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La rubrique "Articles" regroupe vos histoires BDSM, vos confessions érotiques, vos partages d'expériences SM.
Vos publications sur cette sortie de blog collectif peuvent aborder autant les sujets de la soumission, de la domination, du sado-masochisme, de fétichisme, de manière très générale ou en se contentrant très précisément sur certaines des pratiques quu vous connaissez en tant que dominatrice/dominateur ou soumise/soumis. Partager vos récits BDSM, vécus ou fantames est un moyen de partager vos pratiques et envies et à ce titre peut être un excellent moyen de trouver sur le site des partenaires dans vos lecteurs/lectrices.
Nous vous rappelons que les histoires et confessions doivent être des écrits personnels. Il est interdit de copier/coller des articles sur d'autres sites pour se les approprier.
** Bûcher improvisé **
« Brûlez la sorcière ! »
Les hurlements dans les couloirs de la prison me réveillent en sursaut. Un groupuscule de défenseurs de la démocratie m’extrait brutalement de ma cellule. Ils n’osent pas s’approcher mais me menacent avec des piques et m’ordonnent de sortir.
« Elle est toute nue, la salope ! » s’écrie l’abruti qui semble être le meneur. Il est pourtant de notoriété publique que les ennemies de la démocratie sont enfermées nues.
Terrifiée, je n’oppose aucune résistance. Ne pas montrer sa peur, ne pas se débattre, cela ne ferait qu’exacerber leur excitation et leur haine. C’est ce que m’a enseigné mon Maître.
Dans la cour intérieure de la prison, le bûcher improvisé, alimenté par un amoncellement de débris de tables et de chaises est déjà prêt.
« Mort à l’ennemie de la démocratie ! »
De longues perches aux pointes acérées me piquent de part et d’autre, se concentrant particulièrement sur mes seins, ma chatte et mes fesses. Les téléphones portables sont de sortie pour filmer mon humiliation et mon supplice. Je commence à saigner de partout. Le meneur a sorti un fouet et me frappe sans retenue. Je protège mon visage comme je peux, laissant les autres parties de mon corps à la merci des coups.
Mais où sont passés les gardiens ? Ce n’est qu’au moment où les piques me poussent vers le bûcher, ne me laissant le choix qu’entre brûler vive ou être transpercée, qu’ils se montrent enfin.
J’en suis quitte pour une bonne frayeur et d’horribles stigmates.
« Nous avons reçu l’ordre de les laisser entrer. Ca vient d’en haut. De très haut. Je suis désolé. » me glisse à voix basse le gardien qui me reconduit à ma cellule.
** Le silence est d’or **
Depuis 48 heures, l’alarme de ma cellule retentit aléatoirement. Impossible de trouver le sommeil. J’ignore quel est l’objectif de cette nouvelle torture, comme si la frayeur du bûcher n’avait pas suffi. Visiblement ils veulent affaiblir mes défenses mentales. Il me reste encore assez de lucidité pour avoir soudain une idée. Le nerf cochléaire, oui, ce serait la solution. Mais comment leur faire comprendre ? Le pangolin fou saurait peut être. Il a l’air de tout savoir.
Épuisée et titubante, je démarre le NewBrain [1]. Le pangolin fou répond présent. C’est étrange, on dirait qu’il ne dort jamais. Il me laisse à peine le temps de lui expliquer la situation, comme s’il était déjà au courant.
$ Les zébralyvox gémellaires ne s’approchent jamais du cerveau de leur hôte [2]. C’est trop risqué.
# Je ne peux donc rien faire ?
$ Faites-leur comprendre que c’est ce que vous voulez et peut-être qu’ils passeront outre.
# Comment leur faire comprendre ?
$ Pensez-y très fort. Ils sont connectés à votre conscience. Vous ne l’avez pas encore ressenti ?
# Si, plus d’une fois, mais une part de moi se refusait encore à l’admettre.
$ Je ne plaisantais pas quand je disais qu’ils vous considèrent comme leur maman.
Y penser fort, très fort… Leur faire ressentir mon désir absolu de silence. Peut-être que ça marchera.
Depuis quinze minutes je n’ai pas entendu d’alarme. Le silence… Je claque dans mes doigts pour en avoir le cœur net. Rien, aucun son. Je vais enfin pouvoir m’assoupir.
** Propagande **
Lorsque je me réveille j’aperçois un gardien qui semble hurler derrière le hublot de la porte. Mais je n’entends rien. Entendre, c’est ce que je veux maintenant. Je dois y penser très fort…
« Dos à la porte ! Dos à la porte ! Vous êtes sourde ou quoi ? »
Je m’empresse de m’exécuter, me mettant en position pour que le gardien me passe les menottes, comme à chaque fois que je dois être extraite de ma cellule.
« J’ai vu le film de Sonia E. » me confie le gardien. « Il circule sous le manteau. Les boules mémoire, vous savez… L’héroïne vous ressemble étonnamment ». [3]
Inutile de nier, au point où j’en suis.
« C’est moi. Mon visage a été transformé numériquement ».
« Je m’en doutais. Même corps. Waouh ! La sodomie sur la falaise ! Quelle acrobate ! » [4]
« C’est tout ce que vous en avez retenu ? »
« Euh... Non, bien sûr… Je suis désolé, je ne peux rien faire pour vous aider. »
« Ce n’est pas grave. En vous mettant vous-même en danger vous ne me seriez d’aucune utilité. Merci pour vos paroles réconfortantes ».
Pour la première fois, on me sort de l’enceinte de la prison. Un fourgon m’attend, entouré d’un impressionnant convoi de voitures blindées, remplies d’hommes armés. Si j’avais encore un doute sur le fait que je suis considérée comme l’ennemie publique numéro un, là plus aucun doute n’est possible.
Je suis conduite aux studios de BMF – Best Mind Fucking television – une filiale média de la Bill & Alvértos Fucking Corporation. On m’apprend que je suis l’invitée malgré elle de l’émission hebdomadaire animée par celui qui se fait maintenant appeler Archi Phi, philosophe à la télé et célébrité nationale qui a son rond de serviette dans toutes les rédactions. « Archi Phi, spécialiste en paroles creuses, Archi comme archi-prétentieux », s’amusait mon Maître.
Je comprends maintenant ce qu’ils ont voulu faire. M’épuiser, me terroriser, faire de moi une épave qui sera ridicule face au grand philosophe.
Je suis conduite nue sur le plateau. Cela ne choque plus personne : les ennemies de la démocratie sont toujours exhibées nues, partout, pour l’exemple, pour dissuader celles qui seraient tentées de douter du meilleur des mondes.
Je porte encore les stigmates des piques et du fouet. Visiblement, cela ne les dérange pas de m’exhiber ainsi. Ils veulent montrer que je suis traitée durement, à la hauteur de mes crimes. C’est ce que veut la population, conditionnée par des années de propagande et d’abêtissement – du moins le pensent-ils.
Un robot s’approche et m’attache les poignets et les chevilles de part et d’autre du fauteuil. Sans doute que le grand philosophe a peur que je me lève et que je lui jette un sort. Son fauteuil est placé à bonne distance, signe qu’il n’est pas très rassuré malgré tout.
« Ouvrez-la davantage. Son sexe n’est pas assez visible. »
Le robot repositionne mes liens. Il semble expert en bondage.
L’émission commence par un monologue sans queue ni tête, pédant au possible. Vingt minutes de bêtise grandiloquente, de morale débilitante et de bien-pensance dégoulinante. Le plus grand philosophe du 21ème siècle se met en scène, et cela plaît à tous ceux, encore nombreux, qui n’ont toujours pas compris que la Suprême Alliance Démocratique est aux antipodes de ce qu’elle prétend être. L’émission cartonne.
Pendant le monologue, la main polymorphe du robot prend la forme d’une tondeuse et entreprend de me raser le crâne. « Non, pitié, pas ça ! ». Je jette un regard suppliant au philosophe, qui me répond par un ricanement de jouissance, un clin d’œil complice à la caméra, et reprend son blabla sourire aux lèvres.
Tondue en public… Jusqu’où auront-ils donc besoin de m’humilier ?
Son introduction se termine par une tirade à la gloire de la Suprême Alliance :
« La Suprême Alliance Démocratique est le souffle sacré de l’humanité, l’étendard lumineux des peuples éclairés. Elle est la flamme inextinguible qui guide les consciences vers l’inclusivité universelle. Elle est le cœur battant du progressisme, l’orchestration harmonieuse des individualités en une seule symphonie. Ensemble, fondons la grandeur des nations éclairées, où chaque citoyen s’élèvera au rang de souverain moral. Dénonçons les ennemis qui dans l’ombre menacent nos valeurs. Faisons confiance à ceux qui savent ce qui est bon pour nous, éliminons les mauvaises opinions et faisons taire les déviants qui osent encore douter. »
« Défendre ces principes, c’est honorer l’héritage des fondateurs de la Suprême Alliance. C’est croire, profondément, en l’homme et en sa capacité de grandeur. En douter c’est refuser la science, c’est insulter la raison. »
« Tissons des écharpes multicolores pour réchauffer les urnes frileuses de l’Histoire. Chaque bulletin de vote en faveur de Microbite est un pétale de Vérité jeté dans la mare puante des complotistes ! Souhaitons prompt rétablissement et longue vie à notre valeureux Ministre de la Vérité ».
« Aujourd’hui je reçois celle qui incarne tout ce contre quoi nous luttons, celle qui a détruit notre Lune Rouge, emblème de notre démocratie, celle qui a attenté à la vie de notre courageux Ministre de la Vérité et à celle de sa charmante épouse. Honte à elle ! Sachez que je la reçois à contrecœur, uniquement pour que vous puissiez juger de l’ineptie de ses propos nauséabonds »
Puis viennent les questions, orientées, destinées à me ridiculiser, à me faire passer pour un monstre. Mais je ne me laisse pas impressionner. Mes répliques inattendues désarçonnent le grand philosophe. N’étais-je pas supposée lui être présentée terrifiée, épuisée, conditionnée à tenir des propos incohérents, pour que je lui serve de faire-valoir ? Son mécontentement est perceptible. Certains vont se faire taper sur les doigts.
« Espérons que ce sera récupérable au montage », doit-il se dire. D’habiles coupures et réorganisations des enregistrements pourront certainement lui sauver la mise.
** Retour à la case prison **
Au moment où on s’apprête à me reconduire en cellule, je constate une inquiétude grandissante sur le plateau. Dans les coulisses, je ne croise que des visages inquiets. Certains courent dans les couloirs, paniqués, ne sachant que faire.
Dans le fourgon, je croise le regard de l’homme armé qui m’escorte. Je crois déceler une profonde compassion dans son regard.
« Ne vous inquiétez pas, vous êtes jolie tondue » me dit-il. « Ca fait esclave, mais cela vous va bien ».
J’ignore s’il le pense vraiment ou s’il veut m’apporter un peu de réconfort. Peut-être qu’il le pense vraiment. C’est un homme et j’imagine qu’escorter une prisonnière nue et tondue ne le laisse pas indifférent. La nature est ce qu’elle est.
« Merci Monsieur. C’était ma hantise quand je suis entrée en soumission. Pourtant je savais qu’un jour ou l’autre mon Maître m’aurait tondue. Il avait été très clair sur ce point et je m’y étais préparée psychologiquement. Mais jamais je n’aurais imaginé que quelqu’un d’autre que lui me fasse subir cette humiliation. »
Je ne sais pas pourquoi je lui confie tout cela. Sans doute le besoin vital de parler à quelqu’un d’un peu humain.
« Je comprends. C’est dégueulasse la manière dont ils vous ont traitée. Mais vous l’avez bien ridiculisé ce con ».
Il n’a pas peur… Si je rapportais ses propos la sanction serait terrible.
« Puis-je vous demander ce qui s’est passé après l’enregistrement ? Pourquoi est-ce que tout le monde était en panique ?»
Il hésite à me répondre, puis lâche : « Tout l’enregistrement est en train d’être diffusé en l’état, sans montage. Ils n’arrivent pas à arrêter la diffusion. »
« Comment est-ce possible ? »
« Je ne sais pas. Tous les appareils sont devenus fous et hors de contrôle à ce que j’ai entendu dire ».
A suivre
Contexte et références
L’histoire d’Ysideulte se situe dans un futur proche, au sein d’une société qui est une extrapolation d’évolutions sociétales récentes. Si cet article a éveillé votre curiosité, vous pourrez découvrir le monde d’Ysideulte à travers mes articles précédents, dont la liste est ici https://www.bdsm.fr/sylvie35/blog/ (à lire de préférence dans l’ordre chronologique de leur publication).
[1] Voir « L’éléphant dans la porte étroite ». https://www.bdsm.fr/blog/11164/L%E2%80%99%C3%A9l%C3%A9phant-dans-la-porte-%C3%A9troite/
[2] Voir « Zébralyvox gémellaire, l’étonnant passager ». https://www.bdsm.fr/blog/8393/Z%C3%A9bralyvox-g%C3%A9mellaire,-l'%C3%A9tonnant-passager/
[3] Voir « Soirée Cinée ». https://www.bdsm.fr/blog/9229/Soir%C3%A9e-cin%C3%A9/
[4] Voir « Sodomisée à flanc de falaise ». https://www.bdsm.fr/blog/8745/Sodomis%C3%A9e-%C3%A0-flanc-de-falaise/
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Je demande à IA, c'est plus simple. Perso je ne serais pas objectif du tout.
Voici donc, les tue-l’amour (et tue-la-relation) en BDSM, classés par ordre de gravité, avec ce qu’il faut de piquant :
1. Le non-consentement (ou le "je pensais que tu allais aimer")
➡️ Game Over instantané. Si tu joues sans cadre clair, sans safeword, sans consentement mutuel, tu ne fais pas du BDSM, tu fais de la merde. C’est comme cuisiner sans feu : ça reste cru et ça finit mal.
2. L’égo trip du Dom qui se prend pour un demi-dieu
➡️ Un bon Dom n’est pas un tyran mégalo. Il guide, il écoute, il ajuste. Sinon, il n’est qu’un pauvre mec avec une cravache et zéro partenaire. Domina-moi si tu peux, ok, mais pas si tu me prends pour ton paillasson d’ego.
