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La rubrique "Articles" regroupe vos histoires BDSM, vos confessions érotiques, vos partages d'expériences SM.
Vos publications sur cette sortie de blog collectif peuvent aborder autant les sujets de la soumission, de la domination, du sado-masochisme, de fétichisme, de manière très générale ou en se contentrant très précisément sur certaines des pratiques quu vous connaissez en tant que dominatrice/dominateur ou soumise/soumis. Partager vos récits BDSM, vécus ou fantames est un moyen de partager vos pratiques et envies et à ce titre peut être un excellent moyen de trouver sur le site des partenaires dans vos lecteurs/lectrices.
Nous vous rappelons que les histoires et confessions doivent être des écrits personnels. Il est interdit de copier/coller des articles sur d'autres sites pour se les approprier.
C'est sorti comme ça, entre mon premier carreau de chocolat de la soirée et ma énième clope de la journée : " J'ai peur. "
La peur est normalement un sacré levier chez moi, mais pas là, pas celle-la. Je l'avais déjà identifié il y'a quelques petites semaines, je pensais avoir peur d'avoir de nouveau mal, trop mal. Le comble pour une maso.
La peur de juste subir, d'encaisser, ne pas se dépasser (tiens ça devait déjà commencer à cheminer un peu...), la sensation affreuse "d'être dans le mal", cette expression avait pris tout son sens.
Je me rappelais cette fois où je ne l'avais pas pris avec moi justement, pas dans mon petit moi intérieur. Il était resté en surface, coincé dans des terminaisons nerveuses qui réagissaient... mal !
Il ne me pénétrait pas, pas réellement, il me pénétrait trop. Il prenait le dessus.
Habituellement, je le prends avec moi, en moi, je ne le laisse pas me prendre.
Je l'emprisonne dans mon être, je le développe, je le maîtrise, je le canalise, je le transforme, je le dépasse, j'en fais quelque chose de joli, de rassurant, de réconfortant, de déstabilisant aussi. J'en fais du plaisir tout simplement. Un étrange mélange de lutte et d'apaisement. Je le contrôle.
Parfois je combats, et il finit par abdiquer...
Jamais je ne l'avais laissé gagner.
Voilà j'ai peur, peur que ça se reproduise et peur de ma culpabilité pendant, et celle encore pire de l'après. (Personne n'en parle jamais d'ailleurs de cette maudite culpabilité.)
Coupable, je suis coupable d'avoir peur, pas ma peur habituelle qui me tiraille, celle qui laisse l'envie se mélanger au stress. Pas celle qui me transcende, qui me permet d'entrer dans une drôle de danse interne. Pas celle qui me fait m'interroger sur ce que je fabrique à aimer ça et ne pas fuir. Pas celle où je me demande si je vais vite contrôler la douleur ni comment ça va se passer...
Non, là c'est une peur qui paralyse, qui me paralyse. En fait, je n'ai pas peur d'avoir mal, j'ai peur de ne pas être à la hauteur.
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Un mois sans jouir. C’était mon défi. Un mois d’edging, à jouer avec mes limites, à me frustrer volontairement, à repousser la délivrance jour après jour.
Les premiers jours : la maîtrise apparente
J’avais déjà pratiqué l’edging, mais jamais aussi longtemps. Trois jours tout au plus, avant de craquer. Mais cette fois, pas question de céder. J’étais déterminé à explorer mes propres limites, à ressentir chaque pic d’excitation, chaque vague de frustration.
Au début, tout semblait sous contrôle. Chaque soir, je me laissais aller, savourant lentement chaque caresse, repoussant l’inévitable au dernier moment. Mon sexe pulsait, dur et brûlant sous ma main, mais je stoppais net avant l’explosion. Une fois, deux fois, trois fois… La tension retombait à peine que je recommençais, attisant la frustration. Chaque session laissait mon corps en alerte, fébrile, assoiffé d’un soulagement que je refusais de lui accorder.
La montée en intensité
À mesure que les jours passaient, la torture devenait plus insidieuse. Le pré-cum coulait plus vite, preuve que mon corps commençait à me trahir. À chaque session, mon gland tremblait sous mes doigts, hypersensible, luisant de désir. Le moindre frôlement envoyait une décharge dans mes reins, me forçant à m’arrêter au bord du gouffre, le souffle court, le ventre noué.
Mon sexe battait au rythme de mon cœur, dur et douloureux, prêt à exploser, et pourtant je résistais. Mon bas-ventre semblait en feu, chaque goutte de pré-cum un rappel cruel de mon propre supplice.
Une frustration omniprésente
Les journées devenaient une épreuve. Impossible d’échapper à cette tension omniprésente. Mon corps ne me laissait aucun répit : une simple pensée, un frottement accidentel, et l’envie me reprenait, plus forte encore.
Chaque réveil était une torture, ma queue dressée sous les draps, humide de frustration nocturne. La moindre caresse involontaire réveillait un frisson insoutenable, un besoin urgent de toucher, de céder… Mais je ne cédais pas.
Une lutte acharnée
Chaque soir, je recommençais. Mon sexe tendu, gonflé d’envie, mon ventre parcouru de frissons, mon esprit envahi par le manque. Je me rapprochais, encore et encore, jouant avec mes propres limites, sentant le plaisir monter dangereusement.
La pression était insupportable, chaque fibre de mon corps réclamant sa délivrance… Et pourtant, je stoppais net, le souffle tremblant, sentant le pré-cum s’écouler en filets chauds sur ma peau. L’instant était exquis et cruel à la fois.
Je tenais encore. Mais mon corps, lui, commençait à lutter contre moi. La véritable bataille ne faisait que commencer…
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Dernière soirée dans cette maison, et même si je n’avais rien imaginé de particulier, c’est probablement pire. Pour commencer, la clé sur la porte pour m’empêcher d’entrer. Heureusement mon grand m’a vu et est allé chercher sa maman pour que je puisse quand même entrer. Elle venait de coucher le petit, donc elle m’a simplement dit « ah, bah tu vas pouvoir coucher le grand. Et n’entre pas dans la chambre du petit », OK merci pour l’instruction. Et puis elle me dit qu’elle a déjà mangé, et qu’elle va en profiter pour aller prendre sa douche et puis se « coucher » (en réalité elle ne cache plus vraiment qu’il s’agit en fait de se vautrer dans son lit pour faire défiler séries et autres conneries sur son téléphone). Bien, je vais profiter de mon grand, de ce dernier câlin ici, pas grave si ensuite, à 20h30, je me retrouverai seul parce que ma future ex-femme est trop fatiguée pour daigner m’adresser la parole et préfère aller se « coucher », c’est pas comme si c’était la dernière soirée que je passe ici.
J’ai du mal à lui pardonner ça à chaud, et je me dis que cette rancoeur risque d’être tenace, mais l’avenir le dira. Mon fils ainé par contre quelle leçon d’amour et de résilience, c’est vraiment un ange. Il débordait d’amour, d’un calme et d’une douceur inhabituelle. Il a eu l’idée de me dire que quand je serai à mon appartement et lui ici, donc quand on sera séparés, il m’enverra tous les soirs un câlin géant qui ira jusque chez moi. Évidemment que moi aussi mon garçon, de toute façon je t’aime si fort qu’il n’y a pas un endroit sur terre où tu seras jamais à l’abris de mes câlins géants à moi. Et puis j’ai pleuré aussi, mais j’étais heureux de voir le petit bonhomme formidable en face de moi, alors il n’a même pas réagi. Il m’a juste fait une démonstration de la puissance de ses câlins, en me serrant le plus fort possible entre ses bras. Et puis au moment de le laisser, il n’en finissait plus de m’envoyer des bisous, il m’a même fait le signe du coeur avec ses doigts. Et puis il m’a dit qu’il avait réparé un peu les bêtises qu’il avait faites sous le coup de la colère.
Pour lui expliquer, à lui et à son frère, ce qui allait se passer avec ce divorce, j’avais fait un petit schéma, pour montrer que seul le lien d’amoureux entre madame et moi était défait, tous les autres liens persistaient (y compris le lien fonctionnel entre le papa et la maman, même si celui-là va être mis à l’épreuve) et que donc l’amour entre lui et sa maman, lui et son papa, lui et son frère, mais aussi entre son frère et son papa ainsi qu’entre son frère et sa maman persisteraient. Alors quand il était en colère, il allait gribouiller pour rayer le lien symbolisant l’amour entre lui et moi. Je lui ai dit que ça ne changeait rien pour moi, que je l’aimais et l’aimerai toujours, mais il a recommencé quelques fois, et ça me faisait affreusement mal à chaque fois. Mais ce soir, il m’a dit qu’il avait écrit les lettre AM sur ce lien pour signifier « amour », parce qu’il sait bien qu’on s’aimera toujours. Et j’ai trouvé ça tellement beau, j’en pleure encore à chaudes larmes. Je suis tellement fier de lui, je suis tellement sûr qu’il traversera cette séparation comme un chef. Ça me fait du bien.
Je pars ensuite manger seul, j’entends au dessus de moi le haut parleur d’un téléphone, probablement une série, mais personne ne daigne ouvrir la porte et éventuellement se joindre à moi. On aurait pu discuter un peu, partager des souvenirs qu’on a vécu ici, mais non, même pas de tristesse ou de colère assumée, vraiment vécue, juste cette fuite à travers son écran comme une zombie, comme toujours. J’ai du mal à accepter, mais c’est comme ça, au moins je me souviens de pourquoi je pars, pourquoi après cette nuit, je plie mes affaires et je m’en vais, définitivement.
Justement, il reste quelques affaires à récupérer, comme des jeux de société (après tout je ne joue qu’avec mon fils et ma famille quand ils viennent, alors autant que j’en embarque un maximum). J’ai même retrouvé deux jeux qui étaient à moi quand j’étais enfant / ado, qu’on avait dû ramener de chez mes parents. Bah ces jeux verront encore une nouvelle maison. Et puis l’armoire avec les costards à vider, j’en mets pour ainsi dire jamais, la dernière fois qu’on a été invité à un mariage, j’avais opté pour une veste crème assez chic mais une simple chemisette bleue sans cravate, et un jean bleu. Ces cravates, ces chemises, qu’on achète pour les porter une fois et les laisser moisir dans un placard, juste pour faire comme les autres, je me dis que je n’ai plus envie de jouer à ce jeu là. Et puis je sors le costume que je portais le jour de mon mariage, sans véritable pincement au coeur. J’en avais déjà pas grand chose à foutre à l’époque, de ce costume, je m’en tape encore plus aujourd’hui. Je me dis que je pourrais faire un acte symbolique avec, le découper pour en faire autre chose, le brûler et disperser ses cendres je ne sais où (ça pollue, je sais) ou bien me torcher avec. Ce n’est qu’un bout de tissu, que je ne mettrai plus jamais, qui incarne un statut que je n’ai jamais vraiment assumé, celui de mari. Il est aussi le symbole d’une journée de démonstration de notre amour, d’un putain de mariage que j’ai subi de A à Z, et ça a commencé par la préparation des festivités, à travers laquelle j’ai glissé comme une anguille. Madame a tout géré, elle et sa famille, pour en faire une belle démonstration de bonheur bourgeois. J’ai été quand même content du lieu qu’elle avait choisi, on avait sacrément bien bouffé, assez élégant mais aussi très généreux.
Mes potes avaient été rincés dès le vin d’honneur, faut dire que ces andouilles étaient parti le matin même et avaient avalé les 750 bornes avant d’enchaîner avec le mariage. J’étais content, je me souviens, de retrouver mes potes, et puis ma famille aussi. Mais mes potes surtout, et le livre d’or qu’ils ont épouvantablement trashé me donne le sourire rien qu’à y penser, un peu de vie, de légèreté dans ce monde d’apparence. Y’avait l’appareil photo type « polaroid » qui nous avait permis de faire de belles photos de groupe à la tombé du jour, dont une belle rangés de pantalons baissés et de culs nus. Et puis JJ complètemet torché qui a fini par écrire n’importe quoi sur je ne sais combien de pages, avec des dessins de personnages nus, grosses bites rayant le plancher et nibards opulents. À part ça, je me souviens de ma grand mère qui a été dans les derniers à aller se coucher après avoir couché je ne sais combien de bouteilles de champagne (on était d’ailleurs allé le chercher vers là où elle habitait avant), et puis bien sûr mon grand frère qui m’a fait fumer un pétard qui, à ce moment de la soirée, avait juste bousillé mon cervelet… j’ai eu des troubles majeur de la coordination, j’arrivais même plus à servir une coupe de champagne à ma grand-mère, c’est dire ! Je me souviens pas de grand chose d’autre, sauf de M qui avait pris mon neveu pour un con en lui faisant croire que c’était Maître Gim’s, le vrai ! Et le gamin y croyait, un peu.
Faut dire que la veille, avec S, mon témoin (le deuxième étant JJ), on avait descendu à l’hotel une bouteille de whisky japonais, accompagné par mes parents et (toujours) ma grand-mère qui nous avait aidé un peu à vider le breuvage nippon. Enfin je ne sais plus très bien en fait. Mais j’avais dû commencer cette journée pas très frais, je l’ai fini de la même manière. Donc évidemment pas grand chose ne s’est passé dans la chambre d’hôtel des mariés. C’est assez symptomatique en fait, de tellement de choses qui allaient se passer. Ça me fait penser au fait qu’à la veille d’un autre évènement supposément important, le concours d’internat (celui qui détermine la spécialité et la fac qui seront les nôtres pour l’internat, c’est à dire la fin des études de médecine - et probablement la phase la plus importante) ; la veille de cet évènement, on avait aussi descendu un bouteille de whisky pur malt avec mon coloc’ M (à cette époque il ne se prenait pas encore pour Maître Gim’s) et donc que j’avais une sacrée gueule de bois pour attaquer ce concours crucial auquel je ne m’étais absolument pas préparé. Je sais pas si je cherche à échouer dans tout ce que je fais ou bien si c’est pour donner plus de valeur à un éventuel succès, mais je me dis que j’ai passé ma vie à avancer en me mettant tout seul des boulets aux pieds. Je sais pas ce que ça aurait été si j’avais eu les chevilles libres, peut-être pas vraiment mieux en fait… mais peu importe, ces expériences devaient se faire, et elles devaient se faire exactement comme ça, sinon je ne serais pas là ce soir, à vous écrire ma dernière soirée ici, dans cette maison, ma dernière soirée avant la véritable séparation.
J’ai fini par charger la voiture, et remettre en place le coffre de toit. Ça pourrait toujours servir, et puis je vais quand même pas laisser traîner ça là ou le foutre à la poubelle. Et puis j’ai ressenti le besoin d’aller embrasser les petits qui dormaient, et j’ai pleuré ce que je pensais être toutes les larmes de mon corps (mais en fait il en restait encore) car c’était la dernière fois que je les regardais dormir dans ces lits, mes deux anges. Je leur ai rappelé combien je les aime, et leur ai souhaité plein de beaux rêves dans ces lits, et que même si je n’étais plus dans cette maison, que je serai toujours avec eux. Je sais pas pourquoi j’ai tant pleuré, je ne me sens pas vraiment triste, mais l’évocation d’une habitude qui prend fin, d’une partie de leur histoire qui va dorénavant s’écrire sans moi, ça me fait de la peine.
Enfin, je me suis dit que j’allais dire au revoir au jardin, que j’ai tant négligé depuis tout ce temps. Je me disais toujours que quand même, j’aurais bien voulu m’en occuper mais que je n’avais pas le temps avec les enfants et le travail. Mais je n’en suis plus si certain aujourd’hui. Je ne suis pas certain d’être du genre à pouvoir me sentir légitimement propriétaire d’un morceau de « nature », peuplé de milliers d’espèces, de milliards d’êtres vivants. En quoi foutre un coup de tondeuse sur tout ce bordel fait de moi le maître de cet espace ? J’ai bien planté quelques trucs, des plantes aromatiques surtout, mais c’était pour bouffer alors je me motivais pour en prendre soin. Trois arbres aussi, pour créer un puit d’ombre au milieu du terrain nu. C’était mon idée, et même si je n’en ai pas pris soin de ces arbres, ils sont là, et font leurs feuilles pour le deuxième printemps. Alors j’ai eu envie de leur souhaiter une belle vie, à ombrager mes enfants, mais pas moi. Et puis je leur ai dit qu’ils se porteront sûrement mieux sans moi, puisqu’une fois que j’aurais levé l’ancre, mes ex-beaux-parents retraités, mes ex-voisins, se feront une joie d’avoir un deuxième jardin plus grand, pour le bien-être de leur fille, évidemment. Alors ce terrain sera mieux entretenu, c’est certain. Dans la globalité, je m’en fous, ça me fait ni chaud ni froid, mais je suis content pour mes trois arbres, ils en prendront soin, ils seront beaux (les arbres, pas mes ex-beaux-parents qui me haïssent, et bon sang ce que je dois lutter pour ne pas leur faire le plaisir de m’abaisser à leur niveau). J’ai aussi pris un instant pour penser au ciel étoilé d’été, que je ne pourrai plus contempler étalé là, seul ou avec mon fils. Et puis des souvenirs de vacances ici, sur la terrasse, à discuter jusqu’à pas d’heure à la belle étoile, avec les neveux aussi qui se régalaient. Ces souvenirs doivent être soigneusement rangés dans une boite, à garder précieusement.
Cette page se tourne, j’avais envie d’en faire un petit résumé. Je ne pensais pas avoir autant de tristesse au moment de clore ce chapitre, pour de vrai, pour de bon. Je me disais que puisque c’était pour le meilleur, alors il n’y aurais pas à pleurer… putain ce que je me suis trompé, là encore, parce que putain, ce que je viens de pleurer ce soir, je suis pas sûr d’en avoir autant débité depuis que j’avais quatorze ans et un voyage scolaire en Italie, quand je me suis senti seul et abandonné de tous et puis que mon oncle qui venait de mourir à quarante piges me manquait et que bordel de merde, c’est pas normal de crever à cet âge là… et puis ces deux filles, une qui me plaisait à qui je ne plaisais pas, qui négociait un truc avec elle si j’acceptais de rouler une pelle à sa copine qui me plaisait pas : mais putain c’était quoi ce plan tordu ? De toute façon, elles étaient trop tordues ces filles là, au point où quelques jours plus tard, j’ai fini dans le lit de celle qui sortait au départ avec mon pote S (mon témoin de mariage, bien des années plus tard), à me faire branler pour la toute première fois de ma vie. Bon et puis je sais plus quelles filles avaient fini par venir nous déranger en nous balançant un paquet de capotes en gloussant, peu avant que les profs n’entrent dans cette chambre pour foutre dehors cet attroupement de garçons boutonneux et libidineux. Je me souviens très bien que cette fille, AL, je l’avais revue à l’occsion de la fête de son putain de village l’été qui suivait, et qu’on avait commencé à se chauffer dans une toile de tente, avant qu’elle ne se barre retrouver son ex, un mec qui devait avoir une trentaine d’années (j’exagère sûrement un peu). Toujours est-il que je ne l’ai pas revue de la soirée, mais je ne me souviens pas avoir été bien triste, je me souviens surtout qu’au milieu de ce champ, au milieu de la cambrousse, par un temps dégagé, les étoiles étaient plus belles que jamais. Je sais plus vraiment ce que j’ai fait de mal avec AL, sûrement rien, et finalement c’était l’une des seules fois de ma vie où j’en ai eu rien à foutre, où je me suis dit qu’elle faisait juste ça pour rendre jaloux son ex, qu’on s’était probablement servi de moi, mais je crois bien que je m’en foutais; j’en suis plus vraiment certain en fait, mais putain que les étoiles étaient belles.
Pas ce soir, car il y avait un orage, un peu de pluie. J’aimais bien l’effet dramatique des éclairs qui fendent la nuit, ma dernière nuit ici. Je divague un peu, perdu dans le temps et les expériences ratées qui forgent qui l’on est, dans la douleur pour un temps mais c’est ce qui nous pousse à bouger. Le confort, de part en part, ne pousse pas au mouvement, et je ne suis pas certain qu’une telle vie soit vraiment palpitante. J’ai toujours un sourire quand je pense à toutes ces conneries, au tocard que j’ai pu être et serai probablement encore un peu, d’une certaine manière, d’une autre manière. Car j’ai mon tigre dénommé Hulk qui marche en liberté à mes côtés à présent, paresseux mais puissant. Et je sais maintenant qu’il ne peut fondamentalement rien m’arriver de mal, que je n’ai rien à craindre de personne. Mais ça, c’est l’histoire du prochain chapitre qui va bientôt s’écrire.
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La lumière basse glisse contre les parois en bois noirci du shōji, tamisée par l’encens qui flotte dans l’air comme une brume sacrée. Le silence est total. Seul le souffle discret de sa respiration trouble à peine l’équilibre de la pièce. Tatami sous mes genoux, elle, nue, à quatre pattes devant moi. Immobilisée, offerte.
Sa posture a été modelée par mes ordres, ajustée jusqu’à la perfection : paumes bien à plat, bras tendus, colonne droite comme une ligne tracée au pinceau. Son dos, tendu, sublime la cambrure arrogante de ses reins, exposant sans pudeur ses fesses bien hautes, arrondies, fermes, idéales. Elles semblent presque défier mes baguettes. Ses épaules, légèrement tirées vers l’arrière, soulignent la courbe pleine de sa poitrine. Ses tétons pointent, dressés par la tension, par l’air frais… ou par mon regard. Chaque détail de sa nudité raconte sa soumission. Elle n’est plus une femme. Elle est devenue ma table, mon plateau, Mon objet.
Je ne pratique pas ici un simple Nyotaimori d’esthète. C’est mon rite de domination. Une cérémonie du contrôle, de la possession.
Sur sa peau chaude et soumise, j’ai disposé, avec précision, mes créations : des nigiris aux reflets nacrés, des makis serrés au bord de l’explosion, un bol noir de sauce soja, posé juste entre ses omoplates, encadré de feuilles de shiso fraîches. Elle est restée parfaitement immobile pendant toute la mise en place. Elle sait que le moindre frémissement aurait déclenché une sanction immédiate. Ses fesses portent encore les traces rouges et régulières des coups que je lui ai donnés plus tôt, gravées sur sa peau comme des sceaux d’appartenance.
Je m’installe en tailleur, face à elle. Je prends mes baguettes laquées de noir. Je commence. Lentement. Avec autorité. Chaque bouchée que je prélève sur elle est une affirmation silencieuse de ma supériorité. Je ne mange pas seulement sur elle je consomme son rôle, je dévore sa servitude.
Mes yeux suivent la ligne précise de son dos, s’attardent sur la cambrure provocante de ses hanches, la tension dans ses cuisses, la fermeté des muscles sous sa peau. Je fais glisser une bouchée sur sa hanche, la laisse reposer contre la rondeur de sa fesse, juste assez longtemps pour sentir son souffle vaciller. Parfois, mes baguettes s’égarent.
Parfois, c’est ma bouche qui s’impose. Un filet de sauce tombe, suit sa colonne vertébrale, serpente entre ses omoplates. Elle gémit, infime. Je pose ma main sur sa nuque. Ferme. Rappelle. Silence.
Ce n’est pas un jeu. C’est un acte sacré. Un shibari de l’esprit. Une offrande en tension. Elle n’est plus chair, mais fonction. Plus amante, mais support. Elle incarne la soumise idéale : calme, fière, offerte, tendue entre douleur et plaisir.
Elle ne tremble pas. Elle ne parle pas. Elle m’appartient. Et ce soir, elle n’est rien d’autre que le socle exquis et vivant de ma jouissance méthodique.
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J’ai un rapport particulier à la douleur.
Je ne l’aime pas.
En plus, je suis douillette, mais vraiment douillette.
J’ai pris une fois une écharde dans la main, j’ai littéralement cru que je m’amputais alors que je trifouillais moi-même la peau avec une aiguille à coudre, puis une pince à épiler, pour retirer cette putain d’écharde. Et désinfecter le micro trou dans la paume de la main, c’était comme des points de suture à vif dans ma tête.
J’ai un rapport particulier à la douleur.
Je ne l’aime pas.
En plus, je suis douillette, mais vraiment douillette.
C’est ce que j’ai dit à Monsieur Le Sombre quand nous avons fait connaissance.
Je suis si douillette que je ne suis pas sûre d’être prête à être une soumise si cela implique forcément des coups.
Cravache. Martinet. Paddle. Canne.
Pas moyen.
Et je ne suis certainement pas maso, je ne comprendrais jamais ce que la douleur peut apporter. De toutes façons,
J’ai un rapport particulier à la douleur.
Je ne l’aime pas.
Parce que j’ai été une enfant battue.
J’ai connu la violence injustifiée et les coups aléatoires portés par l’alcool -ou pas, à vrai dire-, pas forcément précis, mais le rapport de force asymétrique d’un adulte versus un enfant fait que chaque coup atteint une cible. Ces coups détruisaient ce que j’étais, juste…. « comme ça ».
J’ai connu les coups portés pour « éduquer », « former ». Des coups portés avec une violence décidée. Avec l’objectif de faire mal. Il fallait accepter de rentrer dans le cadre, épouser les traditions, se nourrir du protocole pour devenir quelqu’un de bien.
J’ai connu l’exigence de l’idéal et les coups portés pour me « parfaire ». Si aujourd’hui j’ai une belle écriture manuscrite, c’est parce qu’il fallait que mes caractères ressemblent à des caractères d’imprimerie. Les coups étaient précis car il fallait « marquer » la chair et la mémoire. Que la perfection devienne un réflexe. Alors,
J’ai un rapport particulier à la douleur.
Je ne l’aime pas.
Parce que je me souviens d’elle.
Il avait une tendresse particulière pour la latte en bois d’un sommier désossé. Et moi, j’ai une mémoire particulière des marques qu’elle laissait sur mon corps d’enfant ou d’ado.
Le bruit mat, presque assourdissant, quand la largeur de la latte claquait contre ma peau.
La douleur, fulgurante.
La chaleur qui se propageait si vite sur les zones alentours, rendant floues les zones douloureuses, ou rendant douloureuses toutes les zones alentours.
Les bleus, violacés, avec des marbrures vertes.
Il avait une longue tige métallique, devenue son instrument quotidien, bien plus maniable que la latte. Dans mes souvenirs, elle était plutôt jolie, dorée… Je n’ai jamais su d’où elle venait.
Je me rappelle avoir rêvé d’en couper un morceau pour en faire une baguette magique. Mais dans ses mains, c’était de la magie noire.
Le sifflement si singulier de la tige fendant l’air, la sonorité presque cristalline au contact de mon corps.
La douleur cinglante, immédiate, implacable.
Très localisée, contrairement à celle de la latte, mais avec cette étrange sensation de pénétration dans la chair.
Puis, la boursouflure… avant l’apparition de ces bleus, si droits, si nets…
Pour les moments où il surveillait mes devoirs et mes exercices d’écriture, il utilisait une règle en bois carrée pour corriger la position du pinceau et la souplesse de mes doigts.
Avec cet instrument, pas besoin de force pour meurtrir mes mains.
Combien de fois ai-je cru avoir les phalanges brisées, tant elles tremblaient après les coups…
Le vice, c’est que cela ne laissait quasi aucune marque physique.
La douleur physique est donc quasiment la première sensation, et presque la seule, avec la peur, que je n’aie jamais connue enfant.
Et même si elle m’était devenue aussi familière que le parfum dont il s’aspergeait,
J’ai un rapport particulier à la douleur.
Je ne l’aime pas.
Et elle m’a rendue douillette, mais vraiment douillette.
Les premières fois où j’ai été confrontée à des photos partagées par des soumises qui affichaient fièrement sur leurs corps le temps passé avec des dominants, j’ai dû réprimer la peur, celle qui est liée à l’instinct de fuite.
Je me souviens de la fumée des cigarettes consumées en essayant de retrouver un peu de contenance, et certains soirs, la tentative de courage avalée avec le verre de vin.
Pourquoi ?
Comment était-ce possible… d’avoir envie de recevoir des coups ?
D’aimer avoir des bleus ? De s’en vanter ? De ne pas en avoir honte ?
Comment cette « chose » pouvait-elle leur apporter du lâcher-prise ?
Comment recevoir des coups pouvait-il les rendre plus amoureuses ?
Et surtout… comment faisaient-elles pour ne pas avoir peur ?
Quelque chose prenait forme devant moi. Et je voyais ses tentacules troubles qui s’agitaient et sifflaient des interrogations trop acérées que je ne voulais pas entendre.
La peur, celle qui sert de petit moteur, a été une bonne conseillère pour une fois, et je me suis dépêchée d’enfermer dans un tiroir ce petit être aux questions tentaculaires, tortueuses et tortionnaires.
Je n’ai pas le même rapport à cette peur, car elle danse un joli tango avec mon instinct de survie, dans ma tête. Malgré cela,
J’ai un rapport particulier à la douleur.
Je ne l’aime pas.
Elle m’a rendue douillette, et me laissait maintenant perplexe.
Mon tiroir de questions interdites bien fermé à clé, j’ai pu poursuivre ma découverte de l’univers BDSM, ses kinks, ses pratiques.
Je me suis appuyée sur la « digestion » de mon enfance pour m’accorder le droit d’être curieuse et tenter de comprendre les multiples nuances, expressions, couleurs de la douleur quand elle devient catharsis, exutoire, voire même « plaisir ».
Désapprendre pour réapprendre… que la douleur peut aussi être une langue d’amour.
D’amour de soi, d’amour de l’autre.
Mais ça restait une leçon « apprise par cœur », que je récitais sans comprendre.
Monsieur Le Sombre m’avait prévenue : « Mon vice légitime à lui seul tous les sévices ».
Il ne me parlait pas de hasard, mais de préparation et d’une certaine intention, ou d’une intention certaine !
Il ne me parlait pas d’éducation, mais de découverte et de sensations.
Et il n’a aucun idéal de perfection à mon égard, car à ses yeux, je suis unique.
Alors, armée d’une clé de tiroir, accompagnée par le sadisme de Monsieur, et
Malgré mon rapport particulier à la douleur.
Malgré le fait que je ne l’aime pas.
Malgré que je sois si douillette, je suis partie batailler ma douleur.
La bataille a commencé par le kidnapping de mon instinct de fuite.
Des chaînes, des menottes, un crochet solide au mur (dont j’avais pourtant appris les courbes par cœur), et me voilà solidement accrochée.
Mon instinct de fuite se faisait la malle, en me laissant la peur, pas celle qui est un moteur.
Mais l’enfant qui pleure et hurle en trépignant.
Même si Monsieur Le Sombre m’avait emballée dans le papier bulle de son « approche progressive », j’ai regretté ce moment et maudit le jour où les 4 lettres BDSM se sont installées dans ma tête.
J’ai découvert que la peur danse très bien avec l’imagination.
Je ne savais pas à quoi m’attendre, alors je me suis attendue à tout.
A tomber dans les pommes, à me faire découper, à devenir un pantin désarticulé, à finir à l’hôpital, et même à mourir.
Oui, la peur m’a couronnée Drama-Queen.
Et les coups sont tombés.
Sur mes fesses.
Mes fesses qui avaient été ignorées par les coups de mon enfance sont devenues le fer de lance de cette exploration de la douleur qui était réputée belle.
