La rubrique "Articles" regroupe vos histoires BDSM, vos confessions érotiques, vos partages d'expériences SM. Vos publications sur cette sortie de blog collectif peuvent aborder autant les sujets de la soumission, de la domination, du sado-masochisme, de fétichisme, de manière très générale ou en se contentrant très précisément sur certaines des pratiques quu vous connaissez en tant que dominatrice/dominateur ou soumise/soumis. Partager vos récits BDSM, vécus ou fantames est un moyen de partager vos pratiques et envies et à ce titre peut être un excellent moyen de trouver sur le site des partenaires dans vos lecteurs/lectrices. Nous vous rappelons que les histoires et confessions doivent être des écrits personnels. Il est interdit de copier/coller des articles sur d'autres sites pour se les approprier.
Par : le 01/09/23
  Monica Majoli est une artiste américaine, née en 1963 à Los Angeles en Californie. L'oeuvre de Monica  explore l'intimité à travers la sexualité, et certains aspects des "courants alternatifs" tels que le BDSM. Selon le Whitney Museum of American Art, les "peintures figuratives de Majoli des années 1990 à aujourd'hui ont dépeint des scènes de fétichisme sexuel". Son travail explore "les thèmes et rituels de l'identité, de l'intimité et de la mortalité". Dans ses premières œuvres, elle s'est concentrée sur la peinture à l'huile s'inspirant de la peinture européenne du 16ème au 19ème siècle. Elle a utilisé cette méthode pour créer des scènes  détaillées et réalistes et des représentations de son propre corps. Ces peintures explicites mettent davantage l'accent sur les aspects psychologiques et les conséquences de ces actes que sur l'expérience physique elle-même. Dans une interview, l'artiste déclara, en substance que le BD SM, était la principale forme de sexualité qu'elle exploité visuellement arguant qu'il lui permettait de mettre en évidence la nature psychologique de la sexualité et de la conscience." Sa série Rubbermen (2009-2014) a été présentée lors de la Biennale de Whitney en 2006 et de la Biennale de Berlin de l'art contemporain en 2006. Cette série est composée de peintures à l'aquarelle représentant des scènes d'hommes vétus de latex, souvent liés par des cordes et/ou des chaînes. Elle reprend là un concept exploré dès avant par le magazine Rubber Rebel publié à Los Angeles au milieu des années 1990. Ses représentations stylisées de l'activité sexuelle quand elle s'appuie sur le fétichisme. Le sexe y est  exploité comme un outil davantage que comme une performance sexuelle. Dans la collection Black Mirror (2009-2014), Monica Majoli peint en jouant sur le clair obscur. L'idée lui est venu des miroirs noirs qui entourent les murs de la chambre principale de sa maison à Los Angeles. Black Mirror comprend des portraits de femmes avec lesquelles Majoli a eu des relations sur un quart de siècle. Ces "portraits nocturnes polis" sont réalisés à partir de photographies prises devant les miroirs noirs. Blueboys est sa dernière collection en date. Cette série d'aquarelle a été commencée en 2015 à partir d'images tirées du premier magazine gay américain, Blueboy, publié en Floride de 1974 à 2007. Elle a indiqué voir en ce magazine une métaphore de la libération gay et de la réalisation de soi avant l'épidémie du SIDA. Rubberman Bound 2
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Par : le 01/09/23
La jeune femme entra dans la chambre où elle avait l'habitude de dormir. Elle avançait à la lueur des bougies, mais aurait très bien pu progresser dans le noir tant elle connaissait les moindres recoins de la pièce. Elle précédait sa Maîtresse qui la tenait en laisse. Une fois de plus, elle la rendait heureuse, en l'honorant et en la surprenant. Charlotte était fière, elle se sentait élue et fêtée. Un bloc de mélancolie, voilà ce qu'elle était devenue. Mais une mélancolie active, qui l'empêchait de se laisser engloutir par les lames de fond de l'instinct de mort pour le retourner comme un gant afin de transformer en énergie docile cette aspiration vers le néant. Les ratures dans son carnet d'adresses, anormalement nombreuses pour une jeune femme de trente ans, étaient les témoins muets de cette noirceur. Et il était doux à Charlotte que ce qui lui fut interdit, matériellement, comme la porte de la cellule interdit matériellement aux filles enfermées, de s'appartenir ou de s'échapper. Il s'agissait du meilleur partie qu'on pouvait alors tirer d'elle. Lorsqu'elle s'éveilla, le silence dans la cave était total. Allongée sur le dos, elle était captive, nue, écartelée. Comme les chaînes tiraient au plus court, vers l'arrière, pour les chevilles et les poignets, elle ressentait une interminable souffrance, proche du démembrement. L'humiliation était là. Se montrer ainsi dans cette position dégradante, alors que fouettée, prise ou sodomisée, sa vanité pouvait se satisfaire de susciter le désir. Charlotte prenait conscience de l'orgueil réel de l'esclave qui motive et qui excuse tout. Ne pas ouvrir les yeux. Ne pas s'éveiller tout à fait encore. Pas maintenant. Profiter du demi-sommeil pour continuer à croire que tout cela n'était qu'un rêve, un fantasme trop fort, trop présent, qui raisonnait encore en bas de son ventre. Pourquoi m'avait-elle contrainte à une telle séance ? Avait-elle voulu me faire souffrir ? Rien dans son attitude n'avait pourtant trahi un quelconque plaisir à m'imposer un tel jeu. Cela ressemblait plutôt à un passage obligé, une sorte de rituel auquel elle-même n'aurait pu échapper. Elle tendit l'oreille, à l'affût d'un signe de Juliette. Charlotte secoua la tête. Elle était folle de remuer de telles pensées. Elle ne devait pas avoir peur. Et si sa Maîtresse avait encore eu l'envie de l'offrir à une amie ? Charlotte avait beau tenter de rejeter de toutes ses forces cette idée, celle-ci la taraudait, ne la lâchait plus. Juliette voulait l'offrir à une amie. Elle lui a donné l'adresse. Elle lui avait dit qu'elle trouverait là une jeune femme qui n'atteint le plaisir qu'en réalisant ses fantasmes. Si elle mimait la dérobade, c'était pour mieux en profiter. N'avait-t-elle pas elle-même avoué qu'elle avait en elle, jusqu'à l'obsession, des images de viol ? Des pas dans le couloir. Les voilà qui approchent. Elle cessa de respirer. Elle les entendit s'arrêter devant la porte de la cave. Une clé tourna dans la serrure. Bientôt la porte s'entrouvrit. Charlotte distingua dans l'embrasure une silhouette. L'excès d'excitation paralyse souvent. Il ne fallait pas y penser, simplement se laisser porter par le temps.   La jeune femme aimait ces instants où elle se sentait captive et nue, à la merci des fantasmes de la première venue. Il y avait quelque chose de très excitant dans l'idée de s'abandonner ainsi. C'était peut-être orgueilleux ou superficiel, mais il lui semblait que Juliette serait toujours heureuse de la soumettre. Elle avait le sentiment que leur couple serait d'une stabilité extrême. Que rien ne pourrait arriver. Que leur équation physique était un antidote à la mort. Tout ça, elle le pensait par bribes, sans en être bien certaine. Elle savait juste que c'était le moment, et que dans ces situations, c'est toujours le corps qui décide. Mais que cachait ce sourire carnassier: une volonté d'asservissement ? Et cette attitude conquérante: le refus de laisser son destin lui échapper ? Le plaisir l'emportait-il sur le bonheur ? Qu'importe, après tout. La lumière l'aveugla. C'était Juliette mais elle n'était pas seule. Celle qui l'accompagnait la regardait d'un œil narquois. Elle s'assit sur le rebord du lit, nue, les mains sur les genoux. Tout en elle dégageait une étrange impression de sauvage énergie mais mêlée d'une extrême élégance. Il semblait à Charlotte, comme si cela ne la concernait pas, qu'elle avait déjà vécu une scène analogue. Mais pour cette fois, la jeune fille lui était inconnue. Elle n'en était que l'occasion ou l'objet, on n'avait plus qu'à la soumettre. Juliette vit la jeune fille poser délicatement ses mains de part et d'autre de la vulve glacée de Charlotte. Elle sollicita les grandes lèvres pour les écarter peu à peu, du bout des doigts. Le contact, même s'il demeurait ferme, n'avait pas du tout la violence redoutée. Elle ouvrit son sexe comme on ouvre un fruit, avec grand soin, en faisant attention de ne pas en perdre le nectar. Charlotte ferma les yeux. Elle cherchait à se concentrer sur le plaisir que la fille exigeait d'elle. Il devait venir. Elle devait réussir à jouir pour la satisfaire, pour qu'elle puisse continuer. Peut-être que, comme avec sa Maîtresse, si elle parvenait à se mettre en situation de passivité, parviendrait-elle à exciter ses sens. L'inconnue passa plusieurs fois sa langue sur le sexe de Charlotte, de l'entrée du vagin jusqu'au clitoris, aspirant la chair tendre des petites lèvres, les frôlant parfois des dents, puis les abandonnant pour recommencer ailleurs, un peu plus haut, un peu plus bas. À l'instant même où la jeune inconnue mordilla son clitoris, Charlotte se convulsa bientôt dans ses chaînes et trembla encore lorsque la jeune femme, s'étant tout à fait rhabillée, lui détacha les mains et lui donna des consignes pour leur prochaine rencontre. Ce soir-là, le sommeil ne vint pas. Bien sûr, elle avait eu peur, mais elle n'avait pas eu honte. La jeune fille habitait près de la place Saint-Sulpice. Charlotte avait cru, ou voulu croire, pour se donner du courage, qu'elle serait farouche. Elle fut détrompée. Les airs pudiques qu'elle prenait, étaient précisément destinés à l'aguicher. Elle l'attendait sur un canapé. Un bras étendu sur l'accoudoir en velours grenat. Jambes croisées, pieds nus, ongles lissés d'un vernis rouge. En dessous noirs. Autour de vingt heures, Charlotte en retard sonna à la porte. Trop facile, pas de punition, l'inconnue ne fut pas dupe. Anxieuse, elle poussa la porte entrouverte. À double tour, la referma. La voici introduite dans la pénombre du salon, par la jeune fille nue, organisatrice de la séance. En fond sonore, le "Boléro" de de Ravel. Doucement, pour entendre le bruit de ses pas quand sur le parquet point de Hongrie, Charlotte se déshabilla lentement, une épaule après l'autre, la robe tombant alors sur le sol, pour écouter le clapotis de son sexe déjà ouvert et humide. Des larmes coulèrent le long de ses tempes et son cœur battait d'une force inconnue.    La jeune femme était dans un état second, et aurait pu créer un état troisième, tant elle se sentait loin de son corps. Avec les coups reçus dans la journée, elle avait honte de se sentir épanouie et heureuse. Elle ne percevait qu'un brouhaha, un magma de paroles indistinctes. La confusion la gagnait. Un météorologue aurait été à même de définir son état: brumeux, avec quelques éclaircies à venir. L'inconnue décroisa ses jambes, les paumes claquant sur ses cuisses, la pria d'avancer. La flamme des bougies lançant des lueurs dansantes sur leurs visages, semblait réveiller des ombres dans le haut plafond. Elle eut les caresses et la bouche de l'inconnue. Cette bouche alla jusqu'au secret de son corps, au plus secret de son être émotif dans la chaleur humide que le désir enfiévrait. Sans tarder, elles ressentirent, cette étrange douceur, cette paix heureuse des amantes. Charlotte devait lui être soumise et l'accueillir avec le même respect avec lequel elle l'accueillait, comme autant d'images de Juliette. Elle tenait d'autant plus à elle, qu'elle la livrait davantage. Le fait qu'elle la donnait était une preuve, et devait en être une pour elle, qu'elle lui appartenait. On ne donne que ce qui vous appartient. Mais Juliette la reprenait aussitôt. Tes yeux se retournent vers mon sourire. Le silence, nous l'avions décidé. Tu devras t'efforcer de ne pas hurler quand quand je te flagellerai jusqu'au sang. Tu n'as pas le choix. Si tu désobéis, ce sera l'arrêt irréversible de la séance. Charlotte ne sait plus ce qu'elle veut, le fouet, oui mais pas pour son plaisir. De l'amour des femmes, elle ne connaissait rien d'autres que quelques privautés, quelques complaisances accordées avec des camarades de classe, à la limite du jeu mais bientôt par dessus la nuque passe le harnais de cuir serré, son corps supplie. Nue, de dos, debout devant moi. Bientôt mes doigts, à gauche, et à droite, ont glissé, les lanières de cuir sur tes épaules et dans la fente de tes lèvres. Alors, les omoplates ont frissonné. Les reins soudain cambrés par un flux de désir. Le grain de ta peau sur ma langue. Les lèvres de ton sexe sur la pulpe de mes doigts. Ta joue sur mon épaule, mes mains à l'envers ont fermé les crochets. Mon souffle effleurant le profil de tes seins dressés avec cette envie de toi qui tangue, cette envie de te fouetter. Cette envie de suspendre les gestes. Je t'attrape par la nuque, te renverse sur le canapé, je te dévore. Tu te débats, tu me supplies. Charlotte n'a pas de honte à exposer son corps asséché de coups. Tout est évident. Tu es allongée, au-dessous de moi, la caresse est légère presque rêvée, précisant l'ondoiement sur l'entrecuisse à peine ouverte. Le désir est prégnant, ton sexe est brûlant, l'émergence de sa pointe, la moiteur de ses plis, les battements de sa matrice. Elle lui apprit et lui révéla son corps, par des caresses d'une insidieuse lenteur, par des baisers qui n'en finissaient plus d'éveiller en elle des ondes de plaisir presque intolérable. Leur fuite avait le goût du définitif, c'était certainement cela qui blessait Charlotte plus que tout.    Ne plus aimer que sa Maîtresse. Tout était sa faute. Elle avait agi d'une manière folle et s'en voulait terriblement. Sa pente naturelle l'inclinait en toutes choses à mêler douceur et brutalité. À l'écoute de ses harmonies secrètes, elle agissait d'instinct, sans jamais calculer l'effet de ses caresses. L'inconnue tendit le bras, effleura silencieusement son cou durant de longues minutes, et par ses doigts seuls tout était dit. De la bouche venait alors calmer la fièvre qu'elle avait fait naître, s'abreuvant à la source même d'où jaillirait la jouissance. Charlotte entrouvrait les lèvres et fermait à demi les yeux. Elle regardait la jeune fille à la dérobée, qui se leva brutalement du canapé. Charlotte n'attendit pas son ordre. Elle avait compris. "- Maintenant, je voudrais te fouetter, je te le demande. Acceptes-tu ?" Elle accepta. La jeune fille lui lia les poignets enserrés par des bracelets au-dessus de la tête, à un anneau chevillé au plafond. Jamais Charlotte ne l'accepta avec autant de joie. Elle attendit et le temps cessa d'être immobile. Sa douceur offerte appelait les blessures autant que les caresses. Elle n'eut jamais d'illusion. Elle était debout, et ses bras levés et joints, faisaient saillir ses seins. La jeune fille les caressa, puis l'embrassa sur la bouche. Quand elle lui eut mis un bâillon, et qu'elle eut saisi un fouet, elle la fouetta longuement. Elle aimait autant la frapper que la voir se débattre. Charlotte se tordait, gémissait, pleurait sous le fouet. Seuls ses yeux pouvaient implorer sa grâce mais elle ne l'obtint pas. Tu te tais. Quand bien même le voudrais-tu que tu ne pourrais parler. Tes soupirs, les plaintes d'extase, les gémissements de douleur ont pris toute la place dans ta poitrine et dans ta gorge. Tu deviens muette d'un incroyable bonheur masochiste. La jeune fille cessa de flageller Charlotte. Elle défit le collier et les bracelets qui la tenaient captive. En fut-elle délivrée ? Ses cris meurent en un baiser brutal, comme la secousse qui bascule. La fleur sanguine laisse sourdre son suc aux mille parfums dans un mouvement de bacchanale déchaînée, sanglot de l'extériorisation extrême de Sa sensualité fouaillée. Elle est ouverte, béante, les lèvres palpitantes, la vulve agitée de pulsions enflammées et suintante de son miel blanc et blond. Elles basculèrent, enroulées l'une à l'autre dans un enlacement tortueux qui les emplit de joie enfantine. Cessant de lutter, des gouttes de sueur perlant sur ses seins, elle s'abandonna aux désirs saphiques insatiables de la jeune fille. Aucune nuit pareille à nulle autre, jamais Charlotte ne l'accueillit avec autant de joie. Elle avait joui sous le fouet. Elle appartenait plus que jamais à Juliette. Quelque chose d'indissoluble et de fatal, une puissance invisible les liait bien plus que dans le bonheur et l'euphorie, errant dans le pur illogisme de la réalité, ne rendant de comptes à personne, forme suprême de la liberté dont elles usaient dans le bien comme dans le mal. Leur idéal avait changé d'objet. Leur amour était scellé à jamais. Se laisser prendre à l'envi, fouetter, être docile et nue. Pour l'amour qui fait battre le cœur, on ne forçait personne. Charlotte était éblouissante de félicité. L'envol étourdi d'un oiseau nocturne dans un jardin endormi, distrait par la bouleversante incantation sacrée qu'elle portait au rite célébré de leurs chairs amoureuses confondues. Juliette entendrait encore une fois Charlotte, attachée nue au pied du lit mais heureuse, respirer dans la nuit.   Bonne lecture à toutes et à tous.   Méridienne d'un soir.
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Par : le 01/09/23
IX  Prières pour se Soumettre. Ô Mon Miséricordieux Maître / Ma Miséricordieuse Maîtresse, mon désir est de me soumettre à Vous dans tout ce que je suis et ce que je voudrais être. Je vous ouvre tout mon cœur, je Vous offre mon corps. Faites de moi votre souffre-douceur, votre vide-couilles, votre BAB. Vous êtes toute mon âme et je m’en remets entièrement à Vous. Au nom du B du D du S et du M… Ainsi soit-il. Ô Mon Miséricordieux Maître / Ma Miséricordieuse Maîtresse, j’élève vers Vous mon esprit, mon âme, mon cœur, mon corps, mes émotions, tous mes désirs, mes fantasmes et mes rêves. Je Vous soumets mon passé, mon présent, mes difficultés à venir et mes efforts vers Vous. Ô Mon Miséricordieux Maître / Ma Miséricordieuse Maîtresse, prenez le contrôle de ma vie et de ma destinée car je soumets toute chose à vos passions lubriques. Je Vous donne tout : apparence, corps, sexualité. Je Vous soumets mes faiblesses, mes forces, mes attraits et mes insécurités. Dans la jouissance comme dans la douleur, pour les orgasmes comme pour la torture, je n’appartiens qu’à Vous. Je vous demande de transformer ma vie selon votre plan pour moi. Faites de moi la chose de Mon Miséricordieux Maître / de Ma Miséricordieuse Maîtresse et tel (le) que Vous avez toujours voulu que je sois. Au nom du B du D du S et du M… Ainsi soit-il.   X  Prière pour demander pardon. Ô Mon Miséricordieux Maître / Ma Miséricordieuse Maîtresse, qui a la beauté comme vêtements, qui porte le cuir et le vent sur son corps, qui est l'époux (se) du vice et du sang, je m'incline. Veuillez me pardonner de Vous avoir touché avec mes yeux.   XII  Prière pour implorer une sanction. Ô Mon Miséricordieux Maître / Ma Miséricordieuse Maîtresse, Je me suis touché et j’ai agi lascivement envers moi-même ; et si Vous ne me punissez pas, et si Vous ne me châtiez pas, je serais assurément du nombre des perdants. Ô Mon Maître / Ma Maîtresse, je crois en Vous et je subirais votre punition. Au nom du B du D du S et du M… Ainsi soit-il.