3. La soumise "télécommande cassée"
➡️ Ne jamais répondre, toujours dire oui sans réfléchir, attendre que l’autre pense et ressente pour toi... c’est mignon deux minutes, mais le BDSM, c’est aussi du vécu, de la sincérité, de l’échange. Pas une app de soumission en mode avion.
4. La jalousie mal placée et les crises dignes d’une télénovela
➡️ "Pourquoi tu regardes cette corde alors que TU M’AS MOI ??"
Le BDSM n'est pas une série Netflix. Pas de drames constants, sinon ça épuise tout le monde. Un Dom fatigué est un Dom qui range ses menottes.
5. Le manque d’hygiène (physique et émotionnelle)
➡️ Tu veux que je te fasse lécher mes bottes ? Super. Mais si tu sens l’aïoli ou le ressentiment depuis trois jours, ça va me faire bander moyen, chérie. L’entretien, c’est partout : le corps, le cœur, l’espace.
6. Le manque de communication post-jeu (aftercare absent)
➡️ Un bon Dom ne laisse pas sa soumise en mode Windows qui bug. Pas de "c’était bien, hein ?" dit en courant sous la douche. Le aftercare, c’est le dessert du festin BDSM. Tu le bâcles, tu t’empoisonnes la relation.
7. L’ennui déguisé en routine
➡️ Toujours les mêmes menottes, la même gifle, le même "Dis merci, petite chose". On est où là ? Dans un mauvais remake de 50 Shades sous Lexomil ? Varie. Invente. Surprends. Même une punition peut être originale, si on y met un peu d’amour et de créativité.
8. Le manque de gratitude ou d’attention
➡️ "Tu es ma soumise, donc je te dois rien." Ou "Tu es mon Dom, donc je peux attendre qu'on devienne télépathes." Faux. Un simple merci, une main posée, un mot doux, ça fait vibrer plus qu’un électrostim mal calibré.
9. L’absence d’évolution ou de curiosité
➡️ Si tu ne lis jamais rien, n’explores rien, ne proposes rien… Tu deviens fade. Tu veux une relation vivante ? Apprends. Grandis. Surprends. L’immobilisme tue plus de couples BDSM que les capotes trouées.
10. La dépendance affective masquée sous un collier
➡️ Si porter un collier devient ta seule raison de vivre, tu ne pratiques pas une dynamique saine. Tu fais un transfert. Et tôt ou tard, l’autre étouffe. BDSM ≠ thérapie sauvage.
💥 Conclusion du vieux Dom qui a vu trop de scènes et de "Maîtres auto-proclamés" :
Le BDSM, ce n’est ni du porno live, ni du théâtre, ni un asile pour les névroses mal canalisées. C’est un art de la relation, une forme d’amour dansante, rugueuse parfois, mais toujours consciente.
Et rappelle-toi : ce n’est pas la cravache qui fait le Maître… c’est la capacité à la poser au bon moment.
😏
J'avais demandé à IA de répondre avec humour. Je demande....elle a obéi.
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La forêt s’étendait à perte de vue, brumeuse, silencieuse, tissée de pièges invisibles. Elle courait. Pieds nus, robe déchirée, souffle court. Elle ne savait plus depuis combien de temps elle fuyait. Mais elle savait une chose : il la suivait.
Il ne courait pas. Il n’en avait pas besoin. Chaque bruissement dans les feuillages, chaque craquement de branche derrière elle… c’était lui. L’ombre. Le prédateur. Le maître du jeu.
Avant d’entrer dans cette forêt, elle avait signé. Chaque règle, chaque limite. Le consentement, le jeu. Mais ici, maintenant, tout semblait réel. Le frisson n’était pas que de peur, il était d’anticipation.
— Tu es lente, murmura une voix derrière elle.
Elle se retourna brusquement. Rien. Juste le vent.
Il était sadique dans son art : il ne frappait pas d’abord. Il traquait l’esprit, fatiguait les nerfs. Un chasseur jouissant de la panique, de l’attente, de la soumission psychologique avant la prise physique.
Elle trébucha. Main dans la terre. Cœur au bord de l’explosion.
Puis… le silence.
Une main gantée saisit sa nuque. Elle gémit, un mélange de peur et de soulagement. Il était là. Enfin.
— Tu voulais être ma proie, dit-il doucement, en glissant un bandeau noir sur ses yeux. Tu l’es. Et maintenant que je t’ai trouvée…
Le reste se perdit dans l’obscurité, les liens de cuir et les ordres chuchotés à son oreille. La forêt devint théâtre, et elle, offrande. Il n’y avait plus de fuite. Seulement l’abandon...
MrDjey.
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Silencieusement, elle vint se poster derrière moi. Elle caressa mes épaules, ma nuque, déboutonna le haut de ma robe et glissa ses mains sur ma peau en émoi. Je sentais son souffle caresser ma joue, tandis qu'elle tordait sans douceur les pointes durcies de mes seins, les allongeait et en grattait le bout d'un ongle sadique et sournois. La tête en tempête, je me raidissais, veillant à ne trahir aucune ivresse, alors que je n'avais qu'un désir, me jeter sur le sol pour qu'elle m'ouvre, qu'elle malmène mon ventre et mes reins, qu'elle enfonce dedans ses longs doigts souples et cruels. Charlotte se baissa. Je la vis à genoux à la hauteur de mon ventre, appuyant ses mains sur mes cuisses, pour tendre l'étoffe mince de ma robe jusqu'à faire appararaître une tache sur la soie pâle qui trahissait mieux qu'une jouissance, ma défaite. Elle frottait doucement la soie contre les lèvres de mon sexe, pour l'imprégner davantage de mon humidité, pour en dessiner l'ouverture jusqu'à ce qu'elle puisse y faire pénétrer, très légèrement, l'index à travers l'étoffe qui resterait froissée. Son autre main se glissait sous la robe, m'empoignait durement, déclenchait mon excitation. Je me cassai en avant, le souffle coupé, quand elle atteignit mes fesses pour forcer ma voie étroite. Quelle que fût la douleur, je demeurai silencieuse. Le spectacle de ma déchéance me laissait impassible, et c'est en cela que je lui résistais, même quand elle me faisait marcher jusqu'au miroir pour que j'aperçoive mon corps bafoué, avec un olisbos enfoncé entre mes reins. J'ai payé très cher le silence de Charlotte. Elle ignorait pourtant que je me sentais plus à l'aise dans son rôle que dans celui que le hasard me faisait tenir habituellement. Je suis une esclave depuis la nuit des temps, j'erre à la recherche d'une nouvelle Maîtresse chaque fois que l'une d'entre elles veut me rendre ma liberté. Je me prosterne volontiers, j'obéis sans révolte, j'ai l'âme d'une vestale dévouée. Charlotte croyait me soumettre à son corps, alors qu'elle me permettait seulement de réaliser un fantasme secret, qui était de la servir, elle, tentation cérébrale d'encourir une vengeance qui aurait pu être douloureuse, peut-être insupportable. Elle m'a enfin repoussée, rassasiée de bien-être, et nous nous sommes endormis l'une contre l'autre dans un bonheur partagé. Lorsque je me suis éveillée, elle me regardait en silence, gravement. Elle s'était effacé la veille illico dans le sommeil, laissant son amante tout à sa solitude, meurtrie qu'elle lui eût imposé son propre rythme, au mépris du tempo de ses sens. Elle avait négligé sans façon son goût pour les heures sans fin, où l'amour n'est pas borné. La jeune femme tenta subitement d'articuler un mot, mais son visage se froissa. Ravagée de désirs, elle regarda silencieusement sa Maîtresse. Ces deux victimes n'avaient jamais su s'adapter à un univers trop fade fait d'amantes décourageables. Le soir, je lisais dans la chambre en boudant un de ces livres énormes que je n'achève jamais, Charlotte est arrivée. Elle a retiré sa chemise, son jeans, nue dessous et a sortit la ceinture de cuir, mince et me l'a tendue. - Tiens, a-t-elle dit seulement. J'ai relevé la tête, mauvaise et agressive comme la peste que je suis parfois. - Qu'est-ce que tu veux ? Elle baissa alors les yeux, sublime.
Le désir montait inexorablement dans son corps. La honte fondait comme de la glace sur du marbre chaud: la position, la soumission de son regard, l'éclairage qui la mettait en valeur. - Frappe-moi. Le sang m'est monté à la tête. Ma colère a disparu d'un seul coup pour laisser place à la tristesse, la honte et l'excitation. Qui aurait résisté à sa bouche humide et entrouverte, à ses lèvres gonflées, à son cou enserré par le collier, et à ses yeux plus grands et plus clairs, et qui ne fuyaient pas. - Tu es folle ? Charlotte a tendu la ceinture. - Frappe-moi, je te dis. C'est moi qui te le demande. - Non, je n'ai pas à te punir, tu es libre, j'ai compris. Elle a secoué la tête avec lassitude. - Non, c'est pas ça, tu ne comprends pas. J'ai envie que tu me punisses. Ne me force pas à le répéter dix fois. Vas-y. Je me suis levée, vraiment très mal à l'aise. - Mais enfin, qu'est-ce que tu veux ? Elle a éclaté en sanglots: - Tape-moi dessus salope, fais-moi mal sinon je fous le camp, Qu'est-ce que tu attends ? Elle hurlait comme une folle. Un voile rouge devant les yeux, j'ai arraché la ceinture de ses mains, je l'ai enroulée autour de mon poignet et j'ai tapé de toutes mes forces. J'ai vu dans un ralenti superbe la lanière se détendre et s'enrouler autour de sa taille, glisser en laissant une traînée rougeâtre, Charlotte se cambrer, ouvrir la bouche sans crier, et dans ses yeux passer l'indicible effroi de la douleur tant aimée. Le deuxième coup a écrasé ses seins, et cette fois elle s'est tassée en avant en relevant la tête, ses cheveux dispersés. Le troisième l'a atteinte au moment où elle levait un genou pour se protéger, et la lanière de cuir a claqué sur les lèvres de son sexe, elle est devenue pâle, elle est partie en avant, j'ai frappé encore une fois très fort sur ses fesses, elle a saigné très peu, et puis un dernier coup, tendrement sur ses épaules. J'ai laissé tomber la ceinture sur le sol. Je la croyais morte, ou très blessée. - Tu es folle, pensais-je, quelle horreur ! Tu la fouettes parce qu'elle est faible, qu'elle n'a personne que toi, nulle part où aller. Charlotte a ouvert les yeux, presque secs, elle a saisi ma main, la sienne très chaude, presque brûlante. - Viens, viens, a-t-elle répété deux fois ... Je me suis penchée vers elle, jai baisé ses lèvres desséchées, son cou, et sa main m'a guidée jusqu'aux seins, à sa blessure qui saignait encore un peu, je la léchais avec ferveur, je ne savais pas si c'était du sang ou de la cyprine, fruit de son plaisir, mais maintenant, j'ai compris, j'aimais la fouetter, j'embrassais son sexe, et elle gémissait. - Juliette, ma chérie, c'était vraiment divin, merci, j'en avais envie depuis si longtemps. Plus tard, allongée sous moi, ses yeux si près des miens que je ne les voyais plus: - Tu me frapperas encore, s'il te plait ? Tu m'achèteras un vrai fouet, un court avec un manche noir. Le plaisir est le bonheur des fous, le bonheur est le plaisir des sages. Je suis sage, mon seul plaisir est le bonheur. Charlotte est folle, son vrai bonheur est le plaisir.
Pas respectée, elle s'était sentie, et impuissante au surplus, furieuse d'être si peu entendue, si mal regardée. Sa séduction demeurait une offensive de tous les instants. Cernée de brouillard, elle était à nouveau une féminité disponible. Le dénouement était là, quand elle ne l'attendait plus, en admettant, se disait-elle, que ce fut bien le dénouement. Charlotte laissa couler quelques larmes. Alors Juliette arrêta de la flageller. Elle ne la détacha pas de ses liens, mais la laissa ainsi exposée, le reste de la soirée, deux longues heures, cuisses écartées et toujours enchaînée. Elle ne cessa de souhaiter refermer ses jambes. Penchée sur le ventre offert de sa soumise, Juliette posa ses lèvres frémissantes sur le sexe humide et ardent, la faisant sombrer dans une indicible félicité, tandis que de sa bouche s'échappait la plainte d'amour, des gémissements étouffés de la chair humide et palpitante, elle céda à la jouissance. Juliette dut maintenir ses hanches à deux mains, tant les sursauts du spasme furent violents et ininterrompus. Elle se consuma. Sans doute, ce ne fut pas là seulement la sensation du plaisir mais la réalité même. S'approchant d'elle, Juliette tenait à la main une bougie allumée. Lentement, le bougeoir doré s'inclina sur sa peau, la cire brûlante perla ses seins en cloques blanchâtres et incandescentes. Son martyre devint délicieux. Le fantasme d'être brûler vive augmenta son excitation. Elle perdit la notion du temps et de la douleur. Elle aimait l'idée du supplice, lorsqu'elle le subissait elle aurait trahi le lien qui l'unissait à Juliette pour y échapper, quand il était terminé elle était heureuse de l'avoir subi d'autant plus épanouie qu'il avait été plus long et plus cruel. Sa Maîtresse ne s'était pas trompée à l'acquiescement ni à sa révolte, et savait parfaitement que son merci n'était pas dérisoire. Muette et comme enfermée dans un corridor de ténèbres, la jeune femme semblait cuver sa souffrance, digérer de l'amertume et subir au plus profond d'elle-même de terribles craquelures. Pas un instant elle n'eut la gravité légère d'une double-rate ni la courtoisie de paraître heureuse. Charlotte ne se lassait de sentir le satin de ses caresses, de haut en bas et de bas en haut. C'était toujours comme pour la première fois qu'elle éprouvait le bonheur dans la forme la plus belle de la soumission, celle de l'abnégation. De la souffrance qu'elle aimait subir, elle n'en éprouvait aucune honte. Se laisser fouetter, s'offrir à des inconnues, être toujours accessible, aimable et nue. En aucun cas, elle ne se plaignait. Qu'on la pense morte ou blessée, pour l'amour qui faisait battre son cœur, on ne la forçait jamais. On était fâché contre elle parce qu'on ne lui connaissait pas de rébellion. C'était de la discrétion. Elle n'était pas indifférente aux autres mais simplement différente.
