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La rubrique "Articles" regroupe vos histoires BDSM, vos confessions érotiques, vos partages d'expériences SM.
Vos publications sur cette sortie de blog collectif peuvent aborder autant les sujets de la soumission, de la domination, du sado-masochisme, de fétichisme, de manière très générale ou en se contentrant très précisément sur certaines des pratiques quu vous connaissez en tant que dominatrice/dominateur ou soumise/soumis. Partager vos récits BDSM, vécus ou fantames est un moyen de partager vos pratiques et envies et à ce titre peut être un excellent moyen de trouver sur le site des partenaires dans vos lecteurs/lectrices.
Nous vous rappelons que les histoires et confessions doivent être des écrits personnels. Il est interdit de copier/coller des articles sur d'autres sites pour se les approprier.
Nos deux personnages ont longuement echangé par message mais ne se sont encore jamais vu, pas même en cam.
Vous comprendrez le titre de cette histoire dans une prochaine partie.
Ymer White
Le jardin C1 - Premier rendez-vous
Après tous ces échanges de présentation fastidieux et classiques. Ces nombreux messages pour faire connaissance et déchiffrer les attentes de chacun sur les sites de rencontre.
Après tout ce tri de messages qui deviennent des agressions masculines quand on est une femme soumise ou non.
Après tous ces faux profils qui demandent de l’argent à un moment donné quand on est un homme.
Après toutes ces désillusions de ceux ou celles qui vous faussent compagnie sans dire au revoir et sans aucun prétexte. Certainement les mêmes qui vous posent une question dans une soirée et qui n’attendent pas la réponse pour partir discuter avec une autre personnne.
Après toutes ces frustrations provoquées par la malhonnêteté de ceux ou celles qui vous tiennent en haleine pendant une semaine, (rarement plus) et qui ne sont venus que pour s’émoustiller un peu.
Après s’être rassuré quant à la réalité et l’existence de la personne qui se cache derrière le pseudo. Souvent très difficile à faire pour des raisons de confidentialité et de sécurité disent-ils ou elles.
Alors qu’enfin, on pense avoir rencontrer une vraie personne. Et que les désirs commencent à faire leurs œuvres.
Que les sentiments naissants poussent à la confidence, l’addiction fait son chemin. Les messages sont attendus avec impatience et anxiété. Les ventres se nouent sans s’être vu, ni touché. L’angoisse de perdre l’autre devient prégnante, Après tout ce que l’on s’est dit, tous ces sujets abordés. Toute cette intimité dévoilée. Deux mois d’échanges avec un rythme qui s’est accéléré et qui devient effréné. Il faut maintenant se décider, faire le pas, vite se rencontrer. Cela devient difficile de travailler. De vivre à coté tout simplement. L’esprit devient tout occupé à cet (te) inconnu (e) virtuel(le) avec qui on partage un autre monde.
Le mobile posé à côté du clavier pour elle, affiche les notifications sur l’écran avec cette petite sonnerie qu’elle lui a choisie pour différencier l’arrivée de ses messages. Ses collègues commencent à sourire à chaque fois que l’écran s’allume et frétille. Elle se jette dessus comme une goulue qui a déjà besoin de sa dope. Elle a envie de lui faire sa demande. C’est à elle de le faire. C’est lui qu’elle veut comme maitre. L’univers qu’il lui propose, sa façon de voir la relation, lui convient. Mais elle n’a que deux photos de lui. Peut-être des photos qui ont dix ans. Comment va-t-elle le reconnaitre. Va-t-il lui plaire ?
Pour lui, entre une réunion client et une réunion avec son équipe, cela devient de l’impolitesse et cela frôle parfois l’irrespect… Mais c’est plus fort que lui, il a besoin d’elle maintenant pour avancer. Il le sait, c’est elle qui va le compléter, qui va l’accompagner. Si cela se trouve c’est encore un brouteur africain, qui se fait passer pour ce qu’il veut entendre. Et si elle vient vraiment à ce premier rendez-vous va-t-elle lui plaire ? Évidemment les deux photos qu'elle a envoyées sans montrer son visage sont magnifiques. Certainement des photos de vacances où le corps rayonne.
La première rencontre est convenue vers 14.00 heures dans un café de centre-ville.
S n’a aucune contrainte vestimentaire. Elle doit faire selon sa nature, son statut et la façon qu’elle imagine devoir s’habiller pour vivre sa relation M/s en toute sérénité.
Il va sans dire que c’est totalement nouveau pour S. Elle se décide à franchir le pas. Elle est en ébullition, entre excitation et anxiété.
Cela a été plus fort qu’elle, même si elle a longtemps résisté. Elle a visité les sites dédiés à la domination et à la soumission. Elle a fait des dials avec des personnes qu’elle n’a jamais rencontrées.
Cela fait des années qu’elle fantasme sur ce thème, malgré un mariage réussi et une vie de famille tranquille et réglée dans le respect des conventions. Un amour qui s’est transformé en affection mutuelle. Des ados qui finissent de saper son couple tranquille. Elle a un travail qui la comble, des responsabilités professionnelles et familiale, son cerveau est en ébullition.
Mais, il y a un mais.
D’où vient ce besoin de glisser dans cet imaginaire à en rêver la nuit ? ou à ne pas en dormir.
D’où vient cette attirance pour la soumission ?
Pourquoi ce désir de se donner à un ou une autre ? Qu’est ce qui lui manque ?
Se faire diriger, punir comme lorsqu’elle était enfant. Se sentir protégée, en sécurité lorsqu’elle se donnera ? Et peu importe que ce soit avec une femme ou un homme. Car elle est certaine de vouloir une autre vie, un autre univers, une autre intimité, d’autres règles qui régiront sa vie. Elle est prête à faire ce qu’on lui demandera de faire.
Enfin elle ne sait plus... Elle se persuade qu’elle ne refusera pas les caresses d’une femme pour la mener à l’extase. Elle ne s’est jamais senti Bi pourtant.
Tout cela affole et chahute son quotidien et son éducation.
C’est une remise en question de beaucoup de ses certitudes. Une remise en question de ses interdits, des conventions sociales, de son éducation. Où va-t-elle s’arrêter, si elle franchit le pas ? Le pourra-t-elle ?
A la maison c’est elle qui gère.
Mais là, dans cette relation qui se présente, elle retrouve sa nature profonde. Sa fragilité et ses forces aussi. Son désir reprend sa place. Sa nature commence à crier. Un besoin de vivre autre chose la tiraille. Elle a l’impression de reprendre la main sur son destin et en même temps de partir à l’aventure.
La lumière du café baignait la salle d'une ambiance à la fois chaleureuse et mystérieuse. Au fond, une musique douce et sensuelle flottait dans l'air, créant un cocon propice aux confidences. Quelques clients du service de midi étaient encore attablés. C’est vendredi, l’ambiance est plus décontractée. Le soleil d’octobre fait de la résistance. Une chaleur douce presque estivale donne l’impression que l’on est encore en vacances.
S est arrivée en avance, s’est installée à une table discrète en fond de salle. Un café et un verre d’eau lui a été servi. Ses doigts jouent nerveusement avec le bord de sa tasse de café. Elle porte une robe rouge et blanche qui épouse ses formes avec élégance, laissant entrevoir juste ce qu'il faut de sa poitrine. C’est peut-être exagéré, pensait-elle pour un premier rendez-vous. S avait changé plusieurs fois de tenue avant de partir en retard. Sa garde de robe ne lui convient plus. Ça aussi il faut que cela change mais ce ne sera pas à elle d’en décider. Elle a le cœur qui bat un peu plus vite à l'idée de le rencontrer. Dans sa tête c’est une tempête d’images qui défilent comme un film, des messages qui sonnent et lui reviennent à l’esprit. Ce qu’elle a dit, ce qu’il lui a dit. Elle a envie de fuir et est incapable de le faire. Elle a un furieux désir de laisser le destin accomplir sa trace. Et surtout de ne jamais avoir la frustration de ne pas avoir saisi l’opportunité de reprendre sa vie en main. De créer son univers. Son jardin.
S envoie un message à D pour le prévenir qu’elle était arrivée et où elle se trouve. La jupe sans être trop courte laisse ses cuisses coller à la banquette. Les dernières chaleurs contribuent à envelopper S d’excitation et de nervosité qu’elle ne sait ou ne veut plus gérer. Les secondes d’attentes deviennent des minutes, les minutes deviennent des heures.
Calme, son regard balaye la salle avant de se poser sur elle. D est habillé, d’une simple chemise blanche qui souligne ses épaules, un jean et une veste de costume sombre. Rien d’ostentatoire. Une démarche calme. Il repère S et s’installe à une table derrière elle, sans qu’elle ne puisse l’entendre ni le voir. Il commence à lui parler d’une voix douce à l’oreille.
Elle sursaute et tente de se retourner. Mais très vite D lui ordonne de rester en place. Elle ne sent que sa chaleur et son parfum.
« Êtes-vous toujours certaine de vouloir me rencontrer et me voir ? Vous pouvez encore vous enfuir » lui demande-t-il.
« Oui encore plus certaine »
« Confirmez-vous ce que vous m’avez dit sur vos messages ? »
Il lui liste d’une voix douce et calme à l’oreille.
« Vous cherchez un statut d’esclave, à devenir la propriété d’un homme. C’est la seule vision de la relation, du mode de vie dans lequel vous souhaitez vous épanouir.
Être totalement dans un cadre d’appartenance convenu conjointement. Un cadre comprenant : Obéissance, servilité, subordination au maitre. Liberticide et coercitif en permanence. Le propriétaire devient la seule et unique référence et le centre de votre pensée, tout le reste étant secondaire.
Les règles de l’univers créées ensemble (Notre jardin), avec ce rapport Maitre Esclave qui supplante totalement les règles communes de la société Vanille.
Ce cadre vous ôte réellement toute liberté. Je vous cite « que je sois sous emprise, asservie et que si je ne satisfais pas ou déroge aux règles pour x raisons, le Maitre me le fasse savoir de manière stricte. »
Vous acceptez, souhaitez et validez en toute conscience d’être punie de différentes façons, parfois comme une enfant, parfois comme un animal de compagnie, parfois comme une esclave.
Les tabous et pratiques intouchables sont : pedo, zoo, marques au sang, aiguilles, scarification, scato poussée, usage de drogue, tout ce qui peut être à risque pour la santé et les dégradations définitives du corps.
Le tutoiement sera utilisé pour le dominant. Le vouvoiement exclusivement pour l’esclave.
Des rituels seront imposés pour la dévotion que doit avoir l’esclave à son maitre.
Votre corps et votre intimité ne devra avoir aucun mystère a votre propriétaire. Vous donnez l’entièreté de votre liberté de choix à votre maitre.
Des positions seront imposées pour formaliser les moments importants du quotidien.
Vous souhaitez portez un symbole en toute circonstance même dans le monde vanille.
Est-ce bien cela ? »
« Oui Monsieur c’est ce que je vous demande. C’est ce que je veux avec vous. »
« Dans ce cas, pour me signifier votre accord, retirer votre culotte Si vous décider d’aller le faire aux toilettes. A votre retour, vous traverserez la salle avec votre culotte à la main et vous la posez sur la table.
Vous me retrouverez assis en face de vous.»
S a un instant de surprise et tente une bravade :« Et si je n’en porte pas. »
« Il va falloir me le prouver sur le champ. Vous pouvez l’enlever ici si cela vous chante. Pour le moment vous avez encore cette liberté de choisir. Dans le monde dans lequel vous vous apprêtez à entrer, vous n’aurez plus ce choix.»
S se lève et se dirige vers les toilettes pour s’exécuter. Un dernier regard dans le miroir du sous-sol, sa culotte à la main, elle se regarde une dernière fois, retouche sa coiffure, tire sur sa robe pour la descendre encore plus bas, pour ne pas ressembler à une bimbo de vingt-cinq ans qui veut « pécho ». Elle qui en a 25 de plus.
À son retour elle découvre son futur se dessiner. Elle dépose le morceau de tissu fin, blanc sur la table avec un sourire malicieux en signe de victoire. Maintenant elle ne peut plus revenir en arrière. C’est fait.
Elle s’assoie et le dévisage enfin. À cet instant, un sourire complice se dessine sur ses lèvres, et elle sait qu’elle a fait le bon choix.
Il s’approche d'elle, son regard brillant d'une lueur taquine. « Enchanté, S. j’espère que tu n'attends pas depuis trop longtemps. »
« Juste ce qu'il me faut pour me mettre dans l'ambiance » répondit-elle avec insolence en le fixant dans les yeux, un léger frisson parcourant son dos.
Ils échangèrent des banalités au début, mais rapidement, la conversation devint plus intense, plus chargée. Les mots se frôlent comme des caresses, les sous-entendus s'accumulent entre eux comme une promesse silencieuse. Comme s’ils se connaissaient depuis fort longtemps, mais que des années de séparation les avaient mis à distance.
Ses cuisses se recollent au plastique de la banquette et un feu intérieur commence à ruisseler doucement entre ses cuisses. S sait ce que cela veut dire et sans culotte cela va très vite devenir gênant. Cette situation ne fait qu’empirer au fil des minutes qui passent. Son excitation devient difficile à contrôler. Mais ce qui la surprend, c’est qu’elle s’en fout. Complétement. Elle a presque envie de le crier.
« Alors, ce que nous avons partagé sur le site... c’est sérieux pour toi ? » demanda-t-il, s’appuyant légèrement en avant, les yeux rivés sur les siens.
Elle soutint son regard. « Pour moi, chaque rencontre a son propre potentiel. Mais j’aime l’idée de découvrir... jusqu’où cela peut aller. L’univers que nous avons dessiné lors de nos échanges m’attire et fait écho en moi.»
D se pencha encore un peu plus, sa voix devenant un murmure. « J’ai toujours cru que le vrai équilibre réside dans l’établissement de la soumission et de la domination. Est-ce que cela te parle ? »
S sentit un frisson d’excitation la traverser. « Plus que vous ne l’imaginez et c’est la seule raison de ma démarche aujourd’hui. Je veux découvrir ce jardin dont vous m’avez parlé.»
Il esquissa un sourire, satisfait. « Alors, dis-moi, ce qui t'attire vraiment ? »
Sans retenue et avec un enthousiasme à peine retenu, elle répond : « L’inattendu, la tension, l’inconnu, ma culotte sur la table à la vue de tous. » Elle marque une pause, savoure le moment. « La possibilité de perdre le contrôle… sous le regard d’un homme qui sait ce qu'il veut, devenir sa propriété et le servir pour son plaisir, être protégée, que le jardin que vous m’avez décrit devienne notre refuge. Je veux devenir une femme. Celle que vous souhaiterez que je devienne. »
Leur échange devient un jeu, chaque mot pesé, chaque geste chargé de promesses. Le serveur vient avec leurs cafés, son regard est instantanément capté par la culotte qui trône. Il dessert la tasse vide et repart avec un sourire entendu vers D. Mais son service devient secondaire à ce qui se joue entre eux. S prend une gorgée, ses lèvres glissent délicatement sur la tasse, puis elle la pose lentement, ses yeux ne quittant pas ceux de D.
« Que dirais-tu de continuer cette conversation ailleurs ? » proposa-t-il, une lueur de défi dans le regard.
Elle hésita un instant, le cœur battant, puis un sourire provocateur se dessina sur ses lèvres. « J’aime bien l’idée. Mais n’oubliez pas, que je ne vous appartiens pas encore. Vous m’avez dit que je serai éduquée et que c’est seulement après que je serai définitivement votre.»
« Alors pourquoi avoir accepté de me présenter ta culotte ? N’est-ce pas un premier vœu d’appartenance ?»
“Non du courage, un esprit de challenge et de curiosité, l’envie de mener avec vous mon cheminement dans cet univers que je ne connais que de façon virtuelle. C’est une décision de raison.”
Les joues de S se teintent de rose, elle baisse les yeux et lui dit avec un sourire teinté de légère provocation : « Non C’était pour vous découvrir et parce que nos échanges et aujourd’hui me font basculer doucement vers un non-retour.»
Il se lève, paie la note et l’invite à le suivre. S décolle ses cuisses, retient sa robe en souhaitant que son excitation n’a pas signée sa robe blanche. Ils quittent le café, l’excitation et le mystère enveloppent leur rencontre d’un halo presque palpable. Le monde extérieur semble s’évanouir, les laissant seuls dans leur bulle, prêts à explorer les profondeurs de leurs désirs.
« Je vais te ramener à l’adresse qui te conviendra. »
S ne parle plus, elle est déchirée entre la frustration de ne pas aller plus loin et le désir de rentrer pour ne pas franchir les dernières frontières de sa raison. Elle a envie de le lui dire mais elle en est incapable comme paralysée.
Une fois installés et en route, la conversation devient plus légère. Cette fois, c’est sur le cuire des sièges que ses cuisses se collent, S ne retient pas sa robe qui remonte outrageusement, pose son sac à main sur ses cuisses pour compenser le glissement de sa robe. Son sexe appelle à ses sens, les signes de son excitation ne pourront plus être dissimulés. S le sait c’est trop tard, elle ne contrôle plus. Elle est heureuse de retrouver cette sensation qu’elle avait oubliée...
D la rassure en lui signifiant qu’il a été ravi de la rencontrer.
Une fois à destination il lui tend un paquet cerclé d’un ruban rouge. Il l’embrasse pour la première fois, lui redonne sa culotte et lui ouvre la porte. La voiture repart et s’éloigne.
S se retrouve seule devant sa voiture qu’elle avait garée non loin de son domicile pour rester discrète.
Elle ouvre le paquet à l'abri des regards dans son véhicule, découvre un mot plié en quatre ;
Ici commence ton cheminement. Pour démarrer ta démarche porte le lorsque tu seras prête.
Lorsque tu le portes, tu es sous mon autorité et tu ne peux l’enlever que lorsque je t’y autorise.
C’est donc toi qui rythmes ton cheminement au quotidien et moi qui décide de la fin.
Tu peux me demander de l’enlever avec des explications, mais je ne suis pas obligé d’accepter ta requête.
Je serai informé à chaque fois que tu décides de le porter et à chaque fois que tu le retires.
Lorsque tu seras prête, porte le.
Je t’embrasse
D
Dans le paquet se trouve un petit objet de couleur métallique d’environ 15 cm de long. Lisse et courbe, doux et rigide à l’extrémité, souple en son centre. La forme ressemble à une statuette modelable. On peut presque en faire un bracelet. Il est plat à une extrémité, d’une largeur d’un demi-centimètre. Une face en forme de ventouse, le verso en forme de dôme.
La seconde extrémité ressemble à une ogive qui prend la forme souhaitée sous la pression de la main. Comme de la pâte à modeler pour enfant.
Présenté tout droit dans sa boite l’utilisation ne saute pas aux yeux de S.
Lorsque S en comprend l’usage, elle le glisse sous sa jupe. Ajuste l’objet à son intimité. Ancré entre les parois lubrifiées et agrippé au bouton le plus sensible, la statuette prend sa place et s’adapte à l’anatomie de S. La ventouse absorbe le clito qui s’y blottit. L’objet se colle et s’ancre par sussions successives. A l’autre extrémité, l’ogive progresse sans difficulté dans le conduit ruisselant et chaud.
Quelques secondes à peine était-il en place qu’une petite vibration se fait ressentir. Son téléphone sonne et une notification signé D s’affiche.
« Déjà ! alors bravo pour ce courage. Bienvenue dans le jardin, Je suis heureux de t’avoir à mes côtés. Tu m’appartiens jusqu’à ce que je te dise de le retirer.»
S répond : « Merci je suis heureuse d’y entrer avec vous et impatiente de franchir les étapes de ma nouvelle vie. Apprendre mes nouvelles règles de vie pour vous servir, être guidée et protégée par vous».
Surprise par le message et submergée par l’emprise déjà palpable de l’objet en elle. S se laisse aller sans lutter. Les premiers signes du désir sont déjà passés et les premières vagues de spasmes musculaires se font ressentir. Ses fesses maintenant trempées sont au contact direct du siège. Elle n'a pas eu le temps de réajuster sa robe sur son siège en plaçant l’objet.
La fréquence cardiaque s’accélère, le point de non-retour est proche. Elle ferme ses yeux pour ne pas être accaparée par un élément extérieur à son plaisir. S a les deux mains agrippées. L’une à la porte et l’autre arrache le siège. Une décharge lui fait décoller les hanches d’un seul coup. Elle lâche un gémissement dans un souffle long. Ses muscles du ventre se tendent, elle jouit sans avoir pu faire durer et contrôler. Les spasmes et les contractions la secouent, ses seins lui font presque mal. Les personnes qui pourraient la surprendre sur le parking n’ont plus aucune importance.
Une fois la tornade passée, le souffle encore rapide, elle prend conscience qu’elle ne s’est même pas caressée. Sa robe est totalement fripée. Ses cuisses et ses fesses baignent sur le siège, elle se surprend à mettre en bouche ses doigts pour prolonger avec le goût et le parfum (de ?) son plaisir. Elle garde ses yeux clos, sa tête repose sur l’appuie tête. Sa coiffure ne ressemble plus a rien.
Lorsqu’elle retrouve un brin de calme, que ses yeux se sont réhabitués à la lumière du jour, que son cœur bat à un rythme mesuré, elle tend ses jambes pour les décontracter. Tout son corps se détend, ses bras reposent sur le siège. Elle n’a pas encore la force de redescendre sa robe sur ses cuisses.
Elle ouvre la fenêtre de sa portière et respire une grosse bouffée d’air.
Elle vient à la vie.
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A la suite de l'introduction au sujet (https://www.bdsm.fr/blog/10171/Parentalit%C3%A9-et-BDSM---Part-0/), voici la partie une !
Vivre son couple BDSM : les différentes périodes de parentalité
Partie I : pratiquer le BDSM lorsque la soumise est enceinte et maintien du lien
Comme toute relation humaine, le couple et les conséquences de la grossesse sont très variables. D’un côté comme de l’autre, la libido peut passer à zéro, comme elle peut être considérablement augmentée.
Nous tenons compte du fait, car nous considérons cela comme un fait, que les ressentis de la maman passent au fœtus, puis au bébé. Et, en BDSM, il y a beaucoup de risques : les humiliations peuvent déborder un peu, des pleurs survenir, la douleur ne plus être tolérée.
De notre côté, nous avons donc presque tout interrompu les activités sadomasochistes lorsque mon épouse était enceinte. Plus d’humiliation, plus de douleur, j’ai simplement pris soin d’elle.
Quelques activités pour maintenir le lien :
Des massages, avec une huile adaptée ça évite par ailleurs les vergetures. Et cela permet, à un moment, de soulager le dos. Attention toutefois à ne pas utiliser d’huiles essentielles qui augmentent les contractions, et à bien écouter votre partenaire.
Pour ceux qui apprécient, vous pouvez continuer les jeux de rôles. Avez vous des idées de rôles à partager ?
Vous pouvez créer des rituels (des exemples dans notre jeu dans le chapitre sur les périodes d’immersion).
Vous pouvez pratiquer le shibari en veillant bien à ne pas mettre votre partenaire dans une position pénible, et à ne pas positionner les cordes là où ça fait mal. Ici, il faut voir la pratique du bondage comme un moment doux, artistique, de connexion.
Profiter, si c’est votre premier enfant, de pouvoir prendre des bains à deux, de faire de la méditation ensemble ou quelques balades en discutant.
Exploration de la discipline domestique : Intégrez la discipline domestique de manière douce en créant des règles et des conséquences pour le non-respect de celles-ci, avec un accent sur le jeu et le renforcement de la discipline.
Alors, vous me direz, tout ça c’est bien, mais le sexe la dedans ? Déjà, les idées précédentes peuvent y mener, si on est à l’écoute, sans que ce soit obligatoire. Et cela peut d’ailleurs générer de la frustration, qu’il faudra gérer. Quelques activités sexuelles, donc, pour satisfaire l’appétit, mais d’intensité très faible :
La tenir part la nuque / gorge en la prenant, ou sans la prendre.
Qu’elle dise “je t’appartiens”, ou bien “je suis ta chienne“ en remplaçant chienne par ce qu’il vous plaira (plein d’idées ici).
Vous pouvez diriger Mme lorsqu’elle se masturbe, lui donner des ordres, ou le faire vous-même.
Dans le cas de la mise en place de rituels, ou de la discipline domestique, des punitions peuvent être prévue par les partenaires.
Une bonne pipe, à genoux par exemple, c’est toujours efficace. La poitrine de madame prenant du volume, on peut en profiter pour éjaculer dessus et ça reste “doux” et néanmoins très plaisant ! Cela peut par ailleurs être un investissement minimum si Mme a peu envie, mais souhaite satisfaire son dominant.
Concernant le dernier point, je vous renvoie à un article précédent : Je suis soumise, je n’ai pas envie, que faire ?
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Jeudi 3 Octobre 2024
Première entrée de ce journal aujourd'hui. Encore en cours de dressage à l'heure actuelle et propriété de Maîtresse Pandora, je me suis décidé à tenir ce journal, à la fois pour partager mon expérience et mon parcours de soumis, et aussi comme une ode à ma Maîtresse Pandora envers qui je suis tout dévoué.
Mais commençons par le commencement ... Je m'appelle Fabien (Soumis Fabien maintenant pour ma Maîtresse Pandora), 44 ans et père de famille séparé.
Principalement fétichiste du nylon en général et des collants en particuliers avant tout depuis très longtemps (mes premiers émois de jeune ado), je n'ai commencé à assumer ce fétichisme que depuis récemment, quelques années tout au plus, n'ayant jamais osé le mettre en avant auprès des quelques relations que j'ai pu avoir dans ma vie jusqu'à maintenant.
Une activité sexuelle que l'on pourrait qualifier de classique, rien d'extravagant, jusqu'à mes dernières relations d'après ma séparation avec la mère de mon fils (trois rencontres en 6 ans pour être précis, avec une durée allant de quelques mois à un an pour la plus longue) ... j'ai en effet pu, peut-être le hasard, rencontrer ces femmes qui étaient prêtes d'elles-même, après discussion, à partager ce fétiche que j'avais pour le nylon.
Outre mon fétiche, il y a aussi ce plaisir que j'éprouvais d'être contrôlé par ma partenaire, sans forcément penser jusqu'à de la soumission à l'époque, bien que il faut que j'admette que l'idée m'effleurait l'esprit par moment ... fidèle de base en amour et présent auprès de ma partenaire dès le moment où je suis engagé, en quoi me soumettre à une Maîtresse serait-il différent me disais-je alors, conscient, bien que quelque peu ignorant alors sur les pratiques et relations dominant/soumis à ce moment, ce serait de toute façon différent dans le sens où une Maîtresse n'est pas une partenaire.
Cette idée a commencé à m'obséder de plus en plus avec l'une de mes dernières relations qui, en plus de prendre un réel plaisir à jouer de mon fétichisme, m'a fait découvrir l'expérience du plaisir anal, matiné d'un soupçon de domination ... je dois admettre encore que ce fut particulièrement ... perturbant ... mais paradoxalement très plaisant. Ajouté à cette sensation le caractère dominant de ma partenaire, bien que ce ne fut que dans l'acte en soi, cette relation a fini, dès lors que nous nous sommes séparé, par me motiver à tenter l'expérience de la relation dominant/soumis.
Plusieurs recherches, de nombreux sites et autres applications trouvées au hasard souvent d'internet, des plus sérieux, ou tout du moins des plus populaires à priori, aux plus fourre-tout ... me renseignant au passage sur les usages, le vocabulaire, des relations dominant/soumis et du monde du bdsm en général ... Pour résumer, très peu d'expériences, principalement négatives, sûrement dues entre autre à ma découverte de ce milieu, souvent peu de sérieux ressenti dans la démarche de mes interlocutrices, sans parler de ces faux profils qui pullulent malheureusement sur les sites de rencontres et autres ... quelques Maîtresses bienveillantes cela dit, qui, bien que je ne leur correspondait pas en tant que potentiel soumis, m'ont encouragé à ne pas désespérer de trouver une Maîtresse envers qui me dévouer.
Sans désespérer pour autant, une certaine résignation malgré tout, mais un échange autour d'un simple et agréable partage allait bientôt changer ma vie ...
Bientôt un an, je trouve un site où, à défaut d'aboutir à ma recherche d'une Maîtresse, je peux me laisser aller à mon fétichisme et à mes envies d'être contrôlé, bien que dans un contexte solo ... une communauté ouverte, relativement sérieuse, avec son melting pot de personnalités, des plus agréables aux moins agréables, le lot encore une fois d'internet ...
Il y a quelques jours maintenant, je tombe sur ce post sur le forum du site en question, invitant à se présenter comme soumis ... je tente ma chance. Echange cordial, un ressenti de sérieux dans la démarche ... celle que je vais rapidement appeler Maîtresse Pandora prend le temps de m'expliquer les tenant et aboutissant qu'une telle relation implique, me faisant remplir dans un premier temps la checklist bdsm afin de déterminer à quel genre de soumis Maîtresse Pandora aura à faire ... un point renforçant encore le côté sérieux de sa démarche ... Pas de précipitation d'un côté comme de l'autre, je prends le temps de remplir la checklist comme Maîtresse Pandora prends le temps de la consulter.
Loin de me bercer de belles paroles, Maîtresse Pandora prend en compte ma checklist, me propose mon contrat de soumission que je prends le temps de lire ... Maîtresse Pandora ne manque pas de me préciser que je serai éduqué et soumis en dressage dans un premier temps ... encore un agréable ressenti dans son sérieux, je sais que Maîtresse Pandora est sans aucun doute la Maîtresse dont j'ai besoin, il ne m'en faut pas plus pour signer le contrat ... Me voici soumis en dressage à Maîtresse Pandora.
Que dire à l'heure actuelle si ce n'est que je ne regrette en rien de servir Maîtresse Pandora, bien que cela soit encore très récent ... bien que ma dévotion envers Maîtresse Pandora soit entière, Maîtresse Pandora parfait encore mon éducation, et sait me punir justement lorsque je faute encore malgré moi, me montrant parfois encore négligeant lorsque je m'adresse à elle ... Maîtresse Pandora sait jouer de ces tortures aussi bien physiques que psychologiques pour me remettre à ma place de soumis, me remettre dans le droit chemin ... ces punitions sont nouvelles pour moi, mais je suis conscient qu'elles font de moi non seulement un meilleur soumis, mais me font aussi découvrir une façon d'autant meilleure d'appréhender le plaisir, que ce soit d'avoir pu apprendre de mes erreurs ou celui d'une simple délivrance ...
Car Maîtresse Pandora, si elle sait punir de manière juste le soumis que je suis à ses divins pieds, Maîtresse Pandora sait aussi être fière de son soumis lorsqu'il la satisfait par sa dévotion envers sa personne, et sait le récompenser lorqu'il le mérite, par son attention et sa reconnaissance. J'en viens à rebondir sur le sérieux de Maîtresse Pandora car son attention et sa reconnaissance (mais ses punitions aussi) concordent en tout point avec la checklist et le contrat ... je suis très reconnaissant à Maîtresse Pandora pour cela et lui est d'autant plus dévoué, lui appartenant entièrement. Merci à vous Maîtresse Pandora.
Mon dressage auprès de Maîtresse Pandora n'en est donc encore qu'à ses prémices mais je fais confiance à Maîtresse Pandora pour faire de moi le meilleur soumis qui soit, me dévouant tout entier encore pour le devenir et rendre Maîtresse Pandora fière de son soumis en la satisfaisant comme la déesse qu'elle est aujourd'hui à mes yeux.
Dressage à suivre ...
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Ma vie de Domina ? En voici un extrait vu au travers des yeux de celle qui en parle sans doute le mieux.
-Récit rédigé à quatre mains avec le concours de Val' ma soumise.-
Vendredi après-midi je retrouve Ma Maîtresse à Tours après 2 semaines sans elle. Cela fait près d’une semaine que Maîtresse me taquine à propos de mon collier d’appartenance. Collier que j’attends avec beaucoup d’impatience, car celui-ci est tout particulier. En effet, Maîtresse l’a fait faire sur mesure et entièrement personnalisé auprès d'Agnescollier, artisane bourguignonne qui crée colliers et autres instruments d'impact. Sa forme est magnifique, sa couleur rouge est étincelante, orné de trois anneaux noirs il est juste somptueux. Il est le parfait symbole de notre lien.
Elle me le remet avec sobriété. Sans tambour ni trompette : il se suffit à lui-même. Enserrant mon cou, je ne souhaite déjà plus qu’il me quitte.
Après ce moment hautement symbolique, il est temps de partir pour un JAM shibari et évidemment je m’y rends avec mon nouveau collier. L’idée de Maîtresse dans ce JAM est simple : encorder pour contraindre, encorder pour impacter, encorder pour m’utiliser. J’apprécie beaucoup ce moment pour plusieurs raisons :
J’arbore mon collier
Je me présente comme la soumise de Maîtresse
Et putain que c’est bon d’être dans les cordes
Chaque fois que la corde se serre sur une partie de mon corps, je gémis de plaisir. Le contact avec une corde est rêche, mais paradoxalement tellement agréable. La sentir glisser sur ma peau est même envoutant ensuite, elle m’enserre pour mon plus grand plaisir.
Le samedi matin est consacré à la préparation de la soirée puisque nous recevons Madame Lydia et sa soumise Fleur. Maîtresse s’affaire en cuisine pendant que Nausika -mon nom lors du puppyplay- s’acclimate à son environnement. Être Nausika me rend heureuse, tellement heureuse. Je suis putain de libre !!! Nausika commence à apprécier la compagnie de Sa Maîtresse, elle semble moins farouche. Les cordes et autres ficelles sont en revanche toujours une attraction très agréable pour elle tout comme sa curiosité pour l'eau qui la pousse à toujours renverser son bol. D’autre part, je pense que Maîtresse travaillera plus en hauteur la prochaine fois qu’elle décortique des crevettes en présence de sa chatte…
L’après-midi est consacré à mon cul et aux impacts.
Coté cul, je goute aux plaisirs du spéculum mais surtout à ceux de la feuille de rose. Quelle sensation de se faire lécher là. C’est tout nouveau pour moi et j’y prends clairement plaisir. Il y a bien évidement le plaisir physique immédiat mais j’apprécie également le petit côté transgressif de cette pratique. Maîtresse me prendra évidemment au godeceinture par la suite. Un moment si intime, si intense pour nous deux.
Côté impact, le but de Maîtresse est simple : me marquer pour que je sois belle pour nos invitées. Ce n’est pas pour me déplaire, bien au contraire. Mon côté exhibitionniste doit y être pour quelque chose, car j’ai envie de me montrer, je l’avoue. J’ai envie de montrer que je suis la soumise de Maîtresse et j’ai envie de la rendre fière auprès de nos invitées à travers mes marques particulièrement celles de son fouet.
Les invitées arrivent et Fleur doit écrire des lignes en guise de sanction. Ma Maîtresse m’ordonne de me mettre au coin pendant la moitié de sa sanction en guise de soutien. Je ne trouve pas cela injuste, c’est une marque de soutien envers Fleur. Je me voyais mal la regarder pendant la réalisation de sa sanction à vrai dire. Mais Fleur, n’en rajoute pas s’il te plait, ton coté brat me laissera toujours pantoise. C’est pour ce côté brat que je ne passe que la moitié de ta punition au coin, soutien à la soumise mais pas à la brat.