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Par : le 01/09/23
V  Prières du repas. Avant le repas. Que la main de Ô Mon Miséricordieux Maître / Ma Miséricordieuse Maîtresse, nous bénisse, nous et la gamelle que nous allons recevoir. Ainsi soit-il. Après le repas. Nous Vous rendons grâce de vos bienfaits, de vos croquettes et de vos crachats, Ô Mon Maître / Ma Maîtresse, qui régnez sur tous vos soumis. Ainsi soit-il.   VII  Prières des Voyageurs. Avant le départ. Ô Mon Maître / Ma Maîtresse, fais-moi arriver à votre destination, à votre donjon. Ô Mon Maître / Ma Maîtresse soyez ma route et mon mouillage, soyez le portier de votre coffre ou le gardien de ma cage, et faites-moi ainsi arriver à votre donjon. À l’arrivée. Je Vous rends grâce de vos bienfaits, car assurément, Ô Mon Miséricordieux Maître / Ma Miséricordieuse Maîtresse, Vous êtes parmi les convoyeurs, le meilleur de ceux / la meilleure de celles qui amènent les êtres soumis à leur destination.   VIII  Prières du Donjon. Avant le Donjon. Que la main de Ô Mon Miséricordieux Maître / Ma Miséricordieuse Maîtresse, nous bénisse, nous et la séance obscène, orgiaque ou douloureuse qu’il ou elle nous fera connaître. Au nom du Bondage du Donjon du S et du M. Ainsi soit-il. Après le Donjon. Nous Vous rendons grâce de vos bienfaits, de votre lubricité et de vos châtiments, Ô Mon Maître / Ma Maîtresse, Vous qui régnez sûr vos soumis(e/s). Au nom du B du D du Sexe et du Merveilleux… Ainsi soit-il.
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Par : le 31/08/23
                                                                                                   SCENE 1 «  Bof décidemment toujours les mêmes choses qui se passent. » Il lisait tranquillement son journal tout en caressant la tête de la petite chienne posée sur ses genoux, n’étant guère passionné par les nouvelles il décide de le reposer. -«  Bon toi tu vas aller un peu dans ta cage. » Il la met en cage, vérifie qu’elle ait bien de l’eau dans sa gamelle et lui donne ses jouets. -« Je vais devoir m’absenter, j’en ai pas pour longtemps, tu restes sage ! » La petite chienne le regarde et vient chercher une caresse comme pour montrer qu’elle est d’accord. Il appelle alors la servante qui était restée au coin du mur dans la pièce voisine. -« Mademoiselle venez-voir ! » La servante accourt vers lui. -  Monsieur m’a demandé ? - Je vais faire des courses, pendant ce temps vous me surveillez bien la petite chienne, vous ferez également la vaisselle. Si les choses ne sont encore pas effectuées avec sérieux je me verrais dans l’obligation de sévir ! Et gare à vous si la chienne s’échappe ! - Bien Monsieur. »  Il part alors faire les courses, tout se passe bien hormis la traditionnelle vieille à la caisse. Lorsqu’il revient il espère que la vaisselle sera faite et l’appartement lavé et que la chienne n’aura pas encore fait pipi dans la cage. Quand il franchit la porte les sacs à la main ses espoirs s’envolent en voyant la servante promener la petite chienne dans l’appartement. -«  Mais enfin qu’est-ce que vous faites ?! -  Ah vous avez fait vite Monsieur, désolé mais elle n’arrêtait pas d’aboyer, elle a renversé sa gamelle, elle a bien failli défoncer la cage et… - Mais je m’en fiche ! Vous avez comme instruction de l’attacher et l’enfermer dans le cagibi si elle fait la folle dans la cage et d’utiliser la baguette ou le martinet si cela ne suffit pas ! Je ne vous ai pas demandé de la sortir et la promener, en plus la vaisselle n’est pas faite ! Avez-vous passé l’aspirateur ? - C’est que… elle ne m’en a pas laissé le temps Monsieur. - Si vous aviez bien appliqué les consignes vous auriez eu le temps. Puisque c’est comme ça vous serez sanctionné toutes les deux. Vous allez dans le cagibi, vous m’attachez la petite chienne, vous restez prés d’elle, vous attendez sagement à genoux les mains derrière la tête. - Mais Monsieur je vous jure que… - Je ne veux pas savoir vous êtes en tort toutes les deux ! Peu importe qui a commencé, je vous rassure il n’y aura pas de jaloux vous allez autant l’une que l’autre le payer cher. »  N'HESITEZ PAS A PASSER A L'ACTE EN ME FAISANT PART EN COMMENTAIRE DE VOS IDEES POUR LA SCENE 2....
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Par : le 31/08/23
Elle retournait parfois sur le lieu de leur rencontre. Sur ce trottoir où elle avait marché, anonyme d'elle, sept ans plus tôt. Elle se demandait: "Et si quelqu'un d'autre m'abordait maintenant, quelle serait ma réaction ?. Mais personne ne venait interrompre son recueillement. Elle lui avait dit qu'elle l'aimait. "-Juliette, donne-moi deux ans de bonheur. Donne-les-moi, si tu m'aimes". Si tu m'aimes ! Mais le pire n'est pas dans la cruauté des mots, il est dans les images qui font haleter de douleur. Il lui arrivait d'aller jusqu'à la fenêtre et de l'ouvrir pour tenter de respirer mieux. Une sorte de bref répit de l'air, un sauvetage miraculeux. Sa jalousie ne la trompait pas. Il est vrai qu'elle était heureuse et mille fois vivante. Elle ne pouvait pourtant faire que ce bonheur ne se retourne aussitôt contre elle. La pierre aussi chante plus fort quand le sang est à l'aise et le corps enfin reposé. Ce n'est qu'aux moments où elle souffrait qu'elle se sentait sans danger. Il ne lui restait qu'à prendre goût aux larmes. Aussi longtemps et fort qu'elle la flagellait, elle n'était qu'amour pour Juliette. Elle en était là, à cette simple mais ferme conviction. Une femme comme elle ne pouvait pas la faire endurer volontairement. Pas après avoir déjà pris la mesure de cette douleur. Elle ne pouvait y trouver ni plaisir ni intérêt. C'est donc qu'il y avait autre chose. Ce ne pouvait être que l'ultime scénario envisagé, celui qui aurait dû s'imposer en tout premier, n'eût été ce délire qui pousse tout amoureux à se croire le centre du monde de l'autre. Depuis, de Juliette, elle attendait tout mais n'espérait rien, du moins le croyait-elle. Le sujet avait été évacué. Il y aurait toujours cela entre elles. Puisqu'elle l'avait fait une fois, pourquoi n'en serait-elle pas capable à nouveau ? Son esprit et son corps la comblaient, mais elle nourrissait des doutes sur la qualité de son âme. Rien ne démentait en elle une mentalité de froide amante dominatrice. Après tout, leurs deux années de vie commune dans la clandestinité la plus opaque qui soit, non pour cacher mais pour protéger, les avaient fait passer maîtres dans l'art de la dissimulation. Charlotte était bien placée pour savoir que Juliette mentait avec aplomb, et vice versa. Elles s'adaptaient différemment à la déloyauté, et cloisonnaient leur existence avec plus ou moins de réussite. Mais jamais elles n'auraient songé à élever la trahison au rang des beaux arts. Puisqu'elle lui mentait, et par conséquent au reste du monde, Charlotte pouvait supposer qu'elle lui mentait aussi. Juliette avait-elle échafaudé ce scénario pour s'évader de tout et de tous avec une autre. L'amour impose le sacrifice et le privilège de l'être aimé. Il leur fallait se reconquérir, alors tous les matins seraient beaux, les lèvres dessinées en forme de baisers, frémir de la nuque, jusqu'au creux des reins, sentir le désir s'échapper de chaque pore de la peau, la tanner comme un soleil chaud de fin d'après-midi, et la blanchir fraîchement comme un halo de lune, que les draps deviennent dunes, que chaque nuit devienne tempête. L'indifférence prépare admirablement à la passion. Dans l'indifférence, rien ne compte. C'était un apaisement infime, mais l'éclair d'un instant, elle était comme une sainte avec le diable au cœur. La question de fidélité ne se posait plus, au fond, que par rapport à elle même. À son idée de l'amour.    Dans la passion, rien ne compte non plus, sauf un seul être qui donne son sens à tout. Seul est pur l'élan qui jette alors les corps l'un contre l'autre, les peaux désireuses d'un irrésistible plaisir. Un lit où l'on s'engouffre sous les cieux, un rêve où l'on s'enfouit à deux, des doigts soyeux, un arpège harmonieux. Avait-elle pensé à l'intensité de ces visions d'elles ensemble, à leur féroce précision ? Elle connaissait si bien son corps, Juliette le voyait comme personne ne pouvait le voir. Elle l'avait baigné, séché, frotté, passé au gant de crin. Il arrivait à Charlotte d'hurler comme une bête, quand elle entendait un sifflement dans la pénombre, et ressentait une atroce brûlure par le travers des reins. Juliette la cravachait parfois à toute volée. Elle n'attendait jamais qu'elle se taise et recommençait, en prenant soin de cingler chaque fois ou plus haut ou plus bas que la fois précédente, pour que les traces soient distingues. Elle criait et ses larmes coulaient dans sa bouche ouverte. Refaire sa vie ailleurs, là où on est rien pour personne. Sans aller jusqu'à s'installer à Sydney, combien de fois n'avait-elle pas rêvé à voix haute de vivre dans un quartier de Paris ou une ville de France où elle ne connaîtrait absolument personne. Un lieu au cœur de la cité mais hors du monde. Un de ces Finistères ou Morbihans où elle ne représenterait rien socialement, n'aurait de sens pour personne, ni d'intérêt pour quiconque. Où elle ne serait pas précédée d'aucun de ces signes qui préméditent le jugement, vêtements, coiffure, langage, chat. Une parfaite étrangère jouissant de son anonymat. Ni passé, ni futur, sérénité de l'amnésique sans projet. N'était-ce pas une manière comme une autre de changer de contemporain ? Une fuite hors du monde qui la ferait échapper seule à la clandestinité. À tout ce qu'une double vie peut avoir de pesant, de contraignant, d'irrespirable. Vivre enfin à cœur ouvert. Ce devait être quelque chose comme cela le bonheur. Un lieu commun probablement, tout comme l'aventure intérieure qu'elle avait vécue avec elle. Mais souvent hélas, la vie ressemble à des lieux communs. Les bracelets, les gaines et le silence qui auraient dû l'enchaîner au fond d'elle-même, l'oppresser, l'effrayer, tout au contraire la délivraient d'elle-même. Que serait-il advenu de Charlotte, si la parole lui avait été accordée. Une mécanique perverse fait que le corps s'use durant la brève période d'une maturité dont nul n'ignore qu'elle est un état instable. Rien de plus menacé qu'un fruit mûr. Des mois précèdent cet instant de grâce. Des semaines accomplissent l'épanouissement. Entre ces deux évolutions lentes, le fruit se tient, l'espace d'un jour, à son point de perfection. C'est pourquoi la rencontre de deux corps accomplis est bouleversante. Juliette en était là. Charlotte aimait la retrouver parce que, en elle, elle se retrouvait. De ce qui n'était qu'un grand appartement sans âme, elle en avait fait un refuge à semblance: lumineux, paisible, harmonieux. Les chambres qu'habitèrent des générations de gens sans goût dont la vie morne avait déteint sur les murs, Juliette les avaient meublées de couleurs exactes et de formes harmonieuses. Le baroque engendre souvent la tristesse et le confort l'ennui lorsqu'il se résume à une accumulation de commodité. Chez elle, rien n'offensait ou n'agaçait. C'était un endroit pour états d'âme et folles étreintes joyeuses. Rarement les frontières de son moi n'avaient été si explorées.    Trop lourd de garder secrète une vie secrète. Ce souterrain creusé en elle n'avait pas fait qu'exténuer son corps devenu inhabitable. Il lui avait dévasté l'âme. Elle n'était plus qu'un labyrinthe troué d'alvéoles. De sa vie, de sa double vie. Elle avait crée chez elle un microclimat privilégié fait d'un confort invisible qui se haussait à la dignité de bien-être et de cette forme supérieure du silence, le calme. Les yeux de Charlotte la voyaient telle qu'elle était. Juliette la dominait mais en réalité, c'est Charlotte qui devait veiller sur elle et la protéger sans cesse de ses frasques, de ses infidélités. Elle ne supportait mal d'être tenue à l'écart. Avec une patience d'entomologiste, elle avait fait l'inventaire du corps de Juliette et souhaitait chaque nuit s'en régaler. Elle s'arrêtait pas sur ce qui, dans le corps, atteignait la perfection. La ligne souple du contour de son visage, du cou très long et de l'attache de ses épaules, cette flexibilité qui fascinait tant Modigliani en peignant sa tendre compagne, Jeanne Hébuterne. Elle regardait naître une lente aurore pâle, qui traînait ses brumes, envahissant les arbres dehors au pied de la grande fenêtre. Les feuilles jaunies tombaient de temps en temps, en tourbillonnant, bien qu'il n'y eût aucun vent. Charlotte avait connu la révélation en pénétrant pour la première fois dans l'appartement de celle qui allait devenir sa Maîtresse et l'amour de sa vie. Elle n'avait ressenti aucune peur, elle si farouche, en découvrant dans une pièce aménagée les martinets pendus aux poutres, les photos en évidence sur la commode de sycomore, comme une provocation défiant son innocence et sa naïveté. Juliette était attentionnée, d'une courtoisie qu'elle n'avait jamais connue avec les jeunes femmes de son âge. Elle était très impressionnée à la vue de tous ces objets initiatiques dont elle ignorait, pour la plupart l'usage, mais desquels elle ne pouvait détacher son regard. Son imagination la transportait soudain dans un univers qu'elle appréhendait sans pouvoir cependant en cerner les subtilités. Ces nobles accessoires de cuir, d'acier ou de latex parlaient d'eux-mêmes. Ce n'était pas sans intention que Juliette lui faisait découvrir ses objets rituels. Tant de délicatesse.    Assurément, elle ne serait pas déçue et les conséquences iraient bien au-delà de ses espérances. Elle savait qu'elle fuyait plus que tout la banalité. Elle avait pressenti en elle son sauvage et intime masochisme. Les accessoires de la domination peuvent paraître, quand on en ignore les dangers et les douceurs d'un goût douteux. Comment une femme agrégée en lettres classiques, aussi classique d'allure pouvait-elle oser ainsi décorer son cadre de vie d'objets de supplices ? L'exposition de ce matériel chirurgical, pinces, spéculums, anneaux auraient pu la terroriser et l'inciter à fuir. Mais bien au contraire, cet étalage la rassura et provoqua en elle un trouble profond. Juliette agissait telle qu'elle était dans la réalité, directement et sans détours. Elle devrait obéir que Juliette soit présente ou absente car c'était d'elle, et d'elle seule qu'elle dépendrait désormais. Juliette la donnerait pour la reprendre aussitôt, enrichie à ses yeux, comme un objet ordinaire, corps servile et muet. Instinctivement, Charlotte lui faisait confiance, cédant à la curiosité, recommandant son âme à elle. Elle ne marchait plus seule dans la nuit éprouvant un véritable soulagement d'avoir enfin trouver la maîtresse qui la guiderait. Malgré le cuir, l'acier et le latex, elle est restée avec elle ce soir-là. Elle n'a plus quitté l'appartement et elle devenue l'attentive compagne de Juliette. Car, en vérité, si elle avait le goût de l'aventure, si elle recherchait l'inattendu, elle aimait avant tout se faire peur. Le jeu des situations insolites l'excitait et la séduisait. Le danger la grisait, la plongeait dans un état second où tout son être se dédoublait, oubliant ainsi toutes les contraintes dressées par une éducation trop sévère. Ce double jeu lui permettait de libérer certaines pulsions refoulées. De nature réservée, elle n'aurait jamais osé jouer le rôle de l'esclave jusqu'à sa rencontre avec Juliette. La fierté dans sa soumission lui procurait une exaltation proche de la jouissance. Était-ce seulement de ressentir la satisfaction de la femme aimée ? Ou de se livrer sans condition à un tabou social et de le transgresser, avec l'alibi de plaire à son amante, d'agir sur son ordre. Elle apprit à crier haut et fort qu'elle était devenue une putain quand un inconnu la prenait sous les yeux de Juliette. Agir en phase avec son instinct de soumise la faisait infiniment jouir. Étant donné la manière dont sa Maîtresse l'avait livrée, elle aurait pu songer que faire appel à sa pitié, était le meilleur moyen pour qu'elle redoublât de cruauté tant elle prenait plaisir à lui arracher ou à lui faire arracher ces indubitables témoignages de son pouvoir. Ce fut elle qui remarqua la première que le fouet de cuir, sous lequel elle avait d'abord gémi, la marquait beaucoup moins et donc permettait de faire durer la peine et de recommencer parfois presque aussitôt. Elle ne souhaitait pas partir, mais si le supplice était le prix à payer pour que sa Maîtresse continuât à l'aimer, elle espéra seulement qu'elle fût contente qu'elle l'eût subi, et attendit, toute douce et muette, qu'on la ramenât vers elle. Sous le fouet qui la déchirait, elle se perdait dans une délirante absence d'elle-même qui la rendait à l'amour. On s'étonna que Charlotte fût si changée. Elle se tenait plus droite, elle avait le regard plus clair, mais surtout, ce qui frappait était la perfection de son immobilité, et la mesure de ses gestes. Elle se sentait désormais, au cœur d'un rêve que l'on reconnaît et qui recommence. Elle avait enfin reconquis Juliette. L'apaisement ne pourrait venir que du sentiment d'infini, ce sentiment océanique qui est ici-bas le plus proche de la sensation d'éternité, le seul qui fût de nature à la réconcilier avec ses propres ténèbres.     Bonne lecture à toutes et à tous.   Méridienne d'un soir.
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Par : le 30/08/23
My darling...   Une rencontre,    Soudaine, inattendue, imprévisible, qui nous boulverse, nous déstabilise.   Devrions-nous laisser autant de pouvoir à ce sentiment inconnu qui nous envahit, nous chamboule ?    Devrions nous le laisser percer notre carapace, toutes nos fondations ?   Peut-on resister à cette tension si forte et entrainante ?   Une tornade incontrôlable, ravageante.   Une plume avec le pouvoir d'un ange, décroche nos coeurs, les emmènent dans un monde ou seul la passion reigne, les desirs sont exaucés, les envies les plus pures et les plus sombres perdurent pour l'éternité et nourri la flamme qui nous consume, sans contrôle ni fin.   Une obsession charnelle, laissant place à l'imagination et la folie de nos pensées bestiales qui ne demandent qu'à être dévoilés.    Frustrés de ne peux pas pouvoir atteindre ce coeur, ce corps, de sentir la douceur de sa peaux, de sa voix, la souffrance s'accélère, l'obsession grandi au même rythme que la puissance du vent, une fraicheur qui parcours les moindres parcelles de notre corps, se fraye un chemin au plus profond de notre être.   Dans le silence de ces nuits étoilés, j ai appris, à regarder la vie sans culpabiliser, à savouerer en gardant les yeux fermés n'entendant que la melodie de sa voix me rappellant pourquoi je suis ici, venant d'un même monde, si différentes et pourtant si complémentaires   Ces roses, porteuses d'un désir inconditionnel, diront sans mots la flamme qui en moi réside. En signe de mon cœur, de mon étincelle Une flamme brillant pour toi, qui me guide. Lorsque ces roses auront fanées par le vent je saurai qu'il est enfin temps de revenir offrir à nouveau, avant qu'il ne soit longtemps un autre bouquet, empli de doux souvenirs   Je crois aux âmes qui sont faites pour se rencontrer, se compléter, destiné à vivre un morceaux d'éternité ensemble, enlacé, soudé avant que le vent l'emporte, avant que les roses se fanent...