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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Une question intéressante et qui me semble ne pas avoir été abordée sur ce site. Comme le sujet est complexe, je préfère demander à IA de faire un topic.
Ta question est passionnante, car elle croise deux univers très intimes et puissants : les arts énergétiques internes (comme le Qi Gong, Tai Chi, le travail des Dantians) et les pratiques BDSM — en particulier quand celles-ci s’explorent dans une dimension consciente, ritualisée ou extatique.
Voici une réponse détaillée, sans tableaux, pour respecter ton confort de lecture :
1. Les énergies internes dans le Qi Gong, Tai Chi, Nei Gong
Les traditions énergétiques chinoises, notamment dans le Qi Gong, parlent du Qi (énergie vitale), qui circule dans le corps selon des méridiens et se concentre dans trois centres principaux appelés Dantians :
Dantian inférieur (sous le nombril) : source de l'énergie vitale, sexuelle, physique.
Dantian médian (niveau du cœur) : énergie émotionnelle, affective.
Dantian supérieur (entre les sourcils) : énergie spirituelle, mentale.
Ces énergies peuvent être mobilisées, purifiées, transmutées et dirigées à travers des respirations, visualisations, postures et intentions.
2. Ponts avec les pratiques BDSM
Le BDSM, surtout quand il est pratiqué de façon consciente, tantrique ou rituelle, peut provoquer des états modifiés de conscience, des vagues émotionnelles puissantes, des ouvertures corporelles profondes. Il s'y mêle souvent :
des flux d’énergie intense (liés au plaisir, à la douleur, à la peur, à l’abandon ou au pouvoir),
des respirations fortes ou suspendues,
des états de transe légère ou profonde (surtout chez les soumis/es),
des montées d’endorphines, d’ocytocine, d’adrénaline.
Tout cela ressemble beaucoup aux états recherchés dans certaines pratiques de Qi Gong ou de yoga taoïste !
3. Comment la maîtrise des énergies internes améliore le BDSM
a. Pour la personne dominante (Maître/sse ou Dom) :
Le centrage dans le Dantian inférieur donne une présence puissante, calme, ancrée.
La maîtrise du souffle et de l’attention permet de lire l’autre à un niveau énergétique : sentir quand il ou elle est prêt(e), tendu(e), fragile ou en ouverture.
Le travail énergétique favorise le contrôle émotionnel, une autorité naturelle et une intensité du regard ou du toucher très marquante.
Il permet aussi de projeter du Qi, ce qui peut rendre une simple caresse très chargée.
b. Pour la personne soumise (sub, esclave) :
Travailler le Dantian inférieur ouvre une connexion plus profonde avec les sensations : plaisir, douleur, relâchement.
Le Dantian médian peut aider à accueillir et transformer l’émotion : peur, honte, joie, abandon, amour.
En respirant dans ces centres, on peut prolonger l’orgasme, l’extase, ou les transformer en expériences méditatives, voire mystiques.
Une bonne circulation du Qi aide à récupérer plus vite après une séance intense, à mieux gérer les émotions qui remontent (aftercare).
4. Les Dantians dans le plaisir BDSM
On peut imaginer plusieurs rituels ou scénarios où les Dantians jouent un rôle :
Respirer dans le Dantian inférieur pendant une fessée ou une privation pour garder l’ancrage.
Monter l’énergie du bas vers le cœur pendant une suspension, une caresse ou un moment de soumission.
Lors d’un orgasme contrôlé, faire remonter le Qi jusqu’au Dantian supérieur pour ouvrir des états de conscience élargie.
Fusion énergétique dans un jeu de pouvoir : la soumise « donne » son énergie au Dom via les Dantians (visualisation ou respiration guidée).
5. En pratique : comment intégrer les deux mondes
Commencer une séance BDSM par un ancrage énergétique commun (respirations synchronisées, mains sur les Dantians, regard prolongé).
Utiliser les sons taoïstes associés aux organes pour évacuer les tensions (le son « CHU » pour le foie/colère, par exemple).
Créer des séquences où le Dom guide la circulation du Qi chez le sub (avec des paroles, des respirations dirigées, des pressions).
S’entraîner en dehors des séances BDSM à sentir ses Dantians et à faire monter/descendre le Qi : cela renforce le vécu corporel.
6. Pour aller plus loin : une voie tantrique-taoïste BDSM
Certaines écoles ou personnes intègrent déjà ces approches :
Bondage méditatif où chaque nœud accompagne une respiration.
Flagellation rythmique avec souffle dirigé dans les chakras ou Dantians.
Éjaculation contrôlée et sublimation du Qi sexuel.
Jeux de polarité Yin/Yang très codifiés énergétiquement.
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Depuis longtemps elle avait oublié les notions de valeur et d'amour-propre et elle avait pris l'habitude de s'abandonner à la concupiscence des hommes sitôt la nuit tombée. Mais elle séparait l'amour du plaisir, elle appelait cela le syndrome de la collectionneuse. Elle demeurait toujours silencieuse et hautaine, quand la lumière devenait tamisée et le silence feutré. Alors elle s'offrait sans dire un mot, parfois aux tourments qui la laissaient pantelante, honteuse et prête à implorer mais veillant toujours à ne trahir aucune faiblesse, même sous le fouet. Ce soir-là, elle pénétra dans le hall de l'hôtel et le miroir de l'entrée lui renvoya le spectacle de sa silhouette gracieuse. La jeune femme frissonna de se trouver jolie pour la première fois de sa courte vie; non qu'elle ne le fût pas, au contraire, l'effet de souffle de sa frêle beauté était inévitable, mais elle était de ces ex-petites filles blessées dans leur image qui, toujours, ignoreront les triomphes de leur éclat, convaincues qu'elles sont indignes d'être contemplées avec des yeux éblouis. Bien sûr, depuis son adolescence, les hommes s'étaient relayés pour soigner cette inquiétude mais, toujours, alors qu'ils lui bricolaient des adjectifs persuasifs, elle n'y avait vu que de la flagornerie destinée à la culbuter, ou la marque de ce dérèglement du jugement qui va avec la passion. Elle aimait sa persévérance. Elle signifiait qu'il prenait très au sérieux les sentiments qu'il éprouvait pour elle. Mais, en même temps, les innombrables attentions qu'il lui prodiguait la déstabilisaient. Elles ne lui laissaient pas le temps de souffler et rendaient plus difficile encore la possibilité de lui résister. Elle ne put s'empêcher d'être émue par ses pensées. Charlotte pénétra dans le hall d'entrée et salua d'un signe de tête la réceptionniste. Elle prit l'ascenseur, les mains moites, le cœur battant à tout rompre. Sous sa robe, pour accompagner son string, elle avait choisi un soutien-gorge pigeonnant, dont le voile léger couvrait à peine ses seins. La caresse de la soie sur leurs pointes dressées ajoutait encore à sa suave excitation. Elle portait un parfum léger, sensuel. Et sa façon de le saluer, toute simple, était éblouissante. Il ne se souvenait pas qu'une femme l'ait jamais intrigué à ce point. Peut-être était-ce dû au masque qu'elle portait ou à la réputation qui la précédait. Quoi qu'il en soit, elle était ravissante, et de celles qui accrochent le regard et fascinent. Et ce n'était pas une question de robe ni de bijoux. C'était toute sa personnalité qui transparaissait: sexy, impertinente, séductrice. S'amuser à provoquer un homme aussi désirable, était plus facile qu'elle ne l'aurait cru. Le déguisement n'était qu'un artifice. C'étaient ses yeux verts derrière son masque et sa bouche sensuelle qui le troublait. La soie fluide moulait somptueusement les courbes de sa silhouette. Le précieux collier plongeait de manière suggestive entre ses seins, le métal froid lui rappelant que si elle jouait correctement son rôle, très bientôt les doigts de l'inconnu effleureraient sa peau. Elle laissa ses doigts glisser le long du collier, jusqu'au cabochon niché au creux de sa poitrine. Il ne fallait jamais remettre au lendemain ce qu'on pouvait faire la veille.
Une émotion incomparable la submergea alors: elle était confrontée à son fantasme quotidien, sa lutte éternelle, elle ne pouvait vaincre le besoin de montrer ce que tout le monde attendait de voir et la culpabilité perfide pourfendit son âme. L'inconnu allait succomber à son charme vénéneux. Par sa simple conduite, l'homme venait de lui certifier sa beauté. Sa gêne même l'attestait, tandis que son regard se fixait obstinément à côté d'elle, s'accrochant au murs de marbre blanc pour ne pas glisser vers le danger qu'elle était alors subitement devenue pour lui. Elle avait réussi à le surprendre, à l'intriguer. Elle ne disposait que d'une nuit. - Monsieur, dit-elle. Je veux que nous fassions l'amour. L'homme leva un sourcil étonné et un sourire amusé effleura ses lèvres. Charlotte ne voulait surtout pas qu'il réfléchisse. Elle voulait qu'il se contente de ressentir et de réagir. D'un geste téméraire, elle glissa la main vers sa nuque, noua les doigts dans ses cheveux sombres et attira son visage vers le sien. C'était elle qui avait pris l'initiative du baiser. Ce fut l'homme qui en prit le contrôle. Il n'y eut pas de phase d'approche. Ses lèvres pressèrent les siennes, sa langue pénétra sa bouche, trouva la sienne, s'y mêla en un baiser sauvage, exigeant, prenant d'elle tout ce qu'elle avait à donner. Elle s'abandonna à son étreinte, s'enivrant de l'odeur de sa peau, une odeur virile, troublante. - Allons dans un endroit plus intime, voulez-vous ? Il eut un bref mouvement de sourcils, comme s'il soupçonnait un piège, mais il était trop poli pour répondre. - Nous venons d'arriver. - N'avez-vous pas envie d'être seul avec moi ? Car je n'ai aucune envie de différer mon plaisir. Ni le vôtre. - Comment savez-vous que nous aurons du plaisir ? - Une femme sait ces choses-là. - Même si mes exigences sortent du commun ? L'ascenseur s'immobilisa à son étage. Elle prit l'homme par la main et ils franchirent la double porte aux vitres gravées, traversèrent le hall de marbre et gagnèrent la luxueuse suite préparée. Elle était toute entière éclairée de bougies et ils traversèrent le salon en direction de la vaste chambre élégante, raffinée, décorée dans un subtil dégradé de tons chauds. D'autres bougies étaient disposées de part et d'autre de l'immense lit. Sur la commode, on avait disposé deux flûtes de cristal et une bouteille de champagne dans un seau à glace en argent. Le lit était entrouvert et les draps soyeux, comme une invitation aux ébats. Charlotte avait ouvert toutes grandes les portes de la terrasse qui surplombait l'océan pour laisser la brise parfumée baigner la chambre. L'homme ne prêta pas la moindre attention au décor. - Baissez la fermeture de ma robe, susurra-t-elle d'une voix enjôleuse. - Vous ne voyez pas d'inconvénient à ce que je prenne mon temps, j'espère, murmura-t-il à son oreille. - Bien au contraire, répondit-elle.
Le regard de l'inconnu l'encouragea à poursuivre sans la moindre hésitation sa tentative de séduction. Elle n'avait jamais pu feindre l'indifférence. Elle haïssait la méthode mais elle succombait à sa nature. Il y a des beautés flagrantes, comme ça, contre lesquelles il faut se prémunir pour conserver ses moyens et il est plus facile de conserver son sang froid devant une femme qui fascine en évitant de la regarder. Naturellement, tout en parlant, il mit un soin maniaque à ne pas la fixer, à laisser ses yeux là où elle n'était pas, et cela ne fit qu'enfler la gêne et le trouble déjà énorme de Charlotte.Elle se sentit soudain la bouche sèche. Elle avait envie d'être nue, de sentir ses mains sur elle tout de suite, mais aussi follement envie qu'il prenne tout son temps. Il descendit la fermeture Eclair de quelques centimètres. Le corsage de la robe s'ouvrit dans son dos, s'écarta de sa poitrine et elle sentit un souffle d'air frais balayer ses seins. Du bout des doigts, il caressa son son cou, ses épaules, décrivant de petits cercles sur sa peau nue tandis qu'elle écartait doucement les pans de son corsage. Elle n'avait pas bougé, tenant toujours ses cheveux relevés pour lui, dans une position cambrée qui projetait en avant ses seins avides de la caresse de ses mains expertes. Elle ne s'inquiéta pas quand il plaça autour de son cou, un collier en acier comportant une charnière, située au centre. Il le verrouilla brusquement grâce à un système de vis et d'écrou. - Vous avez un dos superbe, dit l'homme sans se troubler. Il fallait qu'elle s'écarte, qu'elle reprenne le contrôle du jeu. Mais c'était si bon de sentir ses mains sur ses seins qu'elle n'en eut pas la volonté. Et il s'y attendait. Il savait qu'elle ne pourrait pas. Il l'avait lu dans son regard, senti dans la façon dont elle cédait à la tentation, s'abandonnant à ses mains expertes. Ses paumes effleuraient sa chair, ses doigts la frôlaient à peine. La sensation était telle qu'elle dut se mordre les lèvres pour ne pas gémir. Elle referma les doigts sur ses épaules. Sa peau était chaude et douce. Du velours sur de l'acier. Chaque caresse de ses mains sur ses seins, chaque pression de ses doigts faisait croître le désir niché au creux de son ventre. Jamais elle ne s'était sentie à ce point prête pour un homme, excitée, humide. Elle l'était déjà au moment où elle avait ôté sa robe. Il pressa de nouveau la pointe de ses seins. Mais l'homme avait décidé d'imposer son rythme, de l'exciter, de la pousser à bout, puis de faire machine arrière au moment où il la sentirait prête à chavirer. Quand elle glissa les pouces sous l'élastique de son string et le fit glisser sur ses fesses, des fesses musclées, elle se retourna et il découvrit son pubis finement rasé, il la fixa, le regard brûlant de désir, une expression si intense sur le visage qu'elle fut saisie de peur. Elle allait subir l'épreuve du fouet.