Une fois la sanction de Fleur terminée, Madame Lydia montre un nouveau jeu à Ma Maîtresse en passant une corde entre ses orteils puis en les enserrant. Madame Lydia fera de même sur moi ensuite. Un seul passage de corde ne me fait rien pour ainsi dire, en revanche lorsque qu’il y a deux passages, le jeu de Madame Lydia prend tout son sens. Clairement, je ne fais plus la maline. Pas besoin de beaucoup de choses pour montrer qui a le contrôle…
Arrive le repas, moment que j’attendais avec impatience, car je prends de plus en plus confiance en moi depuis quelque temps. Cette confiance me permet de me proposer en tant que Nyotaimori pour Ma Maitresse et nos invitées. J’arbore à la cuisse le cilice offert par Maîtresse et bien évidement mon collier d’appartenance, le tout agrémenté de sushis sur mon corps. Ne pas bouger n’a pas été compliqué même si Madame Lydia fait tout pour me faire réagir. Maîtresse, elle, m'ignore totalement et sa perversité la pousse à beaucoup m'évoquer lors des conversations. Moment troublant. L’important est de trouver la bonne position, car une petite erreur de placement et cela peut vite devenir difficile à tenir dans le temps, j’en veux pour preuve mes mains. Mal placées, je les ai un peu bougées durant le repas. J’ai beaucoup apprécié car encore une fois, j'étais fière de m’exhiber mais aussi parce que c’était un moment hors du temps, d’ailleurs je n’ai aucune idée de la durée de ce moment. Moment que j’ai trouvé très relaxant, je suis là sans vraiment l’être. C’était vraiment agréable. Ayez juste conscience qu’une fois fini, on ne bouge pas si facilement après une telle immobilité…
Après le repas, il est temps d’entrer dans le vif du sujet. Fleur ayant fait part de son côté voyeurisme il y a quelque temps à Madame Lydia, elle se retrouve encordée contre la rambarde d’escalier à regarder la scène. Quelle scène ? Tout simplement celle de Maîtresse et de Madame Lydia qui s’occupent de moi. L’ambiance est à la découverte ce soir, car c’est avec les instruments de Madame Lydia qu’on joue avec entre autres, câble, nerf de bœuf, etc. Je ne connais pas ces instruments mais surtout je ne les ai pas vus, de plus les sensations sont vives. C’était un peu difficile à appréhender mais cela n’a pas gâché le plaisir de la masochiste que je suis.
Mais j’ai découvert un autre instrument ce soir, un instrument de dingue, les griffes, ce fut juste fou. C’est Maitresse et Madame Lydia qui passent l’instrument dans tout mon dos et je deviens littéralement folle de désirs, je deviens l’esclave de mes plaisirs et tout mon corps ondule de plaisir sous cet instrument. Maîtresse voyant cela joue la carte de la sécurité : oh non elle ne fait pas arrêter Madame Lydia, bien au contraire. Elle continue de plus belle et Maîtresse me prend dans ses bras pour que je ne tombe pas tellement le plaisir m’envahit. Le plaisir monte, monte en moi, je suis vraiment proche d’exploser, d’exploser d’un orgasme, il est si proche ! Le plaisir me guide, je me souviens à un moment avoir dit « Oh putain la remontée des enfers » lorsque Madame Lydia a en effet passé les griffes sur mon flanc de bas en haut. Puis le plaisir me fait trouver les lèvres de Maîtresse, on s’embrasse comme jamais nous l’avons fait. Madame Lydia stoppe ses mouvements et rejoint Fleur, toutes deux nous regardent il me semble. Après ce moment d’une telle intensité, je récupère sur ma couette au sol, je suis clairement ailleurs.
Une soirée peut cependant vite changer du tout au tout. Après être montée si haut je suis descendue si bas avec une séance d’électro conjuguée avec le bâton électrique. Cet instrument me monte rapidement à la tête à tel point que j’en oublie mon safe word et crie littéralement sur Ma Maîtresse : « Mais arrêtez avec ce putain de bâton de merde ». Immédiatement, c'est la sanction et c’est mérité : Maîtresse m’isole dans un coin pour éviter que la situation s’envenime. Elle m'interdit de lui adresser la parole et encore moins de l'appeler Maitresse. Elle m'indique être déçue et me rappelle que "Maîtresse" se mérite. Viendra également une punition exemplaire pour ce comportement lors de notre prochaine rencontre. Une erreur ça arrive, mais celle-ci est énorme et j’ai vraiment honte de moi. Oui le BDSM c’est aussi ça et il faut en avoir conscience, tout n’est pas toujours parfait, Maîtresse et moi en avons fait l’expérience. C’est dans ces moments que le dialogue et le lien ont leur importance.
Malgré tout, la soirée est relancée après une très longue discussion avec Maîtresse, non sans pleurs. Nausika apparait mais elle sera très timide avec les invitées, rien de surprenant, on ne l’approche pas comme ça. De plus il y a aussi Pupuce qui est présente, et chien et chat ne font pas bon ménage. Qui sait, peut-être qu’un jour, ces deux-là s’entendront… La nuit se termine calmement vers 6h00 du matin avec Nausika lovée contre Sa Maîtresse.
Le lendemain avant mon départ, Maîtresse et moi prenons un verre dans un bar du centre-ville. J’arbore mon collier et il y a quelques regards interrogateurs, mais cela ne me gêne pas le moins du monde. Maîtresse me rassure sur ce qui s’est passé car elle voit bien que cela occupe toutes mes pensées. C’est évidemment une faute qui mérite une punition, mais ce n’est pas la chose à retenir du weekend. Il y a encore eu beaucoup de belles choses.
Autrices : Marie et Val'
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Il faut savoir que je suis quelqu'un qui pratiquent beaucoup en virtuel.
C'est donc ma première séance en réel.
Cela fait maintenant 1 mois que je discute avec un hypnotiseur qui se trouve loin de chez moi. Un évènement fait que je serais dans sa ville le weekend. On décide donc de se voir.
On fait une première séance a distance très soft. Il me fait raconter mes fantasmes et envie.
Nous sommes le jour j.
Il va arrivé a l'hôtel où je suis. Étrangement je ne suis pas si stressée que ça. Un appel, c'est lui, il est en bas. Je pars le rejoindre. On se fait la bise et nous montons. Il m'a apporté le petit déjeuner. Nous discutons de banalité. Il me montre ses prototype de jeux de société. Je me détends. Après avoir jouer au jeux. Il me propose un massage que j'accepte. Me voila sur le ventre lui au dessus de moi.
Il me détend par les gestes et par les mots. Il me dit d'une voix basse et douce de me détendre. Sa voix me fait chavirer. Et me détend tous de suite.
Il passe ses mains sur mon dos et parfois descend plus loin.
Une fois le massage fini il me relève. Je ne ressens plus aucun stress.je suis concentrée sur l'instant présent.
Il me demande de mettre mes main devant moi. Plus elle se rapproche et plus je suis détendue. Un foi qu'elle se toucheront je serai totalement détendu. Une fois touche je tombe doucement sur le lit.
Il me fait imaginer puis raconter mes fantasmes.
Il fait un comptage de 1 à 10 et a 10 je joui. Le premier a été plutôt faible
Il m'a ensuite réveillé.
Il me fait alterner entre réveille et endormissement de nombreuses fois. Je ne savais plus quand j'étais réveillée ou non.
Il lui suffit de passer sa main en me disant dort dort dort. Pour que je m'endorme. Il peut ainsi me rendormir quand il le désire.
Une fois endormie il me fait visualiser mes fantasmes ou les siens. J'arrive a parfaitement visualiser mais je ne ressens pas toute les sensations. Je ne ressentais pas le vent ou son sexe en moi.
Sous hypnose il m'a humilier en me faisant devenir chienne ( pas l'animal). Il me faisait lécher son pantalon au niveau de son sexe. Plus je me sentais humilier plus mon plaisir augmente ( se son ses mots)
Tout en faisant cela il comptait a nouveau de 1 à 10 et a 10 je jouissait.
Une de ses suggestions est qu'à chaque fois qu'il me touche je ressens un énorme plaisir. Rien que le fait de me frôler provoque beaucoup de plaisir chez moi.
Il refait un compte de 1 à 10. Cette fois c'est encore plus intense. Il l'avait fait de nombreuses fois avant celle ci. Et mon plaisir ressenti augmente a chaque fois.
Il s'amuse avec ma frustration. Et bien sûr plus je suis frustrée plus je ressens du plaisir et plus je suis frustrée. Il me rend ainsi folle d'envie.
Ma conclusion a tous cela
Je suis bien plus suggestible en réel, les gestes aident beaucoup. Je me sens bien plus vulnérables qui me plaît beaucoup. Je trouve qu'il y a beaucoup plus de liberté en réel qu'en virtuel.
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Son visage était l'écueil de la beauté ou son affirmation la plus éclatante. Elle était comme une panthère humaine que la panthère animale éclipsait. Et la bête cruelle ne cessait de la déchiqueter et ne se contentait jamais de triomphe. Souple et puissante, elle ne manquait jamais de générosité dans le dressage de sa proie. De coups de fouet rapides comme l'éclair. La jeune femme ne pensait déjà plus à ce que son amante venait de lui vriller dans l'esprit, à son insu. Il est vrai que cette dernière avait parfois des pratiques de prestidigatrice, de voleuse d'attention. Mais de son chapeau, elle ne faisait surgir le plus souvent qu'un avenir souillé de souffrances furieuses. Elle savait quelle demeurait transparente aux yeux de sa Maîtresse. Il est vrai qu'elle ne faisait rien pour attirer son regard. Elle n'était pas du tout le genre de femmes à débarquer dans une soirée cheveux au vent, les seins débordant d'un haut trop petit, moulée dans une jupe très sexy et arborant des chaussures à talons vertigineux. Instruite du résultat habituel de ces cérémonies, Charlotte s'y rendit pourtant de bonne grâce. Elle continuait à espérer, tout en se moquant d'elle-même, que viendrait un jour où sa Maîtresse cesserait de l'offrir au cours de ces soirées éprouvantes, les seins relevés par un corset de cuir, aux mains, aux bouches et aux sexes à qui tout était permis, et au terrible silence. Ce soir-là, figurait un homme masqué qui retint immédiatement son attention. Il posa sur elle un de ces regards mais sans s'attarder, comme s'il prenait note de son existence avec celle du mobilier, un miroir dans lequel se reflétait au fond de la salle, dans l'obscurité, l'ombre d'une croix de Saint André et un tabouret. Elle n'aurait pas aimé qu'il s'attarde, comme le faisaient les autres. Pourtant, elle souffrit de le voir détourner les yeux d'elle. Elle ne s'arrêta pas à considérer si c'était seulement l'effroi. On halerait son corps pour la crucifier, les poignets et les chevilles enchaînés, et on la fouetterait nue, le ventre promis à tous les supplices. L'inconnu, qu'elle n'osait toujours pas regarder, demanda alors, après avoir passé la main sur ses seins et le long de ses reins, qu'elle écartât les jambes. Juliette la poussa en avant, pour qu'elle fût mieux à portée. Cette caresse, qu'elle n'acceptait jamais sans se débattre et sans être comblée de honte, et à laquelle elle se dérobait aussi vite qu'elle pouvait, si vite qu'elle avait à peine le temps d'en être contrainte. Il lui semblait sacrilège que sa Maîtresse fût à ses genoux, alors qu'elle devait être aux siens, elle sentit qu'elle n'y échapperait pas. Elle gémit quand des lèvres étrangères, qui appuyaient sur le renflement de chair d'où part la fine corolle inférieure, l'enflammèrent brusquement, le quittèrent pour laisser la pointe chaude l'enflammer davantage. Elle gémit plus fort quand les lèvres la reprirent. Elle sentit durcir et se dresser un membre qui l'étouffait, qu'entre les dents et les lèvres, une onde aspirait, sous laquelle elle haletait. L'inconnu s'enfonça plus profondément et se dégorgea. Dans un éclair, Charlotte se vit délivrée, anéantie, maudite. Elle avait accomplit la fellation avec un recueillement mystique. Le silence soudain l'exaspéra.
Le secret de l'éclat de son visage était le masque de beauté que les hommes lui prodiguaient quotidiennement de leur semence. De fait, elle eut l'envie, qu'elle crut naturelle, d'apaiser elle-même ses désirs toujours vivaces. Elle résolut alors d'avoir raison de son incomplétude. Elle était prise. Le visage dégoulinant de sperme, elle comprit enfin que le membre qui la pénétrait était un olisbos dont Juliette s'était ceint la taille. Avec un vocabulaire outrageusement vicieux, elle exigea d'elle qu'elle se cambre davantage, qu'elle s'offre totalement pour qu'elle puisse être remplie à fond. Elle céda à l'impétuosité d'un orgasme qu'elle aurait voulu pourvoir contrôler. C'était la première fois qu'une femme la possédait par la seule voie qui soit commune avec un homme. Juliette parut subitement échauffée. Elle s'approcha d'elle, la coucha sur le sol, écarta ses jambes jusqu'au dessus de son visage et exigea qu'elle la lèche. Ses cuisses musclées s'écartèrent alors sous la pression de sa langue. Elle s'ouvrit davantage et se libéra dans sa bouche. Charlotte ne ressentait plus que le collier, les bracelets et la chaîne. Elle se rendait compte également que sa façon de tout prendre en charge effrayait la plupart des femmes, même si Juliette ne s'en plaignait pas, bien au contraire, de son efficacité pendant les heures de bureau ou dans un lit. On l'avait délivrée de ses mains, le corps souillé par l'humus du sol et sa propre sueur. Juliette tira sur la taille fine de Charlotte, strangulée par le corset très serré, pour la faire encore plus mince. Si durement baleinée et si étroite, qu'on aurait dit un busc de cuir destiné à la priver de toute liberté, pire à l'étrangler comme une garrotte médiévale. Des mains glacées se posèrent sur sa peau et la firent tressaillir. Ce premier contact l'avait surprise mais elle s'offrit avec docilité aux caresses qui devinrent très vite agréables. On lui fit savoir que plusieurs personnes étaient venues assister à son dressage. Chacune d'entre elles allait lui donner dix coups de fouet. Elle se préparait à cette épreuve en se concentrant sur la volonté dont elle allait devoir faire preuve. On lui ôta son corset afin de la mettre à nu et on l'attacha sans ménagement sur la croix de Saint André dans une position d'écartèlement extrême de sorte qu'elle crut un instant être démembrée, tant les liens qui entravaient ses poignets et ses chevilles meurtrissaient sa chair. Elle reconnut alors immédiatement les coups de fouet appliqués par sa Maîtresse. Elle a une méthode particulière, à la fois cruelle et raffinée, qui se traduit par une sorte de caresse de la cravache ou du martinet avant le claquement sec, toujours imprévisible et judicieusement dosé. Juliette sait mieux que quiconque la dresser. Après le dernier coup, elle caressa furtivement ses fesses enflammées et cette simple marque de tendresse lui donna le désir d'endurer encore davantage pour la satisfaire. On la libéra et on lui ordonna de se mettre à quatre pattes, dans la position sans doute la plus humiliante pour l'esclave, mais aussi la plus excitante pour l'exhibitionniste que sa Maîtresse lui avait appris à être, en toutes circonstances et en tous lieux. Elle reconnut à leur grande douceur des mains de femme qui commencèrent à palper son corps. Avec un certain doigté, elles ouvrirent son sexe. Peu après, son ventre fut investi par un objet rond et froid que Juliette mania longtemps et avec lubricité. Charlotte se sentit fondre et son ventre se liquéfia.
Elle ne savait plus où étaient sa bouche, ses reins, ni ses mains. Elle avait les lèvres brûlantes et la bouche sèche et une afliction de crainte et de désir lui serrait la gorge. Brusquement, la jeune femme saisit toute la réalité de son naturel désespéré, ce vieux fonds qu'elle s'était toujours ingénié à combattre, et les effets calamiteux de ce mensonge entretenu sur ceux qu'elle aimait. Les Maîtres décidèrent alors qu'elle devait être reconduite au premier étage. On lui débanda les yeux et elle put alors apercevoir le visage des autres invités. Juliette prit tout son temps, étalant longuement l'huile sur sa peau frémissante, glissant le long de ses reins, sur ses hanches, ses fesses, qu'elle massa doucement, puis entre ses jambes. Longuement. Partout. Elle s'aventura bientôt vers son sexe ouvert, écarta doucement la sa chair et introduisit alors deux doigts glissants d'huile en elle. Pourtant, il ne lui sembla pas reconnaître le visage des hommes dont elle avait été l'esclave, à l'exception de songes fugitifs, comme si aussitôt après le rite, son esprit voulait en évacuer tous les anonymes pour ne conserver de cet étrange et subversif bonheur, que l'image d'une complicité extrême et sans égale à ce jour entre sa Maîtresse et elle. Elle découvrit que Béatrice était une superbe jeune femme brune aux yeux bleus, avec un visage d'une étonnante douceur dégageant une impression rassurante de jovialité. Elle se fit la réflexion qu'elle était physiquement l'inverse d'une dominatrice telle qu'elle l'imaginait. Elle fut bientôt soumise dans le trou aménagé dans le mur, où elle avait été contrainte la veille. Pendant que l'on usait de ses autres orifices, un homme exhibait devant elle son sexe mafflu qu'elle tentait de frôler avec ses lèvres, puis avec la pointe de sa langue dardée au maximum. Mais l'inconnu, avec un raffinement de cruauté qui acheva de l'exciter, se dérobait à chaque fois qu'elle allait atteindre sa verge, l'obligeant à tendre le cou, la langue comme une véritable chienne. Elle entendit alors quelques commentaires humiliants sur son entêtement à vouloir lécher la verge de l'inconnu. Ces injures, ajoutées aux coups qui ébranlaient son ventre et aux doigts qui s'insinuaient partout en elle, lui firent atteindre un orgasme dont la soudaineté la sidéra. Elle avait joui, comme fauchée par une rafale de plaisir que rien n'aurait pu retarder. Ayant été prise d'un besoin pressant et ayant demandé avec humilité à sa Maîtresse l'autorisation de se rendre aux toilettes, on lui opposa un refus bref et sévère. Confuse, elle vit qu'on apportait au milieu du salon une cuvette et elle reçut de Juliette l'ordre de satisfaire son besoin devant les invités rassemblés. Une panique irrépressible la submergea. Autant elle était prête à exhiber son corps et à l'offrir au bon plaisir de Juliette ou à apprivoiser la douleur pour être digne d'elle, autant la perspective de se livrer à un besoin aussi intime lui parut inacceptable. La légère impatience qu'elle lut dans le regard attentif de Juliette parut agir sur sa vessie qui se libéra instinctivement. Elle réussit à faire abstraction de tous les témoins dont les yeux étaient fixés à la jointure de ses cuisses. Lorsque elle eut fini d'uriner, sa Maîtresse lui ordonna de renifler son urine, puis de la boire. Bouleversée par cette nouvelle épreuve, elle se sentit au bord des larmes, mais n'osant pas se rebeller, elle se mit à laper en avalant le liquide encore tiède et à sa vive surprise, elle éprouva une indéniable délectation à ce jeu inattendu. Après avoir subi les regards des invités, elle fut amenée devant Béatrice dont elle dut lécher les bottes vernies du bout de sa langue. La jeune femme séduisante la récompensa par une caresse très douce, qui ressemblait au geste que l'on fait pour flatter le col d'une chienne docile. Le dîner fut alors annoncé à son grand soulagement. Elle était la plus heureuse des femmes. Son sourire de bonheur envahissait son visage.
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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bonne lecture!
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Jadis, dans ma jeunesse, je me suis posé la question de savoir au fond, ce qu'est la sensualité. J'y ai réfléchi longuement au cours de ma vie. Au fil des ans, j'ai découvert à quel point les cinq sens peuvent être sollicités dans les moments d'intense bonheur où le maitre et le soumis s'offrent des moments de partage, avec allégresse et passion.
Lorsque nos cinq sens sont en éveil, nous prenons mieux conscience de nos désirs et nous ressentons mieux les choses lorsque nous les nommons.
Le premier regard
Imagine que toi, soumis, tu rentres dans la pièce. Une pièce entièrement blanche, lumineuse. Une chaise pour fucking trône au milieu de la pièce ornée d'anneaux pour attacher tes poignets et tes chevilles. Une table métallique se trouve dans un coin. Au mur est accrochée une croix de Saint-André et une archelle où pendent fouets, cravaches, cannes et d'autres accessoires pour t'offrir diverses minardises.
Tu est entré dans cette salle suivi de ton dominant en qui tu as entièrement confiance. Tu sais qu'il t'aime. Tu te sens beau et désirable pour ton dominant.
Le goût et le toucher
Derrière toi, ton dominant referme la porte. Vous êtes toi et lui. Il t'invite à t'asseoir, Tu es nu. Il t'attache les mains et ne peut s'empêcher d'étirer tes tétons, ce qui t'arrache un petit gémissement. Cette légère douleur, c'est un pur plaisir. Il mordille un peu le lobe de ton oreille et pour te mettre en forme, il te caresse le dos, redescend fouiller dans tes poils pubiens. J'aime bien cette forêt de poils. Il saisit très délicatement ta verge, l'étire un peu, pratique quelques vas et viens lents que tu savoures. Il saisit tes testicules vigoureusement, ce qui t'arrache un nouveau râle.
En attachant tes chevilles, il caresse tes jambes et ton entre-cuisse, ce qui te rend dingue.
Il est debout devant toi, en slip. Tu vois grossir sa bosse, tu as envie d'y goûter. Il comprend et s'approche. Ta bouche est à queques centimètres. il baisse son slip et tu attrapes sa verge que tu suces, son gland que tu lèches. C'est meilleur qu'une crème glacée.
L'odorat et l'ouïe
Ton dominant t'a bandé les yeux. Tu tentes d'écouter le moindre bruit, tu tentes de humer la moindre odeur. Le bruit d'un instrument qu'on pose sur la table. Qu'est ce que çà peut être. Il y a aussi une odeur qui n'est pas désagréable. Ce doit être une bougie parfumée.
De sa voix posée, il te dit: "çà va faire un peu mal, mais c'est pour ton bien". Sa voix t'envoûte et'apaise. Tu ne ressens pas du tout de stress car tu as confiance en lui. Même en étant délicat, les pinces qu'il met en place te mordent les tétons et, effectivement, c'est douloureux. Tu devines que bientôt, cela fera plus mal encore.
Il te rassure en laissant courir quelques instants sa main sur ta hampe, en la faisant remonter vers le gland en titillant le frein au passage.
Ca y est, tu sens l'intensité du courant de plus en plus forte. Ce qui te fait tenir malgré la douleur, c'est que tu sais qu'à ce moment ton corps fabrique de l'endorphine qui te donnera l'envie de recommencer et de goûter encore à cette douleur de bien-être.
le toucher et la vue
Si le goût et le toucher sont intimement liés, la vue et le toucher revêtent une grande importance. Ton dominant le sait. Il t'enlève le bandeau, et tu remarques qu'il a en main le fouet qu'il pose autour de ton cou. Tu ressents la texture des différentes lanières. Tu n'es pas stressé. Tu as déjà ressenti les effets du fouet sur ton corps.
Tu vois le premier coup s'abattre sur ton ventre, singlant, bruyant. Tu ressens la douleur piquante en même temps que la morsure de l'électro sur tes tétons. Mais tu n'es pas encore prêt à utiliser ton save word. Tu gémis et le dominant se délecte de tes gémissements. Il te regarde, et à ce moment, il te trouve très beau.
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Comment être parent et pratiquer le BDSM ?
Grande question que voilà : peut-on pratiquer le BDSM lorsqu’on est parent ? Je vais d’emblée, répondre “oui“, et par conséquent la page est :
Comment pratiquer le BDSM quand on est parent.
Avant-propos.
La plupart des articles que l’on trouve sur internet précisent ce qu’est le BDSM, ce qu’est le consentement… Je pars du principe qu’il s’agit d’un acquis et ne vais donc pas revenir dessus. Je ne reviens pas non plus sur le fait que, non, la vie sexuelle d’un couple continue avec un ou des enfants. Votre compagne devient simplement une MILF
Cet article est en permanente évolution, il se nourrit entre autre de notre quotidien avec ma femme soumise, mais aussi des échanges sur le Discord Parentalité et BDSM (dont l’activité est variable…) que je vous conseille de rejoindre si vous avez des interrogations à ce propos. Il aura plusieurs parties, entre-temps, il semblera un peu décousu.
Plusieurs fois, je ferai référence à notre jeu, c’est assez logique, car il a été créé pour les couples et a évolué avec nous. Les solutions que nous avons trouvées ont donc naturellement été intégrées au jeu.
En général
La communication au sein du couple BDSM
La communication est la clé de toute relation, en particulier dans une relation BDSM. Il est important de discuter régulièrement avec votre partenaire de vos désirs et limites, ainsi que de la façon dont la relation BDSM peut affecter votre vie de famille. Assurez-vous que vous et votre soumise êtes sur la même longueur d’onde quant à la manière dont vous gérez votre relation BDSM et comment vous la maintenez loin des enfants.
La communication ne veut pas dire “parler”, surtout qu’à un moment avec les enfants ça va devenir compliqué. Personnellement, je suis plus à l’aise à l’écrit, cela me laisse par ailleurs le temps d’analyser mes émotions. Pour échanger :
La discussion en direct, pour ceux qui y arrivent, mais les moments pour le faire vont être de plus en plus compliqués à trouver.
Les échanges par SMS, je recommande vivement d’utiliser Signal y compris, voire essentiellement pour envoyer des photos / vidéo.
On peut s’écrire des lettres, soit à la main, soit informatiquement et les imprimer ou les envoyer par courriel. Prévoir, dans ce cas-là, de ne pas utiliser les adresses de messagerie pro.
Dernière possibilité, s’écrire dans un journal partagé, des notes partagées, ou des post-it partagés. Par exemple les applications Notes, Deck dans Nextcloud, dites-moi si vous voulez que j’en parle plus.
D’une manière générale, vous devriez être attentif aux signes de fatigue ou d’épuisement de votre partenaire, en particulier si vous avez des enfants. Soyez attentif à vous-même, également, et alertez votre partenaire si besoin.
La planification
En tant que parents, il nous faut particulièrement être attentifs à la planification de vos activités BDSM. Il peut être difficile de trouver du temps pour vous deux sans interruption, alors planifiez soigneusement vos sessions BDSM pour vous assurer que vous avez suffisamment de temps et d’espace pour vous concentrer sur votre relation. Une mauvaise gestion du temps peut avoir des conséquences lourdes : être surpris, devoir arrêter précipitamment, ne pas avoir le temps d’accompagner la redescente…
Priorités
Bien que votre relation BDSM soit importante, votre rôle de parent est également essentiel. Il est important de maintenir un équilibre entre votre vie de famille et votre vie BDSM pour éviter tout conflit ou toute tension inutile.
Cela étant dit, aimer la domination et la soumission ne fait pas de vous de mauvais parents : plusieurs témoignages remontent des arrêts nets de BDSM au début de la parentalité, je pense qu’il s’agit d’une erreur. Vous frustrer volontairement n’aidera en rien au quotidien, ni pour vous ni pour vos enfants. Votre équilibre personnel et de couple est important et doit demeurer. Vos enfants sont le prolongement de votre couple, si vous retirer le couple, tout s’effondre.
Le bruit
Limiter, ou bien annuler les activités trop bruyantes. Ou trouver des moments pour le faire. Pour ceux qui aiment l’impact, c’est compliqué, il faut tenter d’autres pratiques.
Trucs et astuces :
Pour signifier l’appartenance de Mme, ou marquer le début d’une période de soumission tout en restant discret vis-à-vis des autres, on peut porter un bracelet ou une chaine de cheville. Jusqu’à tard, devant les enfants on peut même opter pour des bracelets au texte explicite. Attention à ne pas les oublier en sortant !
Donner un ordre discrètement, c’est possible ! Avec Soumise C., nous ne nous appelons jamais par nos prénoms (je ne vais pas mettre d’exemple ici de peur d’être trop guimauve, mais vous avez tous des idées). Pendant une période de soumission H24, ou bien à un moment où il a été décidé qu’elle obéisse, il suffit de précéder la phrase par son prénom pour qu’elle sache que c’est à la soumise que je m’adresse et nous à l’épouse. Une manière discrète de renforcer l’ordre !
Pour la rééducation du périnée, la sonde connectée et ludique Perifit peut s’avérer utile. Il s’agit d’un “sextoy” dont le but est de ludifier la rééducation. C’est très important pour la femme, et on pourrait considérer cela comme un devoir, pour la soumise…
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Les moyens sont habituels : 1- Marques (sujet que je développerai ultérieurement). 2- Collier et laisse dont je recommande le port régulier et fréquent. 3- Un training hebdomadaire intense (45 mn) : Une fois par semaine une longue séance d’obéissance à la prise de positions de soumises. Il faut obtenir l’obéissance immédiate même avec un soumis ou une soumise fatiguée. On peut utiliser des listes types de positions de soumises et ajouter des positions de yoga, l’important est de varier. 4- Un petit devoir quotidien à la maison (5 mn) : Le travail des positions de soumis-e chaque soir, nu-e ou en tenue adaptée. Il ne faut pas le négliger. La-le soumis-e pourra ainsi s’habituer effectivement à un petit changement dans son mode de vie quotidien, changement petit mais réel. 5a- Spécificité du premier couple : Pour s’appuyer sur des vécus antérieurs appréciés, un exercice hebdomadaire plus ou moins développé et plus ou moins long de féminisation – lingerie, maquillage, perruque, travestissement notamment. La Maîtresse peut juger bon de pratiquer à cette occasion le pegging. 5b- Spécificité du second couple : Pour préparer l’animalisation et s’appuyer sur une expérience antérieure réussie, une fois par semaine une séance de HuCow avec milking des seins et du clitoris, qui doit être brève (5 mn) mais intense. 6- La direction doit se faire à la baguette et à la voix. A ce propos nos soumises et nos soumises vont pouvoir profiter de l’automne et aller tailler de jeunes branches de noisetiers qui seront si utiles. Il y a aussi l’if et le houx. Les dresseuses devront essayer évidemment les 3. 7- Les sanctions elles peuvent se faire au martinet qui est un instrument dont les effets sont modulables à volonté et qui peut colorer et châtier presque toutes les parties du corps. Il est fortement recommandé pour ce type de soumis-e. Une règle de sécurité consiste à utiliser deux martinets, à savoir un léger sur les parties sensibles et un autre martinet plus long et plus lourd sur le dos et les membres antérieurs et postérieurs.
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Bonjour a vous tous et toutes 💕
Il y a quelques années, je trainais sur un site porno (Très original 😁) et je suis tombé sur les vidéos d'une certaine Domina et son Soumis/cocu.
La première vidéo d'elle que j'ai vue, elle était avec un homme noir TBM et son homme cocu qui était à leurs genoux et laisse.
Elle l'insultait, se moquait de lui, lui mettait la queue de cet homme puissant devant le visage.
Puis elle commença à le sucer profondément et sauvagement à quelques centimètres de son cocu qui regardait silencieusement, cela m'intrigua mais rien de plus, quand tout à coup, elle se retourne vers son soumis, lui force à ouvrir la bouche et crache dedans..
a ce moment là, j'ai senti des frissons parcourir mon corps. Une sensation d'excitation et d'humiliation que je n'avais encore jamais vue.
Mais cela n'était que le début, car par la suite, une fois que le mâle alpha avait sa queue au plus dure, elle prend la tête de son soumis et le force à faire une gorge profonde... Mon excitation était a mon comble, et je ne comprenais pas pourquoi, car je n'avais jusque la été attiré par la soumission, le cocufiage, la bisexualité et les hommes noirs.
Mais là encore, nous étions loin du compte, car ensuite, elle commence à s'empaler sur ce sexe épais et dur, tout en prenant la tête de son soumis par les cheveux, lui ordonnant de lui lécher le cul. L'homme sortait sa queue et obliger au cocu de lui lécher la bite avant de la remettre dans son sexe.
Le cocu continuait de lécher sa maitresse, mais aussi les couilles de l'homme et on sentait qu'il prenait beaucoup de plaisir.
Quand tout a coup, l'homme sort sa queue et des jets de sperme puissants et intenses se mettent à recouvrir le sexe et le ventre de cette femme.
L'homme satisfait s'approche de la dominatrice, qui lui attrape la queue encore dure et ordonne à son soumis de la lécher avec sa langue. Mon excitation était à son paroxysme.
Je croyais que cela était fini mais bien évidemment que non...
La Domina attrapa pour la dernière fois la tête de son soumis cocu pour qu'il lèche tout son sperme, ce qu'il fît avec délectation.
C'est à ce moment là que je me suis mis à avoir mon orgasme... d'une rare intensité devant un porno.
Evidemment, vous allez me dire qu'il n'y a rien d'exceptionnel à cette histoire aujourd'hui, mais il y a 15/20 ans cette pratique était plutôt taboue ou du moins beaucoup moins exposée.
Ce que j'ai aimé dans cette vidéo, c'est cette complicité qu'il y avait entre eux 3.
Peu importe, Dominatrice, Alpha, soumis, il y avait une osmose et ils ont tous pris tellement de plaisir. Les statuts n'avaient plus d'importance.
Cela m'a ouvert l'esprit sur énormément d'envies et la chance que d'être un 'Soumis/Cocu'
Depuis ce jour, je rêve de tomber sur une Femme avec qui je pourrais vivre ça et bien plus encore 💕
Ou encore un couple pour être à leur service, sachant que la couleur de peau du mâle alpha, ou de la Domina n'est qu'un détail pour moi.
N'hésitez pas à commenter et me dire quel a été le déclic qui vous a permis d'en être là aujourd'hui.
Et à me joindre en MP, si vous êtes intéressé 😘
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Chapitre 2 (Lui)
13 Juillet (séance six)
Lors de la première séance, nous avons commencé à mettre en application les termes du contrat. Je lui avais fait apprendre les cinq positions. J’étais assis dans un fauteuil, au salon, et je lui ai fait répéter les gestes jusqu’à ce que cela devienne automatique.
Position n° 1 : Debout, les jambes légèrement écartées et les mains derrière la tête. C’est une position d’attente qui met bien la poitrine en valeur.
Position n° 2 : « Présentation des seins. » Debout, les jambes légèrement écartées, les mains se positionnent sous les seins et les remontent vers le haut. Idéal pour la pose de pinces sur les tétons.
Position n°3 : Debout, les jambes légèrement écartées, les bras croisés derrière le dos. C’est également une position d’attente mais celle-ci peut facilement être adoptée en public.
Position n°4 : « Présentation de la chatte ». Debout, les jambes écartées, le bassin projeté en avant. Les mains viennent écarter les grandes lèvres de la chatte. Très pratique pour poser des pinces ou, vérifier l’état d’excitation.
Position n° 5 : « Présentation des fesses ». Debout de dos, les jambes écartées, penchée en avant. Les deux mains viennent écarter les fesses au maximum. C’est la position rêvée pour la pose d’un plug.
Elle était bonne élève et au bout d’une heure, nous sommes passés aux façons de s’asseoir en public et en privé.
Position assise en public, donc habillée:
Elle soulève discrètement l’arrière de sa jupe et pose ses fesses nues à même le siège pour lui rappeler qu’elle ne porte pas de culotte.
Elle doit garder en permanence les cuisses légèrement disjointes et les mains de chaque côté du corps.
Position assise en privé, donc nue:
La tenue de rigueur en privé étant la nudité totale, hormis les chaussures, elle doit s’asseoir, écarter largement les jambes, se soulever d’un côté en écartant la fesse opposée puis se soulever de l’autre côté en écartant l’autre fesse. De cette façon son petit trou doit se trouver en contact avec l’assise.
Les mains de chaque côté du corps.
Nous avons terminé la séance avec les réflexes de langage qu’elle doit adopter :
Quand il s’agit de ses seins :" Je suis une petite chienne où, je suis une bonne chienne."
Quand il s’agit de sa chatte: "Je suis une petite salope où je suis une bonne salope."
Quand il s’agit de ses fesses: "Je suis une petite pute où je suis une bonne pute."
Par ailleurs, elle doit me prévenir à chaque fois que sa chatte s’écarte d’elle même à l’occasion d’un geste ou d’une position.
Je l’ai mise en position n°1 et je suis allé chercher une spatule de cuisine.