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Par : le 30/08/23
De l'Apothicaierie à Donnant, tout devrait être décrit: Her Hastellic, Borderune, tout est beau. Un seul de ces sites ferait la fortune d'autres pays. Descendons les petits vallons, avec un regard charmé sur les petits ports et les plages qui les prolongent. Et voici le plateau d'Enter d'où l'on découvre l'admirable baie, les rochers, le port, la plage de Donnant. L'enthousiasme nous soulève, nous n'avions qu'un seul désir: courir, descendre les dunes, fouler le sable doré, nous perdre dans le labyrinthe des rochers et admirer la mer, moirée, ornée de dentelle blanche. Mais voici que des nuages sombres, venant de l'ouest, cachent le soleil qui ourle leur bord d'une frange éclatante. La mer se dévêt de sa robe de moire. Les vagues, comme des cavales en furie accourant de l'horizon, vertes, glauques, crêtées d'écume, rebondissent et fusent dans leurs chocs désordonnés. Le vent hurle, le fracas des lames contre les rochers et sur la plage devient assourdissant, des clameurs, des mugissements horribles surgissent de partout et l'océan, tel un géant formé à l'échelle du monde, semble être possédé par tous les démons de l'enfer. Nulle part, le spectacle qu'offre une tempête n'est comparable à celui que l'on peut contempler à Donnant. La mer est comme cela. Elle peut accumuler les malveillances, multiplier au-delà de l'imaginable les mauvais hasards et, lorsque tout semble perdu, détourner sa fureur et faire une fleur à ceux contre qui elle s'est acharnée. Il y avait peu de chances que la tempête ramène "Albatros" près de son point de départ à Sauzon. Il y avait peu de chances que le soleil se démasque juste à temps pour permettre d'identifier la côte et de corriger le cap qui plaçaient le bateau juste au vent de son port. Le romantisme est une attitude séduisante et la terre d'élection des adolescents, mais tant de fausses monnaies y ont cours qu'il faut se garder de se payer de mots. Mais par mauvais temps, à bord, les yeux se ferment mais on ne dort pas, c'est un état intermédiaire, pas exactement le demi-sommeil, plutôt une torpeur éveillée, l'esprit reste en alerte mais le corps s'absente, le temps se ralentit. Le drap remontait jusqu'au menton, laissant nus les bras et les épaules. Elle ferma les yeux. Juliette contempla impunément le pur ovale du visage de Charlotte. Sur la peau mate des joues et du front, sur les paupières bistrées passaient, comme des risées sur la mer, de brefs frissons qui gagnaient les belles épaules, les bras, la main tenue par son amante. Une émotion inconnue s'empara d'elle. Serrer une femme dans ses bras, c'est se priver de la voir, se condamner à n'en connaître que des fragments qu'ensuite la mémoire rassemble à la manière d'un puzzle pour reconstituer un être entièrement fabriqué de souvenirs épars: la bouche, les seins, la chute des reins, la tiédeur des aisselles, la paumes dans laquelle on a imprimé ses lèvres. Or parce qu'elle se présentait ainsi allongée, pétrifiée telle une gisante, Juliette découvrait Charlotte comme elle ne croyait ne l'avoir jamais vue. Elle ne reconnaissait pas la fragile silhouette à la démarche vacillante sur la jetée du port, menacée dans son équilibre par la bourrasque qui se ruait sur Sauzon. Elle était infiniment désirable, ce à quoi, elle avait peu songé depuis leur première rencontre. Plus surprenante était l'immersion de Charlotte dans le sommeil dans la tempête, comme si seule une pression de la main de sa maîtresse libérait d'un torrent de rêves. Un souffle à peine perceptible passant ses lèvres entrouvertes. Comme le suaire que les sculpteurs jettent sur une statue d'argile ocreuse encore fraîche, le drap mollement tendu épousait les formes secrètes de la jeune fille: le ventre à peine bombé, le creux des cuisses, les seins attendant les caresses. Juliette se pencha sur ce masque impassible comme on se penche sur un livre ouvert. En la serrant dans ses bras, elle la réveillerait, la rappellerait sur l'île où un avis de grand frais s'était abattu. Un élan de tendresse étrangla Juliette. De très près, son front apparaissait comme un mur impénétrable derrière lequel se cachait un courage inouï. On pouvait y lire aussi de la crainte. Un peu de sueur brillait sous ses aisselles épilées et Juliette en sentit l'odeur âpre et fine, un peu végétale et se demanda comment une femme si belle pouvait parfois se montrer d'une si grande docilité. Elle savait qu'elle lui appartenait mais se demandait où étaient sa bouche, ses seins, ses reins. Les exigences de Juliette, le plus difficile n'était pas de les accepter, le plus difficile était simplement de parler.   Qui n'a vu une tempête sur la côte sauvage de Belle-Ile ne peut imaginer la puissance des batailles que lui livrent la mer et le vent. C'est alors qu'on se sent bien peu de choses devant tant de force, tant de grandeur, de beauté. Les lèvres, le visage se couvrent de sel, la respiration est coupée et, pour être entendu, il faut hurler comme la mer, pour se faire comprendre. Dans la moiteur de la nuit, elle avait les lèvres brûlantes et la bouche sèche, la salive lui manquait, une angoisse de peur et de désir lui serrait la gorge, et ses mains étaient froides. Si au moins, elle avait pu fermer les yeux. Mais non, elle veillait sur la lancinante douleur des traces. La veille, elle avait accepté d'être fouettée jusqu'au sang par Juliette. Elle se souvint seulement qu'elle ne lui avait jamais dit autre chose qu'elle l'aimait. Un ordre l'aurait fait se rebeller, mais cette fois-ci, ce qu'elle voulait d'elle n'était pas qu'elle obéît à un ordre, mais qu'elle vînt d'elle-même au-devant de ses désirs sadiques. Encore un instant, avait-elle dit. Charlotte se raidit, mais en vain. Elle reçut quarante coups de cravache. Elle le subit jusqu'au bout, et Juliette lui sourit quand elle la remercia. Dans le lit, elle ne pouvait cesser de désirer refermer ses cuisses meurtries. Juliette s'était révélée chaque nuit de leur vie languissante toujours plus fougueuse dans leurs ébats d'alcôve. Toutes les femmes amoureuses ont le même âge, toutes deviennent des adolescentes exclusives, inquiètes, tourmentées. Charlotte endormie n'échappait pas à la règle. La mer est comme ça. Elle peut accumuler les malveillances, multiplier au-delà de l'imaginable les mauvais hasards, les coïncidences mortelles et, lorsque tout semble perdu, détourner sa fureur et faire une fleur à ceux contre qui elle s'est acharnée. Mais il y avait peu de chance que la tempête ramène le voilier près de son point de départ. Le canot tous temps de la SNSM était sorti en fonçant dans les rouleaux d'écume au large de la pointe des Poulains. Rien de plus stupide que la bravoure frôlant l'inconscience. La fin était là, tracée par les rochers. Le cercle se resserrerait autour d'eux pour la curée. Ce serait au tour de Juliette d'être muette. Le froid ne les referait pas vivre. La vague envahirait le carré, l'ancre flottante ne tiendrait pas. Le bateau se coucherait et se relèverait mais pour combien de temps. Il faudrait apprendre à mourir car le flot reprendrait possession de son domaine. Rien n'est plus important que les vertiges de Monet et de son ami, le pêcheur Poly. La découverte des aiguilles de Port-Coton des rochers du Lion de Port-Goulphar et de Port-Domois. Un soleil rouge, un soleil de fiction incendie le couchant. Lisse comme un toit de zinc, la mer est morte, on la croirait déserte sans le friselis. La côte a disparu. Admirable justesse du langage marin dont ricanent les niais. Au-delà du jargon de pure technique, les mots cernent au plus près la vérité des choses dans toutes leurs dimensions avec tant d'exactitude et de simplicité qu'ils en sont poétiques. Les sémaphores signalent "mer belle". Le langage des gens de mer ne se prête pas à l'épopée. Les voiles, bien ferlées, n'ont pas contrarié le redressement du mât pour notre plus grand bonheur.   Saluons bien bas le valeureux équipage du bateau de sauvetage de Palais qui, aux appels sinistres de la sirène d'alarme, se précipite dans la tempête, de jour ou de nuit, pour lui arracher les marins des navires en perdition. Presque chaque année, à la Sorbonne, il reçoit la médaille d'or. Renaître à la vie est heureux pour les amoureux. Pour qu'un rêve soit beau, il ne faudrait pas s'éveiller. En aucune façon, Juliette demandait à Charlotte de se renier mais bien plutôt de renaître. C'est bon, les autres, c'est chaud, c'est nécessaire. Juliette avait du goût pour les autres. Pour elle, c'était une attitude moins altière que l'imprécation et l'anathème, moins chic aussi; le monde est peuplé de mains tendues et de cœurs entrouverts. Le jour n'en finissait pas de se lever. Le spectacle de l'aube réticente n'était pas exaltante. Des nuages bas galopaient sous une couche de cumulonimbus plombés. Le vent, contre la houle, créait une mer confuse, heurtée, rendant la navigation confuse. Ce fut un soulagement de revoir la lumière. Il fallait prendre un autre ris dans la grand-voile et envoyer un petit foc car, sous les rafales qui forcissaient, le vieux ketch commençait à fatiguer, descendre dans le carré et regarder une carte marine de plus près. Charlotte faisait semblant de dormir dans le joyeux charivari des objets usuels livrés au roulis. Nous étions dans le sud de Groix. Continuer sur ce bord en espérant identifier à temps les dangers de Belle-Île ou changer d'amures et courir un bord hasardeux vers le large en attendant l'embellie. C'était la meilleure solution quitte à tourner le dos volontairement à la terre. C'était l'heure du bulletin météo de Radio-France annonçant un vent frais du nord-est. C'était le vrai mauvais temps. Raison de plus pour virer de bord, vent devant si possible, sinon lof pour lof et à la grâce de Dieu. Sous son seul petit foc, "Albatros" allait vite, trop vite, il ventait en furie. Il souffrait. Lorsqu'il dévalait la pente d'une lame, nous avions peur qu'il se plante dans la lame suivante. Le bout-dehors plongeait sous l'eau. Chavirer par l'avant n'est pas une légende. La barre franche devenait dure. À bord, les yeux se fermaient, mais personne ne dormait, c'était un état intermédiaire, pas exactement le demi-sommeil, plutôt une torpeur éveillée. Le corps s'absentait mais l'esprit demeurait en alerte. Des torrents d'eau mousseuse s'écoulaient par les dalots. La mer était grise tout autour mais d'un vert profond. Sur ses pentes ruisselaient des cascades blanches. Combien de temps "Albatros" avait-il souffert contre la peau du diable ? La mer était grise. La tempête cessa et nous rentrâmes à Sauzon, séjour aimé des poètes depuis Saint-Amand, qui au XVIème siècle, y venaient en compagnie des jeunes seigneurs du palais des Gondi. "Le rendez-vous des Enfants sans souci, que pour me divertir parfois je fréquente".    Bonne lecture à toutes et à tous.   Méridienne d'un soir.
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Par : le 29/08/23
La gynarchie et la domination féminine La gynarchie, du grec "gyné" signifiant femme et "archie" signifiant règne, est un système social, politique ou familial où les femmes détiennent le pouvoir principal. Dans le contexte du couple, cela se traduit par une domination féminine, où la femme prend des décisions majeures et guide la dynamique relationnelle. Cette domination peut s'exprimer de différentes manières, allant de la gestion des finances à la prise de décision en matière de sexualité. La cage de chasteté : un outil de transformation Le livre de Sylvia Labiche introduit la cage de chasteté comme un instrument symbolique et physique de la domination féminine. En détenant la clé de cette cage, la femme assume un rôle d'autorité, contrôlant la sexualité de son partenaire. Mais l'impact de cet accessoire va bien au-delà de la simple restriction physique. Il s'agit d'une méthode pour remodeler la psyché masculine, renforçant l'attachement et la dévotion de l'homme envers sa compagne. Les bénéfices de la chasteté masculine contrôlée (CMC) Selon Sylvie Labiche, la CMC offre plusieurs avantages tangibles pour le couple : Renforcement de l'attachement : L'homme devient plus amoureux, dévoué et attentif à sa partenaire. Élimination des comportements indésirables : Les traits machistes et les sentiments de jalousie sont réduits, voire éliminés. Revitalisation de la passion : La dynamique du couple est ravivée, rappelant les premiers jours de leur relation. L'empowerment féminin à travers la Gynarchie La Gynarchie conjugale, telle que décrite par Sylvia Labiche, n'est pas seulement une pratique pour le plaisir ou la curiosité. Elle est présentée comme un moyen pour les femmes de reprendre le pouvoir, d'affirmer leur autorité et de gagner en confiance. En contrôlant la sexualité de leur partenaire, elles peuvent également guider d'autres aspects de la relation, créant un équilibre qui leur est favorable. Contenu du guide Le livre de Sylvia Labiche est un guide complet pour ceux qui souhaitent explorer la CMC et la Gynarchie conjugale. Il est enrichi d'illustrations, de conseils pratiques, d'exercices à réaliser en couple et de témoignages de personnes ayant adopté cette pratique. Ces éléments permettent aux lecteurs de comprendre les nuances de la CMC et de la mettre en œuvre de manière éclairée.   "Guide pratique de la chasteté masculine contrôlée et de la Gynarchie conjugale" est plus qu'un simple manuel sur un accessoire érotique. Il s'agit d'une exploration profonde de la dynamique du pouvoir dans les relations, offrant aux femmes un moyen d'affirmer leur autorité tout en renforçant l'attachement et la dévotion de leur partenaire. Pour ceux qui sont curieux ou qui cherchent à revitaliser leur relation, ce guide de Sylvia Labiche pourrait bien être la clé.   Si vous avez lu ce livre, n'hésitez pas à laisser votre avis en commentaires ci dessous.