Elle était exposée, incapable de rester immobile, sentant les yeux de l'homme tendus vers son ventre, hérissant sa peau, la contraignant tôt ou tard à desserrer ses genoux puis à écarter plus franchement ses jambes. La caresse de son regard en coup de fusil, qui cependant évitait toujours ses yeux, étonna la jeune femme, heurtée par la douceur soudaine de cet inconnu dont la note dominante était la virilité la plus sauvage, sous une fine pellicule d'éducation. Derrière ses pupilles volontaires se formaient déjà les réflexions qu'il avancerait ensuite en stratège. L'homme bondit alors, tel un animal sauvage, et tandis qu'elle se redressait, il la souleva dans ses bras. Lorsqu'il l'eut posée sur la terrasse, il saisit la rambarde, emprisonnant Charlotte entre ses bras. Elle était piégée. Son petit numéro de strip-tease avait définitivement chassé l'homme réservé et distant et libéré l'être viril et impétueux. Comme attirés par un aimant, ses doigts se refermèrent sur son sexe. Il était long et dur. Il sursauta lorsqu'elle allongea les doigts, les referma sur ses testicules qu'elle pressa doucement. Du pouce, elle effleura son gland gonflé et fut heureuse de l'entendre gémir de plaisir. - Je vais explorer toutes les zones sensibles de votre corps avec ma langue, murmura-t-elle. Comme hypnotisée par le bruit des vagues qui se brisaient sur les rochers de la côte, en contrebas, elle s'agenouilla et prit le sexe de l'homme dans sa bouche. Il avait le goût du vent et de la pluie, le goût viril d'un homme. Et comme elle le lui avait promis, elle l'amena au bord de l'orgasme. Brusquement, il glissa les mains entre ses reins. Perchée sur ses talons hauts, elle se trouvait cambrée, les fesses en arrière, dans la position idéale pour qu'il glisse un doigt en elle. Un doigt qu'il plongea dans sa voie la plus étroite, l'élargissant avec volupté jusqu'à ce qu'elle fut détendue. - Je veux que vous veniez en moi par cet endroit. - Je le sais. Mais il s'arrêta. Il se redressa, plaqua son corps contre le dos de Charlotte. Son membre dur plongea entre ses fesses. Elle se cambra pour le prendre en elle, mais il s'écarta, referma les mains sur ses seins et en pressa la pointe durcie. Ce fut comme si une décharge électrique traversait le corps de la jeune femme. Elle se cambra de nouveau, collant son rectum contre lui. Lorsque enfin, il la pénétra, elle était si brûlante, si excitée qu'elle jouit aussitôt dans une explosion de tous les sens. Elle se serait écroulée si les bras puissants de l'homme ne l'avaient retenue. Il glissa une main entre ses cuisses et, ouvrant délicatement sa chair, il se mit à caresser son clitoris. Elle le sentait partout, avec son sexe planté profondément dans ses entrailles. Quand elle atteignit l'orgasme, il se décolla d'elle brutalement. Bientôt, tandis qu'elle retrouvait ses esprits, l'homme la tenait serrée contre lui, blottie dans ses bras. - Avez-vous déjà été attachée et fouettée ? - Non jamais. Sans attendre, l'inconnu dit à Charlotte de se lever pour lui lier les poignets d'une corde de chanvre qu'il attacha au plafonnier de la chambre, bien tendue pour l'obliger à se tenir bras levés et sur la pointe des pieds. Elle entendit le cliquetis de la boucle de la ceinture tandis qu'il l'ôtait de son pantalon. - Que faites-vous ? - Je répare seulement un oubli. Souvenez-vous de mes exigences spéciales. La douleur laissera alors place au plaisir. L'homme commença par apprécier la souplesse du ceinturon en cuir en fouettant l'air. Le premier coup claqua sèchement contre ses fesses. Le second atteignit bientôt brutalement ses épaules. Il souhaitait rapidement l'amener à merci.
Un voile rouge devant les yeux, elle contemplait dans un ralenti superbe le ballet de la ceinture qui se balançait dans l'espace comme un métronome sentencieux. Elle se cambrait, ouvrant un peu la bouche sans crier. Le troisième coup écrasa ses seins la laissant comme morte. C'était à elle de parler maintenant. Consentait-elle ? Mais elle ne pouvait parler. Cette volonté qu'on lui demandait tout à coup d'exprimer, c'était la volonté de faire abandon d'elle-même, de dire oui d'avance à tout ce à quoi elle voulait assurément dire oui, mais à quoi son corps disait non, au moins pour ce qui était du fouet. Car pour le reste, s'il fallait être honnête avec elle-même, elle se sentait trop troublée par le désir qu'elle lisait dans les yeux de l'homme. Il n'était pas du style à y aller progressivement. Il avait frappé fort avec l'assurance qui lui était coutumière et Charlotte sentit sa peau d'abord insensible, réagir rapidement à la brûlure du cuir. Le deuxième coup tomba, plus assuré encore, et elle gémit de douleur en contractant les muscles de ses fesses. L'homme la fouetta avec application. Ses coups précis, parfaitement cadencés, atteignaient alternativement une fesse, puis l'autre, parfois le haut des cuisses, parfois le creux des reins. Vingt, trente, quarante coups. Charlotte ne comptait plus. Aux brûlures locales d'abord éprouvées, s'était substituée une sensation d'intense chaleur, comme si elle était exposée à un âtre crépitant. - Vous voudrez bien vous retourner. - Non, pas devant, haleta-t-elle, Pas devant. - Vous devez aller jusqu'au bout de vos fantasmes de soumission. Charlotte pivota lentement sur elle-même. Elle avait gardé les yeux baissés mais elle aperçut quand même le ceinturon s'élever dans l'air et s'abattre sur elle, au sommet de ses cuisses. Elle hurla à nouveau et releva la jambe pour essayer de se protéger du coup suivant. Elle sentit soudain qu'elle n'y échapperait pas et se vit perdue. Il ne refrappa pas immédiatement. Il attendit que Charlotte ne puisse plus se tenir ainsi sur la pointe du pied et qu'épuisée, elle s'offre à nouveau au fouet. Il continua à la fouetter méthodiquement sur les hanches et sur les seins. Quand le cuir atteignit le renflement de sa vulve, subitement son corps fut traversé de part en part par une fulgurante flamme de couleur rouge orangé. Elle en sentit la chaleur l'irradier et plonger dans son ventre comme une boule de feu. La douleur et le plaisir fusionnèrent ensemble. Elle hurla à nouveau mais de plaisir cette fois. L'homme cessa presque aussitôt de la frapper. Il s'approcha de la jeune femme et ce fut lui qui remarqua le premier que le fouet de cuir, sous lequel elle avait d'abord gémi, la marquait beaucoup moins et donc permettait de faire durer la peine et de recommencer bientôt. Elle n'avait aucune envie de bouger. Comblée, elle ne rêvait que de rester là, blottie dans les bras de l'inconnu. Mais pour lui, il était hors de question de passer la nuit avec elle. Le risque était trop grand qu'elle découvre alors son identité. On ne vit qu'une fois et il n'est jamais trop tard pour mal faire.
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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J'ai demandé à IA un topic sur ce sujet.
Les pratiques que l’on regroupe aujourd’hui sous le terme de BDSM existaient bel et bien, sous d'autres formes et avec d'autres justifications, dans l’Empire romain. Elles s’inscrivaient dans des contextes de hiérarchie sociale, d’esclavage, de sexualité codifiée, et parfois de spectacle ou de rituel. Voici un panorama de ces pratiques à la romaine.
L’asymétrie de pouvoir, tout d’abord, était un fondement du monde romain. Les citoyens libres, en particulier les hommes, jouissaient d’un droit absolu sur les esclaves, y compris sexuellement. L’usage du corps d’autrui, y compris pour des plaisirs extrêmes ou violents, était autorisé, pourvu que le statut social de la personne utilisée soit inférieur. L’inverse – un citoyen libre se laissant dominer – était considéré comme honteux et déshonorant. L’esclave sexuel ou l’esclave de maison pouvait être fouetté, humilié, attaché, exhibé, ou forcé à jouer des rôles, dans un cadre privé ou lors de banquets orgiaques.
La fouet et la flagellation étaient très courants. On utilisait des verges, des cordes, des ceintures ou des instruments en cuir. Ces pratiques pouvaient être punitives, rituelles ou simplement érotiques. Les sources iconographiques de Pompéi, les objets sculptés et les lampes à huile révèlent que certaines scènes de contrainte physique et d’excitation par la douleur étaient connues, voire appréciées.
Il existait aussi des cas de domination féminine. Dans les textes satiriques, comme ceux de Juvénal ou Martial, on trouve des portraits de dominae puissantes qui inversaient l’ordre sexuel en dominant leurs amants masculins. Cela incluait parfois des pratiques proches du pegging, de la castration symbolique, ou des humiliations orales et physiques. Ces récits choquaient l’ordre moral romain car ils remettaient en cause la virilité et l’autorité du citoyen mâle.
Les spectacles publics et les banquets offraient parfois un théâtre à ces pratiques. Certains esclaves ou condamnés étaient mis en scène dans des jeux humiliants, parfois à connotation sexuelle. Lors des bacchanales ou orgies, on assistait à des inversions des rôles, des travestissements, des scènes de servitude feinte ou réelle. Ces pratiques étaient ritualisées, mais aussi ludiques et parfois extrêmes.
Sur le plan moral et juridique, la notion de consentement telle que nous la connaissons n’existait pas. Ce qui comptait, c’était le statut social. Un homme libre pouvait tout exiger de ses inférieurs, mais il devait garder sa dignité en refusant d’être pénétré, soumis, ou ridiculisé. Ce n’était pas tant la violence ou la douleur qui choquait, que l’idée de soumission volontaire d’un homme romain à autrui.
Les sources de ces pratiques sont nombreuses. Les graffitis de Pompéi révèlent un langage cru et des scènes sexuelles très explicites, sans filtre. Les auteurs satiriques se moquent des excès sexuels des élites. Certains traités médicaux ou érotiques, comme ceux inspirés de Philainis, ou les poèmes d’Ovide, mentionnent des jeux de pouvoir et des techniques précises. Enfin, les objets d’art – fresques, mosaïques, lampes – donnent une vision directe et souvent très suggestive de la sexualité romaine.
Pour résumer, les Romains pratiquaient bien des formes de domination, de contrainte, d’humiliation ou de mise en scène sexuelle que l’on pourrait aujourd’hui classer dans le BDSM. La flagellation, le ligotage, l’exhibition, l’humiliation verbale ou physique, la domination féminine et les jeux de rôle étaient connus et parfois célébrés dans certains cercles. La notion de plaisir mêlé à la douleur, au pouvoir et à la transgression était bien présente – mais inscrite dans une culture où l’ordre social était la clé de toute légitimité.
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Chapitre 28 :
L'écho des sensations
Après le retour à l'appartement et le glissement dans notre dynamique "vanille", une autre facette de son éducation s'imposait naturellement. Le calme qui suivait la séance n'était pas un simple vide, mais un espace propice à l'analyse, à la consolidation des leçons apprises. Il était temps de faire un débriefing. Ce moment, aussi essentiel que l'action elle-même, permettait de sonder les profondeurs de son expérience, de graver les sensations et les apprentissages dans sa conscience.
Nous étions installés dans le salon, la lumière douce du jour s'attardant sur les murs. Elle portait un peignoir de soie que je lui avais offert, le tissu fluide épousant ses courbes avec une grâce pudique. Elle était assise sur le canapé, non plus accroupie à mes pieds, mais à ma droite, à une distance respectueuse, mais invitante. Son visage était détendu, apaisé, mais une légère anticipation brillait dans ses yeux. Elle savait que cette discussion était un rite, une part intégrante de notre processus.
Je la regardai, mes yeux posés sur elle avec une intensité calme. Il n'y avait pas d'urgence, seulement le désir de comprendre, de l'aider à articuler ce qu'elle avait vécu. C'était un dialogue où sa voix, si souvent silencieuse pendant la séance, était maintenant encouragée à s'exprimer, à donner corps à l'indicible.
"Comment te sens-tu ?" demandai-je, ma voix douce, mais empreinte de l'autorité que je ne relâchais jamais entièrement.
Elle prit une légère inspiration, ses doigts effleurant le tissu de son peignoir. "Apaisée, Monsieur. Et… pleine."
Le mot "pleine" résonna entre nous, porteur de multiples sens. Pleine d'expériences, pleine de sensations, pleine de ma présence. Je la laissai un instant savourer cette plénitude, puis je poursuivis.
"Peux-tu me décrire ce que tu as ressenti pendant la séance ? Pas seulement les moments de plaisir, mais tout. Les attentes, les tensions, les doutes, les abandons."
Elle hocha la tête, ses yeux baissés un instant en signe de réflexion, puis elle les leva à nouveau vers moi, cherchant sans doute mon approbation pour se lancer.
"Au début, sur le tapis… il y avait l'anticipation, Monsieur. Une peur étrange, mêlée d'un désir si fort que j'en tremblais. Quand vous avez approché la plume… chaque effleurement était une torture exquise. Mon corps criait, mais je savais que je devais rester silencieuse. C'était difficile."
Sa franchise était appréciable. "Et la difficulté, qu'est-ce qu'elle t'a appris ?"
"La maîtrise," répondit-elle aussitôt, son regard plus ferme. "La maîtrise de mes propres réactions. Comprendre que mon plaisir est lié à mon obéissance."
"Très bien," dis-je, un léger sourire effleurant mes lèvres. "Continue."
Elle raconta ensuite la montée en puissance, la façon dont ma main avait exploré son corps, comment chaque geste, même le plus infime, avait été amplifié par son attente. Elle parla de la sensation de la robe légère sans sous-vêtements, ce secret partagé qui rendait la promenade en ville si audacieuse et si excitante.