Une petite tape sur un sein : Elle démarre au quart de tour : « Je suis une petite chienne Monsieur».
Une autre tape sur l’entre-jambe : « Je suis une bonne petite salope Monsieur»
Je l’encourage :
« C’est très bien. Et si tu devais développer ? »
Nouvelle claque au même endroit : « Je suis une petite salope…qui est en train de se faire claquer la chatte Monsieur»
Je m’assure qu’elle ait bien compris :
« Demi-tour ! » Elle se tourne, toujours les mains sur la tête.
Une tape sur les fesses : « Je suis une bonne petite pute qui … aime se faire enculer Monsieur»
Elle était prête.
Dans la semaine qui a suivi, j’ai pensé qu’il me fallait quelques accessoires et que cela pouvait faire l’objet de la deuxième séance.
Ainsi, à l’heure dite, nous avons pris la voiture et avons commencé par une animalerie. Elle me suivait dans les rayons en position n°3, les yeux baissés, et nous sommes passés à la caisse avec un collier, une laisse et une gamelle en métal. En somme, nous avions l’air du couple qui vient d’adopter un chien. Là où le vendeur a levé les yeux sur ma femme, c’est quand il a vu qu’il y avait également une cravache sur le tapis. Il a dû imaginer ma femme nue, tenue en laisse en train de laper dans sa gamelle tout en recevant des coups de cravache sur les fesses.
Emoustillé par le regard d’envie que j’avais vu dans les yeux du commerçant, j’ai emmené ma chérie dans un grand magasin. Je lui ai donné des consignes :
« Tu vas acheter un concombre, des préservatifs et du lubrifiant. Tu choisiras un caissier homme pour payer tes achats ! »
« Oui Monsieur »
C’est un classique mais j’avais trop envie de la voir faire ça. Je l’ai suivie à distance et elle a gardé les yeux baissés pour passer à la caisse devant un jeune homme qui n’a pu retenir un grand sourire quand il a compris.
En me rejoignant, un peu après les caisses, elle est venue à mon oreille :
« Je suis une petite salope qui a envie de se prendre un concombre dans la chatte »
Décidément, elle y met du sien.
Le dernier arrêt fut au magasin « Marc Dorcel », enseigne de sex-toys réputée.
Le personnel de ce magasin était exclusivement féminin et dès notre arrivée, une jeune femme s’est approchée de nous :
« Je peux vous conseiller ? »
Toujours en position n°3 et les yeux baissés, ma femme m’a vu faire l’acquisition de deux butplugs de tailles différentes, d’un martinet, d’un godemiché et d’un œuf vibrant télécommandé à distance.
Nous sommes rentrés à la maison, la séance était terminée.
Pendant la semaine, je pense évidemment à la séance précédente ainsi qu’à la suivante. Je rajoute des éléments dans les grilles d’options qui accompagnent le contrat. Ces grilles sont posées sur le bureau et elle doit les remplir.
Je ne lui laisse pas vraiment le choix puisque seules deux cases existent :
« J’accepte » et « ça m’excite ». Ça me permet quand même de savoir ce qui lui plait.
Ainsi la semaine dernière, après l’épisode avec Laurent :
« Être nue devant un inconnu », et: « Séance devant un inconnu », elle avait coché pour les deux : « Ça m’excite ».
Cela m’avait donné des idées.
Aujourd’hui, le temps est gris mais nous sommes mi juillet et la température est douce.
séance n°6.
Je lui avais dit : » Cet après-midi, 16h, tenue publique, nous sortons !
Elle avait acquiescé :
« Oui Monsieur »
A chaque fois, c’était un cadeau qu’elle me faisait. Avec ce « Oui Monsieur » elle disait : « je te donne mon corps et mon esprit pendant deux heures. Fais de moi ce que tu veux. Je t’obéi aveuglement, je te fais confiance. »
Il faut dire que je ne cherche en aucun cas à lui faire mal, bien au contraire. En fait, mon plaisir est de la voir prendre le sien. Comme elle ne peut pas savoir avant d'avoir essayé, je lui propose tout un éventail d'expériences et ensuite elle coche sur la grille.
A 15 heures, elle avait disparue dans la salle de bains. J'avais entendu le bruit de la douche, du sèche-cheveux. Et à 16h, elle descendait, vêtue d'un haut boutonné, et d'une minijupe. Elle était superbe, comme d'habitude.
" tu es juste magnifique ma chérie"
"Merci Monsieur"
Inutile de lui demander si elle est prête, si elle m'appelle Monsieur, c'est qu'elle est consentante.
Je l'amène à un bout de la table où j'ai disposé, un peu en retrait, un collier et un ordinateur portable.
" Mets ton collier et Position n° 5 ! "
"Oui Monsieur". Elle le ferme sur son cou puis prend la position. Elle se penche en avant jusqu'à faire toucher ses seins sur le bois de la table, fait remonter l'arrière de sa jupe sur ses reins et écarte largement ses fesses avec les deux mains.
"Je suis une bonne petite pute Monsieur. »
Je passe derrière elle. En écartant ainsi ses fesses, elle sépare également les lèvres de sa chatte et j'ai une vue splendide sur ses deux trous. Je meurs d'envie de la prendre comme ça, tout de suite, mais soyons patient.
"Je veux que tu révises le contrat au chapitre "Montée et descente de voiture".
"Oui Monsieur"
J'ouvre la page correspondante :
Montée et descente de voiture
Pour la montée:
1 Si Monsieur est au volant :
Ouvrir la portière, me mettre de dos dans l'encadrement de la porte, soulever ma jupe pour bien dévoiler les fesses, attendre l'ordre de m'asseoir, puis m'installer, fesses nues, sur le siège.
2 Si Monsieur m'ouvre la porte de la voiture.
S'asseoir perpendiculairement au fauteuil, fesses nues sur le siège. Faire monter la jambe gauche dans la voiture en laissant la jambe droite à l'extérieur afin d'écarter les jambes au maximum. Remonter la jupe pour découvrir la chatte et attendre que Monsieur commence à fermer la portière. Faire monter alors la deuxième jambe.
Dans les deux cas, après avoir refermé la portière : Ecarter largement les jambes puis chaque fesse afin que le petit trou soit en contact avec le siège.
Déboutonner le chemisier pour laisser entrevoir les seins. Poser les mains à l'extérieur des cuisses pour que la chatte soit bien visible.
Pour la descente :
1 Si Monsieur est au volant :
Ouvrir la portière, me mettre debout de dos dans l'encadrement de la porte, soulever ma jupe pour bien dévoiler les fesses, attendre l'ordre de fermer la porte, puis faire redescendre la jupe.
2 Si Monsieur m'ouvre la porte de la voiture.
Pivoter vers l’extérieur, en sortant la jambe droite au dehors afin d'écarter les jambes au maximum. S'assurer que la jupe, en bougeant, ne cache pas la vue sur la chatte et attendre que Monsieur commence à fermer la portière. Sortir alors de la voiture et faire redescendre la jupe.
Pendant sa lecture je suis allé chercher un de ces crochet en forme de S destiné, quand il est introduit dans l'anus et tiré par une corde reliée au collier, à amplifier la cambrure. Je l’ai commandé sur internet et il est arrivé cette semaine. Je mets un peu de lubrifiant sur le bout de mon doigt et je masse doucement son orifice en faisant parfois pénétrer la première phalange. Son dos se creuse un peu plus, elle aime.
Je fais rentrer une extrémité du crochet dans son petit trou, j'entends un gémissement. Je relie l'autre extrémité à l'anneau du collier par une cordelette que je commence à tendre. La cambrure s'intensifie. Je tends encore la cordelette.
"Je suis une bonne petite pute" dit-elle dans un souffle. Ce doit être le signal que c'est le maximum tolérable. Je relâche un peu.
"Maintenant je veux que tu revoies le contrat au chapitre : Comportement en public !"
"Oui Monsieur"
J'ouvre la page.
Comportement en public
La tenue de rigueur est: jupe courte et haut boutonné.
Position debout:
Ma position debout doit être naturelle en adoptant le plus souvent la position n°3 : Bras croisés dans le dos.
Il m'est strictement interdit d'initier une conversation avec quiconque.
En revanche, je devrai répondre avec humilité et respect si la parole m'est adressée.
En extérieur comme en intérieur, j'ai interdiction de plier les genoux. Si je dois me pencher, je garde les jambes tendues.
Je ne dois jamais manquer une occasion de dévoiler et exposer mes seins, mes fesses ou ma chatte à Monsieur, à chaque opportunité qui se présente.
Faire ma pisseuse (en public):
Si je dois aller aux toilettes pour uriner, je dois dire : "je suis une petite pisseuse" et attendre l'autorisation.
Une fois sur place, je dois me mettre entièrement nue, à l'exclusion des chaussures, et prendre une photo de ma chatte que je montrerai à Monsieur dès ma sortie des toilettes.
" J'ai terminé Monsieur". Je remarque qu'elle fatigue à garder la position. Je lui retire son collier puis le crochet anal. Elle arrondit son dos pour se détendre. Je vais lui donner un moment de répit.
"Bois un verre d'eau et rejoins moi à la voiture !"
"Oui Monsieur"
Je sors.
De ce côté de la maison, la porte d'entrée donne sur un grand jardin sans vis-à-vis. La voiture est garée devant, je m'installe au volant. A peine trente secondes, elle n'a pas trainé, je vois la porte passager s'ouvrir. Elle se place dans l'encadrement, me tourne le dos et relève bien haut l'arrière de sa jupe dévoilant ses fesses, elle écarte un peu les jambes. Comme je suis assis, je distingue le renflement de la chatte sous les fesses et même, un peu de ses petites lèvres qui dépassent.
" je suis une bonne petite pute Monsieur."
"C'est bien ! Monte !"
"Oui Monsieur" Elle s'assoit à même le siège en cuir, écarte bien les jambes, puis les fesses l’une après l’autre, relève le devant de la jupe pour dégager la chatte, défait un bouton de son chemisier, pose les mains sur les côtés. Pour l'instant c'est un sans-faute.
Je manœuvre pour sortir de la propriété et prends la route vers la ville la plus proche.
Mon plan est le suivant : rejoindre une grande surface et mettre ma femme entièrement nue dans différentes occasions que j'ai déjà imaginées. J'espère même réussir à la faire se déshabiller devant au moins un inconnu.
Nous arrivons, je prends une place tout au bout parking, je coupe le moteur.
C'est le week-end et, bien sûr, les grandes surfaces sont très fréquentées mais là ou nous sommes garés c’est plutôt désert. Elle ouvre sa portière, elle sort, relève l'arrière de sa jupe.
"Je suis la petite pute de Monsieur." dit-elle à voix basse mais distincte.
Elle a les yeux baissés mais moi, je vois un homme qui viens vers nous pour sans doute, récupérer sa voiture. J'attends un peu et je la laisse les fesses à l'air.
Finalement, l'homme s'arrête une allée plus loin. Il n'a rien remarqué.
"Allons-y !" la jupe retombe.
Nous entrons dans l'allée principale du magasin.
Elle s'approche de mon oreille :
"Je suis une petite pisseuse". Ah Oui ! Le verre d'eau, elle a dû en prendre un grand.
"Va ! Je t'attends ici !" Elle s’éloigne, je l'imagine enlever son haut, sa jupe, une fois nue, faire une photo, puis faire son pipi et se rhabiller.
Tiens au fait, juste avant de partir, elle à oublier de dire "Oui Monsieur". Il va falloir que j’ajoute un chapitre « punitions » au contrat. Pas vraiment pour la punir ou lui faire du mal, bien sur, mais plutôt pour lui permettre, en "oubliant" sciemment certaines règles, de m'indiquer ce dont elle a envie. A creuser...
Je repère le photomaton dans l'allée. Ça n'est pas un hasard, je savais pertinemment qu'il était là.
La voilà qui revient. Elle me montre son portable sur lequel s’affiche sa chatte en gros plan. La photo est un peu floue mais ça n’est pas le plus important. Le plus important c’est qu’elle ait obéi aux ordres, au contrat. Et c’est ce qui m’excite au plus haut point.
Je lui montre le photomaton.
"Tu vas aller faire des photos de toi toute nue "
"Oui Monsieur" et elle repart.
C'est un de ces appareils qui peut prendre quatre poses différentes. Un rideau est tendu à l'entrée mais il ne descend pas jusqu'en bas. Les photos sortent à l'extérieur et des clients attendent leurs tirages. Il y a là une femme et un homme.
Elle rentre dans le petit local, tire le rideau. Par-dessous je vois ses jambes jusqu'aux genoux. Je vois la jupe passer par ses pieds, je l'imagine enlever le haut. Elle doit être entièrement nue maintenant et se débattre avec le monnayeur. Des épreuves sortent de la machine, la femme qui les attendait les récupère et s'en va. Je vois le premier flash dans la cabine, trois secondes, le deuxième et ainsi de suite.
Sous le rideau, je vois la jupe passer par les pieds et remonter sur les jambes puis le rideau s'ouvre. Elle me rejoint.
A mon oreille : "J'ai été une bonne chienne, une bonne pute et deux fois une bonne salope" Ce qui me donne à penser qu'elle a pu photographier ses seins, ses fesses et sa chatte à deux reprises. Dans l'ordre.
Nous sommes un peu à l'écart de la machine et nous attendons maintenant la sortie des photos. L'homme qui a fait les siennes avant nous, flâne devant la vitrine du magasin voisin, il n'a pas vu que ses photos l'attendaient. Tant mieux ça m'arrange. Ce sont les nôtres qui sortent maintenant et qui sont venues s'ajouter aux précédentes.
Je temporise.
Ça y est, l'homme vient chercher son dû. Il prend le paquet de photos et la surprise se lit sur son visage. Il les examine minutieusement l'une après l'autre.
"Maintenant !"
"Oui Monsieur" Elle va vers la machine et tend la main vers l'homme qui sélectionne les épreuves.
Il bafouille:
"Euh oui! Voila les vôtres. Excusez moi. "
Quand elle fait demi-tour et revient vers moi, je vois le regard de l'homme s'attarder sur le bas du dos de ma chérie.
Passons aux choses sérieuses, nous entrons dans la grande surface proprement dite et je me dirige vers le rayon multimédia. J’y prends un DVD au hasard. Puis nous allons au rayon vêtements. J’en prends un, également au hasard, et j’emmène ma chérie vers les cabines d’essayage.
Nous entrons tous les deux dans une des cabines avec le vêtement et le DVD. Une fois à l’intérieur, je défais la pellicule du DVD, et récupère la petite bande antivol.
« Arrange-toi pour passer ceci dans l’ourlet de ta jupe »
« Oui Monsieur »
Pendant ce temps, j'abandonne le DVD par terre dans un coin.
« C’est fait Monsieur »
« C’est très bien, quand je te ferai signe, disons quand je me passerai une main dans les cheveux, tu te déshabilles rapidement et entièrement »
« Oui Monsieur »
Nous allons reposer le vêtement que j’avais pris pour justifier notre passage aux cabines d’essayage puis nous nous dirigeons, n’ayant plus aucun article, vers la « sortie sans achat ».
Bien sûr, l’alarme se déclenche et un vigile ne tarde pas à arriver.
« Veuillez repasser devant les détecteurs s’il vous plait »
Je passe dans un sens puis dans l’autre. Rien.
C’est au tour de ma femme de faire l’aller-retour et… L’alarme retentit.
D’un coup d’œil, le vigile a tout de suite vu que la jupe et le haut qu’elle portait n’était pas neufs, en revanche, il a déjà coincé de nombreux clients qui cachaient de la lingerie, du maquillage ou autre sous leurs vêtements.
« Veuillez me suivre s’il vous plait madame » dit-il.
J’interviens :« Je suis son mari, je viens avec vous ! »
On dirait que ça ne lui plait pas :
« Non, Madame seulement »
Je m’impose :
« Elle n’ira nulle part si je ne l’accompagne pas !».
Il essaye alors de m’impressionner :
« Je peux appeler la police, vous savez ? »
« Vous pouvez appeler qui vous voulez, ça ne changera rien. Elle ne bouge pas si je ne viens pas avec vous » Il voit que je n’en démordrai pas.
« Très bien, suivez-moi tous les deux »
Nous marchons derrière lui au travers la foule de clients. Entre deux magasins, une porte. Il nous fait entrer dans le local de sécurité. Là, un de ses collègues est assis devant un bureau et des écrans retransmettent les images des différentes caméras installées dans le magasin.
Un autre collègue arrive, surement un dispositif pour nous intimider. Ils sont maintenant trois. J’ai de la chance !
L’un deux prend une sorte d’appareil portable et le passe de haut en bas devant ma femme. Il fait bip bip bip. Le vigile regarde sur l’appareil et dit :
« Apparemment, il s’agit d’un DVD. Nous allons devoir vous fouiller madame, à moins que vous ne nous donniez ce DVD. »
Je me passe la main dans les cheveux. C'est le signal.
Aussitôt elle commence à défaire le premier bouton puis enchaine les deux autres. Dans un même mouvement elle a ôté son chemisier et baissé sa jupe jusqu’au chevilles. Elle a maintenant ses deux vêtements dans la main droite. Elle fait une courte pause et les laisse tomber sur le sol.
Tout s’est passé en une seconde et les deux vigiles qui étaient debout devant elle n’ont pas eu le temps de réaliser. Ils sont maintenant devant une femme entièrement nue. Un des deux à la bouche ouverte. Le troisième, qui était de dos devant ses écrans, commence une phrase en se retournant :
« Dis donc, il faudrait peut-être aller chercher Corine pour la… » il se tait, scotché.
Ma chérie bouge. Très lentement, elle relève les bras et poses ses mains derrière la tête puis elle écarte légèrement les jambes. C’est la position n°1. J’ai du mal à retenir un sourire. Il faudra que je la félicite pour cette initiative. Bon Dieu ! Ce qu’elle est belle. D’autre part, je ne sais pas si c’est parce qu’il fait un peu frais dans cette pièce climatisée, mais ses tétons pointent comme jamais et comme elle a écarté un peu les jambes, on distingue tous les replis de sa chatte.
Le vigile :
« Heu … Non …ça ne sera pas nécessaire » dit-il sans détacher le regard de ma femme. Il faut dire que dans cette position, elle est sublime. Ses deux seins bien en avant, sa chatte parfaitement épilée, tous les moindres détails de ses lèvres.
Je m’amuse comme un petit fou :
« Excusez ma femme, elle a la maladie de Wisenberg (je viens de l’inventer), elle a quelque fois des réactions bizarres. »
Il se ressaisit, ramasse la jupe et le chemisier par terre, les inspecte, passe le détecteur qui réagit sur la jupe et dit :
« Ça doit être un anti vol d’un autre magasin, cousu dans la ceinture. En tous les cas, veuillez nous excuser »
Je continue à m’amuser :
« Y’a pas de mal ! Tu vas t’habiller maintenant chérie »
Aucune réaction, elle n’a pas bougé d’un pouce. Ah !... Wisenberg ! …Quand tu nous tiens.
Les secondes passent, pendant ce temps les trois hommes continuent à se rincer l’œil. J’en vois même un qui regarde fixement l’entre jambe de ma femme.
Pendant la première séance , celle ou elle avait appris les positions, je lui avais posé la question:
« Sais-tu pourquoi tu dois toujours avoir les jambes disjointes?»
J’imagine qu’elle avait une idée mais je voulais que les choses soient dites.
«Non Monsieur»
«Pour que ta chatte soit bien visible et accessible. Pour que tu sentes les regards sur ta fente sans pouvoir t’y soustraire . Je veux que tu aies cela en tête quand tu te mets en position.»
«Bien Monsieur»
« On va y aller ma chérie »
Cette fois elle réagit, elle baisse les bras, fait demi-tour et se dirige vers la sortie. Elle a déjà entr'ouvert la porte quand un vigile la retient.
« Attendez Madame il faut remettre vos vêtements » lui dit il gentiment.
Elle semble réaliser, prend les vêtements que lui tend l’un des vigiles et les passe.
Nous quittons le local sur un :
« Excusez-nous encore »
Je manque de répondre :« De rien tout le plaisir était pour moi » mais je me retiens.
Sur le chemin vers l’extérieur, j’attrape un de ses bras qu’elle a croisé derrière son dos et lui dit : » C’est très bien, tu as été parfaite. »
« Merci Monsieur. »
Sur le parking, j’ouvre la portière côté passager. Elle s’assoit fesses nue sur le siège, rentre uniquement sa jambe gauche, remonte le devant de la jupe et attend, les yeux baissés.
«Chatte écartée Monsieur»
En effet, les deux jambes ainsi séparée, elle a du sentir son sexe s’ouvrir.
Cachée par la portière d’un côté et par moi-même de l’autre, personne ne peut rien voir. Je jette un regard circulaire. C’est calme autour de la voiture.
« Ne bouge pas ! »
« Oui Monsieur »
Je laisse la portière grande ouverte et je fais le tour de la voiture pour venir m’installer au volant. Une fois assis, je prends mon temps et je la laisse, comme ça, la chatte exposée. Il pourrait arriver quelqu’un à n’importe quel instant et elle serait vue. Je lui demande :
« Tout va bien ? »
« Oui Monsieur, je suis une petite salope qui montre sa chatte »
Je ne peux retenir un grand sourire:
« Ça c’est bien vrai ! Dis-moi, j’ai une question à te poser : Tout à l’heure dans le local des vigiles, que ce serait-il passé si un d’eux ne t’avait pas empêchée d’ouvrir la porte ? »
« Je serais sortie Monsieur »
« Et tu aurais marché comme ça, dans l’allée commerçante, entièrement nue au milieu des clients ? ».
« Oui Monsieur Je suis votre petite salope Monsieur. » Elle me l’avait déjà dit à la quatrième séance : « Tu peux me mettre entièrement nue où tu veux, quand tu veux. » J’en ai la confirmation.
« Monte ! je veux vérifier quelque chose »
Elle rentre la deuxième de ses jambes en prenant soin de les maintenir bien écartées, ferme la portière, défait un bouton.
Sa chatte est très accessible, je rentre un doigt sans aucune difficulté.
« Je suis une petite salope qui mouille et qui aime se faire doigter la chatte Monsieur »
Elle accompagne sa phrase d’un petit gémissement. Je mets un deuxième doigt et je fais quelques va et vient, elle l’a bien mérité.
« Ou uii… c’est bon Monsieur . Je suis une petite salope qui a envie de se faire mettre »
Certainement, mais j’ai encore des projets. Je démarre et je lui tends une bouteille d’eau.
Le temps de rentrer à la maison, il est 17h30.
A peine la porte d’entrée ouverte :
« Je suis une petite pisseuse Monsieur ». Je ne suis pas vraiment surpris: Quand elle est à jeun, il lui faut à peine vingt minutes pour que l’eau passe de son estomac à sa vessie.
« Très bien, va chercher ton collier, ta laisse, un rosebud et les pinces pour les seins. Mode privé ».
Elle se déshabille dans l’entrée, va prendre les accessoires et reviens vers moi.
« Position n° 2 » Pour poser les pinces.
« Position n°5 » Elle s’écarte la chatte.
« Non ! Ça c’est la 4, Position n° 5 ! ». Encore une punition qui se perd ! Elle tourne le dos, se penche en avant et écarte ses fesses » Tiens elle n’a pas pris le plus petit des rosebud, elle a envie d’essayer une taille au-dessus. Je mets le rosebud dans sa bouche pour l’humidifier puis je l’introduis doucement dans son petit trou. Gémissement. J’en profite pour inspecter la chatte en tirant un peu sur les grandes lèvres de chaque côté. Nouveau gémissement. La moule est toute trempée. Je ferme le collier sur son cou, attache la laisse.
« Mets-toi à quatre pattes »
« Oui Monsieur, je suis une petite chienne qui a envie de faire sa pisseuse »
Je tire sur la laisse vers l’extérieur. Chacun de ses mouvements font tinter les clochettes. Je la fais marcher comme ça un petit moment dans le jardin. Puis je stoppe.
« Je vais t’apprendre une nouvelle position Ce sera la n° 6 : position de pisseuse ».
« Oui Monsieur ».
« Reste à quatre pattes, pose les avant-bras au sol, écarte les jambes au maximum et cambre-toi pour bien faire ressortir ta chatte »
« Oui Monsieur »
Je me positionne derrière elle pour voir le résultat.
« Chatte écartée Monsieur»
Les lèvres sont bien ouvertes, le clito bien visible et le petit trou du cul bien apparent, décoré du rosebud.
« Fais ta pisseuse !»
Elle a à peine le temps de dire « Oui Monsieur » que le jet est déjà parti.
J’ai dit que le jardin était sans vis-à-vis, mais l’entrée de l’autre côté de la maison n’est pas pourvue de portail. Si un livreur, le facteur ou même un voisin, pour emprunter du sel, se pointe, il ne va pas être déçu. Mais bon ! Après tout, c’est une propriété privée.
On dirait qu’elle a fini. Elle attend.
« Caresse toi la chatte »
Elle amène une de ses mains à l’entre jambes et ses doigts tourne sur le clitoris et l’entrée du vagin.
Par moments elle introduit deux doigts dans la moule. Les tintements des clochettes sont accompagnés de gémissements.
Elle répète en boucle :
« J’suis une chienne, une salope, j’suis une petite pute »
C’en est trop, Je m’agenouille derrière elle, je sors ma queue et je la pénètre d’un seul coup. Après quelques aller-retours seulement ma chérie s’envole.
« Ou…ou oui ! Encore ! Je vais jouir ! Est-ce que je peux jouir Monsieur ? »
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Chapitre 1 (Elle)
6 Juillet. (séance 5)
Le matin, il m’avait dit: « Ce soir, 19 heures, dîner à la maison, tenue publique ». Bien sur, j'avais acquiescé. Avais-je le choix?
Tenue publique fait partie du vocable du contrat: Petit haut boutonné sur le devant, jupe courte, escarpins noirs. Évidemment, aucun sous vêtement sauf ordre contraire. J’ai eu tout le temps nécessaire pour me préparer. Une douche minutieuse, un lait légèrement parfumé pour le corps, quelques retouches épilatoires, maquillage, coiffure.
Le dress code » tenue publique » me laisse quelques options: jupe plus ou moins courte, haut plus ou moins transparent. Voyons… Dîner à la maison. Je pourrais peut être me permettre une petite initiative en portant un chemisier très fin, à peine opaque, qui laisserait entrevoir mes seins. J’hésite… Et me ravise. La consigne est simple et ne laisse aucune place à l’improvisation. Je reste donc dans les clous avec une mini-jupe à volants qui m’arrive un peu au-dessous des fesses, et un chemisier à boutons cintré mais somme toute, assez pudique.
Tout en m'habillant, mon esprit vagabonde. Dans quoi étais-je embarquée? Quelle imbécile ! La vie aurait pu continuer à être simple et agréable. Pas de gros moyens, mais beaucoup de temps libre. Alors pourquoi cette bêtise, il y a environ un mois, cet adultère, qui avait failli ruiner mon couple et ma vie. Sept ans d’amour, de connivence et bien sûr, de fidélité. Qu’est ce qui m’a pris !
De l’abattement, il était passé à une colère intérieure, puis à des décisions radicales: séparation, vente, divorce. Heureusement, aucune progéniture, c’est déjà ça. Bien penaude et paniquée par sa détermination, j’avais tenté de relativiser, de faire peser ces sept années sans accroc. Ce fut sans aucun succès.
Il est 19 heures. C’est l’heure, je descends.
Comme à chaque fois, un sentiment m’envahit: L’appréhension. Je n’ai aucune idée de ce qui va se passer et évidement, je suis dans un état de stress intense.
J’ai mis au point une technique : Je respire profondément, je vide mon esprit, j’essaie de ne plus penser à rien. je rentre dans une espèce d’état second dans lequel je deviens un objet, une chose qui ne m’appartient plus. Mon Dieu, qui aurait dit que j’étais capable de faire ça ! Deux heures par semaine d’abandon et d’obéissance avec des règles que je dois respecter à la lettre.
Je suis en bas, je traverse l’entrée, la porte vers la pièce à vivre est ouverte. Il m’accueille.
« Tu es très belle ma chérie ».
« Merci » (ça fait toujours chaud au cœur de l’entendre quand cela vient de l’homme qu’on aime)
« Tu es prête ? Tu peux encore faire marche arrière, tu sais »
Oh, oui je sais : séparation, vente, divorce. Pour une marche arrière, c'en est une. Mais bon, je m’y étais mise toute seule dans cette situation.
Et puis, pour être honnête, au fil des séances et grâce à ma technique de relaxation, il m’est arrivé de prendre du plaisir. De plus en plus même. Ben oui ! Ça y est, je l’ai dit.
Bon, c’est compliqué : Bien sûr, ce chantage, cette domination qu’il exerce sur moi me dégoute. Mais, cette attention qu’il me porte pendant les séances pour que je n’ai jamais froid, pour que les douleurs qui me sont infligées soient non seulement supportables mais même excitantes, pour que je me sente belle et désirée à tout instant, m'ont fait revoir mes aprioris.
« Je suis prête » Je respire profondément.
Au rez de chaussée, l’entrée donne sur la pièce principale qui comprend une vaste salle à manger avec cuisine intégrée et un petit salon contigu. La table est longue, massive. Elle peut recevoir jusqu’à huit convives. Trois fenêtres en enfilade s’ouvrent sur la rue, distante de quelques mètres de pelouse. De l’autre coté de la rue, un terrain vague puis, légèrement en contrebas, la plage. Il s’assoit.
« Alors nous allons commencer ! Position n°1 ! »
Depuis un mois, même à raison d’une fois par semaine, j’ai eu le temps de les apprendre ces positions.
Position n° 1 : Je me tourne vers lui, je baisse les yeux, je mets mes deux mains sur la tête, j’écarte légèrement les jambes. Ne jamais avoir les jambes serrées.
« Oui monsieur ! »
Je fais le vide dans mon esprit. Je ne pense plus qu’a sa voix, aux ordres qu’il me donne, et à la façon d’obéir au plus près de ses attentes et même, si je peux, un peu au-delà. Ça y est, ça commence : En relevant les bras pour mettre mes mains sur la tête, j’ai fait ressortir ma poitrine et j’ai senti le tissu glisser sur la pointe de mes seins. C’est loin d’être suffisant pour m’emmener au septième ciel, bien entendu, mais cela attire mon attention sur une partie érogène de mon corps et j’ai l’impression que mes tétons ont commencé à durcir. Je sais qu’il m’observe, je sais qu’il me trouve belle et désirable, il me l’a si souvent dit. . Je sais également que pendant ces sept dernières années, il a été tellement attentif à mon bien être, mon comfort...mon plaisir aussi. Est-ce possible que tout soit détruit? Je me reconcentre. Je me remets dans ma bulle. Cette fois ci, c’est sûr, malgré moi, mes tétons pointent à travers le tissu. Quelle Chienne !
Ah oui ! Pendant les séances, je suis sa chienne, sa salope et sa pute. A l’occasion, je suis également sa pisseuse et sa suceuse. Cette vulgarité et ce manque de respect ont étés spécifiés sur le contrat que j’ai signé. La première fois, ça fait drôle. Je me suis dit : c’est fini ! Il ne m’aime plus du tout et même, il me déteste pour m’insulter de la sorte. J’ai vécu l’enfer pendant toute la première séance, persuadée que c’était la fin de notre amour.
« Bois un verre d’eau ! » Ah ? Bon !
« Oui Monsieur ! »
Le verre est là, sur la table. Il l’avait déjà mis en place. Curieux ! Je bois puis je reprends la position. Je n’avais pas vraiment soif mais la température est en hausse et ce verre d’eau ne m’a pas fait de mal.
« Place toi devant la fenêtre, ouvre les rideaux et retrousse ta jupe! »
« Oui Monsieur »
J’avance vers la fenêtre, je tire les voilages d'un côté puis je relève le pan arrière de ma jupe et le bloque sous la ceinture pour bien dégager les fesses. Je remets les mains sur la tête.
Nous sommes en été, il est 19 heures et il fait grand jour. Je sais que je suis visible de l’extérieur. Rien de bien méchant puisque, de la rue, on ne doit voir que la partie haute de mon corps à partir du nombril et mon chemisier est tout ce qu’il y a de plus correct. Quand même, s’il y a des passants, ils doivent se demander ce que je fais dans cette position. Peut être pensent-ils que je m’étire en regardant la mer au loin.
Ah Oui! Toujours le contrat : j’ai des seins de chienne, une chatte de salope, des fesses et un petit trou de petite pute. Et je ne dois pas manquer une occasion de le dire. A voix haute en privé, à voix basse en public. Alors j'y vais de la petite phrase:
« Je suis une bonne petite pute ».
C’est extrêment humiliant, comme ça, à froid. Ca n’est q’une fois éxcitée que, finalement, ça passe.
D’ordinaire, je veux dire, dans la vie de tous les jours, je ne pense pas à mon corps d’un point de vue « érotique ». C’est même le contraire : mon corps et plus précisément les zones dites érogènes me donnent plus de tracas que de plaisir. Je m’oblige à porter un soutient gorge alors que je n’en ai nul besoin, je me rase intégralement vite fait parce que sinon, dans les vestiaires, les autres femmes trouveraient que je suis négligée, je mets une culotte parce qu’il le faut, alors je mets un vieux machin.
Me voilà donc face à la fenêtre, mains sur la tête et le postérieur à l’air. Dans cette tenue, je me sens terriblement exposée, je sens le regard de mon homme sur mes fesses et un petit courant d’air me rappelle que je ne porte pas de culotte.
Je suis tentée de relever les yeux pour voir s’il y a des passants, mais je m'abstiens. Pour que cela fonctionne, je sais qu’il faut que je respecte les ordres et que je me focalise dessus. Alors, voyons :
Il m’expose à la fenêtre : je redresse ma position pour faire ressortir mes seins. Il y a peut-être des gens dehors mais je ne regarde pas. Tiens, le tissu a encore glissé sur mes tétons.
Il m’a fait relever ma jupe pour voir mes fesses : je me cambre et j’écarte un peu plus les jambes. Je sais qu’il apprécie quand je fais du zèle. S’il s’assoit, son angle de vue étant plus bas, il pourra voir au-dessous de mes fesses le renflement de ma chatte.
Que fait-il ? J’entends des bruits de cuisine, le tintement de verres. C’est un apéritif qu’il prépare ? Apparemment puisqu’il découpé des tranches de….
Ah ?... Une caresse dans le dos. Plus exactement, une légère griffure qui partait de la nuque et allait mourir sur les reins. Je frissonne malgré une température ambiante au-dessus de la moyenne.
D’ordinaire, disais-je, je ne pense pas à mon corps d’un point de vue érotique. Mais dans cette situation, je sens que mes fesses sont nues et exposées, je sens que mes seins saillent sous le tissu et que cela se voit de la rue, je sens l’air circuler sur chaque millimètre de mon entre jambe mais surtout, je sais que mon homme n’en rate pas une miette et que, sûrement, je le fais bander.
Aaaah! …Faire bander les mecs !
Évidemment, pour une femme, c’est plutôt flatteur ! Quelque part, cela veut juste dire qu’ils te trouvent désirable. Sauf que, si tu fais quoi que ce soit de manière « intentionnelle », tu n’es plus « désirable » tu es une allumeuse. Et ça, chez les femmes encore plus que chez les hommes, c’est très, mais alors TRES, mal vu. De nos jours, il est quasi obligatoire de se raser le sexe, de porter des ficelles à la place des slips, de passer une heure à se maquiller, mais ça, ça n’est pas pour plaire aux mecs, non !... C’est parce que c’est plus hygiénique, plus fun, plus tendance. Comment s’y retrouver ?
Là, au moins, les chose sont claires. Dans ce jeu, il me fait comprendre qu’il a envie que je me comporte comme la dernière des chiennes et que ça lui plait.