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Par : le 28/08/23
Bonjour á toutes et tous en ce lieu, Il y a bien longtemps que je n'avais rien publié ici ... Pourtant aujourd'hui, j'ai décidé de le faire, car je pense que c'est important pour moi,ou que cela puisse servir aussi à d'autres ? Je suis actif sur ce site depuis quelques années, je n'ai fait que très peu, mais qualitativement quelques très belles rencontres grâce à ce site. Avec le temps, j'ai construit aussi quelques amitiés solides, notamment avec une soumise que j'ai soutenue parfois dans des moments difficiles, à qui j'ai prodigué quelques conseils avisés sur base de mon expérience de vie, liés au bdsm parfois, mais aussi des conseils liés à des choix de vie ou face à des problèmes d'ordre personnel. J'étais devenu en quelque sorte son guide, son mentor. J'ai toujours été d'une grande bienveillance avec cette soumise, elle aurait d'ailleurs pu devenir "ma soumise" car cela aurait été possible, mais les circonstances en ont décidé autrement. Elle a rencontré un Dom en dehors de ce site je pense, jusque là, pas de problème. Elle me parlait parfois de sa relation avec lui et je l'ai encouragée à s'investir dans cette relation. Il y a eu beaucoup d'échanges entre nous, des échanges de lectures partagées, sur des sujets liés au bdsm, certes, mais pas que ... Ceci a duré probablement près de 2 ans et demi. Très récemment, qu'elle ne fut pas ma surprise de voir qu'elle m'avait supprimé de ses rares amis, et accessoirement changé de pseudo ! Ce qui m'a choqué, n'est pas tant qu'elle m'ait supprimé de ses amis sur ce site, mais qu'elle n'ai pas pris la peine de me prévenir qu'elle allait le faire. Il me semble que si un Dom avait une relation privilégiée avec une soumise, cela mérite le respect, mais aussi que si cette relation préexistait à l'arrivée d'un autre Dom dans sa vie, ce Dom garde aussi  des droits qui préexistaient sur lesquels le nouveau Dom ne devrait pas avoir de droit de regard ou d'ingérence? Cette vision est très personelle et peut-être ne serez-vous pas d'accord avec ce point de vue, mais je ne pense pas qu'un nouveau Dom ait le droit de demander à une soumise de couper les ponts avec un Dom si celui-ci était là avant lui et que la soumise souhaite garder un contact avec ce Dom quelle qu'en soit la raison. Sinon l'on pourrait associer le nouveau Dom a un profil de pervers narcissique que l'on retrouve chez des personnes qui veulent couper des personnes influençables psychologiquement ou sous emprise en leur interdisant d'avoir des contacts avec des ami(e)s ou des personnes qui leur font du bien ou leur apportent du positif dans leur vie ? Quoi qu'il en soit, je n'en veux point à cette soumise et je resterai toujours son Archange, prêt à intervenir lorsqu'elle en aura besoin car lorsque j'accorde mon amitié, celle-ci est indéfectible et je ne la remet en cause que si les circonstances devaient le justifier, ce qui n'est pas le cas pour moi ici, car je suis convaincu que cette décision n'est pas venue de la soumise. Je serais intéressé d'entendre les points de vue de Doms, Dominas, soumises et soumis sur ce sujet ... Libre à vous de laisser un commentaire ou de participer au sondage que j'ai créé sur ce thème  Dominotaure 
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Par : le 28/08/23
Plus tard, la jeune femme repasserait chez elle, et tournerait en rond devant son dressing. Comment s'habiller quand on dîne avec son amante. Comme d'habitude, elle parviendrait à se détendre, en se disant que l'apparence n'était pas forcément le plus important. Et puis, elle était encore à son bureau. De toutes les artères qui étranglent l'enclos, la rue de Monceau jouit d'un statut particulier. Son nom de baptême est un symbole. Elle a le rôle-titre. Nul n'y habite par hasard. Proust ne s'y était pas trompé. Quand elle relevait par instants les yeux de son travail, elle apercevait, venue des jardins du Parc Monceau, la lumière assourdie, élégiaque, des fins de journée, et ces quelques instants de beauté volés au temps social suffisait alors à son contentement. Ce jour-là, Charlotte portait un tailleur gris anthracite croisé, une jupe au dessus des genoux, un chemisier blanc classique et des chaussures à talons hauts. La quarantaine arrivant, elle avait su conserver une silhouette jeune car mince de taille, les fesses musclées et une poitrine ferme, elle faisait beaucoup de sport mais son chignon et son regard froncé dénaturaient son épanouissement. Dirigeant une agence de communication et de publicité, en femme d'affaires avertie, elle était très exigeante avec son entourage professionnel. Elle vivait dans le luxe, mais elle ressentait au fond d'elle-même, un profond vide affectif. Peut-être que le hasard de cette rencontre avec Juliette lui permettrait-il d'égayer son quotidien, et de réaliser un fantasme secret et prégnant, jusqu'à ce jour irréalisé. Ses bureaux se trouvaient au premier étage d'un ancien immeuble rénové de l'avenue Gabriel qui lui appartenait, elle avait trois employés, un comptable, Charles, une secrétaire, Marion et une jeune et ravissante stagiaire Aurore. Tous trois travaillaient silencieusement, dans leur bureau. L'ambiance était studieuse et feutrée. Dans son bureau, Charlotte, malgré la charge de travail, de nombreux contrats à finaliser, était songeuse. Aucune nouvelle de son amie, elles avaient pourtant échangé leurs numéros de portable, mais celui de Juliette ne répondait jamais, alors elle s'était résignée à tourner la page sans pour autant selon ses consignes avoir eu de relations avec un homme. Personnellement, elle préférait entretenir avec une femme une relation basée sur une relation de soumission car au fond d'elle-même, elle se savait masochiste. Il était essentiel pour elle de se donner sans réserve, par fierté et sans doute par orgueil. On ne change pas comme ça d'environnement. On aurait pu écrire un roman à son sujet.    Il lui arrivait très souvent de douter et de s'interroger. Serait-elle à la hauteur de cette femme fantasque qui ne donnait plus de nouvelles. Mais ce jour là, il était près de midi, lorsque son téléphone sonna, elle le saisit et lu le nom de l'appelant, de l'appelante plutôt, car l'écran affichait Juliette. Un délicieux frisson mêlé d'appréhension l'envahit. "- Juliette, enfin... Je désespérais que tu m'appelles. - Eh bien, tu vois, tout arrive. - Je t'ai téléphoné je ne sais combien de fois, pourquoi ne répondais-tu pas ? - Ai-je des comptes à te rendre ? - Heu... Non. - Te souviens-tu de notre dernière conversation ? - Oui parfaitement, j'ai chaque mot en tête. - Tu es toujours dans les mêmes dispositions ? " Charlotte avala sa salive avec difficulté, avant de répondre timidement:"- Oui. - Alors redis-moi ce que tu m'a dis". Elle se mit à trembler de façon nerveuse, elle savait qu'elle jouait gros maintenant, il lui aurait été facile de couper court à cette conversation et plutôt que de s'engager dans une aventure tordue, elle était tentée de poursuivre sa vie de femme à laquelle rien ne résistait, mais son estomac se serra, la chaleur du désir l'envahissait, l'irrésistible envie de découvrir un univers totalement inconnu pour elle, celui de la soumission. "- Je t'ai dit que je t'appartenais et que je ne voulais que toi, que j'étais disponible pour toi seule. - Ok, alors tu te prépares et tu viens au 18, rue du Bouquet-de-Longchamp , troisième étage, la porte sera ouverte. - Tout de suite ? - Tu es complètement folle ou quoi ?". La rue Bouquet se trouvait dans le vieux quartier de l'ancien village de Chaillot, l'immeuble était immémorial mais de caractère, elle monta les étages, la porte était ouverte, elle pénétra dans la pièce sombre. Elle avait si peur qu'elle se mit à trembler. Son cœur battait si fort et sa respiration se fit plus haletante. Mais elle avait décidé d'aller jusqu'au bout de ses fantasmes. Une femme soumise s'entend à mille choses qui nous échappent.    Elle ne semblait jamais vouloir s'arrêter. Elle attendit un long moment, un quart d'heure ou plus, dans un état d'angoisse et d'excitation extrême. Elle se doutait de l'issue, mais au contraire de la contrarier, elle semblait résignée et sereine. Elle n'ignorait pas que ces séances faisaient partie de son éducation. Juliette était assise sur un canapé, les jambes croisées, elle avait changé de coiffure, ses cheveux étaient très courts maintenant, elle portait une jupe courte noire en cuir; sa tenue, la lumière tamisée, on ne distinguait que ses yeux lumineux comme ceux d'une chatte dans la nuit. "- Assieds toi". Sans un mot, Charlotte s'exécuta. "- Je t'avais dit de ne pas te faire baiser par un homme, tu l'as fait ? - Oui, je te le promets. - C'est bien, mais je me renseignerai, à partir de maintenant, ce jour et cette heure tu m'appartiens on est d'accord ? - Oui. - Attention, si tu te rebelles, je saurais te remettre au pli, c'est à prendre ou à laisser, tu as réfléchi à tout cela, réellement ?". Charlotte tremblait tellement maintenant qu'elle ne pouvait empêcher le saccadement de ses mains. "- Je ne changerai pas d'avis. - Je veux l'obéissance, la fidélité, tu devras satisfaire tous mes désirs et mes caprices sexuels, as-tu compris ? - Euh... Oui". Juliette resta assise et écarta les cuisses, sous sa jupe en cuir, elle était nue. "- Bon, maintenant, tu vas me bouffer la chatte et tu te casses sans rien dire". Charlotte s'approcha silencieusement, se mit à quatre pattes et fourra sa langue dans son sexe la tournant consciencieusement puis la rentrant au plus profond, le nez enfoncé dans le fin duvet, ça dura peu de temps, Juliette poussa un cri puissant, puis elle la repoussa vivement du revers de la main. "- C'est bon, je crois que je vais faire de toi une vraie salope. Maintenant, va-t'en". Sans dire un mot car respectant son ordre elle prit son sac et s'éclipsa à pas feutrés. Dés qu'elle fut chez elle, elle prit une douche et se caressa, elle fermait les yeux en levant la tête. Elle sentit un orgasme arriver. Elle avait accepté une soumission totale. Trois jours passèrent sans que Juliette ne se manifesta. La tension ne cessait de monter. Charlotte s'impatientait mais elle avait conscience que son bonheur avait été de trouver une Maîtresse à sa mesure, qui attendait tout ce qu'elle pouvait précisément lui offrir. Son masochisme grandissant, elle s'agaçait chaque jour davantage de ne pas être maltraitée et surtout fouettée, afin de jouir de la douleur imposée en se résignant à son état et en ne gâchant pas en bagatelle un temps qui pourrait être donné aux plaisirs de la souffrance.    Son tropisme mélancolique expliquait le dialogue avec l'invisible auquel elle semblait parfois se vouer durant de longs moments de solitude, enfermée dans son bureau. La pression intense que Juliette exerçait sur elle la conduisait parfois à remettre sa personnalité en question et à s'interroger sur elle-même. Charlotte était occupée, en rendez-vous, quand le lundi matin, le téléphone de son bureau sonna, il était 11h15, énervée, elle prit l'appel. "- Donne-moi ton adresse, je vais te rendre visite. - Mais, c'est que je suis très occupée. - Tu discutes ? - Pardon, 51 avenue Victor Hugo. "- OK j'arrive". Lorsqu'on lui annonça son arrivée, Charlotte se dirigea avec angoisse vers la porte d'entrée, Juliette était là, un sourire malicieux aux lèvres, la main appuyée sur la cloison. Étonnamment, elle était plutôt classe avec cette petite robe courte et légère aux couleurs vives, elle avait mit des talons hauts et portait un trois-quarts bleu marine. Cette jeune femme sombre dégageait à ce moment là un charme certain, ces habits masquaient sa grande minceur. Le hall d'entrée moderne possédait une grande baie vitrée; au bureau d'accueil, Marion tenait le standard, puis elles pénétrèrent dans le bureau général où travaillaient Aurore et Charles, enfin elle lui fit visiter son bureau extrêmement luxueux, fauteuils et canapé Knoll en cuir, et meubles contemporains. "-Tu me présentes à ton personnel ?". C'est ce qu'elle fit. Juliette, enfin partie, Charlotte fut rassurée car avec elle on ne savait jamais ce qui pouvait arriver. Une heure plus tard, elle reçu un texto. "Viens chez moi ce soir à 20 heures, pas à 20h01 ou à 19h59. Tu amèneras un gode pas trop gros." Elle arriva devant la porte de Juliette à 19h50 mais resta sur le palier, attendant qu'il soit 20 heures pile pour sonner. Avant cela, gênée, elle avait trouvé un sex-shop et acheté ce gode sous les regards narquois et amusés des clients car elle portait des lunettes de soleil. Elle dissimulait mal sa gêne de fréquenter un tel endroit. Mais elle était Amstrong sur la Lune. Cet achat était un si grand pas pour son humanité.    Elle demeura un instant interdite. Même si parfois, c'est si facile de demeurer isolé au sein d'une foule affairée. Alors, il suffit de se faire intérieurement un rempart de sa solitude pour que cette position s'affiche naturellement et repousse tout envahisseur. Allait-elle se trouver seule ? Seule à elle-même ? Non, elle ne pouvait pas. Elle n'avait pas le droit de lui faire cela. Elle ne méritait pas de rester seule. Ses jambes commençaient à trembler. Autour d'elle, tout s'écroulait. À 20 heures pile, elle sonna. C'est ouvert entendit-elle. Doucement elle pénétra dans l'appartement, Juliette était assise sur le canapé, détendue, souriante, une cigarette à la main, elle lui dit: "- C'est classe chez toi mais ton argent, je m'en moque, ce qui m'intéresse, c'est de te transformer en véritable salope, et que tu deviennes ma pute, ma chienne. mon esclave sexuel". Charlotte demeura muette, ne sachant quoi répondre, elle avait envie de partir en courant mais, déjà, elle mouillait. "- Déshabilles-toi totalement". Elle se déshabilla rapidement puis se tint debout, les mains croisées sur son pubis, attendant de nouvelles directives. Juliette se leva, se dirigea vers elle en la fixant du regard, Charlotte baissa les yeux devant celle qui aurait pu être sa fille mais qui la dominait. Arrivée près d'elle, Juliette brusquement la gifla violemment, Charlotte recula protégeant son visage rougi de ses mains. "- Mais pourquoi ? Je n'ai rien fait. "- Non, mais c'est juste pour te montrer qui commande, ici, comprends-tu ? - Oui. - Maintenant, enfonce-toi bien le gode dans l'anus, mais à sec, sans préparation. - Mais, c'est impossible". Elle leva la main faisant mine de la gifler à nouveau. "- Oui, oui ne t'énerve pas". Elle s'accroupit et fit pénétrer le gode doucement, c'était très douloureux, pourtant, elle n'en n'avait pas choisi un gros. Il avait un bout évasé, de façon, à ce qu'il puisse pénétrer complètement et profondément, tout en restant fixé en elle. -"OK viens t'asseoir près de moi. - Ne t'inquiètes pas, tu vas t'habituer, chaque fois que tu viendras me voir, je veux que tu le portes en toi pour t'élargir. Il faudra que tu apprennes à marcher avec sans te faire remarquer, tu t'y habitueras vite à devenir anale. Les passants dans la rue ne le remarqueront même pas". Fallait-il qu'en plus de son autoritarisme, elle prononce une phrase aussi stupide ?   Au vrai, ce que l'on prenait pour une froide mise à distance, n'était qu'une réserve due à la circonstance. Car elle savait qu'un jour, elle serait infibulée pour porter des anneaux et que la culotte la plus légère deviendrait rapidement insupportable, irriterait sa chair et lui ferait endurer les pires tourments. "- Bon, tu vas commencer par me faire un cunnilingus, comme une salope en t'appliquant, tu es devenue une experte maintenant. Après, ce sera au tour de mon anus". Charlotte s'exécuta et pendant qu'elle avait la tête fourrée entre les cuisses de la Domina, elle trembla en écoutant: "- Maintenant relève toi, écoute ce que je vais te dire, je veux que tu séduises ta stagiaire, comment s'appelle-t-elle déjà ? - Aurore. - Ah oui, c'est ça, Aurore, alors tu vas la séduire, je te donne une semaine, je vais revenir te voir mercredi prochain, quand je reviendrai, je veux que cela soit fait et je veux que tu te montres obéissante avec elle comme avec moi, sinon tu prendras la raclée de ta vie". Charlotte avait les yeux baissés, des larmes commençaient à couler sur ses joues, elle n'osa pas répondre mais acquiesça de la tête. Le lendemain à 14 heures puisque Aurore ne travaillait que les après-midi, gênée, elle lui demanda de la suivre dans son bureau. "- Aurore, j'ai décidé de vous donner une prime. - Ah bon ? Je ne m'attendais pas à cela, mais merci beaucoup, Madame. Elle était étonnée car sa patronne était du style à n'être jamais satisfaite de son personnel. - Oui, je trouve votre travail excellent et je veux vous remercier, heu... Vous êtes heureuse de travailler ici ? - Oui, Madame. - Je vous en prie, Aurore, appelez moi, Charlotte, j'aimerais que nous devenions amies". Le lendemain, la stagiaire gênée au début, était maintenant détendue. "- Aurore, j'aimerais vous inviter à dîner ce soir, votre mari accepterait ? - Je ne suis pas mariée, Madame. - Appelez moi Charlotte, je vous en prie". Le soir même elle vint la chercher chez elle à vingt-heures, comme convenu, elle l'attendait en bas dans la voiture. Quand Aurore arriva vêtue d'une robe bleu ciel très sage, une veste bleue marine sur les épaules car la nuit était fraîche, Charlotte sortit pour lui ouvrir la portière, la stagiaire la regardait décidément de plus en plus interloquée. Elle ne comprenait pas où sa patronne voulait en venir. Son comportement n'avait aucun lien avec l'enchaînement des actes de sa vie. Comme la manifestation d'une anarchie subite dans ses neurones: un acte gratuit.    Le temps passait et allait vers son accomplissement. Il lui semblait impossible de renoncer. Elle se mit alors à réfléchir. Peut-être avait-elle tort de refuser un ordre aussi facile, une simple invitation à dîner. Elle se sentit rassurée. Charlotte avait choisi un restaurant réputé, étoilé au guide Michelin. La soirée se passa agréablement, elle était pleine de petites attentions, lui servant le vin, étant à l'écoute de sa conversation, la complimentant pour diverses raisons. Aurore, qui sous ses aspects réservés, était une jeune fille très fine d'esprit. Elle avait bien compris le jeu de sa patronne, pourquoi du jour au lendemain celle qui était si désagréable, s'efforçait de lui être sympathique et devenait si attentionnée, c'était plus qu'étrange, d'autant que Charlotte n'avait rien à attendre d'elle, comme stagiaire elle n'avait pas de compétences particulières et avait une vie somme toute banale, la seule chose qui pouvait expliquer ce comportement, c'est qu'elle devait être lesbienne et qu'elle la draguait tout simplement. Sa réflexion fut rapide, Aurore ne se sentait pas spécialement attirée par les femmes mais c'était une fille qui avait eu de nombreuses aventures malgré qu'elle n'ait que dix-neuf ans, elle était plutôt libertine, elle décida donc de profiter de la situation qui s'offrait à elle car elle voulait avoir un vrai contrat de travail après son stage et sans aucun doute beaucoup d'autres avantages. -" Je ne suis pas mariée, Charlotte". Elles étaient en voiture sur le chemin du retour quand Aurore aventura sa main sur la cuisse de sa patronne. Troublée, Charlotte ne réagit pas, alors elle la laissa durant tout le trajet, lui caresser doucement la cuisse, puis arrivées en bas de son immeuble elle la tutoya. "-Tu viens prendre un verre ? - Euh... Oui, avec plaisir". Pendant qu'elles montaient l'escalier les idées tourbillonnaient dans la tête de Charlotte: que faisait-elle encore ? Elle avait le sentiment de s'enfoncer dans un jeu qu'elle estimait pervers. Ne serait-elle pas accusée à tort d'harcèlement sexuel ? Jusqu'où tout cela la mènerait-elle ? "- Tu prends un whisky ? - Oui merci. - Cinq minutes je reviens". Lorsque Aurore revint, elle avait passé un peignoir en soie noir, elle s'assit à côté de Charlotte et sans lui demander la permission, l'embrassa sur la bouche, Charlotte se laissa faire passivement, puis Aurore se leva et fit tomber son peignoir dévoilant sa nudité, elle était mate de peau, fine et grande, une poitrine de statue grecque, de taille moyenne et très ferme. Elle avait défait sa queue de cheval et ses cheveux châtain clair couraient sur ses épaules. Elle éteignit la lumière puis entreprit de la déshabiller lentement comme si elle n'avait jamais fait que ça puis elle lui prit la main et l'amena dans la chambre, elles se mirent en position de soixante-neuf. Charlotte était maintenant experte de sa langue et la fit jouir trois fois alors qu'elle même n'arriva pas à l'orgasme." - Tu n'as pas joui, ça me gène mais tu sais pour moi, c'est la première fois, alors je ne m'y prends pas très bien. - Non, ne t'inquiètes pas, je jouis rarement mais le plus important pour moi, c'est de te satisfaire".  Preuve d'amour ? L'art d'aimer ? C'est savoir joindre à un tempérament de vampire la discrétion d'une anémone.    Peut-être son orgueil était-il, en vérité, plus fort que son attirance physique ? Elle nourrissait d'amers regrets et de sombres repentirs. Charlotte fut dévorée de remords jusqu'au soir. Une idée traversa la tête d'Aurore, Charlotte ne voulait que faire jouir sa partenaire sans s'occuper de son plaisir à elle ? Non seulement, c'était une lesbienne, se dit-elle, mais en plus elle aimait être dominée, elle eu un léger sourire au coin des lèvres, elle aimait ça, elle allait être servie. Et puis de toute façon que risquait-elle ? Rien. "- Va dans ma chambre, tu prends le gode dans le tiroir de la table de nuit que je viens d'acheter, fais vite. Le désarroi de Charlotte était visible, comment lui parlait-elle, cette petite stagiaire qui hier encore tremblait devant elle. Elle ruminait intérieurement mais était obligée de respecter les consignes de Juliette. Elle alla donc sans rien dire dans la chambre et ramena ce gode qui était de grosse taille. "- Maintenant, accroupis-toi, mets-toi le gode dans la bouche et tu le suces, pendant ce temps tu te masturbes, on va voir si tu jouis". Sans dire un mot elle s'exécuta. Aurore s'était assise sur le bord du lit et jouissait du spectacle, le regard amusé; cette aventure commençait à lui plaire. "- Plus profond le gode, je vais t'apprendre à bien sucer toi, au fond tu es une sacrée salope". Contre son gré, Charlotte, sentit monter en elle un orgasme puissant, elle ne put contenir un râle profond et long qui se termina par un petit cri aigu. Aurore eut un petit rire moqueur. "- Et bien toi dis donc, sous tes airs de mijaurée, tu es une vraie chienne". Le lendemain matin, lorsqu'elle arriva au bureau, elle était vêtue de son tailleur bleu-marine très classique, jupe au dessus des genoux, chemisier blanc, chaussures à talons. Aurore, quand elle la vit arriver lui fit un clin d'œil, elle lui répondit par un petit sourire gêné. Cinq minutes plus tard on tapait à son bureau, sans attendre de réponse, Aurore entra et referma la porte puis vint s'asseoir sur le coin du bureau. "- Tu as mis une jupe c'est bien, mais tu es trop sérieuse, tu dois être un peu plus sexy, dégrafe un bouton de ton chemisier, il est fermé trop haut". Sans répondre, Charlotte s’exécuta, essayant d'afficher un sourire complice de circonstance mais n'arrivant pas à dissimuler son embarras. "- Fais voir ? Ouais c'est mieux... Bof". Elle s'approcha d'elle, lui dégrafa elle-même un bouton de plus et écarta son col, laissant apparaître les larges aréoles de de ses seins, à la limite supérieure de son soutien-gorge en dentelles blanches. "- Voilà, c'est beaucoup mieux, reste comme ça toute la journée même pour tes rendez-vous, compris ? Je te surveille. Demain je veux que tu viennes encore plus sexy. Tu mettras un soutien-gorge balconnet transparent, et dorénavant tu ne porteras plus jamais de tanga ou de string. Je veux te savoir nue et offerte à tout moment. Derrière ton bureau, tu ne croiseras plus jamais les jambes, non plus". Charlotte décida avec honte mais secrètement avec bonheur de se soumettre totalement à Aurore et à Juliette. De retour chez sa Maîtresse, celle-ci décida d'essayer un certain nombre d'objets. Elle se servit d'elle et usa de son corps dans toutes les positions. Enfin, afin de rompre la mainmise usurpée d'Aurore, elle sangla fermement ses poignets à l'aide d'une fine cordelette qui lui entaillait la peau, la suspendit face à un large miroir mural, refletant sa nudité et la flagella à toute volée. Du martinet, elle passa à la cravache. Charlotte en reconnut la morsure particulière au creux de ses reins et elle oublia toutes ses résolutions pour se mettre à crier sous la meurtrissure des coups. La douleur se mua lentement en plaisir. Quand la nuit tomba, Juliette décida de l'attacher sur le dos, nue, à même le sol, les bras étirés et les cuisses écartées. Prise de sommeil, Charlotte s'endormit alors dans l'obscurité et le froid.    Bonne lecture à toutes et à tous.   Méridienne d'un soir.