"Quand nous étions sur la place du marché, Monsieur, je sentais les regards. Je savais que personne ne savait, mais cette pensée… elle me rendait à la fois incroyablement vulnérable et étrangement puissante. C'était comme si mon corps était un message que seul vous pouviez lire."
"Et cette vulnérabilité, cette exposition silencieuse, comment l'as-tu vécue ?"
"Comme une offrande," dit-elle, sa voix plus posée, plus confiante. "Une offrande de ma pudeur, de ma liberté, au monde, mais surtout à vous."
Elle évoqua ensuite le moment où je l'avais prise, la lenteur calculée, le choc de la fusion. "C'était une délivrance, Monsieur. Pas seulement physique. Mon esprit… il s'est vidé. Il n'y avait plus que vous, et la sensation d'être enfin… entièrement à ma place."
"Y a-t-il eu des moments où tu as ressenti un malaise ? Une hésitation ? Une partie que tu as moins bien vécue ?" demandai-je, car le débriefing n'était pas seulement une célébration, mais aussi une occasion d'ajuster, de perfectionner.
Elle réfléchit un instant, ses yeux se perdant dans le lointain. "Peut-être… au début de la promenade, Monsieur. Avant d'arriver au marché. Le fait de devoir garder les yeux baissés. C'est… inhabituel. Le monde est si riche en détails."
"Et tu as réussi à surmonter cela ?"
"Oui," affirma-t-elle. Une fois sur le marché, l'attention s'est portée sur mon rôle. J'ai compris que mes yeux n'étaient pas là pour regarder le monde, mais pour ressentir ma position par rapport à vous. Et le silence. C'est ce silence qui a rendu chaque chose si intense."
Je hochai la tête, satisfait. Sa capacité d'analyse, sa volonté de comprendre et d'intégrer chaque facette de son éducation, était remarquable. Elle ne se contentait pas de subir ; elle apprenait, elle grandissait dans son rôle.
"Très bien," dis-je, me penchant légèrement vers elle. "Cette séance a été un succès. Tu as dépassé mes attentes. Chaque sensation, chaque émotion que tu as décrite, est une étape vers la soumission totale que nous cherchons."
Un sourire épanoui éclaira son visage. Le débriefing n'était pas seulement une évaluation, mais aussi une validation, une reconnaissance de ses efforts et de ses progrès. Elle avait besoin de ces mots, de cette confirmation que son abandon avait été juste, qu'elle était sur la bonne voie.
"Maintenant," continuai-je, "tu sais ce que ton corps et ton esprit sont capables de donner. Les limites sont celles que nous fixons, et pour l'instant, elles sont loin d'être atteintes."
Son regard s'assombrit d'une promesse silencieuse, une anticipation brûlante des prochaines leçons. La "vanille" n'était qu'une pause, un interlude. Le cœur de son éducation battait toujours, prêt à se manifester à ma volonté. Et je savais, avec une certitude absolue, qu'elle était prête. Plus que prête.
Ben voilà, prochaine page blanche mais qui devra pas tarder
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Elles avancent lentement dans un couloir qui semble rêvé, irréel. Les murs, sombres et lustrés par le temps, suintent une humidité froide ; ici, certes, pas de sang, mais la mémoire muette d’anciens tourments. Des torches vacillent, projetant des ombres rampantes qui se forment puis se dissipent au rythme de leurs pas. L’air sent la pierre, le cuir, la cendre oubliée.
Vient la salle.
Circulaire, vaste, vide de tout ornement. Écrasante de silence.
Au centre : lui. Le Bourreau.
Immobile, massif, il irradie une puissance tacite. Sa cape de cuir retombe lourdement sur ses épaules nues. Son visage est masqué, ne laissant percer qu’une mâchoire de granit. Autour de lui, l’air semble vibrer d’un poids sans mots. Il savoure chaque instant de cette attente, chaque seconde où elle se rapproche, encore inconsciente de ce qui l'attend.
Élodie s’arrête. La chaleur monte à sa gorge, chaleur de soumission mêlée d’angoisse. Sous ce regard invisible, chaque mouvement devient difficile — ses membres lui désobéissent presque. Il savoure cette hésitation, cette peur qui commence à poindre en elle.
Elle s’avance pourtant. Elle sait.
Elle s’agenouille sur le sol glacé, les mains sur les cuisses. Le silence la presse, la sculpte. Elle baisse les yeux. Il observe chaque mouvement, chaque frisson, chaque signe de sa soumission naissante.
Le Bourreau ne la touche pas, pas tout de suite. Sa présence irradie, la contourne, s’insinue. Le claquement du cuir, à peine effleuré dans sa main, fait naître la peur et l’attente. Il tourne lentement autour d’elle, s’arrête parfois, la contemple. Sans mot. Il savoure chaque instant de cette tension, chaque frisson qui parcourt son corps.
Soudain, il s’approche. D’un geste brutal, il déchire sa chemise, expose sa peau nue. Il fait glisser le martinet sur son dos, sans frapper, pour la menacer d’abord. Élodie gémit, honte et excitation emmêlées. Il la palpe, inspecte ses courbes sans douceur, marque sa peau de ses ongles, laissant des sillons rouges. Chaque réaction d’Élodie accroît son excitation, chaque gémissement, chaque tressaillement.
Il enroule sa main, puissante et calleuse, dans la chevelure d’Élodie. Il la tire en arrière, jusqu’à faire craquer sa nuque. Il exige qu’elle le regarde. Puis sa main, lourde, descend sur sa nuque, la force à se courber, à s’incliner toujours plus bas. Il savoure chaque instant de cette soumission, chaque signe de sa reddition.
Elle sent la pierre détrempée, froide, contre sa poitrine, si froide que ses tétons durcissent instantanément. Ses genoux glissent, sa joue s’écrase sur le sol, vulnérable. Elle devine, sans voir, la botte qui effleure son visage et le martinet qui caresse son dos. Il savoure chaque instant de cette impuissance, chaque signe de sa vulnérabilité.
Immobilisée, aucun son, si ce n’est son propre souffle haletant et la cadence sourde de son cœur. Il savoure ce silence, cette attente, cette tension qui monte.
Le Bourreau frappe. Une fois, deux fois, lentement. Il marque son postérieur, le fait rougir sans colère, appose sa volonté. Le silence du maître pèse, plus cruel que n’importe quel ordre. Élodie ploie, offerte, secouée de tremblements.
Pas de mot. Pas de pardon. Rien que le poids de sa domination. Le cauchemar s’étire, sans relâche, sans échappatoire. Il savoure chaque instant de cette soumission, chaque signe de sa reddition, chaque larme, chaque gémissement.
Sans un mot, il s'approche d'elle, savourant déjà le pouvoir qu'il s'apprête à exercer. Ses mains épaisses, noires de cuir, se referment sur ses poignets avec une satisfaction palpable. Il y fixe deux bracelets, massifs et usés, sentant leur poids s'imposer sur sa peau délicate. Ces entraves, forgées pour durer, pour tenir, pour servir, lui procurent une joie sombre. Il les admire un instant, imaginant déjà la marque qu'ils laisseront.
Il répète le geste à ses chevilles, savourant chaque seconde de cette soumission silencieuse. Pas un mot, pas un regard, juste le plaisir pur de la domination.
Puis, il tire sur la chaîne, suspendue à une poutre du plafond, et un frisson de plaisir le parcourt en entendant le grincement doux de la poulie. Les bras d’Élodie se soulèvent, son dos s’étire, son ventre se tend. Il ajuste les chaînes avec précision, écartant ses jambes pour mieux l'exposer. Maintenue par les entraves aux chevilles, elle est ouverte, vulnérable, impuissante. Il savoure chaque détail de sa vulnérabilité.
Elle est suspendue, vibrante, exposée, offerte dans toute la nudité de son impuissance. Il s'avance lentement, savourant chaque instant de cette soumission forcée.
Ses mains se referment sur ses seins, non pour les caresser, mais pour les posséder. Il les pèse, les pétrit, serrant jusqu'à ce qu'elle pousse un cri. Ce cri, mélange de surprise et de douleur, le remplit d'une satisfaction perverse. Il continue, malaxant sa chair comme pour la remodeler à son gré. Elle ne se débat pas, elle gémit, s'offrant davantage, ce qui accroît son plaisir.
Sans hâte, il se dénude, révélant son corps puissant et musclé. Sa peau est lisse, tendue sur des muscles saillants, et son sexe, dur et large, se dresse fièrement. Il s'approche d'elle, et elle sent la chaleur émaner de son corps. Il prend son temps, savourant chaque instant de cette tension croissante.
Son sexe lui caresse les fesses, un contact à la fois doux et possessif. Il le fait glisser entre ses cuisses, le long de ses lèvres intimes, sans la pénétrer, juste pour vérifier à quel point elle est humide, à quel point elle le désire. Il savoure cette attente, ce moment où elle est si proche de lui, où chaque fibre de son être semble crier pour lui.
D'une main, il guide enfin son sexe en elle, tandis que de l'autre il l'agrippe par les cheveux, tirant sa tête en arrière. Il veut qu'elle entende ses gémissements quand il la possédera, sentir son souffle court et haletant contre sa peau. Il veut qu'elle sache que seule sa propre jouissance compte.
Il se glisse en elle d'un seul mouvement, sans brutalité, mais sans délicatesse non plus, avec juste une assurance qui ne laisse aucun doute sur ses intentions. Chaque pénétration est un acte de domination savamment calculé, chaque mouvement conçu pour l'assujettir davantage. Il entre, tourne, ressort, savourant chaque souffle d'Élodie, chaque gémissement.
Il la travaille avec une précision cruelle. Chaque geste, chaque va-et-vient est calculé pour la dominer, pour qu'elle lui appartienne. Elle est humide, très, trop. Son sexe l'appelle, l'aspire, se referme sur lui comme un vide affamé, ce qui excite encore davantage son désir pervers.
Sous ses mains, sous ses doigts, elle n'est plus rien, juste une chose à sa merci. Et il en jouit, savourant chaque instant de cette soumission totale.
Elle s'y perd. Il la regarde, savourant chaque larme qui coule silencieusement, des larmes d'abandon, de dissolution, de soumission totale, juste des signes de sa reddition.
Dans cet instant figé, elle n'est plus qu'un corps qu'il habite, qu'il remplit, un objet sacré, une offrande conquise. Et il savoure chaque seconde de cette victoire perverse.
Il grogne, un son rauque et primitif qui résonne dans la pièce. Il la saisit brutalement par les hanches, ses doigts s'enfonçant dans sa chair comme des crochets de fer, laissant des marques rouges qui s'estomperont lentement.
.
Et là, il la prend. D'un coup. Fort. Si fort que le cliquetis des chaînes résonne contre le plafond, un écho métallique qui se mêle à leurs halètements. Six coups, sept coups... À chaque mouvement, elle tangue, retenue uniquement par les sangles aux poignets et aux chevilles. Libre, elle serait tombée à genoux sous la violence de la prise, mais les entraves la maintiennent en place, offerte à sa brutalité.
Puis il s'enfonce une dernière fois, profondément, toujours plus profondément. Il y reste, collé à elle, immobile. Elle sent son halètement chaud contre sa peau, au rythme des derniers mouvements saccadés de son sexe. En elle, une chaleur soudaine l'inonde, tandis qu'il se vide. Elle ferme les yeux, bascule la tête en arrière, sentant chaque frisson parcourir son corps. C'est brutal, entier, animal.
Il ne dit rien, ne la regarde pas. Mais elle, même les larmes aux joues, elle sait. Elle vient d'être prise. Remplie.
Le Bourreau se retire, laissant un vide en elle qui semble impossible à combler. Silence. Un silence brut, sans souffle ni apaisement, seulement le son de sa respiration qui revient lentement à la normale.
Il se détourne, attrape lentement le fouet aux longues lanières fines accroché au mur. Le cuir est usé, souple, prêt à mordre la peau. Le premier coup part, net et tranchant. Un claquement sec fend l'air tendu, sans la toucher. Elle sursaute, son corps se tendant en anticipation de la douleur à venir.
Elle hurle de surprise, un son aigu qui se répercute contre les murs de pierre. Il recule lentement, le regard sombre et fixe, ses yeux glissant le long des cuisses d'Élodie, là où son liquide séminal s'écoule, visqueux et mouvant, comme une marque indélébile de sa conquête. Ce spectacle brutal, ce sceau humide posé sur sa chair, embrase quelque chose en lui. Ce n'est pas seulement la preuve de sa conquête, mais la trace vivante d'un pouvoir absolu, silencieux, qui l'enflamme. Le plaisir rugueux mêlé à la satisfaction de la brute compose une sensation franche, presque cérémonielle, empreinte de contrôle et de désir.
Un. Deux. Trois.
— Quatre… cinq… six…
Sa voix est basse, tendue, mais elle compte, par défi, par orgueil, par besoin de se tenir droite, de garder une once de contrôle dans ce tourbillon de sensations.
Chaque impact laisse une ligne rouge sur sa peau, une marque qui s'ajoute aux autres, traçant une carte de sa souffrance et de sa résistance. Mais elle ne ploie pas. Elle s'élève, plus droite encore, chaque coup la libérant un peu plus de ce qui la retenait.
— Treize… quatorze… quinze…
Seize.
Cette fois, le cuir frappe plus bas, plus fort, trop bas, trop fort, sur la hanche, un nerf, un éclair de douleur pure qui lui arrache un cri.
Elle hurle, un son déchiré, un cri qui semble venir du plus profond d'elle-même.
— Safran !
Un cri aigu, brisé, arraché, réel. Enfin. Ce mot, ce seul mot, celui qui dit tout : « Assez ».
Elle se redresse d’un coup, haletante. Son cœur cogne fort contre sa poitrine. Sa peau est en sueur, fiévreuse.
Un souffle d’air frais pénètre par une meurtrière du château de Fougères. Les pierres massives du château, si oppressantes dans son rêve, semblent maintenant paisibles sous la lumière pâle de l’aube bretonne.
