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La rubrique "Articles" regroupe vos histoires BDSM, vos confessions érotiques, vos partages d'expériences SM.
Vos publications sur cette sortie de blog collectif peuvent aborder autant les sujets de la soumission, de la domination, du sado-masochisme, de fétichisme, de manière très générale ou en se contentrant très précisément sur certaines des pratiques quu vous connaissez en tant que dominatrice/dominateur ou soumise/soumis. Partager vos récits BDSM, vécus ou fantames est un moyen de partager vos pratiques et envies et à ce titre peut être un excellent moyen de trouver sur le site des partenaires dans vos lecteurs/lectrices.
Nous vous rappelons que les histoires et confessions doivent être des écrits personnels. Il est interdit de copier/coller des articles sur d'autres sites pour se les approprier.
Emanuele Taglietti, est né en 1943 à Ferrara en Italie, il est l'une des figures reconnues pour ses oeuvres réalisés dans le cadre des fumetti, ces bandes dessinées italiennes de petit format et leur approche qui leur est propre : les histoires mêlant sexe, violence et horreur. Emanuele s'est illustré sur plus 500 couvertures de ce genre. Ces couvertures illustraient parfois de façon à peine voilée les clichés du bondage et du BDSM.
Fils de Otello Taglietti, peintre et décorateur, Emanuele grandit dans un environnement où il est nourrit de nombreuses influences artistiques. Ayant fréquenté les plateaux de cinéma aux côtés de son père et de son cousin, le célèbre réalisateur Michelangelo Antonioni, Emanuele Taglietti a su développer une approche cinématographique dans son art. Après ses études à l'École expérimentale de cinématographie à Rome, il travaille sur plusieurs films avant de se lancer dans l'illustration pour Edifumetto, le principal éditeur de fumetti en Italie.
Les fumetti : un espace d'expression qui fleure souvent bon le BDSM et le bondage
Les fumetti, à l'apogée de leur popularité dans les années 70, offraient un espace incomparable pour l'exploration de sujets tabous. Les couvertures de Taglietti, souvent chargées d'érotisme et de mystère, plongeaient les lecteurs dans des récits où le bondage et les pratiques BDSM étaient bien présentes, fussent-elles sous jacentes. À travers ses illustrations pour des titres comme "Zora la Vampire" et "Sukia", il a pu développer des créations où le fantasme se mêle souvent à la terreur, dans des mises en scène où le cuir et les chaînes ne sont jamais loin.
L'œuvre de Taglietti se caractérise par un style distinctif, mélangeant réalisme et surexpression des émotions. Ses personnages, souvent des femmes puissantes et provocantes, sont mis en scène de manière à illustrer autant leur force autant que leur vulnérabilité. Leur représentation dans des scènes de bondage,, témoigne d'une maîtrise artistique qui transcende le simple érotisme pour toucher à des aspects plus profonds du désir et du contrôle.
Avec la baisse de popularité des fumetti à la fin des années 80, Taglietti s'éloigne de l'édition pour se consacrer à la peinture à l'huile et à l'enseignement.
(ce livre est disponible en vente en ligne, cliquez là)
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Entrée en matière...
Je possède tous les attributs d'une mère de famille rangée. En couple depuis 25 ans et heureuse maman de charmants enfants, je pourrais aisément être qualifiée de petite bourgeoise, qualificatif que je ne renie d'ailleurs pas.
Physiquement, je fais beaucoup plus jeune que mon âge. Mon minois est agréable, d'après les compliments que je reçois régulièrement de la part de personnes des deux sexes. Brune à la peau matte, j'ai les cheveux très longs. Je suis plutôt petite, mais bien proportionnée. Mes formes sont généreuses et attirent le regard. Ma poitrine affichant naturellement un arrogant 85D, j'ai longtemps eu l'impression qu'elle était beaucoup trop grosse... mais à une époque où certaines dépensent des fortunes en implants mammaires, j'apprécie aujourd'hui, bien plus qu'à vingt ans, les atouts dont j'ai été dotée.
Perchées au sommet de jambes bien galbées, mes fesses sont rondes, rebondies et, je crois, appétissantes. Mes pieds sont petits et fins et apprécient les sandales qui les mettent bien en valeur. Vous l'aurez compris, je suis assez coquette et soigne toujours ma tenue lorsque je sors. Même en mode "décontracté", je choisis des vêtements qui se combinent parfaitement. J'aime les bijoux et les accessoires féminins. Après être passée par tous les stades vestimentaires (fashionista, classique, chic, casual...) je m'amuse à présent à jongler entre les styles et peux porter dans la même journée un tailleur strict puis un short en jean...
Ma vie intime est également contrastée voire paradoxale. En quête d'affection et de tendresse, j'ai connu des relations cahotiques avant de me "caser". Ayant du mal à assumer mes errements passés, j'ai cherché à composer un personnage "bien sous tous rapports", ce qui a longtemps entravé mon épanouissement car je bridais ma sensualité et refoulais mes désirs. Jusqu'à ce que la crise de la quarantaine nous plonge dans une remise à plat de notre vie de couple, je me cantonnais dans les rôles de la bonne épouse et de la bonne mère, feignant de n'avoir ni désirs ni fantasmes...
Mais des événements ont fait éclater ces apparences trop sages. J'ai dû reconnaître que j'étais moi aussi tiraillée par mes instincts, mes pulsions, mes besoins et que la séductrice que j'avais été sommeillait en moi et ne demandait qu'à se réveiller. Ainsi, à la quarantaine bien tassée, j'ai ré-appris à laisser ma sensualité s'exprimer, à assumer la part animale de ma féminité et à jouer ostensiblement de mes appâts pour satisfaire mon envie de plaire.
Encouragée par un mari qui voyait là le moyen de sauver notre couple en reconstruisant notre relation sur des bases plus saines, plus sincères, plus complices, j'ai petit à petit entrepris de concilier ma soif d'érotisme et mes obligations sociales et familiales. Ce ne fut pas facile tous les jours, car la tentation de me replier et de retourner dans mon jardin secret revient parfois. Mais je suis motivée et je m'efforce de m'assumer de plus en plus.
...à suivre.
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"O ne souhaitait pas mourir, mais si le supplice était le prix à payer pour que son amant continua à l'aimer, elle souhaita seulement qu'il fût content qu'elle l'eût subi, et attendit, toute douce et muette, qu'on la ramenât vers lui." La relation SM nécessite impérativement un échange protocolaire se distinguant du propos coutumier car au commencement, il y a l'alliance constitutive unissant intimement deux partenaires tout en les disposant dans une posture dissymétrique. Évoquer tout ce qui est possible sexuellement, en portant une attention particulière, à l'indispensable consentement. Car il n'y aurait plaisir sans respect de la sécurité. Dès lors, cet échange peut convoquer de façon irrationnelle et mystique, dans l’espace imaginaire commun aux deux partenaires, un troisième personnage, l’autre, lieu où la vérité parle, trésor de signifiants qui déterminent le désir et, parmi ces signifiants, à une place éminente, le sujet supposé ardeur, raison du transfert. Le protocole du contrat avalisé offre un forum à la prise en compte de la découverte mutuelle dans le dialogue masochiste et par là contribue à élever ce dialogue au rang de sublimation spécifique dans la formalisation. Se baser sur l'extase dans l’interprétation signifie que l’on considère le désir sexuel tout aussi essentiel que sa seule satisfaction réelle, pour autant bien sûr que l’on puisse dissocier les deux niveaux, car la pulsion est selon l'expression lacanienne un "écho dans le corps du fait qu’il y a un dire." Ce qui, dans l’analyse, concerne le plaisir masochiste, comme mode de jouissance d’un sujet, relève de la recherche du plaisir dans la douleur, et non de la libido classique. Il y a là une rupture de causalité entre la sensualité traditionnelle, l'éducation telle que représentée dans la société et l’investissement libidinal. L'adhésion meublant alors la place de cette rupture. L'extase serait-elle de l’ordre de l’écho ? Il y a bien là évidemment une objection, celle d’accéder à une réalisation "perverse" de la pulsion sexuelle, sa réalisation s’effectuant dans un environnement fondamentalement nouveau. Certes, Freud en a défini dans "Pulsions et destins des pulsions", la source et l’objet, mais, elles demeurent telles quelles, un montage un peu surréaliste. D’où l’intérêt de cette affirmation, qui à première vue semble paradoxale, mais constituant un progrès décisif que c’est la jouissance qui révèle la nature propre de la pulsion. Le concept de plaisir féminin a-t-il une signification ? L'interrogation semble étonner. Mais si l’on considère en SM qu’il s’agit d'une pulsion de mort en psychanalyse et non de sexualité traditionnelle, il cesse d’en aller ainsi. Car il s’agit bien de savoir si la notion d'attirance féminine pour la souffrance a un sens et comment elle se différencie de la psychosexualité classique. Ainsi, à ce sujet, la construction de la pensée analytique se caractérise par une oscillation dont la Bible fournit une allégorie. L’origine étymologique du féminin, dans la Genèse est bâtie non pas sur un seul récit, mais sur deux. Les deux textes sont catégoriquement opposés. Le premier pose la création simultanée de deux êtres, l’un masculin, l’autre féminin, d’emblée érigés dans leur différence et formant couple. Mais quatre versets plus loin, un second conte renommé, fait du féminin une part prélevée au masculin. Tout le débat de la psychosexualité féminine pourrait s’afficher dans l’espace de conflictualité qui s'établit ainsi. Dès lors, c’est dans ce champ que devient lisible le mystère des origines du féminin, de la différence des sexes, telle l’alternance des identités masculines et féminines différemment négociée en chaque sexe. C’est dans cet espace libre que la dimension du lien de soumission entre l’homme et la femme devient également pensable. Ainsi organisée par deux récits mythiques, et non un seul, cette relation échappe au poids d’une référence unique. La complexité en découlant offre une signification au lien de jouissance tissé entre les deux partenaires du duo BDSM. Lacan livre ainsi deux pôles de l’expérience analytique. D’une part, celle du refoulé soumis qui est un signifiant et sur lequel s’édifie de façon synchronique la relation. D'autre part, celle de l’interprétation qui s’identifie au désir dans laquête de la transgression normative. Dans l’intervalle, il y a la sexualité. La jouissance dans la douleur, destin d’une pulsion sexuelle non refoulée, occupe cette place dans l’intervalle et donc facilite la liaison sexuelle entre l’identification de la souffrance au désir. Au XVIIIème siècle, le masochisme larvé de Rousseau met en lumière l’interaction des liens qui unissent recherche de la douleur et quête de la jouissance. Débat qui a été posé en psychiatrie en termes de rapports entre la folie et le génie, ou entre l’homme et l’œuvre. On sait que des opinions contradictoires se sont affrontées. Indépendance des deux termes, détermination de l’un par l’autre, privilège de l’un sur l’autre. Pour le philosophe Michel Foucault, dans "Propos sur le septième ange", la posture a fluctué. Du tonitruant "Absence d’œuvre, folie", le normalien finit par en faire le cœur même de l'expression de la littérature moderne, telles celles de Breton et d'Artaud. En employant l’expression de "paranoïa de génie" pour Rousseau et en comparant ses écrits à ceux d’Aimée, Lacan ouvre la voie à une autre approche que celle d’une opposition binaire, une approche selon les virtualités de création, que la psychose a produites et non pas juste épargnées.
"Vous abandonnerez toujours au premier mot de qui vous l’enjoindra, ou au premier signe, ce que vous faites, pour votre seul véritable service, qui est de vous prêter. Vos mains ne sont pas à vous, ni vos seins, ni tout particulièrement aucun des orifices de votre corps, que nous pouvons fouiller et dans lesquels nous pouvons nous enfoncer à notre gré. Par manière de signe, pour qu’il vous soit constamment présent à l’esprit, ou aussi présent que possible, que vous avez perdu le droit de vous dérober, devant nous vous ne fermerez jamais tout à fait les lèvres, ni ne croiserez les jambes, ni ne serrerez les genoux." La sublimation est la désignation de la séparation accomplissant une déconnection d’une communion du sujet supposé savoir et de la personne désirée. Il faut maintenant considérer comment la structure même du signifiant sujet supposé savoir se prête à cette fusion et, partant, à sa coupure possible dès lors qu’on en discerne les lignes de forces ou le tracé. Lacan témoigne de cette fusion dans le cas des névroses hystérique et obsessionnelle mais on ne saurait l’exclure pour les autres structures. Il en donne quelques indications quand, dans "Problèmes cruciaux pour la psychanalyse", il affirme que le symptôme définit le champ analysable en cela "qu’il y a toujours dans le symptôme l’indication qu’il est question de savoir." La structure de l’obsessionnel est de ne surtout pas se prendre pour un Maître car il suppose que c’est le Maître qui sait ce qu’il veut. On aurait pu croire que la possibilité de se dire lacanien permit une certaine unification des analystes qui énoncent ce dire, au-delà des différences de lecture. Il n’en est rien, et les lacaniens sont traversés par les mêmes conflits qui existent ailleurs et sont déclenchés pour des raisons variables. Il y a cependant chez les lacaniens une attention et une sensibilité particulières aux disparités qui les désunissent. Ils ne se sentent pas quittes avec les différences reconnues. La disjonction du savoir et de la vérité, avec son enjeu scientifique, entre aussi en ligne de compte dans les relations entre analystes. Freud a analysé la sublimation comme la fatalité d’un instinct génésique non refoulé. Dans ces conditions, n’est-ce pas la part de la pulsion à attendre de l’analyste ? Quand Lacan ajoute que "la sublimation révèle le propre de la pulsion", cela signifie qu’elle révèle, en particulier dans l’analyse, ce destin d’un sexuel non refoulé. Ce destin peut être appelé une dérive, traduisant au plus près Trieb en s’inspirant de l’anglais drive. Quelle dérive ? Une dérive de la jouissance. De quelle jouissance ? De la jouissance sexuelle qu’il n’y a pas, en lien avec une jouissance du désir. Qu’il n’y a pas quand il n'y a pas rapport sexuel. Ce sont les pulsions partielles qui représentent le sexuel avec le concours d’un seul signifiant pour les deux sexes, le phallus, signifiant de la jouissance, quels que soient les signes jamais satisfaisants dont on veut caractériser le masculin et le féminin et qui, à en rester là, rejettent la psychanalyse dans le culturalisme. Les pulsions suppléent au non-rapport sexuel inscrit dans l’inconscient. La sublimation quant à elle n’est pas une suppléance qui ferait rapport sexuel, elle révèle le non-rapport sexuel auquel les pulsions partielles suppléent. Elle révèle en quelque sorte un manque de suppléance. Une vie amoureuse épanouie correspond au désir le plus profond des êtres humains, et rien ne nous rend plus heureux, mais aussi plus désespérés et plus vulnérables que nos expériences relationnelles. Dans nos sociétés modernes et post-modernes, la satisfaction sexuelle est devenue le paradigme d’une vie autonome et caractérise d’une façon exigeante la qualité d’une vie de couple. Les représentations actuelles de la sexualité s’identifient à un concept se focalisant sur la libération totale de contraintes sexuelles et la réalisation du Soi.
"Devant nous, vous ne toucherez jamais à vos seins: ils sont exhaussés par le corset pour nous appartenir. Le jour durant, vous serez donc habillée, vous relèverez votre jupe si on vous en donne l’ordre, et vous utilisera qui voudra, à visage découvert, et comme il voudra, à la réserve toutefois du fouet. Le fouet ne vous sera appliqué qu’entre le coucher et le lever du soleil." Cette expression d’indépendance renvoie à un principe d'affranchissement et de cognition conduisant à transcender les contraintes précédentes dans la relation et la sexualité, en mettant l’accent sur la puissance créatrice propre à chacun pour parvenir à la satisfaction sexuelle. Dans ce contexte, le corps est considéré indépendamment de ses limites physiologiques. De nombreux couples échouent en raison des contradictions entre les représentations modernes et les identifications inconscientes et il n’est pas rare que le désir sexuel soit laissé pour compte ou devienne l’arène du conflit. Car les conflits qui mènent les gens en thérapie ont toujours affaire à leur satisfaction sexuelle et de sexe. Aujourd’hui, les hommes et les femmes ont peur d’échouer ou ils ont honte de ne pas être pleins de désirs orgastiques comme les images médiatiques l’imposent. Partant du présupposé que l’imaginaire social influence les auto-constructions individuelles, ces conflits ne peuvent pas être seulement considérés au niveau individuel, mais en relation avec les influences internes et externes des discours culturels sur le genre et sur les imagos maternelle et paternelle. L’analyse du corps, du sexe et des pratiques sexuelles dans le couple évolue en ce sens à différents niveaux entremêlés les uns aux autres. C’est-à-dire d’un côté la question de savoir quels sont les motifs culturels proposés par les discussions publiques concernant les genres et la libération sexuelle afin de gérer l’affinité sexuelle du corps et le désir sexuel dans la relation, et donc quelles sont les représentations d’une sexualité satisfaisante qui orientent les couples. Et d’un autre côté de quelle façon ces discours influencent la dynamique intrapsychique dans la conduite des différentes pratiques sexuelles ? Tout groupe humain possède ses propres expressions caractéristiques d’une libido épanouie, de ces modes et de ses conduite. Dès lors, l'édifice est uni à un idéal et à des valeurs désignant les rôles féminins et masculins ainsi que le différents modes d'actions. Alors que pour la relation hétérosexuelle romantique classique, il y avait une répartition des rôles de la sexualité masculine et féminine, tout au long des diverses transformations sociales, non seulement ce sont les représentations de sexes qui ont changé mais aussi les pratiques et les interactions. Aujourd’hui, à l’époque des représentations relationnelles et sexuelles postmodernes, l’idéal d’autodétermination sexuelle occupe une importance centrale et s’accompagne de la promesse de pouvoir construire l’amour et le bonheur par soi-même. Dans notre société postmoderne, la focale se concentre sur une optimisation de la beauté corporelle et du désir sexuel. Les promesses alléchantes de bonheur s’accompagnent d’un corps parfait, d’une vie amoureuse et de fantasmes sexuels accomplis. Le but est alors de conquérir le corps comme une marchandise esthétique ou d’insuffler un souffle de perversion à la vie sexuelle "sotte" jusqu’à présent. À l’heure actuelle, le niveau du consensus moral d’égal à égal est l’essentiel pour tous les couples, indépendamment de leurs préférences sexuelles, qu’elles soient "tendres" ou sadomasochistes.
"Mais outre celui qui vous sera donné par qui le désirera, vous serez punie du fouet le soir pour manquement à la règle dans la journée : c’est-à-dire pour avoir manqué de complaisance, ou levé les yeux sur celui qui vous parle ou vous prend : vous ne devez jamais regarder un de nous au visage. Dans le costume que nous portons à la nuit, et que j’ai devant vous, si notre sexe est à découvert, ce n’est pas pour la commodité, qui irait aussi bien autrement, c’est pour l’insolence, pour que vos yeux s’y fixent, et ne se fixent pas ailleurs, pour que vous appreniez que c’est là votre maître, à quoi vos lèvres sont avant tout destinées." De nos jours, les mentalités ont changé et le sexe est regardé dès lors comme un simple moyen d'expression de plaisir de plus en plus "marchandé." Les possibilités d’amélioration de la libido vont des images esthétiques du corps jusqu’à la chirurgie esthétique en passant par la musculation et le traitement hormonal. La possibilité d’optimisation du corps s’accompagne de la promesse d’un bonheur alléchant et promettent à travers un corps parfait un gain en attractivité sexuelle et une vie amoureuse plus heureuse et plus remplie. L'offre d’optimisation du désir sexuel à travers les pratiques et les préparations esthétiques du corps est variée et médiatiquement présentée. La virilité est désormais visible à travers un agrandissement du sexe. La féminité est représentée à travers une dissimulation esthétique. Les modifications intimes visent non seulement à l’esthétisation du génital visible et à la fabrication d’un design vaginal avec réduction des lèvres vaginales, promettent aussi une amélioration du désir sexuel. Ici aucune zone du corps n’est omise. À l’ombre de la libéralisation et de la libération sexuelle s’est développée une pression vers la perfection variant selon le genre. Mais par conséquent, une construction de soi esthétique a relayé le développement de l’identité sur la base du corps et a développé un idéal normatif. Les corps et les pratiques sexuelles étant configurés et adaptés aux normes sociales, les stratégies de normalisation des optimisations corporelles et esthétiques sont confirmées et reproduites. Le corps est devenu le lieu éminent de confrontations personnelles et sociales au sujet de l’identité, de la différence, et de ce qui est considéré comme normal et socialement acceptable, ou déviant. Les constructions de normalité et de déviance au sens de Foucault qui sous-tendent les pratiques et les discours d’optimisation esthétiques et sexuels du corps et du soi peuvent être considérés au niveau sociétal comme une microphysique du pouvoir. La timidité ou la pudibonderie ne sont plus du tout de mise dans les relations amoureuses à l'occasion des rapports sexuels entre partenaires. L'objectif déclaré, sans aucune fausse honte est sans cesse, la quête du plaisir, quitte à se montrer inventif voire gourmand dans la découverte de nouvelles expériences telles la sexualité anale, le triolisme, ou encore l'exploration jubilatoire de l'univers du BDSM. En d’autres termes, les pratiques corporelles et sexuelles sont le moyen et l’expression de la constitution d’un ordre social mais aussi d’un ordre de genre. À première vue, il semble toutefois que l’optimisation du corps ait ouvert un accès aux désirs cachés et réprimés jusqu’ici et des chemins à une sexualité auto déterminée. Néanmoins, en tenant compte des paradoxes évoqués, la question se pose de savoir si les acquis constituent des conditions de possibilité d’autonomie et de liberté ou bien s’ils contribuent à l’aliénation corporelle et finalement à des processus de désincarnation. Aujourd’hui, dans les temps post modernes, les possibilités illimitées d’une auto détermination et de libertés nouvellement gagnées promettent de transcender les limites du corps et exigent le développement incessant de nouvelles capacités et compétences. D’un autre côté, cela s’accompagne d’insécurités qui ravivent une nostalgie pour les anciens modes de relations traditionnelles que l’on croyait dépassés et réactivent des parts psychiques inconsciemment rejetées. Chaque identification consciente incarne toujours la tension entre la reprise des normes socio-culturelles et les particularités individuelles. Par conséquent, la hiérarchie sociale de la masculinité et de la féminité suscite des tensions dans les deux identités de sexe psychologiques. Cela conduit les couples à un conflit, lorsque les parts rejetées derrière lesquelles se cachent le plus souvent des parts de sexe opposés, sont projetées sur le partenaire et s’y livrent bataille. Ici, les rêves et les fantasmes ainsi que les symptômes corporels se prêtent de façon particulière à l’approche analytique de l'ensemble de toutes ces questions.
"Dans la journée, où nous sommes vêtus comme partout, et où vous l’êtes comme vous voilà, vous observerez la même consigne, et vous aurez seulement la peine, si l’on vous en requiert, d’ouvrir vos vêtements, que vous refermerez vous-même quand nous en aurons fini de vous. En outre, à la nuit, vous n’aurez que vos lèvres pour nous honorer, et l’écartement de vos cuisses, car vous aurez les mains liées au dos, et serez nue comme on vous a amenée tout à l’heure. On ne vous bandera les yeux que pour vous maltraiter, et maintenant que vous avez vu comment on vous fouette, pour vous fouetter. " Tout autant que la réalité de la vie sexuelle conjugale réelle, à travers une remise en question de pratiques antérieures, telles un changement de partenaire ou une expérience de sexualité multiple (HHF) ou (FFH), le fantasme occupe une place non négligeable dans notre libido, par son rôle déclencheur dans sa réalisation dans la réalité. Cette conception du rêve et du symptôme part de l’idée qu’ils constituent la clé pour l’autonomisation et le développement à venir. Le rêve suivant est lu de façon double et en deux temps. Tout d’abord comme un document temporel, dans lequel l’histoire du devenir biographique est incarné, mais aussi comme expression émancipatrice vers le changement, et donc orienté vers le futur. Il s’agit concrètement de se pencher sur les désirs sexuels et de découvrir si des prescriptions et des exclusions lui sont associées, constituant par ailleurs le cadre des transgressions. Car le concept de transgression ne fait sens que par rapport à des normes dominantes. "Je suis allongée dans un grand lit avec un inconnu. Il veut que je le satisfasse oralement. Son pénis est long et épais, ce qui est satisfaisant et excitant. Avec excitation, et le souhait d’être une partenaire sexuelle satisfaisante, je réalise son désir. Le sperme emplit toute ma cavité buccale, déborde de ma bouche et se répand en filaments sur mes lèvres et mon menton." Le désir laisse augurer une matrice de la normativité collective hétérosexuelle en laquelle le plaisir féminin actif est socialisé de façon destructive comme le "le vagin denté." Comme il ressort de l’interprétation de la séquence du rêve présenté, derrière les pratiques sexuelles hétéro normativesse cachent les fantasmes féminins. Les rêves offrent un accès permettant d’explorer des concepts culturels de sexualité mais aussi de pénétrer dans des espaces de possibilités jusqu’alors "tabouisés", non pensés et surtout non réalisés. D'où l'importance cruciale pour un couple hétérosexuel ou homosexuel de vivre ses fantasmes pour atteindre alors une sexualité épanouie sans cesse renouvelée. C'est la clé du succès. Dès lors, l’analyse du corps considère que le désir s’accompagne de l’excitation, d’une tension sensuelle, des impulsions qui ouvrent et passent des frontières. Sur un niveau somatique, un changement s’opère dans un mode de mouvement entre activités et détente ou bien au sens figuré absorber/tenir et lâcher, de donner et prendre. En tant que principe actif corporel, les mouvements de vitalité basée somatiquement peuvent être traduits métaphoriquement en tant que mode intersubjectif de donner et prendre. Avec un regard critique du point de vue des genres sur le contenu du rêve, la façon dont les influences profondes des représentations hétérosexuelles normatives influence le vécu corporel subjectif est évidente. Comme les rêves, les livres, et en particulier les best-sellers, donnent accès aux attentes centrales, aux idées et aux valeurs. Ils peuvent être lus comme les produits culturels de fantasmes collectifs. Ils nous donnent la réponse à la question de savoir commentle désir sexuel prend forme actuellement, mais aussi quelles sont les conditions suivies par l’ordre sexuel.
"À ce propos, s’il convient que vous vous accoutumiez à recevoir le fouet, comme tant que vous serez ici vous le recevrez chaque jour, ce n’est pas tant pour notre plaisir que pour votre instruction. Cela est tellement vrai que les nuits où personne n’aura envie de vous, vous attendrez que le valet chargé de cette besogne vienne dans la solitude de votre cellule vous appliquer ce que vous devrez recevoir et que nous n’aurons pas le goût de vous donner. Il s’agit en effet, par ce moyen, comme par celui de la chaîne qui, fixée à l’anneau de votre collier, vous maintiendra plus ou moins étroitement à votre lit plusieurs heures par jour, beaucoup moins de vous faire éprouver une douleur, crier ou répandre des larmes, que de vous faire sentir, par le moyen de cette douleur, que vous êtes contrainte, et de vous enseigner que vous êtes entièrement vouée à quelque chose qui est en dehors de vous. " Le roman"Histoire d'O" de Dominique Aury alias Anne Cécile Desclos traite d’une relation de soumission entre O et plusieurs Maîtres. Ils ont des goûts sexuels spéciaux, en particulier des pratiques sadomasochistes dans lesquelles l'esclave sexuelle est la femme qui occupe une position passive et masochiste. Les livres et les pratiques sexuelles propagées intéressent particulièrement les femmes mariées au-dessus de trente ans et les étudiantes. Il est également intéressant dans ce contexte que les couples qui recherchent des établissements sadomasos, évoquent des heures entières de jeux sexuels, comparables à des jeux de rôle fantasmatique. De nos jours, le sexe revêt une forme singulière. C'est ainsi que l'on assiste à un changement radical dans les mentalités et les comportements sexuels. Dès lors, la structure classiques hétéro nominative dans laquelle, l’homme est instruit et encouragé à prendre la position dominante agressive et inversement la femme à prendre la position masochiste. Il s’agit de la troisième révolution ou de la révolution "néosexuelle". La sexualité ne serait plus la grande métaphore, qui relie au couple, mais une mise en scène culturelle exagérée et permanente, un désir sans retenue de l’exhibition publique. Considérons les pratiques sadomasochistes, comme celles proposées au début, comme un conflit conscient et inconscient, nous pouvons examiner les pratiques sadomasochistes de façon différente. D’un côté sur un plan inconscient et corporel et de l’autre sur un plan postmoderne et normatif. Ainsi afin de comprendre les besoins sexuels et les pratiques sadomasochistes et particulièrement une disposition féminine à se mettre souvent volontairement dans une situation passive et masochiste et en outre à considérer le partenaire mâle comme devant consentir à prendre la position agressive et dominante, il est utile de se référer de nouveau à la différence que fait Freud entre sexuel et sexualité. Tout en refusant de réduire le sexuel à du génital et à une fonction de reproduction, Freud tisse un large continuum d’expériences et de comportements sexuels ainsi qu’un polymorphisme dont les frontières entre normal, pervers, sain et malade sont fluides. Aujourd’hui nous sommes confrontés à des formes de libération spécifiques qui se réfèrent non seulement aux diverses formes de l’homosexualité et de l’hétérosexualité, mais aussi à des pratiques sexuelles, comme elles sont popularisées, par exemple, dans le roman "Histoire d'O."
"Quand vous sortirez d’ici, vous porterez un anneau de fer à l’annulaire, qui vous fera reconnaître: vous aurez appris à ce moment-là à obéir à ceux qui porteront ce même signe, eux sauront à le voir que vous êtes constamment nue sous votre jupe, si correct et banal que soit votre vêtement, et que c’est pour eux. Ceux qui vous trouveraient indocile vous ramèneront ici. On va vous conduire dans votre cellule." Depuis toujours, bien avant les travaux de Freud, il est difficile d'oublier que la représentation sociale du corps féminin, dans notre culture occidentale, est soumise, depuis la nuit des temps à des tabous. L’appropriation du corps pubère et désirant sexuellement lors de l’adolescence et le rapport aux désirs sexuels propres à chacune sont particulièrement soumis à de multiples jugements caractérisés par la répression et le tabou. Les idéaux normatifs contrarient le désir d’exploration indépendant du corps, y compris des organes génitaux féminins. À cet égard, l’image corporelle subjective n’est pas limitée à l’exploration du corps propre, mais provient essentiellement des représentations corporelles de genre, maternelle et parentales transmises à l’enfant. À examiner ce phénomène de plus près, ce développement commence au plus tard à la naissance. L’absence de représentation en ce qui concerne l’image du corps féminin en développementa inévitablement des conséquences pour l’investissement libidinal du schéma corporel et s’accompagne d’un manque narcissique dans l’image du corps. Car symboliser signifie: penser et différencier les sensations corporelles et les organes. Pour compenser la congruence manquante entre le schéma corporel réel et l’image du corps dans le ressenti corporel, il faut alors rechercher des symbolisations signifiantes pour les aspects corporels non symbolisés, mais perçus par les affects de façon diffuse. Ainsi, la femme ne peut pas traduire ses expériences corporelles au sens authentique en un désir autonome ou bien en une capacité d’action auto-efficace. Dans le combat pour les structures de genre normatives, la relation entre la beauté féminine et la "tabouisation" de la force corporelle féminine conserve un caractère productif de sens en relation avec la subjectivation féminine et se reproduit dans l'usage d’optimisation esthétique. Du fait de l'évolution des mœurs et du mouvement profond et inédit de la libération sexuelle depuis une soixantaine d'années, au regard des changements des relations amoureuses et des techniques sexuelles, nous constatons que les conduites sexuelles sont différentes, quelques-unes traditionnelles et d’autres modernes et libres. Mais les imaginations de la liberté caractérisent un nouveau développement des pratiques sexuelles qui se focalisent sur la libération des contraintes sexuelles et la réalisation du soi. D’où le fait que les représentations d’identités transmises et existantes jusqu’à présent sont aussi ébranlées et s’accompagnent spécialement de mécanismes de défenses psychiques, ce qui détermine des conflits psychiques individuels internes et dans le couple. Comment pouvons-nous comprendre la promesse postmoderne du dépassement des frontières corporelles ? Pouvons-nous interpréter les pratiques sexuelles actuelles absolument comme des formes de résistance, comme une résistance contre l’hétérosexualité normative ? En perpétuant la séparation bivalente entre les désirs actifs et passifs, les désirs sexuels se trouvent ainsi restreints à un schéma traditionnel. Dans ce sens, l’homme et la femme continuent dès lors à incarner et à reproduire des structures hétéronormatives. Dans ce contexte, les pratiques BDSM constituent des pratiques stabilisatrices pour les tensions entre les relations de sexe car elles intègrent de la même manière dans la palette des pratiques des modes de désir sexuel excessifs et apparemment incontrôlables. En satisfaisant l’exigence d’un épanouissement sexuel, elles sont une solution novatrice pour associer l’instabilité structurelle entre les sexes avec l'exigence moderne d’autonomie.
Bibliographie et références:
- Sigmund Freud, "Trois essais sur la théorie sexuelle"
- Michel Foucault, "Histoire de la sexualité"
- Jacqueline Comte, "Pour une authentique liberté sexuelle"
- Alain Robbe-Grillet, "Entretiens complices"
- Alain Robbe-Grillet "Pour une théorie matérialiste du sexe"
- Jacques Lacan, "Deuxième Séminaire"
- Jeanne de Berg, "Cérémonies de femmes"
- Hélène Martin, "Sexuer le corps"
- Sylvie Steinberg, "Une histoire des sexualités"
- Patrice Lopès, "Manuel de sexologie"
- Philippe Brenot, "Dictionnaire de la sexualité humaine"
- Bernard Germain, "La sexualité humaine"
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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"Si les choses ne vont pas aussi mal pour vous et pour moi qu’elles eussent pu aller, remercions-en pour une grande part ceux qui vécurent fidèlement une vie cachée et qui reposent dans des tombes que personne ne visite plus. L'orgueil vient à notre aide, l'orgueil n'est pas une mauvaise chose quand il se contente de nous pousser à cacher nos propres blessures, et non à blesser autrui. Nos morts ne sont jamais vraiment morts, jusqu’à ce qu’on les oublie. Les étoiles sont le fruit doré d'un arbre hors d'atteinte". "Middlemarch" et "Le Moulin sur la Floss", deux œuvres magistrales de l'écrivaine anglaise George Eliot (1819-1880), née Mary Ann Evans, injustement oubliée, permettent de la découvrir. Elle est considérée comme un des plus grands écrivains victoriens. Ses romans, qui se situent dans une Angleterre provinciale, les Midlands ruraux, sont connus pour leur réalisme et leur profondeur psychologique. Elle prit un nom de plume à consonance masculine afin que son œuvre soit prise au sérieux. Même si les écrivaines de cette période publiaient librement sous leur vrai nom, l'usage d'un nom masculin lui permettait de s'assurer que ses œuvres ne soient pas perçues comme de simples romans d'amour. Elle souhaitait également être jugée séparément de son travail d'éditeur et de critique déjà reconnu. Enfin, elle désirait préserver sa vie privée des curiosités du public, notamment sa relation déshonorante avec George Henry Lewes, un homme marié avec qui elle vécut plus de vingt ans. Naguère lue, étudiée, commentée en France, elle y était un peu tombée dans l’oubli. Rien ne prédisposait Mary Ann Evans à la création littéraire, si ce n’est l’influence d’instituteurs, des voyages, des rencontres, des bibliothèques et surtout une soif d’apprendre, puis de créer. Avant d’aborder la fiction avec un recueil de nouvelles, elle apprend le grec, le latin, l’allemand, l’italien, s’intéresse à Spinoza dont elle traduira plus tard "L’Éthique", traduit "La Vie de Jésus" de Strauss et "L’Essence du christianisme" de Feuerbach. Deux ouvrages critiques qui firent scandale à l’époque. En exergue du "Moulin sur la Floss", une phrase de la Bible, reprise aux dernières lignes, "Dans la mort ils ne furent pas séparés". Son tragique s’étend sur la narration. Dans le moulin familial, la petite Maggie vit avec son frère Tom les plus belles heures de sa vie avant leur séparation, et le dur contact avec le réel: la ruine causée par l’imprévoyance de leur père, incapable de comprendre alors les mutations de l’Angleterre rurale. L’épreuve rend Tom insensible. Maggie vivra dans l’incertitude des sentiments, l’impossibilité d’accepter en elle le désir et même de lui donner un nom. Présente aux premières lignes, la Floss, "charmante petite rivière" capable de brusques colères, sera l’instrument du destin, réunissant dans la mort le frère et la sœur. La souffrance d’être réprouvée fait écho à des épisodes douloureux de la vie de George Eliot: l’incompréhension de son père quand elle refuse d’assister à un office religieux. Celle de son frère quand il découvre sa liaison avec un homme marié. Le dénouement renvoie bien sûr aux figures de Tristan et Yseult dont l’union dans la mort hante la poésie et la fiction européennes. Les plus grands ont reconnu ce qu’ils lui devaient, pour ne citer que Marcel Proust, écrivant en septembre 1910: "Deux pages du "Moulin sur la Floss" me font pleurer".
"Nos vies sont tellement liées entre elles qu'il est absolument impossible que les fautes des uns ne retombent pas sur les autres. Même la justice fait ses victimes, et nous ne pouvons concevoir aucune punition qui ne s'étende en ondulations de souffrances non méritées au delà de son but". Née le vingt-deux novembre 1819 dans le Warwickshire en Angleterre et décédée le vingt-deux décembre 1880 à Londres, George Eliot, de son vrai nom Mary Ann Evans, est une romancière, poète, journaliste, traductrice et critique de l’époque victorienne. Issue d’une famille aisée de fermiers, George Eliot est, dès ses cinq ans, éduquée dans divers collèges pour jeunes filles. En 1835, elle doit interrompre ses études et rentre à la maison pour s’occuper de sa mère Christiana Pearson, qui est tombée malade. Suite à sa disparition, elle lui succède dans la gestion du ménage familial, en prenant soin de ses frères et sœurs ainsi que de son père Robert Evans tout en poursuivant sa formation à la maison. À partir de 1840, elle fréquente à Coventry les salons intellectuels de milieux politiques libéraux et de libres penseurs, comme Charles Bray et l’écrivaine Cara Bray, son épouse. Quand son père décède en mai 1849, Mary Ann Evans a trente ans. Elle refuse alors d’aller vivre avec son frère et son épouse et part en voyage en Suisse avec les Bray. Une fois arrivée à Genève, qu’elle dépeignait quelque temps auparavant comme "le genre de ville romantique dans laquelle il serait merveilleux de passer un an, en lisant, en réfléchissant dans un attique", Mary Ann Evans prend la décision d’y séjourner seule. Elle loge quelques semaines dans une pension proche des bâtiments qui aujourd’hui abritent l’Organisation des Nations unies, puis se lie d’amitié avec le couple de peintres Julie et François d’Albert-Durade, qui l’invitent dans leur maison à la rue de la Pélisserie. En mars 1850, après un séjour de près de huit mois à Genève, Mary Ann Evans repart, mais pendant de longues années elle reste alors en correspondance avec ses amis. François d’Albert-Durade est le principal traducteur français de son œuvre. Dix ans après son voyage, elle reprendra ses souvenirs sur ce séjour genevois décisif dans sa nouvelle, s’inspirant du genre fantastique, "The Lifted Veil". De retour en Angleterre, Mary Ann Evans s’installe à Londres et s’insère dans le monde de la politique et du journalisme. Elle devient la rédactrice de la prestigieuse "Westminster Review" et se rapproche d’Herbert Spencer, théoricien du darwinisme social. Sa vie personnelle est marquée par des choix qui suscitent alors le scandale. En couple depuis 1854 avec l’écrivain George Henry Lewes, qui est séparé de sa femme, elle ne peut faire ménage commun qu’en abandonnant l’Angleterre pour voyager avec lui en Allemagne. À leur retour, marginalisés, ils ne peuvent pas s’installer à Londres et déménagent à Richmond. Des années passent avant que le couple ne soit réadmis dans la société londonienne. Mary Ann Evans est désormais une éditrice, critique littéraire et traductrice reconnue. C’est pour protéger sa vie privée et professionnelle que, lorsqu’elle fait paraître en 1856 ses premières nouvelles, elle choisit un nom de plume masculin, George Eliot, comme le fit ainsi George Sand.
"Le sentiment d’être un gentleman ne devrait faire qu’un avec le sentiment d’être un homme. Oh j’ai relativement une vie facile. J’ai essayé d’être institutrice et je ne suis pas faite pour cela, j’ai l’esprit trop indépendant. N’importe quelle tâche pénible vaut mieux, je trouve, que de faire une chose pour laquelle on est payé et qu’on ne fait pourtant jamais bien". Elle ne veut pas être associée à ses travaux critiques déjà parus et souhaite en outre se distancier du cliché de la littérature "féminine" jugée alors par la critique comme attachée à des sujets sentimentaux ou frivoles, qu’elle-même a d’ailleurs contribué à évaluer sévèrement dans ses articles. Suite au succès immédiat de son roman "Adam Bede" en 1859, George Eliot finit par révéler son identité. Cela n’a pas d’impact négatif sur sa carrière d’écrivaine, et durant les vingt ans suivants, elle alterne son abondante activité critique avec la création littéraire, en publiant sous son nom de plume de nombreux romans où elle traite de politique, de religion, et discute de questions sociales ou de genre. Dans son chef-d’œuvre littéraire "Middlemarch", elle introduit alors, par exemple, le thème politique de la modification du système électoral par le "Reform Act" de 1832. Dans ses romans, elle met en avant des protagonistes déterminées. Ses figures de femmes sont souvent remarquables: intelligentes, fortes et autonomes dans la réalisation de leurs vies parfois à contre-courant, elles luttent contre la violence domestique, ou se battent pour que leurs qualités soient enfin reconnues et leurs choix respectés ("The Mill on the Floss"). En 1878, George Henry Lewes décède. En 1880, Mary Ann Evans épouse John Walter Cross, un proche ami, plus jeune de vingt ans, son premier biographe, avant de mourir la même année, âgée alors de soixante-et-un ans. La propension des lecteurs à citer Eliot est imputable à la structure narrative de son œuvre, ponctuée d’épigraphes et de digressions qui se suffisent ainsi à elles-mêmes. Mais, concrètement, elle remonte à l’aventure éditoriale de l’un de ses admirateurs. L’année où parut "Middlemarch", sa maison d’édition fit aussi paraître un volume plus léger de Wise, "Witty and Tender Sayings in Prose and Verse Selected from the Works of George Eliot" (Sélection de maximes sages, spirituelles et tendres en prose et en vers tirées des œuvres de George Eliot), compilation rassemblée par Alexander Main. En 1878, à Noël, au moment des étrennes, l’éditeur des "Sayings" collationna une autre série de citations pour le George Eliot Birthday Book (le Carnet d’anniversaires de GeorgeEliot), un agenda orné d’une série de pensées ou de citations de George Eliot pour chaque jour de l’année.
"Dans la foule des hommes d’âge mûr qui, au cours de la vie quotidienne, remplissent leur vocation à peu près comme ils font le nœud de leur cravate, il n’en manque pas dont la jeunesse avait rêvé de plus nobles efforts, et, qui sait, de changer le monde peut-être". Avant George Eliot, il était rare que l’on taille des morceaux d’anthologie dans des romans. Les anthologies victoriennes sont dominées en effet par des genres littéraires jugés plus sérieux: poésie lyrique, essai et théâtre, en fait Shakespeare. Dans un tel contexte, tirer d’Eliot des morceaux choisis revient à dire que ce qui compte dans ses romans, ou ce qu’il y a de mieux dans ses romans, ce n’est en tout cas pas l’histoire. L’affirmation d’Alexander Main selon laquelle "Middlemarch" "est en fait un poème en prose bien plus qu’un roman au sens ordinaire du terme" nous en dit moins sur la forme du texte que sur le morceau d’anthologie en tant que forme littéraire. Ce que Shakespeare a fait pour le théâtre, George Eliot l’a fait pour le roman. Ceux qui connaissent vraiment bien ses œuvres considèrent qu’on ne peut plus réduire cette branche de la littérature à raconter des histoires ou que lire des romans ne saurait être alors dorénavant qu’un simple passe-temps. George Eliot a magnifié sa tâche et l’a rendue honorable. Elle a pour toujours sanctifié le roman en en faisant le véhicule de la plus grande et de la plus intransigeante vérité morale. La poésie d’Eliot est dans l’ensemble mieux représentée dans les "Sayings" que son œuvre romanesque. À tel point que même à l’intérieur de la section consacrée à la poésie, le poème dramatique d’Eliot, "The Spanish Gipsy" (1868), est représenté par les "chants" (songs) plus que par les passages narratifs du poème. Le recueil accorde une représentativité encore plus grande aux épigraphes tirées des romans, dont la moitié sont reproduites. Eliot elle-même encourage ce parti pris. Les deux seules citations qu’elle demande expressément à Main d’insérer dans le Birthday Book sont toutes deux des épigraphes en vers. Elle insiste explicitement pour qu’il oriente le recueil en faveur de la poésie, au détriment de la narration en prose: "Il faudrait parsemer le tout des meilleures citations que l’on peut tirer de mes poèmes et de mes maximes poétiques". Dans sa préface aux "Sayings", Main lui-même proclame que les œuvres d’Eliot "l’autorisent à occuper une place de choix parmi les rangs des poètes britanniques". Il propose de collationner une deuxième anthologie qui assurerait à Eliot cette place: un volume intitulé "The Spirit of British Poetry": "Selection of British Lyrics from Shakespeareto George Eliot" ("L’Esprit de la poésie britannique: une sélection de poèmes lyriques de Shakespeare à George Eliot"), volume qui, suggère-t-il, "pourrait être très convenablement assorti à la première édition des Sayings".
"L’histoire de ce rêve et de la manière dont le plus souvent il arrive à prendre corps, cette histoire est bien rarement menée à terme, et à peine même si elle existe jamais clairement dans l’esprit de ces hommes !" Le recueil de Main participe à ce fantasme d’un dépassement du genre littéraire, fantasme suivant lequel un compte rendu peut décréter, quelques mois plus tard, qu’il est "presque sacrilège d’évoquer des romans ordinaires dans un même souffle que ceux de George Eliot". L’expression "évoquer dans un même souffle" convient à merveille aux entreprises de juxtaposition qui détermineront la position générique d’Eliot et son rang dans la littérature pendant les dix dernières années de sa vie. Le nom d’Eliot réapparaît en tête d’une autre anthologie réunie par Alexander Main, un recueil de bons mots et de réflexions de Samuel Johnson au début duquel figure une épigraphe tirée du poème d’Eliot: "The Spanish Gipsy". Quoi qu’il en soit, les "Conversations of Johnson" ne sont pas le seul ouvrage auquel Eliot fournit une épigraphe. Une citation de son œuvre apparaît en tête d’un chapitre dans l’ouvrage de George Jacob Holyoake, "History of Co-opération in England" (1875-79). Eliot savait très bien que la réputation d’un auteur est influencée par le genre d’ouvrage dans lequel il est cité. Elle-même avait banni une épigraphe du poète américain Walt Whitman de Daniel Deronda "non pas parce que j’objecte au contenu de la maxime mais parce que, comme je cite si peu de poètes, choisir cette réflexion de Walt Whitman pourrait faire croire que je l’admire lui tout spécialement, ce qui est loin d’être le cas". Alors quechez Eliot les devises de chapitres ont pour fonction alors d’inscrire le roman dans une tradition littéraire, l’empressement avec lequel les lecteurs s’approprient son œuvre montre bien que les romans gagnent leur légitimité non seulement grâce aux textes qu’ils citent mais aussi grâce aux textes dans lesquels ils sont alors eux-mêmes cités. À partir des années 1870, la réputation d’Eliot est déterminée par les rapprochements littéraires dont elle fait l’objet. Son refus de citer Whitman la montre consciente du pouvoir de consécration d’une citation, mais il suggère également qu’elle craint de voir son œuvre assimilée à celle du poète américain, d’être, en quelque sorte, reconnue "coupable par association". Les extraits tirés de ses œuvres la rendaient lucide sur le fait que ces deux types d’implication étaient possibles. Sa participation personnelle à la mise enanthologie de son œuvre demeura profondément ambivalente. D’un côté elle presse son éditeur de publier les "Sayings" de Main et fait des propositions concrètes de citations à inclure dans le Birthday Book, de l’autre, elle décline toute responsabilité au sujet des anthologies, alors même, qu’elle autorise leur publication etparticipe à l’élaboration de leur contenu. Elle savait faire la différence entre sa propre œuvre et la critique.
"Peut-être leur ardeur pour un travail généreux et désintéressé s’est-elle peu à peu, imperceptiblement, refroidie, comme l’ardeur de toutes les autres passions de jeunesse, jusqu’au jour où la première nature revient, comme un fantôme, visiter son ancienne demeure et jeter sur tout ce qui l’a meublée depuis, comme une lueur spectrale. Il n’y a rien dans le monde de plus subtil que l’histoire de ce changement graduel dans le cœur des hommes". En 1856, George Eliot publie une étude sur la publication en cinq volumes de John Ruskin sur les peintres modernes. Elle publie son premier roman en 1859. Ses œuvres romanesques "Adam Bede", "Le Moulin sur la Floss" et "Silas Marner" sont des écrits politiques. Dans "Middlemarch", elle raconte l'histoire des habitants d'une petite ville anglaise, à la veille du projet de Loi de Réforme de 1832. Le roman est remarquable par sa profonde perspicacité psychologique et le caractère sophistiqué des portraits. Sa description de la société rurale séduit un large public. Elle partage avec William Wordsworth, le goût du détail de la vie simple et ordinaire de la vie à la campagne. Avec "Romola", roman historique publié en 1862, George Eliot situe son récit à la fin du XVème siècle à Florence. Il est basé sur la vie du prêtre italien Girolamo Savonarola. C’est une petite ville des Midlands, avec sa couronne de collines où se perchent les manoirs de la gentry. À un moment historique très précis: l’histoire, avertit la romancière, se déroule "quand George IV régnait encore sur sa retraite de Windsor, quand le duc de Wellington était Premier ministre et Monsieur Vincy maire de l’antique municipalité de Middlemarch". Et voilà qui suffit à montrer à quel point le roman de George Eliot mérite, ou ne mérite pas, le label de roman historique. Historique, il revendique de l’être, mais que la modeste magistrature de Monsieur Vincy puisse servir à dater l’ouvrage autant que le roi George IV et le duc de Wellington dit assez que le cœur du sujet sera la descente du politique vers le domestique. Les événements de l’histoire n’auront droit d’entrée dans le roman que pour la chiquenaude qu’ils donnent aux destins individuels, vite amortie du reste par le train-train monotone du quotidien.Tout commence donc alors en mars 1829 lorsque Robert Peel, ministre de l’Intérieur dans le gouvernement de Wellington, cesse de s’opposer à la loi qui accorde aux catholiques anglais les droits politiques dont ils étaient jusqu’alors privés et leur ouvre l’accès au Parlement. Les péripéties qui suivent ce retournement scandent le roman. En 1830, cette question catholique est à l’origine de la chute de Wellington. La mort de George IV, la dissolution du Parlement, l’imminence des élections législatives, avec la perspective de voir se modifier l’équilibre des partis, puis le rejet du projet de réforme par la Chambre des Lords continuent jusqu’à la fin du roman non seulement à faire le fond de la rumeur de Middlemarch, mais à infléchir le parcours des principaux personnages.
"C’était une excellente pâte d’homme que sir James, et il avait le rare mérite de n’être nullement infatué de sa valeur ni de croire que son influence put jamais mettre le feu au plus petit coin de la province. Aussi était-il heureux à la pensée d’avoir une femme qu’il pourrait consulter à propos de tout, une femme capable en toute circonstance de tirer son mari d’embarras avec de bonnes raisons". À la différence de nombreux titres de George Eliot, "The Millon the Floss" ne met pas l’accent sur une personne mais sur un lieu, comme ce sera le cas pour "Middlemarch". Le lieu géométrique du roman n’est pas la ville de Saint-Ogg, mais un espace plus restreint, à la périphérie de la ville, le moulin, auquel s’identifie alors la famille Tulliver depuis des générations. Le moulin est un lieu loin duquel M. Tulliver ne peut envisager de vivre. Après sa faillite, il est prêt à se soumettre à l’autorité de Wakem, qu’il déteste, pour pouvoir continuer à y vivre et à y travailler. En mourant, il demande solennellement à Tom de faire tout ce qui est en son pouvoir pour le racheter un jour. Quant à la Floss, elle constitue pour les Tulliver un cadre familier. Lorsque les enfants sont encore jeunes, elle n’est pas loin de constituer pour eux la limite du monde connu, et Maggie explique ainsi à Philip la place essentielle de la rivière, qui est étroitement associée pour elle à ses premiers souvenirs. Le titre choisi, riche en consonnes liquides évoquant la fluidité, convient admirablement à ce roman qui accorde une place si importante à l’eau, à l’écoulement et au flux, sans parler de rares épisodes violents où l’eau débordante crée des catastrophes. On chercherait en vain des noms de rivières anglaises présentant une analogie proche ou lointaine avec la Floss. Il semble bien que la romancière ait ici transposé le substantif allemand Fluß, qui désigne la rivière, mais aussi le flux, l’écoulement, l’emblème de la fuite du temps dans la tradition philosophique d’Héraclite, et symboliquement tout ce qui conduit vers l’anéantissement et la mort. Le titre retenu pour le roman semble se détourner des personnages, mais il offre en fait un commentaire oblique sur leur destinée, et notamment sur celle de l’héroïne. Ce titre qui s’apparente à un oxymore reflète en effet les contradictions de Maggie et les deux forces contraires qui la déchirent. Dans sa vie personnelle, elle se sent emportée par le courant du désir, que symbolisent l’eau et le fleuve mais en même temps elle reste très attachée au passé et à ses racines, que symbolise le moulin. Le recours à une épigraphe est une pratique relativement nouvelle pour George Eliot, dans cette œuvre qui appartient à la première moitié de sa production romanesque. Plus tard, à partir de "Felix Holt" (1866), elle prendra l’habitude de placer une épigraphe en exergue à chaque chapitre, comme on le voit dans "Middlemarch" (1871-72) et "Daniel Deronda" (1876), prolongeant ainsi la tradition instituée par Ann Radcliffe et surtout Walter Scott, romancier pour lequel elle a une réelle et profonde admiration.
"Quant à la piété exagérée qu’on reprochait à Miss Brooke, il ne savait que imparfaitement en quoi elle consistait, et il pensait qu’elle disparaîtrait avec le mariage. En un mot, il trouvait Dorothée tout à fait charmante, il sentait son amour bien placé et était tout disposé à se laisser dominer, puisqu’après tout un homme, quand il lui plaît, peut toujours s’affranchir de cette domination-là". Pour sa troisième œuvre de fiction, elle n’en est pas encore là et la présence d’une épigraphe unique est beaucoup plus discrète, mais cette unicité lui confère peut-être alors une importance inversement proportionnelle à la place qu’elle occupe. "In their death they were not divided" apparaît sans aucune référence, sans la moindre indication de source. Si un certain nombre de Victoriens, fervents lecteurs de la Bible, étaient en mesure d’identifier cette citation biblique comme un emprunt au Deuxième Livre de Samuel. Dans "Adam Bede" (1859) qui précède "The Mill on the Floss" et dans "Silas Marner" (1861) qui le suit, George Eliot propose également une épigraphe unique, mais elle prend soin d’en indiquer l’auteur, Wordsworth dans les deux cas, même si elle ne va pas jusqu’à préciser qu’il s’agit d’un extrait de "The Excursion" dans le premier, et de "Michael" dans le second. George Eliot entreprend une représentation du réel, tout en se reconnaissant comme créatrice de fiction. L’introduction est écrite au présent, comme pour abolir toute distance temporelle et affective, mais la description qui est proposée s’inscrit dans le cadre d’une rêverie. Par cette rêverie, le narrateur n’a pas accès à la réalité même, mais aux souvenirs qui s’y attachent. Dans ce récit pré-proustien, qui suscitait d’ailleurs l’émotion et l’admiration de Proust, tout commence par un afflux de souvenirs involontaires, qui s’organisent selon leur logique propre. L’introduction révèle qu’il existe bien deux façons de retrouver le passé. Soit directement par le jeu associatif de la mémoire involontaire et le pouvoir de l’imagination, soit indirectement grâce à un effort de la mémoire volontaire. Loin de s’opposer, ces deux voies d’accès se complètent. Toutefois, rien n’est possible sans l’impulsion première donnée par l’imagination. Tout commence donc par ce que Bachelard appelle une rêverie de l’eau. Avant de se focaliser sur le moulin, le regard du narrateur suit le mouvement de la rivière, qui se hâte de rejoindre la mer toute proche. Mais celle-ci, avec la marée montante, se précipite à sa rencontre, pour la saisir dans une vigoureuse étreinte, ce qui suggère ainsi une sorte d’érotisation de l’eau et du paysage.
"Je n'ai jamais aucune pitié pour les gens présomptueux, parce que je pense qu'ils portent avec eux leur propre satisfaction. L’esprit d’un homme, quel qu’il soit, a toujours cet avantage sur celui d’une femme qu’il est du genre masculin, comme le plus petit bouleau est d’une espèce supérieure au palmier le plus élevé, et son ignorance même est de plus haute qualité". Les activités portuaires de Saint-Ogg, brièvement décrites dans l’introduction, sont de nouveau présentes ici, dans la conclusion, sous la forme inattendue d’énormes fragments de machines de bois arrachées aux quais, qui constituent une terrible menace pour la fragile embarcation de Tom et de Maggie, au milieu du courant puissant de la Floss. Malgré les efforts de Tom pour sortir du courant et échapper à cette menace, cette masse redoutable va prendre pour eux le visage de la mort. Ainsi Tom et Maggie connaissent un destin tragique, car ils meurent dans la fleur de l’âge, écrasés par ces épaves énormes qui représentent alors probablement tout ce qu’il y a de brutal et d’inhumain dans le monde industriel et commercial de Saint-Ogg. Et à l’étreinte qui unissait la Floss et la marée dans l’introduction correspond cette fois l’étreinte qui unit le frère et la sœur dans la mort. Malgré cette image sentimentale surprenante, dans la mesure où elle ne correspond à aucun épisode qui nous ait été raconté de l’enfance des deux personnages, mais oblitère toutes les scènes de conflit passées, malgré cette étreinte finale qui les rapproche enfin, l’inspiration de cette première conclusion porte la marque du tragique. Mais la conclusion qui suit, et qui constitue cette fois la clôture du récit, après celle de la diégèse, est beaucoup moins sombre, et même porteuse d’espoir. Située cinq ans après la catastrophe finale et baignée d’une lumière automnale, qui déjà, dans Adam Bede, est associée à la sérénité après les tribulations, elle met l’accent sur la reprise de la vie et sur l’idée de réparation après la destruction. Le moulin, mis à mal par l’inondation, a été reconstruit, et le cimetière aux pierres tombales renversées a retrouvé son ordre et sa tranquillité. Le signe le plus visible des dommages créés par l’inondation est la présence d’une nouvelle tombe, où sont réunis le frère et la sœur, que la mort n’a pas séparés. Si plusieurs critiques ont vu un déséquilibre entre les deux premiers volumes de "The Mill on the Floss" consacrés ainsi à l’enfance et à l’adolescence des personnages principaux, marqués par la lenteur du rythme narratif, il semble que ce déséquilibre de la diégèse soit compensé, au moins partiellement, par ce bel équilibre formel entre le début et la fin du roman. L'œuvre de George Eliot est remarquée par Virginia Woolf. En France, Albert Thibaudet, Marcel Proust, André Gide, Charles Du Bos reconnaissent son talent. De nombreuses adaptations au cinéma et à la télévision font connaître l’œuvre de la romancière britannique auprès d'un large public. En 2018, l'historienne française Mona Ozouf lui rend un hommage appuyé en faisant le parallèle avec George Sand. ("L'autre George à la rencontre de George Eliot").
Bibliographie et références:
- David W. Griffith, "A fair Exchange"
- Theodore Marston, "Silas Marner"
- Ernest C. Warde, "The Mill on the Floss"
- Frank P. Donovan, "Middle March"
- Martin Bidney, "George Eliot"
- Virginia Woolf, "George Eliot"
- Jean-Louis Tissier, "Une voix de George"
- Harold Bloom, "George Eliot"
- Mona Ozouf, "L'autre George, à la rencontre de George Eliot"
- Nicole Blachier, "Les romans de George Eliot"
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Méridienne d'un soir.
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Dans la masse des romans érotiques, "Pour me baiser, demandez-lui !" d'Edouard Offershare sort du lot son audace et son authenticité. Le livre plonge les lecteurs dans la vie intime de Lola et de son partenaire, explorant les thèmes du candaulisme, de la domination, et de lasoumission féminine avec une sincérité troublante.
D'emblée, le livre interpelle par son titre provocateur et son contenu qui reflète les nuances complexes d'un couple qui explore des pratiques sexuelles hors normes. Le récit est se fait vrai et intense, c'est un témoignage qui oscille entre la fiction romancée et la réalité crue. Cette dualité captive et invite à la réflexion sur la nature des relations et des désirs humains.
La prose d'Offershare est directe, parfois crue, parfois tendre. Elle peut être saluée pour son absence de clichés et sa capacité à immerger complètement le lecteur dans l'expérience des protagonistes. Le récit est un mélange d'introspections profondes et de descriptions explicites qui ne manquent pas de provoquer des réactions variées. Un autre lecteur souligne que le livre se "lit facilement sans marquer les esprits", ce qui pourrait suggérer une accessibilité qui peut soit plaire soit décevoir selon les attentes en matière de littérature érotique.
Ce livre illustre également un amour peut-être inconditionnel, où voir son partenaire avec d'autres est perçu comme un acte d'amour ultime et sublime. Le candaulisme est traité non pas comme un simple fantasme, mais comme un véritable mode de vie qui défie les conventions sociales et personnelles.
Avec "Pour me baiser, demandez-lui !", Offershare ne se contente pas de raconter une histoire; il invite ses lecteurs à questionner leurs propres perceptions de la fidélité, de l'amour et du désir.
Ce roman, véritable fenêtre ouverte sur le monde souvent méconnu : le candaulisme, est un incontournable pour quiconque s'intéresse à l'évolution des relations amoureuses et des pratiques sexuelles dans la littérature contemporaine.
(Livre découvert grace à Mme Angie)
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"Un autre homme m’a fait élargir fantasmatiquement et incommensurablement la collectivité fornicatrice. Il amorçait le dialogue en prétendant qu’il m’emmenait dans une chambre d’hôtel, dont il n’était pas utile de préciser la catégorie. Des hommes faisaient la queue jusqu’au couloir. Combien payaient-ils pour décharger dans mon con ? J’avançais: "Cinquante francs ?" Rectification doucement glissée dans mon oreille: "- C’est bien trop cher. Ils donneront vingt francs pour t'enfiler dans le con, trente francs pour t’enculer. Combien tu vas en prendre ?" - Moi, sachant bien que je sous-estime: "Vingt ?" "Coup de bite un peu sec donné comme un avertissement: "C’est tout ? Trente ! " De nouveau le boutoir au fond de monvagin. "- Tu en prends cent et tu ne te laveras pas. "Il y aura de très jeunes garçons qui déchargeront à peine entrés dans ton con. "Sur ton ventre et sur tes seins aussi, tu seras toute poisseuse." –Tu pourras dormir, ils continueront à te baiser. Et on reviendra le lendemain, le patron de l’hôtel amènera un chien, il y en a qui paieront pour te voir prendre par le chien. "Nous nous vantons souvent d'avoir aimé les romans à succès, surtout ceux qu’on n’a pas lus ou si peu et qui appartiennent au genre éprouvant des ouvrages “qu’il faut lire” parce que toute le monde en parle. La culture prend ici un tour décidément paradoxal. Il y a les livres qui se lisent et dont on ne parle pas et ceux qu’on prétend avoir lus parce qu’on en a entendu parler. Les plus illisibles ne sont pas ceux qu’on croit. Comment lire en effet un livre couvert par la rumeur des médias et des dîners en ville, comment entrer dans un livre qui ne résiste pas, si peu que ce soit, à la lecture et qui s’offre aussi facilement aux bavardages ? Les vrais livres se taisent. On ne sait pas trop encore quoi en penser, on ne les domine pas, on ne les circonscrit pas comme une quatrième de couverture qui se parcourt livre fermé. Il ne s’ensuit pas qu’un livre à succès immédiat, tel celui dont il va être question, soit nécessairement du genre à faire beaucoup de bruit pour rien. Sans doute, la meilleure méthode de s’en assurer serait encore d’aller y voir soi-même. Je ne l'ai pas fait, du moins pour le moment. Mon propos est ailleurs et a tout à gagner à cette ignorance, qui ne tient d’ailleurs, à strictement parler, qu’à celle de la lettre puisque pour ce qu’il en est de l’esprit la rumeur s’est chargée de le propager. L’intention n’est pas critique mais diagnostique. Il ne s’agit pas d’apprécier la valeur littéraire d’un livre mais d’interroger à partir d’un symptôme, d’un détail qui a fait signe d’époque, un mode de fonctionnement de la littérature contemporaine, plus précisément de ce qui s’appelle la demande littéraire. Quel type de fiction requiert un certain lecteur d’aujourd’hui ? Qu’est-ce qu’il redemande ?
"Je suis toujours profondément admiratrice du temps suspendu dans lequel vivent les baiseurs et qui retient ma sympathie. Il peut s'être passé dix ans, que dis-je vingt ans et plus encore, depuis qu'ils ont joui avec une femme, ils vous en parlent, ou s'adressent à elle, comme si c'était hier." Le roman de Catherine Millet, publié en 2001, best-seller par malentendu, est un spécimen singulier, en apparence très paradoxal d’une telle stratégie anti-libidinale. Ce livre, en effet, n’est ni érotique ni pornographique. Bien que le sujet et les mots s’y rapportant charrient avec eux quelque chose de l’excitation liée à la sexualité, sa lecture n’est que ponctuellement et assez rarement troublante. L’auteur le revendique. "Je me situe dans l’ordre de l’échange verbal, sans intention d'établir une relation érotique, je ne tiens pas du tout à toucher l’interlocuteur ou l’interlocutrice dans le tréfonds de son instinct sexuel" écrit-elle dans l’avant-propos de l’édition de poche. Cette déclaration est cohérente avec la démarche profonde de Catherine Millet telle qu’elle transparaît à travers les aventures de son héroïne. "J’ai cessé d’être vierge à l’âge de dix-huitans mais j’ai partouzé pour la première fois dans les semaines qui ont suivi ma défloration. " L'auteur décrit d’emblée et de façon détaillée une pratique intensive des partouzes durant une période de sa vie qui a duré quelques années quand elle avait entre dix-huit et trente ans. Catherine M., on le comprend vite, n’est pas une jeune fille banale. Elle ne cherche pas la complicité féminine, n’est pas sentimentale, son objectif à cette époque n’est manifestement pas de séduire un amoureux pour la vie. Elle est plutôt un petit soldat du sexe, qui part à la découverte de territoires inconnus et à la conquête d’un destin. Elle évoque en effet une ignorance tardive et obstinée de la sexualité. Elle est passée sans transition de l’innocence des jeunes filles du temps passé, à une pratique licencieuse, sans interdit ni censure. Or que ce soit par les livres, les dictionnaires ou les amies, elle aurait eu les moyens de se renseigner. Cette ignorance est donc à mettre sur le compte d’une inhibition plutôt que sur celui d’un défaut d’information. Son approche particulière de la sexualité n’est sans doute pas étrangère à la levée de cette inhibition première. La volonté de découvrir a fait suite à l’interdit de savoir. Au début de l’âge adulte, la sexualité est, pour elle, un continent inconnu qu’elle a décidé d’explorer. Parallèlement à ce besoin de connaître, elle poursuit un autre objectif qui lui est sûrement tout aussi nécessaire, échapper au destin féminin. Il y a un jeune homme imaginaire en elle, téméraire et libertin, qui transforme ces séances de sexualité collective avec les hommes anonymes du bois de Boulogne ou des boîtes à partouze parisiennes, en autant d’aventures romanesques et mémorables.
