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Par : le 03/09/24
Dans le train du retour, la jeune fille en imperméable était assise sur la même banquette au fond du compartiment, et je vins m'installer face à elle. C'était la première fois que je pouvais la dévisager en toute quiétude, et non plus de profil comme auparavant. Elle n'avait pas un regard aussi doux que son allure générale avait pu me le laisser croire. Je voyais une lueur d'autorité qui se dissimulait mal dans ses yeux vifs et il y avait dans les mouvements de son menton, le dessin de la détermination, la marque de ceux qui n'aiment pas perdre. Poutant, la jeune fille en imperméable restait frêle et agitée de courts frémissements. Elle était vêtue d'une jupe en coton noire qui descendait au dessus de ses genoux et d'un chemisier blanc. Les talons hauts qu'elle portait la grandissaient et conféraient à sa silhouette, une rare sensualité. Elle n'était pas maquillée et ses cheveux, coupés ras à la garçonne, lui faisait comme un casque de chevalier en partance pour une croisade, le visage lavé de toute perfidie. Je détournai la tête pour regarder les cèdres couverts de givre qui défilaient à travers la vitre du compartiment. Elle referma le livre qu'elle était en train de lire. Elle glissa l'ouvrage dans son dos et contempla la pointe de ses pieds comme pour me dissuader d'entamer un dialogue. Je n'allais pas être découragée pour si peu. " -Cela ne vous ennuie pas si je m'assieds là ?" demandais-je. "-Je vous en prie", fit-elle avec réserve. "-Vous allez jusqu'où ?" dis-je. "-Je m'arrête une station après-vous",répondit-elle. Elle réprima un rire, à peine avait-elle lançé son petit trait ironique qu'elle se mordit les lèvres. Charlotte avait parlé vite sur le ton d'une enfant à confesse et d'un seul coup, je la reconnus. Je parvins enfin à reconstituer la première vision que j'avais eu d'elle, de face, lorsqu'elle portait encore les cheveux longs et ondulés et qu'elle m'avait séduite et éblouie lors de notre première rencontre à la piscine. Mais oui, c'était elle. Le souvenir du bout de sa langue rose entre ses dents d'une blancheur éclatante avait habité les premières nuits de Juliette. La souveraine, la conquérante. Car j'avais remarqué son joli visage pâle et presque bleuté de porcelaine de Saxe.   Ce qu'elle cherchait dans les jeunes filles qu'elle poursuivait, Juliette s'en faisait une idée assez claire. Ce n'était pas qu'elle voulut se donner l'impression qu'elle rivalisait avec les lemmes, surtout celles qui sont dominatrices, ni compenser, par une conduite masculine, une infériorité féminine qu'elle n'éprouvait aucunement. Il est vrai qu'elle s'était surprise, à vingt ans, quand elle faisait la cour à la plus jolie de ses camarades, se déshabillant pour lui faire l'amour. Mais c'était là autant de manières qu'elle affichait pour faire scandale, par enfantillage beaucoup plus que par conviction. Au contraire, le goût qu'elle avait pour la douceur de très douces lèvres peintes cédant sous les siennes, pour l'éclat d'émeraude ou de ciel des yeux qui se ferment à demi dans la pénombre des chambres, en fin d'après-midi, quand on a triré les persiennes et allumé la lampe de chevet, pour les voix qui disent encore. Aussi vive était la joie printanière et cynégétique de la chasse. Probablement non pour la chasse en elle-même, si exhaltante ou sauvage qu'elle fût, mais pour la liberté parfaite qu'elle y goûtait. C'était elle qui avait l'intiative des paroles, des baisers. Juliette menait, elle, et elle seule le jeu, et depuis qu'elle avait des amantes, elle ne tolèrait à peu près jamais que la fille qu'elle caressait la caressât à son tour. Autant elle avait de hâte à tenir son amie nue sous ses yeux, sous ses mains, autant il lui semblait vain de se déshabiller. Souvent, elle cherchait des prétextes pour l'éviter. D'ailleurs, il était peu de femmes chez lesquelles elle ne trouvât quelque beauté. Elle aimait, après les avoir martyrisé par le fouet, voire se répandre sur les visages cette buée qui les rend si lisses et si fragiles, d'une jeunesse hors du temps, qui ne ramène pas à l'enfance, mais gonfle les lèvres, agrandit les yeux comme un fard, et fait les iris scintillants et clairs. La nudité, l'abandon des corps, la bouleversaient, et il lui semblait que ses soumises lui faisaient un cadeau dont elle ne pourrait jamais offrir l'équivalent quand elles consentaient seulement à se montrer nue dans une chambre fermée. La beauté des traces, les longues cicatrices blanchâtres qui annoblissaient la peau, la comblait. Ainsi était-elle à la fois constamment complice des unes et des autres. Il y avait des parties difficiles. Que Juliette fût amoureuse de Charlotte, ni moins, ni plus qu'elle avait été de beaucoup d'autres. Mais pourquoi n'en montrait-elle rien ?   Il n'y a qu'une heure qu'elles sont couchées, chacune dans une chambre, quand Charlotte perçoit du mouvement dans le couloir, puis dans sa chambre. Le clair de lune jette son halo fantomatique dans la pièce. Bien qu'elle tourne le dos à la porte, elle aperçoit dans la glace Juliette qui s'avance vers son lit. Elle est nue, ses seins fermes et hauts placés ainsi que ses jambes galbées et bronzées lui confèrent une silhouette indéniablement désirable. Elle soulève le drap et se glisse dessous. Une légère brise tiède agite le rideau à la fenêtre. Juliette se blottit dans le dos de son amie, telle une amante. Charlotte sent ses cuisses brûlantes et ses mamelons durs. Le temps d'un hasard, le temps d'un prestige immédiat.   - Tu voulais enfin que je te l'avoue ? J'ai très envie de te faire l'amour. Charlotte se retourne brusquement, Elle porte juste un tanga en soie noir. - Juliette ! - Quoi ? Ne me dis pas que tu ne t'en doutais pas, quand même ! Charlotte s'allonge dans le lit en ramenant le drap sur sa poitrine. - Je croyais que c'était un jeu, Juliette. - Eh, bien non, je n'ai jamais été aussi sérieuse de ma vie. Charlotte examine Juliette pour s'assurer qu'elle est sincère. - Je ne suis pas lesbienne, affirme-t-elle au bout d'un moment. - Comment tu le sais ? - J'ai un amant. - Et alors ? Tu as déjà essayé ? s'amuse Juliette. - Tu sais bien que non. - Alors, laisse-moi faire .. Après, tu prendras ta décision.   Le silence envahit alors la chambre et seul le désir chuchote en susurrements suaves et lascifs. Les mains de Juliette lui prodiguent des caresses d'une douceur infinie. Elle accueille d'abord passivement le baiser de son amie, avant de s'abandonner pour de bon et de lui rendre fougueusement la pareille. Juliette faufile une main entre les fesses de Charlotte, puis son index suit la fente de sa vulve. Profitant de la réceptivité de son amie, Juliette le pousse à l'intérieur, où elle découvre son sexe ouvert et humide. Ses cuisses sont moites et ses fesses, très chaudes. Le corps de son amante trésaille, ses grognements sont sourds, sa tête totalement rejetée en arrière. D’une brusque contraction, elle comprend que sa belle jouit. Les spasmes qui enferment ses doigts en elle se font plus forts et désordonnés. Elle n’est plus que frissons. Elle vibre. Elle gémit. Elle râle. Elle crie. C’est beau, une femme s’abandonnant à l’orgasme, excitée, courant sur son âme.    Après un instant de calme, ses convulsions reviennent avec plus de force. La respiration de la jeune femme se bloque. L’air de ses poumons est expulsé dans un long cri de plaisir. Un silence s’est fait dans la pièce. Contraste saisissant avec les sons de nos ébats. Ce calme est reposant. On est bien, dans les bras l’une de l’autre. Le réverbère éclaire légèrement la chambre. Une pénombre agréable noie la pièce et je devine plus que je ne vois le visage de Charlotte. Et, bercées par les caresses douces et régulières, le sommeil a fini par nous saisir. Bientôt, je me réveille. J’ai soif. Je me décolle du corps de mon amante de la nuit en tentant de ne pas la réveiller. Je reste quelques instants appuyée contre le chambranle de la porte. Je regarde sa silhouette, seulement éclairée maintenant par le halo de la lune qui éclaire faiblement la chambre au travers des volets. Elle est belle. Plus grande que moi, plus musclée aussi. Ses courts cheveux bruns lui donne un air androgyne irrésitible. J’entends son souffle. Son corps bronzé s’étale lascivement sur le drap blanc. Je souris en m’écartant de la porte pour gagner la cuisine. Il fait assez clair dans la petite pièce pour que je puisse me servir d’eau sans allumer la lumière. Je n’ai pas envie que les néons brisent la quiétude de la nuit. J’ouvre deux placards avant de me saisir d'un verre.   J’ouvre le robinet et me sers un grand verre. Je sursaute. Un corps chaud se colle au mien. Des bras se nouent sous ma poitrine. Ses lèvres se posent contre ma jugulaire. Je ne peux m’empêcher de frissonner. Sa bouche est si douce. Je pose le verre au fond de l’évier et m’appuie sur elle, en murmurant:   - Je connais ton corps, mais je ne connais rien de toi. Je la sens rire gaiement alors qu’elle pose son front contre mon épaule et que ses mains descendent contre mon pubis. - Tu apprendras à me connaître.   Je frémis sous ses doigts. Je ferme les yeux. Mes doigts, au dessus de ma tête, se perdent dans les cheveux bruns de mon amante. Les siens s’égarent dans ma fente encore moite et ouverte de nos plaisirs de la nuit. Humide, je le suis. Son souffle dans mon cou, ses mains sous mes seins, je frémis de ses caresses. Charlotte me retourne dans ses bras. Elle se colle contre moi. Son corps est chaud et doux. Je tends mes lèvres en fermant les yeux. Sa bouche se pose sur la mienne dans un baiser plein de tendresse. Elle pose ses lèvres à de multiples reprises juste au dessus de ma bouche et sourit de mon agacement quand je veux les capturer. Elle retire son visage quand je cherche à établir un contact. Un affectueux sourire se dessine sur sa figure.   - Tu es toujours trop pressée.   Mes mains jusqu’alors posées sagement sur ses fesses attrapent ses joues qui me fuient. Nos langues se nouent. Sans hâte, mais dans une fièvre conviction. Je pose mes bras sur ses épaules. L’attire encore plus contre moi. Ma langue se fait plus fougueuse. On s’écarte à regret mais à bout de souffle.   - J’ai raison d’être pressée ! Tu n’aimes pas mes baisers ?   Son rire mélodieux me répond. Le plaisir se devine dans son regard malicieux. Je fixe ses yeux. Un nouvel éclat transparait dans son regard sombre. Elle frémit dans mes bras. J'y vois du désir, de l’excitation, de l’appétit. Je devine dans son regard une soif inépanchable de plaisir et de passion. Son bras me décolle de l’évier. Elle me soulève pour me poser sur la table de cuisine. J’écarte les cuisses. Elle s'insère entre elles. Le haut de ses jambes frotte contre mon sexe ouvert. Un doux baiser sur mes lèvres et bientôt elle s’agenouille. Sa bouche est à la hauteur de ma vulve. Je suis trempée. Je la regarde. Elle est belle, comme cela. Cette vision m’électrise. D’un souffle, elle me fait me cambrer. Sa langue sort lentement de sa bouche et commence à me lécher. Charlotte écarte mes nymphes de ses lèvres. Ses légers coups de langues remontent vers mon clitoris déjà tendu. Elle tourne autour, sans jamais le toucher. Redescend vers mon sexe moite qui implore une pénétration. Je sens les contractions désordonnées. Sa langue me pénètre. Elle fouille mon intimité docile. Elle lèche l’intérieur de mon vagin. Je rejette la tête en arrière. Un gémissement de plaisir passe mes lèvres ouvertes, elles aussi. Son organe lingual remonte vers mon clitoris. Il est dur et elle le lape, l'aspire, le pince et le mordille.   D’un geste saccadé, je maintiens sa tête entre mes cuisses. Je gémis. Mon bas ventre s'enflamme. Je geins. Une longue plainte m’échappe. Le bonheur m’empêche de respirer. Je lance mon ventre contre sa bouche. Je me déchaîne. Deux doigts me pénètrent profondément. C’en est trop. Je pousse un dernier cri avant d’être prise de tremblements. Chavirée de secousses, je jouis. Elle se relève, alors que son index et son majeur continuent à me fouiller. Elle me soutient le dos en passant un bras derrière mes épaules. Ses doigts en moi ont trouvé mon point G. M'amollissant avant de partir dans de longs soubresauts, je m'abandonne en giclant dans un orgasme parcourant mon corps tendu. Quand je rouvre les yeux, je suis allongée dans le lit de ma fabuleuse amante. Ses yeux brillants dans la nuit me fixent. Je l’enjambe, mon corps encore lourd de l’abandon s’écrase contre le sien. Nos lèvres se joignent encore. Son ventre et ses abdominaux que j’avais deviné au premier regard. Ma bouche s’écarte, je m’en vais agacer le bas de sa côte droite. Mes mains lâchent ses adorables seins pour découvrir ses flancs. Ma bouche découvre pour la seconde fois de la nuit ce sexe épilé, ce clitoris érigé et le goût si particulier de cette cyprine. Je donne un bref coup de langue sur ce bouton tendu qui fait frémir mon amante et poursuit mon inlassable descente. Seul son corps révèle le sexe. C'est à elle que ma pensée s'est agréablement suspendue.   De façon indicible, mes pensées s'échappent irrémédiablement. Et de nouveau, je me rends. Le vagin qui a avalé une partie de ma main tout à l’heure m’appelle de nouveau. Je le pénètre, de ma langue, de mes doigts, suivant la respiration de Charlotte. Elle gémit, se tend, vibre. Je quitte ce lieu humide pour continuer la voie des délicieuses découvertes, non sans laisser mon index au chaud. Je lèche avidement le périnée. Je touche enfin mon but: le petit orifice entre ses fesses musclées. Je la bascule sur le ventre en écartant son genou pour pouvoir lui dispenser ma caresse buccale. Je lèche consciencieusement, passe sur l’anus qui se détend peu à peu, tourne, contourne et retourne. Mon doigt pénètre toujours plus profondément son intimité. Mon plaisir me guide entre ses reins, dans la vallée chaude de ses fesses, à l'entrée de l'étroit pertuis; elle se cambre pour aller à la rencontre de mes doigts inquisiteurs. Je souris aux encouragements de ma belle et fais tournoyer ma langue sur les pourtours de son anus pénétré. Quand je la sens complètement détendue, un second doigt entre en elle. Elle se redresse et se cambre encore plus en émettant une longue plainte. À genoux devant moi, soumise et débauchée. Le spectacle est beau et jouissif. Elle s'offre à moi. Le corps de mon amante trésaille, ses grognements sont sourds, sa tête totalement rejetée en arrière. D'une brusque contraction, je comprends qu'elle jouit. Les spasmes qui enferment mes doigts en elle se font plus forts et désordonnés. Elle crie. Elle n’est plus que frissons. Je continue mes mouvements de va-et-vient pour que perdure sa jouissance anale.    Après tant de plaisirs fougeux et de folles incartades, nos esprits sont brumeux. Sa main douce contre mon flanc, mes lèvres contre les siennes. De jolis moments tendres en attendant le sommeil, de nouveau. Réveillée, elle se lève, m’embrasse tendrement et m’entraine vers la salle de bain. Elle m’enlace en me faisant rentrer dans la douche. L’eau chaude coule sur nos corps amoureux. Rapidement, la buée envahit la petite pièce. La proximité que nous impose l’étroitesse de la douche est mise à profit. Mes mains redécouvrent ce corps magnifique. Sa bouche aspire mes seins tendus. Ses doigts agacent mon clitoris. De lents mouvements en douces caresses, je suis surprise par la jouissance qui me saisit. Je me retiens à elle, me sentant vacillante. Je dépose un baiser au creux de ses reins avant de me relever. D’une pression sur son épaule, Charlotte se retourne. Je prends du gel douche et poursuit amoureusement mon massage. L'intérieur de ses cuisses, ses fesses et le pourtour de son anus. Je masse la zone sous les seins, si érogène. Je saisis sa poitrine, frictionne et agace les pointes. Elle gémit sous la caresse. Je souris. Je pose mes genoux contre la faïence du bac de douche. Je suis juste à la hauteur de son sexe qui semble toujours aussi demandeur. Mes mains jouent avec ses abdos et son pubis lisse. Je m’égare sur l’aine, j’embrasse le clitoris qui dépasse de ses lèvres. Elle s’appuie contre le mur. Ma langue écarte ses petites lèvres, guidée par les mouvements de bassin, j’amène mon amante à la jouissance. Et certes les attentions qu'une femme a pour vous, peut encore, quand nous l'aimons, semer des charmes nouveaux les instants passés auprès d'elle. Mais elle n'est pas pour nous une femme différente. Je me relève pour l’embrasser tendrement. Une bien belle nuit, en somme.   Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 02/09/24