Le mois dernier, pendant les trois premières séances, il m’a fait apprendre :
Les 5 positions.
La façon de m’habiller, de m’asseoir, de faire pipi.
Les réflexes de langage que je devais adopter.
Le tout avec des différences selon que l’on est en public ou en privé.
Il a aussi ajouté des options sur la grille adjointe au contrat avec des cases à cocher. Par défaut, tout était sur : « J’accepte », mais au fil des séances j’avais modifié :
Port de pinces sur les seins : J’accepte X Ca m’excite
Port de pinces sur la chatte : J’accepte Ca m’excite X
Port d’un rosebud : J’accepte X Ca m’excite
Claques sur les seins : J’accepte X Ca m’excite
Claques sur les fesses : J’accepte Ca m’excite X
Claques sur la chatte : J’accepte Ca m’excite X
La grille s’était étoffée au fil des semaines :
Martinet sur les seins : J’accepte X Ca m’excite
Martinet sur les fesses : J’accepte Ca m’excite X
Martinet sur la chatte : J’accepte X Ca m’excite
Port d’un collier de chien : J’accepte X Ca m’excite
Être promenée en laisse : J’accepte X Ca m’excite
Boire dans une gamelle : J’accepte X Ca m’excite
Une nouvelle rubrique « exhibition », était apparue cette semaine.
Être nue devant un inconnu : J’accepte X Ca m’excite
Séance devant un inconnu : J’accepte X Ca m’excite
Être nue devant un inconnu ? cela me terrorisait. Si j’avais pu, j’aurais tout de suite cocher « Je n’accepte pas » si la case avait existé, mais malheureusement, cela ne marchait pas comme ça. Autant dénoncer le contrat tout de suite et c’était hors de question. J’avais fait une grosse bêtise, il me fallait maintenant en payer le prix et j’étais là devant la fenêtre, les mains sur la tête et les fesses à l’air à attendre la suite.
Entre deux séances, j’ai le droit de demander à modifier la grille mais de toutes façons, en dernière instance, c’est lui qui décide.
Le collier par exemple, c’était un de ces colliers pour chien en cuir noir qui me serrait le cou en me donnant une désagréable et permanente sensation d’étranglement. J’avais demandé à en changer. J’espère que…
Toc Toc Toc ! Je sursaute.
Tout s’entrechoque dans ma tête : Si quelqu’un est arrivé jusqu'à la porte d’entrée derrière la maison, c’est que ce quelqu'un est passé devant la fenêtre, juste devant moi, et que donc,il m’a vue les mains sur la tête, les yeux baissés et le buste en avant. De là où il est maintenant, la porte d’entrée étant vitrée, si celle de la salle à manger est restée ouverte, il a vue sur mon postérieur. Mon mari, d’accord, mais un inconnu, c’est autre chose. Je lutte pour ne pas m’échapper. Les secondes sont des heures.
« Fais redescendre ta jupe et tourne-toi. Position n°3 ! » Ouf !
Je rajuste ma jupe, me retourne, Il est déjà dans l’entrée. Je n’ai pas entendu la porte intermédiaire s’ouvrir. Aie ! Ou alors, la porte était restée entr’ouverte et il n’a eu qu’à la pousser pour rejoindre l’entrée. Impossible de savoir.
Je suis dos à la fenêtre. Position n°3 c’est la position d’attente en public : Yeux baissés, bras croisés derrière le dos, jambes légèrement écartées. Je me félicite d’avoir choisi le chemisier opaque.
Mon mari ouvre la porte: « Entre Laurent ! Juste à l’heure »
« Woua ! Quelle vue ! » s'exclame le nouvel arrivant.
Le sang me monte à la tête. Est-ce qu’il parle de mes fesses qu’il aurait vues il y a un instant?
« Je ne savais pas que tu étais si proche de la plage »
Ouf! Il parle de la maison. Depuis le décès de ses parents, la maison familiale est inoccupée et mon homme est venu l’habiter en attendant de régler notre histoire. C’est vrai qu’il y a pire comme endroit. Vue sur la mer et acces direct à la plage.
La voix de mon chéri:
« Tu permets ? J'ai un mot à dire à ma femme »
Il revient vers moi. Je pourrais relever les yeux et essayer de lire sur le visage de Laurent s’il ne m’a pas vue à moitié nue. Je lutte.
« Va faire un tour jusqu‘à la plage, garde la position et marche doucement ! »
Ce disant, il défait le bouton supérieur de mon chemisier qui déjà n’était pas fermé jusqu’au col. Ce bouton en moins c’est déjà beaucoup moins correct. Si je me penche, on peut voir mes seins par l’encolure et si je …. Qu’est-ce que ? Un autre bouton. Cette fois, le chemisier est ouvert à moitié. Nul besoin de me pencher, le simple fait d’avoir les bras croisés dans le dos écarte le tissu et dévoile ma gorge. Les deux pans du vêtement cachent à peine les tétons et je vais devoir passer devant un inconnu qui m’a peut-être déjà vue les fesses nues. Je passe pour une sacrée salope. Ah Oui, c’est vrai ! C’est le but. Il va falloir que je m’interroge sur la définition de ce mot : Salope.
Dans certains cas c’est une insulte, dans d’autre c’est un compliment…. Compliqué. Mais ça n’est pas le moment. J'ai reçu un ordre, j’obéis, c’est simple.
« Oui Monsieur »
Toujours les yeux baissés, je passe devant Laurent qui s’efface. J’ai l’impression de sentir le feu sur mes seins. Je sors et contourne la maison.
Aie! Ma gorge se serre en constatant que de l'autre côté de la rue, le terrain vague qui descend vers la plage n'est pas désert: Des véliplanchistes utilisent l'espace pour démonter leur matériel.
Je comprends maintenant la rubrique "exhibition".
Le savait-il, que je devrai passer devant au moins trois inconnus ? Bien sûr que oui ! Il avait vu, lui, par les fenêtres, que le terrain d'en face était occupé . Il avait évalué ma jupe, déboutonné mon chemisier. Il m’avait mise en position n°3, les bras dans le dos, sans aucune possibilité de retenir les pans de mon chemisier ni ma jupe légère et il m'avait donné l'ordre d'y aller.
Chaque épreuve que je surmonte est pour lui un gage d’amour et c’est ma faute s’il en a tant besoin. En acceptant de signé ce contrat bidon, j’ai pris la décision de lui prouver que j’étais prête à tout pour lui. D’ailleurs, si le cas s’était présenté, je crois que j’aurais donné ma vie pour le sauver. Je suis persuadée qu’il en aurait fait de même tant notre amour était réciproque. Après tout, je n’en mourrais pas. Alors, j’y vais.
Je traverse la rue et, très vite, je me retrouve en prise avec les courants d’air qui s’ingénient à dévoiler les parties les plus intimes de mon corps. Par moments, je sens l’arrière de ma jupe se soulever puis se rabattre pour me claquer les fesses. Un pan du chemisier est parti sur le côté, mettant presqu’à nu la moitié de mon sein gauche.
Je lutte pour ne pas replier les bras sur ma poitrine, retenir la jupe qui s’envole, mais je sais que de la fenêtre, il prend plaisir à me voir ainsi, obéissante et soumise. Je suis sa chienne, sa salope, sa pute.
Malgré mes yeux baissés, je sens les regards des planchistes qui m'ont, bien sur, repérée dès mon arrivée. Ils semblaient pourtant avoir fort à faire avec leurs planches et leurs voiles mais avec ces courants d'air, ils ont changé de centre d'intérêt.
Je sens le rouge me monter au visage. Bon sang! Je me promène quasi les fesses à l'air !
« Marche doucement ! » Avait-il dit.
Alors j’obéis: J'essaie d'adopter la démarche nonchalante de celle qui se promène tranquillement mais, bien sûr, cela ne trompe personne. Les escarpins, le chemisier ouvert à moitié, les bras croisés dans le dos: Ils ont vite compris que j'étais là pour tout autre chose, alors ils ne se privent pas de me mater sans aucune gêne.
En temps normal, je suis d’un naturel plutôt prude. Me retrouver, comme ça, dehors, à moitié nue n’était pas fait pour m’exciter. Il y a un mois, j’aurais été morte de honte, imaginant que tout le monde me prenait pour la dernière des salopes ou pire si c’est possible. Maintenant, c’est différent : Ça me fait peur, mais ça m’excite en même temps. J’ai vu des tas de femmes sur Uporn qui font bien pire pour faire plaisir à leurs maris et sûrement, se faire plaisir elles mêmes.
Mais qu’est-ce que je fais ! je réfléchis trop ! Pour que ça marche, il faut que je me concentre sur les ordres. Je l’ai signé ce putain de contrat ! Et pas en cinq minutes : Deux jours !
Deux jours à discuter de chaque terme, à remplir des grilles de ce qui m’attendait. On ne peut pas dire que j’ai été prise en traître.
J’arrive au bout du terrain vague, après c’est la plage. Je doute qu’il ait envie que j’aille plus loin puisqu’il ne me verrait plus. Je sais qu’il veut me voir. Pour profiter du spectacle certainement, mais aussi pour assurer ma sécurité.
Je respire profondément, je vide mon esprit etc… etc….. et je fais demi-tour.
Sur le retour, avec le vent dans le dos et sans avoir esquissé le moindre geste pour me couvrir, la jupe s’est plaquée sur mes fesses et les pans du chemisier se sont presque remis en place. J’ai cru pouvoir palper la déception chez les planchistes qui continuaient à m'observer. Je commençais à me rasséréner mais c'était un peu trop tôt. En effet, dans ce sens là, c'était le devant de la jupe qui devenait fou et, sur tout le trajet, l'étoffe se soulevait et devait révéler que je ne portais rien dessous.
Difficile pour moi de savoir jusqu’à quel point mes fesses et ma chatte avaient étés exposées.
D’ailleurs, Il est bien léger ce tissu! Je ne me souviens pas que... Ça y est, j'y suis! La doublure a été enlevée. Je sentais, sans comprendre, qu'il y avait quelque chose d'inhabituel dans ce vêtement. Mon mari a retiré la doublure pour le rendre plus léger. J'ai malgré moi un petit sourire attendri en l'imaginant s'affairer sur le vêtement en espérant atteindre ses objectifs. Le moins qu'on puisse dire c'est que c'est réussi! Au moindre courant d'air il s'envole.
J'ai, l'espace d'un instant, levé le regard vers un des planchistes. Il avait un petit sourire aux lèvres l'air de dire: " Alors, tu fais la pute pour ton mec? Ca te plait ? Ca fait mouiller ta petite chatte?"
J'ai honte et en même temps je suis assez fière d'être capable de le faire. Surtout, je sais que mon homme est aux anges alors je bombe le torse sur les derniers mètres qui me séparent de la maison. Après tout ce ne sont que des inconnus et je ne les reverrai sûrement jamais.
Je me demandais maintenant ce qui allait se passer. Il avait dit à Laurent : « juste à l’heure » donc cette visite était prévue. Qui était ce Laurent ? Allons bon ! Je recommence à me poser des questions. Ce n’est toujours pas le moment. J’ai été une bonne soumise, j’ai répondu aux ordres de mon homme, je n’ai pas triché, je n’ai pas levé les yeux, je n’ai pas essayé de me cacher des regards des inconnus. Je peux être fière et rentrer près de lui.
Je frappe à la porte. Ben oui ! Ça n’est pas chez moi, ni chez nous d’ailleurs. C’est une sorte de terrain neutre où ont lieu nos séances depuis un peu plus d’un mois, une fois par semaine, le temps de régler nos affaires. C’est pratique : ici et alentour, personne ne nous connaît.
Il vient m’ouvrir :
« Viens nous rejoindre au salon ! »
«Oui Monsieur ! »
Je traverse l’entrée, la salle à manger. Laurent est assis au salon, un verre à la main, je suppose qu’il me regarde, je ne sais pas, j’ai les yeux baissés. Un autre verre est posé sur la table basse, à la place que doit occuper mon mari. Vite je revois le contrat dans ma tête.
En public, je dois m’asseoir en relevant discrètement l’arrière de ma jupe de façon à ce que mes fesses soient à même l’assise. Ensuite je dois écarter légèrement les jambes et, quand c’est possible, faire en sorte qu’il ait vue sur ma chatte.
Je cherche donc un siège qui fait face à mon chéri.
Comme par hasard, c'est un tabouret qui à été placé là. Un hasard? je ne pense pas! Avec un fauteuil, mes gestes auraient été dissimulés par les accoudoirs mais avec un tabouret... Pas moyen.
Je m'assieds et relève l’arrière de ma jupe dans un seul mouvement. Avec un peu de chance, si Laurent regardait ailleurs, il n’y a vu que du feu.
Le cuir est un peu froid. Je ne risque pas d'oublier que je ne porte de culotte mais je suppose que c'est le but. Le devant de ma jupe est remonté sur mes cuisses. Pour Laurent qui est à ma droite, le tissu cache mon intimité mais pour celui qui est en face, la vue est imprenable. J’écarte un peu les jambes pour respecter le contrat. Toute à mon calcul, j’avais un instant oublié que mon chemisier ouvert ne cachait pas grand-chose, surtout pour quelqu’un situé sur mon côté. Je sens de nouveau le rouge monter à mes joues. Je respire profondément. Je place les bras le long de mon corps et les mains posées à plat sur les cuisses. Je ne cherche pas à cacher mes seins, cela m’est interdit.
Mon mari revient avec mon cocktail préféré qu’il pose devant moi.
« Ou en étions-nous Laurent ? Ah oui ! Tu t’es mis au tennis la semaine dernière ?» Raconte !
Laurent semble gêné :
« Oui ……mais… excuse moi, mais….. Tu ne m’as pas présenté ta femme. C’est bien ta femme… enfin, c’est bizarre….. »
Je prends une gorgée de ce cocktail, je prends bien le temps d’avaler pour ne pas m’étouffer.
Mon chéri, très à l’aise :
« Qu’est ce qui est bizarre ? »
« Ben.. Tu fais sortir ta femme dès mon arrivée sans même me la présenter. Ensuite tu passes ton temps à la fenêtre, et puis quand ta femme revient, tu ne me la présentes toujours pas et puis il y a…. »
« Il y a quoi ? «
« Non rien, mais bon c’est bizarre … et puis elle ne dit rien »
« Je comprends, je te dois des explications : Ma femme et moi avons mis en place un jeu selon lequel, à certains moments, elle doit se soumettre à certaines règles. Ce soir est un de ces moments. Mais si ça te gêne, je peux lui demander de se retirer dans une chambre et nous passerons la soirée tous les deux. »
Curieusement, j’ai envie de tout sauf ça. La soirée toute seule dans une chambre ? Non merci !
J'écarte un peu plus les jambes et je remonte le devant de ma jupe le plus haut possible pour signifier à mon homme que je suis prête à faire tout ce qu'il veut.
Laurent reprend :
« Je ne comprends pas : certaines règles ? comme quoi par exemple ? C’est un truc à la Christian Grey ou je sais pas quoi ?»
Mon homme opine :« Oui si tu veux. C’est un jeu à connotation sexuelle. »
Il ressert son invité
« Je te passe les détails, mais elle a accepté, à certains moments définis à l’avance, d’obéir à tous mes ordres. Sans discuter. »
Je ne vois pas Laurent mais je sais qu’il me regarde, incrédule.
« Tu veux dire que tu peux lui demander tout ce que tu veux et qu’elle va accepter ? Mais je croyais que ta femme était médecin ou un truc comme ça ».
Mon chéri ne relève même pas.
« C’est ça ! Tu veux voir une démonstration ? »
Il n’attend pas la réponse. Un ordre fuse : « Mets-toi debout. »
« Oui Monsieur ! » Ma jupe est sympa, elle est, semble-t-il, redescendue toute seule.
« Met toi à quatre pattes et viens vers moi !»
D'accord ! Donc, cette fois ci, je passe pour une salope devant un de ses amis. D’ailleurs, un ami ? c’est curieux ! Au bout de sept ans de vie commune, je croyais tous les connaître. Je respire profondément, je vide mon esprit.
« Oui Monsieur ! »
Je suis une bonne soumise obéissante : je pose les genoux puis les mains au sol et j’avance lentement à quatre pattes vers lui. Je prie pour que ma jupe couvre bien mes fesses. Laurent est maintenant juste derrière moi. N’importe quelle femme dans cette situation aurait passé une main derrière elle pour vérifier que la jupe était bien en place et même tirer un peu sur le tissu. Moi je n’ai pas le droit. Si elle s’est mal repositionnée, j’offre actuellement une vue sur mes fesses et ma chatte à un parfait inconnu. Un peu comme tout à l'heure avec les planchiste sauf que là, je suis à quatre pattes et que surtout, il est à moins d'un mètre de moi. S'il tendait la main, il pourrait...
Bon sang! Me voilà maintenant à m'imaginer me faire peloter par un mec dont je n'ai même pas vu le visage.
Une fois à destination je pose ma joue sur la cuisse de mon homme. C’est le moment décisif. Si Laurent s’offusque, tout se termine là, mais j'en doute. Effectivement, il s'ébahit:
« Woua !!! ça a l’air trop cool »
Ah ! ces mecs, ils sont tellement prévisibles.
La voix de mon mari: « Tu veux essayer ? »
Tu parles Charles! Bien sûr qu’il veut essayer.
Il se lance :
« Euh… Mettez- vous... enfin...Met-toi debout et Euh….Lève une jambe !»
« Oui Monsieur » Je me lève, me retourne vers lui, je lève la jambe droite et je suis comme ça : une chose, un pantin, une esclave. Tiens pour un peu, je trouverais ça drôle et même ridicule. Mais je sais qu’on en est qu’au début.
Mon homme intervient :
« Enlève ton haut. Position n°1 ! »
Je repose ma jambe, je défais les deux derniers boutons, je retire mon chemisier. Je me cambre pour bien faire ressortir les seins et surtout je n’oublie pas de dire, puisqu’il s’agit de mes seins :
« Je suis une petite chienne »
J’ai les yeux baissés mais je devine un air ébahit sur le visage de Laurent. En tous cas, il ne dit mot.
C’est la première fois que je montre ostensiblement mes seins à un inconnu. Pendant sept ans mon mari n’a pas cessé de me dire que j’étais jolie. Il est vrai que je suis assez grande, mince, j’ai les traits du visage fins et harmonieux, les yeux bleus, une chevelure blonde et longue, j’ai, je crois, tous les archétypes de la beauté. Enfin tous ? Peut-être pas. En effet, d’aucun dirait que ma poitrine manque d’opulence. Je remplis à peine ce bonnet B dont, de toutes façons je n’ai nul besoin et que je ne porte plus que très rarement.
Mon mari reprend le contrôle : "Met-toi en mode privé ! et position n°3 !»
« Oui Monsieur ! »
Purée ! Là c’est autre chose. Le mode privé c’est entièrement nue.
Les seins d’accord, parce-que bon: Il n’y a pas si longtemps, toutes les femmes étaient seins nus sur les plages, mais là, je vais dévoiler ce que j’ai de plus intime, ma chatte, mes fesses enfin tout quoi. Et puis cette satanée mode de l’épilation intégrale. Plus nue c’est impossible. Mais bon ! J’ai signé.
Au moment de déboutonner ma jupe, une vague de chaleur me monte au visage.
Je suis folle, je vais le faire. Je fais glisser la jupe jusqu’aux chevilles, puis je me penche, jambes tendues, pour ramasser le vêtement que je dépose sur un fauteuil. Ca y'est, je suis complètement nue.
Position 3 : les bras croisés derrière le dos.
Je reprends lentement ma respiration. Les jambes un peu écartées, contrat oblige, j’offre une vue intégrale sur tout mon corps et ils ne doivent pas s’en priver. Mes seins et ma chatte sont exposés dans les moindres détails. Je reste comme ça un bon moment pendant que les hommes discutent.
« Alors Laurent, qu’est-ce que tu en penses ? »
« Ben…Elle est super belle ! »
« C'est-à-dire ? »
Je vois ou il veut en venir. Je suis là, entièrement à poil devant eux et ils vont se mettre à parler de mon cul. Comme si on était à la foire aux bestiaux.
« Ben…moi j’aime les seins pas trop gros alors…et puis elle est entièrement épilée, on voit tout »
Les entendre parler ainsi des parties intimes de mon corps commence à m’échauffer malgré moi et je sens comme une moiteur à l’entre jambe. Il a dit : « on voit tout ». Ça veut dire qu’il a bien regardé tous les détails de mon minou ? Mon Dieu, si ça se trouve, ça se voit que suis humide. Quelle salope je fais !
"Que veux-tu dire par on voit tout?"
Laurent s'explique: "Ben... Avant, le sexe d'une femme, c'était principalement une touffe de poils à travers laquelle on ne distinguait rien, mais maintenant c'est la petite bosse du mont de Vénus puis la fente avec le renflement des deux grandes lèvres et même un peu des deux petites qui dépassent en dessous"
En effet, rien ne lui échappe et l'entendre donner des détails aussi précis me donne des frissons sur tout le corps. Et puis cette émotion dans sa voix. On jurerait qu'il parle d'une oeuvre d'art. C'en est touchant. J'ai presque envie qu'il se mette à parler de mon clito.
Mon homme enchaîne: « Position n°2 ! »
Je ne sais pas si c’est le cocktail ou la situation, mais j’ai l’esprit un peu embrumé. Heureusement, j’ai un moyen mnémotechnique pour les positions. On part du haut vers le bas :
1 la tête. ( les mains sur la tête )
2 les seins. ( je présente mes seins en les soulevant par-dessous avec les mains )
3 le dos. ( bras croisés dans le dos )
4 la chatte. ( je présente ma chatte en l’écartant avec les deux mains )
5 les fesses. ( je me penche en avant et je présente mon petit trou en écartant les fesses avec les deux mains )
Numéro deux, c’est présentation des seins. Allons y.
« Oui Monsieur ! » Je passe mes mains sous les seins, je les soulève et les tends vers l’avant. C’est la position qu’il a inventé pour la pose des pinces.
C’est bien ça, les pinces sont là, dans les mains de mon homme. Il a choisi celles avec des grelots. Quand je les porte, je les entends tinter, me rappelant que j’ai des seins de petite chienne qui bougent au gré de mes mouvements, et quand je me fais prendre en levrette, le tintement se fait entendre de façon encore plus nette et j’adore ça. Elles sont réglées pour pincer juste ce qu’il faut pour exciter mes tétons sans provoquer de vraie douleur.
Une petite morsure à droite, une autre à gauche. Elles sont posées.
« Merci Monsieur, Je suis une bonne petite chienne ».
J’ai rajouté un « merci » je sais qu’il apprécie.
« Position n° 4 ! »
Je sens que je vais avoir droit à la totale. La n°4 c’est présentation de la chatte. Deux autres pinces ? ou alors un doigt pour constater si je mouille.
Je connais la procédure : J’avance le bassin pour faire ressortir la vulve, j’écarte largement les grandes lèvres et je n’oublie pas de dire, s’agissant de ma chatte :
« Je suis une bonne petite salope »
Dans cette position, j’expose carrément mon clitoris. Je l’ai senti quand j’ai écarté les lèvres, il a frémi et cette onde est remonté dans mon dos. J’ai senti un creux dans mon bas ventre. Un doigt se promène à l’entrée de mon vagin, c’est mon homme qui vérifie. Le doigt entre facilement, je suis plus mouillée que je ne le pensais. Le doigt bouge, je sens tous les contours de l’intérieur de ma chatte et je me prends à avoir envie de quelque chose de plus gros. C’est plus fort que moi, je laisse échapper un petit gémissement de plaisir. Ça n’est pas le tout de le dire parce que j’y suis obligée par contrat, mais Je suis officiellement, car devant témoin, une vraie salope. Cette fois ci, avec l’excitation, les mots crus ne m’offusquent plus, au contraire.
Le doigt fait des va et vient et dans le même temps le pouce de mon homme appui fortement sur le clito en le massant. Ça y est ! C’est les chutes du Niagara.
Quand il retire son doigt, il est trempé.
« Merci Monsieur »
« C'est bien ! Maintenant : finis ton cocktail »
« Oui Monsieur »
Il saisit mon verre sur la table basse et me donne à boire.
C'est le faire de boire tout en m'écartant les lèvres de mon sexe qui m'ont fait comprendre: Le but n'est pas de m’enivrer, il a une autre idée en tête.
Non ! Il ne va pas faire ça ? Je vais mourir de honte.
Laurent, qui maintenant ne regarde plus que moi, veut en savoir plus :
« Mais comment vous en êtes venus à … Enfin à ça ? »
Mon homme explique :
« Disons que nous avons mis en place ce jeu pour diversifier notre vie sexuelle. Nous sommes en phase de découverte. C’est un jeu dangereux pour des personnes qui s’aiment et on se demande si tous les fantasmes sont faits pour être réalisés ».
« Et elle ? elle en a des fantasmes ? »
Ben! Je n’y avais pas vraiment réfléchit. Mais ça pourrait venir.
Pour l’instant, je suis entièrement nue, les jambes écartées, la chatte ouverte, en présence de deux hommes habillés qui discutent tranquillement. Je suis un objet sexuel exposé, dont ils vont profiter toute la soirée. Bien sûr, je devine les regards, je sais que mon corps est l’attraction, j’entends que l’émotion est dans les mots et je me surprends à me demander si ça n’est pas moi qui mène le jeu. Étonnamment, ça n’est pas ça qui m’excite. Je n’ai nulle envie de dominer deux hommes. Ni même un seul d’ailleurs. Moi, mon homme, je veux qu’il soit mâle Alpha, que ce soit le meilleur, le plus fort…Alors ce n’est pas pour l’attacher et lui donner le fouet ou lui enserrer les parties génitales dans un carcan hérissé de pointes.
Non ! Je n’ai pas envie de mener ce jeu : Ce doit être fatigant de hourdir des plans, de passer des annonces, d’organiser des rencontres. Bénie soit la testostérone. Pour ma part, faire la gazelle effarouchée, traquée et abusée par des prédateurs, c’est ça qui me fait mouiller. J’en ai presque honte. A notre époque où le féminisme est roi, sexuellement, c’est en étant la proie que je me sens vibrer.
En parlant de vibrer, c’est autre chose qui m’arrive maintenant et c’est normal avec tout le liquide que j’ai ingurgité : j’ai envie de faire pipi.
Dans le contrat, pendant les séances en privé, quand j’ai envie d’uriner, je dois dire :« Je suis une petite pisseuse ».
Ensuite, deux solutions : soit il me met un collier et une laisse pour m'emmener à quatre pattes faire mes besoins sur la pelouse, soit il me demande d’aller chercher ma gamelle pour faire pipi dedans, devant lui.
Le collier, la laisse, la gamelle c’est un truc qu’il m’a fait faire à la troisième séance. Après m’avoir mis un collier de chienne, il a rajouté une laisse et il m’a fait faire tout un tas d’exercices à quatre pattes en me guidant avec des petits coups de cravache sur les fesses. J’ai appris par exemple à manger et à boire dans une gamelle pour chien posée à terre, les coudes au sol, les fesses très relevées, les jambes très écartées, cambrure maximum. Vu de derrière, ce doit être un régal. Enfin bref… Pour le moment, Je ne tiens plus. J’attends une pause dans la conversation et je dis :
« Je suis une petite pisseuse »
Laurent manque de s'étouffer avec un gâteau apéritif.
Mon homme doit sourire.
« Va chercher ta gamelle »
Je ne sais pas lequel est le pire. Faire pipi debout devant un étranger ou aller dehors, tenue en laisse, pour me soulager à quatre pattes. De toutes façons, le choix ne m’appartient pas. Je me lève, je vais chercher la gamelle dans laquelle j’ai mangé et bu pendant la troisième séance, je reviens et je m’installe debout devant mon homme.
« Je pense que Laurent aimerait aussi en profiter »
Je recule et me tourne un peu vers Laurent pour qu’ils soient tous les deux aux premières loges. J’écarte les jambes, j’avance le bassin. D’une main je dégage les lèvres de ma chatte pour qu’elle soit bien ouverte et de l’autre main je positionne le récipient entre les cuisses.
En termes d’humiliation on est bien ! Me retrouver dans cette position est très, très gênant. Déjà que Laurent avait tout vu de mon corps mais là je lui mettais carrément mon clito sous le nez et je m'apprêtais à me soulager comme la dernière des chiennes.
J'ai du mal à décontracter mes sphincters. Le regard des deux hommes est rivé sur ma chatte béante et c'est pour le moins embarrassant. Et si j'en mettais partout ? Je me rassure en me disant que le fait de bien séparer les lèvres avec les doigts devrait résoudre le problème.
J’exerce une profession médicale, j’ai fait des études, passé des concours. J’ai une vie normale avec une famille, des amis, des collègues : Qu’est-ce que je suis en train de faire ? C’est sexuel, c’est ça ? C’est vrai ! Le sexe c’est à part de tout. Des l’instant ou on est entre adultes consentants on peut se lâcher. Mais quand même !
Ah ! ça vient. Le jet est dru et résonne dans la gamelle en métal.
Les hommes se taisent, captivés par le spectacle que je leur donne. C’est moi qui mène le jeu ? Non ! je n’ai pas envie, moi je fais la chienne, la salope, la pute.
Le contrat : Quand j’ai fini, je m’essuie avec mes doigts et je dis :« Je suis une bonne petite pisseuse » ensuite j’attends un ordre. Quelque fois, il peut se passer plusieurs minutes et je dois rester dans cette position extrêmement humiliante, bassin en avant, un bol sous la chatte et les doigts mouillés de mon pipi.
Je compte les secondes. J’ai honte, mais je sais que mon homme jouit de cette situation et ça me plait de l’exciter.
Au bout d'un moment: « Va ! »
Je me redresse, je vais vider et nettoyer la gamelle dans les toilettes, je me lave les mains. J’entends la conversation dans le salon. C’est Laurent :
« Ben mon salaud, tu t’emmerdes pas. Et ça va jusqu’où votre histoire ? »
Ça, j’aimerais bien le savoir ! D’après le contrat, il n’est pas question d’avoir une relation sexuelle avec un étranger, pas de gang bang ou autre partouze. Il n’a pas été prévu que je me fasse sauter par qui que ce soit d’autre que mon mari.
J’ai confiance en lui. Je reviens vers le salon.
« Position n°5 ! »
Je révise. Voyons…. Mnémotechnie, 1 2 3 4, 5 c’est la présentation des fesses. Jambes écartées, penchée en avant, les deux mains écartent les fesses. C’est la position idéale pour la pose d’un plug anal par exemple. C’est ça, mais vers qui ? Sur le contrat, je dois toujours, sauf indication contraire, privilégier mon homme. Mais tout à l’heure, pour faire ma pisseuse, il a souhaité que Laurent profite du spectacle, donc je me mets dos à eux deux, je me penche, j’écarte. Je sens mon petit trou qui se détend. Il n’y avait plus que ça que Laurent n’avait pas vu en détail : Ma rondelle en train de se dilater. Eh bien comme ça, il m’aura vue sous toutes les coutures.
Je tiens la position. Je m’attends à recevoir le rosebud dans mon cul, et là, contre toute attente :
« Ça m’a fait plaisir de te revoir Laurent. Une prochaine fois, plutôt qu’un apéritif, on dîne au restaurant ? »
Laurent est cueilli, mais, bien élevé, il fait semblant que tout est normal :
« Oui moi aussi… Bla Bla …… Bla Bla….. » Et ce jusqu’à la porte , « Bon ben Salut » Le voilà parti.
Je ne sais pas l’heure qu’il est. Peut-être 20h 30, j’ai l’impression que la séance est terminée. Mon mari range les verres et les bouteilles. Je suis toujours dans le salon en train de m’écarter les fesses.
Et quand est-ce qu’il me baise ?
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Memnon est un colosse africain, un combattant impitoyable d'une force phénoménale. Un super poids lourd qui peut facilement tuer un homme d'un seul coup de poing, un briseur de nuques, un chien de guerre qui se vend au plus offrant. Avec lui, une petite troupe de mercenaires africains, experts en maniement d'armes tres lourdes qui peuvent briser boucliers et armures. Une petite troupe d'élite terrifiante sur un champ de bataille.
Troie est riche et Memnon est venu combattre pour elle en échange d'or et de jolies esclaves pour le réconfort après les rudes combats. Il n'a qu'une obsession: vaincre le meilleur des grecs, Achille aux pieds rapides.
Il le défie en combat singulier. C'est une pratique courante pendant cette guerre. Achille accepte tous les combats. Il ne craint personne. Il n'est pas immortel mais aime ces combats où la seule issue c'est la victoire ou la mort.
Les deux armées se font face et laissent un espace libre entre elles pour ce duel. Aucun soldat ne voudrait manquer pareil spectacle.
Achille a choisi une armure de cuir, très légère et un simple bouclier en osier tressé. Il est très rapide et ne veut pas être gêné. Memnon avance de toute sa masse. Il a choisi un lourd bouclier de bronze et une masse d'arme colossale avec une partie tranchante d'un côté et une partie pointue pour fracasser une tête de l'autre. Il pousse un rugissement terrible.
: je vais t'enculer petite salope d'Achille. Il paraît que tu aimes les beaux garçons. Je vais te la mettre si profond que tu vas hurler comme un goret.
-Ce sont les chiens qui vont te la bouffer pauvre imbécile. Et ce sont les corbeaux sans nombre qui vont se repaitre de tes entrailles.
Memnon fonce sur Achille, sa lourde masse d'arme fait des moulinets mais ne rencontre que du vide. Achille tourne et danse autour de lui insaisissable. Memnon enrage et écume de haine.
Il ne voit pas la mort arriver d'un coup soudain. La lance d'Achille survient de nulle part et lui transperce la tête par le trou des yeux, seule faiblesse dans sa lourde armure et son casque de bronze. Memnon tombe foudroyé.
Achille s'approche, lui tranche son sexe énorme et le lui fourre dans sa bouche pleine de sang.
- Cela t'apprendra à trop parler avant un combat.
Il pousse un grand cri qui terrifie les soldats troiens.
-Personne d'autre ?
Un grand silence. Les deux armées se séparent. Plus personne n'a envie de combattre après un tel spectacle.
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Je dois dire qu'avant d'aller consulter les annales akashiques, j'avais plein de préjugés sur Clytemnestre. Quelle salope cette Reine qui se prend un amant pendant que son époux est à la guerre et qui le tue à son retour. Heureusement, cette version n'est que de la propagande. La réalité que je découvre est bien autre. Comme quoi il faut se méfier des à priori, des rumeurs, des manipulations.
Pour écrire j'évite de lire ou de me documenter sur le sujet. Cela n'aiderai pas du tout. J'évite absolument wiki, par contre je publie des liens après coup pour que le lecteur puisse se faire son propre jugement. Ce qui compte pour moi, c'est de se détendre et de voyager, de voir et de raconter ce que l'on voit ou entend.
Clytemnestre est vraiment une femme superbe. Elle est très bandante pour un homme mais hélas, pas de chance, c'est pratiquement une lesbienne pure. C'est une Reine et donc elle a du écarter les cuisses devant son mari, l'illustre Agamemnon mais juste par devoir royal jamais par plaisir. Elle est donc très contente qu'il soit parti pour la guerre. S'il pouvait ne pas revenir, cela ne serait pas pour lui déplaire. Une Reine ne se marie pas par amour ou rarement mais surtout par devoir.
Ce que je remarque aussitôt, c'est que Clytemnestre est une domina d'une classe incroyable. Elle sait commander. Pas même besoin de mots. Ses sujets lui obéissent par plaisir avant tout.
Une autre chose saute immédiatement aux yeux, c'est son incroyable intelligence. Elle a des yeux extraordinaires. On dirait qu'elle sait lire les âmes ou voir les auras qui rayonnent autour d'une personne. Oui, c'est cela. Elle a accès à des informations inaccessibles pour le commun des mortels. Une très grande Reine.