Son maître dort encore, paisible, non loin.
Elle est seule. Nue. La cape noire jetée sur ses épaules. L’odeur des pierres, celle de la cire… tout est là.
Ce n’était qu’un rêve.
Et pourtant… ses cuisses sont humides. Et son dos, là où la couverture a frotté, la brûle encore.
Il s’éveille sans bruit. Juste le frisson d’un souffle différent, une présence vacillante.
Elle est assise sur la couche, le dos tourné. Ses cheveux collent à sa peau moite, la cape à peine posée sur ses épaules nues. Sa respiration est saccadée, comme si elle avait couru loin, très loin… alors qu’elle n’a pas quitté ce muret de pierre.
Il s’approche lentement, pose une main chaude et apaisante sur son épaule.
— Élodie…
Elle tressaille, mais ne se retourne pas. Dans son silence, il sent que le rêve ne l’a pas quittée, qu’il colle encore à sa peau, qu’il habite toujours son corps.
Il s’accroupit derrière elle, enlace doucement sa taille, le menton posé sur son épaule tremblante. Il murmure :
— Tu n’es plus dans ce cauchemar. Tu es avec moi, maintenant. Rien ne peut t’atteindre ici.
Un long silence suit. Elle hoche la tête, mais ses lèvres restent closes.
— Tu ne veux pas en parler tout de suite, je sais.
Il la serre un peu plus fort, souffle contre son oreille :
— Promets-moi simplement que tu me raconteras… plus tard. Quand tu seras prête. Quand ce rêve étrange aura perdu tout son poids.
Elle ferme les yeux, inspire lentement, puis souffle :
— Promis.
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Tout en elle émouvait jusqu'à susciter étrangement une certaine inquiétude. Son regard la laissait pénétrée jusque dans ses failles intimes et ce que cela laissait entrevoir de son désarroi annonçait un destin si sombre qu'elle en devenait poignante. Ils furent trois à choisir cette voie exiguë, à mêler leur foutre dans les entrailles de la jeune femme masquée qui n'était plus qu'un réceptacle béant. Du plafond pendaient des cordes. Le seul objet qui fût au plafond, outre le lustre à la même hauteur que la croix était un gros anneau brillant, où passait une longue chaîne d'acier. On attacha Charlotte par ses poignets, debout les bras écartés, face à l'assemblée, offrant son corps nu, au reflet d'or des flambeaux qui ornaient chaque angle de la cave. Juliette s'approcha, contempla les seins arrogants qui s'offraient à elle et étonnamment avec des gestes plein de délicatesse, dégrafa le harnais, après avoir passé la main sur le ventre, s'assura que son anus était forcé par l'épais rosebud. Un peu de rougeur monta au visage de la jeune femme, tandis qu'une douce chaleur envahissait son intimité. Sa bouche avait gardé les ordures démentes qu'elle aurait voulu hurler, mais ses gestes s'égaraient vers ces folies lubriques. Elle n'était qu'une esclave docile et prête à être immolée. Les yeux de Charlotte regardaient la croix, mais ne virent pas la jeune esclave qui retirait un carré du tapis, libérant un miroir dans lequel étaient creusées, à une distance convenable, de chaque coté, deux encoches en forme de pied. La maîtresse des lieux attira Charlotte au dessus du large miroir que rien n'illuminait. Alors du plafond descendirent les deux cordes sur lesquelles étaient reliées deux bracelets en cuir. Juliette en fixa un à chaque poignet de Charlotte et les cordes s'élevèrent, entraînant les mains de la jeune femme anxieuse; ses bras formaient un angle ouvert au dessus de ses épaules. Les longes s'arrêtèrent de monter, une lueur douce et dorée s'éleva du miroir, illuminant les cuisses de la soumise; ainsi exhibée, face à l'assistance. L'ordre pour elle, était de se montrer obéissante tout au long de la soirée. Juliette examina longuement les seins insolents et posa ses mains sur les globes fermes et de douces caresses les parcoururent. Charlotte ferma les yeux, se laissant griser par le reflet du miroir de l'intimité qu'elle offrait impudiquement aux invités. Alors la maîtresse des lieux prit un martinet au poil soyeux et, doucement, effleura un mamelon d'une lente caresse sur la pointe extrême. Bientôt une sensation délicieuse envahit le corps de Charlotte, parcouru de frissons. Cuisses serrées, elle tordait son bas-ventre que gagnait la jouissance, Juliette suivait, penchée sur le miroir, la danse de la croupe soumise. De profonds soupirs s'échappaient de ses lèvres. Elle se raidit mais en vain. Elle céderait bientôt aux cris et aux larmes.
La jeune femme se taisait. Elle avait conscience que n'importe quel mot l'exposerait au-delà de ce qu'elle aurait voulu. La raison l'emportait. Elle comprit que loin de vouloir l'épargner, on échauffait son corps pour la battre ensuite. Elle regarda son bourreau, mais déjà le visage s'était revêtu d'un masque impassible et les lanières en cuir effleuraient ses seins frémissants. On éloigna ses chevilles pour que ses pieds se placent dans les encoches du miroir au sol. Ainsi écartelée, Charlotte se tint aux cordes tendues. Alors sous l'excitation, elle ne se posséda plus. Ses cuisses frémirent, son ventre se tendit, se recula et les contractions nerveuses, ouvrirent sa vulve au dessus du miroir. Elle était prête à toutes les compromissions pour que Juliette crut enfin à la sincérité de sa totale soumission, à l'acceptation de son abandon. Charlotte râla de jouissance; dans un sursaut, elle referma ses cuisses, mais Juliette la saisit et la remit dans les encoches. Elle s'abandonna et ne refusa pas le spasme qui montait en elle. On emprisonna fermement ses chevilles nues dans deux bracelets scellés au sol pour tenir ses jambes immobiles. De nouveau, Juliette levait le bras, une méthodique flagellation commença. Les coups étaient dosés, mesurés pour ne pas blesser Charlotte qui, les yeux clos, sentait monter en elle une chaleur intense. Sa poitrine était secouée par des coups de plus en plus secs, comme une caresse de feu qui irradiait sa chair. Les seins devenaient de plus en plus marqués. Soudain, Juliette frappa de bas en haut les globes, qui musclés et durs, frémirent à peine et parfois, sous un coup de coté, ils se choquaient entre eux. Puis on la cingla en tout sens de façon à l'entendre hurler et au plus vite. L'orgueil qu'elle mettait à résister ne dura pas longtemps; on l'entendit même supplier qu'on la détachât, qu'on arrêtât juste un seul instant. C'était comme une caresse de feu qui irradiait sa chair, la faisait frissonner tandis que des stries rougeâtres apparaissaient. Elle se tordait avec une telle frénésie pour échapper aux morsures des lanières qu'elle tournoyait presque sur elle même, les bracelets enfermant ses chevilles devenant lâches. Tout comme un pantin, elle s'agitait dans ses entraves. Son ventre se tendait, son sexe contorsionné s'ouvrait, se fermait. Son reflet dans le miroir attirait le regard lubrique des invités. Alors la maîtresse des lieux la frappa encore plus fort et dès cet instant, les coups ne s'égarèrent plus, sinon délibérément. Une chaleur intense inonda la poitrine de Charlotte comme une boule de feu. Ses seins, plus violemment heurtés, se choquèrent alors dans un bruit mat, les lanières s'entouraient autour d'eux, giflaient la chair, écrasaient les pointes en cinglant les aréoles. Elle pourrait bien crier pendant cinq minutes, en comptant les coups.
Elle reconnut et bénit cette chaleur qui lui montait aux joues, cette ignominieuse rougeur qui lui rappelait les plages de l'enfance. Elle imaginait le spectacle qu'elle offrait à son tour. Visage fermé et tendu. Elle était comme toutes les autres Maîtresses: que sa soumise fût là, et la vie avait un sens. C'était ça aussi le bonheur. Juliette cherchait moins à manifester son pouvoir qu'à établir entre elle et Charlotte une complicité. Sa force était de ne pas se prendre pour ce qu'elle n'était pas: un artiste, ou l'égal d'un créateur. Elle assouvissait seulement ses instincts les plus vils. La Maîtresse de la jeune femme, après trois derniers coups, cessa de la flageller pour écarter ses cuisses. Elle plongea ses doigts humides dans l'intimité moite, constatant non sans fierté, que la soumise avait réellement joui. Les portant à sa bouche après, elle les lècha longtemps entre ses lèvres, se délectant de l'éjaculat mêlé à la cyprine. L'éclairage volontairement pauvre, la majesté des lieux, leur odeur de cave composaient une atmosphère étrange, hors du temps et de l'espace. Les invités l'observaient tous attentivement et commentaient chaque fois que la main qui la tenait, la fouillait, revenait, de plus en plus profondément, à la fois dans son ventre et dans ses reins qui s'enflammèrent. Le silence tomba; seuls s'élevaient de l'assemblée, les soupirs profonds de la suppliciée, et les gémissements des femmes masquées se donnant aux hommes. On la détacha pour la conduire sur le lit en fer forgé qui trônait en autel au centre de la salle. La maîtresse des lieux fit alors venir un esclave mâle endurant et bien bâti, dont elle s'était assurée par une longue privation à toute satisfaction, de sa capacité à se raidir, avant d'être forcé à répandre son foutre là où elle exigerait qu'il le fut, avec la préférence qu'elle lui connaissait à toujours choisir l'orifice le plus étroit, commun aux hommes. Elle lui ordonna de rejoindre Charlotte. Elle trouva un coussin, y appuyait ses mains les bras tendus, les reins offerts. Alors, avec une angoisse folle, elle sentit derrière elle, un autre homme qui quitta l'assemblée pour rejoindre l'estrade. En quelques secondes, il lui lia les mains derrière le dos. Nue et écartelée, son sexe et ses intimités béants s'offraient à la vue des deux autres dont elle sentait le souffle chaud frôler son dos. Elle voulut crier, mais la peur la paralysait. L'invité lui malaxait les seins, pressant les pointes avec force. Des doigts s'infiltrèrent entre ses fesses, forcèrent l'étroit pertuis de ses entrailles. Le sexe de l'esclave, nu et harnaché, était encagé dans une poche faite de lanières cloutées. Un trouble mélangé de honte, de volupté, de rébellion et d'impuissance à la fois la saisit. Cherchant le regard de l'invité, mais celui-ci, les yeux fixés sur l'anus, ne relevait pas les paupières jusqu'au visage de Charlotte. Il força brusquement ses reins avec son doigt en la pénétrant avec violence. Surprise par la douleur, elle tenta d'échapper à l'index qui continuait à vouloir s'insinuer en elle. Elle se cambra de toutes ses forces. Le doigt se retira aussi brutalement qu'il était entré et vint se promener sur ses lèvres, qui furent écartées et ouvertes pour que sa bouche fût imprégnée du goût âcre de sa cavité. Obéissant à la maîtresse des lieux, l'esclave mâle ôta le rosebud anal qui dilatait déjà l'anneau de chair de Charlotte pour le substituer par de plus épais afin de l'élargir davantage. Un sourd gémissement marqua l'écartèlement de l'étroite voie, souillée par un braquement menaçant et oblong. Fesses tendues, bouche tordue par la jouissance impérieuse, elle râlait doucement, goûtant avec ferveur le cruel supplice raffiné. Mais le gode, plus gros encore, distendit la chair, tandis que la main de l'homme appuyait à peine pour faire pénétrer totalement le phallus en elle. Et un autre prit la place dans la gaine gluante et chaude, distendue mais docile et souple. Les larmes aux yeux, on l'entendit supplier: "Plus profond !"
Chaque séance représentait une conquête. Elle conservait de ces instants, une confiance dans la prédestination qui y avait alors présidé.La maîtresse des lieux posait nonchalamment une main sur la hanche, le bras en équerre, pose si féminine, affectée chez tant d'autres, à laquelle elle seule conférait un naturel, une élégance, une légèreté proche de l'apesanteur. Elle fanait les femmes qui l'avaient précédée et discréditait celles qui pourraient se présenter. En réalité, touts ses pensées allaient vers sa prochaine victime. Les doigts de l'homme ensserraient la nuque de Charlotte pour s'y croiser, s'y arrimer et soudain la queue factice lui traversa les reins. Elle aurait voulu s'ouvrir davantage, l'engloutir totalement, le garder au fond d'elle. L'anus plissé disparaissait derrière le renflement émergeant au milieu de l'olisbos. Mais le gode saillant était énorme et noueux, zébré de veines saillantes. L'homme poussa avec force, avec un intense bruit de succion, tandis que les sphincters s'ouvraient et se fermaient aspirant l'olisbos sous les regards lubriques des invités. Sa croupe s'infléchit, l'anus résista un peu tandis que Juliette sentait une souffrance sourde monter dans ses reins, puis la voie céda. Il lui sembla que ses muscles se déchiraient, que son cul s'emplissait totalement. La bouche ouverte, un râle s'arrêta au fond de sa gorge, les yeux hagards, elle demeura tendue, haletante, puis il y eut un cri, suivi d'un sursaut de mouvements convulsifs, le gode énorme fut aspiré. Elle s'affaissa sur le coté, les doigts crispés sur le matelas. Pour la maîtresse des lieux, le jeu avait assez duré. Elle ordonna à l'esclave mâle d'ôter la cage de cuir qui emprisonnait son sexe. Libéré, le membre monstrueux se tendit aussitôt. Non sans impatience, il lâcha le factice. Sur un signe, tous les invités se levèrent en silence et vinrent en demi-cercle, autour du lit érigé en autel, pour contempler le spectacle. Le gland affleura, puis le membre tout entier s'enfonça, et l'étalon sodomisa Charlotte. Un bruissement gras s'éleva, silencieuse, elle se laissa enculer et nul ne songea dans l'assemblée à faire cesser son sacrifice. Il se retint une dizaine de minutes avant de se libérer en longues saccades dans les entrailles de la suppliciée. L'homme qui les avait rejoint ne tarda pas à le remplacer. Il la plaqua sur le dos et écarta ses reins afin qu'un autre puisse s'introduire simultanément en elle, glissant dans le sperme. Ce fut une dizaine d'hommes qui se succédèrent, remontant et frappant au fond de la gaine de ses reins. Pour Charlotte, la douleur ressentie lors de la double pénétration se transforma en jouissance. Le corps marqué par de longues estafilades, elle avait gémi sous les coups féroces de Juliette comme jamais sa Maîtresse ne l'avait fait gémir, crié sous les membres des invités, comme jamais elle avait crié. Elle devait être soumise et les accueillir avec le même respect avec lequel elle vénérait Juliette de M. Elle était là dans la soirée pour servir de réceptacle à la semence des hommes, qu'elle devait toujours recevoir par tous les orifices prévus par la nature, sans jamais protester ni trahir un quelconque sentiment, comme un objet muet. Lorsque tous les invités furent repus, on la conduisit dans sa cellule et on l’étendit sur un lit de fer. Viciée de sperme et de sueur, le corps lacéré, on lui donna un bain. Pour Juliette, elle n'était plus qu'un simple détail, alors le sourire et le regard qu'elle lui adressa lui parut d'une tendresse aussi discrète qu'inédite. Achever la soirée pour sa Maîtresse était une perspective convenable, à condition qu'elle en fouetta une autre. La scène avait quelque chose de fantomatique car on eût dit des voix sans bouche.