On ne se connaissait pas …   J’avais été invitée par un ami dominant,  avec qui je discutais depuis longtemps,  à une soirée élégante, peuplée de personnes de ce monde soit en couple soit seuls(es)..  et des groupes se formaient et discutaient de leur bdsm, de leurs envies, de leurs recherches…  Trop timide pour engager des discussions,  j’étais à côté de ce dominant qui me présentait et qui faisait en sorte que j’engage des discussions, ce que je faisais mais personne n’arrivait à capter mon attention, je m’ennuyais ... À un moment de la soirée, je suis sortie sur la terrasse de cet immeuble , j’allumais une cigarette, accoudée à la balustrade et le regard au loin... me demandant ce que je faisais là... je restais là longtemps ... Puis à un moment donné, j’ai senti un regard.. je me retourne et vous étiez là à l’embrasure de la porte, me dévisageant, me déshabillant du regard ... et deux coupes à la main ... Vous vous approchez, me proposez un des verres que j’accepte et dites : « vous aussi vous vous ennuyez ... »  je vous réponds : « oui c’est ma première soirée et elle est ennuyeuse ... »   Et là vous me répondez : «  je sais, je l’ai vu depuis que tu es arrivée, j’ai parlé à ton ami et il m’a dit que tu étais novice et sincère dans ta démarche »   Surprise par votre réponse, je rougis, vous souriez, et vous demande : «  vous agissez toujours ainsi, vous vous renseignez à d’autres personnes avant de parler à la personne .? » Vous riez et dites : « oh du caractère j’adore, non, seulement quand je vois que la personne arrive avec un dominant pour m’assurer qu’elle ne lui appartient pas, du respect mademoiselle »   Taquine je vous réponds : « mais comment savez vous si je suis dominante ou soumise »   Vous me répondez : « je le sais, je l’ai senti,je t’ai observé..depuis ton arrivée » Nous discutons un peu de tout, on se découvre et on s’observe ... Vous me proposez d’être à l’essai vous voulez me découvrir ...Je suis attirée mais apeurée Je souris, un léger frisson me parcoure le corps, vous le remarquez et me proposez votre veste. Je la refuse et vous prie de m’excuser car je veux repartir.  Vous me proposez de m’accompagner  à ma voiture j’accepte. Je pars dire au revoir à mon ami, vous êtes dans un coin de la pièce et vous m’observez ...je sens votre présence par ce regard intense qui m’attire..    Je repars vers le vestiaire, prends mes affaires et je vais vers l’ascenseur, vous arrivez derrière moi, je sens votre souffle dans mon cou, votre corps tout prêt du mien ... et vous dites : «  réponds moi, à l’essai? » Et tellement attirée comme un aimant, je m’entends dire : oui Monsieur ..   Alors vous posez une main sur mon épaule sans rien dire, la porte de l’ascenseur s’ouvre, vous me poussez à l’intérieur, la porte se referme, de dos à moi,  vous me repoussez contre la paroi, vous vous collez à mon corps une main dans le cou et l’autre se glissant sous ma jupe le long de mes cuisses jusqu’à mes fesses.. et vous m’embrassez ...     Je suis tétanisée par la scène mais aussi par l’excitation, je mouille vous le remarquez ... Vous me retournez vers vous, vous m’embrassez à pleine bouche, une main caressant mes seins tirant un de mes tétons et l’autre toujours maintenant mon cou Les yeux dans les yeux vous me dictaient des règles,  le vouvoiement le monsieur le sir ou maître, l’obéissance, les punitions .. ce à quoi je dois répondre en disant votre soumise accepte. On arrive au sous sol, on sort de l’ascenseur  et vous me dites : « laisse ta voiture et suis moi! » Hésitante, stressée, je ne bouge pas alors que vous avez avancé, vous vous retournez, un regard glacial et vous me dites : « c’est maintenant ou jamais... ne t’inquiètes pas je vais pas te manger ... » vous riez et ajouter : « non je vais te dévorer .... » Je souris je sens que je peux vous faire confiance, je suis tellement attirée, aspirée par votre prestance votre charisme ... et tellement excitée.. Je réponds : « oui Maitre » moi même surprise par ces paroles ...  je vous suis, vous ouvrez votre voiture, vous m’installez et prenez le volant  On arrive à un hôtel, vous prenez les escaliers moi devant vous derrière, vous m’arrêtez aux premières marches et me demander d’enlever ma culotte, je m’exécute,  je vais pour la ranger dans mon sac, vous me l’enlevez des mains et vous me dites : « c’est mon cadeau » On continue à monter les marches vous ralentissez pour mieux découvrir mon anatomie sous ma jupe, je suis gênée, honteuse mais tellement heureuse d’être ..    Vous me dites de stopper entre deux paliers et vous vous approchez, me caressez sous la jupe,  je suis mouillée, vous me mettez à genoux et vous me dites : « ce sera ta position désormais ... » Et vous collez votre sexe sur mon visage, je sens qu’il est déjà dur ... Vous me relevez, une main sur mes fesses et on reprends la montée, on arrive à l’étage on arrive devant la porte, vous ouvrez et une fois passée la porte .. vous me demandez de me déshabiller et de me mettre à genoux à vos pieds et vous allez vous asseoir sur le rebord du lit  J’obéis mais lentement timidement, vous me montrez votre agacement mais vous ne dites rien... Je cache avec mes mains comme je peux mes parties intimes seins sexe, vous souriez, et je m’approche me mets à genoux à vos pieds et vous me caressez les cheveux   Puis vous me dites : « occupes toi de moi ma salope » Face à vous à genoux, je vous retire vos chaussures, vos chaussettes et je vous déboutonne le pantalon et vous m’aidez à le descendre, vous êtes nu sous votre pantalon ..  je suis surprise …  Votre belle et imposante queue se tends,  je la caresse, la lèche et l’humidifie, je joue avec ma langue puis  la prends en bouche, vos mains dans mes cheveux vous donnez le rythme, la profondeur puis toujours en tirant les cheveux, vous me relevez m’allonger sur le dos sur le lit, la tête renversée au bord et vous me pénétrez la bouche, la main dans mon cou et de l’autre giflant mes seins ..  Vous jouissez dans ma bouche visage sein puis  vous me relevez et demandez de vous nettoyer correctement, puis vous me prenez en levrette au bord du lit par des coups forts secs et profonds jusqu’à la jouissance ...  Et je me réveille ....   Mia 🌹
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Par : le 25/08/24
Maître et Dan se sont engagés dans une conversation interminable sur l’éducation canine. J’essaie de ne plus les écouter, c’est trop frustrant de les entendre parler de moi comme ça. J’ai envie de répliquer, de me rebiffer et je dois utiliser toute mon énergie pour rester « à ma place ». Mon Maître ne voit pas mon visage, je ne sais pas s’il a conscience de mon niveau d’agacement. « Et que penses-tu du fait d’autoriser les chiennes à monter sur le canapé ? Tu es pour ou contre ? Ça dépends. Si tu as une chienne bien obéissante qui ne rechigne pas et que tu as envie de la laisser monter sur le canapé pour la récompenser, pourquoi pas ? Le tout étant qu’elle intègre bien que sa place n’est pas sur le canapé et qu’y monter est un privilège que tu lui autorises parce que c’est ton désir. Je vois. Si, comme je le crois dans le cas présent, ta chienne a du mal à intégrer qui elle est et être bien obéissante, alors je te déconseille de la laisser accéder au canapé ou même au lit. » Mon égo se hérisse encore plus à ces mots. Comment ça « même au lit » ?! Cette fois c’est trop, je ne peux m’empêcher de grommeler. Aussitôt le son échappé de ma gorge, je le regrette, mais c’est trop tard. La main de mon Maître s’abat avec force sur mon séant à demi-découvert. « Ça, c’est non ! » Je suis choquée, et vexée. Mes yeux s’embuent légèrement mais je ne dis rien. J’ai envie d’exploser, c’est de plus en plus dur de me retenir. Je tremble de rage. Je m’attends à une réprimande supplémentaire, je m’attends à ce que Maître enchaîne, mais j’ai l’impression que Dan le stoppe dans son élan d’un geste silencieux. La laisse tendue qui tire ma tête en arrière et l’à-coups qui a accompagné le « non » me laissent deviner toute la contrariété de Maître. Bruit de tissu en provenance du canapé, la tension de la laisse revient à la normale et je sens des mains délicates qui retirent le bandeau sur mes yeux. Il me faut quelques secondes pour m’habituer à la lumière. Les larmes contenues se sont mélangées à mon mascara et me brulent les yeux avant de couler en deux traits noirs diffus le long de mes joues. Une main passe sous mon menton et m’oblige à lever les yeux. J’ai envie de mordre, mais… la profondeur du regard sibyllin qui me fixe avec intensité m’arrête. Dan m’oblige à conserver le contact visuel. Je distingue ses lèvres fines, ses cheveux blonds en bataille, son sourire un tantinet goguenard. Il n’a pas l’air très grand, mais il dégage une assurance déstabilisante. Malgré moi, mon regard de défiance s’évanouit et je fini par baisser les yeux. J’entends Maître se lever et partir à la cuisine, sans doute pour aller chercher de quoi se sustenter. Dan se lève et, sans que sa main ne quitte mon menton, s’accroupit devant moi. « Bonne fille. » Je ne dis rien, j’essaie de garder le contrôle du volcan qui menace de tout brûler en moi. Les secondes passent, il ne me lâche pas, il ne bouge pas, mais que veut-il bordel ?! La colère commence à laisser place à l’appréhension. Il est très calme. Il semble déterminé. Déterminé à quoi ? Je prends conscience de mon cœur qui bat dans ma poitrine, vite, et fort. Je risque un regard vers le sien et à nouveau j’ai l’impression d’être aspirée. « Tu veux être une bonne chienne et faire plaisir à ton Maître, n’est-ce pas ? » Sa voix est douce, enveloppante. Une nouvelle vague de larmes se présente aux bords de mes yeux. Oui j’ai envie de lui faire plaisir, de le rendre fier. Mais je suis aussi indignée, en colère. Aucun son ne sort de ma bouche, je me contente de hocher légèrement la tête dans sa main en détournant les yeux. « Alors laisse-moi t’aider. Je ne suis pas ton ennemi. » Son sourire a disparu, il semble très sérieux tout à coup. Comme s’il avait compris quelque chose. Quelque chose que je n’ai peut-être moi-même pas compris encore. Il se rassoit et tapote sur son genou pour m’inviter à m’approcher. J’hésite un instant. Maître n’est pas dans la pièce. J’ai peur. Et en même temps je me dis que Maître voudrait que je sois sage et que j’obéisse à notre invité. Il lui fait suffisamment confiance pour me laisser seule dans la même pièce avec lui. Finalement j’obtempère. Je me sens maladroite pour contourner l’angle de la table basse. « Assis. La tête sur ma cuisse. » Je me sens paniquée d’obéir à cet inconnu. Mais j’ai aussi besoin de me sentir guidée et tenue pour ne pas me laisser déborder par un flot d’émotions qui ne demande qu’à surgir et m’emporter. Cette idée me terrifie encore plus, j’obéis. Sa cuisse est chaude. Son parfum chaleureux et enivrant. Je suis assise sur le tapis, encadrée par ses jambes, et étrangement je me sens bien. En sécurité. Sa main vient caresser mes cheveux et je me surprends à me laisser aller, un peu. Je perds la notion du temps, Maître est de retour avec les plateaux dans les mains. Il pose tout sur la table. Je n’ose pas lever le regard vers lui. Je l’entends se rassoir. Il reste silencieux. Je suppose qu’il m’observe. Je me sens honteuse, j’ai l’impression d’avoir tout gâché. Pendant ce temps, Dan continue de caresser mes cheveux. Il me fait sentir qu’il est là pour moi. C’est une sensation étrange. Ma colère redescend doucement. « Parle-moi des problèmes de comportement de ta chienne. » Mes « problèmes de comportement » ? C’est pour ça que Maître a choisi un éducateur canin ? Je pose tant de « problèmes » que ça ? Mon corps trahit mon envie de disparaitre, je m’affaisse légèrement, je garde les yeux braqués sur le sol. Maître prend le temps de réfléchir avant de répondre. Leur discussion semble avoir un pris une tournure désagréablement sérieuse. « L’obéissance est difficile. » finit-il par lâcher. « J’ai l’impression qu’une part d’elle reste sans cesse sur ses gardes, ne me fait pas confiance. » Ces mots me blessent, une boule se créée dans mon ventre. Bien-sûr que je lui fais confiance ! C’est donc le sentiment que je lui donne ? Je suis abattue. « Et ça finit par se traduire par une attitude de révolte, un refus d’obéir, une provocation. » Plus Maître s’exprime, et plus je me sens rapetisser. L’ai-je déçu ? La main qui me caressait les cheveux glisse le long de ma joue humide pour me gratter sous le menton. Dan s’est penché en avant pour mieux marquer sa présence et son autre main s’est posée sur mon épaule. Je ne réagis pas. « Que sais-tu de l’histoire de ta chienne ? De son passé ? Avec les hommes notamment. » Dan marque une pause. Maître est silencieux. Il réfléchit. Se refait le fil de nos discussions du début dans sa tête. « Tu as un animal blessé. Voilà tout. Une chienne qui a un passé. Et qui a conservé en elle une grande colère et une grande amertume en lien avec ce passé. » La voix de Dan est douce, tendre. Il est dans la compassion. Comme il le serait avec un animal battu. Ses paroles résonnent douloureusement en moi. C’est vrai, je suis en colère contre les hommes. Une part de moi les hait, les déteste. Et j’ai envie de le détester lui. Comment ose-t-il dévoiler ma douleur et ma colère la plus intime ? Je ne veux pas ! Je ne veux pas aller dans cet endroit, je ne veux pas contacter cette douleur. C’est insupportable ! Pourquoi ? Pourquoi me faire ça ? La colère gronde en moi comme une tempête, j’ai la tête qui tourne, j’ai peur de perdre le contrôle. J’ai des fourmis dans le ventre et dans les jambes. Je veux juste que ça s’arrête ! Maître descend de son fauteuil, il se met à genoux, à ma hauteur et me prends dans ses bras. Il m’enlace, tendrement et fermement à la fois, comme pour m’offrir un cocon protecteur. « Je te demande pardon de ne pas avoir compris. Je suis avec toi. Crie s’il le faut. Hurle. Sers-moi, griffe-moi, mais arrête de garder cette colère à l’intérieur de toi. » Ce que je redoutais le plus se produit : la vague de mes émotions remonte du tréfonds de mes entrailles et m’emporte. Je hurle, de toute mes forces, jusqu’à en perdre le souffle. Des sanglots saccadés prennent le relais à ce cri de déchirement. Des images envahissent ma tête. Je revois mon père, ivre mort, me gifler car je m’interposais entre lui et ma mère. Puis plus rien, un vertige, le noir, et le silence. Que ça fait du bien…