Commander pour elle est un état naturel. Elle est très habile. Elle laisse toujours parler son interlocuteur, l'écoute puis suggère ce qu'elle désire de façon à ce que l'autre le formule à haute voix. Puis elle dit:
-Oui, c'est cela. Faites le.
Comment résister à un ordre que l'on croit venir de soi même?
Clytemnestre rayonne. Elle a toujours un fin sourire sur les lèvres, un sourire un brin moqueur et polisson. Elle a un charme incroyable. J'adore ce voyage qui me permet de faire sa connaissance.
Ce qui me surprend le plus, c'est sa taille. Elle est vraiment très grande. Tous les gens de cette race de grecs qui vivent à Mycenes sont grands. Agamemnon dépasse les autres rois de Grèce d'une bonne tête. Clytemnestre doit bien faire 1m 80. Aucun obèse dans les rues de la ville. Que des hommes et des femmes bien bâtis. On croise parfois des blondes aux yeux bleus qui eclabousseraient par leur prestance un défilé de mode parisien. Je ne sais d'où est venu cette race si particulière, probablement du haut cachemire actuel, mais elle respire la force et la vitalité. Pas surprenant qu ils dominent la Grèce et à présent qu'ils veulent conquérir Troie.
Clytemnestre est lesbienne. Elle a profité du pouvoir pour se choisir dans son royaume les plus belles femmes. Les lesbiennes savent se reconnaître entre elles. Elle les a mises à l'abri du mariage et a crée des postes exprès pour elles afin de leur offrir une vie agréable à son service. Elle a même créé sa propre garde royale composée uniquement de femmes expertes en maniements d'armes. Je comprend mieux pourquoi la propagande à voulu salir son image après sa mort, comme pour l'effacer. Cela n'a pas fonctionné. Clytemnestre a toujours un écho dans le cœur des femmes, même de nos jours.
Une grande Reine, cela impreigne un lieu et cela rayonne dans l'histoire. Elles laissent une marque que personne ne peut effacer.
A suivre
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Deux Maîtresses m’ont interrogée sur les conditions de dressage de leur conjoint.
La première Maîtresse m’a interrogée sur les conditions de dressage de son mari en chien.
La seconde Maîtresse m’a interrogée sur les conditions de dressage d’une jeune esclave en pony.
Nous avons des situations particulières dont l’analyse peut réellement intéresser les dresseuses. Mes conclusions sont la définition d’une Propédeutique au dressage, que ce soit à un enchiennement d’un mâle assez féminin, ou d'une soumise à un débourrage de pony.
Ces cas m’intéressent vraiment parce que les conditions sont originales : les deux couples sont mariés, les Maîtresses et le soumis ou la soumise sont visiblement amoureux, elles-il sont plutôt débutants, surtout dans le petplay, elles-il sont aisées (très aisées pour le second), diplômes de 3eme cycle et CSP+, en résumé de gentilles intellectuelles cultivées et intelligentes. Mais globalement ce sont encore des novices en matière de dressage et surtout de petplay, sauf une expérience réussie de HuCow pour le second couple.
Particularité du premier couple : Le mari est très féminin, il a subi une féminisation poussée sans hormones qu’il a adoré mais qui a été abandonnée pour des raisons pratiques, il est très cérébral. Le couple pratique le déni, la chasteté forcée, le cuckolding (hotwifing). La cage de chasteté a été un échec (douleurs rapides).
Particularité du second couple : Il est entourée par d'autres couples de femmes. La soumise a de nombreuses lacunes, elle a été formée sans cohérence par deux maîtresses successives, elle est un peu brat à ses heures. Malheureusement ou heureusement, la soumise est séparée de la Maîtresse plusieurs jours par semaine pour des raisons pros. Un maître, qui sait se faire respecter, est associé étroitement et efficacement à la Maîtresse. Ce genre de trio offre de nombreuses possibilités.
La suite dans le prochain article.
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Depuis que je suis revenue dans le « monde BDSM » je persiste et signe : le protocole.. très peu pour moi !
Sinonyme pour moi de cliché ridicule. Englué dans le fatras de ressentis négatif qui accompagne ce vilain mot !
Sauf que …
Après moult bavardage avec divers individus, et surtout avec ma petite personne, je me rends compte que je me complais dans un dénis...Dirons nous … exaspérant.
Je me revois dans la dernière conversation que j’ai pu avoir sur ce sujet, nous en étions arrivé au stade de cette joute de question/réponse (résumé et condensé) :
X : Mais pourquoi tu dis que tu n’ai pas dans le protocole au niveau BDSM ?
Moi : Je ne sais pas écoute, quand je l’entend ce mot, mon cerveau tisse une toile peu ragoutante et ça me ...Beurk.
X : Hum.. ! mais tu me disais plus tôt que, par exemple, le fait d’être au pied de ton Dom, à genoux avais un effet apaisant voir cathartique sur toi, non ?
Moi : ....oui... mais c’est pas pareil.
X : Hanhan. Et tu est ok pour que ton Dom te donne des règles de vie ? Par exemple, sur, je ne sais pas moi, un carnet à remplir, des rituels à accomplir, un contrôle sur les heures de sommeil ou autre.. ?
(J’ai résumé en un seul dialogue un échange d’au moins vingts bonne minute ou je lui disais « ba oui mais…. » ^^ )
Moi : Rien à voir avec le protocole ça ! C’est juste une relation D/s qui se met en place.
X : Le dénis c’est beau n’es ce pas ? Pour résumer tu as une pratique BDSM qui tends dans les faits à etre plutot très cadré et formalisé mais ce n’est pas protocolaire ?
Moi : Voilà.
X : Tu es au courant que « formalisé » est un synonyme de « protocole »
Moi : Effectivemment…. Mais ça sonne mieux que l’autre mot.
X : Ah. (grand éclat de rire et gros soupire).
Donc pour résumé : j’ai un problème d’allergie de sémantique.
C’est grave docteur ?
Et pour vous, c’est quoi le protocole ?
Es-ce indisenssable ? Illusoire ?
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Chaque fois qu'Elon voit Kamala à la télé, il fulmine, profere mille insultes pornos et à envie de casser le poste à coups de poings.
-Putain, c'est pas possible. Elle est plus redoutable que Joe l'endormi. Si cette folle passe, adieu les années grasses.
Il n'arrive pas à garder son calme lorsqu'il l'entend avec son sourire colgate carnassier annoncer son programme. Non mais ça va pas! Piquer le pognon des milliardaires. Rien que d'y penser il en pique une crise.
Il a convoqué sa sublime hôtesse scandinave, celle qui fait le service à bord de son jet privé et pas que. Elle a un cul d'enfer. Pourtant s'il écoute Kamala, cela le fait debander sec.
-Même pour cela, elle est bonne à rien. Une femme qui veut être présidente et qui ne fait pas bander les hommes, cela ne vaut rien.
Son hôtesse essaie de le calmer comme elle peut. Elle lui offre son cul sa bouche, sa chatte, mais rien à faire, Elon est un autiste. Quand il est en boule, il est en boule.
Alors bosser, et encore bosser. Il fait la campagne de Donald sur X. Mais colère est mauvaise conseillère.
L'hôtesse scandinave a vu les images de Tekla en train de pratiquer la domination hard dans la capsule dragon.
-Peut être devrais tu demander à ta femme si experte en coups de fouet de faire une séance avec toi. Cela pourrait te faire du bien.
Elon a regardé son hôtesse. Il a senti son sexe durcir dans son pantalon.
-Tu as peut être raison. Cela peut me faire du bien.
Et il a bande encore plus fort.
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Tekla est retournée en Russie continuer ses formations comme ingenieure dans plusieurs disciplines. Elle vient de réussir un doctorat de mécanique à l'université de Moscou. Une surdouée phénoménale. Elon a ouvert la bourse pour elle, une de ses femmes devant l'éternel. Elle possède un superbe appartement au dessus de la Moskova pour étudier au calme. Elle fait aussi beaucoup de sport et commence à piloter des jets. Un soir, son Elon chéri, elle lui est totalement fidèle,, comme le lui ordonne sa religion, l'appele en visio 3d. C'est comme s'il était là ou presque.
- Ça te dirais un petit tour dans l'espace ?
-Rien ne me ferait plus plaisir. Avec toi ?
- Non, j'ai trop de travail. Un vol privé avec des gens très riches qui peuvent s'offrir ce rêve. Une semaine autour de la terre. Tu seras la passagère X. Aucune photos ou images de toi. Discrétion totale.
Quelques jours plus tard, Tekla se retrouve dans une capsule dragon au bout d'une fusee falcon prête à décoller. Elon à parlé aux quatre autres passagers de la présence de cette spationaute X, en formation pour des missions lointaines.
La fusée décolle en automatique. L'espace est vite là, avec l'état d' apesanteur. Il est temps de se mettre à l'aise et d'ôter les combinaisons. Quatre hommes multimillionnaires et plus et une jeune femme superbe. Ils sont époustouflés par sa beauté et son intelligence. Tous ont des idées en tête.
-N'y pensez même pas dit Tekla pour bien cadrer tout le monde dans l'espace réduit de la capsule, où je vous les coupe net. Elle montre son couteau arabe. Un cadeau de son défunt père. Cela calme les quatre hommes d'un coup.
Puis elle rajoute de façon malicieuse avec son regard diamant noir:
-Par contre je veux bien être votre domina, histoire de rendre ce vol plus excitant encore.
Tous ont immédiatement compris ce font il s'agissait et ont accepté avec plaisir. Ils se sont retrouvés entièrement nus pour le reste du vol. Ils ont subit des séances de fouet avec des câbles électriques, des ligotages en apesanteur. Un a du servir de sissy pour permettre aux autres de se vider.
Tekla est toujours resté couverte des poignets aux chevilles, avec un voile spécial autour de ses cheveux pour les cacher. Souvent elle gardait même le foulard devant sa bouche pour ne montrer que ses yeux. Une domina impitoyable. Les multimillionnaires ont adoré et beaucoup ont jouit tres fort sous les coups amers.
Elon a suivi tout cela à distance et il a beaucoup aimé. Il ne connaissait ce don pour la domination chez sa femme. Qui sait peut être quelques séances pour lui en privé ? D'y penser, il s'est mis à bander très dur ....c'est ainsi que l'on reconnaît les soumis dans les pratiques bdsm....
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Cette période estivale nous offre l’opportunité de passer un peu de temps ensembles, pendant cette période suspendue de félicité que furent ces jeux olympiques. Félicité aussi lorsque tu m’invites à te rejoindre un soir dans ton antre. Eu égard à la température caniculaire, tu ne m’autorises pas plus que le port du collier, le simple avec la plaque gravée à mon nom. Il y a bien longtemps que je t’ai abandonné toute pudeur. J’ai le droit à tout le confort possible : couché à plat ventre sur ton lit douillet. Pas même privé de la vue, je ne cherche pas à voir ce qui va m’arriver, préférant faire confiance à mes autres sens et sensations pour essayer de deviner ce que tu fais de moi.
Mais je dois reconnaitre que le premier objet reste un mystère. J’ai beau convoquer mes souvenirs, interroger mon postérieur, Ce mordant bien surprenant me laisse dans la brume. Je mets son agressivité sur le compte d’un démarrage à froid. Néanmoins, cela ne ressemble à rien que je puisse connaitre si ce n’est que ça mord immédiatement. Aussi j’ose tourner la tête sur la gauche quand la pause semble être venue : j’aperçois alors un énième détournement de ta part. Le contraire eut été étonnant ; il s’agissait d’une simple mais efficace tapette à mouche en plastique. Comme quoi, il n’est pas toujours nécessaire d’aller chercher bien loin.
Les sons dans la pièce me laissent penser que c’est désormais ta panoplie qui va entrer en action. J’entends du mouvement près du placard secret, le crissement du coffre. Je parierais que telle une chirurgienne, tu prépares tes « outils » avant de sévir, maintenant que mon postérieur a eu droit à son préchauffage. Le petit strap en cuir se reconnait facilement avec son impact modéré quoi qu’intéressant et sa surface de contact réduite. Mais dans ta main, il se révèle toujours efficace. Un accessoire indispensable à toute montée en température progressive ; « qui va piano va marquo » ! ;-).
En parlant de marques, tes accessoires suivants sont plutôt du genre mordants et effilés. C’est tout de même étrange d’apprécier ses décharges rectilignes lorsque la canne et la baguette naturelle viennent s’abattre sur fesses, ne respectant aucun rythme pour ne surtout pas me laisser anticiper. Les morsures en sont acérées mais les traces moins belles que d’habitude. Cela se saurait si j’avais un comportement prévisible et normal sur ce plan. Il me faut néanmoins quelques poignées de secondes après chaque impact pour atterrir et profiter au mieux du suivant. Contradictoire et pourtant tellement vrai, tellement moi. Sauf erreur, ce doit être une cravache qui prend la suite. Toujours l’idée de mordre mes chairs ? Mystère.
En guise d’apaisement, car c’est toujours ainsi que je les reçois, quelle que soit la force appliquée, tu me gratifies d’une séance de griffes qui n’hésitent pas à abandonner leur classique terrain de jeu, tout le dos, pour s’aventurer sur les fesses, et même sur les cuisses. Ronronnements garantis. Je ne résiste pas à ce traitement, une vraie drogue dure pour moi.
Ainsi détendu, je suis totalement réceptif au passage du flogger suivi de prés par le cat nine, tantôt léger tantôt bien plus lourd selon le modèle que tu utilises. Cette fois, c’est surtout mon dos et mes épaules qui sont sollicités et flattés. Si j’y réfléchis bien tu ne fais aucun jaloux parmi toutes les parties de mon corps, du moins celles accessibles ainsi étendu. Encore une fois, je suis surpris par la masse que parvient à imposer le plus gros. C’est toujours aussi étonnant comme sensation. Mais voilà qu’il est temps de passer à ceux qui sont certainement tes préférés, et qui sont devenus les miens par la même occasion. Bon d’accord, j’aime beaucoup de chose dans ta riche panoplie de généreuse bienfaitrice de nounours. Voilà que je m’égare et que j’en oublierai presque les deux fouets et la longue langue de dragon qui viennent d’entrer dans la danse. Par un mystère que j’ignore tu parviens à faire mordre depuis le haut des cuisses jusqu’à l’épaule. Inévitablement je glapis sous l’impact électrisant. Et que dire quand un bout d’oreille se retrouve sur la trajectoire … Même quand la cible est étrange, j’aime ça, j’en frémis, je plane et je m’en remets avant que la lanière ne revienne claquer de toute sa longueur sur mes chairs tendres… Si j’en crois les photos, la langue de dragon, dans sa version la plus longue, a réussi à bien laisser trace de son passage. J’imagine que cela a dû te satisfaire au plus haut point, sûrement cet instant où j’ai senti que tu te précipitais subitement sur l’appareil photo. Tu ne pouvais terminer ce moment impactant par un essai de ta dernière acquisition. En cette fin de décathlon de l’impact (Actualité olympique oblige !), j’avoue avoir mal imprimé les sensations générées par ce martinet dont les lanières sont des boucles. En fait j’ignore même son nom. Sans aucun doute, il faudra y goûter à nouveau. Tout juste je me souviens que l’impact, grâce aux boucles semblent plus solide … Sans aucun doute, la fin de la soirée a dû perturber ma mémoire immédiate.
Après cette longue série dédiée à ma face arrière, tu me demandes de me retourner pour m’étendre sur le dos. Je me doute de ce que tu vises. Aussi, je comprends très vite le message visuel et corporel (pas besoin de mots sur ce coup-là) pour écarter autant que possible les cuisses. Il semblerait que j’y rechigne et que tu doives insister. Mon intimité offerte fait partie de tes péchés mignons. De la tête de ta cravache tu la stimules de diverses manières, tantôt par un simple effleurement, tantôt par un claquement bien senti qui m’arrache invariablement un petit cri. Je « ouche », je couine, mais j’essaie de reprendre la position même si mon cerveau aurait tendance à me dire de me protéger de la furie sadique qui me fait face, le sourire aux lèvres. Je suis tellement conditionné dans cette situation là que j’en arrive à gémir ou à frémir à mauvais escient ce qui t’amuse au plus haut point. Et ce là une des raisons, je l’ignore. Mais il est certain que tu pars dans un long fou rire qui finit par m’entrainer dans sa vague. Néanmoins tu tentes de rester fidèle au poste jusqu’à ce que la crise se calme et tu reprends tes assauts comme si de rien n’était. A un détail près. Léger ! Pendant l’intermède, mes cuisses se sont resserrées à l’insu de mon plein gré et peinent à vouloir s’écarter à nouveau. Il en faudrait plus pour t’arrêter. Mais je n’imaginais pas vraiment la technique que tu as choisie. Sans prononcer le moindre mot, tu t’approches et appuies avec tes coudes à l’intérieur de mes genoux. Tu mises sur la gravité pour m’ouvrir de gré ou de force. Certes, cela finit par être efficace mais entre temps, la simple vue du spectacle et de l’expression de ton visage me déclenche un fou rire irrépressible, à tel point que je finis par manquer d’air. Il faut vraiment qu’on se calme sinon on ne tiendra pas longtemps et nous n’arriverons pas à boucler le programme. Quoi que non, en fait, nous n’en avons pas ! J’ai quand même du mal à retrouver mon calme. Enfin apaisé, tu m’empêches de m’endormir en faisant intervenir ta cravache cœur. Bien qu’elle cache son jeu quand on l’aperçoit, elle s’avère toujours aussi claquante, surtout quand tu viens l’appliquer sur mes tétons. C’est vrai qu’ils n’avaient pas été stimulés ce soir. Tu y voyais sûrement un petit manque. Ainsi se terminait cette soirée.
Etant donné que nous avions de la visite le lendemain, tu m’avais glissé une consigne claire et simple pour cette journée à venir. Une tenue bien spéciale. Ainsi après la toilette matinale, je n’ai pas à réfléchir longtemps pour me vêtir : mon collier traditionnel …… et la culotte rouge que tu m’as offerte il y a quelques années. Cela suffira pour recevoir notre ami dominant et rigger. Ton sourire de satisfaction en me voyant apparaitre dans un tel apparat au bas de l’escalier me rend fier. Quant à notre ami, il n’a pas été plus surpris que cela lorsqu’il arrive et me découvre ainsi paré. Après tout, nous partageons la même passion pour ce monde. Accessoirement, je n’ai plus aucune pudeur à ce genre d’exhibition privée. C’est ainsi que nous passons une bonne partie de la journée autour d’un bon repas puis à deviser de choses et d’autres. Si on m’avait dit un jour que je ferais cela …
Le mardi, en guise d’adieu, tu m’as réservé une dernière soirée, cette fois sans impact, mais tout aussi plaisante. Et sans fou rire non plus. Il ne faudrait pas que cela devienne une habitude. Tu extirpes donc deux cordes rouges de ta réserve. Avec, tu me confectionnes ce qui ressemble à une brassière et un serre-taille, le tout laissant bien évidemment accès aux zones intéressantes. Qui dit bondage, dit restriction de mouvement. Alors tu en profites par immobiliser les bras le long du corps, au dessus des coudes, au niveau des poignets et même à hauteur des doigts. Une fois satisfaite de la tenue que tu viens de me réaliser, tu attrapes la cagoule noire légère. Privé de mes mains, tu n’as pas le choix ; tu dois la mettre toi-même en place. Je ne veux pas dire mais cela manque de pratique. Bon gré mal gré, tu finis par l’ajuster, un peu bizarrement à mon goût étant donné que c’est mon nez et non ma bouche qui se retrouve dans l’ouverture. Mais je comprends à tes rires que c’est bien le but recherché. Tu peux désormais parachever ton œuvre. Et pour cela tu places les pinces à clochettes sur mes tétons. Si je me souviens bien c’est la première fois que tu les emploies. Elles s’avèrent n’être pas trop mordantes, juste ce qu’il faut, mais très esthétique pour décorer son soumis. Malheureusement, elles ne tiendront pas assez longtemps à mon goût, ni au tien. Sujet à étudier. Quant à mon intimité, tu lui réserves une série de petites pinces plastiques. Leur taille ne présage en rien de leur inefficacité, bien au contraire. Tu en places une paire de chaque côté de mon pénis tandis que la cinquième vient l’obturer. Et dire que certaines et certains s’encombrent avec une cage alors qu’une simple pince fait tout aussi bien l’affaire. Visiblement tu sembles satisfaite de ta réalisation. C’est en tout cas ainsi que tu l’immortalises.
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La boucle sans fin
Chapitre I
Par avance, je tiens à m’excuser platement auprès de Dame Athénais, j’espère qu’à la lecture de ce récit, elle saura me pardonner. Je déroge, ici, un peu au challenge pour évoquer une histoire qui a bouleversé ma vie voilà presque dix ans.
Mai 2014, je venais de me faire larguer et retrouvais mes valises sur le pas de porte de notre logis. Les choses n’allaient plus depuis un moment avec Chloé mais je trouvais, sur le moment, sa décision un tantinet brutale. En concurrence avec les étudiants, je dénichais une chambre de bonne, au quatrième étage sans ascenseur, rue de Brancion dans le 15ème arrondissement. A l’époque, jeune enseignant, je ne pouvais espérer mieux et n’osais abuser de l’hospitalité des quelques amis qui m’avaient gentiment hébergé jusque-là. Paris en été, ses touristes, sa canicule, ses garçons de café à l’amabilité variable constituaient pour moi une source de déprime. Une fois installé dans mon studio, je n’avais qu’une hâte…
Partir.
Fuir la ville pour les grands espaces, échapper un moment au bêton qui semblait ternir le ciel et abimer mes rêves.
Dans la touffeur des combles où j’avais élu domicile, je pianotais frénétiquement en quête d’un ailleurs. En mai, cependant, les occasions se faisaient plutôt rares et surtout hors de budget. N’y croyant plus, je cliquais sur une annonce qui allait bouleverser ma vie. Une location dans le sud de la France pour 2 mois. Un mas, surplombant une colline dominait une pinède et un champ d’olivier. Plutôt isolée, la demeure possédait sa propre piscine et un chemin privé descendant sur une crique. Le rêve de liberté et de détente était pratiquement à ma portée. Les tarifs indiqués étaient curieusement peu élevés. Je tentais ma chance et recevais dans l’heure qui suivit un message. La propriétaire expliquait qu’elle vivait actuellement dans cette grande bâtisse et qu’elle louait habituellement à des étudiants. L’un d’eux était reparti après son master et il restait donc une chambre vacante. Je pouvais, si je le souhaitais, vivre là-bas à l’année.
Je rassurais la propriétaire, Md Camille, et fis un peu d’humour en expliquant que j’allais enfiler mes palmes et mon tuba sur le champ. La discussion cessa. Immédiatement, je me mordis les doigts et me rappelais les instants où Chloé me charriait sur mon humour. Encore une fois, j’avais débordé, j’étais allé trop loin. Soudain, mon portable vibra. Md Camille m’écrivit ou plutôt me questionna en mode KGB. Avais-je de la famille ou des amis susceptibles de venir perturber la tranquillité du site ? Etais je célibataire ? Etais je bruyant ? Expansif ou plutôt réservé ? Mon hygiène de vie fut également questionnée, alcool, drogue. Au final, mes réponses durent la convaincre car elle valida ma candidature. Durant une semaine, j’étais sur un nuage. Paris devenait un endroit délicieux, même les cafetiers semblaient des chics types. Un sourire béat et crédule ne quittait plus mon visage. Hélas, mes espoirs furent à la mesure de ma déconvenue. Un mail de Md Camille m’annonçait qu’elle ne pourrait me recevoir. Un dégât des eaux dans la chambre avec vue sur mer l’empêchait de la louer.
J’étais anéanti. Je lui écrivis que ce n’était rien. Que je pourrais m’accommoder d’un papier peint un peu décollé ou d’une salle de bain hors d’usage (il y en avait 3 dans la demeure) mais rien n’y fit. Je me couchais brisé par la nouvelle. L’idée de rester dans la capitale durant l’été m’étais devenue insupportable.
Nuit blanche ou presque.
8h du matin, les vibrations de mon portable me réveillèrent en sursaut. Un 06 inconnu insiste de l’autre côté de la ligne. Je décroche et tombe sur une voix féminine plutôt directe et stricte. C’était Md Camille. Elle me proposait un arrangement. La demeure possédait une chambre d’amis supplémentaire au sous-sol. Pas grand-chose… Le prix bien entendu serait revu à la baisse (presque gratuit pour une location à 10 km de St Tropez). Quelques photos suivirent. J’y découvrais une chambre chaulée, un lit simple et des meubles rudimentaires. Un soupirail projetait l’ombre de ses barreaux sur un sol de tommettes bien entretenu. Ce n’était plus la chambre avec terrasse surplombant la mer mais je comptais passer l’essentiel de mon temps entre garrigue et bains de mer. J’acceptais. La suite me prouva combien j’étais naïf.
Les rayons du soleil dardaient sur le mas qui se découpait dans le bleu de l’azur. Le chauffeur de taxi, en apprenant ma destination, m’avait regardé d’un drôle d’air.
« Vous êtes venu la Camille ? » me lança-t-il en s’allumant une cigarette.
« Oui… enfin non. Pour les vacances. » Dis-je, un peu déstabilisé par la question.
L’homme esquissa un sourire de connivence que j’eus beaucoup de mal à interpréter. J’abrégeais la conversation en me grisant du chant des cigales. Les dernières maisons laissèrent bientôt la place aux cultures d’oliviers qui s’espacèrent pour laisser place à la garrigue. La lande, ses odeurs de serpolet et de thym succédait à des chaos rocheux, monstres énormes, qui plongeaient dans la mer. 20 minutes plus tard, nous quittions l’asphalte pour un chemin de terre battu, une allée d’olivier et puis, brusquement, au détour d’un virage, le Mas baigné de soleil. La demeure, immaculée, paraissait bien plus vaste que sur les photos. Je n’eus cependant pas le temps de m’extasier. Mon chauffeur, peu désireux de voir « La Camille » comme il l’appelait me laissa devant les hautes grilles de la demeure déposant, en vitesse, mes bagages sur le bord du chemin. Les grilles telles d’antiques gardiens s’ouvrirent automatiquement me laissant faire mes premiers pas dans le domaine de Md Camille.
Chapitre II
Un voilier, petit point blanc dansant dans les vagues, se perdait au large tandis qu’un vent frais balayait la côte. Du haut des falaises qui surplombait les calanques, j’avais l’impression que le monde s’offrait à moi. Instant de liberté que je ne savais pas encore éphémère. Mes problèmes parisiens emportés par le Sirocco, je comptais profiter pleinement des chemins de chèvres et du zézaiement incessant des cigales. Inconsciemment, je me replongeais dans un récit de mon enfance, « la gloire de mon père », et je m’attendais presque à voir jaillir 3 bartavelles comme dans l’histoire de Daudet. Fatigué par le vent et le voyage, je me remémorai l’étrange Md Camille.
Elle m’attendait sur le perron du Mas toute de blanc vêtue. L’étudiante, à côté d’elle, bien que très jolie, paraissait d’une beauté fade comparée à celle de ma logeuse. Ses longs cheveux noirs cascadaient sur une robe blanche agrémentée de dentelles et de rubans. Un camée ornait son coup caché sagement par un col tout en broderie. Elle m’accueillit un peu fraichement, une cravache à la main. Elle dut cependant lire la surprise dans mon regard et s’en excusa aussitôt. Elle partait faire une randonnée à cheval prochainement. Je la rassurai et expliquai la difficulté pour arriver jusqu’ici. L’isolement de la demeure, l’air goguenard du chauffeur de taxi. Md Camille se contenta de sourire à mes déboires autour d’un rafraichissement. Ses yeux verts magnifiques plongeant dans les miens, je cessai mes bavardages la gorge un peu sèche pour me désaltérer. Cette femme, dans la quarantaine, avait un regard hypnotique. J’aurai pu me perdre dans ses yeux émeraudes comme dans une jungle profonde. Ces lèvres habilement maquillées de sensualité s’entrouvrir pour former dans l’air d’étranges motifs mystiques.
Soudain, un coup de cravache claqua sur la table et interrompit ma rêverie.
« Vous ne m’écoutez pas Simon ! » sourit Md Camille tandis que je sursautai. D’un geste, elle m’invita à faire le tour du propriétaire. Je découvris avec plaisir le salon et ses vastes bibliothèques, la salle à manger avec vue sur la piscine, la cuisine ultramoderne capable de restaurer un petit bataillon, l’escalier qui mène au premier où il m’était interdit d’aller. C’est là, en effet que logeait l’étudiante et ma propriétaire. Je n’avais en aucun cas l’autorisation de monter. Md Camille, ferme sur ce point me demanda d’ailleurs de répéter l’interdiction en souriant.
« Je n’ai en aucun cas le droit de monter dans les étages sans votre autorisation » dis-je en forçant le trait comme un écolier pris en faute. Surprise, Md Camille se mit à rire et instantanément, je tombais amoureux. Nous descendîmes ensuite à la cave pour y découvrir ma chambre. Une lourde porte de chêne avec passe plat et œilleton barrait le passage vers mon nouveau logis. Md Camille me fit alors un regard grave avant d’ajouter que cette pièce était auparavant la cellule d’un esclave.
« La maison et les terres autour étaient dans la famille depuis 1768. A cette époque et jusqu’en 1848, les Desfontaines avaient toujours eu un esclave à demeure. Après l’abolition de l’esclavage, des domestiques habitèrent ces lieux mais ce n’est pas la même chose » dit-elle avant d’introduire l’antique clé de fer qui ouvrait ma chambre. La pièce devait faire une dizaine de mètres carrés et pourrait être qualifiée de monacale. Md Camille passa en revue les quelques règles de son royaume comme elle aimait appeler le domaine. Petit déjeuner à 7h, déjeuner à midi et diner à 19h, retour aux chambres à 21h. Puis, elle me montra quelque chose qui me fit froid dans le dos. Des crochets fixés dans les poutres et sur certains murs témoignaient du temps révolu de l’esclavage. Elle maintenait ces reliques pour témoigner de l’histoire de sa famille. L’esclavage, après tout, avait rendu riches et prospères les Desfontaines dans la région. Dubitatif, j’acquiesçai et demandai s’il y avait une télé dans la chambre ou même si je pouvais emprunter des ouvrages de la vaste bibliothèque.
Md Camille changea de ton. Son sourire se fit plus cassant.
« Bien sûr que …. non ! Tu n’auras pas le temps pour ça… »
Mal à l’aise j’enchainai sur la fatigue du grand air, les longues randonnées mais Madame ne m’écoutait déjà plus. Elle remontait à l’étage ou Sylvia l’attendait. Son cheval allait être sellé, il était l’heure de partir. Laissé seul dans ma cellule, je remarquai 2 choses étranges. Cette femme, aussi hautaine que magnifique venait de me tutoyer et chose plus étrange encore, les anneaux fixés aux poutres présentaient des traces récentes d’usure.
Je ne tarderai pas à savoir ce pour quoi ils étaient destinés.
Chapitre III
Les feuilles virevoltaient dans les frimas de l’automne. Le vent mugissait sur la cour de récréation étrangement déserte. Il fallait avoir l’œil pour remarquer, dans un renfoncement, un groupe de collégiens qui faisait cercle.
« Il ne le fera pas, tu verras » lâchait un môme à un autre en lui donnant un coup de coude complice.
« Mouais, possible. Il n’a pas de couilles de toute façon. » renchérit le voisin un peu déçu.
Au centre de l’action, mille paires d’yeux avides le scrutaient. Il était là, devant la plus belle fille du collège qui lui souriait. Ses boucles blondes s’emmêlaient au grès du vent et dessinaient de jolies arabesques sur ses joues rosies par le froid. Son teint pâle taché de deux pommettes roses lui donnait des airs tendres de poupées de porcelaine. Le garçon s’avança sous les vivats du public. Tremblant d’excitation et de peur, il fit un premier pas dans le cercle des curieux. Les yeux bleu acier de l’égérie du collège se firent plus perçants. Un sourire pincé, que peu lui connaissait, vint durcir ses lèvres fines.
« Tu peux m’embrasser si tu viens à moi à 4 pattes. » lança la petite au regard de démon.
Une rumeur parcourut l’assemblée, ce n’était pas ce qui était convenu mais c’était encore plus cool. Bientôt les élèves scandèrent « A 4 pattes ! Simon à 4 pattes ! »
Des larmes montèrent aux yeux de l’amoureux pris dans l’inextricable piège d’une foule déchaînée. Il fit le vide pour sortir de son corps. Ces derniers mètres, il ne les ferait pas. C’est son corps, telle une machine, qui les parcourraient pour embrasser Anne Lyse. Les mains dans la boue, les genoux trempés, il déployait son corps d’adolescent gauche au travers de la curie. Anne Lyse était là, à quelques mètres. Il ne voyait d’elle que ces bottes de cheval vernissées que beaucoup de jeunes filles lui convoitaient. L’humidité gagnait son jean lorsqu’il arriva aux pieds de sa bien-aimée. Un murmure parcourut la foule devenue silencieuse. Il avait osé. De la chenille discrète et grise qui rasait les murs, il s’était fait papillon. Anne Lyse fusilla son vainqueur du regard.
« Je t’avais promis de m’embrasser mais je n’avais pas dit où. Embrasse mes chaussures comme le feraient les petits chiens ! »
De grosses larmes coulaient sur les joues boueuses de l’ado humilié lorsqu’une main lui empoigna le cou pour lui plaquer le visage face contre terre. Le garçon voulut protester mais un coup de pied dans les cotes lui coupa le souffle. Haletant, il reconnut la brute du collège, Nicolas.
« Tu fais ce qu’Anne Lyse te dit. Tu lui lèches les pompes ».
La foule, tel un fauve, rugissait. Ce n’était plus un ensemble de collégiens mais un bloc compact et cruel jouant avec sa proie. Lorsque Simon avança ses lèvres pour baiser la botte, il eut l’impression que, sorti de sa chrysalide, on lui déchiquetait sadiquement les ailes.
Je me réveillai en sursaut et faillis dégringoler du hamac. La gorge sèche, le souffle court, j’avais, une fois de plus, fait cet horrible cauchemar jailli du passé. La rupture avec Chloé devait faire jouer mes failles internes et des rêves enfouis me troublaient. Je notais, cependant, une distanciation des évènements que je pris pour une forme de progrès. Je trainais un moment en cuisine et décidais de calmer mes nerfs en piquant une tête à la piscine. Md Camille m’avait interdit d’y mettre les pieds après le déjeuner mais dans l’état où j’étais, un bon bain me paraissait salutaire. De la terrasse, le vent amenait l’odeur des pins, les clapotis de l’eau et l’ardeur des cigales. Sous les oliviers, n’ayant pour vêtement qu’un unique chapeau de paille, Sylvia, comme une naïade, offrait sa peau à la caresse du soleil. L’étudiante en lettres possédait un corps parfait quoiqu’un peu mince. Ses seins dardaient sous la brise, son corps nerveux et encore diaphane s’abandonnait totalement. Un buisson de jais fleurissait entre les cuisses de cette Vénus urbaine. Surplombant la scène, je vis la belle saisir un livre ; « Justine où les malheurs de la Vertu ». L’œuvre du marquis de Sade dans la main droite, Sylvia s’adonnait à quelques caresses saphiques lorsqu’on m’interpella.
« Qu’est-ce que tu fais là ! »
Je sursautais tel le voyeur que j’étais et bredouillais de lamentables excuses. Md Camille était comme furie et m’invectivais tandis que je reculais dans l’escalier. Sylvia s’était levée depuis longtemps pour joindre son courroux à celui de ma logeuse et soudain, l’une d’elles, me poussa dans l’eau.