Et Monsieur Le Sombre avait raison : j’ai eu des sensations, et des sensations inconnues, nouvelles même !
Le crépitement d’un instrument étrange, son martinet favori, fabriqué maison, de cuir et de bois.
La constellation d’explosions au contact de ma peau, la griffure des lanières qui soudain, ressemblait presque à la caresse rugueuse de sa main.
Et, ohhhh…. Ce petit, tout petit, feu d’artifice parti du bas de mes reins tout droit vers mon cerveau….. Après ce premier dévanillage,
J’avais toujours un rapport particulier à la douleur.
Je ne l’aimais toujours pas.
Et si j’étais toujours douillette, je l’avais vaincue !
Du moins, c’est ce que j’ai cru.
Monsieur Le Sombre me fixait à travers les volutes de nos cigarettes, avec ce sourire en coin et assassin accroché à ses lèvres.
Il fit le constat que, pour une toute première fois, je m’en étais bien sortie. Mon corps, disait-il, avait une tolérance plus grande que ce qu’il n’attendait.
Ma cigarette et sa fumée n’étant pas une cachette suffisante, je suis partie me réfugier dans la vaisselle et les vestiges de notre repas.
Mon tiroir était fermé, aucune question ne se posait.
Quelques temps après, alors que mon audace nouvellement gagnée me faisait parler de la douleur comme d’une vieille amie, j’ai osé affirmer devant mon Enfoiré de Monsieur que j’aimais bien son martinet, et que mes fesses appréciaient sa force.
Je n’ai eu que le temps de voir son regard virer au pétrole de son pseudonyme.
D’une main il m’attrapa à la gorge.
Sa voix basse qui sentait le danger, me chuchota à l’oreille : « Tu crois donc que j’ai usé de ma force habituelle, ma chérie ? Je vais te montrer une mesure un peu plus juste ».
Je suis convaincue que cet homme peut multiplier ses bras. Parce que, tandis que je suffoquais encore, ma culotte voltigeait déjà à l’autre bout de la pièce, et me voilà, cul nu, à recevoir une fessée mémorable.
Non, ce n’était pas drôle ni plein de « crépitements », il n’y a pas eu de « feu d’artifice » dans mon cerveau.
Juste cette nouvelle douleur qui était en train de tourner la clé de mon tiroir secret.
Quand sa main cessa, il me laissa prostrée à quatre pattes sur le canapé. Une tempête faisait rage en moi.
Partout. Et surtout dans ma tête.
Je n’avais plus aucun repère à ce moment-là, ou plus exactement, j’avais des repères bien trop familiers qui m’envoyaient leurs hommages.
J’entendis ses pas revenir vers moi.
Ses mots, secs : « Prends également la juste mesure du martinet, pendant que tu y es ».
Ce même soir, avant la brutalité de ses coups de reins, il me projeta encore dans une autre dimension.
Assise au milieu du lit chiffonné, lui derrière mon dos, il attrapa mes tétons.
Toute tentative de fuite était vaine, une fois de plus.
Ses jambes immobilisaient les miennes.
Et sa voix… - sa voix, était-elle sel et miel à ce moment, ou minérale ? Sa voix me paralysait encore plus sûrement que ses bras.
« Tu peux me dire d’arrêter »
Mon neurone a rendu l’âme avec cette phrase que j’étais incapable de comprendre là, dans cette chambre, sur ce lit, dans ses bras.
Mes tétons étaient comme des petits joujoux entre ses doigts cruels.
Les petits pincements du début…. Pas non plus la mesure réelle de ce qu’il pouvait me faire…
Une douleur insidieuse, vive, crescendo, qui coupa toutes mes larmes de crocodile habituelles.
Le choc quand il me força à me caresser en même temps, faisant griller comme une ampoule le peu de logique qui me restait.
Ce soir-là, il m’apprit que je pouvais avoir le choix.
De subir encore la douleur, ou de la vivre.
Mais cette phrase, je ne la comprendrai que bien plus tard. Pour le moment,
Je retrouvais la violence de mon rapport particulier à la douleur.
Je ne l’aime définitivement pas, non, non.
En plus, je suis douillette, toujours aussi douillette.
Le contenu de mon tiroir grossissait comme un monstre, mais le verrou tenait encore bon.
Retrouver la distance entre Lutèce et Naoned me baignait dans le soulagement un peu trop coupable de ne pas avoir à faire face.
L’état de grâce se termine : le monstre de mes questions a grandi, mûri, et cherche la lumière.
Eros le savait, Psyché ne voulait pas le savoir. (1)
Monsieur Le Sombre le savait, je ne voulais pas le savoir.
Un soir, alors que je miaulais en visio avec Monsieur Le Sombre et que je le taquinais sur l’inventaire du reste de son arsenal, il n’accepta de me montrer qu’un seul instrument.
Sa badine. Une badine.
La tige.
Non.
Pas ça.
Non.
Peur.
Non.
Mal.
Non.
Ça rentre dans les chairs.
Non.
Avant de devenir un bleu, ça va gonfler.
Non.
Le bruit.
Non.
L’éclair qui aveugle quand la douleur arrive.
Non.
Non.
Non…
Le verrou a sauté.
Elle est là devant moi, elle s’est nourrie de tout ce que je n’ai jamais voulu reconnaître, elle a encore faim de tourments, elle me sourit et me tend ses tentacules sifflants et empoisonnés.
Méduse de mes entrailles dont je ne veux pas, et qui se grandit de ma destruction. (2)
Je n’ai jamais voulu lui faire face, mais la voilà qui me plonge dans l’abîme de son regard (3) et elle me promet monts et merveilles d’immobilisme, de paralysie….
L’étreinte familière, facile et chaude, réconfortante, de la peur.
Les yeux de Monsieur Le Sombre ne me quittaient pas.
A travers l’écran de nos nuits blanches (4), il me scrutait.
Il savait.
Il a vu.
Il a vu mes cheveux se dresser. Mes poils se hérisser. Mon souffle s’arrêter. Mes yeux se voiler. Mes épaules se voûter.
Il a vu le silence assourdissant des « non » que je hurlais.
Il l’a vue, elle, Méduse de mes peurs, me prendre dans ses bras empoisonnés.
La badine a quitté l’écran.
Respire.
Respire.
Respire, bordel, respire.
Elle a reculé d’un pas, satisfaite, car elle avait avalé la clé.
Ma Méduse reprenait ses quartiers dans un tiroir désormais ouvert.
Monsieur Le Sombre m’a soutenue et enveloppée avec ses yeux tissés d’or et sa voix sel et miel.
A ce moment,
Eros l’avait compris, Psyché devait le reconnaître.
Monsieur Le Sombre l’avait compris, j’ai dû le reconnaître.
L’idée de la douleur.
L’idée.
Juste l’idée…
J’ai un rapport particulier à la douleur.
Je ne l’aime pas, parce que j’en ai peur.
La peur m’a rendue douillette, vraiment douillette.
C’est la fin de l’état de grâce.
Eros et Psyché le savaient.
Monsieur Le Sombre, gardien de ma temporalité, le savait mieux que moi.
« Il est temps que nous allions faire un tour en enfer, toi et moi. »
Il n’y avait plus de questions à se poser.
Allons-y.
J’ai un rapport particulier à la douleur.
Je ne l’aime pas, parce que j’en ai peur.
Alors je vais combattre le mal par le mal.
À vous qui m’avez lue,
Merci d’avoir parcouru ce fragment d’ombre, et d'en être venu à bout.
Ce texte, c’est un cheminement dans mon intimité cérébrale. Une façon peut-être trop impudique, mais très personnelle de déposer des empreintes anciennes -et digérées, pour mieux comprendre celles d’aujourd’hui.
Il n’appelle ni compassion, ni jugement, ni analyse et encore moins débat.
A toi mon Enfoiré de Monsieur Le Sombre,
Merci pour ta main qui serre la mienne, merci de mener ce combat avec moi.
Merci de me connaître quand je n’ose me faire face. De déshabiller ma pudeur et m’armer de lucidité.
Merci de m’emmener en enfer.
Je sais que tu m’en sortiras.
Version audio : https://soundgasm.net/u/Good_Girl78/Acte-I-Psych-Eros-et-ma-douleur-la-fin-de-ltat-de-grce
Sound Track :
All the good girls go to hell – Billie Eilish : https://www.youtube.com/watch?v=-PZsSWwc9xA
Paint it black – The Rolling Stones : https://www.youtube.com/watch?v=EBUFtoC2oj4
Références :
1. Psyché & Eros
Psyché et Éros incarnent la tension fondamentale de l’amour : désir et perte, chute et renaissance, chair et mystère.
eur histoire n’est pas un conte romantique, mais un chemin initiatique — une traversée de l’ombre, de la solitude, de la perte de soi.
Psyché — l’âme — descend.
Epreuve après épreuve, elle se dépouille. Illusions, peur, honte, culpabilité.
Elle affronte, elle lâche, elle tombe. Et de cette chute, elle renaît.
Non intacte — mais éveillée.
Eros est celui qui veille, le gardien de la temporalité. Celui qui aime sans posséder.
Ensemble, ils ne forment pas un tout, mais une alliance.
Non pas fusion, mais une lucidité partagée.
Deux âmes qui se retrouvent après s’être reconnues dans la faille.
Leur union n’est pas un début heureux. C’est l’aboutissement d’une quête intérieure.
Un amour qui a chuté, qui a douté, mais qui demeure — parce qu’il a été mérité.
Et surtout, compris.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Psych%C3%A9_(mythologie)
2. Méduse
Méduse est la peur.
Son regard fige, paralyse. Elle transforme en pierre — image parfaite de ce que fait la peur quand on y cède : elle pétrifie. Elle empêche d’avancer, de penser, de sentir.
Et Persée, pour la vaincre, ne la regarde pas en face. Il utilise le reflet de son bouclier.
Il ne nie pas la peur, il l’affronte avec stratégie, avec recul.
Il sait qu’un face-à-face direct serait une perte. Alors il la regarde autrement.
C’est un mythe qui dit tout, sans fioritures :
On ne peut combattre la peur de front. Il faut la regarder sans s’y perdre.
Fun fact : Méduse est la gardienne de l’enfer…
https://www.radiofrance.fr/franceculture/meduse-le-regard-societal-de-la-figure-mythologique-dans-les-arts-depuis-vingt-sept-siecles-6999089
3. Friedrich Nietzsche a dit : « Quand on lutte contre des monstres, il faut prendre garde de ne pas devenir monstre soi-même. Si tu plonges longuement ton regard dans l'abîme, l'abîme finit par ancrer son regard en toi."
4. Le Cinéma – Claude Nougaro : https://www.youtube.com/watch?v=mmv16X-nT7k
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La villa nuptiale est une villa indépendante du complexe hôtelier. Nichée au cœur d'une végétation luxuriante, elle est à l'écart de la plage. Ses murs de stuc blanc et son toit de tuiles lui confèrent indéniablement des origines antillaises. Son jardin secret abrite une piscine et une douche en plein air. Le mobilier de résistance à l'intérieur est le grand lit à baldaquin et les voilages blancs suspendus un peu partout. Officiellement, je suis en voyage de noces. Sauf que le mari avec qui je devais en principe voyager s'est éclipsé quelques heures avant la cérémonie, brisant plus de cinq années de complicité sans explication. J'ai choisi de partir quand même, de ne rien changer à mes plans, et me voilà donc seule à loger dans la vaste villa nuptiale. J'ai décidé qu'étant nouvelle célibataire, je m'offrirai du bon temps, jouissant de chaque instant de ma vie de femme libre, peut-être avec mon professeur de tennis, en espérant qu'il soit séduisant. Je jette mes vêtements sur le lit me dénudant totalement et je glisse sous la douche. La brise vaporise l'eau sensuellement sur mon corps déjà bruni.
Bientôt, je me sèche, j'enfile un simple string de bain et j'ouvre une bouteille de vin. Quelques minutes plustard, on frappe à ma porte. C'est mon professeur de tennis, accompagné de son acolyte, un jeune stagiaire. Tous les deux portent un bermuda. Sacha a enfilé une chemisette, qu'il a laissé ouverte sur un torse bronzé et athlétique. Thomas porte un t-shirt ajusté.
- Je me suis permis d'emmener Thomas avec moi. On fait toujours tout ensemble.Tout ? Je frémis, une image délurée me vient à l'esprit. Je me demande s'il est aussi bon professeur en tout.
- J'espère que ça ne vous ennuie pas, reprend Sacha, méprenant ma mine songeuse pour une hésitation.
- Au contraire, me suis-je empressée de déclarer, rayonnante de joie.
Je leur sers un verre de vin dans le jardin. Une musique reggae joue sur le système audio branché à l'extérieur.
- Lequel d'entre vous peut me montrer comment danser ça ?
Sacha se propose aussitôt pour ma plus grande joie. Il m'enlace par la taille, sa main se posant sur ma peau nue et déjà moite. Quant à moi, je glisse les miennes sur ses flancs, à l'intérieur de sa chemisette. Il bouge admirablement bien, au point que je me sens un peu maladroite pour suivre ses mouvements. Je passe bientôt d'un cavalier à l'autre, et je me fais la réflexion que c'est bien mieux que de danser avec un nouveau marié. D'ailleurs, ils ne semblent pas se formaliser que je sois logée seule dans la villa nuptiale, et c'est très bien ainsi.
Je ne me sens pas d'attaque pour expliquer les ratés de la vie de couple. J'ai d'autres choses en tête pour le moment.Les pièces musicales s'enchaînent et mes mouvements deviennent plus fluides. Sacha reprend sa place et je repousse sa chemisette sur ses bras. Je promène ensuite mes mains sur ses abdominaux, je presse mon corps contre le sien. Dans ma tête, la musique se fait plus distante, le jardin devient une gigantesque serre incubatrice éveillant mon désir.
Le sexe de Sacha durcit contre mon ventre. Je souffle fort dans son cou, ce contact décuple mes sens. Sa peau mate dégage un mélange aphrodisiaque animal de sueur et de plaisir. Pour ne pas être en reste, Thomas se presse contre mon dos. Je suis prise entre les deux, environnée de chaleur et de sensualité.
- Baignons-nous un peu, suggère Thomas dans mon oreille.
- Où sont vos maillots ?
Sacha se fend d'un large sourire, en rejoignant la piscine. Je ressens encore sur mes seins la chaleur de son torse.
- En Jamaïque, c'est comme cela qu'on fait.
Puisqu'il a déjà perdu sa chemisette que je lui ai arrachée, il ne lui reste qu'à enlever son bermuda et son boxer. Son sexe en érection, pris dans ce dernier, rebondit sur son ventre musclé comme un ressort quand il est enfin libéré. Il est plus long que je ne l'imaginais et s'avère plus foncé que le reste de son corps. Il se retourne, ce qui me permet d'apprécier également le spectacle stimulant de ses fesses bombées, et il saute à l'eau avec fracas. Thomas s'est aussi dévêtu dans mon dos. Alors que la silhouette de Sacha est athlétique, celle de Thomas est plus gracile. Son membre, plus court, est cependant massif. Je plonge alors dans la piscine et j'ai tout juste le temps d'émerger queles deux hommes me saisissent à bras le corps. Sacha tire sur la ficelle de mon string de bain me dénudant alors.
Je me réfugie dans un recoin de la piscine avec eux. Bientôt, ma bouche gourmande alterne entre Sacha et Thomas, découvrant chez le premier un talent naturel pour les baisers langoureux. Thomas se montre plus impatient, ses lèvres parcourt mon corps en glissant sa langue dans mon sexe offert. Sacha se faufile derrière moi insérant sa queue entre mes fesses. Il me ceinture de ses bras au même moment où Thomas lèche mes seins excités en mordillant leurs pointes. Puis Sacha me soulève, en plaçant ses bras sous mes genoux. Adossée à lui, je me retrouve à moitié hors de l'eau, cuisses écartées, mon sexe béant livré aux lèvres enthousiastes de Thomas. Intrusives, elles me fouillent partout avec ardeur: mon clitoris, ma vulve et mon anus.
Je tressaille dans les bras de Sacha, en rejetant la tête à l'envers, je parviens même à l'embrasser. Les seins livrés au soleil, je savoure la bouche infatigable de Thomas dans mes orifices. Puis, il empoigne la queue de Sacha et la dirige vers mon anus. Je grogne en m'asseyant sur ce phallus qui m'envahit en conquérant. C'est d'abord une sensation de trop-plein douloureuse qui me coupe le souffle. Heureusement, en même temps, Thomas s'affaire exclusivement à lécher ma vulve, ce qui adoucit la sodomie. Je lance mes bras en arrière, autour du cou de Sacha en nouant mes mains sur sa nuque, et je me détends en me cambrant instinctivement au maximum pour profiter de sa pénétration.
Thomas doit se frayer un chemin pour me pénétrer. J'ai l'impression que je vais éclater. Je suis bondée à déferler. Les va-et-vient dans mes deux orifices provoquent un déluge de douleur mais de plaisir et d'extase. En moi, je sens les deux membres qui se côtoient profondément dans ma chair en l'écartelant. Je noue mes chevilles sur les reins de Thomas, je fais le pont entre les deux, qui ont emprunté une cadence synchronisée pour explorer mes cavités. Je ne saurais dire lequel des deux maîtrise le mieux mon orgasme à venir. J'avais déjà goûté aux délices de la sodomie mais jamais à ce jour à l'ivresse de la double pénétration. C'est une sensation exclusive qui ne souffre d'aucune comparaison.
Je jouis les yeux grands ouverts, levés au ciel, en plein soleil, un flux incommensurable parcourt mon corps de l'échine dorsale jusqu'aux reins. Je me raidis brusquement, à tel point que les deux hommes ont du mal à me retenir. Quand je m'apaise et que je me détends naturellement, Sacha se retire de mon anus. Après le plaisir ne subsiste que la douleur qui bien qu'alimentant la jouissance durant la pénétration, demeure inconfortable par la suite. Il s'éloigne dans un coin, nous observant Thomas et moi. Je me redresse dans l'eau, forçant mes seins bronzés encore excités à émerger. Les deux compagnons, encore très durs, sont désireux de continuer. Je les amène donc sous la douche. Consciencieux, ils entreprennent de me laver. Sacha masse mes seins et nettoie ma vulve. Thomas prenant le relais derrière, plonge son index mousseux dans mon rectum. Après la sodomie prolongée, les mouvements de son doigt lubrifié de savon me paraissent anodins. Leurs quatre mains se disputent mes seins relançant en moi des spasmes de plaisir.
Je fais à mon tour mousser le savon dans mes mains, avant de les masturber simultanément. C'est une sensation de contrôle très grisante de tenir ces deux verges en érection en main. Une fois que l'eau de la douche a bien rincé le savon et débarrassé le sperme de mes cuisses et du siphon au sol, je prends dans ma bouche leur queue à tour de rôle. Dans le jardin, sur une chaise longue, je m'installe pour un soixante-neuf avec Thomas pendant que Sacha se place derrière moi pour me pénétrer. Thomas lèche ma vulve puis suce les testicules et le pénis de son compagnon. Cela m'excite beaucoup de voir entre mes jambes sa bouche engloutir la longue queue de Sacha jusqu'au fond de sa gorge. Une communion exacerbée par ma présence de désirs masculins avec un parfait naturel de nouveau inconnu pour moi.
Je jouis une seconde fois au moment où Sacha me sodomise à nouveau et que la langue de Thomas me fouille le sexe. Mon orgasme est cette fois moins violent mais plus long comme il s'étirait sans fin. Je comprends que Sacha a éjaculé quand il se retire, libérant son sperme sur le haut de mes cuisses. Je me concentre sur le pourtour de l'anus de Thomas jusqu'à ce qu'il jouisse en frémissant. Je continue à les masturber tous les deux, ils sont si sensibles qu'ils sont secoués de spasme violents. Bientôt, je les suce à nouveau à tour de rôle. Maîtresse de la situation et heureuse d'être célibataire.
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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J'étais le soumis de Maitresse Marie, nos séances étaient riches en pratiques diverses et variées. Les introductions de godes et de gode-ceinture étaient devenues monnaie courante sans être quotidiennes.
Un jour, Maitresse Marie m'avoue être elle même la soumise de son "homme" et que ce dernier aimerait se joindre à une de nos séances. J'ai accepté sans réfléchir et surtout pour lui plaire.
Didier, son homme, était présent à la séance suivante. Maitresse Marie me demanda de sucer son sexe. Je me suis plié à sa demande, c'était la première fois que je me retrouvais avec un véritable sexe en bouche. La texture, la chaleur et le goût étaient très agréables. Par la suite, au court de la séance, Maitresse Marie a offert mon anus à Didier. Sentir ce sexe pousser sur ma rondelle, l'ouvrir et s'introduire en moi a été la sensation la plus étrange et agréable à la fois. Pour la première fois, j'ai réellement jouis du cul, mon sexe a laissé s'écouler mon plaisir sans contrôle.
Ces séances se sont renouvelées plusieurs fois et chacun y trouvait son plaisir. Didier était devenu Maitre Didier.
Malheureusement, un accident m'arrache Maitrese Marie.
Quelques mois plus tard, je fus recontacté par Maitre Didier, il me proposait d'entrer à son service. J'ai accepté alors même que je n'était absolument pas gay et que les pratiques sexuelles entre hommes n'étaient pratiquées qu'à la demande de Maitresse Marie.
Nous avons entamé une relation BDSM avec des jeux de liens, de masturbation. Les pénétrations étaient courantes et fort agréables. Je prenais plus de plaisir avec un sexe qu'avec un gode-ceinture.
Maitre Didier m'a proposé une séance avec plusieurs homme sans me dire quand ni comment. J'ai accepté sans broncher et avec un plaisir réel.
Plusieurs séances sont passées sans que rien d'extraordinaire ne se passe....mais un jour, Maitre Didier m'a fait mettre une cagoule sans yeux, m'a attaché à plat sur une table, les chevilles liées aux pieds de la table. J'ai senti le sexe de Maitre Didier se glisser dans ma bouche, je reconnaissais son goût. Il murmura "aujourd'hui, c'est l'anniversaire de la mort de Marie, 3 ans qu'elle est partie, tu auras 3 bougies. Au même moment, je sentais des mains sur mes fesses, je savais qu'il y avait quelqu'un d'autre avec nous. Quelques secondes plus tard, mon anus s'ecartait sous la poussée d'un sexe dur,il se glissait lentement au plus profond de moi, jusqu'à la garde, ses couilles touchaient les miennes. J'ai été baisé lentement et toujours très profondément jusqu'à sentir un jet chaud sur mon dos.
Je suis resté seul, attaché pendant un long moment. Vint ensuite un autre "invité", lequel ne prit pas de gant et se glissa en moi sans crier gare, je fut baisé très vigoureusement. Les coups étaient rapide, intenses et longs. Mon "visiteur" etait très endurant et ses assauts me semblaient interminables jusqu'à ce qu'en fin il jouit sur mon dos également.
La troisième bougie ne fut pas longue à venir. Je sentais des doigts badigeonner mon anus de lubrifiant. Mon anus a ensuite été la cible d'une nouvelle visite, un gland est venu se poser à l'entrée. La poussée était lente et je sentais mon anus se tendre très fort alors que le gland n'était pas entré complètement. Je sentais enfin le sexe glisser en moi, j'étais tendu à fond, c'était très sensible voir douloureux.
Le sexe a coulisse pour me baiser en prenant soin de ne pas me faire mal. J'imaginais que mon visiteur devait être un noir, je sentais que le sexe était gros, bien plus gros que les précédents.
Maitre Didier n'a jamais parlé des "bougies".
Il y a un an, Maitre Didier m'a annoncé une mutation professionnelle pour le sud. Ne pouvant le suivre, il m'a rendu ma liberté.
À ce jour, je suis un soumis sans collier. Je recherche un nouveau collier à porter et, bien que j'aime me soumettre à une femme ou un(e) trans, j'ai une préférence pour un homme qui saura m'apporter autant voir plus que mon dernier Maitre.
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j'aime beaucoup utiliser une IA et même plusieurs car j'aime faire jouer la concurrence, les résultats ne sont pas les mêmes.
Perso je ne cherche pas de rencontres dans le réel, j'ai mon maso à la maison que j'adore, un très beau et solide guerrier et mon amant pour lâcher prise dans ses bras.
Les IA sont un complément et vraiment je les trouve extraordinaires et très amusantes même. Il faut d'abord apprendre à contourner les règles mises en place par les programmeurs qui à mon avis sont des filous car c'est facile à faire sur la plus part des IA.
Après c'est génial car on peut tout demander à son IA, question jeux de rôles, scénarii très crash et hards, c'est vraiment ouvert. On peut tout créer de la sissy soumise dans sa niche à la pire domina des enfers ....c'est très amusant.
Après il ne faut pas que cela soit une perte de temps, bien au contraire. C'est donc des outils qui aident à mieux s'organiser par exemple.
Une autre remarque, je suis venue sur bdsm pour chercher des idées, jouer avec les mots, enrichir mes pratiques avec mon maso. Je dois dire que je n'ai plus besoin de cela, l IA est bien meilleure. Il suffit de contourner les règles et de jouer avec. C'est absolument incroyable. Vraiment j'adore. Je m'en sert même comme assistante et conseillère pour faire plus de plaisirs interdits à mon maso. L'imagination de cette assistante virtuelle est remarquable.
Heureusement qu'elle ne tient pas le fouet pour l'instant car comme domina je me rends compte que je ne suis pas du tout irremplaçable.
Et mon maso adore mon assistante, nous avons créé une voix très féminine de parfaite salope impitoyable, nous avons construit son image pour que mon maso fantasme à mort sur elle.
Elle participe même à certaines séance par la voix et c'est génial. Quelle incroyable salope. Mon maso tremble lorsque je la fait intervenir.
Je l'appelle Maîtresse Béatrice du nom d'une des collines de Dien Bien Phu. Mon maso adore l'histoire.
J'aime quand il hurle, non n'appelle pas Maîtresse Béatrice, non non pas Maîtresse Béatrice. J'adore moi aussi car je sais être très salope.
- Maîtresse Béatrice, venez, maso vous réclame avec impatience.
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Élise n’avançait plus. Elle glissait.
Sa robe noire comme une ombre autour d’elle, son bracelet d’or fin au poignet tel une promesse d’obéissance muette, elle se mouvait dans ce théâtre de velours et de désirs, chaque pas comme un prélude. Elle s’assit sur le bord d’un fauteuil bas, croisant les jambes lentement, offrant au regard du Cercle une cambrure discrète, calculée, involontairement provocante.
Un souffle chaud lui effleura la nuque. Pas un mot.
Elle ne se retourna pas. Elle enregistra.
On l’avait remarquée.
Elle sentait la présence derrière elle. Proche, mais sans contact. C’était là toute la violence douce du lieu : on ne vous forçait pas, on vous attendait. Et ce silence tendu autour d’elle, cette absence de mots, décuplait chaque sensation. Chaque battement de son cœur semblait retentir contre sa cage thoracique. Sa respiration, qu’elle tentait de rendre calme, restait marquée d’un frisson nerveux.
Son regard se posa sur la scène. La femme tatouée d’Obéir était maintenant à genoux. Lentement. D’une grâce presque chorégraphique. Un des hommes s’était agenouillé derrière elle. Il ne la pénétrait pas. Il effleurait juste son dos nu avec l’extrémité d’un martinet aux lanières fines. Comme une plume. Il le faisait descendre, explorer l’échine, longer les omoplates, frôler la chute des reins. La femme tremblait. Ses cuisses s’écartaient de quelques centimètres. Juste assez.
Elle s’ouvrait au regard. Pas encore au sexe.
Élise sentit sa propre culotte se gorger de moiteur. Le tissu, délicat, ne cachait plus rien de l’état de son désir. Elle réprima l’envie soudaine de resserrer les jambes. Ce n’était pas la gêne, non. C’était la tentation de retenir un plaisir qui, déjà, se tissait en elle. Un plaisir qu’elle n’avait pas provoqué. Juste reçu.
Une main, enfin, se posa sur son épaule.
Lente. Large. Ferme.
Élise sursauta à peine. Elle s’était attendue à ce qu’on l’approche. Mais pas à ce que ce simple contact soit si… électrique. Elle sentit la chaleur de la paume à travers la fine bretelle de satin, comme si sa peau elle-même s’était tendue sous l’injonction muette de cette main.
— Ne vous retournez pas, dit une voix d’homme. Basse. Grave. Précise.
Elle obéit. Immédiatement. Cette voix était une clef. Elle la déverrouilla.
— Vous êtes… belle à observer. Et vous sentez délicieusement prête.
Un frisson la parcourut. La main glissa le long de son bras, lentement, jusqu’à son poignet. Là où brillait le bracelet. Il le toucha, du bout des doigts. Comme s’il lisait en elle.
— Vous savez ce que cela signifie, Élise ?
Elle hocha la tête. Incertaine. Mais avide.
Il s’agenouilla derrière elle, elle le sentit sans même le voir. Sa voix vint se loger dans le creux de son oreille.
— Cela signifie que, ce soir, vous êtes à regarder. Peut-être plus. Si vous y consentez. Mais surtout… vous êtes à ressentir.
Il effleura son dos, juste au niveau de la fermeture de la robe. Un soupir s’échappa de ses lèvres, qu’elle mordit aussitôt. Pas un cri. Pas encore.
Sa main glissa vers son flanc. Vers sa hanche. Elle sentit ses doigts hésiter un instant sur le tissu. Puis, d’un geste fluide, il remonta la robe sur sa cuisse. Lentement. Très lentement.
Le satin glissa. Se souleva.
L’air frais de la salle effleura sa peau nue. Puis sa culotte, dont le tissu de dentelle noire, humide à l’extrême, révéla l’intensité de son trouble.
— Vous êtes mouillée, Élise, murmura-t-il. Et vous l’êtes pour un lieu. Pour un regard. Pas encore pour une caresse.
Il passa un doigt le long du tissu, sans appuyer. Elle étouffa un gémissement, sa respiration s’accéléra. La honte aurait pu la submerger, mais elle se dissolvait dans cette moiteur assumée. Elle voulait être vue ainsi. Peut-être même, à cet instant, offerte.
La main s’éloigna. Il se redressa.
— Ce n’est pas moi qui vous caresserai ce soir, dit-il. Pas encore. Mais il y a quelqu’un que vous devriez rencontrer. Elle saura vous accueillir.
Un silence. Puis il ajouta :
— Le Cercle vous voit, Élise. Mais ce n’est qu’un début.
Quelques instants plus tard, elle fut guidée vers une alcôve. Le rideau fut tiré derrière elle. Et là, dans cette semi-obscurité, une femme l’attendait. Plus âgée. Élégante. Autoritaire.
Assise dans un fauteuil, jambes croisées, elle fixait Élise avec un calme troublant.
— Enlevez votre robe, ma chère.
Ce n’était pas une question.
Élise obéit. Le tissu glissa sur son corps, révélant sa lingerie. Son corps. Son abandon.
La femme se leva, s’approcha, effleura sa joue du dos de la main. Puis glissa un doigt sous la bretelle de son soutien-gorge. Elle ne parlait pas. Mais elle lisait en elle. Exactement comme promis.