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Par : le 28/07/24
Flash. Projecteurs. Les lumières s’allument sur le podium. Ça éblouit. Ça fait boom. Ça échauffe, ça réchauffe Y’a de la vie, y’a du vrai,  y’a du cœur, y’a de l’âme. Des émotions qui virevoltent dans les saxophones. La trompette pleure sa mélodie. Les sons pénètrent. Nos oreilles. Nos gorges. Nos ventres. Nos folies. Nos passions. Nos sagesses. Sans partition et sans frontière. Virtuose de concert. Y’a de l’enthousiasme. C’est beau l’enthousiasme. C’est beaucoup de savoir s’émerveiller ensemble. Les mains levées en liesse qui se rassemblent. Ça vibre. Les cordes d’une guitare qui déploient ses ailes poétesses. Ça plume sur nos têtes mélomanes. C’est doux une musique qui caresse. Y’a des sourires dans les regards. Y’a des lèvres surprises de béatitude. Y’a des poumons qui insufflent la magie, la plénitude. Ça sent. Ça sent les cris d’alégresse, la bière, le parfum, les joints, la sueur, les parfums, les sentiments. Ça touche et ça flamboie. Ça sent l’humain et l’ordinaire extra orchestré de nos voix. Y’a le soleil qui se couche. Les étoiles enfilent leur pyjama de nuit. L’émail de leurs dents luit dans le ciel endormi. Ça bouge. Les jambes qui se mouvent. Les corps dans la foule. Les cœurs qui se soulent en osmose harmonique. Y’a de la féérie. Comme une incantation. Le rythme du métal et le laiton qui jazz.  Y’a la batterie qui s’affole. Pas besoin de parole. Le public est en phase. L’assistance s’embrase. Et la note pure s’élève dans l’air saturé d’enchantement Les cuivres brillent sous les applaudissements Nous laissant brassés de percussions
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Par : le 24/07/24
Ce qui me bouleversait, c'était la présence excitante d'un corps nu de femme. Le tumulte que cette découverte provoquait dans mon esprit m'engaillardissait. Charlotte était allongée près de moi et je ne pouvais penser à meilleure occupation que de la dévorer des yeux. Le soleil du matin qui entrait par raies obliques entre les lamelles du store rehaussait le brun luisant de son corps. Elle était assoupie sur le ventre. Le haut de ses bras étirés au dessus de sa tête était bronzé, ses aisselles blanches.Je glissai un doigt sur la courbe sinueuse de son dos et sa peau satinée se couvrit alors d'un frisson. Elle était grande et très brune. Une femme idéalement belle. Bientôt, mon regard s'attarda alors sur ses cuisses entrouvertes et immanquablement, une tension sourde s'empara de moi. La mer et le soleil l'avaient déjà dorée davantage. Ses cheveux, ses sourcils, et ses reins semblaient poudrés d'or, et comme elle n'était pas maquillée, sa bouche était du même rose que la chair rose au creux de son ventre. De mes lèvres, je léchai sa peau en dessinant ses omoplates avant de laisser glisser le majeur jusqu'au creux de ses reins. Je frôlai l'œillet secret qui déjà cédait aux effleurements. Fugacement, la tension se relâcha, les chairs se distendirent, pour se raffermir aussitôt ainsi brusquées, comme après une étreinte immonde.    Mes doigts contournaient les formes plissées qui sertissaient l'anus. Ils lissèrent les veinules lentement, les unes après les autres, consciencieusement. Je la vis qui approuva d'un mouvement de reins, une cambrure pour l'instant étudiée, maîtrisée. Rien du domaine de l'abandon. Ils se confinaient encore dans la séduction. Ou en tout cas, le crut-elle. L'amante ne trichait pas. Elle n'était que sexe. Mais je l'imaginai elle, bien trop jeune pour le savoir.    Bientôt l'anus ne se défendit plus. Il rougit en acceptant, s'humidifia, larmoya une liqueur d'acquiescement, frémit au moindre toucher et enfin sursauta. Je ressentis la naissance d'une jouissance s'inscrire dans les va-et-vient de ce trou qui appelait. La sève s'écoula et lubrifia l'orifice pour permettre le passage. Voilà, elle ne joue plus, elle le sait. Elle peut maintenant tout imposer, froidement, à ce corps qui ordonnait l'intromission. Je supposai qu'elle aimerait être capable de hurler les mots et les actes qu'elle attendait.   - Un doigt. Enfonce. Juste là. Non pas si vite. Ressors. Reviens lentement. Un doigt. Au bord. Juste un peu plus loin que l'extrémité. Arrête lorsque tu sens ton doigt happé. Là. Oui. Voilà. Pas plus loin. Elle marqua un temps parce que le plaisir surgit, intense. Je l'entendis s'essouffler. - Caresse l'intérieur du pourtour comme si tu voulais dessiner un cercle. Elle mouilla ses lèvres, en prononçant ces mots. - Ressors maintenant et ose deux doigts. Doucement. Non. Laisse-le t'accepter, pourquoi forcer ?   Elle se rembrunit, chercha à dégager son visage d'entre les draps. L'amante s'irritait parce qu'elle ne supportait pas l'affront d'un quelconque échec. Elle savait. Elle voulait savoir, ne rien apprendre de sa partenaire.   La douleur vive s'était évanouie alors je la vis qui hésitait. Devait-elle reprendre le fil de ses paroles susurrées ? Allait-t-elle l'accepter ? Elle désirait la faire oser pour elle, pour qu'elle puisse dérouler le fantasme d'une femme. Une femme objet. Bien sûr, il est à craindre que pour une autre, cela ne se passerait pas comme cela.   Elle se tairait. Mais Juliette la voulait obscène, pour mieux la prêter. Elle la sentait brûlante et raidie sous ses doigts. Elle reprit: - Enfonce le doigt et viens forcer l'anneau en faisant rouler l'index sur le majeur. Oui. Comme ça. Doucement. Sens-tu ? Il s'ouvre.   Il courtisait ses hôtes, il les choyait, savoureusement. Le giclement séminal accompagna les mots venus se fracasser comme une éclaboussure. Le cœur s'était déplacé au fondement du corps. Il battit, se contracta et se rétracta comme l'aorte qui donne vie. Son âme n'était plus qu'un organe, une machine qui répondait à des mécanismes vitaux. Je sentais la jouissance envahir Charlotte peu à peu. Le désir brûlait, et retombait, suspendu à la prochaine salve.   L'amante fut à cet instant forcément animale. Elle exigea tout, tout de suite. Elle écarta les doigts et en introduisit subrepticement un troisième. Là, la femme soumise s'attendit à ce qu'elle eut exigé un quatrième puis un cinquième. Elle se trompait. Mesurait-t-elle seulement combien, elle se trompait ? L'amante est toujours dans l'inconcevable.    La prouesse n'est bien souvent qu'un détail. Elle l'empala d'un mouvement violent pour se caler en terrain conquis, profondément. Le cri résonna en écho venant lécher les parois d'une chambre que l'on imaginait forcément sombre. Les murs étaient d'un blanc clinique; un matelas flanqué à même le sol pliait sous les corps nus, brunis par le soleil, soudés. Charlotte ressentait un véritable dégoût à ne pouvoir contrôler l'orgasme lancinant qui montait en elle.   Maintenant, elle allait supplier.   - Oui. Enfonce encore. Plus. Je voudrais tout. Non, tout. La main, le poignet, le bras. J'aimerais connaître cela. Les chairs résistèrent, se plaignirent, s'insurgèrent puis craquèrent, obéissantes. Elle desserra les dents de son index meurtri, bleui par la morsure. La jouissance sourde venait de loin, d'un tréfonds dont elle ne soupçonnait pas l'existence. Elle hurla de désir. Qu'elle voulait le poignet. Qu'elle voulait plus encore. Qu'elle irait le chercher, elle même si Juliette ne cédait pas. Je vis bientôt la fureur s'emparer de son corps, et le vriller, l'hystérie libérer toute l'énergie de l'organisme. D'un mouvement brusque, le poignet venait d'écarteler ses reins, elle avait joui.   Charlotte se laissa aller, les yeux fermés, dans un rêve, ou tout au moins dans le crépuscule d'un demi-sommeil d'épuisement. Elle se trouvait heureuse de compter assez pour Juliette, juste pour qu'elle prît plaisir à l'outrager.   Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 22/07/24
Jeux SM (2ème Partie) Les présentations   Je te présente Malika, Sonia et Erica. Malika et Sonia sont 2 belles jeunes femmes aux longs cheveux brun, poitrine menue mais ferme pour Malika dont la robe moulante et très courte ne cache rien de ses longues jambes fuselées, Les seins de Sonia sont semblables à des melons trop mûrs et le chemisier cintré à bien du mal à les contenir, le bouton du haut est prêt de lâcher, sa jupe de cuir est si courte que s’en est presque indécent, juste une bande de 15cm qui laisse voir sa petite culotte la vraie garce dans toute sa splendeur… ce spectacle, vous vous en doutez , est loin de me laisser indifférent . Erica à coté parait bien fade : plate comme une limande, les genoux cagneux, les cheveux blond filasse, mi longs, maquillée à outrance ce qui ne masque pas la dureté de ses traits, presque masculin. Sonia et Malika s’emparent chacune d’une baguette alors qu’Agatha prend le martinet et m’administrent toutes les 3 en même temps une fessée qui semble interminable, puis ensemble elles font l’inventaire des « jouets » qui n’ont pas servis. C’est Malika qui avise le gros plug. Houaou !! dit-elle en le soupesant, quel morceau ! Ce n’est jamais renté, explique Agatha. Ça va rentrer aujourd’hui ! dit Sonia Vous êtes prêtes pour la vaisselle ? Je comprends bien vite pourquoi « la vaisselle » elles fouillent toutes les 3 dans leur sac et en ressortent chacune une paire de gants à vaisselle Rose pour Sonia, bleu pour Malika et noir pour Agatha, elles s’enduisent copieusement de lubrifiant et la main d’Agatha s’enfonce presque d’un coup au plus profond de mes entrailles, Sonia s’avance et fait de même un peu moins facilement mais elle entre, A moi maintenant dit Malika, sa main s’appuyant sur celles déjà en place se fraye un passage au milieu, lentement mais surement, je sens mon cul se dilater sous la pression, la douleur est incroyable mais dans le même tps c’est très jouissif, je me sens rempli, un jet de sperme sort de ma queue, elles restent ainsi un bon moment sans bouger puis elles sont prises d’un fou rire, leurs mains font des vibrations insoutenables, m’écartelant davantage encore. A trois ! dit Malika, mais on serre le poing d’abord. Je sens leurs doigts qui se recroquevillent en moi, les poings prennent plus de place, je panique à l’idée qu’elles pourraient me déchirer. Un, deux, trois elles retirent leurs mains dans un ensemble parfait mon cul se déchire littéralement, j’ai l’impression qu’il reste béant tant la sensation est forte. Allez ! vite ! dit Sonia Erica a lubrifié le plug et le présente à l’entrée de mon fondement, elles poussent de toute leur force, il pénètre sur 5cm mais il butte, c’est décidemment trop gros… On va faire autrement dit Sonia, qui tient absolument à le faire entrer en moi. Je vais pousser avec le pied et se faisant elle s’allonge entre mes jambes enlève sa chaussure et pose le pied bien à plat sur la base du plug en s’arc boutant de la sorte sa force est décuplée, le plug avance entre mes reins, millimètre par millimètre, il progresse en moi mes fesses s’écartent devant lui, Sonia redouble d’effort Malika et Agatha à genoux de chaque coté d’elle poussent de leur 2 mains, Erika se joint à elles et pousse le pied de Sonia des 2 mains et soudain le sphincter lâche, le plug bondit en moi comme avalé, il s’est fiché au plus profond de mon cul. Je suis épuisé. Erica me saisi par les épaules et me tire en arrière arrachant les pinces qui me serraient les tétons.ca me fait un mal de chien, je pleure, je supplie des yeux, le bâillon m’empêchant toujours de proférer la moindre parole. Détachons-le ! dit Agatha, Erica va le sucer. Je n’en crois pas mes oreilles enfin un peu de sollicitude j’aurais préféré que se soit elle ou une des 2 autres qui me sucent mais me voila détaché de la table, je peux enfin m’accroupir pour soulager le poids qui tire sur mes couilles, le seau touchant le sol, Malika libère mes boules qui pendent sous moi désormais et elles restent encore maintenant, pendantes. Elle ne peut s’empêcher de les claquer violemment au passage ce qui me fait serrer les cuisses de douleur me rappelant la présence du plug. On me fait pivoter j’ai le dos à la table Erika est à mes genoux et commence par me lécher les bourses, les gober une par une, je bande comme jamais, elle passe sa langue tout au long de ma verge comme si c’était un ski et enfin elle le prend dans la bouche, tout entier, me suce, m’avale, la reine fellation est entre mes jambes, je ne tarde pas à jouir, j’explose au plus profond de sa gorge, elle n’en perd pas une goutte, elle aspire comme si c’était une paille, sa langue tourne dans tous les sens autour de mon gland rendu si sensible par le traitement subi auparavant, elle s’attarde sur le méat fait mine d’y entrer la langue me prend les couilles dans une main, les presse doucement, les caresse je sens que je viens de nouveau le plaisir monte en moi comme un geyser prêt de jaillir mais Malika intervient. Laisse-nous-en un peu dit elle en la rejetant fermement en arrière, sa bouche fait un horrible bruit de succion quand ma bite sort de sa bouche. Et pour couper net mon éjac elle me gifle les parties encore plus fort que la 1ère fois. On va l’allonger sur la table dit Agatha Elles me font basculer en arrière je suis allongé ma tête, dépassant la longueur de la table pend dans le vide Attache-lui les jambes bien écartées que je lui pose l’écrase couilles, dit Sonia. Tandis que Malika m’attache les jambes comme demandée, Sonia, sans ménagement passe mes boules à travers le trou de la plaque de plexis ainsi que ma queue puis rabat l’autre plaque en faisant passer mon sexe dans le trou dédié à cet usage, mes couilles sont ainsi seules à être aplaties entre les 2 plaques, elle ajuste les écrous qui vont servir à serrer le tout. Erica quant à elle fixe une des pinces chinoise sur mon téton gauche, la morsure est atroce mes tétons sont restés sensibles de la précédente séance, elle ajuste la potence bien au centre de ma tétine, fixe l’extrémité de la pince à la vis sans fin qui va permettre de l’étirer. Agatha fait de même avec le téton droit… Malika s’accroupit et me chuchote à l’oreille : « tu as aimé la façon de sucer d’Erica » Oh oui elle est douée la petite je n’ai jamais été pompé de la sorte. Alors monsieur l’hétéro regarde… Erica s’est placée derrière moi, elle est en train d’ôter sa robe j’ai la tête à l’envers mais je remarque comme une bosse dans son slip plus de doute possible, quelle horreur c’est un mec et bien monté en plus son braquemard jailli de la culotte ou il était quelque peu comprimé. Approche qu’il te voit mieux