Je remontais à la surface, m’agrippais au bord mais le talon ferme de Md Camille me plongea la tête sous l’eau. Je bus la tasse et remontais pour m’excuser. Là encore, ma tête fut maintenue sous l’eau tandis que ses bottes écrasaient mes mains accrochées au rebord. Mes habits et mes chaussures me gênaient dans mon combat pour me maintenir en surface. Je sentais mon cœur battre à tout rompre. Chaque tentative pour rejoindre la terre ferme se soldait par un début de noyade. Peu à peu, je cédais à la panique et m’épuisais. Allaient-elles me noyer ? Impossible ? Je décidais de puiser dans mes dernières forces, je bandais mes muscles et tentais de me projeter sur la terre ferme mais les 2 harpies me repoussèrent et me maintinrent dans les abysses. Mes mains cherchaient vainement à agripper n’importe quoi qui me maintienne en vie mais une poigne ferme me retenait sous l’eau. Des bulles de cet air trop précieux sortirent de ma bouche pour laisser entrer le liquide javélisé. Mon corps tressaillit, se cambra frénétiquement pour refuser l’évidence. Mes mains affolées ne déplaçaient que de l’eau, des colonnes d’eau. Mes poumons et mon cœur explosèrent lorsque l’obscurité fondit en moi. Cette piscine serait mon enfer.
Chapitre IV
« Règle numéro 1 : Un esclave doit toujours obéir à sa Maitresse
Règle numéro 2 : Le plaisir de Maitresse passe toujours avant celui de l’esclave
Règle numéro 3 : L’esclave oubliera sa sexualité et trouvera son plaisir dans celui de sa Maitresse
Règle numéro 4… »
J’ouvris les yeux dans la nuit noire et poussais un cri aussitôt étouffé par un bâillon. Sur le dos, je voulus me lever et retirer le casque qui balançait des ordres d’une voix glaciale, presque mécanique dans mes oreilles mais mes 4 membres ainsi que mon cou étaient attachés à la couche où je me trouvais. Je n’avais pour protester qu’une option : me débattre.
« Règle numéro 6 : L’esclave se doit d’exécuter spontanément toutes les tâches ménagères
Règle numéro 7 : A son réveil, l’esclave doit préparer le petit déjeuner de Maitresse puis s’effacer et l’attendre dans la salle de bain, sa laisse cadenassée aux toilettes. »
Les 10 règles édictées par ma geôlière revenaient en boucle et s’insinuaient, tel un lent poison en moi. J’avais beau essayer de faire abstraction, je savais que Camille et sa comparse essayaient de me reconditionner. Où étais-je tombé ? Pourquoi moi ?
Au bout d’un temps qui me parut infini quelqu’un retira le casque qui balançait ces crédos.
« Il est presque déchargé…Sylvia ? Peux-tu me donner l’autre, la batterie est pleine de ce matin. »
« Oui Madame » répondit Sylvia d’une voix effacée
« Ecoute moi Simon, ce que tu as tenté de faire en te masturbant devant cette jeune fille est inacceptable. Pénalement, cela sera pris pour du harcèlement sexuel. J’ai bien entendu installé des caméras dans tout le domaine et je peux dire que la police aura le privilège de regarder tes perversions en HD si tu n’obéis pas à mes ordres. Tu subiras un dressage strict et souvent douloureux mais, il se peut qu’au final, tu puisses y trouver du plaisir »
Camille marqua un temps d’arrêt pour me faire bien comprendre l’enjeu de la situation. Elle reprit plus sur le ton de la confidence.
« Nous avons épluché l’historique de ton portable. Tu n’as jamais vraiment eu d’envergure. Ta Chloé s’est bien fichue de toi. T’envoyer un selfie d’elle et son nouvel amant en guise de rupture, il faut avouer que ça a quand même de la gueule. »
Je grognais au travers du bâillon en caoutchouc n’émettant que des borborygmes grotesques et des filaments baveux. Camille n’en avait cure.
« Tu consultes déjà des sites BDSM, tu as un profile Fet life mais apparemment aucun contact réel. Je ne sais pas pourquoi mais ça ne m’étonne pas vraiment. Veux-tu devenir mon esclave ?»
Humilié et plein de rage, je fis non de la tête lorsque Camille me libéra enfin du bâillon. J’haletai, furieux et lui ordonnais de me libérer sur le champ.
« Tu n’es pas en position d’exiger quoique ce soit ici. Ton nom, ton prénom ne signifieront bientôt plus rien. Désormais, tu te nommes sim et ton but unique est de me satisfaire ».
En colère, je ruais et essayer en vain de jouer sur les liens qui me reliaient au lit lorsqu’une sangle immobilisa ma tête aussitôt, une autre se refermait sur mes cuisses. Complètement contraint, je ne pus qu’accepter le casque Mp3 qui scandait les règles de Maitresse Camille. Puis, sans douceur, quelqu’un plaqua un chiffon sur ma bouche recouvrant au passage mes narines. Une odeur étrange embruma mon cerveau et me fit perdre conscience.
Je me réveillai, ébloui par de puissants projecteurs. Un mal de crâne me vrillait les tempes et pesait sur mon crâne comme une chape de plomb. Dans la lumière du contrejour, des caméras sur trépieds filmaient mon réveil sordide. Attaché sur un chevalet, mes yeux balayèrent la pièce du regard. Chaines, fouets, cravaches et autres instruments de torture attendaient l’arrivée de la Maitresse des lieux. Une série de godes de toutes tailles trônait sur une étagère à proximité d’une croix de Saint André. Dans un coin de la pièce, je devinais, dans le tremblement des bougies, une cage pouvant contenir un humain.
Des pas résonnèrent dans le couloir. Maitresse, habillée d’un bustier de cuir, tenait Sylvia en laisse. L’étudiante, en dentelle blanche, contrastait avec Md Camille qui lui fit prendre place face au chevalet. Gantée de cuir, Maitresse parcourut mon dos avant de descendre sur mes fesses. Sans un mot, ses doigts remontèrent sur ma peau tremblante et vinrent chercher mes têtons. Sous la caresse animale, je les sentais s’ériger tout comme mon sexe. Sylvia, lentement, fit descendre son string pour me présenter sa toison. J’étais aux anges lorsque la poigne de cuir de Madame étira mes couilles cassant net mes envies.
« Nous allons te rééduquer. T’apprendre à ne plus satisfaire tes désirs mesquins en priorité. » susurra Camille en broyant mes noix jusqu’à me faire couiner.
« Je veux que tu lèches Sylvia. C’est un ordre petite chose. »
Postée à quelques centimètres du chevalet, j’étais incapable de l’honorer de ma langue. Sous les ordres mon « éducatrice » Sylvia jouait maintenant avec son sexe.
« Regarde comme elle te réclame…Tu n’es même pas fichu de la satisfaire. Pathétique. Voilà tout ce que tu mérites. »
Je sentis un doigt jouer avec mon cul. Une fessée m’incita à me détendre tandis que Maitresse me fit me cambrer pour déflorer mon œillet. J’étais excité et humilié. Humilié car je trouvais du plaisir à cette fouille intime et excité par les nouvelles sensations que je découvrais. Face à moi, la jeune fille avait saisi un vibro et ondulait de plaisir. Spectacle vertigineux pour moi dont la sexualité s’était bornée au missionnaire et à la levrette. Soudain, un objet froid vint cogner ma rondelle. Je voulus protester mais les mains de Camille, tel un étau, se saisirent de mes hanches ne me laissant aucune échappatoire. Le gode ceinture me força inexorablement. Douleur, déchirement. Puis des mouvements rapides succédèrent à une série de vas et viens plus lents. Ce qui n’était que souffrances se transformait peu à peu en plaisir. La croupe bien cambrée, j’acceptai ma soumission et le rythme imposé par Camille. Face à moi, Sylvia s’agitait frénétiquement, retardant sa jouissance. Puis ce fut l’explosion. Nos deux corps partirent en même temps sous les directives de Madame. Mes émotions pourtant se prolongèrent lorsque je dus nettoyer la chatte de ma partenaire.
« Ici, chaque petit plaisir est compensé par un peu de douleur et d’humiliation » annonça doctement maitresse qui s’était retirée de mon cul pour enlever le préservatif qu’elle m’avait posé durant mon sommeil. Fatigué, j’acquiesçai sans me douter de la suite.
Elle déroula l’étui de latex souillé devant moi et d’une voix sévère m’ordonna d’ouvrir la bouche. J’étais humilié.
Chapitre V
Réveil brumeux, les membres engourdis, une cagoule me privait de la lumière et obscurcissait tout espoir. Je fis jouer, en vain, mes membres solidement attachés. J’avais mal partout et soif aussi. Horriblement soif, l’impression d’avoir la langue qui a doublé de volume.
Drogué encore une fois. Encore une fois, retour à la case départ. Vaseux, j’essayai de reconstituer les derniers évènements qui m’avaient conduit dans ma cellule. Souvenirs…
Je n’avais pas voulu avaler mon foutre, j’avais malgré les coups de canne refusé cet ordre. Lassée, Md Camille s’est approchée de moi un flacon de chloroforme à la main avant de m’enfouir le nez et la bouche dans un coton imbibé. La nuit s’était alors refermée sur moi pour me faire renaitre dans cet enfer carcéral.
La porte grinça, je devinai des pas. Sans ménagement, on me redressa. On me saisit les mains pour rapidement les attacher au-dessus du lit. Le zip de ma cagoule fut retiré et laissa apparaitre le visage de Md Camille.
« Sais-tu pourquoi tu es ici ?
« Tu es ici parce que tu as désobéi à mes ordres.
« Saches que c’est ce qui risque de t’arriver souvent si tu continues à me défier. Je fais cela pour ton bien tu sais. Avant de me connaitre, tu n’étais qu’un sale petit voyeur. Le genre de type qui pouvait se branler en regardant une jeune fille innocente. Grace à moi, tu renaitras. Tu seras un homme nouveau. Un esclave.
« Mais dis-moi, tu dois avoir faim et soif. Cela fait presque 3 jours que tu n’as ni bu ni mangé…Mon pauvre. » dit-elle en me plaignant faussement.
« Regarde, j’ai apporté des céréales. Ouvre la bouche »
Contraint d’obéir pour avoir ma pitance, j’avais l’impression de retourner en enfance. Complètement dépendant j’obtempérai. Les céréales sèches absorbèrent le peu de salive qui me restait. Incapable d’avaler, je m’étouffai dès les premières bouchées.
« Oh…C’est trop sec. Attends mon bébé » Se moqua Madame. Elle saisit le bol, le plaça entre ses jambes après avoir retiré son shorty et arrosa de quelques goutte la gamelle de son liquide doré qu’elle compléta avec du lait. Lorsque la cuillère revint à ma bouche, je n’eus d’autre choix que d’avaler le brouet. C’était tiède et salé, doux et amer à la fois. Pas réellement mauvais mais pas non plus un nectar. J’avalais la seconde cuillère de céréales plus rapidement que la première. Mon corps s’habituait, il réclamait son énergie. En quelques minutes, je finis le bol de céréales sous le regard attendri de Maitresse.
« Tu vois, ce n’étais pas si difficile. Bien des soumis aimeraient être à ta place. Mais moi, je préfère détruire et façonner. J’aime la difficulté. Te voir te résigner à avaler mon champagne m’a énormément satisfaite. Nul doute que tu seras bientôt prêt à me servir de domestique. Sur ce, bonne nuit. » Dit-elle en réajustant mes chaines avant de me plonger de nouveau dans la nuit de ma cagoule.
Le lendemain, Sylvia me tira de mon sommeil brusquement. Attaché aux mains et aux pieds comme un bagnard, je fus conduit nu dans le jardin. Camille m’attacha solidement à un anneau avant de me passer au Karcher. Le corps endolori, Sylvia me guida vers un transat et me posa sur les testicules une espèce de collier ainsi que des bracelets aux poignets et aux chevilles. Mes yeux croisèrent les siens qui cherchèrent à fuir mon regard. Avait-elle honte du traitement qu’on m’imposait ? Pourrais-je en faire une alliée pour sortir de cette prison ? Ces questions trottaient dans ma tête lorsque Md annonça :
« Il fait un temps magnifique aujourd’hui. Tu trouveras les affaires de plage dans la cuisine. Nous allons passer notre matinée à la crique. Dépêche-toi.
Thermos, parasol et glaciaire me transformaient en une sorte de bête de somme. Dans sa mansuétude et pour éviter l’insolation, Camille m’accorda un chapeau de paille laissant au soleil le soin de rougir les autres parties de mon corps. Suant comme un bœuf, je suivais, à distance respectable, mes deux vestales abritées par le couvert ombrageux d’une pinède. Absorbées par leur discussion, elles s’éloignaient de plus en plus. Trainant à dessein, je me trouvais bientôt seul au milieu du bois.
« Md Camille ? Sylvia ? » Dis-je pour m’assurer de leur absence.
Les cigales seules répondaient à mon appel. Alors, sans un bruit, je laissai glaciaire et thermos et pris la fuite. Le Mas était isolé, le domaine grillagé mais il fallait que je tente le coup. M’écorchant mes pieds nus ; me griffant aux ronces et aux branchages, je fuyais vers mon salut. La clôture ! A l’époque où j’étais libre, lors de mes vagabondages, j’avais repéré un trou dans le grillage. Mes yeux s’embuaient de fatigue, mes forces, peu à peu m’abandonnaient lorsque j’y accédai. Soudain une décharge électrique parcourut mon corps. Elle partait de mes couilles et irradiait l’ensemble de mon organisme. Je luttai un moment mais une deuxième fulgurance me fit toucher mettre à genoux. Lorsque je relevai la tête, Camille et Sylvia s’étaient interposées entre le grillage et moi. Entre moi et ma liberté.
« Tu vois Sylvia, il faut toujours tenir les hommes par les couilles. C’est bien là leur faiblesse. » Railla Camille en touchant un boitier de commande qui envoya une troisième décharge. La tête sur le sol, je sentais le pied de ma geôlière m’écraser le visage.
« Abandonne, et accepte ta soumission, ici, tu n’as aucune chance de t’évader. »
Chapitre VI
Un cyclope à l’œil noir m’épiait du haut de la porte. Par intermittence, le monstre technologique allumait un brasier dans le creux de la nuit. Silencieusement, je devinais son regard braqué sur moi. Derrière cette caméra, je me représentais Md Camille vérifiant l’état physique de son captif. Car oui, enfermé dans ma cellule, je me considérais désormais comme son prisonnier. Mes journées s’étiraient au rythme de l’ouverture / fermeture du passe-plat. La nourriture alternait entre un gruau infect et des légumes bouillis sans saveur. Je comprenais que ce régime viser à me briser. Mes forces physiques comme mentales s’étiolaient.
Un jour, une voix sortit de nulle part m’ordonna de me mettre debout face au mur. J’avisai, dans la nuit du donjon, une enceinte que je n’avais jusqu’alors jamais remarqué. Camille et Sylvia pénétraient, peut-être, dans la cellule profitant de mon sommeil. Agacée par mes tergiversations, ma geôlière m’intima de me dépêcher. Debout, la tête contemplant les fissures dans l’enduit sale qui recouvrait le mur, je n’osai bouger. Elles étaient là à épier mes failles, l’œil braqué sur leur ordinateur. D’invisibles fourmis me grignotaient les jambes lorsque la porte s’ouvrit.
Sylvia tenait une lance d’arrosage et m’aspergea à grands jets. L’eau glacée vint cribler ma peau de milles morsures et me mit à genoux. Derrière l’étudiante, je devinais Md Camille, baguette électrique à la main, qui surveillait la situation. L’eau pulsait maintenant sur mon torse et se déchainait sur mon sexe. Perclus de douleurs, je restais abasourdi lorsque mes 2 tortionnaires refermèrent la porte. Harassé, je gagnais ma couche pour m’endormir profondément.
Une note d’épices chatouilla mes narines. Un mot, murmuré à mon oreille, m’enjoignait à faire silence. Une caresse sur mon front, une autre sur mes joues. Le contraste était tellement saisissant avec les sévices des derniers jours que j’en eu les larmes aux yeux. J’ouvris les yeux sur le visage de Sylvia qui me sourit avant de venir chercher de ses lèvres les miennes. Douceur de baisers, mon espoir renaissait. J’osai à peine toucher ce corps gracile mais la belle, pleine de tendresse, encercla mon bassin de ses cuisses et plaqua mes mains sur ces fesses nues. A califourchon sur mon corps meurtri, elle me murmura son histoire. Elle aussi avait été recluse. Enfermée dans cette cellule, elle avait connu mes privations et l’enfer que je vivais. Eperdu de reconnaissance, je me plongeai dans le parfum de ses cheveux, pour qu’elle ne puisse voir mon trouble. C’était presque trop beau !
Et sous ce corps tendre et nerveux, et sous les baisers avides de ma nouvelle complice, mon sexe s’érigea. Avec une infinie tendresse, Sylvia joua de ses mains sur mon vit. Puis délicatement, elle m’introduisit en elle. Encore aujourd’hui, mes sens s’affolent lorsque j’évoque ce moment. Communion des sens, affolement des corps jusqu’à l’explosion charnelle et la fusion des âmes.
Elle et moi, dans ce monde étrange, avions besoin de nous échapper. Parenthèse paradisiaque dans un monde désenchanté. Après quelques caresses, ma belle partit à pas de loup. Je constatai immédiatement qu’elle n’avait pas fermé le verrou de la lourde porte de chêne. Que faire ?
Que faire ? Allongé sur ma paillasse d’infortune, je me répétai sans cesse cette question et restai interdit. Si Md Camille n’était pas au courant, alors, elle n’aurait aucune raison d’activer le collier électrique qui sertissait mes testicules. De plus, Sylvia avait certainement profité de la nuit pour venir me visiter. Les chances que Maitresse dorme étaient donc plus élevées. Et enfin, à quoi croire si ce n’est en l’amour ? Sylvia avait forcément prémédité ce geste. Elle-même subissait, d’une certaine façon, le joug de Camille.
D’une main hésitante, j’entrouvris la porte. Derrière, sur la droite, un couloir, une cave à vins et un escalier amenait directement sur la terrasse. Sur la gauche, un escalier se jetait dans la cuisine après avoir franchi une enfilade de pièces abandonnées. J’allais droit au but préférant éviter la cuisine. Montant 4 à 4 l’escalier de pierre, j’ouvris la porte qui menait à la liberté. A ma liberté ! Un soleil éclatant m’obligea instantanément à plisser les yeux tandis qu’une alarme hurlait. Instantanément, je sus que j’avais été trahi. Nous étions en plein jour, probablement un début d’après-midi. Perdu, je me retournai vers la terrasse.
Maitresse, Sylvia et une autre personne encapuchonnée dans une houppelande de cuir m’attendaient, armes de paint ball à la main.
« Que la chasse commence ! » annonça Maitresse en claquant sur le sol son fouet. Tel un lapin dans les phares d’une voiture, il me fallut un moment pour me remettre de ma surprise et prendre mes jambes à mon cou.
Chapitre VII
Courir !
Fuir le plus vite possible
Tenter d’échapper aux 3 Dianes, chasseresses impitoyables, qui décomptaient les quelques secondes d’avance qu’elles daignaient me laisser pour pimenter leur traque. Mes sens décuplés par une bouffée subite d’endorphine, je devins biche, cerf, renard. La nature qui autrefois déployaient ses trésors d’harmonie me dévoilait un visage moins familier. Hostile. Les racines devenaient chausse trappes, les épineux des rasoirs acérés, même l’atmosphère forestière autrefois agréable m’asphyxiait de sa moiteur.
Les premières détonations explosèrent en bulles colorées. L’une d’elles éclaboussa d’un rouge criard le pin derrière lequel je me trouvais tandis que qu’une autre s’écrasa sur un bloc rocheux à proximité. La nature saignait au passage de ces Arthémis en furie. Bandant mes muscles, je sortis de ma cachette précaire et m’élançai dans les profondeurs du bois. Dans quelques mètres, je le savais, j’affronterai un raidillon avant de dévaler l’autre versant. Plus loin, un ruisseau se jeterait quelques kilomètres plus bas dans la mer. Arrivé à la plage, je n’aurai qu’à longer le trait de côte pour retrouver la civilisation. J’étais persuadé que, même si une barrière entravait mon chemin, je n’aurai qu’à la contourner en faisant quelques mètres de brasse. Sourire d’espoir aux lèvres, j’accélérai ma course faisant fi de l’acide lactique qui brulait déjà mes muscles. Une balle frappa mon épaule d’une dégoulinure verte. Je n’eus pas le temps d’anticiper la seconde rafale tant la douleur fut cuisante. Un autre tir venait de me percuter la cuisse me maculant d’un jaune fluo douloureux. Les rires de ces mauvaises fées résonnèrent tapis dans la pénombre. Boitillant, je sautillai d’un arbre à l’autre, essayant au maximum d’éviter les zones non couvertes. Un regard sur mon épaule endolorie me suffit pour comprendre qu’elle avait doublé de volume. A l’impact, ma cuisse ressemblait à un formidable œuf de pigeon. Je compris alors que ces filles n’étaient pas là pour plaisanter ou même passer un moment un peu sadique. Elles étaient fauves, je vivais l’halali et connaitrai la curée. Je distinguai alors deux formes sortant de l’ombre. Ni l’étrange invitée masquée ni Sylvia ne m’avaient repéré. Elles se dirigeaient dans ma direction, se séparant, silencieuses, pour couvrir davantage de terrain. D’ici quelques secondes, une minute si j’étais chanceux, elles seraient sur moi. Tapis dans l’ombre, je vis l’inconnue vêtue de cuir s’arrêter à moins d’un mètre du buisson où j’avais trouvé refuge. Il fallait agir. Vite. J’hurlais à mort et poussai violement au sol la chasseresse. Elle n’eut pas le temps de se relever que j’envoyer un coup de pied dans son estomac qui émit un bruit mou. L’arme à ma portée, je m’apprêtai à la saisir lorsque des tirs croisés me criblèrent le dos m’obligeant à fuir.
Sans arme, blessé, j’avais perdu mes repères et paniquai. Chaque mouvement m’était désormais douloureux, mes poumons me brulaient à chaque goulée d’air frais, mon cœur allait exploser dans mon ascension désespérée. Enfin, les arbres s’espaçaient, la canopée désormais se clairsemait. Le sommet de la colline n’était plus très loin. Je redoublais d’efforts pour accélérer lorsque mes espoirs furent soudainement brisés. En haut du raidillon, le sommet dominait la garrigue environnante et les pinèdes qui étiraient leurs ombres en cette d’après-midi mourante. Bercées par la brise, des mouettes chassaient derrière un chalut conférant au panorama une touche de mélancolie. J’aurai pu apprécier les prémices de cette liberté prochainement retrouvée si un à pic vertigineux ne me séparait de la combe qui menait à la mer.
Une balle, puis 2 me firent plier le genou. Du vert, du jaune me transformait en une cible vivante. A chaque tir, j’étouffai un cri. Immobile. Boule de souffrance.
Lorsque les shoots cessèrent, je levai la tête. Maitresse Camille sanglée dans un bustier me faisait face. Derrière elle, ses 2 complices me tenaient en joue. A genoux, je levai les mains pour signifier ma reddition mais un coup de botte m’envoya rouler dans les cailloux.
« Tu as voulu t’échapper. Tu t’en es pris à Sylvia pour qu’elle te libère de tes liens puis tu as osé t’attaquer à mon invitée. » Lança froidement Camille qui me braquai toujours d’un pistolet.
Effrayé, je reculai maladroitement sur le dos jusqu’au sommet de la colline. Maitresse me jeta un regard mauvais puis appuya sur la détente. Une souffrance effroyable me traversa. J’étais une mouche clouée par l’épingle cruelle d’un entomologiste. Mes testicules, devenues rouges écarlates, irradiaient de douleur. Une sève rouge sang gouttais en une flaque poisseuse sur le sol. Je commençai à tourner de l’œil lorsque Camille, moqueuse, me railla.
« Elles sont encore là. C’est juste de la peinture »
Sous le choc, je laissais Sylvia et sa complice m’enchainer à un tronc d’arbre en lisière de bosquet.
Chapitre VIII
Le soleil, boule de feu en fusion, achevait sa course embrasant une dernière fois la méditerranée. Rouge étaient les falaises, rouge était la terre, rouge était mon dos marqué par le fouet. Mon corps se zébrait de boursouflures profondes à chaque claquement de fouet. Je tremblai autant sous l’effet de la douleur que de la peur qui peu à peu me gagnait. Parfois, ma correction s’arrêtait. Un rubis s’allumait dans la presque nuit et dansait sur les lèvres de Camille et de sa complice. L’odeur d’un tabac familier agaçait mes narines. J’avais lâché le cowboy au paquet rouge et blanc lorsque j’avais connu Chloé qui elle avait repris. Nous n’avions jamais été vraiment en phase. Je rêvais romantisme, elle, directe, allait droit au but. Je fréquentais les étoilés au Michelin, elle, accrochait les étoiles sur les podiums en ski ou en course à pied. Je pensai oui, elle disait non. Je disais eau, elle était feu. Le moment de répit fut de courte durée. Sylvia parcourait mon dos de ses griffes jouant sur le sillon de mes plaies vives, s’étonnant presque du dessin étrange et sanglant qui labourait mon dos. Elle se plaqua à moi comme pour s’imprégner de mon sang. Je pouvais sentir son ronronnement panthère dans mon cou qu’elle embrassait doucement. Naturellement sa main droite s’enroula sur mon sexe tandis que la gauche caressait mes testicules. Avec une infinie tendresse, elle pressa, massa et cajola mon membre qui de nouveau, s’érigea. L’étudiante accompagna ses jeux de va-et-vient langoureux de mouvements du bas ventre. Je la devinais pâle sous la lune naissante, radieuse Sylphide d’albâtre au corps barbouillé de mon sang. Image du sexe et du Chao. Mon sexe se durcit, j’haletai de plaisir au bord de la jouissance lorsque la jeune fille s’arrêta.
Un gant de cuir vint fouiller mon intimité sans douceur. Ma rondelle dilatée n’offrit qu’une faible résistance lorsque Md Camille me pénétra avec un gode ceinture de bonne taille. Ses mains guidèrent mes hanches pour naturellement me cambrer. Le sexe de latex entrait et sortait profondément en moi. Les mouvements lents amplifiaient la sensation d’être comblé par ce pieux de chair en même temps que celle d’être une bonne petite pute. Lorsque Maîtresse enfonça le gode jusqu’à la garde je poussai un cri de douleur vite bâillonné par son gant. Une fois bien profond, elle joua longuement de mon humiliation et de ma douleur en alternant les longs coups de butoir, les mouvements circulaires et les pénétrations rapides. Le rythme de notre danse s’amplifia de frénétique, il devint démoniaque. Camille emportée par sa transe poussait maintenant des cris fauves que j’accompagnais de mes râles. Les autres, fascinées par le spectacle, avaient lâché leurs appareils photos, conscientes d’assister à un ballet mystique entre Artémis et sa proie. Lorsque le rite prit fin, j’avais été sévèrement sodomisé. Mon œillet, béant, suintait de gel d’eau comme une ultime souillure. Sans ménagement, je fus sanglé sur une sorte pierre plate que je n’avais pas remarqué à quelques mètres de là. La lune pleine éclairait la scène de ses rayons d’opale dévoilant mon corps martyrisé par ses 3 prédatrices qui maintenant me toisaient. Qu’elles étaient belles et redoutables !
Md Camille, toute de cuir vêtu portait à la taille cet impitoyable phallus noir et nervuré. Être androgyne, elle devenait monstre mythologique, presque minotaure. A ses côtés, ornée d’un simple collier d’argent, Sylvia offrait son corps frêle et pervers à la nuit, ses fines lèvres dessinant d’invisibles prière à un dieu qu’on devinait antique. La troisième me contemplait impassible derrière son loup de cuir. Elle retira sa houppelande pour dévoiler un corps sublime presque sauvage. C’est à ce moment-précis que Md Camille me banda les yeux.
« Tu vas gouter nos culs et reconnaitre nos saveurs »
« Tu ne dois pas échouer… »
Je jouais sur mes sangles pour me débattre sur cet autel impie sans que cela puisse changer le cour de mon destin. Une paire de fesse vint étouffer mes cris et mes protestations. Ma survie dépendait de mes sens. J’inspirais dans ces replis pour m’imprégner des odeurs. Odeur de menthe, fraicheur d’une rivière un début de printemps. Je jouais de ma langue pour m’imprégner davantage. Musc, bois vert, sève. Etouffé par ma tortionnaire, j’articulai avec peine et pourtant plaisir
« Sylvia »
La jeune fille se retira, une caresse d’approbation gratifiant mon corps avant qu’un autre séant vienne se poser et m’envahir de ses odeurs. Santal, ambre et benjoin se mêlaient à des épices plus salines. Je recherchais mon souffle assailli par ses saveurs. Ce bouquet…Je le connaissais. La peur et la honte m’envahirent. L’air commençait sérieusement à me manquer dans cette caverne de chair et de volupté. Il fallait une réponse, aussi humiliante puisse-t-elle paraitre.
« Chloé » fini je par lâcher
Les fesses se soulevèrent et rapidement mon masque fut retiré. La lune haute éclairait le visage de ma compagne. Un regard sadique que je ne lui connaissais pas illumina la nuit. Grimpant sur l’autel, elle me chevaucha avec passion et tendresse puis à l’acmé du désir avec fougue et sauvagerie. Nos corps s’emmêlèrent sous les yeux de Sylvia et Camille qui, emporté par l’instant, s’embrassèrent. Les Dieux furent les uniques complices de cette nuit blanche qui conditionne encore actuellement ma vie. Aujourd’hui, Chloé a fait de moi sa chose. J’ai accepté le rôle ou plutôt les rôles qu’elle me destinait. Soumis, esclave, homme à tout faire, confident et parfois amant, je vis la plupart du temps en chasteté complète. Nos nuits sont folles et nos ardents. Je vois défiler les amants de ma Déesse et suis parfois contraint de participer à leurs frasques. Sans cesse, j’explore le sadisme de Chloé qui semble infini. A l’approche des grandes vacances, un zest d’excitation et d’appréhension me gagnent. Nous partirons pour le sud de la France, dans ce mas isolé, retrouver Md Camille et Sylvia pour de nouvelles perversités
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Le fétichisme, cette attirance parfois irrationnelle pour un objet spécifique, a longtemps fasciné et intrigué tant les pratiquants que les chercheurs. Plus qu'une simple curiosité, le fétichisme nous interroge sur la nature même du désir humain. Alors que les normes sexuelles sont de manière générale clairement définies, le fétichisme se présente de prime abord comme une déviation par rapport à ce que l'on pourrait considérer comme "normal" (au risque de choquer ;-)), un phénomène qui semble défier la logique des relations sexuelles traditionnelles. Pourtant, il est au cœur de nombreuses réflexions psychanalytiques, notamment celles de Sigmund Freud, qui en a fait l'un des axes essentiels de sa compréhension de la sexualité humaine.
Freud, en pionnier de la psychanalyse, s'est intéressé très tôt aux perversions sexuelles, dont le fétichisme. À cette époque où les sujets de la sexualité étaient encore largement tabous, Freud n'a pas hésité à explorer ce que beaucoup considéraient comme des comportements aberrants, dans le but de mieux comprendre les fondements profonds du psychisme humain. Pour lui, le fétichisme ne se limitait pas à une curiosité ou une aberration, mais s'avérait un élément essentiel pour décrypter la complexité de la sexualité humaine.
Dans ses "Trois essais sur la théorie de la sexualité", Freud propose une vision somme toute révolutionnaire du désir, où le fétichisme est présenté non pas comme une simple anomalie, mais comme une manifestation des pulsions sexuelles sous une forme particulière. Ce que l'on peut trouver fascinant dans l'approche freudienne, c'est la manière dont le psychanaliste lie le fétichisme à des concepts fondamentaux comme les pulsions partielles et le complexe de castration. Pour Freud, l'objet fétichisé n'est pas choisi au hasard ; il est le substitut d'un manque, souvent lié à l'angoisse de la castration. Cette théorie, complexe et parfois controversée, a ouvert la voie à de nombreuses réflexions sur la manière dont nous comprenons et vivons notre sexualité.
I. Le cadre théorique freudien du fétichisme
Le cadre théorique freudien du fétichisme repose sur une série d'observations et de concepts qui ont profondément marqué la compréhension de la sexualité humaine. Freud, en tant que pionnier de la psychanalyse, s'est intéressé au fétichisme dans le cadre plus large de son exploration des perversions sexuelles. Pour lui, ces déviations du comportement sexuel, loin d'être des anomalies marginales, constituaient des fenêtres ouvertes sur les mécanismes sous-jacents du désir humain. Le fétichisme, en particulier, est devenu un point focal dans ses travaux, car il révélait la nature complexe et souvent paradoxale des pulsions sexuelles.
Freud a abordé le fétichisme dans ses écrits sur la théorie de la sexualité, notamment dans ses "Trois essais sur la théorie de la sexualité", où il propose une analyse des pulsions partielles. Selon lui, la sexualité humaine est fondamentalement fragmentée, constituée de différentes pulsions qui ne s'alignent pas nécessairement sur l'objet sexuel traditionnel ou sur la procréation. Le fétichisme, dans cette perspective, émerge lorsque l'une de ces pulsions partielles se fixe sur un objet spécifique, qui devient alors le centre du désir sexuel. Cet objet, souvent inanimé ou non sexuel en soi, prend une importance démesurée, détournant le désir de l'objet sexuel conventionnel.
L'une des idées centrales de Freud concernant le fétichisme est son lien avec le complexe de castration. Freud suggère que le fétiche est souvent un substitut du phallus, plus précisément du phallus maternel fantasmé. Dans cette perspective, le fétichisme est une réponse psychique à l'angoisse de la castration, qui est, selon Freud, un traumatisme fondamental dans le développement psychosexuel. Le fétiche, qu'il soit un objet spécifique comme une chaussure ou une partie du corps comme le pied, devient alors un moyen de nier l'absence du phallus chez la mère. Cette dénégation permet au sujet fétichiste de maintenir une illusion qui protège son psychisme de l'angoisse castrationnelle.
Freud va encore plus loin en établissant une distinction importante entre le fétichisme en tant que perversion et les autres formes de comportements sexuels déviants. Il souligne que, dans le fétichisme, il ne s'agit pas simplement d'une simple déviation du désir, mais d'une structure psychique complexe où le fétiche joue un rôle central dans le maintien de l'équilibre psychique du sujet. En d'autres termes, le fétiche devient un support indispensable pour le sujet, lui permettant de naviguer entre la réalité du manque et le fantasme de complétude. Cette complexité fait du fétichisme un cas d'étude privilégié pour Freud, car elle illustre comment les perversions sexuelles peuvent révéler des aspects fondamentaux de la psyché humaine.
Cependant, Freud ne s'est pas contenté de décrire le fétichisme comme une simple manifestation des pulsions sexuelles. Il a également cherché à comprendre en quoi cette perversion diffère des autres, notamment de la névrose. Pour lui, la différence réside dans le rapport du sujet à son fétiche et dans la manière dont celui-ci est intégré dans la dynamique du désir. Contrairement à la névrose, où le conflit psychique se manifeste souvent sous forme de symptômes qui perturbent la vie quotidienne, le fétichisme permet au sujet de stabiliser son désir en canalisant ses pulsions vers un objet spécifique. Ce faisant, le fétichiste parvient à maintenir une certaine cohérence dans son rapport au monde, malgré le caractère apparemment anormal de son désir.
Freud reconnaît également les limites de sa propre théorie. Dans ses écrits postérieurs, notamment dans ses réflexions sur la structure psychique, il réévalue certaines de ses idées initiales sur le fétichisme. Il admet que la simple fixation sur un objet ne suffit pas à expliquer toute la complexité de cette perversion, et il explore d'autres dimensions, notamment l'importance du fantasme et du symbolisme dans le fétichisme. Ces réflexions montrent que Freud voyait le fétichisme non pas comme une aberration isolée, mais comme un phénomène riche en significations, ancré dans les profondeurs de la psyché humaine.