"Leur plaisir est une fleur vivace qui ne connaît pas les saisons. Elle s'épanouit dans une serre qui isole des contingences extérieures et qui fait qu'ils voient toujours de la même façon le corps qu'ils ont tenu contre eux, celui-ci serait-il flétri ou rigidifié dans une robe de bure." Elle fait parler son héroïne avec une lucidité autorisant le lecteur à avoir sa propre opinion sur les motivations sous-jacentes de ses choix sexuels. Quand la romancière décide de raconter la vie charnelle de Catherine M., elle englobe manifestementdans le terme vie sexuelle les fantasmes de la petite fille et la pratique de la jeune femme. Mais nous ne sommes pas certains, qu’elle pense, que l’activité particulière de Catherine M., à l’époque des partouzes, avait pour objectif prioritaire d’étouffer le trouble lié aux fantasmes, qu’elle avait, à ce moment-là de sa vie, besoin d’un excès de sexualité pour lutter contre la sexualité psychique. Si le livre n’est pas excitant pour le lecteur c’est qu’il est issu d’une stratégie anti-érotique. En restant maître du jeu sexuel, elle peut en contrôler l’émoi. Cependant, la victoire de la maîtrise sur l’émoi sexuel n’est jamais acquise une fois pour toutes. C’est un combat à mener sans relâche car la pulsion sexuelle est toujours à l’œuvre. Dès que l’on a repéré ce fil conducteur, la lutte contre le trouble, toutes les particularités de la vie sexuelle de Catherine M. à cette époque-là, acquièrent une cohérence. La badinerie, la séduction, la drague, les préliminaires, tous ces moments qui, pour la plupart, précèdent l’acte lui-même confrontent à des degrés divers avec un émoi qui, s’il est souvent recherché, est ici redouté car il perturbe inévitablement le calme intérieur. Mais pourquoi donc ce M. plutôt que Millet, pourquoi cette élision manifestement parodique du nom propre ? L’auteur n’a en effet laissé aucun doute à ce sujet en faisant savoir urbi et orbi qu’elle est bien l’héroïne de ce récit d’une vie libertine, sans compter que Jacques Henric, son compagnon, a fait paraître en même temps un "Légendes" de Catherine M. accompagné de photos sur lesquelles on reconnaît Catherine Millet. Il ne fait pas de doute qu’un des ressorts de l’immense succès rencontré par le livre, tient à l’audace tranquille de la mise à nu de sa vie sexuelle par l’auteur elle-même et au contraste offert par l’image d’une femme douce et posée et l’âpre récit de sa jouissance. On peut y voir l’aveu courageux d’un désir de femme qui mène la danse de ses plaisirs aulieu de se faire le simple objet du désir des hommes. Comme Don Giovanni de Mozart, c’est elle qui compte et tient le catalogue de ses nombreux partenaires. Dans cette affaire libertine, il ne s’agit toujours que de savoir qui est le maître, ou la maîtresse, de cérémonie et qui est la dinde ou le dindon de la farce, bref qui en définitive tient les comptes du petit commerce amoureux entre les hommes et les femmes. Qu’une femme donne son corps n’implique pas qu’elle y perde latête. Ne dit-on pas une femme de tête pour une maîtresse femme ! Un aveu peut donc en cacher un autre. Alors, vertige et égarement du nombre qui chiffre l’excès libertin ou dénombrement de la liste des figurants par la maîtresse de ballet ?
"Je n'ai pas été très étonnée lorsque des critiques hostiles à mon livre ont été exprimées par des gens dont on peut croire, pourtant, qu'ils ont eux-mêmes une sexualité relativement affranchie. Ceux-ci doivent trouver leur plaisir dans la transgression, donc avoir besoin de maintenir des tabous, notamment dans la parole, pour continuer de jouir en cachette." La romancière a beaucoup insisté dans ses nombreuses interviews sur son souci de vérité, souligné en couverture par l’appellation "récit" et signifié dans le titre "La Vie sexuelle de Catherine M." Elle y affirme ainsi sa volonté de témoigner d’elle-même comme s’il s’agissait d’une autre, sans concession aucune à la fausse pudeur ou à l’utopie béate de la libération sexuelle. On n’est pas loin du récit des vies saintes mais au plus loin de l’imagerie sulpicienne, façon Bernanos donc plutôt que curé d’Ars. Charité bien ordonnée commençant par soi-même, Catherine Millet semble vouloir s’appliquer la définition lacanienne du saint, celui qui "décharite" en refusant l’aumône de l’amour ou de la sympathie compréhensive pour mieux dénuder la vérité du désir. On est d’autant plus porté à le croire qu’un constant et puissant rapport a toujours existé entre libertinage et religion, ainsi que l’atteste l’autre grand Dom Juan, celui de Molière. Comment d’ailleurs ne pas y croire quand l’auteur multiplie les "apparitions" télévisuelles ou photographiques pour attester de la troublante identité de l’auteur et de son personnage: "Catherine M., c’est moi !", "M. la scandaleuse, c’est moi !" Elle vient en quelque sorte légender son récit et son personnage en leur prêtant sa voix et son image. Il ne s’agit évidemment pas de lui demander des preuves mais de comprendre pourquoi, vrai ou faux, on la croit et on en redemande. Quelle idée de la vérité et de la littérature se font jour dans cette rencontre d’un livre et d’un public par l’intermédiaire de la personne de son auteur ?
" N'ayant jamais attribué au sexe une valeur sacrée, je n'ai jamais éprouvé le besoin de l'enfermement dans un tabernacle comme le font finalement ceux qui me reprochent de faire tomber tout mystère." Les romanciers sont toujours trop riches d'eux-mêmes. Il leur faut apprendre avant tout à s'oublier un peu pour écrire. Le scandale de la vérité n’est pas dans l’objet du récit lui-même, une vie sexuelle sans doute un peu particulière, il est dans son assomption publique. L’effet de vérité est supposé être dans ce passage du privé au public. Je suis la femme, ou l’ai été, et ne m’en dédis point. Mais pour qui cette vérité, et à quel usage ? Quand Sade écrivait ses romans, il ne prétendait nullement les avoir vécus quand bien même ils n’étaient pas sans quelque rapport avec sa vie, les comptes qu’il tenait étaient ceux de ses personnages et de ses fantasmes, sa littérature était de révolte contre le mur des prisons mentales et des enfermements arbitraires. Catherine Millet n’en est manifestement pas là, alors pourquoi lève-t-elle le voile sur sa vérité ? Témoignage sur une époque, celle des années soixante-dix, qui a fait de la sexualité sa religion ? Oui sans doute. Mais son récit participe manifestement d’un esprit plus actuel qui identifie affichage public des secrets privés et vérité. Ce n’est plus la littérature qui supplémente la vie en lui ouvrant les portes de la fiction ou du sens mais la vie qui sustente la littérature en se proposant d’en être la matière du reportage et du colportage sur la place publique. La vie devient une fiction plus vraie que nature qui s’apparente à un live show. Avant de s’exclamer "Madame Bovary,c’est moi ! ", Flaubert a dû passer par l’épreuve de l’écriture du roman. Il ne l’a pas su avant de s’être projeté dans la fiction de son personnage. Pour s’y retrouver, il lui a d’abord fallu s’y perdre, s’effacer devant lui jusqu’à l’impersonnalité héroïque qui lui donnerait l’occasion de surgir hors de lui dans l’espace romanesque. Le personnage de Madame Bovary est une fiction vraie qui offre à Flaubert de s’y reconnaître parce que la littérature est le masque et le détour nécessaire à la découverte surprenante de soi. "Madame Bovary, c’est moi" n’a rien de l’aveu public d’un secret privé, c'est une vérité sur soi induite par l’écriture même du roman, non une traduction, passage d’un idiome privé à la langue publique, mais une trahison de soi par soi dans le détour de l’œuvre. L’écriture est une trahison de l’auteur par ses personnages.
"Le désir exaspéré est un dictateur naïf qui ne croit pas qu'on puisse ni s'opposer à lui ni même le contrarier. Les plaisirs sont ressentis comme les plus intenses, les douleurs comme les plus profondes lorsqu'ils mobilisent le plus de canaux émotifs, qu'ils drainent une quantité incalculable de souvenirs heureux ou malheureux, d’espérances réalisées ou brisées. " Dans cette mise à nu, très franche et exhaustive, la romancière se meut en Catherine M. en se jouant de la distanciation. L’initiative sexuelle, dont on a vu comment elle avait été utilisée contre le trouble, est ici dirigée contre l’ennui. Ennui qui est lui-même venu se substituer à une timidité dont elle s’est débarrassée, semble-t-il, avec un certain soulagement. Or le lien entre la timidité et le trouble est facile à repérer. On peut dès lors se représenter la séquence suivante: le trouble, associé à des fantasmes sexuels sous-jacents, se traduisait par un état que l’héroïne a identifié comme de la timidité. Cet état émotionnel, même désexualisé s’est révélé pénible, il est alors réprimé et laisse place à l’ennui. Catherine M. ne trahit pas Catherine Millet, elle se contente de la publier en l’exposant au public. C’est en quelque sorte un "ready made" littéraire. On sait que le "ready made" d’invention du champienne consiste en la transformation d’un objet quelconque, banal de préférence, en œuvre d’art par la seule vertu du regard de l’artiste qui décide de son appropriation en l’exposant et en le signant de son nom. Critique d’art connue, elle se traite elle-même selon le destin moderne de l’art qui fait primer la valeur d’exposition sur la valeur d’expression. Mais si l’auteur feint de se dévoiler, il n’est pas sûr qu’elle ne s’en dissimule pasmieux. L’œuvre "ready made" est un artéfact qui soustrait l’objet quelconque à sa valeur d’usage et le coupe de la prose quotidienne lui donnant sens. Loin de consacrer l’intrusion de la réalité dans l’art, il annonce l’artificialisation de toute réalité.
"Comme je me suis décidée à lire les livres dont tout le monde parle ou a parlé, ceux qui font ou ont fait le buzz, me voilà empruntant celui-ci à la bibliothèque." Dans ce court roman où l'écriture cisèle la chair crûment, l'acte sexuel se voit souvent réduit à une focalisation technicisée et décérébrée qui ne se réfère qu'à elle-même, qui n'est attentive qu'à elle-même. Qui plus est, on décèle dans les scènes qui nous sont relatées moins des manifestations d'archaïsme, de primitivité que des pulsions de consommation. Désert de la conscience, vacuité de la considération envers autrui, recherche de la satisfaction égotique immédiate, présence du profit personnel. Ce ne sont donc pas tant les scènes pornographiques vécues qui font récit, que leur restitution-construction dans le paysage mental du sujet écrivant. Pour ce faire, Catherine Millet choisit une écriture visuelle, purement descriptive, privée d’interprétation morale ou amorale, d’effets de séduction. Il ne s’agit aucunement de jouer avec la libido du lecteur ou de la lectrice. La narratrice évoque moins le plaisir brut de sensations corporelles immédiatement vécues, que le plaisir distancié d’une mise en œuvre de sa sexualité. Les actes comptent moins en eux-mêmes que par leur intellectualisation, processus d’archivage et de remboîtement à posteriori dans un champ visuel, textuel et littéraire bien plus large que celui des circonstances et des situations. De ce fait, les mêmes scènes sexuelles semblent se répéter continûment, leur variation ressortant uniquement à l’architecture des corps et à leur inscription dans l’espace physique. Le nombre se rapporte à un fantasme de renouvellement continu et indistinct du partenaire sexuel, renouvellement indifférencié qui place le corps et la conscience dans une sorte de ballottement végétatif. Il y a dans cette idée de destinée et de fatalité quelque chose de romanesque par lequel on peut assimiler l’auteure-narratrice, personne réelle s’il en est, à un personnage de fiction agi par un déterminisme sur lequel il n’a aucune prise, un personnage tenant son rôle sans faillir jusqu’à l’excipit, qui aurait puévoluer tout aussi bien dans un roman de Bataille, de Sade, la violence bien sûr en moins, ou enfin de Pauline Réage.
"Aucun style, l'auteur a posé ses mots tels qu'ils sont sortis de sa tête. L'écriture est lourde, désordonnée, saccadée. Le style me fait penser à des discussions de comptoir ou de blablatages entre copines." Le balancement entre le déferlement et l'abandon de soi se construit dans l'espace du fait de la double position du sujet qui saisit ce qui l’environne et de l'objet saisi. Cette disjonction de l’être qu’enclenche le regard, voir et être vu, est exprimée dans une formulation qui, par sa syntaxe et son lexique, crée elle-même un effet de miroir. Mais le scénario de base, très élémentaire, ne cesse de se reformuler tout au long du texte, chaque acte sexuel n’étant que la réactivation d’une même image mobile, d’un même fantasme nourri depuis l’enfance. Une file indienne d’hommes vient se frotter au corps de la narratrice puis la pénétrer tour à tour, la topographie des lieux et les circonstances variant d’une réactivation du fantasme à l’autre. Si le désir est enclenché par le fantasme, ce dernier ne surgit jamais par inadvertance, il ne prend pas par surprise, il est la résultante d’un processus de reconstruction psychique qui confère à l’activité sexuelle un caractère tout cérébral, caractère souligné par l’auteur qui revient sans cesse sur la concentration mentale nécessaire à produire la scène et enclencher le désir. Viennent alors s’ajouter à cette image toutes celles produites par la filmographie pornographique, enregistrements personnels compris, participant également à générer le plaisir théâtral. Voir pour se voir être vu permet ainsi de briser l’écran entre le fantasme et le réel et de le maintenir. Le plaisir est affaire de clichés, d’images pétrifiées.
"Bref, je suis entrée dans la vie sexuelle adulte comme, petite fille, je m'engouffrais dans le tunnel du train fantôme, à l'aveugle, pour le plaisir d'être ballottée et saisie au hasard. Ou encore : absorbée comme une grenouille par un serpent." Dans ce roman où l'auteur se refuse à la fiction, à la narration et à la psychologie au profit du style de l’inventaire et du documentaire, le vocabulaire pornographique invariablement usité produit un même effet. La romancière prend soin d’utiliser le registre obscène dans ses descriptions, comme les protagonistes le font. Décrire précisément et vertement, c’est porter un éclairage cru, brutal, discordant sur des corps qui devrait être cachés. D’aucuns qui se verraient surpris parun regard extérieur durant un acte sexuel se dissimulerait, par pudeur, par honte, par ridicule. La sexualité nous projette en marge de la société et fait de nous, pour un temps, des êtres asociaux que la rhétorique pornographique associe aumoralement bas afin de rendre visible cette infraction. En usant du mot obscène, elle met en pièces les corps sociaux pour montrer les corps bestiaux, elle force le réel dans la mesure où elle crée l’obscénité là où il n’y a que des corps érogènes. Le mot ordurier vise à exprimer, à extraire l’image absente de ce corps sous-terrain, purement bestial, qui loge au tréfonds de nous, la bête tapie. Dans le dernier chapitre intitulé "Détail", elle aborde pour la première fois le thème duplaisir: "Je n’exagère pas si je dis que, jusqu’à l’âge de trente-cinq ans, je n’ai pas envisagé que mon propre plaisir puisse être la finalité d’un rapport sexuel. Je ne l’avais pas compris." Catherine M. a dû faire l’impasse sur son sexe et son corps. Autant les sexes d’hommes sont précisément décrits et même classés, autant les sexes féminins sont absents. Dix pages avant le point final, il est question pour la première fois du clitoris, "sorte de nœud embrouillé, sans véritable forme propre, un minuscule chaos se produisant à la rencontre de deux petites langues de chair comme lorsque le ressac jette deux vagues l’une contre l’autre." L’imprécision et le flou dominent dans cette évocation alors même que la narratrice ne cesse tout au long du récit de rappeler sa faculté d’observation et son souci de l’exactitude en matière de description. Le corps féminin échappe à la radioscopie, il est conçu pour être sous le regard de l’autre masculin. Comment connaître son propre corps si on ne l’explore pas, si on ne l’écoute pas, si on ne le questionne pas dans sa relation intime au désir et au plaisir ?
"Ceux qui obéissent à des principes moraux sont sans doute mieux armés pour affronter les manifestations de la jalousie que ceux que leur philosophie libertine laisse désemparés face à des explosions passionnelles." Le but non avoué de la romancière n'est-il pas de s'auto-analyser tout au long de son récit, l'écriture remplaçant le divan. Dans la réduction de son nom restreint à l’initiale, résonnant comme un pseudonyme rappelant le masque des libertins, l’auteur mettrait donc en scène la fiction de sa mise à nu. Le libertin est athée et des croyances, il aime faire tomber les masques que par ailleurs il affectionne parce qu’ils entretiennent l’utopie d’une vie sans fard enfin réduite à sa pure et simple nudité. On prétend certes que la vérité sort toute nue du puits, faut-il pour autant en négliger les effets, si bien nommés ? N’auraient-ils pas dans leurs plis et replis beaucoup d’histoires à raconter ? Il était une fois une jeune fille qui, à l’âge de seize ans se piqua le doigt à un fuseau. Victime d’un sort, elle tomba dans un profond sommeil. La "Belle au bois dormant" devait dormir ainsi cent ans et, à son réveil, découvrir le prince charmant. Elle sut d’emblée lui parler car, nous dit Charles Perrault: "Elle avait eu le temps de songer à ce qu’elle aurait à lui dire, car la bonne fée, pendant un si long sommeil, lui avait procuré le plaisir des songes agréables." Certaines femmes éprouvent dans leur vie la nécessité de différer la rencontre amoureuse. "Le sexe avec tant d’ardeur, aspire à la foi conjugale, que je n’ai pas la force ni le cœur,de lui prêcher cette morale." Catherine M. est une "Belle au bois dormant" d’un genre très particulier. Fillette trop excitée par les assauts d’une sexualité précoce et perturbatrice, elle ne peut s’endormir et rêver tranquillement, alors, au lieu de dormir, elle "baise", et elle s’achemine lentement et assez tardivement vers la découverte de tous les plaisirs de la chair, au détriment parfois de la Littérature.
Bibliographie et références:
- Catherine Millet, "La vie sexuelle de Catherine M."
- Louis Aragon, "Le roman inachevé"
- Pauline Réage, "Histoire d'O"
- Robert J. Stoller, "L’excitation sexuelle"
- Jacques Henric, "Légendes de Catherine M."
- Maurice Duchamp, "La septième face du dé"
- Catherine Millet, "Jour de souffrance"
- Jérôme Garcin, "Bis repetita"
- Delphine Peras, "Les partouzes d'une intello"
- Charles Perrault, "Les contes de ma mère l’oye"
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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De temps à autre, mon esprit se laisse à vagabonder en des terres inconnues. Le célèbre "What If ?" qui sert de fondement à de nombreuses séries ou romans.
Dernièrement, c'est ce dernier récit, un fantasme si j'ose dire, de ce qui arriverait si je trouvais la Domina qui me donnait le courage de l'essayer malgré mon engagement familial.
Cette dernière phrase traduit tout sa réalité et toute sa contradiction à travers ce titre.
Prospective, car ce n'est encore jamais survenu.
Outre-rêve, car sait-on jamais.
D'ici là, voici cette histoire, écrite à la première personne, en espérant qu'il plaira.
Le Grand Jour vient enfin. Vous m'attendez divinement habillée. À peine entré, vous me faites me déshabiller, m'encagez, mettez de menottes aux poignets et chevilles, un collier à mon cou avec une laisse pendante sur mon torse frêle. Vous me laissez comme ça pendantes plusieurs minutes, à m'inspecter, vous moquer.
Puis, vous décidez de me "préparer". Vous m'épilez intégralement le pubis et le cul. Vous me faites un lavement anal également. Vous prenez un malin plaisir à m'humilier et à rendre cela, non pas douloureux, mais inconfortable. Vous jouez avec mon sexe encagé. Vous me faites m'agenouiller sur un coussin. Vous attachez mes poignets dans mon dos ainsi que mes chevilles, et m'ordonnez de vous lécher.
Peut-être aurai-je de la chance, alors vous me présentez un sexe parfaitement entretenu. Peut-être souhaiterez-vous m'humilier davantage,et c'est alors à moi de l'entretenir pour vous avec ma langue. Cela dure longtemps, parfois vous me détachez pour que je puisse user de mes doigts également, parfois vous m'allongez pour entamer un facesitting. Vous exigez de jouir, plusieurs fois, sans que mon avis ne compte.
Vous me présentez un gros plug et m'ordonnez de m'empaler dessus. Sans lubrifiant. J'ai une minutes. Si je n'y parviens pas, alors ce sera vous qui me casserez le cul.
Évidemment j'échoue honteusement : le plug est trop gros et le temps trop court ; c'était fait exprès.
Vous m'attachez sur le ventre, le cul bien en l'air, prêt à l'usage, les yeux bandés. Vous commencez à m'enculer sans ménagement, comme un vulgaire trou à disposition. Vous vous enfoncez jusqu'à la garde, avec des godes toujours plus longs et toujours plus gros.
Avec vos poings, vous décidez de me fister. Un poing, deux poings, vous avez décidé de me détruire complètement l'anus.
Cela dure toute la soirée, vous êtes décidée à me dilater le cul au maximum.
De temps en temps, vos faites une pause pour que je vous lèche de nouveau. Malgré ma fatigue, je dois continuer, vous donner vous plaisir, vous prendre en moi, vous lécher et sentir mons sexe compressé dans sa cage sans pouvoir assouvir son désir orgasmique de grandeur.
Quand finalement vous décider d'arrêter, je suis épuisé. Mon cul n'est plus qu'un trou, ma machoire est endolorie, je me sens tel un jouet qui a trop servi ... pour cette fois.
Je n'ai pas eu mon mot à dire sur la durée, les formats et la vigueur de vos mouvements.
Pour finir vous entamez une dernière phase .
Cunnilingus d'abord, on ne change pas un plaisir qui plait, puis anulingus.
Vous me libérez de ma cage ; vous me branlez de sorte que je jouisse le plus vite possible, mais ruinez mon orgasme.
Le plaisir aura été bien court.
Vous me forcez à nettoyer mon sperme avec ma langue, me laissez me rhabiller et me regardez partir sans m'adresser ni mot ni regard.
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Agnès Giard, dans son dernier essai (disponible sur amazon), nous plonge dans une réflexion sur les love dolls, qui au délà de leur simple fonction sexuelle s'avèrent devenir des compagnonnes émotionnelles et physiques complexes.
Au sein de la communauté BDSM, où les dynamiques de pouvoir et les jeux de rôle occupent une place prépondérante, les love dolls peuvent être envisagées non seulement comme des objets de désir, mais aussi comme des partenaires de jeu dans des scénarios de domination et de soumission. Ces poupées, par leur inertie et leur disponibilité constante, offrent une toile vierge sur laquelle les désirs les plus divers (pour ne pas dire les plus pervers) peuvent se projeter et s'exprimer sans jugement ni rejet.
Agnès Giard nous interpelle sur notre capacité à voir au-delà de la simple matérialité des objets. Dans des cultures comme au Japon, le respect accordé aux objets, y compris les poupées d'amour, se manifeste par des cérémonies funéraires spécifiques, marquant la fin de leur service. Ce rapport aux objets est étranger à la logique occidentale mais interroge : pourquoi ne pas développer un rapport émotionnel avec une love doll, surtout dans un contexte où l'objet peut être chargé de significations érotiques et affectives profondes?
Dans le milieu BDSM, où les relations peuvent parfois être distantes ou dépourvues de la réciprocité émotionnelle habituelle des relations humaines, les poupées d'amour offrent une constance et une sécurité émotionnelle. Elles sont perçues comme des partenaires fiables et constants, prêts à participer à n'importe quel fantasme sans jamais se dérober. Cela peut être particulièrement rassurant pour ceux qui cherchent à explorer des aspects de leur sexualité dans un cadre contrôlé et sans risque d’être jugés.
Agnès Giard souligne également l’aspect paradoxal de ces poupées : bien que complètement soumises et disponibles, elles conservent une forme d’indépendance, car elles ne peuvent jamais être possédées émotionnellement de la même manière qu’un partenaire humain. Cela les rend paradoxalement plus désirables pour certains, enrichissant la dynamique de pouvoir et de contrôle si centrale dans les pratiques BDSM.
L’idée que l’on puisse non seulement utiliser mais véritablement chérir une love doll remet en question nos préjugés sur l’amour et l’attachement. Ce débat ouvre des perspectives intéressantes sur la nature de l'amour et de la possession. Dans un monde où la technologie et l'artifice prennent de plus en plus de place, la relation avec une poupée d'amour pourrait-elle être considérée comme une forme valide d’attachement émotionnel ?
Cette réflexion nous invite à repenser nos interactions et notre capacité à aimer au-delà des frontières traditionnelles de la biologie et de la conscience. Les love dolls dans le BDSM ne sont pas juste des substituts ou des outils : elles peuvent être des miroirs de nos désirs les plus profonds, des participants silencieux mais puissants dans l'exploration de nos propres limites et fantasmes.
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Dès notre première rencontre, Maître J m’avait demandé si je souhaiterai avoir une relation sexuelle avec une femme. Cela faisait partie de ses fantasmes que d’avoir deux soumises à sa disposition. Je l’avais rassurée sur le fait que non seulement je n’étais pas contre, mais qu’en plus j’étais plutôt très intriguée de connaître une soirée ou plus dans les bras d’une femme et si cela se passait sous les ordres de mon maître, j’en serai encore plus heureuse. Il me teasait donc régulièrement sur cette possibilité et un soir, il me dit qu’il se pourrait qu’il me fasse rencontrer l’une de ses bonnes amies, une jeune femme lesbienne, qu’il connaissait depuis longtemps et avec qui il avait déjà évoqué ses soumises. Cela me mis dans une grande excitation et j’espérais que cela arrive un jour prochain.
Finalement, presque deux mois après nos retrouvailles, Maître J. m’indiqua que son amie Dame V. allait passer une soirée chez lui, qu’il lui avait dit que peut être, elle pourrait rencontrer sa soumise et qu’elle en était d’accord et intriguée. La pression monta d’un cran et je passais la semaine à me questionner sur cette soirée. Qu’allait-elle penser de moi ? Qu’est-ce que mon maître allait me demander ? Serais-je à la hauteur de ses attentes ?
Finalement, le dimanche soir tant attendu arriva. Les jours précédents, Maître J m’avait indiqué qu’il souhaitait que je porte une nouvelle tenue qu’il m’avait achetée et qui était très courte et échancrée, mon collier d’intérieur (le plus gros), et un plug. Je tiendrais mon rôle de soumise et les servirais pendant la soirée. J’étais donc arrivée un peu plus tôt pour aider à préparer le repas (une raclette, pas trop compliqué, heureusement), et j’étais dans un état d’excitation et de stress démesurés. J’avais enfilé pour venir un joli pull noir avec un décolleté sympa fait de liens sur la poitrine et une mini-jupe. Cela plut à mon Maître qui décida que je resterai ainsi au final. De même pour le collier, le petit était suffisant. Il s’agissait de ne pas faire fuir son amie dès les premières minutes, me dit-il en riant. Je me sentie un peu mieux et il me rassura en m’indiquant qu’il fallait surtout que l’on passe une bonne soirée et qu’il n’y avait pas besoin de stresser. Je lui demandais également, si Dame V. venait à poser des questions (et c’était sûr que cela serait le cas), devais-je y répondre de manière évasive, sincère, détaillée, avec des mots plutôt adaptés ou précis…? Quel était son souhait? Il me dit qu’à son avis, son amie ne serait pas facile à choquer et que je pourrais donc lui répondre comme cela me plaisait.
J’étais dans la cuisine lorsqu’elle arriva, préparant les bols de biscuits apéritifs. Elle entra dans la cuisine, avec une énergie et une confiance qui me séduisit de suite. Elle me claqua une bise dynamique sur les joues et je me sentis immédiatement à l’aise. Nous passâmes dans le salon où mon maître oublia presque qu’il avait une soumise pour l’aider à servir et s’occuper d’eux. Pendant l’apéritif, nous nous sommes mis à parler de choses et d’autres, de ses loisirs et passions, de leur amitié et de leur loisir commun qui les avait amenés à se rencontrer.
Dame V. parlait, racontait, expliquait et j’étais en admiration devant elle. Elle semblait si bien dans ses baskets, si épanouie, si sincère. Elle avait aussi un langage assez fleuri, ce qui me rassura sur la suite de notre discussion. J’ai toujours aimé ce genre de femmes que rien ne peut arrêter. Elle avait eu mille vies et je me plaisais à l’écouter parler. Aussi, lorsque finalement, elle commença à poser des questions sur ma soumission, cela me prit un peu au dépourvu.
Nous avons donc commencé à lui expliquer quels étaient les tenants et les aboutissants de notre relation et petit à petit, j'ai pris conscience que je ne ressentais aucune honte à exprimer ma position. J’étais même fière d’être la soumise de mon maître et de le dire. Je sentais aussi qu’il n’y avait pas de jugement de la part de Dame V. même si elle ne comprenait pas forcément que j’accepte de me mettre dans cette relation de domination.
La soirée se passa de manière très sympathique et c’est bien tard que mon maître accepta de me libérer car je travaillais le lendemain. Je rentrais donc avec le cœur léger, mais plein de pensées dans la tête. Dame V. m’avait beaucoup plu et même si la soirée avait été très sage, je me sentais très attirée par elle. Peut-être que nous pourrions nous revoir lors d’une autre visite. Je l’espérais en tout cas.
Aussi, quelle ne fut ma surprise lorsque le lendemain matin, Maître J. m’envoya un message m’indiquant que nous nous retrouverons le soir même dans un club libertin humide de la capitale. Le même club dans lequel nous nous étions rencontrés, lui et moi, 10 ans auparavant. Dame V. était très impatiente de découvrir cet endroit dont nous avions parlé la veille. Par message, il me dit aussi qu’il ne fallait pas que je me mette à fantasmer de trop, V. était certes curieuse mais pas forcément de la partie échangiste de la boîte, plus de l’atmosphère, du jacuzzi et du sauna… Malgré tout, j’avoue que j’eu du mal à me concentrer au travail ce jour-là. Maître J. travaillant un peu tard dans la soirée, j’avais proposé que je puisse retrouver Dame V. un peu avant dans un bar du quartier afin qu’elle n’attende pas seule et je la rencontrais donc une petite heure avant notre rendez-vous devant le club. Ce fut une petite heure sympathique, pendant laquelle nous avons pu discuter de choses et d’autres. Mais aucun sujet en dessous de la ceinture ne fut abordé à ma grande déception.
A l’arrivée de mon maître, nous nous sommes donc dirigés tranquillement vers le club. J’en profitai pour rappeler quelques éléments qui me semblaient essentiels : un non veut dire non. Si quelqu’un est trop insistant, elle peut nous demander d’intervenir ou directement à l’entrée. Mais maître J se mit à rire en me disant qu’il avait plus peur pour ceux qui tenteraient quoi que ce soit avec Dame V. Cela détendit un peu tout le monde et nous nous sommes rapidement dirigés vers les vestiaires.
C’était très étrange de se retrouver de nouveau dans ce lieu si familier, qui à la fois n’avait pas changé, mais présentait de nombreuses nouveautés. J’eu la chance de pouvoir me préparer tranquillement car nous n’étions pas dans le même vestiaire et une fois, nus, avec nos paréos et nos serviettes, nous étions fin prêts à rejoindre la soirée.
Nous avons commencé par une petite visite, à la fois pour que V. puisse se repérer et également pour évaluer les changements depuis la dernière fois. Quelle surprise de voir le nombre de couples un lundi soir ! Nous pensions que le club serait vide et il n’en était rien.
Nous avons donc traversé le bar, le coin repas, passé devant un jacuzzi presque plein et qui semblait déjà bien “animé”. À l'étage, le hammam et le sauna était toujours aussi invitant et nous fîmes un rapide tour dans les coins câlins déjà bien investis. Je ne pus m’empêcher de jeter un œil à 2 couples en pleins ébats. J’ai toujours aimé admirer les corps amateurs en action. Mais Dame V. ne semblant pas très à l’aise et mon maître ne souhaitant pas rester, nous voilà repartis pour tester le jacuzzi.
Devant le bain, on se prépare à y rentrer. Les paréos tombent et je me retrouve pour la première fois nez à nez avec Dame V. totalement nue. Elle est superbe et j’en ai le souffle coupé. Ses tatouages révèlent encore plus la ligne de ses cuisses, ses seins sont magnifiques et je me retiens de la caresser. Nous prenons une douche rapide avant de nous laisser glisser dans l’eau chaude et bouillonnante. On trouve un petit coin encore dispo et on se retrouve tous les trois, assez proches car il est difficile de s’entendre. Autour de nous, plusieurs groupes sont déjà formés. Un homme et deux femmes à quelques centimètres de nous ont l’air d’avoir oublié les règles du jacuzzi (pas de sexe, masturbation, pénétration). Plus loin, ce sont 2 couples qui ont l’air d’être littéralement collés les uns aux autres. Cela m’excite terriblement et j’ai dû mal à les quitter des yeux. Entre nous, petit à petit, la discussion prend une tournure un peu sensuelle. On parle de nos expériences, de nos fantasmes, de nos souhaits. Parfois, par le contact de l’eau, nos jambes se frôlent mais cela reste chaste et j’hésite même à caresser mon Maître. A un moment, plusieurs personnes entrent et sortent et nous discutons du physique et de l’importance que cela revêt pour avoir envie d’une personne. Dame V. explique qu’elle doit se sentir attirée par le corps de celle avec qui elle va coucher et je me dis qu’au moins les choses sont claires et que cela n’ira pas plus loin. Mon physique me parait disgracieux comparé au sien et à plusieurs personnes présentes dans le jacuzzi. Le buffet est servi dans le coin bar et plusieurs personnes quittent les eaux tumultueuses pour aller se restaurer. Nous en profitons pour changer d’emplacement et je me glisse cette fois entre mon Maître et Dame V. Je commence à me rapprocher de lui, j’ai chaud, j’ai envie de le toucher, qu’il me touche et pendant un moment, sous l’eau, il joue un peu avec mes seins, me caresse et je lui rends la pareille. Par moment, je frôle V. avec ma jambe ou ma main, mais je ne la sens pas réactive. Je me concentre donc sur mon maître car je ne me vois pas quitter le club sans un peu de bon temps.
Au bout d’un moment où les discussions oscillent entre du très quotidien et des sujets un peu plus chauds, nous partons nous restaurer et il ne reste déjà presque plus rien sur les plateaux. Nous trouvons un coin un peu calme et je vais chercher une coupe de champagne, rappelant à mon Maître que je suis après tout, là pour les servir.
L’heure suivante s’est passée tranquillement, à discuter de choses et d’autres. Pendant une absence de V. pour ravitailler son assiette, je commence tranquillement à masser les épaules nues de mon maître. J’ai clairement envie de prendre un moment avec lui dans un coin câlin mais il m’indique que pour ce soir, à son avis, on va rester sur un sauna traditionnel, qu’il n’est pas trop dans cet esprit. Je comprends totalement car ce n’est pas évident d’être dans cette situation avec une amie proche mais je continue néanmoins à le masser au retour de V.
L’estomac bien rempli, Dame V. propose une visite au hammam et nous voilà partis dans les escaliers du club. La chaleur humide du hammam est très agréable et nous nous posons dans un petit coin. Je suis un peu gênée car une petite lumière est braquée sur moi et mes partenaires sont dans la pénombre. Nous rions car une dame dans un autre endroit du hammam émet de drôles de sons. Elle semble avoir la bouche bien pleine et je l’envie un peu. Je ne peux m’empêcher de jeter un regard complice à mon maître, ce qui le fait sourire. Un petit silence s’installe pendant quelques temps, puis, mon Maître propose à V. que je lui masse le dos, car elle s’est plainte de douleurs suite à des travaux manuels quelques jours auparavant. V. accepte et se tourne et je commence à la masser. Je ne suis pas très douée en massage et j’ai toujours peur de faire mal et de mal faire. J’ai très envie de prendre des cours un jour. Mais à ce moment-là, je m’applique du mieux que je peux, et je masse avec application chaque partie de son dos. Mes mains glissent parfois vers le bas de ces reins, mais je reste sage et concentrée. Elle m’indique parfois où appuyer et me dit que je peux y aller plus fort. Au bout d’un petit moment, elle me dit que c’est mon tour et qu’elle va me faire voir comment appuyer. Je me retourne donc et croise le regard très souriant de mon Maître. Il en profite aussi à sa manière. Dame V. pose ses mains sur moi et mon souffle se coupe instantanément, c’est électrique. Elle commence à me masser et ses mains sont dures, brutales, intransigeantes. Je souffre et en même temps, j’adore. Je me laisse totalement aller dans ce massage qui me détend et me maltraite en un même instant. Le temps semble s’être arrêté et lorsque Maître J. indique qu’il a trop chaud et qu’il sort, je m’en rends à peine compte. Je ne suis que sensations et plaisir à ce moment-là. Ses doigts glissent sur mes muscles, massent ma tête, mes côtes, et je suis en plein extase. Lorsque ses mains s’arrêtent finalement, je prends un temps pour respirer et me retourne pour la remercier. V. m’embrasse alors à pleine bouche. Sa langue force l’ouverture de mes lèvres, sa chaleur se répand en moi et son baiser est comme son massage, chaud, doux, fort. Mon ventre se tord de désir et j’essaie autant que possible de lui rendre son baiser.
Puis, on se relève. Je suis totalement essoufflée et j’entends V. proposer un sauna. Cela me ramène brutalement à la réalité. Mon maître est dehors, en train de nous attendre, depuis un temps indéfini. En sortant, je ressens un mélange d’émotions : l’excitation d’aller lui raconter ce qui vient de se passer et l'appréhension qu’il soit frustré d’avoir dû attendre ou déçu que je l’ai embrassé sans sa permission. Mais il me semble agréablement surpris et heureux de ma joie et de mon excitation. Je saute presque littéralement sur place. Moi, qui trouvait cette petite soirée un peu trop sage, je ne regrette pas le déplacement.
V. m’emmène dans le sauna mais Maître J préfère rester dans le couloir. On s’installe côte à côte, très proches, mais je me sens de nouveau un peu pudique. Dame V. me raconte alors qu’elle est dans une situation personnelle un peu compliquée actuellement. Elle me parle de ses maîtresses, de ses frustrations, de ses besoins. Elle me raconte comment elle aime faire jouir une femme, qu’il faut être à l’écoute car chaque femme est différente. Je bois ses paroles, mais la proximité de son corps nu n’invite pas à la concentration. Parfois, elle joint le geste à la parole, me caresse la cuisse ou me prends par le cou et chacun de ses gestes envoie des ondes électriques dans mon corps. Sur le moment, je reste plutôt statique, je ne veux pas brusquer les choses, aller trop vite, trop loin. Je profite juste de ce moment.
Lorsque la chaleur nous étouffe, nous sortons retrouver J. D’humeur joueuse, il me demande si lui aussi aurait droit à un massage et propose que l’on se pose dans un coin câlin. V. nous indique qu’elle va aller se balader un peu et je lui dis qu’elle est la bienvenue quand elle veut. Maître J cherche donc un coin câlin et comme on ne souhaite pas forcément être dérangés, on en choisit un avec une porte qu’on laisse légèrement entrebâillée pour Dame V. Pendant notre déambulation dans les coins câlins, j’en profite pour observer quelques couples en action pendant quelques instants. La chaleur dans mon bas ventre augmente. Dans notre petit coin câlin, mon Maître s’installe sur le ventre et je commence à le masser. Ce n’est pas très agréable sans huile de massage mais j’essaie de m’appliquer et de mettre en application les conseils de V. J’appuie plus fort, je suis plus dure dans mes gestes et mon maître semble apprécier. J’hésite à lui proposer une fellation car j’ai peur que cela fasse fuir V. si elle passe la tête. Et effectivement, elle arrive peu après et nous rejoint dans le petit coin. Un moment de flottement à son arrivée est vite dissipé lorsqu’elle pose son paréo s’installe à mes côtés et propose de masser “dignement” monsieur J. Il se retrouve donc masser à 4 mains et je sens qu’il prend son pied.
Elle commence à masser sa jambe droite et j’essaie tant bien que mal de faire la même chose sur la gauche. Je suis chaque mouvement en essayant de les reproduire à l’identique. Puis V. masse son dos, sa nuque et moi je m’occupe du bas du dos et des fesses. Chacune trouve sa place. Sa chaleur à mes côtés est très agréable et je ne peux m’empêcher de regarder ses seins, ses reins pendant qu’elle le masse. Désolée maître, je suis assez peu concentrée. Pendant le temps du massage, une femme partage avec tout le club le plaisir qu’elle est en train de recevoir avec de grands cris de plaisir. Cela me fait rire mais Dame V. se demande comment on peut crier si fort pour cela. Puis, Maître propose de se retourner et se place sur le dos. V. se retire un peu vers le fond du coin câlin et je commence à lui masser le ventre, le torse. Je ne m’approche pas trop de la zone sensible car j’ai senti une petite tension lorsqu’il s’est retourné. Je n’insiste donc pas. Je rigole en disant que j’ai vraiment du mal à trouver la bonne force dans mes mains et que j’ai l’impression d’être vraiment nulle en massage. V. me dit avec autorité qu’elle va me montrer. Elle se place derrière moi et cette fois, son massage est presque brutal. Ses mains sont dures, fermes et me font parfois pousser des gémissements. Mon côté maso se réveille, j’aime cette douleur. Elle me rassure. J’essaie de continuer à masser mon maître mais il m’est difficile de me concentrer sur la douleur, le plaisir, son plaisir. Mais je sens qu’il ne m’en veut pas et il me dira plus tard qu'il a profité du spectacle avec le miroir au plafond. Elle me masse avec autorité et j’apprécie cette sensation d’être à sa merci. Je rêve que ces mains glissent vers mes fesses, vers mes reins, vers mes seins. Mais elle reste dans des zones bien définies. J’arrive parfois à glisser quelques caresses sur les jambes et l'entrejambe de mon maître, mais à ma grande surprise, il ne réagit pas, très concentré sur la situation.
Au bout d’un certain temps, elle m’invite à me pencher légèrement sur elle et commence à masser le haut de ma poitrine, sur le sternum. Ça fait mal, c’est bon. Je vis à fond l’instant présent. Ses gestes sont précis et ne descendent jamais trop bas, ce qui me rend folle d’excitation.
N’y tenant plus, je décide de me tourner vers elle légèrement pour la remercier d’un baiser comme la dernière fois. Mais elle se penche en même temps sur mon oreille et me titille le lobe avec sa bouche. Son souffle dans mon oreille me rend folle et d’un coup, elle m’embrasse de nouveau, à pleine force. Je suis scotchée, surprise, mais totalement excitée. Ses mains descendent enfin vers mes seins et les massent quelques instants, je suis en extase. Ma bouche parcourt son cou, son torse pendant que sa bouche fait la même chose. On se découvre par nos baisers, de plus en plus envahissants. Petit à petit, ses mains descendent sur mon ventre et le caresse, puis se dirigent vers mes cuisses. Je suis toujours plus ou moins allongée contre elle, à moitié tournée vers elle. La position devenant inconfortable pour elle comme pour moi, elle me demande de me retourner, ce que je fais avec inquiétude, ayant peur de briser la magie du moment. Mais dès que je me retourne, elle reprend là où elle en était. On s’embrasse de nouveau, nos bouches explorent l’autre avec avidité. Je sens tout à coup les mains de mon Maître se poser sur mon dos et me caresser et cela me lance une décharge. Je suis prise en sandwich entre les deux et je sens mon corps s’embraser littéralement de désir. Je lève les yeux vers elle et lui demande si je peux, en montrant ses seins. Pour toute réponse, elle pousse ma tête vers le bas et je pose doucement mes lèvres sur ses seins. Quel bonheur pour moi de pouvoir enfin lui lécher le têton, le prendre en bouche, le titiller avec ma langue. Je profite à fond de ce délice quand soudainement, elle me redresse, me pousse en arrière et je bascule vers le fond du coin lit, tout contre mon Maître.
La situation a totalement dérapé en quelques secondes et je me retrouve allongée sur la banquette, ouverte, offerte. Je jette un œil à mon maître qui observe dame V. avec attention et je sens son excitation même s’il reste un peu en distance pour ne pas interrompre la scène en cours.
V. entreprend de parcourir mon corps. Je ne vois pas ce qui se passe, mais je sens sa bouche, ses mains, parfois les deux partout sur mon corps sauf sur mon bas ventre, là où je rêve plus que tout qu’elle vienne y déposer ses baisers. Mais elle évite soigneusement la zone. Et pourtant chacun de ses baisers, touchers provoque chez moi une décharge d’électricité, je me tords de douleur, de plaisir, de sensations totalement hors de mon contrôle. Parfois, ses lèvres me mordillent, d'autres fois me lèchent. Mon Maître, de son côté, me triture par moment les seins, lorsque V. ne s’en occupe pas. Je suis tellement heureuse qu’il participe, j'essaie d’attraper sa queue mais je n’arrive pas à me concentrer.
Soudain, sa bouche se pose sur mon clito et je pars au 7ème ciel. Ses lèvres embrassent mon bouton, sa langue lèche, ses dents jouent avec mon intimité et je ne sais plus où j’en suis. Je caresse mon Maître par moment, tente de ne pas crier le reste du temps, ne sait plus où donner de la tête. La pression monte dans mon ventre. Je sens ses doigts qui descendent vers mon vagin et je me fige. Nous avons discuté un peu plus tôt (au café) que j’étais en fin de période féminine et que par sécurité, je m’étais équipée à ce niveau-là. Elle ne pouvait donc pas mettre ses doigts. J’essayais de trouver les mots pour lui dire cela sans casser l’ambiance, sans que tout s’arrête mais elle commença tout doucement à parcourir le bord de mon vagin avec son doigt et je perdis toute raison. Je ne pouvais plus réfléchir à rien, mon corps ne me répondait plus. En insistant un peu, elle arriva à introduire son doigt légèrement et se mit à me caresser l’intérieur du vagin, tout en continuant à lécher et sucer mon clito. Je gémissais et retenais mes cris. Je ne voulais pas me laisser aller à une telle démonstration au vu de notre conversation quelques minutes auparavant et je me mordis durement la main droite, la gauche étant occupée avec mon Maître. Cela le fit rire et il m’enleva la main de la bouche, comme s’il souhaitait que je crie fort. Soudainement il m’embrassa avec force, à pleine bouche. C’était l’un de nos premiers baisers réels et j’en restais toute retournée.
Le plaisir monte en moi à grande vitesse et je sens que je ne vais pas tarder à jouir. Je suis en extase de sentir sa bouche sur mon clito, son doigt dans mon sexe, la main de mon maitre qui torture mon sein, son sexe dans ma main. Je murmure à mon maître que j’ai envie de jouir, lui demandant ainsi son autorisation. Son éducation se révèle de plus en plus ancrée en moi, même dans une telle situation. Il me donne la permission avec un petit sourire et je me laisse enfin aller. Je ne peux retenir un cri et cet orgasme est à la fois merveilleux et douloureux tellement il est fort. Mon corps brûle, se tord, crie. Je suis totalement déstabilisée. V. continue à me lécher, me sucer et mon corps ne peut plus le supporter. Chaque contact m’envoie une décharge entre l’effet d’une chatouille et celui d’un coup de fouet. Je me tords pour que cela s’arrête et part en fou-rire. Je ne peux plus me retenir, l’intensité est trop grande. V. se redresse le sourire aux lèvres. J’hésite à me tourner vers mon maître pour m’occuper de lui, mais l’ambiance a changé, le moment est passé. On se rhabille un peu maladroitement, je me sens extrêmement gênée et quelqu’un propose d’aller boire un verre. Je descends les escaliers sur un petit nuage, ne sachant si je viens de rêver ou si j’ai vraiment vécu l’un des plus incroyables orgasmes de toute ma vie. En arrivant près du jacuzzi, V. semble changer d’avis, prend une petite douche et se dirige vers celui-ci. Ravis, nous la suivons dans ce bain chaud. Cela me fait un bien fou car j’ai un peu froid après tant d’excitation et de sensations.
On s’installe de nouveau dans le coin du fond, moi toujours entre V. et J. Après quelques minutes un peu tranquilles, je commence à caresser doucement mon Maître qui devient rapidement très réactif. Je suis heureuse de sentir quelques secondes plus tard ses doigts sur mon clito, jouant avec lui. Mon corps est de nouveau parcouru de frissons, pas encore rassasié. Je sais que je suis moi aussi en train de dépasser les interdits du sauna, mais à ce moment-là, ça m’importe peu. Par moment, ma main frôle la jambe ou la cuisse de V. qui se laisse faire, ne dit rien. Mais je n’insiste pas vraiment. Au vu de la configuration du jacuzzi, ma jambe est posée sur le muret en face de moi, faisant une petite barrière entre mes 2 partenaires et par moment, je sens des mains qui se baladent sur elle. Je comprends assez rapidement, que non seulement mon maître me caresse mais également la somptueuse V. En effet, mon Maître a une main, posée sur mon sein et l’autre sur mon clito. Il ne peut donc me caresser la jambe en deux endroits.
Alors, je me permets petit à petit des caresses un peu plus appuyées sur sa jambe, sa cuisse et je commence à me rapprocher doucement de son entre-jambe. Je ne peux pas voir son visage car elle est assise à côté de moi, près de mon épaule et je n’ose me retourner pour l’observer, voir si elle est d’accord, j’y vais donc très en douceur, étape par étape, guettant la moindre crispation ou geste qui indiquerait que je doive retirer ma main. Je commence à caresser les doux poils de son pubis et là encore, je ne sens ni rejet ni rapprochement. J’hésite à continuer. Peut-être n'ose-t-elle pas me dire non ? Petit à petit, mon doigt descend le long de sa petite fente et touche puis masse son clitoris. Et finalement, je sens qu’elle repositionne légèrement ses jambes pour me permettre un meilleur accès. Je souris et mon Maître me regarde avec curiosité. Il n’a aucune idée de ce qui se passe sous la surface de l’eau et je continue à le caresser doucement. J’ai l’impression à ce moment-là de les posséder un peu tous les deux. Je m’occupe donc avec un doigt puis deux de son bouton et je le sens petit à petit qui gonfle, qui pousse les lèvres pour sortir et je suis toute émoustillée. L’un de mes doigts commence à se diriger vers son vagin et à le caresser. Mais je reste à l’extérieur, massant simplement la zone. Soudain, je sens sa main qui attrape la mienne et l’espace d’une seconde, je pense qu’elle va la retirer et me demander d’arrêter. Mais avec autorité, elle prend mon doigt et se l’enfonce dans son vagin. Mes yeux s'écarquillent et de nouveau, je sens le regard inquisiteur de mon maître. Je m’applique donc à lui pénétrer délicatement le vagin avec mon doigt. C’est une sensation extrêmement étrange que d’avoir le majeur à l’intérieur d’un sexe, chaud, humide, plein et creux en même temps. Quelques instants plus tard, V. appuie sur ma main pour m’indiquer que je peux aller plus en profondeur, plus fort. Je commence donc à la doigter un peu plus durement, à jouer avec son intérieur, sans trop savoir ce que je suis en train de faire. Je rajoute un 2ème doigt et je sens sa respiration qui s’intensifie. A ce moment-là, mon maître a compris qu’il se passe quelque chose et il s’occupe de ma chatte en même temps que de mes seins. Il fait très très chaud dans ce jacuzzi. V. respire de plus en plus fort, elle se cambre un peu.
Si ça continue comme ça, il va falloir qu’on retourne rapidement dans les coins câlins.
Est-ce une menace, une invitation? Je lui souris simplement et lui dis que je la suis avec plaisir. Elle se dirige en nageant vers la sortie du jacuzzi et je la suis en lui caressant les fesses, les jambes. Maître J. nous suit, totalement surpris. Un petit passage aux douches rapides et nous repartons dans l’escalier. Je m’assure que mon maître nous suit et je vois que V. prend le couloir du hammam plutôt que du coin câlin. Pourquoi pas après tout. Mon maître étant un peu en arrière, je m’assure qu’il a vu notre destination et je rentre derrière elle. Je suis hésitante entre les deux et V le voit. Je lui demande si Maître J. peut venir et elle dit oui sans hésitation.
Elle s’est installée dans la salle principale du hammam cette fois, sur le banc en hauteur et lorsque je m’assois sur le banc du dessous, ma tête est pile à portée de son sexe. Maître J vient s'asseoir à côté de moi. Dame V. se penche pour m’embrasser, stoppant net les milles questionnements qui me passent dans la tête pour savoir où commencer. Comme plus tôt dans la soirée, ses baisers sont envahissants, puissants, chauds et humides. Je commence à y prendre vraiment goût et à lui rendre avec plus d’assurance. J’ai le souffle court. Timidement, je me dirige vers ses superbes seins et lui baise longuement. Maitre J. me caresse le dos doucement et cela m’excite énormément. Je commence à descendre mes baisers sur son ventre et lui dit que les préliminaires ayant déjà eu lieu, j’ai envie de descendre directement. En guise de réponse, elle appuie sur ma tête jusqu’à ce qu’elle atteigne son clitoris. J’imagine que cela veut dire oui, en souriant intérieurement.
Me voilà devant son pubis, joliment poilu, son clitoris apparaissant délicatement entre ses lèvres. J’ai déjà lécher une femme lors d’une soirée en club, mais cela avait durer un dixième de secondes et je n’avais pas ressenti grand chose. Là, je suis follement excitée mais également stressée. Vais-je savoir faire? Quel goût a sa mouille? Je suis en terrain totalement inconnu et le stress me gagne. Finalement, je me lance et commence à lécher avec ma langue. Instantanément, elle bascule légèrement en arrière et je suis heureuse de la voir réagir. Je sens avec ma langue qu’elle est très mouillée et cela me fait plaisir. Ma langue se fait plus envahissante et ses réactions s’intensifient. Elle gémit, se contracte, se rapproche, pousse sur ma tête. Je “kiffe” ce moment, j’aime cette sensation. Mon Maître en profite pour attraper mes seins à pleines mains et je suis aux anges. Je rapproche mes doigts de son vagin et commence à la pénétrer doucement. Je sens par moment la main de mon maître se promener sur mon clito et je rêve qu’il me prenne par derrière. Mais il reste sage et contribue seulement à mon plaisir du moment. De nouveau, elle attrape ma main pour que je la pénètre plus fort, plus profondément. Je lui enfonce donc deux doigts, fort, en faisant des vas et vient et elle gémit. Je la suce, je l’aspire, je la lèche, je suis totalement concentrée sur son plaisir. La sensation de ses muscles du vagin se crispant sur mes doigts est extraordinaire. Son orgasme est comme ses massages, puissant, soudain, violent. Elle se contracte en avant, emprisonnant mes doigts, avec un petit cri léger. Je suis totalement ébahie, heureuse, soulagée d’avoir pu, su la faire jouir. Je continue à la caresser quelques instants et elle m’indique à un moment de m’arrêter. Je me retourne d’un coup et me met à genoux devant mon maître pour le prendre en bouche. Cela les surprend tous les deux et les fait rire. Peu importe, j’ai envie de sa queue, je ne suis pas encore satisfaite. Je me mets à le sucer avec application, j’ai encore le goût de V. dans ma bouche, c’est totalement jouissif. Je m’applique sur sa queue, le gobant autant que possible. J’imagine que V. me regarde et cela m’excite. Mais V. ne se laisse pas intimider et se glisse derrière moi. Elle commence à jouer avec mon clito. Ses doigts le presse, le masse, le triture et elle joue avec le début de mon vagin. En quelques secondes, j’ai un orgasme puissant alors que je suis en train de sucer mon Maître et je crie sur sa queue pour ne pas hurler. Je n’ai pas pu lui demander l’autorisation de jouir, car j’ai été surprise et j’ai la bouche pleine :) . Au bout d’un moment, mon Maître me relève, il a trop chaud, et préfère que j’arrête pour l’instant. Ce soir, mon plaisir lui est prioritaire et j’en suis très heureuse. Je me retrouve donc assise par terre, entre leurs jambes nues. Je les caresse, les embrasse et je me sens totalement à ma place, dans une réelle position de soumise. Je suis totalement satisfaite de ce moment-là et c’est une image que je grave dans ma mémoire.
Au bout de quelques instants, J. décide de sortir car il a trop chaud dans ce hammam. Au fond de moi, j’espère qu’il ne m’en veux pas trop d’avoir joui de nouveau (parfois les idées d’une soumise sont un peu idiotes). Je me retrouve seule avec V., un peu ailleurs, dans un autre monde, et je continue à lui caresser doucement les jambes, les cuisses, à l’embrasser, la léchouiller.
Il va falloir que tu te calmes un peu, parce que si ça continue, il va falloir que tu recommences.
Tes désirs sont des ordres
Fais gaffe, il va t’arriver des bricoles.
Je prends cela comme une invitation et en un instant, je me retrouve de nouveau au niveau de son sexe. Lors de cette nouvelle session de cuni, elle est plus directive, m’indiquant comment la pénétrer, me demandant de mettre plus de doigts (j’en rajoute donc un 3ème puis un 4ème). Elle s’ouvre au fur et à mesure mais je ne force pas. Elle me demande d’arrêter les vas et vient et de simplement masser avec mes doigts à l’intérieur de son vagin. Je sens sa chatte qui pulse sur mes doigts, et je continue en même temps à m’occuper de son clito avec ma bouche. Elle jouit d’un coup, d’une seule pulsion vers l’avant, avec un cri un peu plus fort que la fois précédente. C’est fort et extrêmement satisfaisant. On reprend notre souffle toutes les deux et soudain, elle me pousse contre le dossier du banc, m’installe et se penche entre mes cuisses. De nouveau, cette sensation incroyable de sentir à peine ses lèvres sur mon clito, comme un souffle d’air, de douceur et d’un coup, une succion, un petit mordillement qui me portent aux bords de la jouissance. Elle pénètre mon vagin avec ses doigts un peu plus profondément et je suis incroyablement frustrée qu’elle ne puisse pas aller plus loin. C’est tellement bon que je ne peux me retenir de jouir dans un long cri qui la fait rire. On s’embrasse ensuite et on reste ainsi quelques instants. Je me dis qu’on a bien profité et que l’on va rejoindre mon maître, mais elle me dit qu’elle est insatiable, qu’elle pourrait baiser toute la nuit. Elle aussi est frustrée de ne pas pouvoir me prendre complètement. Je m’excuse de mon indisponibilité et que j’espère que l’idée de mes menstruations ne sont pas trop dérangeantes. Elle me dit de ne pas m’inquiéter. Cela ne la dérange pas, au contraire, elle aime le goût cuivré d’un vagin féminin et que si on était ailleurs, elle me demanderait de me rendre disponible quand même. Puis, pendant quelques minutes, elle m’explique comment s’assurer de faire jouir une femme, les signes à chercher pour savoir si cela lui convient, pour deviner ce qui la fait jouir. Nous sommes l’une contre l’autre et j’aime cette proximité, cette douceur. Je continue à la caresser doucement. Et finalement, elle attrape de nouveau ma tête et me penche sur son clito. Je me repositionne et repart à l'assaut de son mont de vénus. Je m’applique à suivre les consignes qu’elle vient de me donner, me concentre sur ses contractions, son souffle, ses soupirs. Je la pénètre de nouveau avec plusieurs doigts directement. Elle est toujours aussi mouillée, je ne sais plus si c’est l'excitation ou la moiteur du hammam. Tout à coup, un couple entre et s’installe un peu plus loin mais en face de nous. Je lui demande si elle veut qu’on arrête mais elle fait non de la tête, je me remets donc à la tâche avec application. Le couple ne nous quitte pas des yeux. De nouveau, elle jouit fort, se courbant sur moi comme après un choc électrique, mais cette fois, son orgasme se prolonge un peu en petits soubresauts.
Cette fois, nous sommes toutes les deux un peu fatiguées et l’on sort sans regret. J’ai vraiment besoin d’un verre et hâte de retrouver mon Maître. Je suis dans un nuage cotonneux et j’ai l’impression de flotter. On retrouve Maître J. à l’extérieur, il nous attend dans le couloir et je guette avec attention son ressenti. J’espère qu’il n’est pas frustré, ni déçu d’avoir dû attendre aussi longtemps. Je n’ai aucune idée du temps passé à l’intérieur, mais ça devait être long. Je sais qu’il était d’accord sur le principe, mais la réalité peut être différente. Pendant que V. prend une douche un peu plus longue que la mienne, je lui raconte en deux mots ce qui vient de se passer. Il m’indique qu’il faudra que je mette tout cela par écrit bien entendu, que je serai punie pour avoir joui sans autorisation (mais il le dit avec un grand sourire). Le club s’est vidé entre-temps, il est minuit passé. Ma soirée ne s’est définitivement pas terminée en citrouille et je suis heureuse. J’aimerai proposer à mon maître un temps tous les deux avant de partir, mais je sens qu’il est passé à autre chose et qu’il est un peu fatigué. On se pose un moment dans les canapés à l’entrée pour se remettre de nos émotions, avant de rejoindre les vestiaires. En sortant du club, j’ai l’impression de passer dans un univers totalement différent. Il fait froid, il pleut et j’ai l’impression d’être différente. Nous nous quittons sur le pas de la porte après un échange de baisers et je grimpe dans un uber. Je suis comblée, même si je reste un peu frustrée de n’avoir pu satisfaire mon maître, ou être pénétrée par l’un ou par l’autre. Mais cela laisse le champ libre pour d’autres soirées à venir. Quelques échanges de textos assez chauds avec V. avant de m’endormir me confirment qu’il y aura probablement une nouvelle session de découverte de ma bisexualité et j’en suis très impatiente. Je m’endors (très tard), le sourire aux lèvres.
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Anna Silivonchik est une peintre biélorusse née en 1980 à Gomel, Diplômée de la Gymnasium-College des Arts de la République de Biélorussie en 1999, elle poursuit ses études à l'Académie des Arts de l'État biélorusse, d'où elle sort diplômée en 2007. Depuis 2008, elle est membre de l'Union des Artistes Biélorusses et vit et travaille actuellement à Minsk.
Son œuvre est marquée par un style artistique assez atypique, où elle crée un monde bien à elle peuplé de son propre système d'images,convoquant différents symboles pour faire naître d'un univers sacré. S'inspirant des couches archétypales de sa culture tout en conservant des liens visibles avec l'art du 20e siècle, Anna Silivonchik déclare trouver son inspiration entre autres dans le réalisme fantastique de Marc Chagall, l'art naïf des primitivistes du début du 20e siècle, ainsi que dans l'art ornemental et le folklore de son pays.
Les œuvres d'Anne Silivonchik foisonnent de personnages – enfants, amoureux, êtres hybrides mi-animaux mi-humains, anges, lions et créatures mythologiques tels les licornes, les sirènes et les dragons. Son monde en partie stucturé autour de contes de différentes nations, donne vie aux fantasmes et rêves de l'enfance. Elle reflète des sentiments humains simples et éternels tels que l'amour, le bonheur, la joie et la naissance, ainsi que les lois immuables de la nature.
Travaillant principalement avec des techniques traditionnelles de peinture à l'huile, Anna Silivonchik s'efforce de varier ses méthodes, expérimentant avec de nombreux matériaux de production. Ses toiles, souvent texturées et à motifs, sont spécialement produites pour chaque œuvre, créant ainsi un langage d'expression unique .
Les œuvres de Silivonchik sont présentes dans de nombreux musées comme le Musée national d'art de la République de Biélorussie, le Musée d'art moderne (Minsk, Biélorussie), l'ensemble palatial et parc de Gomel (Gomel, Biélorussie), le musée d'histoire, d'art et d'architecture d'État d'Yelabuga (Fédération de Russie) et le Musée d'art contemporain russe (Jersey City, États-Unis), ainsi que dans des collections privées à travers le monde.
Bien qu'elle crée principalement des œuvres éloignées du BDSM, Anna Silivonchik a également réalisé quelques œuvres qui pourraient troubler les adeptes de cette pratique. Ces œuvres, mentionnées en fin de biographie, témoignent de la capacité de l'artiste à explorer des thèmes divers et parfois provocateurs, ajoutant ainsi une autre dimension à son univers artistique déjà riche et complexe.
Retrouvez l'artiste sur son Instagram : https://www.instagram.com/silivonchikanna_art/
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CHAPITRE 7 : MONSIEUR CHU
Mes rapports avec Maître Julian étaient ambigus. En lui j’aimais cette dualité entre le bien et le mal. En moi il avait éveillé une sensualité qui s’accordait en tous points à mes fantasmes. Il savait me prendre et me faire progresser, d’une progression toute calculée. Insensiblement, il repoussait mes limites et me faisait découvrir des horizons nouveaux.
Jouant sur l’excitation de situations nouvelles, tantôt tendre tantôt directif, ne me laissant d’autres alternatives que d’accepter. Ainsi en peu de temps, il avait fait de moi une parfaite et dévouée élève. Je soulevais ma jupe au moindre de ses désirs, lui offrant mon corps pour des moments intenses de plaisir. J’avais abandonné toute pudeur pour lui plaire. Pourtant je n’étais ni exhibitionniste, ni délurée, ni même masochiste. Etais-je folle ou amoureuse ? Certainement un peu des deux.
Mais lui m’aimait-il ? D’une certaine manière, j’en avais l’impression. Du moins jusqu’à ce lundi.
Un certain monsieur Chu avait rendez-vous à 18 heures. Maître Julian me demanda d’être particulièrement polie avec lui. C’était un client important et je le reçus d’une manière parfaite. Je dois avouer que j’avais fait d’immenses progrès en anglais, et je m’exprimais avec une certaine aisance. Ma tenue, une de celles choisies par Mademoiselle, était composée d’une jupe assez courte et d’un chemisier blanc. Je portais des bas et des chaussures à talons. Pantalons et collants avaient été bannis des tenues que je pouvais mettre au bureau. Celle-ci était assez sexy, mais non dépourvue d’une incontestable touche de classe. Mais à peine Monsieur Chu avait-il pénétré dans les locaux que je regrettais mon choix. Quelque chose en lui me mettait mal à l’aise. Peut-être sa façon de me dévisager, il me déshabillait littéralement du regard. Je feignis d’être très occupée afin de ne pas lui laisser deviner mon trouble. Le temps semblait suspendu et lorsque Maître Julian me pria de l’introduire dans son bureau, je me sentis immédiatement soulagée et c’est d’un cœur léger que je continuais à travailler.
Ils étaient ensemble depuis environ une demi-heure, lorsque Maître Julian me pria de leur apporter deux martinis on the rox. A mon entrée, la conversation c’était interrompue. Pendant que je me penchais pour poser les verres et la bouteille, sur la table basse, je sentis leurs regards s’attarder sur mes fesses. Pourtant stoïque, je fis le service en les gratifiant de mon plus beau sourire. Je me préparais à sortir ou plutôt à m’enfuir lorsque Julian m’apostropha en anglais.
« Nathalie, notre invité te trouve très jolie »
Décontenancée, je me tournais vers lui et le remerciais.
Julian reprit.
« Mais il voudrait en voir un peu plus. Alors sois gentille, montre lui.»
« Pardon ? » dis-je certaine d’avoir mal compris.
« Allons ne fais pas de manières. Vite, ou je serais obligé de te punir devant lui. »
Jusqu’à présent il avait été très discret. Personne ne soupçonnait la nature de nos rapports. Et voilà que non seulement il trahissait ma confiance, mais pire il me menaçait devant un parfait inconnu. J’étais effondrée.
Devant mon absence de réaction, il s’empara négligemment de la cravache que je connaissais si bien et que je redoutais tellement, et la tapota entre ses mains.
Je l’implorais du regard, mais il avait son air intraitable des mauvais jours. Jetant un bref coup d’œil vers son invité, je compris que je n’avais aucune aide à attendre de son côté. Au contraire, ses yeux pervers ne perdaient pas une miette du bras de fer qui se déroulait.
Vaincue, j’entrepris de déboutonner mon chemisier, dévoilant un soutien-gorge blanc qui soulignait mes seins. Et baissant pudiquement les yeux, j’attendis.
« Approche un peu de monsieur Chu, ne fais pas ta timide »
Hésitante je fis quelques pas vers lui. J’étais en plein dans mon rêve, à la seule différence que tout cela était affreusement réel.
Monsieur Chu me demanda d’une voix extrêmement douce de bien vouloir ôter ma jupe. Tremblotante, je m’exécutais. J’étais en bas, porte-jarretelles, et petite culotte en coton blanche. Il me fit signe d’approcher plus près. Ses yeux ne quittèrent pas les miens et d’un geste lent, il baissa ma culotte. A la vue de mon sexe épilé il eut un sourire de satisfaction.
Maître Julian s’était silencieusement placé dans mon dos recréant la scène si souvent vécue dans mon rêve. Il dégrafa habilement mon soutien-gorge, libérant mes deux seins. M’obligeant à pencher la tête en arrière, il saisit mes lèvres et m’embrassa. Je lui rendis son baiser, reconnaissante de ne pas m’abandonner seule aux mains de cet homme. Monsieur Chu avait glissé sa main entre mes cuisses, et il put constater qu’une certaine humidité commençait à envahir mon bas-ventre. Vaincue je m’abandonnais à leurs caresses.
J’avais l’impression d’être Ysabel, les images de mon rêve et la réalité se mélangeaient. C’était étrange et déroutant, un mélange de perversité et de volupté me poussait à accepter cette situation.
Lorsqu’ils furent certains que toute idée de résistance avait quitté mon esprit, ils cessèrent de me caresser et me demandèrent de garder la position. Jambes bien écartées et bras dans le dos, c’était à la fois humiliant et terriblement excitant. S’offrir ainsi aux regards et savoir que mon corps éveillait leurs désirs me donna le courage de m’abandonner totalement.
Monsieur Chu, sortit, de je ne sais où, des cordes. De vraies cordes en chanvre. Entourant mon cou de l’une d’elles, il la fit glisser en deux extrémités d’égale longueur. La crainte de me retrouver attachée totalement à sa merci me glaça plus sûrement que le froid des cordes et je ne pus m’empêcher de trembler. Faisant faire plusieurs tours à la cordelette, il m’emprisonna habilement les seins jusqu’à les compresser et les faire saillir. Puis après un nœud serré, il laissa descendre le fil de chanvre jusqu’à mon sexe et le coinça étroitement entre les deux cordelettes et les fit remonter le long de la raie de mes fesses. Le tout fut relié à mon cou, emprisonnant ensuite mes coudes dans mon dos.