dit Malika Il s’approche en effet tout prêt et veut poser sa queue sur ma bouche il n’atteint que ma joue, j’ai vivement tourné la tête. Tu vas lui rendre la pareil, lui refaire exactement tout ce qu’il t’a fait tout à l’heure. Non, pas ça dis-je, jamais je ne ferais ça ! et je serre les lèvres pour l’empêcher d’entrer sa bite dans ma bouche comme il s’appétait à le faire. On t’explique ajoute Malika, il faut qu’il jouisse dans ta bouche, qu’il prenne du plaisir et pour ça tu vas le sucer consciencieusement et avec envie sinon Agatha et moi on t’arrache les tétines et Sonia va te faire exploser les parties… 3 tours lance t’elle et 3 tours sont ajoutés à la fois aux tires tétons et à l’écrase couilles. Tant que tu ne prends pas de toi-même cette belle queue en bouche pour lui donner un max de plaisir, on tourne. Et 3 tours de plus mesdames… c’est surtout la douleur dans mes mamelons qui est de suite insupportable l’écrasement de mes couilles d’abord assez plaisant ne devient douloureux qu’au 15 -ème tours et cette salope de Sonia entre les tours de vis me frappe le devant du gland avec la règle comme si elle voulait l’enfoncer en moi. Je gémis j’essaye de donner le change en faisant mine que je ne céderais pas, que je n’ai pas si mal que ça et que je n’ai pas peur de leurs menaces. En tous cas au début car quand Sonia annonce y a plus que mon petit doigt qui passe entre les plaques, la douleur est vraiment devenue insoutenable. Malika s’accroupi de nouveau et me conseille dans l’oreille. Ne résiste plus mon chéri tu vois bien qu’on n’arrêtera pas et qu’on ira jusqu’au bout alors cède maintenant et tu seras libre, tu n’as qu’à imaginer que c’est moi que tu lèches. Quel batard   hurle Sonia tu vas voir et elle vient se placer au-dessus de ma bouche me donnant son con à lécher, je ne me fais pas prier je lui administre le plus beau cuni dont je suis capable elle pousse de petits cris, sa moule coule dans ma gorge… mon cul maintenant, entre ta langue et elle s’écarte les fesses de ses mains, ma langue un peu hésitante s’introduit finalement dans cet autre trou, bien profond vas-y trempe moi le cul moi je m’exécute pensant que mon calvaire va s’arrêter là, elle se cambre et s’allonge sur moi offrant sa croupe à Erika (Éric) en fait Vas y prend moi le cul Éric ! il s’enfonce dans son petit orifice et manœuvre ainsi sur mon visage. Stop ! crie Sonia on reprend le jeu, et s’adressant à moi : « tu vois, maintenant au lieu d’avoir une belle bite toute propre et rose tu en as une sale, crois-moi tu as intérêt à l’honorer comme il faut. » et elle repart serrer les plaques en ajoutant je serre sans discontinuer tant que tu n’as pas sa bite dans la bouche et c’est ce qu’elle fait, je sens mes couilles s’aplatir de plus en plus. Mes tétines sont tellement tendues que je ne les sens plus  Agatha intervient à son tour : « on va lui poser un piercing à chaque mamelle et elle part fouiller dans son sac et reviens avec un appareil à percer et une poignée d’anneaux de toutes tailles je n’ai même pas le tps de réagir que déjà une douleur très vive m’apprend qu’elle ne rigole pas elle vient de percer mon mamelon droit et y glisse un anneau. Sonia ajoute : « après on lui perce le bout du gland » Je dis très vite non pas ça ! s’il vous plait ! pas ça … je vais le faire ! je vais le faire ! Éric s’avance le pauvre ne bande plus du tout et c’est une chose toute molle qui empli ma bouche j’ai quelques hauts le cœur, je vais vomir il va et vient un peu en disant suce moi, aspire ma sève, je sens sa tige se gonfler et grandir en moi bientôt il est de nouveau raide et l’extrémité de sa bite touche ma glotte, la position tête en bas permet d’aller très loin dans ma gorge je la sens qui me déforme la trachée…. J’ai du mal à respirer il se retire doucement j’essaye de le rejeter avec ma langue quand soudain une autre douleur fulgurante me transperce cette salope de Sonia vient de me percer le mamelon gauche. Elle ajoute à son geste ce rappel : « n’oublie pas que tu dois le faire avec envie, appliques toi » sinon on te perce le gland. Je redouble d’effort et me mets à sucer, je tourne ma langue autour de son gland je le lèche j’aspire comme il m’a montré un liquide coule sur ma langue je ferme les yeux et m’efforce de penser à Malika …. Éric s’excite de plus en plus et plonge de plus en plus profondément, la succion s’accentue d’elle-même sa queue envahie complétement ma bouche tant elle à grossie et durcie je ne peux qu’ouvrir les mâchoires au maximum ce salaud en profite pour ressortir, parfois entièrement pour mieux se réintroduire. Au bout de plusieurs minutes qui me paraissent une éternité, il éjacule enfin, de longs jets de sperme épais envahissent ma bouche alors que d’autres plus violents, frappent le fond de ma gorge, me forçant à avaler ce liquide visqueux et âpre qui me brule la gorge. Avale bien tout dit Agatha, n’en perd pas une goutte sinon tu sais ce qui t’attend Je m’exécute contraint et forcé et songe au pire, si elle me perçait quand même le gland, j’en frémis, mais non, elle enlève les pinces de mes tétons devenus si douloureux. Sonia desserre l’écrase couilles et fini même par l’ôter. Malika s’adressant à Agatha dit : « j’aimerais l’avoir pour moi, ça te dérange si je le marque ? » Non répond Agatha tu peux en faire ce que tu veux. Sonia intervient tu veux le marquer ici ? Non je n’ai pas le matos ici mais je vais quand même lui poser une cage comme ça je suis certaine qu’il me reviendra. Et me regardant tu es d’accord bébé ? Tout ce que vous voulez mais c’est quoi marquer ? Je vais te marquer au fer rouge de mes initiales comme on marque les chevaux et pour ça il faudra que tu viennes dans mon donjon, je vais te laisser l’adresse, tu viendras quand tu te sentiras prêt à m’appartenir. Je ne veux pas être marqué je ne vis pas seul c’est impossible. Mais si c’est possible, tu verras on choisira un endroit discret, ça ne se verra pas. Sur ce Sonia et Agatha me renverse sur la table tandis qu’Éric me plonge la bite et les couilles dans une bassine d’eau très froide ou nagent des glaçons, Malika profite de ce que ce traitement ai rendu mes attributs tout petit, pour ajuster une cage de chasteté très courte, munie d’un plug d’urètre, l’ensemble maintenu par un cadenas en acier, Clic ! me voici encagé…. Elles disparaissent en me lançant un C’ETAIT SUPER ! Je regarde l’heure, les ouvriers ne vont pas tardés, je me rhabille en vitesse et fais disparaitre le maximum des objets pouvant me trahir, à peine ais je finis qu’on sonne à la porte je vais ouvrir   Allez-y, entrez ! faites ce que vous avez à faire, je m’absente une minute, une envie pressante et je cours aux toilettes, je mets bien plus qu’une minute pour extirper le plug qui s’est profondément ancré en moi et je sue sang et eau pour retirer les anneaux de mes tétons, heureusement, les ouvriers tout à leur travail ne remarquent rien, enfin je l’espère… A suivre… Le donjon de Malika…
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Par : le 21/07/24
*** Episode 1 : Angoissante convocation *** « Qu’en pensez-vous, Maître ? » C’est avec la voix tremblante que je m’enquiers de son avis sur l’inquiétante convocation que je viens de recevoir en recommandé. Une grave anomalie aurait été détectée dans mon historique de crédit social lors d’un contrôle manuel. Je suis convoquée à Davos pour un interrogatoire. La convocation est accompagnée d’un laissez-passer pour les transports en commun, permettant de passer outre le pass carbone. Pas d’autre choix que d’obtempérer. « Je t’accompagnerai » me dit-il, comme pour me rassurer en réponse à mon anxiété non exprimée mais certainement visible sur mon visage. « Il doit me rester juste assez de crédits sur mon pass carbone ». Le Glacier Express assure la dernière étape de notre long périple. Je regrette de ne pas être en condition pour apprécier les magnifiques paysages traversés. En d’autres circonstances, ce voyage aurait été un beau souvenir. L’ancienne fabrique de young leaders écolo-progressistes au service de la haute finance s’est beaucoup transformée depuis la formation de la Suprême Alliance Démocratique. Son siège a été transféré de Cologny à Davos. Ici, trois gigantesques bâtiments en forme de lunes  flottent dans les airs grâce à un système de sustentation magnétique. L’architecte a fait du bon travail et le rendu est magnifique. On se croirait sur une exoplanète à trois lunes. La dépense d’énergie occasionnée par le système de sustentation doit être monstrueuse, mais les objectifs écologiques sont à géométrie variable : quand c’est pour le confort de l’élite bien-pensante à la tête du camp du bien, rien n’est trop beau. On dit qu’ici sont élaborées les stratégies d’ingénierie sociale permettant de déplacer la fenêtre d’Overton au gré des intérêts de l’élite auto-proclamée. D’autres rumeurs prétendent qu’ici des citoyens soupçonnés d’activités anti-démocratiques seraient interrogés et torturés, dans le plus grand secret, ce qui n’est pas pour me rassurer. En tout cas, le lieu est hautement sécurisé et mon Maître ne pourra malheureusement pas m’accompagner plus loin. Au-delà des gardes armés en surnombre, on distingue au loin un alignement de bites en érection, fièrement dressées vers le ciel, prêtes à entrer en action pour protéger ce site stratégique des menaces aériennes d’origine humaine ou extra-terrestre [1]. Mon Maître déverrouille mon collier d'esclave et me le retire, avant de me serrer fortement contre lui. « Je t'attendrai ici le temps qu'il faudra » Je me dirige vers les gardes, les jambes flageolantes, comme une zombie. Je me sens perdue sans mon collier, comme si le lien avec celui qui est mon phare dans la vie, mon propriétaire que j'aime à la folie, était rompu. Après avoir soigneusement vérifié ma convocation, un garde m’accompagne à bord de la navette qui s’élève dans les airs pour nous débarquer à l’une des portes de la Lune rouge. L'avertissement prémonitoire du pangolin fou me revient à l'esprit: « Il va falloir être courageuse et ne pas perdre espoir ». Oui, il faut que je me ressaisisse si je veux me sortir de ce guêpier. Ne pas fléchir. Un fonctionnaire à tête de fouine m’accueille avec indifférence. Il examine ma convocation sans un mot. Je suis une fois de plus surprise de constater que les serviles agents de la Suprême Alliance Démocratique ont tous des têtes de fouines. C’est peut-être le reflet de mon dégoût plus que de la réalité. La fouine me conduit dans une sorte de petit vestiaire. « Déshabillez-vous ici. Entièrement. Montre, bijoux, barrettes à cheveux et chaussures aussi. Ne gardez rien. Vous passerez ensuite aux toilettes et à la douche. »    Décidément, c’est une manie… Derrière un discours bien pensant, l’idéologie de la suprême alliance cache des montagnes de perversion. Après avoir déposé tous mes vêtements dans le vestiaire je lui demande timidement de m'indiquer où sont les toilettes et les douches. Il m'y conduit et me laisse pénétrer seule, nue, dans les sanitaires femme. « Prenez votre temps, mais videz-vous bien. Si vous avez besoin d'un laxatif, je peux vous en fournir. Je vous conduirai ensuite à la salle d’interrogatoire. » « Je pense que ça ira sans laxatif » lui répond-je en rougissant. J'y croise une femme assez austère qui me jette un regard dédaigneux en sortant. Elle ne semble nullement surprise par ma nudité intégrale. Je suppose que toutes les femmes convoquées ici pour interrogatoire doivent subir la même procédure et que je ne suis pas la première qu'elle croise dans cette situation humiliante. Lorsque j'en ressors je constate que la fouine m'attend patiemment, une paire de menottes à la main. « Tournez-vous et mettez les bras derrière le dos » m’ordonne-t-il sur un ton monocorde, pour me passer les menottes. « C’est joli » me dit-il, en frôlant de ses doigts ma chatte épilée. Ce seront les seules paroles un peu humaines qu’il prononcera.   *** Episode 2 : L’interrogatoire *** La salle d’interrogatoire est petite et austère. Une petite table, deux chaises, deux caméras de surveillance… Mais je ne suis pas autorisée à m’assoir. Le fonctionnaire me demande de rester debout et quitte la salle en refermant doucement la porte après avoir relié mes menottes à une chaîne fixée au mur. L’attente est interminable. Cela fait certainement partie de la procédure visant à affaiblir mes défenses psychiques. Une femme à l’allure frêle et au teint blanchâtre pénètre dans la pièce avec des objets un peu étranges à la main. D’une voix mielleuse elle me demande d’être coopérative pour l’introduction des capteurs et tout se passera bien. Je m’attendais à un interrogatoire à l’ancienne, mais je crois à présent reconnaître les préparatifs d’une intrusion mentale, similaire à celle à laquelle j’avais dû me soumettre pour l’obtention du Fucking Pass [2]. Elle m’introduit sans trop de difficulté le capteur vaginal en forme d’obus, mais l’introduction par la bouche du long tube souple truffé de capteurs qui se fraye lentement un chemin dans mon tube digestif jusqu’à ce que l’extrémité ressorte par mon cul est extrêmement pénible malgré mes efforts pour faciliter son introduction. Je comprends pourquoi la fouine m'avait demandé de me vider du mieux possible. Ainsi équipée, elle m’invite à la suivre, nue et menottée, à travers d’interminables couloirs froids et impersonnels. La Lune rouge est immense. Dans les bureaux, certains fonctionnaires ne daignent pas détourner le regard, d’autres observent mon passage d’un air amusé, d’autres encore ont un regard méchant. Les ennemies de la démocratie sont honnies par la population, et plus encore par les fonctionnaires de la fédération. Elle me fait pénétrer dans une salle de dimensions modestes au centre de laquelle il ne m’est pas difficile de reconnaître un caisson de privation sensorielle, dont les parois semblent équipées de protubérances étranges, sans doute destinées à enregistrer mes signaux cérébraux et à recueillir les informations transmises par les capteurs qui ont été introduits dans mon corps. Visiblement la procédure a été améliorée par rapport à celle que j’avais subie pour le Fucking Pass, ou alors ici les moyens sont supérieurs. Deux hommes en blouse blanche sont présents. « Elle est déjà équipée » leur dit la femme avant de me laisser entre leurs mains. Comme s’il n’avait pas totalement confiance, l’un des hommes manipule l’extrémité du tube qui dépasse de ma bouche, puis l’autre extrémité qui dépasse de mes fesses, pendant que l’autre me met les doigts dans la chatte pour vérifier que le capteur est bien présent dans mon vagin. « Elle est bandante. Je la baiserais bien après l’examen, si ça te dit » « Oui, on pourra la prendre à deux. De toute façon je suppose qu’elle sera exécutée, et même si elle n’est pas condamnée et ose se plaindre personne ne la croira » « Qu’est-ce qu’elle a fait ? » demande-t-il à son collègue. « Apparemment elle a bidouillé son crédit social, mais je n’en sais pas plus » « Pourquoi es-tu ici, salope ? » me demande-t-il. Je tente de répondre, mais mes paroles sont incompréhensibles avec le tube dans la gorge. Il n’insiste pas. L’autre actionne une télécommande et je sens une vrille qui s’introduit dans mon col. Aïe ! Certainement une protubérance de l’obus vaginal. « Entre dans le bain » Le tutoiement est certainement destiné à me faire ressentir le fait qu’ici je ne suis qu’un objet à leur merci et que j’ai intérêt à coopérer, qu’ici je suis une présumée ennemie de la démocratie qui n’a aucun droit jusqu’à preuve du contraire. Je leur jette un regard suppliant, comme pour leur faire comprendre ma terreur de me noyer si je plonge là dedans menottée. Mais aucune réaction.  « Dépêche-toi ! » Je pénètre dans le caisson, angoissée au possible, et après un moment de panique et de mouvements désordonnés, éclaboussant mes geôliers au passage, j’arrive tant bien que mal à m’allonger sur le dos, malgré les menottes limitant mes capacités de positionnement. L’eau tiède et fortement salée assure ma flottaison. Pas de risque : si j’arrive à maintenir cette position je pourrai respirer, malgré le tube souple dans la gorge qui rend la respiration difficile mais qui laisse passer suffisamment d’air, du moins tant que je ne panique pas. L’idée que la présence des zébralyvox gémellaires dans mon corps pourrait être détectée par tous ces capteurs me paralyse un bref instant [3]. Mais je ne dois absolument pas penser à cela et enclencher en urgence mon bouclier mental. Je ne sais pas pendant combien de temps je pourrai maintenir le labyrinthe de pensées sans qu’une pensée compromettante ne survienne. Cela fait malheureusement un bon moment que je ne me suis pas entraînée. J’avais réussi à leurrer le sondage mental lors des examens relatifs au Fucking Pass, mais cette fois je n’arriverai sans doute pas à tenir assez longtemps. Je vais me faire prendre, et par la même occasion révéler une partie des plans du pangolin fou [4]. « Ecarte les cuisses, qu’on en profite » m’ordonne l’homme avant de refermer le lourd couvercle du caisson. J’ai juste le temps de repérer des caméras infrarouge. Ils vont bien se rincer l’œil, mais je veille à maintenir les jambes écartées autant que possible. Cela fera peut-être diversion et s’ils sont occupés à zoomer sur ma vulve avec les caméras, ils feront peut-être des erreurs dans le déclenchement des enregistrements. Maigre espoir… Je me retrouve plongée dans une obscurité totale et un silence effrayant. Avec toute la concentration qu’il m’est possible de donner, je commence à parcourir le labyrinthe mental que j’ai créé de toutes pièces. Une succession de pensées logiquement reliées, dont le seul but est de m’occuper tout l’esprit pour éviter que surviennent malencontreusement mes véritables pensées.   *** Episode 3 : L’ange gardien *** C’était trop dur pour moi cette fois. La privation sensorielle rend extrêmement difficile le contrôle des pensées. Malheureusement je n’ai pas pu réprimer des images de mon passé. Notre séjour au Japon. L’imagerie de mes symbiotes à l’université Kitasato [5]. Cette fois, je suis cuite… Je réactive d’urgence mon bouclier mental, et me remets à parcourir le labyrinthe, mais malheureusement je crains que ce soit fichu. Je ne sais pas combien de temps s’est passé – on perd complètement la notion du temps dans le caisson. La porte s’ouvre brutalement et la lumière m’éblouit. Je m’attends à être extraite sans ménagement pour être mise en cellule en attendant mon exécution. Mais rien ne se passe. J’entreprends de sortir par moi-même, ce qui s’avère difficile et je manque de me noyer. Des hurlements stridents me percent les oreilles. On dirait que toutes les alarmes de l’univers se sont déclenchées en même temps. Dans la salle, tous les appareils ont fondu, comme si une énorme surtension les avait grillés. Avec un peu de chance les enregistrements susceptibles de trahir mes pensées ont été détruits par la même occasion. C’est le seul espoir qu’il me reste. J’ai soudain l’impression d’être dans un ascenseur en chute. S’ensuit un choc violent qui me plaque au sol. On dirait que le système de sustentation magnétique s’est désactivé et que la Lune rouge vient de tomber. C’est la panique dans les couloirs. J’entends dire qu’une panne informatique géante est survenue on ne sait pourquoi et a été suivie par d’énormes surtensions inexpliquées. Tous les serveurs ont grillé et la sustentation magnétique du bâtiment est passée hors de contrôle. Personne ne semble se soucier de moi, femme nue et menottée, alors je tente de trouver une sortie au plus vite en suivant le flux des fonctionnaires en panique. Dans les rues de Davos, je cours vers l’endroit où j’avais quitté mon Maître, en espérant que j’arriverai à le retrouver. Cette diversion inattendue a peu de chances d’être une coïncidence. Mon ange gardien m’a protégée, une fois de plus. Qui est-il ? Est-il même humain ? Je ne suis sûre de rien. Quel humain aurait les capacités d’affoler les systèmes informatiques et énergétiques de ce site extrêmement protégé au point de tout griller ?  Apparemment quelqu’un ou quelque chose considère que les symbiotes que je porte en moi sont de la plus haute importance et doivent être protégés quoi qu’il en coûte. Je suis épuisée, mais ce n’est pas le moment de fléchir. Je sens le massif obus vaginal descendre peu à peu sous l'effet de la gravité et de l'impact répété des foulées. Il va finir par tomber de lui-même. Tant mieux. De toute façon, avec les mains liées dans le dos, je ne peux pas le retirer toute seule et je ne peux qu'espérer qu'il finisse par tomber. Une douleur aigue m'oblige à interrompre brutalement ma course. La protubérance de l'obus est en train de vriller plus profondément dans mon utérus. Puis j'ai la sensation de pics qui se déploient et percent douloureusement ma matrice, comme les crochets d'une ancre qui s'ouvre. Douleur aigue mais qui heureusement s'estompe très rapidement. C'est certainement un dispositif automatique destiné à remettre le capteur vaginal en place et à le maintenir plus solidement lorsque des mouvements non désirés sont détectés. Je n'ai aucune idée de la manière dont je pourrai me débarrasser de cette saleté, qui est à présent solidement amarrée à mon utérus. Je n'ai même pas eu la présence d'esprit de rechercher et emporter la télécommande quand j'ai quitté la salle du caisson. La douleur passée, je me remets à courir. « Eh, vous allez où comme ça ? » Un gros type vulgaire me gueule dessus, en allemand. Il a visiblement compris qu’une femme nue et menottée qui court dans les rues doit avoir quelque chose à se reprocher. Je ne réponds pas et poursuit ma course. Personne ne songe à m’arrêter. Tous les badauds ont les yeux fixés sur la Lune rouge écrasée au sol. Une succession de bangs de franchissement du mur du son, extrêmement pénibles pour les tympans, m'amène à détourner le regard vers l'origine de ces bruits. Des boules incandescentes s'élèvent à toute vitesse vers le ciel. Les bites viennent d'entrer en action, éjaculant leurs amas de sperme hypersonique de manière complètement désordonnée vers des cibles invisibles. Il ne semble pourtant pas y avoir d’attaque aérienne en cours. On dirait que les défenses du site sont complètement détraquées. Mon ange gardien a semé une pagaille monstrueuse par ici, en prenant le contrôle de tous les systèmes informatiques. Les gardes armés sont bien trop paniqués par une situation qu'ils ne comprennent pas pour songer à m'arrêter. Je suis le dernier de leurs soucis. *** Episode 4 : On dégage !  *** Le tube dans la gorge m’empêche de respirer correctement et je dois m’arrêter tous les 50 mètres pour reprendre mon souffle et ne pas suffoquer. « Ysideulte ! » Mon Maître m’a repérée. Je ne l’avais pas vu, mais lui m’a repérée. Une femme nue qui court à contresens, ça se voit de loin. Il me serre si fort contre lui que je ne peux plus respirer. Si fort que je sens des torrents d'émotions qui passent de son corps au mien. « J'ai eu tellement peur de te perdre... » me souffle-t-il à l'oreille. Une camionnette de la gendarmerie est à proximité. Un très vieux modèle. Ca roule encore ? « Vite, on dégage ! » crie l’un des deux gendarmes, en nous intimant l’ordre de monter dans le fourgon. Pendant qu'il m'aide à m'assoir sur la banquette latérale, à l’arrière du fourgon, son collègue, au volant, nous éloigne à toute bringue de la zone à risque. Mon Maître m'aide à tenir en place car avec les mains menottées dans le dos je n'ai aucun moyen de me stabiliser dans les virages. Le gendarme saisit l’extrémité qui sort de ma bouche et entreprend de me débarrasser du tube, ce qui cause une atroce douleur et une grimace de suppliciée sur mon visage. « Par le cul » hurle-je. Mais mes paroles sont incompréhensibles. Le dispositif est prévu pour se faufiler dans le tube digestif dans un sens unique, de la bouche jusqu’à l’anus. Si on tente de l’extraire en sens inverse il s’accroche aux parois et c’est atroce. Je crois qu’il a quand même compris et me demande d’un air gêné de bien vouloir remonter et écarter les jambes pour qu’il puisse accéder à mon anus et saisir l'autre extrémité du tube. « Laissez, je préfère qu’elle reste comme ça » dit mon Maître. Je les vois échanger un sourire complice, comme s'ils se connaissaient. Ils ont sans doute eu tout le loisir de discuter pendant qu'ils m'attendaient. Qui a envoyé ces gendarmes rejoindre mon Maître en ce lieu? Le pangolin fou? J'aurais tant de questions, si je pouvais parler. Nous roulons à une allure normale à présent. Le danger semble écarté. « Clic! ». Mon Maître vient de verrouiller le collier d'esclave autour de mon cou, ne laissant plus aucun doute sur mon statut. Comme à chaque fois, ce clic déclenche des frissons qui me parcourent tout le corps de manière totalement incontrôlable. Ce qu'il symbolise est tellement puissant! Cette fois c'est tellement fort que je ne peux réprimer un orgasme spontané et des gémissements de plaisir sortent de ma bouche. Le gendarme me regarde avec un petit sourire. Malgré l'humiliation ressentie, un puissant sentiment d'admiration pour ces gendarmes me prend aux tripes. Ils courent d'énormes risques en trahissant la Suprême Alliance Démocratique, en venant ainsi en aide à la fugitive que je suis. S'ils se font prendre, la sanction sera terrible. Je croise longuement le regard du gendarme qui nous accompagne à l'arrière du fourgon, en espérant qu'il verra dans mes yeux toute la gratitude que je ne peux exprimer par des mots. Un hurlement me fait sursauter. « Baisse les yeux, femelle ! Tu te crois où ? » La voix de mon Maître traduit une forte irritation. Baisser les yeux quand un homme me regarde fait partie des bases de mon dressage. Je comprends son mécontentement. Je m'empresse d'obtempérer. Il me caresse doucement la joue. Peut-être pour me faire comprendre que compte-tenu des épreuves que je viens de vivre, il ne me tiendra pas rigueur de cet écart de comportement. En d'autres circonstances j'aurais été très sévèrement punie. Deux petites tapes discrètes sur l'intérieur des cuisses m'intiment l'ordre de m'ouvrir davantage. Il me met les doigts dans la fente et me fouille sans ménagement. « C’est bien » dit-il, visiblement satisfait de constater la présence du gros capteur métallique en forme d’obus qui me dilate le vagin. Le gendarme propose une couverture pour couvrir ma nudité. Yeux baissés, je ne peux pas voir, mais je crois que mon Maître a fait non de la tête, car il ne se passe rien. « Certes, nous sommes probablement en sécurité maintenant, mais quand même, il abuse… » me dis-je intérieurement. Mais je ressens le plaisir qu’il doit éprouver à me laisser ainsi, nue, pénétrée de haut en bas, menottée, en présence d’un autre homme. Et quand je ressens aussi intensément le plaisir de mon Maître, cela ne rate pas, mon clitoris gonfle si fort que j'ai l'impression qu'il va exploser. J’adore donner du plaisir à mon propriétaire, peu importe la manière. Cela m’excite sexuellement au plus haut point.   A suivre   *** Références *** [1]  B.I.T.E.S. – Complexe de Défense Planétaire   (https://www.bdsm.fr/blog/9180/BITES-%E2%80%93-Complexe-de-D%C3%A9fense-Plan%C3%A9taire/) [2]  Adorable Fucking Pass     (https://www.bdsm.fr/blog/8630/Adorable-Fucking-Pass/) [3]  Zebralyvox gémellaire, l’étonnant passager    (https://www.bdsm.fr/blog/8393/Zebralyvox-g%C3%A9mellaire,-l'%C3%A9tonnant-passager/) [4]  La charte du pangolin fou    (https://www.bdsm.fr/blog/8558/La-charte-du-pangolin-fou/) [5]  Attracteur étrange – L’ordre caché dans les profondeurs du chaos    (https://www.bdsm.fr/blog/9106/Attracteur-%C3%A9trange-%E2%80%93-L%E2%80%99ordre-cach%C3%A9-dans-les-profondeurs-du-chaos/) *** Contexte *** L’histoire d’Ysideulte se situe dans la seconde moitié de notre décennie, au sein d’une société qui est une extrapolation d’évolutions sociétales récentes. Si cet article a éveillé votre curiosité, vous pourrez découvrir le monde d’Ysideulte à travers mes articles précédents, dont la liste est ici https://www.bdsm.fr/sylvie35/blog/ (à lire de préférence dans l’ordre chronologique de leur publication). *** Repères *** Cologny est une commune Suisse située dans le canton de Genève, sur les bords du lac Léman. Elle accueille le siège du WEF (World Economic Forum), organisation de lobbying que le public connaît essentiellement pour une réunion annuelle médiatisée, localisée à Davos. L'organisation a créé des programmes de lobbying et d'infiltration moins connus (ciblant les sphères d'influence et de décision politique, économique, médiatique et artistique), tels que les programmes Young Global Leaders et Global Shapers. Une liste partielle des membres du premier programme est disponible ici https://fr.wikipedia.org/wiki/Young_Global_Leaders. La fenêtre d'Overton représente les idées et opinions jugées acceptables dans une société (et donc, par contraste, celles qui ne sont pas tolérées et seront étiquetées de qualificatifs infamants). L'ingénierie sociale, vue comme outil de manipulation psychologique des populations, permet, notamment par le relais des médias, de déplacer la fenêtre pour servir certains intérêts. Pour protéger des marchés lucratifs dans le domaine pharmaceutique ou environnemental, on peut par exemple conditionner la population à croire qu'il existe une science officielle (consensus scientifique) et que tout questionnement est par nature anti-scientifique (ce qui, en réalité, est tout le contraire de la démarche scientifique, puisque par définition ce qui ne peut pas être ni questionné, ni contredit, relève de la religion et non de la science). Le caisson de privation sensorielle est un cocon totalement hermétique aux informations extérieures (son, lumière, vibrations, ...). On y flotte dans un liquide, à la température du corps. L'objectif est de priver le cerveau de toute information sensorielle, ce qui déclenche une activité cérébrale inhabituelle et un état de conscience qui peut être très éloigné de l'état standard.   Le labyrinthe de pensées est une technique de protection contre l'intrusion mentale, imaginée par les scénaristes de la série Fringe et enseignée par Henrietta Bishop (photo), figure de la résistance au totalitarisme dans la série.    