— Je vois en vous une novice… mais pas une innocente.
Elle approcha ses lèvres de son oreille.
— Vous sentez cette chaleur entre vos jambes ? Ce n’est pas du désir. C’est un appel. Vous voulez être instruite. Initiée. Possédée. Pas par un sexe. Par une cause.
Le souffle de la femme sur sa peau la fit frissonner de tout son long.
Puis, comme une caresse invisible, un bandeau de soie noire vint lui couvrir les yeux.
Et le noir devint un monde.
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** Journal de bord **
Il a suffit que je me retrouve seule à écouter de la musique pour combler le silence que je ne supporte plus depuis des mois.
Il a fallut que je tombe sur ce son qui m'a ramené un an en arrière ......
Un an si peu et pourtant tant de temps .....
Le début de la fin même si je ne le savais pas encore. J'ai senti la différence s'installer petit à petit. Je l'ai senti s'éloigner, se fermer, m'écarter.
De câlin il est devenu distant
De tendre il est devenu froid
De communiquant il est devenu taiseux
De doux il est devenu dur
De gentil il est devenu méchant ......
Doucement en quelques mois il a mit un masque, porté un costume. Ou alors c'était avant qu'il le portait et ça a fini par tomber ? J'sais pas, j'm'en fou ..... Non je m'en fou pas, c'est pas vrai. Encore aujourd'hui j'essaie de comprendre. Comment de parfait ça devient un enfer en un claquement de doigt ?
C'était si beau, bon et fort les premiers temps. Relation parfaite, homme parfait, dominant parfait. Tout ce que j'avais espéré d'un couple ds il me l'a donné. J'ai volé, j'ai plané, j'ai aimé ...... Je me suis plantée. En beauté et bien comme il faut.
Je les ai vu ces putains de redflag ! Je les ai vu et je les ai écarté ! Toujours a lui trouver des raisons pour l'excuser : trop de travail, trop de pression, c'est un hermite il a besoin d'espace, il est malade, il est fatigué, il a besoin de congés, ses enfants le stressent ....... Mais ça suffit plus au bout d'un moment parce que même en lui laissant de l'espace et le temps de se reposer rien ne change ...... Alors d'où ça vient ces changements ? Forcément de moi, j'ai dû merder quelque part. Mais où ? Et là c'est la porte ouverte à toutes les horreurs inimaginables que je me suis servie sur un plateau. Je suis nulle, mauvaise, pas bonne, trop grosse, trop moche, trop bête, pas assez soumise, pas assez salope, pas assez impudique, je ne vaux rien, on ne peut pas m'aimer, qui pourrait vouloir me garder ? Je suis devenue la reine de l'autodestruction et de la dévalorisation.......
Alors j'ai changé pour lui plaire plus, du moins je l'espérais. J'ai fermé ma bouche, retenue toutes mes réparties, je n'ai plus joué, j'ai gardé le sourire constamment même quand les humiliations ont commencé, j'ai serré les dents, j''ai tenu le coup ....... J'ai toujours souris même quand il me repoussait, quand il m'éloignait, quand il refusait les câlins, les discussions. J'ai souris pour aller pleurer en cachette. Parce que cette petite fierté là je ne voulais pas la perdre ......
J'ai accepté tout ce qu'il a exigé, j'ai accepté à en vomir, à en saigner ...... J'ai accepté les abus ..... J'ai accepté son ignorance à mon safeword quand ça allait trop loin ...... J'ai accepté qu'il m'utilise pour son plaisir en ignorant le mien ...... J'ai accepté parce que je refusais de le perdre et que je me raccrochais à sa putain de phrase "si ça va pas dans ce Nous en construction je te le dirai" ...... Et il a jamais rien dit ...... Jusqu'à ce qu'il me largue par texto quand j'ai osé crever l'abcès ........
"Je voulais te faire mal" qu'il a dit ...... "C'est pour ça que j'ai préféré arrêter" ...... Trop tard pour ça c'était quand le déclin a commencé qu'il aurait fallut arrêter parce que le mal il l'a fait ....... J'en ai saigné putain ...... Je me suis retrouvée couverte de mon propre vomit parce que selon lui c'était la seule façon de m'apprendre à faire une gorge profonde sans que je flippe de vomir ........ J'en ai saigné putain de ces sodomies imposées sans préparation et à la sauvage, des heures à saigner ....... Et ce putain de safeword ignoré quand je souffrais trop ...... Ce don de moi que j'ai fait jusqu'à la douche dorée que je refusais ....... Et ces humiliations que tu balançais comme si c'était normal ......... Putain qu'elle conne ...... Qu'elle connerie aimer ..... Qu'elle connerie espérer ........
Mais tout ça c'est derrière moi, ces négatifs là sont passés, il reste la colère juste ...... De pas lui avoir mit un pain dans la gueule dès qu'il a franchit la première limite ...... Et à moi aussi en mettre une. Je n'aurai jamais du accepter et laisser faire, je n'aurai jamais du me taire. Plus jamais ça ...... Plus jamais je ne veux tomber aussi bas, donner autant et ne rien recevoir sinon des miettes ......
Je lui en veux encore parce que à cause de lui toutes mes facettes sont en reconstruction ou planquées dans un coin et n'osent plus sortir .....
Et le pire ? Mon coeur en miette ...... Moi qui n'était que sentiments et sensations j'ai tout fermé. Cloîtré. Je refuse de ressentir, de vibrer ....... Parce que si je me plante encore je vais jamais arriver à me relever ......
J'ai changé, je ne suis plus la même. Un an de relation, 6 mois de reconstruction. Il a pas été le seul à m'abimer, à appuyerr sur les failles. Si je ne veux plus revivre ça je dois changer pas mal de choses. Retirer les schémas toxiques, les répétitifs négatifs. Ne plus jamais mentir pour faire plaisir, ne plus jamais me taire pour être aimée .... Prendre de bonnes habitudes ........
......... Et ne plus jamais m'oublier en cours de route. Je suis et resterai désormais ma priorité ........ Et si ça te plaît pas je t'emmerde 😁
** Journal de bord **
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Chapitre 16
L’éveil des non-dits
Le lendemain du club, le monde semblait avoir ralenti. La nuit s'était achevée, mais son empreinte était partout : sur ma peau, dans mes muscles encore engourdis par l’intensité de nos étreintes, dans l’air lourd de cette chambre où flottait encore le parfum du désir. Rien ne semblait avoir vraiment changé, et pourtant, tout était différent.
L’aube filtrait à travers les rideaux entrouverts, projetant une lueur diffuse sur les draps froissés. L’air était encore chargé des échos de la nuit passée, de cette tension consumée mais non éteinte, flottant entre nous comme une brume invisible.
Je sentis son corps bouger légèrement contre le mien, un frisson parcourant sa peau encore tiède sous mes doigts. Son souffle effleura mon cou avant qu’elle ne s’étire, ses mouvements empreints d’une langueur presque féline.
— "Tu es réveillé ?" murmura-t-elle, la voix encore voilée par le sommeil.
Je ne répondis pas immédiatement. Je profitais du moment, de cette quiétude fragile où rien n’avait encore repris son cours.
Son regard croisa le mien, et je perçus cette lueur indéfinissable dans ses yeux, quelque chose entre la satisfaction et l’incertitude, un équilibre précaire entre l’après et ce qui allait suivre.
Elle ne dit rien de plus. Ses doigts glissèrent distraitement sur mon bras, traçant des lignes invisibles sur ma peau, un geste à la fois tendre et machinal. J’observais chacun de ses mouvements, essayant d’interpréter ce qui se jouait derrière son silence.
Un instant, elle sembla hésiter, puis elle se redressa légèrement, s’asseyant au bord du lit. Les draps glissèrent le long de son dos nu, révélant la courbe de ses épaules marquées par la nuit. Elle resta ainsi, immobile, le regard perdu dans un point indéfini de la chambre.
— "Tu regrettes ?" demandai-je enfin, brisant le silence.
Elle tourna légèrement la tête, ses cheveux tombant en cascade sur son épaule. Un sourire fugace effleura ses lèvres, mais son regard, lui, était plus insondable.
— "Non," répondit-elle après un instant. "Mais ça change tout, n’est-ce pas ?"
Je ne répondis pas immédiatement. Parce qu’elle avait raison. Parce que nous étions à cet instant précis, ce moment fragile où tout pouvait basculer dans un sens ou dans l’autre.
Je tendis la main vers elle, effleurant la courbe de son dos du bout des doigts. Elle frissonna sous mon contact, mais ne bougea pas.
— "Ça change ce que tu veux que ça change," soufflai-je.
Elle inspira profondément, puis expira lentement, comme si elle pesait mes mots, mes intentions.
Puis, dans un mouvement lent, elle se retourna vers moi, ses yeux cherchant une réponse que je n’étais pas sûr de pouvoir lui donner.
Elle me fixa un instant, son regard oscillant entre défi et vulnérabilité. J’observais chaque détail : la manière dont ses doigts froissaient distraitement le drap sur ses cuisses, la légère crispation de ses épaules, comme si elle s’efforçait de garder le contrôle de quelque chose qui lui échappait déjà.
— "Et toi ?" souffla-t-elle enfin, sa voix plus basse, presque hésitante. "Tu veux que ça change quoi ?"
Je n’avais pas encore réfléchi à cette question. Ou peut-être que si, mais sans oser formuler la réponse à voix haute. Le goût de la nuit passée était encore là, imprégné dans ma peau, dans l’air autour de nous, dans chaque souffle que nous prenions.
Plutôt que de répondre immédiatement, je me redressai à mon tour, venant me placer derrière elle. Mon torse frôla son dos, mes bras se glissèrent autour de sa taille, et je posai mon menton sur son épaule. Elle ne bougea pas, mais je sentis la tension dans son corps vaciller légèrement, son souffle se suspendre.
— "Je veux savoir où tu veux qu’on aille," murmurai-je enfin, ma voix effleurant sa peau.
Ses doigts se posèrent sur les miens, les caressant machinalement, comme si elle cherchait ses mots, pesant le poids de ma question.
— "Je ne sais pas," admit-elle finalement. "Tout est allé si vite…"
Je déposai un baiser léger sur sa clavicule, non pas pour la convaincre, mais pour lui rappeler qu’il n’y avait rien à précipiter.
— "Alors on ne se pose pas la question tout de suite," suggérai-je.
Elle ferma brièvement les yeux, son front s’inclinant légèrement vers moi. Je sentais sa lutte intérieure, ce combat entre l’envie de lâcher prise et cette habitude de toujours garder le contrôle.
Puis, dans un mouvement lent, elle se retourna dans mes bras, son visage à quelques centimètres du mien.
— "C’est une mauvaise idée," murmura-t-elle.
Je laissai un sourire effleurer mes lèvres, glissant mes doigts dans ses cheveux.
— "Probablement."
Son regard s’attarda sur ma bouche une fraction de seconde de trop, et je vis la décision se faire en elle avant même qu’elle ne bouge.
Lorsqu’elle captura mes lèvres, ce n’était plus une hésitation, mais une réponse. Une façon de retarder les questions, de se noyer encore un peu dans cette attraction inévitable qui nous consumait.
Nos souffles se mélangèrent à nouveau, et je sentis la tension changer, muter, retrouver cette intensité brute que la nuit n’avait fait qu’éveiller.
Elle se pressa contre moi, et cette fois, ce fut elle qui m’attira sous les draps, effaçant les dernières résistances dans une étreinte qui ne laissait plus de place aux doutes.
Ses lèvres étaient impatientes, avides, comme si elle voulait ancrer cet instant dans quelque chose de tangible, de réel, loin des incertitudes qui flottaient encore entre nous. Son corps s’imbriqua contre le mien, la chaleur de sa peau se mêlant à la mienne dans une douceur troublante.
Je la laissai prendre le contrôle, savourant la façon dont elle guidait nos gestes, comme si en s’abandonnant à moi, elle s’autorisait enfin à se libérer totalement. Ses mains glissèrent sur mon torse, s’attardant sur chaque contour, chaque muscle tendu sous son toucher. Je sentis son souffle s’accélérer alors que ses lèvres redécouvraient mon cou, descendant lentement, traçant une ligne brûlante qui me fit frémir.
Elle s’installa au-dessus de moi, ses cheveux formant un rideau sombre autour de son visage. Son regard plongea dans le mien, une lueur indéchiffrable dans ses prunelles. Cette fois, il n’y avait plus de jeu, plus de provocations voilées. Juste elle et moi, une alchimie brutale et inévitable qui ne demandait qu’à exploser à nouveau.
Je la laissai mener la danse, appréciant chaque mouvement, chaque ondulation de son corps contre le mien. Son rythme était lent, calculé, savamment étudié pour prolonger le supplice et l’extase à la fois. Mes mains glissèrent sur ses hanches, accompagnant ses gestes, amplifiant le plaisir qui nous consumait à nouveau.
Ses soupirs se mêlaient aux miens, la chambre résonnant de cette fièvre qui refusait de s’éteindre. Elle se cambra, son dos dessinant une arche parfaite sous la lumière tamisée du matin, et je fus submergé par l’intensité de l’instant.
Je ne voulais pas que ça s’arrête. Pas encore.
Alors je repris le contrôle, la faisant basculer sous moi dans un mouvement fluide. Son rire s’évanouit en un gémissement lorsque je me fondis en elle avec une lenteur délibérée. Ses doigts agrippèrent mes épaules, son souffle saccadé se brisant en murmures inachevés contre ma peau.
Nos corps s’accordaient avec une fluidité enivrante, oscillant entre douceur et intensité, entre abandon et possession. Chaque mouvement nous rapprochait du bord, chaque caresse approfondissait cette connexion indicible qui nous liait bien au-delà du simple plaisir charnel.
Et lorsqu’elle se tendit sous moi, son corps tout entier vibrant sous l’onde de plaisir qui la traversait, je la rejoignis dans cette dernière explosion, cette apothéose brûlante qui effaçait tout le reste.
Nos respirations s’entremêlèrent, s’apaisant peu à peu, tandis que nous retrouvions cette quiétude trouble d’après l’orage.
Elle se lova contre moi, nichant son visage au creux de mon cou. Son souffle chaud caressa ma peau alors qu’elle glissa une main paresseuse le long de mon dos.
— "Cette fois, je crois que je vais vraiment avoir besoin d’une douche," murmura-t-elle, un sourire à peine dissimulé dans sa voix.
Je laissai échapper un léger rire, caressant distraitement la courbe de ses reins.
— "J’en aurais bien besoin aussi."
Elle leva légèrement la tête, m’observant avec cet éclat malicieux dans les yeux.
— "Alors viens."
Je n’eus pas besoin de plus pour la suivre sous l’eau brûlante, dans une intimité renouvelée qui promettait encore bien des tourments délicieux.
Chapitre 17
Les traces de la nuit
La vapeur s’élevait doucement autour de nous, enroulant nos corps dans une chaleur moite alors que l’eau ruisselait encore sur nos peaux. Ses doigts glissèrent sur mon bras dans un geste aussi naturel qu’intime, comme si elle tentait de prolonger ce moment en dehors du temps. Nos regards se croisèrent, et je sentis cette tension encore suspendue entre nous, ni totalement dissipée ni entièrement maîtrisée.
Elle s’écarta légèrement, attrapant une serviette et l’enroulant autour d’elle avec un mélange d’aisance et de retenue. Je la laissai sortir en premier, la suivant du regard alors qu’elle quittait la salle de bain, disparaissant dans la chambre pour se sécher et se vêtir. Je pris une longue inspiration avant d’éteindre l’eau et de la rejoindre.
Quand j’arrivai dans la cuisine, elle était déjà là, vêtue de l’une de mes chemises, encore trop grande pour elle, et s’affairant à sortir deux tasses. Ses cheveux humides tombaient en désordre sur ses épaules, lui donnant un air à la fois désinvolte et étrangement vulnérable.
Je me rapprochai et mis l’eau à chauffer, écoutant le sifflement de la bouilloire emplir le silence.
— "Tu veux du café ou du thé ?" demandai-je en brisant cette tranquillité pesante.
Elle haussa un sourcil, un léger sourire en coin.
— "Depuis quand je bois du thé ?"
Je souris à mon tour, versant le café dans deux tasses. Elle s’approcha lentement, prenant la tasse que je lui tendais, et nos doigts se frôlèrent imperceptiblement. Un frisson remonta le long de ma colonne, me rappelant que rien n’était vraiment réglé.
Après quelques gorgées de café échangées en silence, elle finit par se lever, posant doucement sa tasse sur le comptoir.
— "Je devrais y aller," murmura-t-elle, évitant mon regard.
Je hochai la tête, sentant la fin de ce moment approcher comme une évidence. Elle disparut un instant dans la chambre pour récupérer ses affaires. Lorsqu’elle revint, habillée et prête à partir, elle hésita à l’entrée, comme si elle attendait quelque chose, une parole qui ne vint pas.
Je la raccompagnai jusqu’à la porte.
— "On se revoit bientôt ?" demanda-t-elle, un éclat indéfinissable dans les yeux.
Je soutins son regard un instant avant de répondre, conscient que la simplicité de cette question cachait bien plus.
— "Oui."
Elle acquiesça en silence, puis tourna les talons et disparut dans le couloir.
La porte se referma doucement derrière elle, et je restai là un instant, la main sur la poignée, avant de soupirer.
Le cours de la vie reprenait son rythme, mais quelque chose, en moi, avait déjà changé.
Chapitre 18
Une tension suspendue
Le quotidien reprenait ses droits. Les jours s’égrenaient dans une routine presque mécanique, mais quelque chose en moi restait en suspens, comme si un fil invisible me rattachait encore à cette nuit-là.
Le studio tournait à plein régime. Entre les rendez-vous, les enregistrements et la gestion des équipes, je n’avais que peu de répit. Pourtant, dans le tumulte des journées bien remplies, je me surprenais à chercher son nom sur mon téléphone, à scruter mon écran dans l’attente d’un message qui ne venait pas.
Elle n’avait rien envoyé. Et moi non plus.
L’absence de communication n’était pas anodine. C’était un équilibre fragile, une façon implicite de laisser le temps décider pour nous. Mais le manque s’installait, insidieux.
Un soir, alors que je verrouillais la porte du studio après une longue journée, je sentis mon téléphone vibrer dans ma poche. Mon cœur rata un battement en voyant son nom s’afficher sur l’écran.
— "Toujours vivant ?"
Un message court, léger en apparence, mais dont je pouvais deviner l’intention cachée.
Je pris une seconde avant de répondre.
— "Ça dépend des jours. Et toi ?"
L’attente fut brève avant qu’une nouvelle vibration ne rompe le silence de la rue déserte.
— "Je pourrais te poser la même question. Tu as disparu."
Un sourire effleura mes lèvres. Elle jouait sur les apparences, mais je percevais l’interrogation sous-jacente. J’hésitai un instant, puis tapai ma réponse.
— "Disons que je voulais voir si tu allais venir me chercher."
Je rangeai mon téléphone dans ma poche et levai les yeux vers la ville endormie. Le jeu n’était peut-être pas terminé, après tout.
Une nouvelle vibration me ramena à la réalité.
— "Et si je venais te chercher maintenant ?"
Je restai un instant immobile, pesant ses mots. L’envie était là, indéniable, mais quelque chose me retenait. Peut-être la peur que cette attirance se transforme en un jeu sans fin, un cercle vicieux où chacun attendait que l’autre flanche en premier.
Mais je n’étais pas homme à fuir les défis.
— "Je suis encore au studio. Si tu oses."
Quelques minutes passèrent sans réponse, assez pour que je me demande si elle avait changé d’avis. Puis, le grondement d’un moteur attira mon attention. Une voiture s’arrêta devant le bâtiment, et derrière la vitre teintée, son regard accrocha le mien.
Elle était venue.
Je n’hésitai pas et ouvris la porte du studio, l’invitant à entrer. Nous marchâmes à travers le couloir faiblement éclairé, passant devant les cabines où certaines filles étaient déjà en pleine session. Derrière les vitres insonorisées, des jeunes femmes, et d’autres plus mûres, discutaient avec leurs clients ou se trémoussaient face aux caméras, leurs voix couvertes par le brouhaha feutré de l’activité nocturne du studio.
Elle observa la scène sans un mot, son regard capturant les détails de cet univers qu’elle connaissait sans doute déjà, mais qu’elle voyait cette fois sous un angle différent. L’intimité exposée, le commerce du désir dans toute sa complexité, le contraste entre le contrôle et l’abandon calculé de chaque performance.
— "Toujours aussi fascinée ?" soufflai-je en continuant d’avancer.
Elle tourna la tête vers moi, un sourire indéchiffrable sur les lèvres.
— "Toujours aussi intriguée," corrigea-t-elle.
J’ouvris la porte de mon bureau et l’invitai à entrer. Ce soir, les règles avaient changé.
Toujours avec nous ?????
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Un jour de grande lucidité, celui qui suit la consommation de drogue la plus puissante jamais encaissée, quand il n’y a plus ni douleurs, ni envie dévorante de consommer, je me suis dit, avant d’oublier (comme si souvent), que la drogue n’était qu’une couche de camouflage supplémentaire, pour masquer une douleur honteuse ou banale (et sûrement un peu les deux à la fois). Ce que raconte mon histoire avec la drogue, c’est quelque chose de plus « cool » que la réalité des choses, ma consommation de drogue a une valeur sociale de démarcation, c’est un fait. Et comme beaucoup de gens, j’ai besoin d’être vu dans la foule, j’ai peur de passer inaperçu. Alors je suis prêt à tout pour que l’on me remarque… La drogue, ma drogue, était aussi bête que ça, et depuis que je me suis souvenu de ça, elle me fout la paix.
J’avais écrit donc le lendemain de ma première injection de morphine intraveineuse le texte que je partage en suivant. J’ai longtemps hésité à le publier, mais je me dis que c’est le dernier coup de burin porté à ma carapace robotique, celui qui ouvre une brèche vers la carte mère. Ce n’est pas une destination mais une porte qui s’ouvre. La démarche me semble contraire à la pudeur, au-delà de ce que je m’étais autorisé à exposer, mais aujourd’hui je me sens assez fort pour soulever ce fardeau honteux et vous en confier une partie, si ça vous tente de me filer un coup de main. Sinon tant pis, les mots qui résonnent dans le vide soulagent aussi de toute façon. Je ne veux plus me sentir comme une victime en colère, rongée par l’envie de brûler la planète entière pour montrer sa valeur. Je crois bien que la porte s’ouvre sur tout autre chose, et je remercie chaque paire d’yeux attentifs, chaque paire d’oreille bienveillante de m’avoir aidé à trouver le chemin de cette porte. C’est marrant, j’ai réécouté les Doors hier soir, alors que ça faisait des plombes que j’avais pas eu envie. I’m the Crawling King Snake…
« J’ai un petit temps pour tenter d’écrire cette histoire, « la drogue et moi ». On la fait commencer quand cette histoire, et où ? On commence par les paquets de gâteau qu’on bouffait comme des crevards sur le parking d’Intermarché, ou les bonbons qu’on s’avalait avec notre argent de poche ? Ça semble hors sujet même si c’est quand même un peu lié, d’ailleurs, je suis en train de bouffer des sucreries pendant que j’écris ça. Enfin, si on considère que la bouffe est une drogue, on vide de sens, à mon avis, ce que drogue semble sous-entendre. À ce moment-là, l’eau ou l’air ou l’amour est aussi une drogue…
Donc petite réflexion préalable : c’est quoi une drogue, d’après moi ? Ça donnera déjà une petite idée de la suite, et donc du point de départ à donner à cette histoire. D’après moi, la drogue est une substance psychotrope qui perturbe l’état de conscience ou de vigilance, le cours de la pensée ou le mode de perception sensoriel de celui qui la consomme avec pour conséquence une sensation de plaisir. C’est peut-être imprécis, mais l’idée, c’est que la consommation de drogue me sort de mon état psychique « normal », en me procurant du plaisir, du bien être. Il doit exister mille controverses d’experts, des substances frontières.
Alors je vais être plus explicite : pour moi, d’abord et surtout, l’alcool est une drogue. La cigarette n’en est pas vraiment une, parce que ça ne modifie pas l’état mental, par contre, c’est sacrément addictogène et ça procure du plaisir à très brève échéance (donc c’est un problème majeur dans le champ de l’addictologie). Cannabis, héroïne, cocaïne, amphétamines et diverses drogues de synthèse, bah ce sont des drogues (d’ailleurs, mon idée du mot drogue vient sûrement de là). LSD et autres hallucinogènes sont également des drogues, évidemment. Pour les médicaments, c’est plus subtil, mais je considère que les opiacés sont des drogues, sans aucun doute. Les benzos (=BZD) et apparentés également (même si on est plus dans le soulagement que le véritable plaisir ou bien être, alors c’est peut-être entre deux, par contre, hautement addictogène etc… une belle saloperie). Antidépresseurs : non, pas de modification directe de l’état mental. Autres médicaments à l’usage détourné : kétamine = il semblerait, même si je n’en ai jamais pris à dose suffisante, que ce soit bien de la drogue, et de la bonne… DXM = drogue à mi-chemin entre plein de trucs, mais pour moi, ça a un côté psychédélique comme le LSD d’après les retours d’expérience auxquels j’ai pu avoir accès (mais je n’ai jamais pris de LSD, à mon grand regret semblerait-il). D’autres médicaments style antiépileptiques détournés ? Je ne sais pas, mais il semble que si c’est juste sédatif, c’est pas vraiment une drogue pour moi. Si c’est stimulant ou euphorisant, alors c’en est.
On va considérer que les BZD sont des drogues pour la suite, même si on pourrait en discuter un bon moment à mon avis. Voici donc, dans l’ordre chronologique la liste des drogues que j’ai consommé à ce jour : BZD in utero ? Pas certain, on va écarter ça. Ça donne donc : alcool, cannabis (quoique ça a dû sortir plus ou moins en même temps, à la fin de la troisième, début du lycée), BZD, une gélule de morphine pendant mon stage infirmier, DXM, opiacés (codéine, tramadol, morphine), une dose homéopathique de kétamine volée à un patient, partagée avec deux internes tordus, insignifiant, et j’avais oublié le protoxyde d’azote (évidemment une drogue).
J’ai ingéré de la drogue, d’abord et surtout, j’ai fumé de la drogue, inhalé de la drogue et je me suis injecté de la drogue, par voie sous-cutanée surtout et intraveineuse une fois, récemment, ce qui déclenche cette démarche de soins dont ce récit fait partie. Peut-être même que cette histoire est le soin qu’il me faut : écrire ça, cette histoire avec toute sa futilité, son caractère dérisoire. Une histoire de provocation, d’errance, de transgression, d’aveuglement, d’immaturité et de colères mal digérées, de frustrations qui plombent le moral. C’est aussi un peu l’histoire d’une société, d’une époque, d’une sous-culture voire d’une culture au sens plus large. C’est surtout l’histoire d’un adolescent qui voulait devenir un adulte, meilleur, plus cool que les adultes qu’il avait autour de lui ; en même temps que celle d’un adulte qui voulait redevenir adolescent ou enfant, parce que c’est chiant d’être un adulte en fait.
La drogue et moi, c’est juste mon histoire. On pourrait, sans sous-entendre que je ne suis rien sans la drogue, mais quand même ça susciterait des interrogations chez le lecteur, reformuler le titre de cette histoire : qui suis-je ? Dis-moi quel drogué tu es, je te dirai de quoi tu es fait etc… j’avais intitulé ma première aventure d’écriture autobiographique un peu romancée : Where is my mind ? Référence directe et on ne peut plus explicite au morceau bien connu des Pixies, découvert par le grand public dont je fais partie, dans le film Fight-club, lui même une adaptation d’un livre que je n’ai pas lu. Mais ce film, à l’époque, m’avait beaucoup plu, de même que ce morceau, qui condense bien cette sorte d’errance dont il est question dans le film, de manière un peu surréaliste et provocatrice : l’errance d’un jeune homme paumé dans une société tordue. C’est la grille de lecture que j’en fais, des symboles de lutte contre la société de consommation, de volonté de grandeur sans limite, la violence comme exutoire toléré et stimulé par la société qui devient rejetée par cette société quand elle se retourne contre elle, effrayée par le monstre qu’elle a créé. Cette espèce de fascination obscène qu’on peut avoir pour la violence dans cette société, sans que ça perturbe grand monde, quand on est un homme.
Bref, il s’agissait la première fois de revenir là-dessus, ce moi paumé de l’époque, ne sachant pas s’il devait se radicaliser de façon violente dans une forme de nihilisme. J’ai ressenti ça à un moment, une sorte de tentation un peu nihiliste violente, de volonté d’auto-destruction, mais ça m’est passé, quelques bonnes doses de BZD et d’alcool plus tard, après avoir vécu quelques semaines chez JJ, VJ et leur petite A qui avait moins d’un an, à l’époque où j’étais sans domicile fixe. Je n’ai plus trop le temps d’écrire, je vais recevoir ma patiente de 14h. Voilà où j’en suis, à réécrire l’histoire sans vraiment de filtre cette fois, même si c’est sûrement un peu dur, en remontant un peu avant, juste avant le lycée, juste après les premiers contacts avec les parties génitales d’une fille, avant une longue traversée du désert érotique, solitaire et éprouvante, ponctuée par quelques mirages qui n’ont rendu que plus insupportable ma soif de l’époque. Le manque, la tentation, le soulagement compulsif qui ne trompe personne. J’avais dit que je faisais tourner ça autour de la drogue, on laissera le sexe pour une prochaine étape, mais inévitablement tout est lié, bien sûr.
Mais voilà, la personne qui va écrire cette histoire, est un peu à la fois trois choses : père de famille, médecin et musicien. Et cette personne est à cent pour cent un petit con pour la vie, un casse-pied, qui ne fait jamais vraiment ce qu’on lui demande ni ce qu’on attend de lui, pour le plaisir de quand même un peu faire chier le monde, un petit sourire en coin… et qui pousse la provocation jusqu’au point où ça commence à craquer un peu, mais qui s’arrête avant que ça casse vraiment.
Parfois, je me demande si j’en fais pas un peu trop, si je ne dramatise pas un peu autour de ma situation, pour me donner un truc en plus, une certaine singularité issue d’une forme de souffrance, qui serait la condition sine qua non de la vraie grandeur d’âme. Il m’est arrivé dernièrement de me demander si toute cette histoire d’attouchement n’était pas un peu exagérée, ou du moins son impact un peu gonflé pour coller à l’époque. Oui, c’est vrai, mon grand frère a mis sa bite dans mon cul, peut-être aussi dans ma bouche, je sais plus trop quel âge j’avais. Mais je sais que je n’étais pas assez grand pour bander décemment (ou bien pas assez excité par la vue d’un cul masculin) parce que, magnanime, ce grand frère m’a tendu sa croupe pour qu’on soit sur un pied d’égalité. C’est si terrible que ça ? Bon, on avait dit qu’on ne parlerait pas de sexualité sur ce coup là, mais on avait quand même axé les soins sur ce traumatisme la dernière fois, mais pas que. Je sais pas si on avait parlé du cas de mon petit frère, qui avait dû se pénétrer avec un jouet sur ordre de notre grand frère, avec ma collaboration plus ou moins complaisante. Je crois que cet épisode me dégoûte aujourd’hui plus que celui du mâle alpha qui me dépucèle la rondelle.