Les cordes furent serrées à la limite du supportable. Je ne pouvais esquisser le moindre mouvement, sans sentir au plus profond de ma chair, leur empreinte. Visiblement j’allais découvrir des sensations nouvelles, victime consentante entre les mains exigeantes de ces hommes mûrs.
Ensuite il me fit m’agenouiller et écartant mes cuisses d’un geste sûr, il entreprit de relever mes mollets. Il les fixa, à l’aide de deux lanières et je me retrouvais en équilibre instable sur mes genoux. Pour finir, il passa une autre boucle autour de ma taille, l’enserrant étroitement et relia l’ensemble des cordages à un crochet du plafond. Julian attentif, l’assista veillant à bien équilibrer la tension. Puis ensemble, ils me hissèrent à environ 1 mètre au dessus du sol. J’étais ainsi suspendue en l’air, incapable de bouger. Les cordes qui passaient entre mes cuisses comprimaient mon sexe, et me faisaient ressentir ma condition de femelle, offrant en prime, l’impudique spectacle de mes cuisses écartées au maximum. Je rougis de honte toute en me sentant terriblement excitée. Ce bondage était réalisé avec une rare maîtrise et Chu était assurément un maître dans ce domaine.
Me faisant pivoter sur moi-même en se servant de mes seins, il s’amusa un moment à me faire tournicoter comme une toupie, puis il se recula pour admirer son œuvre d’un air satisfait.
Julian le complimenta et l’invita à se servir de ma bouche. Sans se faire prier il ouvrit sa braguette, et glissa son sexe entre mes lèvres. Je dus le sucer et le lécher selon ses désirs pervers, il fut particulièrement long à jouir et il veilla à ce que j’avale tout. Enfin, il m’abandonna. Sans attendre, Julian prit sa place et je dus le satisfaire pendant que sa cravache taquinait mon clitoris.
Après un nouveau verre, ils décidèrent d’aller dîner et m’abandonnèrent ainsi, malgré mes supplications.
Je passais des moments terribles, suspendue, seule dans les bureaux désertés. Les cordes entamaient ma chair et le moindre mouvement accentuait la douleur. Je maudissais Julian. Plus le temps passait, plus je me mettais en rage. Mes membres étaient engourdis, j’avais des fourmis dans tout le corps et je mourrais de soif. Puis à la colère succéda une profonde période d’abattement. Je subissais résignée, me demandant s’ils m’avaient oubliée, priant pour qu’ils reviennent vite.
Ce n’est que quelques heures plus tard, qu’ils revinrent de très bonne humeur. Taquin, Julian s’approcha de moi et me demanda si j’allais être une parfaite soumise, où si je préférais continuer à bouder toute seule dans mon coin. Je promis d’être obéissante, je le suppliais de me détacher.
Ce soir là, j’aurais promis tout ce qu’il voulait pour être libérée.
Enchantés de me voir dans de si bonnes dispositions, ils entreprirent alors de me faire toucher terre et me délivrèrent avec d’infinies précautions. En me détachant, le sang se remit à circuler et je criais de douleur. Je n’arrivais à allonger ni mes bras ni mes jambes. Ils me massèrent longuement presque amoureusement et séchèrent mes larmes.
Julian déclara que je méritais bien une récompense et il déboucha une bouteille de champagne. Je bus plusieurs coupes et je sentis une légère ivresse m’envahir, et je plaisantais avec eux plutôt contente de m’en tirer à si bon compte. Mais une fois de plus je prenais mes désirs pour des réalités. Je le compris lorsque d’un geste vif, Monsieur Chu m’attira vers lui, et glissant un doigt entre mes fesses, il s’approcha de ma rondelle. Je sursautais de surprise. J’étais vierge de ce côté là. Julian y avait bien fait allusion, de temps à autre, mais devant ma réticence, il n’avait pas insisté. Monsieur Chu n’avait pas cette délicatesse. Savoir que cet endroit était à déflorer, semblait l’exciter au plus haut point. Je gigotais, essayant de lui en interdire l’accès.
Voyant cela Julian ordonna.
« A quatre pattes, cuisses écartées et mains derrière la nuque. Obéis »
Je protestais, implorais. En vain et je pris la position à contrecœur. Il faut dire que c’était une des premières qu’il m’avait enseignée. Bien cambrée, j’offrais mes fesses pour être punie. Il aimait me fouetter ainsi.
Mais ce soir en la prenant, j’avais conscience de franchir un pas de plus dans ma soumission. Non seulement j’allais être livrée à un inconnu, mais de plus sodomisée.
Approchant sa verge, Chu força mes reins et s’enfonça en moi sans aucune préparation. Sa brutale pénétration me fit horriblement mal et je hurlais. Pourtant indifférent à mes plaintes il continua à s’introduire en moi. Son sexe était plus mince que celui de Julian. Mince consolation et je pleurais sous l’assaut. Il adopta un rythme rapide, veillant vicieusement à s’enfoncer au plus profond de moi. Je devinais qu’il voulait me posséder et m’asservir totalement, bestialement. Il était à sa manière beaucoup plus dur que Julian. Pas la moindre émotion ne transparaissait. Il me prenait comme on prend une femelle totalement soumise dans un coït brutal sans s’inquiéter de ses désirs, de sa souffrance.
Emoustillé, mon Maître se glissa sous moi. Il m’obligea à m’allonger sur lui, et me pénétra. Leurs sexes remplirent mes deux orifices. Leurs mouvements se synchronisèrent et je criais à la fois de plaisir et de douleur. Et soudain je sentis monter un orgasme venu du plus profond de mon corps.
Ils apprécièrent en connaisseurs l’arrivée de la déferlante de ma jouissance. Elle me laissa brisée et pantelante et ils ne tardèrent pas à jouir à leur tour. Satisfaits ils décidèrent d’arroser mon dépucelage au champagne.
Après le départ de Chu ce soir là, Julian m’avoua qu’il était fier de moi, et en récompense il m’emmena pour la première fois dans son appartement situé à l’étage du dessus. C’est allongée dans son grand lit entre ses bras, que Julian me confia l’histoire de sa rencontre avec Chu.
C’est la première fois qu’il se confiait à moi et sa confiance m’émut.
« Ce jour là » commença-t-il d’une voix douce.
« j’avais rendez-vous avec monsieur Chu, un investisseur asiatique qui opère sur le marché du diamant. C’est un monde très fermé où le Cartel, mot familier qui désigne la toute puissante CSO, contrôle près de 80% des approvisionnements en diamants de la planète. Monsieur Chu est un homme raffiné et d’une politesse exquise. Mais derrière ce masque se cache un redoutable homme d’affaires. Une grande estime doublée d’une réelle amitié c’est tissé entre nous. »
« Et de quand date cette amitié ? » demandais-je curieuse.
« C’était il y a de cela dix ans. Déjà dix ans. Tout jeune avocat je débutais ma carrière dans une grande banque de la City à Londres. Chargé de la partie juridique des opérations, mon travail consistait à finaliser des transactions à fort potentiel financier. Je voyageais beaucoup, New-York, Paris, Hongkong…
J’avais fait la connaissance de monsieur Chu à Hongkong. A l’issue d’âpres négociations un excellent accord avait été conclu et Monsieur Chu pour me remercier m’avait invité à une soirée. En m’y rendant, je ne savais pas que toute ma vie allait être transformée. »
« Et la mienne ne crois-tu pas que tu l’as entièrement bouleversée ? » lui demandais-je en me serrant tout fort contre lui ?
« Si bien-sûr, mais je suis à tes côtés » et il m’embrassa tendrement.
Il poursuivit son récit.
« L’endroit où m’avait entraîné monsieur Chu ne payait pas de mine. Situé dans le quartier des entrepôts la façade ne possédait aucune enseigne. Une simple porte en fer surmontée d’une caméra avec sur le côté une sonnette. Monsieur Chu appuya 3 coups brefs et la porte s’ouvrit. Un costaud à la mine patibulaire nous accueillit. Il reconnut mon hôte et s’effaça poliment devant nous avec force de courbettes.
Je suivis mon hôte dans un vestiaire où montrant l’exemple il m’invita à me déshabiller. Après une rapide douche, deux jeunes ravissantes asiatiques entièrement nues nous invitèrent à nous allonger sur des tables de massage. Une très jolie eurasienne me prodigua un massage thaïlandais. Ces body-body ont fait fantasmer des milliers de touristes et la fortune des tours-opérator.
Mais elle était exceptionnellement douée. Légère comme une plume, elle me frôlait de son corps souple aux formes troublantes. Mutine, câline, tantôt distraite et boudeuse, tantôt passionnée. Une femme enfant qui éveillait les sens et s’en émerveillait. Mon érection n’avait pas l’air de l’émouvoir le moins du monde, et elle en joua avec une diabolique habileté. Son corps semblait n’exister que pour se fondre dans le mien. Mais elle n’en fit rien. Elle s’offrait et se dérobait prenant garde à ne pas se laisser saisir. Puis elle appliqua délicatement sur mon gland turgescent et mes bourses une pommade aphrodisiaque. L’effet fut prodigieux.
Une chaleur envahit mon bas-ventre et mon sexe se durcit à un point incroyable qui me fit presque défaillir de désirs. Elle me regarda d’un air satisfait dévoilant ses petites dents nacrées. »
« Tu en parles comme ci ce souvenir datait d’hier » l’interrompais-je un peu jalouse.
« Ce sont des moments qui sont gravés dans ma mémoire…Ecoute la suite »
« Je compris alors que nous n’étions pas là pour une simple partie de jambes en l’air. Ces préludes cachaient en fait le véritable objet de notre visite.
Après nous avoir délicatement séchés, elles nous vêtirent de peignoirs en soie, et monsieur Chu m’entraîna dans une salle immense.
Au centre, un podium identique à celui des défilés de mode, quoique moins haut, traversait la salle de part en part. De part et d’autres de confortables fauteuils en cuir des années 1930 étaient occupés exclusivement par des hommes. Ils portaient pour tout vêtement des peignoirs semblables aux nôtres. Des hommes d’âge mur issus des classes aisées. J’étais le seul blanc et le plus jeune participant.
Je m’installais dans un fauteuil aux côtés de mon hôte et une charmante hôtesse très peu vêtue nous apporta une collation. L’ambiance commençait à s’échauffer. Un homme arriva sur scène et prit la parole. Le public manifesta et applaudit à la présentation de la soirée. Je n’en compris pas un traître mot et Chu ne prit pas la peine de traduire se contentant de trinquer avec moi. Je pensais qu’il devait s’agir de paris clandestins et je m’attendais à assister à des combats de boxe.
Ce qui advint ensuite me laissa sans voix, proprement estomaqué. Les projecteurs inondèrent un coin de la salle et deux hommes de petite taille habillés en jockey, portant casaque et cravache à la main firent leur apparition juchés sur deux montures. Tirant légèrement sur les rennes ils progressèrent lentement sur le podium. L’insolite de la situation tenait aux montures elles-mêmes.
Il s’agissait de deux pony-girls. Chacune portant une petite selle étroitement sanglée sur son dos et harnachée comme un véritable cheval de course. Ses cheveux étaient attachés en queue de cheval, un mors dans la bouche relié à un harnais lui enserrait la tête. Des œillères complétaient le tableau et l’empêchait de regarder de côté. Mais de temps en temps elles se jetaient un regard en biais plein d’animosité. Pour l’heure, elles trottaient à quatre pattes dans un mouvement harmonieux et synchronisé effectuant un tour d’honneur. La croupe bien saillante et les seins se balançant au rythme des pas. Elles étaient entièrement nues et épilées, le corps luisant telles deux pouliches prêtes à courir. De vraies bêtes de course. Lentement les jockeys les placèrent sur la ligne de départ.
Au signal du starter elles s’élancèrent sur une distance que j’évaluais à 50 mètres. Les jockeys les cravachaient et elles galopaient, soutenues par le public. La fille au dossard rouge prit la tête.
La casaque verte ne réussit pas à remonter son handicap malgré les encouragements énergiques de son jockey.
Elles finirent en trombe luttant jusqu’à l’arrivée. La gagnante revint au centre sous les acclamations des spectateurs. »
« Mais c’est incroyable » m’exclamais-je.
Il ignora mon interruption et poursuivit plongé dans ses souvenirs.
« Le présentateur réapparut et d’étranges échanges de signes eurent lieu entre lui et le public. Des applaudissements crépitèrent. Monsieur Chu se tourna vers moi et m’expliqua que la gagnante venait d’être vendue aux enchères pour la nuit. On lui ôta sa selle et toujours à quatre pattes, elle fut en effet emmenée par la bride, auprès d’un monsieur ventru qui affichait un grand sourire. Quant à la perdante, elle reçut une véritable fouaillée administrée par son jockey à l’aide de sa cravache. Puis elle sortit de la salle en larmes sous les cris de la foule. »
« Vendue » je frissonnais involontairement « Tu serais capable de me faire cela ? » lui demandais-je d’une voix apeurée.
« Bien sûr, mais au poids tu ne me rapporteras pas grand-chose. » répondit-il sur le ton de l’humour.
Il se resservit à boire avant de poursuivre.
« Monsieur Chu continua à m’expliquer. Nous allions assister à plusieurs courses. Toutes les gagnantes seraient vendues et les perdantes mises à disposition des spectateurs dans une salle appelée salle des supplices. Je me dis que le sort de la perdante ne devait pas être agréable. Livrée aux joueurs qui pourront en quelque sorte se rattraper en nature. »
« Mais c’est cruel » dis-je révoltée.
« C’est la règle du jeu. Il y a besoin de règles. Même toi tu les acceptes. Quoique parfois… » et il sourit.
« Tu veux écouter la suite ? »
« Oui, mais cela semble t’exciter de me raconter » Son sexe était à nouveau dur et je saisis son membre entre mes doigts.
« La deuxième course tenait du trot attelé. Chaque femelle debout tirait une espèce de buggie dans lequel un jockey avait pris place. La course fut très disputée et les deux juments ne se départagèrent que d’une courte encolure. La vente eut à nouveau lieu et c’est mon voisin de droite qui remporta les enchères.
La gagnante dételée lui fut amenée. Je ne pus m’empêcher de la regarder de près. Visiblement la course l’avait éprouvée. Elle avait un visage très jeune.
Le mors l’obligeait à tenir la bouche entrouverte, un peu de salive perlait entre ses dents et coulait le long de son menton. Ses deux jeunes seins montaient et descendaient au rythme de sa respiration. Sa peau fine et luisante brillait dans la pénombre. Des zébrures marquaient sa croupe et coloraient sa peau. Arrivée devant l’homme, le jockey remit la longe à son Maître d’un soir. Elle s’agenouilla à ses pieds les baisant en signe de respect et de soumission.
La perdante pendant ce temps reçut sa punition et les coups de cravache lui arrachèrent d’émouvants gémissements. Je n’étais pas insensible à ce spectacle et ma verge me faisait mal tellement je bandais.
« Et là tu sens quelque chose ? » lui demandais-je en enserrant son gland.
Il rit tout en se dégageant.
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Les courses se succédaient et bientôt je fus entouré d’hommes ayant à leurs pieds de jeunes pouliches soumises et dévouées. Chu participa à la vente aux enchères. Il m’offrit une somptueuse créature toute de cuir harnachée. Sa beauté me donna une irrésistible envie de la posséder sauvagement. Accroupie à mes pieds elle attendait un ordre de ma part. Je la saisis par ses cheveux noués en queue de cheval et lui donnais ma verge à sucer. Je fermais les yeux de bonheur sous la précision de la caresse. »
« Cela ne m’étonne pas. » répondis-je.
Il ne releva pas se contentant de caresser mes seins. Mes pointes frémissaient sous sa main et je ne bougeais pas, étendue lascivement à ses côtés Cette soirée m’apparut dans toute son irréalité. Ma métamorphose semblait correspondre à une inéluctable prise de conscience. Perdue dans mes pensées, des sentiments contradictoires occupaient mon esprit. Pouvait-on donner son corps à un inconnu par amour pour son Maître ? Et lui se pouvait-il qu’il m’aime et désire m’offrir à un autre ? Ou n’étais je qu’un objet entre ses mains ?
Il me regarda et pendant un instant je sus qu’il devinait le combat qui se livrait en moi. Il faillit prononcer les mots que secrètement j’espérais mais il se ravisa et poursuivit son récit.
« Soudain monsieur Chu me toucha l’épaule et m’indiqua le podium. Levant les yeux je sursautais. Pour la première fois de la soirée une européenne allait affronter une asiatique. Elle était attelée à un buggie. Cette dernière course de la soirée promettait d’être passionnante. Les paris connurent un rebond de frénésie.
Plus grande d’une tête que sa concurrente, elle avait de longs cheveux blonds, un corps musclé et de longues jambes.
Ses seins généreux attiraient tous les regards, deux clochettes y étaient suspendues et tintaient à chaque pas. Le jockey armé d’un long fouet souple lui taquinait les fesses et elle sursautait à chaque caresse. Nerveuse, elle prit place sur la ligne de départ. Chu se pencha vers moi et me demanda si je voulais parier. J’acceptais avec joie et pariais 200 dollars sur sa victoire. Elle était cotée à 10 contre 1 ! »
« Et bien sûr tu as perdu ! »
« Arrête de m’interrompre » tu es trop impatiente.
« Au signal elle bondit tétanisée par le coup de fouet qui atteignit le bas de ses reins. Elle prit la tête pendant les vingt premiers mètres, mais irrésistiblement son adversaire regagnait le terrain perdu. Son jockey l’encourageait de coups bien ajustés mais rien n’y fit. Elle fut coiffée sur le poteau par sa concurrente. Conscient des enjeux suscités, son driver la punit sévèrement. Elle cria et gémit bien plus fort que ses consœurs, suppliant son tortionnaire de l’épargner. Mais il n’en fit rien et elle dut subir sa punition jusqu‘au bout. Une dernière volée de coups de fouet la laissa effondrée sur le sol et elle fut rapidement traînée en direction de la salle des supplices. Chu me murmura à l’oreille que j’allais pouvoir lui faire payer chèrement sa défaite et cette proposition m’excita bien plus que je ne l’aurais imaginé. »
« Vois-tu, ce spectacle avait quelque chose de fascinant tout en étant profondément amoral.
La nuit que je passais fut peuplée de plaisirs indescriptibles. La docilité de celle qui était devenue ma petite esclave attitrée m’enchanta. La découverte de la salle des supplices où était pratiqué l’art du shibari enseigné par des maîtres de cérémonies m’émerveilla. Je restais admiratif devant le raffinement des tourments infligés et la mise en scène toute imprégnée de l’esprit japonais. J’étais conquis, subjugué par ce culte de la beauté et par ces rites secrets. Et bien sûr, je m’initiais à ces pratiques découvrant le plaisir de tourmenter ces jeunes corps consentants.»
Il s’arrêta de parler et sembla émerger d’un rêve. Je lui caressais doucement son sexe dressé.
« Et depuis tu ne peux plus t’en passer. Tu aimes me voir souffrir, n’est-ce-pas ? » dis-je dans un souffle.
« Oui, mais tu ne fais pas que de souffrir dans mes bras, petite hypocrite » et il m’enlaça tendrement. Nous refîmes l’amour jusqu’au petit matin.
Suite à cette nuit nos relations prirent un tour nouveau. Une complicité nous unissait dans une même recherche. Il m’avait dévoilé une partie de son passé et m’avait jugée digne de confiance.
Un trimestre idyllique venait de s’écouler ainsi. Contrairement à Valérie qui devait subir à son corps défendant, les attouchements de son patron et le satisfaire d’une manière conventionnelle, Julian avait instauré des règles d’obéissance basées sur l’imagination et la perversité.
Ainsi pour ma tenue au bureau j’avais l’obligation de la choisir afin que je sois toujours accessible et offerte. Je n’avais bien entendu pas l’autorisation de croiser les jambes et sa main devait à tout moment pouvoir se glisser en moi.
Il aimait m’exciter dès le matin et me maintenir dans cet état tout au long de la journée. Il variait les plaisirs à l’infini. Parfois il m’accrochait une pince à mes lèvres avec un poids afin disait-il de les allonger, ou parfois me glissait un god dans l’un ou l’autre de mes orifices afin que je me souvienne à tout instant de ma condition de soumise. Je ne savais pas à cette époque que cette domination physique et cérébrale était basée sur des rapports sadomasochistes. Il avait subtilement développé ma tendance naturelle à l’obéissance et j’étais continuellement humide. Les sens exacerbés j’étais prête à le satisfaire pour des demandes toujours plus insolites. Mon impudeur n’avait d’égale que son imagination perverse. Je me souviens qu’un des ordres auxquels j’avais le plus grand mal à obéir consistait à peine il effleurait mon clitoris, à tirer ma langue. Cela devait devenir un réflexe, une seconde nature. Devant mon manque d’empressement, il avait pris l’habitude de me punir en accrochant une pince lestée d’un poids à ma petite langue rose et j’étais particulièrement honteuse de voir couler ma salive en même temps que s’humidifiait mon petit bouton. Cette soumission quotidienne était facilitée par le fait que je vivais pratiquement chez lui, ne rejoignant mon appartement qu’épisodiquement. Parfois il m’attachait dans son lit, étroitement entravée et engodée et me laissait seule dans l’incapacité de bouger pour la nuit, sortant rejoindre des amis. Cela paraît complètement surréaliste mais son attitude était empreinte de respect et je me sentais désirée et aimée.
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Né en Italie en 1945, Milo Manara est un artiste dont le nom est synonyme de souffre dans l'univers de la bande dessinée. Quatrième d'une fratrie de six, il grandit dans une petite ville italienne, Luson, nichée entre les montagnes et imprégnée d'Histoire, non loin de la frontière autrichienne. C'est un monde où l'art rencontre l'histoire, et où Manara, dès son plus jeune âge, se découvre une passion dévorante pour le neuvième art.
Sa rencontre avec la bande dessinée s'effectue dans l'atelier du sculpteur espagnol Berrocal, où les œuvres de Barbarella et Jodelle lui ouvrent les portes d'un monde nouveau. Rapidement, sa vocation se précise et, dès 1968, il finance ses études d'architecture à Venise en publiant ses premières planches, des récits érotiques qui marquent le début d'une carrière qui allait s'avérer exceptionnelle.
De Genius à Jolanda, de l'adaptation du Décaméron de Boccace à Le Singe, Manara ne cesse d'explorer et de repousser les limites de son art. En 1978, il lance les aventures de Giuseppe Bergman, personnage emblématique qui traverse des récits à la fois oniriques et profondément humains.
Mais c'est en 1983, avec la publication du Déclic, que Manara devient un maître incontesté de la bande dessinée érotique. Cette œuvre, devenue culte, illustre à la perfection l'audace, la sensibilité, et l'élégance de son trait, captivant un public international.
Sa collaboration avec Hugo Pratt pour Un été indien, puis El Gaucho, ainsi que ses travaux avec le grand Federico Fellini, témoignent de son incroyable capacité à fusionner les univers, à dialoguer avec les grands esprits de son temps, pour créer des œuvres immortelles.
Toujours avide de nouveaux défis, Manara ne s'est pas contenté de régner sur le monde de la bande dessinée érotique. Son talent d'illustrateur s'est exprimé dans de nombreux projets, du diptyque consacré au Caravage à ses collaborations avec Alejandro Jodorowsky pour la série Borgia. Sans oublier sa passion pour la sculpture, illustrée par sa création à l'effigie de Brigitte Bardot.
La reconnaissance de son œuvre est mondiale : prix, expositions, et même une monographie, "Sublimer le réel", célébrant cinquante ans de carrière. Mais ce qui frappe le plus chez Manara, c'est sa capacité à rester profondément humain, à toucher à l'universalité à travers l'érotisme, à célébrer la beauté sous toutes ses formes.
Milo Manara, avec sa maîtrise incontestée du dessin et sa capacité à explorer les profondeurs de la psyché humaine, a su aborder les thèmes du fétichisme et du BDSM, de ci delà. Son œuvre, souvent empreinte d'une sensualité érotique et d'une exploration audacieuse des désirs, offre un regard nuancé et artistiquement riche sur ces aspects de la sexualité.
Dans les univers créés par Manara, le fétichisme dépasse l'obsession autour d'un objet ou d'une partie du corps. Le fétichisme est souvent là en filigrane, du moins les adeptes savent le trouver dans la manière dont Manara l'intègre comm élément narratif, capable de révéler la complexité des relations et des désirs de ses personnages. Ses illustrations, d'une précision et d'une beauté captivantes, invitent le lecteur à explorer des fantasmes souvent inavoués, rendant le fétichisme non seulement esthétiquement séduisant mais aussi psychologiquement profond. Manara dépeint le fétichisme avec un respect et une délicatesse qui en valorisent l'aspect humain et relationnel, offrant une vision à la fois sensuelle et introspective.
Quant au BDSM, il se glisse parfois discrètement dans ses œuvres les plus provocatrices, Manara le traite avec une habileté narrative qui transcende le sensationnel pour sonder les dynamiques de pouvoir, de contrôle et de libération. . Le BDSM, dans l'univers de Manara, est loin d'être un simple motif érotique ; il devient un moyen d'explorer les limites de l'expérience humaine, les frontières entre douleur et plaisir, domination et soumission, toujours avec une élégance graphique et une profondeur narrative.
Les œuvres de Manara ne se contentent pas de représenter le fétichisme et le BDSM ; elles invitent à une réflexion sur la nature du désir et sur la recherche de l'épanouissement personnel à travers la découverte de soi et de l'autre. En cela, Manara ne se limite pas à illustrer ces thèmes ; il les intègre dans des récits complexes où la beauté artistique se mêle à une exploration sans jugement des aspects les plus intimes de l'âme humaine.
Quarante ans après Le Déclic, Manara regarde son parcours avec une pointe de nostalgie, conscient des changements dans la perception de l'érotisme, mais toujours philosophe. Sa contribution à la bande dessinée ne se limite pas à ses créations ; il a ouvert des chemins, inspiré des générations d'artistes et de lecteurs.
Milo Manara, c'est malgré tout une forme de candeur, d'ingénuité, le plaisir de l'art. Dans un monde où les saisons de la liberté semblent parfois incertaines, son œuvre reste un phare, illuminant la beauté éternelle de l'imagination et du désir. Il est plus qu'un artiste ; il est un voyageur entre les mondes de l'éros et du papier, un pont entre les rêves et la réalité. Et son voyage, à travers le neuvième art, continue de nous fasciner, de nous émouvoir, et surtout, de nous inspirer.
Quelques albums cultes :
L'art de la fessée
Noirs desseins
Le déclic : l'intégral
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Qu'est-ce que le Gooning?
Le gooning est une des nombreuses pratiques qui se fait parfois introduction dans le monde du BDSM, elle se distingue par ses caractéristiques uniques et ses implications dans l'approche émotionnelles et physiques de la sexualité. Le terme "Gooning", qui ne possède pas de traduction littéral en français. Il évoque un état ou de transe où la personne impliquée atteint un niveau d'engagement dans l'acte et de plaisir intense, souvent dans un contexte de masturbation prolongée. L'origine exacte du terme reste donc floue, mais il s'est répendu comme une trainée de poudre au sein de la communauté BDSM pour décrire ce phénomène spécifique.
Le "gooning" peut se résumer comme cet état généralement atteint après une longue session d'edging*, lorsque l'homme ou la femme devient complètement hypnotisé par la sensation d'hyper sensibilité de son pénis ou de son clitoris pour une femme. Puisque l'état de gooning ne peut être atteint qu'après du edging*, le pénis de l'homme ou le clitoris pour la femme sera à ce moment-là terriblement excité et chaque caresse à laquelle les organes génitaux masculins sont soumis déclenchera une puissante allégresse. Alors que l'homme ou la femme continue l'edging et donc continue d'expérimenter un plaisir intense, il entre dans un état de transe où son esprit fusionne intimement avec son sexe : l'état de gooning, où lui et son sexe ne font qu'un. Pour être encore plus précis, lorsque l'état de gooning est atteint, le corps de devient uniquement plaisir sexuel. Lorsque cet état est atteint, l'homme ou la femme se libère de tous les codes sociaux de conduite, et son excitation, seule, dicte ses réactions. En conséquence, un homme ou une femme en état de gooning deviendra très expressif et démonstratif : ils peuvet devenir très locaces, tandis que son corps et son visage peuvent prendre des expressions lubriques et indécentes, tout en réponse aux caresses intensément exquises auxquelles son sexeest exposé. D'où le terme "goon", puisqu'à ce stade, l'homme ou la femme ont effectivement l'air d'une personne stupide, folle ou excentrique.
Le gooning n'est pas une manifestation narcissique. Le narcissisme est un égoïsme extrême, avec une vision grandiose de ses propres talents. Plutôt, le gooning se rapproche davantage d'une expérience de méditation, où l'esprit et le corps s'alignent, concentrés sur une seule pensée (ou sensation, dans ce cas).
Contrairement à d'autres pratiques BDSM qui peuvent impliquer des éléments de douleur, de domination et de soumission, le gooning se concentre davantage sur l'exploration prolongée du plaisir et l'abandon de soi dans l'instant présent. Il s'agit moins de la dynamique de pouvoir traditionnellement associée au BDSM et plus d'une exploration profonde de l'auto-stimulation, souvent menée jusqu'à atteindre un état second où la conscience de soi et le temps semblent disparaître.
L'un des aspects cruciaux du gooning est l'état d'esprit dans lequel la personne se trouve. Pour atteindre cet état de gooning, il faut une dévotion presque méditative à l'acte en cours. Cet état est caractérisé par une focalisation intense sur les sensations et les émotions émergeant du plaisir sexuel, à tel point que tout le reste semble s'effacer. Cela requiert une immersion complète dans l'expérience, permettant à la personne de se libérer de la Raison et des inhibitions.
La dévotion joue également un rôle central dans le gooning. Elle n'est pas nécessairement dirigée vers un partenaire, bien que cela puisse être le cas, mais plutôt vers l'acte lui-même et les sensations qu'il procure. Cette pratique peut être solitaire ou impliquer un(e) partenaire qui guide ou participe à l'expérience. Lorsqu'un partenaire est impliqué, la communication et le consentement mutuel deviennent évidemment essentiels pour explorer cet espace partagé de vulnérabilité et de plaisir intense.
Ainsi, le gooning se distingue d'autres pratiques BDSM parce qu'il s'articule autour d'une exploration prolongée du plaisir et l'atteinte d'un état de transe. Loin de se résumer à une simple dynamique de domination et de soumission, il s'agit d'une quête de connexion profonde avec soi-même ou avec un partenaire, à travers le prisme du plaisir sexuel. La dévotion et un état d'esprit méditatif sont des composantes clés pour atteindre l'état de gooning, marquant cette pratique comme une exploration unique de la sexualité et de la conscience.
Contexte historique et culturel du Gooning
Le gooning, bien qu'étant une pratique relativement récente dans le lexique du BDSM, puise ses racines dans une histoire plus large de l'exploration sexuelle et du plaisir. Son développement au sein de la communauté BDSM reflète l'évolution continue des pratiques sexuelles et la manière dont elles sont perçues et vécues par les individus. Contrairement à des éléments plus traditionnels du BDSM, tels que le bondage, le sadomasochisme, ou la dynamique dominant/soumis, qui ont des origines historiques profondément ancrées et documentées, le gooning émerge comme une réponse à la numérisation de la sexualité et à l'augmentation de l'intimité personnelle dans la recherche du plaisir.
Cette pratique a gagné en visibilité et en popularité à travers les forums en ligne et les communautés, où les individus partageaient leurs expériences et leurs techniques pour atteindre cet état de transe. L'accès accru à l'information et la facilité de communication entre les personnes aux intérêts similaires ont permis au gooning de se développer et de se répandre au-delà des cercles initialement restreints. En cela, le gooning est un exemple de la façon dont la technologie et la communication numérique ont influencé et façonné de nouvelles pratiques au sein de la sphère sexuelle.
Au fil du temps, la perception du gooning a évolué. Initialement, il pourrait avoir été vu comme une niche ou une curiosité au sein des pratiques sexuelles plus larges. Cependant, à mesure que la compréhension de la sexualité humaine s'est approfondie et que les conversations autour du plaisir sexuel sont devenues plus ouvertes et inclusives, le gooning a commencé à être reconnu comme une forme légitime d'expression sexuelle. Cette reconnaissance coïncide avec un mouvement plus large vers l'acceptation des diverses façons dont les individus peuvent explorer et expérimenter leur sexualité.
En comparaison avec d'autres pratiques BDSM, le gooning se distingue par son focus sur le plaisir prolongé et l'état de transe plutôt que sur la douleur, la contrainte ou les jeux de pouvoir. Alors que de nombreuses pratiques BDSM impliquent une interaction physique intense et une dynamique claire de rôle entre les partenaires, le gooning peut être une expérience plus introspective et méditative. Cette différence met en lumière l'éventail des expériences au sein du BDSM et la manière dont les pratiques peuvent varier largement en termes d'objectifs, de sensations recherchées, et d'implications émotionnelles.
A travers les époques, les pratiques BDSM ont souvent reflété les normes sociales et culturelles du moment, ainsi que la compréhension et l'acceptation de la sexualité humaine. Le gooning, avec son apparition relativement récente, représente un chapitre de cette histoire continue, illustrant à la fois l'innovation dans la manière dont le plaisir est poursuivi et une plus grande acceptation de la diversité des expressions sexuelles. En tant que tel, il offre une fenêtre sur l'évolution continue des pratiques BDSM et sur la manière dont elles s'adaptent et se transforment en réponse aux changements culturels et technologiques.
Le Gooning dans la pratique
Le gooning, dans sa mise en pratique, va se manifester par l'entremise d'une grande variété de scénarios, chacun offrant une perspective unique sur cette expérience profondément personnelle et, dans certains cas, partagée. Ces scénarios varient largement, allant des séances en solo aux interactions en couple, jusqu'aux dynamiques de groupe, reflétant la flexibilité et l'adaptabilité de cette pratique à différents contextes et préférences individuelles.
Dans le cadre d'une séance solo, le gooning devient une exploration intime de soi-même, où l'individu se concentre entièrement sur l'atteinte d'un état de transe sexuelle. Cela implique souvent une masturbation prolongée, pendant laquelle la personne se laisse absorber complètement par les sensations et les plaisirs générés, cherchant à prolonger cet état le plus longtemps possible. L'environnement joue un rôle crucial dans ces scénarios, les participants cherchant souvent à minimiser les distractions et à créer un espace où ils peuvent se sentir en sécurité, confortables et non jugés. Cette immersion peut être facilitée par l'utilisation de matériel pornographique, de fantasmes, ou d'autres stimuli érotiques qui aident à maintenir l'intensité du focus et de l'excitation.
Dans un contexte de couple, le gooning peut prendre une dimension additionnelle de connexion et de communication entre les partenaires. Ici, l'un peut assumer le rôle de guide, aidant l'autre à atteindre et à maintenir l'état de gooning, soit par des encouragements verbaux, soit par des stimulations physiques directes ou indirectes. Cette pratique devient alors un acte de partage et d'intimité profonde, où le plaisir de l'un est étroitement lié à l'expérience et à la réaction de l'autre. Le consentement et la communication ouverte sont essentiels dans ces scénarios, chaque partenaire devant être attentif aux besoins, aux désirs, et aux limites de l'autre.
Les dynamiques de groupe introduisent une complexité supplémentaire, transformant le gooning en une expérience collective où plusieurs individus partagent un espace commun de plaisir et d'extase. Ces scénarios peuvent varier de petits groupes intimes à de plus grandes assemblées, chacun apportant sa propre énergie et son propre niveau d'interaction entre les participants. Dans ces contextes, le gooning peut servir à renforcer les liens au sein du groupe, à explorer de nouvelles dynamiques de plaisir partagé, et à vivre une expérience collective unique. Comme dans les autres scénarios, la communication, le respect mutuel et le consentement sont fondamentaux pour assurer une expérience positive et enrichissante pour tous les participants.
Chacun de ces scénarios reflète la diversité des expériences possibles dans la pratique du gooning, soulignant l'importance de la personnalisation et de l'adaptabilité. Que ce soit en solo, en couple, ou en groupe, le gooning offre une opportunité de plonger profondément dans le plaisir sexuel, d'explorer les limites de l'extase personnelle, et de connecter avec soi-même et avec les autres d'une manière profondément significative et intime.
Bienfaits (nombreux) et risques (modérés) de gooning
L'exploration du gooning offre un éventail de bienfaits tant sur le plan émotionnel que physique, ancrant cette pratique dans une expérience profondément personnelle et parfois partagée. Sur le plan émotionnel, le gooning peut conduire à une sensation de libération intense, permettant aux individus de se déconnecter des pressions et du stress du quotidien. Cette immersion totale dans le plaisir peut également favoriser une meilleure compréhension de soi et une connexion plus profonde avec ses désirs et limites sexuelles. Physiquement, le gooning peut augmenter l'endurance sexuelle et intensifier les expériences orgasmiques, rendant le plaisir plus accessible et plus prolongé.
Cependant, comme toute pratique impliquant un degré élevé d'engagement émotionnel et physique, le gooning comporte des risques potentiels. L'un des principaux risques est la possibilité de développer une dépendance à l'état de transe que le gooning peut induire, pouvant mener à une négligence des responsabilités quotidiennes ou des relations personnelles. De plus, sans une communication adéquate et un consentement clair, particulièrement dans les scénarios impliquant plusieurs participants, il peut y avoir un risque de malentendus ou de dépassement des limites personnelles.
Pour minimiser ces risques, il est crucial d'adopter une approche réfléchie et consensuelle du gooning. Cela inclut la mise en place de limites claires avant de commencer, la communication ouverte avec soi-même et avec les partenaires potentiels sur les attentes et les désirs, et l'engagement à rester attentif aux signaux du corps et de l'esprit tout au long de la pratique. La sécurité, tant physique qu'émotionnelle, doit rester une priorité absolue.
Après une session de gooning, le suivi et l'instrospection (si on était seul) ou le débrief (si on était à plusieur) jouent un rôle vital dans le maintien d'une pratique saine et équilibrée. Prendre le temps de réfléchir sur l'expérience, sur ce qui a été ressenti, ce qui a fonctionné ou non, peut aider à mieux comprendre ses propres besoins et limites. Cela peut également être l'occasion de reconnaître et d'adresser tout sentiment de vulnérabilité ou d'inconfort qui pourrait avoir émergé. L'auto-réflexion favorise une croissance personnelle continue et assure que les expériences futures soient abordées avec une conscience et une compréhension accrues.
Le gooning, avec ses bienfaits potentiels et ses risques inhérents, invite à une exploration attentive et intentionnelle de la sexualité. En adoptant une approche réfléchie et en privilégiant le suivi et l'auto-réflexion, les individus peuvent naviguer dans cette pratique de manière sûre et enrichissante, découvrant de nouvelles dimensions de plaisir tout en respectant leurs propres limites et celles des autres.
* L'edging est une pratique sexuelle consistant à amener soi-même ou un partenaire au bord de l'orgasme, puis à arrêter la stimulation pour éviter l'achèvement, prolongeant ainsi l'expérience sexuelle. Cette technique peut intensifier le plaisir et mener à des orgasmes plus puissants lorsqu'elle est finalement autorisée.
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Cette série de récits autobiographique retranscrira les faits et événements par ordre chronologique, elle est a l'initiative de mon Maitre et Femto qui connaissent déjà toutes ces histoires mais m'encourage à livrer mon parcours afin de révéler aux autres la salope que je suis.
Je m'engage à faire une introspection sincère et vous partager mon vécu sans en travestir les faits. Bonne lecture
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En 2017
J’ai déjà survolé cette année de nymphomanie dans le chapitre précédent, l’année où Lady Bitch est née, où j’ai couché avec une centaine d’hommes et où je me suis affranchie de la morale !
Il y’a pourtant encore beaucoup à en dire tant cette année changea ma perception des hommes, du sexe et de la perversion.
L’année 2017 commença par un nouvel an torride et immoral avec mon meilleur-ami, notre relation évolua au fil de cette année lors de multiples baises bien plus importantes mais je traiterais son cas comme d’habitude dans un chapitre bonus qui lui sera dédié.
Restons donc concentrés sur mes coups d’un soir qu’ils viennent de sites de rencontres ou de mes sorties en boites de nuits. En avançant dans l’année, la salope avide de queues que j’étais devenue tournait a trois ou quatre plans culs par semaine avec de nouveaux mecs et il devenait de plus en plus difficile de m’exciter ou me faire jouir.
J’avais prise conscience que je pouvais avoir n’importe quel mec, que s’il s’agit de sexe et uniquement de sexe, ils sont majoritairement toujours partants ! Je passa des mois à me taper des Apollon, des beaux-gosses qui me faisaient mouiller rien qu’avec leur belle gueule ou leur regard de feu, des corps musclés ou athlétiques, ces mecs n’avaient rien à envier à des mannequins et je coucha avec des physiques dont je n’aurais jamais osée rêver autrefois.
Je découvris divers types de bites, des longues et épaisses, des longues et fines, des épaisses mais courtes, des raides, des courbées, des glands imposants, des glands pointus, des couronnes perlées, etc…
Je devins une experte pour les sucer, j’appris au fil de mes rencontres que tous les hommes ne sont pas sensibles de la même manière au traitement qu’on réserve à leur queue !
Certains gémissent et jutent rien qu’avec des léchettes répétées sur le frein, d’autres ne supportent pas qu’on le titille.
Certains adorent qu’on roule une pelle à leur gland et lèche soigneusement chaque recoin de leur couronne, d’autres n’y prennent aucun plaisir.
Certains aiment qu’on pompe et aspire fortement leur queue, d’autres trouvent ça désagréable.
Certains aiment qu’on aspire et gobe leurs couilles, d’autres ne tolèrent que les coups de langues.
Tous néanmoins aiment qu’on avale entièrement leur queue et mes années d’entrainement à la gorge profonde combla toujours ces messieurs.
Après des mois a essayé diverses queues, je savais lesquelles étaient mes préférées et lesquelles pouvaient poser problème…
Il arriva un moment où voir de nouvelles bites ne m’excitait plus autant les ayant toutes plus ou moins déjà vus.
Il arriva un moment où coucher avec des beaux-gosses ne m’excitait plus autant c’était devenu courant.
Il arriva un moment où les corps musclés, les abdos saillants, les pectoraux et biceps de dieu vivant ne m’excitait plus autant, j’en avais tellement eus que ça n’avait plus rien d’exceptionnel.
En l’espace d’une année, ma surconsommation de partenaires tous plus sexy les uns que les autres m’avait fait perdre le fait d’apprécier de tels physiques.
Je me souviens qu’il y’a quelques mois je fondais dans un regard ardent, je léchais avec envie du bout de ma langue les abdos et tétons des carrures fitness, je mouillais rien qu’en caressant leurs muscles, je jouissais quand des golgoths me pilonnait en me sentant si fragile sous leurs assauts mais tout ça c’était devenu trop fréquent pour être encore efficace…
C’est comme si une partie psychologique avait quittée mes ébats, l’excitation n’y était plus malgré des partenaires plus qu’agréable, je n’étais plus stimulée par mes rencontres pourtant je ne pouvais m’en passer même si je jouissais de moins en moins. Les plans culs devenaient lisses et seuls ceux qui faisaient preuve d’originalité dans leurs attitudes, pratiques, envies, insultes pouvaient encore me faire assez d’effet pour rallumer la flamme et que je jouisse pleinement.
J’essaie de vous retranscrire cet attrait pour les beaux corps et les belles gueules qui m’avait quitté mais attention j’aimais toujours autant aller me faire sauter c’est juste que cela n’avait plus du tout l’intensité et l’euphorie des débuts.
Je me tournai progressivement vers des annonces de sexe en ligne ayant conscience qu’il me fallait de l’originalité, que mes plans culs se ressemblaient trop. Je savais qu’il fallait que je ressente de nouveau le frisson de l’aventure, de l’inconnu car même si c’était de nouveaux partenaires, j’étais enfermée dans ce schéma où j’allais chez eux pour faire des préliminaires, baiser et partir ! J’avais plusieurs fois fait le lien entre ma jouissance et l’attitude de mes partenaires, ceux qui avaient fait preuve d’une perversion plus prononcée, qui m’avait exposée à leurs vices, c’était ceux qui m’excitait aujourd’hui et me laissait un souvenir d’eux. Il fallait que je rencontre des personnalités différentes, des hommes aux désirs singuliers, que je renoue avec cette sensation d’exploration de ma sexualité.
Je me masturbai régulièrement sur divers sites répertoriant les annonces de sexe de centaines d’hommes, je passai de longues minutes à lire leurs envies, leurs fantasmes et m’imaginer les rencontrer ou non. J’épluchai les annonces de ma région, les catégories et plongeai encore davantage dans les vices masculins lisant certaines requêtes plus obscènes, tordues, assumées sur ces sites qu’aucun homme ne l’avait jamais fait sur mes sites de rencontres (l’anonymat aidant sûrement).
Je fantasmai plusieurs fois à l’idée de publier moi aussi des annonces pour assouvir certains de mes fantasmes, certaines de mes envies qui germent en moi depuis l’adolescence, depuis Thomas, depuis mon addiction au porno, depuis ma dépression…
Ma première rencontre fût un trentenaire qui voulait seulement toucher des seins…
Il passa me chercher en voiture à la sortie de la Fac, j’avais mis un décolleté généreux ce jour-là. Je ne lui avais demandé aucune photo me disant qu’il était sûrement assez moche pour avoir si peu de prétentions (il ne se souciait pas non plus de ça puisque son annonce stipulait qu’il s’en fichait du physique, de l’âge et des mensurations, tout ce qu’il voulait de son côté c’était toucher une paire de seins). Je m’étais dit que ça serait bien de débuter ce type de rencontres par quelque-chose de léger et de faire en plus une bonne action, que si le gars ne me plaisait pas, tant pis, ce n’était que lui montrer ma poitrine et le laisser la tripoter un peu, pas besoin d’attirance pour ça...
Cela ne manqua pas, il était assez vilain (cheveux courts avec une mèche façon Tintin, des petites lunettes carrés, une barbe de trois jours avec plusieurs trous dont la pilosité faciale ressemblait plus à des poils pubiens qu’une barbe, un sourire nerveux qui montrait trop ses dents) bref c’était pas un sex-symbol, il avait une allure plutôt négligé et sa tenue vestimentaire comme sa personnalité c’était le cliché du geek ou du trentenaire chez ses parents qui bégaie devant une fille et semble visiblement ne rien savoir de ce qu’il faut faire pour améliorer ses chances…
Soyons clairs, si j’avais vu une photo ou qu’il m’avait abordé, j’aurais fuie et j’ai failli le faire devant sa portière tant il ne me plaisait pas mais je décida d’assumer jusqu’au bout en me rappelant que je n’avais pas demandé de photos car il n’y avait pas de rapports sexuels.
Il s’était garé sur le parking devant ma Fac, je connaissais le modèle et la couleur de sa voiture, je l’aborda rouge comme une tomate étant très déstabilisée par son physique et ce que je faisais tout de même guidée par une adrénaline que je n’avais plus ressentie depuis un moment. Je monte côté passager quelques secondes plus tard, je fais bonne figure devant lui mais je suis tétanisée, je lui parle de tout sauf ce qui nous attends, je lui demande s’il a trouvé facilement, s’il y’avait de la circulation, s’il m’a attendu longtemps, s’il connait le coin et toutes ses réponses sont encore plus stressées que mes questions et malaisantes ! Je ne comprends pas comment l’idée de montrer mes seins a ce mec me gêne soudainement autant alors que je me fais défoncer à droite et à gauche depuis des mois par des inconnus. Le gars est gentil et doux ça se voit qu’il ne ferait pas de mal à une mouche, je ne me sens pas en danger mais je prends conscience que sortir de ma zone de confort et m’exhiber à un mec pour qui j’ai aucune attirance, aucun désir est ce qui me stress autant. J’ai une sorte de pression de devoir assurer, de lui devoir ça maintenant que je me suis mise là-dedans, de ne plus pouvoir reculer alors que je le peux, il suffit de me rétracter mais je ne veux pas le décevoir maintenant que je suis montée dans sa voiture, il a fait la route pour me voir, je n’ai pas demandé de photo c’est ma faute, j’avais envisagé cette option (qu’il soit repoussant), j’ai voulu me lancer un défi, je ne peux pas le décevoir et ME décevoir, suis-je vraiment la salope que je pense être ?
Il se gare sur le parking d’un magasin de literie après 5 minutes de trajet. Il n’a pas menti, c’est discret ! Son véhicule fait face a un mur de pierre et les deux seules autres places du parking sont derrière nous et vides, c’est l’un de ces parkings derrière le bâtiment d’une enseigne qui a peu de places, il m’a dit en connaitre trois ou quatre dans le coin si jamais celui-ci était occupé...
Lorsqu’il coupe le contact, je sais qu’on y est et un blanc s’installe après ma confirmation que le parking est en effet discret ! Il me regarde gêné et me dit que je suis « vraiment très jolie » ce qui me fait sourire mais me rappelle que je ne peux lui retourner le compliment ... Je me décide néanmoins a prendre les choses en main et en finir le plus vite possible n’ayant aucunement envie de me décevoir et nous avoirs fait perdre tout ce temps.
Je me mets face a lui, le dos contre la fenêtre. Assise en tailleur, je baisse mon décolleté sous ma poitrine sans retirer mon haut et extirpe mes seins hors de mon soutif pour les lui dévoiler !
« Bon, on est là pour ça alors voilà ! »
Je me souviens de ses yeux qui s’écarquillent, de ses pommettes qui s’enflamment, de son sourire jusqu’aux oreilles alors qu’ils les regardent avec émotion. J’ai montré ma poitrine a des centaines de mecs avant lui et pourtant il n’y a que Kévin mon meilleur ami et Clément un de mes premiers copains (le précoce) qui m’ont paru aussi émerveillés par ma paire. J’ai dans cette voiture et les yeux de cet inconnu l’impression d’avoir une des poitrines les plus belles de la Terre, je vois dans ses yeux quelque-chose que je n’ai pas souvent vu, je me sens sexy, divine, torride et l’ambiance change alors peu à peu, le malaise ambiant se mue en quelque-chose de plus suave, je me sens soudainement plus à l’aise, coquine, attisée. Je discute quelques instants avec mon admirateur qui ne cesse de me complimenter ou du moins jeter des fleurs a ma poitrine. Je le taquine et le titille en lui demandant si elle lui plait alors que je commence à la malaxer et me tirer sur les pointes, le pauvre garçon semble bouillonner. Il ne peut plus décrocher son regard de mes seins et je pourrais presque dire qu’il en a la bave aux lèvres, voilà que la situation m’excite, rendre fou ce gars me plait soudainement…
Je regarde son entre-jambe, je vois qu’il bande sous son jean, sa bite est plaquée contre sa cuisse gauche, elle ne semble pas très longue mais elle est bien visible…
Je lui dis qu’il peut toucher, il avance alors timidement la main et caresse le haut de mes deux seins bien mis en avant par mon soutif et le décolleté, je le regarde faire avec amusement, je n’ai pas souvenir d’avoir un jour été touchée aussi délicatement par un homme. Je ne dis rien pour voir ce qu’il va en faire, elle est à lui pour l’instant cette paire de seins, amuse-toi bien garçon me dis-je.
Il appuie maladroitement sur mes seins comme s’il voulait voir ce que ses gestes avaient comme répercussions sur la peau, c’est comme si ses yeux prenaient des photos pour plus tard, qu’il mémorisait ce qu’il voit, ce qu’il fait ! Je le trouve autant attendrissant que ridicule pour son âge, cette impression de faire une bonne-action m’envahit, moi qui avais peur d’assouvir sa demande il y’a encore quelques instants, voilà que j’ai envie de l’aider à en garder le plus beau souvenir possible !
Il caresse encore et encore mes mamelons en passant sa paume et ses doigts dessus, il fait tourner son pouce autour de mon mamelon droit, il effleure mes tétons mais n’ose pas tirer dessus ou les pincer, ça me frustre, « lâche-toi » me dis-je.
Je lui dis qu’il peut se masturber s’il veut, il me répond que non ça va aller, je l’invite de nouveau à se mettre à l’aise en lui expliquant que je vois clairement qu’il est « à l’étroit » dans son jean mais il refuse une seconde fois me disant que ce n’était pas prévu et qu’il ne compte pas abuser de ma gentillesse. J’essaie alors de lui expliquer que si je lui propose c’est que je suis pour qu’il le fasse mais il se confonds en excuses avant d’avouer être pudique et que c’est moi qui devais m’exhiber pas lui.
Je vois qu’il n’a pas confiance en lui et n’a peut-être jamais montré son sexe a une fille, il me fait de la peine alors qu’il remet les mains sur son volant et me remercie pour ce bon moment, il me dit qu’il va me déposer à l’arrêt de bus qu’on avait convenus.
Je commence à remettre ma poitrine a sa place alors qu’il ne me regarde même plus, c’est alors qu’une pulsion s’empare de moi et que j’agis sans réfléchir, je pose ma main sur sa bite encore en érection ! Il sursaute et me regarde alors qu’il allait repousser ma main je lui dis de se détendre avec ma voix la plus douce ! Je lui explique que des bites j’en ai vus et revus, que la sienne ne peut en aucun cas me surprendre et que d’ailleurs ça m’importe peu à quoi elle ressemble ! Je frotte avec mon index le bout de son érection, je sens que je suis sur son gland, sa queue est coincée entre le jean et sa cuisse, ma paume va et vient le long de sa verge, je scan sa queue a travers son pantalon et prouve à mon peureux partenaire que tout va bien.
Il est rouge de honte, il transpire et a le souffle court, il m’explique qu’elle n’est pas épilée, qu’il ne s’attendait pas à ça, que je n’ai pas besoin de faire ça, qu’il est déjà content comme ça !
Son comportement m’excite, ma prise de contrôle me fait me sentir supérieure, puissante, dominante et j’ai l’impression de pouvoir briser ou combler ce type, il est si attendrissant, ses failles si exposées, je veux prendre soin de lui, jouer avec son désir !
C’est nouveau pour moi, ce type de mecs, ce type de plans, cette position que j’ai visiblement sur lui, je ne sais pas ce que je ressens, l’effet que ça a sur moi mais je crois que c’était grisant a 21 ans d’avoir littéralement le dessus sur un mec de 35 ans, d’avoir une telle emprise sur la situation, j’avais jamais ressentie ça.
Je lui explique que j’ai envie de lui laisser un souvenir inoubliable, qu’il a une fille chaude et ok pour faire plus que prévu dans sa voiture, qu’il devrait profiter d’une telle occasion qui ne se représentera peut-être pas, que je veux bien qu’il se branle pendant qu’il joue avec mes seins et que j’aimerais le voir éjaculer pour moi. Il me regarde alors en silence, je vois qu’il hésite, je n’en reviens pas comment on lit a travers chaque expression de ce gars comme un livre ouvert…
Je retire ma main de sa cuisse, me remet en position face à lui et baisse de nouveau mon décolleté sauf que cette fois je décroche mon soutien-gorge par-dessous mon t-shirt pour être plus a l’aise et le jette sur mon spectateur qui rigole nerveusement comprenant que je suis sérieuse. Je me pétris les seins devant lui alors que je lui ordonne de se branler, « Allez sors-la, branle-toi » je sais que je l’ai répété plusieurs fois avant qu’il n’obéisse, déboutonne son jean, attrape sa queue et la sorte au grand jour. Une bite a l’effigie du bonhomme, quelconque, chétive, elle ressemblait a un os et il avait en effet une pilosité abondante plus que négligée ce qui refroidit directement mes ardeurs d’éventuellement lui offrir encore davantage.
Il se branla doucement au départ alors que son regard plongeait de nouveau sur ma poitrine, je le provoquai en lui disant qu’il avait deux mains et en lui prenant le bras pour poser sa main gauche sur mon sein, il se tourna alors face a moi et entama une masturbation plus franche et frénétique alors qu’il soulevait a tour de rôles mes seins et les agrippais par moments enfin comme un vrai mec ! On s’échangea quelques grossièretés alors que je cherchais a l’exciter et lui répondre a mes provocations, je lui dit de me tirer sur les tétons, de les pincer, de maltraiter un peu ma paire car j’en crevais dorénavant d’envie, j’en avais marre qu’il soit sur la retenue, je voulais qu’il se lâche maintenant qu’il se dégorgeait le poireau sans pudeur devant moi ! Le gars devint alors de plus en plus viril et commença a m’écraser les seins, me tordre les tétons, me remettre a ma place et je pris du plaisir a me faire tripoter les seins par ce pauvre mec sur un parking …
Une voiture entra soudainement sur le parking et une cliente du magasin se gara sur une des deux places derrière nous. Je remonta mon haut par sécurité alors qu’elle sortait de son véhicule et se dirigeait vers l’entrée du magasin mais lui cacha juste son sexe avec ses deux mains.
La dame quitta le parking pour faire ses achats. Je ressortis de nouveau mes seins et agrippa le sexe du conducteur inquiet ! Je savais qu’elle reviendrait dans quelques minutes alors autant essayer de le finir rapidement. Je branlai avec vigueur le pauvre homme qui n’allait pas me résister longtemps, je le savais, je me défiais d’échouer avant le retour de la cliente. Mon pouce frottait parfois son gland baveux et le début de son frein, mon poignet s’abattait frénétiquement contre son jean alors que sa verge coincée dans ma poigne la plus ferme était pressée comme un fruit dont on veut extraire le jus ! « Touche mes seins et jouis avant qu’elle revienne » lui dis-je, il agrippa alors a deux mains mes seins et de multiples jets chauds ne tardèrent pas a jaillir sur ma main et partout sur son t-shirt. Je lui vida les couilles patiemment m’assurer de tout faire sortir car visiblement le garçon en avait a revendre. Je plaisante sur la densité de la vidange et l’état de son t-shirt complétement souillé, il me dit que ce n’est pas grave alors je m’essuie la main dessus puisqu’il est plus à ça près ! Je me rhabille alors qu’il étale son sperme qui pénètre le tissu de son t-shirt, un spectacle effroyable.
Il me dépose a l’arrêt de bus pour rentrer chez moi en me remerciant pour la rencontre, je lui souhaite une bonne continuation et de toucher d’autres poitrines et quitte son véhicule. Je jette un dernier regard amusé a son t-shirt maintenant recouvert de tâches blanches en espérant qu’il ne croise personne jusqu’à pouvoir l’ôter...
A peine arrivée chez moi, je fonce dans ma chambre, j’attrape mon plus gros gode et je me défonce la chatte en repensant a ce type, a celle que j’ai été pour lui, dans ses yeux, dans sa vie … Je suis euphorique de cette sensation que j’ai ressentie à ses côtés, cette supériorité sur lui, l’impression de pouvoir faire ce que j’en voulais, cette féminité et sensualité qui émanait de moi, cette assurance dont j’ai fait preuve, cette aventure que je viens de vivre, voilà ce qui me manquait cruellement depuis quelques-temps, du risque, de l’obscénité, l’expérimentation !
Les semaines suivantes j’alternai entre des plans culs comme d’habitude pour « le physique » et des rencontres avec de nouveaux pervers qui avaient tous différents types d’envies pour « le challenge » mais surtout « le psychique » que je tirais de ces rencontres plus stimulantes...
Je continuai sur des rencontres légères et des envies humbles mais je me confrontai à des hommes plus âgés que mes habitudes dans ces annonces, des physiques encore une fois plus disgracieux que mes standards... Je m’habituai à faire des cochonneries avec des hommes qui ne m’attiraient absolument pas, à ne plus me soucier du physique mais plutôt de l’acte, la perversion, l’expérience et c’est parce-que je débutai par des plans sans pénétration et rapport complet que je m’acclimatai une rencontre après l’autre à ne plus être motivée par l’apparence de mes partenaires.
Après le trentenaire qui me tripota les seins, je rencontra un fétichiste des pieds voulant que je le branle du coup vous l’aurez deviné avec mes pieds !
Il avait la vingtaine et on fit ça chez lui. Là encore, je tirai du plaisir à faire triper un mec avec si peu de choses, il vouait un culte à mes pieds toute la rencontre et semblait super épanoui d’être avec une fille qui assouvisse son penchant sans gêne ou jugement, le voir juter sur mes pieds et repartir de chez lui sans même avoir ôter un vêtement (juste mes talons) fut assez déroutant mais au final excitant et valorisant niveau sex-appeal !
Le suivant c’était un cinquantenaire voulant juste me lécher la chatte et me faire jouir avec sa langue.
Il avait deux demandes, que je vienne a sa rencontre en jupe sans culotte et que je sois entièrement épilée (ce que je suis constamment). Ce fût un grand défi pour moi d’aller m’offrir a un homme de cet âge (plus du double du mien, plus de 30 ans d’écart…) mais cela faisait écho a mes penchants sombres envers mon père, a mon envie d’un jour faire du libertinage en club comme lui et de me taper des gars de son âge. J’appliqua le même raisonnement que pour les gars précédents, ce n’est « qu’un cunni », « que des coups de langues » pas besoin d’être séduite pour ça et justement voyons s’il saura quand même me faire jouir rien qu’avec la technique, sans le désir !
Je demanda quand même une photo de « Didier » un nom qui me marqua car il était camionneur et avait une belle bedaine de la bière, je me souviens que je m’amusai de ne tomber que sur des clichés ambulants mais Didier avait tout d’un nounours bienveillant, un regard doux et gentil, chauve avec un bouc, je me surpris à l’imaginer entre mes cuisses et me dire « pourquoi pas » !
Didier m’invita chez lui, il était divorcé et père de deux garçons, ils étaient chez sa mère ce soir-là. Je n’en menais pas large devant lui et il prit les choses en main avec beaucoup de douceur, il m’installa sur le bord de son lit, me coucha sur le dos, se mit à genoux face à moi, remonta mes jambes puis les écarta. Il contempla ma petite chatte quelques secondes en la complimentant puis il embrassa mes cuisses et plongea son visage sous ma jupe. Didier m’embrassa longuement les parties intimes, il n’arrêtait pas de me dire que j’avais une jolie chatte, ça me gênait à la longue car je prenais de plus en plus conscience que j’étais sur le lit d’un père divorcé ayant 30 ans de plus que moi.
Je ne le voyais pas m’embrasser le sexe, la jupe cachait son crâne, je ne voyais que ses gros doigts enfoncés dans mes cuisses où il s’agrippait alors je me souviens que je regardais plutôt le plafond de sa chambre. Il y avait un ventilateur de plafond qui ne tournait pas mais que je fixais du regard longuement alors que Didier semblait tout faire pour me rouler une pelle langoureuse avec mes lèvres du bas, ça dura un moment interminable et pas l’ombre du début d’une sensation de plaisir.
J’étais déçue, la magie n’opérait pas, l’excitation de la situation ne prenait pas et l’homme que j’imaginais expérimenté par son âge faisait ça mal, c’était la désillusion et je songeais a lui demander d’arrêter le massacre, que j’allais rentrée !
Didier releva le visage par-dessus ma jupe et me dit « Je te sens tendue, détends-toi ma chérie » avant d’embrasser tendrement mes cuisses et mon pubis.
Cette phrase changea quelque-chose, déjà j’étais en effet tendue et il l’avait senti, c’était peut-être pas le manche que je croyais car beaucoup des mes plans culs ne se rendent pas compte quand ils sont en train de me perdre, ça me rassura sur le fait qu’il savait finalement peut-être comprendre une femme et être a l’écoute de son corps mais ce qui me déstabilisa c’était qu’il m’ai appelée « Chérie ».
Il y’avait dans sa voix cette bienveillance des ainés sur les enfants, ce côté protecteur et rassurant que je n’ai finalement jamais vraiment connu ayant grandie sans père. Cette marque d’affection lui donna une aura, un charisme instantané sur moi et je ne pouvais plus qu’obéir, essayer de me détendre en effet et lui faire confiance, après tout c’était la spécialité du bonhomme de lécher une chatte !
J’acquiesça et m’excusa docilement, je pris une grosse respiration et posa mes mains sur les siennes, je ferma les yeux et me détendit autant que possible. Il me dit une phrase du genre « Bon, on peut- y aller » ou « Commençons les choses sérieuses » puis il retourna sur mon sexe mais cette fois-ci pas pour l’embrasser mais le lécher. Je ressentais dorénavant bien plus de choses, sa langue humide qui glissait le long de mes lèvres, qui roulait sur mon clitoris, qui allait et venait de plus en plus vite sur mes lèvres. Je commençai à prendre du plaisir, à gémir, à avoir chaud et je compris que le vieux briscard avait joué avec moi, qu’il m’avait faites languir, qu’il avait enquiquiné mon sexe de tous ces baisers pour le rendre aussi disposé à savourer sa langue au moment opportun. Je passai de baisers tantôt grossiers, tantôt délicat mais toujours ennuyants à une langue large, spongieuse, précise qui savait ce qu’elle faisait et comment asservir mon plaisir. Je me sentais vulnérable, prévisible et quelconque pour être finalement aussi simple à manipuler, il m’avait pourtant dit qu’il saurait me faire jouir juste avec sa langue mais son début calamiteux m’avait fait abandonner l’idée qu’il puisse y arriver. Un combat intérieur émergea en moi alors que le plaisir grandissait, je me refusai à l’accueillir me disant qu’il ne pouvait pas m’avoir aussi facilement, qu’il ne pouvait pas faire ce qu’il lui plait au départ puis après s’être bien amusé me faire jouir comme bon lui semble. Je maudissais ce lécheur autant que je l’adulais, comment pouvait-il être si doué ?
« Ne te retiens pas, jouis sans gêne ma chérie ! Je suis là pour ça, je veux t’entendre couiner »
Comment savait-il que j’étais en train de me retenir ? C’était de la sorcellerie pour moi, il parlait toujours au moment propice et puis cette sensation de plénitude a l’entendre me dire « Ma chérie » j’étais SA chose a l’instant T ça c’était sûr !
« Huuuum d’accord » soupirais-je vaincue.
Mes mains enlacèrent celles de Didier, je m’agrippai à ses phalanges alors que je cessai de lutter pour retenir mes gémissements, je me laissai aller et ébruita mon plaisir aux oreilles de mon bourreau.
Il ralentit lorsque je culmina, sa langue effleurait dorénavant mon clito sans vraiment y appuyer un contact. Mon bas-ventre bouillonnait, ma fente voulait être fouillée par un doigt ou une queue, je perdais la tête alors qu’il faisait monter avec stratégie et maitrise l’orgasme en moi. Je m’imaginais déjà me faire prendre par ce camionneur bedonnant, le supplier de me passer dessus alors que j’étoufferais sous son poids le regard toujours sur ces foutues hélices au plafond ! J’avais envie de JOUIR, que ma chatte en feu se fasse calmer, qu’on me la laboure avec violence, que cet homme fasse de moi sa chose.
J’avais les larmes aux yeux et je perdais le contrôle de ma respiration alors qu’il continuait d’effleurer mon clito, je mouillais abondamment et je voulais qu’il me boive ! Je tira sur ma jupe, agrippa son crâne chauve et le supplia de mettre sa langue en moi ! Il plongea aussitôt sa langue a l’intérieur de mon vagin, tirant sur mes cuisses pour me soulever en l’air, je bascula sur les épaules alors qu’il se redressait sur le bord du lit. Il m’avait soulevée comme un vulgaire sac, j’étais dorénavant les jambes suspendues dans le vide, le cul en l’air avec les mains de mon assaillant pour me maintenir droite et stable, il enfonçait sans aucune retenue sa langue en moi, je le regardais me baiser la chatte avec sa langue que je sentais aller et venir dans l’entrée de mon trou, j’hurlais comme une folle alors qu’il baignait dans ma mouille. On y était, l’orgasme, je jouissais, j’hurlais ma faiblesse devant le plaisir. Didier me léchait l’intégralité du sexe, passant de haut en bas mes lèvres du plat de sa langue, frappant sans douceur mon clito de la pointe de sa langue et enfonçant celle-ci en moi pour la remuer contre mes parois, quelle obscénité, quelle déchéance pour cet homme, quel cunnilingus !
Je cherchai à me dégager à plusieurs reprises pendant l’orgasme mais il me poursuivit de la bouche a chaque fois s’assurant que je ne me dérobe pas et subisse le plaisir ultime jusqu’au bout. Nous terminâmes au milieu du lit quand je le suppliai d’arrêter, que c’était fini. Je n’oublierais jamais son bouc luisant, ses babines trempées et ma chatte irritée et toute rouge par les multiples frottements de son menton. C’était le cunni le plus bestial de ma vie mais surtout le plus maitrisé, un véritable brasier qui avait pris petit à petit, d’une braise qui avait failli s’éteindre était née une explosion inoubliable, quel salaupard, il savait ce qu’il faisait le gourmand ! On discuta un moment au bord du lit de sa technique alors que mes jambes flageolaient trop pour que je tienne debout, ma chatte était hors-jeu et l’idée de coucher avec Didier éclipsée après avoir jouie. Je garda ça évidemment pour moi et seule la honte d’avoir été ainsi asservie et facilement pilotée subsista ! Je quittai Didier sans quoi que ce soit de plus entre nous, il était très satisfait d’avoir pu manger la moule d’une jeunette et moi très décontenancée par tout ce que j’avais ressentie.
Je me masturba plusieurs fois en repensant à Didier mais ma quête devait continuer.