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Par : le 21/07/24
"Le corps est le temple de l'esprit, et l'esprit est le maître du corps."Sénèque"   Entre chien et loup, tu éveilles mes sens. Je deviens ton jouet, un être totalement offert à tes envies. Tu m'attaches avec soin, les liens se resserrent autour de mes poignets et de mes chevilles, m'immobilisant dans une posture offerte à ta vue. Tu me prives de toute lumière. Je ressens chacun de tes gestes, chaque mouvement de tes mains sur mon corps. La tension monte, l'attente devient prière. Chaque baiser intense et mordant, chaque caresse est ta déclaration de possession et de désir. Je suis à toi, entièrement, et dans ce moment hors du temps, le monde s'efface, ne laissant place qu'à cette intensité qui gronde au loin. Il pleut ce matin. L’envie est forte et pressante. Le ciel gris et les gouttes tombent bruyamment, couvrant à peine le cri salvateur de notre urgence. Je sens ta présence derrière moi, ton souffle sur ma nuque. Tes mains glissent le long de mon dos, laissant une traînée de frissons sur leur passage. Tu murmures tes ordres dans le creux de mon oreille, promesses de plaisirs intenses à venir. Chaque geste est soigneusement calculé pour m'immobiliser juste ce qu'il faut, pour que je me sente à la fois vulnérable et à ta merci. Le son de la pluie et de nos respirations se mêlent. Je suis là, entièrement à ta vue, prête à accueillir cette envie brûlante. Tes baisers deviennent plus pressants, chaque caresse plus urgente. La tension entre nous est palpable, électrique. Et dans ce matin pluvieux, le monde extérieur disparaît. J'entends tes pas autour de moi, tes mains se posent sur mes épaules, fermes et sûres, puis descendent lentement le long de mon dos, explorant, revendiquant leur territoire. Je suis sans défense, et pourtant en totale confiance. Ta chaleur contre ma peau, et ton désir qui se mêle au mien. Tes mains continuent leur exploration, découvrant chaque courbe, chaque recoin de mon corps. Je m’abandonne totalement à leurs pouvoirs. Elles savent exactement comment me conduire au bord du plaisir, et m'y maintenir. Tes mains pétrissent et torturent mes chairs. Je ne suis plus qu’un souffle, une essence flottante capturée par ton désir. Chaque pression, chaque torsion de tes doigts sur ma peau me fait haleter, me pousse à l’abandon total. La douleur se mélange à ce plaisir si fort. Le monde extérieur n'existe plus. Il n'y a que le rythme de nos respirations, le son des gouttes de pluie contre les vitres, et ce lien invisible et puissant qui nous unit dans cette urgence de nous. Tes mains continuent leur œuvre, sculptant mon plaisir, tordant et pétrissant chaque muscle, chaque fibre de mon être. Je trouve une liberté absolue, un bonheur intense dans le simple fait d'être, d'exister pour ton plaisir, et de vivre pleinement et intensément chaque instant. Ta cravache retire mon essence, celle qui m’apporte cette jouissance. Symbole de pouvoir et de contrôle, elle glisse doucement le long de ma peau, me laissant dans une attente frémissante. Je sens sa présence, légère et menaçante, et l'anticipation de ce qui va suivre contribue à cette tempête où le tonnerre gronde au loin. Le premier coup tombe, net et précis. Tu retires morceau par morceau mon essence, me dépouillant de tout sauf du pur plaisir, me conduisant toujours plus loin dans les méandres de la jouissance. Je ne suis plus qu’une offrande, un souffle de désir entre tes mains. Tu marques ma peau, laisses des traces de ton passage de la plus belle des manières. Chaque coup me fait haleter, chaque douleur me rapproche un peu plus de cette jouissance ultime. Tu me murmures à l'oreille ton envie, ton besoin de me dominer. Je suis à toi, laissant la vérité de ces mots s'imprégner dans mon esprit. "Ton jouet, ton bien, ta chienne, ton tout." Chaque mot que tu glisses dans le creux de mon oreille est une marque invisible de possession. Offerte et vulnérable, ma respiration s’accélère, chaque mot amplifiant mon désir. Je ressens chaque sensation, chaque émotion. Je suis entre tes mains, tu prendras soin de moi. Ces mots que tu prononces, ces murmures que tu distilles, sont des chaînes invisibles qui m'enserrent, me lient à toi. Je me perds dans tes paroles, me laissant guider par ta voix. Je suis à quatre pattes, la croupe bien cambrée, prête à t'accueillir. Ma robe, si courte, me dévoile bien assez pour te laisser entrevoir cette humidité, témoignage silencieux de ce désir pour toi. La fine matière qui caresse à peine mes cuisses devient une invitation irrésistible, attisant ton propre désir. Tu ne peux résister à l'appel de cette vision. Tes mains, impatientes et brûlantes, remontent lentement le long de mes jambes. Lorsque tes doigts atteignent mon intimité, tu sens cette humidité, celle que tu as fait naître. Cette chaleur qui me trahit, qui parle de mes envies, mon désir sans mots. Tu prends un instant pour savourer cette sensation, ce contact direct avec mon désir. Tes doigts jouent avec ma peau, explorent, découvrent, me faisant frémir à chaque mouvement. Je me cambre, me presse contre ta main, cherchant plus, exigeant plus. Tu réponds à cette demande silencieuse, ta main s'abat fermement sur mes fesses. Je devine l'urgence de tes gestes. Ma robe, cette pièce de tissu si courte, est désormais un simple accessoire. Elle dévoile, elle suggère, mais c'est mon corps, ma réaction, mon désir qui captivent toute ton attention. Tes mains me saisissent fermement, tes doigts s’enfoncent dans ma peau. Tu étales mon humidité sur ma peau, mes orifices, ceux que tu t’apprêtes à conquérir. Tes doigts, sûrs d’eux, s’immiscent en moi. Tes mains, fermes et déterminées, saisissent mon corps, tes doigts s’enfoncent dans ma peau, laissant des empreintes de ta possession. Et alors, dans cet instant où la possession devient totale, tu me prends entièrement, fusionnant nos corps dans une union parfaite de désir et de domination. Le monde disparaît, ne laissant que nous, perdus dans cette immensité. LifeisLife
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Par : le 20/07/24
Un bloc de mélancolie, voilà ce qu'elle était devenue. Mais une mélancolie active, qui l'empêchait de se laisser engloutir par les lames de fond de l'instinct de mort pour le retourner comme un gant afin de transformer en énergie docile cette aspiration vers le néant. Les ratures dans son carnet d'adresses, anormalement nombreuses pour une jeune femme de trente ans, étaient les témoins muets de cette noirceur. Et il était doux à Charlotte que ce qui lui fut interdit, matériellement, comme la porte de la cellule interdit matériellement aux filles enfermées, de s'appartenir ou de s'échapper. Il s'agissait du meilleur partie qu'on pouvait alors tirer d'elle. Lorsqu'elle s'éveilla, le silence dans la cave était total. Allongée sur le dos, elle était captive, nue, écartelée. Comme les chaînes tiraient au plus court, vers l'arrière, pour les chevilles et les poignets, elle ressentait une interminable souffrance, proche du démembrement. L'humiliation était là. Se montrer ainsi dans cette position dégradante, alors que fouettée, prise ou sodomisée, sa vanité pouvait se satisfaire de susciter le désir. Charlotte prenait conscience de l'orgueil réel de l'esclave qui motive et qui excuse tout. Ne pas ouvrir les yeux. Ne pas s'éveiller tout à fait encore. Pas maintenant. Profiter du demi-sommeil pour continuer à croire que tout cela n'était qu'un rêve, un fantasme trop fort, trop présent, qui raisonnait encore en bas de son ventre. Pourquoi m'avait-elle contrainte à une telle séance ? Avait-elle voulu me faire souffrir ? Rien dans son attitude n'avait pourtant trahi un quelconque plaisir à m'imposer un tel jeu. Cela ressemblait plutôt à un passage obligé, une sorte de rituel auquel elle-même n'aurait pu échapper. Elle tendit l'oreille, à l'affût d'un signe de Juliette. Charlotte secoua la tête. Elle était folle de remuer de telles pensées. Elle ne devait pas avoir peur. Et si sa Maîtresse avait encore eu l'envie de l'offrir à une amie ? Charlotte avait beau tenter de rejeter de toutes ses forces cette idée, celle-ci la taraudait, ne la lâchait plus. Juliette voulait l'offrir à une amie. Elle lui a donné l'adresse. Elle lui avait dit qu'elle trouverait là une jeune femme qui n'atteint le plaisir qu'en réalisant ses fantasmes. Si elle mimait la dérobade, c'était pour mieux en profiter. N'avait-t-elle pas elle-même avoué qu'elle avait en elle, jusqu'à l'obsession, des images de viol ? Des pas dans le couloir. Les voilà qui approchent. Elle cessa de respirer. Elle les entendit s'arrêter devant la porte de la cave. Une clé tourna dans la serrure. Bientôt la porte s'entrouvrit. Charlotte distingua dans l'embrasure une silhouette.    Que cachait ce sourire carnassier: une volonté d'asservissement ? Et cette attitude conquérante: le refus de laisser son destin lui échapper ? Le plaisir l'emportait-il sur le bonheur ? Qu'importe, après tout. La lumière l'aveugla. C'était Juliette mais elle n'était pas seule. Celle qui l'accompagnait la regardait d'un œil narquois. Elle s'assit sur le rebord du lit, nue, les mains sur les genoux. Tout en elle dégageait une étrange impression de sauvage énergie mais mêlée d'une extrême élégance. Il semblait à Charlotte, comme si cela ne la concernait pas, qu'elle avait déjà vécu une scène analogue. Mais pour cette fois, la jeune fille lui était inconnue. Elle n'en était que l'occasion ou l'objet, on n'avait plus qu'à la soumettre. Juliette vit la jeune fille poser délicatement ses mains de part et d'autre de la vulve glacée de Charlotte. Elle sollicita les grandes lèvres pour les écarter peu à peu, du bout des doigts. Le contact, même s'il demeurait ferme, n'avait pas du tout la violence redoutée. Elle ouvrit son sexe comme on ouvre un fruit, avec grand soin, en faisant attention de ne pas en perdre le nectar. Charlotte ferma les yeux. Elle cherchait à se concentrer sur le plaisir que la fille exigeait d'elle. Il devait venir. Elle devait réussir à jouir pour la satisfaire, pour qu'elle puisse continuer. Peut-être que, comme avec sa Maîtresse, si elle parvenait à se mettre en situation de passivité, parviendrait-elle à exciter ses sens. L'inconnue passa plusieurs fois sa langue sur le sexe de Charlotte, de l'entrée du vagin jusqu'au clitoris, aspirant la chair tendre des petites lèvres, les frôlant parfois des dents, puis les abandonnant pour recommencer ailleurs, un peu plus haut, un peu plus bas. À l'instant même où la jeune inconnue mordilla son clitoris, Charlotte se convulsa bientôt dans ses chaînes et trembla encore lorsque la jeune femme, s'étant tout à fait rhabillée, lui détacha les mains et lui donna des consignes pour leur prochaine rencontre. Ce soir-là, le sommeil ne vint pas. Bien sûr, elle avait eu peur, mais elle n'avait pas eu honte. La jeune fille habitait près de la place Saint-Sulpice. Charlotte avait cru, ou voulu croire, pour se donner du courage, qu'elle serait farouche. Elle fut détrompée. Les airs pudiques qu'elle prenait, étaient précisément destinés à l'aguicher. Elle l'attendait sur un canapé. Un bras étendu sur l'accoudoir en velours grenat. Jambes croisées, pieds nus, ongles lissés d'un vernis rouge. En dessous noirs. Autour de vingt heures, Charlotte en retard sonna à la porte. Trop facile, pas de punition, l'inconnue ne fut pas dupe. Anxieuse, elle poussa la porte entrouverte. À double tour, la referma. La voici introduite dans la pénombre du salon, par la jeune fille nue, organisatrice de la séance. En fond sonore, le "Boléro" de de Ravel. Doucement, pour entendre le bruit de ses pas quand sur le parquet point de Hongrie, Charlotte se déshabilla lentement, une épaule après l'autre, la robe tombant alors sur le sol, pour écouter le clapotis de son sexe déjà ouvert.   Elle pensait à regret qu'elle était bien plus attirante quand ses jambes étaient gainées de bas. Elle avançait nue et désirable vers l'inconnu, la pointe des seins déjà durcie, et l'entrejambe moite. La jeune femme ne percevait qu'un brouhaha, un magma de paroles indistinctes. La confusion la gagnait. Un météorologue aurait été à même de définir son état: brumeux, avec quelques éclaircies à venir. L'inconnue décroisa ses jambes, les paumes claquant sur ses cuisses, la pria d'avancer. La flamme des bougies lançant des lueurs dansantes sur leurs visages, semblait réveiller des ombres dans le haut plafond. Elle eut les caresses et la bouche de l'inconnue. Cette bouche alla jusqu'au secret de son corps, au plus secret de son être émotif dans la chaleur humide que le désir enfiévrait. Sans tarder, elles ressentirent, cette étrange douceur, cette paix heureuse des amantes. Charlotte devait lui être soumise et l'accueillir avec le même respect avec lequel elle l'accueillait, comme autant d'images de Juliette. Elle tenait d'autant plus à elle, qu'elle la livrait davantage. Le fait qu'elle la donnait était une preuve, et devait en être une pour elle, qu'elle lui appartenait. On ne donne que ce qui vous appartient. Mais Juliette la reprenait aussitôt. Tes yeux se retournent vers mon sourire. Le silence, nous l'avions décidé. Tu devras t'efforcer de ne pas hurler quand quand je te flagellerai jusqu'au sang. Tu n'as pas le choix. Si tu désobéis, ce sera l'arrêt irréversible de la séance. Charlotte ne sait plus ce qu'elle veut, le fouet, oui mais pas pour son plaisir. De l'amour des femmes, elle ne connaissait rien d'autres que quelques privautés, quelques complaisances accordées avec des camarades de classe, à la limite du jeu mais bientôt par dessus la nuque passe le harnais de cuir serré, son corps supplie. Nue, de dos, debout devant moi. Bientôt mes doigts, à gauche, et à droite, ont glissé, les lanières de cuir sur tes épaules et dans la fente de tes lèvres. Alors, les omoplates ont frissonné. Les reins soudain cambrés par un flux de désir. Le grain de ta peau sur ma langue. Les lèvres de ton sexe sur la pulpe de mes doigts. Ta joue sur mon épaule, mes mains à l'envers ont fermé les crochets. Mon souffle effleurant le profil de tes seins dressés avec cette envie de toi qui tangue, cette envie de te fouetter. Cette envie de suspendre les gestes. Je t'attrape par la nuque, te renverse sur le canapé, je te dévore. Tu te débats, tu me supplies. Charlotte n'a pas de honte à exposer son corps asséché de coups. Tout est évident. Tu es allongée, au-dessous de moi, la caresse est légère presque rêvée, précisant l'ondoiement sur l'entrecuisse à peine ouverte. Le désir est prégnant, ton sexe est brûlant, l'émergence de sa pointe, la moiteur de ses plis, les battements de sa matrice. Elle lui apprit et lui révéla son corps, par des caresses d'une insidieuse lenteur, par des baisers qui n'en finissaient plus d'éveiller en elle des ondes de plaisir presque intolérable.    