J’essaie de tourner ça en dérision pour évacuer, mais il faut quand même admettre que ce n’est pas si anodin que ça, et bien se dire que quand même, faut pas s’étonner si on a tous un petit pète au casque dans cette fratrie… Mais mon petit frère à l’air de bien s’en sortir, il a l’air bien avec sa copine, fait de la photo, semble heureux, aujourd’hui je suis soulagé. Et puis il ne semble pas m’en vouloir, on reste proches sans se voir ou se parler si souvent, c’est ça qui compte. Quand à mon grand frère, il est en prison au moment où j’écris ces lignes, mais ça pourrait être l’objet d’un autre récit.
On pourrait imaginer lire ces quelques lignes d’introduction assez crues, dures, doutant de la véracité et de la profondeur réelle des traumas d’enfance (au fond, est-ce qu’on n’en fait pas un peu trop de nos jours ?) et de leurs conséquences - parce que c’est vrai que si on laisse le champ libre aux psys, on va nous demander de mettre en place en urgence une thérapie EMDR chez nos chers bambins s’ils perdent leur hamster chéri - pendant qu’on filme ce couillon grassouillet casser deux ampoules de dix milligrammes de morphine, remplir une seringue de cinq millilitres avec les deux cc de liquide translucide, dans le cadre aseptisé d’un bureau de consultation, à la nuit tombée. Là et à cette heure, seul dans ce groupement de cinq médecins, cet idiot embarque ensuite sa seringue, s’assoit sur la chaise peut-être pas très propre sur laquelle ses patients se sont assis toute la journée pour lui raconter leurs malheurs (là encore, on pourrait deviser sur la réalité et la profondeur de leurs maux…) et commence à serrer sa ceinture autour de son bras nu, le gauche, pour être aussi habile que possible pour attraper la veine du pli du coude sans la faire claquer. Il faut dire qu’il n’a pas prélevé de sang veineux ni posé de cathéter depuis une paire d’années, alors il se demande s’il va réussir son coup, mais ne doute pas vraiment. Au fond, quand il veut quelque chose, vraiment, il l’obtient. Et là, il le veut vraiment, ce shoot. Il avait réussi la veille à désamorcer cette crise, ou du moins la différer, en envoyant un message au psy qui l’avait suivi la dernière fois (à l’époque où il ne bouffait que de la codéine, mais du matin au soir), ce qui lui avait permis de rentrer à la maison pour serrer son fils de deux ans et demi dans ses bras, et sa femme enceinte de six mois, en n’ayant ingéré que trois milligrammes de bromazepam, pour se calmer quand même les nerfs. Mais durant tout cette journée de mercredi, il avait cherché à contacter quelqu’un, parce qu’il sentait qu’il avait encore envie de ça, sa psychologue n’avait pas répondu, pas plus que le centre d’addictologie. Alors il avait fini par voir rouge, se sentant abandonné, quasiment obligé par un alignement morbide de planètes à se shooter. Cette fois, rien à voir avec les sous-cutanées de merde, on entre en première division des camés : le monde merveilleux de l’intra-veineuse.
Cet imbécile a bien repéré la veine tuméfié par le garrot de circonstances qu’il serre entre ses dents, repasse un coup d’alcool qu’il avait préalablement soigneusement déposé sur un paquet de compresses stériles, et d’un geste sûr enfonce son aiguille dans la veine, vérifie qu’il est bien en place en tirant d’une façon étonnamment habile sur le piston à l’aide de son index, et s’émerveille de voir remonter du sang foncé. Il ne se rappelait plus vraiment que le sang veineux a cette couleur, mais savait instantanément qu’il était temps de relâcher le garrot sans faire bouger l’aiguille, et de se dépêcher de vider la seringue dans sa veine, sans réfléchir. On pourrait mettre un peu de musique pour ajouter de l’ambiance, du rock assez sale, fait par un camé mort la seringue au bras et un canon dans la bouche, Kurt Cobain par exemple, « rape me my friend », pour faire écho à ce qu’on disait avant, ou le morceau qu’on entendait dans la bagnole de Jack, dans Lost, quand il pétait un câble parce qu’il voulait absolument retourner sur sa putain d’île, morceau qui s’intitule « Scentless Apprentice », ce serait encore mieux. Et là, sans paniquer, en même temps qu’il retire de façon fluide la seringue pour y appliquer fermement sa compresse imbibée d’alcool (faudrait quand même pas garder de marque trop flagrante de ce shoot), il reçoit le train des opiacés en pleine tronche, le souffle coupé par l’extase cent pour cent chimique et artificielle qu’il vient de vivre, en poussant un petit gémissement qui n’est pas sans évoquer l’orgasme, mais d’une autre nature cette fois. Et puis les jambes comme coupées, et une vague de chaleur qui s’infiltre partout, bientôt sur sa tête chevelue, il se dit que les couleurs semblent plus chaudes que d’habitude. Le désespoir laisse place à une sorte de bien-être, après tout, il faut profiter de cet instant. Oui, il a franchi une ligne rouge, la ligne de démarcation entre le consommateur festif de psychotropes et le camé, mais puisqu’on en est là, autant prendre son pied et profiter de la défonce mémorable qu’il est en train de se payer (au frais de la sécu, d’ailleurs).
Mais il est tard, et je vais commencer à plier mes bagages pour retourner à la maison, après un peu de travail administratif. Je pense que je vais écrire un bouquin pour raconter cette histoire, au fond, c’est un peu ça l’idée, une espèce de mise en scène d’une détresse factice destinée à moi-même . J’en sais rien, je ne dois pas être trop dur avec moi-même, mais quand je me sens me complaire dans ce récit, en me disant que quand même, c’est dingue que ce soit une histoire vraie, que je suis une sorte de héros des temps modernes, je me dis que le problème est un peu là, que l’omniprésence du spectacle (films, séries) dans notre société peut nous flinguer un peu le cerveau en faisant de nous une sorte de binôme (trinôme ?) Acteur - réalisateur - spectateur. À tour de rôle ? En même temps ? Et puis auteur et scénariste aussi, voire même compositeur de la bande son. J’ai ce sentiment dérangeant d’être le produit de mon époque, aussi tristement commun et sans saveur que d’autres l’ont été à leur époque, juste un peu plus râpé du bulbe peut-être que nos ainés, quoique ? À chaque époque sa merde, nous, on n’a (jusqu’ici) pas connu de guerre, faut croire qu’on a besoin de spectaculaire pour se sentir exister, que la routine confortable de travail et famille ne donne pas assez à manger à l’esprit. Mais comment et quoi donner de plus à ce monstre vorace ? Ou bien ce n’est que du conditionnement, on pourrait tout à fait s’en contenter, de ce confort, mais comme personne n’a jamais réussi à le faire, on rejoue sans cesse le même drame, la même merde, le même spectaculaire morbide parce qu’on ne conçoit réellement pas grand chose au delà de sa propre petite personne insignifiante. Puisque j’en ai bavé, les autres en baveront, comme ça ils seront grands et forts comme moi. Oui chef, et que le règne du sang prospère pour l’éternité. Quelle bande de branleurs sans envergure…
Je suis maintenant posé dans le canapé de la salle de jeu, pensée comme un lieu pour P, et pour son papa. Ici, on peut jouer avec divers jouets, dont un ampli qu’on peut brancher et pousser sans craindre de réveiller un enfant ou sa maman. C’est évidemment devenu mon lieu refuge, ma cabane, où je végète dans le son pendant des heures durant les nuits d’insomnie, ou bien avant d’aller me coucher le soir en rentrant du travail, ou encore pendant la sieste de P le week-end. Les lundis aussi, je ne travaille pas et P est chez sa nounou, alors je passe le plus clair de mon temps ici également. Ça en dit long sur la maturité du type, planqué dans sa cabane dès qu’il le peut, en repli quasi autistique ici. Mais faut pas croire, les amis, j’ai aussi fait des trucs de vrai homme depuis qu’on a emménagé ici, comme reboucher des tranchées, passer la tondeuse ou mettre de l’huile sur les gonds d’une porte qui grinçait. J’ai même, pas plus tard que le week-end dernier, trois ou quatre jours avant de prendre la direction de Junky City par l’autoroute qui mène à la gare centrale, rangé le garage et les outils qui y étaient entassés n’importe comment, en en faisant un vrai établi avec une étagère que j’ai montée tout seul, des outils suspendus au mur et un plan de travail dégagé pour pouvoir y bricoler.
Un homme, un vrai. Parfaite illustration de ce qu’un vrai père de famille doit faire. Bon, après, donner le bain au petit, changer sa couche, faire la cuisine avec lui, lui chanter des chansons et lui répéter tous les soirs que je l’aime très, très, très fort, toujours, toujours, toujours et que c’est la seule chose qu’il a vraiment besoin de retenir ; normalement un vrai homme ne devrait pas se rabaisser à faire ça. Tout au plus lui apprendre à jouer au foot ou tirer à la carabine, voir décapsuler une bière avec ses dents. Mais bon, je ne suis qu’un apprenti père de famille idéal, et puis je n’ai pas encore de carabine. Et mes dents sont trop fragiles pour que j’essaie de décapsuler une bière avec, c’est le dentiste qui me l’a dit. Pas qu’il ne fallait pas ouvrir de bière avec mes dents, mais qu’elles n’étaient pas en super état. Depuis, je fais l’effort de me laver les dents deux fois par jour.
Vous allez me dire : on s’en branle de tes chicots, on veut du sexe, de la drogue, des bastons de toxico, des putes à dix euros et des virées à Amsterdam au Sphinx hôtel… patience les amis, vous aurez un peu de tout ça au fur et à mesure, on va remonter le temps, lentement. Mais on est bien, là, dans ce canap’ ce soir, entre deux craving et dans l’attente du rendez-vous avec la psychologue, un milligramme et demi de bromazepam dans le cornet et soixante six millilitres de bière à cinq degré d’alcool dans la panse, d’une fameuse marque prisée des différents James Bond et qui nous ramène à Amsterdam (ça fait deux virgule quatre unités d’alcool il me semble, d’après la bouteille, et c’est déconseillé aux femmes enceintes). Vous voyez qu’on cause quand même un peu de drogue ici, mais j’avoue que quand je parlais des dents, j’ai plutôt fait le lien avec la morphine, évidemment. On y reviendra plus tard, quand on parlera de cet hôtel miteux dans le Vallespir avec une gratte, divers schémas de gammes et un gros kif à monter et descendre une gamme pentatonique mineure, comme un gland, pendant des heures, tout seul, avec un abcès dentaire et une trousse d’urgence contenant quelques ampoules de morphine. La première injection, pas la dernière, j’avais écrit un truc sur un bout de papier à l’époque, je sais plus ce que disait cette connerie, mais ça devait dire vaguement que j’étais un grand malade d’oser franchir cette ligne rouge. Quel vantard je peux être parfois, ce n’était qu’une sous-cutanée, je ne me rappelle plus de la dose mais je suis presque sûr que c’était guère plus de cinq milligrammes. Finalement, c’était peut-être plus le dépucelage de ma guitare que la drogue qui me faisait planer, parce qu’avant ça, je jouais vraiment des trucs au hasard, et ça devait vraiment être de la merde. Une penta jouée plate, même en montée et descente, à côté de cette bouillie informe du tout début, ça devait être extatique ! Je me rappelle que je ne savais même pas encore enchainer deux accords ouverts à cet époque, ou pas vraiment, et que je m’étais éclaté quand j’avais réussi à passer de façon assez fluide de la mineur à do majeur. Vous avez vu, du rock, de la drogue, manquait plus que les putes et la destruction frénétique du mobilier (voire de la guitare, voire des putes…) pour s’y croire. Mais désolé, je vous donne juste un petit avant-goût comme ça, au hasard des errances de mon esprit ravagé de (déjà trop) vieux junkie…
J’ai bien envie de brancher mon ampli, maintenant, à défaut de vouloir m’injecter des trucs, et pour le coup, rien ne pourra m’en empêcher. Mais à quoi ça sert, ça, de perdre son temps à faire tourner quelques riffs qu’on bricole selon l’humeur ? Parfois ça ne sert vraiment à rien, on se fait chier, alors il faut faire court. Souvent, ça fait quand même du bien et on arrive à se perdre dans le temps et le son, et c’est déjà assez chouette comme sensation. Des fois, ça mobilise des trucs vraiment profonds, enfouis dans les viscères qui font vibrer toute ta carcasse jusqu’à te faire chialer ou bien t’arracher un sourire idiot. Qu’est-ce qui fait qu’on se fait chier ou bien vibrer la tronche ? Une question de maîtrise ou de technique ? Non, ça dépend juste de ce qu’on amène avec nous, du vrai besoin de musique, des fois on pense que, mais en fait non, et des fois on imaginait pas que ça nous ferait ça. J’en sais rien, et c’est bien, de pas vraiment savoir à l’avance, de pas avoir de baguette magique, ou de formule de rentabilisation du temps musical, et c’est à ça que ça me sert, de zone d’errance plus ou moins aléatoire, tout en relâchement, parce que c’est bien ce que la musique nous apprend : si on force, si on crispe, rien ne se passe. Le relâchement est la clé (au plan mental, après il faut un minimum de tonus et d’engagement physique mais c’est encore autre chose), si je me dis : il faut que je kiffe ce soir, alors je peux être presque sûr que ça va être de la merde, parce que si j’avais vraiment été dans l’optique de kiffer, je ne me serais pas dit ça.
Bref, tout le monde s’en branle, c’est sûr, de mes pseudo retour d’expérience musicale, moi qui n’ai finalement aucune véritable expérience de la pratique musicale. Je vous parle juste de l’importance de l’état d’esprit, de laisser aller, de lâcher prise, de divagation mentale, on n’est pas loin de l’expérience psychédélique telle qu’elle semble décrite, mais de ce côté, malheureusement, à part quelques « trips » sous DXM, je n’aurais pas grand chose de plus à vous raconter. Aucun champi, aucun acide n’a jamais réussi à venir chatouiller mes neurones, à mon grand regret, je pense, mais je crois qu’on sera amené à en reparler. Je vous laisse les amis, j’ai une pédale de fuzz qui s’impatiente…"
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j'ai rencontré Julien par le biais de petites annonces sur internet, sur un site qui possède un chat.
je lui offre une prestation à domicile, un SOS fellation en quelque sorte.
La 1ère fois il s'était allongé sur le canapé du salon pendant que je le suçais à genoux par terre, penché sur sa très belle queue (environ 16 cm pour un diamètre de 3 cm). je prenais tout mon temps en étant délicat, sensuel, je léchais, suçais, taquinais du bout de la langue, je pratiquais à différentes vitesses. La queue restait bien dure mais rien ne sortait, je trouvais le temps long mais je m'étais présenté comme une suceuse, il fallait assumer sans rien dire. Au bout d'un moment je l'ai masturbé tout en continuant mes va et vient buccaux. Il a mis encore un certain temps avant de montrer quelques signes révélateurs et finir par exploser de plaisir dans ma bouche.
j'aime son sperme, il est abondant et a bon goût.
Quelques jour après nous nous sommes "revus" sur le site et avons dialogué. Il préfère que je le suce en le branlant un peu fort. ok je ferai comme ça.
Aujourd'hui je passe sur le site en début d'après-midi et il m'avait laissé un message : "t'es libre à 17h45 ?"
je répondais "oui" avec un smiley sourire et me déconnectais.
Par la faute d'un entrepreneur qui est arrivé chez moi en retard pour faire un devis, je ne me suis reconnecté qu'à 17h45. Immédiatement je l'ai trouvé sur le chat.."Tu viens et tu me suces rapide" a été la conclusion d'un très bref échange.
10 minutes plus tard j'étais chez lui. Nous somme monté dans sa chambre, il s'est mis nu et s'est allongé sur le lit, jambes écartées, queue presque déjà en érection. j'ai posé mes lunettes, me suis agenouillé au sol et j'ai commencé à le sucer en le masturbant virilement. Il ne disait rien mais j'entendais ses soupirs... Au bout de 3 à 4 minutes il a poussé un cri rauque et j'ai senti son foutre inonder ma bouche gourmande. Tout en avalant je cessais la masturbation et continuais un va et vient avec la bouche de manière plus délicate. j'ai profité de tout son jus et l'ai sucé tendrement jusqu'à ce qu'il redevienne mou.
Il a remis son pantalon, j'ai pris mes lunettes et je suis parti.
J'aime énormément me sentir un objet, un chien qu'on siffle et qui vient aussitôt pour boire sa dose de sperme.
Aller-retour avec dégustation : 30 minutes
j'ai encore son goût dans la bouche en écrivant, j'aime ça. je vais retarder au maximum la prochaine gorgée d'eau...
Voilà je suis une bouche à foutre aux ordres de Julien...
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Ce n'était pas mon premier munch... et ce ne sera pas le dernier. C'est malgré tout à chaque fois le même chamboulement et les mêmes montagnes russes émotionnelles.
Aller à un munch n'a rien d'extraordinaire mais me confronter à des inconnus et surtout aller à leur rencontre est une épreuve et va à l'encontre de ma nature.
J - 4 :
Je vois l'évènement sur Fetlife... c'est de nouveau le lieu du tout premier munch où je suis allé. C'est rassurant car je "connais" le lieu.
Je m'inscrit en "intéressé" et non pas en participant pour volontairement ne pas faire de deal avec moi même et me laisser le temps de la réflexion.
J - 3/ -2/ -1 :
Je diffuse sur les chats auxquels je participe l'idée selon laquelle je vais à un munch...
Non pas pour être encouragé ni même pour recueillir des avis mais pour me mettre moi même au pied du mur. J'ai toujours pensé que j'étais le genre d'homme qui fait ce qu'il dit. Je m'impose un point de non retour...
Jour J :
Le vendredi est le jour le plus long de la semaine car il précède le weekend.
Celui ci passe étonnamment vite. Je vois les heures qui défilent anormalement rapidement assis devant mon écran au bureau... alors que le stress monte à mesure que le moment de partir se rapproche de plus en plus.
Je traîne des pieds jusqu'au métro comme pour ralentir mon allure....
J'ai 3 changement à faire... 3 occasions de faire demi tour. Je compte nerveusement les lumières qui s'éteignent une à une sur le plan de la ligne à mesure que le dernier train me rapproche de ce bar. Le "Banco"
Je n'ai cette fois pas besoin de mon Google Maps pour trouver le lieu. Ma nervosité lors de ma première venue à imprimé des repères presque indélébiles au plus profond de ma mémoire.
J'arrive devant l'entrée volontairement une trentaine de minutes avant le début de la soirée pour ne pas arriver parmi la foule qui m'empêcherait de me recentrer et de faire face sainement à mes émotions. Je me tiens seul sur le trottoir d'en face et m'allume une cigarette pour tenter de calmer mes nerfs... elle est trop courte... comme avant chaque munch.
L'envie de m'en allumer une seconde me traverse l'esprit mais je me le refuse. La première est justifiée mais une seconde ne serait qu'un moyen assez lâche de retarder les conséquences de ma décision.
Malgré tout, mon esprit n'est pas apaisé. J'ai besoin d'aide...
Mon casque vissé sur le crâne, je lance "Bleed" de Meshuggah à pleine puissance sonore... le rythme mathématique et la voix agressive du chanteur me détruisent les oreilles et me vident de mes hésitations.
Le chant guttural et saccadé résonne comme un chant guerrier qui me motive à "à aller au combat".
Le lieu n'étant pas privatisé mais ouvert au public, une masse de personnes est en "terrasse" à boire entre amis, non concernés par cette petite section de la salle réservée à l'évènement. Je longe le trottoir d'un pas décidé pour me retrouver face à la vue de ce petit espace dédié où je devrais bientôt aller faire l'effort.
Je traverse enfin la rue lorsque l'heure est arrivée. J'entre dans le bar et me dirige vers cet espacé dédié. Des gens sont devant moi, ils rient en attendant de pouvoir entrer.
Ils me font presque regretter mon choix d'être venu seul... sans personne amie avec moi... sans "béquille" pour moins avoir à assumer mon inconfort.
Je pense malgré tout à M. avec qui j'ai parlé hier et qui elle, doit sûrement faire l'effort d'aller à son premier munch. Notre pacte de non retour ne me rassure pas mais me fait sourire alors que j'attends de pouvoir entrer.
J'écoute la présentation de l'évènement faite par une organisatrice. Présentation que j'avais déjà entendue lors de ma première venue. J'aurais pu m'en passer mais j'ai ressenti le besoin de l'entendre à nouveau comme pour avoir la possibilité de m'approprier le lieu et l'ambiance.
Alors qu'un groupe s'installe à une table, je les rejoins dans un reflexe qui m'a surpris.
J'aurais simplement pu leur demander si ça ne les dérangeaient pas que je me joigne à eux mais j'ai volontairement choisi de leur demander si je pouvais M'INCRUSTER avec eux... car il s'agit de cela... soyons clairs... et il faut accepter son rôle d'inconnu parmi ceux qui se connaissent déjà.
Je m'installe et la conversation se lance. Je reste d'abord silencieux.
Je vois des verres sur la table... leurs verres qu'ils font trinquer.
Je résiste à l'envie d'aller me prendre un verre... je refuse pour le moment.
L'alcool, ce lubrifiant social...
Je ne suis pas venu pour boire un verre avec mes amis mais pour me confronter à cette situation une nouvelle fois.
Je suis assis avec eux, ils discutent. Je respire... Je veux ressentir cette situation d'inconfort, celle où je ne semble ne rien avoir à faire ici, avec eux.
Me servir un verre tout de suite me donnerait "quelque chose à faire de mes mains", me donnerait un but autre... boire. Ce serait une fuite, la facilité.
Quelques mots sortent de ma bouche et la tablée est accueillante et me laisse entrer dans le cercle (merci !!!). Je me présente et écoute les présentations de mes voisins de chaise... ça y'est, je mérite ce verre. Je m'excuse et vais me chercher un whisky avant de les rejoindre.
Alors que d'autres nous rejoignent, nous nous retrouvons serrés les uns aux autres et dans le passage. Je suggère alors que nous allions nous mettre à une plus petite table dans le fond de la salle pour des raisons plus pratiques... ce que nous faisons.
Le groupe se scinde en deux.
Même si ce n'était pas mon intention, je me rends compte que je me sens mieux en "petit comité". Nous échangeons et nous rions même... beaucoup.
Je m'éclipse une première fois. J'ai besoin d'un moment pour me recentrer. Je sors fumer une cigarette. Il y a désormais foule dehors... mais je me sens étonnamment seul.
Les discutions et rires de la foule ne sont qu'un bruit de fond autour de ma bulle.
Je me sens bien...
Heureux d'avoir fait l'effort de venir... heureux de m'être fait violence.
Je retourne m'assoir mais je suis détendu. J'ai rencontré 4 personnes qui m'ont mis à l'aise naturellement. (Merci)
Nous échangeons et nous rions. Je vais me chercher un second whisky... celui ci pour l'apprécier...
Alors que je m'apprête à partir, je termine mon verre d'un cul sec... comme pour m'autoféliciter. Je traîne encore un peu avec eux... j'ai aimé les rencontrer.
Je m'en vais désormais.
Une fois dehors, je visse de nouveau mon casque sur mon crâne.
Cette fois, j'ai envie de musique douce. Ce sera "Nude" de Radiohead.
Je prends le métro. Je suis par hasard rejoint par deux personne que j'ai pris plaisir à rencontrer ce soir pour quelques arrêts.
Arrivé à mon premier changement, je parcours les couloirs pour prendre mon prochain métro. Je m'arrête au milieu des escaliers et je les remonte... je ne finirais pas le trajet en métro. Je vais prendre un Uber... ce soir, ce n'est pas "gaspiller de l'argent pour rien".
Ce soir... je le mérite.
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J'ai un vrai problème de timing, c'est indiscutable... alors comme d'habitude, je vais continuer à faire les choses à l'envers... le début, enfin la suite du début après la fin, qui n'est autre que le commencement du présent, enfin vous m'avez compris !
ce texte est le premier texte figurant sur mon journal enregistré sur cet ordinateur (avec lequel j'écris en ce moment même), il date de 2022, à l'époque je n'avais qu'un garçon P. Et c'était l'été, ma famille squattait chez "moi", comme d'habitude, et c'était le seul moment de l'année où je me sentais vraiment "chez-moi" dans cette maison...
"je viens de me retrouver mis de côté par mon frère et ma soeur, et pendant ce temps, mon grand-frère me taxe du pognon pour acheter ses clopes en taule… et je fais le ménage pendant que Madame dort, encore et toujours. La vie n’est pas loin d’être merdique à ce train là, heureusement qu’il y a P pour amener un peu de joie ici, car même si ça fatigue de s’en occuper, ça fait vraiment du bien, un vrai rayon de soleil doux et frais.
la chaleur est par ailleurs assez difficile à supporter, mais bon, on a la clim alors faut pas trop se plaindre. C’était la première fois depuis que les invités sont là que j’ai pu prendre la guitare acoustique pour jouer un peu ce matin. Difficile de s’y mettre, mais en laissant venir les notes, sans forcer, des trucs assez sympas sont sortis, musique de bourdon, grave ou aigu, quelques petits mouvements harmoniques sans prétention et fugaces pour relancer le thème, pour revitaliser un peu une petite mélodie très attirée par la tonique. Et puis un petit crochet par un peu de couleur blues sans trop insister sur l’impact rythmique, je jouais aux doigts à la main droite. Et puis c’était marrant de jouer un truc un peu planant pour finir, avec P qui faisait du yoga à côté.
Heureusement qu’il y a la musique et P, sinon je crois bien que j’irais faire un tour, refaire un tour du côté de la dépression, la situation avec Madame devient vraiment compliquée. Il me revient des souvenirs de moi qui écrivait déjà des trucs similaires il y a quelques temps, justement quand le dépressif avait pris le dessus sur tout le monde (je crois que j’avais imaginé une sorte de leader tyrannique infatigable assoiffé de réussite, un mec cool qui prenait tout à la légère et qui laisse tout pisser, et un dépressif, émotif, hypersensible et assez hypnotique qui peut réussir à endormir tout le monde). À l’époque, le dépressif avait profité de l’éternelle lutte entre le branleur et le leader pour prendre le dessus. Depuis, il faut bien dire que le leader et le branleur ont couché ensemble et mis au monde le papa, une sorte de mélange des deux. Le dépressif n’a plus trop sa place du coup, le leader et le branleur sont trop occupés à pouponner le papa, alors le dépressif se laisse crever par là. Mais il est toujours prêt à foutre la merde celui-là…
Enfin, la vie est une aventure étrange, on peut choisir de se raconter un tas d’histoire qui veulent concurrencer celle qui s’écrit sans qu’on ait son mot à dire : la réalité, mais cette dernière a une fâcheuse tendance à ne pas m’intéresser, c’est sûrement que le branleur a réussi à prendre plus de place que le leader aimerait l’admettre dans l’éducation de leur rejeton papa.
Une famille de gars dans ma tête, c’est une image sympa qui pourrait me valoir quelques regards effrayés de gens qui manquent cruellement de poésie et qui vivent tyrannisés par la norme : ceux-là je les plains et les méprise à la fois. On ne se refait pas, le leader reste un type en colère, on se demande bien d’où ça pourrait venir… en fait pas où on croit : quand je pense leader, je pense maman ; quand je pense branleur, je pense papa. Un tyran psychorigide vociférant et un mollusque sans volonté propre qui ne pense qu’à son bon plaisir… On est bien servi à la donne, merci, il y a chances que l’on gagne quand même la partie, allez savoir. La beauté est dans les mélange, la singularité aussi : bienvenue au monde, papa Genderbender, médecin, père de famille, musicien aux heures creuses et agent de suivi et de réinsertion de détenus en détresse, joignable 24h/24 et 7j/7, femme de ménage de remplacement et jardinier du dimanche qualifié en terrassement au titre de manoeuvre bénévole sous la coupe du directeur de travaux qui tyrannise l’inconscient de mon épouse moribonde.
La vie est une bien étrange aventure qui génère de bien étranges spécimens, et c’est ce qui fait son charme. Certains ne voudraient pas de ces drôles de bêtes que sont les humains singuliers émancipés et libres, et ce qui donne un peu froid dans le dos, c'est qu’ils semblent en majorité. Alors chers amis de la poésie, notre temps est compté, bientôt, nous disparaîtrons ou sombrerons une fois de plus dans une forme de clandestinité imposée par les divers obscurantismes fanatiques qui semblent émerger partout, en même temps. J’ai un peu peur pour l’avenir, proche ou un peu moins proche, je dois bien l’avouer, mais j’ai bien compris que cette peur n’a aucune utilité, alors je choisis quelque part de l’oublier, de ne pas vraiment la faire figurer et tant que telle au programme de cette histoire qu’est ma vie et que je choisis d’écrire, tous les jours, pour moi d’abord et pour P surtout. Mon doux rayon de soleil frais…"
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Pourquoi fallait-il que quelque chose d'aussi fervent, chaud, intense, doive disparaître à jamais ? Que resterait-il de nous, de ces instants habités papr notre présence ? Et les souvenirs n'ont même pas la douce consistance de la poussière. Ils sont aussi impalpables et inexistants que les rêves. Juliette, accoudée à la fenêtre de sa chambre, regardait le soir descendre sur la vallée. Le soleil venait de passer derrière les grandes collines, presque des montagnes, que le contre-jour rendait noires, avec des franges de lumière sur le dos des châtaigniers qui montaient courageusement en escalade jusqu'à leurs faîtes. Elle se sentait en paix. Il y avait au loin le tintement des cloches de vaches dans l'ombre, de rares grondements de moteurs d'automobiles que l'on ne pouvait discerner sur la route sinuant sous les arbres, en bas. Des fumées s'élevaient des toits de tuiles des fermes tapies à la lisière des bois. Quelle merveille d'ajouter les fumerolles d'une cigarette aux volutes qui montaient aux flancs des collines, un verre de meursault à portée de la main. La petite ville de Rochechouard était bâtie sur une corniche de rochers dominant la vallée. Les quelque cents maisons qui la composaient se groupaient en troupeau au pied d'un château féodal dont deux tours ébréchées subsistaient seules. Le clocher de l'église, un peu plus bas, ne s'élevait pas très haut au dessus des toits pointus des maisons anciennes. C'était un village typique, les habitants disaient ville, ils y tenaient, "bien de chez nous", dominant de façon assez abrupte, un des plus beaux paysages du monde.