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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Je crois que je n’oublierai jamais cette matinée-là. C’était un samedi matin. Un de ces matins où l’atmosphère dans notre maison est dense et serein. Ces matins où l’on n’est pas pressé et où au réveil, on profite en toute plénitude des rayons du soleil et du chant des oiseaux qui pénètrent la pièce avec grâce.
J’étais réveillée avant Lui. Étendue nue sur les draps encore froissés de la veille je sortais peu à peu de ma torpeur. Mon corps était encore légèrement endolori de la veille. Comme si chaque parcelle de peau gardait en mémoire la moindre caresse, la moindre contrainte, la moindre marque qu’il avait posé sur moi et en moi. Une chaleur sourde, nichée au creux de mon ventre, palpitait doucement, souvenir vivant de la veille.
La veille avait été une nouvelle soirée suspendue hors du temps. Il m’avait regardée avec cette intensité particulière, ce regard qui ne demande rien, mais qui impose et attend tout. Il n’avait rien dit. Juste tendu sa main. Et moi, obéissante et docile, en pleine confiance, heureuse d’être à la place qui était devenue la mienne et que je revendiquais avec fierté, et vibrante déjà de ce qui m’attendait, je l’avais suivi.
Il m’avait conduite dans notre chambre. Là, le banc m’attendait. Familier. Devenu complice même. « Son banc de sculpture » comme il aimait à l’appeler. Il m’avait déshabillée et m’avait installée avec douceur, mais sans équivoque. Le contact du cuir contre ma peau nue avait été comme une première caresse. Ensuite, comme dans un rituel immuable, il m’avait attachée. Tissant autour de mes poignets et de mes chevilles des liens fermes et précis. Chaque attache resserrait le monde autour de moi, jusqu’à ce qu’il n’en reste plus que Lui. J’étais offerte. Incapable de bouger. A sa merci. Et j’adorais ça.
Je sentais derrière moi sa présence. Stable. Imposante. Irradiante. Contenue. Comme une marée qui n’attendait que le bon moment pour déferler.
Hier soir il n’avait pas fessé mon cul de ses larges et puissantes mains comme il aime à le faire souvent pour mon plus grand bonheur. Non, il avait préféré s’occuper de mes fesses avec son martinet fétiche : un magnifique objet de cuir rouge.
J’entendis le bruit léger du cuir qu'on soulève. Puis le frottement discret des lanières dans l’air. Et enfin, le premier contact. Ce n’était pas un coup. Pas encore. Juste un effleurement. Le martinet glissa sur mes reins. Il serpenta le long de mes cuisses. Comme un avertissement et une promesse. Puis, sans prévenir, il s’abattit sur mes fesses offertes. Net. Précis. L’impact fut bref. Mais sa résonance se prolongea dans tout mon corps. Et je ne pus réprimer un petit cri. Le premier d’une longue série…
Mon Maitre ne parlait pas. Ces gestes parlaient pour lui. Il m’éduquait par le feu de ce martinet qui modelait et marquait mon cul de manière de plus en plus intense et brutale. À chaque nouvelle frappe, je sentais mon esprit se vider un peu plus. Il ne restait que le rythme : cuir, peau, chaleur, douleur. Chaque impact venait raviver la précédente. Une symphonie de brûlures fines et intenses. Parfaitement dosées pour me permettre d’accepter le niveau d’intensité supérieur. Il ne me punissait pas ce soir : il me sculptait ; il m’élevait ; il me ramenait à un état brut pour mieux me façonner.
Je n’étais plus que sensations, cris et gémissements. Mon corps était en feu : mes fesses me brulaient ; mon sexe était en fusion ; mes seins plaqués contre le banc étaient gonflés d’excitation.
Le martinet cessa. Me laissant tremblante, haletante, les nerfs à fleur de peau. J’entendis ses pas s’éloigner un instant. Puis le bourdonnement caractéristique. Grave, profond, vibrant. Le Wand. Il était allé chercher le Wand ! Un objet qui me rendait totalement folle.
Il ne m’avait même pas interrogée. Il savait. Et j’imaginais son sourire plein de perversité à cet instant, alors que mon corps, lui, le suppliait déjà en silence.
Mon corps, déjà marqué par la morsure rythmée du martinet, était tendu comme une corde sur le point de rompre. Je sentais encore le cuir sur ma peau, ses traces qui pulsaient doucement sur toute la superficie de mes fesses dont je me doutais qu’elle était rouge et striée. Et maintenant, cette autre forme de domination… Plus insidieuse. Plus lente. Mais non moins implacable.
Il avait approché l’appareil de ma chatte déjà ruisselante. Et puis dans un geste plein de fermeté il l’avait appliqué sur ma fente et mon clitoris. La première décharge me coupa le souffle. Ce n’était pas une montée progressive. C’était un choc. Une incursion brutale dans mon intimité. Mon dos se cambra malgré les sangles, mes cuisses se contractèrent. J’aurais voulu fuir, ou peut-être le supplier de continuer … je ne savais plus.
Le Wand vibrait contre moi avec une régularité presque clinique. Mais dans le miroir de notre chambre c’était son regard qui me transperçait. Il me fixait. Immobile. Impassible. Et pourtant je sentais son autorité me contenir plus sûrement que tous les liens du monde. Il voulait me voir céder. Il voulait être témoin de ma perte. De ma chute. Totale. Irréversible.
Et je tombais … Le premier orgasme fut un cri silencieux. Une lame fine qui me déchira de l’intérieur. Mais je n’avais pas le temps de redescendre. Il maintenait l’appareil en place. Sans relâche. Augmentant graduellement mais faiblement l’intensité, juste assez pour me projeter plus loin.
Je gémissais et haletais alors sans honte. Mon corps ne m’appartenait plus. Chaque nerf vibrait. Chaque muscle se tendait puis lâchait dans une vague brûlante. Les orgasmes forcés se succédaient. Deux. Trois. Je ne les comptais plus. Mon esprit flottait quelque part, entre douleur douce et extase brutale.
J’avais la sensation de pleurer, mais je ne savais pas pourquoi. Était-ce trop ? Était-ce merveilleux ? Était-ce les deux ?
Il ne parlait toujours pas. Mais ses mains me soutenaient là où mon corps commençait à lâcher. Il savait. Il me connaissait jusqu’au moindre frémissement.
Puis, lentement, enfin, il éloigna le Wand. Le bourdonnement s’éteignit comme une marée qui se retire, laissant derrière elle une plage dévastée … Nue … A la fois impudique et magnifique.
Quand il s’était arrêté de me tourmenter avec le Wand, je n’étais plus qu’un souffle … Attachée et vidée … le visage humide de larmes que je n’avais pas senties couler. Il ne restait plus de moi que cette vibration intérieure, cette onde continue qui me tenait suspendue au bord de quelque chose d’immense et d’incontrôlable. Mon corps entier, offert et tendu sur le banc, baignait dans une chaleur liquide … moite … presque irréelle. Je ne savais plus combien d’orgasmes m’avaient traversée … je ne savais même plus combien j’étais .. Une ? Multiple ? Totalement éclatée et brisée dans l’abandon. Mais tellement sereine. Tellement heureuse d’être là. A ma place. Celle que j’avais choisie.
Et pourtant, il n’en avait pas fini …
Hier soir il avait lâché le Loup qui sommeille en lui. La bête primale. Implacable. Perverse. Mue par ses plus bas instincts. Mur par le besoin viscéral d’assouvir ses désirs.
Dans le miroir, je le vis revenir. Il était nu. Son sexe était tendu à l’extrême. Fier et arrogant. Prêt à prendre possession de ses fourreaux : mes orifices ... Dieu que j’aime sa queue … Ma queue … La queue de l’Homme de ma vie …
Je ne savais plus depuis combien de temps j’étais attachée. Mon corps était un champ de tension, de plaisir, de brûlures et d’ouvertures. Et Lui… Il était là. Intact. Debout. Tout-puissant. Charismatique. Rayonnant d’une lumière à la fois éblouissante et sombre… Maître de chaque battement de mon cœur … de chaque pulsation de ma fleur …
Ses doigts glissèrent sur mes fesses marquées et mes cuisses trempées de mes multiples jouissances. Comme un Maître caresse l’œuvre qu’il s’apprête à signer. Il me dominait déjà par sa seule posture, sa présence absolue. Et moi, plaquée contre le cuir, les poignets et les chevilles sanglés, les jambes écartées et tremblantes, je n’attendais qu’une chose : qu’il me prenne …
Ses mains m’agrippèrent les hanches avec force. Je ne bougeais pas .. d’ailleurs je ne pouvais pas … mais surtout je n’aurais pas voulu le faire. Même si je restais muette, tout en moi criait déjà : « Prenez-moi ! Utilisez-moi ! Détruisez-moi ! Brisez-moi pour mieux me reconstruire !! »
Alors qu’il déplaçait ses mains pour mieux écarter mes fesses et dévoiler mes intimités, il s’exprima enfin :
« Tu sais ce que je vais faire, Mia… »
Sa voix, basse et rugueuse, ne posait pas une question. Elle affirmait. C’était déjà décidé. Comme tout ce qu’il faisait.
« Oui, Maître… » murmurais-je, déjà haletante.
« Dis-le. Dis ce que je vais te faire. Je veux t’entendre le dire. Je veux t’entendre t’offrir. Entièrement. Sans filtre. »
Je frémis. Le cuir du banc collait à ma poitrine. Ma gorge était serrée,. Mais je me forçais à articuler, les lèvres sèches, le cœur battant à tout rompre.
« Vous allez m’honorer mon Maitre … Me prendre… Me pénétrer … Me posséder… Prendre ce qui est à Vous … »
Mon souffle se brisa alors qu’il pressait son corps contre mon intimité gonflée. Positionnant son gland à l’entrée de ma chatte que je sentais baveuse et béante.
« Ouiiiii, Maitre … Entrez chez Vous … » dis-je dans un gémissement.
Il grogna. Satisfait. Féroce. Il saisit mes hanches avec autorité et s’enfonça en moi sans attendre. Profond. Entier. Précis.
Un cri m’échappa. Brut. Animal. Il ne me caressait pas. Il m’envahissait. Il me remplissait. Il me rappelait qu’il n’y avait rien en moi qu’il ne puisse prendre. Et je l’aimais pour ça.
« Ta chatte m’aspire comme une droguée, ma petite salope » grogna-t-il dans un souffle. « Elle est faite pour moi. Moulée. Modelée. Tordue à ma forme. »
Je criais sous lui. Liée. Saisie. Dévorée par l’intensité de ses coups. Chaque poussée m’arrachait à moi-même. Il me pilonnait la chatte avec ardeur. Je ne savais plus s’il s’agissait de douleur, de plaisir ou de soumission. C’était tout à la fois.
Mais il ne comptait pas s’arrêter là.
Il se retira. Lentement. Délibérément. Je gémissais sans arrêt. Haletante.
« Et maintenant, je vais te prendre là où tu m’ouvres ce que tu as de plus intime » annonça-t-il avec fermeté.
Je me cambrai. Offerte. Tremblante malgré les liens. Et totalement consentante.
« Prenez-moi, Maître… Faites de moi ce que vous voulez… Je suis à vous. Entièrement. Sans limite. »
Il caressa et dilata mon anus de la mouille de ma chatte. Il plaça sa queue à l’entrée de ma porte secrète, la plus intime, la plus tabou. Et il poussa. Lentement. Cruellement. Ma gorge lâcha un cri étranglé. C’était intense, serré, impossible … et pourtant, je l’accueillais. Je voulais qu’il me brise. Qu’il me réduise à l’état d’objet …. De chose aimée et ravagée.
« Tu t’ouvres comme un sanctuaire, ma Mia » sussura-t-il. « Tu sais ce que ça veut dire ? Ça veut dire que tu n’as plus de verrou. Plus de frontière. Tu es conquise. Totalement soumise et fière de l’être. Heureuse d’offrir ton cul. »
Il se mit à bouger. Fort. Profondément. Sans pitié. Il me forçait à tout sentir. Il me déchirait. Chaque mouvement était un ordre. Chaque halètement une victoire.
Mon corps se tendait comme un arc. Je pleurais de plaisir … de douleur … de trop de choses en même temps. Et alors qu’il accélérait, plus rude, plus dévastateur, je criai. Je hurlais même. Cette fois sans retenue. Sans aucune retenue même …
« C’est là que tu m’appartiens vraiment… quand tu ne caches plus rien. Quand tu t’ouvres comme une esclave fière. Quand tu m’offres ton cul de chienne » rugit-il d’une voix forte et primale.
« OUI !!!! JE SUIS À VOUS ! PRENEZ-MOI LE CUL ! BAISEZ VOTRE PRINCESSE PUTAIN ! FAITES-MOI DISPARAÎTRE DANS VOUS ! » hurlais-je de plus bel.