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Par : le 28/08/23
Détaillons: Dans l'obscurité feutrée des désirs cachés, une âme en quête avance, assoiffée de connexions profondes et de plaisirs insoupçonnés. Telle une étoile solitaire dans le ciel nocturne, elle brille d'une lumière mystérieuse, attirant les regards curieux et les âmes affamées de sensations. Elle recherche un soumis, non pas simplement un compagnon de jeu, mais un partenaire dans cette danse envoûtante. Elle rêve d'un être prêt à explorer chaque recoin de l'intimité partagée, à plonger dans les abysses du plaisir et de la soumission. Un soumis qui, tel un poème inachevé, deviendra la muse de son désir, les mots vivants de sa passion. Cette âme en quête désire plus qu'une simple aventure éphémère. Elle aspire à une connexion qui transcende le temps et l'espace, une relation durable qui grandit avec chaque battement de cœur, qui évolue avec chaque soupir partagé. Elle imagine un lien tissé avec soin, où les fondations de la confiance et de la compréhension se renforcent avec chaque épreuve surmontée. Au-delà des cordes et des chaînes, elle cherche une amitié sincère, un complice de chaque instant. Un compagnon qui saura lire les ombres dans son regard, qui percevra les désirs voilés derrière chaque sourire complice. Une amitié où les rires se mêlent aux gémissements, où les échanges intellectuels se fondent dans les étreintes passionnées. Cette âme en quête est une énigme elle-même, une mosaïque de désirs et de secrets. Elle est une exploratrice des limites de l'âme humaine, une aventurière dans le domaine complexe du BDSM. Sa quête est une ode à la passion, à l'authenticité, à la vulnérabilité. Alors, que cette quête trouve son aboutissement, que cette âme en quête croise le chemin de celui qui comprendra ses silences, qui répondra à ses supplications muettes. Puissent-ils former une étoile binaire dans l'univers du plaisir, une danse d'énergie et de connexion qui brille intensément dans la nuit des désirs. Puissent-ils écrire ensemble une histoire d'amour et de soumission, une poésie éternelle tissée avec les fils ardents du désir.
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Par : le 27/08/23
Dans l'obscurité chatoyante d'un univers secret, je croisai le regard d'une femme magnétique. Son aura énigmatique me saisit à l'instant, et je devins sien, son homme, son soumis, son jouet consentant. Notre lien évolua lentement, tissé de ses volontés dominantes et de mes fantasmes dociles. Dans le doux échange de nos pensées et de nos désirs, nous explorions un univers de discussions profondes et de réflexions intimes. Chaque conversation était un pas de plus dans notre compréhension mutuelle, une danse intellectuelle où nos esprits se rencontraient et se fusionnaient. Les sujets allaient et venaient, mais il y en avait un qui nous captivait particulièrement : la soumission. Nous partagions nos interprétations, nos visions, et nos aspirations. Chaque mot échangé était comme une pièce d'un puzzle, une pièce qui s'emboîtait parfaitement dans notre connexion grandissante. Puis, un jour, alors que la conversation prenait une tournure particulièrement intense, elle se brisa soudainement.  Son ordre retentit dans l'air, simple et direct : "Déshabille-toi entièrement," chuchota-t-elle d'une voix riche en promesses. Ses mots s'enroulaient autour de moi, m'incitant à obéir sans la moindre hésitation. Mes doigts déboutonnèrent ma chemise, dévoilant ma peau à son regard avidement scrutateur.  Chaque vêtement qui tombait au sol semblait abattre une barrière de plus entre nous. Nu, je fus saisi par une fusion de vulnérabilité et d'excitation, offert à son regard expert.  Mon cœur battait dans ma poitrine, chaque battement résonnant en écho à l'anticipation qui brûlait en moi. Sous la lueur tamisée des chandelles, elle me fit découvrir l'art du plaisir entrelacé de douleur. Ses mains, tour à tour caressantes et griffantes, peignèrent des fresques ardentes sur ma peau.  Puis, elle me demanda de me pencher en avant.  L'insertion précautionneuse d'un plug anal marqua le commencement d'une nouvelle exploration.  Chaque pression, chaque mouvement, éveilla en moi des sensations inédites, un mélange hypnotique de soumission et d'extase. Je découvris la beauté de la vulnérabilité, là où chaque poussée m'emmenait plus loin dans les recoins inexplorés de moi-même. Elle m'encouragea à m'ouvrir toujours plus. Avec tendresse infinie, elle me fit découvrir la puissance de la penetration anale, une porte secrète vers l'extase.  Je m'ouvris, tel un livre, aux chapitres inconnus de l'intimité partagée. Chaque élargissement était une page de cette aventure sensuelle, où ma masculinité se dissolvait dans la fusion des plaisirs. Les sondes urétales de divers diamètres devinrent elles aussi les instruments de notre symphonie charnelle. Elles partirent à la conquête de territoires vierges, éveillant des sensations insoupçonnées.  Mon corps devint un paysage de désir, façonné par sa main experte, sculpté par le plaisir et la douleur dans une danse éternelle. Chaque étreinte, chaque mot échangé, renforça notre lien fusionnel. Je devins son chef-d'œuvre, une création de chair et d'émotion, exposée à ses désirs créatifs.  Au cœur de notre poésie charnelle, résidait une intimité indestructible, une fusion que seul nous pouvions comprendre. Je devins son instrument passionné, façonné par son amour et ma propre dévotion.  À travers chaque chapitre de notre histoire, nous rédigeâmes un récit de désir, de découverte et d'exploration mutuelle. Une histoire où les limites étaient redéfinies, où la soumission se transformait en une symphonie envoûtante, une danse éternelle entre le plaisir et la remise. Sa voix, douce et autoritaire à la fois, me guida alors que je m'abandonnais à sa prise.  Les battements de mon cœur s'accélérèrent tandis que chaque pas me rapprochait de l'inconnu, de cette expérience que j'attendais avec un mélange d'excitation et d'appréhension. "Viens," dit-elle d'une voix suave, ses mots caressant mon esprit comme une promesse d'extase. Je la suivis docilement, me laissant guider par la lueur chaleureuse des bougies dansant le long des murs. Puis, elle prit une bougie, laissant couler la cire chaude sur ma peau nue. Le parfum enivrant de l'encens flotta dans l'air, créant une atmosphère sensuelle et captivante. Nous arrivâmes dans une pièce tamisée et sombre. Elle se dressa devant moi, ses yeux étincelant d'une détermination mystérieuse. Elle s'approcha lentement, sa main frôlant mon visage avant de descendre le long de ma poitrine. Chaque contact de sa peau contre la mienne déclencha une vague d'anticipation. Plongée dans son regard intense, elle fit glisser ses doigts sur ma peau, dessinant des trajectoires brûlantes sur mon corps. Chaque toucher était une caresse électrique, éveillant des sensations que je n'aurais jamais osé imaginer. Puis me fit ecarter les jambes pour y attacher des sangle à mes chevilles, les bras levés elle en fit de meme pour mes poignés. D'un geste fluide elle saisit le fouet suspendu à côté d'elle. Le cuir effleura ma peau, léger comme une plume, déclenchant en moi une tension électrique. Le premier coup me prit au dépourvu, une morsure soudaine suivie d'une vague de plaisir. Chaque impact du fouet semblait danser avec mes émotions, créant une mélodie envoûtante de sensations contrastées.  Elle maniait le fouet avec une précision presque artistique, chaque coup traçant une nouvelle émotion sur ma peau. Entre chaque impact, elle me laissait savourer la montée du plaisir, me permettant de goûter à cette danse complexe entre la douleur et l'extase. Mes sens étaient en alerte maximale, chaque fibre de mon être plongée dans cette interaction intense. À travers chaque coup, je ressentais mon corps et mon esprit fusionner, se fondre dans l'expérience sensorielle qu'elle avait orchestrée. Chaque marque sur ma peau était un rappel de sa domination, une preuve physique de mon abandon consenti à ses désirs. Lorsque le dernier coup retomba, je sentis une libération d'énergie se déverser à travers moi, une libération qui me laissa à la fois vidé et comblé. Elle s'approcha avec douceur, libérant mes attaches avec précaution. Mon corps était à la fois engourdi et vibrant, une toile émotionnelle peinte par son art de la domination.  Alors que je me tenais là, nu et vulnérable devant elle, je compris que cette expérience avait été bien plus qu'une simple interaction physique. C'était une exploration de la profondeur de la connexion entre nous, une immersion dans le monde complexe du désir et de la soumission. Une expérience qui continuerait à résonner en moi bien après que les marques physiques se soient estompées. Dans le ballet envoûtant de notre intimité partagée, elle me mena plus loin, explorant les recoins cachés de notre passion. Tel une danseuse habile, elle m'entraîna dans une chorégraphie de sensations, chaque mouvement devenant une note dans notre symphonie charnelle. Mon corps s'inclina sous le toucher de sa main experte, se pliant à sa volonté dominante. Chaque caresse était une morsure douce, chaque ongle un lien invisible entre nos désirs enlacés.  Me voilà mis à quatre pattes, une position de soumission et d'abandon, offert à ses désirs. Ses doigts, comme des artistes curieux, parcoururent mon dos avec une grâce délicate. Les marques qu'elle laissait étaient autant de témoignages de notre passion ardente, des empreintes qui révélaient notre lien profond. Puis, ses mains glissèrent vers mes fesses, dessinant des lignes éphémères de désir. Elle me guida à m'ouvrir, à m'offrir totalement à elle. Doucement, elle écarta mes fesses, explorant les recoins les plus secrets de mon être. Cette vulnérabilité partagée était une danse intime entre deux âmes, une symphonie silencieuse de confiance et de dévouement. Ses doigts, comme des poètes curieux, entamèrent leur exploration, créant une danse de sensations sur ma peau. Chaque mouvement, chaque pression, évoquait des émotions inexplorées. Mon corps réagissait comme une partition, jouant la musique de notre connexion profonde. Lorsque le moment fut venu, elle m'invita à m'ouvrir encore davantage, à accepter le don total de moi-même. C'était une invitation à une nouvelle phase de notre intimité, une étape où chaque frontière serait repoussée, chaque limite franchie. Avec une précaution infinie, elle entreprit son voyage jusqu'a son poignet enfoncé dans mon anus, une exploration métaphorique de notre lien unique. Ce n'était pas seulement un acte physique, mais une fusion de nos esprits, une immersion dans la poésie de notre relation. Ses gestes étaient des mots silencieux, ses mouvements des vers envoûtants. Dans cette chorégraphie intime, nous continuâmes à écrire les pages de notre histoire, une histoire tissée de désir, d'abandon et de confiance mutuelle. Lorsque finalement à ses yeux j'étais prêt, elle me releva doucement, me redressant nu devant elle. Ses yeux parcourent chaque centimètre de ma peau exposée, établissant une connexion brûlante entre nos âmes. La tension entre nous était palpable, un mélange envoûtant d'excitation et d'appréhension. Son regard expert me pénétra, laissant une empreinte profonde sur mon être. Puis, avec un geste délicat, elle m'habilla de sous-vêtements féminins.  La sensation soyeuse contre ma peau nue me fit frissonner, une métamorphose en cours, une révélation de ma propre vulnérabilité. Les sous-vêtements incarnaient un lien entre les opposés, une dualité complexe entre ma masculinité et cette nouvelle féminité éveillée. Le tissu doux s'ajustait sur moi, révélant à la fois ma fragilité et ma force intérieure. Sous son regard intense, je fus enveloppé d'une robe délicate, une nouvelle couche de réalité qui effaçait les frontières entre les genres. La robe tomba autour de moi comme une caresse, une seconde peau qui évoquait une transformation en cours.  Les étoffes s'entrelaçaient autour de mon corps, scellant le rôle que j'embrassais sous son regard bienveillant. Elle m'inspecta à nouveau, comme une artiste évaluant son œuvre. Chaque courbe, chaque détail, était comme une toile qu'elle peignait avec son désir.  Je me sentais exposé et vulnérable, mais aussi accepté et désiré dans ce nouveau rôle qu'elle avait façonné pour moi. Cette tenue était une sensation nouvelle, une marque physique de ma transformation. Mais c'était aussi une libération, une ouverture vers une expérience nouvelle et inexplorée.  D'une voix douce mais résolue, elle me dit :  "Désormais, tu n'es plus 'il'. Je ferai de toi 'elle'. Tu es mon chef-d'œuvre, ma création, et je sculpterai ton désir selon mes souhaits." Ces mots résonnèrent en moi comme une promesse, une invitation à lâcher prise des conventions et à plonger dans une réalité redéfinie. Je n'étais plus seulement un homme, mais une fusion de genres, une émanation de sa vision créative. Ainsi, dans cette pièce chargée de passion et de poésie, je me tenais vêtu de féminité, prêt à incarner le reflet de son désir, l'objet de sa création. Notre relation prenait une direction nouvelle, une exploration de la complexité humaine, de l'intimité partagée et de la liberté d'être soi au-delà des limites traditionnelles. Et maintenant, c'était le moment de franchir un pas de plus. Nous sortions pour la première fois ensemble, moi vêtue en femme, dans le monde extérieur.  L'excitation se mêlait à la nervosité, arrivé en ville alors que nous descendions de la voiture. Un sourire discret se dessina sur ses lèvres en voyant mon embarras, et cela me rappela ma position, à sa merci. Au café, devant un verre, elle posa délicatement sa main entre mes jambes, accentuant ma gêne. Mes joues rougissaient alors que je ressentais le poids de son contrôle sur moi. Chaque contact, chaque geste, était un rappel de ma soumission consentie. Puis vint le restaurant. Je me retrouvai à table, consciente des regards curieux des autres clients.  Un homme à la table voisine me sourit, mais je ne pouvais déterminer s'il était attiré ou s'il trouvait amusante ma situation. Mes pensées étaient en ébullition, mélangeant mon excitation avec une pointe de timidité. Entre les plats et les conversations, l'homme continuait à jeter des regards discrets dans ma direction.  Je ne savais pas si c'était par fascination ou amusement. Cette dualité d'émotions se mêlait à la toile complexe de la soirée, ajoutant une note de mystère à cette aventure. Finalement, le dîner toucha à sa fin. Nous regagnâmes la voiture pour entamer le chemin du retour. Pendant le trajet, ma dominante me posa des questions sur mes sentiments, ma gêne et mes émotions durant cette première sortie en femme.  Je répondis avec honnêteté, partageant mes sensations contradictoires et le tourbillon d'émotions qui m'avait envahie. Enfin, nous arrivâmes à destination. Elle me fit part de son point de vue, soulignant que c'était une étape de franchie, mais qu'il y en aurait d'autres. Elle insista sur le fait que notre exploration ne s'arrêterait pas là, que d'autres expériences inédites m'attendaient. Son affirmation me remplit d'un mélange de nervosité et d'anticipation, ne sachant pas ce que l'avenir me réservait. C'était une danse entre le désir et la découverte, un poème vivant tissé de confiance et d'acceptation. Dans cette intimité partagée, chaque moment prenait une nouvelle dimension, chaque geste était empreint de signification. Une symphonie unique se jouait entre nous, une mélodie en constante évolution qui transcendait les frontières traditionnelles et ouvrait la porte à un monde d'exploration intime. Je me découvrais de plus en plus à travers le prisme de ses désirs. Chaque expérience, chaque étape franchie, devenait une invitation à plonger plus profondément dans le mystère de ma propre soumission. Chaque marque laissée sur ma peau, chaque vêtement enfilé, devenaient des empreintes de son emprise sur moi, des témoignages visibles de notre lien unique. Je me laissais guider par sa main experte, naviguant à travers les eaux tumultueuses de notre connexion. Chaque geste, chaque ordre, me rapprochait de la réalité reconfigurée que nous construisions ensemble. J'étais à la fois son élève et sa muse, un voyageur dans les territoires inexplorés du plaisir et de la dévotion. Chaque sortie en public devenait un acte de courage et de confiance. Dans le doux scintillement des étoiles, nous nous aventurions à nouveau dans le monde extérieur, un monde qui ne connaissait pas les contours complexes de notre intimité.  À chaque pas, je me sentais à la fois vulnérable et exaltée, prête à relever les défis que cette exploration comportait. A l'extérieur les regards curieux et les chuchotements discrets ne faisaient que renforcer notre lien. Ils nous rappelaient que notre histoire était unique, une aventure qui transcende les limites imposées par la société. Chaque moment partagé en public était imprégné de la magie de notre connexion, une alchimie entre le secret et l'audace. Et ainsi, dans ce récit de passion et de soumission, nous continuions à écrire les chapitres de notre histoire. Une histoire qui défiait les conventions, où les désirs de l'un étaient tissés dans l'abandon de l'autre.  Une histoire où la poésie se mêlait à l'érotisme, où la vulnérabilité était une force et où l'amour était la toile de fond de notre voyage sensuel et captivant. L'horizon de notre aventure s'étendait devant moi, dans cette intimité partagée, je découvris la beauté de la transformation, l'art de l'abandon, et la magie de l'exploration mutuelle.  Chaque expérience était une poésie vivante, chaque moment une étreinte entre nos âmes.  Alors que notre histoire se poursuivait, je savais que nous continuerions à écrire des chapitres de passion, de confiance et de désir, une histoire tissée de soumission et d'amour inconditionnel. Une toile blanche sur laquelle elle allait peindre de nouvelles expériences et de nouvelles découvertes...  