La rencontre suivante fut moins réussie, un fétichiste de lingerie qui voulait me masturber à travers ma culotte, je sais même plus la tranche d’âge dans laquelle il était mais je me souviens que je n’y ai pas pris de plaisir. Il me frottait le clito à travers une culotte en dentelle, ce n’était pas fou et quand il me doigtait en enfonçant le tissu a l’intérieur encore moins… Je l’avais branlé avec mes seins en gardant mon soutif, coinçant sa queue dans le creux de mes seins et sous le gousset du soutif, ça avait été assez pratique car je n’avais rien à faire pour la garder en place grâce au gousset mais bon, zéro fun pour moi surtout qu’il y’avait pas ce petit feeling quand je vois que je comble ou rends-fou le mec en réalisant son kiff.
Le pire avait été qu’il voulait cracher dans ma culotte donc je l’avais retirée et pas remise en rentrant, assez écœurant de voir son sperme séché dedans en la mettant à laver alors que je n’avais pas spécialement passé un bon moment…
Mes rencontres suivantes furent de nouveau un fétichiste des pieds et un fan de gorge profonde.
Le fétichiste avait la quarantaine et voulait surtout me sucer les orteils, j’avais kiffé car là encore je voyais vraiment que le mec était a fond et adorait mes pieds. J’avais aussi été très excitée qu’il ai le double de mon âge et qu"il soit pourtant a mes pieds, a me demander de lui écraser le visage avec, voir un daron passer sa langue entre mes orteils pendant qu’il se branle c’était là encore grisant. Il était tombé si bas juste pour mes pieds, si docile, esclave de ses penchants, plein de désir…
Ce quarantenaire qui lèche mon talon, respire la plante de mes pieds, se branle comme un chien en rut devant moi a des amis, une famille, des collègues qui ignore tout de ses petits penchants, du dépravé qu’il est et moi, je le vois tel qu’il est !
C’était ça que j’aimais dans ces rencontres, ces plans particuliers, voir leur part d’ombre et incarner leur plaisir !
Quand je suis allée me faire baiser la bouche par ce gars de mon âge, qu’il m’a insultée de tous les noms, m’a étouffée avec son sexe, faites pleurée et bavée sur sa verge, qu’il a pu assouvir ses bas instincts dans ma gorge et bien je savais très bien que je lui offrais une prestation qu’il n’est pas prêt de réassouvir. Je lui permets de kiffer comme sa future femme ne saura pas le faire, je sais que ce mec a envie de malmener une femme avec sa bite, qu’il est excité a l’idée de lui baiser la gueule sans respect pourtant il fera le gendre idéal devant ses beaux-parents, le féministe devant sa sœur ou sa mère mais moi, je le vois, je l’expérimente, tel qu’il est vraiment ….
Je me questionne dorénavant sur deux voies qui semblent se dessiner devant moi et que j’ai envie d’explorer puisqu’elles m’offrent des sensations incomparables. L’une où je domine plus ou moins les hommes comme les fétichistes ou le tripoteur de seins sur le parking jouissant de cette sensation de pouvoir que j’ai sur eux et l’une où je m’offre et m’abandonne à leurs désirs pour devenir leur chose comme notamment avec Didier !
Il n’y a plus trop d’annonces avec des demandes humbles ou légères dans ma région, beaucoup d’autres choses me tentent comme des plans a plusieurs, essayer un couple, certaines propositions avec des scénarios plus hard mais même si je me sais dorénavant plus stimulée par le vice que le physique, j’ai quand même envie de prendre mon temps et ne pas faire tout et n’importe quoi trop vite alors je prends du recul et remets les étapes supérieures a plus tard.
Mon changement d’état d’esprit sur le physique me pousse dans une nouvelle direction, il y’a une catégorie dont j’étais particulièrement friande dans le porno, un contenu sur lequel je revenais souvent et qui m’excitait d’une façon que je n’arrivais pas expliquer, un contenu vers lequel on glisse vite quand on apprécie les grosses bites …
Le sexe interracial !
J’ai des heures de masturbation sur des centaines de vidéos où des noirs baisent des blanches, des jouissances avec de grosses queues noires sous les yeux, j’aime les grosses bites et pourtant je n’ai jamais essayé les Blacks ! La raison est simple, je ne les trouve pas attirants physiquement, ce n’est juste pas ma came pourtant j’aime bien leurs queues enfin justement non pas vraiment ! Disons que visuellement je les trouve souvent monstrueuses, animales et c’est ce qui m’excite quand je les vois dilater des blanches par contre je ne trouve pas qu’elles soient jolies et je suis plus excitée par les nanas qui encaissent de telles poutres que les mecs à qui elles sont rattachées…
On a tous des goûts, des préférences et sans être raciste, ce n’est pas mon délire les renois, les arabes, les latinos, les asiatiques, les indiens bref je suis exclusivement attirée par les blancs ! Les stars de couleurs ne me font pas fantasmer, les renois que j’ai rencontrés je n’ai jamais eu de bon feeling et la plupart étaient de gros lourds en discothèques ou sentaient mauvais (désolée).
Ayant passé un cap, accordant moins d’intérêt au physique, ayant toujours autant envie de grosses queues, d’aventure, de me challenger, de rencontres différentes, cela m’apparait comme une expérience à tenter au moins une fois et une suite logique.
Des mois que je refuse les avances des noirs sur des sites de rencontres, que je ne retiens pas leurs profils, je me dis qu’il est tant d’essayer !
Le prochain chapitre leur sera dédié car j’ai été accroc à la BBC quelques mois…
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Nathalie la douce ingénue : chapitre 4
CHAPITRE 4 : LA JOURNEE DE SHOPPING
Le lendemain matin à peine arrivée à l’école, Gustave le concierge me signifia que Mademoiselle Pinbal désirait me voir. De suite. Une sourde angoisse m’étreignit.
Cela devait forcément avoir un rapport avec Maître Julian.
Que pouvait-elle bien me vouloir ? Un sinistre pressentiment m’envahit. Après tout je m’étais conduit comme une petite gourde en entrant dans son jeu. Qu’aurais-je comme excuse ? J’avais accepté de venir en dehors des heures de bureau, de me déguiser en petite écolière aguicheuse et j’allais me plaindre après des conséquences de mes actes ? Comment pouvait-on être aussi naïve ? Et si après s’être ainsi amusé avec moi il avait décidé de ne pas m’embaucher ?
Si tel était le cas j’aurais tout perdu, ma dignité et mon boulot.
En toquant à la porte du bureau de la directrice, mon cœur se mit à battre plus fort.
« Entrez » Sa voix résonna étrangement dans le couloir vide.
« Ah ! c’est vous Nathalie » Elle m’accueillit avec un grand sourire et visiblement elle semblait d’excellente humeur.
« Alors racontez moi, comment c’est passée cette première journée chez Maître Julian ? »
« Heu, bien » bafouillais-je mal à l’aise.
Elle reprit d’une voix suave.
« Rassurez-vous il est content de vous. Bien sûr il vous faudra travailler dur pour réussir. Mais vous lui plaisez. Je me suis laissé dire qu’il avait déjà commencé votre entraînement »
Et elle sourit d’un air entendu.
Elle savait. Cette garce savait tout. J’en étais sûre. Ils devaient être complices et elle se délectait de la situation. La petite rebelle que j’étais avait été matée. Et avec quelle facilité. Je m’étais rendue presque sans résistance lui offrant mon corps en prime. Je rougis à cette pensée. Le souvenir de son dard butinant mon calice, me revint en mémoire. Et plongée dans mes souvenirs, je sentis au plus profond de moi les frissons du plaisir qui nous avait enveloppés et insensiblement ces moments remontaient à la surface comme une vague submergeant tout sur son passage. Cette pimbêche pouvait imaginer tout ce qu’elle voulait, je savais que quelque chose de plus puissant qu’un simple accouplement nous avait réuni.
Elle poursuivit inconsciente de l’état d’excitation dans lequel je me trouvais.
« Bien entendu vous n’oubliez pas que la première qualité d’une secrétaire est d’être discrète. Et nous le sommes toutes les deux. N’est-ce pas ? »
Je ne répondis pas l’esprit ailleurs, me contentant d’hocher la tête.
« Ce matin vous n’irez pas en cours. Ce cher maître m’a confié le soin de renouveler votre garde-robe. Nous allons donc faire un peu de shopping comme deux amies. »
Et elle sourit à nouveau. Elle était effectivement de très bonne humeur.
Mademoiselle Pinbal avait du shopping une idée très précise. Pas question d’aller au petit bonheur la chance. Elle avait ses boutiques et ses habitudes. Dans chacune d’elles les vendeuses se précipitaient à sa rencontre empressées et mielleuses.
« Bonjour Mademoiselle, quel plaisir de vous revoir. Que puis-je faire pour vous ? »
Elle les repoussait gentiment.
« Non, non ce n’est pas pour moi que je viens, c’est pour elle. »
Et tous les regards se tournaient vers moi.
Elle expliquait.
« Voyez-vous, il faut me la transformer ou plutôt me la métamorphoser »
Elles adoptaient une mine de circonstance.
« Des tenues classiques, discrètes, faciles à porter avec une petite touche d’originalité… »
On lui présenta des tailleurs stricts qui allaient me faire prendre 10 ans d’un seul coup. Mais elle ne s’en laissait pas compter. La sûreté de son jugement m’étonna.
« Non, c’est trop fade vous n’avez pas quelque chose de plus… »
D’essayages en essayages, j’ai du enfiler d’innombrables tenues. Mademoiselle choisissait pour moi. Elle aimait assortir les couleurs, sélectionner les matières afin de composer des ensembles originaux et de qualité, adaptés à ma personnalité. A aucun moment elle ne regarda les prix.
Nous sortîmes. J’étais habillée de pied en cap.
« Voyons Nathalie, c’est un excellent début de quoi allons nous occuper maintenant ? »
« Je ne sais pas il me semble que c’est parfait »
« Mais non voyons, qu’est ce qui chez une femme devient si important dans certaines circonstances ? »
Je restais sans voix.
« Je veux parler bien évidemment des dessous, de la lingerie fine. Nous y allons de ce pas. »
La boutique dans laquelle elle m’entraîna était discrète. Une atmosphère feutrée y régnait. La patronne vint à sa rencontre et elles s’embrassèrent comme deux amies. C’était une très belle femme d’environ 40 ans. Une silhouette mince avec des formes généreuses habilement mises en valeur. Après avoir parlé des derniers événements qui faisaient l’actualité de notre ville, Mademoiselle Pinbal dit simplement.
« Je viens pour la petite »
Son amie m’observa attentivement avec un sourire attendri.
« Je vois , il faut la rendre plus… »
Elle s’adressa à moi d’une voix douce et sensuelle.
« Venez un peu par ici mademoiselle, marchez. Encore. Stop c’est bien restez ainsi »
Je ne bougeais pas intriguée. Je n’avais jamais été ainsi examinée, soupesée, évaluée par un regard féminin et je n’accordais que peu d’attention à mon physique.
« Comment la trouvez-vous ? » interrogea Mademoiselle Pinbal
« Intéressante elle a quelque chose de séduisant, il faut mettre sa silhouette en valeur »
Mademoiselle Pinbal suggéra.
« Pensez-vous qu’un corset ? »
« Certainement sa taille s’y prête à merveille. Nous allons voir cela »
Puis se tournant vers moi
« Soyez assez aimable de vous déshabiller »
Une fois de plus je me retrouvais en sous-vêtements.
« Quelle affreuse culotte, elle vous abîme la peau. De grâce, ôtez-la. Votre soutien-gorge aussi »
Nue devant les deux femmes je cachais pudiquement ma poitrine et mon sexe.
Elle s’approcha de moi intriguée.
« Oh ! s’exclama-t-elle lorsqu’elle aperçut les traces roses qui coloraient mes fesses, elle a été… »
Mademoiselle prit la parole
« Juste une petite fessée, vous savez comment sont les jeunes, il faut bien parfois les corriger. Mais elle sera sage maintenant. » Je baissais les yeux ne sachant plus où me mettre.
Son amie était visiblement intéressée et elle passa délicatement sa main sur mon derrière. Je sursautais involontairement sous la caresse. L’endroit était encore sensible. A la vue du corset que l’on me voulait me faire essayer, je faillis éclater de rire. C’était un accessoire que je croyais relégué au musée.
Elles ne s’imaginaient quand même pas que j’allais m’exhiber ainsi ailleurs que dans ce lieu. Mais lorsqu’elle me le mit et serra au maximum les lacets , j’en eus le souffle coupé. Ma taille avait rétréci de plus de 10 centimètres et mes seins et mes fesses semblaient projetés vers l’extérieur. Mes formes qui d’ordinaire n’attiraient pas un regard devenaient le point de mire, ma féminité si profondément enfouie en moi prenait sa revanche et s’exposait au grand jour. Je respirais avec peine par petits à coups.
« Cela la met véritablement en valeur » dit-elle d’un air satisfait.
Elle me jeta un regard et devant ma mine défaite reprit.
« Saura-t-elle apprécier ? »
« Elle non, mais lui oui » répondit simplement Mademoiselle Pinbal.
« Marchez. Pas si vite. Il va falloir lui apprendre à se déplacer avec grâce, vous n’enseignez pas cela dans votre école ? »
« Hélas, ce n’est plus au programme ». Une pointe de regret perçait dans sa voix.
« Je pourrais peut-être m’en occuper. En me servant de certains arguments, je pense que l’on pourra faire de cette petite sauvageonne une véritable perle »
« Pourquoi pas ? j’y songerai » répondit Mademoiselle avec un clin d’œil malicieux en ma direction.
Je ne goûtais absolument pas cette allusion.
Mon supplice ne s’arrêta pas là. Elles entreprirent de me vêtir d’un porte-jarretelles et de bas.
Encore des accessoires qui m’étaient inconnus et que je croyais réservé à des femmes de peu de vertu. Mais étais-je bien placée pour penser cela ?
Pour les slips et soutien-gorge le choix fut difficile. Finalement elles optèrent pour des modèles simples, sans frous-frous ni dentelle. La soie me fut refusée sous prétexte de ma jeunesse.
Je soupçonnais Mademoiselle, de ne pas retenir certains modèles, sous le fallacieux prétexte de conserver mon innocence. Il est certain qu’elle désirait conserver certaines prérogatives.
Mon rôle était de jouer la petite écolière punie. Le sien d’être la maîtresse femme. Etait ce convenu avec son ami ? Car cela paraissait certain nous partagions le même amant.
Lorsque je fus parée de tous ces dessous elles me firent me déplacer, me pencher. Il m’était impossible de me courber sans ressentir dans ma chair le corset qui me maintenait le dos droit.
Une magnifique illustration de l’expression, souffrir pour plaire. Ainsi parée la cambrure de mes reins faisait saillir ma croupe et elles s’extasièrent devant cet impudent spectacle. Les nombreux miroirs disposés dans la boutique renvoyaient l’image d’une jeune fille délicieusement perverse. Et cette jeune fille c’était moi.
Puis elle m’entraîna dans un magasin de chaussures. A peine arrivées, on me fit essayer des escarpins. Juchée sur des talons aiguilles de 8 centimètres, je tentais maladroitement quelques pas et faillis me tordre la cheville. Devant mon incapacité à marcher avec élégance. Mademoiselle se résolut à procéder par étapes. Elle se contenta de me choisir une délicieuse paire d’escarpins de 5 centimètres et nous quittâmes la boutique. Sur le pas de la porte elle me promit avec un grand sourire de m’y ramener bientôt.
Elle avait l’air de beaucoup s’amuser et en quelques heures elle avait réussi à bousculer pas mal de mes habitudes et à ébranler quelques unes de mes certitudes. Moi d’ordinaire si fière, j’acceptais d’être réduite au rôle de jouet entre leurs mains. Mais avais-je le choix ? Et inconsciemment cela ne correspondait-il pas à un fantasme de ma part ?
Je pensais sincèrement en avoir terminé avec toutes ces épreuves.
Mais Mademoiselle Pinbal n’était pas de cet avis.
« Nathalie on se dépêche, on a rendez-vous dans 10 minutes chez l’esthéticienne. »
Nous avancions au pas de course slalomant entre les flâneurs.
Le cabinet de l’esthéticienne se trouvait à 200 mètres entre une banque et un coiffeur. Essoufflée je ne rêvais que d’une bonne douche et d’une boisson fraîche. Mais Mademoiselle m’entraîna par le bras dans le magasin.
Nous fûmes chaleureusement accueillies et aussitôt introduites dans un petit boudoir. Deux jeunes filles nous rejoignirent. Elle leur demanda de me prodiguer le programme de soins complet.
« Soins du visage manucure et épilation. » acquiesça la brunette qui paraissait être la plus qualifiée.
Les deux employées devaient avoir sensiblement mon âge. Maquillées et coquettes elles étaient jolies. Leur blouses blanches cachaient des fruits qui ne demandaient qu’à être cueillis. Au moment où je me fis cette réflexion je rougis de mes pensées. Que m’arrivait-il ? Moi d’ordinaire si prude, cela ne me ressemblait si peu.
Légèrement intimidée je pris place dans un confortable fauteuil. Pour la première fois de ma vie j’allais être traitée en dame et cette idée me plaisait.
Pendant que l’une étalait avec délicatesse une crème nourrissante sur ma frimousse, l’autre s’empara de ma main. Elles s’appliquèrent et le temps passa agréablement. Mon visage fut nettoyé, revitalisé. Elles allèrent même jusqu’à m’appliquer un soupçon de maquillage qui soulignait mes yeux et coiffèrent mes longs cheveux. J’étais totalement sereine profitant de ce véritable moment de bien-être et de relaxation.
Sans transition elles commencèrent à préparer la cire pour l’épilation. Je me déshabillais ne gardant que mes sous-vêtements et m’allongeais sur une table de travail. Mes aisselles, mes jambes, mes cuisses furent l’objet de leurs soins attentifs puis elles s’attaquèrent au haut du maillot.
Je sursautais lorsque Mademoiselle Pinbal dit d’une voix ferme.
« Pas juste le haut du maillot. Epilez la intégralement »
Je tentais de protester mais son regard m’arrêta.
Gênée, je dû sous leurs regards ôter mon slip et leur dévoiler mon intimité. Gentiment mais fermement elles entrouvrirent mes cuisses et ainsi leur permettre d’accéder à cet endroit où la femme est la plus sensible. La cire chaude appliquée sur les bords de mon petit abricot provoqua une sensation fulgurante de brûlure. Mais le pire était l’arrachage. Pratiqué d’un coup sec la douleur me faisait pousser de petits cris. Inlassablement elles répétaient l’opération s’approchant de plus en plus près de mon minou. Elles saisirent les lèvres et entreprirent de les dénuder dévoilant d’une manière indécente l’intimité de mon calice. Ce supplice semblait ne jamais devoir finir. Tout mon bas ventre était en feu. Mes deux mains serraient les accoudoirs jusqu’à ce que mes doigts deviennent blancs. Intérieurement je maudissais Mademoiselle d’y assister.
Puis on me mit sur le ventre et les deux employées s’échangèrent un regard lourd de sous-entendu à la vue de mes fesses ornées des marques de ma punition. Je fuyais leurs regards.
Prudemment elles ne firent aucun commentaire. Mais je constatais qu’elles redoublaient d’attention et même le fin duvet de mes fesses fut soigneusement éliminé. Puis elles me lavèrent délicatement afin d’éliminer toutes traces et sourirent satisfaites à la vue de ma nudité intégralement dévoilée.
Lorsque ce fut terminé, Mademoiselle ravie, accentua encore mon humiliation en me demandant de bien écarter afin de pouvoir contrôler. Elle passa longuement un doigt sur les bords de ma fente afin de juger de la qualité du travail effectué. Satisfaite, elle me complimenta sur la douceur de ma peau. J’étais aussi nue qu’au jour de ma naissance et je me sentais totalement vulnérable.
Puis Mademoiselle les pria d’oindre mon intimité meurtrie et mes fesses zébrées d’un onguent à base de plantes.
Elles l’appliquèrent avec une douceur empreinte de sensualité. Effleurant mon intimité comme deux papillons butinant délicatement le calice d’une fleur. Je m’abandonnais à leurs mains expertes profitant pleinement de cette récompense. Ce doux massage relaxant calma le feu de la douleur et fit même plus. Mon sexe béant semblait implorer un mouvement plus hardi. Je vis le regard de Mademoiselle se troubler devant ce spectacle, et elle devint songeuse. A regret elle les pria d’interrompre la séance et peu après nous sortîmes.
L’après-midi était déjà bien entamée et nous n’avions rien mangé.
« Et si nous allions grignoter Nathalie ? » proposa-t-elle d’un air gourmand
J’avais faim et j’acquiesçais. Tous ces événements avaient aiguisés mon appétit et mes sens.
Elle m’entraîna dans un petit restaurant charmant où vu l’heure tardive nous étions seules.
Après avoir commandé deux salades composées elle dit.
« Vois-tu Nathalie tout cela doit te sembler un peu étrange et pourtant … »
« Et pourtant … » répétais-je interrogative suspendant le mouvement de la fourchette.
« As-tu déjà été fessée par un de tes amants ? »
« Oh non jamais, aucun n’aurait osé ! » m’exclamais-je véhémente.
Elle sourit.
« Et tu as aimé être fessée par Julian? »
« Aimer n’est pas le mot. Non cela fait mal »
Je me tortillais sur ma chaise à ce souvenir.
« Pourtant tu as pris du plaisir »
« Après oui mais pas pendant » et j’évitais son regard.
Après un long silence je demandais.
« Puis-je vous poser une question Mademoiselle ? »
« Bien sûr Nathalie ne sommes nous pas amies ? »
Je pris ma respiration et posais la question qui me brûlait les lèvres.
« Etes-vous sa maîtresse ? »
« Oui si tu veux on peut le dire comme cela, on se connaît depuis de longues années.»
« Mais alors ? »
« Pourquoi ne suis-je pas jalouse ? Au contraire j’aime lui offrir des cadeaux. Et tu es un très beau cadeau. Je te choque ? »
« Je ne sais pas c’est tellement inattendu… »
« Tu comprendras un jour, l’amour emprunte différents chemins».
Ainsi elle l’aimait, et moi pensais-je quels étaient mes sentiments pour Julian? En étais-je amoureuse ? Et si notre liaison dépassait le stade d’une simple passade accepterais-je aussi facilement de le partager sans vouloir le posséder pour moi seule ?
En quittant Mademoiselle Pinbal, je rentrais directement chez moi. La journée de shopping m’avait épuisée et c’est avec délectation que je plongeais dans un bain chaud et moussant. Sur le coup des huit heures mon petit ami arriva. Je le reçus en peignoir. A peine installé, il voulut me faire l’amour mais je prétextais une dure journée pour refuser. J’étais épuisée mais en vérité je ne voulais pas montrer mon sexe imberbe et devoir lui fournir des explications. Il partit fâché. Je ne fis rien pour le retenir.
Cette nuit là je fis un rêve étrange.
C’était l’heure où la pâle lumière plongeait le lointain dans une douceur amère. L’heure de l’amertume où les désirs s’éveillent, au battement des vagues qui se meurent sur la grève. S’amusant à éviter les objets qui roulent à ses pieds et déposés par l’océan en offrande, une fille court le long de la plage déserte. Un épagneul la devance, et de temps en temps elle lui envoie un morceau de bois qu’il attrape et lui ramène. Elle est vêtue d’une jupe noire très ample, ses cheveux blonds retombent sur ses épaules, et un T-shirt blanc dissimule deux petits seins pointus. Soudain lassée de ce jeu elle se laisse tomber sur le sable et s’étire le corps cambré, comme en offrande au soleil levant.
L’épagneul tourne autour d’elle, son morceau de bois dans la gueule l’incitant en vain à reprendre le jeu. Elle le taquine et ses aboiements se mêlent à son rire. Apparemment résigné, le jeune chien se couche à ses pieds et les lui lèche. Elle le laisse faire et pendant ce temps sa main s'égare entre ses cuisses et elle se caresse doucement…
Le lendemain je me rendis à mon travail pleine d’entrain et curieusement ma tenue ressemblait étrangement à celle portée par l’adolescente dans mon rêve.
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“His body was urgent against her, and she didn't have the heart anymore to fight. She saw his eyes, tense andbrilliant, fierce, not loving. But her will had left her. A strange weight was on her limbs. She was giving way. Shewas giving up. She had to lie down there under the boughs of the tree, like an animal, while he waited, standingthere in his shirt and breeches, watching her with haunted eyes. He too had bared the front part of his body andshe felt his naked flesh against her as he came into her. For a moment he was still inside her, turgid there andquivering. Then as he began to move, in the sudden helpless orgasm, there awoke in her new strange thrillsrippling inside her. Rippling, rippling, rippling, like a flapping overlapping of soft flames, soft as feathers, runningto points of brilliance, exquisite and melting her all molten inside. "
"Un délicieux jour de soleil, de larges touffes de primevères fleurissant sous les buissons, d'innombrables violettes tachant les sentiers, des bourgeons à demi épanouis, des fleurs entrouvertes. Des bouquets de noisetiers, un lavis de renoncules. Une clairière tapissée d'anémones, la caresse du soleil sur le buste des premières jonquilles."
"Des anémones jaunes fleurissaient de toutes parts, grandes ouvertes, dans le nouvel éclat de leur lustre jaune; c’était le jaune, le jaune puissant de l’été qui commence. Et les primevères s’épanouissaient largement, en un pâle abandon, d’épaisses touffes de primevères qui avaient perdu leur timidité. Le vert luxuriant et sombre des jacinthes était comme une mer d’où s’élevait le bleu pâle des boutons". L'harmonie de l'écriture imaginative est le miroir de l'âme de l'auteur et l'expression artistique de sa personnalité projetée dans l'univers sacré de la littérature, perfection de la nomination. Les mots sont l’achèvement linguistique de toute création. Constance Chatterley s'adosse contre le tronc d'un jeune chêne palpitant sous sa paume, se laissant envahir par le silence, au plus profond des bois, cède au désir de rejoindre Mellors, le garde-chasse au charme sauvage, qui l'attend alors dans la pénombre de sa cabane, un "taudis d'objets hétéroclites" dont elle fait pourtant son sanctuaire, car c'est là qu'elle renaît, en brisant les tabous de la vieille Angleterre puritaine pour offrir son corps aux assauts les plus voluptueux, d'un "homme des bois", la pire des infamies, pour cette femme mariée qui se meurt d'ennui dans le manoir de Wragby, au cœur des houillères, dans les Midlands. Cette histoire, histoire d'une double transgression, conjugale et sociale, c'est bien sûr, celle de "L'Amant de Lady Chatterley", récit d'une passion foudroyante dans le plus exquis des empires, celui des sens. Réduire ce roman à un simple récit érotique serait lui faire offense car, en double lecture, David Herbert Lawrence nous livre, avec une sensibilité lucide, une sensuelle intelligence de la féminité, sa vision désabusée de l'humanité. Alors que l'ère industriel d'après-guerre transforme les paysans en ouvriers et les terres en mines, les Chatterley, retranchés dans le cossu domaine familial surplombant les bois de Sherwood, près de Sheffield, dans le Nottinghamshire au cœur de l’Angleterre, mènent l'existence oisive des privilégiés de la classe supérieure post-victorienne. Derrière les apparences, la demeure se révèle pourtant une cage dorée pour le couple, en proie à une grande frustration. Revenu du front paralysé jusqu'au bassin, Sir Chatterley, aristocrate grand teint, est désormais contraint de se déplacer en fauteuil roulant. Cet homme réduit dans sa virilité, partageant son temps entre l’amertume des conversations entre anciens combattants, et la gestion rigide de l’usine qu’il dirige, demeure dépendant des soins de son épouse et de l'infirmière, Ivy Bolton. N'ayant plus guère que leur entente intellectuelle à lui offrir, il écrit des romans. Mais Constance refuse de glisser dans un apitoiement solitaire. En bonne épouse, elle soutient l'épanouissement de son mari romancier, plus populaire que talentueux. Leur domaine appartient à cette morne campagne anglaise marquée du sceau noir de l'industrie minière. La pluie tâchant les sols comme les cœurs.
"Lentement, lentement, la blessure de l'âme commence à se manifester, comme une meurtrissure d'abord légère, mais qui, à la longue, enfonce toujours plus profondément sa douleur, jusqu'à remplir l'âme entière. Et, quand nous croyons que nous sommes guéris et que nous avons oublié, c'est alors que le terrible contrecoup se fait le plus cruellement sentir". Constance menace de sombrer dans la neurasthénie, étouffée par cette chape de plomb qui pétrifie sa morne existence et la vie mélancolique du manoir familial. Décidant d'abandonner sa carrière littéraire pour prendre en main ses affaires, Lord Chatterley parachève inexorablement l'éloignement de sa femme. Dans ce huis clos déliquescent, Constance ressent alors sa vie auprès de Clifford comme un sacrifice. Elle a l'impression de dépérir à Wragby Hall, son corps endormi ne demande qu'à s'éveiller. Sir Chatterley a épousé Constance, jeune et belle écossaise, un mariage arrangé entre gens de la bonne société. Constance Reid fut élevée entourée d'intellectuels, dans "un milieu esthétique, libre de conventions." Adolescente heureuse, jeune fille élevée dans la liberté, elle a vécu sa première expérience sexuelle comme une dépréciation, à laquelle elle devait se soumettre, sans en tirer aucune émotion, plus attirée par des rencontres riches en réflexion. Son quotidien lui apparaît morne jusqu'au jour où elle se donne à un premier amant. En autorisant tacitement son épouse à des étreintes charnelles, Lord Clifford Chatterley juge froidement la situation. Désormais, seule une liaison peut assurer le lignage de son nom, Il reconnaîtra l'enfant à l'unique condition d'ignorer l'identité du père. Confinée dans le vaste domaine, elle s’évade de plus en plus souvent en forêt, dernier refuge de beauté et de sauvagerie face aux lugubres paysages des houillères.
"Cette promenade avec Clifford ne réussissait guère. Entre lui et Constance il y avait une tension que chacun d’eux faisait semblant de ne pas remarquer mais qui était là tout de même. Soudain, de toute la force de son instinct de femme, elle le repoussait. Elle voulait se libérer de lui et surtout de son "moi", de ses mots, de cette obsession qu’il avait de lui-même, cette obsession infinie, monotone, mécanique, qu’il avait de lui-même". Le romancier privilégiait la réécriture à la correction. Alors, le roman livre au lecteur une richesse incomparable de décorset de descriptions sentimentales, de passions comme de déchirements. La vie de Constance bascule le jour où, au détour d'une clairière, offerte comme une brèche dans la tranquillité du bois, elle fait la connaissance du garde-chasse du domaine. C'est la rencontre avec un homme qui fait sa toilette, offrant son torse nu, au regard troublé de Constance. Oliver Mellors, fils de mineur, devenu soldat de l’armée des Indes, volontairement retiré, lettré mais taiseux, est la voix nouvelle qui s'élève, pleine d'humilité et de bon sens. Ainsi surgit l'homme des bois, avec l'odeur des arbres, de l'humus et du désir. Constance se laisse pénétrer par l'odeur des fleurs. Le corps de la jeune femme veut ressusciter et s'embraser au soleil du printemps. Elle succombe à cet homme dans ce monde silencieux en cueillant chaque instant de cette nature préservée. Tout est vérité dans cette forêt de Sherwood, sa vérité, leurs vérités. La légèreté de la lumière qui les enveloppe, les courbes de leur corps se faisant écho, entre l'odeur des jacinthes, le cri des geais, vertige clandestin d'un amour sans interdit dans un écrin de verdure. La mutuelle attirance de la belle fiévreuse et de la brute suspicieuse, l'insensible rapprochement, entre leurs corps, leurs désirs qui s'apprivoisent et fusionnent, leurs âmes convergeant l'une vers l'autre. Deux êtres se libérant de leur passé, alliance des contraires laissant entrevoir la possibilité d'un autre monde. Le roman résonne comme une renaissance, celle de Lady Chatterley. Elle qui ne connaissait que le plaisir intellectuel. En découvrant la sensualité, devient une "femme nouvelle" dans une résurrection, à la fois spirituelle et charnelle. Comme un éloge de l'absolu, une quête éperdue de l'innocence aux antipodes de toute obscénité. La recherche du plaisir, de la jouissance, et de la découverte des corps sont analysées avec pudeur. L'évocation des étreintes charnelles est décrite avec une extrême précision organique, sans crainte de nommer les choses, dans un style direct et cru, poétique et sensuel, bestial mais jamais vulgaire. D.H. Lawrence va jusqu'aux confins de l'intimité, en évitant la surenchère du fantasme. C'est l'intimité nue, vibrant d'une irrésistible sensualité.
"Elle s'irritait contre cette manie de tout mettre en mots. Les violettes étaient les paupières de Junon et les anémones des épouses inviolées. Comme elle détestait les mots qui se mettaient toujours entre elle et la vie. C'étaient eux les violateurs, ces mots tout faits qui suçaient la sève des choses vivantes". Le romancier écrivit pas moins de trois versions complètes sur une période s'étalant sur tois ans, de 1926 à 1929. Nous devons ce chef-d'oeuvre à l'obstination d'un auteur préférant sa liberté d'expression à une carrière lucrative. Lorsque David Herbert Lawrence en débute l'écriture, en octobre 1926, il a quarante et un ans. Retiré dans les collines de Toscane, il se remémore les paysages verdoyants de son enfance, de la forêt de Sherwood, parcourue par d'innombrables ruisseaux. Il écrivit une première version, puis une seconde, "Lady Chatterley et l'homme des bois" ayant inspiré la cinéaste Pascale Ferran, enfin, entre janvier et avril 1928, la version définitive, qu'on lit aujourd'hui. David Herbert Lawrence, décida de faire imprimer son roman alors à Florence, à mille exemplaires, à compte d'auteur. Condamné pour obscénité et pornographie, subissant de multiples censures, une édition expurgée ne sortira qu'en 1932. Ce n'est qu'en 1960, que la version originale du roman paraîtra en Angleterre. La maison d'édition britannique Penguin Books fut acquittée à la suite d'un procès. Dans l'opposition de deux univers, intellectuel et sensoriel, l’éloge de la nature est l'attrait majeur du roman. La forêt devient le rempart de leur amour, celui-ci naît et grandit de l’hiver au printemps, érotisant fleurs et fruits. "Les anémones jaunes étaient en foule maintenant, largement ouvertes, se chevauchant les unes les autres, d’un jaune éclatant." Le désir alors empourpre le roman d'une beauté primitive et sensuelle, le frémissement des feuilles, comme le lent apprivoisement des amants. Le récit initiatique à l'écriture somptueuse, empreint d’un naturalisme mystique, est d’une indéniable richesse. Entre"Tess d'Urberville" de Thomas Hardy, "Howards End" d' E.M. Forster, et "Madame Bovary" de Flaubert. "L'Amant de Lady Chatterley" conjuguant à la fois, les nuances du plaisir féminin et le portrait saisissant d'une société en mutation, est bien ce roman "sain et nécessaire" que Lawrence s’enorgueillissait d’avoir écrit, l'amour d’une châtelaine pour son garde-chasse. Réflexion de l'auteur sur la répression de la sexualité, et ses effets dévastateurs sur la jeunesse, que l’enfant, au lieu de combler besoin narcissique et désir d’immortalité, ne ferait que décupler la rage irrépressible du père au point d’empêcher son fils d’accéder à la pleine jouissance de soi. Le roman illustre cette hypothèse à travers le personnage du jeune mari revenu du front mutilé au point de ne pouvoir engendrer une descendance. Frappé d’interdit jusqu’en 1960 et l’auteur contraint à l’exil, Il est étrange que l’on n’ait retenu que la deuxième partie du livre relatant la quête érotique scandaleuse de la femme. Il est plus étrange encore que l’on ait nié la première partie, deux cents pages, figurant la mutilation physique et psychique de l’homme par suite des décisions mortifères de ses "pères." Ce double déni, dans son silence tonitruant, nous invite à l’interroger. Le couvert de la gloire et de l’honneur à défendre la patrie masquerait-il plaisir de la soumission etpassion romantique de la mort, préférables à l’amour de la vie et à son expression ? C’était la thèse de l’auteur britannique.
Bibliographie et références:
- Mark Adshild, "Magic words of D.H Lawrence"
- Patricia Cornwell, "L'univers de D.H Lawrence"
- Henry Miller, "Le monde de D.H. Lawrence"
- Frédéric Monneyron, "Bisexualité et littérature"
- Catherine Millet, "Aimer D.H. Lawrence"
- Jean-Paul Pichardie, "D.H. Lawrence"
- Anaïs Nin, "D.H. Lawrence"
- Ginette Katz Roy, "Cahiers D.H Lawrence"
- Anton Francesco Grazzini, "D.H Lawrence"
- C. Bourgois, "Éros et les Chiens"
- Pascale Ferran, "Lady Chatterley"
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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La Belle et la Bête (vécu)
En ce début de soirée, Tara, s’apprête à jouer un rôle face à son Maître qui va la dresser à sa convenance afin d’en faire une parfaite soumise pour son unique plaisir; avec un mélange d’excitation et d’appréhension. Ne sachant pas ce que ce dernier va lui infliger, elle va endosser son rôle.
Elle pense bien le connaître; avec sa longue silhouette, sa carrure imposante, ses mains aux longs doigts fins mais d’une force redoutable, son regard tendre qui peut se transformer en froideur glaciale, son intonation douce et virile qui peut être grave et autoritaire, et aussi son intrangigeance.
Elle sait qu’il a tout loisir de tester ses trois orifices, longuement, profondément, dans toutes les positions, de pétrir ses mamelles et de juger de son comportement sexuel. Il ne devrait avoir aucune difficulté à l'évaluer en détail, aussi sincèrement que possible, avec bienveillance mais néanmoins sans complaisance.
Elle s’apprête ; enfile son porte jarretelles, son seul dessous chic, ses bas, son collier de seins finement doré qui emprisonne ses tétons, sa robe gainante noire transparente faite de dentelle qui s’arrête juste au dessous des fesses, le cul et la chatte à l’air, elle enfile un oeuf de jade dans sa chatte qu’elle pourrait pondre en dansant pour amadouer son Maître et s’enfilera plus tard un plug (afin de réveiller tous ses sens provenant de son cul), un accessoire doré avec une pierre rouge brillante.
Le maquillage, très important; des yeux de biche et un rouge à lèvres ostentatoire, sans oublier d’embellir ses tétons à l’aide de crayons de maquillage de couleurs rosées afin de les sublimer. Elle se munit d’un sac à main contenant quelques accessoires indispensables à un dressage parfait : son collier avec sa laisse, ses liens en cuir rouge, son bandeau de soie sauvage, son plug, son gode, son crochet d’anus et son cadenas qui se prend dans les anneaux pour verouiller son sexe (et dont lui seul posséde la clé).
Tara est prête. Elle enroule un boa en fourrure autour de son cou. Une ultime vérification, puis elle descend l’escalier, la démarche chaloupée, en faisant claquer ses escarpins sur les marches et se présente à son Maître, les yeux déjà pleins de désir.
- Fais-moi ton état des lieux.
Elle connait bien cet exercice, c’est une exhibition sans complaisance et devant témoin de ses appas féminins. Elle hésite néanmoins, sa prestation doit être parfaite. Son corps ondule de façon provocante. Elle porte deux doigts à ses lèvres et les lèches langoureusement puis elle les enfourne dans sa bouche, les yeux fermés. Elle imagine le sexe dressé de son Maître, pourtant ce n’est pas aussi doux. Ses deux doigts font des va-et-vient, elle savoure ce moment dans son fantasme. Elle prend son temps mais pas trop tout de même pour ne pas le lasser. D’une main elle fait tournoyer son boa, et de l’autre elle découvre son cou laissant apparaître sa poitrine libérée de sa cage de dentelle. Ses deux globes pointent fièrement. Elle les malaxe longuement et maltraite rageusement ses tétons, puis les lèche d’une langue experte.
Mais il l’interrompt brutalement, péremptoire.
- Ce maquillage n’est pas à ma convenance, je veux un rouge vermillon,
- Oui Maître, comme il vous plaira.
Il est vrai que le maquillage est trop discret. Face à son insatisfaction, elle descend sur son ventre et lève sa robe qui ne cachait pas grand chose. Elle dévoile une chatte bien taillée et de deux doigts elle titille son clitoris déjà gonflé. Rapidement elle sent la cyprine l’inonder, son sexe prêt à recevoir plus d’attentions. Mais ce n’est pas suffisant, elle lève une jambe et pose son pied sur le canapé pour offrir une meilleure vision de son entrecuisse et exhiber sa chatte sans aucune pudeur. Elle se saisit de son gode et se l’enfile jusqu’à la garde, suivi de va et vient, elle se déhanche et se cambre, elle sait qu’elle pourrait jouir mais ne peut se le permettre, elle n‘est là que pour offrir un spectacle et prouver à son Maître ses aptitudes de parfaite putain. Elle cesse donc, à contrecoeur, son petit manège et se retourne. Elle offre à présent ses fesses rebondies bien en vue. Elle les écarte et va fureter à la recherche de son anus. Comme il est sec, elle va puiser à la source de son sexe pour l’humidifier. Elle s’encule d’un doigt puis un second. Maintenant il est bien ouvert et prêt à recevoir son plug. Ce qu’elle fait et voici son petit trou du cul paré d’un rubis. Elle le ressort puis le réintroduit pour plus de sensations. Un vrai délice. Elle continue et ne voudrait pas s’arrêter. Mais il l’interrompt brutalement
- Remonte dans la chambre, pense à te remaquiller comme je le désire, prends ta posture de soumission et attends-moi.
Est-il satisfait de sa démonstration? Elle n’en saura rien et sort du salon un peu frustrée.
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Apollonia Saintclair, est une illustratrice autodidacte au passé tortueux qui a fait irruption sur la scène du Web en 2012 avec des dessins qui ont captivé immédiatement un large public. Son inspiration oscile entre plaisir personnel et satisfaction de son public, Apollonia collabore avec des maisons d'édition comme La Musardine. Son imagination, alimentée par la culture pop autant que par les canons académiques, puise ses influences graphiques chez des figures emblématiques telles que Leonardo da Vinci, Moebius et Milo Manara, pour ne citer qu'eux. L'ouvrage "The Silver Spoon" compte aussi parmi ses grandes sources d'inspiration.
Apollonia partage son temps entre la cuisine et l'atelier, créant des œuvres qui transcendent le quotidien pour révéler à travers le trait et le sang notre essence véritable. Sa popularité repose sur son regard unique, capable de capturer l'essence de la sexualité de chacun à travers des scènes d'une imagination débordante et d'un érotisme libérateur. dans le cadre d'une exploration créative de la sexualité et de l'érotisme à travers des perspectives féminines. Elle défie les représentations traditionnelles et sexistes de la sexualité, souvent dictées par le patriarcat.
Apollonia Saintclair fait de son stylo une arme pour s'attaquer à la notion de "regard masculin", concept exploré par Laura Mulvey, en offrant une vision alternatif qui explore la diversité et la complexité des désirs et fantasmes humains. Ses œuvres invitent à une exploration personnelle de la sexualité, libréré de tout jugement et ouvert à l'interprétation de l'observateur.
Le travail d'Apollonia Saintclair, à la fois envoûtant et stimulant, invite à plonger dans des mondes fascinants où la sexualité explorée dans toute sa complexité et diversité, défiant les clichés et ouvrant la voie à une compréhension plus nuancée et libératrice de l'expression sexuelle.
Ses ouvrages : https://bdsm.fr/l.php?x=3V6Ekp5
Son site : https://apolloniasaintclair.com/
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Le BDSM ne s’arrête t’il qu’à un plaisir court et intense pendant une durée limité ? Je ne penses pas du moins ce n’est pas vision des choses.
Je penses que en tant que soumise mais aussi esclave je le dois de faire les tâches ménagères de mon maître, mais aussi de lui préparer un bon repas. Il est nécessaire que tout sois fait parfaitement pour que monsieur n’est rien à faire.
Confessions:
Le bien être de monsieur passe avant tout, je rêve d’un monde où je suis esclave de celui que j’admire, disponible 24h/24 et 7j/7. Que mon Maître puisse me réduire en esclavage complet et contrôle l’entièreté de ce que je fait et de qui je suis.
Être une Chienne vivant à la demeure de monsieur sera un accomplissement total pour salope que je suis, lui appartenir, mon corps comme mon image, qu’il me poste humilié à quatre patte… me balade en laisse… être attaché sans pouvoir me débattre… être un sex toys.. une salope sans dignité… un trou à remplir…
Seulement j’ai plus l’impression que c’est un rêve, un fantasme irréalisable… trop d’incohérences et de difficultés à mettre en œuvre cela est bien dommage… une sorte de rêve inaccessible...
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Dans deux jours, ma Douce Soumise débutera une période de frustration de 15 jours, pendant laquelle elle sera privée de toute jouissance. Avant d'expliquer l'importance cruciale de cette étape, laissez-moi évoquer les raisons qui me poussent à lui imposer cette forme de chasteté.
Tout juste âgée de 41 ans, ma Douce Soumise est en proie au doute. Depuis qu'elle a commencé à explorer sa soumission à l'âge de 40 ans, elle ne se sent plus désirable et se considère comme "périmée".
Mon objectif a toujours été de la guider en douceur dans l'exploration de ses fantasmes, de la pousser à repousser ses limites et de l'aider à devenir la soumise qu'elle aspire à être. Jusqu'à présent, nous avons déjà franchi certaines de ces limites bien au-delà de ce que nous avions imaginé. Il y a moins d'un an, ma Douce Soumise pratiquait très rarement la sodomie ; aujourd'hui, elle est capable d'endurer un fist anal et d'y prendre plaisir. Elle n'avait également jamais avalé de sperme de sa vie, et maintenant, elle le réclame et ouvre grand la bouche pour recevoir mon nectar. Sans parler de l'uro, qu'elle ne connaissait même pas auparavant.
En résumé, en l'espace de 8 mois, j'ai réussi à transformer ma femme "vanille" en une véritable soumise épanouie, obéissante et prête à se soumettre totalement à mes désirs.
Un matin, dès son réveil, je lui ai demandé de s'inscrire sur Tinder et de créer un profil. Calmement, je lui ai annoncé que pour les 15 prochains jours, je souhaitais qu'elle rencontre un homme tous les deux jours. Parmi ces hommes, il devait y en avoir un dont elle n'aimait pas du tout le physique, ainsi qu'un homme de plus de 65 ans. Elle devait également coucher avec deux hommes lors d'une même journée. Ses consignes étaient claires : se rendre dans leur hôtel et les baiser comme une vraie pute, sans compromis. Pas de préliminaires, pas de rendez-vous avant ou après, juste du sexe brut. Dans la chambre d'hôtel, elle devait laisser son téléphone allumé pour que je puisse écouter. Après ces 15 jours de rencontres coquines, elle devrait subir 15 jours de frustration, plus deux jours supplémentaires pour chaque homme qu'elle n'aurait pas couché.
Cette demande l'a choquée. Ma Douce Soumise n'imaginait pas que je serais capable de lui demander une telle chose. Au début, elle a protesté, affirmant qu'il lui était impossible de coucher avec d'autres hommes puisque nous étions mariés, et que cela n'était pas envisageable. Il faut dire que ma Douce Soumise est jalouse, tandis que moi, je ne le suis pas du tout. Pour moi, il y a une différence entre faire l'amour et simplement baiser. De plus, depuis toujours, l'un de ses fantasmes était de se faire prendre par un inconnu dans une chambre d'hôtel. J'étais en train de lui offrir son fantasme sur un plateau d'argent.
Elle a fini par accepter, et son défi a commencé le jour même. En quelques heures, elle avait son premier rendez-vous avec un Canadien de 33 ans. Il faut dire que pour une femme, c'est extrêmement facile de rencontrer des hommes juste pour coucher. Elle s'est préparée à ce rendez-vous, s'est maquillée, coiffée, et a enfilé sa belle robe noire moulante. Elle était nerveuse ; en 14 ans de mariage, ma Douce Soumise n'avait jamais posé les mains sur un autre homme que moi. Je l'ai encouragée, ai trouvé les mots pour qu'elle ait le courage de franchir la porte. Je l'ai déposée à la réception de l'hôtel, puis je l'ai appelée pour pouvoir écouter tout ce qui se passait. C'était parti. Je l'ai entendue frapper à la porte, un hello nerveux. Ça y est, elle était dans la chambre d'hôtel, avec ce Canadien de 33 ans, musclé et vraiment bien foutu. Il faut dire que là où nous vivons, les touristes sont vraiment canons et musclés, pour la plupart ils viennent pour s’entraîner au Muay Thai de manière professionnelle.
Je les ai entendus discuter un moment, lui prenant une bière, et
après quelques minutes, les voix ont été remplacées par des bruits de bouche. Ils s'embrassaient, j'étais terriblement excité, excité de voir ma Soumise rester dans cette chambre, excité de savoir qu'elle réalisait un fantasme tout en dépassant ses limites grâce à moi. Les respirations ont augmenté en intensité et déjà j'entendais les premiers gémissements de ma Douce Soumise. J'arrivais à deviner ce qu'il lui faisait juste par les bruits. Il est en train de la doigter, je reconnais le bruit très distinct de ma Soumise quand elle mouille et qu'elle est excitée. Ça y est, il la pénètre, ses gémissements ne trompent pas, elle prend son pied. Malheureusement pour elle, le jeune homme a succombé trop rapidement à son charme. Il part prendre sa douche, je reçois un message. "Maître, c'était trop rapide, puis-je rester un peu pour un deuxième round ?" Ma Douce Soumise avait succombé au charme de l'adultère consentant. Je lui accorde et le deuxième round fut bien plus intense...
Pendant ces 15 jours, ma Douce Soumise n'a pas failli une seule fois. Parmi les hommes qu'elle a baisés, il y en avait quatre qui avaient du mal à la satisfaire : un Maître dominant expérimenté, dont je vous raconterai la soirée dans un autre récit, un homme de 64 ans, et un homme expert en libertinage qui a décidé de m'appeler en visio pour que je les regarde baiser. Ces 15 jours ont été vraiment très intenses. Ma Douce Soumise a vraiment repoussé ses limites. De plus, chaque fois qu'elle revenait d'un rendez-vous, je la baisais sans qu'elle ait le droit de se laver. Elle est passée par tout un tas d'émotions. Elle s'est sentie pute, désirable, sale, excitée, fatiguée, enjouée. Toutes ces émotions décuplées à 100% par l'adrénaline. Sa soumission n'a jamais été aussi parfaite. Je suis tellement fier de ma Douce Soumise...
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Épisode 4 : la présentation
Un moment de détente dans ce cadre champêtre me fut proposé.
Le salon donnait sur le parc et une petite balade à l'extérieur avec la chienne s’imposait. J’acceptai.
Tenue en laisse Marc fit marcher lilly à quatre pattes. Les pinces écartaient son sexe, et la meurtrissait dans sa chair la plus intime car chaque mouvement tirait sur les lèvres. Elle essayait de faire bonne figure, mais elle devait souffrir. Malgré les protections aux genoux, avancer dans les allées ainsi harnachée n’était pas une partie de plaisir mais il marcha lentement en prenant le temps de flâner.
Il s'arrêta souvent pour me montrer un pin centenaire, un ginkgo biloba “l’arbre aux cent écus” ou un massif de plantes rares.
Lilly prenait la pose à chaque halte.
Cuisses écartées, ouverte et bien cambrée et il la taquina avec une cravache provoquant des plaintes de la chienne. Il le fit tout en m’expliquant l’origine des différentes espèces de plantes et l’histoire du manoir qui faisait partie de sa famille depuis plusieurs siècles.
Arrivé devant un bassin ornée d’une statue d’une femme nue il la fit s’approcher de la fontaine et la fit boire en se penchant pour laper et elle obéit à regret.
Au détour d’un sentier, un arbre abattu barrait le chemin et il la positionna courbée en travers du tronc. Il proposa qu’on la prenne tous les deux simultanément en alternant bouche et cul.
J’acquiesçai avec un plaisir non dissimulé. Cela faisait plusieurs heures que j’avais envie d’elle.
Il veilla à ce que son ventre soit bien à plat contre le tronc, cul et tête bien dégagés. Elle subit nos assauts, bouche et cul emplis par nos sexes vigoureux, en gémissant. D’un signe de la main nous décidions d’échanger nos places et elle fut traitée d’une manière assez bestiale.
Au moment de jouir nous nous présentâmes tous les deux devant elle. Ejaculant sur son visage et dans sa bouche de concert. Elle avala nos semences mélangées sans rechigner.
J’avais adoré la sensation de mon sexe la pénétrant dans son cul, pendant qu’elle suçait Marc.
Le moment est venu d’expliquer et de raconter notre histoire de couple afin de mieux comprendre pourquoi, j’avais amené ma soumise adorée pour la livrer ainsi à un dresseur de chienne.
Il y avait 8 ans que lilly et moi formions un couple Maître soumise.
Elle avait 35 ans et moi 15 ans de plus lors de notre rencontre. J’avais déjà une grande expérience de Maître et j’avais été marié avec une femme qui était ma soumise pendant de longues années, mais nous avons divorcé.
Lilly ne connaissait que la vie vanille et je n’avais aucunement l’intention de vivre avec une femme qui ne serait pas ma soumise. Je l’ai donc initié et lui est fait découvrir le Bdsm.
Elle a aimé et s’est épanouie et a rapidement été demandeuse. Lilly n’était pas soumise en 24/7 mais sur un simple mot clé elle devenait soumise et obéissante. Elle aimait la fessée, le bondage et tous les instruments qui font partie de ces jeux. Sauf la badine qu’elle redoutait par dessus tout et que je réservais aux punitions dures. Nous avions un grenier transformé en donjon pour nos séances.
Puis nous avons fait des rencontres Bdsm . Tout d’abord avec un couple d’amis que je connaissais et dont la femme était soumise et son mari dominant.
Lilly a découvert le plaisir d’être attachée avec une autre femme et la complicité des deux soumises était une délicieuse découverte.
Puis quelques autres couples, dont certains devinrent des amis, et nous avons vécu des moments de partage. D’autres ne furent que de passages.
J’étais très sélectif et lilly redoutait toujours ces rencontres.
Pourtant en même temps elle ressentait une réelle excitation à l’idée de jouer.
Ce mélange de crainte et de désir donnait de très bon résultats. Oui je dirais que c’était à la fois ludique et sérieux selon les séances et les fesses de ces dames s’en souviennent parfois quelques jours après.
On n’aimait pas trop fréquenter les clubs SM. Le fait que les dominants restent habillés toute une soirée figés dans leur rôle, le fouet à la main m’a toujours paru étrange.
Mais nous n’avons jamais rencontré d’échangistes purs et durs. Pourtant lors de ces soirées le sexe était quand même présent et j’aimais voir ma soumise sucer un inconnu et être fessée.
Faire jouir les soumises attachées dans un savant dosage de plaisirs et de tourments.
Mais le sexe n’était pas le but dans le cadre Bdsm. Parfois je refusais qu’elle soit pénétrée n’ayant pas trouvé le dominant à la hauteur ou simplement cela n’aurait rien apporté de plus dans nos jeux.
Nous attendions d’être à deux pour finir en beauté la nuit en mélangeant plaisir et tourments.
Et nos orgasmes étaient d’une rare intensité.
J’ai toujours beaucoup aimé mettre en scène les débuts de ses rencontres : arrivée les yeux bandés, avec collier et laisse, dans une tenue imposée et forcément sexy choisie par l’invité,
pour découvrir la soumise prête et offerte. Le cadre, l’ambiance, la musique, les bougies tout cela faisait partie des détails qui font qu’une soumise privée de la vue va ressentir des sensations fortes et intenses tous ses autres sens étant en éveil.
Au bout de 8 ans de vie commune en faisant le point avec lilly on était arrivé à un moment que doivent traverser beaucoup de couples : la routine qui s’installe et le désir qui se fait plus rare.
La faute au boulot, les enfants, les soucis …cela prenait presque tout notre temps et notre énergie.
C’est là que soit on choisit de mettre une télé dans la chambre à coucher et c’est le début de la fin ou on part à l’aventure au bout du monde pour ressouder le couple.
On a beaucoup discuté et fait le point sur sa soumission, notre amour, nos envies…
Elle m’a avoué que lors de ces dernières rencontres elle était souvent déçue, le domi était soit trop gentil, soit maladroit ou simplement sans imagination.
Que moi je n’avais plus ce désir de la surprendre me contentant de nos jeux, et nous connaissant trop on était devenu moins créatifs. Elle aimait toujours le côté DS, être ma chienne mais elle avait besoin de nouveauté, de savoir si ses limites pouvaient être repoussées et moi mari et Maître je n’osais pas de peur de la blesser.
Elle avait mille fois raison même si elle était traitée en chienne je n’allais pas au bout de mes fantasmes avec elle, car je l’aimais trop pour risquer de la perdre.
Je compris qu’il fallait que ce soit un parfait inconnu qui lui offre cette possibilité de vivre cette expérience. Encore fallait il trouver ce dresseur, capable sans état d’âme de la prendre en main.
Je vous dirai pas comment après de longues recherches je l’ai trouvé et sélectionné, selon des critères précis et de longues discussions, mais voilà cet homme c’est Marc.
La suite au prochain épisode
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"Vous êtes mon palais, mon soir et mon automne, et ma voile de soie et mon jardin de lys, mon parc et mon étang de roseaux et d’iris". Exigeante poétesse de la Belle Époque, mais fragile et crépusculaire, toujours en quête d'absolu et d'inaccessible perfection, Renée Vivien (1877-1909) était une femme libre exprimant dans ses poèmes ses amours saphiques, passionnées, mais souvent malheureuses. Méprisée par la critique de son temps, l'auteure britannique de langue française, voix du Parnasse oubliée, à la vie tragique et tumultueuse, osait déclarer son amour pour une femme, à l'époque où la société condamnait pourtant l’homosexualité, considérée alors comme une maladie mentale, dans un univers littéraire réservé aux hommes. Les femmes de lettres étaient alors dénommées, avec ironie, les "bas-bleus." Mais qu’importe les conventions, Renée Vivien prenait la plume avec courage en publiant des textes lesbiens, mais aussi très féministes, condamnant le mariage et rejetant la maternité. Jugée trop sulfureuse et accusée de perversité, "Muse aux violettes" ou "Sappho 1900", ses surnoms, se contentait d’éditions confidentielles à compte d’auteur. Renée Vivien naît à Londres, le 11 juin 1877, sous le patronyme de Pauline Mary Tarn d’un père rentier, John Tarn, et d’une mère américaine, Mary Gillet Bennet. Elle grandit en partie entre Paris et Fontainebleau, étouffée par les préceptes de l’Église anglicane paternelle et la sévère éducation catholique qui prévaut en France à cette époque, et plus particulièrement dans l’institution où ses parents les ont placées, elle et sa sœur cadette Antoinette. C’est là qu’elle rencontre les sœurs Shillito, d’autres jeunes américaines élevées comme elle dans une famille aisée, cultivée et cosmopolite. Entre Pauline et l’aînée des Shillito, Violette, les liens d’amitié sont si forts et leurs comportements si tendres qu’ils éveillent les soupçons des surveillantes de l’internat. Elles se font sermonner, voire réprimander. Entre les deux jeunes filles, l’intimité est exaltée par des traits de souffrances communes. Pauline a perdu son père, qu’elle admirait énormément, à neuf ans. Accablée, seule face à ses maux, elle est très tôt attirée par la morbidité.
"Vous êtes mes parfums d’ambre et de miel, ma palme, mes feuillages, mes chants de cigales dans l’air, ma neige qui se meurt d’être hautaine et calme". Violette quant à elle, sans être souffreteuse, donne à tous ceux qui l’approchent l’impression d’être éphémère, comme au bord de la vie. À Pauline qui cependant se projette et affirme haut et fort, dès son adolescence, qu’elle veut être poète, Violette répond: "Je ne serai rien." Quand la veuve Tarn, remariée, décide de rentrer en Angleterre, c’est pour Pauline un arrachement amoureux, "un déchirement affreux" de sa "patrie d’enfance" et elle pleure Violette chaque jour. De plus, la famille est endeuillée une seconde fois à la mort de l’oncle de Pauline, qui plonge dans le spleen et la mélancolie. Seule, car sa mère est distante et lui préfère la solaire Antoinette, elle dépérit dans une ville sombre qu’elle déteste où "un brouillard tous les jours" mue la cité en presque tombeau. Heureusement, il y a les vacances en Europe avec les Shillito et leur gouvernante française, Mademoiselle Méjean, dont Pauline se dit la nièce afin de s’inventer une famille et de trouver chaleur et compassion. Cette dernière l’encourage à écrire des vers, épaulée et critiquée par Violette. Dès qu’elle découvre la poésie, Pauline n’est plus seule. Des carnets retrouvés longtemps après sa mort font état d’une ambition immense. Elle veut écrire une épopée française, une fresque historique, exhumer toutes les gloires passées, réhabiliter le mélodrame et secouer la critique littéraire. Sans se l’avouer, elle veut prendre aux hommes un territoire qui leur est réservé. Elle pressent déjà que le talent seul, en ce début de XXème siècle, n’est pas suffisant lorsqu’on est femme. Aussi acquiert-elle, en autodidacte, une culture assez remarquable. Elle apprend le grec pour lire et traduire les rimes de Sappho dont elle tire son inspiration, d'exaltation du féminin. Elle lit Dante en italien et en fera plus tard des traductions jugées honnêtes, elle s’imprègne du romantisme de Victor Hugo, du réalisme de Zola, revient aux grandes envolées wagnériennes en faisant sienne la devise de son père: "Vincit qui curat", est vainqueur celui qui persévère.
"J’épie avec amour, ton sommeil dans la nuit, ton front a revêtu la majesté de l’ombre, tout son enchantement et son prestige sombre". Elle acquiert aussi, toujours seule, des idées politiques dans les livres qu’elle dévore. Elle est "républicaine dans l’âme" et farouchement opposée à "l’abomination" qu’est la peine de mort, convaincue également, suivant Hugo, de la nécessité des États-Unis d’Europe. À cela s’ajoutent des idées féministes très tranchées qu’elle puise chez Sappho mais aussi en elle, sentant avec exaspération l’oppression subie par les femmes dans une société phallocrate, religieuse et hypocrite. Dans ce bouillonnement intérieur, elle écrit beaucoup, se lamente de sa vie solitaire et ne vit que pour les retrouvailles définitives avec Violette. C’est chose faite en 1898, lorsque Pauline est émancipée un an avant sa majorité et qu’elle fuit Londres pour Paris, à l’abri du besoin grâce à l’héritage paternel. En 1899, un an après son arrivée à Paris, elle rencontre Natalie Clifford Barney, riche femme de lettres américaine, ouvertement lesbienne, avec laquelle elle entame une liaison. Celle-ci la fait entrer dans le cercle de Paris-Lesbos, fréquenté par de nombreuses intellectuelles de l’époque. Les années 1900 voient une floraison d’œuvres écrites par des femmes, célébrant l’amour entre femmes: Lucie Delarue-Mardrus, Colette ou Anna de Noailles font partie de ces auteures. Renée Vivien commence alors à écrire, et ne s’arrête plus. Toute sa vie Renée voulut fuir la réalité et se réfugier dans son monde de rêve, de littérature, sublimation du quotidien et d'aventures amoureuses. Femme à la silhouette frêle et discrète généralement vêtue de noir ou de violet, elle semblait avoir rassemblé sa beauté dans "ses lourdes et délicates paupières et leurs longs cils noirs" à tel point que Lucie Delarue Mardrus disait d'elle, que sa personnalité n’apparaissait que lorsqu’elle fermait les yeux. Ce n’est pas anodin car toute sa courte vie s’est déroulée derrière ses paupières closes comme derrière les portes closes de son appartement, véritable sanctuaire oriental, situé au rez-de-chaussée du vingt-trois de l'avenue du Bois de Boulogne donnant sur un jardin japonais.Ce refus d’affronter le monde extérieur est symptomatique d’une sensibilité presque maladive, d’une personnalité exaltée, éprise d'absolu mais refusant tout compromis avec le monde extérieur, aimant malgré tout la vie mais hantée par la mort. Seule la littérature pouvait faire jaillir du vide et de la douleur une eau de vie. En neuf années de vie littéraire, la poètesse publie quinze volumes de vers et de proses, auxquels s’ajoutent six volumes posthumes. Son œuvre est très souvent le commentaire lyrique de sa vie mais elle constitue aussi une sorte de biographie chimérique, lieu du fantasme inassouvi.
"Tu dors auprès de moi, comme un enfant. J’écoute ton souffle doux et faible et presque musical, s’élevant, s’abaissant, selon un rythme égal". Dans l’amour homosexuel, c’est sa propre image que chercha Renée et elle pensa la trouver dans le visage approchant des autres femmes, dans le reflet trompeur que renvoie le miroir. Natalie Barney et Renée Vivien ont toutes les deux vingt ans quand elles se rencontrent. Un coup de foudre soudain mais explosif frappe la sensuelle amazone et la prude Pauline, au corps endormi. Elles écrivent des vers, côte à côte, et Natalie admet, chose rare, que Pauline est plus douée qu’elle. "Son chant me plaisait plus que le mien", écrira-t-elle. Pauline offre à son amante des vers, que celle ci veut faire publier. C’est ainsi que paraît en 1901 "Études et Préludes" sous l’intrigant pseudonyme de R.Vivien, puis "Cendres et Poussières" en 1902, sous le nom de René Vivien et enfin "Évocations", un troisième recueil de poésies, cette fois sous le pseudonyme complet de Renée Vivien. Dès l’apparition d'"Études et Préludes", la critique est d’autant plus enthousiaste qu’elle pense avoir affaire à un jeune poète. Ainsi, avant d’être happée par un mysticisme sombre et presque nécrophage, Renée Vivien commença sa carrière dans un éclat de rire provoqué par cette méprise et une irrévérence, aux lois de l’édition de l’écriture féminine dite de la Belle Époque. Elle était jugée trop sombre, trop languide, mais surtout trop décadente et trop féministe. Entre la volage et amazone Natalie Barney et celle qui, déjà, exprime une haine profonde du corps pour ne s’attacher qu’à l’idée de "la Femme", la passion brûle et les déchire. Les infidélités régulières de Natalie, et son comportement solaire et fantasque se heurtent à la timidité et la gaucherie de Renée, qui bientôt ne le supporte plus. Elles se séparent avec fracas, tout en restant liées à vie, car Natalie n’accepta jamais tout à fait la perte de son "Paul" et déploya une folle énergie à la reconquérir, allant même, entre l'envoi de fleurs ou de lettres enflammées jusqu'à solliciter Pierre Louÿs pour plaider en sa faveur. Renée Vivien saisit l’occasion de cette douloureuse rupture pour publier en 1904 "Une femme m’apparut", récit à peine masqué de sa folle passion avec Natalie Barney et ses amantes. Elle y affirme davantage son esthétique personnelle saphique et un féminisme transgressif que la critique masculine ne lui pardonne pas. Lassée de sa vie sentimentale agitée, elle voyage beaucoup, de Nice où elle possède une maison, en Grèce et au Japon, plus pour se fuir que pour de réelles découvertes. Elle entame alors une relation sincère et stable avec la richissime baronne Hélène de Zuylen, mariée et mère de deux enfants. Ensemble, elles publieront quatre recueils de poèmes, et Vivien lui dédiera plusieurs de ses œuvres.
"Tes yeux lassés sont clos, ô visage parfait ! Te contemplant ainsi, j’écoute, ô mon amante ! Comme un chant très lointain, ton haleine dormante, je l’entends, et mon cœur est doux et satisfait". C’est l’amour-protection qui se révèlera en définitive le plus puissant. Hélène de Zuylen veillera sur elle jusqu’à son dernier souffle. Mais toutes ses amours sont des images de mort désirée, et Renée les vit selon un schéma dominatrice-dominée. Elle reproduit un rapport de force en s’attribuant ou en attribuant à la femme aimée le rôle de l’amant. Mais en réalité, c'est toujours elle qui se donne la place du page soumis à sa reine. Renée Vivien ne pouvait assumer son être. Elle haïssait son corps et détestait ses origines. Elle rejetait sa mère qui la négligea pendant son enfance après la mort de son père, puis fut jalouse des attraits de sa fille et découragea les jeunes gens qui voulaient s’en approcher. Après une cour éperdue et des rendez-vous manqués, Natalie séduit à nouveau Renée et elles partent ensemble à Mytilène fouler la légende. Là, elles passent les semaines les plus passionnées et les plus belles de leur histoire. Les deux femmes forment alors le projet fou d’établir à Paris une colonie d’artistes lesbiennes, sur le modèle de l’école des amies de poésie de Sappho. Cependant, la baronne de Zuylen avertit Renée de son arrivée sur l'île de Lesbos et propose qu’elles se retrouvent. Effrayée par sa propre trahison, Renée Vivien rentre aussitôt à Paris, en jurant à Natalie Barney qu’elle va rompre avec Hélène de Zuylen. Les lettres qu’elles échangent alors, prouvent à quel point la jeune poétesse est, sinon un esprit retors, au moins un esprit fragile et atteint. De fait, dépendante à un sédatif pour dormir, l'hydrate de chloral, à l’alcool qu’elle boit et au jeûne, que l’on ne nomme pas encore anorexie, Renée Vivien est malade. En 1907, Hélène de Zuylen la quitte tout à coup pour une autre femme. Cette rupture la bouleverse profondément. Elle s’évade par de nombreux voyages mais elle s'affaiblit au cours de l’une de ses escapades, et sa santé ne fait que se détériorer, jusqu’à sa fin. Entre 1906 et 1909, elle s’enfonce de plus en plus dans la dépression et l’alcoolisme, mais trouve toutefois la force d'écrire. En quatre ans, elle publie neuf ouvrages. À la même époque, Vivien entame une relation amoureuse épistolaire avec une admiratrice turque, Kérimé Pacha mais les deux femmes n’ont que très peu d’occasions de se rencontrer. Avec Kérimé, c’est au-delà de l’amour, le rêve de l'amour, rêve poétisé et idéalisé que Vivien va vivre et créer. Ce culte envers cette lointaine partenaire se transforme rapidement en culte de l’amour. Le songe oriental ajouté au piment de l’interdit, car Kérimé était mariée et cloîtrée dans un harem de Constantinople, enflammait Vivien. Cet amour de loin, comme celui des troubadours, s’alimentait de rêves et d’imaginaire.