Sa pente naturelle l'inclinait en toutes choses à mêler douceur et brutalité. À l'écoute de ses harmonies secrètes, elle agissait d'instinct, sans jamais calculer l'effet de ses caresses. L'inconnue tendit le bras, effleura silencieusement son cou durant de longues minutes, et par ses doigts seuls tout était dit. De la bouche venait alors calmer la fièvre qu'elle avait fait naître, s'abreuvant à la source même d'où jaillirait la jouissance. Charlotte entrouvrait les lèvres et fermait à demi les yeux. Elle regardait la jeune fille à la dérobée, qui se leva brutalement du canapé. Charlotte n'attendit pas son ordre. Elle avait compris. "- Maintenant, je voudrais te fouetter, je te le demande. Acceptes-tu ?" Elle accepta. La jeune fille lui lia les poignets enserrés par des bracelets au-dessus de la tête, à un anneau chevillé au plafond. Jamais Charlotte ne l'accepta avec autant de joie. Elle attendit et le temps cessa d'être immobile. Sa douceur offerte appelait les blessures autant que les caresses. Elle n'eut jamais d'illusion. Elle était debout, et ses bras levés et joints, faisaient saillir ses seins. La jeune fille les caressa, puis l'embrassa sur la bouche. Quand elle lui eut mis un bâillon, et qu'elle eut saisi un fouet, elle la fouetta longuement. Elle aimait autant la frapper que la voir se débattre. Charlotte se tordait, gémissait, pleurait sous le fouet. Seuls ses yeux pouvaient implorer sa grâce mais elle ne l'obtint pas. Tu te tais. Quand bien même le voudrais-tu que tu ne pourrais parler. Tes soupirs, les plaintes d'extase, les gémissements de douleur ont pris toute la place dans ta poitrine et dans ta gorge. Tu deviens muette d'un incroyable bonheur masochiste. La jeune fille cessa de flageller Charlotte. Elle défit le collier et les bracelets qui la tenaient captive. En fut-elle délivrée ? Ses cris meurent en un baiser brutal, comme la secousse qui bascule. La fleur sanguine laisse sourdre son suc aux mille parfums dans un mouvement de bacchanale déchaînée, sanglot de l'extériorisation extrême de Sa sensualité fouaillée. Elle est ouverte, béante, les lèvres palpitantes, la vulve agitée de pulsions enflammées et suintante de son miel blanc et blond. Elles basculèrent, enroulées l'une à l'autre dans un enlacement tortueux qui les emplit de joie enfantine. Cessant de lutter, des gouttes de sueur perlant sur ses seins, elle s'abandonna aux désirs saphiques insatiables de la jeune fille. Aucune nuit pareille à nulle autre, jamais Charlotte ne l'accueillit avec autant de joie. Elle avait joui sous le fouet. Elle appartenait plus que jamais à Juliette. Quelque chose d'indissoluble et de fatal, une puissance invisible les liait bien plus que dans le bonheur et l'euphorie, errant dans le pur illogisme de la réalité, ne rendant de comptes à personne, forme suprême de la liberté dont elles usaient dans le bien comme dans le mal. Leur idéal avait changé d'objet. Leur amour était scellé à jamais. Se laisser prendre à l'envi, fouetter, être docile et nue. Pour l'amour qui fait battre le cœur, on ne forçait personne. Charlotte était éblouissante de félicité. L'envol étourdi d'un oiseau nocturne dans un jardin endormi, distrait par la bouleversante incantation sacrée qu'elle portait au rite célébré de leurs chairs amoureuses confondues. Juliette entendrait, bientôt, encore une fois Charlotte, attachée nue au pied du lit mais heureuse, respirer dans la nuit.   Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 20/07/24
Elle ne redoutait pas, comme autrefois, les nouvelles rencontres de son amie. Ces courts enthousiasmes ressemblent trop à des allumettes qui crépitent, l'enfer, la jalousie, et ne laissent entre les doigts qu'un souvenir ridicule. Au contraire, il était peut-être excellent que la jeune fille abandonnât sa liberté pour sa nouvelle Maîtresse et rien ne semblait pouvoir troubler son sommeil. Mais quelle Juliette observait-elle dans la pénombre de leur chambre. L'amante  ou la soumise ? Juliette les aimait toutes à travers ce qu'elle était devenue. Mais comment prétendre aimer quelqu'un à qui l'on ment sur l'essentiel ? S'intaller dans cette contradiction, c'était déjà y répondre. Tant de choses avaient eu lieu et tant de paroles avaient été échangées, souvent si regrettables mais jamais regrettées. Elles avaient déjà éprouvé de la haine mais jamais encore de l'indifférence, qui est son stade ultime. L'oubli étant essentiel à la survie, elles étaient capables d'oublier, non de pardonner. Charlotte, semblait perdue dans une étrange rêverie. Comme cela lui arrivait parfois. Elle s'absentait alors, loin, très loin. Elle ne savait pas encore elle-même, si elle était heureuse. Désespérée d'avoir un corps sans réaction devant la vie, dévorée par quelque chose d'inconnu, qui, qu'elle le veuille ou non, lui prenait tout. Elle me regarda longuement, puis eut un vrai sourire, dans lequel en faisant un effort, on pouvait retrouver ce qui avait été sa féminité flatteuse mais qu'un nouvel élément transformait en une sorte de féminité crispée, mais tout de même empreint de sérénité. Juliette avait eu raison bien à l'avance. Elle paraissait manquer, non pas de loyauté, mais de confiance en elle. Alors, sa Maîtresse, mue par cette force qui habite les cœurs encore jeunes, pensa que sa vie sentimentale ne pouvait abriter deux intrigues à la fois. Elle était poussée, en outre, par je ne sais quelle intime impossibilité de lui mentir. Elles ne possédaient rien ensemble. Rien d'autre qu'un engagement mutuel, un collier, un lit. Rien, aucune activité sociale, aucun contact avec d'autres êtres humains, les lumières du ciel ou de la ville. Il n'était rentré dans leur relation que la vérité, crue et nue, de leur sexualité. Elles n'avaient pas eu besoin de donner le change, pas plus à elles-mêmes, qu'aux autres, et les subtils aménagements ou glissements successifs vers le mensonge et l'omission qui s'opèrent entre amantes, n'avaient pas pu amorcer le chemin qui mène très souvent, vers l'hypocrisie, le compromis et le malentendu librement consenti. Elles n'étaient pas des animaux sociaux. Le mensonge, dès lors, ne servait à rien et elles n'y recoururent jamais. Aussi, Juliette se sentait tenue de tout dire à Charlotte, sans même l'embrasser ou la caresser, mais elle n'avait pas assez compté sur l'appétit qu'elles avaient l'une de l'autre.   La jeune feme avait une sorte de charme, au moins l'avantage de son jeune êge, de son calme et de sa froide considération. Elle n'était inspirée que par le désir de possession. Elle lui fit d'abord l'amour, et le mal après. Sous le fouet, elle ne réagit pas. Elle eut un bref pincement aux commissures des lèvres si promptes à la douleur, et elle baissa la tête, puis elle la releva à peine troublée. Elle tenait à la main la mince ceinture de cuir qu'elle mettait sur sa robe, elle recula d'un pas et fouetta le visage de Charlotte. Cela lui ouvrit la lèvre, et elle sentit le goût du sang. Elle était terriblement effrayée. Son bras repartit pour frapper encore. Mais elle ne fit rien. Elle laissa retomber son bras, lâcha la ceinture et se mit à sourire, sans parler. Elle possédait ce talent, qui est si rare de savoir donner une présence au silence. Charlotte regarda Juliette sans pouvoir prononcer une parole. Elle prit une douche, et se brossa les cheveux. Elle finit de se sécher et passa seulement un peignoir. Et tout en s'essuyant avec une serviette de bain, elle se regarda dans le miroir, en contemplant les lettres JM, ornant son pubis lisse, signe de son appartenance, et surtout les cicatrices, vifs souvenirs des sanglades de cravaches. Sa Maîtresse la fouettait généralement elle-même, mais il lui arrivait de la faire fouetter par une autre jeune femme. Charlotte était très mate de peau, élancée et fine, les yeux bleus dévorant le visage, des cheveux noirs coupés droits au-dessus des sourcils, en frange à la garçonne, Elle avait de petits seins fermes et haut placés, des hanches enfantines à peine formées. À force de la battre, Juliette s'était rapprochée de Charlotte, qui obtint le droit de demeurer près d'elle. Mais elle lui interdisait de la caresser, de l'embrasser fût-ce sur la joue, ou de se laisser embrasser par une autre. Elle voulait qu'elle parvienne à se donner après avoir été touchée par les mains ou les lèvres de qui que ce fût. En revanche, elle exigeait, car elle ne la quittait que très rarement, qu'elle regarde toujours Juliette caresser une autre femme mais uniquement en sa présence et pour son seul plaisir. Sans doute, Juliette avait trop compté à la fois sur l'indifférence et la sensualité de Charlotte par rapport aux jeunes filles. Jamais, elle n'avait eu avec elle l'attitude d'une amante amoureuse. Elle la regardait froidement, et quand elle lui souriait, le sourire n'allait pas jusqu'aux yeux. Mais, elle ne voulait pas se séparer d'elle. Elle tenait d'autant plus à elle, qu'elle la livrait davantage. Le seul fait qu'elle l'offrait chaque jour davantage lui donnait une preuve, qu'elle lui appartenait. Elle lisait son visage, son cou. Ainsi, lorsque Charlotte se sentait traitée injustement, elle roulait les épaules vers l'avant, son cou se gonflait, faisant saillir les muscles, et régulièrement ses épaules retombaient. Elle se tenait comme gelée.    Elle n'a que vingt ans et la robe noire échancrée dans le dos jusqu'aux reins et très serrée à la taille lui donne un sérieux excessivement sensuel. C'est beaucoup d'élégance pour ce jeune chat qu'on voudrait prendre dans ses bras, poser sur un coussin, caresser, abandonner. La jeune femme ignorait le non-dit, les mots entre les mots, les secrets murmurés, les silences éoquents. Dans son monde, on parlait ou on se taisait. On était régi par la tyrannie des convenances. Souvent, elle portait une robe assez décolletée pour qu'on voie le grain de beauté sur son sein. Mais quel repos, quel délice le fouet qui balafre la chair et marque pour toujours, la main d'une Maîtresse qui vous couche sur un lit de fer, l'amour d'une Maîtresse qui sait s'approprier sans pitié ce qu'on aime. Et Charlotte se disait que finalement elle n'avait jamais aimé Juliette que pour apprendre l'amour, mieux se donner, esclave et comblée, à elle. Comme si elle avait deviné l'intensité de son plaisir, qu'elle dissimulait de son mieux sous les râles et les spasmes. Elle apprit à aimer porter des pinces aux seins. Mais Juliette disait qu'elle en profitait trop, que le plaisir effaçait la douleur et que cela était scandaleux. Les lèvres de son sexe étaient en revanche très sensibles, quels que soient ses efforts. Mais cette farouche volonté de ne jamais la décevoir lui permettait alors d'assumer bien des sévices. Elle se concentrait de toutes ses forces pour oublier ses souffrances. Parfois, elle parvenait à oublier la douleur lorsque brisant ses chaînes et la tension nerveuse qui la faisait trembler, Juliette la fouettait et qu'elle se débattait entre ses mains, le visage durci par la peur et le désir. Elle cessait de se raidir, pressée contre le mur, saisie au ventre et aux seins, la bouche entrouverte par la langue de sa Maîtresse, pour gémir de bonheur et de délivrance. La pointe de ses seins se raidissait sous les doigts et parfois même les dents de Juliette. Elle fouillait si rudement son ventre qu'elle croyait s'évanouir. Oserait-elle jamais lui dire qu'aucun désir, aucune joie, aucune imagination n'approchait le bonheur qu'elle ressentait à la liberté avec laquelle elle usait d'elle, à l'idée que Juliette n'avait aucun ménagement à garder, aucune limite à la façon dont, sur son corps, elle pouvait chercher son plaisir. La certitude que lorsqu'elle la touchait, ce fût pour la caresser ou pour la battre. Il arrive que la force du désir se nourrisse dans la chair, d'une succession de faits, de contretemps microscopiques, lesquels finissent par tisser un dessein occulte qui prend alors la forme d'un enchaînement logique et implacable. Comme elle était là, plaquée contre le mur, les yeux fermés, les mains de sa Maîtresse montaient et descendaient le long d'elle la faisant brûler chaque fois davantage. Cette nuit, Charlotte passa une nuit agitée, maintes fois la jeune fille se réveilla en sursaut. L'aube fraîche apaisa son énervement. Elle en conclut qu'elle n'avait plus l'habitude d'être fouettée et quelques traces douloureuses sur ses reins la confirmèrent dans cette idée. Étendue nue sur son lit, elle se remémora la soirée et seulement toute l'horreur de son abandon lui apparut.    Elle savait assez bien admirer et mépriser en même temps: ce sont là deux mouvements de crainte, différemment orchestrés. Plus la jeune femme se rassurait en faisant le plein, plus sa Maîtresse se dépouillait et s'épanouissait dans l'immatériel. Elle frémit à l'idée qu'elle avait pu s'offrir, se laisser ainsi sodomiser dans des poses d'une lubricité atroce par des inconnus. Puis, peu à peu, le souvenir de certaines émotions charnelles supplanta la vague de pudeur qui déferlait en elle. Elle repensa à l'ardente virilité de l'homme et trouva la vie plus belle que jamais. Elle se caressa dans la douce lumière du jour tamisée par les volets. L'après-midi, elle retrouva Juliette qui l'emmena chez Paul. Vêtues toutes deux de blanc, on aurait dit des sœurs, et le miroir éclairé renvoya bientôt aux yeux de l'homme leurs intimités lisses et moites. Bientôt, les deux corps dénudés se roulèrent sur le lit en une étreinte sauvage où Charlotte exhala non sans passion sa volupté toujours puissante. Alors Charlotte abandonna son corps aux désirs sadiques de Paul. Il l'entraîna sur une table haute et l'allongea à plat-ventre, jambes et bras écartés en lui liant les chevilles et les poignets fermement avec des cordes en prenant soin d'étirer ses membres en position d'écartèlement extrême. Paul se saisit d'un martinet aux lanières en cuir et commença avec art à fouetter les reins qui s'offraient à lui. Il débuta doucement, visant le sommet des fesses tendues. Elle n'avait pas très mal. Chaque coup amenait seulement un sursaut, une contraction des muscles, mais peu à peu, une douce chaleur irradia sa croupe, se propageant à son vagin. Une torsion légère des cuisses et de ses hanches donnait au corps un balancement lascif. De la bouche de la soumise contrainte sortirent de longs soupirs. Paul, excité, frappa alors plus fort par le travers et les gémissements de Charlotte furent plus profonds et la danse de la croupe s'accentua bientôt. Le plaisir qu'elle prenait, à offrir à sa Maîtresse, autant moite et brûlante, lui était témoin et garant de son plaisir. En même temps qu'elle entendait un sifflement, elle sentit une atroce brûlure dans les reins et hurla. L'homme la flagellait à toute volée. Il n'attendit pas qu'elle se tût, et recommença cinq fois, en prenant soin de cingler chaque fois, ou plus haut ou plus bas que la fois précédente, pour que les traces fussent nettes. Charlotte crispa alors ses poignets dans les liens qui lui déchiraient la chair, le sang monta à la tête. Alors sa Juliette s'accroupit près des épaules de Charlotte et lui caressa la tête, penchée sur elle, lui donnant de longs baisers qui grisèrent la soumise éplorée.    