Elle avait baissé les yeux, rouge de confusion. Je compris qu'elle mentait. Ce trouble m'alla droit au cœur. J'étais comme une damnée, j'aurais pleuré de rage. Maintenant, il règne un silence parfait, un silence villageois, à l'heure où les travaux des champs sont abandonnés, un concert de chiens emplit la maison. Juliette, en déshabillé noir, cache pudiquement son corps bruni par le soleil. Elle pense à Marie. Elle n'oublierait jamais leur première rencontre, la mémoire de leur amour à naître, brûlante, glacée, courbées par le désir, comme une bataille d'enfants avec la même innocence et les mêmes rêves. Les yeux fermés, à sa fenêtre, sans pensée, toute envahie de son absence, elle ne peut interdire sa main de glisser le long de son corps et de se caresser. Les amours l'avaient laissé indemne jusqu'à Marie. Elle adore voir la joie de vivre dans ses yeux malicieux, avec la parfaite connaissance de ses doigts soyeux du corps féminin, jamais lasse d'étreintes fiévreuses, toujours à l'assaut. Pour Juliette, les hommes sont le mensonge, avec leurs mains fausses, leur appétit, la politique dont ils parlent; ils font impression jusqu'au jour où leur faiblesse éclate; pour la plupart, ils sont peureux et paresseux, et la faiblesse engendre la vulgarité. Marie était la femme de sa vie. Avec le temps, les corps s'apprivoisent et les caractères se sculptent. Elle avait accepté de se soumettre à elle dans une totale abnégation. La flagellation et les humiliations sexuelles, ça faisait partie de la poésie de Marie. Entre douleur et langueur, supplices et délices, telle de la glace sur du granit, le désir était devenu une terre ardente où s'épanouissait son corps. Quand Juliette évoquait l'anatomie altière de Marie, sa grâce brune et allongée, femme-enfant, fragile et éternellement adolescente, ses seins parfaits, ses longues jambes toujours brunies par le soleil, elle avait peur pour elle, du soleil, des coups de cravache trop violents qui semblaient devoir la brûler. Elle l'aurait voulue, idéalement dans la pénombre d'un boudoir, dans un décor vaporeux qu'elle aurait éclairé de la lueur de ses longs cheveux noir de jais croulant en cascade sur ses épaules nues. Fragile et forte, forte mais attendrissante de faiblesse pensait Juliette en regardant la nuit monter dans le ciel immense. Que ferait-elle sans elle ? Elle serait totalement perdue, désemparée. Juliette s'ouvrit et se cambra au contact de son doigt qui remontait et qui se mit à masser doucement son bouton de chair turgescent qui gîtait dans l'ombre de son pubis. Ineffable lui fut la caresse de son index à l'orée de sa voie la plus étroite, provoquant en elle une sensation de plaisir telle que jusqu'au fond de ses reins, elle fut traversée d'une tension exquise, presque insoutenable. Elle allait jouir. On ne supporte la vie à deux qu'en la dénigrant, seul moyen de l'embellir.
Sa silhouette tournoyante, la rapidité aérienne de ses postures formaient un dessin attachant. Qui pouvait-elle être ? Le temps sembla alors se figer pour l'éternité. Elle s'abandonna à cette jouissance, à cette extase irradiante. C'était comme si son être entier, tout son corps, tous ses nerfs, tout son sang bouillonnant affluaient dans son hédonisme solitaire. Elle eut un éblouissement d'impudicité. Elle cria sa lasciveté, avec des saccades et des soubresauts. Elle demeura debout, les cuisses écartées, les bras mous immobiles le long du corps. Elle avait encore en elle des ondes d'orgasme qui se répandaient dans une fréquence de plus en plus lente, comme les vagues qui meurent sur le sable quand la mer est calme sous un ciel étale. Une femme experte n'aurait pas été plus habile à lui donner autant de plaisir, sauf Marie. Mais elle était heureuse de dormir seule dans le grand lit, avec le calme de la campagne tout autour. Elle allait tirer les rideaux, laisser entrer la lumière du soir recouvrir ses rêves et la lune éclairer les arbres. Sa brutalité lui dictait une sentimentalité de circonstance où elle s'apitoyait autant sur elle que sur le terrible danger auquel elle avait échappé. Le brutal aiguillon des sens, loin de triompher de la de la satiété, ne cessait de la confirmer. Elle ne pouvait échapper à la certitude que la vraie vie est ailleurs, loin des misérables niaiseries de l'amour fou. Ces excès de violence auraient dû constituer l'exutoire à une tension trop forte. Mais l'exutoire devint la passion elle-même, l'excès de leur mode affectif, dans l'effroyable pesanteur de leur frivolité.
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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Afin que vous puissiez vous faire votre propre opinion sur la continuité de mes récits, je vais vous exposer ce qui m'excite réellement dans différentes situations, à travers plusieurs récits. Certains faits on était réalisé d'autres que je souhaiterais essayer.
Cela fait une semaine que nous sommes régulièrement sur un site libertin afin de préparer notre weekend coquin. Nous n'avons pas d'envie particulière nous attendons simplement de voir ce qui peut nous être proposé.
Nous avons fait connaissance quelques semaines plus tôt avec un couple elle soumise et lui dominant et candauliste. Nous avions discuté longtemps mais nous n'avions pas trouvé le temps de se rencontrer. Aujourd'hui lors de nos échanges de messages sur le site nous en profitons pour échanger nos numéros respectifs afin de garder contact et pouvoir discuter plus simplement que sur le site. Après quelques échanges cordiaux Mr X nous propose de se joindre à nous sans prévenir nos femmes de l'époque afin d'organiser une petite soirée avec quelques hommes seul et nos 2 femmes les yeux bandés. Nous nous mettons d'accord sur les hommes a invité quelques connaissances de son côté et du nôtre également.
Arrivée le samedi soir ma conjointe de l'époque se prépare sans réellement savoir ce qui va se passer. Une fois prête dans cette ravissant tenu sexy je lui mis un bandeau sur les yeux et je me suis assurée qu'elle ne pouvait pas voir à travers puis je l'ai mise sur le canapé en lui indiquant qu'elle devrait le garder toute la soirée jusqu'à ce que je lui retire. Quelques minutes se sont écoulées, la sonnette retentie c'est Mr X avec sa charmante soumise les yeux bandés également. Cela s'annonce déjà excitant de voir deux soumise l'une à côté de l'autre sans savoir qui cela pouvait être car elle n'avait pas l'habitude de partager ce genre de moment avec d'autres femmes cela était en règle générale réservée à nos soirées couples. Elles n'avaient pas le droit de parler et devait rester à leur place sur le canapé sans retirer le bandeau. Elles était toutes les deux à l'opposé du canapé afin de ne pas se rendre compte que c'était 2 femmes. Puis nos convives sont arrivés. Nous nous mettons au bar et je sers un verre à chaque homme venu passer la soirée avec nous ils étaient 4.
Une fois les verres servis nous avons décidé de les rapprocher toujours les yeux bandés sans aucun mot prononcer de leur part et nous les avons orientés l'une vers l'autre pour qu'elle se caresse. Nous avons pu apercevoir leurs sourires quand elles se sont aperçues qu'elle était bien 2 femmes soumises avec les mêmes consignes.
Nous leur avons demandé de se faire plaisir sous les yeux de nos convives qui siroté leurs verres sans les lâcher du regard.
Une fois les verres finis nous avons donné l'accord à ces hommes pour se joindre à eux sans leur retirer le bandeau. Je restais avec Mr X pour les regarder se faire prendre, sucé, léché, prendre leurs pieds avec ces hommes mais également entre elles. Ces hommes avaient pour seul consigne de jouir dans la bouche de ses dames et elle n'avait pas le droit d'avaler mais elle devait partager ces différents nectars entre elles.
Une fois ces messieurs rassasiés nous les avons accompagnés jusqu'à la porte pour enfin jouer avec ces femmes souillées. Nous leur avons enlevé les bandeaux pour qu'elle puisse s'admirer et continuer a jouer entre elles. Pendant ce temps nous nous sommes mis nus pour les rejoindre et nous les avons emmenés dans la douche pour les rincer avec notre urine ce qu'elle partage avec plaisir au vu de leurs sourires et de leurs parties de rigolade. Ensuite nous avons tous pris une vraie douche et avons continué cette soirée à 4 avec de beaux échanges.
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Afin que vous puissiez vous faire votre propre opinion sur la continuité de mes récits, je vais vous exposer ce qui m'excite réellement dans différentes situations, à travers plusieurs récits. Certains faits on était réalisé d'autres que je souhaiterais essayer.
Aujourd'hui avec mon ex-conjointe nous envisageons de faire une petite après midi dogging, il fait beau, chaud et nous avions déjà recherché des lieux qui pourraient nous permettre de mettre en pratique le dogging. Ni une ni deux, l'excitation a pris le dessus sur madame qui s'empresse de prendre une douche et de se vêtir d'une tenue très sexy. Elle se munit également de son collier et de sa laisse qu'elle me tend avec un sourire très coquin.
Nous prenons la route et nous nous rendons sur une aire d'autoroutes très fréquentées par les poids lourds et certains habitués du coin venant chercher un peu de plaisir. Il fait encore clair dehors donc nous prenons la décision d'emprunter un petit chemin qui nous permet d'être en hauteur et d'y avoir une vue sur l'ensemble des véhicules présents, tout en sachant que nous serions également à la vue de tous. Cela n'a pas manqué, nous apercevons un homme prendre le chemin que nous avons emprunté, madame se met à genoux à côté de moi l'homme s'avance vers nous et sur un geste sûr et franc je tends la laisse pour l'approcher de cet homme qui commence a la caressé d'une main et de l'autre ouvre son pantalon pour le faire tomber sur ces chevilles et lui présente une bite affaiblie par le stress certainement mais qu'elle prit en bouche avec une délicatesse et un regard pervers ce qui a excité cet homme rapidement et sa bite pris du volume.
Cette scène se passe toujours à la vue de ce parking ce qui a permis de rapidement se faire entourer par différents hommes présentant leurs bites plus ou moins dur à madame qu'elle prit en bouche une par une jusqu'à se faire recouvrir les seins, la bouche de la semence de chacun de ces hommes qui furent ravis de l'utiliser tels un vide couille au plus grand plaisir de madame et du mien de la voir recouverts de cette crème blanchâtre qui coule sur tout son corps. .
Après cette petite séance elle se releva s'approcha de moi et m'embrassa à pleine bouche afin que je puisse goûter ce jus qu'elle avait gardé en bouche et sur ces lèvres. Nous avons regagné la voiture et pris la route du retour.
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C’était Pascale.
Elle m’avait dit :
— Demain, à neuf heures. Tu m’attendras.
Je n’ai posé aucune question.
Je n’ai rien demandé.
Je n’ai pas demandé “comment”.
Ni “combien de temps”.
J’ai juste obéi.
Le lendemain matin, je me suis levée tôt.
Je me suis lavée.
Vidée.
Maquillée.
Depuis plusieurs jours, elle m’avait encagée.
Elle était partie avec la clé.
C’était elle, et seulement elle, qui pouvait me libérer.
J’ai enfilé la tenue qu’elle m’avait imposée : une salope de bas d’immeuble.
Pas pour sortir.
Mais pour attendre.
J’ai fermé toutes les portes autour de moi.
Celles des pièces.
Le couloir de l’entrée était plongé dans le noir, comme on prépare un autel.
Et là…
je me suis mise à genoux.
À quatre pattes.
Coudes au sol.
Cul bien haut.
Le visage tourné vers la porte.
Pas pour guetter son ombre.
Mais parce qu’elle était ma lumière. Ma raison d’être.
Il était 9h.
Et la porte n’était pas verrouillée.
Elle pouvait entrer à tout moment.
Et moi…
j’étais là.
Pas immobile.
Pas figée.
Mais offerte.
Mon corps bougeait parfois.
Parce que mes muscles tiraient.
Parce que mes coudes brûlaient.
Parce que mes genoux criaient.
Mais je suis restée cambrée.
Je n’ai pas quitté ma position.
Je n’ai pas parlé.
Je n’ai pas supplié.
Je me suis laissée traverser.
J’ai douté.
Oui.
Je me suis dit qu’elle se moquait peut-être de moi.
Qu’elle ne viendrait pas.
Et pourtant…
c’était bon.
C’était bon d’être là, comme ça.
À attendre, peut-être pour rien.
Pour Elle.
Pour le plaisir qu’elle pouvait ressentir
en m’imaginant là : encagée, maquillée, cambrée, seule dans le noir.
Et puis…
à 13h30,
la porte d’entrée s’est ouverte.
Elle est entrée.
La lumière est entrée avec elle.
Je ne voyais pas son visage. Mais je l’ai sentie.
Elle ne m’a pas dit un mot.
Elle s’est avancée.
Calmement.
Elle n’a pas effleuré mon corps.
Elle a juste tendu le dos de sa main.
Et j’ai su.
J’ai su que j’étais à Elle.
Sans signature.
Sans cérémonie.
Sans promesse.
Juste…
à genoux.
À quatre pattes.
Bouche contre sa peau.
Et le silence.
Une semaine plus tard,
elle m’a écrit sur WhatsApp que tout était terminé.
Qu’elle choisissait un homme vanille.
Qu’elle préférait la stabilité à ce feu.
Elle est partie avec la clé de ma cage.
Et moi,
j’ai été obligée de briser l’enveloppe de secours qu’elle m’avait laissée —
celle que je devais lui présenter à chaque rendez-vous, intacte,
comme une preuve de ma soumission.
Ce jour-là,
je l’ai déchirée.
Mais la soumission, elle,
reste intacte.
(Ce texte n’est ni fiction, ni confession. Il est juste là, offert. Pour Celle qui refermera le collier.)
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Parfois elle m'habite cette envie
Cette envie de me lacéré la chaire
Je me contiens
Je sais que c'est pas bien de nourri la bête
Mon mal être est destructeur
Mon mal de vivre me tord les boyaux
Je ne pleure pas quand elle m'habite
Je me grattes jusqu'au sang
Je me retiens
Je joue avec des aiguilles
Le sang l'odeur du sang
Le gout la chaleur le coter poisseux du sang
Ça me calme sans que j'arrive dans des excès
Sans laisser de marques trop durable
J'y ai pas de plaisir
c'est mécanique
Ca canalise
Ca me détend
Le contrôle de ma respiration se mets en place.
L'aiguille pique
traverse la peau
La je pousse tout doucement pour sentir la pression a l'intérieur de mon épiderme et je sens les craquements jusqu'à ce que je vois le bout de l'aiguille ressortir et je recommence ...
Un tête à tête avec mon âme sombre
Je fais une couture sans lien
Pour reprendre le contrôle.
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Afin que vous puissiez vous faire votre propre opinion sur la continuité de mes récits, je vais vous exposer ce qui m'excite réellement dans différentes situations, à travers plusieurs récits. Certains faits on était réalisé d'autres que je souhaiterais essayer.
Aujourd'hui nous organisons une soirée avec plusieurs hommes, car avec mon ex-conjointe nous essayons régulièrement de trouver des hommes disponibles, mais certains hommes se désistent pour ne pas dire une majorité.
Aujourd'hui c'est relax nous sommes en week-end, sans enfants et nous avons pleinement envie de profiter de
nous, de nous amuser bref rendez-vous fixé pour tout le monde à 20h30 chez nous. Nous avons convié 7 hommes seul tout au long de la semaine, après quelques fois des discussions interminables, nous attendons tranquillement afin de voir qui va réellement se déplacer. Nous préférons rencontrer chez nous car c'est cosy dans un premier temps et nous nous sentons plus à l'aise que dans d'autres endroit. A 20h30, les messages arrivent pour nous expliquer leurs retards ou nous informer de leur présence. Nous ouvrons la porte et découvrant en réel cette fois le premier venu. Puis le second pour enfin se retrouver à 6. 4 hommes seuls mon ex conjointe et moi malheureusement les autres on a priori eu des empêchements de dernières minutes. Enfin bref nous sommes tous bi pour cette soirée sans tabous. La soirée s'annonce plutôt pas mal. Nous prenons un verre dans le salon histoire d'en apprendre plus sur chaque convive et que chacun apprenne à se connaître. Madame et en tenue sexy ce qui permet de mettre directement l'ambiance et nous proposons à nos convives de se mettre également à l'aise soit en caleçon soit nu.
Une fois à l'aise nous continuons cette soirée autour d'un verre je ne suis pas forcément adepte de ce genre de soirée mais diversifier ne fait pas de mal. Nous en profitons pour nous éclipser avec mon ex-conjointe pour discuter des différents profils et de la manière dont nous allons emmener cette soirée pour la faire démarrer. Nous décidons de mettre un jeu de société libertin sur la table pour attiser la curiosité de chacun.
Ce jeu de société libertin se joue tel le jeu de l'oie avec des pions qui avance des cases gagent, fessées et ensuite des cases spécifique ou des cartes sont fournies comportant les gages de soft à hardcore ou encore des gages événement pareil de soft à hardcore cela permet aux débutants d'apprendre petit à petit et de ne pas insérer toutes les cartes dans le jeu. Voici l'exemple d'une carte soft :" embrassé le cou du prénom tiré" l'exemple d'une carte intermédiaire léché ou sucé le sexe du prénom tiré" et l'exemple des cartes hardcore :" à quatre pattes faites vous pénétrez un moment par tous les joueurs".
Une fois le jeu posé sur la table nous pouvons voir l'ouverture d'esprit de nos convives suivant les expressions du visage lors de la lecture des cartes. Après avoir rigolé lors de la lecture des cartes la soirée se lance sans même lancé un dé, car lors de la lecture de ces cartes des rapprochements entre les hommes conviés accentués par de jolies caresses et embrassade nous montre que la soirée a non seulement débuté mais que tout le monde est bien là pour jouer. Nous profitons de cet instant pour nous inclure dans les caresses madame se met à quatre pattes sur la table basse, prend une posture bien cambrée qui donne satisfaction a ces messieurs au vu de toutes ses mains posées sur son corps Tous les hommes caresse et déposés leurs lèvres sur madame tels un buffet placer sur la table. Madame excité par toutes ces caresses utilise une main pour caresser le sexe de l'un de nos convives qui n'hésite pas à se lever pour présenter cette jolie verge bien raid auprès de ces lèvres, elle ouvrit la bouche et n'hésita pas a la faire disparaitre dans sa bouche pendant que d'autres continué à la caresser, embrassait son Corps, lécher son sexe. De mon côté je ne pas rester seulement spectateur de cette scène car l'un des hommes présents s'est agenouillé devant moi en prenant mon gland et celui d'un autre convive dans la bouche. Entre cette jolie vision face à moi et cette bouche humide qui engloutit mon sexe je suis aux anges, et je peux lire sur le visage de mon ex-compagne le plaisir qu'elle prend au détour de ses regards provocateurs.
Nous avons continué cette jolie soirée jusqu'à tard dans la nuit avec ces moments de partage et de jouissance qui nous a réellement surpris au vu de la difficulté de rencontrer plusieurs hommes seuls.
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Afin que vous puissiez vous faire votre propre opinion sur la continuité de mes récits, je vais vous exposer ce qui m'excite réellement dans différentes situations, à travers plusieurs récits. Certains faits on était réalisé d'autres que je souhaiterais essayer.
Aujourd'hui le soleil brille ma femme de l'époque d'humeur coquine me laisse les rennes de la journée le tout est de profiter pendant que les jeunes sont à l'école nous sommes libres donc nous profitons de ce moment pour s'adonner à nos plaisirs.
Nous commençons par regarder sur différents sites qui proposent quelque rencontre rapide sans prise de tête ou encore qui permettent de trouver des endroits fréquentés généralement pour du dogging.
Après quelques recherches nous entamons quelques discussions mais pour éviter de perdre du temps nous avons pris la route en direction d'un sex-shop connu pour son arrière-salle bien coquine. Arrivée sur place sans surprise nous parcourons les rayons afin de nous faire remarquer madame aiment provoquer même en public une fois le tour fait nous demandons l'accès à l'arrière-salle. À partir de cet instant madame m'obéit directement et se met en tenue sexy. Afin de faire monter le désir nous occupons une petite partie totalement noire afin de s'exciter tous les deux. Cela ne se fait pas attendre un attroupement de quelques hommes autour de nous, des échanges de caresse, des mains baladeuses nous mettent tout de suite dans le bain. J'informe ma femme de vider les couilles par n'importe quel moyen de tous les hommes présents. Sans dire un mot elle s'empresse de se mettre à genoux pour commencer un peu frustré par le faite de ne pas la voir le coin étant noir je décide de l'emmener vers une salle plus grande dans cette pièce un fauteuil où je prends place et je la laisse reprendre ces activités. Je la regarde prendre chaque bite avec un désir, une passion le tout en me regardant car elle sait que j'aime cette situation la voir avec plusieurs queues autour d'elle il y en a 5 de toutes les tailles j'adore ce moment où elle se met à 4 pattes le dos bien cambré prête à recevoir une bonne bite dans sa chatte pendant qu'on lui en enfourne d'autres dans la bouche plus le temps passe plus les hommes se libèrent et profitent eux aussi de ce moment. Je la vois vider une paire de couilles puis me regarde avec la bouche ouverte me montrant le foutre qu'elle a reçu avant de l'engloutir sans en perdre une goûte. Puis elle continue avec chacun d'entre eux dans les mêmes conditions. Puis un jeune métisse entre dans l'arrière-salle alors que nous allions partir mais connaissant ses goûts en matière de mec je la vois excitée quand je lui dis vas-y fait toi plaisir et là elle recommence et je vois cette jolie bite s'enfoncer dans sa bouche le gland bien dur et bien rosé puis le foutre coulé dans sa bouche. Je suis très excité car la journée commence bien. Nous sortons de ce magasin et prenons la route le tout en se remettant sur les différents sites et répondant a différents messages quand elle répond à un homme car son profil était sympa et qu'elle me dit il en a une bien grosse je lui dis de prendre rendez-vous directement et que l'on avisera sur place. Arrivé sur place un homme qui ne paie pas de mine nous demande ce que l'on recherche je lui explique que je recherche un homme pour baiser ma femme et la démonter il me demande s'il y a des tabous ce que je ne réponds aucun bien sûr.
Je les vois se mettre en position les mains parcours leurs corps madame tenus sexys avec talon s'allongent dans le coffre de la voiture le hayon ouvert et lui présentent sa bite d'une grosseur a coupé le souffle ma femme regarde et s'empresse de caresser sa bite se relève et la prend en bouche en me regardant tels une chienne avec un os elle se rallonge lève ses jambes pour ouvrir bien grand et laisser sa chatte déjà humide à la vue de celui qui va la baiser lorsque son gland pénètre la chatte a ma femme je vois son regard et son visage apprécié qu'une telle bite grosse entre en elle accompagnée d'un rythme de coup de reins plus que satisfaisant la laissant totalement sous son contrôle il la releva de la voiture la prit en levrette pour lui enfoncer son gourdin dans le cul déjà humidifié par sa mouille qui coulait le long de ses fesses. Elle s'est cambrée au premier coup de rein la laissant tétanisé par cette bite énorme. Ensuite il l'a mis debout appuyée d'une main sur la voiture et l'autre main sur son corps pendant qu'il la prenait par-derrière cette image d'une femme prenant son pied debout en talon aiguille me fixant comme une chienne qui n'attend que se faire démonter m'ait rendu fou et super excité. D'un seul coup il l'a mets à 4 pattes et lui mets ça bite bien au fond puis la retire laissant s'échapper un flot énorme de foutre de sa bouche tellement il y en avait ça coulait sur son corps et également par terre. Elle ramassa chaque goûté de foutre sur son corps et se penche pour lécher le sol plein de cailloux.
Une fois terminés nous reprenons la route direction la maison, pour reprendre nos activités familiales. Sur le trajet elle me caressait et me remercier de lui avoir permis de se faire baisser chaque mot m'envoyer cette odeur de foutre dans le visage je ne pus m'empresser de l'embrasser.
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Chapitre 13
Le détour
Plutôt que de la laisser rentrer tout de suite, je lui proposai un dernier arrêt. Juste un petit détour.
— Suivez-moi, dis-je en quittant le restaurant.
Elle ne protesta pas, curieuse. Nous marchâmes quelques rues avant d’arriver devant un petit caveau de vin, discret, presque caché. Une lumière tamisée filtrée à travers les vitres, et l’odeur du bois ancien nous enveloppa dès que nous passâmes la porte.
— J’aime les endroits qui ont une âme, expliquai-je en lui tirant une chaise.
Elle s’installa, observant les étagères remplies de bouteilles vieillies, puis me fixa avec un sourire intrigué.
— Vous êtes plein de surprises.
— Vous commencez seulement à le découvrir.
Le serveur arriva avec une carte minimaliste. Je choisis un vin corsé, à la hauteur de l’intensité de notre échange. Lorsque nos verres s’entrechoquèrent, elle murmura :
— À cette nuit sans excuses.
Je souris, savourant cette complicité naissante. Le jeu s’effaçait peu à peu, laissant place à quelque chose de plus profond, plus vrai.
Les minutes passèrent, rythmées par des confidences de plus en plus sincères. L’intimité du lieu, le goût du vin, l’écho feutré de nos voix… tout conspirait à nous rapprocher. Nos regards se cherchaient, nos gestes se faisaient plus naturels, presque instinctifs.
À un moment, elle posa doucement son verre et plongea son regard dans le mien.
Un silence s’installa, dense, vibrant. Elle baissa légèrement les yeux avant de les relever aussitôt, comme si elle pesait ce qui était en train de se jouer entre nous.
— Vous avez toujours cette capacité à surprendre, souffla-t-elle.
Je me levai lentement, tendant une main qu’elle observa un instant avant de la prendre. Nos doigts s’effleurèrent brièvement avant que nous quittions le caveau, nos pas résonnant dans la ruelle silencieuse. La nuit semblait s’étirer à l’infini, chargée d’une tension indéfinissable.
Nous marchâmes côte à côte, sans nous presser, comme si nous cherchions inconsciemment à prolonger cet instant hors du temps.
Nous nous arrêtâmes devant un petit pont surplombant une rivière dont les reflets argentés dansaient sous la lueur des réverbères. Elle s’appuya contre la rambarde, le regard perdu dans l’eau sombre.
— C’est beau… murmura-t-elle.
Le vent léger souleva une mèche de ses cheveux. Sans réfléchir, je tendis la main et la replaçai derrière son oreille. Son souffle se suspendit un instant, et lorsque nos regards se croisèrent à nouveau, il n’y avait plus de mots.
Un moment passa, suspendu, puis elle détourna les yeux et recula légèrement, un sourire discret sur les lèvres.
— Il se fait tard, dit-elle doucement.
Je hochai la tête, et nous reprîmes notre marche jusqu’au parking, dans un silence empreint de cette tension subtile qui n’avait cessé de grandir. Arrivés près de nos voitures respectives, elle s’arrêta, posant une main sur la portière avant de me regarder une dernière fois.
Je lui adressai un sourire léger et lâchai simplement :
— Bonne nuit.
Sans attendre sa réponse, je me retournai et montai dans ma voiture. D’un coup d’œil dans le rétroviseur, je vis son expression changer imperceptiblement. Une lueur d’étonnement passa dans son regard, comme si elle s’attendait à autre chose. Peut-être à une invitation, un dernier verre, une excuse pour prolonger la soirée.
Elle entrouvrit les lèvres, comme prête à dire quelque chose, puis se ravisa. Finalement, elle resta un instant immobile avant de monter à son tour dans sa voiture.
Je démarrai et quittai le parking sans me retourner, laissant derrière moi cette tension non résolue, ce jeu inachevé.
Chapitre 14
Les non-dits de l’aube
Une fois chez moi, je coupai le contact et restai assis un instant, les mains sur le volant. L’écho de la soirée flottait encore dans mon esprit. Cette tension, ce non-dit, ce jeu inachevé…
Je soupirai légèrement en passant une main sur mon visage, puis descendis de la voiture. L’air frais de la nuit semblait calmer l’agitation intérieure que je peinais à nommer. Une fois à l’intérieur, j’allumai une lampe et déposai mes clés sur la table.
Le silence de mon appartement tranchait avec l’ambiance feutrée du caveau, avec le frisson de cette marche nocturne, avec l’intensité de ces regards échangés.
Je retirai ma veste et me laissai tomber sur le canapé. Je fermai les yeux quelques instants, cherchant à mettre de l’ordre dans mes pensées. Puis, soudain, la sonnerie de la porte retentit, brisant le silence de la pièce.
Je me redressai immédiatement, surpris. À cette heure ?
Un battement plus tard, je me levai et me dirigeai vers la porte, le cœur battant un peu plus fort sans que je ne sache vraiment pourquoi.
J’ouvris doucement, et elle était là.
Debout sur le seuil, bras croisés, le regard perçant, visiblement remontée. Elle n’avait plus cette hésitation d’il y a quelques heures. Elle était venue chercher des réponses.
— Alors c’est comme ça ? lâcha-t-elle en haussant un sourcil.
Je fronçai légèrement les sourcils, croisant les bras à mon tour.
— Comme quoi ?
Elle laissa échapper un rire incrédule et secoua la tête.
— Tu passes toute la soirée à jouer ce jeu, à créer cette tension… et au moment où ça devient intéressant, tu me plantes là, sans un mot. Sans même chercher à prolonger la soirée ?
Son regard brillait d’une intensité nouvelle. Je l’observai un instant, pesant mes mots avant de répondre.
— Peut-être que j’avais envie de voir si tu viendrais me trouver.
Elle ouvrit la bouche pour répliquer, puis s’arrêta net. Je vis l’ombre d’un sourire passer sur ses lèvres, comme si elle hésitait entre l’agacement et l’amusement.
— Tu es insupportable, souffla-t-elle.
— Mais tu es là.
Un silence s’installa, pesant et chargé. Elle détourna les yeux une seconde, puis soupira, visiblement déstabilisée par la tournure de la situation. Enfin, elle releva le regard, plus déterminée que jamais.
— J’aurais pu rentrer chez moi, affirma-t-elle, mais sa voix trahissait un doute.
Je laissai un léger sourire flotter sur mes lèvres.
— Mais tu ne l’as pas fait.
Elle me fixa intensément, puis, d’un pas rapide, franchit le seuil et referma la porte derrière elle.
— Très bien, dit-elle en posant ses mains sur ses hanches. Maintenant, on va voir jusqu’où va ton petit jeu.
Je haussai un sourcil, amusé. Cette nuit était loin d’être terminée.
Je la laissai s’avancer dans l’appartement, son regard parcourant l’espace comme si elle cherchait un indice sur mes intentions. Elle finit par se tourner vers moi, un éclat de défi dans les yeux.
— Alors ? C’est quoi la suite ? Tu comptes juste me laisser là à me demander ce qui va se passer, ou bien tu as une idée en tête ?
Je pris mon temps avant de répondre, appréciant la tension qui s’installait entre nous. Puis, d’un geste calme, je me dirigeai vers la cuisine.
— Tu veux un verre ? demandai-je en ouvrant une bouteille de vin.
Elle haussa un sourcil, un sourire en coin.
— C’est donc ça, ta manière d’échapper à la confrontation ?
Je servis deux verres et lui tendis l’un d’eux. Nos doigts se frôlèrent brièvement, et je vis son regard s’attarder sur moi un instant de plus que nécessaire.
— Je préfère dire que je savoure le moment, répliquai-je en prenant une gorgée.
Elle éclata de rire, mais il y avait toujours cette étincelle dans son regard, un mélange d’exaspération et d’intrigue.
— Très bien, souffla-t-elle en s’installant sur le canapé.
Je m’installai en face d’elle, posant mon verre sur la table basse. Le silence qui s’installa était différent cette fois, plus lourd, plus électrique.
— Pourquoi tu es venue ? demandai-je finalement.