"Ma douce, nous étions comme deux exilées, et nous portions en nous nos âmes désolées. L’air de l’aurore était plus lancinant qu’un mal, nul ne savait parler le langage natal". La courte vie de Renée Vivien apparaît comme un exil permanent, une errance entre le passé et le présent, l’idéal et le réel, la mémoire et l'éphémère, l'exigence et la faiblesse, les fréquentations les plus hautes et les plus vulgaires. Elle accumule les liaisons et les passades. Elle se met à fréquenter le demi-monde, certains milieux d’actrices et de courtisanes, dont une demi-mondaine de bas étage, Jeanne de Bellune caractérisée par sa laideur et sa vulgarité. Elle se replie de plus en plus sur elle-même. En 1908, lors d’un voyage à Londres, elle tente de se suicider au laudanum. Elle met en scène sa propre mort, s’allongeant sur son canapé, un bouquet de violettes à la main en souvenir de son amie Violette décédée en 1901. Mais cette tentative échoue, et ne fait que l’affaiblir. Dès l’été 1909, elle doit se déplacer avec une canne. Elle ne chante plus dans ses poèmes que le déclin, le silence et la mort. L’amour et la poésie ne sont plus que du passé. Souffrant d'une gastrite chronique due à des années d'abus d'alcool, elle renonce bientôt à s'alimenter. Les dernières années de sa vie sont décrites par son amie Colette, dans "Le pur et l’impur" (1942). Celle-ci avait été son amie depuis ses premiers jours à Paris. Elle évoque dans son roman cette "immodeste enfant", "innocente et crue", mais "diaboliquement attachante". Quelques jours avant sa mort, elle se convertit au catholicisme. Elle meurt le dix-huit novembre, à l’âge de trente-deux ans. C’est la baronne de Zuylen qui s’occupe des funérailles et qui, jusqu’à sa propre mort, fleurit la tombe de Renée Vivien au cimetière de Passy. Marginale à son époque et novatrice toujours, cette muse inquiète et mélancolique qui redoutait tant l’oubli, a peu à peu gagné en modernité. Le lyrisme du vers séduit et offre avec naturel et aplomb une vision personnelle de l’amour. Mais réduire Renée Vivien à une poétesse homosexuelle est une erreur, car elle était avant tout une femme à la recherche d’un idéal littéraire. Survit son œuvre, oubliée parce que trop datée, mais redécouverte parce que majeure.
Bibliographie et références:
- Marie-Jo Bonnet, "Renée Vivien, l'érudite poètesse"
- Yvan Quintin, "Sappho avec le texte grec"
- Nicole G. Albert, "Le langage des fleurs"
- Jean-Paul Goujon, "Renée Vivien et ses masques"
- Marie-Ange Bartholomot, "L'imaginaire dans l'œuvre de Renée Vivien"
- Nelly Sanchez, "Renée Vivien, lettres inédites"
- Claude Bac, "Renée Vivien, une femme m'apparut"
- Camille Islert, "La poésie lesbienne de Renée Vivien"
- Denise Bourdet, "Natalie Clifford Barney"
- Colette, "Le pur et l’impur"
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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Les aventures de S.
En route…
Dans le taxi qui me conduisait jusqu’à ce premier rendez-vous, je frissonnais malgré moi, d’impatience bien sûr, mais également d’une certaine appréhension. Je n’avais aucune idée de ce qui m’attendait, de ce qu’il allait faire de moi. Le trajet semblait durer étrangement longtemps et j’en profitais pour me repasser les consignes: il me fallait me présenter devant sa porte, en robe, sans culotte ni collants. En prévision, j’avais pris une longue douche, épilé mes jambes et ma toison, qui n’avait pas vu de rasoir depuis plusieurs années, je m’étais légèrement maquillée et j’avais retourné tout mon placard dans l’espoir de trouver une robe qui m’aille. Pas trop courte, pas trop longue, un peu sexy, je voulais lui laisser une bonne première impression. Il y avait longtemps que je n’avais pas pris autant de soin pour me préparer, pour m’apprêter et en partant, je me sentais tantôt presque belle, tantôt ridicule. La jupe était trop courte, le décolleté trop prononcé, mes cheveux courts pas assez féminins… Qu’en penserait-il? Mes pensées vagabondaient dans tous les sens pendant que la voiture se faufilait dans les embouteillages parisiens.
Qu’en penserait-il? Comment pouvais-je le savoir? Je ne savais presque rien de l’homme que j’allais rencontrer. Certes, nous avions échangé de nombreux messages depuis une dizaine de jours. Au début presque amicaux, prenant des nouvelles l’un de l’autre (nous avions eu une relation d’une nuit une dizaine d’années auparavant), les messages étaient rapidement devenus plus directs, plus personnels, plus chauds. En quelques jours, j’étais devenue S., sa soumise et il était devenu mon maître. Ne me demandez pas comment c’est arrivé, j’en serais bien incapable. Toujours est-il que je me rendais donc au 1er rendez-vous avec mon maître. Même en me le répétant encore et encore, cela me fait frissonner des pieds à la tête, toujours partagée entre la peur et l’excitation. Au fil des messages, nous avions échangé sur nos souhaits, nos fantasmes, nos attentes, nos limites également. Petit à petit, j’avais appris à modifier mes propos, passant au vouvoiement, demandant la permission de poser des questions, acceptant quelques missions à distance, qui, avec un peu de recul, étaient complètement folles pour moi. Comment en étais-je arrivée à prendre des photos de mes seins en plein milieu d’un train bondé pour les lui envoyer? Au fur et à mesure des jours nous rapprochant de ce premier rendez-vous, l’excitation était montée crescendo et je ne me reconnaissais plus. Je n’avais qu’une hâte, enfin arriver et le laisser faire de moi ce qu’il voulait. J’avais accepté, en tout cas je le pensais, de lui céder tous les droits sur moi, de devenir sa chose pendant l’espace d’un moment. Bien entendu, nous avions posé des garanties, j’avais exprimé mes peurs et mes limites et je comptais sur lui pour les respecter. Une petite voix au fond de moi me disait bien que j’étais folle, qu’une fois sur place, rien ne l’empêcherait de faire de moi ce qu’il voulait, bien au delà des limites posées, que je n’avais prévenu personne. Les pires faits divers repassaient dans mon esprit mais je les chassais au loin. Au moins, j’aurais vécu follement mes derniers instants. Je ne pus retenir un rire et lorsque le chauffeur me jeta un regard dans le rétro, je devins rouge écarlate comme s’il avait deviné ce à quoi je pensais.
Lorsque la voiture s’arrêta enfin devant la rue indiquée, je sortis de la voiture chancelante. Le souffle me manquait. Allais-je vraiment aller jusqu’au bout ou m’enfuir en courant? Paniquée, je ne savais plus où je devais aller, quel code taper pour entrer… À deux doigts de faire demi-tour, mon téléphone vibra. Un message de J. Il voulait savoir si j’étais bientôt là et me dit qu’il m’attendait avec impatience. D’un coup, mes pensées négatives s’estompèrent et le désir s’insinua au plus profond de moi. Rapidement, je trouvais la porte de son allée, déverouillait la porte avec son code et pénétrait dans la petite cour qui menait à son appartement. La lourde porte cochère en se refermant sur moi m’isola totalement du monde extérieur et le silence se fit. La petite allée qui menait à l’entrée de son immeuble était un de ces petits coins de paradis parisien qui vous emmène à mille lieux du périphérique et de la rue grise et encombrée. D’ordinaire, j’aurai été subjuguée par cette petite alcôve, mais aujourd’hui, je n’avais qu’une envie, traverser à toute vitesse ce passage et grimper les marches à la volée. Le 2ème code entré et la porte franchie, je me retrouvais en face d’un petit escalier qui montait dans les étages. 4ème gauche m’avait il indiqué. Je commençais donc mon ascension tout en commençant à me préparer. Petit coup de brush sur les lèvres, recoiffage rapide. Au 2ème, je fais une pause pour enlever mon manteau, mon écharpe afin d’être un peu plus “disponible” à mon arrivée. Oups, la voisine sort de son appartement et me regarde bizarrement. Je pense que je suis aussi rouge que les carreaux au sol. Je continue jusqu’au 3ème étage en priant pour ne croiser personne d’autre. Car j’ai une mission, enlever ma culotte et mes collants pour satisfaire la demande de mon maître. En plein mois de janvier, je ne me suis pas risquée à venir sans. Rapidement, sous le stress de voir quelqu’un débarquer, j’enlève mes bottes, mes collants, ma culotte et remet mes bottes. Je manque tomber dans le processus, oscillant entre le fou-rire et le manque de souffle dû à la peur. Cela crée en moi une excitation proche de la jouissance, alors que la soirée n’a même pas commencé. Je prends une seconde pour me calmer, range toutes mes affaires dans le grand cabas que j’avais préparé et entame la montée du dernier étage. A peine arrivée sur le palier, la porte s’ouvre. J. s’impatientait, se demandant ce qui me retenait. Je suis sur le pas de sa porte, essoufflée, excitée, pétrifiée.
Dans l’antre de mon maître
Mon maître, sans un mot, me fait signe de rentrer. Je me sens toute petite, même si mes bottes me font prendre quelques centimètres. Son regard sur moi, sur ma robe, sur mon décolleté me coupe le souffle. Je rentre, me retrouve devant lui et il m’embrasse sur le bout des lèvres, en douceur, puis se place sur le côté pour que je passe. Je me retrouve à l’intérieur, un peu gauche, et décide de poser mon gros sac sur le côté, faisant tomber au passage une pile de livres. Je me fonds en excuses mais mon maître ne semble pas m’en tenir rigueur. Je me redresse finalement et par instinct, place mes mains jointes devant moi, la tête baissée. Est ce la posture requise d’une bonne soumise? Cela semble plaire à mon maître. Il reste quelques secondes à m’observer puis soudainement, lève ma robe au-dessus de mes fesses.
“Je vérifie que tu as respecté notre marché”. Ce simple contact m’envoie une décharge électrique et je suis à deux doigts de lui demander de me prendre à l’instant. Mais, la situation impose le silence et je me prête au jeu.
Je prends peu à peu mes repères pendant que mon maître admire ma croupe (enfin, j’espère) et je regarde un peu plus autour de moi. A quelques pas, la petite table du salon attire mon regard. Cravache, fouet, godes, liens, boules de geisha, baillon… mon maître a exposé sur la table toute sa collection BDSM.
Depuis quelques semaines, je me suis renseignée sur ces instruments de soumission, de sado-masochisme. Certains me font peur, d’autres me rendent curieuse et je regarde avec intérêt cette exposition. J. surprend mon regard et sourit.
Ça te plait?
Je crois
Pardon?
Je crois? maître?
C’est mieux. C’est une partie de ma collection
Une partie? le mélange d’émotions que je ressens depuis quelques minutes me dépasse. Je ne sais plus où j’en suis, hésitant entre partir en courant ou m’offrir totalement.
J. contourne la table et s’assoit sur le canapé. Il me fait signe de venir vers lui, ce que je fais après un temps d’hésitation. Je m’assois à côté de lui et il sourit.
M’as tu demandé la permission de t’asseoir?
Oups, je me relève comme si j’étais assise sur un ressort.
Je rigole, assis toi, mais relève un peu ta robe.
Je me retrouve donc assise sur le canapé en cuir blanc, les fesses directement en contact avec celui-ci. Le froid me surprend et me fait sursauter. Mon maître, à l'affût de mes réactions, sourit de nouveau.
Est ce que tu aimes ce que tu vois?
Oui, oui. Heu, oui maître.
Est ce qu’il y a des choses que tu ne connais pas? Ou qui te font peur?
Je regarde de nouveau, sans me cacher cette fois et je suis assez fière de moi car je crois tout reconnaître. J’ai bien travaillé mes devoirs et je suis heureuse de lui montrer que je ne suis pas si débutante que cela.
Il commence alors à me présenter tout ce qu’il y a sur la table:
Il y a des objets de plaisir: vibros, gode, petit œuf à insérer et que je peux commander à distance. Il y a des outils de contrainte pour te maintenir: des liens pour les pieds, les poignets, des baillons (dont un avec une boule), des tissus pour le bondage. Et il y a mes outils préférés: cravache, fouet à lanière, spatule.
Spatule?
Oui, une spatule, tu verras, c’est… intéressant.
Je suis immédiatement pétrifiée de peur. Je me permets de lui rappeler que l’une de mes limites est une trop grosse douleur et la deuxième, de ne pas avoir de traces qui restent. Il rit et me dit de ne pas m’inquiéter, qu’il a bien noté mes limites, même si son rôle est de les repousser, à chaque fois un peu plus. Je me rends compte que je transpire un peu sous le coup du stress, mais qu’en même temps, je mouille comme cela ne m’était pas arrivé depuis très longtemps.
Déshabille-toi.
Cet ordre, comme un claquement au milieu de mes pensées, me fouette d’un coup. Je m’arrête de respirer. C’est maintenant ou jamais. Et, sans savoir moi-même d’où ça me vient, je quitte ma robe d’un seul coup et me retrouve en soutien-gorge sur son canapé. Quelle sensation incroyable! J’ai honte de mon corps, pas vraiment idéal, avec mes bourrelets, mon ventre qui est loin d’être plat, mes cuisses épaisses. Mais mon maître ne semble pas s’en soucier et m’observe intensément.
J’ai dit: déshabille-toi.
Oups, mon soutien-gorge. Mes doigts glissent sur la fermeture comme si c’était la première fois que je l’enlevais. Mes seins se libèrent et je vois les yeux de J briller un peu. Je me sens presque désirable et mon désir augmente au creux de mes reins.
Il attrape quelque chose sur la table.
Ceci est ton collier. Je t’en ai commandé un, spécialement pour toi, mais pour le moment, tu auras celui-ci. Ce collier signifie que tu m’appartiens, que tu dois m’obéir. Tourne toi!
Je lui tourne le dos et il glisse cet épais collier en cuir autour de mon cou. Il serre le collier et le ferme. Il ne m’empêche pas de respirer mais me sert assez pour que je sente déjà une certaine contrainte. Et son poids empêche de l’oublier. Il est relié à une laisse sur laquelle mon maître s’empresse de tirer, me montrant ainsi que c’est lui qui dirige maintenant mes mouvements. Puis, il attrape sur la table des liens épais qu’il place à mes poignets puis les attache entre eux. Puis à mes chevilles afin d’attacher mes pieds entre eux. Enfin, il place un masque opaque sur mes yeux, me coupant ainsi de toute sensation visuelle.
J. me demande alors de m’allonger sur le dos sur le canapé. Je me retrouve ainsi pieds et poings liés, nus sur son canapé. Pendant quelques secondes, plus rien ne se passe et cette attente, dans le noir, attachée, est tellement excitante et stressante que mon souffle s’accélère. Mon maître me glisse alors entre les doigts un objet vibrant que je reconnais de suite. J’en reste bouche bée.
Je vais aller prendre une douche. Tu dois garder ce vibromasseur sur ton clitoris jusqu’à mon retour, mais tu n’as pas le droit de jouir. Tu peux jouer avec la vitesse, mais interdit de l’enlever.
Mais je ne peux pas, me masturber devant toi, c’est impossible.
Pardon?
Je ne pourrais pas.
Un silence s’ensuit et d’un coup, je ressens un grand coup de fouet sur les cuisses, me faisant sursauter et gémir.
Tu viens de me tutoyer? C’est interdit.
Je me tortille sous la douleur pendant que j’essaie de remonter le fil de notre discussion.
Je suis désolée, maître, je n’ai pas fait exprès.
Commence!
La honte me paralyse. Me masturber devant lui? Vraiment? Jamais je n’aurais imaginé qu’il me demande cela et je suis certainement plus rouge qu’une tomate. Mais docile, je place le vibromasseur frémissant sur mon clitoris. Malgré mon masque, je sens le regard de mon maître sur moi pendant quelques instants, puis je l’entends qui s’en va, tranquillement vers la salle de bain. Alors, je relève instantanément le vibro.
Je respire quelques instants, hésitant à poursuivre la mission confiée par mon maître ou à attendre son retour. Mais, la tentation est trop forte et sans écouter la petite voix pudibonde au fond de mon esprit, je pose de nouveau le plastique froid et vibrant contre mon clitoris humide. Me détendant petit à petit, je sens le plaisir qui monte petit à petit en moi, la chaleur me gagne, je commence à gémir un peu. J’entends la douche au loin et me rappelle soudain que je ne dois pas jouir. Je baisse donc le rythme du vibro pour ne pas aller trop vite.
Pendant les prochaines minutes, j’arrive plus ou moins à contrôler mon excitation même si elle monte crescendo. La situation est ubuesque mais j’oblige mon cerveau à se mettre en retrait.
Soudain, je sens quelque chose et mes sens sont de nouveau en éveil. Mon maître m’observe et je le sens regarder chaque centimètre de ma peau. Je respire difficilement tant l’excitation monte. Il s’approche doucement, sans un mot et récupère le vibro qu’il colle à fond sur mon clitoris. Je commence à monter en pression, à gémir, à me débattre un peu et au moment où je vais jouir, il s’arrête soudainement. Cette sensation me frustre au plus au point et j’entends mon maître qui quitte la pièce. L’attente de son retour fait monter l’angoisse pendant que le sang pulse dans mon clitoris, en manque, en douleur, gonflé à bloc. Il revient quelques instants plus tard et me demande si ça va . Je ne peux que gémir.
Que veux tu?
S’il vous plaît, maître
Que veux tu?
Encore un peu maître
Que veux tu ?
Je veux, je veux, je…
Que veux tu?
Je veux jouir maître.
Supplie moi
Je respire profondément, comment pourrais-je oser dire cela?
Que veux tu?
S’il vous plaît, maître, est ce que je peux jouir?
Je lance cette phrase dans un souffle, rouge de honte.
Mon maître reprend son jeu avec le vibro et de nouveau, je me sens partir vers les chemins du plaisir. Je monte, gémit, mon corps se tord et quelques secondes avant de jouir, mon maître éloigne le vibro et place sur mon clitoris un glaçon, qu’il venait d’aller chercher dans la cuisine. Je crie de plaisir, de stupeur et le plaisir s’estompe de nouveau.
Je ne sais plus où j’en suis, j’aimerai hurler, pleurer, crier, le supplier de me laisser jouir.
Tourne toi sur le ventre.
Stupéfaite, je reprends un peu mes esprits, et essaie, comme je peux, de me tourner le ventre. Gentiment, il détache mes mains pour faciliter la transition puis, une fois sur le ventre, me les attache dans le dos.
Tu te rappelles qu’au fil de nos discussions, je t’ai dit que tu recevrais des punitions lors de notre première rencontre? Pour quelles raisons?
Parce que j’oubliais souvent de vous tutoyer? Parce que vous m’aviez demandé de me masturber un soir sans jouir et je n’ai pas résister?
Tout à fait. Je vais donc administrer ta première punition. Tu as le droit de crier, de pleurer, mais tu dois compter à haute voix chaque coup. Est ce bien compris?
Je suis en stress total. Il va me fouetter, là maintenant? Au secours. Je suis à deux doigts de pleurer et l’excitation a totalement disparu.
Est-ce bien compris?
J’hésite à lui dire que je ne suis pas prête, que je ne suis pas d’accord, que je ne veux pas avoir mal. Mais dans un souffle, d’une toute petite voix, je réponds
Oui
Pardon?
Oui maître
Quelques secondes se passent pendant lesquelles j’ai l’impression de ne plus respirer, que mon cœur s’est arrêté, que je vais mourir sur le champ.
Le premier coup de fouet sur mes cuisses m’arrache un petit cri.
Ça va?
Oui (dans un souffle)
Alors, compte!
De nouveau, les lanières du fouet se répandent brutalement sur ma cuisse, et je crie de nouveau.
2!
Non, tu recommences au début.
Au début?
Il ne prend pas la peine de répondre et son poignet s’abat de nouveau.
1
Bien! Tu en recevras 20! C’est compris?
Heu, oui, maître.
Les coups commencèrent à pleuvoir, certains un peu plus fort que d’autres. Je sursautais à chaque coup, mais je me rendis vite compte que la douleur n’était qu’éphémère et qu’au contraire, elle commençait à me procurer des sensations inédites. Mon souffle s'accéléra, mon bas-ventre devint très humide.
A 8 coups de fouet, mon maître s’arrêta pour me demander pourquoi je respirais aussi vite. Avec un peu de honte, je lui dis que je sentais l’excitation monter en moi. Je l’entendis presque sourire.
On continue.
Sauf que la seconde suivante, je sentis une brûlure très forte sur ma fesse. Ce n’était plus du tout la même sensation et je criais stupéfaite.
Tu aimes aussi la cravache?
Il enchaîna ensuite quelques coups, un peu partout sur mes fesses,
10, 11, 12.
Je ne savais plus si j’avais mal, si je prenais du plaisir, si je voulais que cela s’arrête ou continu.
Je vais maintenant essayer la spatule.
Non, maître, non, s’il vous plaît.
Ce n’est pas toi qui décide.
J’étais au bord des larmes, en revoyant cette large spatule sur le bord de la table. La douleur devait être intense et ma peur me pétrifia.
Tu es prête à compter.
Non, non, non
Tu connais le mot de passe si c’est trop pour toi, mais tu ne dois l’utiliser que si vraiment tu ne peux plus tenir.
Pendant nos discussions par message, mon maître m’avait donné un mot de passe, un safe word, pour pouvoir arrêter nos “jeux” si cela dépassait mes limites. Mais il m’avait aussi alerté sur le fait de ne l’utiliser que dans des situations extrêmes. Étais-je prête à l’utiliser maintenant? Sans même avoir essayé? Je lui avais dit que j’étais prête à subir ce qu’il voulait, n’étais ce pas un peu prématuré? Je sentais dans sa voix qu’il était un peu déçu que j’abandonne aussi facilement. Mais j’aurais bien aimé le voir à ma place.
Je pris une grande respiration et décidais de serrer les dents. Je savais (plus ou moins) à quoi je m’engageais en venant. Je fis non de la tête et serrais les poings.
Mon maître me tapota la croupe, satisfait.
On y va.
La spatule s’abattit sur ma fesse d’un seul coup. Et mon souffle se coupa. La sensation se répandit dans tout mon bassin et je me mis à gémir.
Oh putain, c’est bon!
Tu aimes?
Heu oui, maître.
Cette sensation de décharge, mêlée à l’adrénaline de la situation, m’avait envoyé aux portes du plaisir.
Alors compte, dis mon maître dans un souffle. Mon plaisir semblait le satisfaire au plus haut point.
Les 7 coups suivants se succédèrent entre cris, gémissements. Parfois, mon maître frappait fort, d’autre fois, il l’utilisait en douceur et cet enchaînement incertain était extrêmement excitant.
20
Je m’affaissais totalement sur le canapé, et je ne m’étais même pas rendu à quel point, je m’étais dressée au fur et à mesure, levant ma croupe de plus en plus haut pour rejoindre les coups.
Mon maître me caressa les fesses, doucement et cette sensation était extraordinaire.
Hum, tu es bien rouge, j’aime voir ça.
Je ne pouvais répondre, perdu dans mes ressentis, subjuguée par ce que je venais de vivre.
J. me laissa quelques secondes pour reprendre mes esprits, reposant tout son matériel sur la table, prêt à servir de nouveau.
Puis, il tira sur ma laisse, me rappelant ainsi à ma condition de soumise enchaînée.
Lève-toi!
Un peu difficilement, je l’avoue, j’arrivais à m’extirper du canapé, les yeux toujours bandés, les poignets attachés dans le dos, les chevilles attachées entre elles, avec juste assez de chaîne pour me permettre de faire de tout petits pas. Il me promena ainsi quelques instants puis s’arrêta net.
A genoux!
Instantanément, je sus ce qui allait se passer et j’étais tellement excitée par la séance de punition et mes liens que lorsqu’il me présentait sa queue, je sautai littéralement dessus, ce qui le fit rire.
Stop! Tu ne m’as pas demandé si tu pouvais.
Quoi?
Demande moi
De nouveau, la honte m’empêcha de parler quelques instants. Mais, que risquais-je étant déjà nue, attachée à ses pieds, je ne voyais pas comment je pouvais me ridiculiser davantage.
Est ce que je peux te sucer?
Pardon?
Oups! Est ce que je peux vous sucer maître?
S’il vous plaît.
Me prenant au jeu, je répétais donc chaque mot comme une bonne petite soumise
Est-ce que je peux sucer votre queue, maître, s’il vous plaît?
Je t’en prie, fais toi plaisir.
A ce point, j’étais totalement excitée et je pris son sexe dans ma bouche avec le plus grand plaisir. On ne peut pas dire que je suis une grande fan de fellation. J’en ai fait quelques-unes dans ma vie, mais plutôt pour faire plaisir à mon partenaire, sans vraiment trouver cela intéressant pour moi. Mais dans cette situation-là, on peut dire que j'ai pris mon pied comme jamais en le sucant. Je m’appliquais intensément et je sentais le plaisir que prenait mon maître au fur et à mesure que sa queue grossissait dans ma bouche.
Hum, tu t’y prends bien, une vraie soumise, bien salope comme je les aime.
Ces quelques mots me firent mouiller encore plus fort et j’étais au comble de l’excitation. Je léchait, suçait avec énergie et lorsque mon maître appuyait un peu sur ma tête, je le prenais jusqu’au fond de ma gorge sans rechigner. Je le sentais respirer fort, gémir, et ma langue, ma bouche était remplie de son sexe. Au point que lorsqu’il vint dans ma bouche en criant, je m’employais à lécher et avaler chaque goutte pour n’en laisser aucune. Pendant quelques secondes, il resta dans ma bouche, savourant mes petits coups de langue gloûtons puis se retira en me félicitant de ce beau travail. Sa queue était toute propre.
Il m’abandonne ainsi quelques minutes et je me retrouvais nue, à genou sur le plancher, toujours attachée, épuisée par cette séance.
Mon maître eut alors la gentillesse de me détacher et me rendre la vue. Je ne gardais que mon collier. Il m’offrit un verre d’eau pour me remettre de mes émotions. Je me sentais rouge écarlate, un peu ébahie par tout ce que j’avais osé faire sur cette fin d’après-midi.
Comment tu te sens?
Épuisée, dis-je dans un petit rire.
Tu t’es bien dépensée, il faut dire
Pendant un petit moment, nous nous sommes mis à parler de différentes choses, sans rapport avec notre jeu de rôle, mais par précaution, je préférais garder le vouvoiement. Je crois que je commençais à apprécier de lui parler ainsi, avec prudence et respect, même lors de conversations diverses.
Au bout d’un moment, mon maître m’indiqua qu’il me libérait et que je pouvais rentrer chez moi. J’étais un peu déçue d’un côté car j’aurais presque aimé recommencer mais en même temps, j’étais épuisée.
Pour une première séance, c’était bien. N’allons pas trop vite. Par contre, je te laisse repartir à 2 conditions. D’une part, tu me laisses ta culotte. D’autre part, tu mets ceci à l’intérieur de toi.
Il me tendit alors deux boules de Geisha, reliées entre elles par un lien en silicone. Je restais un peu figée en les voyant car elles me semblaient énormes. J’en avais déjà vu sur des sites en faisant des recherches mais totalement novice, je ne savais pas par où commencer.
Maître, vous voulez que je mette ces 2 boules en moi? Mais heu, dans le vagin, pas dans le…, enfin vous voyez.
Cela le fit éclater de rire.
Oui, pas dans ton anus, il n’est pas encore prêt pour ça. Tu peux aller dans la salle de bain si tu préfères.
Je partis donc dans la salle de bain et essayais tant bien que mal d’introduire ces boules à l’intérieur de moi. C’était très bizarre car elles vibraient en bougeant, créant une sensation spéciale lorsque je les avais en main. Je n’osais imaginer l’effet que cela ferait une fois dedans. Mon pauvre vagin n’avait pas reçu de choses aussi imposantes depuis un certain temps, il eut donc beaucoup de mal à les avaler, mais je réussis finalement à les faire entrer. Ce n’était pas vraiment confortable ou agréable, et j’avais l’impression qu’elles allaient tomber à chaque instant. Je revins dans le salon un peu gauche, ce qui le fit sourire. Il me tendit ma robe et je me rhabillais tant bien que mal, prenant seulement conscience que j’allais partir sans culotte, avec 2 boules susceptibles de s’échapper à chaque instant.
Enfin prête, je pris mon sac, mon manteau et m’approchais de mon maître qui m’observait avec intensité près de la porte. Il me fit me tourner et m’enleva mon collier, dernier symbole de ma soumission de l’après-midi et bizarrement, je me sens presque nue sans lui.
Rentre bien! Et tu me dis quand tu es chez toi, que l’on décide ce que l’on fait avec les boules.
Oui maître
Il m’embrassa doucement et je sortis sur le palier. Un dernier petit coucou et je descendis les 4 étages de son immeuble. Chaque pas me rappelait que mon vagin était plein et le mouvement des billes à l’intérieur des boules de Geisha était vraiment très intéressant. De nouveau, je me sentais gagnée par l'excitation. Décidément, ça ne s’arrêtait jamais. Je me rappelais alors que je n’avais pas encore joui malgré tout le plaisir que j’avais pris.
Une fois dans la rue, je commandais un VTC car je ne me voyais pas prendre le métro, sans petite culotte et avec ces boules en moi. En attendant mon chauffeur, je marchais un peu sur le trottoir pour oublier le froid piquant qui remontait le long de mes cuisses et jusqu’à mon clitoris. C’est fou cette impression que tout le monde sait exactement ce qui se passe, que chaque personne passant à côté, sait que je viens de tirer une pipe à un quasi inconnu, que je ne porte pas de petite culotte. Il est difficile de décrire les sensations que je ressentais à ce moment-là, plus je marchais et plus les boules m’excitaient, plus je pensais à ce que je venais de faire ou à ce que les autres pensaient, plus je montais en pression. J’avais l’impression que j’allais jouir là, sur ce trottoir, devant tout le monde.
Ma voiture se gara devant moi et je revins sur terre immédiatement. Arrivant difficilement à parler, je montais rapidement à l’arrière, mis ma ceinture et me concentrai sur mon téléphone. Heureusement, le chauffeur n’était pas très bavard non plus. Je jetai un œil vers lui et fut surprise de voir un beau jeune homme, plutôt bien fait. Manquait plus que ça. La voiture démarrra tranquillement et mon calvaire commença. Chaque accélération, chaque coup de frein faisait vibrer intensément les boules dans mon vagin et comment vous dire, mon chauffeur n’était pas des plus doux avec ses pédales de voiture. Je sentis la chaleur monter en moi petit à petit, et bien sûr, j’étais persuadée que le chauffeur savait exactement ce qui m’arrivait.
J’envoyais un message à mon maître.
C’est très intense avec les boules. Et le conducteur conduit très brusquement.
Tu n’as pas le droit de jouir. Est-ce que le chauffeur te regarde?
Bien sûr que je n’allais pas jouir sur la banquette arrière d’un VTC. Enfin, non, pas si sûr. Des vagues de plaisir me submergeaient par moment et il me fallait garder toute ma tête pour ne pas sombrer. J’essayais donc de me concentrer sur ma discussion avec J ou sur le paysage. Mon maître semblait apprécier mon désarroi et relançait régulièrement pour savoir comment je m’en sortais. Comme à l’aller, le trajet me parut durer une éternité.
Arrivée en bas de chez moi, je sortis comme je pouvais du taxi, en bafouillant un “merci”. Ma plus grande peur était que les boules tombent au moment où j’allais passer les jambes en dehors du véhicule mais fort heureusement, elles restèrent bien au chaud dans mon trou.
Sans trop savoir comment, je réussis à ouvrir la porte de mon immeuble, monter les escaliers jusqu’à mon appartement, trouver ma clé, entrer chez moi et refermer, quasiment sans respirer.
Ouf, j’étais chez moi, en sécurité.
Après quelques secondes de répit, j’enlevais mon manteau puis envoyais un message à mon maître.
Je suis rentrée. C’était vraiment très très bizarre.
Tu es excitée.
Oui, très excitée.
Alors, je veux que tu te masturbes, avec les boules de Geisha en toi. Tu as le droit de jouir. Tu pourras enlever les boules une fois que tu auras terminé.
J’envoyais un message pour remercier mon maître (je suis une soumise qui apprend vite) puis, je m’installais dans mon canapé et attrapait mon vibromasseur. Mon clito était fin prêt, tendu à souhait, mes seins étaient extrêmement sensibles et je sentais les boules de Geisha bien positionnées en moi.
Il ne me fallut pas longtemps pour atteindre la jouissance tant mon attente avait été longue, et la décharge électrique dura un long moment, pour mon plus grand bonheur.
J’étais épuisée et je mis un moment à me lever pour aller enlever les boules (ce qui de nouveau fut plus facile à dire qu’à faire tant mon vagin était serré, je comprenais mieux pourquoi mon maître voulait l’entraîner avant d’y mettre son sexe).
J’envoyais ensuite un message de remerciement à J pour cette incroyable première rencontre et sombrait rapidement dans un profond sommeil, en planifiant mentalement de prévoir rapidement une nouvelle séance.
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Mes aventures… …mésaventure.
C’était sur un site de rencontre.
Je cherchais l’aventure, et ma vie me laissant plus trop de temps pour laisser de la place au hasard, j’avais opté pour cette solution… …facile.
De profil en profil, j’errais plus que je ne dialoguais. Quand un échange se faisait au-delà d’un « bonjour », il était facile de soupçonner des « animatrices », afin d’être garder captif du site, business oblige. Le site était payant pour les hommes, pas pour les femmes. Sur internet il est admis : « Quand c’est gratuit… … c’est vous le produit ». Là, sans la moindre ambiguïté, elles étaient le produit, le sujet des convoitises : objet rare de nos profusions de désirs, depuis la simple envie de ne plus être seul jusqu’à la plus urgente et basse de nos libidos mal assumées de mâles.
Malgré cela, peut-être la chance, sans doute aussi par une photo de profil avantageusement passée au travers de photoshop, j’ai pu nouer un dialogue. Contrairement aux animatrices, qui vous plongent dès les premières lignes dans la luxure, nous échangions d’abord simplement, sur nos quotidiens dans un premier temps. Des bonjours, bonsoirs… Sans plus, quelques mots de météo… de la retenue. Etait-ce là la recette pour ne pas la faire fuir ? je ne sais pas, mais cela nous a conduit sur des échanges peu à peu plus intimes et réguliers, en direct sur le site, parfois continuant par mail, peu de fois par téléphone… …Elle était une femme mariée.
Elle se confiait prudemment. Au début c’était des envies simples, se sortir de la routine, d’un mari la délaissant, d’envies s’émoussant peu à peu pour elle comme pour lui. La routine du samedi soir sans doute, après le show télé, avant de s’endormir. Pour elle, le net était une bonne solution, pas de trop risques, un frisson de l’interdit au début, la crainte d’être surprises, le gout de l’interdit. Mais… Mais comme toutes les saveurs épicées, passé l’effet de surprise, chaque bouchée avalée en appelait une autre, puis une autre, avec ce besoin de ne pas perdre la force de la première. Cette nécessité de ressentir ce qui à l’origine vous a mis cette boule dans le ventre qui en disparaissant laisse un trop gros vide, à combler au plus vite.
Et se vide grandissait chaque jour, nos échanges devenaient de plus en plus intimes, de plus en plus sexuels. Je n’ai pas honte d’avouer que ces derniers souvent se terminaient en masturbation effrénée pour moi, et caresses discrètes pour elle prenant soin de ne pas être découverte. Un soir de solitude, pour elle, l’urgence de nos désirs me fit perdre pied. Elle venait de me confier ses fantasmes les plus intimes. Elle avait un besoin de SM. SM ? oui, je sais bien de quoi il s’agissait, j’avais bien vu « 50 nuances de gris » quel idiot j’ai été ! L’urgence m’avait fait perdre le sens commun, aveuglé par les images, les stéréotypes, et les hormones…
150km nous séparaient, tant pis, je lui proposais de venir… de franchir le pas du virtuel
- Allo ?
- Je viens, prépare-toi, je suis là dans 1h.
- Tu viens ?
- Oui, mon fils est assez grand, il se gardera seul pour la soirée.
- Non tu n’y penses pas !
- Je suis sérieux.
- Non, je suis seule, mais rien ne peut être chez moi, les voisins, c’est un petit village de campagne tout ce sait ici !
- On va à l’hôtel
- Non ! tu ne comprends pas ? le premier hôtel est trop loin, je sors, je prends la voiture je suis grillée.
- J’ai besoin de te voir, je te veux, tu comprends ?
- Oui, je le comprends, mais…
- S’il te plait ! On ne peut pas rester ainsi derrière nos claviers, je viens il fera nuit, personne ne te verra. Je te veux, même à l’arrière de ma voiture ! Une rencontre folle oui, intense, comme nous la désirons ! A coté de chez toi, il y a le parking de cette usine, nous y serons à l’abri des regards…
- Tu ne comprends pas…
- Je ne comprends pas quoi ? tu viens de me dire vouloir te soumettre ! Tu en as l’occasion ! Saisis-la !!!
- Tu ne comprends vraiment pas…
- Mais quoi ? Je te veux, là, maintenant ! Oui même en voiture, même si cela peut paraitre fou.
- Non ! tu ne comprends rien !
- Explique moi alors !!!
- Me soumettre ce n’est pas qu’obéir à ta pulsion ce soir. Oui, j’ai besoin t’appartenir, j’ai besoin d’avoir mal, d’être nue, de te sucer, de me faire prendre, de pouvoir en crier, en pleurer. Oui j’ai besoin de toi qui puisse m utiliser pour jouir. Oui, à tous cela, mais en voiture ce n’est pas possible, je n’ai plus 20 ans ! Tu n’as rien compris, tu es comme les autres... Pas grave tant pis…
Elle a raccroché, elle n’était plus en ligne sur le site, et mes sms sont restés lettre morte. Le lendemain son profil avait disparu.
Je ne l’ai pas comprise, je n’ai même pas compris ce qui m’a poussé à cette folie, cette proposition insensée, cette précipitation… On dit toujours « saisir sa chance », j’ai cru que la chance passait par là ce soir-là…
Ce soir-là, j’ai cependant appris une chose, quel que soit la situation le cerveau doit rester maitre des pensées, sans délégation possible aux testicules. Puisse ma mésaventure servir de leçon.
(Faut il préciser que ceci est un texte purement fixionnel ?)
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Dans l'ancienne Grèce, Artémis, la déesse de la chasse et de la nature sauvage, régnait en tant que puissante divinité. Sa beauté était légendaire, avec des cheveux sombres comme la nuit et des yeux étincelants comme les étoiles. Elle était vénérée pour sa force et son indépendance, mais au fond d'elle-même, un désir brûlant grandissait, un désir de pouvoir et de domination.
Artémis se sentait attirée par les récits des pratiques sensuelles qui se déroulaient dans les temples dédiés à Aphrodite, la déesse de l'amour et de la passion. Les murmures de ces histoires éveillaient en elle un besoin insatiable d'explorer les plaisirs interdits, de trouver un soumis qui succomberait à ses désirs les plus sombres.
Un jour, alors qu'elle se promenait dans les bois, Artémis aperçut un jeune homme du nom d'Alexandros. Il était beau et vigoureux, avec des traits qui rappelaient les héros légendaires des mythes grecs. Intriguée par sa présence, Artémis sentit une énergie magnétique se développer entre eux, une connexion qui ne pouvait être ignorée.
La déesse décida de mettre à l'épreuve Alexandros, de voir s'il serait capable de répondre à ses attentes érotiques les plus intenses. Elle le conduisit dans un lieu secret, un temple oublié où les murs étaient ornés de fresques dépeignant des scènes de plaisir et de domination. L'air était empreint d'une sensualité enivrante.
Artémis, vêtue d'une robe légère qui soulignait sa silhouette divine, se dévoila peu à peu devant Alexandros. Elle lui raconta ses fantasmes les plus sombres, ses désirs de contrôle et de soumission. Alexandros, subjugué par la déesse, se sentit attiré par cette aura de pouvoir et d'érotisme.
Dans le temple sacré, Artémis et Alexandros se livrèrent à des jeux intenses de domination et de soumission. Artémis utilisait des chaînes en or pour attacher Alexandros, l'immobilisant dans une position de totale soumission. Elle prenait plaisir à le taquiner, à le caresser avec des plumes douces avant de le punir avec des lanières de cuir.
Les scènes se succédaient, mêlant douleur et plaisir dans une danse sensuelle. Artémis guidait Alexandros vers des sommets de jouissance qu'il n'avait jamais connus auparavant. Elle explorait chaque recoin de son corps, découvrant ses zones les plus sensibles et les utilisant à son avantage.
Les échos des gémissements d'Alexandros résonnaient dans le temple, se mêlant aux prières des dévots qui vénéraient les dieux. Artémis, dans toute sa puissance et sa beauté, trouvait enfin un équilibre entre sa nature sauvage et son désir de domination.
Chaque rencontre entre Artémis et Alexandros était une célébration des plaisirs les plus profonds et les plus tabous. Ils transcendaient les limites du temps et de l'espace, plongeant dans un royaume où le passé et le présent se confondaient, où le plaisir et la soumission étaient éternels.
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Ce matin, j'étais tout exité. Après plusieurs semaines de realtion par messages, j'allais enfin rencontrer pour de vrai ma Maîtresse. On a beaucoup échangé, et je suis certain qu'elle saura être attentive et en meme temps suffisament sévère, une bonne Maîtresse. J'arrive devant son appartement, je sonne, et la, elle ouvre la porte : Elle est très belle dans sa robe de latex, et elle respire la domination et la fermeté. Elle me dit "Entre !". Je m'execute, et elle referme la porte sans rien dire de plus. Puis, elle me dit "Mets toi nu, a genoux et les mains sur la tête, Je vais chercher tes nouveaux habits !". Nous étions convenu pour trois jours de soumission de ma part, pour voir si le courant passe, et je trouve que ça commence très bien, je sens que je vais avoir du plaisir à être aux pieds de cette divine Maîtresse. Après plusieurs minutes, elle arrive, avec une robe de soubrette , des talons hauts, une couche et des menotes de tailles variées. Mon sexe est déjà, comme convenu, en cage de chasteté, et il le sera pour les trois prochains jours. Elle me fait mettre debout, m'enfile la couche, la robe, me met les chausures à talon, et puis me menotte. Après ça, elle me dit "A quatre pattes", et je la sens me mettre un collier. Puis, attachant une laisse à mon collier, elle commence a m'emener ver l'interieur de son appartement. Tout en marchant, elle commence à me parler : "Voila, ma chienne, tu t'apelle dorénavent petite pute, ou tout autre surnom qu'il me plaira de te donner. Tu as pu remarquer que tu porte une couche, ça veux dire pour toi que les toilettes sont interdits. Si tu veux faire tes besoins, c'est dans la couche. Tu devra m'appeller Maîtresse, te prosterner pour me parler, et répondre à toutes mes exigences, sans jamais désobéire; je sais punir les rebelles et les insolents de ton genre. Tu dormira dans une cage, et ton plaisir n'est pas toléré, seul compte le mien, c'est bien compris ?", je répond "Oui Maîtresse.".Elle reprend : "Bien, ma salope, je vais sortir, je veux que tu fasse le menage.". Puis, sur ces mots, elle prends son manteaux, et sort, me laissant seul. Ma première mission, trouver les outils de ménage, est rapidement accomplie. Les deux heures qui suivent, je brosse, balaie, netoie et range son appartement. Quand elle revient, je suis en train de terminer, et là, elle arrive et me dit "C'est l'heure de changer ta couche, viens", et elle me remet ma laisse. Elle me mene dans une piece ou trone un pilori et d'autres meubles bdsm, elle s'alonge sur un lit recouvert d'un drap en plastique, et me dit : "Allez, esclave, enleves ma couche, et prends en soin". Surpris d'abbord, je vois à son regard qu'elle ne plaisante pas. "Moi, je porte une couche pour le plaisir, contrairement à toi, toi tu en a besoin, espece de petite pute incapable d'être propre" rajoute-t-elle. Docile, j'enleve sa couche, et la mets de coté, puis, avec des lingetes, j'entreprend de netoyer ses fesses et son sexe. Alors que j'ai presque fini, elle tire fort sur ma laisse, me met la tête dans ses fesses, et me pête au visage. Sans me laisser de répit, elle met mon visage sur son sexe, et m'ordonne de lecher. Je m'execute, soumis a sa volonté. Quand elle a atteint son orgasme, elle m'ordonne de lui mettre une nouvelle couche, et, apres m'être executé, j'amorce un mouvement en direction de la couche salle, dans l'objectif de la jetter. Elle me met alors une giffle, puis, en tirant fort sur ma laisse, elle me hurle "Qui t'as dit de faire ça, salope ?"; puis elle me crache au visage, et me tire vers la croix de saint-André, qui était au fond de la salle. Après m'avoir solidement attaché, elle entreprend de m'enlever ma couche. elle la pose par terre, elle me netoie les fesses, et le sexe, puis elle saisi sa couche sale, qu'elle vient de porter, et me l'enfile. Quelle humiliation, et quelle plaisir, de sentir sa couche encore tiède, et souillée, quel bonheur de sentir ses excrements s'étaler sur ma peau. Après ça, elle me laisse attaché pendant plusieurs minutes, puis revient, me détache, et, toujours en laisse, m'amene vers le salon. Elle me pose une gamelle, par terre, remplie de nouriture, et m'ordone de la manger. Une fois mon repas fini, elle m'annonce que je vais être puni pour ma désobéissance de tout à l'heure. Elle me montre un pilori de contrainte, et m'attache dessus. Elle s'assoie sur le canapé, pose ses pieds sur moi, et commence a regarder la télé en mangeant. Plusieurs heures plus tard, elle a fini de regarder son émission, et me mene dans une cage, puis éteind la lumiere et me laisse là pour la nuit.
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Nous nous sommes rencontrés sur un site BDSM,nos échanges d'idées et de désirs ont débuté. Nous avons ensuite décidé de développer nos scénarios et envies à travers des conversations enflammées sur WhatsApp.
Chaque message était une nouvelle étape dans notre exploration mutuelle, une plongée audacieuse dans les profondeurs de nos fantasmes.
Nos voix se sont découvertes lors de nos premiers échanges téléphoniques, et bien que le ton de notre discours verbal soit moins enflammé que celui de nos échanges écrits, nos désirs étaient toujours palpables.
Les mots prononcés à voix haute étaient teintés de promesses et de désirs.
Après des semaines d'échanges intenses, nous avons décidé de nous rencontrer autour d'un verre
Nous avons choisi un lieu discret, propice à l'exploration de nos pulsions les plus profondes.
Nous nous sommes salués avec une complicité évidente, conscients de l'intensité de nos échanges en ligne.
Je vous ai appelé Madame, et vous m'avez appelée Pat, respectant les rôles que nous avions définis lors de nos échanges.
Le désir brûlait dans nos regards, et nos sourires en disaient long sur nos intentions.
Pendant cette rencontre, vous avez pris doucement votre place de dominante, et j'ai savouré chaque moment.
Nos conversations étaient ponctuées de regards intenses,de gestes suggestifs et nos mots évoquaient les actes les plus audacieux que nous avions imaginés.
Mais,comme toutes les bonnes choses,notre rencontre touchait à sa fin. L'heure de nous quitter approchait.
j'ai voulu vous embrasser tendrement sur la joue. Cependant, vous avez tourné votre visage et nos lèvres se sont rencontrées dans un baiser passionné.
Votre morsure douce mais déterminée sur ma lèvre a renforcé l'intensité de notre connexion,confirmant mon engagement en tant que futur soumis à vos désirs.
Nous avons continué à échanger des textes et des photos perfectionnant notre futur rendez-vous dans les moindres détails.
Chaque message était une promesse de plaisir et d'excitation alimentant notre anticipation pour notre prochaine rencontre.
Et ainsi,le jour tant attendu est arrivé.
Nos corps frémissants, nos esprits embrasés, nous nous sommes retrouvés
Dès mon arrivée,vous m'accueillez avec un regard brillant d'une lueur dominatrice. D'un geste impérieux,vous me guidez vers un espace que vous avez préparé pour notre rituel de soumission.
Sans un mot vous commencez à déboutonner lentement ma chemise,vos doigts glissant avec une précision calculée. Chaque pression légère de vos doigts sur ma peau fait naître en moi un mélange d'excitation et d'appréhension.
Une fois ma chemise retirée que vous laissez tomber négligemment au sol,votre regard se fixe sur mon torse dénudé.
Vos mains expertes continuent à m'explorer,dégrafant ma ceinture et ouvrant lentement mon pantalon.
Puis tirez délicatement dessus le faisant glisser lentement le long de mes jambes jusqu'à ce qu'il repose en un amas de tissu à mes pieds.
Je me retrouve alors en sous-vêtements,exposé devant vous,ma vulnérabilité grandissante à chaque instant.
Vos yeux scrutent chaque centimètre de ma peau, parcourant chaque détail avec une attention obsessionnelle.
Votre regard s'attarde,vous approchez votre visage près de mon cou,laissant vos lèvres effleurer ma peau,me faisant frissonner d'anticipation.
D'une main ferme vous caressez mon torse,vos doigts dansant sur ma peau avec une précision hypnotique.
Vous explorez chaque courbe,chaque creux,comme si vous cherchiez à graver mon image dans votre esprit.
Votre toucher est à la fois doux et possessif,éveillant en moi un mélange de désir et de vulnérabilité.
Descendant ensuite lentement vers mon bas-ventre,vos doigts traçant des cercles sur ma peau, provoquant des frissons le long de ma colonne vertébrale.
Votre main glisse plus bas,atteignant l'élastique de mon sous-vêtement.Vous tirez dessus avec une lenteur calculée révélant peu à peu dans toute ma nudité.
Vos yeux fixés sur mon intimité dévoilée,vous ne laissez rien échapper à votre inspection.
Vous observez chaque détail captant la moindre réaction de mon corps sous votre regard intense.
Je me sens complètement exposé, vulnérable à vos yeux avides d'exploration.
Satisfaite de votre inspection,vous vous reculez légèrement un sourire étirant vos lèvres. Vous avez complètement pris possession de mon corps,l'ayant exploré en détails.
Les moments ardents que nous partageons renforcent notre connexion et dévoilent la dynamique de votre domination.
Vous me guidez nu vers la salle de bain,votre main fermement posée sur mon épaule. Chaque pas que nous faisons renforce votre contrôle sur moi,ma soumission grandit.
Vous allumez l'eau chaude,créant une atmosphère de chaleur et de vapeur.
D'une voix ferme et dominante, vous me commandez de me placer sous le jet d'eau,m'ordonnant de me tenir droit et les bras le long du corps.
Je me sens vulnérable et exposé,conscient que vous avez le plein contrôle sur moi et que vous allez me laver selon vos désirs.
Une fois terminé vous me guidez hors de la douche d'un geste ferme et déterminé m'enveloppant dans une serviette douce et moelleuse.
Vous ne laissez aucun centimètre de mon corps humide échapper à votre attention. Votre regard intense fixé sur moi, vous prenez le temps de sécher chaque parcelle de ma peau,
vos mains fermes glissant avec une précision calculée,chaque contact de la serviette sur ma peau est empreint de votre fermeté
Séché, je me tiens là,exposé et vulnérable.Je suis pleinement conscient de ma place,entièrement à votre disposition.
Mon corps nu étant un symbole tangible de votre contrôle absolu.
Vous me prenez par la main et m'emmenez dans la salle à manger,chaque mouvement étant empreint de votre autorité dominatrice.
Lorsque nous arrivons,vous m'ordonnez de me tenir au centre de la pièce les jambes légèrement écartées,une position qui me rappelle ma vulnérabilité à votre égard. D'un geste autoritaire,
vous sortez de votre poche une cage de chastet un symbole puissant de mon entière dépendance à votre contrôle.
Avec une lenteur calculée, vous en ajustez la taille pour qu'elle s'adapte parfaitement à mon sexe,une manipulation qui ne fait qu'accentuer mon excitation grandissante.
Je vous observe attentivement captivé par chaque mouvement de votre main ferme, conscient que chaque clic de la cage se refermant est un rappel cinglant de ma soumission complète et de mon incapacité à jouir sans votre permission.
Je suis maintenant prêt à me soumettre pleinement à vos désirs les plus profonds, à me perdre dans l'abîme de votre contrôle,à trouver une satisfaction totale dans mon abandon à votre pouvoir.
Une fois la cage verrouillée, vous placez les clés dans une petite boîte,scellant ainsi mon sort et symbolisant votre contrôle absolu sur mon plaisir.
Un sourire satisfait se dessine sur votre visage
Vous savez que je suis désormais à votre merci,incapable de me libérer de cette cage sans votre consentement.
Je réalise avec une pointe d'excitation mêlée à une légère appréhension que je devrai attendre votre permission pour être libéré.Chaque instant passé avec cette cage resserrera les liens de ma soumission.
Votre regard pénétrant me fixe, m'envoyant des ondes d'obéissance et de soumission.Je ressens une grande excitation mêlée à une vulnérabilité palpable,conscient que je suis entièrement à votre merci et prêt à vous obéir aveuglément.
Je suis prêt à me perdre complètement dans l'abîme de votre contrôle et me laisser guider par votre volonté incontestable.
Vous me surprenez en me passant un gode ceinture par-dessus ma cage, créant ainsi une double sensation de restriction et de stimulation.
Je ressens la pression de la cage qui emprisonne mon sexe,tandis que le gode ceinture se presse contre moi rappelant ma totale dépendance à votre contrôle.
Vous m'attachez ensuite fermement sur une chaise ne me laissant aucune chance de mouvement ou de libération.Mes poignets sont liés par des cordes solides m'immobilisant complètement.
Mes jambes sont également attachées, mes chevilles maintenues par des sangles serrées.
Je me retrouve complètement captif, incapable de résister.
La chaise devient mon univers restreint, où je suis à votre merci.
La cage de chasteté et le gode ceinture sont des rappels constants de ma soumission totale et de mon incapacité à ressentir du plaisir sans votre autorisation.
Dans cet état d'immobilité forcée je suis à votre entière disposition, prêt à subir toutes les sensations et expériences que vous choisirez de m'infliger.
Mon corps immobilisé devient un terrain de jeu, un moyen de vous exprimer pleinement.
Vous prenez le temps d'admirer votre œuvre, Votre sourire satisfait témoigne de votre plaisir intense à me voir ainsi,complètement à votre merci.
Vous savourez l'idée de pouvoir contrôler mes sensations et mon plaisir.
D'un geste lent et provocateur, vous commencez à vous dévêtir, faisant tomber chaque vêtement avec une sensualité délibérée.
Chaque pièce de tissu qui quitte votre corps dévoile un peu plus de votre peau douce et désirable.
Votre silhouette se dessine progressivement devant moi, révélant chaque courbe, chaque ligne sculptée à la perfection.
Mes yeux sont captivés par votre beauté envoûtante, chaque détail de votre corps éveillant en moi un désir intense et une excitation grandissante.
Devetue a votre tour gardant une nuisette à demi transparente caressant délicatement votre peau.Le tissu léger met en valeur vos formes, accentuant la promesse de plaisirs à venir.
Chaque mouvement que vous faites est empreint de grâce, un véritable ballet sensuel qui enflamme mes sens.
Votre assurance et votre puissance rayonnent à chaque instant me rappelant à quel point je suis à votre merci.
Alors que vous vous approchez de moi,votre parfum envoûtant m'envahit créant une atmosphère enivrante.
Je sens mon cœur s'emballer,l'anticipation et l'excitation faisant monter en moi une vague de désir.
Chaque pas que vous faites est calculé pour intensifier cette tension électrique entre nous,renforçant le contraste entre ma captivité et votre liberté.
Votre regard brûlant se pose sur moi, me transperçant de désir et de domination.
Je me sens nu, non seulement physiquement mais aussi émotionnellement,exposé à votre regard impérieux.
Chaque fibre de mon être est consciente de votre puissance qui émane,une puissance qui me submerge et me consume.
Votre corps dévoilé et votre présence magnétique s'affirmant, c'est une véritable torture délicieuse pour moi.
Je suis captivé par votre charisme, votre domination évidente, et je me perds dans le tourbillon de sensations qui m'envahit.
Dans une ambiance brûlante et chargée d'érotisme, vous vous approchez de moi avec une assurance déconcertante.
D'un mouvement gracieux, vous vous asseyez délicatement sur mes genoux, positionnant votre corps face au mien.
Je sens votre présence dominante s'imposer sur moi,votre souveraineté évidente qui éveille en moi une combinaison enivrante d'excitation et de frustration.
Votre regard intense se verrouillé sur le mien capturant mon attention et mon désir.Un sourire malicieux se dessine sur vos lèvres, révélant votre plaisir à me voir dans cet état de vulnérabilité totale.
Chaque expression de votre visage affirme votre contrôle absolu sur moi, renforçant encore davantage l'emprise que vous avez sur mes sensations et mes émotions.
Le gode ceinture en place symbole de votre pouvoir et de votre désir de me dominer accentue mon excitation déjà à son comble.
Je sens sa présence,cette promesse de plaisir et de soumission qui fait battre mon cœur plus rapidement.
Chaque mouvement de votre corps, chaque pression de vos hanches contre les miennes, me rappelle ma place,celle d'un soumis prêt à se plier à vos désirs les plus profonds.
La chaleur de nos corps en contact dégage une sensualité qui parcourt chacune de mes fibres.
Je peux sentir la pression du gode ceinture contre moi, une sensation à la fois délicieuse et frustrante, qui renforce mon désir.
Chaque mouvement que vous faites sur mes genoux est calculé pour intensifier cette tension érotique entre nous, un jeu de pouvoir qui fait monter en moi une excitation inébranlable.
Dans une ambiance sensuelle et intense, vous commencez à me pinçer les seins avec une fermeté délibérée. Chaque pincement fait monter en moi un mélange exquis de douleur et d'ardeur.
Chaque pincement est comme une délicieuse torture, créant une symphonie de sensations contradictoires qui se mélangent dans mon esprit.
La douleur mordante se transforme peu à peu en un plaisir presque insupportable qui fait naître en moi une excitation inébranlable.
Je me retrouve pris entre deux feux,dévoré par le désir et celui me soumettre à vos volontés.
Vous continuez à me pincer les seins avec une précision calculée, variant l'intensité et la localisation des pincements pour explorer mes limites et me pousser toujours plus loin.
Chaque contact entre vos doigts experts et ma peau sensible provoque une réaction en chaîne de plaisir et de douleur m'amenant à un état de vulnérabilité extrême.
Vous jouez avec cette dualité de sensations, alternant entre des pincements plus doux qui font naître un frisson délicieux et des pincements plus fermes qui provoquent une douleur exquise,une souffrance plaisante.
Vous exploitez ma vulnérabilité, me rappelant à chaque instant que je suis complètement soumis à votre volonté et incapable de bouger, enchaîné par les cordes de notre jeu de domination.
Mon corps réagit avec une ardeur indomptable à chaque pincement, chaque pression que vous exercez sur mes tétons. Chaque sensation intense que vous me procurez est un rappel puissant de mon statut.
Mes seins deviennent un terrain de jeu où vous explorez chaque recoin, où vous mêlez habilement douleur et plaisir.
Dans une atmosphère chargée de désir et de domination,vous vous relevez légèrement de mes genoux pour vous y reposé delicatement laissant glisser votre corps sur le gode ceinture que vous m'avez soigneusement enfilé auparavant.
Chaque centimètre de votre peau effleure le jouet, créant une friction délicieusement provocante. Je suis captivé par cette vue captivante,
incapable de participer activement à cette expérience en raison de mes liens et de ma cage de chasteté.Je suis réduit à un observateur impuissant.
Votre silhouette se profile devant moi,votre corps se mouvant avec une grâce sensuelle et une confiance inébranlable.
Le gode ceinture symbole de votre pouvoir et de votre domination devient le prolongement de mon être,renforçant l'intensité de cette scène.
Je sens mon excitation monter,tandis que je vous observe mon corps enchaîné et ma virilité emprisonnée dans une cage de chasteté.
Mes yeux sont rivés sur vous absorbant chaque mouvement,chaque expression de plaisir qui se dessine sur votre visage.
Chaque va-et-vient de vos hanches sur le gode ceinture est une démonstration de votre pouvoir absolu sur moi, une démonstration de votre capacité à vous donner du plaisir sans que je puisse participer activement.
La frustration mêlée au désir consume mon esprit, alimentant le feu brûlant qui couve en moi.
Je suis témoin de cette expérience érotique avec une intensité presque insupportable.
Vous contrôlez mon plaisir, vous le dirigez et le modulez à votre guise.
Mon corps est en éveil,chacune de vos caresses,de vos mouvements est ressentie avec une intensité exacerbée.
Mes sens sont en alerte, captant le moindre frisson,la moindre expression de plaisir qui se dégage de vous.
Je me sens à la fois excité et frustré désirant ardemment participer activement à ce jeu de plaisir,mais suis réduit à un simple spectateur de votre domination.
Chaque seconde qui s'écoule est une torture délicieuse, une démonstration de votre pouvoir à vous procurer du plaisir sans que je puisse y participer activement.
Mon esprit est embrasé par le désir, la frustration et l'excitation qui se mêlent en une symphonie enivrante.
Vous vous délectez de cette expérience,les va-et-vient de vos hanches s'intensifient,votre rythme s'accélère traduisant votre désir de plus en plus ardent.
Vous vous penchez vers moi, vos lèvres se mêlant aux miennes dans des baisers à la fois tendres et passionnés.
C'est un mélange enivrant de douceur trompeuse et d'ardeur brûlante qui évoque toute l'intensité de notre connexion.
Pendant que nos lèvres s'entrelacent, vous ne manquez pas de continuer à jouer avec mes tétons, les pinçant,les caressant,les mordillant avec une combinaison exquise de douceur et d'ardeur.
Chaque contact de vos mains expertes sur ma peau sensible enflamme mes sens.
Je suis transporté par cette étreinte sensuelle,captivé par chaque sensation qui se propage dans mon corps,mais en même temps je suis frustré par mon incapacité à vous toucher pleinement,à vous donner le même plaisir que vous m'offrez.
Je suis à votre merci incapable de bouger ou de contrôler le rythme effréné de notre étreinte.
Chaque mouvement de vos hanches est une démonstration de votre pouvoir,de votre capacité à me dominer pleinement.
Je suis pris dans un étau de plaisir complètement englouti par la force de vos va-et-vient.
Le gode ceinture que je porte est le symbole de votre domination absolue sur moi.
Je suis attaché sur le siège,ma virilité enfermée dans une cage de chasteté me laissant à votre merci incapable de participer activement à cette expérience.
Mes yeux ne peuvent s'empêcher de fixer votre silhouette gracieuse alors que vous vous mouvez avec une ardeur grandissante.
Chaque va-et-vient de vos hanches témoignant de votre excitation croissante.
Je suis témoin de votre plaisir captivé par la vision de votre corps s'offrant avec détermination et passion.
Mes sens s'enflamment alors que je vous observe impuissant et attaché. Chaque mouvement de vos hanches,chaque gémissement de satisfaction qui s'échappe de vos lèvres renforce ma frustration et alimente mon propre désir.
Votre excitation grandissante se manifeste dans des mouvements de plus en plus rapides et profonds.
Je ressens chaque poussée du gode ceinture,chaque mouvement vibrant à travers mon corps attaché.
Mes sens sont en émoi,mes nerfs à vif alors que je suis emporté par le spectacle envoûtant de votre extase.
Je peux voir l'excitation briller dans vos yeux, vos mouvements devenant plus frénétiques,chaque contraction de votre corps alimentant mon propre désir et ma frustration.
Je suis spectateur silencieux de cette expérience ressentant chaque vague de plaisir qui vous traverse.
Dans cet instant d'étreinte passionnée je suis témoin de votre puissance et de votre contrôle absolu.
Mes yeux se délectent de chaque mouvement,chaque expression de plaisir qui traverse votre visage.
Je suis à la fois honoré et tourmenté d'être le témoin privilégié de votre plaisir.
Je suis subjugué par la vision de votre extase capturant chaque détail de ce moment intense et inoubliable.
Vos ongles effleurent ma peau avec une légère pression créant une symphonie sensuelle de plaisir et de douleur.
Chaque caresse, chaque griffe parcourant mon corps font naître une sensation délicieusement contradictoire.
Vos doigts continuent leur exploration s'aventurant vers mes épaules.
Chaque caresse,chaque pression légère sème le feu de l'excitation dans mon corps éveillant mes sens d'une manière enivrante.
Je me perds dans cette danse sensuelle abandonnant tout contrôle désirant chaque contact de vos doigts, chaque sensation qui parcourt mon corps.
Vous êtes la maîtresse de mes sens,la créatrise de mes extases les plus profondes.
Je me laisse emporter par cette symphonie sensuelle savourant chaque caresse,chaque griffe,chaque frisson qui fait vibrer mon être tout entier.
Chaque mouvement de vos hanches,chaque pénétration profonde rythmés de vos va-et-vient sur ce gode font monter en moi une multitude de sensations extrêmes,je suis captivé par la vision de votre corps en mouvement.
Les sensations oscillent entre une profonde satisfaction et une envie toujours plus grande de vous sentir en moi.
Je peux sentir chaque centimètre du gode ceinture de vos mouvements de plus en plus rapident écho de votre excitation grandissante alimentant ma propre montée de plaisir.
Chaque va-et-vient font naître des gémissements de plaisir et de désir qui s'échappent vos lèvres.
La tension sexuelle dans la pièce est palpable,le spectacle de votre excitation grandissante,de votre plaisir qui se dessine sur votre visage ajoute une dimension supplémentaire à cette expérience enivrante.
Votre satisfaction est contagieuse alimentant encore davantage mon propre désir.
Je me sens comblé par la sensation de vous voir prendre du plaisir, même si je suis limité à être le récepteur de vos mouvements passionnés.
Je me laisse emporter par cette danse passionnée me perdant dans les vagues de plaisir qui me submergent.
Je suis spectateur de cette expérience ardente ressentant chaque pulsation de plaisir qui vous traverse.
Dans cet instant nous sommes tous les deux transportés vers un état de béatitude sexuelle.
Les frontières entre le plaisir et la douleur s'estompent laissant place à une extase pure et inaltérée.
Nous sommes enveloppés dans un cocon de passion,de désir où le temps s'arrête et où seul compte le lien profond qui nous unit.
Je suis comblé par cette connexion unique, par cet échange de pouvoir.
Puis vous decidez de vous rélevez avec grâce de mes genoux,votre corps enveloppé dans cette nuisette séduisante accentue votre allure captivante.
Votre démarche est empreinte d'une confiance inébranlable alors que vous vous éloignez légèrement pour préparer la prochaine étape de notre jeu sensuel.
Vous revenez vers moi tenant entre vos doigts délicats des pinces à seins.
Votre regard brûlant de désir transmettant une promesse de plaisir intense.
Avec une précision calculée vous fixez fermement les pinces sur mes tétons variant la pression et l'intensité pour me procurer un mélange exquis de plaisir et de sensations douloureuses.
Chaque mouvement que vous faites est délibéré,chaque caresse est pensée pour me faire perdre le contrôle dans un tourbillon de sensations enivrantes.
Vous êtes maîtresse de l'art de la stimulation, sachant comment explorer les limites de mon plaisir et de ma douleur avec une adresse remarquable.
Vous observez attentivement mes réactions, lisant chaque frisson, chaque gémissement de plaisir mêlé de douleur.
Votre satisfaction est palpable,votre plaisir décuplé par l'effet que vous avez sur moi.
Vous êtes à la fois dominatrice et artiste, créant une symphonie de sensations qui me transporte.
Chaque instant est un mélange exquis de douleur,de jouissance,d'excitation et de désir.
Vous me poussez au bord de l'abîme, jouant avec mes limites me faisant ressentir des émotions intenses et contradictoires.
Malgré la douleur qui se mêle au plaisir, je ne peux nier que le fait de m'offrir cette expérience vous procure également une satisfaction profonde.
Votre visage s'illumine d'un sourire de plaisir, vos yeux pétillent d'une lueur de jouissance.