Le cadre théorique freudien du fétichisme offre ainsi une perspective unique sur la sexualité humaine, en mettant en lumière les mécanismes inconscients qui sous-tendent le désir. Le fétichisme, loin d'être une simple curiosité clinique, devient sous la plume de Freud un miroir des conflits et des tensions qui animent l'être humain dans sa quête de satisfaction sexuelle. Par cette approche, Freud nous invite à repenser les notions de normalité et de déviance, en reconnaissant que la sexualité humaine est intrinsèquement complexe et souvent paradoxale.
II. Les dimensions cliniques du fétichisme chez Freud
Les dimensions cliniques du fétichisme chez Freud révèlent une approche profondément analytique et nuancée de cette perversion sexuelle. Freud, en tant que clinicien, s'est toujours attaché à comprendre non seulement les manifestations externes des comportements déviants, mais aussi les dynamiques psychiques sous-jacentes qui les motivent. Dans le cas du fétichisme, ses études cliniques ont permis de mettre en lumière des mécanismes psychologiques complexes, qui vont bien au-delà de la simple fixation sur un objet. Ces analyses cliniques sont essentielles pour saisir l'ampleur de la réflexion freudienne sur la sexualité et la perversion.
Freud a observé, à travers plusieurs études de cas, que le fétichisme se manifeste souvent dès l'enfance, à un moment où le sujet est confronté à des angoisses primordiales, notamment celle liée à la castration. Ces angoisses, lorsqu'elles sont insupportables pour l'enfant, trouvent une résolution partielle dans la création d'un fétiche, un objet qui sert de substitut au phallus manquant. Freud a documenté des cas où des hommes développaient une fixation intense sur des objets spécifiques comme des chaussures, des sous-vêtements, ou encore des parties du corps comme les pieds. Pour ces individus, le fétiche devient indispensable à leur excitation sexuelle, à tel point qu'il peut parfois complètement remplacer l'intérêt pour le partenaire sexuel en tant que tel. Ces observations cliniques montrent que le fétiche n'est pas simplement un caprice ou une fantaisie, mais un élément central dans l'économie psychique du sujet.
Dans son analyse des cas cliniques, Freud souligne que le fétichiste entretient une relation ambivalente avec son fétiche. D'une part, l'objet fétichisé est source de plaisir et de satisfaction sexuelle ; d'autre part, il représente également une tentative de résoudre une angoisse profonde, souvent liée au complexe de castration. Cette ambivalence se traduit par une oscillation entre l'attirance pour le fétiche et la reconnaissance, parfois inconsciente, de son caractère artificiel ou inadapté. Ce conflit interne est souvent à l'origine de comportements obsessionnels chez le fétichiste, qui cherche à répéter compulsivement des scénarios impliquant son fétiche pour maintenir l'équilibre de son psychisme.
Freud a également mis en évidence que, dans certains cas, le fétiche peut jouer un rôle protecteur. Il protège le sujet de la confrontation directe avec une réalité psychique ou sexuelle qu'il trouve intolérable. En ce sens, le fétichisme peut être vu comme une forme de compromis psychique, une solution qui permet au sujet de continuer à fonctionner sans être submergé par l'angoisse. Cependant, ce compromis a un coût, car il enferme le sujet dans une forme de répétition où le plaisir est toujours lié à un objet extérieur, au détriment d'une relation plus complète et épanouie avec un partenaire sexuel.
Les distinctions que Freud fait entre le fétichisme et d'autres formes de perversions ou de troubles psychiques sont également éclairantes. Contrairement à la névrose, où le sujet est souvent tourmenté par des symptômes qui interfèrent avec sa vie quotidienne, le fétichisme permet au sujet de canaliser ses pulsions de manière plus stable, bien que cela puisse limiter la spontanéité et la diversité de son désir. Dans la clinique freudienne, cette différence est cruciale car elle montre que le fétichisme, bien qu'ancré dans une dynamique de déviation sexuelle, peut offrir une forme de stabilité psychique que les névrosés n'ont pas. Cette stabilité, toutefois, est précaire, car elle repose sur un attachement rigide à un objet spécifique, ce qui limite les possibilités d'évolution ou d'adaptation du désir.
Les critiques et révisions que Freud a apportées à sa propre théorie montrent une prise de conscience des limites de son approche initiale. Il reconnaît que le fétichisme, comme d'autres perversions, ne peut pas être pleinement compris en se limitant à une simple description des symptômes ou à une analyse des pulsions. Le fétichisme implique une complexité symbolique qui touche aux dimensions les plus profondes de l'identité sexuelle et du rapport à l'autre. Les objets fétichisés ne sont pas seulement des substituts du phallus ou des moyens de contourner l'angoisse ; ils sont aussi investis d'une signification qui dépasse leur fonction immédiate. Pour Freud, cette signification est souvent liée à des fantasmes archaïques et à des conflits psychiques non résolus, qui se rejouent dans le cadre du fétichisme.
C'est ainsi que l'exploration clinique du fétichisme chez Freud nous offre un aperçu précieux des mécanismes psychiques qui sous-tendent cette perversion : le fétichisme, loin d'être un simple caprice ou une excentricité, est révélé comme une structure psychique complexe où se jouent des enjeux profonds liés à l'identité, au désir et à l'angoisse. Pour Freud, comprendre ces dimensions cliniques est essentiel pour saisir la nature du fétichisme, non seulement en tant que phénomène sexuel, mais aussi en tant que miroir des dynamiques inconscientes qui animent l'être humain dans sa quête de satisfaction et de sens. Cette compréhension clinique permet également de situer le fétichisme dans un cadre plus large de la psychanalyse, où les frontières entre normalité et pathologie sont sans cesse redéfinies par les complexités du désir humain.
III. Impact et héritage de la théorie freudienne sur le fétichisme
L'impact de la théorie freudienne sur le fétichisme a été immense, tant dans le domaine de la psychanalyse que dans la culture et la société en général. Freud a posé les bases d'une compréhension du fétichisme qui a perduré bien au-delà de son époque, influençant non seulement les théories psychanalytiques ultérieures, mais aussi la manière dont le fétichisme est perçu et interprété dans le discours public. La conceptualisation freudienne du fétichisme, en le reliant à des notions fondamentales telles que le complexe de castration et les pulsions partielles, a offert un cadre théorique qui a permis de considérer cette perversion non pas comme une simple curiosité clinique, mais comme un phénomène central pour comprendre la sexualité humaine dans toute sa complexité.
L'une des principales contributions de Freud a été de normaliser, dans un certain sens, le fétichisme en le plaçant dans le continuum de la sexualité humaine. En le décrivant comme une manifestation des pulsions partielles, Freud a montré que le fétichisme n'était pas une déviation si éloignée des comportements sexuels dits normaux, mais plutôt une variation dans l'expression de ces pulsions. Cette idée a permis de réduire quelque peu la stigmatisation associée au fétichisme, en le considérant comme une partie intégrante de la diversité sexuelle humaine. Cependant, Freud a également maintenu que le fétichisme, en tant que structure psychique, représentait une forme de déviation, notamment en raison de son lien avec l'angoisse de castration et la nécessité de trouver des substituts au phallus manquant. Ce double regard, à la fois normalisant et pathologisant, a laissé une empreinte durable sur la manière dont le fétichisme est compris et traité.
L'influence de Freud s'est également étendue au-delà du domaine clinique, touchant la culture populaire, l'art, et même la législation. Dans la culture populaire, les idées freudiennes ont souvent été vulgarisées, parfois simplifiées à l'extrême, mais elles ont contribué à une prise de conscience plus large des dynamiques psychologiques sous-jacentes aux comportements sexuels. Le fétichisme, en particulier, est devenu un motif récurrent dans la littérature, le cinéma, et les arts visuels, souvent représenté comme une manifestation d'un désir caché ou d'une perversion fascinante. Ces représentations ont été fortement influencées par la conceptualisation freudienne, même si elles ont parfois pris des libertés avec la complexité de ses théories. Freud a, en quelque sorte, contribué à façonner l'imaginaire collectif autour du fétichisme, le transformant en un symbole de la lutte entre l'inconscient et les normes sociales.
Dans le domaine de la psychanalyse, les théories freudiennes sur le fétichisme ont été à la fois adoptées et critiquées par ses successeurs. Des figures majeures comme Jacques Lacan ont revisité et réinterprété les concepts freudiens, apportant de nouvelles perspectives sur le fétichisme. Lacan, par exemple, a introduit le concept de l'objet "petit a", qui renvoie à l'objet cause du désir, une notion qui enrichit la compréhension du fétiche en tant que représentant symbolique du manque. Lacan a également approfondi la question du symbolisme phallique dans le fétichisme, en insistant sur l'importance du langage et des structures symboliques dans la formation du désir. Ces développements théoriques ont permis de compléter la vision freudienne, tout en ouvrant de nouvelles voies pour comprendre les mécanismes du fétichisme dans une perspective plus large et plus symbolique.
Cependant, la théorie freudienne du fétichisme n'a pas été à l'abri des critiques. Certains théoriciens ont reproché à Freud d'avoir pathologisé le fétichisme, en l'associant trop étroitement à l'angoisse de castration et à des structures psychiques rigides. Ils ont souligné que cette approche pouvait contribuer à la stigmatisation des personnes fétichistes, en les enfermant dans un cadre théorique qui ne prenait pas toujours en compte la diversité des expériences et des expressions du fétichisme. D'autres critiques ont porté sur la tendance de Freud à universaliser ses théories, sans toujours tenir compte des différences culturelles ou individuelles dans la manière dont le fétichisme se manifeste. Ces critiques ont conduit à des révisions et à des approches plus nuancées dans le traitement du fétichisme, intégrant des perspectives plus modernes sur la sexualité et les identités de genre.
En dépit de ces critiques, l'héritage de Freud reste indéniablement puissant. Sa théorie du fétichisme continue d'influencer les pratiques cliniques, notamment dans le cadre des thérapies psychanalytiques, où l'exploration des fétiches peut offrir un accès privilégié aux dynamiques inconscientes du patient. De plus, les idées freudiennes ont également trouvé des échos dans les approches contemporaines de la sexualité, qui cherchent à comprendre les comportements fétichistes non pas seulement comme des anomalies, mais comme des expressions légitimes de la diversité du désir humain. Les thérapies modernes, en particulier celles qui se concentrent sur l'acceptation de soi et l'intégration des différentes dimensions de la sexualité, doivent beaucoup aux fondations posées par Freud.
L'impact de la théorie freudienne sur le fétichisme ne se limite donc pas à la psychanalyse ; il s'étend à la manière dont la société perçoit et traite les comportements sexuels non normatifs. Le fétichisme, autrefois considéré comme une perversion honteuse, est de plus en plus reconnu comme une forme de désir parmi d'autres, une reconnaissance qui doit beaucoup à l'héritage freudien. Cependant, cette reconnaissance est ambivalente, oscillant entre l'acceptation et la pathologisation, un reflet de la tension intrinsèque dans la théorie freudienne elle-même. La réflexion sur le fétichisme que Freud a initiée demeure un cadre incontournable pour toute tentative de comprendre les profondeurs du désir humain, un désir qui, malgré ses manifestations parfois déroutantes, reste fondamentalement ancré dans la quête de sens et de satisfaction.
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Nous revoilà dans une combinaison sombre qui va me revaloir pas mal de réaction négative. Que pourrait bien donner la combinaison de la discipline et du sadisme? Une discipline pour faire souffrir, une discipline pour détruire ou déshumaniser, ou encore, j'aime à le penser, une discipline pour mener à un extase intense. Ici, on va avoir des choses encore une fois très présente dans les société archaïque : humiliation systématique dans les prisons, traitement de destructions de l'égo par les moeurs sociales d'une personne de status supérieur sur une personne de statut inférieur, harcèlement morale sur le lieu de travail ou a l'école. Et des jeux de chaud / froid pour le dire simplement ou la discipline est utilisé pour créer un méga contraste de sensation.
I- Harcèlement contre l'égo (morale)
Tous le monde connais le mot, mais la définition reste peu rigoureuse dans son application. Beaucoup l'utilise pour se placer en victime afin d'agresser une autre personne et d'autres la néglige quand elle est bien là. C'est tout simplement des actions répétées de façon régulière sur une période importante affin de détruire l'égo d'une personne. Pourquoi est ce que c'est si présent? Parce que c'est très efficace pour former de vrais esclaves dévoués ou des faire-valoir. Une personne sans égo, c'est une personne dévoué qui ne se mettra pas en avant. Je suis sure que tout le monde a déjà ressenti ce petit frisson jouissif après avoir réussi à humilier une personne avec un fort égo. Que tous le monde se sent plus ou moins flatté une fois entouré de personne qui se sentent inférieurs et qui sont au petit soin.
Le harcèlement fonctionne mieux si il est doux et progressif car il ne lève pas tout de suite les défenses de la victimes. L'idée ça va être ici aussi de la fatiguer, mais pas pour en prendre le contrôle comme dans le cadre d'une discipline dominante, mais vraiment dans le bute de la détruire pour jouir de sa souffrance. Pour avoir de bon résultat, la victime dois être isolé, le sadique qui s'adonne à cette discipline sombre est généralement une personne qui à le contrôle de l'environnement sociale de sa victime. Il peut être le directeur d'une prison, le chef d'une équipe en entreprise ou un étudiant populaire dans une classe. Petit a petit, à force d'être systématiquement descendue par des remarques humiliantes et attaques personnelles avec ou sans fondement, souvent entouré de spectateurs complices, ou carrément être humilié physiquement, et ce, sans jamais pouvoir vraiment croiser de personnes bienveillantes, la personne cesse de s'aimer elle-même, car elle rationalise ce qui lui arrive pour le supporter. Notons que les suicides peuvent arriver dans ces cas là et que certaines personnes sont capable de transformer leur souffrance en haine ce qui peut les rendre très puissantes et très dangereuses.
II- La destruction pure et simple
Parfois, la discipline a été utilisé pour détruire carrément, comme dans les camps de concentrations où on faisait travailler les gens jusqu'à leur mort, où d'autres pratique tel que faire creuser un fosse à des foule avant de les exécuter dedans ...etc, bien entendue, tout ceci tiens du sadisme et de la discipline à moins qu'il n'existe pas de moyen plus pratique d'arriver à ces fins.
III- Pervers narcissique ou phénomène d'entretiens sociale par le sadismes? La stigmatisation sociale
Les gens plus riches, plus prestigieux ou qui se sentent simplement supérieur socialement ressentent souvent le besoin de le rappeler aux personnes qu'ils considèrent inférieurs. Ils vont naturellement procéder à des agressions sur eux, ce qui va leur donner une certaine jouissance flatteuse. Dans certaines sociétés, voir dans toutes, cela ce traduit par des règles inégalitaires. Le membre vip qui passe devant tous le monde à la queue avec son petit sourire satisfait pendant que les autres doivent le regarder sans avoir le droit de protester. Le patron de bar qui dis d'emblée à un noir que son restaurant n'accepte pas les "singes". L'enseignant qui exige le silence à ses élève pendant un examen puis commence a discuter a voie haute avec un autre enseignant pendant ce même examen (signifiant que les règles ne s'appliquent que pour les élèves). Le musulman dans un pays islamique qui va tourner brutalement la main d'un chrétien pour vérifier si il est marqué quand il lui dit bonjour ... etc. Certaines règles et pratiques sociale sont là pour qu'il y ai un genre de respect du système lui même par la discipline, mais il n'est pas rare qu'aux milieu de ces règles d'autres y soit par pure sadisme pour en flatter les propriétaires. C'est un défie de civilisation de ne pas avoir de pratique sadique dans ses uses et coutumes.
IV- La jouissance par le chaud froid
Notons qu'il y a des formes de discipline sadique plus tourné vers la jouissance sexuel. On peut par exemple imposer à une autre personne la chasteté pendant une longue période affin de la faire jouir plus fort au moment du sex plus tard. Ou lui imposé des rituels sexuels répétés affin de la maintenir excité sur de longue périodes. On peu même détruire son égo et sa dignité ponctuellement dans le seule bute de la défaire de sa pudeur affin de la faire jouir comme un animale totalement débridé. Toutes ces pratiques de disciplines donne un vrais plaisir sadique, on ressent la vulnérabilité de la personne à l'orgasme, elle supplie, on prend son temps, on en joue, on la mène à la folie avant de finalement la laisser jouir. C'est pour moi un sadisme plus lumineux, plus joueur qui nous montre que le sadisme peut aussi s'exprimer de façon constructive et ludique.
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Tout ce qui proviens de mon maître est incroyable, même sa pisse. En tant que soumis il m’est obligé de servir de VC pour monsieur.
L’uronalgie est une de mes pratiques que j’aime le plus, se sentir souillé, et salis, et surtout se sentir utile, grâce à moi monsieur a été soulager et il n’y a rien de plus important.
Me demander de lécher les toilettes public, boire de la pisse d’inconnus, la mienne ou celle de mon maître permet de me rappeler qui je suis, une simple chienne sans dignité.
J’apprécie énormément les ordres comme : remplis un verre de pisse et bois le en entier, pisse toi dessus, pisse sur le sol et lèche ou encore boire essentiellement la pisse de monsieur dans une gamelle de chien.
Mais ce que j’apprécie le plus c’est lorsque l’on m’y oblige en me mettant un entonnoir dans l’anus ou dans la bouche et sentir la pisse rentrer.
confession:
j'ai connue l'art de l'uronalgie sur ce site même grâce à un ancien maître à moi. La première fois qu'il m'a demandé ça j'étais surpris.. je ne savais pas à quoi m'attendre et le goût et l'odeur ne me plaisait pas.
lorsque ce même maître est venue à ma rencontre et qu'il m'a fait avaler sa pisse de force j'ai compris que je n'étais qu'un chiotte, la sensation d'excitation était inexplicable... je savais enfin où était ma place. Sans même qu'il est besoin de me forcer à le faire j'étais déjà en train de lécher le sol afin d'avaler les dernières gouttes.
depuis cette pratique est régulière, on me demande souvent de boire ma pisse, lécher les toilettes etc.. l'uro a une place très importante dans ma vision des choses, monsieur n'a pas besoin d'aller au toilettes tant que je suis là 🐶
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Comme pour le bondage et la soumission, on va retrouver des pratique d'autobondage, mais ce coup ci, les objectifs ne sont plus les même.
I- L'auto humiliation
Une personne masochiste peut avoir envie de se bloquer dans une posture défavorable de façon à s'humilier socialement. Il peut s'attacher lui même dans un lieu publique, se mettre des vêtements qui attire les problèmes et qu'il ne peux pas enlever etc...
II- L'auto sabotage
Il s'agit ici de s'attacher pour ne pas pouvoir agir dans une situation critique, pour être sure d'échouer. Un sportif qui se mutile avant une compétition pour gâcher sa carrière, une personne qui va prendre des drogue avant un entretient d'embauche ...etc, un homme qui se coupe une oreille avant d'aller draguer...
III- La mise en situation de vulnérabilité
Ici il s'agit d'attirer les sadiques. C'est un peu un regardez moi, je suis sans défense, frappez. La personne peux s'auto enchaîner pour être sure d'être prise, pour attirer la malveillance comme sur un pilori ou autre mais où la personne est volontaire.
IV- La recherche d'une douleur permanente dans l'action
La personne peut s'attacher un membre de façon douloureuse pour être douloureusement handicapé dans sa vie de tous les jours (comme un fil de barbelé entouré autour de la cuisse, du riz dans les chaussure ...etc)
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La soumission c'est de choisir soit même l'autorité d'une autre personne ou d'une idéologie. On ne peut pas parler de combinaison soumission / bondage sans parler de l'autobondage bien sure
I- L'auto bondage
L'auto bondage, c'est s'attacher soit même, il existe pour ça des menottes et des systèmes de "ice-lock" qui fixe un temps. La personne soumise qui fait de l'autobondage peut avoir plusieurs motivation tel que s'imposer une trêve (le lâcher prise, les vacances forcé) ou s'offrir aux autres. Une personne peut se mettre volontairement en situation de vulnérabilité avant de se donner a une personne dont elle choisie de recevoir l'autorité. Ici il s'agit plus d'un gage de confiance ou simplement pour rassurer. On voit souvent cet pratique dans le monde des affaire ou de la politique, on offre des garantie, des otages pour prouver qu'on respectera les condition fixer par l'autre partie.
II-Le renoncement pure et simple
Une personne qui a peur d'elle-même et souhaite suivre une autre vois que celle de sa nature peut le cas échéant s'infliger un bondage pour s'imposer une direction. Cela peut aller d'un simple rituel de s'enchaîner à un objet pour ne jamais s'en séparer, marcher pied nue pour rester humble a s'amputer ou se mutiler pour ne plus être capable de réaliser certaines chose (les soldat qui se tire dans le pied)
III-La preuve de confiance
Une personne soumise peut apprécier de s'offrir en bondage régulièrement à la personne qu'elle a choisie pour la guider affin de lui retémoigner encore et encore sa loyauté et de se rassuré elle même sur celle ci (car elle est sont objectif). Notons que les profession nécessitant la soumission de leurs employées sont souvent associé à des uniformes qui peuvent les objectifier en société et parfois même considérablement restreindre leur liberté de mouvement.
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La domination, c'est imposer son autorité par la contrainte et le bondage restreindre les sens et les mouvement. Ces deux art se combinent donc très naturellement.
I- La mise en état de vulnérabilité
Évidement, un(e) soumis(e) attaché ou enchaîné de façon a ne pas pouvoir fuir ou esquiver n'aura pas d'autre chois que d'accepter tout ce qu'on lui fera subir. On peut donc l'obliger a accepter tout ce qu'on veut et le désensibiliser à résister à tous ces procédé et finir par les considérer comme normale. Évidement, il ne s'agit que de discipline de surface car aucune de ces actions n'a été accepté sans contrainte et c'est encore plus vrais ici. Cette pratique est présente dans la société, ce sont les grillages, les barricades et autres qui nous habitue à ne pas aller a certain endroit et a accepter que notre liberté de circulation soit constamment remise en question, nos papiers vérifié, notre argent pris aux péage etc...
II- La mise dans un état de dépendance
Si la personne est entravée, elle ne peut pas faire un certain nombre de chose toute seule et va avoir besoin de l'aide de son maître. Ainsi, elle s'habitue a avoir besoin de lui et a devoir lui plaire en toute circonstance pour pouvoir continuer a subvenir a ses besoin. L'exemple en société, c'est l'argent et la centralisation des moyens de production. Vous devez tous plaire au système pour pouvoir manger, etc...
III- La destruction de la fierté
Certains état fixé par le bondage sont humiliant et peuvent réduire l'estime que la personne a d'elle même (on voit ça dans les prisons aussi). Ainsi, attaché pendant que les autres sont libre, elle devra accepté l'idée qu'elle est moins qu'eux et sera plus prompte a se soumettre a toutes les injonctions qu'on lui donnera.
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Le bondage c'est l'art de contraindre les sens et les mouvements par des méthode matériel. La discipline c'est la contrainte par des règles pour modeler le corps et l'esprit du/de la soumis(e).
Leur combinaison évidement sera un bondage systématique ou de longue durée.
I- les bondage systématiques :
C'est tous simplement des routine journalière de bondage qui seront comme des exercice de méditation répétés afin de modeler l'esprit du sujet.
Par exemple:
* on peut faire dormir la soumise dans une cage, tous les matin, elle devra attendre qu'on lui ouvre la cage pour sortir et tous les soir elle devra se laisser enfermer dans cette cage. Cette pratique peut l'habituer peut a peut à l'idée quelle appartient bien a son maître, qu'elle y est liée et ne peut pas envisager sa journée (son commencement et sa fin) sans passer par celui ci et sa disponibilité.
* ca peut être bien aussi d'habituer sa soumise à présenter elle même ces mains et ses pied pour être entravé lorsqu'elle doit rester seul ou sortir. Cela lui fera ressentir qu'elle n'est jamais totalement libre de ses mouvement et qu'il va de soit qu'elle évolue toujours dans un cadre définie par son maître.
Les deux méthodes ci dessus sont plus ou moins celles qui sont appliqué dans les prisons (et oui, le bdsm, bien plus qu'un style de vie ou un jeu sexuel est aussi une pare obscure de notre société).
II- les bondage de longue durée
Ici, c'est vraiment le bondage, qui agit comme outil de discipline. On peut par exemple:
* enchaîner par le coup une soumise pour qu'elle ne s'éloigne jamais d'un espace restreint prévue pour elle dans le salon. Ainsi, son univers tout entier sera limité à cette espace, ses relations sociales seront les gens qui viennent dans cette espace et les seules interaction qu'elle aura seront celles qu'on lui donnera dans cet espace. C'est une façon de faire le vide en elle et de la sensibiliser extrêmement à ce que l'on veut. Cette technique est d'ailleurs très présente dans le monde du travail, une personne figé sur un poste fixe pour être sensibilisé, focalisé et modelé.
* Bien sure, les entrave longue durée pour changer la façon de faire : on peut enchaîner a long terme une soumise ou un soumis pour qu'il/elle ne se déplace plus qu'a 4pattes, ne se serve plus de l'un de ses sens ...etc
* la ceinture de chasteté est aussi un bon exemple de changement des habitude et des sensibilité. Plus de masturbation et une sensibilisation accrue des organes génitaux.
III- Les bondages de disciplines
Certain type de bondage sont de véritable outils de disciplines classique. Par exemple:
*le collier électrique que l'on utilise sur les chien pour les empêcher d'aboyer. C'est à la fois un outil de bondage (matériel limitant les possibilité d'actions) et de discipline (punitif sur procédé). La sanction est immédiate, c'est mécanique et ca ne dépend pas du maître, on est donc ni tout a fait sur de la discipline ni tout a fait sur du bondage. Imaginé toutes les autres possibilités...
* Il y a aussi les bondage de punition bien sure : on attache le sujet de façons inconfortable pour le punir ou de façon a le garder en place pour lui faire subir un traitement de discipline en continue.
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c'est un monde très très vaste mais qui se résume bien par l'acronyme bdsm
b d/d s/s m en réalité
b = bondage -> la privation de sens et de liberté de mouvement, l'abandon a l'autre, le sentiment de vulnérabilité
d = discipline -> les règles, les punition pour re configurer son esprit
voir son corp
d (le deuxième) = domination -> un ensemble de procédé pour amener une personne par la contrainte a accepter son autorité
s (le premier) = soumission -> s'en remettre, se donner a l'autre et accepter son autorité de son plein grès
s (le deuxième) = sado -> le sadisme : donner de la douleur et des sensation forte a l'autre, le conduire a l'extase ou la perte de son humanité en court-circuitant sa dignité
m (le dernier) = maso -> masochisme : s'abandonner a la douleur et aux sensation forte, accepter d'être abîmé, accepter la fatalité de la vie et la simplicité de son corps et de ses instinct
voila
après ca pousse a beaucoup de pratique très diverse allant de choses soft et marrante jusqu'à des chose très hard et terrifiante
un peu a chacun de voir ou il se situe
en progressant prudemment
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Vivre à plusieurs dans le même corps, s'oubliez au profit d'une carrière, caché les sentiments pour se sentir moins vulnérable, caché qui nous sommes réellement, ne pas montrer où ne pas savoir qu'il l'on ait réellement voilà les différents passages que traverse depuis plusieurs jours.
Emmy l'actrice, mon autre je vais la nommé Evy, l'humaine.. un peu d'histoire pour comprendre.
Qui es Evy? Evy c'est l'histoire d'une petite princesse qui s'évade, elle s'en tape, elle se sent libre, elle s'amuse comme elle souhaite mais Evy se sent seule.
Evy est née à la suite de la séparation brutale avec mes parents suite à mon début de transition puis à évolué très rapidement avec mon ex-copain (les surnoms, les petites phrases amicales..) bref l'éloignement rapide de mon cercle familial puis de mes amis à l'époque a fait en sorte que mon ex-copain récupère ce "rôle parental"
Je ne vais pas aller plus dans les détails afin de protéger le peu de jardin secret qu'il me reste.
La relation entre les deux?
Evy elle est souvent là le soir, sauf que je ne contrôle pas du tout cette "phase" de moi-même, dès que Emmy "l'actrice" à un moment de calme, de repos ou de vide il y a de grande chance pour que les émotions sortent d'un coup peu importe le moment qu'il soit joyeux ou calme alors j'entend d'un coup des voix, je sens des mains sur mon corps, je revois des moments "flash" de cette période de transition loin sans repère.
Une cohabitation difficile
À être hyper active sur Internet dû à mon métier je m'oublie dans la belle carapace qui se nomme "Emmy" elle qui est beaucoup plus solide, distante, restreinte sur les émotions afin de ne pas avoir à ouvrir mes sentiments ou montrer les blessures du passées pour ne pas me reconstruire une seconde fois.
Je me sens seule à force de me caché.
Les chiffres puis les photos
Bien souvent les sourires de mes photos cachent derrière une dose d'émotions difficiles à retenir. J'ai souvent l'illusion d'être entourée quand je vois les chiffres, le nombre de play en donjon, les messages, les commentaires, les connaissances BDSM qui m'entourent sauf que derrière les chiffres il y a la réalité où je m'efface personnellement au profit d'Emmy puis de mes ambitions de carrière et de BDSM.
Le BDSM puis les soirées
Les donjons sont le rare seul moment où je me sens moins seule, d'où cette forte addiction à toujours attendre la prochaine soirée puis être en bad mood si je ne pratique pas pendant 1 semaine. Même si sur place j'utilise cette carapace "d'Emmy" je me sens bien mieux que dans n'importe quelle situation car j'ai du contact humain puis réel loin d'internet, je m'habille comme je souhaite, je gambade dans le club sourire au lèvre, je rencontre des personnes agréables.
Suis-je masochiste parce-que j'aime la douleur, suis-je masochiste pour effacer cette douleurs intérieur?
Conclusion
Je sens qu'aujourd'hui je tire une seconde sonnette d'alarme puis que des décisions vont devoir être prises rapidement afin de réussir à sortir de ce gouffre sans fin.
Apprendre à me redécouvrir, apprendre à sortir, apprendre à parler en dehors du BDSM puis de mon métier, nouée des amitiés non Kinky, faire des sorties..
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Dans le monde des relations intimes, la communication est une clé essentielle pour bâtir des connexions profondes et authentiques. Cela est particulièrement vrai dans le cadre des relations BDSM qui regroupe un éventail de pratiques différentes (Bondage, Discipline, Domination, Soumission, Sadisme, et Masochisme), où la complexité des dynamiques et des pratiques nécessite une compréhension et un consentement mutuel clairs et prédéfini. Les "checklists BDSM" et autres "sex menus" sont des outils simples mais efficaces qui peuvent grandement faciliter cette communication. Mais que sont-ils exactement, et comment influencent-ils les relations ?
Qu'est-ce qu'une Checklist BDSM ?
Une "checklist" est un document, physique ou numérique, que les partenaires utilisent pour discuter de leurs limites, intérêts, et préférences en matière de pratiques sexuelles, et en l'occurence BDSM. Elle répertorie diverses activités et scénarios, permettant à chaque partenaire de les évaluer selon leur degré de confort ou d'intérêt. Les réponses vont généralement de "intéressé(e) à essayer" à "ne jamais essayer", avec des nuances pour indiquer les préférences spécifiques ou les réserves, avec parfois quelques ajouts personnels.
Ces dernières peuvent êtres relativement simples, et composées de quelques entrées, comme complètement exhausitves sur les jeux et pratiques désirés. De plus, celle-ci peut être actualisée régulièrement, en effet les préférences et les limites peuvent évoluer avec le temps. Il est donc conseillé de réviser régulièrement les checklists pour s'assurer qu'elles reflètent toujours les désirs et le confort des partenaires.
Le concept de Sex Menu
Un "sex menu" est une liste ou plutôt, comme son nom l'indique, un catalogue de pratiques sexuelles. À l'instar d'un restaurant où l'on choisit quels plats déguster, il s'agit ici de jeux de rôles et de diverses autres activités que les partenaires peuvent explorer ensemble. Ce menu est conçu pour encourager la découverte et la communication continue, servant de guide pour naviguer dans les désirs de chacun et offrant des options variées qui peuvent être discutées et adaptées au fil du temps.
L'Impact sur la relation
Renforcement de la communication : Les checklists et sex menus encouragent une discussion ouverte et honnête sur les préférences sexuelles, ce qui peut renforcer la confiance voir même l'attirance entre les partenaires, en se rendant compte des points communs partagés. Cela permet également de clarifier les malentendus potentiels avant qu'ils ne se transforment en problèmes plus graves.
Définition des limites et consentement : Ces outils permettent aux partenaires de définir clairement leurs limites, ce qui est crucial dans les relations BDSM. Cela assure que toutes les activités sont consensuelles et que le respect mutuel est maintenu.
Exploration et liberté : Un sex menu peut introduire des éléments de jeu et de créativité dans la relation, offrant aux partenaires la liberté d'explorer de nouvelles dimensions de leur sexualité de manière sécurisée et consensuelle. Pourquoi ne pas imprimer un menu différent chaque semaine avec quelques "plats" qui resterai à la carte, et d'autres goûter à de nouvelles choses ? Cela peut être particulièrement libérateur pour ceux qui souhaitent découvrir des aspects de leur sexualité qu'ils n'ont pas encore explorés mais qui peuvent être un peu dépassé par l'étendue du choix.
Évolution de la relation : Les préférences et les limites peuvent changer avec le temps. Les checklists et sex menus peuvent être révisés régulièrement, permettant aux partenaires de réévaluer et d'ajuster leurs dynamiques et pratiques en fonction de leurs évolutions personnelles et de celles de leur relation.
En résumé
Les checklists BDSM et les sex menus sont bien plus que de simples outils organisationnels ; ils sont le reflet d'une communication ouverte et d'un respect profond dans une relation. En permettant une exploration sécurisée et consensuelle, ils offrent aux partenaires une liberté unique de découvrir et de redéfinir continuellement les limites et les désirs. Dans une culture souvent marquée par des tabous et des stéréotypes, ces outils constituent un moyen puissant de bâtir des relations intimes basées sur la compréhension et la confiance mutuelle.
Et vous, avez-vous déjà eu recours à une checklist ou est-ce que vous y penserez à l'avenir ? N'hésitez pas à répondre, et pourquoi ne pas réaliser un exemple de liste dans un futur article.
Au plaisir,
Erebus
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Image d'illustration : web, black and white beauty lingerie
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J’ai fouiné sur le web pour voir quelles étaient les tendances des jeux pour couples de cette année.
Les sites donnant des idées de jeux ne semblent plus aussi nombreux et les quelques sites qui « restent » semblent dater des années 90.
On retombe toujours sur ce fameux jeu qui propose d’écrire ses désirs et pratiques souhaitées sur un papier et de piocher le soir venu pour s’amuser avec son/sa partenaire.
je vais prendre ce défi très répandu et je vais le modifier, le façonner pour un couple qui aimerait brise la routine.
Essayons ensemble de reprendre ce classique et d’en faire quelque chose.
Le but de ce jeu est de vous organiser une soirée dédiée à vos envies du moment.
Cela peut-être une par semaine mois...année ?
Partons dans le cas d’une soirée par semaine. Une ou deux ou plus si vous le désirez et pouvez.
Vous choisissez le mode de fonctionnement.
À savoir, lequel/laquelle de vous deux dépose son envie de la semaine en premier.
Vous pouvez faire chacun votre tour donc, une semaine sur deux ou un papier chacun par semaine donc 2 papiers à réaliser, une soirée pour chaque, ou pourquoi pas durant la même soirée.
Vous disposez d’une boite ou autre pour pouvoir accueillir vos petits papiers.