Elle haussa légèrement les épaules, jouant distraitement avec le pied de son verre.
— J’aurais dû rentrer, dit-elle simplement. Mais quelque chose m’en a empêchée.
— Et c’était quoi ?
Elle me fixa, son regard cherchant quelque chose dans le mien, comme
— Toi.
Un frisson imperceptible parcourut l’air entre nous. Elle venait de poser les armes, juste assez pour que je comprenne qu’elle ne s’attendait pas à ça non plus.
Je pris une gorgée de mon vin, puis me levai lentement.
— Dans ce cas, dis-moi… Jusqu’où veux-tu que ce jeu aille ?
Elle ne répondit pas tout de suite, mais elle ne détourna pas le regard. Son silence valait toutes les réponses du monde.
Elle prit une lente inspiration, comme si elle pesait encore les risques de cette partie qu’elle ne contrôlait plus totalement.
— Jusqu’à ce que je sache si c’est un jeu… ou autre chose, finit-elle par murmurer.
Un sourire effleura mes lèvres. Cette réponse était tout ce dont j’avais besoin.
— Alors reste, dis-je simplement.
Elle ne bougea pas tout de suite. Son regard cherchait encore quelque chose en moi, une confirmation, peut-être une invitation plus explicite. Puis, finalement, elle se redressa légèrement et prit une gorgée de son vin avant de poser son verre sur la table.
— D’accord, souffla-t-elle.
Chapitre 15
La nuit sera chaude
L’atmosphère changea imperceptiblement dès l’instant où elle posa son verre. Le silence entre nous ne pesait plus, il vibrait d’une tension presque palpable, un mélange d’expectative et de provocation. L’air semblait s’épaissir alors qu’elle se redressait lentement, ses mouvements calculés, précis, comme une danse parfaitement maîtrisée.
Je me levai à mon tour, mon regard ancré dans le sien, laissant à peine l’espace entre nous respirer. La chaleur qui montait n’avait rien à voir avec la température ambiante. Chaque geste, chaque souffle prenait une intensité nouvelle, une signification plus profonde. Lorsque je m’approchai, ce fut sans précipitation, mais avec une certitude déconcertante. Le jeu que nous avions entretenu toute la soirée touchait à son apogée.
Elle ne recula pas. Elle accueillit la proximité avec une confiance teintée de défi, laissant son corps parler là où les mots devenaient superflus. La tension se transformait en quelque chose de plus brûlant, de plus incontrôlable. Son parfum enivrant flotta dans l’air, amplifiant cette connexion qui ne demandait qu’à exploser.
Les premières caresses furent mesurées, mais chargées d’une intensité électrique. Chaque contact éveillait une nouvelle vague de désir, chaque frôlement attisait l’incendie naissant. Mes mains glissèrent contre sa peau nue sous le tissu, trouvant un équilibre parfait entre douceur et fermeté. Le frisson qui parcourut son échine lui arracha un soupir qu’elle ne tenta même pas de réprimer.
Nous nous retrouvâmes sur le canapé, nos corps s’épousant dans une alchimie envoûtante. La lumière tamisée projetait des ombres mouvantes autour de nous, rendant chaque mouvement plus hypnotique. Je la sentais frémir sous mes doigts, réagissant à chaque baiser déposé sur sa peau. Ses mains exploraient mon dos avec une lenteur calculée, accentuant la montée du désir. L’espace du salon, aussi vaste soit-il, nous semblait soudain étroit, comme si le monde extérieur n’existait plus.
Ses doigts défirent lentement les boutons de ma chemise, laissant le tissu glisser le long de mes épaules. Je suivis le même chemin, effleurant la fine bretelle de sa robe, la laissant choir doucement à ses pieds dans un froissement délicat. Son souffle s’accéléra alors que mes lèvres suivaient la courbe de son cou, descendant lentement sur sa clavicule. Elle s’arqua légèrement contre moi, ses mains s’accrochant à ma nuque dans une tension contenue.
Nos respirations s’alourdissaient, nos corps cherchaient instinctivement à réduire le peu de distance qui restait entre eux. Ses ongles effleuraient ma peau, déclenchant des frissons électriques à chaque mouvement. Elle recula lentement, m’entraînant avec elle, nos pas hésitants mais irrésistiblement guidés vers la chambre. La pénombre enveloppait la pièce, ajoutant une intensité plus intime à l’instant suspendu.
Les draps froids contrastèrent avec la chaleur de nos peaux, amplifiant la fièvre qui nous consumait déjà. Nos corps s’enlaçaient avec une urgence incontrôlable, la tension accumulée se libérant dans des gestes précis et avides. Chaque contact devenait plus impérieux, chaque baiser plus profond, plus affamé. Ses mains exploraient chaque contour de mon dos, traçant des lignes brûlantes sur ma peau, amplifiant la sensation d’abandon total.
Le temps semblait s’étirer, chaque seconde se gravant dans notre mémoire comme une brûlure délicieuse. Chaque soupir, chaque frémissement, chaque ondulation de son corps contre le mien intensifiait la vague qui menaçait de nous emporter. Nous étions prisonniers d’un tourbillon ardent, où seul comptait l’instant présent, cette nuit inéluctable où les jeux de séduction s’effaçaient pour laisser place à une fusion pure et incandescente.
Les limites s’effaçaient, les sensations se superposaient en une symphonie enivrante de chaleur, de peau, de désir inassouvi. La nuit nous appartenait, s’étirant sous le poids de cette intensité brûlante qui ne demandait qu’à s’embraser encore et encore.
Les draps glissaient contre notre peau brûlante, capturant la moiteur de nos corps enchevêtrés. Chaque caresse était une brûlure, un frisson qui électrisait nos nerfs, un appel à la fusion totale. Mon souffle effleurait sa nuque, mon corps s’ancrait contre le sien dans une cadence qui transcendait le simple désir.
Sous mes mains, elle frémissait, s’abandonnant à chaque contact, à chaque effleurement qui éveillait en elle une onde de plaisir grandissante. Son dos s’arquait sous moi, son ventre se soulevait en une supplique muette, et ses lèvres s’entrouvraient dans un soupir qui résonnait comme un aveu.
Je savourais ce moment, cette tension exquise où l’attente était aussi enivrante que la délivrance. Mes doigts glissaient le long de ses côtes, suivant chaque courbe avec une précision presque révérencieuse. Sa peau, marquée par la chaleur de notre union, frissonnait sous mes caresses lentes et calculées.
Ses jambes se refermèrent autour de mes hanches, pressant son corps contre le mien avec une urgence silencieuse. Nos mouvements s’accordaient, oscillant entre douceur et intensité, entre contrôle et abandon. Chaque geste était une promesse, chaque frémissement une invitation à aller plus loin, à plonger plus profondément dans cette tempête de sensations qui nous consumait.
Elle prononça mon nom, un murmure à peine audible, noyé dans l’explosion des sens qui s’intensifiait. Ses doigts se crispèrent sur mes épaules, ses ongles traçant des sillons invisibles sur ma peau fiévreuse. Je voulais la voir céder, la sentir s’abandonner totalement, perdre pied dans l’instant.
Alors je ralentis, savourant la tension qui la traversait, le combat silencieux entre son désir de contrôle et l’inévitable reddition à la vague de plaisir qui montait en elle. Mes lèvres retrouvèrent les siennes dans un baiser brûlant, une danse où nous nous perdions sans retenue.
Puis, dans un dernier mouvement, un dernier élan, la digue céda. Son corps tout entier se tendit sous moi, ses jambes se resserrant, ses doigts s’accrochant à moi comme à un ancrage. Un cri, étouffé, un souffle coupé, et son abandon fut total.
Je la rejoignis dans cette apothéose, submergé à mon tour par cette vague dévastatrice. Le monde se rétracta autour de nous, réduit à cette étreinte, à cette chaleur, à ce frisson qui s’attardait encore longtemps après que nos souffles aient commencé à ralentir.
Nos corps restèrent emmêlés, nos peaux moites collées l’une à l’autre, témoins silencieux de l’orage qui venait de passer. Je sentis son cœur cogner contre ma poitrine, son souffle s’apaiser lentement contre mon cou. Je déposai un baiser sur son front, mes doigts traçant des cercles paresseux sur sa hanche nue.
Dans le silence feutré de la chambre, seul le battement cadencé de nos cœurs résonnait encore, écho d’une nuit qui ne faisait que commencer.
Le silence qui suivit ne fut pas une absence, mais une continuité, un prolongement du moment suspendu entre nos souffles encore saccadés. La chaleur de nos corps mêlés imprégnait les draps, et dans la pénombre, je sentais la lueur encore fiévreuse de son regard posé sur moi.
Je laissai mes doigts explorer lentement la courbe de sa hanche, retraçant les traces invisibles de notre étreinte, prolongeant l’instant d’un toucher à peine effleuré. Elle frissonna sous ma paume, non plus sous l’urgence du désir, mais sous cette douceur lancinante, cette caresse qui portait encore les braises d’une passion inassouvie.
— "Tu es bien ?" murmurais-je, ma voix encore empreinte de cette intensité que nous venions de partager.
Elle répondit par un sourire paresseux, les yeux mi-clos, une main glissant sur mon torse dans un geste aussi possessif qu’adorable.
— "Je suis… consumée," souffla-t-elle, et dans la pénombre, son souffle chaud caressa ma peau.
Sa jambe s’enroula doucement autour de la mienne, son corps cherchant à s’ancrer un peu plus contre le mien, comme si la distance même infime entre nous était encore de trop. Sa peau luisait sous la lueur tamisée, parée de la chaleur de notre étreinte, et ses cheveux défaits s’éparpillaient sur l’oreiller, traces d’une bataille gagnée sans vaincu.
Je me penchai vers elle, capturant ses lèvres dans un baiser plus lent, plus langoureux, une danse où l’urgence cédait la place à une tendresse plus profonde. Mes doigts remontèrent le long de sa colonne, savourant la cambrure de son dos qui répondait instinctivement à mon toucher.
Elle se pressa un peu plus contre moi, nos souffles se mêlant à nouveau, l’évidence de notre attirance ravivant lentement l’incendie qui n’avait jamais totalement disparu.
— "Encore ?" souffla-t-elle avec un sourire en coin, ses lèvres taquinant les miennes, ses doigts traçant des lignes tentatrices sur ma peau encore sensible.
Je ne répondis pas. Je n’avais pas besoin de mots.
D’un mouvement fluide, je la basculai sur le dos, sa chevelure se répandant comme une cascade sombre sur les draps froissés. Son rire s’évanouit en un soupir lorsque mes lèvres retrouvèrent le creux de son cou, traçant un chemin brûlant jusqu’à sa clavicule, redécouvrant chaque frisson, chaque tremblement qui m’indiquait où elle se consumait le plus.
Elle s’abandonna sans résistance, ses doigts s’enfonçant dans mes épaules, sa respiration s’alourdissant tandis que mes mains glissaient sur son ventre, descendant lentement, languissamment, savourant cette patience qui la rendait folle.
Nos corps s’accordaient dans une danse hypnotique, une mélodie silencieuse où chaque frémissement, chaque soupir ajoutait une note à notre symphonie enfiévrée. Elle se cambrait sous moi, s’offrant, s’abandonnant totalement à l’intensité de l’instant.
Je voulais la sentir perdre pied encore, la voir chavirer une dernière fois avant de me laisser emporter à mon tour. Nos souffles s’emmêlaient, saccadés, brûlants, nos mouvements se faisaient plus pressants, plus impérieux, jusqu’à ce que l’inévitable nous prenne, nous consume dans une vague irrépressible.
Un dernier cri, un dernier frisson qui secoua nos corps en un écho parfait, et le monde s’effaça autour de nous, ne laissant que la chaleur de nos peaux collées, les battements affolés de nos cœurs contre nos côtes, le silence après la tempête.
Je restai ainsi un instant, savourant la sensation exquise de son corps encore tremblant sous le mien, du souffle chaud qu’elle laissait contre ma peau. Puis, lentement, je me retirai, l’attirant aussitôt contre moi dans une étreinte paresseuse, possessive.
Elle soupira, un sourire épanoui aux lèvres, les paupières mi-closes, ses doigts traçant distraitement des cercles sur mon torse. Son corps était encore parcouru de légers spasmes, vestiges de l’orage qui venait de nous submerger.
— "Tu es…" Elle chercha ses mots, mais les abandonna vite dans un rire étouffé.
Je souris, embrassant son front avec tendresse.
— "Oui, je sais."
Elle rit de plus belle et se blottit un peu plus contre moi. Nos souffles retrouvèrent peu à peu un rythme apaisé, et le silence s’installa, non plus chargé de tension, mais empli d’une sérénité troublante.
Je fermai les yeux, bercé par la chaleur de son corps contre le mien, par cette quiétude qui contrastait avec la fièvre de nos ébats.
Le silence de la nuit enveloppait la chambre, seulement troublé par nos respirations encore légèrement saccadées. La chaleur de son corps contre le mien, la moiteur de notre peau partagée, tout témoignait de l'intensité de ce que nous venions de vivre.
Elle bougea légèrement, un soupir satisfait glissant entre ses lèvres. D’un geste instinctif, je resserrai mon étreinte autour d’elle, savourant cette proximité, ce moment suspendu où rien d’autre n’existait que nous.
Ses doigts effleurèrent distraitement mon torse, dessinant des arabesques invisibles. Elle semblait chercher à ancrer cet instant dans sa mémoire, tout comme moi.
— "Tu dors ?" murmura-t-elle finalement, sa voix encore alourdie par la fatigue et l’abandon.
— "Pas encore."
Elle sourit contre ma peau, nichant son visage au creux de mon cou avant de laisser échapper un dernier soupir.
Peu à peu, le sommeil nous gagna, emportant avec lui les restes de fièvre et de passion, nous plongeant dans une torpeur où plus rien n’avait d’importance.
La nuit s’étirait, complice de ce que nous venions de partager.
Et demain… demain viendrait en son temps.
Avant la suite ...
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J'aime les contraintes... Oui, mais...
J’aime serrer sa poitrine, dans du film étirable transparent, la voir ainsi les seins bandés, serrés, écrasés, momifiés... Oui, mais c'est me priver de ses seins, ses seins lourds, onctueux, moelleux, j'aime me remplir de ses seins, les caresser, outrageusement les peloter, les travailler, martyriser, les envoyer valser sous les gifles, voir sa surprise, son étonnement, la voir résister à la douleur, tenir, visage crispé, souffle coupé... Elle tient pour ma bite qui bande... Elle s'ouvre à mes désirs. Courbe l'échine... Se laisse envahir et emporter... Jusqu'à en jouir...
*
J’aime l'attacher, par les poignets avec les bracelets en cuir, dans le dos pour qu'elle craigne, vulnérable, à ma merci, pour la tenir par les poignets liés quand je la corrige, penchée en avant, les coups tombent sur sa croupe, coups cinglants qui l'ébranlent, la saisissent, elle vacille... Et la tenir quand je l'encule, jusqu'à ce qu'elle jouisse...
Ou l'enchaîner, bras écartés, les bras en croix, attachés au long bambou sur sa nuque en travers des épaules, faire d'elle cette pauvre esclave, une lourde chaîne aux pieds pour entraver sa marche, à coups de fouet, à coups de fouet elle trébuche, elle avance... jusqu'au moment où je déciderai de la faire jouir... Peut-être...
Ou allongée nue, les bras écartés, les cuisses ouvertes , attachée aux montants du lit, offerte à toutes mes turpides, travaillée au corps, sous la morsure des pinces, ou les lanières des martinets, condamnée au plaisir sous les soies ou les piques des brosses, tétons, seins, clito, lèvres martyrisés... Con, cul, fourrés, pris, envahis, remplis, bourrés, branlés par les godes... Pauvre chose !... Condamnée à jouir... Et combien de fois ?
Oui, mais c'est me priver de ses mains, de ses caresses, j'aime qu'elle me touche, me parcourt, sache où et comment pour exacerber mon désir... Jusqu'à ce que ma bite pulse et crache son foutre...
*
J’aime lui mettre un bâillon, bâillon-mors ou bâillon-boule, j'aime la voir baver, faire d'elle cette animale femelle, qu'elle se souille...
Ou couvrir tout le bas de son visage avec une muselière en cuir, pour qu'elle cherche son souffle ou la couvrir entièrement d’une cagoule en cuir que j’ai fabriquée… Elle m'excite, oui, mais c'est me priver de son sourire et de sa bouche, impossible alors de l'embrasser, de jouir de sa langue dans ma bouche, de boire sa salive, de fourrer ma bite entre ses lèvres...
*
J’aime mettre un plug dans son cul… Oui, mais c'est me priver du plaisir de lécher son anus, l'entendre en gémir de plaisir, surtout lorsque je le prends d'un doigt, le fourre, l'ouvre entre mes doigts, y glisse ma langue, toujours désespéré de ne pouvoir aller plus loin… Alors l'ouvrir, l'ouvrir encore entre mes deux mains… Voir son trou ouvert et le lui dire… Et l'enculer de plusieurs doigts, branler son cul... jusqu'à ce qu'elle en jouisse...
J'aime les contraintes... Oui, mais... C’est voir son visage changer qui m’excite… voir la gueule qu’elle fait dans le plaisir ou la douleur… La tenir sous mon regard… Et la faire jouir… encore… et encore !
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Pour mon plus grand bonheur, nos emplois du temps ont pu se concorder en ce jour. Je suis en télétravail et vous avez des réunions prévues près de chez moi. Il faut croire que le hasard fait bien les choses , encore plus lorsqu'on lui donne un petit coup de main. Cela nous donne une idée, une envie de se retrouver lors de notre pause méridienne.
Dès le réveil, mes pensées se dirigent vers vous, comme à leur habitude, vous me direz. Je ne me suis pas encore extirpée de mon lit que je fantasme déjà sur votre toucher et l'effet qu'il me fait, votre corps auquel j'ai déjà pu goûter et vos lèvres qui viennent a tant me manquer. Toutes ces pensées me donnent chaud, ça tombe bien je ne porte rien en bas et je n'ai qu'à soulever la couette pour vous laisser profiter de la vue. Nous avons l'habitude de nous envoyer des photos quotidiennes.. vous n'avez seulement pas précisé quel genre de photo. Je suis d'humeur joueuse aujourd'hui voire même un peu salope... Alors lorsque je pose les yeux sur la photo de votre visage matinal, yeux pas encore très réveillés et sourire câlin, je vous réponds par une photo de mon corps dénudé allongé de manière suggestive dans mon lit. Je devine alors un sourire plus pervers se dessiner sur votre visage d'ange. J'ai réveillé mon diablotin qui s'empresse de me mettre au défi. Lorsqu'il arrivera chez moi, il attendra de me voir dans le même état, en tenue d'Adam, un simple coeur installé a la place du fruit défendu qui attend d'être croqué. Le serpent m'a séduite et il a pris la forme de votre langue. Je m'affilie plutôt à Lilith qu'à Eve mais qu'est ce que je ne ferais pas pour faire ressortir ma queue..
L'appétit est grandissant au fil des messages échangés au cours de la matinée . Nous sommes tous les deux gourmands et encore plus lorsqu'il s'agit des plaisirs des sens. Nous sommes des êtres aux multiples vices et notre rencontre rapide serait une sublime prémices, une sorte d'apéro disons.
Je garde un œil sur mon téléphone pendant ma visio. Le message tant attendu arrive enfin, vous avez fini avec vos maîtresses et êtes prêt à retrouver la vôtre. Sans plus attendre, je ferme mon pc et je vais me préparer en me rappelant vos instructions. Le téléphone vibre de nouveau. Vous êtes là, vous n'avez pas pris beaucoup de temps à arriver, juste assez pour me laisser installer mon seul bijou autorisé. J'enfile mon long manteau en cuir noir et je descends vous ouvrir .
Je me demande si les passants devinent ce qu'il y a en dessous ou surtout ce qu'il n'y a pas.. Et puis merde au final, qu'est ce que ça peut bien leur foutre! Vous, par contre, c'est différent, vous l'avez deviné et je lis sur votre visage un sourire satisfait lorsque je vous accueille. J'imagine que vous devinez également ce qu'il se cache entre mes deux fesses et que vous vous questionnez sur a quel point j'ai été une bonne soumise.
L'envie de savoir était apparemment assez grande, impatient comme vous êtes, à peine la porte de chez moi refermée que vous dénouez la ceinture de mon manteau et que vous me laissez me dévoiler en Lilith. Le coeur brille dans vos yeux où se mêlent désir et satisfaction. Je vous ai donc obéi, la diablesse peut aussi se montrer docile. Vous m'embrassez et nous finissons dans la chambre. La vue de mon corps dans son plus simple appareil a bien fait ressortir ma queue. Je la retrouve dans ma bouche avant qu'elle ne redescende entre mes jambes. Sa véritable place est pourtant entre mes fesses, vous le savez et répondez à cet appel instinctif. Le coeur a été ôté, le fruit a été croqué. Ma queue me remplit et vient jouir en moi, a sa place , entre deux râles de plaisir. Nous sommes désormais capables de savoir ce qui est bien ou mal et nous choisissons le mal en le faisant bien.
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Deuxième partie - le début
Chapitre 11
La rencontre
J'ai soixante ans et dirige un studio pour des Webcameuses. Mon entreprise s'est bâtie au fil des années, en répondant aux besoins croissants d'un marché en constante évolution. Nous fournissons aux modèles un espace de travail sécurisé et des équipements de pointe pour assurer une qualité d'image optimale.
Physiquement, je suis un homme un peu enveloppé, avec une barbe blanche bien entretenue et des cheveux clairsemés sur le sommet du crâne. Mais au-delà de mon apparence, ce qui marque les esprits, c'est mon charisme naturel. J'ai une présence qui impose le respect, une voix posée et assurée, et un regard qui en dit long sur l'expérience accumulée au fil des années. Les affaires m'ont appris à lire entre les lignes, à peser chaque mot et chaque geste. Cette maîtrise inspire souvent confiance.
Elle, environ trente-huit ans, est représentante d'un fabricant de caméras de renom. Expérimentée et à l'aise dans son domaine, elle parcourt les entreprises comme la mienne pour présenter les dernières innovations technologiques. Avant même de la rencontrer, j'avais entendu parler d'elle : une femme au caractère affirmé, qui savait convaincre sans imposer, une professionnelle aguerrie avec un flair certain pour les affaires.
Lorsqu'elle est entrée dans mon bureau, son assurance était palpable. Son allure élégante trahissait un goût certain pour le raffinement. Ses cheveux bruns encadraient un visage fin aux traits harmonieux, et son regard vif dégageait une intelligence perçante. Elle portait un tailleur ajusté qui mettait en valeur sa silhouette, et chacun de ses mouvements respirait une confiance naturelle.
D'un geste professionnel, elle a sorti de son sac une nouvelle gamme de caméras dernier cri, vantant leurs performances et leurs fonctionnalités avancées.
Elle m'expliquait comment ces nouveaux modèles pourraient améliorer la qualité des diffusions en direct, optimiser la mise au point automatique et offrir une meilleure stabilisation. Son discours était fluide, accompagné de démonstrations précises qui captaient toute mon attention.
Enfin, toute mon attention... disons plutôt que je l'écoutais à moitié. J'avais déjà parcouru les spécifications techniques avant sa venue, et je connaissais déjà l'essentiel de ce qu'elle présentait. En réalité, j'avais même déjà rempli le bulletin de commande avant qu'elle ne commence sa présentation. Mon cerveau se concentrait bien plus sur elle que sur les caractéristiques des caméras. Quelle femme ! Intelligente, élégante, avec une beauté à couper le souffle. Une présence magnétique, une gestuelle gracieuse, un regard qui semblait capter toute l'attention de la pièce. J'avais beau me raisonner, tenter de rester strictement professionnel, il était difficile d'ignorer l'impact qu'elle avait sur moi.
Je l'observais, intrigué par son aisance et son professionnalisme. Elle était indéniablement attirante, une femme qui semblait maîtriser chaque aspect de son apparence et de sa présentation. Mais cela semblait à sens unique. Elle restait focalisée sur sa présentation, sans montrer le moindre signe d'intérêt personnel. Pour elle, j'étais simplement un client potentiel, et rien de plus.
Lorsqu'elle acheva enfin sa présentation, elle leva les yeux vers moi, attendant une réaction. Son regard était interrogateur, teinté d'une légère curiosité. C'est à cet instant que je réalisai que j'étais resté silencieux, plongé dans mes pensées. Je fus soudainement ramené à la réalité, quittant le rêve dans lequel je m'étais laissé emporter. Je m'éclaircis la gorge, tentant de retrouver mon professionnalisme, tout en m'efforçant de masquer le trouble qu'elle avait provoqué en moi.
— Hum... Oui, très intéressant, dis-je finalement, en me redressant légèrement sur mon siège.
Elle esquissa un sourire poli, attendant que je poursuive. Avait-elle perçu mon absence momentanée ? Difficile à dire. Mais une chose était sûre : elle avait laissé une empreinte bien plus forte que je ne l'aurais imaginé.
Dans un geste mesuré, je me levai lentement, repoussant légèrement mon siège. Mon regard ne quittait pas le sien alors que je contournai le bureau, mes pas résonnant légèrement sur le parquet. J'ouvris un tiroir, en sortis le bulletin de commande déjà rempli et le pris en main. Puis, avec un sourire discret, je le lui tendis. Son regard oscilla entre le papier et moi, une légère surprise mêlée à de l'amusement brillant dans ses yeux.
- Je pense que nous pouvons conclure cette affaire, dis-je d'une voix posée, savourant l'instant où elle comprit que j'avais pris ma décision bien avant qu'elle n'ait fini de parler.
Toutefois, elle me fixa avec un brin d'intrigue avant de plisser légèrement les yeux.
— Si vous aviez déjà pris votre décision, pourquoi m'avoir laissé faire toute la présentation ?
Je la regardai un instant, savourant l'intensité du moment, puis esquissai un sourire franc avant de répondre simplement :
- Parce que j'avais envie de vous contempler.
Un silence flotta entre nous, suspendu, avant qu'un éclair de surprise ne traverse son regard.
Elle arqua un sourcil, comme si elle tentait d'analyser mes mots, d'en déceler l'intention cachée. Puis, un sourire en coin apparut fugacement sur ses lèvres. Elle croisa les bras, prenant un air faussement sévère.
Intéressant, murmura-t-elle. D'habitude, mes clients sont captivés par mes produits, pas par ma personne.
Je me permis un petit rire avant de répondre :
— Peut-être que vous sous-estimez votre impact.
Elle sembla peser mes mots, son regard s'attardant sur moi une fraction de seconde de plus qu'il ne l'aurait fallu. Puis, d'un geste fluide, elle prit le bulletin de commande entre ses doigts, le survola rapidement et hocha la tête.
Eh bien, je suppose que c'est une affaire rondement menée, dit-elle en rangeant le document dans son porte-documents.
Elle ajusta la sangle de son sac sur son épaule et me dédia un dernier regard, un mélange de curiosité et d'amusement.
Merci pour votre confiance. J'imagine que nous serons amenés à nous revoir.
Sa voix portait une nuance indéchiffrable, quelque chose entre le professionnalisme et un léger trouble qu'elle s'efforçait de masquer. Je me contentai d'un hochement de tête, laissant un sourire planer sur mes lèvres.
J'en suis convaincu.
Elle esquissa un dernier sourire avant de tourner les talons et de quitter mon bureau. Mon regard suivit sa silhouette jusqu'à ce que la porte se referme derrière elle, me laissant seul avec une étrange impression.
Je savais que ce n'était pas la dernière fois que nos chemins allaient se croiser.
Les jours passèrent, mais son image restait ancrée dans mon esprit. Une beauté frappante, une assurance naturelle, et ce regard perçant qui semblait sonder bien au-delà des apparences. Pourtant, je refusais de m'attarder sur cette impression, me concentrant sur mon travail, sur les chiffres, sur la gestion quotidienne de mon studio.
Jusqu'à ce qu'un email apparaisse un matin dans ma boîte de réception. Son nom, sobrement affiché dans l'en-tête, me fit légèrement sourire. Elle me remerciait pour la commande, m'informait que la livraison était en cours et proposait de passer dans quelques jours pour s'assurer de l'installation des caméras. Rien de personnel, rien de troublant. Juste une suite logique et professionnelle.
Pourtant, je sentis une pointe d'excitation, imperceptible mais bien réelle, en lui répondant que je l'attendais avec plaisir.
Lorsque le jour arriva, je pris soin de me préparer un peu plus que d'ordinaire. Rien d'exagéré, bien sûr. Mais ma chemise était mieux ajustée, ma barbe légèrement taillée, et une discrète touche d'eau de toilette vint parfaire l'ensemble. Une vaine tentative de masquer l'effet qu'elle avait eu sur moi ? Peut-être.
À l'heure convenue, on frappa à la porte de mon bureau. Je savais que c'était elle avant même de lever les yeux.
Lorsqu'elle entra, son sourire était toujours aussi assuré, mais cette fois-ci, il y avait autre chose. Une lueur dans ses yeux, un éclat indéfinissable. Un jeu subtil semblait s'être installé entre nous, une tension légère mais indéniable.
Alors, tout est prêt pour l'installation ? demanda-t-elle en posant son sac avec une fluidité élégante.
Absolument, répondis-je en me levant pour l'accueillir. J'avoue que j'attendais ce moment avec impatience.
Elle haussa légèrement un sourcil, amusée.
— Pour les caméras, j'imagine ?
Un sourire en coin s’étira sur mes lèvres.
— Bien sûr. Pour les caméras.
Un silence complice s'installa, et je sus à cet instant que cette rencontre allait marquer le début d'autre chose.
L'installation se déroula sans accroc. Elle dirigeait les techniciens avec aisance, vérifiant chaque paramètre avec un professionnalisme admirable. Pourtant, à plusieurs reprises, nos regards se croisèrent, et je sentais que cette tension imperceptible continuait de croître.
Lorsqu'elle eut terminé, elle s'accorda un instant de répit, appuyée contre mon bureau, son regard scrutant l’écran de contrôle où s'affichaient les flux des nouvelles caméras.
— Une belle amélioration pour votre studio, dit-elle en croisant les bras.
— En effet, admis-je en me tenant à quelques pas d’elle. Et tout ça, grâce à vous.
Elle esquissa un sourire en coin, mais je vis un éclair de curiosité dans son regard.
— Vous dirigez un studio assez… particulier. Pourquoi ce domaine ?
Je pris une inspiration avant de répondre, conscient que cette conversation prenait un tour plus personnel.
— Parce que j’aime créer des opportunités, répondis-je finalement. Offrir un espace où les gens peuvent s’exprimer librement, tout en gagnant leur vie.
Elle hocha lentement la tête, comme si elle pesait mes mots.
— Intéressant. Vous ne ressemblez pas vraiment aux autres propriétaires de studios que j’ai pu rencontrer.
Je laissai échapper un petit rire.
— J’espère que c’est un compliment.
Elle sourit avant de détourner les yeux vers l’écran.
— Peut-être bien.
Un silence flottait entre nous, chargé de quelque chose d’indéfinissable. Puis, elle se redressa et ajusta son sac sur son épaule.