Vous appréciez le pouvoir que vous exercez sur moi,le contrôle absolu que vous avez sur mon plaisir et ma douleur.
Chaque caresse calculée,chaque sensation délibérée renforce notre lien et alimente le feu ardent qui brûle entre nous.
Puis vous décidez de me détacher des cordes qui me maintiennent solidement attaché au siège.
Avec une aisance déconcertante vous défaites les nœuds qui maintenaient mes poignets et mes chevilles captives.
Chaque mouvement de vos mains expertes est précis et calculé démontrant votre contrôle absolu sur la situation.
Une fois libéré, je me retrouve à vos pieds, à votre merci.
Vous me fixez d'un regard dominateur,votre autorité incontestable.
Vous décidez du déroulement de notre jeu,de ce qui va se passer ensuite.
Je suis prêt à me soumettre à vos moindres désirs,à me plier à vos volontés
vous approchez votre corps du mien créant une proximité troublante,vos mains se promènent sur ma peau effleurant chaque parcelle de mon être.
Votre voix résonne dans la pièce, commandant mon obéissance, dictant les règles.
Vous me guidez avec autorité, me disant comment vous voulez que je me comporte, comment vous voulez que je vous serve.
Je suis prêt à me donner entièrement à vous,à répondre à vos moindres exigences.
Dans cet instant, je suis votre jouet, votre objet de plaisir.
Vous décidez de mon sort,de la façon dont vous allez me ravir et m'emmener au-delà de mes limites.
Je suis prêt à vous suivre dans les recoins les plus sombres de notre exploration,à me perdre dans l'abîme de votre domination.
Alors que vous me regardez avec un sourire satisfait,je sais que notre voyage dans le monde de la domination ne fait que commencer,
je suis à la fois effrayé et excité de découvrir jusqu'où vous êtes prête à me mener.
Vous me guidez à m'allonger sur le dos.
Votre regard dominant fixe le mien, transmettant une excitation électrisante.
Vous retirez lentement la cage de chasteté qui emprisonnait mon plaisir libérant mes sens et réveillant une anticipation palpitante.
Avec une confiance calculée vous m'écartez les jambes, révélant ma vulnérabilité totale.
Une vague d'excitation parcourt mon corps alors que je me prépare à succomber à vos désirs et à votre contrôle absolu.
Dans cet instant vous saisissez une corde fine, prête à explorer de nouveaux horizons de plaisir et l'enroulez autour de mon sexe créant une sensation à la fois sensuelle et stimulante.
Chaque contact enflamme ma peau mes sens, m'invitant à me perdre dans cette danse sensuelle.
Vous prenez votre temps pour y attacher mes testicules comme si vous vouliez les désolidariser.
Chaque nœud que vous faites est précis et calculé créant une tension délicieuse sur mes bourses tendues.
Les cordes serrant mes testicules, les laissant bien en évidence à votre vue.
Je suis totalement exposé à votre merci,ce qui amplifie mon excitation et mon sentiment de vulnérabilité.
Vous prenez plaisir à observer votre œuvre, votre regard dominant fixé sur ma réaction,tandis que je suis à la fois captivé et ému par cette sensation.
Les sensations intenses se mêlent à un mélange de plaisir créant une expérience érotique qui transcende les limites conventionnelles.
Dans un moment intensément érotique, vous me laissez dans cette position vulnérable,mes testicules attachés et exposés à votre vue.
Vous vous munissez d'une bougie, allumant la mèche avec une lenteur délibérée.
La flamme danse devant vous éclairant votre visage d'une lueur sensuelle.
Vous savourez l'instant,prenant le temps de créer une tension palpable.
La cire chaude de la bougie commence à fondre goutte après goutte, les laissant tomber avec soin sur mon corps en choisissant délibérément les endroits où la sensation sera la plus intense.
Chaque goutte qui touche ma peau fait naître une brûlure délicieuse, une combinaison exquise de plaisir et de douleur.
Mon corps réagit avec une intensité croissante se délectant de l'érotisme de cette expérience.
Je suis complètement à votre merci et cette sensation de soumission m'envahit mélangeant l'excitation dans une danse captivante.
Vous observez attentivement mes réactions, cherchant à lire les signes de plaisir et de consentement dans mes yeux.
Chaque goutte de cire versée est un acte de contrôle, une exploration de mes limites et de ma confiance en vous.
Vous savourez chaque instant, consciente de l'effet hypnotique que cela a sur moi.
Chaque détail est soigneusement orchestré pour créer une expérience intense et captivante
Le mélange de la chaleur et de l'inconfort me fait gémir de plaisir, tandis que vous savourez l'image de votre satisfaction.
Vous continuez à verser la cire, alternant entre douceur et intensité explorant les limites de mon plaisir.
Vous m'observez, attentivement, cherchant à me pousser toujours plus loin dans cette extase torride.
Alors que la cire continue de couler mêlant plaisir et douleur, vous me murmurez à l'oreille que je suis à votre merci, que je suis complètement à votre disposition.
Vous prenez plaisir à voir mon abandon total à vos désirs.
Et dans un mouvement de commandement vous me demandez de me mettre à quatre pattes, assumant ainsi une position de soumission,je m'exécute, sentant l'excitation monter en moi.
La posture à quatre pattes accentue mon sentiment de vulnérabilité
Dans cette position, je suis à votre entière disposition.
Vous saisissez un fouet et avec une douceur calculée,vous laissez glisser les lanières du fouet sur mon dos, effleurant ma peau d'une manière créant une sensation de caresse sensuelle.
Chaque mouvement est pensé, chaque contact est soigneusement orchestré pour faire naître en moi une anticipation palpitante
Les lanières se promènent avec une grâce sinistre sur mes fesses et mes jambes, faisant frissonner tout mon être.
Je peux sentir le contact délicat de chaque lanière, éveillant mes sens les plus profonds.
Et puis, sans le moindre avertissement, vous faites claquer le fouet sur mes fesses
Encore et encore,les coups alternent entre douceur et intensité, créant une symphonie de sensations.
Les lanières frappent ma peau avec précision, trouvant leur cible à chaque fois.
Une douleur délicieusement mêlée à une onde de plaisir se propage dans mon corps,m'enveloppant dans une extase indescriptible.
Mes fesses,commencent à rougir sous l'impact, les marques de votre domination se dessinant sur ma peau.
Chaque coup du fouet résonne dans l'air créant une atmosphère électrique chargée d'excitation et de désir.Je me retrouves pris au piège entre la douleur et le plaisir dans un état de vulnérabilité totale.
Mon esprit est submergé par cette expérience, mes sens sont en ébullition.
Chaque coup de fouet me pousse plus loin dans les abysses de la soumission, m'abandonnant un peu plus encore.
Vous êtes là, observant avec un sourire les marques de votre oeuvre se dessiner sur ma peau.
Chaque coup est une preuve tangible de votre supériorité et de mon assujettissement.
Vous savourez cette scène,vous enivrant de mon désarroi et de mon plaisir mêlés.
Une fois votre fouet posé,vous me demandez de rester bien cambré offrant ainsi une cible parfaite.
Vous approchant de moi avec une lueur dans les yeux, prête à poursuivre cette exploration.
D'un geste ferme, vous prenez position derrière moi, capturant mon corps dans vos mains en laissant une posée sur ma fesse.
Puis, sans prévenir, vous la soulèvez,la laissant retomber avec force sur ma peau déjà rougie.
Les claques résonnent dans la pièce créant une symphonie de douleur et de plaisir vous assurant de marquer chaque centimètre accentuant la rougeur déjà présente.
Vos mains dominantes frappent avec une précision calculée, alternant entre des gifles douces et des claques plus intenses.
Ma peau réagit à chaque impact, vibrant sous la sensation de vos mains possessives.
La douleur se mêle au plaisir créant une danse délicieuse ou je ne peux m'empêcher de gémir sous l'intensité de chaque coup, sentant mon corps se soumettre davantage à votre volonté.
Vous savourez chaqu'une de mes réactions, chaque marque rouge qui se dessine sur ma peau.
Voir mon désir se mêlant à la douleur vous ne pouvez vous empêcher d'être excité par cette vision.
La vue de mes fesses rougissantes sous vos coups, de mon corps cambré offert à votre volonté, est un spectacle qui enflamme vos sens
Lorsque vous me voyez cambrer davantage, offrant mon corps en une parfaite soumission, vos pulsions sont amplifiées.
Cette position met en évidence ma vulnérabilité et ma dépendance à votre égard renforçant ainsi le lien de domination qui nous unit.
Admirant mom postériure rougi, vous décidez de passer à l'étape suivante en enfilant votre gode ceinture.
Mais avant cela vous prennez un moment pour lubrifier vos doigts.
Vous vous approchez de mon anus, caressant délicatement cette zone sensible avec votre doigt lubrifié.
Le contact de votre peau contre la mienne combiné à la sensation du lubrifiant provoque une onde de plaisir et d'excitation.
Vous me pénètrez doucement avec un premier doigt,sentant ma résistance initiale se mêler à une envie grandissant,me préparant à vous recevoir.
Sans relâche vous insèrez un deuxième doigt élargissant progressivement mon anus pour y accueillir ce gode.
Chaque mouvement est calculé, chaque caresse interne est destinée à m'ouvrir davantage à votre domination.
Vous sentez mon corps réagir à chaque pénétration,mes soupirs de plaisir se mêlant à une légère douleur.
Votre objectif est de me préparer,de me faire ressentir une plénitude totale sous votre domination.
Chaque pénétration de vos doigts me rapproche de cet état de soumission ultime, où je vous recevrais avec dévotion et abandon.
Avec une lenteur calculée vous guidez le gland de votre strapon vers mon anus lubrifié me faisant ressentir une légère pression à l'entrée.
Puis, d'un mouvement déterminé, vous vous enfoncez en moi, sentant les parois de mon anus s'ouvrir pour vous recevoir.
Vous commencer à bouger votre bassin, faisant le faisantvglisser en moi avec une précision calculée.
Chaque mouvement crée une symphonie de sensations, où douleur et plaisir s'entrelacent dans une danse infernale.
Sans ménagenagement, vos pénètrations se font grandissante, sans relâche.
Chaque poussée du gode ceinture est empreinte de votre soif insatiable de pouvoir et de contrôle.
Vous sentez mon corps réagir à chaque mouvement, à chaque centimètre qui s'enfonce en moi.
Chaque pénétration profonde et vigoureuse devient pour vous un moyen de canaliser ces sentiments refoulés.
Vous vous laissez emporter par une frénésie passionnée laissant votre frustration se transformer en une énergie brute et libératrice.
Chaque mouvement est une explosion de désir et de pouvoir, une libération totale de vos propres tensions.
Mais ce n'est pas seulement vous que vous libèrez.
Chaque mouvement que vous faites résonne en moi, libérant une vague brûlante de désir ardent et une extase enivrante qui consume mes sens.
Vous vous déchaînez avec des mouvements de plus en plus forts, de plus en plus profonds abandonnant toute retenue pour nous perdre dans cette étreinte ardente.
La fusion de nos énergies de nos désirs brûlants crée une symphonie de plaisir et de libération,un acte de délivrance, une explosion de sensations qui nous transporte.
Vos pénétrations deviennent de plus en plus rapides, de plus en plus puissantes créant une frénésie qui transcende les limites du plaisir physique.
Vous sentez dans cet acte une libération psychologique, une exaltation.
En inversant les rôles prenant la position du mâle, une transformation s'opère en nous.
Nous nous libèrons psychologiquement, nous débarrassons des pressions de la société .
Me pénétrer devient un moyen de vous d'affirmer et d'explorer vos propres désirs.
C'est une libération des tensions psychologiques qui nous entrave.
Nous délivrant ainsi de la pression sociale, des inhibitions et des contraintes imposées par les normes.
C'est un voyage vers l'acceptation de soi, vers la découverte de vos véritables désirs et de votre puissance.
Vos mains se crispent sur moi,agrippant à mon corps avec une fermeté dévorante, marquant ma peau de votre passion déchaînée.
Les claquements sur mes fesses résonnent comme une symphonie sensuelle accompagnant vos va-et-vient de plus en plus puissants.
La chaleur entre nos corps s'amplifie créant une véritable fournaise de désir.
Nos peaux se mêlent dans une danse enivrante transpirant l'abandon. Chaque mouvement est empreint d'une énergie brute d'une frénésie qui nous consume et nous pousse au-delà de toutes limites.
À mesure que l'excitation monte, Vous sentez vos propres inhibitions se dissoudre.
Emporter par l'intensité de l'instant,c'est un véritable exutoire psychologique, une occasion de vous laisser aller et de vous perdre dans l'acte.
Chaque griffure laissé sur mon dos, chaque claque sur mes fesses, représente une libération de vos propres tensions vous donnant l'opportunité de vous exprimer pleinement.
Vous sentant enfin libre, débarrassé des barrières qui vous on retenu pendant si longtemps.
Cette désinhibition psychologique vous fait du bien, vous procure une sensation de légèreté et d'euphorie.
Vous lâchant encore plus dans l'acte, laissant vos désirs les plus sombres et les plus profonds prendre le contrôle.
C'est une véritable catharsis.
Nous trouvons une connexion troublante où la libération psychologique s'entremêle au plaisir physique.
Chaque gémissement extatique qui s'échappe de mes lèvres est comme une décharge libératrice pour vous.
Vous pouvez enfin exprimer pleinement cette part de vous même.
Après quoi,vous vous retirez de mon être, laissant un vide en moi.
L'expression de satisfaction sur votre visage en dit long sur le plaisir que vous avez pris à me posséder.
Nos regards se croisent empreints d'une complicité.
Alors que vous savourez l'image de ma soumission et de mon abandon,vous vous asseyez avec grâce sur le canapé, laissant une lueur de malice.
Vous sentez mon regard brûlant sur vous alors que vous ouvrez délicatement vote nuisette, révélant vos courbes voluptueuses.
Le tissu glisse le long de votre peau dévoilant maintenant en totalité votre corps
Vos gestes sont lents et calculés,accentuant le suspense et l'excitation qui règnent dans l'air.
Vous me fixez intensément,vos yeux pétillant d'une lueur de désir.
Vous savez que je suis captivé par cette vision et par l'anticipation de ce qui va suivre.
Vos jambes légèrement écartées, votre corps offert à mon regard avide,vous m'invitez d'un geste à m'approcher, à me rapprocher de vous pour profiter de cette intimité partagée.
Le désir brûle en vous, prête à être libéré dans une explosion de plaisir.
C'est a cette instant vous me dites:
-"Laisse-moi te montrer tout ce que je suis prête à offrir, à te faire découvrir,les délices que nous pouvons partager ensemble.
Dans cette atmosphère chargée de désir, nous allons créer une symphonie de sensations et d'extase, explorant les recoins les plus intimes de nos fantasmes.
Prépare-toi à plonger dans un océan de plaisir à te perdre et à vivre une expérience inoubliable.
Je suis prête à te guider.
Viens à moi, laissons-nous succomber à nos désirs les plus profonds et à cette passion ardente qui brûle entre nous."
Je m'approches de vous positionné entre vos jambes,mon regard s'embue d'excitation.
Avec un sourire malicieux vous prenez doucement les cordes attachés autourt mon sex les défaisant délicatement,libérant mon intimité de leur emprise.
Chaque nœud qui se défait représente une nouvelle forme de liberté, une invitation à explorer des plaisirs encore plus intenses.
Vous pouvez sentir mon souffle s'accélérer alors que je ressens la libération de mon corps laissant place à une sensation de légèreté et de vulnérabilité.
Ma peau frissonne sous vos doigts, révélant mon excitation grandissante.
Vous voyez l'anticipation dans mes yeux, ma volonté de goûter à cette nouvelle liberté que vous m'offrez.
me demandant de me mettre a genoux entre vos jambes
Vous me guidez doucement la tête vers votre intimité.
Votre regard est rempli de désir et d'attente sachant que je suis maintenant prêt à vous donner du plaisir.
D'une voix sensuelle, vous me dictez les mouvements que je dois effectuer, me guidant dans l'art de vous satisfaire,vous m'encouragez à prendre mon temps, à explorer chaque recoin de votre féminité.
Vous sentez ma douceur sur votre peau, laissant ma langue se faufiler avec délice entre vos plis intimes.
Vous gémissez de plaisir alors que je me délectes, répondant à chaque mouvement que je fais avec une intensité grandissante.
Vous m'encouragez à jouer avec votre clitoris, à le caresser avec habileté, créant des vagues de plaisir qui se propagent à travers tout votre corps.
Vous me dites alors:
-"N'hésites pas à explorer à varier les rythmes et les pressions, à me donner autant de plaisir que tu le désires.
Je suis là pour te guider, pour t'encourager à me faire atteindre des sommets de jouissance.
Alors, plonges-toi dans cette expérience, savoure chaque instant de cette intimité partagée.
Je suis prête à me laisser emporter par les vagues de plaisir que tu créeras.
Montre-moi tout ce dont tu es capable avec ta bouche et ta langue, donne libre cours à ton imagination "
Vous me guidez avec douceur, me montrant les angles et les mouvements qui vous procurent le plus de plaisir.
Je suis attentif à vos réactions, à vos gémissements, ajustant mes mouvements pour vous donner une satisfaction toujours plus intense.
Vos mains se glissent dans mes cheveux, les caressant avec tendresse, amplifiant les sensations qui parcourent tout votre être.
Nous sommes enveloppés par cette intimité partagée, cette connexion unique qui transcende les limites du plaisir.
Vous êtes inondée d'une extase délicieuse, vous laissant emporter par des vagues de sensations.
Alors que nous sommes tous les deux pris d'une d'excitation ardente, vous décidez de mettre un terme à mes caresses.
Vous sentez ma frustration grandir, mais ce n'est que le début de quelque chose de plus intense.
Avec une grâce sensuelle vous m'allonger délicatement. Vous positionnant au-dessus de moi, à califourchon.
Sentant mon sexe tendu de désir contre votre peau chaude et humide.
Vous vous frottez lentement, créant une friction délicieuse faisant monter encore plus notre excitation
Vos mains parcourent mon torse avec douceur, vos doigts effleurant ma peau brûlante.
Vous vous penchez en avant, vos seins frôlant ma poitrine créant une stimulation supplémentaire faisant monter notre désir à son paroxysme.
Nous sentons la tension sexuelle entre nous augmenter et nos corps sont en parfaite harmonie.
Frémissant d'excitation vous décidez de passer à l'étape suivante.
Vous vous redressez légèrement permettant à mon sexe ferme et impatient de s'introduire en vous.
Vous sentez mon désir grandir à chaque centimètre qu'il pénètre nous connectant d'une manière intime et profonde.
Enfoncer entierement avec grâce et délicatesse en vous, chaque mouvement de nos hanches s'entremêlent.
Vous vous cambrez légèrement offrant une vue délectable sur nos corps en fusion.
Nos souffles se mêlent dans un rythme effréné, nos gémissements emplissent la pièce alors que nous nous laissons aller à cette danse passionnée.
Vous sentez mes mains se poser sur vos hanches guidant nos mouvements,amplifiant notre plaisir commun.
Vos ongles griffent légèrementmon torse laissant des marques éphémères de notre passion dévorante.
Nos corps sont en parfaite osmose se mouvant avec une synchronisation parfaite créant une symphonie de sensations envoûtantes.
Chaque mouvement chaque va-et-vient fait monter notre plaisir.
Dans un instant de pure extase,nous sommes submergés par l'orgasme.
Nos corps se raidissent,nos soupirs s'intensifient et nous nous abandonnons à cette délicieuse libération.
A l'apogée de notre plaisir partagé vous sentez l'orgasme vous envahir,les vagues de plaisir déferlent.
Vous êtes submergée par les sensations les plus délicieuses sentant ma semence chaude se répandre en vous.
Chaque pulsation de mon éjaculation vous fait frissonner, vous rappelant la puissance de notre passion partagée.
Vous savourez l'extase de notre union nos corps vibrant d'une satisfaction totale.
Les spasmes de votre orgasme se fondent avec les miens, créant une symphonie de plaisirs inoubliables.
Nous nous laissons aller, puis nos souffles s'apaisant peu à peu épuisés et comblés.
D'un geste délicat, vous passez votre doigt sur le bout de mon pénis pour y recueillir les dernières gouttes de notre plaisir partagé,le portant délicatement à mes lèvres.
Ce geste symbolique soulignant notre lien profond et notre complicité dans cette relation de soumission.
Il est une marque de votre possession de mon plaisir et de ma soumissions.
Il est le symbole de notre passion partagée et de notre engagement mutuel dans ce jeu de domination
Nos regards sont remplis de satisfaction et de complicité.
Nous avons créé un souvenir inoubliable, une expérience qui restera gravée dans nos mémoires et nourrira nos fantasmes futurs.
Nos peaux encore chaudes se caressent doucement, nos doigts s'entrelacent dans un geste tendre et réconfortant.
Nous nous regardons avec des sourires complices, nos yeux reflétant la satisfaction
Nous évoquons notre expérience, partageant nos sensations et nos émotions.
Nous exprimons nos ressentis, nos désirs et nos envies créant un espace de communication profonde.
Nous partageons nos moments de vulnérabilité et nous nous émerveillons de la connexion que nous avons pu créer renforçant ainsi notre complicité tant physique qu'émotionnelle.
Nous savourons chaque détail de notre aventure, revivant les moments les plus intenses
Nous sommes reconnaissants l'un envers l'autre pour cette aventure inoubliable pour avoir créé un espace où nos désirs les plus profonds on pris vie.
Nous en discutons,bâtissant un monde de plaisir et d'extase, où nos fantasmes futurs les plus audacieux se réaliserons.
Que notre passion continue de brûler, toujours plus ardente et toujours plus intense.
Après avoir partagé une douche sensuelle,d'une main ferme mais délicate, vous me remettez ma cage de chasteté, scellant ainsi notre jeu de pouvoir et de contrôle qui me rappellera constamment ma soumission envers vous.
Vous vous enveloppez dans votre nuisette.
Vous vous sentez puissante, confiante dans votre rôle de dominante, prête à m'emmener vers de nouveaux sommets de plaisir et de soumission.
Nous prenons place sur le canapé, nos corps à peine couverts par nos vêtements et nous prenons un café.
Vous me demandez de vous raconter comment j'ai vécu notre première expérience de domination, comment j'ai ressenti chaque moment, chaque geste de pouvoir que vous avez exercé sur moi.
Vous écoutez attentivement, cherchant à comprendre mes désirs, mes limites et mes envies.
Puis, nous tournons notre regard vers l'avenir, évoquant nos futurs ébats et les nouvelles frontières que nous souhaitons explorer.
Vous me partagez vos envies, me décrivant les scénarios qui enflame vos pensées. Les images se bousculent dans votre esprit, alimentant notre feu ardent de passion et de plaisir.
Nous sommes complices, deux âmes qui s'ouvrent l'une à l'autre, prêtes à se perdre dans un monde de fantasmes et de désirs inassouvis.
Alors que nous savourons notre café, nos regards étincelants de désir et de complicité, nous sentons que ce ne sont que les prémisses de nos futurs ébats qui nous attendent.
Impatients de plonger dans ces nouvelles expériences,vous me dites :
-"Mon cher soumis, maintenant que nous avons échangé nos paroles intimes, je te demande de te souvenir de ta nouvelle position dans notre jeu de domination.
Désormais, tu es entièrement mien, et lors de nos jeux passionnés, tu devras m'appeler "Maîtresse".
C'est ainsi que je souhaite être honorée et vénérée par toi.
Chaque geste, chaque mot que tu prononceras, sera une preuve de ton dévouement envers moi.
Je serai ton guide, ton inspiration, ta source de plaisir et de discipline.
Je t'apprendrai les délices de l'obéissance et de la soumission".
Avec un sourire malicieux, vous me murmurez à l'oreille les règles que je devrais respecter :
-" tu devras me servir avec dévotion, être à mon écoute et répondre à mes moindres demandes. Ta seule mission sera de me satisfaire, de me rendre heureuse et de te soumettre à mes caprices les plus audacieux.
Dans notre intimité, tu seras mon jouet, mon objet de plaisir.
Je te guiderai à travers des jeux de soumission, t'offrant une expérience unique et inoubliable.
Tu seras à mes ordres, prêt à combler mes désirs avec une dévotion totale.
Mon cher soumis, prépare-toi à entrer dans un monde où les frontières du plaisir seront repoussées",
Maintenant Répète après moi :
-"Je suis ton soumis, Maîtresse. Je me soumets entièrement à toi. Avec ces mots, tu scelleras ainsi notre pacte de soumission et d'adoration mutuelle".
En prononçant ces paroles, je sais que je me livre corps et âme à sa domination. Mon cœur bat plus vite, empli de l'anticipation des plaisirs que qu'elle me réserves.
En acceptant ce pacte, je me sens libéré de mes inhibitions
Apres avoir prononcé ses paroles, je vous dit :
-"Je suis rempli d'une gratitude profonde d'avoir été choisi pour être votre soumis, Maîtresse.
Je serai à la hauteur de vos attentes, prêt à vous satisfaire et à vous combler à chaque instant.
Vous me repondez a votre tour
-"Prépare-toi, mon cher soumis, car notre aventure ne vient que de commencer
Je vais te guider vers des horizons inexplorés de soumission et d'extase."
"Maintenant, tu m'appartiens, tu es à moi..."
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Nous nous sommes vus deux fois uniquement.
Pour être franc, nous nous sommes perdus de vue pour 2 raisons: elle avait des choses à régler avec son précédent Dom et j'ai dû repartir à Bucarest plusieurs mois pour mon travail
Dommage pour moi bref...
Après notre 1ere rencontre, nous avons bcp échangé sur ce qu'elle avait ressenti, sur ce qu'elle avait plus aimé et souhaiterait pour la prochaine fois.
Nous nous sommes donc donnés RDV dans mon hôtel du moment, dans le 9e.
Elle devait arriver vers 19h. 19h15 puis 20, puis 25, tjrs pas de nouvelle.
Puis elle m'envoie un sms: je me gare et je vous appelle lorsque j'arrive à l'hôtel.
5 minutes, 10 minutes, 15 minutes passent. Je lui envoie un sms, pas de réponse.
Je m'inquiète.
Et le téléphone de ma chambre sonne: "bonjour, Madame X vous attend à la réception".
Surpris, je descends. Elle est assise devant le réceptionniste en jupe courte et talons. Il avait une vue imprenable sur ses jambes.
Elle me voit et vient à ma rencontre. Elle est très gênée: elle n'avait plus de batterie et ne pouvait m'appeler. Je me suis senti con de ne pas être aller à sa rencontre plus tôt. Ce n'était pas gentleman...
Le réceptionniste nous regarde avec un sourire coquin.
Nous montons dans l'ascenseur et je la prends par les cheveux pour l'attirer à moi. Je l'embrasse à pleine bouche. Nos langues se mélangent, sa bouche est douce et humide.
Nous arrivons, je la relâche et nous entrons dans la chambre.
Je l'invite à mettre son sac, son manteau sur une chaise.
Elle pose son sac et avant d'enlever son manteau, elle ôte sa culotte en premier.
Dans nos échanges avant ce rdv, elle devait venir en jupe et sans culotte.
Elle m'explique qu'elle n'avait pas osé marcher dans la rue sans culotte.
Elle semble très gênée de me l'avouer. Je souris parce que finalement à ce moment là, je me rends compte que de la voir ôter sa culotte devant moi, pour moi dès son arrivée m'excite.
Par ce geste, elle me fait passer le message qu'elle se donne à moi.
Loin de la réprimander, je suis au contraire excité.
Elle enlève son manteau et se positionne devant moi en attente.
Je la regarde et l'embrasse de nouveau. Une main tenant ses cheveux, l'autre glissant sur ses fesses.
Je soulève sa jupe et empoigne ses fesses.
Puis je glisse vers sa chatte. J'aime les femmes épilées, c'est ainsi, mon choix.
Et nous étions d'accord qu'elle serait inspectée à son arrivée.
Sa chatte est douce, vraiment douce.
"parfait"lui dis-je. Elle comprend bien sûr.
"Déshabilles toi". Elle s'exécute sans attendre.
Elle est nue devant moi.
"J'ai rapporté mon collier et ma laisse, Mr" me dit-elle et me tent ses accessoires sortis de son sac.
Je suis ravi et lui mets son collier, l'attache à sa laisse. Elle m'est alors reliée Je tire sa laisse pour lui faire sentir mon emprise et l'approcher de moi.
Je suis plus grand qu'elle. Je la regarde de haut, elle n'ose pas lever le regard.
"À genoux"
Elle se positionne mais elle n'a pas le temps de rester ainsi, je l'entraine par sa laisse à 4 pattes dans la chambre. Elle n'est malheureusement pas très grande alors je lui fais faire des ronds. Elle se dandine. Ses fesses sont à ma vue, ma merci.
Je la fesse sans violence mais qu'elle sente sa domination.
Je m'arrête "mets-moi nue pieds"
Elle est à genoux et retire chaussures et chaussettes avec attention.
Je prends sa tête par les cheveux et l'amène sur mes pieds
"Embrasse-les, leche-les". Je sais qu'elle aimait cet acte. Elle m'en avait bcp parlé.
En tant qu'homme, je me rend compte qu'une femme est en train de lécher, embrasser mes pieds: c'est tout de même un instant assez incroyable.
Je réalise un fantasme une nouvelle fois: lors de notre 1er rdv, elle avait déjà réalisé ce désir. J'ai une chance énorme de l'avoir rencontrée.
Je reprends mon récit avant que mes souvenirs s'effacent...
Elle est là, à genoux, à embrasser et lécher mes pieds.
Je profite de ce moment de domination et cette sensation de sa bouche sur mes pieds.
C'est une sensation agréable.
"Ça suffit, relève toi" elle reprends sa place à genoux. Elle n'ose me regarder alors que je n'attends que ça. Elle rougit: a-t-elle honte de son acte? De son envie d'embrasser les pieds d'un homme ? Plus tard, je lui dirai que j'ai aimé cet instant. Je veux qu'elle se sente en confiance, qu'elle se lâche, qu'avec moi elle peut être celle qu'elle souhaite être. Nos désirs sont nos plaisirs. Je ne la juge pas, bien au contraire je l'accueille volontiers.
"Enlève mon pantalon" lui ordonne-je toujours tenue en laisse.
Elle enlève ma ceinture, déboutonne mon pantalon et le fait glisser sur mes jambes. Elle soulève un pied et passe le pantalon, soulève le second et me débarrasse de ce vêtement superflu.
Elle se remets en place. Elle attends.
"C'est très bien, enlève mon boxer"
Elle prends mon boxer de chaque côté et le descend avec précaution. Mon sexe jaillit droit vers elle. Ce n'est pas une surprise, je gardais tellement que s'en était évidemment visible et prévisible.
Elle me débarrasse enfin...
Elle se remets en place et attends.
Je m'occupe de ma chemise seul. Je veux qu'elle reste ainsi dans l'attente d'un ordre. Je me débarrasse de ma chemise.
Je suis nu devant elle. Sensation agréable d'être soi tout simplement sans arrière pensée.
Je tire sur la laisse doucement pour qu'elle s'approche de mon sexe.
"Prends mon sexe en bouche. Ne suce pas".
Elle pose ses mains sur mon sexe dur.
"Sans les mains". Elle les retire et avale mon sexe. Ses lèvres sont toujours aussi douces et sa bouche chaude, humide. Un VRAI plaisir.
Je suis dans sa bouche, elle ne bouge pas. Elle n'en a pas le droit.
Je profite de cette bouche offerte. De son souffle sur mon sexe.
"Suce maintenant doucement"
Elle entreprend son va et vient. Ses mains sur ses cuisses. Juste sa bouche.
Au bout de quelques minutes, je lui autorise d'utiliser ses mains.
Et ses doigts fins caressent mon sexe pendant qu'elle continue son office.
Je m'associe sur le lit juste derrière moi, elle me suit et continue sa condition.
Je suis assis, jambes écartées, nu, ma soumise en laisse me suce.
"Crache sur mon sexe, mets ta salive, je veux sentir ton humidité".
Elle crache ce qu'elle peut, glisse sa langue encore plus qu'avant.
Mais clairement, elle ne sait pas cracher (je ne lui en veux pas naturellement, elle démontre son savoir-vivre).
"N'oublie pas mes couilles". Et elle glisse sa tête entre mes jambes pour les lécher, les sucer, les gober, les malaxer... Je me couche sur le lit.
Je profite de cet instant intense de cette femme à genoux pour moi, en laisse pour moi, faisant de son mieux pour me satisfaire. Quel plaisir.
Je sens sa salive couler sur mon entrejambe :-)
Je me lève.
"Ça suffit, monte sur le lit à 4 pattes". Je l'aide à se relever et elle se mets en position. Elle sourit: Je vais m'occuper d'elle.
"Écartes tes jambes ". Imaginez la scène : elle est en laisse, cul et chatte offerts, jambes écartées, sa bouche humide de mon sexe, ses seins pendant. Rien que d'y repenser...
Je me place derrière elle. Je caresse ses fesses, ses cuisses, ses mollets, ses pieds. Je prends mon temps. Et doucement je la fesse sur une fesse, puis l'autre. J'alterne. Elles rougissent doucement. Je n'ai aucune envie de lui faire mal mais juste lui faire ressentir mon emprise. J'alterne avec des caresses pour apaiser le feu des claques. Puis je passe ma main entre ses cuisses, je passe sur sa chatte humide, lisse, douce.
J'entreprends des va et vient sur ses lèvres. Je ne la pénètre pas encore.
Puis je m'arrête et j'enfonce doucement un doigt en elle, puis deux. Elle est trempée.
Et je prends ainsi, avec mes doigts. Doucement ou fort, j'alterne pour la surprendre.
J'arrête et je me place à côté d'elle pour enfiler une capote. Je la regarde en même temps. Ses seins pendant m'attirent. Je les prends à pleine main, les caresse, les maltraite, pince ses tetons. Elle sourit ou grimace légèrement selon le moment.
Puis Je monte sur le lit derrière elle, toujours en laisse.
Je prends mon sexe et je m'enfonce en elle. Elle gémit de cette introduction.
Je la prends alors par les hanches et je la baise ainsi.
Elle retient ses gémissements, son souffle. J'aime. Mais encore plus, j'aime lorsqu'un rale s'échappe de sa bouche. Petit à petit elle se lâche et elle gémit plus fortement. Doux son que celui d'une femme qui gémit de plaisir.
Je tire sur sa laisse pour qu'elle se cambre, je prends ses cheveux et d'une main sur son cul et l'autre tirant sur ses cheveux, je la possède.
La suite dans le second article...
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Depuis les années 1970, Olivia De Berardinis donne à decouvrir des œuvres qui célèbrent la féminité sous toutes ses différentes formes. Née à Long Beach en Californie, elle a grandi sur la côte est des États-Unis. Après avoir étudié à la New York School of Visual Arts entre 1967 et 1970, Olivia s'est installée à Soho, New York, où elle a commencé à créer des peintures minimalistes.
Elle se fait remarquer lors de l'exposition "Contemporary Reflections" de 1972-73 au Aldrich Museum of Contemporary Art dans le Connecticut. Elle se fait sa place et côtoie alors des artistes établis tels qu'Eva Hesse, Agnes Martin et Frank Stella.
Néanmoins, en 1975, pour des raisons "alimentaires", elle se tourne vers des créations plus commercialles, exploitant ses compétences acquises dès son plus jeune âge en peignant des femmes. Elle créer alors des illustrations pour la presse magazine, pour les éditeurs de livres de poche, pour la publicité et crée des des affiches de films. C'est à cette époque qu'elle commence qu'elle explore artistiquement les fantasmes érotiques pour des magazines pour hommes. Ces créations "alimentaires", elle ne les envisages que comme moyen temporaire de subvenir à ses besoins et n'aspire pas à travailler durablement dans le domaine.
Pourtant, sa capacité à capturer et retranscrire la sensualité féminine est rapidement reconnu dès 1985, Olivia contribue régulièrement au magazine Playboy, où ses illustrations pin-up sont souvent accompagnées de légendes écrites par Hugh Hefner lui-même. Olivia se met à allier érotisme et art, une fusion qui a caractérisé une grande partie de son travail dans ce qui devient une vraie démarche créative.
Parmi ses créations, certaines offre une interprétatio fétichiste, une tendance qui s'exprime dans les postures ou les tenues. Ces œuvres ne se contentent pas de célébrer la forme féminine ; elles invitent également à une réflexion sur la nature du désir et de la sensualité.
En 1977, avec son partenaire Joel Beren, Olivia a fondé O Card Company pour publier ses œuvres sous forme de cartes de vœux. Deux ans plus tard, le couple se marie et crée Ozone Productions, Ltd., pour vendre et licencier les créations d'Olivia. En 1987, ils déménagent de Manhattan à Malibu, en Californie, où ils résident actuellement.
Les œuvres d'Olivia ont été exposées dans des galeries d'art à travers les États-Unis et au Japon. L'artiste est également active sur les réseaux sociaux et sur son site web www.eOlivia.com où il est possible d'acheter certaines de ses oeuvres.
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l'homme entre dans une pièce sombre et mystérieuse. Chaque pas qu'il fait sur le sol s'ajoute à son inconfort, mais il sait que ce n'est qu'une partie essentielle de cette expérience unique. Les murs de la pièce sont tapissés de peintures macabres et de symboles énigmatiques, créant une atmosphère sinistre qui envahit ses sens. L'odeur enivrante de la cire brûlée et de l'encens flotte dans l'air, ajoutant une sensation étrange et captivante.
Alors qu'il avance, le son de ses pas résonne dans la pièce, créant une tension palpable qui semble le serrer dans son étreinte. C'est alors que trois dominatrices, Sophia, Isabella et Victoria, se tiennent devant lui dans toute leur puissance et autorité. Leurs tenues mettent en valeur leurs formes séduisantes, accentuant leur pouvoir. Leurs yeux brûlent d'une lueur malicieuse, révélant l'intensité de leur sadisme. D'une voix ferme, elles ordonnent à Pat de s'agenouiller devant elles, lui faisant prendre sa place de soumis.
Les dominatrices s'approchent de lui avec un sourire sadique, leurs mains gantées de cuir s'enfonçant dans le tissu de ses vêtements. Elles les tirent violemment, déchirant les coutures avec une force dérangeante, dévoilant petit à petit sa nudité. Chaque déchirure est accompagnée du son strident des tissus qui se séparent, amplifiant l'humiliation de Pat. Sous leurs mains impitoyables, sa chemise est réduite en lambeaux, son pantalons baissé sans ménagement. Il se retrouve ainsi nu et vulnérable, exposé à leur regard avide.
Sophia, Isabella et Victoria saisissent avec délectation une tenue de soubrette, leurs doigts longs et fins glissant sur les tissus doux et soyeux. Avec une précision cruelle, chaque pièce de la tenue est ajustée sur le corps nu de Pat, accentuant sa soumission et sa vulnérabilité. Le corset étroit est lacé avec une force implacable, comprimant sa taille lui coupant presque le souffle. La jupe courte et évasée, exposant ses jambes tremblantes à leurs regards. Les bas en résille sont tirés avec une précision calculée, mordant légèrement sa peau, marquant son corps comme leur propriété.Elles lui mettent une perruque bouclée, une touche finale qui marque sa transformation complète en soubrette obéissante, prête à satisfaire les moindres de leurs desirs
Pat se tient là, a demi nu et vêtu de cette tenue humiliante, une vision de soumission et de vulnérabilité. Son cœur bat la chamade, mêlant l'excitation et la peur dans une danse enivrante. Il sait qu'il est désormais à la merci de ses dominatrices, prêt à obéir sans poser de questions. Elles sourient avec satisfaction, leur pouvoir et leur autorité s'affirmant davantage.
La pièce sombre et mystérieuse est maintenant remplie d'une énergie électrique, chargée de la tension entre le désir et la soumission. Ses dominatrices se délectent de ce contrôle absolu sur Pat, prêtes à explorer et à repousser les limites de ses fantasmes les plus profonds.
Puis elles se prélassent confortablement sur leurs chaises, commandant à Pat de les servir. Chaque désir et caprice est exécuté avec diligence par Pat, qui se plie à leurs moindres volontés. Pendant qu'il s'affaire, elles le scrutent avec mépris, le taquinant en se délectant de sa soumission.
Soudain, Sophia se lève d'un air autoritaire. Son visage rayonne d'une cruauté sans limites. Sans prévenir, elle assène à Pat une gifle retentissante, sa main claquant contre sa joue avec une violence déconcertante. La douleur se propage instantanément, laissant une marque rouge et brûlante sur sa peau, témoignant de son pouvoir absolu sur lui.
Pendant ce temps, Isabella, s'amuse avec un plaisir sadique à soulever la jupe de soubrette de Pat. Elle révèle ainsi son intimité, l'exposant à leurs regards impitoyables. Elles éclatent de rire, savourant chaque seconde de son humiliation.
Pat, quant à lui, est à la fois envahi par la douleur de la gifle et le sentiment d'humiliation intense d'être exposé ainsi. Son esprit est rempli d'un mélange d'excitation et de crainte. Il sait que sa place est d'obéir et de satisfaire leurs désirs.
La tension dans la pièce est à son comble. Pat est à la merci de Sophia, Isabella et Victoria, prêt à répondre à tous leurs caprices. Elles savourent chaque instant de leur pouvoir, profitant de leur domination totale sur Pat.
Pat reste à la merci de ses dominatrices. Isabella avide de sa domination, décide de lui donner une fessée avec une ardeur implacable. Elle attrape fermement les fesses de Pat, exposées et vulnérables, et les claquent avec une force brutale. Chaque claquement résonne dans la pièce, amplifiant sa douleur et sa honte.Ses dominatrices se délectent de ses gémissements de souffrance.
Malgré la douleur et la honte qui l'envahi, Pat reste captivé par l'excitation mêlée à son humiliation. Il est complètement sous l'emprise de ses dominatrices, prêt à subir tous les châtiments qu'elles lui infligent. Son corps et son esprit sont entièrement à leur disposition.
Les humiliations sont savamment orchestré. Chaque action, chaque regard méprisant, renforce son statut de soumis.
Nos trois dominatrices s'approchent de lui avec un sourire sadique. Leurs yeux pétillent de malice, annonçant l'humiliation à venir. Elles se tiennent devant lui. Leurs doigts effleurent sa peau a demi nu avec dédain, provoquant des frissons d'humiliation mêlée à l'excitation. Chaque caresse annonçant les jeux pervers qui vont suivre.
Avec un sourire, Sophia glisse ses mains sous la jupe de soubrette de Pat. Sans la moindre hésitation, elle la soulève, révélant ses attributs masculins au grand jour. Pat se retrouve vulnérable, exposé à son regard impitoyable. Elle savoure chaque instant de cette mise à nu. Son intimité exposée sans pitié.
Sophia joue avec ses attributs masculins, le ridiculisant sans relâche. Elle les manipulent avec une cruauté déconcertante, les taquinant et les moquant. Ses paroles cinglantes s'ajoutent à l'humiliation de Pat, soulignant son statut de soumis à ses yeux.
La honte envahit Pat, se mêlant à son excitation. Il se sent réduit à un simple jouet.
Elles prennent un malin plaisir à rabaisser Pat, à le ridiculiser sur ses attributs masculins. Ils deviennent le terrain de jeu de leur sadisme, amplifiant son humiliation à chaque instant. Pat est complètement sous leur emprise, offrant son corps et son esprit.
Dans un acte d'humiliation ultime, Victoria ordonne a Pat de s'agenouiller, de se prosterner devant elle, lui rappelant ainsi sa position inférieure. Pat obéit.
Une fois à genoux, Victoria décide de se concentrer sur l'intimité la plus intime de Pat, son anus. Elle affirme qu'elle va en faire une "femelle" à leur service, intensifiant ainsi son humiliation. D'une main ferme, elles écartent ses fesses, exposant son intimité vulnérable. Ses doigts lubrifiés glissent avec facilité, pénétrant son anus avec une détermination cruelle. Chaque mouvement est accompagné d'une sensation douloureuse et humiliante, lui rappelant qu'il est à son entière merci.
Chaque pénétration anale est un rappel brutal de son statut de jouet entre ses mains expertes, de sa dépendance à sa domination impitoyable.
Pat se retrouve pris au piège de sensations douloureuses et humiliantes, mêlées à une excitation indéniable. Son esprit est rempli d'un mélange de honte et de désir, se soumettant pleinement. Il est conscient que son corps et son plaisir sont désormais sous le contrôle absolu de Victoria.
L'humiliation anale devient le symbole de sa soumission totale, de son abandon à sa volonté.
Sophia, Isabella et Victoria ne se contentent pas de la pénétration anale, elles se moquent et ridiculisent Pat sans relâche, lui rappelant qu'il est désormais leur "femelle" soumise, destinée à servir leurs besoins. Leurs mots cruels et dégradants résonnent dans la pièce,chaque pénétration, renforce son statut de jouet sexuel entre leurs mains impitoyables.
Leurs rires sadiques, mêlés aux gémissements de douleur et de honte de Pat, créent une symphonie qui remplit l'air. Ses dominatrices se délectent de sa réaction, savourant chaque instant. Les mains expertes de Victoria continuent de stimuler son anus, alternant entre des mouvements lents et profonds, et des coups rapides et violents. Chaque sensation, chaque douleur, est un rappel constant de son statut d'objet sexuel à sa disposition.
Ses dominatrices n'ont aucune pitié pour Pat, jouant avec lui comme avec une marionnette entre leurs doigts. Elles explorent chaque recoin de son intimité, l'humiliant encore plus en le forçant à exprimer son plaisir face à l'humiliation qu'il subit. Les caresses dégradantes et les mots cruels se mêlent à ses gémissements.
Alors que l'humiliation atteint son paroxysme, Ses dominatrices décident de faire participer d'autres soumis présents dans la pièce, les invitant à se moquer et à ridiculiser Pat. Ils se rassemblent autour de lui, témoins de sa soumission totale et de son humiliation extrême. Les rires et les moqueries fusent de toutes parts, élevant l'expérience à un niveau de perversion inimaginable.
Pat est plongé dans un mélange de douleur, de honte et d'excitation, se soumettant pleinement à leurs désirs
. Il est désormais leur jouet, leur "femelle" soumise, destinée à satisfaire leurs besoins les plus pervers. Les limites sont repoussées, l'humiliation est poussée à son paroxysme,
Ses dominatrices décident de lui attacher une ceinture spéciale, un symbole physique de sa soumission. Elles serrent fermement la ceinture autour de sa taille, marquant ainsi son corps comme leur propriété. Chaque boucle et chaque claquement de la ceinture sont une nouvelle marque de son statut d'objet sexuel à leur entière disposition.
Une fois la ceinture bien attachée, Isabella continue à le ridiculiser avec une cruauté délectable. Elle tire sur la ceinture, le forçant à se courber encore plus bas, lui rappelant avec chaque geste qu'il est à sa merci absolu. Chaque mouvement qu'il fait est contrôlé par Isabella, chaque respiration est dictée par sa volonté.
Ses dominatrices jubilent de leur pouvoir, riant aux éclats alors qu'elles continuent à jouer avec Pat. Leur plaisir se mêle à sa douleur et à sa honte. Leurs rires résonnent dans la pièce, mêlés aux gémissements soumis de Pat, formant une symphonie qui alimente leur excitation et leur plaisir.
Marqué physiquement par la ceinture qui rappelle constamment sa position inférieure. Sa douleur, sa honte et son désir se mêlent dans un tourbillon intense, le conduisant à se perdre dans un océan de sensations troublantes.
Victoria et Isabella s'approchent de Pat, leurs mains puissantes le maintenant fermement, l'empêchant de bouger. Leur force combinée est suffisante pour le maintenir en place, incapable de résister à leur volonté. Leurs regards sont emplis d'une lueur malicieuse, savourant l'idée de ce qui va suivre.
Sophia, la dominatrice attache son gode-ceinture, s'avance avec une assurance déconcertante. Son regard refléte sa volonté de prendre le contrôle absolu sur Pat. Elle se penche vers lui, ses lèvres effleurant son oreille, lui susurrant des mots d'humiliation qui font frissonner sa peau.
"Désormais, tu es notre femelle, notre jouet à notre disposition", susurre Sophia d'une voix rauque, sa voix porteuse de pouvoir. "Tu n'es rien d'autre qu'un objet de plaisir à soumettre et à dominer selon notre bon vouloir."
Le souffle de Pat se mêle à l'excitation et à la peur alors que Sophia guide le gode en direction de son intimité, le pénétrant avec ardeur. Les mouvements sont rapides, puissants, remplis d'une intensité qui le font vaciller . Chaque pénétration est accompagnée de mots cruels et dégradants qui résonnent dans la pièce, lui rappelant de manière brutale et inébranlable qu'il est totalement soumis à leur volonté.
Victoria et Isabella se délectent de sa vulnérabilité et de son humiliation, savourant chaque instant de leur pouvoir sur lui. Leurs sourires malicieux ne font que s'accentuer, leurs rires emplissant la pièce alors que Sophia le pénètre sans relâche.
Pat se retrouve pris au cœur d'une tempête émotionnelle. Les sensations s'entremêlent dans son esprit tourmenté, éveillant des désirs enfouis et des émotions contradictoires. Il est à la merci de ses dominatrices, un simple jouet dans leur jeu de domination et de contrôle.
La scène se poursuit, un ballet pervers où les limites sont repoussées, où les mots d'humiliation se mêlent aux gémissements de Pat. Victoria et Isabella continuent de le maintenir immobile, renforçant ainsi son sentiment d'impuissance et de soumission totale.
Après avoir été pénétré par Sophia, Pat reste se remet à genoux devant elles, les yeux baissés, attendant leurs prochaines instructions. Ses dominatrices se regardent avec satisfaction, savourant leur pouvoir sur lui. Leurs regards brûlants de désir et de domination le maintiennent dans un état de soumission totale.
Avec un sourire Sophia s'approche de Pat. Attrape son menton avec fermeté, le forçant à la regarder dans les yeux. Puis, avec une ardeur dominante, elle l'embrasse passionnément, lui montrant ainsi sa supériorité totale. Leurs lèvres se mêlent dans une danse sensuelle, démontrant la fusion de la douleur et du plaisir qui règne entre eux.
Isabella et Victoria observent avec amusement.Après cette embrassade passionnée, Victoria ordonnent à Pat de se rhabiller. Il obéit, se levant avec difficulté, ressentant à la fois une honte profonde et un étrange sentiment de bien-être. Les marques sont visibles sur son corps,un rappel de son statut de soumis.
Les émotions se mélangent en lui, créant une expérience complexe et troublante. Il ressent une douleur persistante, les marques et les empreintes de leur domination gravées sur sa peau, mais il éprouve également une certaine satisfaction d'avoir pu servir ses dominatrices, même si cela signifie être leur objet de plaisirs pervers. Cette contradiction entre la honte et le plaisir le trouble profondément.
Alors qu'il se rhabille, une pointe de tristesse l'envahit, sachant que cette expérience de domination et de soumission est terminée, du moins pour le moment. Mais en même temps, une part de lui est soulagée, libérée de l'emprise. Il se sent vidé, physiquement et émotionnellement, mais également transformé par cette expérience intense.
Sophia, Isabella et Victoria, quant à elles, se retirent avec un air de satisfaction, laissant Pat seul avec ses pensées tourmentées.
Cette expérience a laissé une marque indélébile en lui, une empreinte mêlée de honte, de douleur et de plaisir. Chaque sensation, chaque mot d'humiliation et chaque acte de domination ont laissé une empreinte profonde dans son esprit et dans son être. Il ne peut s'empêcher de ressentir une excitation troublante, un désir ardent de revivre cette expérience intense malgré les règles établies par la société.
Les règles établies par la société deviennent des barrières qu'il souhaite briser, des limites qu'il désire repousser. Il ressent un besoin intense de s'affranchir des conventions et d'explorer les profondeurs de ses désirs les plus sombres. Il est conscient que cela va à l'encontre de ce qui est considéré comme "normal" ou "acceptable", mais l'appel de la soumission est plus fort que tout
Cette expérience, bien qu'empreinte de honte, de douleur et de plaisir, a également éveillé en lui une envie irrésistible de vivre selon ses propres règles, de s'épanouir dans sa sexualité sans compromis. Il est prêt à embrasser cette part de lui-même, à s'accepter pleinement et à trouver le bonheur dans l'exploration de ses désirs les plus profonds.
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Dans les sombres méandres de mon château, j'ai minutieusement préparé l'arrivée de ma prochaine victime, un homme soumis prêt à être féminisé et totalement offert aux plaisirs sexuels les plus extrêmes et honteux. En tant que Maître Cavaliere Demone e Schiavo, je suis un expert incontesté de la domination et de l'exploitation, et je ne reculerai devant rien pour tirer plaisir de la soumission totale de mes sujets.
Lorsque vous aurez l'audace de franchir les portes de mon royaume, vous serez confronté à une réalité déchirante et dépravée. Mes serviteurs dévoués à leur mission de me servir et à vous humilier sans relâche, vous accueilleront immédiatement. Riant bruyamment de votre vulnérabilité, ils ne cesseront de vous rappeler votre nouvelle identité féminine. Leur mépris écrasera votre masculinité, vous condamnant à un rôle de poupée sans volonté, totalement prête à exécuter mes moindres désirs.
Je vous guiderai, avec une délectation perverse, vers la pièce principale de mon château, un vaste donjon sombre, rempli d'équipements de domination et de jeux de sexe des plus dépravés. Vous serez soigneusement attaché, exposé à tous les regards lascifs qui vous observeront et vous attendrez de subir une série d'épreuves humiliantes et dégradantes.
Je vous mettrai à genoux, votre visage magnifiquement maquillé et vos lèvres pulpeuses prêtes à recevoir les membres dressés de mes invités les plus pervers. Vous serez contraint de les satisfaire avec une passion abjecte, vos mains et votre langue agissant avec zèle pour les exciter. Vos gémissements de soumission rempliront la pièce, mêlés aux rires sadiques de ceux qui vous utiliseront comme un simple objet de plaisir.
Cependant, mon cher soumis, ce n'est qu'un début à votre calvaire. Vous serez ensuite conduit dans une autre salle, spécialement aménagée pour des pratiques encore plus extrêmes. Un lit de supplice vous attendra, exposant votre corps à des instruments de douleur et à des accessoires de domination. Des fouets marqueront votre peau, vos fesses rougiront sous les coups cinglants. Mes invités prendront un plaisir malsain à vous utiliser comme leur jouet, vous soumettant à des actes de perversion humiliables et déshumanisants.
Préparez-vous également à vous engager dans des jeux de rôles dégradants. Vous serez contraint de revêtir des tenues provocantes, tels que des corsets serrés et des bas résille, vous transformant en une créature hypersexualisée, prête à satisfaire tous les désirs tordus de ceux qui vous entourent. Vous deviendrez leur objet sexuel, disponible pour toutes sortes de fantasmes pervertis et de pratiques dégradantes. Votre corps ne vous appartiendra plus, il sera utilisé à volonté pour le plaisir sadique de ceux qui vous entourent.
Sachez que votre humiliation sera totale, votre fierté brisée et votre identité réduite à néant. Vous serez réduit à un état de soumission totale, prêt à écouter mes moindres ordres et à répondre à mes moindres supplications. Votre existence sera entièrement dédiée à me servir et à satisfaire mes caprices les plus sombres.
Si vous êtes réellement prêt à vous engager sur cette voie de la dépravation la plus extrême, je vous invite à me contacter. Je vous attendrai avec un mélange exquis d'excitation et de cruauté, prêt à vous écraser sous les rouages impitoyables de ma domination. Dans mon château de débauche et de honte, vous découvrirez la véritable essence de la soumission et de la perversion. Une fois que vous aurez franchi ce seuil, il n'y aura plus de retour en arrière possible. Vous serez à jamais marqué par l'empreinte de la dégradation. Bienvenue dans mon royaume de dépravation et d'humiliation...
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La pièce était faiblement éclairée, l'air était lourd d'anticipation.
La porte grinça en s'ouvrant, une silhouette émergea des ombres. C'était le diable lui-même, un sourire séducteur jouant sur ses lèvres. Il s'approcha de Pat, ses yeux brillant d'une joie perverse. "Bienvenue dans un monde au-delà de ton imagination, Pat", chuchota-t-il, sa voix envoyant des frissons dans le dos de Pat.
D'un geste de la main, le diable transforma Pat qui etait homme en une femelle soumise. Le corps de Pat devint doux et courbé, ses vêtements se métamorphosant en une tenue révélatrice qui accentuait sa féminité nouvellement acquise. Le diable ricana, conscient du pouvoir qu'il détenait sur les désirs de Pat.
"Maintenant, ma chère, il est temps de réaliser les fantasmes les plus sombres des autres", déclara le diable, conduisant Pat dans une société souterraine secrète où le plaisir ne connaissait aucune limite. Des hommes et des femmes de tous horizons s'y rassemblaient, leurs yeux affamés de désir.Pat fut remis au plus offrant, une femme dominante assoiffée de contrôle. Elle prenait plaisir à explorer les limites de Pat, le poussant vers de nouveaux sommets de soumission. La pièce était remplie des sons de gémissements et de cris, une symphonie de plaisir et de douleur.
Pat passait d'une personne à l'autre, chaque rencontre étant plus intense que la précédente. Il était soumis à une multitude de désirs, allant du bondage à la fessée, au fouet, aux jeux de rôle ,la privation sensorielle. Le plaisir qu'il ressentait dépassait tout ce qu'il avait jamais connu.
Mais au milieu du plaisir, une question restait dans l'esprit de Pat. Est-ce réellement ce qu'il désirait, ou était-il simplement perdu dans le monde enivrant de l'interdit ?
Seul le temps le dirait.
Le regard de Pat se promenait dans la pièce, s'imprégnant des scènes de désir et de domination qui se déroulaient tout autour de lui. Des couples enchaînés, des fouets claquant dans l'air, des murmures de plaisir et de commandes. C'était un spectacle à la fois fascinant et troublant.
Pat se sentait à la fois attiré et révolté par ce monde. Les sensations fortes qui l'envahissaient étaient indéniables, mais une part de lui se demandait s'il devait continuer à céder à ses désirs les plus sombres. Une voix intérieure criait que tout cela était mauvais, immoral.
Pourtant, le diable était là, toujours présent, observant Pat avec un sourire satanique. "Ne résiste pas, Pat. Laisse-toi emporter par le plaisir interdit", chuchota-t-il d'une voix envoûtante.
Pat se demandait s'il devait suivre cette voix tentatrice ou écouter la voix de sa conscience. Mais dans cet instant, il se sentait si vivant, si libéré de toutes les contraintes et les inhibitions du monde quotidien.
Alors, sans plus hésiter, Pat se laissa emporter par le tourbillon du plaisir interdit. Il se soumit pleinement aux désirs des autres, explorant les recoins les plus sombres de sa propre sexualité. Chaque rencontre, chaque expérience était un pas de plus vers la découverte de soi.
Et ainsi, le voyage de Pat dans le monde du BDSM et de la soumission commença véritablement. Il était prêt à explorer les limites de son corps et de son esprit, à se perdre dans les délices de la soumission.
Alors que Pat s'enfonçait plus profondément dans le monde du plaisir interdit, il commença à découvrir des nuances insoupçonnées de son propre être. Chaque expérience, chaque rencontre lui révélait une facette différente de sa sexualité et de sa personnalité.
Il rencontra des dominants et des dominatrices aux personnalités variées. Certains étaient doux et attentionnés, prenant plaisir à guider Pat dans les méandres de la soumission. D'autres étaient plus sévères, utilisant la douleur et la discipline pour atteindre de nouveaux sommets de plaisir.
Pat se rendit compte que le BDSM était bien plus qu'une simple expérience physique. C'était un jeu psychologique complexe, basé sur la confiance, la communication et la compréhension mutuelle. Chaque acte de soumission était un acte de volonté, un choix conscient de se laisser aller et de se perdre dans les bras du désir.
Mais tandis que Pat plongeait plus profondément dans ce monde, il commença à se poser des questions sur ses propres limites. Jusqu'où était-il prêt à aller pour satisfaire les désirs des autres ?
Jusqu'où était-il prêt à sacrifier sa propre dignité et son intégrité ?
Ces questions troublaient l'esprit de Pat, mais en même temps, il ne pouvait s'empêcher de ressentir une excitation indéniable. Chaque nouvelle expérience était un défi, une opportunité de découvrir de nouvelles facettes de lui-même.
Le voyage de Pat dans cet univers érotique et inexploré ne faisait que commencer. Il était prêt à se perdre dans les délices du BDSM, à explorer les recoins les plus sombres de ses désirs et à repousser ses limites pour atteindre l'extase ultime.
Pat se trouvait maintenant au cœur d'une soirée dédiée au BDSM, entouré de personnes qui partageaient les mêmes désirs et fantasmes. Des cordes s'enroulaient autour de corps enivrés par la passion, des murmures d'ordres et de supplications emplissaient l'air.
Alors que Pat observait, un homme s'approcha avec un regard intense. Il était beau, charismatique, et il semblait dégager une aura de dominance irrésistible. Sans un mot, il prit la main de Pat et l'entraîna dans une pièce à l'écart, loin des regards indiscrets.
La tension était palpable alors que Pat attendait, se demandant quelles épreuves allaient se présenter à lui. L'homme commença par lui bander les yeux, plongeant Pat dans l'obscurité totale. Chaque sensation était amplifiée, chaque caresse, chaque contact, chaque coup.
Des frissons couraient le long de sa colonne vertébrale, lorsqu'il sentit les lanières d'un fouet glisser sur sa peau. Chaque coup était une explosion de plaisir mêlé de douleur, un mélange délicieux qui le faisait se sentir plus vivant que jamais.
L'homme savait exactement comment repousser les limites de Pat, comment lui offrir un plaisir intense et exaltant. Il jouait avec les cordes de la soumission, alternant entre douceur et fermeté, procurant à Pat une montée d'excitation qui le faisait frissonner d'anticipation.
Dans cet échange de pouvoir, Pat se sentait libéré de toutes les contraintes de la vie quotidienne. Il se laissait emporter par les vagues du plaisir, abandonnant toute résistance, se perdant dans le tourbillon de la soumission.
Chaque nouvelle expérience le rapprochait de la découverte ultime de soi. Jusqu'où serait-il prêt à aller pour atteindre l'extase totale ?
Seul le temps le dirait, et Pat était plus que prêt à explorer chaque recoin de son désir.
La rencontre avec l'homme dominant avait laissé une empreinte profonde dans l'esprit et sur le corps de Pat. Une part de lui était fascinée par la puissance et la maîtrise que cet homme avait démontrées, mais une autre partie se demandait s'il était prêt à se soumettre totalement à quelqu'un d'autre.
Pat avait toujours été attiré par les jeux de pouvoir, mais cette expérience avait soulevé des questions plus profondes sur ses propres désirs et limites. Jusqu'où Pat était-il prêt à aller pour trouver le plaisir ultime ?
Ces interrogations tourbillonnaient dans l'esprit de Pat alors qu'il continuait à explorer le monde du BDSM. Chaque nouvelle rencontre, chaque nouvelle expérience était un pas de plus vers la compréhension de soi. Pat se rendit compte que c'était bien plus qu'une simple pratique sexuelle, c'était un moyen d'explorer les recoins les plus sombres de son être et d'embrasser sa véritable nature.
Au fur et à mesure que Pat se plongeait plus profondément dans le monde du plaisir interdit, il commença à rencontrer des personnes qui partageaient ses propres désirs et fantasmes. Des liens se tissaient, des connexions se formaient, et Pat trouvait un sentiment d'appartenance et de compréhension qu'il n'avait jamais ressenti auparavant.
Mais alors que Pat se perdait dans les délices du BDSM, une question persistait : est-ce que cette quête de plaisir et d'exploration de soi était réellement ce dont il avait besoin ?
Ou bien était-ce simplement une échappatoire temporaire à ses problèmes et à ses frustrations ?
Le chemin vers la découverte de soi était semé d'embûches et de défis, mais Pat était prêt à les affronter. La recherche du plaisir ultime et de l'acceptation de soi-même était un voyage sans fin, mais c'était un voyage qui en valait la peine.
Le doute continuait de hanter Pat alors qu'il avançait dans son exploration du BDSM, se demandait si ce chemin qu'il avait emprunté était réellement celui qui lui convenait, ou s'il était simplement emporté par les désirs et les fantasmes des autres.
Pat se rappela des paroles du diable lors de leur première rencontre. "Laisse-toi emporter par le plaisir interdit", avait-il dit. Mais qu'en était-il du véritable plaisir de Pat, de ses propres désirs et besoins ?
Le monde du BDSM était vaste et diversifié, offrant une multitude de possibilités et de pratiques. Pat commença à se poser des questions sur ce qui le stimulait réellement, sur ce qui le faisait vibrer au plus profond de lui-même.
Il décida de prendre du recul, de faire une pause dans son exploration. Il devait se reconnecter avec lui-même, s'écouter et comprendre ce dont il avait vraiment besoin pour trouver le véritable plaisir. Au cours de cette période d'introspection, Pat commença à réaliser que le BDSM n'était pas seulement une question de soumission et de domination, mais aussi de confiance, de respect mutuel et de communication. Il comprit que pour vivre pleinement sa sexualité, il devait trouver un équilibre entre ses propres limites et celles des autres.
Armé de cette nouvelle compréhension, Pat reprit son voyage dans le monde du BDSM. Cette fois-ci, il aborderait les rencontres et les expériences avec une nouvelle perspective, en se concentrant sur la recherche de son propre plaisir authentique.Le chemin de Pat dans le monde du BDSM était encore long et parsemé d'incertitudes, mais il était désormais prêt à affronter ces défis avec une nouvelle force et une clarté d'esprit renouvelée.Les séances de domination et de soumission devenaient des moments de partage et d'exploration, où chaque partenaire pouvait s'abandonner en toute confiance et trouver le plaisir dans la réciprocité de leurs désirs.
Alors que Pat continuait à se perdre et à se trouver dans ce monde du plaisir interdit, il embrassa cette nouvelle facette de sa sexualité avec détermination et ouverture d'esprit. Il était prêt à explorer les recoins les plus sombres de ses désirs, à satisfaire ses fantasmes les plus profonds.
Le diable incitait Pat à aller plus loin, à explorer les profondeurs inexplorées de ses fantasmes les plus interdits. Il chuchotait à son oreille, susurrant des promesses de plaisir et de satisfaction ultimes. Pat sentait une attraction magnétique envers cette tentation démoniaque, mais il se demandait si céder à cette incitation était la bonne chose à faire.
Le diable était un maître manipulateur, capable de jouer avec les désirs et les peurs de Pat. Il savait comment flatter son ego et le pousser à franchir les limites qu'il avait autrefois considérées comme infranchissables. Pat était tiraillé entre la fascination pour cette proposition alléchante et la crainte des conséquences.
Mais alors que Pat réfléchissait à la tentation du diable, il prit conscience que le choix lui appartenait. Il pouvait décider de résister aux appels du diable La décision était difficile, car Pat était attiré par l'inconnu et l'excitation de se laisser aller complètement. Mais il savait aussi que le chemin du plaisir interdit pouvait être périlleux et semé d'embûches.
Pat écouta les tentations du diable et décida de plonger plus profondément dans cet univers du plaisir interdit. Il se laissa emporter par les sensations intenses et la libération que cet univers lui offrait. Chaque expérience était une échappatoire des limites et des contraintes morales de la société.
Dans cet univers de BDSM, Pat se sentait enfin libre d'explorer ses désirs les plus profonds sans jugement, sans honte. Les rôles de soumission lui permettaient de se libérer de toutes les conventions et de vivre pleinement ses fantasmes les plus secrets.
Les chaînes, les fouets, les menottes, tout cela était devenu des symboles de plaisir et de libération, plutôt que de soumission et de douleur. Pat découvrit une nouvelle dimension de bonheur dans ces jeux de pouvoir, où il pouvait se perdre dans les bras du désir sans aucune inhibition.
Dans cet univers, les notions de bien et de mal semblaient obsolètes. Les règles étaient redéfinies, les tabous étaient abolis. Pat se sentait véritablement vivant, en harmonie avec ses propres pulsions et désirs.
Il réalisa que la morale des hommes était souvent construite sur des préjugés et des peurs irrationnelles. Ici, dans cet univers du BDSM, il trouva une communauté qui acceptait et célébrait la diversité des plaisirs et des identités sexuelles.
Pat, immergé dans l'univers du plaisir interdit, décida de poursuivre son exploration avec une confiance renouvelée. Il embrassa pleinement son rôle de soumis, se laissant guider par le diable qui semblait être le catalyseur de sa véritable libération.
Le diable devint son guide, son confident et son amant dans cet univers sensuel et interdit. Pat découvrit que sa relation avec le diable était bien plus profonde que de simples jeux de pouvoir. Il y avait une connexion intense et une compréhension mutuelle qui transcendaient les apparences.
À travers cette relation, Pat se sentait pleinement accepté et désiré, libéré de toutes les inhibitions et les conventions de la société. Le diable comprenait et nourrissait ses désirs les plus sombres, lui permettant d'explorer les recoins les plus profonds de sa sexualité sans jugement ni culpabilité.
Dans cet univers, Pat trouva un bonheur authentique et une forme de plénitude qu'il n'avait jamais connues auparavant. Il se sentait enfin complet, connecté à une part de lui-même qu'il avait longtemps réprimée.