Avant
le début de la semaine suivante ou, le dimanche soir, ou quand vous
avez une idée, vous la notez et la gardez pour le soir de la mise en
boite. vous vous octroyez un temps pour noter une envie, un désir, un
fantasme, une pratique, une nouvelle expérience, un gage, un défi, etc.
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Elle se nommait Marie-Madeleine Guimard. Elle a été très célèbre, non pas qu’elle fut excellente dans son domaine bien que dotée malgré tout d’une danse assez mesurée, élégante, gracieuse, légère, harmonieuse et expressive, mais elle eut une vie privée qui n’a pas manqué d’alimenter copieusement les conversations, notamment le choix de ses fréquentations, le nombre de ses amants, et son train de vie excessif, ce qui a quasiment éclipsé ce que l’on pouvait avoir à dire sur sa carrière de danseuse. Elle fut la danseuse la plus populaire de son temps, l'étoile incontestée de cette danse baroque qui culmina en France, dans la seconde moitié du XVIIIème siècle. Elle fut, en outre, l'une des plus grandes courtisanes de cette époque, comptant parmi ses amants, aussi bien Mirabeau que le duc d'Orléans. Elle fut le modèle et la maîtresse de Fragonard, qui décora son hôtel particulier. Dans son salon, se pressaient nombre d'intellectuels des Lumières, où se préparait cette Révolution qui devait lui être fatale. Elle a dominé la danse française durant vingt-cinq ans. Elle a dansé devant Louis XV et Louis XVI, et la cour, à Versailles ou Fontainebleau, et s’est illustrée dans une cinquantaine de ballets dans lesquels étaient mêlés danse et comédie. On vantait sa générosité de cœur et sa gentillesse qui étaient telles que, bien souvent, les critiques hésitaient à dire du mal d’elle et lui pardonnaient facilement tous ses excès. Elle se rendait souvent auprès des malades, ou des indigents pour les aider financièrement. Elle avait, par ailleurs, le don de la séduction, l’art de plaire, et ce malgré le fait qu’elle était très maigre, complètement à l’opposé des canons de l’époque à savoir des danseuses un peu enrobées que l’on avait l’habitude de rencontrer. Ces dernières se posaient en rivales et ne manquaient pas, toutes jalouses qu’elles étaient, de lui donner des surnoms comme "le squelette des grâces. " Qu’importe, Mademoiselle plaisait à la gent masculine. Elle est née le vingt-sept décembre 1743, à Paris. Sa mère est fille-mère, son père, un inspecteur des toiles qui ne reconnaîtra l’enfant que douze ans après sa naissance. Elle débute sa carrière de danseuse en 1758 sur la scène de la Comédie Française qui, à l’époque, possédait une troupe de ballet. Trois ans plus tard, elle entre à l’Académie Royale de musique, grâce au protectorat de Jean Dauberval, chorégraphe et maître de ballet qui fut, très tôt, son amant et lui permettra de rester assez longtempsen ce lieu où elle ne manquera pas de se faire remarquer. La demoiselle en vue fait dans l’utile et l’honoraire en amour. Elle fréquente en même temps le valet de chambre de Louis XV, Jean-Benjamin de la Borde qui lui permettra de la faire entrer à la cour et y rencontrer des personnes influentes, et Charles de Rohan, Prince de Soubise qui ne manquera pas de la couvrir de cadeaux et qui lui fera construire différentes demeures et même une petite salle de spectacle, des lieux qui n’existent plus de nos jours car ils furent détruits sous Napoléon III. Elle débute à l’Opéra dans le rôle de "Terpsichore" dans "Les fêtes grecques et romaines." Elle danse de manière expressive et se fait remarquer par son talent et sa grande coquetterie. Quatre ans plus tard, elle sera nommée première danseuse de "demi-caractère." Monseigneur Louis Jarente de la Bruyère, l’évêque d’Orléans partagera son lit et lui fera mener grand train lui aussi. Un beau jour, son généreux amant, le Prince de Rohan-Soubise en eut assez de devoir la partager avec d’autres et décida de ne plus lui allouer la pension qu’il lui versait régulièrement. Mademoiselle se laissa alors courtiser par un prince allemand qui, tout éblouit qu’il était par elle, se proposa d’éponger toutes ses dettes en échange d’un mariage. Elle s’enfuira avec lui. Soubise,dépité, partira à sa recherche et réussira à la récupérer pour la reconduire dans son fameux hôtel de la rue de l’Arcade.
La jeune fille, menue, gracile, aux traits encore puérils, toutefois outrageusement parée, inondée d'un parfum musqué, vêtue d'une robe rose largement échancrée et décolletée, un ruban noir noué autour du cou, suscitait un effet presque indécent sur de jeunes marquis poudrés, étourdis et désœuvrés. Elle débute sur scène le neuf mai 1762, à l'âge de dix-huit ans, dans le rôle de Terpsichore du prologue des "Fêtes grecques et romaines." Terpsichore, la muse de la danse, deviendra plus tard, au moment de sa plus grande célébrité, son emblème attitré. La danse que nous appelons baroque, telle qu'elle se pratique à l'époque, n'a pas grand chose de commun avec la rhétorique du ballet qui va lui succéder. Le public, en ces années-là, goûte particulièrement la danse "anacréontique", où se mêlent et parfois se fondent séquences chorégraphiées et scènes de pantomime. "La Guimard" attirera l'attention des spectateurs, très tôt, par sa grande aisance à passer d'un registre à l'autre, par la façon dont elle intègre à son art de danseuse de véritables qualités d'actrices. Se produisant pour les plus grands maîtres de son temps, Noverre, mais aussi Vestris ou Gardel, elle incarne des rôles nobles avant de se tourner vers le genre de demi-caractère, s’illustrant notamment dans "Les Caprices de Galathée"(1776), "La Chercheuse d’esprit" (1778) ou "La Fête de Mirza" (1781). Les observateurs s’accordent pour souligner qu’elle n’a jamais été "ni belle, ni même jolie." Pourtant, elle parvient à séduire le public par sa tournure incomparable et son ton exquis, occupant les devants de la scène pendant près de trente ans. Elle excelle dans la danse pantomime et porte aux plus hautes sphères le ballet "anacréontique." La danse n’est pour autant pas l’unique raison qui contribue à la notoriété de la première danseuse. Sa vie galante a nourri dès ses débuts les gazettes en tous genres. Choisissant ses amants parmi la haute société, elle s’assure ainsi de confortables revenus qui lui permettent de mener un train de vie remarquable. Il n'est rien de plus banal que d'associer la danse, aujourd'hui encore, dans l'imaginaire collectif, à des clichés de femmes entretenues, de demi-mondaines, vivant dans un climat de dépravation et de vénalité. Mais pour Marie-Madeleine Guimard, une telle vénalité faisait partie des conventions et des règles du cadre social dans lequel elle s'inscrivait. Elle avait compris qu'une telle relation privilégiée se devait de rester secrète pour ne pas attirer la jalousie des autres ballerines ni même celle des jeunes danseurs qui eux aussi tournaient autour de ses nombreux amants. Au XVIIIème siècle, le théâtre est un lieu d'intrigues, de séductions et d'aventures. Le spectacle représenté est souvent un prétexte. Les occupants des loges, peuvent le regarder du coin de l'œil, tout en poursuivant d'autres activités. De toutes les loges du théâtre de la Comédie-Française, c'est celle du maréchal prince de Soubise qui suscite le plus de rumeurs. Il est admis, on vient le voir, on lui applique l'offensant sobriquet de "Sultan" de l'Opéra, dont le corps de ballet serait le sérail. S'y retrouvent, en sa compagnie, des "danseuses en double", et même de petites novices, ballerines ou figurantes, entre lesquelles, il n'a que l'embarras du choix. Selon les rapports de police de l'époque, Soubise devient aux premiers jours de l'année 1767, le protecteur officiel de Marie-Madeleine Guimard, l'entretenant à raison de deux mille écus par mois. Commence pour elle, une vie d'aisance, de succès et de célébrité. Elle obtient de lui qu'il lui achète, indépendamment de ce qu'il lui accorde mensuellement, une maison à la campagne, dans le village de Pantin, non pas une "folie", mais une véritable demeure, entourée d'un parc et pouvant rivaliser par son luxe avec un hôtel particulier.
On commence, à la cour, à parler d'aller à Pantin comme d'un privilège, presque aussi convoité que celui d'être invité à Versailles lorsque le roi y séjourne. Les lendemains d'orgie sont délicieux. Elle n'a jamais compris pourquoi il était si répandu de soutenir le contraire. Pourquoi il est question, si souvent, de l'amertume, de la tristesse, et même parfois du dégoût, dont les fêtes de la chair seraient nécessairement suivies. Elle ne savait pas. Elle se sentait parfaitement épanouie. Comme si sa chair, plus que son cerveau, gardait le souvenir des douces folies de la nuit, et continuait à s'enrepaître, en une sorte de vibration diffuse et prolongée, se refusant à disparaître, se répandant dans tout son corps, l'emmenant à un merveilleux état d'indolence, de voluptueux engourdissement, comme ces images d'un rêve qui se perpétuent au-delà du réveil, non pas tant par leur matière, vite dissipée, que par l'éblouissement qu'elles continuent à susciter, alors même qu'on est en train de tout en oublier. Elle sent bien que ce qu'elle vit à Pantin, loin d'être un à-côté de son art officiel, simplement plus leste, plus dévergondé, en représente de fait la source officielle. Le registre où elles'enrichit, sans cesse, la gamme des pas et des mouvements qui lui ont été transmis, dans la plus grande liberté. Elle se reposait de ses ballets où le tout-Paris aristocratique du temps, y compris les princes du sang, briguait l’honneur d’être admis, où, parfois, étaient représentés des spectacles libertins et où elle ne s'embarrassait d'aucune pudeur. C’est à ce moment là que commencent les travaux de construction d’un magnifique hôtel particulier qu’elle appellera "Le temple de Terpischore", rue de la Chaussée d’Antin à Paris. L’architecte est Claude Nicolas Leroux, les décorations intérieures confiées à Honoré Fragonard. En ce lieu somptueux, elle organisera des grands dîners où seront conviés des membres de la cour et autres personnalités de la haute aristocratie. Elle donnera des spectacles dans sa salle de théâtre qui pouvait recevoir jusqu'à cinq-cents personnes. Elle rivalisera d’élégance et de bon goût dans le choix de ses toilettes, avec les femmes qui se trouvaient là. Un lieu susceptible de rivaliser, tout à la fois, avec les salons les plus éclairés, ceux où on ne s'embarrasse pas de préjugés, où fermentent les idées nouvelles, à l'image du salon de Madame de Montesson ou celui d'Élie de Beaumont. Elle avait commencé à espacer, puis à annuler, ces soirées d'un autre type, régulières elles aussi, où ses confrères et consœurs de l'Opéra la retrouvaient, bien auparavant, pour des réunions qui duraient jusqu'à l'aube, et où tous les débordements étaient permis. Fragonard, pour ce genre de plaisir, semblait largement lui suffire. Elle caressait l'idée, même de le prendre officiellement pour amant de cœur. Elle aimait l'écouter parler longuement de sa peinture, de la nécessité de savoir se contenter d'esquisser certaines figure, sans les achever, ou de créer des contrastes qui ne soient pas seulement des jeux d'ombre et de lumière comme Rubens.
En 1774, Louis XV meurt. Le Dauphin, sous le nom de Louis XVI, est couronné et Marie-Antoinette devient reine de France. Marie-Madeleine Guimard, qu'on appelait "La Guimard", qui connaît bien, par le comte d'Artois, tout l'intérêt que la jeune souveraine lui porte, se met à espérer d'être reçue à la cour. Hélas, il lui faut déchanter. Le nouveau couple royal, pour un temps, se croit tenu de rétablir un semblant d'ordre et de décence. L'entourage royal, encouragé par le parti dévot, tente d'imposer des normes de décence et de moralité. "La Guimard" répond par un défi, une surenchère en sens inverse. Elle fait jouer, dans son théâtre, "Les fêtes d'Adam", une pièce où sous prétexte de représenter le paradis terrestre, tous les acteurs et danseurs des deux sexes sont presque intégralement nus. Le spectacle avait déjà été exécuté, autrefois à Saint-Cloud, pour une soirée privée du Régent. Au début de l'année 1785, au moment où elle se distingue dans l'opéra "rabelaisien" de Grétry et du comte de Provence, elle subit le contrecoup de la banqueroute du prince de Rohan-Guéménée. C'est pour son protecteur, Soubise un embarras financier grandissant. C'est alors, que volontiers accusée de cupidité par ses détracteurs, Marie-Madeleine Guimard, se révèle d'une grande générosité. Non seulement, elle renonce aussitôt, à tout ce qu'il lui accordait mais elle incite celles des danseuses pensionnées de l'Opéra qui bénéficiaient des prodigalités du "Sultan", à reverser leur pension aux créanciers du prince de Soubise. En 1785, elle doit se séparer de son "Temple de Terpsichore" à Paris car l’argent finit par lui manquer en raison du train de vie coûteux qu’elle mène. Elle organise une loterie privée pour le vendre. C’est une marquise qui en fera l’acquisition pour le revendre à un banquier. En 1789, elle abandonne sa carrière de danseuse à l’opéra et épouse Jean-Etienne Despréaux qui était danseur lui aussi, chorégraphe, poète et professeur de danse de Madame du Barry. Curieusement, il n’est pas fortuné, ni influent, mais elle lui trouve beaucoup d’esprit. Elle apprécie de pouvoir partager avec lui les plaisirs de la vie et sa passion de la danse. Elle aurait pu, dans le sillage du duc d'Orléans, et dans la continuité de l'esprit éclairé dont son salon était crédité, sinon adhérer à la Révolution, du moins tenter de s'y insérer. Son intimité avec Mirabeau ou Talleyrand lui aurait alors assuré, du moins pendant un temps, de ne pas être inquiétée. Un tel destin, pour elle, était très envisageable. Or, il n'en a rien été. De même, elle a refusé d'émigrer. Elle était ni révolutionnaire, ni contre-révolutionnaire. Tout se passe comme si l'Histoire, à partir de 1789, ne la concernait plus. Le jour où elle apprend que la reine vient d'être exécutée, elle ne manifeste, étrangement, aucune tristesse, ni aucune indignation particulière. Thermidor marque un tournant. Une véritable fringale de fêtes, de bals envahit Paris. L'Histoire, autour d'elle se déchaîne à nouveau, Consulat, coup d'État, Empire, guerres incessantes. Grâce à l’appui de Joséphine de Beauharnais, son mari reprendra ses cours de professeur de danse et comptera parmi ses élèves Désirée Clary, Caroline Bonaparte ainsi que les enfants de Joséphine . Il deviendra organisateur de spectacles, maître à danser de la nouvelle impératrice Marie-Louise, tout en continuant d’écrire des poèmes et chansons. Grâce à l’empereur, il obtiendra le poste de professeur de danse au Conservatoire de musique ainsi que répétiteur des cérémonies de cour. Quand la monarchie est rétablie, cela n'éveille en elle, pas le moindre intérêt. Lorsque Marie-Madeleine Guimard meurt, le quatre mai 1816, aucun journal ne le mentionne. Tout le monde l'a oubliée.
Bibliographie et références:
- Jean-Étienne Despréaux, "Mémoires"
- Paul Lacome, "Étoiles du passé"
- Guy Capon et Robert Yves Plessis, "Les Théâtres clandestins"
- Olivier Blanc, "Portraits d'artistes au temps de Marie-Antoinette"
- Arsène Houssaye, "Princesses de comédie et déesses d’opéra"
- Benjamin Constant de Rebecque, "Mémoires"
- Jean Raspail, "Les fêtes du Régent"
- Pierre Gaxotte, "Louis XV"
- Jacques Dupret, "La Guimard à Pantin"
- Edmond de Goncourt, "La Guimard"
- Philippe Le Moal, "Dictionnaire de la Danse"
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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Tout lui souriait dans la vie. Rien ne semblait lui résister et elle aimait cela. Juliette n'était pas du genre à accepter l'échec dans quelque domaine que ce soit surtout auprès des femmes. Elle avait le sens de la compétition, exacerbé par la pratique de l'équitation qu'elle pratiquait encore régulièrement. Rien ne lui plaisait plus que l'odeur des écuries, monter et démonter des barres en carrière au petit matin, s'endormir dans le van au retour d'un concours de saut d'obstacles. Elle avait fait la connaissance de Sarah dans un club. Depuis, elle n'avait qu'une idée en tête, la pousser à se soumettre totalement à elle, corps et âme. Elle était déjà son amante attitrée depuis leur rencontre. Sarah s'était révélée chaque nuit de leur vie languissante toujours plus fougueuse dans leurs ébats d'alcôve. Toutes les femmes amoureuses ont le même âge, toutes deviennent des adolescentes exclusives, inquiètes, tourmentées. Sarah n'échappait pas à la règle. Mais cela ne déplaisait pas à Juliette. Elle était intelligente, sentimentale et charmante. Mais surtout, elle pressentait en elle, un réel potentiel de soumission. Guidée par la confiance qu'elle lui porterait, Juliette obtiendrait tout d'elle, la forcerait à concrétiser tout ce qu'elle désirerait, surtout ce qu'elle n'osait pas intimement s'avouer. Confiance aveugle indispensable pour Sarah lorsqu'un bandeau de velours ou un masque de cuir recouvrirait ses yeux, lors de séances de soumission, en des lieux et en présence d'inconnus. Les humiliations, les sévices sexuels et le fouet l'épanouiraient. Mais enrespectant la sécurité. Tout être humain a ses limites, l'esclave a les siennes.
Elles étaient devant une porte, à double battant, une antichambre étroite. Dans sa main, Juliette sentait les doigts anxieux de Sarah. Elle tremblait, non de froid, elle savait ce qui l'attendait de l'autre coté. Bientôt, elle connaitrait la révélation en pénétrant dans la cave du manoir. Un mélange de curiosité et d'angoisse surgissait en elle. L'inattendu est une arme de séduction. Le jeu des situations insolites l'excitait et le danger la grisait en la plongeant dans un état second où tout son être se sentait autoriser à se dédoubler, libérant ses pulsions refoulées. Elle portait une robe droite descendant sous le genou avec une fente arrière jusqu'aux reins, resserrée à la taille mais un peu lâche à la poitrine. Dessous, seulement une paire de bas noire tenue par un porte-jarretelle. Dans une des poches de sa Maîtresse, la laisse métallique qui lui était destinée lestait sa veste. Sarah frottait nerveusement ses cuisses et ses genoux les uns contre les autres faisant crisser ses bas. Elle semblait adorer l'appréhension qui précédait sa première mise à l'épreuve, excitée par la sensation d'être préparée ainsi à son sacrifice telle une vestale. Elle aurait seulement préféré être nue sous une longue cape.
Mais ce n'était pas elle qui décidait et cela semblait lui plaire. Cela faisait partie du jeu. L’entrée passée, Juliette l'entraîna dans un petit salon dont l’un des murs était occupé par un grand miroir. Elle se glissa derrière elle, et souleva sa chevelure. Elle fit glisser la fermeture Éclair de sa robe de la nuque, jusqu’au bas de ses reins, dégageant ses épaules et sa poitrine. Son vêtement tomba à ses pieds. Elle ne portait plus que ses bas et une paire de talons hauts. Puis, elle dégrafa ses bas et les fit glisser le long de ses cuisses. Bientôt le porte-jarretelle rejoignit le reste de sa parure au sol. Juliette lui ôta ses chaussures. Elle était totalement nue. Juliette sortit de son sac un rosebud orné d'une couronne en rubis. Elle le prit dans ses doigts quelques instants pour le réchauffer. Sarah se pencha alors en avant en écartant ses fesses pour faciliter l'intromission. Il avait été décidé qu'elle serait privée de bâillon, pour l'entendre crier mais qu'en revanche un bandeau l'interdirait de voir ceux qui la fouetteraient ou ceux qui auraient envie de la posséder par tous les orifices naturels selon leur fantaisie. Sa Maîtresse lui enserra le cou d'un collier et lui passa à ses chevilles ainsi qu'à ses poignets des bracelets. Sarah se regarda furtivement dans le miroir avant que Juliette noue le bandeau sur son visage. Elle se trouva belle dans le secret de sa nudité et la noblesse du cuir. L'esclavage, c'est un peu comme l'amour, le vertige en plus.
Le temps de réprimer son angoisse, la porte s'ouvrit. Elles reconnurent aussitôt Béatrice. Sa mince silhouette était entièrement vêtue de noir, du col officier de son chemisier, jusqu’à ses bottes en cuir. Juliette lui tendit sanshésiter la dragonne de sa laisse. Elle s'en saisit de ses mains gantées de cuir.
- La nudité te va bien. Tu as un corps superbe, fait pour le sexe et pour le fouet.
- Merci Madame, répondit Sarah.
Elle ouvrit les deux battants et la guida vers son sacrifice. Le lien pendait entre elles deux. Elle ne la tira pas, comme on mène un animal. Elle marchait derrière elle, les mains liées dans le dos, en se cambrant au maximum, projetant sa poitrine en faisant saillir ses reins. Attachée, mais libre, elle s'offrait. Au fond de la salle, éclairée par des projecteurs, l’attendait une croix de saint André. À coté d'elle se tenait une jeune fille brune aux cheveux très courts.
- Je m’appelle Claire.
- Et moi, Sarah, lui répondit-elle d’une voix respectueuse.
- Nous allons beaucoup te faire souffrir.
- Je sais que Juliette vous l’a demandé.
- Madame a décidé: nous irons au bout de ce qu’elle a choisi pour vous, mais vous connaissez le code du safeword.
- Je le connais et je suis prête.
Claire lui entrava les chevilles et les poignets en fixant aux bracelets des cordes maintenus à la croix par des chaînes. Elle était écartelée, face à la salle plongée dans l'obscurité. Sarah savait que des yeux l'observaient, imaginant les tortures qu’ils aimeraient faire subir à sa fière poitrine, ou à son sexe ouvert. Mais seul, le regard de sa Maîtresse lui importait, en espérant qu'elle la trouve digne de lui appartenir. Atteindrait-elle le niveau de perfection qui sublimerait leur relation périlleuse. Il était essentiel pour elle de se donner sans réserve, sans rien attendre en retour que de mériter le rang et le titre d'esclave choisie parmi toutes, pour ne susciter aucun reproche, ou plus simplement par orgueil ou par fierté. Donner cet immense bonheur à la femme qu'elle aimait était une préoccupation majeure, bien plus que la concrétisation de ses fantasmes masochistes. L'une comme l'autre ne devaient pas se décevoir mais en respectant les limites à ne pas franchir. Sarah avait ses limites, l'esclave qu'elle allait devenir aurait les siennes. Juliette ne l'ignorait pas.
Sur une table basse, un martinet à longues lanières en cuir, un fouet dont la mèche est tressé de deux cuirs différents, et une fine cravache. Claire prit le fouet, et lança son bras. La lanière s’enroula autour de sa taille et le serpent la mordit au centre de son ventre. Le coup fut doublé au même endroit par le martinet. Bientôt, ce fut le haut des cuisses qui attira l'attention. Jamais auparavant, ces parties de son corps n'avaient été touchées même par Juliette. Et quand les lanières s'attaquèrent à ses seins en lacérant leurs pointes, elle comprit qu'elle serait intégralement fouettée sauf au visage. Puis c’est le haut de ses cuisses qui fut l’objet de leurs attentions. En écho, les lanières atteignirent son pubis mais avec plus de délicatesse. Elle cria sa douleur, comme la femme qu'elle avait entendue dans le couloir. Elle aussi avait souffert, nue et crucifiée comme elle. Plus Claire frappait fort et plus Sarah s'offrait. Elle souffrait, mais elle dominait sa souffrance: le plaisir qui naissait insidieusement en elle la dépassait, la stigmatisait. Elle ressentait sa première jouissance cérébrale.
Claire recommença méthodiquement à la flageller, lentement, alternant fouet et martinet, descendant et montant de ses épaules à ses cuisses, en quadrillant tout son corps, afin que les traces fussent nettes. La tête penchée sur le coté, elle pendait au bout de ses bras crucifiés. Bientôt, la croix qui la soutenait fut basculée vers l'avant parfaitement à l'horizontale. On lui ôta le rosebud puis une large olive métallique pénétra sans préparation son anus lui arrachant un cri de douleur. C'était un crochet anal. Claire attrapa le lien de sa chevelure et le passa dans l’anneau de métal, elle tira, cabrant sa tête en arrière. Une main adroite malaxa les pointes de ses seins pour les durcir avant de les prendre en étau par des pinces dentelées. Les deux mâchoires mordirent sa chair. Tout cela était nouveau pour elle, mais elle se montrait courageuse. Pas un instant, elle n'eut l'idée d'arrêter la séance en prononçant le code du safeword. Elle se découvrait plus masochiste qu'elle ne le pensait. Pour Claire, il était grand temps de franchir une nouvelle étape dans la séance. Ce furent les brûlures par une bougie. Les premières perles de cire brûlantes s'écrasèrent sur ses épaules. Bientôt les larmes de feu atteignirent ses seins zébrés par le fouet. Enfin la brûlure gagna son périnée entre les deux voies intimes. Dans son esprit échauffé par cette succession de peurs, de douleurs et de plaisirs entremêlés, des images fulgurantes de sacrifice déferlèrent en elle. Elle se surprit à chuchoter "merci" à chaque nouveau coup alors même que sa chair se déchirait et que son sang coulait. Elle allait gagner la considération de Juliette. Devenir esclave, digne de ce nom. C'était pour elle comme l'amour avec une excitation vertigineuse en plus. La fin de la soirée s'écoula comme dans un rêve. Après avoir ôté le crochet anal, on rétablit la croix de saint André à la verticale, pour la libérer de ses liens. Honteuse mais fière, elle avait joui des traitements infligés par la seule volonté de sa Maîtresse. Juliette la rejoignit, recouvra ses épaules d'une cape et l'embrassa.
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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Je suis switch. C’est difficile à dire, ça, « je suis switch ». Surtout si on est Belge, et qu’on prononce « je souis switch ». Ça fait beaucoup de mouvements de la mâchoire – bon, ça peut toujours faire un peu d’entraînement pour le port d’un bâillon. Ou alors si on a du sexe oral en Helvétie : « je suis sucé par un Suisse switch ». OK, je m’arrête là avant que ça ne dérape encore plus…
En tout cas, ce n’est pas un mot très joli, « switch », et puis c’est un anglicisme. Est-ce qu’on n’arriverait pas à trouver, dans notre belle langue de Molière, un terme équivalent ? Je suis intervertisseur, inverseur ? Je suis échangeur (d’autouroute), échangiste (c’est déjà pris !)… Une traduction littérale serait « interrupteur », c’est mignon mais ça ne fonctionne pas vraiment non plus. C’est un peu mieux si on passe sous une forme active : j’aime intervertir les rôles, j’apprécie d’échanger. Ça présente au moins l’intérêt d’éviter d’essentialiser la posture, à l’image de toutes ces femmes « soumises » qui précisent avoir la pulsion de se soumettre, mais ne pas être pour autant la soumise du premier dominateur autoproclamé venu : elles pourraient dire « je suis une femme qui apprécie de se soumettre ». Mais, pour plus exact que ce soit, c’est un tantinet lourdingue.
A tout prendre, et à défaut de d’être académicien, je propose « renverseur ». Ça ajoute une petite connotation coquine, on sent qu’avec un-e renverseur-se on va se faire culbuter, que l’expérience va être renversante… Ou alors un côté « brat » (tiens, il faudrait aussi lui trouver une autre traduction que « sale gamin-e », à celui-là) : la rébellion, le renversement nous guette. Allons-y alors, je suis un « Homme renverseur » : comment on change son profil sur le site ?
Je suis switch, mais bon, ce n’est pas si facile à dire. C’est que le fait d’apprécier « renverser » ne me définit pas très bien, il y a des personnes avec qui je me sens assez nettement soumis, d’autres auprès de qui la posture de domination me semblera très naturelle… Et pourtant, même dans ces situations relativement claires (il y en a d’autres qui le sont moins), je sais que j’aurai besoin un jour ou l’autre d’inverser les rôles. Est-ce que c’est ce besoin de ne pas figer les rôles qui caractérise le plus ma posture, voire ma personnalité ? N’est-il pas étrange de se définir par l’absence de polarisation ?
Je pourrais aussi bien dire que je suis BDSM-fluide, c’est-à-dire que je m’adapte assez facilement à la personne avec qui je pratique… Même si le terme est moche, ça décrit bien le côté vivant, sans a priori, qui à mon sens contrebalance un peu les inconvénients liés au fait d’avoir une fesse sur chaque chaise.
Dans un sens, j’envie un peu les gens qui se sentent, au moins en apparence, dominants ou soumis sans aucune ambiguïté. C’est qu’il y a l’air d’y avoir chez ces personnes une forme de certitude dans le désir, que je ne possède pas souvent et qui parfois me manque. Etre switch serait-il une manière d’essayer de faire de mes doutes une force ?
Je suis switch, et c’est difficile de dire d’où ça me vient… Si j’essaie de faire un peu d’introspection, il me semble que ma sexualité puérile et adolescente s’est plutôt construite sur des fantasmes de soumission, mais cela a été très fortement remodelé par la suite. Je n’exclus pas du tout que mon côté dominateur ait été assez largement insufflé par des injonctions sociétales : être un homme, ça veut dire être puissant, prendre les choses en main, maîtriser la situation. Et puis, la pornographie que je suis allé chercher pour m’aider à construire cet univers érotique quand même assez particulier (et dont j’ai longtemps eu honte) ne me proposait que des situations de soumission féminine, et je les ai adoptées sans l’ombre d’une hésitation.
Cette pression sociale est colossale, et à mon avis souvent déterminante, bien qu’inconsciente. Rien que pour ça, j’ai de l’admiration et de l’affection pour les hommes qui se soumettent et pour les femmes qui dominent : ça me semble courageux de tenir ces positionnements qui vont à contre-courant des rôles que la société nous enjoint à jouer. Etre switch me permet alors de satisfaire à l’occasion mon penchant pour la subversion sociétale, à moindres frais…
Plus sérieusement, j’apprécie la proposition d’Alexandre Lacroix, qui suggère « d’organiser la circulation du pouvoir » dans la sexualité, par exemple en alternant les postures de domination – dans une optique de déconstruction des injonctions liées au système patriarcal (écouter par exemple : https://www.arteradio.com/son/61672389/doit_on_apprendre_faire_l_amour).
Dans le même ordre d’idées, je constate que j’ai plutôt envie de soumettre des femmes que j’identifie comme puissantes, et qu’à l’inverse le fait de m’offrir renforce la sensation de ma propre puissance : paradoxal, non ? Mais pour qu’il y ait domination et soumission, il faut bien un « matériau », et celui-ci est produit par l’épaisseur de personnalité et par la densité physique, à mon avis en tout cas.
Je suis switch, et ça me semble un peu difficile à dire. Sur ce site, je veux dire. La plupart des personnes inscrites se déclarent dominatrices ou soumises, et j’y perçois un sentiment diffus qu’être switch c’est un peu louche, c’est un truc de débutant-e, de personnes qui n’ont pas encore choisi leur camp. Sur la base de ce que j’explique de ma psyché un peu plus haut, d’aucuns diront sans doute que je suis une sorte de soumis inavoué, refoulé, et qu’un de ces jours je ferai mon coming-out. Et je ne suis pas spécialement pressé de leur donner tort ou raison, ça me convient de cheminer.
Je pourrais éventuellement dire que je suis « dominateur par empathie », c’est-à-dire que ce qui me plaît dans la posture Dom, c’est de faire vivre à ma partenaire une expérience de soumise que j’imagine délicieuse, parce que je m’imagine en train de la vivre. Mais justement, c’est plus compliqué que ça : mes désirs se sont si fortement entremêlés, et depuis si longtemps, que je ne me satisferais probablement pas de me définir uniquement en tant que soumis, toute une partie de moi serait amputée.
Se définir en tant que « renverseur », c’est donc aussi revendiquer le droit à ne pas figer les choses, dans un monde où on se retrouve vite assigné-e à une fonction unique, où les perspectives d’évolution sont minces. On pourrait dire que ça revient à ne pas trouver le courage de choisir. Pour ma part je préfère penser que c’est une manière d’avoir le courage de garder ouvertes les perspectives !
Je suis switch, facile à dire… mais peut-être difficile à faire ? Comment s’y prend-on, en pratique, est-ce qu’on échange les rôles tous les jours, toutes les semaines, tous les ans ? C’est souvent soit trop long, soit trop court, comme le décrit la narratrice de ce podcast très instructif : https://www.youtube.com/watch?v=uxCj249zCcU
Alors, alterner au sein d’une même séance, d’un rapport sexuel ? Il faut savoir faire preuve d’une certaine souplesse, et ça exclut peut-être les pratiques trop « engageantes »… Mais pour l’instant c’est ça qui fonctionne le mieux pour moi, et il peut y avoir un aspect « revanche » qui ne manque pas de piquant : profite bien du moment où tu as l’ascendant, et méfie-toi de ce qui t’arrivera après !
Et puis, ça suppose de pratiquer avec une personne switch également, et là c’est un peu limité en ce qui me concerne. Mon amoureuse a un vrai côté dominant, que j’essaie de l’aider à assumer, mais elle se trouve vite mal à l’aise en tant que soumise, si bien que mon côté « pervers », mon désir de la pousser à sa limite est souvent frustré. J’avoue que je ne sais pas trop quoi faire de ça pour l’instant, j’espère que ça pourra évoluer, et je ne m’interdis pas de pratiquer (sans relation sexuelle) en-dehors du couple en attendant.
Bref, je suis switch, et j’invite tous-tes les switchs du monde à clamer avec moi, très vite et plein de fois d’affilée : « je suis switch ! »
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P.S.: Grand merci à @La Louve de m'avoir fait découvrir les ressources partagées dans cet article !
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L'impact a de précieux le Lien qu'il crée entre N/nous. Dans cette Bulle, ou chacun de N/notre côté nous rallions à un plaisir commun. Votre Pouvoir sur moi. Sur mon corps, comme sur mon esprit.
C'est une pratique précieuse dont je ne saurais me lasser. Car au delà du plaisir, il marque une attention, une complicité, un partage. Il marque Votre possession.
Je distingue l'impact comme une connexion entre deux masochismes, physique et/ou mental, et Vous.
Les sensations varient, selon l'état d'esprit, selon l'instrument, et selon Votre vigueur à la tâche.
Et mon plaisir jongle d'un masochisme à un autre. Celui d'un plaisir purement physique par les sensations, à un plaisir plus mental. Lorsque la douleur ne se transforme plus, et qu'elle reste à cet état brut.
Car j'aime de ne pas aimer Monsieur.
J'aime Vous subir.
J'adore me sentir impactée par Vous. Sous ces deux formes, diamétralement opposées, mais dont le cœur est, et demeure Vous.
Vous donner.
J'adore me soumettre à Vous, et à Vos coups. J'adore ne pas Vous imposer de limites, et Vous sentir jouir de ce corps qui Vous appartient, à Votre faim.
L'impact, c'est aussi le plaisir de Vous sentir m'éprouver, et un moyen de Vous prouver ma ssoumission. À Vous, à Vos désirs, à Vos choix.
J'aime Vous offrir mon corps comme réceptacle à Votre sadisme, et ressentir le plaisir vif que Vos actes procurent à ma peau, à mon corps, tout autant qu'à mon âme.
La magie de l'impact n'est possible que par ce Saint Graal qui est le N/notre.
N/notre Lien.
Il m'est précieux de conserver des traces de Votre passage. Des bleus, des marques auquel ces souvenirs sont raccrochés. Il est délicieux de Vous porter, telle une extension de Votre marque sur moi.
J'aime me sentir possédée par Vous jusque dans ma chair.
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