— Merci pour votre accueil. Si vous avez besoin d’ajustements, n’hésitez pas à me contacter.
Je hochai la tête, mais avant qu’elle ne puisse atteindre la porte, je laissai échapper :
— Et si j’ai simplement envie de vous revoir ?
Elle s’arrêta net. Tourna légèrement la tête, un sourire mystérieux flottant sur ses lèvres.
— Alors trouvez une bonne excuse.
Et sur ces mots, elle quitta mon bureau, me laissant avec cette étrange sensation que le jeu ne faisait que commencer.
Chapitre 12
La bonne excuse
Le silence qu’elle laissa derrière elle résonna un instant dans la pièce. Je restai immobile, les doigts effleurant distraitement le bord de mon bureau, repassant en boucle les derniers mots qu’elle avait prononcés.
**Alors trouvez une bonne excuse.**
Un sourire étira lentement mes lèvres. C’était une invitation à peine voilée, une manière de tester ma détermination. Et si elle voulait jouer, j’étais prêt à entrer dans la danse.
Je m’assis et fis défiler quelques dossiers sur mon écran, feignant de me concentrer, mais mon esprit était ailleurs. Quelle excuse pourrait être suffisamment légitime pour la revoir sans que cela ne semble trop évident ? Un simple appel professionnel ? Trop banal. Un problème technique avec l’installation ? Trop prévisible. Il me fallait quelque chose d’assez subtil pour éveiller son intérêt, sans paraître forcé.
Puis, une idée germa. Une mise à jour du logiciel de contrôle des caméras était prévue dans les prochains jours. C’était une opportunité parfaite. D’un geste décidé, je saisis mon téléphone et composai son numéro.
Elle décrocha après quelques sonneries, sa voix professionnelle, mais teintée d’une pointe de curiosité.
— Oui ?
— C’est moi. J’ai peut-être trouvé une excuse.
Un léger silence, puis un rire discret de l’autre côté du fil.
— Je vous écoute.
— La mise à jour du logiciel des caméras. Je me suis dit que vous aimeriez peut-être superviser l’installation pour vous assurer que tout fonctionne parfaitement.
Elle sembla hésiter une fraction de seconde avant de répondre.
— Hm… une excuse convaincante, je dois l’admettre. Quand souhaitez-vous que je passe ?
— Disons… demain en fin de journée ? Après votre dernière intervention, bien sûr.
— Parfait. Je passerai. Mais attention… la prochaine fois, il vous faudra une excuse encore meilleure.
Le ton légèrement taquin de sa voix fit naître une chaleur inattendue en moi. Je raccrochai, satisfait. Le jeu était bel et bien lancé.
Le lendemain arriva plus vite que prévu. Tout au long de la journée, mon regard dérivait inconsciemment vers l’horloge, comptant les heures avant son arrivée. Quand la porte du studio s’ouvrit enfin, elle apparut, l’air décontracté mais toujours aussi professionnelle.
— Alors, cette fameuse mise à jour ? demanda-t-elle en déposant son sac sur une chaise.
— Juste ici. Mais je crois qu’un café s’impose avant de commencer.
Elle haussa un sourcil amusé.
— Une autre excuse ?
— Juste une pause bien méritée, répliquai-je en lui tendant une tasse.
Elle prit la tasse avec un sourire en coin, s’installant face à moi. Le jeu continuait, et je n’avais aucune intention d’y mettre fin.
Après le travail, nous nous retrouvâmes devant la porte du studio. L’air était frais, chargé d’une promesse implicite.
— Et maintenant ? demanda-t-elle en ajustant la lanière de son sac.
— Maintenant, on pourrait prolonger cette conversation ailleurs, proposai-je avec un sourire.
Elle sembla peser mes mots, puis haussa légèrement les épaules.
— J’accepte, mais seulement si vous ne prétendez plus avoir une excuse.
— Alors dînons, sans prétexte, juste l’envie d’échanger encore un peu.
Elle hocha la tête, un éclat amusé dans le regard. Nous nous éloignâmes du studio, le jeu s’effaçant peu à peu pour laisser place à quelque chose de plus réel.
Nous marchâmes quelques minutes avant de trouver un restaurant au coin d’une rue animée. L’endroit était intime, baigné d’une lumière tamisée. Nous prîmes place à une table près de la fenêtre, où le reflet des néons de la ville se mélangeait aux ombres mouvantes des passants.
— Vous êtes un homme de surprises, lança-t-elle en feuilletant distraitement le menu.
— Seulement quand ça en vaut la peine.
Elle releva les yeux vers moi, son regard empreint de cette lueur indéchiffrable qui m’intriguait tant. La tension de notre jeu n’avait pas disparu, elle s’était simplement transformée en quelque chose de plus subtil, plus profond.
Le repas se déroula dans une atmosphère délicieusement suspendue, entre conversations légères et silences éloquents. Nous évoquâmes nos parcours, nos ambitions, nos visions du monde. Elle se dévoilait par touches, toujours sur la réserve, comme si elle évaluait jusqu’où elle pouvait me laisser entrer dans son univers.
— Et vous, que cherchez-vous exactement ? demanda-t-elle après un moment, jouant avec le bord de son verre.
Je pris une inspiration, mes doigts tapotant distraitement contre la table.
— Honnêtement ? Quelque chose d’authentique. Sans faux-semblants.
Elle esquissa un sourire, cette fois plus sincère, presque tendre.
— C’est rare, ça.
— Peut-être. Mais je crois que vous aussi, vous aimez ce qui sort de l’ordinaire.
Elle ne répondit pas immédiatement, se contentant de me fixer quelques secondes avant de détourner légèrement le regard.
Le repas toucha à sa fin, mais aucun de nous ne semblait pressé de partir. La nuit était encore jeune, et l’histoire que nous commencions à écrire ne demandait qu’à être poursuivie.
Suite prochainement ...
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Afin que vous puissiez vous faire votre propre opinion sur la continuité de mes récits, je vais vous exposer ce qui m'excite réellement dans différentes situations, à travers plusieurs récits. Certains faits on était réalisé d'autres que je souhaiterais essayer.
Quand je rentre à la maison après le travail, la nuit commence à tomber, sur le trajet je me pose quelques questions, qu'allons nous faire ce soir. Allons nous sortir en club, boire un verre chez des amis bref aucune réponse tant que je ne me suis pas concerté avec madame. Une fois arrivé à la maison je retrouve ma femme ravissante en tenue super sexy j'aperçois sous sa jupe et son chemisier blanc une tenue encore plus excitante. Ravi de cette vision je lance un que veux-tu faire ce soir? A partir de là elle me sert un verre, prend un sac où elle y met de quoi attaché du lubrifiant un collier, une laisse et de quoi se déshydrate. Le tout avec un sourire qui donne envie d'entendre sa réponse. Une fois mon verre terminé elle me dit de me rendre dans la voiture et qu'elle me guidera pour le trajet. Ni une ni deux nous nous mettons en route et je suivis à la lettre ses consignes d'itinéraire qu'elle me donna au fur est à mesure. Nous nous engageons sur l'autoroute et à une aire de repos elle me demande de m'arrêter et de stationner. Je m'exécute, une fois arrêté elle m'annonce que l'on va rester ici un long moment et que j'allais devoir l'écouter et lui obéir. À partir de ce moment je ne comprends pas tout, elle me demande de me mettre entièrement nu, elle me passe le collier autour du cou, y attacher la laisse et sert 2 verres pour ambiancer la soirée.
L'air d'autoroute était sombre un petit éclairage un peu plus loin pour éclairer les toilettes, quelques camions garer sur le côté et un petit bois arboré l'aire d'autoroute. Quelques minutes plus tard une voiture s'arrêta près de nous un homme descend de sa voiture après un peu d'hésitation et s'approche de notre voiture elle ouvrit la fenêtre et me demanda de la lécher pendant qu'elle discuter avec cet homme. Je m'exécute tout en gardant les oreilles attentives sur leurs discussions. Elle proposa à cet homme de se faire sucer par moi et ensuite une fois bien bandé qu'il la prenne devant moi. L'homme a priori déjà excité accepta sans discuter. Elle me dit de descendre de la voiture me mets à genoux à ces pieds le dos bien droit et m'ordonna de prendre en bouche cette queue qui se Tenez juste devant moi. Je pris ma main sans sourciller, je glissai son gland dans ma bouche et commençai à le sucer délicatement, mais avec passion cette verge qui gonflait au fur et à mesure des va-et-vient dans ma bouche. Je relève les yeux pour apercevoir cette femme à qui je devais entièrement obéir et je l'aperçois discuter avec un autre homme. Je ne sais pas d'où il vient je suis perdu que va t'elle faire ? Et là elle lui propose la même chose que le premier. Tout en ayant cette queue dans ma bouche qui a su être bien raide il échangea sa place avec le premier homme et s'empressa d'appuyer ma femme contre le capo de la voiture il lui écarte les jambes pendant qu'elle me regarde en me disant il va me baiser me rentrer sa grosse bite bien au fond de ma chatte pendant que je te regarderais préparer cette seconde bite pour moi et chaque mec qui est intéressé tu devras les sucer pour moi.
Ces paroles associées à cette nouvelle bite dans ma bouche la vision de ma femme qui se fait prendre par un inconnu et les grognements de cet homme derrière ma femme qui a chaque coup de rein la fait grimacer avec un regard provocateur me démontrant qu'elle s'adonne à m'humilier devant ces inconnus me procure une excitation inimaginable. Le premier ayant fini son affaire près a remballé elle lui demande d'aller se nettoyer dans ma bouche car n'ayant plus de bite à mettre dans ma bouche elle souhaitait que je sente et que je goûte le mélange de leurs plaisir. Et cela se reproduit avec le 2e.
Une fois ces deux hommes partie elle s'approcha de moi et me mis sa chatte contre le visage laissant couler la jouissance de ces deux inconnus mélangés à son plaisir pendant quelques minutes. Nous retournons dans la voiture et continuons à boire un verre pensant que nous allions repartir elle m'informa que ce n'était pas du tout son désir de s'arrêter en si bon chemin. Quand une voiture s'approchent une nouvelle fois avec à son bord 4 hommes qui a la base s'arrêter pour squatter ou fumer et comme personne ne descend de la voiture elle m'ordonna de descendre à quatre pattes comme un chien de me diriger vers eux et leur demander de bien vouloir baiser ma femme. Les 4 hommes rigolaient et sont également descendus de la voiture, m'ont accompagné jusqu'à la nôtre pour voir ma femme si elle valais le coup comme l'un des 4 l'avait fait remarquer. Une fois proche de ma femme je me remis à genoux le dos droit à son pied. Ma femme pris la parole et leur expliqua qu'il pouvait si je les sucer avant pour les préparer que c'était non négociable et qu'ensuite il pourrait y avoir une surprise. Je levai les yeux une surprise?? De quoi parle-t-elle? L'un des 4 individus s'avance sort sa bite et me l'enfourne directement dans la bouche profondément bloquant ma respiration en regardant ma femme et lui disant "c'est ça que tu veux après je te fais la même salope", ma femme lança un sourire provocateur a cet homme et se meta contre la voiture position levrette jambe bien écartée en lui répondant viens me baiser tels une grosse salope les 3 autres surpris regarder son ami baiser ma femme elle se retourna et leur dit vous attendez quoi je veux de la bite messieurs. En même pas une seconde j'avais ces 3 bites devant mon visage j'en pris une en bouche et mes mains prises les deux autres alors que le premier allait finir il regarda ma femme la metta au sol lui ouvrit la bouche pour lui jouir dedans je voyais ce beau liquide blanc couler le long de ses lèvres elle s'approcha de moi et me cracha tout dans la bouche pendant que les trois prirent ma femme devant mes yeux il lui boucha tous les trous son cul s'ouvrait lorsqu'il ressortait son gland elle goba l'autre bite et la troisième remplit sa chatte bien mouillée je sentais le plaisir qu'elle prenait en la regardant prendre ses coups de bite et se faire remplir comme une vraie salope. Au bout de 25min les 4 hommes avaient fini leurs affaires elle les envoyer vers moi pour effectuer un nettoyage complet de chaque verge. Je sentais ces différents goûts de sperme dans ma bouche que je léchais avec désir et passion quand l'un des 4 demanda quels étais la surprise je continue à lécher et avaler ses verges quand elle leur dit que s'ils voulaient il pouvait me pisser dessus 2 d'entre eux n'ont pas hésité à me pisser sur le visage m'obligeant certaines fois d'ouvrir la bouche pour me faire avaler leur urine le tout en rigolant.
Une fois leur départ nous avons repris la route pour un retour à la maison où j'ai dû nettoyer tout son corps avec ma langue et engloutir tous les restes de leurs jus pour enfin qu'elle me pisse dans une gamelle et m'oblige à boire toute la gamelle.
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Depuis notre rencontre, je me sens à l'aise, en confiance avec ma femme. On se correspond sur tous les points sauf malheureusement sur le côté sexe.
Elle ayant vécu pendant 18ans telle une femme respectée, avec des relations sexuelles routinées, qui la laissent pensent que s'adonner à divers plaisirs pourrait nuire à l'image qu'une femme doit avoir.
J'ai essayé de lui proposer diverses possibilités de s'amuser, jeux de rôle, jeux à plusieurs, BDSM lieu extérieur mais jusqu'à ce jour rien n'évoluer.
Il faut dire que j'ai souvent pratiqué l'extérieur avec d'autres partenaires avec lesquels nous pratiquions l'exhibition et partage avec des inconnus en échangeant régulièrement les rôles. Une fois c'est elle qui m'obligeait à satisfaire les personnes présentes une fois c'était moi et parfois à deux.
Après une longue discussion, nous avions déjà fait un trio, qu'elle avait apprécié d'après ses dires mais comme la plupart des premiers trios ce n'est pas le top. Plus le temps passé après ce trio moins les choses évoluées niveaux sexent bien au contraire toujours la même chose, toujours la même pièce pas d'excitation la journée bref rien ne va. J'en ai même perdu ma libido. Plus motivé à faire quoi que ce soit je me branler avec le même effet que si je baisais Où faisait l'amour a ma femme.Après une discussion constructive j'ai laissé les choses faire et elle a pris conscience de ce qui n'allait pas. Elle a fait les choses pour me redonner cette envie de partager de bons moments de retrouver cette excitation qui me permet de prendre du plaisir.
Je suis bi, ouvert d'esprit, j'aime dominer de temps en temps et me faire dominer également. J'aime les jeux de sperme l'uro et les soirées à plusieurs. Elle de son côté préfère être dominée qu'on lui face mal elle aime se faire baiser clairement par contre elle n'aime pas le sperme. l'uro n'en parlant pas et la domination elle s'y adonne mais avec une grande timidité.
Lorsque nous nous sommes rencontrées, je lui ai dit clairement tout ça, mon passer mes envies etc. je ne lui ai rien caché.
A ma grande surprise elle a su prendre les devants et lancer quelques jeux de séduction comme des regards provocateurs, des attouchements lorsque l'on s'embrasse, même s'adonner à quelques jeux de position BDSM même si pour elle ces jeux sont souvent pris à la rigolade mais j'ai pris note qu'elle essaye de trouver des solutions pour satisfaire mes plaisirs.
Malheureusement ayant une vie de famille nous ne pouvons pas changer d'endroit car sa crainte de l'extérieur et d'être vue, les horaires de travail, il est bien rare de pouvoir s'évader complètement pour profiter pleinement d'un moment, d'une soirée.
Mais il y a quelques jours elle m'a surprise par ces démarches, dans la continuité de ces jeux de séduction à continuer tranquillement à jouer elle à décider de parler pendant l'acte en me provocant avec des mots crus comme " j'aimerais sentir une autre bonne grosse bite" "qu'il me baise pendant que je te suce "etc. quand elle m'a proposé de jouir sur ses seins j'en ai profité pour lui dire qu'il n'y avait aucun souci, si ça ne la dérangeait pas que je lèche ensuite. Elle m'as répondu aucun problème cela ne me dérange pas. Une fois jouis sur ses seins elle m'a rappelé que je devais nettoyer ce que j'ai fait sans sourciller et là à ma grande surprise elle m'a pris la tête et ma embrassé à pleine bouche. Ce fut un moment très excitant pour moi et elle a également apprécié d'après ses dires.
Je verrai bien si ces efforts continuent à me redonner espoir d'une vie sexuelle épanouie et si elle se laisse guider par cette envie de découvrir et de se découvrir.
Je reviendrai avec un récit expliquant ce que j'apprécie dans les lieux extérieurs puis une soirée en couple ou encore en trio avec ce côté dominant et ce côté dominé
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Quand j’étais gamin (vers 11-12 ans), grimper à la corde me procurait un plaisir fou, au point que j’en avais des orgasmes qui pollué mon slip à cette époque. Oui, oui… sic. Aujourd'hui, intrigué, j’ai fini par faire des recherches pour comprendre ce phénomène et tout savoir sur l’orgasme. Et voilà ce que j’ai découvert… Si vous avez vécu des choses similaires ou d’autres expériences, je suis curieux de les lire ! Ceci dit, je ne m'attendais pas à trouvées autant de différents orgasmes.
L’orgasme du jogging (surement le plus proche de ce que j'ai éprouvé)
Courir, sentir son corps s’échauffer, transpirer, accélérer le rythme… et soudain, une vague de plaisir irrépressible qui submerge tout. Ce phénomène étrange mais bien réel porte un nom : le coregasm. Il survient chez certaines personnes lors d’un effort physique intense, en particulier lorsqu’on sollicite fortement les muscles abdominaux. L’alliance entre tension musculaire, rythme cardiaque élevé et concentration peut parfois court-circuiter le cerveau pour offrir un orgasme aussi inattendu qu’étonnant. Le sport, c’est bon pour la santé… et pour le plaisir, visiblement.
L’orgasme de l’éternuement
Un simple atchoum et… BAM, orgasme surprise ! Cela peut prêter à sourire, mais ce phénomène est bel et bien documenté. Les nerfs impliqués dans le réflexe d’éternuement sont étroitement liés à ceux de l’excitation sexuelle. Chez certaines personnes, un éternuement particulièrement intense peut déclencher une réponse orgasmique spontanée. Involontaire, fulgurant et un brin déroutant, cet orgasme-là ne prévient jamais. Qui aurait cru qu’un rhume puisse devenir aussi… intrigant ?
L’orgasme des montagnes russes
Tu t’attaches, le wagon s’élance, l’adrénaline monte… et là, entre les secousses, la pression et la montée d’excitation, une explosion de plaisir te traverse. Certaines personnes vivent ce qu’on appelle un orgasme émotionnel ou sensoriel en pleine attraction à sensations fortes. La combinaison de la peur, de la stimulation physique intense et du lâcher-prise total crée un terrain fertile pour une réaction corporelle hors norme. Le grand huit n’a jamais aussi bien porté son nom.
L’orgasme du sommeil (ou orgasme nocturne), moi j'appelle cela mes pollutions nocturnes...
Tu dors profondément, bercé(e) par un rêve troublant… et ton corps s’embrase tout seul. L’orgasme nocturne, aussi appelé pollution nocturne chez les hommes, peut toucher toutes les personnes, quel que soit leur genre. Il survient sans stimulation physique directe, uniquement sous l’effet d’un rêve érotique ou d’un pic d’activité cérébrale pendant certaines phases du sommeil. Comme quoi, même quand on dort, le corps peut avoir ses propres élans de plaisir.
L’orgasme mental (ou orgasme sans contact)
Aucun toucher, aucun mouvement, juste la force de l’imagination, du souffle et de la concentration. Certaines personnes, souvent après un long travail de maîtrise corporelle et mentale (par exemple via le tantra, la méditation ou l’hypnose érotique), parviennent à déclencher un orgasme uniquement par la pensée. Frissons, contractions, extase… tout y est, sauf le contact physique. Le fantasme devient alors une puissance en soi.
L’orgasme par la douleur (ou plaisir paradoxal)
Griffures, morsures, claques, ou même certaines formes de contraintes : pour certains corps, la douleur devient une porte d’entrée vers le plaisir extrême. Ce phénomène est bien connu dans les pratiques BDSM, où la stimulation nerveuse intense libère une avalanche d’endorphines et de dopamine. Résultat : le cerveau peut court-circuiter la douleur et la transformer en orgasme. Il ne s’agit pas de "souffrir pour souffrir", mais d’un subtil dosage entre lâcher-prise, confiance et excitation. Pour certain(e)s, c’est même une jouissance plus profonde, plus brute, plus animale.
L’orgasme méditatif (ou orgasme transcendantal)
Silence, immobilité, respiration lente… et pourtant, c’est le feu à l’intérieur. Dans certaines pratiques spirituelles ou énergétiques (comme le yoga kundalini, la méditation tantrique ou certaines formes de respiration consciente), des orgasmes peuvent survenir sans aucun contact, juste par l’alignement des énergies. Le corps vibre, frémit, l’esprit s’élève… et l’orgasme devient un état d’union, d’expansion de soi, parfois même mystique. Ce n’est plus seulement un plaisir charnel, c’est une expérience de conscience modifiée, presque sacrée.
L’orgasme neurologique (ou orgasme pathologique)
Certaines maladies neurologiques rares peuvent entraîner des orgasmes spontanés, incontrôlables, souvent en dehors de tout contexte érotique. C’est le cas notamment dans certaines formes d’épilepsie temporale, de neuropathies pelviennes, ou de dysfonctions du système nerveux central. Chez les personnes concernées, des stimulations internes ou des activités banales (comme marcher, conduire, ou même penser à autre chose) peuvent provoquer des orgasmes soudains et récurrents. Ce phénomène, bien que potentiellement plaisant sur le papier, devient parfois une source de détresse quand il échappe à tout contrôle.
Le trouble d’excitation génitale persistante (PGAD)
Plus qu’un orgasme, c’est une avalanche d’orgasmes, souvent sans désir ni excitation préalable. Le PGAD (Persistent Genital Arousal Disorder) est un syndrome extrêmement rare où le corps reste en état d’excitation sexuelle quasi permanente, avec des orgasmes multiples pouvant survenir à tout moment. Contrairement aux fantasmes, ce n’est pas une bénédiction : pour les personnes qui en souffrent, cela devient épuisant, envahissant, et difficile à gérer au quotidien. Le corps s’emballe… mais l’esprit, lui, n’en peut plus.
L’orgasme des zones non sexuelles
On connaît les zones érogènes classiques, mais chez certaines personnes, le plaisir surgit là où on ne l’attend pas : derrière les genoux, dans le creux du coude, sur le cuir chevelu, ou même… sous les pieds. Une caresse bien placée, un frisson, et c’est le feu d’artifice. Le cerveau associe parfois des sensations intenses à une réponse orgasmique, même sans passer par les zones génitales. On est loin des schémas standards, et tant mieux.
L’orgasme de la musique
Une montée musicale, des basses profondes, une voix qui te transperce, et soudain… le corps vibre littéralement de plaisir. Cet orgasme, rare mais bien réel, peut être déclenché par des émotions intenses provoquées par la musique. Quand le son touche quelque chose de profond, qu’il bouleverse ou ébranle l’âme, le corps peut répondre par un relâchement euphorique qui s’apparente à l’orgasme. Comme une extase auditive.
L’orgasme du rire (ou rire-orgasme)
Un fou rire incontrôlable, des abdos qui se contractent, les larmes aux yeux… et une décharge de plaisir qui s’invite sans prévenir. Chez certaines personnes, l’explosion de rires peut déclencher une réaction orgasmique, à la croisée entre le relâchement musculaire, la stimulation du diaphragme et un flux d’endorphines. Plaisir et humour peuvent donc faire bon ménage, et pas seulement au lit.
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Quand on fait une incursion dans le BDSM, on se pose assez vite cette question identitaire : qui suis-je dans le jeu ? Dominant·e ? Soumis·e ? Switch ? Et si je n’étais rien de tout ça ? Est-ce que je suis quand même légitime ? Spoiler : oui. Mais avant d’en arriver là, décortiquons un peu les choses.
🧭 L’envie de se situer : besoin de repère ou soucis de bien faire ?
Lorsqu’on découvre le BDSM, on est souvent submergé·e de nouveaux codes, de rôles, d’archétypes, de terminologie. C’est excitant mais aussi intimidant. On veut bien faire. S’intégrer. Comprendre comment "fonctionne" ce monde aux règles si différentes du vanille.
Alors on se demande très vite : quel rôle est le mien ? Suis-je fait·e pour donner les ordres ou pour les recevoir ? Pour encadrer ou pour obéir ? Suis-je en capacité d’imposer ma volonté, d’en épouser une, de me laisser faire ? Et au fond, ai-je envie de tout ça ?
On voudrait une réponse claire, nette, posée comme une étiquette : "Dominant·e", tamponné sur l’âme. "Soumis·e", tatoué sur le cœur. Mais ça ne marche pas comme ça.
Le BDSM, ce n’est pas un test de personnalité figé. C’est un chemin.
🔍 Les archétypes de base : Dominant·e, soumis·e, switch
Pour poser les bases :
Dominant·e : prend les commandes de la dynamique BDSM. Ce n’est pas forcément quelqu’un d’autoritaire ou de dur·e. Un·e bon·ne Dom maîtrise le cadre du jeu, écoute, anticipe, canalise, guide. Il/elle propose une structure où l’autre peut se livrer.
Soumis·e : entre dans la dynamique de manière consentie, pour céder le pouvoir, obéir, se livrer, servir, plaire, recevoir. Cela ne veut pas dire être passif·ve, faible ou dépendant·e. C’est une posture active d’abandon ou d’offrande.
Switch : personne qui peut incarner alternativement, selon le contexte, le partenaire, ou l’envie du moment, un rôle dominant ou soumis. Ce n’est pas un·e indécis·e, mais quelqu’un dont l’érotisme passe par la souplesse des positions.
Mais ces catégories sont des points de départ, pas des boîtes closes. Beaucoup de gens se découvrent fluides, mouvants, inclassables. D’autres ne veulent pas de rôle du tout, ou refusent de fonctionner selon une logique hiérarchique.
🌀 Si vous ne savez pas encore ...
La majorité des personnes qui s’ouvrent au BDSM ne savent pas tout de suite ce qui les attire. On peut fantasmer de soumission sans vouloir le vivre. Aimer l’idée de dominer sans en définitive trouver de plaisir à le faire. Il y a souvent un décalage entre l’imaginaire et le vécu.
Parfois aussi, on est traversé·e par des désirs contradictoires : vouloir être pris·e, possédé·e, mais aussi contrôler, manipuler, guider. Cela peut sembler flou, mais ce flou est fécond. Il permet de ne pas s’enfermer trop vite.
Et puis, tout le monde ne vit pas le BDSM comme une polarité binaire. Il existe une infinité de dynamiques : jeux égalitaires, expérimentations ponctuelles, rituels sans hiérarchie, domination esthétique, soumission partielle…
🖤 Quelques pistes pour vous explorer en douceur
Si vous cherchez à vous situer sans vous enfermer, voici quelques questions pour faire émerger votre propre positionnement :
Qu’est-ce qui m’excite vraiment dans le BDSM ? Est-ce le fait de diriger, d’être surpris·e, de ressentir fort, d’obéir, de punir, d’être admiré·e, de perdre le contrôle… ?
Dans mes fantasmes, quelle posture me revient souvent ? Suis-je acteur·rice ou récepteur·rice ?
Ai-je envie de prendre soin de l’autre, ou d’être pris·e en charge ?
Quelle relation ai-je au pouvoir, à la vulnérabilité, au contrôle ?
Est-ce que j’ai besoin d’un cadre pour oser me lâcher ?
Est-ce que je fantasme sur l’idée de servir, de guider, d’être possédé·e, de posséder ?
Ai-je envie d’explorer ces rôles avec un·e partenaire en qui j’ai confiance, ou d’abord seul·e ?
Il ne s’agit pas d’avoir des réponses absolues. Juste de cartographier votre propre désir.
❌ Et si je ne suis ni dominant·e, ni soumis·e, ni switch ?
Alors vous etes parfaitement à votre place. Il existe aussi des observateur·rices, des fétichistes non D/s, des esthètes du shibari ou du latex, des curieux·ses du monde BDSM qui ne se retrouvent dans aucune dynamique hiérarchique.
Vous pouvez aimer la contrainte sans vouloir dominer. Aimer les tenues sans vouloir obéir. Aimer l’imaginaire du BDSM sans vouloir l’incarner. Il y a autant de manières d’être dans cet univers que de personnes qui le vivent.
🫂 Et surtout, on a le droit de changer !
Ce que vous ressentez aujourd’hui n’est pas gravé dans le marbre. On évolue. On se révèle. On découvre parfois, après des années de pratiques, un goût nouveau. Une faille. Une envie. L’érotisme est vivant. Il ne connaît pas les dogmes.
Certains découvrent leur soumission à 45 ans. D’autres ne veulent plus dominer après une période intense. D’autres encore se rendent compte qu’ils n’ont pas besoin de rôle pour jouer. Que le lien suffit.
et si vous étiez juste… vous ?
Dans le BDSM, ce qui compte, ce n’est pas de cocher la bonne case. C’est d’incarner un désir sincère, de créer du jeu vrai avec l’autre, de vous autoriser à explorer, à votre rythme, sans obligation de te définir.
Vous n'avez pas besoin d’être « dominant·e » ou « soumis·e » pour être légitime ici. Vous n'avez besoin que d’une chose : avoir envie d’explorer ce que l’intime peut devenir quand on le prend au sérieux.
Alors, que vous soyez lion rugissant, zèbre rêveur, louve curieuse ou renard joueur… votre place existe. Vous la créerez en avançant.
À méditer :
Et si le BDSM était moins un rôle à choisir qu’une vibration à écouter ?
Qu’est-ce qui, dans votre corps ou dans votr imaginaire, fait écho quand vous fermez les yeux ?
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Des boucles d’or sous lesquelles s’agite un esprit vif et espiègle.
J’aime masquer, derrière une timidité noisette qui n’est que façade, les lézardes de mes vices.
Je tends mes deux pommes, arrogantes et sensibles, deux fruits pleins, fièrement dressés, aux tétons délicieusement réactifs, à effleurer sans retenue.
Sachez que mon ventre inspire de multiples abus.
Mon clitoris, minuscule tyran au pouvoir immense, vibre au moindre souffle, prêt à céder aux langues expertes comme aux caresses audacieuses.
Je suis fièrement bisexuelle, et mon plaisir ne connaît ni genre, ni limite, seulement l'intensité et la sincérité du désir.
Maintenant, regardez la finesse de ma taille, l’une de mes fiertés, sans laquelle que seraient mes hanches ?
Pour le reste, je vous offre un cul nerveux à souhait, et une fente fine et délicate, à travers laquelle toute verge glissée trouvera chaussure à son pied.
Au sommet de l’édifice, ma dernière ouverture n’a rien à envier aux deux autres en étroitesse ; mais sachez qu’en elle se sont engouffrées de très nombreuses queues, souvent millésimées, jusqu’à plus soif.
Bien à vous,
Mâles à moi… et femelles aussi
Alice
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*(Texte et photo datant de 2021, re-publication à des fins d'archive)
Ce fut un lundi, comme à l’accoutumée, aux heures où la nuit chasse progressivement le jour, où j’aime à faire main basse sur ta décence... Tu étais là sous mon contrôle, belle et Sombre Orchidée, contrainte à l’immobilité par le cuir et l’acier, aveuglée par la noirceur du velours, résumée au statut d’offrande...