Et je le fis. Je me perdis. Je me brisai. Mon orgasme fut brutal, incontrôlable, immense. Un cri qui ne finissait pas. Une onde qui m’éclata de l’intérieur. Je faillis presque perdre connaissance.
Il accéléra plus encore. Sa queue perçait mon intimité. Il me tringlait sans vergogne. M’enculait comme une vulgaire putain. Et puis tout à coup, dans un dernier coup de rein, il se figea. Ses doigts s’enfoncèrent dans ma chair. Son râle guttural marqua sa propre chute. Il se vida en moi comme une déclaration de pouvoir, de droit, de possession absolue.
Notre chambre n’était plus que le réceptacle de nos halètements et gémissement de bêtes en rut tachant de reprendre leur souffle.
Je n’étais plus qu’un corps vidé, comblé, marqué. Mais je n’avais jamais été aussi pleine. Aussi à ma place. Et Lui… Il se pencha sur mon dos, ses lèvres frôlant mon oreille :
« Tu es à moi, Mia. Marquée à jamais. Ton corps, ton cœur, ton âme. Et tu n’en guériras jamais. »
Et je savais qu’il avait raison. Et je ne voulais d’ailleurs pas guérir. J’étais à Lui. Totalement. Je pleurais doucement. Epuisée, vidée… mais remplie. D’une certitude immense. Je ne voulais plus jamais appartenir à personne d’autre. Et j’étais heureuse. Heureuse de ma place. Heureuse et épanouie. Bénie et sanctifiée par celui qui était mon Evidence.
Et en cette belle matinée d’été, alors que mon homme, mon Maitre, mon Tout dormait encore à mes côtés, ces souvenirs de la nuit dernière me remplissaient de bonheur et de sérénité.
Mais ce que je pensais avoir été une nuit bénie n’était rien par rapport à ce que les prochaines minutes allaient m’offrir.
(A suivre)
Illustration : Dessin d'Erenisch
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Chapitre 27 :
La leçon du jour naissant
Quand l'aube commença à poindre, tissant des fils de lumière à travers les rideaux, elle se réveilla doucement. Ses yeux s'ouvrirent, plus clairs cette fois, mais toujours avec cette lueur d'abandon. Elle me regarda, un sourire fragile émergeant sur ses lèvres. Il n'y avait plus de gêne, plus de pudeur ; seulement une reconnaissance profonde.
"Vous êtes là," dit-elle, sa voix retrouvant un peu de sa clarté.
"Toujours," répondis-je. "Et tu es toujours mienne."
Je la sentais rougir légèrement, mais elle ne détourna pas le regard. Cette affirmation, loin d'être une contrainte, était devenue une source de réconfort pour elle. Je la lâchai doucement, l'invitant à se redresser. Chaque mouvement était empreint d'une nouvelle grâce, une sorte de légèreté acquise après le poids de l'abandon.
Nous nous levâmes, et je la guidai vers la salle de bain. L'eau chaude de la douche serait une purification, mais aussi une continuation de notre rituel. Je la laissai entrer la première, puis la rejoignis. Le jet d'eau caressait nos corps, lavant la sueur et laissant derrière lui une sensation de fraîcheur et de renouveau. Mais l'empreinte de la nuit, elle, ne s'effacerait pas.
Sous l'eau, je la frottai doucement, mes mains explorant chaque courbe, chaque parcelle de sa peau. Elle ferma les yeux, se laissant faire, acceptant mes gestes avec la même confiance qu'elle avait montré la nuit. C'était une intimité différente, plus calme, mais tout aussi profonde. Ce rituel du matin, après une nuit d'abandon, était aussi important que l'acte lui-même. Il scellait notre lien, renforçait sa soumission, et la préparait à la prochaine étape de son éducation.
Quand nous sortîmes de la douche, enveloppés dans des serviettes douces, je la conduisis vers la cuisine. Un café chaud, un petit-déjeuner léger. Des gestes simples, presque quotidiens, mais qui, dans notre contexte, prenaient une signification particulière. Elle s'assit à table, ses cheveux encore humides, ses yeux posés sur moi, attendant. Elle ne demandait rien, ne suggérait rien. Juste l'attente, l'acceptation.
"Aujourd'hui," commençai-je, ma voix rompant le silence matinal, "la leçon continuera. Mais différemment."
Elle me regarda avec une curiosité mêlée d'anticipation. L'éducation de la soumise n'était pas confinée à la chambre. Elle était partout, dans chaque geste, chaque regard, chaque mot. C'était une transformation de son être tout entier, une redéfinition de sa place dans mon monde.
"Nous irons nous promener," annonçai-je. "Tu marcheras à ma gauche. Toujours un pas derrière moi. Tes yeux baissés, sauf si je te donne la permission de regarder."
Son visage ne trahit aucune surprise, aucune hésitation. Seulement une acceptation sereine. Elle comprenait que la soumission n'était pas seulement dans les moments intimes, mais dans chaque aspect de sa vie. C'était un mode de vie, une philosophie.
Nous nous préparâmes en silence. Elle choisit des vêtements simples, couvrants, respectant implicitement le rôle que je lui avais assigné. Je la regardai faire, appréciant la diligence de ses gestes, le soin qu'elle apportait à se préparer pour moi. Quand elle fut prête, elle vint se tenir devant moi, attendant mon approbation.
"Bien," dis-je, mes yeux parcourant sa silhouette.
Cette promenade était une extension de la nuit, une nouvelle facette de son éducation. L'apprentissage de la soumission en public, le maintien de son rôle même lorsque le monde extérieur tentait de l'effacer. C'était une leçon silencieuse, mais puissante, gravant encore plus profondément les marques de ma domination dans son esprit et son corps. Elle était devenue une extension de ma volonté, une preuve vivante de l'abandon absolu.
Elle portait une petite robe d'été mi-cuisses, d'un tissu léger qui épousait ses formes sans les révéler entièrement, flottant autour de ses genoux à chacun de ses pas. Et naturellement, en tant que bonne soumise, pas de slip. Cette absence, invisible aux yeux du monde, était un secret partagé, une marque silencieuse de sa totale dévotion à ma volonté. Elle n'avait pas hésité un instant lorsque je lui avais donné cette instruction implicite, sa compréhension de mon désir se lisant dans la sérénité de son obéissance.
La journée s'annonçait radieuse, le soleil matinal déjà haut dans le ciel, promettant une chaleur douce et enveloppante. Il était tôt, les premiers effluves de la ville qui s'éveille montaient jusqu'à nous. Nous quittâmes l'appartement, la main posée sur le petit de son dos, la guidant sans un mot. La ville commençait à s'éveiller autour de nous, encore paisible. Les rues étaient calmes, le soleil caressait les toits. Je marchais, mes pas mesurés, et elle me suivait, fidèle à mes instructions. Je sentais sa présence derrière moi, une ombre docile et dévouée.
En arrivant sur la place du marché, l'activité était déjà palpable, mais contenue. Les marchands finissaient juste leurs installations, disposant leurs étals de fruits et légumes colorés, de fleurs fraîches aux parfums enivrants, et de fromages aux arômes piquants, avant l'arrivée de la foule plus dense. L'air vibrait de murmures, de quelques rires, et du cliquetis des caisses. Elle avançait à ma gauche, un pas derrière, son regard docilement baissé, ne dérogeant pas à la règle que je lui avais imposée. Je pouvais sentir les regards curieux de quelques passants s'attarder sur nous, intrigués par cette femme si silencieuse, si réservée à mes côtés. Elle restait impassible, sa bulle impénétrable, preuve de sa concentration sur son rôle.
Nous déambulâmes parmi les étals, mes yeux choisissant avec soin, mes doigts sélectionnant les meilleurs produits. Elle attendait, patiente, parfois un léger mouvement de tête me signalant une préférence, mais toujours sans parole, sans un geste qui trahirait autre chose que sa soumission. J'appréciais cette discrétion, cette façon qu'elle avait de se fondre dans le paysage tout en étant pleinement présente pour moi.
Après avoir fait nos emplettes, le panier en osier rempli de couleurs vives et de senteurs fraîches, nous nous sommes rendus sur une petite terrasse surélevée, discrète, offrant une vue imprenable sur l'animation naissante de la place. Je choisis une table à l'ombre d'un grand parasol, l'invitant à s'asseoir face à moi. Ses yeux se levèrent un instant, cherchant ma permission, avant de s'installer gracieusement.
Le serveur vint prendre notre commande, son regard s'attardant un peu sur elle, mais elle ne bougea pas, ses yeux à peine levés, juste assez pour esquisser un hochement de tête quand je commandai pour elle. C'était une démonstration subtile de sa soumission, une leçon silencieuse offerte au monde.
Je la regardais, buvant mon café, tandis que le soleil montait doucement.
Le serveur, un jeune homme aux gestes vifs, déposa son thé devant elle. Elle le remercia d'un léger hochement de tête, sans un mot, ses yeux à peine levés. Je sentais la curiosité du serveur, un questionnement muet sur cette femme discrète et silencieuse à mes côtés. Elle, imperturbable, saisit sa tasse à deux mains, ses doigts fins et délicats, et porta le breuvage à ses lèvres avec une grâce étudiée. Chaque mouvement était contenu, mesuré, comme si elle était consciente d'être observée, mais sans jamais s'en départir. C'était une performance pour moi, une affirmation silencieuse de son rôle dans mon univers.
Je l'observais, déchiffrant les moindres nuances de son expression. Une légère tension dans ses épaules, un frémissement presque imperceptible de ses cils lorsqu'un rire éclatait un peu trop fort sur la place. Elle était attentive à tout, mais sa focalisation restait sur moi, sur les subtiles indications que je pouvais lui donner, même sans les prononcer. Je savais qu'elle cherchait à anticiper mes désirs, à perfectionner son obéissance.
Après avoir terminé nos boissons, je fis signe au serveur, réglant l'addition d'un geste rapide. Elle se leva aussitôt que je commençai à bouger, sans attendre un ordre verbal, se replaçant naturellement un pas derrière moi et à ma gauche. C'était cette spontanéité dans son obéissance qui me ravissait le plus.
Nous quittâmes la terrasse, plongeant à nouveau dans le léger tumulte du marché qui gagnait en intensité. L'air était maintenant saturé d'un mélange de parfums : le pain chaud des boulangeries voisines, l'âpreté des épices, la douceur des fleurs coupées. Le flot des passants se densifiait, nous obligeant parfois à ralentir. Chaque fois qu'une personne nous frôlait, je sentais un léger raidissement dans son corps, mais elle ne brisait jamais son rythme, ne levait jamais les yeux. Sa bulle de soumission était inébranlable.
Je la menai à travers les allées bondées, puis nous bifurquâmes vers une rue plus calme, bordée d'arbres centenaires offrant une ombre bienvenue. Le cliquetis des conversations s'estompa, remplacé par le bruissement des feuilles et le chant discret des oiseaux. Le rythme de nos pas devint plus régulier, méditatif.
Je la laissais sentir la douce brise sur sa peau nue sous sa robe, la caresse légère du soleil filtrant à travers les branches. C'était un rappel constant de sa vulnérabilité, de son corps offert et sans défense sous l'œil du monde et le mien. Chaque pas qu'elle faisait était un acte de foi, une preuve qu'elle me confiait entièrement son intégrité, même dans la plus anodine des promenades.
Je pouvais sentir la chaleur de son corps, même à un pas de distance, une présence constante qui témoignait de sa loyauté. Elle était un prolongement de ma volonté, une ombre délicate et puissante, marchant à mes côtés sans jamais empiéter sur mon espace. La leçon de ce jour n'était pas dans la discipline, mais dans l'intégration, dans la façon dont la soumission pouvait devenir une seconde nature, une grâce en soi.
Nous continuâmes ainsi, traversant des parcs où les enfants jouaient et des rues résidentielles paisibles, son silence éloquent étant ma seule compagnie. La ville s'étirait devant nous, mais nos esprits étaient enfermés dans notre propre monde, un univers où seule ma domination et son abandon comptaient. Et chaque instant, chaque pas, chaque silence entre nous, renforçait cette vérité : elle était Sensualité, et elle était Abandon. Mon abandon.
Alors que le soleil atteignait son zénith, projetant des ombres plus courtes, et que l'agitation de la ville s'intensifiait, je sentis qu'il était temps de clore cette phase de son éducation. La tension, bien que subtile, qui maintenait sa posture, ses yeux baissés, et son silence, avait accompli son œuvre. Elle avait pleinement embrassé ce rôle en public, démontrant une maîtrise et une dévotion qui dépassaient mes attentes initiales.
Sans un mot, je tournai mes pas vers l'appartement. Elle comprit instantanément, sa démarche s'ajustant à la mienne avec une fluidité parfaite. Le retour fut empreint de la même discipline silencieuse, chaque rue traversée, chaque carrefour passé, renforçant la leçon de la matinée.
Nous regagnâmes l'appartement. La porte se referma derrière nous, scellant le monde extérieur et marquant une frontière. À l'instant même où le loquet s'enclencha, je la regardai, un léger sourire aux lèvres.
"La séance d'éducation est terminée," annonçai-je, ma voix retrouvant une tonalité plus douce, mais non moins autoritaire.
Son corps se détendit imperceptiblement, comme un arc qui relâche sa tension. Ses yeux, qui étaient restés baissés toute la matinée, se levèrent pour rencontrer les miens, un mélange de soulagement, de satisfaction et d'une tendresse pudique y dansant. Elle prit une profonde inspiration, comme si elle se permettait enfin de respirer librement.
Nous redevenions des gens "normaux", comme on dit, "Vanille". La façade de Maître et soumise se fondait dans l'intimité de notre espace privé, où d'autres formes de notre relation prendraient le relais. Le jeu de la domination et de l'abandon s'était retiré pour un temps, laissant place à la complexité et à la douceur d'une connexion plus conventionnelle. Mais l'empreinte de la leçon du jour, celle de sa soumission profonde et inébranlable, resterait gravée en elle, invisible, mais omniprésente.
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