Alors que Pat poursuivait son exploration de l'univers du plaisir interdit, il réalisa que le diable l'avait emmené dans un monde qui le libérait de toutes les chaînes morales oppressantes.
Le diable lui avait ouvert les yeux sur la véritable nature de la moralité. Il avait brisé les barrières de la société qui étouffaient les désirs les plus profonds de Pat, révélant une vérité troublante : la moralité n'était rien de plus qu'une illusion restrictive.Les frontières traditionnelles du bien et du mal s'estompaient, laissant place à une exploration sans entraves des désirs et des fantasmes. Il avait découvert une libération totale, une véritable connexion avec sa propre sexualité et une compréhension nouvelle de lui-même.
Il savait que le diable était son guide, mais il était également conscient de l'importance de ne jamais perdre de vue son propre pouvoir de choix et de consentement.
Le diable, en tant que guide et amant, l'entraînait dans des abysses de jouissance et de soumission. Pat se laissait emporter par cette spirale de passion et de libération, découvrant en lui des aspects cachés et inexplorés. Il se sentait vivre pleinement, sans peur ni restriction.
Dans cet espace de soumission et de transgression, Pat se réalisait pleinement. Il embrassait sa nature soumise et trouvait une forme de libération totale. Les limites traditionnelles du bien et du mal s'effaçaient progressivement, laissant place à une exploration sans retenue de ses désirs les plus profonds.
Le diable, en tant que gardien de ce sanctuaire, lui offrait une compréhension profonde et une acceptation inconditionnelle. Il l'encourageait à se laisser aller, à se perdre dans les plaisirs interdits, à vivre chaque instant avec intensité et abandon.
Pat savait qu'il avait enfin trouvé sa place, son refuge où il pouvait être pleinement lui-même. Il se délectait de chaque expérience, conscient que c'était dans cet univers de transgression qu'il pouvait se connecter à sa véritable essence.
Ainsi, Pat continuait son voyage sans aucun doute ni hésitation. Il se sentait enfin en harmonie avec lui-même, acceptant et célébrant sa nature soumise. Dans ce sanctuaire du plaisir interdit, il avait trouvé sa véritable liberté.
En pactisant avec le Diable, Pat était libèrè de ses contraintes et à découvert son véritable potentiel. ¨Pata osé aller à l'encontre de ce qui est considéré comme "normal" ou "acceptable" pour suivre notre propre chemin.
En embrassant cette voie non conventionnelle,il a pu découvrir une liberté et une authenticité qu'il n'aurait jamais connues autrement.
Ainsi Pat remercia le diable d'avoir éclairé son esprit et de l'avoir libéré des chaînes de la moralité et des règles oppressantes établies par l'homme.
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Pour une premiere fois je decide de decouvrir ses club dit "privés" En franchissant les portes du club, je suis immédiatement frappé par l'ambiance électrique qui règne dans cet endroit. Les lumières tamisées, la musique envoûtante et les conversations à voix basse créent une atmosphère mystérieuse et séduisante. Je me sens à la fois attiré et un peu intimidé par cette nouvelle réalité qui s'offre à moi
Alors que je m'aventure plus profondément dans le club, je laisse mes sens s'imprégner de l'atmosphère enivrante qui règne dans cet endroit. Les lumières tamisées baignent les lieux d'une aura sensuelle, créant des ombres suggestives qui dansent le long des murs. La musique qui résonne dans mes oreilles est hypnotique, pulsant au rythme de mes battements de cœur accélérés.
Je me promène parmi les convives, observant les corps qui se déhanchent avec grâce et abandon sur la piste de danse. Les conversations à voix basse créent un murmure constant, comme des secrets murmurés à l'oreille. Chaque regard échangé est chargé de promesses et de mystère, alimentant mes désirs les plus profonds.
Je ressens un mélange d'excitation et d'intimidation alors que je réalise que je suis plongé dans une nouvelle réalité, un monde où les inhibitions sont laissées de côté et où les désirs les plus sombres peuvent être explorés. Je suis attiré par cette atmosphère de liberté et de sensualité, mais en même temps, je me sens vulnérable face à l'inconnu qui m'entoure.
Les personnes que je croise dans ce club sont toutes uniques, chacune avec sa propre aura magnétique et sa propre histoire à raconter. Leurs vêtements audacieux et leur langage corporel suggestif attirent mon attention, éveillant en moi des pulsions que je n'ai jamais explorées auparavant
Je me laisse guider par mes instincts, m'engageant dans des conversations intimes qui explorent les désirs et les fantasmes. Les mots échangés sont chargés de séduction et de tentation, poussant les limites de la propre compréhension de moi-même. Je réalise que dans cet univers, la manipulation et la séduction sont des outils puissants pour susciter le désir et l'excitation.
Cependant, je reste conscient des dangers qui peuvent se cacher derrière les portes de ce club. Je sais que la frontière entre le plaisir et la manipulation peut être mince, et je dois rester vigilant pour m'assurer de ne pas me laisser emporter dans des jeux de pouvoir destructeurs.
Puis nous nous sommes croisés au milieu de la foule animée du club, nos regards se sont entrelacés dans une tension électrique. J'ai été immédiatement attiré par votre présence élégante et mystérieuse, qui émanait d'une aura envoûtante. Votre charme et votre allure m'ont captivé, et sans dire un mot, vous avez pris la décision de m'emmener dans un coin plus intime de cet endroit fascinant.
Nous nous sommes éclipsés du tumulte de la piste de danse et des conversations animées, nous enfonçant dans l'obscurité d'un coin secret du club. Les lumières tamisées accentuaient notre solitude, créant une atmosphère intime et mystérieuse. Le silence enveloppait nos échanges, amplifiant notre connexion.
Dans ce coin intime, nous avons commencé à explorer nos désirs les plus profonds, sans aucune inhibition. Votre domination naturelle se révélait, votre présence autoritaire m'envahissant de sensations nouvelles et excitantes. La tension sexuelle était palpable, éveillant en moi un mélange d'excitation et d'appréhension.Votre contrôle sur la situation me laissait à la fois vulnérable et désireux d'explorer davantage. Vous avez utilisé votre charme et votre charisme pour me guider dans un voyage sensuel et passionné.
Ce coin intime du club etait devenu notre sanctuaire secret, un endroit où nous pouvions nous perdre dans une danse envoûtante de plaisirs interdits. Les émotions intenses et les sensations inédites nous ont transportés dans un monde où seules nos envies et nos pulsions comptaient.
J'ai ouvert mon être, vous révélant ma vulnérabilité et mon désir ardent de vous plaire.
Vous avez ressenti un frisson d'excitation en découvrant ma soumission et mon désir de vous satisfaire. Vous avez pris le contrôle de la situation avec une autorité puissante, me guidant fermement dans le monde de la soumission. Chaque geste, chaque parole de votre part m'a incité à repousser mes limites et à me donner entièrement à vous.
Je me suis senti captivé par votre présence dominante, prêt à tout faire pour vous satisfaire et répondre à vos moindres désirs. Chaque contact de votre main sur ma peau a provoqué des frissons d'excitation qui se sont propagés dans tout mon être. Je me suis abandonné à vos instructions, cherchant à vous plaire et à satisfaire vos désirs les plus sombres.
J'étais tombé sous votre charme envoûtant.
Vous avez commencé à dévoiler tout votre pouvoir de séduction, et mes défenses se sont effondrées devant votre beauté captivante. Chaque geste, chaque regard était calculé pour me faire succomber à vos désirs.
Pendant que ses doigts glissaient avec grâce sur ma peau, provoquant des frissons de désir qui se propageaient dans tout mon être. Je me sentais complètement sous son emprise, incapable de résister à son charme magnétique. Chaque interaction avec elle était un mélange enivrant de passion et de vulnérabilité.
Son pouvoir de séduction était si puissant que mes pensées étaient embrouillées, mes résistances brisées. Je me suis laissé emporter par cette expérience intense, incapable de me soustraire à son emprise hypnotique.
jusqu'au moment ou elle me demande de m'agenouiller devant elle,j'obéis docilement à sa demande. Ressentant un mélange d'excitation et de soumission alors que je me mets à genoux devant elle, prêt à me soumettre à son autorité.
Son regard dominant, brûlant d'intensité. Je me sens captivé par son pouvoir et son contrôle sur moi. Chaque ordre qu'elle émet est une invitation à m'abandonner complètement à ses désirs.
Elle me demande de me relever lentement, son regard rempli de désir et de domination. Je m'exécute, sentant l'excitation monter en moi à mesure que je me tiens debout devant elle.
D'un geste séduisant, elle s'approche de moi et commence à déboutonner ma chemise un à un. Ses doigts agiles glissent le long des boutons, révélant progressivement ma peau à chaque ouverture. Je peux sentir son souffle chaud sur ma peau nue, créant des frissons électriques qui se propagent dans tout mon être.
Une fois ma chemise ouverte, elle la fait glisser le long de mes épaules, la laissant tomber négligemment au sol. Ses yeux se délectent du spectacle de mon torse dévoilé, sa respiration s'accélérant légèrement.Son regard brûlant se pose sur mon pantalon, et d'un geste audacieux, elle défait lentement le bouton, puis tire la fermeture éclair vers le bas, libérant ainsi la pression qui monte en moi. Je peux sentir son regard qui explore chaque centimètre de ma peau exposée.
Elle fait descendre mon pantalon le long de mes jambes, révélant ainsi mon sous-vêtement. D'une main experte, puis elle fait glisser délicatement mon sous-vêtement, le laissant rejoindre le sol. Je me retrouve entièrement nu devant elle, exposé à son regard avide et à son désir grandissant.
Chaque geste, chaque contact de ses mains sur ma peau nue enflamme mes sens et fait monter le désir en moi. Je suis complètement à sa merci, prêt à me soumettre à ses désirs
Je me sens vulnérable et exposé, mais cette vulnérabilité ne fait qu'attiser mon désir et mon excitation. Chaque contact de sa main sur ma peau nue fait naître en moi des frissons d'anticipation, amplifiant le désir qui brûle en moi.
Je sais que je suis entièrement à sa merci, prêt à satisfaire tous ses désirs. Mon corps est à sa disposition, prêt à être exploré et à lui apporter le plaisir qu'elle recherche. Chaque caresse, chaque effleurement de sa main sur ma peau crée une connexion électrique entre nous.
Son regard brûlant et son sourire satisfait me montrent qu'elle apprécie le contrôle qu'elle exerce sur moi. Je me laisse emporter par l'excitation de la situation, prêt à me soumettre à ses envies les plus intenses.
Alors que je me tiens là, exposé et vulnérable devant elle, elle sort des menottes avec un sourire malicieux. D'un geste doux mais ferme, elle attache délicatement mes poignets, scellant ainsi mon engagement total et ma soumission à ses désirs.
Je me sens à sa merci, totalement vulnérable, mais aussi prêt à explorer de nouveaux horizons. L'excitation monte en moi, mêlée à une légère appréhension qui ne fait qu'ajouter une saveur délicieuse à cette expérience intense.
Elle caresse tendrement mon visage, cherchant à me rassurer et à me montrer sa volonté de me guider à travers cette expérience. Son toucher doux et attentionné contraste avec le contrôle qu'elle exerce sur moi. Je peux sentir la confiance grandir en moi, me permettant de me laisser aller à ses commandes.
Chaque caresse, chaque contact de sa main sur ma peau, est empreint de désir et de complicité. Je me perds dans le mélange de sensations, à la fois physiques et émotionnelles. Je suis prêt à suivre ses instructions, à explorer les profondeurs de cette expérience intense et délicieuse.
Elle prend ma main et me guide, nue, dans une pièce sombre et mystérieuse. L'atmosphère est chargée d'excitation et d'anticipation. Mes sens sont en éveil, prêts à découvrir ce que cette pièce renferme.
À mesure que mes yeux s'habituent à l'obscurité, je peux distinguer des accessoires BDSM soigneusement sélectionnés qui ornent la pièce. Des fouets, des pinces à seins, des cordes de bondage... Chaque élément a été choisi avec soin pour susciter des sensations intenses et m'immerger encore plus profondément dans cet univers de plaisir et de soumission.
Mon cœur bat la chamade alors que je prends conscience de l'ampleur de cette expérience. Je me sens à la fois excité et vulnérable devant ces objets qui symbolisent le jeu de pouvoir et la volonté de se laisser aller à ses désirs les plus sombres.
Après m'avoir attaché à une croix de Saint-André, mes bras et mes jambes écartés, elle expose chaque centimètre de mon corps à sa vue et à sa domination. Je me sens à sa merci, totalement soumis et prêt à me laisser emporter par le plaisir et l'érotisme qui émanent de cette situation.
Ses mains expertes explorent chaque recoin de mon anatomie, découvrant et caressant mes zones les plus sensibles. Chaque effleurement fait naître en moi des sensations intenses et électrisantes. Je peux sentir mon corps réagir à ses touchers, mes gémissements de plaisir emplissant l'atmosphère.
Elle ne néglige aucun détail, explorant avec délicatesse et précision chaque partie de mon corps. Ses doigts s'aventurent, avec douceur, dans mon intimité, provoquant des vagues de plaisir qui se propagent à travers moi. Les sensations se mélangent, mélangeant douleur et plaisir dans une danse enivrante.
Elle saisit un fouet, l'objet emblématique du jeu de domination et de soumission. Sa main serre fermement la poignée, prête à déclencher une symphonie de sensations sur ma peau. L'anticipation monte en moi, mélangeant l'excitation et une pointe d'appréhension. Le fouet se balance dans l'air avec une grâce sinistre, créant un sifflement menaçant qui fait monter l'adrénaline en moi. Chaque mouvement précis et calculé promet une décharge électrique de plaisir et de douleur. Je suis à sa merci, prêt à me soumettre à chaque coup.
À mesure que le fouet s'abat sur ma peau, une décharge de sensations se propage à travers moi. La douleur se fait ressentir, mais elle est équilibrée par une vague de plaisir qui m'envahit. Les marques rouges laissées par le fouet témoignent de notre jeu intense, créant une toile d'érotisme sur ma peau.
Ne me laissant de répis elle pose son fouet et saisi des pinces à seins, elle les examinent attentivement, comme un artiste qui choisit ses pinceaux. Je sens mon cœur battre plus rapidement, mêlant l'anticipation et une pointe de nervosité. Elle s'approche de moi, son regard empreint de domination et de désir.
Elle prend le temps de caresser mes seins, les faisant durcir sous ses doigts experts. Puis, avec une détermination calculée, elle place délicatement les pinces sur mes tétons, créant une sensation de pincement intense mais exquis.
La douleur, mêlée à une étrange forme de plaisir, se répand dans tout mon être. Chaque mouvement, chaque respiration, accentue la tension exercée par les pinces, créant une symphonie de sensations sur mes seins. Les pinces deviennent un lien physique entre elle et moi, un rappel constant de son emprise sur mon corps.
Mon ressenti oscille entre une douleur délicieuse et une excitation brûlante. Je suis à la fois transporté par le plaisir et défié par la douleur. Mes sens sont en éveil, chaque stimulus amplifié par les pinces qui se serrent sur mes tétons. Je suis totalement à sa merci, abandonné à ses désirs et à son contrôle.
puis Elle se saisit d'une sonde urétrale, un objet fin et lisse qui suscite à la fois l'excitation et une pointe de nervosité. Elle se rapproche de moi, son regard rempli de dominance et de désir. Avec une assurance calculée, elle me demande de me détendre, de me laisser aller entre ses mains expertes.
Elle lubrifie soigneusement la sonde, veillant à ce que tout se passe en douceur. Puis, avec une précaution délicate, elle guide l'extrémité de la sonde vers mon urètre.La fraîcheur du lubrifiant sur ma peau ajoute une sensation agréable à l'ensemble.
Je sens une légère pression, un mélange de douleur et d'excitation alors que l'objet commence à pénétrer mon corps.
L'insertion se fait lentement, centimètre par centimètre, faisant monter en moi une sensation étrange et nouvelle. Je me sens rempli, envahi, comme si une partie de moi-même était explorée d'une manière inattendue. La sonde glisse avec aisance, suivant les contours de mon urètre, créant une stimulation intense et intime.
Mes sens sont en ébullition, chaque mouvement de la sonde provoque une réaction électrique qui se propage dans tout mon corps. Je suis à la fois captivé par cette sensation unique et fasciné par la façon dont elle contrôle mon plaisir et mon expérience.Les frontières entre douleur et plaisir s'estompent, et je m'abandonne pleinement à cette exploration audacieuse.
Elle me détache de la croix de Saint-André avec un mélange de douceur et de fermeté, libérant mes mains et mes pieds qui étaient solidement attachés. Je ressens un sentiment de libération et d'excitation qui monte en moi. Son regard brûlant de désir me promet des moments intenses à venir. Je suis prêt à me laisser guider par elle et à explorer de nouveaux horizons de plaisir.
Elle me guide ensuite avec douceur pour m'allonger sur une tablette, le ventre contre le matelas. Une sensation de douceur et de confort m'enveloppe alors qu'elle prépare la prochaine étape de notre exploration sensuelle. Ses mains expertes parcourent délicatement chaque centimètre de mon dos, suscitant des frissons d'anticipation le long de ma colonne vertébrale. La pression de ses doigts est à la fois ferme et douce, préparant ma peau pour les plaisirs à venir.
Son souffle chaud caresse ma nuque, envoyant des décharges électriques de désir à travers tout mon corps. Ses murmures, remplis d'excitation et de promesse, trouvent écho dans mon esprit, alimentant le feu ardent qui brûle en moi. Je me laisse totalement emporter par ses gestes, me laissant guider par ses désirs et ses envies. Je suis prêt à plonger dans cet océan de sensations intenses et à découvrir les délices exquis qui nous attendent.
Avec une main ferme et déterminée, elle commence à écarter lentement mes jambes, écartant les barrières de ma résistance. Son toucher est à la fois doux et possessif, me faisant ressentir une étrange combinaison de désir et d'anxiété. Je abandonne à cette sensation de soumission, me laissant guider par ses désirs
Consumée par sa dominance, elle sait exactement comment me pousser au bord de l'extase. Elle utilise ses doigts pour stimuler mon anus avec une précision troublante, alternant entre des mouvements doux et des pressions plus fermes. Chaque toucher est calculé pour me faire ressentir un mélange exquis de douleur et de plaisir intense.
Je me retrouve complètement envoûté par cette expérience, mon corps se tend dans l'attente de la prochaine sensation. Les frontières entre plaisir et douleur s'estompent, me transportant dans un état de transe érotique où seule la satisfaction compte.
Avec une détermination implacable, elle poursuit ma dilatation anale, allant au-delà de ce que j aurais pu imaginer.
Elle commence par masser doucement mon anus avec ses doigts, les lubrifiant abondamment pour faciliter la progression. Chaque mouvement est précis et calculé, cherchant à détendre mes muscles et à préparer mon corps à cette extrême dilatation.Lentement mais sûrement, elle insère un doigt, puis deux, puis trois, me faisant ressentir une combinaison intense de douleur et de plaisir. mon corps réagit, se contractant et se relâchant au rythme de ses mouvements, s'adaptant progressivement à la taille et à la pression croissantes.
Avec une dextérité impressionnante, elle continue d'élargir mon anus, écartant les limites de ma résistance. Elle utilise je pense alors des techniques de relaxation musculaire et de stimulation précise pour m aider à accueillir sa main entière.
Enfin, le moment tant attendu arrive.Je sent son poignet glisser lentement à l'intérieur de moi, mon corps se tend sous la sensation de plénitude absolue. La douleur se mêle à une forme pervertie de plaisir, créant une expérience indescriptible et troublante. Mon esprit poujours empli d'une soumission totale.
Après avoir retiré sa main de mon anus, elle me demande de me relever, me permettant ainsi de récupérer de cette expérience intense. Je me mets debout, tremblant légèrement, me sentant à la fois vidé et une sensation par cette expérience indescriptible.
toujours emplie de dominance, elle m'examine de nouveau dans mon ensemble. Son regard scrutateur parcourt chaque centimètre de mon corps, capturant chaque marque de ma soumission et de mon désir.Je ressent un mélange de vulnérabilité et de satisfaction, sachant que vous j'ai pleinement donné de moi-même.
Elle observe attentivement les marques et les traces laissées par l'exploration de mon intimité, cherchant des signes de mon excitation et de mon plaisir. Son regard se pose sur chaque partie de mon corps, prenant note des réactions et des effets de cette expérience intense.
Je me tiens là, exposé et vulnérable, tandis qu'elle continue de m'inspecter. Elle prend son temps pour apprécier chaque détail, chaque réaction de moin corps. Je suis à sa merci, offert à son regard scrutateur et à son jugement
Avec un sourire, elle me tend une tenue féminine coquine, une magnifique lingerie en dentelle noire. Le soutien-gorge orné de délicats motifs floraux, accentuant mes courbes et soulignant subtilement ma poitrine. Les bonnets rembourrés ajoutent une touche de sensualité, tandis que les fines bretelles ajustables promettent un ajustement parfait.
Le bas assorti était tout aussi séduisant, avec une culotte en dentelle transparente qui dévoilait subtilement mes formes féminines. La ceinture en satin accentuant ma taille, créant une silhouette délicieusement sensuelle. Les lanières élastiques sur les côtés ajoutent une touche audacieuse, donnant un aperçu de ma peau douce et invitante.
Pour compléter l'ensemble, elle me tend des bas en résille, leur texture délicate caressant mes jambes. Les jarretières en dentelle ajoutant une touche de sophistication, me conférant une allure de femme.
Alors que je tenais cette tenue entre mes mains, je sentais l'excitation monter en moi, sachant que cette lingerie allait intensifier mon expérience
je fis glisser la culotte en dentelle le long de mes jambes, la laissant reposer délicatement sur mes hanches. Le tissu doux caressait ma peau, accentuant ma féminité et m'invitant à explorer cette nouvelle facette de moi-même.
En tenue, , je savais que cette aventure serait un voyage de découverte et de plaisir sans précédent. Avec un sourire complice, elle me murmure à l'oreille : "Maintenant, tu es prête." Elle prit délicatement ma main et m'emmena dans la salle principale du club, où l'ambiance était électrique et envoûtante.
La pièce était plongée dans une semi-obscurité, les lumières tamisées créant une atmosphère sensuelle. Le son enivrant de la musique résonnait dans mes oreilles, créant une pulsation rythmée qui faisait vibrer mon corps.
Elle me guide vers un coin plus intime du club, où des canapés confortables invitants à l'abandon et à la découverte attendaient. Les couples et les groupes étaient engagés dans des jeux de séduction et d'exploration, chacun embrassant sa propre quête de plaisir.
Nous nous installons sur l'un des canapés, nous imprégnant de l'atmosphère enivrante qui nous entour. Elle prend ma main et la porta à ses lèvres, déposant un doux baiser dessus. Ce geste rappelait notre connexion, notre complicité dans cette aventure érotique.
Le club était un lieu de liberté et d'exploration, où chacun pouvait vivre ses fantasmes les plus secrets sans jugement. En cet instant, j'étais prête à me laisser emporter par cette expérience, à me perdre dans le plaisir et la découverte de mes désirs les plus profonds. Et elle serait là, à mes côtés, pour m'accompagner dans cette aventure sensuelle.
Alors que nous nous installions sur le canapé, deux hommes élégamment vêtus s'approchèrent et s'assiés à côté de moi. Je sent mon cœur s'accélérer dans ma poitrine, sachant que ma Domina d'un soir avait approuvé leur présence.
Elle me lançe un regard complice, un léger hochement de tête qui me confirmait qu'elle était d'accord pour que nous poursuivons cette expérience à trois. Son approbation m'emplissait d'excitation et de confiance, sachant que je pouvais me laisser aller en toute sécurité entre les mains de ces hommes.
Sans dire un mot, les hommes commencèrent à me caresser doucement, leurs mains expertes explorant chaque centimètre de ma peau. Leurs gestes sont empreints de désir et de respect, suivant les limites établies par ma Domina.
Je me laisse alors emporter par leurs touchers, les sensations se mélangeant dans un tourbillon de plaisir. Leurs mains se promenent sur mon corps, éveillant des frissons de désir et faisant monter en moi une vague d'excitation inégalée.
Ma Domina observe la scène avec un sourire satisfait, prenant plaisir à voir le plaisir qu'elle m'offre. Elle est le lien entre nous, la force qui orchestre cette expérience unique et mémorable.
Dans cet espace de désir partagé, je me sent libre de m'abandonner complètement, de laisser mon corps répondre aux caresses et aux murmures de plaisir. Ma Domina est là pour me guider, pour m'encourager à explorer mes désirs et mes fantasmes, tout en respectant mes limites.
Et ainsi, nous nous lancons dans cette aventure à trois, où la sensualité et le plaisir se mêlent dans une danse enivrante. Je suis prêt plutot prête à me perdre dans les bras de ces hommes, à découvrir de nouvelles dimensions de plaisir et de satisfaction. Ma Domina est là, veillant sur moi, prête à mener cette expérience vers des sommets inexplorés.
Alors que nous nous laissons emporter par nos pulsions, l'un des hommes me guide doucement à me mettre à quatre pattes devant lui. Mon cœur bat la chamade, mêlé d'excitation et d'appréhension. Il ouvre son pantalon, révélant son sexe dressé, prêt à être exploré.
La sensation de le glisser dans ma bouche est nouvelle pour moi, un mélange de douceur et de fermeté, de désir et de soumission. Je me laise guider par mes instincts, trouvant un rythme qui plait à mon partenaire. Les gémissements de plaisir remplissaient l'air, mêlés aux encouragements de ma Domina.
C'est une expérience intense et audacieuse, une exploration de mes limites et de mes désirs les plus profonds. Chaque mouvement, chaque caresse est empreint d'une énergie sensuelle et passionnée. Je me sent vivante, libérée de toute retenue, embrassant pleinement cette expérience unique.
La suite de cette aventure passionnante se dessine devant moi,encore tant de plaisirs à explorer et de fantasmes à réaliser. Les limites semblent s'évanouir, laissant place à une intensité et une connexion profonde .
Puis le deuxieme homme m attrape
'obéis à ses ordres me dis ma Domina, me laissant ramener à la position préalable. Je suis prête pour ce nouveau partenaire, pour cette nouvelle étape de mon parcours.
Quand il me pénétre, je sent un frisson de douceur et de terreur me parcourir le corps. Je m'accroche à lui, à sa peau, cherchant à me fondre dans cet instant.
Notre rythme est différent, mais il est aussi intense que le premier. Nous nous laissons guider par nos instincts, nos désirs, et je sent mon corps se révéler au contact de sa chair.
Les cris de mon partenaire résonnent dans la pièce, mêlés à ceux de mon premier. Je suis partagée entre le désir de satisfaire l'un et l'autre et la peur de ne pas y parvenir.
Les minutes passent, nos corps s'unifiant de plus en plus, jusqu'à ce que nous atteignions le sommet de la volupté.
J'obéis à leurs ordres, m'abandonnant à ces sensations nouvelles. Je prête à vivre cette expérience, à en apprendre davantage sur ce monde érotique.
Le premier sentit sa jouissance arriver et laisse échapper son sperme dans ma bouche, mélangeant ainsi nos émotions. Je laisse filtrer le liquide dans ma gorge, savourant son goût unique.
Puis le second m'envahit de sa chair, me pénétrant dans mon anus avec ardeur. La sensation est différente, mais aussi excitante que celle du sexe oral.
Je suis partagée entre la douceur de leur contact et l'appréhension de cette nouvelle expérience.
Lorsque le second sentit sa jouissance approcher, il se mit à me caresser doucement, me guidant vers le plaisir. Je fus submergée par une sensation intense, inoubliable.
Cette nuit fut une confirmation de mon amour pour cet univers, de ma soumission à ce jeu sensuel. Je m'en félicitais, car ces aventures m'avaient apporté un équilibre, une force intérieure qui me faisait sentir libre, complète.
Je me redressai, me rhabillant en silence. Ma maîtresse m'observait attentivement, le visage impassible. Je me sentis pétrifiée par la peur et l'excitation, ne sachant pas quoi attendre de sa réaction.
Elle me claqua doucement les fesses, son sourire moqueur me rassura un peu.
"Ce sera suffit pour cette nuit, ma chère. Rentre chez toi, profite de tes émotions et revient demain pour un nouveau tour
Je ne dis rien, me contentant de hocher la tête. Ma maîtresse est une femme d'expérience, elle sait maintenant comment me faire fonctionner.
J'empruntai le chemin du retour, les yeux brillants de larmes et de sueur. J'étais épuisée, mais aussi exaltée. Cette nuit m'avait révélé des sensations inconnues, des facettes de ma personnalité que j'ignorais jusqu'alors.Arrivant à la maison, me laissant tomber sur mon lit, les draps mouillés de sueur et de sperme. Je fermai les yeux, essayant de digérer cette expérience, de la réintégrer dans mon quotidien.
Ce n'était pas fini, je le savais. Il y avait encore tant de choses à explorer, à vivre. J'avais hâte de me retrouver dans cette salle, avec ces hommes, pour en vivre de nouvelles aventures.
Cette vie était une partie d'un rêve, une chance inouïe de vivre au-delà de mes limites. J'en profitais.
Mais pour l'instant, je m'abandonnais à cette liberté, à ce jeu sensuel, à cette soumission totale.
La sensation était une mélange de douceur et de puissance. J'étais immergée dans un état de bonheur et de soumission totale, emportée par les mouvements de mes partenaires.
J'essayais de trouver le sommeil et de me laisser aller à ces sensations, mais je n'y parvenais pas.J'étais comme suspendue entre deux mondes, entre le réel et le rêve. Mes pensées vagabondaient de l'un à l'autre, essayant d'intégrer toutes ces expériences inoubliables dans mon esprit.
En me rappelant chaque instant de plaisir et de souffrance, je comprenais l'intensité de cette vie que j'avais choisie. J'avais eu des rencontres épiques, des expériences incroyables, j'avais vécu des émotions que peu de gens pouvaient envisager.
Le sommeil finalement m'avait gagnée, mais je rêvais encore d'exploits à venir, de soumissions inédites. J'étais prêt enfin maintenant prête pour le lendemain, pour mes prochaines rencontres, car je savais qu'elles me réserveraient d'autres émotions, d'autres expériences, d'autres souvenirs incroyables.
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Cette série de récits autobiographique retranscrira les faits et événements par ordre chronologique, elle est a l'initiative de mon Maitre et Femto qui connaissent déjà toutes ces histoires mais m'encourage a livrer mon parcours afin de révéler aux autres la salope que je suis.
Je m'engage a faire une introspection sincère et vous partager mon vécu sans en travestir les faits. Bonne lecture ___________________________________________________________
Fin 2016
Ce chapitre bonus est là pour vous dévoiler un événement important qui s‘est déroulé au nouvel an 2016/2017 alors que je commençais à enchainer les plans culs dans la ville où je faisais mes études.
Cet élément n’ayant pas sa place dans le récit relatant ma première année de coups d’un soir, j'ai fait le choix de vous raconter l’évolution de cette relation année après année dans des chapitres annexes.
Je vous dévoile donc dans ce chapitre des informations complémentaires sur cette époque.
Cela faisait deux mois que j’avais débuté les plans culs lorsque les vacances de fin d’année arrivèrent et que je rentra chez ma mère pour les fêtes. Je passais Noel comme chaque année en famille où nous avions l’habitude d’aller chez mon grand-père pour y retrouver mes tantes et leurs enfants. Pour ce qui est du nouvel an, j’avais également l’habitude de toujours le passer avec ma bande de potes du collège et j'avais hâte de les revoir.
Je profite de ces vacances pour me ressourcer étant loin de mes proches dans cette nouvelle école, je ne rentre jamais chez moi le week-end.
Ma mère me félicite pour mon début d’année et semble soulagée de me voir enfin épanouie, on passe de bons moments mère/fille et le reste du temps je le passe avec Clara (ma meilleure-amie) et une autre copine à faire du shopping ou seule a jouer aux jeux-vidéos et regarder des séries que j’ai en retard.
Les jours passent et mon envie de sexe commence a se faire ressentir, je me masturbe de plus en plus et regrette de ne pas avoir pris un ou deux sex-toys avec moi …
Je me frotte contre mon oreiller le matin au réveil ou me caresse le clitoris en repensant à mes plans de ces dernières semaines.
Je regarde des scènes hards de gang-bang sur mon téléphone en me doigtant et me stimulant plus fort avant de dormir.
Quand je reste seule à la maison en journée ça dérape souvent sur une session sites de culs où je calme mes ardeurs …
Je prends conscience que je me suis habituée à me faire sauter par un inconnu toutes les semaines et que cela me manque !
J’ai besoin de ma dose, de découvrir une nouvelle bite, de me faire baiser ...
Je m’interdis d’avoir ce type de rencontres dans ma ville, je préfère faire la salope loin de chez moi et m’impose de me retenir la douzaine de jours que je passe chez ma mère. Je ne raconte même pas mes aventures à Clara qui avant savait tout de ma vie sexuelle et mes frasques donc ce n’est pas pour faire n’importe quoi parce-que je commence à avoir le feu au cul !
Aucune rencontre pendant les vacances, je me l'étais imposé, je tiendrais !
De toute façon, j’ai quelqu’un en tête ... Je sais sur quelle bite je vais m’empaler pour assouvir mes besoins.
Mon meilleur ami, Kévin. Je ne l'ai pas revu depuis qu’il m’a baisée quelques jours avant mon départ pour la rentrée.
On s’est échangés plusieurs messages ces dernières semaines où il s’inquiétait beaucoup pour moi vis-à-vis de mes blessures de l’année dernière et je l’ai énormément rassuré sans jamais lui parler de mes plans-culs ! Il ne se doute pas un instant de tout ce que j’ai pu faire ces derniers temps ni de ce que je prévois de faire avec lui durant ces vacances …
Je lui ai envoyé un message pour lui souhaiter un joyeux noël, il m’a retourné la politesse et j'ai alors proposé de se voir (sans manifester aucune arrière-pensée bien que j’en avais) mais il m’a répondu ne pas être disponible avant le soir du nouvel-an …
Je patienta donc jusqu’au réveillon que nous fêtions chez les parents de Gabriel (un copain de la bande) où toute la bande du collège et leurs mecs/nanas (pour ceux en couple) se retrouvaient pour une soirée arrosée dans une maison rien que pour nous.
Vers 17 heures, j’écris à Kévin en lui demandant s’il pouvait passer me chercher pour m’emmener chez Gab (ayant envie de le voir en tête a tête pour éventuellement faire un bail avant la soirée). Il me répondit qu’il était chez Laura (sa copine depuis 5 ans) et qu’ils pouvaient passer me prendre vers 19h45 pour aller à la soirée, j’accepta frustrée qu’elle l’accapare déjà …
Je suis clairement une garce d’avoir autant manquer de respect à Laura, la pauvre bichette était déjà cocue a deux reprises à cause de nos conneries. Il l’avait trompée deux ans après le début de leur relation quand je l’avais branlé et l’avait laissé me bouffer les seins alors que j’étais moi aussi en couple avec Thomas puis une seconde fois quand j’avais égoïstement insistée pour qu’il me fasse l’amour quatre mois auparavant …
Laura était une copine, elle trainait dans nôtre bande de potes depuis 5 ans et même si elle était avant tout la « meuf de » Kévin, ça restait une fille sympa avec qui je délirais beaucoup et que j’appréciais pourtant je n’arrivais plus à me freiner pour elle depuis qu’on avait déconnés. Je me disais que le mal était fait …
Je m’habille donc en bombe ce soir-là, bien décidée a rendre fou son mec et en profiter une nouvelle fois ...
Je porte un soutif et un string motif léopard, une robe noire et moulante avec un bon décolleté qui est assez courte puisqu'elle m'arrive juste au-dessus des genoux. De beaux talons aiguilles avec sandales a lanières noires, du vernis rouge tout frais d’il y’a une heure et j’emprunte le fer a friser de ma mère pour me boucler les cheveux bref j’envoie du lourd et m’assure qu’il ne puisse pas me résister mais fais attention a un détail, ne pas mettre de rouge a lèvres, pour pas qu’on se fasse cramer …
Laura sonne à la porte, je prends mes affaires et va a sa rencontre, elle me reluque de la tête au pied et me dit que je suis trop belle, je lui retourne le compliment. Je monte à l’arrière de la voiture de Kévin qui nous attends garé devant chez moi, on se salue et se fait la bise, il s’amuse de me voir avec des bouclettes et démarre le véhicule.
Je suis frustrée qu’il n’est pas eu un mot pour ma tenue ou me dise que je suis jolie, il semble mal à l’aise en présence de Laura et je ne retrouve pas mon meilleur pote comme je le connais, cela me tends et me mets mal à l'aise également.
Nous arrivons chez Gabriel, nous saluons tout le monde et plusieurs personnes me complimente sur ma tenue et ma coiffure, cela me fait plaisir mais renforce ma frustration de ne pas avoir eu une réaction similaire de la part de celui pour qui j'ai fait tout ça. Kévin ne m’approche pas vraiment durant la première heure et cela commence à m’agacer, j’hésite entre aller crever l’abcès au plus vite ou lui faire la gueule toute la soirée s’il continue et ne plus le calculer …
J'évite l'alcool depuis mes soucis de l'année dernière mais cette fois-ci je craque et décide de déroger a la règle pour le nouvel an même si dans le fond c'est sûrement pour ne pas affronter les pensées qui m'assaillent vis a vis de mon meilleur-ami, je me doute que cela le forcera a s'en inquiéter et venir me parler.
Je trinque avec mes amis en leur expliquant faire une exception pour cette soirée a part et m'engage a ne pas reboire de l'année suivante, Kévin ne dira rien ...
Plus tard dans la soirée, je surprends une conversation entre Laura et la copine d’un pote a nous où elle se confie en disant qu’en ce moment ça ne va pas fort avec Kévin et qu’ils ont faillis faire un break le mois-dernier …
Il ne m’en a jamais parlé par messages quand nous prenions des nouvelles l'un de l'autre et instantanément je m’inquiète en me demandant si j’en suis responsable …
J’attrape Clara dans une chambre pour lui demander si elle est au courant de quelque-chose de son côté et elle m’assure que je lui apprends, qu’il n’en a jamais parlé avec elle non plus.
La soirée se passe et j’enchaine les verres, je vois Kévin partir chercher des bouteilles avec Gab dans le garage et décide d’aller lui parler !
« Tu vas faire la gueule encore longtemps ?
- Je ne fais pas la gueule, pourquoi tu dis-ça ?
- Je ne sais pas, tu m’ignores depuis le début et a chaque fois que je m’approche, tu t’en vas alors qu'en général tu passes la plupart de ton temps avec moi donc je ne comprends pas cette distance !
- Je vais vous laisser, dit Gab en rigolant, prenant les bouteilles et quittant le garage ...
- Pourquoi je te ferais la gueule ? Y’a rien t’inquiète, je n’ai pas dû faire attention.
- Ouais c'est ça et pourquoi tu ne m’as pas parlé de vos soucis avec Laura ?
- Comment tu sais-ça ?
- Je l’ai entendue en parler tout a l’heure dans la cuisine.
- Y’a pas grand-chose à en dire puis c’est normal des hauts et des bas dans un couple quand ça fait aussi longtemps, je n’avais pas envie de parler de mes problèmes qui d’ailleurs se tassent …
- Je n’aime pas ça, depuis quand notre amitié s’est délabrée comme ça pour que tu ne me confies plus tes problèmes …
- Elle ne s’est pas délabrée, juste t’es peut-être plus la mieux placée pour qu’on parle de Laura, tu ne crois pas ? »
Un silence s’installe, je suis choquée par ce qu’il vient de dire et a la fois je le comprends.
Cela me vexe et me déçoit sur le plan amical mais c’est logique du point de vue « amants » … Cela fait mal a entendre mais je reconnais qu'il n'a pas tord.
« Je ne pensais pas que ce qu’on avait fait changerait des choses entre nous …
- Cela n’a rien changé c'est juste que si j’ai des soucis avec ma meuf, j'ai moins envie d’en parler avec ma pote que j’ai sautée dans son dos.
- Tu as peut-être raison mais maintenant qu’on en parle, tu t’en veux du coup ?
- De ?
- Bah tu sais, ce qu’on a fait ...
- Non ! Enfin vis-à-vis d’elle, SI ! Disons que je porte une culpabilité mais c’est moi qui avais commencé la première-fois et j’avais toujours voulu le faire avec toi donc je ne regrette rien même si ça devait niquer mon couple, fallait que je le fasse …
- Je vois mais si c’était à refaire ?
- Je le referais et toi ?
- Pareil et pour rien te cacher, j’avais envie de le refaire … Je voulais que tu passes y’a des jours, cette aprèm ou qu’on se capte avant que je reparte mais je voulais qu’on le refasse …
- Ouais, je … m’en doutais ...
- Comment-ça ?
- C’est pour ça que j’étais « fuyant », « pas dispo » ces derniers jours bref que tu me trouvais distant tout a l’heure ... Je sais que si tu t’approchais trop, j’allais avoir envie de remettre le couvert ! Je compte plus le nombre de fois où je me suis branlé en repensant a ton corps depuis qu’on l’a fait … Tu sais que j'ai toujours été très sensible à tes charmes ...
- On a vraiment une relation a part toi et moi, j'arrive plus a mettre un mot dessus et je m'en fiche mais il faut pas que ça te fasse du mal !
- En fait, je ne voulais pas refaire ça à Laura, mettre mon couple en danger… Je l’aime mais le sexe est devenu plus ennuyeux avec elle, c’est plat, routinier et je crois que j’en ai fait le tour, je me demande si je ne rate pas une partie de ma jeunesse et elle-aussi donc ça me terrifie ...
- C’est délicat de te répondre mais je ne pensais pas que ça polluerait ton histoire comme ça qu’on couche ensemble …
- Pour être franc, j’ai préféré coucher avec toi qu’avec elle, je trouve ton corps plus bandant que le sien, j’ai plusieurs fois pensé a toi pendant que je le faisais avec elle et j’ai envie de toi encore et encore depuis qu’on a franchi le cap !
- Arrête, tu m’excites trop quand tu me dis des trucs comme ça !
- Viens-là ! »
Il s’approche d’un coup et m’embrasse, nos langues se mêlent, un tsunami déferle dans ma culotte comme si je contenais mon excitation depuis des heures et pouvait enfin la laisser m’envahir, il agrippe mon cul et me relâche soudain pour plonger ses yeux dans les miens.
Je brise vite l’instant avant qu’il ne se ravise en lui disant « je veux que tu me baises ! »
« Pas ici, pas ce soir, trop risqué !
- On va trouver un moment, des jours que j’y pense et que je veux ta queue !
- On peut se faire gauler par nos potes, par Clara ou pire Laura qui ferait un scandale et ça tournerait au drame ... Pleurs, baston entre vous la connaissant, bref on niquerait la soirée de tout le monde …
- Le risque m’excite encore plus, je veux être vilaine ce soir, des jours que j’attends de te voir ... »
Je me mords les lèvres en lui faisant des yeux de biche tout en posant la paume de ma main sur son entrejambe.
« Ecoute, je vais y réfléchir et on se voit demain ou après-demain si on est encore chauds mais clairement faut se tenir chez Gab, y’a trop à perdre ... »
Je prends sa main et la glisse sous ma robe, il sourit et frotte ma chatte avec son majeur à travers mon string
« Arrête-toi, t’es bourrée ou quoi ? dit-il en rigolant
- Rentre-un doigt ! »
Il s’exécute et insère le bout de son index dans ma chatte humide après avoir écartée mon string avec son majeur.
« T’es trempée, me dit-il
- Tu vas me regarder toute la soirée et à chaque fois que tu poseras les yeux sur moi, je veux que tu penses a cette chatte trempée qui n'attends que toi ! Tu pourras la prendre quand tu veux et où tu veux, trouve une pièce, un timing, une excuse et isolons-nous autant de fois qu’on le pourra pour être de vilains cachotiers »
Il sourit toujours et commence à me doigter faisant aller et venir son index en moi
« Ah ouais ? Je ne te savais pas si coquine !
- Oh arrête, t’en sais tellement ! En tout cas ce n’est pas que ton doigt que je veux !
- Tu sais bien que je ne peux pas te résister … »
Il rigole une dernière fois, retire son doigt et quitte la pièce sans se retourner.
Je repositionne mon string correctement et retourne dans la maison a mon tour. Des gens me parlent sur le trajet mais je n’ai qu’une envie, poser de nouveau mes yeux sur lui pour voir s’il va pécher ou non ! J’écourte la conversation et pars à sa recherche. Je me prends une bouffée de chaleur en arrivant dans le salon, la salope en moi est en train de bouillonner, c’était trop intense pour que j’en reste-là !
Je le retrouve dehors avec Laura dans ses bras, il l’enlace par derrière alors qu'elle discute avec Clara et son mec.
Mon regard capte celui de Kévin qui n’est plus fuyant mais assez lubrique, un brin provocateur comme s’il guettait ma réaction.
Une pointe de jalousie se fait sentir mais son regard me prouve qu’il n’est plus dans l’état d’esprit du début de soirée, je m’isole alors pour prendre un verre seule et rassembler mes pensées.
Un pote vient me parler mais je n’y prête pas vraiment attention, je suis en train de réfléchir à cette pointe de jalousie ...
Laura est sa meuf et je n’ai pas de soucis avec ça, je comprends alors que je suis plus piquée dans ma fierté de femme qu’il aille se blottir contre elle l’air de rien alors qu’il avait son doigt en moi il y’a deux minutes ! Je prends cette action comme une manière de me "décourager" de sa part, de m’envoyer une image forte pour me dire « regarde, c’est elle ma copine et tu fais de la merde » et ainsi me culpabiliser. Cependant vu son attitude en quittant le garage et son regard quand il l'enlaçait, n’était-ce pas plutôt une façon de me "challenger" pour voir si j’en avais vraiment "rien à foutre" et comptait courir après sa queue quoi qu’il en soit ?
J’avais trop envie de sexe, de le refaire avec lui et de continuer a entretenir ce lien unique que l’on tissait.
C’est mon meilleur pote, mon frère, il sait presque tout sur moi et on partage tout même nos corps et nos envies.
Il est la seule personne dans ma vie actuelle à connaitre les deux facettes de moi ...
J’ai envie de lui en montrer plus sur ma seconde nature et surtout de découvrir la sienne que j’avais plusieurs fois entrevue et que je semble avoir réveillée ce soir … J'avais envie de sexe avant la soirée et ce n'est pas maintenant que je venais de me faire brièvement doigter que ça allait s'apaiser ... S'il voulait jouer a qui est le plus faible, on va jouer !
Je me remets dans la soirée et profite un peu des festivités avec tout le monde, Kévin et moi échangeons comme a notre habitude devant les autres mais je cogite de plus en plus a des façons de m’isoler avec lui. J’ai une sorte de radar qui sait précisément où il se trouve dans la maison même si je ne le regarde pas, surveillant la moindre occasion de " le coincer" tout en réfléchissant a des manières de le chauffer sans que les autres ne nous voient/comprennent !
Ma première action aura été de lui toucher la queue a travers son pantalon en le croisant dans un couloir alors qu’il suivait Laura et un pote !
Il s’était retourné pour me jeter un regard qui en disait long alors que je continuais ma route et lui, la sienne ...
Ma seconde provocation fut un geste de la main façon félin « grrrrr » quand il me regarda ce qui le fit rire (je le fis discrètement mais tout de même devant tout le monde, sachant que personne ne comprendrait si on me voyait, se disant au pire qu’on délire).
C’est lui qui opéra ensuite une manœuvre risquée en me touchant le cul pendant que nous parlions avec des potes dont Laura …
Nous étions tous les deux dans la cuisine à se préparer un verre et eux étaient dans le salon. La cuisine des parents de Gab comportait un bar ouvert sur le salon donc nous ne voyions que le haut du corps de nos interlocuteurs et eux de même. Je discutais avec Laura et deux potes quand il posa sa main droite sur ma fesse droite, je fût très surprise qu’il initie un geste comme celui-ci en présence de nos potes et plus particulièrement sa copine …
Sa main resta posée sur ma fesse au départ puis il commença a la remuer de haut en bas alors qu’il prit la parole. Il était en train de discuter avec eux et moi d’écouter tout en préparant mon verre, personne ne se doutait de rien et cela aurait dû m’exciter mais j’étais trop paniquée, je ne quittais plus Laura des yeux. Sa main palpait ma fesse a travers ma robe, il agrippait parfois pleinement ma fesse, je m’extirpa dès que mon verre était prêt pour rejoindre nos amis dans le salon et ainsi continuer la conversation face a lui. J’étais mal à l’aise, il me fit rougir et me donna un coup de chaud ...
Minuit pile arriva quelques minutes plus tard, on se souhaita tous « bonne année » avec des accolades, je regarda Laura et Kévin se rouler une pelle et s’enlacer, on ne fit rien de spécial quand vient nôtre tour étant en présence de tout le monde.
Dans les minutes qui suivirent, plusieurs d’entre-nous sortirent dans le jardin pour prendre ou passer des appels afin de souhaiter la bonne année a des amis. Certains restèrent a discuter en terrasse et d’autres se promenaient dans le jardin pendant leurs conversations téléphoniques, je raccrocha d’un coup de fil avec Ines ma coloc et vit que Kévin était au téléphone a côté de moi et que nous étions seuls dans le noir au fond du jardin.
Il n’y avait plus que deux personnes dans le jardin et elles étaient proches de la terrasse, je m’approche donc de Kévin qui était au téléphone avec un pote et commence a lui déboutonner son pantalon, il jette instantanément un regard vers la terrasse ! Ma main froide extirpe sa queue chaleureuse hors de son caleçon et commence a le branler, il tourne autant que possible le dos a la terrasse et pose sa main sur mon épaule alors que je lui fait face, il se laisse faire tout en cherchant a écourter son appel. « Je dois te laisser, bonne année mon pote, on se voit à la rentrée » dit-il en raccrochant alors qu’il a ses yeux dans les miens et que mon poignet frappe en rythme contre ses couilles.
Depuis quand ce mec m'excite-t-il autant ?
« Bordel t’avais la main froide, me dit-il directement
- J’avais justement envie de me réchauffer les doigts, répondais-je
- T’es folle, on pourrait se faire voir …
- Ah ouais ? Et quand tu me touchais le cul dans la cuisine aussi ... T’as vu, ça surprend !
- Non, ils ne pouvaient rien voir !
- T’as osé me tripoter le cul alors que tu parlais avec ta meuf !
- C’était excitant …
- Salaud, tu me baises quand ? demandais-je tout en lui faisant une léchette dans son cou
- Laura commence à être bourrée, fais-la bien picoler qu’on la couche et quand ils seront tous ivres, on devrait se trouver un moment ...
- Ok, je vais la faire boire »
Je lâche sa bite sans prévenir et retourne dans la maison sans me retourner, le laissant la queue a l’air au fond du jardin (petite vengeance pour le garage).
J’entreprends alors nôtre plan machiavélique et demande à Laura de trinquer avec moi, dans l’heure qui suit c’est trois verres que je fais boire à la miss alors que je me sers dorénavant des cocktails sans alcool.
Je vois Kévin l’inciter à boire un verre avec lui a un moment alors qu’elle commence à être K.O, il est dorénavant plus que motivé !
Tout le monde commence à être déchirés, on approche de 3 heures du matin et certains comatent dorénavant sur le canapé alors que d’autres dansent, que quelques mecs continuent de boire a table et que les fumeurs passent maintenant la plupart de leur temps en terrasse, le groupe est dispersé et certains vomitos sont déjà au lit dans les chambres a l'étage.
Laura est inerte dans les bras de Kévin, il la laisse un moment pour aller pisser et la couche sur le canapé puis part aux toilettes.
Je le suis sans qu’il me remarque et l’attends devant la porte, je l’entends pisser malgré la musique et patiente une minute devant la porte lorsqu’il l’ouvre enfin pour sortir. Je m’engouffre à l’intérieur en le poussant, ferme la porte a clé et commence à l’embrasser.
« Je viens de pisser, tu ne vas quand même pas me sucer maintenant ?
- Non, c’est toi qui vas me bouffer la chatte, je tiens plus et je ne quitterais pas ces chiottes sans que tu me fasses jouir ! »
Je soulève ma robe, retire mon string que j’accroche a la poignée de la porte et tends mon pubis en avant, il se mets a genoux sans un mot et commence à m’embrasser les lèvres puis il aspire mon clito et bientôt entre sa langue dans ma chatte qui dégouline de plaisir sur sa bouche. Je me retiens autant que possible de gémir mais quelques sons s'échappent alors qu’il dévore mon entre-jambe, heureusement la musique et les murs étouffent tout ce qui peut sortir de ces toilettes. Je mets mon pied droit sur la cuvette des WC, je m’appuie le dos contre le mur alors que mon talon glisse sur la cuvette, cette position est la plus obscène que j’ai jamais prise pour me faire bouffer la chatte, ça m’excite trop. J’agrippe mon meilleur pote par les cheveux, j’écoute la musique et nos potes qui chantent, je suis une trainée, sa petite-amie est dans le salon, je suis en robe avec mon string léopard sur la poignée de porte et le visage de mon meilleur ami entre les cuisses … Il glisse un doigt en moi et me masturbe pendant que sa langue frotte dans tous les sens mon clito, je me redresse alors et empoigne ses cheveux a deux mains pour écraser son visage contre ma chatte, je pousse un cri que j’étouffe instantanément de la main droite relâchant les cheveux de celui qui n’arrête aucunement de me lécher alors que je jouis comme la trainée que je suis ! Mes jambes sont en cotons, je m’appuie au mur alors que je recule pour libérer Kévin, il est décoiffé et son menton recouvert de cyprine/salive. Il s’essuie le menton du poignet et se relève, on rigole en se prenant dans les bras puis je rebaisse ma robe, remets mon string et nous constatons que mon talon aiguille a rayé le dos de la lunette des WC ... On la remet en position debout pour que personne ne le voit et on se promet de garder ça secret, le pauvre Gab comme ses parents n’en connaitront jamais la cause ni les responsables ... Nous quittons les toilettes.
Il se recoiffe de la main devant un miroir et nous regagnons le salon, je titube un peu dans le couloir lors de mes premiers pas puis je m’installe dans un des canapés pour me remettre de cette péripétie, le meilleur cunni de ma vie ...
Kévin rejoint Laura dans le canapé à coté du mien, elle est couchée exactement comme il l'a laissée, il la redresse et elle le prend dans ses bras, elle se met alors à l’embrasser et je regarde la scène avec une certaine appréhension proche de la panique ...
"Est-ce qu’elle va sentir qu’il pue la chatte ou qu’il a un certain gout ? "
Mon cœur fait un bond et leur baiser me coupe la respiration, j’attends de voir plus qu’inquiète de ce qui va suivre …
Laura retire enfin sa bouche de celle de Kévin et couche son front sur son épaule, elle le chevauche et semble s’endormir sur lui.
Il me regarde par-dessus son épaule alors que je lui fais de grands yeux, il sourit et lui touche les fesses alors qu’elle est sur lui.
Je viens de jouir et pourtant me voici de nouveau très excitée, elle vient d’embrasser la bouche sur laquelle j’ai dégoulinée ...
Les lèvres de son mec étaient sur mon clitoris et la pointe de sa langue a l’intérieur de mon vagin il y’a quelques instants et elle vient indirectement de goûter à ma cyprine ... Pour avoir embrassée maintes fois mes partenaires après qu’ils m’aient bouffés la chatte, je sais qu’il y’a un goût, Laura est sûrement trop bourrée pour se rendre compte que son mec venait de bouffer une chatte mais c’est quelque-chose qui se sent à un intervalle aussi court après l’acte …
Je regarde Kévin qui a les mains sur le fessier de la pauvre Laura qui ne se doute pas un instant de ce qu’il vient de faire avec moi, il me regarde d’un œil lubrique et je me rends compte que ce mec cache bien son jeu, qu’il est un pervers qui a su me cacher sa vraie nature toutes ces années …
Il soulève alors Laura et l’emmène à l’étage pour la coucher, elle est complètement torchée et a besoin de prendre appui sur lui pour monter l'escalier. Les deux/trois potes qui étaient dans la maison sortent tous dans le jardin en m'invitant a les suivre, je décline en disant attendre Kévin et vouloir rester au chaud.
Il redescend seul l’escalier et vient s’asseoir à côté de moi qui l’attendais, on se dit qu’on est « enfin seuls » et je me sens soudainement intimidée par la situation. Je suis comme une proie qui s'amusait a se jouer de son prédateur, lui filant entre les pattes au dernier moment mais cette fois, je sais qu'il va me chasser sérieusement et que plus rien ni personne ne pourra m'aider a lui échapper ...
J'ai lancé cette partie de chasse et réveillé son instinct primaire pourtant bien que je souhaitais être prise dans ses filets c'est au moment où je le suis que je réalise que je ne connais rien de cette partie sombre de mon meilleur-ami, qui est ce male que rien ne semble pouvoir arrêter dorénavant ? Je me sens comme un bout de viande qu'il voulait dévorer, plus rien d'autre ne semble compter pour lui que d'user de la femelle que je suis et une curieuse sensation de malaise s'entremêle a un profond désir d'être sa chose.
Clara rentre alors dans le salon, elle revient de la terrasse, je ne l'ai pas vu depuis un moment et elle semble ivre comme rarement, "vous êtes-là !" s'écrie-t-elle alors qu'elle retire son manteau et cours vers nous pour nous sauter dessus et s'avachir sur ses deux potes.
Elle est bourrée, nous dit qu'elle nous aime et nous fait des câlins, Kévin redevient le gars que je connais et nous discutons un long moment avec notre meilleure pote saoule. Elle se demande a un moment où est Laura, il lui explique l'avoir couchée car elle était trop bourrée et elle le taquine en lui disant de ne pas trop profiter d'elle cette nuit si elle est ivre. Il lui rétorque que son mec ne devrait rien lui faire aussi vu qu'elle est pompette et elle s'esclaffe de rire en disant qu'elle espère bien qu'il va pas raisonner ainsi, on lui fait remarquer que c'est contradictoire avec ce qu'elle disait pour Kévin puis elle rigola toute seule avant de retourner dehors chercher son mec.
« J'en connais une qui va se faire limer comme il faut ...
- Pfffff, t'es con, elle est bien bourrée en tout cas !
- Si tu veux filer en douce, c'est quand elle ira se coucher, c'est la dernière ici qui fera a peu près attention à ce qu'on fait ...
- T'as peut-être pas tort, je commence à me dire que c'est risqué voir très probable que quelqu'un nous crame.
- Tu te dégonfles ?
- Euh ... Non, juste je commence a être fatiguée et je vois plus trop où on pourrait se mettre ...
- Dans ma voiture ou on marche un peu et on fait ça dehors dans un coin discret !
- Ah ouais ? Je vois que t'as réfléchi
- Je suis chaud bouillant !
- Intéressant, dis-moi tout, comment on fait ?
- Ils sont tous torchés, même moi je le suis pas mal d'ailleurs, la plupart sont couchés et ceux qui restent sont dans un tel état qu’ils ne feront pas gaffe d'où on est et qui est encore debout ! Une fois Clara au lit, on file par la porte d'entrée et on se fait du bien un peu plus loin ?
- Plus loin dans le sens petit-coin discret ? La voiture est plus une option ?
- Bah disons qu'on est a l'étroit dans une bagnole et je suis pas libre de mes mouvements, on va crever de chaud et on peut se faire griller par un con qui irait fumer devant, c'est toi qui disais vouloir être vilaine ce soir et que ça t'excitais le risque d'être surprise !
- On va se les cailler dehors mais tu marques un point, ça rendra cette soirée encore plus inoubliable.
- On s'éclipse dès que Clara monte se coucher, faut juste que je trouve une capote avant, je crois que Gab en a dans sa chambre et il est dehors pour l'instant donc je vais aller voir !
- Pourquoi faire ? On en a pas mis la dernière fois et rien a changé !
- T'as pas couché avec des mecs ?
- Juste un et on a mis une capote donc y'a qu'avec toi que j'en mets pas car tu couches qu'avec ta meuf depuis des années !
- Sérieux, on refait sans ?
- C'est bien meilleur !
- Ouais, c'est clair ...»
Si vous avez lu le chapitre précédent, vous savez que je me tapais un mec par semaine a cette période et que je commençais a augmenter la cadence donc j'ai menti en lui disant que j'avais couché qu'avec un garçon néanmoins JAMAIS je n'ai couché avec un seul coup d'un soir sans préservatif. Kévin sait que je prends la pilule et que je ne jouerais ni avec sa sécurité, ni la mienne. Lorsque nous avions couchés ensemble il y'a quatre mois j'avais fait un dépistage suite au regrettable accident qui m'avait servit de déclic et il savait que j’étais clean, que j'obligeais toujours le port du préservatif a mes partenaires hors petit-ami et qu'il était l'exception.
Clara et son mec partirent se coucher aux alentours de 4 heures du matin, un pote a nous se la joua pot de colle et je m'impatientais commençant a fatiguée. Ma chatte humide réclamait la queue de Kévin et je ne pouvais plus m'empêcher de penser a Clara qui devait être en train de se faire fourrer délicieusement par son mec sous la couette dans l'intimité d'une chambre rien qu'à eux !
De longues minutes plus tard, on réussit à s'en débarrasser et nous filèrent instantanément par la porte d'entrée en veillant a embarquer les clés pour ne pas nous faire enfermer dehors, on courrait dans la rue trop excités d'avoir enfin réussit a prendre la fuite sans témoins.
Il m'attira au fond d'une impasse au croisement du quartier de chez Gab et m'embrassa fougueusement contre la clôture d'une maison.
« Je commençais a me dire qu'on y arriverait jamais !
- Quel enfer, j'ai jamais autant attendu pour du sexe ! »
Je m'empresse de déboutonner son pantalon et sortir sa queue, elle se fait engloutir par ma bouche immédiatement et je commence a la travailler avec appétit. Il se laisse aller et passe une main dans mes cheveux alors qu'il regarde l'heure sur son portable et que personne n'arrive. La rue est plongée dans l'obscurité, elle est calme, aucune des maisons aux alentours semblent encore éveillés, les fêtards sont absents ou endormis par ici mais je n'y prête pas vraiment attention trop heureuse d'être a quelques rues de chez Gab et nos potes ...
J'en ai plus rien a faire si des inconnus nous voient ... On les connaient pas donc on s'enfuira et puis c'est tout !
Kévin me montre qu'il est bientôt 5 heures du matin en plaisantant que nôtre pote bavard aura bien retardée notre évasion, je le suce alors plus fort pour qu'il oublie son portable et de surveiller les alentours, crétin concentre-toi sur nous, on est enfin seuls !
Il agrippe mes cheveux et commence a me baiser la bouche, pas un mot n'a été prononcé mais il semble avoir ressenti et compris le message. Je pince ses couilles du bout des doigts pour lui éviter qu'elle ne frappe mon menton alors qu'il s'en donne a cœur joie avec ma gueule. J'écarte mon string sous ma robe et commence a me frotter le clito tout en lui tenant toujours les couilles de l'autre main et le laissant me défoncer la gorge, je constate que je suis trempée ...
Mon meilleur ami est en train de me baiser la bouche en pleine rue à 5 heures du matin à quelques mètres d'où sont tous nos potes pendant que sa meuf dort ... Je me masturbe comme une trainée accroupie alors qu'il insère sans ménagement son sexe dans ma bouche et me réduit a un sex-toy buccal, je ne respire plus et mes jambes flanchent lorsque je me retire tombant sur les fesses.
Je reprends mes esprits en regardant la queue de Kévin pleine de salive a peine éclairée par un lampadaire au bout du croisement, il allume le flash de son téléphone et m'aide a me relever, il relève alors totalement ma robe au-dessus de mon nombril, baisse mon string en me plaquant contre la clôture a mon tour sauf que c'est mon visage et mes mains qui sont faces au grillage. Je passe mes doigts entre les mailles rigides de la clôture que j'agrippe alors qu'il me pénètre et entame ses coups de butoirs a l'intérieur de mon antre. J'exprime mon plaisir sans trop de retenue étant en confiance dans cette impasse, je l'ai tellement attendue sa bite, qu'elle en est divine ! Ma chatte l'absorbe pleinement et semble ne plus vouloir la laisser ressortir, je contracte mes muscles pelviens souhaitant resserrer les parois de ma chatte sur sa queue afin de la lui compresser autant que possible pour mieux le sentir, il se régale et me baise comme un lièvre en s'acharnant contre mon petit cul bien tendu ! J'ai le front dans le grillage, mon dos et mes jambes font un angle droit, je cambre et lève mon postérieur qui subit des assauts vifs et puissants, mon string pends entre mes cuisses m'empêchant de trop écartées les jambes me forçant a rester bien étroite, je beugle comme une pute avec un client trop violent ! On devait nous entendre a deux rues d'ici, je pense que nos potes auraient presque pu nous entendre du jardin ... Kévin cracha de longs jets chauds tout au fond de moi avant de se retirer, je resta quelques secondes cramponnée au grillage avant de me redresser et sentir son foutre dégouliner en moi, je me vida sur le trottoir alors qu'il me regardait et cela m'excitait autant que ça me dérangeait, on en avait fait du chemin dans notre amitié ...
Je remis mon string, rebaissa ma robe et il me demanda de faire un détour avant de rentrer, je pris la main qu'il me tendait et le suivit.
On discuta sur le chemin, il passa un bras par-dessus mon épaule et je me fit la réflexion que je tenais beaucoup a lui.
Nous finîmes par arriver dans une sorte de petit parc ou plutôt une énorme parcelle de pelouse entre deux quartiers, rien que de l'herbe avec un sentir de sable/terre devant et rien autour. Il m'expliqua qu'il passait souvent ici en vélo au collège quand ils allaient chez Gab et que ce serait un coin parfait pour le refaire.
« Premièrement je suis plus en état, tu m'as démolie la chatte et puis on est parti depuis un moment, faut rentrer maintenant !
- Tu crois vraiment que tu vas t'en tirer sans que je goûte à tes seins ?
- Fallait-y penser avant de me plaquer contre une clôture !
- Allez, c’est toi qui m’a dit que je pourrais avoir cette chatte où et quand je le voulais ce soir, autant de fois que je le souhaitais …
- T’en rates pas une, c’est quelque-chose …
- Je t'ai baisée comme une salope en pleine rue, maintenant laisse-moi te faire l'amour comme une princesse !
- Qu’est-ce que …
- Je vais être doux avec ta petite chatte ce coup-ci, en douceur, comme la dernière-fois ...»
Ses paroles s'accompagnent d'une main entre mes cuisses qui frottent mon clitoris à travers mon string qui en voit de toutes les couleurs.
Ses mots me renvoient a notre première-fois si fusionnelle, il m’embrasse et arrive a ses fins, je m’incline.
Il m'allonge dans l'herbe avec lui, elle est humide à cause du froid de la nuit, c'est désagréable mais ses baisers et ses caresses ne le sont pas. Il baisse les bretelles de ma robe et extirpe ma poitrine hors de mon soutif sans me le retirer, il tète mes seins avec douceur.
Il insère par la suite un doigt dans ma chatte visqueuse qui contient encore un peu de son foutre, "arrête c'est dégueu" lui dis-je ...
Il retire son doigt en faisant une remarque obscène sur son éjaculation en moi puis déboutonne a nouveau son pantalon pour frotter sa queue contre ma chatte. Il manie son sexe en érection contre mes lèvres le remuant pendant que son gland est écrasé sur mon clito, il attise mon désir et se joue de ma chatte en la faisant réclamer un second round, je mouille et n’attends plus qu’une chose, qu’il entre en moi ...
C’est alors qu’il se couche sur moi et me pénètre petit a petit, je serre mes bras autour de lui et émets un soupir de douleur, il me dit que ça va aller alors qu'il va et vient délicatement en moi. Il est doux, il n'a pas menti et me prends avec calme décomposant ses mouvements lentement, je sens sa queue gonflée de désir qui me ramone ...
" C'est trop bon, elle est si chaude et visqueuse, j'aime trop !
- Elle est surtout sale et usée ...
- J'ai toujours aimé baigner dans mon foutre, remettre ma bite dans une chatte que j'ai remplie ...
- Ah ouais ? Bah contente d'apprendre que Laura se fait fourrer à ras bord ...
- Hahaha plus depuis longtemps, c'était a nos débuts qu'elle me laissait le refaire plusieurs fois !
- Décidemment, je suis un exutoire pour toi.
- T'es la meilleure, ma meilleure amie, mon fantasme et ce soir tu es mon sac a foutre !
Il m'embrasse a pleine bouche en prononçant ses mots et me roule une pelle profonde et ferme alors qu'il accélère la cadence et que ma chatte fatiguée ressuscite, cela ne me fait plus mal mais du bien, il me fait de nouveau gémir comme une salope ...
Il relâche ma bouche et me dévore dorénavant le cou, je le laisse me baiser a sa convenance, je suis excitée par la situation sortant encore une fois de mon corps pour voir la scène dans son ensemble ...
"Tu peux y-aller plus fort maintenant si tu veux, vide-toi les couilles encore une fois dans ta salope de pote !
- Putain, t'es trop la chienne dont je rêve !"
Il s'étale de tout son poids sur moi et me pénètre alors en profondeur, il passe un bras derrière ma nuque pour surélever ma tête et avoir plus d'amplitude dans ses coups de queues. Je lève alors mes jambes et les referme sur lui pour le garder bien contre moi.
