. Charlotte y pensait souvent tandis qu'elle éprouvait l'étroitesse des liens tout autour de son corps et cela ne faisait qu'accroître son excitation.
Peut-être rêvait-elle alors que la porte s'ouvre tout à coup sur le visage sévère, qu'elle le voit s'allonger de stupéfaction et qu'elle réussisse à lui sourire. Enfin, tout serait dit. Sur le troisième cliché, elle était assise à l'envers sur un fauteuil, les cuisses sur les accoudoirs, la poitrine écrasée contre le dossier, les bras pendant de l'autre côté. Ficelles, cordes, lacets, sangles, lanières, tout un entrelacs de liens étroits la pétrifiait dans son attitude. Elle aimait bien cette photographie parce que l'ombre noyait de nombreux détails, ne laissant à la lumière que son dos courbé, le galbe d'une cuisse et l'arrondi de ses fesses. Elle se souvenait de ce soir-là. La neige était tombée en abondance et ouatait tous les bruits de la rue. L'appartement n'avait jamais été aussi calme. Xavier avait pris tout son temps. Il était allé chercher une bouteille de champagne chez lui, s'était assis sur un tabouret face à Charlotte et l'avait aidée à boire, portant alternativement la coupe de ses lèvres aux siennes. Elle avait adoré qu'il s'occupe d'elle de cette façon. Ils avaient parlé longtemps. Elle lui racontait sa vie avec son mari, sa crainte de sa mère, ses rêves d'évasion. Peu à peu, Xavier s'était arrangé pour orienter la conversation sur le sujet qu'il voulait aborder.
"- C'est quoi les fantasmes d'une fille comme toi ? lui avait-il demandé avec son sourire le plus doux.
Elle avait pouffé de rire d'une façon un peu stupide.
"-Des fantasmes ? Je n'ai pas de fantasmes."
"- Allons, allons ... avait-il insisté. Ne va pas me faire croire cela. Ose donc prétendre que certains soirs, ton esprit ne s'en va pas vagabonder sur des territoires interdits ... Ose donc essayer me faire croire que tes doigts distraits jamais ne s'égarent sur ton ventre ... Par exemple, en t'imaginant au lit avec une de tes amies ...
- Faire ça avec une femme, ça ne m'est jamais venu à l'esprit, mentit-elle cependant.
- C'est bien vous, les mecs, qui entretenez ce désir de voir des filles ensemble ! Comme si nous ne rêvions toutes que de cela ! Tu l'as déjà fait avec un garçon, toi, peut-être ?"
La coupe au bord des lèvres, Xavier attendait la suite avec intérêt mais voyait que Charlotte hésitait. Des dizaines de fois comme ce jour-là, elle lui avait permis de contempler sa plus intégrale nudité. Il manipulait son corps, comme on s'amuse avec un jouet et pourtant, capable de se livrer physiquement à lui de la façon la plus osée qui soit, mais elle éprouvait encore des réticences à lui ouvrir toutes grandes les portes de sa libido la plus intime.
"- Parfois, je pense à des situations dingues ... amorça-t-elle. Au milieu de la salle, il y a une sorte de podium circulaire couronné d'anneaux d'acier ... Tu m'y fais monter et tu me passes des bracelets aux poignets. Tu me passes aussi des bracelets de cuir aux chevilles avec une chaînette, des cadenas et me voilà clouée à l'estrade, les jambes ouvertes. Dans le plafond, on a aussi rivé des anneaux auxquels tu m'attaches. Je dois me tenir courbée, tant le plafond est bas. Il y a des mains épaisses qui s'approchent de mon corps. Elles me palpent comme on évalue la santé d'une pièce de bétail. Elles malaxent mes seins à travers ma robe. Elles claquent sur mes fesses. Elles me fouillent le ventre. Mon corps subit les pires injures. les fines bretelles de ma robe ne résistent pas longtemps.
"-Me voilà déjà presque nue, offerte en pâture à leur désir brutal. Je ne sais combien de mains me touchent. Elles s'acharnent sur moi impitoyablement. Elles choisissent les points les plus sensibles. Elles me tordent les pointes de mes seins, elles écartent mes fesses comme si elles voulaient les séparer l'une de l'autre, elles s'agrippent comme des griffes à mes hanches. Ma culotte est en lambeaux. Je sens mon sexe forcé par ces mains avides dont j'ignore tout, hormis leur brutalité. C'est l'orgie ... Je suis leur veau d'or. Un corps massif se frotte contre le mien. Sa sueur me colle à la peau. Un sexe raide, large comme un poignet, tâtonne entre mes fesses, cherche l'entrée, s'y engouffre férocement, sans ménagement. Je pousse un cri de douleur. Je parviens presque à oublier cette queue sauvage qui me défonce les reins, ces mains qui toujours m'assaillent, ces doigts qui maintenant me fouillent de l'autre côté. Un d'abord, puis deux, puis trois. Mon anneau anal est dilaté à l'extrême. On l'enduit d'un liquide gras et tiède. L'instant d'après, quelque chose de dur et de froid s'enfonce puissamment dans mes entrailles en élargissant l'étroit passage. Chaque fois que le sexe de l'homme plonge dans mon ventre et cogne contre ce truc, j'en éprouve une douleur effroyable. J'ai l'impression que je vais exploser sous les coups de cette double pénétration.
"- Je halète. Je suffoque. Je me mords les lèvres. Ils y sont tous passés, par devant et par derrière. Je sens les ruisseaux de sperme dont ils m'ont éclaboussée me couler le long des cuisses. Des mains à peine moins agressives que les autres, des mains de femmes sans doute l'étalent sur les fesses, le ventre, les seins et même le visage. Elles ne veulent pas être en reste. Elles prennent part à la fête, elles aussi. Jalouses, elles m'enduisent le corps tout entier de la semence de leurs mâles, prenant bien soin de me griffer les flancs, des aisselles jusqu'aux cuisses.
Charlotte s'éveilla de son rêve. Xavier ne souriait plus du tout.
"- Hé, c'est toi qui as voulu que je te raconte mon pire fantasme ! " Xavier n'avait pas répondu. Il lui avait fait l'amour sans enthousiasme et l'avait quittée peu après, l'air préoccupé, sans avoir oublié toutefois de la ligoter auparavant.
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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