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Par : le 27/08/23
Arriver dans une antre intime, et dans un espace de vulnérabilité partagée, je me prépare à découvrir ce que cette journée me réserve... Sous un regard attentif et dominant. je me tiens face à elle, le cœur battant avec une anticipation mêlée d'excitation. Mon regard suit chaque geste précis de ses mains, expertes. Dans cette ambiance intime et chargée d'émotions, je suis captivé par chacun de ses mouvements. Ses doigts glissent dans mon pantalon dégrafe le bouton, le descend lentement, dévoilant progressivement la peau qui avait été cachée jusqu'à présent. L'anticipation monte en moi alors que je me tiens là, exposé à son regard.Elle me guide avec une assurance implacable Elle me retire ensuite le tee-shirt avec une attention minutieuse, dévoilant ma peau au regard avide. Chaque mouvement, chaque retrait de tissu révélant davantage de moi-même, puis vient le tour mon de ce qui recouvre mon intimité. Chaque seconde semble durer une éternité, l'anticipation de son toucher électrisant mes sens. Alors mon sous vêtement descend le long de mes jambes, je ressens une nouvelle vague de vulnérabilité, mais aussi une étrange sensation de libération. Mon corps nu, dévoilé sous son regard scrutateur, Mon être tout entier est offert à sa vue Chaque contact de ses mains est un rappel de son contrôle sur moi, un moyen de m'éveiller à de nouvelles possibilités. Dans cet instant, je me sens à la fois vulnérable et épris d'un désir intense. Chaque caresse de ses doigts, chaque mouvement précis, fait monter en moi un mélange complexe de sensations, m'immergeant davantage dans cet échange de pouvoir troublant et captivant Debout, vulnérable et nu devant elle, je ressens son regard scrutateur qui parcourt chaque centimètre de ma peau Alors que je demeure là, résolument offert, une étrange fusion d'humilité et de désir monte en moi, conscient que chaque détail de mon intimité est soumis à son examen. Lorsqu'elle se concentre sur mes tétons et y pose des pinces qui mordent maintenant doucement ma chair ajoutent une couche supplémentaire à cette symphonie, faisant monter en moi un mélange unique de douleur et d'excitation. Je ressens la puissance de son contrôle grandir à mesure que son inspection se poursuit, chaque mouvement qu'elle fait étant une déclaration de sa domination. Ses yeux parcourent les moindres recoins de ma chair avec une précision qui éveille en moi une tension palpable. Lorsque ses mains se posent sur mes fesses, je ressens un frisson d'anticipation. Ses doigts, habiles et assurés, explorent chaque courbe et recoins. Le frôlement de ses doigts sur mon anus provoque un mélange de gêne et d'excitation,chaque contact semble ouvrir une porte vers des profondeurs inexplorées de moi-même, une part cachée de mes désirs qui ne demande qu'à être reconnue. Puis vient l'inspection de mon sexe, le cœur palpitant dans l'attente de sa réaction. Ses yeux aigus fixent chaque détail, chaque trait de mon intimité. Lorsque ses doigts entrent en jeu, une lueur de plaisir teintée d'humilité s'allume en moi. Chaque geste devient une déclaration silencieuse de sa domination, un moyen de m'amener à un état de préparation mentale et physique pour ses futurs désirs. Mon intimité, exposée à ses manipulations, devient une offrande consentie à son contrôle absolu. La sensation de sa main sur moi est une empreinte indélébile, une promesse d'obéissance sans faille. Son autorité plane sur moi, et chaque mouvement qu'elle entreprend est une affirmation de sa suprématie. Lorsqu'elle décalotte mon sexe d'un geste ferme et calculé, une sensation électrisante parcourt mon être, me rappelant brutalement qui détient le contrôle Son inspection minutieuse, approfondie, me plonge dans un état de vulnérabilité presque exquis. Sa capacité à sonder mes profondeurs, à révéler des aspects cachés de ma soumission, amplifie la tension qui monte en moi. Lorsque ses doigts exercent une pression sur mes bourses, je sens mon souffle se bloquer. La douleur mêlée à l'excitation me rappelle une fois de plus ma place à ses pieds. Puis elle les frappes d'une main ferme, chaque coup est comme une symphonie de sensations contrastées. La douleur devient un écho de ma dévotion À travers ces actes, je me souviens de ma place, de ma soumission consentie, et de l'excitation troublante qui découle de l'abandon total à sa volonté. Chaque geste qu'elle accomplit est une déclaration silencieuse de sa supériorité, une façon de me guider vers une soumission plus profonde. Alors que je ressens la brûlure de sa marque sur ma peau et dans mon esprit, je me rends compte que c'est un voyage partagé, une exploration mutuelle de nos désirs les plus profonds, Mon corps, entre ses mains expertes, devient l'instrument de sa volonté, mon esprit s'abandonne à son pouvoir envoûtant. Soudain d'un geste brusque m'arrache un frisson d'anticipation. Mes mains maintenues dans mon dos, enserrées dans des menottes qui résonnent comme un symbole de ma captivité consentie. Je me trouve à sa merci, incapable de résister à ses désirs, Un simple contact elle me pousse en avant sur la table, mon corps offert à son contrôle total, la surface froide sous moi contraste avec la chaleur de l'excitation qui monte en moi. Le fouet, cet instrument de plaisir et de douleur, s'abat sur ma peau avec une précision calculée. Chaque coup est une caresse brutale, une fusion d'excitation et de défi. La sensation du cuir chauffé par l'impact se grave dans ma chair, me rappelant à chaque instant ma place à ses pieds. Mon corps, marqué par le fouet, devient une toile vivante où elle exprime sa domination. Ses griffes qui parcourent mon dos et mes fesses ajoutent une couche supplémentaire à cette symphonie sensuelle. Chaque ligne qu'elles dessinent est une déclaration silencieuse de son contrôle absolu, une empreinte physique de sa présence. La douleur et le plaisir se mêlent, créant un mélange enivrant qui semble me transporter dans un état de conscience altéré. Mon corps devient une expression de sa volonté, une toile qu'elle peint avec des émotions qui oscillent entre la douleur et le plaisir. Avec une assurance implacable, elle se dote d'un gode ceinture,elle me pousse à me positionner bien en avant me maintien fermement sur la table pour accueillir ce nouvel acte de soumission.Lorsqu'elle s'enfonce en moi avec une ardeur inébranlable, cela devient une affirmation de son contrôle total sur mon corps.Chaque pénétration semble graver en moi une marque invisible mais indélébile de ma dévotion. Alors que le gode ceinture s'enfonce et se retire, je suis emporté dans une tourmente de plaisir et d'abandon. Les bruits des corps se heurtant, de la chair se rencontrant, se mélangent à mes gémissements, et dans ce moment de fusion total.Le plaisir et la douleur se conjuguent en une sensation indescriptible qui me consume. Chaque va-et-vient du gode ceinture est comme un sceau sur mon obéissance, une affirmation de ma soumission, mon corps, mon être tout entier, devient son instrument... Après avoir partagé cette danse intense de désir et de soumission, elle choisit de poursuivre notre exploration commune. Sa main glisse vers mon intimité, explorant à nouveau un territoire déjà conquis Le geste qui suit est presque insoutenable dans son intensité. Elle comprime mon sexe jusqu'à la limite du supportable, devient une manifestation physique de sa domination. Chaque seconde est un rappel brûlant de mon obéissance, chaque gémissement exprime la tension entre le désir et l'endurance. Je me trouve au bord de l'extase et de la douleur, lié à elle dans une communion que seul cet instant peut décrire La douleur et le plaisir fusionnent en une étreinte torride. Puis des fessées cinglantes s'abattent, chaque coup rougissant ma peau et éveillant une sensibilité nouvelle. Mes fesses sont maintenant rougies et sensibles, et chaque coup est comme une déclaration physique de sa supériorité. Je reste à sa merci, maintenu dans cette position qui me rappelle constamment ma place. Ses doigts, habiles et déterminés, explorent mon intimité avec une précision qui fait monter en moi une vague d'émotions contradictoire. Chaque mouvement, semble marquer en moi une nouvelle couche d'obéissance, de dévotion. Je réalise que cet acte symbolise bien plus que l'intimité physique. Ses doigts, suivis par sa main, explorent mon intimité avec une assurance qui fait monter en moi un mélange de tension et d'excitation qui m'enveloppent. Lorsqu'elle décide de s'aventurer plus profondément dans mon anus, je ressens un mélange de nervosité et de fascination, conscient que chaque poussée élargit davantage ma vulnérabilité. La pression de sa main à l'intérieur de moi est à la fois intense et électrisante, comme si elle ouvrait des portes cachées de mon être. Chaque mouvement de sa main devient une affirmation brutale de son contrôle absolu sur moi. Lorsque sa main se retire finalement, laissant derrière elle une sensation palpitante et une intimité profondément marquée, ses mots résonnent dans l'air : "Tu es maintenant ma petite salope de soumis et à ma merci." Ces mots, prononcés avec une voix empreinte d'autorité, pénètrent au plus profond de mon être, marquant une nouvelle étape dans notre échange de pouvoir. Alors que je porte la sensation de ses doigts et de sa main en moi, je me rends compte que c'est bien plus qu'une simple expérience physique. C'est une transformation, une offrande a ma Domina c'est ma soumission totale à sa volonté. Elle me relève de la table, la surface gardant encore les marques de chaleur de notre échange intense. Lorsqu'elle me tourne face à elle, je ressens un mélange de nervosité et d'anticipation, conscient de la puissance qu'elle exerce sur moi. Mes poignets restent entravés par les menottes dans mon dos, une marque palpable de ma soumission. Ses mains se posent sur mes bourses, et la pression m'arrache un gémissement involontaire. La douleur s'intensifie, courbant mon corps sous son contrôle. La sensation de sa poigne implacable, de la douleur qui se mêle au plaisir, renforce le lien entre elle et moi. Mon souffle se fait plus rapide, chaque battement de mon cœur en harmonie avec son pouvoir, la pression croissante, tout cela me rappelle à sa volonté incontestée du contrôle qu'elle a sur moi, chaque fibre de mon être s'accordant à sa cadence. Dans un geste brusque, elle interrompt le flux des émotions qui m'envahissent. Sa main se saisi d'un collier à ses côtés, un symbole tangible de son contrôle absolu. Le plaçant autour de mon cou, le métal froid repose contre ma peau. Les mots qu'elle prononce ont un poids indéniable, résonnant dans l'air comme un engagement scellé. Lorsqu'elle déclare que mon test est réussi et que je lui appartiens, chaque cellule de mon être réagit à sa proclamation. Le collier devient une métaphore vivante de ma soumission, une marque visible de ma place à ses pieds. En le portant, je réalise que chaque sensation, chaque acte, qui m'ont conduit à cet instant. Mon corps, mon esprit, tout ce que je suis, sont maintenant liés à elle de manière indélébile. La dévotion que je ressens est à la fois profonde et troublante. Je me trouve face à elle, poignets entravés, collier autour du cou C'est un symbole de notre lien, une déclaration de ma confiance, une offrande de moi-même à elle. Chaque geste, chaque acte, chaque sensation a convergé vers ce moment, où je réalise que je lui appartiens corps et âme. A cet instant, je ressens un mélange complexe de vulnérabilité et de fierté. Je me rends compte que ma soumission est un choix conscient, une décision de me donner à elle de manière totale et inconditionnelle. Mon corps, tout en moi est offert à elle, et dans cet acte, je trouve une libération troublante, une extase profonde dans l'acceptation totale de sa volonté. Me mettant maintenant une cage de chasteté autour de mon sexe, chaque clic métallique résonnant comme un écho de notre échange de pouvoir. La sensation du métal froid contre ma peau rappelle immédiatement ma place, ma soumission incontestée. Alors que la cage se verrouille, je sens le poids de sa déclaration s'abattre sur moi. Ses mots résonnent dans l'air, porteurs d'une vérité indéniable. "Maintenant, je garde le contrôle sur tes envies et contrôle tes érections." Chaque syllabe est un rappel de sa domination, de sa capacité à diriger même les aspects les plus intimes de ma vie. La cage devient un autre symbole tangible de ma soumission. A chaque moment où je ressentirai une érection, chaque envie qui viendra hanter mes pensées, me rappellera à qui j'appartiens. L'idée de lui remettre le contrôle sur mes désirs éveille en moi un mélange complexe d'émotions. Mon corps, mon intimité, sont désormais une extension de sa volonté, un moyen de m'offrir totalement à elle, une sensation d'être compris, accepté et guidé dans ma soumission complète
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Par : le 27/08/23
Vêtue de dentelle, de soie, elle se positionne.   Attendant patiemment son retour, agenouillée derrière la porte, elle se perd dans ces pensées. Se questionne. Se demande si chaques taches qui lui ont été imposées sont réalisées à la perfection. Minutieuse elle espère le rendre fière,  Docile, obéissante, serviable et très chienne, elle mets tout à disposition pour le satisfaire.   Le coeur chamboulé, la chatte mouillée, elle imagine,  Sentir la puissance de sa main dans ces cheveux, sa fermeté dans ces gifles, son sadisme dans l'humiliation, son désir de la maltraité, de s'occuper d'elle à coups de ceintures en lui rappelant sa place de femme inférieur.   Bouche offerte, cuisses ouvertes, elle souhaite avoir l'honneur de le soulager, de sentir cette douce semance couler le long de sa gorge. Étouffée, impuissante, elle s'en remet à son supérieur. Hypnotisée elle lache prise, ces yeux larmoyant, suppliant de pouvoir vivre ce qui l'excite tant, servir son Maitre pour le rendre heureux. N'ayant pas le privilège de contempler un si beau visage et un si beau corps, respctant la supériorité de l'homme qui l'a dresse et l'éduque, elle ferme les yeux ne faisant qu'entendre ces pas venir de l'ombre. Son coeur s'affole, son excitation augmente, trempée elle ne resiste plus à échappé des gémissements.   Elle attends, d'entendre le son de sa voix, de sentir son corps toucher le sein. Elle attends qu'il lui prête attention. Surgissant avec force et autorité, un ordre raisonne dans la piece.    - Ouvre les yeux salope.   La peur, l'excitation, la surprise, l'inconnu, tout ce mélange et ce bouscule dans sa tête,  Sans hésitations, elle obeis, découvrant son Maitre, assis confortablement à l'autre bout de la pièce, En un claquements de doigts, elle se positionne à quatres pattes, et marche en sa direction.  Un deuxième ordre surgit et l'à fait vibrer.   - Debout, danse.    Ce qu'elle fit, une danse sensuelle, balançant ses hanches, dévoilant son corps nu, un spectacle qui ne fait que grandir l'excitation du Maitre, une source d'inspiration pour ces idées perverses.   Il arrive d'un pas élancé, l'attrape violemment par les cheveux, la fait se coucher au sol à plat ventre, il défait sa ceinture, lentement, avant d'abattre le premier coups sur ces fesses, les coups s'enchaines, sur le dos, les cuisses, la chatte, la plante des pieds, elle pleure se debat, hurle, elle le supplie.    Excité par tant d'agitation, de larmes, de supplications, il l'à révèle, lui fait défaire sa braquette, observant une si belle et grosse queue, enfoncé d'un coups au fond de la gorge, elle pleure de nouveau, des gifles s'abats sur son visage, épuisée, le corps douloureux, elle se bat pour continuer à le satisfaire avec douceur et application comme il le mérite, passant langouresement sa langue sur son engin, descendants petit à petit, elle se retrouve la tête étouffée entre ces jambes Il glisse sa mains le long de ses fesses, examinant l'état de ses trous, elle dégouline le long de sa jambe, il l'a positionne sur le dos, les jambes relevé, allongé sur le canapé, ses trous offert, prête à être utilisée.   Il entre, dans sa chatte si serrée, agrandissant son intérieur, il accélère, elle lui chochotte à l'oreille à qu'elle point elle aime être brutalisée, qu'elle n est bonne qu à ça entre deux larmes ruisselant sur sa joue. Il se retire, se positionne au dessus d'elle pour qu'elle puisse accueillir toute sa semance sur son jolie visage bon a souillé.   Fouettée, humiliée, heureuse d'avoir remplie son devoir de vide couille, d'avoir satisfait le Maitre, aussi bien dans ses taches ménagères, que dans son role d'object sexuel, il lui accorde le droit de se toucher, brisant sa frustration de 3 semaines, elle glisse sa main, le Maitre joue, l'ordonnant de relâcher, de reprendre, épuisée, elle supplie. Le maitre accepte.  Elle hurle de joie, d'excitation, de reconnaissance, elle pleure de délivrance.  Épuisés, ils se prennent dans les bras, s'enlace affrontant l'obscurité de la pièce, et finissent par rejoindre morphée.    Elle se réveille, le regard perdu, inquiète que ça ne soit qu'un rêve, elle se redresse, obervant autour d'elle, le regard porté en direction de la fenêtre, une lueure vient étinceller son regard, la lune apaise son coeur, la douceur de ces doigts carressant son dos nu, elle sourie, des frisons l'envahit, ces yeux remplis de desirs, plongeant le regard dans celui de son Maitre. Le rêve devient réalité.
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Par : le 27/08/23
Dites moi, Mesdames, Messieurs,   La vie est-elle une mer calme, ou un océan déchaîné ?    Est elle une symphonie harmonieuse ou un désaccord imparfait ?    Pourquoi ce monde est-il si paradoxale ? Partagé entre deux opposées, faisant des ravages tel un ouragan    Suis je capable de garder la balance en équilibre ? Seule ou accompagné...   Faut il avoir besoin d'un homme ou une envie ? Mais qu'est ce qui creer l intensité, la dépendance ?    L objectif est l'abandon de soit ou se donner corps et âmes sans se perdre en l'autre ?    "Un pied dans les flammes, un autre dans la glace, séduit par les extrêmes j ai trouvé ma place " Lomepal    J ai trouver ma place dans un monde opposés qui creer la complexité de nos desirs, qui nous pousse sans cesse à user de notre reflexion.  Mesdames les soumises, devenir une femme à travers l infantilisation, ou nos choix, nos humeurs sont dictés par notre être supérieur, devenu notre Maitre par tant d'amour et d'admiration, de dévotion. Une femme responsable, qui prend soin de son Mari, de ces enfants, de son habitat, de son travaille, une femme organisée, disciplinée, serviable et douce, sans oublier bien-sûr très chienne prête à ouvrir sa bouche et ses cuisses pour lacher l'éxcitation de satisfaire son homme, loin des exemples féminins de la femme indépendante, et pourtant, la femme indépendante que fait elle dans son quotidien ? Une vrai pieuvre multifonction n'est ce pas ? La seule différence, c'est la dévotion, la femme soumise ne réalise pas toutes ces taches que pour elle même, mais aussi pour l'homme qu'elle admir, au delà de son satut, qu'elle vénère et qu'elle aime, une passion envahissante qui l'à fait aimer être fessée, se faire humilier, recadrer, une dépendance qui l'à fait mettre à genoux aux pieds de son Maitre qui fait reigner son autorité à travers la douceur, son sadisme à travers l'empathie, le dépassement des limites à travers l'analyse.   Le fondement des relations bdsm, basés sur deux mentalités contraires pour arriver au même but, une mentalité archaïque dans un monde moderne, le quotidien d'une femme d'affaire à travers la dépendance, le dévouement, et l'infantilisation. Il faut reussir à trouver sa place et son équilibre malgré le faite d'aimer jouer à la balançoire dans se monde paradoxal.