Il est encore doux la plupart du temps, sa queue frappe parfois fort et profondément, souvent elle glisse lentement en moi et parfois elle se déchaine avec de vifs allers-retours. On s'embrasse tour a tour dans le cou, on se susurre des mots doux ou obscènes, l'instant est aussi beau que pervers, j'ai du mal a réaliser que c'est mon meilleur-ami avec qui je vis de tels instants.
Je ne sais pas combien de temps nous sommes restés là a jouir dans le creux de l'oreille de l'un et l'autre.
Je ne sais pas combien de coups de bites j'ai pris couchée dans l'herbe humide d'un premier janvier.
Je ne sais pas a quels animaux en rut nous devions ressembler si vous étiez passés sur ce sentier et aviez surpris deux jeunes en plein acte.
Je sais juste la pute que j'étais de jouir d'une telle situation, d'aimer me faire culbutée dehors contre le sol, de faire l'amour habillée en ayant encore ma robe et mes sous-vêtements. Qu'est-ce que c'était bon d'être une salope, de sentir son sperme dégouliner hors de ma chatte alors qu'il me baisait, de me faire souiller ainsi par l'homme d'une autre, ma jouissance n'était pas que charnelle ...
Il avait commencé a me baiser, nous étions dans le noir le plus total mais lorsqu'il s'affala sur moi pour reprendre son souffle après avoir éjaculé, le jour commençait à se lever.
On se redresse, je replace mon soutif et remets les bretelles de ma robe, son sperme coule déjà dans mon string.
Il range sa queue dans son pantalon, frappe mes fesses et mon dos de la main pour me retirer de l'herbe que j'ai partout et là c'est le drame ...
Ma robe noire est foutue, elle est tachée par l'herbe contre laquelle j'ai frottée encore et encore lors de ses multiples va et viens ...
Je n'ai qu'une seule tenue et je sais qu'au réveil tout le monde va se demander pourquoi je suis dans cet état ...
Je lui demande l'heure qu'il est sur le chemin de la maison de Gab, il me dit qu'il est 6H20. Je décide d'appeler ma mère pour lui demander de venir me chercher, je sais qu'elle se lève habituellement vers 8/9h donc qu’elle ne m’en voudra pas trop ...
Heureusement ma mère décroche et me dit qu'elle arrive, j'ai prétexté ne pas réussir à dormir et vouloir mon lit.
On se dit aurevoir devant la porte de chez Gab, il m'embrasse une dernière-fois et on décide de devenir des sex-friends, on se promets de le refaire aux prochaines vacances scolaires quand je reviendrais dans le coin.
Il entre a l'intérieur discrètement, me rapporte mon sac et j'attends seule devant la maison que ma mère arrive (on habite pas loin).
J'ai réussi a ne pas me montrer de dos pour que ma mère ne voit pas l'état de ma robe, je fonce a la douche pour me nettoyer et découvre que mon string léopard a été mis a rude épreuve, je vous passe les détails mais il était vraiment souillé ...
Je fonce au lit et m'endors aux alentours de 7 heures et demi du matin.
A mon réveil vers 16 heures, j'ai de multiples messages de Clara, Gab etc ... qui me demandent pourquoi je n'ai pas dormi sur place.
J'explique que je ne me sentais pas bien et que je préférais décuver chez moi donc ma mère est passée me prendre.
Je resta au lit quelques minutes à me demander si tout était réellement arrivée, c'est quoi cette nuit de fou ?
Je toucha ma chatte et constata qu'elle était bien K.O mais c'est en tombant de nouveau sur ma robe tachée d'herbe et mon string léopard recouvert de taches blanchâtres que je pris la mesure de la salope que j'avais été hier soir ...
On s'échangea quelques messages avec Kévin pour savoir si tout allait bien, il m'expliqua n'avoir croisé personne sur la route de la chambre et avoir pioncer jusqu'a 11 heures avec Laura. On se chauffa pas mal sur notre prochaine baise et ni lui, ni moi ne regrettèrent cette nuit qui marquait le début d'une relation à part, une relation qui marquerait la fin de son couple et un tremplin pour nos deux sexualités.
Je commença l'année 2017 dans le péché et comme vous le savez avec le chapitre précédent, ce n'était que le début de mes aventures ...
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"Un artiste est un explorateur. Nul n’est artiste du premier coup. L’œuvre d’art que je ne fais pas, personne ne le fera. Un conseil, ne copiez pas trop d’après nature. L’art est une abstraction. Tirez-la de la nature en rêvant devant et ne pensez plus à la création qu’au résultat. Le laid peut être beau, le joli, jamais. Le public veut comprendre et apprendre en un seul jour, une minute, ce que l'artiste a mis des années à comprendre". Voyageur infatigable, peintre itinérant et solitaire, Paul Gauguin (1848-1903) a peint la Bretagne et la Polynésie comme personne avant lui. Sûr de sa force et de son talent, celui qui abandonna tout pour devenir artiste ne connut jamais le succès de son vivant. Il est aujourd’hui l’un des peintres les plus chers au monde. Y croirait-il lui même ? Paul Gauguin naît à Paris en 1848. En 1851, son père fuit le coup d’État de Napoléon III et l’emmène au Pérou, où il passe quatre ans. Revenu en France, Gauguin s’engage dans la marine marchande, puis militaire. Il mène la vie de mousse pendant six ans et participe à la guerre de 1870. En rentrant à Paris, il s’établit comme agent de change à la Bourse. Gauguin s’enrichit rapidement. Il mène une vie de parfait bourgeois parisien et collectionne les impressionnistes. Il se met au dessin en dilettante et commence alors à fréquenter Pissarro. Ses premières toiles sont assez banales ("Les Maraîchers de Vaugirard", 1879) mais elles laissent déjà transparaître une perspective recourbée qui fera la renommée de ses chefs-d’œuvre. Il peint le portrait de ses proches dans le même esprit ("Clovis endormi", 1884). De plus en plus absorbé par la peinture, Gauguin s’ennuie de sa vie policée, et entre dans une crise de la quarantaine sans retour. À trente-huit ans, il quitte femmes et enfants pour se consacrer à l’art. Du jour au lendemain, le peintre se retrouve sans revenu, et se sépare alors de sa collection pour survivre. Sur les conseils d’un ami, il quitte Paris pour s’installer en Bretagne, à Pont-Aven. "Un trou pas trop cher", comme il le dira lui-même, où vivent déjà de nombreux artistes. Gauguin s’émerveille de la lumière et des paysages du bord de mer, d’où jaillissent le jaune, le vermillon et le bleu scintillant. Sa peinture devient brute, à l’image de son environnement. En observant Émile Bernard peignant "Bretonnes dans la prairie verte" (1888), lui vient une révélation. Il peint aussitôt "Vision après le sermon" (1888) et représente la vie de la population locale dans de nombreuses toiles ("Bretonnes dansant", 1888). Le périple breton se coupe de fuites chroniques en Martinique ou à Arles, où il cohabite orageusement avec van Gogh. En 1891, Gauguin effectue son premier séjour en Polynésie. Cédant alors au mythe de Rousseau, il espère retrouver la condition première de l’homme, loin de la civilisation. Il fait l’expérience des tristes tropiques bien avant l’heure. Jusqu’où l’artiste poussera-t-il ainsi sa quête de pureté ? Sous leur aspect idyllique, les grandes toiles paradisiaques cachent une réalité crue. À Tahiti, Gauguin trouve alors sa muse en la personne de Teha’amana, âgée de treize ans. Le peintre en a quarante-trois. Le talent ne s’embarrasse pas de considérations morales. Tout s’adoucit sous les tropiques, et l’artiste développe autour de lui un harem d’adolescentes qu’il pare bientôt des atours de l'érotisme. Une sensualité pour les enfants qu’il représentera dans de nombreux tableaux ("Merahi metua no Tehamana", 1893). Gauguin recompose ainsi un Éden originel alors bien éloigné de la réalité de la colonisation. Il construit des cabanons, grave des bas-reliefs en bois, renoue avec la "vie sauvage" qu’il décrit dans un journal, "Noa Noa". Qu’importe si tout n’est que pur fantasme. En 1893, le peintre rentre à Paris. Il organise une exposition chez Durand-Ruel, mais le succès reste mitigé. Même pour quelques centaines de francs, ses tableaux restent invendus. Il finit par les brader pour repartir dans les îles. Rentré aux Marquises, il reprend ses habitudes et aménage dans la "Maison du Jouir". En 1897, il réalise l’un de ses plus grands chefs-d’œuvre, "D’où venons-nous ? Que sommes-nous ? Où allons-nous ?" Malade, Gauguin décède à Atuona en 1903, âgé de cinquante-quatre ans.
"Un grand artiste, c’est un grand homme dans un grand enfant. L’art n’a pas de limite et aucun artiste ne possède la perfection. Un artiste sans inspiration est comme un navire sans gouvernail ni pilote, qui ne sait où se trouve le port. Copier la nature, qu'est-ce que cela veut dire ? Suivre les maîtres ! Mais pourquoi donc les suivre ? Ils ne sont des maîtres que parce qu'ils n'ont suivi personne. J’aime la Bretagne, j’y trouve le sauvage, le primitif. Quand mes sabots résonnent sur ce sol de granit, j’entends le son sourd, mat et puissant que je cherche en peinture". Paul Gauguin nait à Paris, le sept juin 1848, son père collaborait au "National", d'Armand Marrast, avec Thiers et Degouve de Nuncques. Sa mère, Aline Chazal était la fille de Flora Tristan et la petite fille de Thérèse Laisnay et Mariano de Tristán y Moscoso, un militaire membre d'une famille de propriétaires terriens nobles espagnols du Pérou. Le peintre a d'ailleurs passé sa plus jeune enfance à Lima, où son père, mort en 1851 durant le voyage depuis la France, au large de Punta Arenas et enterré à Puerto del Hambre, venait fuir le régime politique de Napoléon III, auteur d'un coup d'État qui conforta son pouvoir. Le jeune enfant ne retourna en France qu’à l’âge de sept ans avec sa mère et sa sœur. Un exil péruvien qui développa probablement le goût du voyage et de l’exotisme chez Gauguin. De retour en France, le jeune Paul fit ses études dans le Loiret, fréquentant notamment le petit séminaire ou le lycée Pothier par lequel différentes personnalités d’hier et d’aujourd’hui sont également passées, comme l’essayiste Charles Péguy, l’avocat Jean Zay ou bien encore le compositeur Philippe Fénelon. Ce retour en terre natale fut un dépaysement pour Gauguin qui, pendant six ans, avait évolué selon la vie péruvienne. D’ailleurs, il parlait mal le français et une partie de lui était restée là-bas. Après son échec au concours d'entrée à l’École navale, il revient à Orléans, et s'inscrit, durant l'année scolaire 1864-1865 au lycée impérial de la rue Jeanne-d'Arc, futur lycée Pothier. À seize ans, Paul Gauguin s’engagea dans la marine marchande. La situation financière de la famille n’était plus la même depuis le décès du père. En retrouvant alors le continent de son enfance, le jeune matelot fut heureux. Il se rendit sur la tombe de son père, enterré à Puerto del Hambre (Chili), puis se dirigea vers le Panama, les îles polynésiennes. Il découvrit des mondes inconnus ou oubliés et profita de ces instants malgré un métier éreintant. Il occupa ses rares moments de repos par la contemplation et un peu de dessin. Mais il n’était pas encore touché véritablement par la fibre artistique, dessinant plus pour tuer le temps que par passion.Ces nouveaux paysages lui constituèrent une bibliothèque mentale d’images qui lui fut très précieuse par la suite.
"En désaccord avec son temps, c’est là ce qui donne à l’artiste sa raison d’être. Tout portrait qu‘on peint avec âme est un portrait, non du modèle, mais de l‘artiste. Le meilleur succès d'une œuvre c’est de faire du bien à son auteur. Voyez-vous j'ai beau comprendre la valeur des mots, abstrait et concret dans le dictionnaire, je ne les saisis pas en peinture. La vérité ne se dégage pas de la polémique, mais des œuvres qu'on a faites". Après ces quelques années dans la marine marchande, il effectue son service militaire dans la marine nationale. Il obtient le grade de lieutenant et embarque, en 1866, sur le trois-mâts "Chili", dont il est le second lieutenant puis sur la corvette Jérôme-Napoléon. Il participe à la guerre de 1870 et prend part à la capture de navires allemands. Après son retour à Toulon, le vingt-trois avril 1871, il quitte la marine. Il devient agent de change à la Bourse à Paris et connaît un certain succès dans ses affaires. Il partage alors une vie bourgeoise confortable avec son épouse danoise, Mette-Sophie Gad et leurs cinq enfants. Son tuteur, Gustave Arosa, homme d'affaires et amateur d'art, introduit Gauguin auprès des impressionnistes. En 1882, il abandonne son emploi de courtier en bourse qui est dans une phase de mauvaise conjoncture, avec la faillite de l'Union générale pour se consacrer alors à sa nouvelle passion, la peinture. De janvier à novembre 1884, il s'établit à Rouen, où Camille Pissarro, qui l'avait guidé dans son approche de l'impressionnisme, vit également. Pendant ces dix mois passés à Rouen, il réalise près de quarante tableaux, principalement des vues de la ville et de ses alentours. Cela ne suffit pas pour vivre, il part vivre avec sa femme et ses enfants dans la famille de celle-ci à Copenhague. Il abandonne la peinture pour devenir représentant en toile goudronnée. Mais il n'est pas doué pour ce travail, ses affaires vont mal et sa belle-famille lui reproche son mode de vie bohème. Il retourne donc à Paris en 1885 pour peindre à plein temps, laissant femme et enfants au Danemark, n'ayant pas les moyens d'assurer leur subsistance. Il est déchiré par cette situation. En mars 1885, Paul Gauguin commence à travailler la céramique et il s’associe avec Ernest Chaplet pour produire cinquante œuvres en céramique. Cette même année, il fréquente le café-restaurant "Au Tambourin", tenu par Agostina Segatori, une modèle italienne, au soixante boulevard de Clichy. En 1886, sur les conseils d'Armand Félix Marie Jobbé-Duval, il effectue un premier séjour à Pont-Aven en Bretagne, où il rencontre Émile Bernard, le tenant du cloisonnisme. De retour à Paris, il rencontre alors pour la première fois Vincent van Gogh, en novembre de la même année. En avril 1887, il s'embarque avec le peintre Charles Laval pour le Panama où ils vont travailler au percement du canal. Ils y rencontrent des conditions de vie particulièrement difficiles et décident de partir dès qu'ils auront réuni suffisamment d'argent pour la Martinique, que Gauguin avait découverte lors d'une escale. Sous l'influence du peintre Émile Bernard, novateur et très croyant, son style évolue. Gauguin devient plus naturel et plus synthétique. Il cherche ainsi son inspiration dans l'art exotique, les vitraux médiévaux et les estampes japonaises, pour peindre des œuvres modernes qui soient spirituellement chargées de sens. Cette année-là, il peint "La Vision après le sermon" aussi appelée "La Lutte de Jacob avec l'ange", œuvre qui influencera Pablo Picasso, Henri Matisse et Edvard Munch. Cette œuvre est pour l'artiste le moyen de représenter "une hallucination collective" en retournant à un certain primitivisme de l'art, en questionnant le thème du sauvage.
"L’artiste doit nécessairement aimer la vie et nous montrer alors qu’elle est belle. Sans lui, nous en douterions. Elle était peu jolie, en somme, selon les règles européennes de l’esthétique. Mais elle était belle. Tous ses trait soffraient en revanche, une harmonie très raphaélique dans la rencontre des courbes de son corps". Gauguin rejoint Vincent van Gogh qui l'a invité à venir à Arles, dans le sud de la France, grâce au frère de celui-ci, Théodorus. Il découvre les estampes japonaises à travers Vincent van Gogh, alors qu'ils passent ensemble deux mois à peindre. Ils peignent alors la série sur les "Alyscamps", des portraits, des paysages et des natures mortes. Les deux confrères sont très sensibles et connaissent des moments de dépression. Gauguin, comme Van Gogh, tentera de se suicider. Rapprochés par un intérêt commun pour la couleur, les deux peintres entrent en conflit personnel et artistique, qui culmine quand Gauguin peint Van Gogh peignant des tournesols, portrait dont Van Gogh dira: "C'est bien moi, mais devenu fou". Leur cohabitation tourne mal et se termine sur le fameux épisode de l'oreille coupée de Van Gogh, le vingt-trois décembre 1888. En 1891, ruiné, il habite un temps à Paris, à l'hôtel Delambre, au trente-cinq de la rue du même nom dans le quatorzième arrondissement. Inspiré par l'œuvre de Jacques-Antoine Moerenhout et grâce à une vente de ses œuvres dont le succès est assuré alors par deux articles enthousiastes d'Octave Mirbeau, il s'embarque pour la Polynésie et s'installe à Tahiti où il espère pouvoir fuir la civilisation occidentale et tout ce qui est artificiel et conventionnel. Il passe désormais toute sa vie dans ces régions tropicales, d'abord à Tahiti puis dans l'île de Hiva Oa dans l'archipel des Marquises. Il rentre en métropole une seule fois. La légende de Gauguin a façonné notre image de l’artiste moderne, figure antinomique de toute activité commerciale et a fortiori étrangère au fonctionnement du marché international. Or, il fut conscient très tôt de l’enjeu des expositions à l’étranger. On a beaucoup écrit sur son génie, sur son œuvre et ses écrits, sur sa vie de misère, ses rêves et ses espoirs, son innovation artistique radicale. On a décrit aussi, un peu moins, le mythe constitutif de sa gloire. Gauguin aurait incarné l’espérance d’un "Paradis perdu", à l’âge de la modernité rationaliste, ou encore le retour aux valeurs primitives, suivant l’appel d’une nature bafouée par la civilisation technicienne et marchande. On n’a quasiment pas analysé, cependant, le processus par lequel se constituèrent ce mythe et cette gloire, et par quels canaux sa réputation de génie put s’étoffer très tôt à l’échelle internationale. La face oubliée, ou occultée, d’un Gauguin véritable affairiste des arts, n’est pas séparable du peintre des Tropiques, celui qui avait choisi l’exil et la barbarie. La construction, par l'artiste et ses soutiens, de sa figure d’exilé, participait de la même stratégie que ses tentatives pour exporter ses toiles. Le génie fêté aujourd’hui n’aurait pas existé sans une intense activité d’exportation de son œuvre, qui fut alors au centre même de la construction de son image de marginal radical.
"Honneur à tous les artistes qui s‘avancent dans l‘arbitraire et laissent après eux la nécessité. Ils sont la vie. Sa bouche avait été modelée par un sculpteur qui parle toutes les langues de la pensée et du baiser, de la joie et de la souffrance. Et je lisais en elle la peur de l’inconnu, la mélancolie de l’amertume mêlée au plaisir, et ce don de la passivité qui cède apparemment et, somme toute, reste dominatrice". Dès son entrée dans le champ de l’art français, Gauguin tenta d’exposer ses toiles à l’étranger. Dix ans plus tard, sa réputation commençait à percer. Il avait su activer l’efficace réseau international, médiatique et littéraire des milieux symbolistes qui pouvaient voir en lui un homologue de leur situation dans le champ de la littérature. Puis le peintre misa immédiatement sur ces liens à l’étranger pour construire sa réputation de prophète incompris. Après sa mort, cette image fut à l’arrière-plan de sa consécration parisienne. Elle accompagna encore l’expansion de son art vers l’étranger, sur fond d’activité fébrile de marchands décidés à faire monter ses prix. Si Gauguin fut capable d’envisager très tôt sa carrière dans une perspective internationale, c’est probablement parce qu’il avait été sensibilisé, dès son enfance, aux pays étrangers. Ses parents, mariés depuis 1846, partirent avec leurs deux enfants, Marie et Paul, chercher fortune au Pérou. Revenu en France, Paul s’engagea en 1865 comme pilotin à bord d’un navire de commerce sur la ligne "Le Havre-Rio". En 1868, il se dirigeait vers Valparaiso. La mort de sa mère arrêta son voyage. Il s’engagea alors sur le "Jérôme-Napoléon", naviguant sur les côtes de Norvège et du Danemark, pour ne rentrer en France qu’en 1871. À cette date, il renonça à la marine, entra à Paris chez un agent de change, et se mit alors à la peinture. Le nouvel artiste commença à exposer dès 1876, Paris étant bien sûr le pôle de ses préoccupations. N’était-ce pas la capitale mondiale de l’art, où se créaient les réputations, la bourse des valeurs artistiques ? Il fut admis au Salon de 1876 mais se détourna vite de la voie officielle. Son cosmopolitisme refit surface, qui le porta vers le milieu d’avant-garde constitué dans le quartier des Batignolles depuis les années 1860. On y parlait, d’après la presse populaire, toutes les langues. On n’y peignait "pas français". Gauguin misa tout d’abord sur le réseau impressionniste soutenu par le marchand Paul Durand-Ruel. Son caractère difficile le brouilla avec le groupe rapidement, et il lui fallut trouver d’autres pistes de vente. Il choisit immédiatement l’étranger. Ses relations familiales lui fournissaient de bons atouts. Sa femme, Mette, était norvégienne, et son beau-frère de même nationalité, Fritz Thaulow, était peintre. Chez Thaulow, Gauguin entra en contact avec la colonie scandinave à Paris. Il espérait trouver des débouchés au Norvège. En 1884, il envisagea d’y transporter alors ses activités. Thaulow l’avait fait participer début janvier à une exposition à Christiania, (Oslo) où il avait envoyé huit toiles.
"Dans chaque enfant il y a un artiste. Le problème est de savoir comment rester un artiste en grandissant. Il me fallut revenir en France. Des devoirs impérieux de famille me rappelaient. Adieu, terre hospitalière, terre délicieuse, patrie de liberté et de beauté ! Je pars avec deux ans de plus, rajeuni de vingt ans, plus barbare aussi qu'à l'arrivée et pourtant plus instruit. Oui, les sauvages ont enseigné bien des choses, ces ignorants, de la science de vivre et de l'art d'être heureux". En décembre 1884, il rejoignit sa femme à Copenhague. Le séjour s’avéra malheureux. Ses peintures, exposées à la Société des Amis de l’Art grâce au peintre Kröyer, rencontré à Paris chez Thaulow, scandalisaient le public. D’où une violente dispute avec la famille de son épouse. En juin 1885, Gauguin se sépara de sa femme et s’en retourna à Paris. Que faire ? Gauguin se brouillait avec tout le monde. À son retour en France, l’artiste hésitait entre deux stratégies. Fallait-il miser sur ses propres forces ? Ou s’attacher au réseau impressionniste soutenu par des marchands d’implantation parisienne et internationale ? Gauguin opta pour les deux solutions à la fois. Du côté étranger, il continuait sa tentative pour se faire connaître au Danemark, utilisant encore sa femme comme médiateur pour exposer alors des tableaux à Copenhague. Un nouveau scandale ne le désarma pas. Il le retourna, au contraire, pour travailler à sa réputation de prophète incompris. "Il faut constater la malveillance, voilà tout et pour cela n’en pas faire un secret", écrivit-il à sa femme en décembre 1885. "Si tu peux même le faire constater par la presse, c’est de la publicité et un jour on verra quel est le bon côté". Ce genre d’attitude détachée n’était tenable que parce que Gauguin misait aussi, de l’autre côté, sur le marché parisien, où il commençait à mieux s’intégrer. Il s’était, en effet, réconcilié avec les impressionnistes. Réconciliation fragile. Le marchand Durand-Ruel n’estimait pas son travail suffisant pour le montrer en Amérique, encore moins pour organiser une exposition Gauguin à Paris. Quoi qu’il en pensât, Gauguin n’était pas une valeur d’exportation. Est-ce à dire que l’artiste n’était doué pour l’international que lorsqu’il côtoyait alors des milieux cosmopolites déconnectés du monde des affaires ? Parti vivre à crédit à Pont-Aven, il y fut accueilli à l’été 1886 par une population dont la variété réveillait ses instincts d’homme d’affaires. Mais alors les artistes de Pont-Aven pouvaient-ils faire plus pour Gauguin que lui ne faisait pour eux ? Dettes et hôtels à crédit, déménagements très fréquents, mévente, tous subissaient le même lot. Gauguin ne plaisait d’ailleurs pas à tous. C’est peut-être pour cette raison que Gauguin misa de nouveau sur le réseau impressionniste. Il avait participé ainsi à la huitième et dernière manifestation du groupe, en 1886. Degas le soutenait dans son opposition farouche à la théorie des nouveaux jeunes, les "pointillistes" menés par Seurat et Signac. Bonne occasion, d’après Gauguin, pour se faire remarquer par la prestigieuse galerie Goupil, qui s’intéressait depuis quelque temps aux toiles impressionnistes.
"S’il veut être alors en paix avec lui-même, un musicien doit faire de la musique, un peintre peindre, un poète écrire. Chaque jour se fait meilleur pour moi, je finis par comprendre la langue assez bien. Mes voisins, trois très proches et les autres nombreux de distance en distance, me regardent comme des leurs. Mes pieds, au contact perpétuel du caillou, se sont durcis, familiarisés au sol". Pourquoi Gauguin s’investit-il si énergiquement dans la vente de ses toiles à l’étranger ? La logique de l’avant-gardisme parisien excluait des ventes aux amateurs français. L’art de Gauguin déplaisait, certes mais encore il était impensable d’envisager de vendre à Paris, car vendre aurait impliqué un art commercial, des compromissions avec Mammon et un nécessaire renoncement aux options esthétiques radicales de l’avant-garde symboliste. À l’étranger en revanche, on pouvait faire ce qu’on voulait. Paris n’en saurait rien. Une vente à l’étranger n’apportait que des bénéfices. On pouvait proclamer chez soi son succès à l’étranger, succès que peu sauraient mesurer, tant étaient encore séparés les champs artistiques nationaux. Gauguin fut l’un des premiers artistes de l’avant-garde parisienne à exploiter systématiquement la logique du "nul n’est prophète en son pays". Il sut miser, mieux que les autres, sur les logiques de distinction propres au champ de l’art moderne. Un artiste était d’autant mieux consacré chez lui, qu’il avait su prouver qu’il était accueilli ailleurs. Gauguin fut ainsi un véritable professionnel de l’exil: envoi de ses toiles alors à l’étranger, exil de lui-même et de son art, référence incessante à un au-delà qui participa de manière essentielle à la construction de son mythe. L’exposition de Bruxelles fut pour Gauguin une occasion de se faire mieux connaître du milieu littéraire franco-belge, alors queles marchands refusaient de prendre ses toiles. La génération symboliste franco-belge était relativement unie. Lors du Salon des XX (1889), une conférence de Teodor de Wyzewa sur "Les origines de la littérature décadente (Verlaine, Laforgue, Mallarmé)" marqua cette alliance entre les milieux d’avant-garde bruxellois et la littérature française novatrice. À Paris, le Mercure de France était l’homologue de la revue L’Art moderne, plate-forme des XX à Bruxelles, et Maus y avait d’ailleurs ses entrées. Au "Mercure de France", Albert Aurier et Charles Morice s’étaient imposés comme les théoriciens du symbolisme littéraire. Gauguin devint pour eux le héros de la peinture symboliste. En 1890, de retour à Paris après un séjour en Bretagne, Gauguin fut alors sacré "chef des peintres symbolistes", de façon tout à fait paradoxale, par les jeunes écrivains et poètes, mais pas par les peintres.
"En tant qu’artiste, votre loyauté est envers votre art. Si ce n’est pas le cas, vous serez un artiste de second ordre. Aucun grand artiste ne voit les choses telles qu‘elles sont réellement. S‘il le faisait, il cesserait d‘être un artiste. Mon corps, presque constamment nu, ne souffre plus du soleil. La civilisation s’en va alors petit à petit de moi. Je commence à penser simplement, à n’avoir que peu de haine pour mon prochain, mieux, à l’aimer. J’ai toutes les jouissances de la vie libre, animale et humaine. J’échappe au factice, j’entre dans la nature". La peinture de Gauguin représentait alors, par son exotisme, son refus des sujets contemporains, ses aplats et ses couleurs assombries, une rupture typique, et visuellement identifiable, avec l’esthétique impressionniste. Gauguin pouvait donc incarner un pôle fédérateur de l’opposition à l’impressionnisme, tout comme à l’esthétique littéraire qui lui était systématiquement associée: le naturalisme. Si bien que même le romancier Octave Mirbeau, qui avait embrassé le naturalisme et se moquait bien à l’époque du symbolisme littéraire, put, dans sa rivalité avec Zola, prendre parti lui aussi pour Gauguin, sans contradiction avec ses propres choix esthétiques. Lui-même introduit auprès des avant-gardes littéraires belges, Mirbeau poursuivait la logique de son propre détour par l’étranger, puisqu’il n’obtenait pas la place qu’il briguait dans le champ littéraire français. En prenant Gauguin sous sa protection, il étendait ce détour au champ de la peinture, de manière similaire à la stratégie de Gauguin. Ainsi, de même que "Mirbeau et consorts", entendons la nébuleuse naturaliste du champ littéraire, étaient un pilier pour la nouvelle légende de Gauguin, de même Gauguin était lui aussi un pilier des stratégies des avant-gardes littéraires de l’époque. L’originalité de la réputation de Gauguin était de reposer nécessairement sur les épaules des autres. Champ étranger, champ littéraire, ou l’épouse de l’artiste, mais jamais Gauguin directement. Gauguin, lui, avait embrassé son rôle d’artiste éloigné dans toutes ses implications. C’était à Mette, revenue à Paris, de vendre les tableaux de Gauguin pendant qu’il était à Tahiti. Mais Gauguin pouvait-il tirer profit d’une carrière conduite par d’autres ? À son retour à Paris, en août 1893, son œuvre commençait à intéresser les marchands. Durand-Ruel organisa une exposition Gauguin. Le retour de l’artiste vers le champ artistique était donc entamé. Un retour non seulement symbolique, celui de ses œuvres dans les galeries de peinture, mais aussi physique. Gauguin l’exilé ne pouvait alors laisser complètement sa réputation en des mains étrangères. Charles Morice lui proposa de faire un ouvrage sur ses souvenirs polynésiens. Ce fut "Noa-Noa". Désormais, il ne s’agissait plus d’une prise en charge du peintre par un homme de lettres, mais d’une collaboration. L'artiste Gauguin devait enêtre la figure centrale. Le peintre Gauguin se lança alors plus clairement, dans une diffusion plus personnelle.
"Il faudrait renaître une vie pour la peinture, une autre pour l'art. En quatre cents ans, on pourrait se compléter. J’ai connu la misère extrême, mais ce n’est rien ou presque rien. Ce qui est dur, c’est vraiment l’empêchement du travail. L’art est une abstraction, c’est le moyen de monter vers Dieu en faisant comme le divin Maître, créer". Mais cette initiative n’aboutissait pas du tout à l’indépendance vis-à-vis du champ littéraire. Elle se reliait, en effet, à la valorisation individualiste de la décadence et de la barbarie, lancée par Paul Verlaine puis par Maurice Barrès dans "Sous l’œil des Barbares" (1888). Dans cette perspective, elle restait dépendante du système de valeur et d’oppositions du champ littéraire. Le moi était barbare, radicalement autre. Gauguin s’inspirait implicitement de la figure d’Arthur Rimbaud, dont l’avant-gardisme avait abouti en une rupture totale, exil radical jusqu’à l’abandonde la poésie. Le mythe de Rimbaud s’était constitué en partie sur son absence et sa référence incessante à une altérité toujours décapante. Gauguin ne pouvait-il reprendre à son compte la genèse de ce mythe ? La référence de Gauguin était d’ailleurs mal conçue, et l’on y sent la non-familiarité du peintre avec les subtilités de la littérature de son époque. La disparition de Rimbaud avait accompli, aux yeux des milieux avant-gardistes, sa vocation de poète. Gauguin, lui, tirait parti des conséquences symboliques de sa proximité de "barbare" avec le poète. Mais il continuait de peindre. Pour que le système fonctionnât, il aurait fallu qu’il disparaisse lui aussi. Gauguin le comprit-il ? Il s’en retourna à Tahiti. De fait, depuis 1893 et son exposition chez Durand-Ruel, Gauguin était alors considéré par le marché comme un artiste posthume. À Paris, son art devint une affaire de marchand, quittant le domaine des expositions pour intégrer celui, plus discret et privé, des transactions. Et à Paris, à Copenhague comme à Bruxelles, on faisait des grands bénéfices sur son nom, alors qu’il se sentait "lâché par tout le monde". Jusqu’à sa mort, les seules expositions de Gauguin eurent lieu à Bruxelles. Gauguin ne profitait guère à Tahiti de ces ventes multiples, et désespérait dans son éloignement. La jeune génération, en particulier les peintres nabis, n’était-elle pas en train de marcher sur ses traces ? Désormais Gauguin ne se réjouissait plus de l’incompréhension, ni des expositions étrangères, ni de sa réputation dans les milieux cosmopolites européens. Il ne se félicitait plus non plus de ses relations à l’étranger. Gauguin ne constatait plus alors que les inconvénients de son exil radical.
"L’art est beau quand la main, la tête et le cœur de l’homme travaillent ensemble. Sinon, il manque alors d'âme. Il devait durer, les montagnes pouvant cacher les Maories pendant longtemps. Pourquoi ne voulez-vous pas être, comme ceux de Tahiti, gouvernés par les lois françaises ? demandait-on à un indigène quelques jours avant l’action". La fuite du monde avait permis de donner naissance à sa légende. Mais sa réputation s’était émancipée de lui. Gauguin avait été fabriqué par les littérateurs qui glosaient sur son œuvre, célébré par des jeunes qui reprenaient ses idées et pris en charge par des marchands qui commençaient à stocker ses toiles. Dans la logique du champ de l’art moderne, les absents, entendons les proscrits, avaient toujours raison, surtout lorsqu’ils pouvaient prouver qu’ils étaient alors des prophètes incompris reçus seulement par l’étranger. Mais avoir raison, ou être prophète, ne permettait pas de vivre. Pour vivre de cette position symbolique, il fallait rester au pays. Il fallait partir pour que la réputation se développe jusqu’à se transformer en renommée. Mais l’option du départ devenait un péril pour une carrière artistique lorsqu’elle se prolongeait trop. Gauguin ne l’avait pas compris, à la différence d’Odilon Redon qui conseilla vivement à ce dernier de rester à Paris. Encore fallait-il pouvoir y subsister. Redon, qui disposait de rentes familiales, le pouvait. Gauguin, sans le sou et sans l’habitus social indispensable pour se conformer au savoir-vivre de la société de son temps, ne pouvait rester à Paris. Le choix du départ réussit donc alors à Gauguin de manière paradoxale. Il en fit, avant sa mort, un être posthume. Il contribua à créer la réputation du peintre des îles. C’est seulement comme mort, même avant sa mort, que Gauguin pouvait bénéficier de son éloignement. Son ami Daniel de Monfreid lui déconseilla ainsi vers 1901-1902 de rentrer en France: "Vous êtes actuellement cet artiste inouï, légendaire qui, du fond de l’Océanie, envoie ses œuvres déconcertantes, inimitables, œuvres d’un grand homme pour ainsi dire disparu du monde. Vos ennemis ne disent rien, vous êtes si loin ! Bref vous jouissez de l’immunité des morts. Vous êtes passé dans l’histoire". L’immunité des morts était effectivement d’une efficacité étonnante. L’éloignement et la mort de Gauguin furent décisifs dans sa carrière, sa réputation et la montée de sa cote. Ses œuvres, qui ne furent plus exposées après 1897, réapparurent juste à sa mort, en 1903. L’expansion internationale de l’œuvre de Gauguin se fit alors à une vitesse surprenante. Les caractéristiques essentielles de sa peinture ne connaissent pas beaucoup de changements. Il soigne particulièrement l'expressivité des couleurs, la recherche de la perspective et l'utilisation de formes pleines et volumineuses. Influencé par l'environnement tropical et la culture polynésienne, son œuvre gagne en force, il réalise des sculptures sur bois et peint ses plus beaux tableaux, notamment son œuvre majeure, aujourd'hui conservée au musée des Beaux-Arts de Boston: "D'où venons-nous ? Que sommes-nous ? Où allons-nous ?, qu'il considère lui-même, dans sa création, comme son testament pictural.
"L’artiste est celui qui sauve le monde de la douleur en lui donnant ainsi les formes les plus belles de l’amour. Je me souviens d'avoir vécu. Je me souviens aussi de ne pas avoir vécu. Pas plus tard que cette nuit j'ai rêvé que j'étais mort, et chose curieuse c'était le moment vrai où je vivais heureux. Rester réveillé, c'est à peu près la même chose que rêver endormi. Le rêve endormi est souvent plus hardi, quelquefois un peu plus logique". À Tahiti, il fait la connaissance de Teha'amana, appelée aussi Tehura, jeune fille native de Rarotonga dans les îles Cook, à l'ouest de la Polynésie française. Celle-ci, âgée de treize ans, devient son modèle. Alors âgé de quarante-trois ans, il entame une relation avec elle. Il est très inspiré et peint soixante-dix toiles en quelques mois. Après quelques années de bonheur, des soucis administratifs, la mort de sa fille préférée Aline en 1897, et des ennuis de santé, suite à une agression, il a une blessure à la jambe qui ne guérit pas depuis 1894, le minent tant qu'il déprime et tente de se suicider. Il est contraint de vendre ses toiles pour acheter de la morphine et de l'arsenic qui calment ses plaies à la jambe. Il contracte également une syphilis peu avant son départ. Il se fait rapatrier en France, à Paris, en 1893, et n'est pas trop bien reçu. Il se met en ménage avec "Annah la Javanaise", grâce à Ambroise Vollard, à Paris, puisà Pont-Aven. Il a alors un tibia brisé lors d'une altercation à Concarneau le vingt-cinq mai 1894, responsable de sa boiterie, de sa canne, de ses douleurs, du laudanum. Il repart seul le trois juillet 1895 pour Tahiti. Il se met en ménage avec Pau'ura, peint encore, s'alcoolise, s'aigrit contre les protestants et les chinois, écrit et caricature dans des petits journaux éphémères. Il décide alors de partir enfin pour les Marquises, où il débarque en septembre 1901, afin de retrouver l'inspiration. Arrivé à Atuona, sur l'île de Hiva Oa, il fait la connaissance de l'infirmier du dispensaire, l'annamite déporté Ky Dong, de l'Américain Ben Varney et du Breton Émile Frébault. L'évêque Jean Martin, chef de la mission catholique, finit par lui vendre un terrain marécageux. Il y fait construire une maison sur pilotis, qu'il baptise en guise de provocation "Maison du Jouir". Il lui semble être au paradis. Il va vite déchanter en se rendant compte des abus de l'administration coloniale et en essayant de se battre pour les indigènes. Il refuse notamment de payer ses impôts et incite les marquisiens à en faire de même. Il essaie, sans succès, de posséder une plantation et de devenir juge de paix. Il enlève à l'école catholique, avec l'accord du chef d'un petit village, Marie-Rose Vaeoho, âgée de treize ans, trente-neuf ans plus jeune que lui, qui devient sa vahiné. Il enchaîne procès sur procès et, le trente mars 1903, il est condamné à cinq cents francs d'amende et trois mois de prison ferme pour diffamation envers un brigadier de gendarmerie. Ambroise Vollard, avec lequel il est sous contrat, lui verse des mensualités de trois cents francs, et lui fournit gratuitement toile et couleurs, contre un minimum de vingt-cinq tableaux par an, essentiellement des natures mortes dont le marchand a fixé le prix unitaire à deux cents francs. Alors affaibli, sa blessure à la jambe s'étant transformée en eczéma purulent très douloureux, fatigué de lutter et rongé par la syphilis, il meurt le huit mai 1903 en artiste maudit dans une misérable case, à l'âge de cinquante-quatre ans. Il est enterré dans le cimetière d'Atuona où la tombe de Jacques Brel viendra alors côtoyer la sienne, soixante-quinze ans et demi plus tard. Contrairement à l'auteur-compositeur-interprète belge qui était très apprécié pour sa gentillesse et sa grande simplicité, n'hésitant jamais à mettre son avion bimoteur à la disposition des marquisiens, Paul Gauguin laisse sur place une mauvaise réputation après sa mort, notamment à cause de ses relations "déplacées" et "répétées" avec de très jeunes filles. En conséquence, ces tableaux sur place sont vendus à un prix dérisoire, beaucoup de ses sculptures sont détruites.
"Pour celui qui contemple l’art, c’est la grâce qui se lit à travers la beauté, c’est la bonté qui transparaît sous la grâce. J'ai devant moi, des cocotiers, des bananiers. Tout est vert. pour faire plaisir à Signac je vous dirais que des petits points de rouge se disséminent dans le vert. Malgré cela, ce qui va fâcher Signac, j'atteste que dans tout ce vert on aperçoit de grandes taches de bleu. Ne vous y trompez pas, ce n'est pas le ciel bleu, mais seulement la montagne dans le lointain. Que dire à tous ces cocotiers ?" La gloire de Gauguin, manifeste par le succès que commence à connaître sa peinture dans les plus prestigieuses collections modernistes d’Europe après 1909, est inséparable d’une montée de la cote de ses œuvres. À partir de cette époque, on constate le développement d’une véritable émulation entre collectionneurs sur la peinture de Gauguin, où le mimétisme joue parfois plus que le souci de distinction qui, jusqu’ici, s’imposait comme premier critère d’acquisition de la peinture de Gauguin. L’art de Gauguin avait franchi une étape nouvelle: celle de la spéculation. À la veille de la première guerre mondiale, il était devenu un grand artiste et les musées commencèrent à s’intéresser à son œuvre. Une fois de plus, l’étranger précéda les institutions parisiennes. La "muséalisation" européenne de l’œuvre de Gauguin diminuait l’offre de ses toiles et faisait automatiquement monter sa cote. D’où l’intérêt de nouveaux marchands pour son œuvre après 1908. Le souvenir de Gauguin s’impose d’autant plus que son œuvre est aujourd’hui la propriété de nombreux musées, propageant dans le monde entier l'opinion d’une histoire de l’art marquée par des figures de prophètes, martyrs dévoués à l’art. Cette "gratuité" doit être mise en valeur au moins autant que le marché a envahi les logiques artistiques. Ainsi, il n’est pas sans signification que la répartition mondiale des œuvres de Gauguin aujourd’hui reproduise la répartition mondiale des richesses. La carte de ses huiles, d’après le catalogue raisonné publié en1981 par le critique d'art G. M. Sugana, met en évidence la domination des États-Unis, de la Suisse et du Japon. En 1891, Gauguin est un artiste frustré en mal de reconnaissance, un quarantenaire désabusé par les hommes. La révolution picturale qu’il a déjà amorcée ne trouve pas encore son public. Cette vie fausse, artificielle lui devient insupportable. En avril, il quitte tout, sa famille, sa femme, ses amis, pour partir s’installer en Polynésie, fuyant la vulgarité de la civilisation occidentale dans laquelle il n’arrive pas à trouver sa place. C’est à Tahiti qu’il trouve alors refuge. Les premières impressions sont décevantes. Imprégné des fresques fabuleuses qui prenaient vie sous la plume des grands voyageurs du XVIIIème et du XIXème siècles comme Cook et Bougainville, le peintre est désagréablement surpris par cette terre barbare où la colonisation, la civilisation et la religion ont déjà fait des ravages. Des pans entiers de la nature sauvage sont déjà mis à mal, cultivés, rasés. Les pratiques religieuses polythéistes ont été éradiquées le plus souvent par la force, et la corruption d’un peuple par nature docile et peu guerrier est à l’œuvre. La douce tranquillité solitaire à laquelle aspirait l’artiste lui pèse aussitôt. S’il lui arrive parfois de se glorifier alors de cet isolement d'homme créateur libéré d’attaches sociales, le plus souvent la claustration l’oppresse. Ce sentiment de séparation le tenaillera aussi lors de son second séjour, pour alors ne plus le quitter jusqu’à sa mort. Tout cependant n’est pas pour lui déplaire, bien au contraire. La population locale le subjugue. La générosité, l’hospitalité, la simplicité de ces hommes et de ces femmes, leur façon de communier dans un même élan de gaieté méditative chamboule son âme. En leur compagnie, il découvre des paysages aux couleurs éblouissantes qui font mûrir sa peinture et lui donnent un éclat nouveau qui sera son signe distinctif. Plus que les paysages, sa véritable source d’inspiration sont ces vahinés à la sexualité simple et naïve. C’est la révélation. En ce début du XXème siècle, le mode de vie des polynésiennes est différent de celui des femmes occidentales. Toutes les jeunes filles sont en ménage dès leur puberté, deviennent rapidement mère et à dix-huit ans, elles ont déjà plusieurs enfants. Les familles polynésiennes ne respectent guère la monogamie, qui n’est pas dans leur culture. Les missionnaires catholiques et protestants tentent alors en vain d’éradiquer une coutume profondément enracinée dans leurs mœurs, celle qui consiste à céder les jeunes filles comme offrande. C’est ainsi que Gauguin, fasciné par ces coutumes locales et pourvu d’une libido exigeante, accepte une jeune fille offerte par un couple: Teha’amana, ou Tehura. Dépourvue d’affectation, sans codes ni barrières, elle offre ainsi sa nudité au peintre avec naturel et innocence. Elle symbolise pour lui la beauté originelle, la femme dans toute sa pureté, seule capable d’assouvir ou apaiser sa puissance créatrice. Le somptueux portrait qu’il fait d’elle, "Merahi metua no Teha’amana", reflète la force et l’énergie vitale de la jeune vahiné, et en même temps sa grâce primitive qui tranche tant avec la sensualité "lubrique" des nus académiques propres à son époque. Paul Gauguin, dépravé libidineux ? Il est aisé de l'imaginer à l’affût des charmes naissants de filles de plus en plus jeunes. De nos jours où acheter un acte sexuel est désormais interdit et puni, la question ne se poserait même plus. "Maison du jouir", lupanar endiablé ou temple d'inspiration créatrice ? La vérité est le point d'équilibre de deux contradictions. Restent, au delà de la polémique, les œuvres. Des dizaines de chefs-d’œuvre qui célèbrent la femme tahitienne dans toute son innocente beauté. Cette sensualité offerte, Gauguin n’aurait sans doute pu la peindre dans toute sa puissance s’il n’avait partagé les nuits de ces jeunes polynésiennes sans pudeur, tantôt lascives et alanguies, tantôt énergiques et vigoureuses.
Bibliographie et références:
- Marcel Guérin, "Œuvre gravé de Gauguin"
- Raymond Cogniat, "La vie de Paul Gauguin"
- Laure Dominique Agniel, "Gauguin aux Marquises"
- Emmanuelle Baum, "Gauguin en Polynésie"
- Juliette Bayle-Ottenheim , "La critique hostile à Gauguin"
- Françoise Cachin, "Comprendre Paul Gauguin"
- Isabelle Cahn, "Gauguin et le mythe du bon sauvage"
- André Cariou, "Gauguin et l'école de Pont-Aven"
- Jean-Luc Coatalem, "Sur les traces de Paul Gauguin"
- Marie-Thérèse Danielsson, "Gauguin à Tahiti et aux îles Marquises"
- Henri Perruchot, "Gauguin, sa vie ardente et misérable"
- Jean-François Staszak, "Géographies de Gauguin"
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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Chapitre 1: Une Rencontre Inattendue
Pat, un homme de 59 ans, et Christelle, une femme de 48 ans, se retrouvent par hasard dans un café pittoresque de la ville. Ils s'installent à une table voisine, sans se douter que cette rencontre anodine allait bouleverser leur vie à jamais.
Leurs regards se croisent, et une étincelle fugace se manifeste entre eux. Intrigué par cette femme au regard mystérieux, Pat décide de briser la glace et engage une conversation légère. Ils discutent de sujets anodins, partageant quelques rires et échangeant des anecdotes de leur quotidien.
Ce qui aurait pu être une simple rencontre fortuite prend une tournure inattendue lorsque Christelle, d'une voix douce et envoûtante, commence à poser des questions de plus en plus intimes. Elle semble déceler en Pat une vulnérabilité, une envie de se libérer de ses chaînes sociales et de vivre une expérience hors du commun.
Pat, intrigué et attiré par la personnalité magnétique de Christelle, se laisse emporter par cette conversation hors normes. Il se confie peu à peu, révélant des désirs secrets et des fantasmes longtemps refoulés. Christelle, de son côté, écoute attentivement, captivant chaque mot prononcé par Pat, et semble être la seule capable de comprendre et d'accepter ses sombres pensées.
Leur complicité grandit au fil des heures passées ensemble, et ils ne peuvent nier l'attraction qui les consume. Pat, pour la première fois de sa vie, se sent écouté, compris et désiré. Christelle, quant à elle, trouve en Pat un homme prêt à se laisser emporter dans les abysses de ses propres désirs les plus sombres.
Chapitre 2: Le Jeu de Domination
Pat attend avec impatience le deuxième rendez-vous avec Christelle. Il est à la fois excité et effrayé par les possibilités qui s'ouvrent à lui. Il ne peut s'empêcher de se demander comment cette relation troublante va évoluer et quelles limites ils seront prêts à franchir.
Lorsqu'ils se retrouvent, Christelle se montre différente. Elle est habillée de manière plus audacieuse, son regard est plus intense et son sourire laisse transparaître une lueur de malice. Pat est immédiatement captivé par cette nouvelle facette de sa personnalité.
Sans donner d'explications, Christelle guide Pat vers sa voiture et l'emmène dans un lieu secret. Ils se retrouvent dans une chambre sombre, aménagée pour le plaisir et la douleur. Les murs sont ornés d'instruments de torture, de fouets et de cordes.
Christelle se révèle être une dominatrice expérimentée, et elle souhaite initier Pat à l'art du BDSM. Elle lui explique les règles du jeu, le pouvoir de la soumission et la jouissance qui peut découler de la douleur.
Pat, à la fois curieux et terrifié, se laisse guider par Christelle. Elle le déshabille lentement, exhibant son corps vulnérable et offrant chaque centimètre de sa peau à son exploration sadique. Elle utilise des menottes pour l'attacher à un lit, lui privant ainsi toute possibilité de résistance.
Le premier fouet s'abat sur la peau nue de Pat, laissant une marque rouge vif. La douleur est intense, mais il ressent également une étrange excitation. Christelle joue avec lui, alternant entre caresses sensuelles et coups violents, repoussant sans cesse les limites de son endurance.
Au fur et à mesure que les minutes se transforment en heures, Pat se retrouve immergé dans un monde de plaisir et de douleur. Christelle exploite chaque faiblesse et chaque désir refoulé, l'entraînant toujours plus loin dans les méandres de la soumission.
Chapitre 3: La Métamorphose de Pat
Cristelle sort de la chambre laissant Pat attaché au lit, ses membres endoloris et son corps marqué par les sévices infligés. Alors qu'il se remet lentement de cette expérience intense, il réalise que quelque chose en lui a changé.
Christelle revient dans la pièce, vêtue d'une tenue de cuir noir, son regard dominant fixé sur Pat. Elle lui sourit, satisfait de sa transformation progressive en une femme soumise. Elle l'informe que désormais, il ne sera plus Pat, mais Sarah, sa nouvelle identité féminine.
Pat, ou plutôt Sarah, ressent un mélange de confusion, de peur et d'excitation face à cette métamorphose imposée. Il est partagé entre l'envie de résister et la curiosité de découvrir cette nouvelle facette de son être.
Christelle prend le temps d'expliquer à Sarah les étapes de sa transition, lui faisant comprendre que son corps et son esprit appartiennent désormais à sa domination. Elle lui présente une boîte contenant des vêtements féminins, des accessoires de beauté et des jouets sexuels destinés à l'exploration de son nouveau rôle.
Au fil des jours et des semaines qui suivent, Sarah se plie aux exigences de Christelle. Elle apprend à se maquiller, à se vêtir de manière provocante et à se comporter comme une véritable femme soumise. Christelle la guide à travers chaque étape de cette transformation, l'aidant à embrasser pleinement son nouveau rôle.
La domination de Christelle sur Sarah s'intensifie au fur et à mesure que cette dernière se soumet à ses désirs les plus sombres. Les séances de BDSM deviennent de plus en plus intenses, Christelle explorant de nouvelles façons de repousser les limites de Sarah et de lui faire ressentir à la fois la douleur et le plaisir.
Chapitre 4: L'Exhibition de Sarah
Sarah se prépare mentalement et physiquement pour une nouvelle étape de sa transformation. Christelle l'informe qu'elle va désormais être exposée aux désirs et aux fantasmes des autres, en tant que soumise docile et obéissante.
Christelle organise une soirée privée dans un club exclusif, réservé aux amateurs de BDSM. Sarah est préparée avec soin, vêtue d'une tenue provocante qui met en valeur ses courbes et sa féminité. Son corps est orné de marques de soumission, témoignage des séances intenses qu'elle a vécues aux côtés de Christelle.
La soirée débute et Sarah est présentée aux invités, des hommes et des femmes avides de pouvoir et de domination. Christelle lui impose de se soumettre à leurs désirs, sans poser de questions ni émettre de plaintes. Elle est prête à être utilisée et exploitée pour leur plaisir.
Sarah est conduite vers une cage en plein milieu de la pièce, où elle est attachée et exposée à tous les regards. Les invités se pressent autour d'elle, la touchant, la caressant, la faisant se plier à leurs caprices les plus sombres.
La sensation d'être à leur merci, d'être objet de désir et de satisfaction sexuelle, provoque en Sarah un mélange d'excitation et d'humiliation. Elle se laisse emporter par cet univers de dépravation, se perdant dans les plaisirs pervers qui lui sont infligés.
Christelle, en tant que maîtresse de cérémonie, observe avec satisfaction la transformation complète de Sarah en une femme soumise et exhibitionniste. Elle se délecte de voir sa création répondre aux moindres désirs des invités, comme une poupée docile prête à être utilisée.
Chapitre 5: Les Profondeurs de la Dépravation
Sarah continue d'explorer les profondeurs de la dépravation sous la tutelle de Christelle. Après la soirée au club, Christelle décide de l'emmener dans un monde où les limites n'existent plus.
Elles se retrouvent dans un lieu secret, un donjon sombre et mystérieux où les pulsions les plus sombres peuvent être assouvies. Sarah est soumise à des pratiques encore plus intenses, où la douleur et le plaisir s'entremêlent d'une manière indescriptible.
Christelle révèle à Sarah la pratique de la suspension, où elle est attachée par des cordes et suspendue. Cette expérience d'extrême soumission plonge Sarah dans un état de vulnérabilité totale, où elle se sent complètement à la merci de sa dominatrice.
La relation entre Sarah et Christelle devient de plus en plus complexe, mêlant domination, affection et dépendance. Sarah se rend compte qu'elle est complètement envoûtée par Christelle, prête à tout pour satisfaire ses désirs.
Sarah découvre également le monde du jeu de rôle, où elle est contrainte de se glisser dans différents personnages pour satisfaire les fantasmes de Christelle. Que ce soit en tant que soubrette soumise, écolière rebelle ou infirmière perverse, Sarah se plie aux scénarios les plus inventifs imaginés par sa dominatrice.
Christelle pousse les limites de Sarah encore plus loin en introduisant des éléments de bondage extrême. Des séances de shibari,Sarah se retrouve ainsi immobilisée, offerte à Christelle et à quiconque souhaite profiter de son corps.
La dégradation et l'humiliation deviennent des éléments clés de leur relation. Sarah est régulièrement traitée comme un objet, un animal de compagnie, ou même un simple ornement pour le plaisir de Christelle et de ses invités. Elle est forcée de se plier à leurs caprices, subissant des actes dégradants et humiliants sous leurs yeux avides de pouvoir.
Malgré les douleurs physiques et émotionnelles qu'elle endure, Sarah trouve également un certain plaisir dans cette vie de soumission totale. Elle se surprend à anticiper les séances de BDSM avec excitation et à éprouver une satisfaction masochiste lorsqu'elle est utilisée et abusée.
Sarah se demande jusqu'où Christelle est prête à la pousser. Quelles nouvelles frontières de la dépravation et de la soumission Sarah devra-t-elle franchir ?
Chapitre 6: La Quête de l'Ultime Soumission
Sarah avide de découvrir de nouvelles formes de soumission. Christelle, toujours en quête de repousser les limites, décide de l'emmener dans un cercle restreint de dominants et dominatrices expérimentés.
Sarah se retrouve au cœur d'une soirée privée, où chaque invité est un expert dans l'art de la domination. Les pratiques deviennent encore plus intenses et extrêmes, allant au-delà de tout ce que Sarah aurait pu imaginer.
Elle est confrontée à des séances de torture psychologique, où chaque mot et chaque geste sont minutieusement calculés pour briser sa volonté. Les dommages infligés à son corps et à son esprit sont de plus en plus profonds, mais Sarah est incapable de résister, accro à cette sensation de totale soumission.
Lors d'une séance particulièrement intense, Sarah est confrontée à une épreuve majeure : la suspension inversée. Ses bras et ses jambes sont attachés, la laissant suspendue tête en bas. La pression sur son corps est insupportable, mais elle se sent transportée dans un état de transe, abandonnée à la volonté de ses tortionnaires.
Sarah réalise que cette quête de l'ultime soumission la mène vers des abîmes encore inexplorés. Elle se demande jusqu'où elle est prête à aller pour satisfaire les désirs de Christelle et si elle pourra jamais atteindre un point de satisfaction totale.
Sarah, toujours en proie à la quête de l'ultime soumission. Alors que les pratiques deviennent de plus en plus extrêmes, elle se retrouve confrontée à un nouveau défi : la privation sensorielle.
Christelle l'emmène dans une chambre spécialement aménagée, où Sarah est attachée, les yeux bandés et les oreilles bouchées. Plongée dans l'obscurité et le silence complet, elle est privée de ses sens, ne laissant place qu'à ses pensées les plus profondes et ses sensations les plus intenses.
Les heures s'écoulent, mais pour Sarah, le temps n'a plus de signification. Elle est livrée à elle-même, incapable de prévoir ce qui l'attend. Des caresses douces et réconfortantes alternent avec des châtiments brutaux et douloureux, créant un tourbillon de sensations contradictoires qui la pousse au bord de la folie.
Alors que la privation sensorielle atteint son paroxysme, Sarah est submergée par des visions et des hallucinations. Des souvenirs de son passé se mélangent avec les expériences présentes, brouillant les frontières entre la réalité et le fantasme. Elle se demande si elle pourra jamais retrouver sa place dans le monde "normal" après avoir plongé si profondément dans les abîmes du BDSM.
Chapitre 7: Les Liens de la Liberté
Sarah se retrouve à un tournant décisif de son parcours de soumission. Après avoir exploré les profondeurs les plus sombres du BDSM,commence à ressentir une lueur de conscience et de remise en question.
Sarah se rend compte que ses désirs ont évolué et qu'elle ne trouve plus le même plaisir dans les pratiques extrêmes. Elle se sent piégée par les liens invisibles de la soumission, cherchant désespérément un moyen de se libérer.
Christelle, de son côté, remarque le changement chez Sarah. Elle comprend que son pouvoir sur elle s'affaiblit et décide de prendre des mesures drastiques pour la ramener dans son emprise.
Elle introduit de nouveaux éléments dans leurs séances, mêlant douceur et cruauté d'une manière subtile. Les moments de tendresse et d'affection sont entrelacés avec des actes de domination et de soumission, créant une confusion émotionnelle chez Sarah.
Cependant, malgré les efforts de Christelle pour maintenir son contrôle, Sarah commence à prendre des décisions audacieuses. Elle exprime ses limites et ses besoins, cherchant un équilibre entre son désir d'exploration et sa quête de liberté.
Les deux femmes entrent dans une phase de négociation et de redéfinition des limites de leur relation. Sarah exprime son besoin de retrouver un certain contrôle sur sa vie, de ne plus être uniquement une marionnette entre les mains de Christelle.
Dans un geste inattendu, Christelle accepte de donner à Sarah une plus grande autonomie dans leurs jeux de domination et de soumission. Elle reconnaît que leur relation doit évoluer pour préserver l'équilibre fragile entre plaisir et liberté.
Sarah découvre alors un nouveau monde de possibilités. Elle commence à explorer sa propre domination, prenant les rênes de certaines séances. Les rôles s'inversent, et Christelle se retrouve à son tour soumise aux désirs et aux fantasmes de Sarah.
Les deux femmes découvrent une nouvelle dynamique, basée sur le respect mutuel et la confiance réciproque. Elles se lancent dans des expériences plus douces et moins extrêmes, se concentrant sur l'exploration de leurs désirs communs plutôt que sur la recherche de la dépravation ultime.
Au fil du temps, Sarah et Christelle trouvent un équilibre entre la domination et la soumission, où les limites sont clairement définies et respectées. Elles se rendent compte que la véritable satisfaction réside dans la connexion profonde qui se tisse entre elles, bien au-delà des jeux de pouvoir et des pratiques extrêmes.
Chapitre 8: Le Chemin de la Rédemption
Sarah et Christelle, qui continuent leur exploration du BDSM d'une manière plus équilibrée. Elles découvrent de nouvelles facettes de leur sexualité et approfondissent leur connexion émotionnelle, mais une ombre plane toujours sur leur relation.
Sarah ressent un profond besoin de se libérer totalement de l'emprise du BDSM et de retrouver une vie plus "normale". Elle remet en question sa propre identité et se demande si elle pourra véritablement trouver la rédemption après toutes les expériences sombres qu'elle a vécues.
Christelle, de son côté, est confrontée à ses propres démons intérieurs. Elle réalise que sa quête de pouvoir et de domination a été motivée par des blessures profondes et des traumatismes non résolus. Elle se demande si elle peut trouver la rédemption et la guérison à travers une relation saine et équilibrée.
Les deux femmes décident de s'engager dans une introspection profonde et de chercher des réponses à leurs questions les plus profondes. Elles entament une thérapie individuelle et ensemble, explorant les racines de leurs désirs et de leurs choix passés.
Au fil des séances de thérapie, Sarah et Christelle commencent à se comprendre mutuellement d'une manière qu'elles n'avaient jamais cru possible. Elles partagent leurs peurs, leurs regrets et leurs aspirations pour un avenir plus sain et plus épanouissant.
Chapitre 9: une transformation physique
Puis un jour sarah demande a christelle de l aider a la transformer completement en femme
Christelle accepte la demande de Sarah et se lance dans la réalisation de cette transformation complexe. Elle effectue des recherches approfondies sur les procédures nécessaires et consulte des experts médicaux pour s'assurer de la sécurité et de la faisabilité de l'intervention.
Après avoir préparé un plan détaillé, Christelle administre à Sarah les injections mammaires, utilisant des produits et des techniques spécifiques pour stimuler la croissance des seins. En même temps, elle entreprend une séance de connexion émotionnelle où les deux femmes se concentrent sur leurs énergies vitales et fusionnent leurs états d'âme.
Au fur et à mesure que les seins de Sarah se développent, elle ressent un mélange de sensations physiques et émotionnelles. Les énergies de Sarah et de Christelle s'entremêlent, créant une profonde intimité et une compréhension mutuelle encore plus grande.
Un soir apres le diner les lèvres de Christelle se posent avec tendresse sur celles de Sarah, un baiser chargé de promesses inquiétantes.
Les mains de Christelle glissent le long du corps de Sarah, délicatement. La jupe de Sarah tombe au sol, révélant la vulnérabilité de son corps dénudé.
Christelle se délecte de chaque centimètre de peau exposé, savourant le pouvoir qu'elle reprends sur Sarah. Elle parcourt son corps avec une lenteur calculée, traçant des lignes de plaisir et de douleur sur son chemin. Chaque contact est une torture délicieuse, une symphonie de domination et de soumission renaissante.
Christelle allonge Sarah avec une tendresse feinte, ses mains explorant chaque centimètre de peau nue avec une avidité dérangeante. Les doigts de Christelle dansent sur le corps de Sarah, laissant une traînée de frissons et d'appréhension sur son passage. Les soupirs troublés de Sarah se mêlent aux murmures de plaisir de Christelle.
Dans un élan empreint d'amour et de tendresse, Christelle se glisse doucement à côté de Sarah, déposant un scalpel étincelant sur un plateau à côté d'elle. Son regard bienveillant et passionné reflète la lueur profonde de désir qui brûle en elle. Avec une délicatesse infinie, elle effleure les bourses de Sarah, traçant des lignes de plaisir sur sa peau sensible. Les gouttes de sueur perlent, mêlant leur parfum enivrant à celui de l'excitation qui monte.
Puis, avec une maestria presque surnaturelle, Christelle saisit le scalpel d'une main ferme. Son visage rayonne d'une étrange excitation mêlée de détermination.
Elle pose le scalpel sur la peau tendue des bourses de Sarah, effleurant délicatement la surface avec la pointe acérée. Une légère pression suffit à ouvrir une fine incision, laissant échapper un filet de sang carmin.
Les sens en éveil, Christelle observe avec fascination l'écoulement du liquide vital, tandis que Sarah retient son souffle, partagée entre la douleur et un plaisir inattendu. La tension dans la pièce est palpable, chargée d'une électricité sensuelle et perverse. Christelle, guidée par une pulsion qui la dépasse, continue son exploration chirurgicale, incisant habilement les tissus, révélant peu à peu les organes cachés.
La scène devient à la fois troublante et hypnotique, emprunte de cette étrange beauté qui réside dans la transgression des limites. Les testicules de Sarah, désormais exposés, suscitent une fascination, une curiosité dévorante. Christelle, mue par une étrange alchimie entre le désir et la déviance, procède à leur extraction minutieuse, dévoilant une vérité cachée au plus profond de l'intimité de Sarah.
Cependant, Christelle, portée par une pulsion indomptable, décide de ne pas refermer les bourses de Sarah. Elle contemple avec un mélange de fascination et de satisfaction l'image troublante de l'intimité exposée de Sarah, ses testicules exposés et vulnérables. Elle se délecte de cette vision perverse, où la frontière entre plaisir et cruauté s'estompe. La scène prend une dimension presque artistique, une œuvre érotique et dérangeante qui défie les conventions et repousse les limites
Christelle, animée par une pulsion, procède à l'extraction des testicules de Sarah avec précision . Elle les retire avec une adresse chirurgicale, libérant Sarah de cette partie de son anatomie. Une étrange excitation parcourt la pièce alors que la peau des bourses est recousue, refermant la plaie béante. La scène prend une fusion une fusion entre douleur et plaisir, où les limites se confondent.
Chapitre 10: une transformation physique
Après avoir retiré les testicules de Sarah, Christelle observe avec une satisfaction la transformation physique de Sarah en une femme, libérée des attributs masculins qui la définissaient autrefois.
La douleur et l'excitation qui ont accompagné cette métamorphose ont profondément marqué Sarah, renforçant sa soumission revenue envers Christelle. Dans l'obscurité de la chambre, les rôles sont inversés, et Sarah retrouve son statut de soumise, prête à obéir aux moindres désirs et caprices de sa dominatrice.
Christelle, puissante et impérieuse, guide Sarah à travers un labyrinthe de plaisirs et de punitions. Chaque caresse, chaque fessée, chaque mot cinglant renforce les liens qui les unissent de nouveau. Sarah, docile et consentante, retrouve une libération dans son rôle de soumise, où elle peut se laisser aller à ses désirs les plus sombres et les plus profonds.
Leur relation devient un ballet où les limites de la morale s'effacent devant l'exploration des plaisirs interdits. Dans cette dynamique de pouvoir, Sarah trouve une féminité nouvelle, une manière de s'affirmer à travers sa soumission totale à Christelle.
Sarah, par cette intervention médicale, retrouve son identité de femme à la fois dans son esprit et maintenant dans son corps. Christelle, reprenant son rôle de dominatrice, explore avec Sarah de nouvelles dimensions de plaisir et de soumission consentie. Ensemble, elles explorent les limites de leurs désirs, s'abandonnant à un jeu érotique intense et passionné.
Leur engagement dans l'univers BDSM reflète leur désir commun d'explorer les dynamiques de domination et de soumission. Sarah, en choisissant de s'abandonner de nouveau à Christelle, découvre un épanouissement sexuel et émotionnel dans sa soumission consentie. Elle trouve une libération dans le fait de confier son pouvoir à Christelle, qui, en tant que dominatrice.
Sarah, libérée de ses testicules et de seins naissants, entreprend un voyage de découverte et de redéfinition de son identité, lui permettant d'explorer de nouvelles facettes de sa féminité et de sa sexualité. Sans les contraintes physiques de ses couilles pendantes, Sarah se sent plus en phase avec son moi intérieur. Elle embrasse pleinement son identité de femme et trouve une nouvelle confiance en elle-même. Elle découvre une libération émotionnelle et sexuelle, se sentant plus alignée avec ses désirs et ses fantasmes.
Sarah trouve un espace où elle peut exprimer sa soumission et son désir de se laisser guider par Christelle, sa dominatrice lui permettant de se concentrer pleinement sur l'exploration des dynamiques de pouvoir et de plaisir.
Dans cet univers BDSM, Sarah trouve un espace où elle peut exprimer sa soumission et son désir de se laisser guider par Christelle, sa dominatrice. permettant de se concentrer pleinement sur l'exploration des dynamiques de pouvoir et de plaisir dans un corp qui lui ressemble enfin...
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