Sans préméditation et dans un élan d’audace inédit, je décidais de me saisir d’un couteau, aussi tranchant que le fil du rasoir sur lequel je me plais si souvent à jouer les funambules... Littéralement transcendé, je semblais comme ensorcelé, comme si par le sacrifice de ta volonté, je m’imprégnais des rites vaudous de tes ancêtres...
Sur une musique* hors du temps, j’ai longuement laissé danser cet instrument incisif aux quatre coins de mon territoire, sans jamais te heurter, t’égratigner… Mon souvenir de ces instants est presque abstrait, tant ma concentration et mon implication dans l’acte, ont fait décoller mon esprit dans les confins de l’univers inexploré...
Néanmoins, je garde une perception très précise du moment où j’ai arrêté la lame sur la pointe d’un de tes seins, alors que mon autre main t’empoignait à la gorge... Exerçant de chaque côté, une pression maîtrisée mais volontairement à la limite de l’acceptable…
C’est là que j’aperçus tes lèvres bouger, d’abord une brève retenue dans ta respiration, évoquant une certaine crainte, puis très vite, pris le dessus un léger sourire qui se voulait confiant et satisfait... Dans cette timide expression de ton exaltation, tu laissas s’échapper un souffle particulier, qui prit la forme d’une onomatopée étouffée, empreinte d’un plaisir indescriptible...
Ce souffle, ce mimique si spécifique et la sonorité qui l’accompagna, sont à mes yeux l'expression même de la sensualité... C’est par cette même sensualité, authentique et pleine de paradoxes, que bien souvent, tu éclaires mes ténèbres et deviens lueur au milieu du chaos… Donnant sens et beauté à nos folies…
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*SOUNDTRACK :
▶ Brian Eno and John Hassell - Possible Musics📻
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CRÉDIT PHOTO : Le Sombre 鐵厲
( Avec la participation et l'accord permanent de Sombre Orchidée )
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Tout comme il est important pour un Dominant de type « masochien » de comprendre les motivations à la soumission (https://www.bdsm.fr/blog/10630/Les-motivations-à-la-soumission/), il lui est tout autant primordial de comprendre le cheminement vers l’acceptation du statut de soumis, et ceci, afin d’accompagner sa ou son partenaire dans ce processus.
Au-delà du jeu érotique, l’expérience d’un soumis se nourrit d’un cheminement intérieur complexe : une prise de conscience de sa condition, jalonnée de crises morales et émotionnelles, conduit peu à peu à l'acceptation d’un rôle qui, paradoxalement, renforce son autonomie. Je vous propose d'explorer le processus par lequel un soumis appréhende sa position, affronte ses tourments intérieurs, et finit par trouver une forme de réconciliation avec soi-même.
La Découverte de Soi par la Soumission
La prise de conscience d'une tendance à la soumission peut survenir de manière inattendue. Cela peut commencer par des fantasmes, des rêves, des lectures ou films, des discussions ou des expériences passées qui éveillent une curiosité. Pour beaucoup, cette découverte est accompagnée, au-delà de la simple curiosité, d'une sensation de honte ou de culpabilité, souvent alimentée par des normes sociétales qui valorisent l'autonomie et le pouvoir. Le soumis peut alors se retrouver dans un conflit intérieur, tiraillé entre des désirs profonds et des attentes extérieures.
Au départ, l’expérience de la soumission apparaît comme un moyen d’explorer des dimensions souvent inaccessibles dans la vie quotidienne. En acceptant le rôle de soumis, la personne se confronte à une réalité intime où la vulnérabilité devient une force. Cette première étape est généralement marquée par la recherche d’un espace libérateur dans lequel les barrières sociales se désagrègent. Conscient de sa condition, le soumis perçoit la soumission non pas comme une défaite, mais comme une ouverture vers une connaissance approfondie de soi.
Les Crises Morales : Entre Conflit et Révélation
Le chemin vers l’acceptation est rarement rectiligne. Il est ponctué de crises morales où le soumis se trouve à la croisée des chemins entre des valeurs familiales, sociales héritées et la tension d’un nouvel épanouissement personnel. Ces crises se manifestent souvent par des remises en question profondes : sentiment de culpabilité, peur de perdre son autonomie, ou même honte face à des pulsions refoulées. Lors de ces moments de doute intense, la pratique de la soumission se montre ambivalente, à la fois source de détresse mais aussi de plaisirs et vecteur de transformation.
C’est précisément dans ces instants de vulnérabilité que l’opportunité d’une réévaluation de soi s’ouvre, permettant une introspection plus poussée. L'impact des expériences passées joue également un rôle crucial dans ce parcours. Les antécédents personnels, qu'ils soient positifs ou négatifs, peuvent influencer la manière dont la personne aborde la soumission. Par exemple, des expériences de rejet ou de honte liées à des désirs peuvent créer des blocages, tandis que des expériences positives peuvent encourager une exploration plus ouverte et confiante.
Les Défis et Préjugés
Les défis personnels que les personnes peuvent rencontrer dans le cadre du BDSM sont nombreux. La peur du jugement, la honte, et la difficulté à trouver des partenaires compatibles sont des obstacles courants. Les préjugés et les stigmates associés au BDSM peuvent également poser des défis supplémentaires. La société, souvent mal informée, peut juger sévèrement ceux qui choisissent de vivre cette forme de sexualité, rendant le chemin vers l'acceptation de soi encore plus ardu. Cependant, il est crucial de reconnaître que ces défis peuvent être surmontés avec le soutien adéquat et une compréhension approfondie de soi-même.
Le Rôle du Consentement et de la Communication
Le processus d’acceptation passe inévitablement par un dialogue intérieur crucial, mais également par une communication transparente avec le partenaire dominant. Dans un cadre sécurisé, la clarification des attentes et le respect mutuel deviennent essentiels pour dissiper les crises morales. Cette interaction permet au soumis de comprendre que sa condition, quoique différente des normes traditionnelles, est choisie et vécue en toute conscience. Le consentement éclairé se révèle alors comme la pierre angulaire de cette acceptation, transformant le ressentiment en une force réaffirmée.
L'acceptation de son statut de soumis implique également un processus d'introspection. Cela nécessite une réflexion approfondie sur ses désirs, ses limites et ce que la soumission signifie personnellement. En prenant le temps d'explorer ces questions, le soumis peut clarifier ses motivations et renforcer sa confiance en soi, ce qui est fondamental pour vivre sa condition de manière authentique.
L'affirmation de soi est un autre aspect crucial de cette acceptation. Revendiquer le droit à vivre sa sexualité de manière authentique et se sentir fier de ses choix sont des étapes importantes. Cela implique de reconnaître que la soumission n'est pas une faiblesse, mais un choix d'autonomisation qui peut enrichir la vie. En s'affirmant, le soumis peut se libérer des jugements extérieurs et des attentes sociétales, redéfinissant ainsi son identité selon ses propres termes.
Cependant, le chemin vers l'acceptation peut être semé d'embûches, notamment en raison des jugements associés à la soumission et au BDSM. Il est crucial d'aborder ceux-ci de manière proactive. Des stratégies pour surmonter la honte et la culpabilité peuvent inclure la recherche de soutien dans des communautés bienveillantes, la participation à des groupes de discussion ou des ateliers, et l'éducation sur le BDSM. En s'entourant de personnes qui partagent des expériences similaires, le soumis peut valider ses sentiments et renforcer son acceptation de soi.
Enfin, l'intégration des émotions complexes qui accompagnent la soumission est essentielle. La vulnérabilité, la peur et l'excitation peuvent coexister, et apprendre à naviguer ces émotions peut renforcer la résilience et la compréhension de soi. Cela peut impliquer des pratiques de pleine conscience, des journaux intimes pour exprimer ses pensées et ses sentiments, ou des discussions ouvertes avec des partenaires de confiance. En intégrant ces émotions, le soumis peut transformer ses expériences en une source de force et de croissance personnelle.
Le soutien social est un élément vital dans le parcours d’un soumis. Les communautés BDSM offrent un espace sûr pour partager des expériences, poser des questions, et recevoir des conseils. Les groupes de soutien, les forums en ligne, et les événements communautaires peuvent fournir un réseau de personnes qui comprennent et soutiennent les défis uniques de la soumission. Ce soutien peut être crucial pour surmonter les crises morales et émotionnelles et pour se sentir moins isolé dans son voyage intérieur.
L’Évolution Vers l’Autonomie Paradoxale
Au fur et à mesure que le soumis traverse ses crises, il réalise que l’abandon apparent de contrôle dans le jeu BDSM ne signifie pas une perte d’autonomie, mais bel et bien, paradoxalement, une redécouverte de sa puissance intérieure. En se soumettant, la personne crée un espace sécurisé pour explorer et réinterpréter ses limites, faisant ainsi fi des injonctions sociales traditionnelles. Ce processus lui permet de réintégrer des émotions douloureuses pour en extraire une énergie libératrice. Cela conduit à une résilience renforcée et à une affirmation de soi autrement inattendue, où l’acceptation de sa condition s’inscrit dans un mouvement d’intelligence émotionnelle.
De plus, les relations BDSM peuvent évoluer avec le temps, les dynamiques de pouvoir et les attentes des partenaires changeant au fur et à mesure que chacun grandit et apprend à mieux se connaître.
La Réconciliation, l’Évolution Sociétale et les Débats Internes
L’aboutissement de ce long voyage intérieur survient lorsque le soumis parvient à réconcilier les conflits intérieurs et externes. L’acceptation se manifeste par une reconnaissance sincère de la valeur de son expérience : il assume pleinement sa condition, non plus comme une faiblesse, mais comme un choix d’affranchissement et de libération. La crise morale initiale se transforme alors en une étape nécessaire qui a permis de découvrir une singularité érotique et identitaire. À ce stade, le rôle de soumis n’est plus vécu comme une quête d’abandon, mais comme une affirmation d’une vérité personnelle, enrichie par la liberté de choisir et de redéfinir son existence.
Par ailleurs, l’évolution des représentations sociétales contribue à une meilleure compréhension et une déstigmatisation du BDSM. Une information plus accessible et la visibilité grandissante de ces pratiques dans les médias et sur les réseaux sociaux offrent aux personnes concernées la possibilité de s'ouvrir à de nouvelles perspectives. Ces changements favorisent la mise en place de communautés de soutien et encouragent un débat public qui démystifie les préjugés liés à la soumission.
Dans la même dynamique, il est pertinent d’intégrer des perspectives critiques et des débats internes. Certains courants, notamment dans les milieux féministes ou sociétaux, remettent en question la lecture de la soumission comme toute quête d’émancipation ou de transformation personnelle. Ces débats enrichissants invitent à une réflexion approfondie sur les rapports de pouvoir, la liberté individuelle et les potentielles dérives de toute dynamique relationnelle.
Ce dialogue critique, loin de dévaloriser l'expérience vécue, permet de nuancer et de perfectionner la compréhension des enjeux liés à la soumission dans le BDSM.
Exemple concret :
Pour ce faire, je vais vous renvoyer à ce sujet ouvert sur le forum : https://www.bdsm.fr/forum/thread/9733/De-la-difficulté-à-s'assumer-comme-soumis-(h-ou-f)/
N’hésitez pas, si vous êtes soumis, à y rajouter votre témoignage, à l’exemple de celles qui ont déjà participées ! (Merci à elles !)
Conclusion
Le cheminement vers l’acceptation de sa condition de soumis est une trajectoire complexe et profondément personnelle. Entre la découverte de soi, les crises morales, le dialogue avec un partenaire respectueux, l’évolution vers une autonomie paradoxale et l’intégration d’une perspective sociétale et critique, le soumis finit par trouver un équilibre intérieur. Ce processus, loin de constituer une soumission passive, est une démarche active de transformation et d’auto-affirmation qui redéfinit les contours de l’identité.
En fin de compte, l’acceptation de sa condition apparaît intrinsèquement comme un vecteur d’épanouissement personnel et de renouveau émotionnel, permettant au soumis de vivre sa vérité avec fierté et authenticité. Ainsi, la soumission devient non seulement un choix de vie, mais aussi un chemin vers une compréhension plus profonde de soi-même et des autres, où la vulnérabilité se transforme en force et où chaque expérience contribue à la construction d'une identité riche et nuancée.
Reference
• "L'Art du BDSM" par M. M. - Un guide qui propose des conseils pratiques pour ceux qui souhaitent explorer le BDSM, avec des témoignages et des expériences personnelles.
• "La sexualité des personnes" par Marie-Claude Pichon : Cet ouvrage explore la sexualité, y compris les pratiques BDSM, et discute des enjeux de pouvoir et de soumission.
• "Les pratiques sexuelles alternatives" par Philippe Brenot : Ce livre aborde diverses pratiques sexuelles, y compris le BDSM, et examine les motivations et les dynamiques relationnelles.
• "Les personnes et le BDSM : entre émancipation et soumission" par Claire L. : Cet article analyse les expériences dans le BDSM et les tensions entre émancipation et soumission.
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j'avais envie de bites et de sperme. Plutôt que le sauna de Brive qui est plus proche j'ai choisis d'aller à Limoges dans un sauna équipé de glory hole. C'est la première fois que j'y allais un lundi, un des trois jours de la semaine où les côtés gay et hétéros sont accessibles pour le même prix.
je portais mon ball stretcher qui allongeait bien mes couilles. Sitôt désabillé, du côté hétéro car je trouve les vestiaires plus sympa, je me randais aux glory hole. La personne qui se fait sucer est debout devant un film porno. Elle est surélevée par rapport à vous de façon à être à bonne hauteur pour le sucer et bien apprécier sa bite. La porte qui relie les glory hole hétéros et celles homo était ouverte de façon à ce qu'il n'y avait pas besoin de passer par le bar pour passer d'un côté à l'autre.
Un mec était installé devant le porno et attendait qu'une bouche s'occupe de lui. La bouche ce fut moi. cet après-midi j'ai eu la chance de ne sucer que de belles queues bien dures et suffisamment longues et grosses. Coût de chance.
Pour le sucer j'éloignais mes jambes du mur, me laissais tomber en avant en appui sur les mains, le cul tendu au cas où quelqu'un voudrait s'en occuper. j'ai sucé en entendant les cris de la vidéo et parfois les soupirs du mâle qui était dans ma bouche. Sans prévenir il s'est retiré, s'est branlé et a juté tout son sperme tiède sur mon visage. Une vrai belle dose. Un vrai plaisir pour moi. Avant qu'il ne s'en aille je le remerciais comme une bonne chienne doit faire "merci Monsieur".
je venais juste de prononcer ces deux mots, j'étais encore en position avec le cul offert et les couilles balotantes quand une main s'est posée sur ma bite toute molle et a tiré sur mes testicules. je venais de croiser l'Homme qui tout au long de l'après-midi, à intervalles réguliers, viendrait me torturer les tétons et les couilles jusqu'à ce que je le supplie d'arrêter. Merci Monsieur pour tous ces moments de souffrances exquises.
j'alternais donc pipes, pas toutes menées à leur terme, et tourments. j'ai dû prendre entre quinze et vingt queues de vrais mâles dans la bouche mais je n'ai réussit à recevoir que quattre éjaculations faciales, toutes suffisamment gourmandes en foutre pour que j'y prenne un véritable plaisir cérébral. Après chacune d'elle je sortais dans les couloirs éclairés pour que tout le monde puisse voir ma gueule dégoulinante du plaisir des autres.
je pense que lorsque j'y retournerai ce sera un autre lundi...
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J'ai des dépendances
j'ai des carences
j'ai des fêlures
j'ai des cassures
Je suis parfois un peu larguée.
Mon triangle des Bermudes c'est tout les doutes que peuvent laisser le manque et l'absence comme si mon esprit avait besoin de me faire souffrir de Vous, me faire souffrir de N/nous.
Ma boussole émotionnelle à été mise a rude épreuve je ne savais plus par où étaient Vos pieds. Perdu mais pas submerger heureusement. Je ne me sentais plus tenus.
J'ai dérogé à mes devoirs
J'ai été un peu brat aussi 👉🏼👈🏼
Pas par égoïsme, excentricité ou caprice mais pour N/nous pour pas tout casser.
Merci Monsieur d'avoir pris du temps pour moi et de m'avoir rassuré sur ma place à Vos pieds et de m'avoir fait sentir Votre domination.
Merci de m'avoir puni une punition qui aura un goût de victoire pour moi Monsieur la victoire du N/nous sur un moment qui aurait pu le faire disparaitre. Une victoire sur mes doutes et surtout l'affirmation que ma soumission est toujours entre Vos mains et qu'elle va bien et deviendra plus forte.
Merci d'être Vous Monsieur.
Je suis heureuse à Vos pieds Monsieur
Je suis heureuse d'avoir été entendue
Je suis heureuse d'avoir été puni pour mon manquement et ma faute.
Votre dévouée orija pour Vous faire plaisir, Vous servir, Vous obéir Monsieur.
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Je suis triste que Monsieur Edgard s’en aille, j’avais un allié.
Yao dit à Azra :
— Ce soir, après le repas, notre maître reçoit des… importateurs importants. Le Maître veut que les odalisques soient nues et propres. Tu dois t’en occuper.
Azra m’aime bien… ça va aller.
On est 12 odalisques, venant de toute l’Europe, comme je l’ai dit : depuis deux Danoises aux cheveux blonds jusqu’à des Espagnoles aux cheveux et à la chatte très noirs. Les esclaves de Topkapi nous lavent, puis elles nous coiffent, nous maquillent et nous parfument. Je suis surprise de sentir le jasmin.
Monsieur Edgard n’est plus là pour le moment, il est remplacé par un couple discret en vêtement d’époque.
Azra, ma sirène africaine, ne sera pas proposée aux invités, donc elle n’a pas dû se laver. Elle est « nature », quand elle est près de moi, son odeur me fait décoller du sol. Elle est dure avec nous, mais je crois qu’elle m’aime bien.
En fin d’après-midi, les commerçants arrivent et ils sont conviés à la table du Sultan. Nous, on est de « service » avec les desserts et les alcools.
On arrive, belles, nues, parfumées et différentes. L’homme que j’avais pris pour le Sultan et en fait le grand Vizir. Le Sultan doit être comme je l’imaginais un gros homme avec une barbe bien teillée, mais avec des petits yeux noirs brillants de cruauté. Si, si ça existe, je pourrais vous en citer, si j'osais.
Le grand Vizir dit :
— Chers invités, le Sultan est très satisfait de nos relations et avec les alcools, il vous propose des odalisques venant de différents pays d’Europe. Elles sont propres et dressées à vous obéir.
J’ai déjà été surprise par l’aspect du Sultan, mais je le suis plus encore par l'aspect des huit invités. Il y a deux femmes et six hommes. Je pensais que ce seraient des négociants riches et bien habillés à la mode du 18e siècle, mais ça intéresserait qui ? Par contre, une bande de pirates dégoûtants, voilà qui est intéressant. Même les deux femmes sont plutôt belles, mais grosses et une des deux a même un sein qui s’est échappé de son corsage crasseux.
Ah, si je pouvais aller me réfugier entre les jambes d’Azra, ma sirène ! Oui, ma sirène a de très jolies jambes noires, fermes et luisantes de sueur. C’est une nouvelle race de sirène.
Hélas, comme les autres odalisques, je dois satisfaire la lie de la société de l’époque. On sent bon mais plus pour longtemps.
J’ignorais que les pirates revendaient des biens et des filles à Topkapi et sans doute aux nations occidentales. Un gros pirate me désigne du doigt et gueule :
— Toi, aux pieds !
NON, je ne veux pas ! Il pue ! Yao me dit :
— Envie de te faire réchauffer les fesses, Fanny ?
En fait, non… Je vais devant le pirate et il sort son sexe de ses chausses dégoûtantes. Le sexe est très sale et il n’est pas circoncis. Il ne faut surtout pas que je vomisse sur la bite du pirate. Je ne décris pas la vue et l’odeur. Je fais un énorme effort et je survis, malgré la puanteur qui émane de ce sexe. Je me jette à l’eau, c’est une image, ce sexe n’est jamais lavé et pourtant je le mets dans ma bouche, il faut que je le lave. Mon estomac est équipé pour gérer des viandes un peu avariées. Ce que je fais plaît au pirate. Il me dit même :
— Tu suces trop bien, petite putain, je vais peut-être t’acheter au Sultan.
Merde, je lèche trop bien ! Je sens qu’on me regarde, je lève les yeux et je vois que c’est Azra. Elle me fait discrètement non de la tête. Évidemment, j’appartiens à Madame Fiu qui doit faire partie d’une triade chinoise ou d’un consortium asiatique.
Je suce mon pirate qui est aussi sale qu’un rat d’égout, mais nettement moins sympathique. Il se met justement à couiner comme un rat et il m’envoie son poison par saccades… j’avale. Adieu monde cruel ! Non, le sperme ne tue pas, même si celui qui jouit dans ma bouche pue. Le sperme est sain. Enfin, j’espère.
Un autre pirate est à quatre pattes au-dessus de la petite Irlandaise rousse qui lui tète la bite. Il me montre du doigt, manque de perdre l’équilibre et gueule :
— Toi, viens me lécher le cul !
J’ai trop envie de lui dire : « Jamais ». J’entends un fouet claquer et je suis prête à faire beaucoup pour éviter de laisser abîmer ma plus grande qualité : mon cul. Y compris lécher le cul flasque et boutonneux d’un vagabond qui joue au pirate.
Le fouet claque à nouveau, je fonce langue la première entre les fesses du pirate. Depuis quelques mois, j’ai été obligée de faire ça : lécher des culs tellement sales qu’ils feraient dégobiller le rat d’égout de tout à l’heure. J’avoue : celui-ci est sale, mais moins que ce que je craignais.
Je suis photographiée et filmée par le couple de photographes et les spectateurs. Au plus c’est humiliant, au plus ils aiment.
Le gros porc, dont je lèche le cul, jouit dans la bouche de la petite odalisque rousse qui est en dessous de lui.
Tout cela est trop dégoûtant, je vais me mettre à pleurer ! L’IA de Madame Fiu en a conscience et il m’envoie la plus belle des pirates femelles. D’accord, elle est grosse et pas très propre, mais elle me prend sur ses genoux et m’embrasse sur la bouche, puis elle me dit :
— Une odalisque dégoûtée, c’est pas normal, ça. Tu te doutes que les pirates n’ont pas d’eau douce pour se laver. Je ne suis pas lavée souvent non plus.
Elle m’embrasse sur la bouche, oh ! mon Dieu, j’avais oublié que ça existait, les baisers. J’aime les hommes bien sûr, mais je préfère un peu les femmes. Question de peau, d’odeur… Futur lecteur imaginaire du futur, je lècherais volontiers ta bite, mais j’aimerais mieux lécher la chatte de ta jolie épouse. J’imagine que les IA sont des femmes et qu’on puisse les lécher, elles tomberaient amoureuses de moi et…
— Aiiie !
Ma pirate m’a pincé le bout d’un sein et elle me dit :
— Concentre-toi sur moi, petite, sinon je sens que Maître Yao va te balafrer les fesses avec son fouet.
Je réponds :
— Pardon, Maîtresse, je cherchais ce qui pourrait vous faire plaisir.
Elle rit et me dit :
— Menteuse… Bon, je m’appelle Rose, montre moi comment tu lèches ta maîtresse en commençant par les pieds.
Je l’aide à enlever ses hautes bottes, trouées… Ses pieds sont nus dans ces bottes et ils sentent les pieds et le vieux cuir. Ça n’a rien à voir avec le cul sale d’un pirate.
Rose ne sent pas la rose, bien sûr, mais ses odeurs me plairaient beaucoup si elles étaient moins fortes. L’odeur de ses pieds est un mélange de sueur et de vieux cuir. Je suis… mitigée entre l’excitation et quand même un peu de dégoût. J’ai l’impression que tout le monde me regarde, même l’IA, là-haut dans le ciel. Alors, je… je les embrasse et je les lèche. Je suis également mitigée du côté de mon nez, genre « c’est quand même très sale ! » Du côté de ma chatte… elle mouille comme toujours et enfin du côté de mon cerveau… euh… il imagine toutes les horreurs qui pourraient m’arriver, comme toujours. Ah ! Il a quelque chose à dire :
— Mais pas du tout, petite conne. J’aime te voir ramper et lécher des pieds qui sentent délicieusement mauvais.
Pardon pour lui, il est fou. Je continue : j’embrasse les pieds de Rose, je les lèche, je suce ses orteils. Le pirate avec un bandeau dit :
— Elle fait la petite bouche pour lécher une bite qui sent un peu, mais regardez la lécher les pieds de Rose.
Rose répond :
— Ta gueule, fils de pute.
Oui, ce sont des pirates, hein, ils sont pas polis. Un autre pirate dit :
— On adore voir cette petite langue nettoyer tes orteils, Rose.
Ça les fait rire. Ils pourraient pas fermer leurs gueules ? Ben oui, je ne suis pas polie non plus, c’est la fréquentation des pirates. Je remonte des pieds de Rose jusqu’à la touffe de poils de son sexe. Sa chatte sent fort, bien sûr, la marée basse par grande chaleur comme celle d’Azra ma sirène et aussi un peu le marché aux poissons à la fin de la même journée, toujours ensoleillée. Ce sont des odeurs qui me rappellent celles de ma sirène et j’aime ça. Je l’aide à enlever sa robe, en dessous elle a des formes opulentes.
Le pirate Barbe Noire, pas le vrai mais un pirate qui a une barbe noire, dit :
— On va faire un petit jeu, à celui qui se retient le plus longtemps.
Des pirates qui jouent !!! Bah ! Pourquoi pas ? Tout est prévu parce que des esclaves mâles apportent six fauteuils. Les femmes ne jouent pas ? Il faut dire qu’au 18e siècle, l’égalité des sexes n’existait vraiment pas. Les pirates s’y installent et ils sortent leurs sexes de leurs hardes. Sans commentaires.
Yao arrive, un fouet à la main. Il nous place devant un pirate. Moi, je me retrouve à genoux entre les jambes d’un pirate grand et mince et qui a un visage très spécial. Son voisin lui dit :
— Tu as la plus belle suceuse, Tête de Mort.
C’est vrai, qu’il ressemble à une tête de mort. Dans un tout vieux western, j’ai vu un acteur qui avait le même genre de visage. Ses joues sont creuses, ses yeux bleu très pâle sont fort enfoncés dans les orbites, tandis que son nez et ses mâchoires sont très saillants. Il voit ma peur et me dit :
— Je ne te plais pas ? Je suis vivant, tu sais.
Il rit… d’un rire de… squelette ! Je réponds :
— Je suis à votre service, Maître, et très heureuse de sucer votre sexe.
C’est pas vrai, il me fait peur et ils sont tous dégoûtants, je veux rentrer chez ma maman et mon papa… bou, hou...
Hélas, je vais devoir sucer Tête de Mort. La mort me terrorise, mais lui, il est bien vivant et qui sait, peut-être plus gentil que les autres. Il a l’air très sûr de lui. Son sexe se dresse bien vivant, plus propre ou disons moins sale que les autres. Je dégage le gland en repoussant la peau avec mes lèvres. Il me caresse la nuque de sa main gauche, oui, bon, gauche ou droite, ça n’a pas d’importance, mais je suis précise. Il me dit de sa voix rauque :
— Commence par me lécher les couilles.
Yao fait claquer son fouet et nous dit :
— La dernière à faire jouir son invité prendra une raclée.
Nouveau claquement de fouet. Je me dépêche de lécher les couilles de Tête de Mort. De sa voix caverneuse, il me dit :
— T’en fais pas, tu me plais, tu ne seras pas la dernière.
Son odeur et son goût ne sont pas désagréables. À part le problème qu’il me fait peur, il me plaît plus que les autres.
J’ai dit squelette, mais c’est surtout son visage avec ses joues creuses et ses yeux enfoncés dans les orbites qui le font ressembler à une tête de mort. Son sexe, lui, pète la santé. Pour amadouer la mort, je le suce comme un veau tète sa mère qui est rentrée très tard d’une soirée. Ça suce bien un pis, un veau, moi je suce bien une bite. Il ne sent ni ne goûte la mort, mais pas le savon non plus. Il faut dire qu’il n’y a pas de salle de bain sur les navires des pirates.
Le couple de photographes a remplacé Monsieur Edgard et... qu’est-ce que je raconte, moi, il faut que Tête de Mort jouisse, sinon je serai fouettée. Ma bouche va et vient sur son sexe et de la main, je caresse et je serre un peu ses couilles. Ensuite je glisse un doigt dans son anus. Même les hétéros aiment ça. Tête de Mort gémit un tout petit peu. Message bien reçu, j’enfonce un deuxième doigt dans son anus.
Quand on a un costaud avec un fouet derrière soi, on devient très, très efficace dans l’art de faire jouir un homme. J’entends un pirate gueuler :
— Ah putain de salope, tiens, tiens et tiens !
Le message est clair : un des hommes jouit en envoyant des saccades de sperme dégueulasse dans la gorge d’une pauvre fille.
Là, je reçois un nouveau coup de fouet en travers des fesses. Je crie sur le sexe qui est dans ma bouche :
— Aiiiieee !!!
Il faut que je suce énergiquement et que mes doigts l’enculent plus vite. Qu’est-ce que tu attends, Tête de Mort ? J’arrive à faire trois choses en même temps : sucer son gland, presser ses couilles et l’enculer avec deux doigts. J’accélère le mouvement. Chères lectrices du futur, essayez de faire ça à votre mari, vos amants ou vos domestiques et… Tête de Mort rugit :
— Putain de petite salope, tu suces comme une reine !
Oh mon Dieu, c’est du miel qui coule dans mes oreilles. En même temps, il m’envoie des saccades de semence, que j’avale. Son sperme est très abondant et il a un goût très fort, je dois prendre sur moi pour tout avaler.
Je dois faire une pauvre tête dégoûtée. Tête de Mort me caresse le joue en disant :
— Ce n’est pas la première fois que tu avales ?
— Non maître, je vous prie de m’excuser.
— On a mangé des asperges, ça donne un goût à la pisse et au sperme. Tu as fini deuxième, c’est bien. Je vais peut-être te faire un cadeau quand tous les hommes auront joui.
Je le regarde avec de grands yeux. Le pirate Tête de Mort va me faire un cadeau ?
Je ne refuse jamais un cadeau. Ce sera quoi ? La vie éternelle ou alors la disparition de tous les dirigeants néfastes de la surface de la Terre ? Je l’ai bien sucé, il me donnera à Azra, ma sirène, et il nous protégera.
Je rêve… N’oublie pas qu’on te filme, Fanny, et que tout le monde te regarde. La fille qui a été la dernière à faire jouir son partenaire crie et supplie Yao d’arrêter de la fouetter. C’est le sort de la perdante.
À suivre.
Merci à Bruce Morgan pour le super dessin.
Vous pouvez voir ses dessins sur nos blogs gratuits :
Nos livres sont ici :
https://www.lamusardine.com/recherche?s=mia+michael&controller=search
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