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Par : le 27/08/23
A la mi-journée de ce lundi, tu émets la requête que je mette les deux ballstretchers dans l’après-midi, au moment que je jugerai le plus adéquat, l’objectif étant que je sois équipé pour la soirée. Je note que tu as retenu notre discussion de la dernière fois. En ta présence, il m’est presque impossible de réussir à en mettre en place, quel que soit le nombre. Disons que tu as des effets dilatants sur mon anatomie ! Je profite donc du cœur de l’après-midi pour mettre en place le premier, en un quasi claquement et accessoirement plusieurs tours de clés ! J’attends le début de soirée pour mettre en place le second. Paradoxalement, alors qu’il pourrait se révéler plus envahissant, il se met en place encore plus simplement. Il faut juste que je prenne garde à ne pas me pincer dans la manipulation. C’est que l’endroit est sensible. Avec deux anneaux en place, je me trouve immédiatement lesté. Comme si la gravité ne suffisait pas … Un anneau de plus, cela me parait anatomiquement impossible ; l’étape suivante serait au mieux de suspendre des poids … C’est une soirée placée sous le signe du métal puisque tu viens me poser le lourd collier métallique. J’avais oublié qu’il se portait si près du cou : impossible de l’oublier celui-ci. La touche finale, exception venant confirmer la règle n’est pas du tout de la même matière. Tu me demandes de chausser mes talons. Pour me grandir peut-être ? Toujours est il que l’ensemble me constitue une parure on ne peut plus minimaliste. C’est ainsi que tu m’inspectes, et m’immortalises sous tous les angles, tantôt tête nue, tantôt chapeauté, tantôt redressé, tantôt penché en avant, sûrement pour mieux admirer mon popotin rebondi et accessoirement observer mon double lest pendre entre mes cuisses. Disons que la situation a une légère tendance à m’émoustiller. D’autant plus que la suite n’arrange rien sur ce plan … Malgré la cagoule « légère » qui a désormais rejoint ma panoplie, je devine néanmoins assez bien les plateformes noires qui parent tes pieds à merveille. Une fois n’est pas coutume, les rouges sont restées dans leur boîte, celles-ci sont très bien aussi. D’ailleurs, elles s’accordent parfaitement avec ces collants opaques noirs qui gainent agréablement tes jambes et se prolongent à mi-cuisse avec une collection de petits cœurs. Il faut avoir l’œil, malgré la vue gênée pour dénicher les rares rouges … Soirée exceptionnelle, tu me présentes ton pied déchaussé à honorer tandis que le second toujours paré de sa plateforme reste tout près de ma joue droite. Entre les deux mon cœur, et surtout ma bouche pourrait balancer … mais non. Cet instant est si rare qu’il n’y a pas à réfléchir. Je prends le plus délicatement possible ce pied gainé de nylon dans mes mains avant d’incliner ma tête pour y déposer un humble baiser de remerciement. Mais tout bien réfléchi, j’étais encore trop haut, appuyé que j’étais sur le coffre pour te rendre cet hommage. Aussi, celui-ci se retrouve mis de côté afin que je puisse bien m’aplatir à tes pieds, toujours dans l’objectif de les honorer de ma seule bouche. Dur de faire un choix entre le soyeux contact du collant à gauche ou celui plus frais mais tout aussi stimulant du cuir à droite. Le mieux serait peut être de ne pas choisir. D’ailleurs, je n’ai pas le temps d’y réfléchir, tu prends les commandes … néanmoins pour mon plus grand plaisir. Enfin, je suis autorisé à retirer ma cagoule pour profiter pleinement de la vision que m’offre ma Maitresse. Croisements, décroisements de jambes … Mon appareil photo commence à crépiter. Il faut que je prenne garde tout de même à ce qu’il ne surchauffe pas. Idem en ce qui me concerne lorsque tu réapparais avec ta toute nouvelle nuisette noire et rouge. Dire que tu hésitais à la mettre. Je ne suis certes pas le plus objectif sur ce coup-là, faible nounours soumis que je suis. Mais je note que tu finis par être toi aussi satisfaite du résultat. Tu sembles prendre un plaisir certain à poser de diverses manières devant mon objectif captivé. Quelle agréable soirée qui en appelle une autre …. Demain …   Mardi, une journée à épisodes aussi plaisants les uns que les autres. A posteriori, j’aime cette nouvelle mini-série « Maitresse Samantha en action » … malheureusement diffusée sur un seul écran : mes propres yeux ! Y aura-t-il une nouvelle saison ? Voir plusieurs ? A suivre … Une fois n’est pas coutume, c’est en milieu de matinée de cette journée fériée, Sainte Marie des Dominas, priez pour moi, que tu m’invites à te rejoindre dans la chambre dans ta tenue de prédilection : le plus simple appareil … et la cage de chasteté ! Néanmoins, tu me demandes d’apporter deux choses : la paire de bas résille autofixants et les talons. Assurément, je ne risque pas d’avoir trop chaud par excès de vêtements ! Une fois paré, tu me fais agenouiller au centre de la pièce sur un petit coussin ? A priori, la suite pourrait durer alors autant prévoir un peu de confort. Tu commences par m’affubler d’une culotte rouge, non pas pour me faire une tête « ridicule » mais plutôt façon cagoule, du genre qui dissimule tout en laissant voir, ou du moins distinguer. Pour la maintenir, tu m’enfiles des collants résilles de couleur noire par-dessus. Originale approche ! Pendant un temps j’ai néanmoins l’impression d’offrir un spectacle comique avec les « jambes » des collants qui me semblent me faire de grandes oreilles … A croire que le spectacle t’amuse : tu sembles prendre le temps de les nouer sur ma nuque avant de les laisser pendre temporairement dans mon dos. Tu viens me boucler le collier rouge autour du cou avant de poursuivre. Je soupçonne le but recherché en attendant d’en savoir plus. Tu te lance alors dans un savant mais surtout inédit bondage de tête. Aussi étonnant que cela paraisse, c’est un exercice qui se révèle aussi contraignant que décoratif. Et toi qui t’amuses à me poser des questions. Comme si je pouvais encore parler normalement alors que mes joues et ma mâchoire se retrouvent plus que limitées dans leurs mouvements. Le temps est venu de glisser mes bras dans les harnais rouges, prestement sanglés au niveau des poignets. Quant au crochet anal, je ne peux retenir un sourire interne lorsque tu me demandes de ne pas l’échapper (comme si c’était facile ; je vais serrer les fesses en espérant que cela suffise). Désormais, tu peux poursuivre ton œuvre. Finalement, je te suis reconnaissant d’avoir prévu de quoi préserver mes genoux. Au bruit, j’en déduis que, une fois n’est pas coutume, tes liens ne seront pas seulement de cordes, mais aussi de chaines, les plus fines de ta collection. Quant au claquement métallique, je comprends qu’il a un rapport avec les tensions que je ressens aux deux extrémités des harnais de bras. Je ne peux plus guère les mouvoir : mes bras sont contraints à rester dans mon dos. Pendant de longues minutes, je sens les cordes se resserrer sur moi, des nœuds se nouer, des alliances se faire, ici entre métal et corde, là entre nylon et corde. Il commencerait presque à y avoir embouteillage au niveau de mon sillon fessier à force de passages divers et variés. Plus le temps passe, moins je crains la chute du crochet ; le voici désormais bien calé et bien au chaud. Au bout d’une bonne heure, je me retrouve encordé et enchainé de près, du sommet du crâne jusqu’à la taille. Impossible de bouger sous peine de m’écraser le nez sur le parquet. En tout cas, jamais je n’aurais soupçonné que l’envie initiale d’un bondage de tête se traduirait en ce complexe, contraignant mais ô combien plaisant exercice de « nouages ». Et le combo culotte-collant en guise de cagoule est validé à 200% ! Signe que la séance était réussie, la cage a régulièrement fait sentir sa « morsure » ! Après ce moment qui t’a demandé une bonne dose d’énergie, il était temps de faire une pause, le temps de refaire le plein d’énergie et accessoirement une petite sieste avant de reprendre de plus belle dans l’après-midi. La pause est néanmoins exclue pour ma prison de métal qui reste en place. Il faut bien que la chasteté soit maintenue un certain temps. C’est donc quelques heures plus tard que tu me convoques à nouveau dans ton antre, toujours nullement habillé, hormis à considérer qu’une cage serait une pièce de vêtement. Avant de commencer, tu me demandes d’installer deux cordes rouges à chaque extrémité de la tringle supportant le grand rideau. Cet après-midi, c’est un tapis qui m’accueille pour assurer mon confort. Il faut dire que tu as prévu à nouveau de me faire mettre à genoux par terre. Sitôt agenouillé, sitôt paré des harnais de bras qui étaient restés à proximité, de la cagoule légère et son unique orifice et le collier rouge. Grâce à la semi transparence de mon « couvre-chef », je remarque aussi la présence du gode noir ventousé sur le coffre qui me fait face. Ceci explique cela quant au choix de ma parure de tête : il doit falloir laisser un passage suffisant … Tu me demandes alors de commencer à me pencher et de prendre appui sur le coffre. Pendant que j’attends patiemment dans cette position, je devine petit à petit, au fil des tensions qui surviennent que tu es en train d’utiliser les cordes que tu m’avais fait installer pour m’immobiliser au centre de la pièce. Le collier retransmet cette tension sur mon cou mais j’ai encore quelques latitudes … au moins provisoirement. Dans les minutes qui suivent, je comprends que les cordes viennent immobiliser les harnais sur les poignets du coffre tout en forçant mon collier à se rapprocher lui aussi du coffre. Pas le temps de réfléchir sous peine de me retrouver la narine engodée. Ca serait béta. Juste le temps d’ouvrir la bouche. Et ce qui devait arriver arriva. Je suis contraint de sucer pendant de longues minutes cet appendice noir qui force le passage, modérément stimulé par ta petite cravache cœur qui vient s’appliquer sur mon postérieur. Impossible d’y échapper dans le cas improbable où cette idée saugrenue me serait venue. Quelle situation bien imaginée et finalement pas aussi inconfortable qu’on pourrait l’imaginer extérieurement. C’était l’instant Chupa Chups. Je sais, je suis gourmand. Après cette gâterie, tu ne me libères que partiellement. Je reste immobilisé par rapport à la tringle mais je suis libéré du coffre. Je peux alors relever le buste pendant quelques minutes. Les moufles noires viennent remplacer les harnais de bras. J’ignore comment tu t’y prends mais tu réussis à faire en sorte que tes cordes retiennent mon buste à peu près à l’oblique sans que je me sente oppressé par les liens. C’est que tu as une idée derrière la tête pour m’empêcher ainsi de pouvoir plus m’approcher du coffre. Je le comprends lorsque tu viens t’asseoir sur le bord du lit, juste derrière le coffre. Tu étends tes jambes délicieusement gainées de noir et prolongées des vertigineuses plateformes noires sous mon nez. Enfin, je devrais plutôt dire à portée de vue, tranquillement reposées sur le coffre. Mais c’est lorsque j’essaie de me pencher pour les approcher que je comprends toute l’ingéniosité de ton installation de cordes et toute la perversité du moment. Les collants ? Inaccessibles. Les épaisses semelles ? Trop éloignées. Les fins et longs talons ? Un mirage. C’est limite un supplice que de tenter son soumis ainsi sans que jamais il ne puisse user de ses lèvres ou de sa langue. Ce moment de frustration conclut cette fin d’après-midi originalement occupée. C’était ma foi une excellente idée d’inclure la pièce et le mobilier dans tes cordes : de nouvelles possibilités, de nouvelles perspectives éventuellement.   Une dernière pause s’impose avant de profiter de la soirée. Nous ne sommes que des humains et il nous faut manger et boire. Et puis, il faut se reposer un peu pour bien profiter de ces moments partagés. As-tu jugé que j’étais trop paré pendant la dernière séance ? Toujours est-il que tu m’as fait retirer la cage à l’issue. C’est donc nu comme un ver que je te rejoins pour la troisième et malheureusement dernière fois de la journée dans l’antre de tes sévices (et accessoirement de tes plaisirs). Tu me fais asseoir sur le rebord du lit tandis que tu viens t’installer devant moi sur le coffre. Je découvre enfin à quoi tu destinais ces baguettes chinoises qui étaient posées sur le petit meuble. Plusieurs options étaient envisageables mais avec des élastiques et en les conservant solidaires, le doute n’est plus permis. Ton dernier détournement vise à créer des pinces à seins un peu particulières. Côté gauche, tu réussis à capturer mon téton du premier coup : vite, un petit élastique à la pointe des baguettes avant qu’elles ne retombent. La mise en place à droite se révèle plus complexe. A croire que je suis bizarre. Tu y mets du tien pour faire pointer le téton droit allant même jusque à user de tes griffes. Finalement, je me retrouve pincé des deux côtés : efficaces ! Comme souvent avec les pinces, la décharge initiale finit par s’apaiser rendant la situation supportable … jusqu’à ce que tu décides de les enlever. Nouvelle décharge, certes moins intense. Entre temps, tu as pu te servir de ces paires de baguettes comme des volants, histoire de vriller mes tétons. Ouch ! Sadique ! Mais désormais la zone est plus sensible ce qui t’amuse et tu en abuses à coup de griffes, d’élastique ou encore de cravache. Ou quand une Domina prépare le terrain pour poursuivre ses tourments. En bonne Maitresse accro de mon intimité, tu finis par délaisser ma poitrine pour focaliser longuement sur mon entrejambe. En revanche, tu aurais peut être dû éviter d’évoquer la théorie de l’escargot. Comment réussir à rester un minimum sérieux quand, à chaque tentative de ta part pour m’y tourmenter, je visualise une coquille ? Et tu sembles ne jamais t’arrêter. Tout y passe. A tel point qu’au bout d’un moment, je réagis au moindre contact même léger, même doux. Oui je sais, « tu n’as rien fait » ! Mais moi je ne peux m’empêcher de couiner, de gigoter tout en essayant néanmoins de conserver les cuisses un minimum écartées. Paradoxal ? Oui ! Malgré tout, tu finis par me laisser souffler deux minutes, juste le temps de me mettre à quatre pattes sur le lit, postérieur tourné vers toi. Mes couilles et mon pénis vont pouvoir souffler un peu. En attendant, tu commences à battre mes chairs avec la spatule en bois. J’ai beau le savoir, elle est toujours aussi mordante. Et que dire de la brosse plastique ? Elle a une face mordante et l’autre encore plus mordante. Charybde et Scylla dans un même objet ! Et mes fesses qui encaissent sans vouloir rosir si j’interprète bien tes réactions. Tu décides alors de te saisir de la fine cravache. Celle-ci me met toujours le doute. Baguette, canne ou cravache ? Les sensations se ressemblent avec cette longue et ciblé morsure … mais toujours assez peu de marques. Peu être que la langue de dragon va mieux y réussir ? A voir mais a minima, je l’entends bien claquer sur mon dos. Elle est reconnaissable entre cent, comme le dit l’expression. Décidément, ma bizarrerie est en action ce soir : à ton grand regret, je ne daigne marquer. Ca sera donc le tour des griffes, uniquement en mode « lacération » mais j’en ronronne quand même. Enfin, tant qu’elles se cantonnent à mes épaules mon dos ou mes cuisses. En revanche, tu finis par revenir à ton idée fixe de la soirée. Et ainsi exhibé sur le lit, ta cible favorite est immanquable et probablement très tentante. Et mon niveau de sensibilité n’a pas baissé depuis tout à l’heure. Autant dire que je suis hyper réactif à tout ce que tu tentes, y compris les gestes de douceur. Tu m’as retourné les neurones. Là encore, j’ai beau tenter de fuir en m’aplatissant sur le lit, je reprends à chaque fois la position. Et tes assauts semblent ne jamais s’arrêter. Tu ne tournerais pas à la Duracell par hasard ? J’ai par moment l’impression que je n’aurais pas de répit : tes griffes et plus largement tes mains semblent infatigables ce soir, et tout particulièrement sadiques. Enfin, je pense avoir atteint une phase de calme. Tu me laisses m’étendre sur le flanc droit. Je crois que ce n’était qu’un leurre. Déchainée que tu es, tu tentes une morsure. Oups, il n’aurait peut être pas fallu y aller le nez avant. J’en suis confus … et je me sens coupable pendant quelques heures.   Quelles journées tu as concoctées ! Ce mardi restera une journée rare dans notre désormais longue histoire commune.
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Par : le 27/08/23
 C'est quoi un satyre? Un homme? Un bouc? Les deux? En tout cas c'est un sexe tendu et qui a envie de forniquer.  Déjà dans la Grèce Ancienne, des siècles et des siècles avant le christianisme, il existait ces légendes sur les satyres, ces bois secrets où les rencontrer. Des lieux de rencontres pour pucelles, épouses délaissées, travestis et aussi jeunes garçons. Des lieux aussi pour les androgynes, les trans, les non binaires et j'en passe qui existent depuis toujours. Des lieux cachés pour la fornication,  les adultères, les vices. Les bois de Boulogne de l'époque et ce n'est pas les satyres qui devaient manquer.  Des soupapes dans des sociétés dites civilisées? De lieux pour réveiller les instincts des bêtes qui sont en nous. C'est gentil les bêtes, cela ne pense pas à mal. Le satire lui, pense t'il à mal? Non, il ne pense qu'à enfoncer son pieux bien tendu qui se dresse entre ses jambes.  Peu importe si c'est dans un chatte ou un petit cul  Avec un satyre, la panne n'existe pas et dans les bois, un satyre peut en cacher un autre.   
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Par : le 26/08/23
A la demande non générale et après la vulve je m’attaque à la verge (enfin façon de parler ^^) Même si j’ai vu, touché et autres affinités plus de verge que de vulve, je vais rester factuelle sur le sujet donc non je ne citerai pas de nom (et ne ferai aucune comparaison... d’ailleurs je n’en ai jamais fait, j’ai horreur de ça)   Alors d’abord de quoi se compose le pénis ? j’en ai appris des choses, par exemple que chez la plupart des animaux il y a un os pour aider à la pénétration. Le pénis humain lui est constitué de 2 corps caverneux et au milieu un corps spongieux. C’est l’afflux de sang venant de l’excitation qui provoque l’érection. La longueur d’une verge au repos est d’en moyenne 9,16 cm (étude de 2015) et en érection de 13,12 cm (13 ?46 chez les Français). Les pénis sont de chair ou de sang : de chair, la taille change très peu à l’érection ; de sang, elle peut doubler de volume (la majorité des hommes)   Il y a 7 formes de pénis Le concombre : aussi épais à la base qu’au bout. Il peut aller jusqu’à 20 cm en érection, un diamètre de moyen à important La saucisse : le plus courant, un peu moins grand que le concombre, de taille moyenne aussi épais à la base qu’au bout avec l’épaisseur uniforme Le crayon : long et fin avec un gland étroit, ce qui est un atout car il peut adopter toutes les positions sexuelles La banane : il a une légère courbe vers la gauche ou la droite, un atout car il apporte beaucoup de plaisir lors de la pénétration (dixit les sites internet) car peut atteindre le point G (la forme la plus rare 10 à 20% des hommes) Le poivron : court et très épais sur toute la longueur Le cône de glace : vous voyez un cône et 2 boules ? vous retournez et vous avez l’image : un rétrécissement à la pointe Le marteau (ou champignon) : mince à la base et épais au niveau du gland d’où l’intérêt des préliminaires pour le début du passage (20% des hommes)   Alors oui il y a la taille, la forme, le diamètre, ... et finalement le plus important n’est il pas de savoir bien s’en servir ? de trouver le fourreau idéal, celui qui colle parfaitement où la pénétration devient alchimie, fusion qui monte jusqu’à l’âme, là où dans cet accouplement les deux corps ne deviennent qu’un et s’élèvent ensemble en osmose orgasmique. Car malgré la classification, chaque pénis est unique et différent, chaque homme est unique
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Par : le 25/08/23
J'aurai marqué ton corps De ma bouche et ma bave De mes tétons tendus J'aurais marqué ton corps De ma chaume chevelure De mon cul callipyge J'aurais marqué ton corps De mes dix doigts douceur De ma poitrine pesante J'aurais marqué ton corps A mes battements de coeur Ne serait-ce qu'un heure J'aurai marqué ton corps...   photo du net
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Par : le 25/08/23
IV  Prières du soir. Au nom du B du D du S et du M.… Ainsi soit-il.   Prières du soir pour votre soumis/e. Joignez vos mains manucurées et dites : Adoration. Je Vous adore, Ô Mon Maître / Ma Maîtresse qui est O-Dieux (se), avec la soumission que m’inspire votre souveraine grandeur. Je crois en Vous car vous êtes la perversité même. J’espère en vous car Vous êtes infiniment vicieux (se). Je Vous aime de tout mon cœur car Vous êtes infiniment dépravé (e) et j’aime vos autres soumis (es) comme moi même pour l’amour de Vous. Remerciement. Je Vous remercie et vous rends grâce, Ô Mon Maître / Ma Maîtresse qui est O-Dieux (se), pour toutes les caresses et les souffrances que j’ai reçu de Vous. Vous avez baisé les yeux sur moi et Vous m’avez tiré du néant. Vous avez donné votre plaisir et vos vices pour me martyriser et Vous me comblez tous les jours d’une infinité de douleurs. Hélas ! Ô Mon Maître / Ma Maîtresse que puis-je faire en reconnaissance de tant de bontés ? Éclairez-moi, Vous qui ne cessez de faire le plaisir et le désespoir de la plus ingrate de ses créatures. Reconnaissez mes péchés. Source éternelle de lumière. Ô mon / ma Maître/esse, dissipez les ténèbres qui me cachent la félicité et la beauté du stupre. Faites-m’en concevoir une si grande attirance. Ô mon / ma Maître/esse que je l’honore autant que Vous l’honorez Vous-même, et que je ne souhaite rien tant que de le commettre à l’avenir. Châtiez et pardonnez mes péchés. Je Vous remercie et Vous rends grâce, Ô Mon Miséricordieux Maître / Ma Miséricordieuse Maîtresse, tout couvert de confusion et pénétré de remords à la vue de mes fautes. Je viens les détester devant Vous avec le vif déplaisir d’avoir offensé un Maître / une Maîtresse si bon (ne), si lubrique et si digne d’être servi. Était-ce donc cela que Vous deviez attendre de ma reconnaissance ? Oui j’ai poussé trop loin mon comportement brat, ingrat, égoïste. Je Vous en demande très humblement pardon, et je Vous conjure Ô Mon Maître / Ma Maîtresse, par cette même domination dont j’ai ressenti tant de fois les effets, de m’accorder la grâce d’en faire, dès aujourd’hui et jusqu’à la mort, une sincère pénitence. Résolutions. Que je souhaiterais, Ô Mon Maître / Ma Maîtresse de ne Vous avoir jamais offensé. Mais puisque j’ai été assez malheureux pour Vous déplaire, je vais marquer mon repentir par une conduite meilleure que celle que j’avais gardée jusqu’ici. Je renonce, dès à présent, à la vertu et à toute idée de décence. Et si vous daigner m’accorder votre grâce, ainsi que je Vous la demande et que je l’espère, je m’efforcerais de remplir fidèlement mes devoirs les plus vicieux, et rien ne sera capable de m’arrêter, quand il s’agira de Vous servir. Ainsi soit-il. Bénédictions. Bénissez, Ô Mon Miséricordieux Maître / Ma Miséricordieuse Maîtresse, les résolutions que je vais prendre afin de renouveler mes forces, et de vous mieux servir. Ô Mon Maître / Ma Maîtresse, protégez-moi de la décence et chassez toute pudeur tout au long de ma vie et jusqu’à ma mort. Ainsi soit-il. Répandez, Ô Mon Maître / Ma Maîtresse, vos bénédictions sur les Dominateurs, les Dominatrices, tous leurs soumis et leurs soumises. Protégez tous les adeptes du BDSM. Secourez les soumis, les soumises, les captifs (ves), les prisonniers (es), les esclaves. Éloignez-nous des prudes et des pères la pudeur. Au nom du B du D du Sexe et du Merveilleux… Ainsi soit-il.
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Par : le 25/08/23
III  Prières du matin. Au nom du B du D du S et du M.… Ainsi soit-il.   Acte de Foi. Mon Maître / Ma Maîtresse tout-puissant(e), je Vous adore avec des sentiments de l’humilité la plus profonde, et je Vous rends de tout mon cœur les hommages qui sont dus à votre souveraineté. Acte d’Espérance. Mon Maître / Ma Maîtresse tout-puissant(e), je crois fermement en Vous et j’espère que Vous m’accorderez votre grâce et me dédierez votre plaisir si j’observe vos commandements. Acte d’amour. Mon Maître / Ma Maîtresse tout-puissant(e), je Vous aime de tout mon cœur, et par-dessus toutes choses, parce que vous êtes infiniment bon(ne) et infiniment aimable avec votre soumis(e). Remerciements. Mon Maître / Ma Maîtresse tout-puissant(e), je Vous remercie très humblement de toutes les grâces que vous m’avez faites jusqu’ici. C’est encore un effet de votre bonté que de demeurer auprès de Vous. Je veux profiter de l’honneur que Vous me faites pour uniquement Vous servir. Je veux Vous appartenir et progresser auprès de Vous. Je veux Vous consacrer toutes mes pensées, mes paroles, mes actions et mes peines. Bénissez-moi Mon Maître / ma Maîtresse, bénissez mes souffrances et mes plaisirs. Faites que chacun de mes actes soit offert à votre plus grand plaisir. Résolutions. Adorable Maître / Maîtresse, modèle de perfection, idole de mon amour, je vais m’appliquer, autant que je le pourrai, à me bien comporter pour Vous, à rester humble, obéissant(e) chaste ou impudique, empressé(e) de faire selon vos caprices, zélé et patient(e) comme vous-même. Je ferai tous mes efforts pour ne pas retomber dans mes fautes et mes hésitations passées, présentes dont je souhaite sincèrement me défaire et dont Vous savez indulgemment me corriger. Demande de grâce. Mon Maître / Ma Maîtresse, Vous connaissez ma faiblesse. Menottez-moi à Vous. Je ne suis rien sans le secours de votre grâce. Ne me repoussez pas, Ô Mon Maître / Ma Maîtresse, proportionnez vos coups à mes désirs, donnez-moi la force du masochisme ou du vice, pour pratiquer ce plaisir-désespoir de la douleur, pour accomplir tout ce vous attendez de moi et pour souffrir toutes les peines qu’il Vous plaira de m’envoyer. Invocations. Je me place sous la tutelle du B du D du S et du M. Et je me jette avec confiance dans le sein de ses pratiques. Je me place sous l’égide de son fouet lubrique, aujourd’hui, tous les jours de ma vie, et cela jusqu’à l’heure de ma mort. Que les pratiques du B du D du S et du M. éclairent mon existence jusqu’au dernier soupir. Que les pratiques du B du D du S et du M. me guident, m’inspirent et règlent mes pas, que je ne m’écarte en rien de la voie des commandements de Mon Maître / Ma Maîtresse. Mon Maître / Ma Maîtresse que j’ai l’honneur d’accompagner sur la voie du B du D du S et du M., protégez-moi, priez pour moi, afin que je puisse Vous servir de soumis(e) sur cette Terre et Vous exaucer dans le Ciel du Subspace. Ainsi soit-il.
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Par : le 25/08/23
 J'adore la lutte. D'accord,  je suis une nana piégée dans un corps de mec. Depuis toute petite j'ai du essayer de le féminiser. Je pense que les mecs piéges dans des corps de filles font l'inverse.  Et ce combat pour l'identité, c'est des le début, bien avant les jupes ou les hormones. Un refus de genre qu'ils disent. Bref un truc chiant à vivre. Alors j'aime la lutte au sol avec les femmes. Je ne sais pas d'où me vient cela? Mais avec mes 65 kg toute mouillée il me faut trouver des filles de poids supérieur et bien musclées, sinon c'est pas du jeu. La testostérone naturelle m'a donné du muscle. J'ai un avantage. A force, j'ai trouvé une vraie copine, même passion. Une superbe africaine. Dans son peuple, la lutte est un rite obligatoire pour les garçons. C'est une ftm exactement à l'inverse de moi. Et question combat, c'est kif kif.  Alors pour mettre du piment, celle qui gagne bouffe le clito de l'autre à la fin. Et comme nous adorons faire cela, les luttes au sol sont vraiment sans cadeaux aucun.  Ma copine noire a les cheveux courts, porte toujours des pantalons et se comporte en vrai mec. On en dirait vraiment un d'ailleurs dans la rue avec ses épaules larges. Je suis la seule à savoir qu'elle a une chatte et un superbe clito, à cause des hormones mâles qu'elle prend.  Alors on se bagarre bien à fond chez elle. Pas de pitié.  C'est à celle qui obligera l'autre à abandonner. Après on prend la douche et il ya une gagnante et une perdante. Celle qui suce et celle qui se fait sucer. On inverse après.  Au final, c'est bière pour mon ami. J'enlève le e du féminin. Cela va lui faire plaisir. Et un thé pour moi, minceur oblige.  Cette fois, j'ai gagné.  J'ai dévore le beau clito de mon ami et je l'ai faite jouir comme une nana. Après, elle a du faire pareil avec moi. Que du sport, du plaisir, du lâcher prise. J'adore.  
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Par : le 25/08/23
Elle avait balbutié les premiers mots, et subitement tout était venu pour elle, d'une manière limpide. Ses paroles avaient été propulsées par cette énergie un peu pathétique, mais si touchante. Au fil des ans, la jeune femme s'était découvert une envie d'audace dans la façon d'être prise et fouettée, de rupture dans les rythmes de leur érotisme érodé, le besoin même d'être forcée et vaincue, emmenée loin de ses balises ordinaires par la Maîtresse qu'elle aimait et respectait, conduite par elle seule jusqu'au cœur de ses peurs les plus tentantes. Elle lui en voulait qu'elle n'eût pas deviné qu'elle souhaitait désormais être sa chienne, et regardée comme telle. Charlotte passa enfin de façon féline dans la salle de bain, se fit couler un bain, vérifia la température. Tout en traversant la chambre en direction de la coiffeuse, elle ôta ses boucles d'oreilles en or. Dans sa trousse à maquillage, elle prit un rasoir et une savonnette, puis se déshabilla devant la commode. Depuis qu'elle était jeune fille, on lui disait qu'elle était ravissante et qu'elle possédait un charme ravageur. Elle s'observa dans la glace: un corps ferme et bien proportionné, des seins hauts placés et doucement arrondis, le ventre plat et les jambes fines. De sa mère, elle avait hérité les pommettes saillantes, la peau toujours hâlée et les cheveux bruns. Mais ce qu'elle avait de mieux était bien à elle, ses yeux, des yeux comme les vagues de l'océan ou le ciel, d'un bleu azur, se plaisait à dire sa Maîtresse, Juliette. Dans la salle de bain, elle posa une serviette à portée de main et entra avec plaisir dans la baignoire. Prendre un bain la détentait. Elle se laissa glisser dans l'eau. Quelle agréable journée. Elle avait le dos crispé, mais elle était contente d'avoir terminé ses courses si rapidement. Elle se couvrit les jambes de mousse et entreprit de les raser, songeant à Juliette, à ce qu'elle penserait de son comportement. Elle le désapprouverait sans aucun doute. Elle resta encore un moment allongée dans le bain, avant de se décider à en sortir. Elle se dirigea vers la penderie pour se chercher une robe. La noire avec un décolleté un peu plongeur ? Le genre de toilette qu'elle portait pour des soirées. Elle la passa et se regarda dans le miroir, se tournant d'un coté, puis de l'autre. Elle lui allait bien, la faisait paraître encore plus féminine. Mais non, elle ne la porterait pas. Dans l'eau chaude, elle était parvenue à se rejoindre, à faire de sa propre personne, sa plus attentive confidente. Elle considéra cette impression d'intimité avec elle comme une manière de tendresse, un réconfort offert. Elle en choisit une moins habillée, moins décolletée, bleu clair, boutonnée devant. Pas tout à fait aussi jolie que la première, mais mieux adaptée aux circonstances. Un peu de maquillage, maintenant un soupçon d'ombre à paupière et de mascara pour faire ressortir ses yeux. Une goutte de parfum, pas trop. Une paire de boucles d'oreilles, des petits anneaux. Elle chaussa des talons hauts que sa Maîtresse exigeait, comme elle exigeait qu'elle soit nue sous sa robe, d'autant plus nue qu'elle était toujours intégralement rasée, lisse, offerte, ouverte à ses désirs ou à ceux des inconnues auxquelles elle la destinait. Depuis son infibulation, elle ne portait plus aucun sous-vêtement, la culotte la plus légère irritait sa chair et lui faisait endurer de véritables tourments. Juliette l'obligeait à en porter lorsqu'elle n'avait pas été assez docile pour la punir. Elle portait deux anneaux d'or sur ses petites lèvres, signe de son appartenance à sa Maîtresse. Les marques imprimées sur son pubis, étaient creusées dans la chair. Rien que de les effleurer, on pouvait les percevoir sous le doigt. De ces marques et de ces fers, Charlotte éprouvait une fierté insensée presque irraisonnée. Elle subissait toujours les supplices jusqu'au bout, faisant preuve en toutes circonstances d'une abnégation totale. Qu'une femme fût aussi cruelle, et plus implacable qu'un homme, elle n'en avait jamais douté. Mais elle pensait que sa Maîtresse cherchait moins à manifester son pouvoir qu'à établir une tendre complicité, de l'amour avec les sensations vertigineuses en plus. Juliette n'avait jamais compris, mais avait fini par admettre, pour une vérité indéniable, l'enchevêtrement contradictoire de ses sentiments. Toujours docile, elle aimait le supplice, allant jusqu'à regretter parfois qu'il ne soit pas plus long et plus féroce, voire inhumain. Mais sa nature masochiste ne suffisait pas à expliquer sa passion. Avant tout, elle mesurait la chance de porter un collier, c'était sa raison de vivre.    C'est bien la magie de nos paradoxes: la situation était tellement inconfortable qu'elle s'en sortait avec élégance. Elle aimait cette partie obscure qui faisait partie d'elle et que sa Maîtresse nourrissait. Juliette la hissait, la projetait en révélant les abysses de son âme, en les magnifiant, la sublimant en tant qu'esclave, en lui faisant accepter son rôle d'objet. Elle avait créer entre elles un lien indestructible. Elle ne pourrait jamais oublier le jour de ses vingt ans. Ce jour-là, Charlotte quitta tôt les cours qu'elle donnait à la Sorbonne pour venir rejoindre Juliette à la sortie de la faculté. La soirée s'annonçait douce et agréable. Charlotte écoutait le bruissement des feuilles, en songeant à la beauté naturelle du jour. La nature vous rend plus qu'elle ne vous prend et ses bruits obligent à penser à son destin. Le grand amour vous fait cet effet-là. Les nuages traversaient lentement le ciel du soir. Ils s'épaissirent un peu. Désormais, la réalité de la nuit et la réalité du jour seraient la même réalité. Chez elle, Juliette lui demanda de se mettre nue, la regarda sans un mot lui obéir. N'avait-elle pas l'habitude d'être nue sous son regard, comme elle avait l'habitude de ses silences. Elle l'attacha et lui demanda pour la première fois, son accord. Elle voulait la fouetter jusqu'au sang. Elle lui dit seulement qu'elle l'aimait. Alors elle la battit si fort qu'elle suffoqua. Au petit matin, Juliette était allongée près d'elle et elle ne pouvait penser à meilleure occupation que de la dévorer des yeux. Le soleil du matin qui entrait par raies obliques entre les lamelles du store rehaussait le brun luisant de son corps. Elle était assoupie sur le ventre. Le haut de ses bras étirés au dessus de sa tête était bronzé et ses aisselles blanches. Juliette glissa un doigt sur la courbe sinueuse de son dos et sa peau satinée se couvrit d'un frisson. Elle était grande et très blonde. Une femme idéalement belle. Bientôt, son regard s'attarda sur ses cuisses écartées et immanquablement, une tension sourde s'empara d'elle. De ses lèvres, elle lècha sa peau tout en dessinant ses omoplates avant de laisser glisser le majeur jusqu'au creux de ses reins. Elle frôla l'œillet secret qui déjà cédait aux effleurements. Les chairs se distendirent, pour se raffermir aussitôt comme déjà brusquées. Ses doigts contournaient les formes plissées qui sertissaient l'anus. Ils lissèrent les veinules lentement, les unes après les autres, consciencieusement. Elle la vit approuver d'un mouvement de reins, une cambrure pour l'instant étudiée, maîtrisée. Rien du domaine de l'abandon. Ils se confinaient encore dans la séduction. Ou en tout cas, le crut-elle. L'amante ne trichait pas. Elle était sexuelle. Mais Charlotte se l'imaginait elle, bien trop jeune pour le savoir. Bientôt l'anus ne se défendit plus. Il se dilata bientôt en acceptant, s'humidifia, larmoya une liqueur d'acquiescement, frémit au moindre toucher et enfin sursauta. Elle ressentit la naissance d'une jouissance s'inscrire dans les va-et-vient de ce ce trou qui appelait. La sève s'écoula et lubrifia l'orifice pour permettre le passage. Voilà, elle ne joue plus, elle le sait; elle peut maintenant tout imposer, froidement, à ce corps qui ordonnait l'intromission. Elle supposa qu'elle aimerait être capable de hurler les mots et les actes qu'elle attendait. Elle se rembrunit, chercha à dégager son visage d'entre les draps. L'amante s'irritait parce qu'elle ne supportait pas l'affront d'un quelconque échec. Elle devait la soumettre. La douleur vive s'était évanouie alors Juliette la vit qui hésitait: devait-elle reprendre le fil de ses paroles susurrées ? Allait-t-elle l'accepter ? Elle désirait la faire oser pour elle, pour qu'elle puisse dérouler le fantasme d'une femme. Une femme objet. Bien sûr, il est à craindre que pour une autre, cela ne se passerait pas comme cela. Elle se tairait. Mais sa Maîtresse la voulait obscène, pour mieux la prêter. Elle la sentait brûlante, raidie sous ses doigts. Il courtisait ses hôtes, il les choyait, savoureusement. Le giclement séminal accompagna les mots venus se fracasser comme une éclaboussure. Le cœur s'était déplacé au fondement du corps. Il battit, se contracta et se rétracta comme l'aorte qui donne vie. Son âme n'était plus qu'un organe, une machine qui répondait à des mécanismes vitaux. Juliette sentait la jouissance envahir Charlotte peu à peu. Le désir brûlait, et retombait, suspendu à la prochaine salve en la dévorant. L'amante fut à cet instant forcément animale. Elle exigea tout, tout de suite. Elle écarta les doigts et en introduisit subrepticement un troisième. Là, la femme soumise s'attendit à ce qu'elle eut exigé un quatrième puis un cinquième. Elle se trompait, mais pour son plus grand bonheur.    Au bout de trente secondes, elle parvint même par sourire en elle-même. Personne n'osait jamais. Alanguie dans la douce conscience d'exister dans son abandon, elle s'écouta et entendit clairement son plaisir. Reconnaître ce doux sentiment ne l'en délivra certes pas mais cette disposition lui permit de ne plus se laisser dominer par son émotion qui, accueillie, ne cessa d'infecter tout son être. Charlotte songea que seule sa Maîtresse, pouvait abuser d'elle avec une telle luxure, forcer ses reins et pénétrer avec son poing, sans auncune hésitation, son rectum. Mesurait-t-elle seulement combien, elle se trompait ? L'amante est toujours dans la force. La prouesse n'est bien souvent qu'un détail. Elle l'empala d'un mouvement violent pour se caler en terrain conquis, profondément. Le cri résonna en écho venant lécher les parois d'une chambre que l'on imaginait forcément sombre. Les murs étaient d'un blanc clinique; un matelas flanqué à même le sol pliait sous les corps nus, brunis par le soleil, soudés et parfaitement imberbes. Maintenant, Charlotte allait supplier. Il fallait qu'elle se livre totalement. Les chairs résistèrent, se plaignirent, s'insurgèrent puis craquèrent, obéissantes. Elle desserra les dents de son index meurtri, bleui par la morsure. La jouissance sourde venait de loin, d'un tréfonds dont elle ne soupçonnait pas l'existence. Elle hurla. Qu'elle voulait le poignet. Qu'elle voulait plus encore. Qu'elle irait le chercher, elle même si sa Maîtresse ne cédait pas. Elle vit la fureur s'emparer du corps, et le vriller, l'hystérie libérer toute l'énergie de l'organisme. D'un mouvement brusque, le poignet venait d'écarteler ses reins, elle avait joui. La nuit tombée, jamais Charlotte fut plus heureuse d'être nue et enchaînée, après avoir été honorée par sa Maîtresse, songeant seulement que l'évasure de ses reins devait être accueillante, puisque sa Maîtresse daignait s'y enfoncer. Pas un instant, elle ne se sentit sale ou souillée. Elle trouvait cela juste. Tout était forcément sa faute. Elle avait mal d'avoir mal agi. Le sentiment amoureux est le sentiment le plus culpabilisant.    Bonne lecture à toutes et à tous.   Méridienne d'un soir.
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