Elle n'aimait que les poètes abandonnés dans les mansardes, les jeunes peintres tuberculeux. Elle vivait à la diable. Il y aurait chez Charlotte toujours les deux tendances en elle, l'une l'emportant sur l'autre au gré des vicissitudes. Tout en elle faisait double allégeance. Paul frappa encore plus fort et les fines lanières cinglèrent alors dans un bruit mat les fesses musclées. La suppliciée se mit à gémir en hoquetant et en tordant son frêle buste que sa Maîtresse maintenait tout en le caressant. Elle lui promit toutes les joies charnelles qu'elle voudrait sur son propre corps, mais lui demanda de résister encore. Parfois Charlotte se tournait vers Paul dénudé, qui, tel un démon, les yeux fous de luxure, le ventre tendu, la verge en érection, la flagellait avec une force inouïe. Alors les lanières léchèrent le sexe entre les cuisses écartées et un long cri s'échappa des lèvres de la soumise douloureusement atteinte. Elle voulut fermer les jambes mais des cinglements plus vifs l'atteignirent sur leur coté. Alors, la douleur devint trop vive. Elle ne voulait pas supplier, elle ne voulait pas demander grâce mais Paul entendait l'amener à merci. Charlotte laissa couler quelques larmes sur la main de Juliette qui fit signe à Paul de cesser la flagellation. On la détacha de façon à lui permettre de pouvoir prendre du repos, mais cet intermède ne dura que peu de temps. Penchée sur le ventre ouvert de la soumise, Juliette posa ses lèvres frémissantes sur le sexe humide et ardent, la faisant sombrer dans une indicible félicité. Mais elle même, sentit monter en elle la plus violente des jouissances sous la caresse précise de Paul qui, glissant sa langue entre ses reins, lapait la peau satinée de sa voie étroite, tandis que des lèvres de Charlotte s'échappait la plainte d'amour, s'éleva le bruissement étouffé de la chair humide et palpitante de Juliette, jouissant de toutes ses forces. Paul dut maintenir les hanches à deux mains, tant les sursauts du spasme furent violents et ininterrompus. Quand Charlotte eut repris ses sens, tous trois revinrent alors sur le lit. Paul fit prendre à la jeune soumise les positions les plus indécentes, puis à son tour, il lui tendit sa verge en érection. Elle s'agenouilla et le masturba lentement, en roulant sa paume tout autour du cylindre de chair avant de le prendre en bouche. Avec violence le phallus se contracta, manquant de ressortir de ses lèvres qui l'aspiraient pour le retenir. Il éjacula brusquement, innondant sa gorge de sperme qu'elle avala religieusement jusqu'à la dernière goutte. Juliette posa son index sur l'anus de Charlotte, et lentement l'enfonça dans les entrailles chaudes, jusqu'au bout. Les yeux fermés, elle cherchait à imaginer, en sentant les contractions des sphincters intimes, la volupté ressentie par un homme dont le membre était pris dans cette voie exiguë. Doucement, elle agita son doigt dans l'orifice offert, tandis que sa soumise redonnait de la vigueur à Paul, par le mouvement de sa bouche refermée et resserrée sur le membre gonflé. Elle comprit qu'à son tour, il souhaitait frayer un chemin au plus étroit. Il ne la laisserait qu'à la nuit tombée, après lui avoir labouré les reins, qu'il lui meurtrirait tant il était épais. Alors, bientôt, il se dégagea, se leva et, attirant par les reins Charlotte, laissa son sexe se caresser au sillon des reins, que Juliette avait laissé à regret. Alors sans préliminaire, il enfonça son phallus, remontant et allant frapper au fond de la cavité de l'orifice naturellement étroit. Dans un long gémissement, elle accepta cette chair qui distendait ses reins non sans se débattre, sans être comblée de honte, mais à laquelle, elle ne se déroberait pas, même si cela lui semblait sacrilège. Elle gémit encore plus fort, quand elle sentit le membre caché, buter au fond de ses entrailles. Le membre lui sembla colossal. Elle frémit à l'idée de cette virilité qui s'enfonçait dans ses entrailles et une volupté nouvelle vint s'ajouter à celle qui montait en elle. Paul, les mains aux hanches, poussa bientôt des reins, et le gland amolli par la précédente jouissance se prêta aux replis de l'exiguë bouche. L'anus plissé s'ouvrit sous la poussée continue, lente, inexorable, se distendit suivant le cône de chair qui s'infiltrait en lui comme l'épée dans son fourreau. Paul sodomisa profondément ce jeune corps soumis, se regardant glisser hors de l'étui intime, se contracter, distendre les bords plissés de l'anneau anal. Bientôt, l'excitation fut trop forte et il accentua la cadence, secouant la croupe empalée.   Les situations mal définies sont mille fois plus périlleuses: impossible d'y entrer par des calculs, impossible d'en sortir sans aise. L'indomptable volonté de perpétuer la race dans ce qu'elle a d'immuable. Une femme qui ne s'accomplissait que dans le stupre et l'abnégation. Charlotte, elle même avivée par ce frottement intense dans ses entrailles forcées, s'abandonna à son tour, tandis que l'homme lançait en elle, par saccades quatre jets de sperme visqueux et âcre. Elle se tordit de jouissance et, dans une longue plainte, soupira, s'écroula, vaincue par un orgasme dont l'intensité la bouleversa. Paul se retira, la libérant. Charlotte voulut le prendre dans sa bouche pour le laver, mais dédaigneusement, il refusa. Semi-consciente, elle pensa alors seulement qu'aucun orifice de son corps ne serait épargné, qu'elle devrait aussi accepter d'être prise au plus étroit et savait que cette humiliation lui serait infligée par la volonté de la maîtresse qu'elle aimait. Elle était là pour que Juliette assouvisse ses bas instincts, ses plus vils fantasmes. Au fond d'elle même, elle était décidée à ne pas la décevoir. En fut-elle délivrée ? Chaque jour et pour ainsi dire rituellement salie de sueur, de salive, et de sperme, elle se sentait comme un réceptacle d'impureté. Cependant les parties de son corps les plus souvent offensées lui paraissaient, malgré elle, plus belles, comme anoblies. Sa liberté serait bien pire que n'importe quelle chaîne.   Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 19/07/24
Jeux SM (1ère partie) La rencontre   J’ai donné rendez-vous à la très jeune femme rencontrée sur un site dédié au bdsm et plus particulièrement au SM que je pratique en tant que maître depuis plusieurs années, cette rencontre a été décidée après un long dial ou j’ai expliqué à maîtresse Malika, (c’est le pseudo qu’elle utilise)  alors qu’elle m’a avoué être novice, que j’aimerais tester l’autre face du miroir en réel, en effet je m’entraine depuis plusieurs mois, seul ou en virtuel, via skipe, avec des dominas plus ou moins expérimentées à subir quelques supplices, j’utilise les divers accessoires que j’ai acheté au cours des années, sur le net ou en boutiques spécialisées. J’ai proposé bien sûr à cette jeune femme de mettre tous ces jouets à sa disposition et de lui en expliquer le maniement, je deviendrais en quelque sorte son initiateur et son cobaye…. Le jour « j » est enfin arrivé la séance se passera dans un appartement que je rénove en vue de le louer, nous aurons toute la matinée les ouvriers n’arrivant que vers 14h30. Il est 8h30, je suis là depuis quelques minutes, quand on sonne à la porte, c’est elle ! parfaitement à l’heure. Elle est vêtue d’un chemisier transparent qui ne cache rien de sa menue poitrine elle a des petits seins comme je les aime, une mini-jupe très courte et des hauts talons mais son minois me laisse perplexe quant à son âge.  Bonjour Agatha es-tu certaine d’avoir 18 ans ? Bonjour ! (Sa voix est autoritaire) d’abord appelle moi Maîtresse et oui j’ai 18 ans, tu veux voir ma carte d’identité ? Non, non c’est que tu fais si jeune Fous toi à poil et montre-moi tes jouets ! Je m’exécute et une fois nu, je lui fais l’inventaire en expliquant l’usage des « jouets » Voilà, il y a 3 plugs de belle taille, diamètre au plus large respectivement 8 cm, 9,5cm et 10 cm, si j’ai déjà réussi à introduire les 2 premiers, il faut dire que depuis mon adolescence à cause ou grâce à une cousine dont j’étais amoureux, mon cul a avalé pas mal de choses. Mais c’est une autre histoire que je vous narrerai une autre fois. Malgré ce long entrainement, le dernier refuse toujours de rentrer. Un parachute en métal, muni de crochets qui permettent d’y attacher des poids, Des aspires tétons à piston, 12 petites pinces en métal qui serrent très très fort, une paire de pinces chinoises qui se serrent de plus en plus, au fur et à mesure que l’on tire dessus. Un long et gros gode ceinture (25cm de long sur 7,5cm de diamètre), Une baguette ronde en plastique, une en bois et une carrée en bois également, toutes les 3 d’un m de long et d’un cm de section, Un martinet, une règle plate 4cm de large, 80cm de long et enfin un paddle épais. Tu vois il y a de quoi t’amuser, dans cette caisse tu trouveras des poids de 500gr à 4kg qui vont par paire 2 de 500gr, 2 de 1kg, 2 de 1,5kg etc.. Ça sert à quoi ? demande t’elle ingénument C’est pour mettre dans le seau que tu vois là après l’avoir suspendu au parachute que voilà. Mets le dit elle Je mets un peu de lubrifiant sur mes parties et l’anneau du parachute en lui expliquant que c’est afin de pouvoir le serrer autour de mes couilles sans me pincer la peau. Ok, Ok, fais voir ! ça tient bien ? dit-elle en tirant vers le bas sur les crochets, Tourne-toi ! que je te passe les menottes ! Comme ça ? dis-je en tendant mes poignets Dans le dos dit-elle c’est mieux, allez ! Je mets mes mains dans le dos, les menottes se referment sur mes poignets Va jusqu’ à la table elle prend ma bite entre ses doigts et me guide, je bande comme un fou, ce qui la fait sourire, elle me plaque les cuisses contre la table, ma bite est en érection bien au-dessus du plateau. Ecarte les jambes, mieux que ça je dois pouvoir les attacher aux pieds de la table, j’obéis  Voilà c’est parfait comme ça, elle va chercher le seau et le suspend aux anneaux du parachute, elle pèse un peu dessus, je pousse un petit cri, elle se relève et va fouiller dans son sac, je devine, ayant le dos tourné, au glissement qu’elle enlève sa petite culotte, quelle me fourre dans la bouche assez profondément et ajuste dans le même tps un bâillon boule qu’elle sert très fort, ma langue est complètement immobilisée plus moyen de proférer un son autre qu’un grognement sourd. On va commencer par un poids de 4kg et joignant le geste à la parole elle laisse tomber le poids dans le seau, je pousse un hurlement qui reste complètement étouffé par le bâillon. Elle repasse devant, elle a la règle plate à la main elle me décalotte un peu plus mais ce n’est vraiment pas la peine ma queue est tirée au maximum sous l’effet du poids qui tire sur mes bourses. 10 coups sur cette belle queue tu en penses quoi ? HUMmm !! les coups s’abattent lentement, réguliers et très fort sur mon gland qui s’écrase sous chaque coup de règle, sur la table. Et de 10 ! ma parole plus je frappe plus tu bandes, tu aimes ça on dirait ! elle disparait de nouveau derrière moi. 10 coups de cette belle baguette sur tes fesses et je reçois 10 coups de la baguette ronde en plastique, là aussi elle prend son temps, la garce entre chaque coup qu’elle assène très fort sur mes fesses. J’en jouis presque, bien que je commence à m’inquiéter tant sa ferveur la conduit à me frapper de plus en plus fort. J’aimerais que tu te penches sur la table pour les fessées et disant cela elle appuie sa main dans mon dos pour me faire allonger sur la table, je suis plié en 2 le cul à l’air quand un 2ème poids tombe au fond du seau Et 4kg de plus, dit-elle joyeusement, je hurle de douleur mes couilles n’ont jamais été aussi tendues. 10 coups, heu non 20 de cette belle règle carrée en bois je n’ai pas le tps de réagir que le 1er coup s’abat sur mes fesses déjà bien endolories, au 20 -ème coup, je crie grâce mais aucun son audible ne sort de ma bouche. Tu aimes vraiment ça, on dirait ! dit-elle en rigolant tandis qu’elle pince ma queue pour en juger la dureté. En effet je bande comme un fou, alors que mes fesses brulent de mille feux. Allez debout on va s’occuper de ta queue et 20 coups de règle se succèdent sur mon gland maintenant brulant et devenu rouge écarlate. Les tétons maintenant ! et disant cela elle ajuste les aspires tétons et pompe une dizaine de fois sur chacun de mes tétons qui emplisse la cloche me faisant rebander de plus belle C’est qu’il aime vraiment ce salaud, 20 coups de règle retentisse sur mon gland tuméfié qui malgré ce traitement reste dur et bien dressé et laisse échapper quelques gouttes de liquide transparent, signe annonciateur d’une jouissance proche. On se penche maintenant dit-elle gentiment en me poussant dans le dos, les aspires tétons s’écrasent sur la table ce qui m’oblige à rester comme suspendu ce qui amplifie la cambrure   de mes reins et 30 coups de martinets me sont donné, ils touchent à la fois mes fesses, mes boules et ma bite qui pend désormais sous la table, à peine le dernier coups reçu qu’un nouveau poids tombe dans le seau j’ai l’impression de ne plus sentir mes couilles, qu’elles vont s’arracher tant la tension est grande, je râle de plus en plus fort en suppliant menaçant même, enfin je le pense car mes cris sont à peine des murmures. Tu râles, alors que je n’ai mis que 500 gr pour ta peine je rajoute un kg et vlan le poids tombe dans le seau, ajoutant une tension supplémentaire, je pleure de rage et de douleur  ce qui a pour effet de l’exciter encore plus, elle me relève et enlève les aspire tétons  pour les remplacer par 2 pinces en métal, l’une superposant l’autre, sur chaque tétine, la pression est telle que je pleure de plus belle, elle remet ma queue sur la table sans ménagement et s’applique à y mettre des pinces : 3 sur la longueur dessous la dernière pinçant le prépuce, la douleur est atroce puis 3 autres sur le pourtour du gland et 2 de part et d’autre du méat, En position de fessée ! vite ! dit-elle en me frappant cette fois avec la baguette ronde en bois 30 nouveaux coups s’abattent sur mes fesses que je devine toute marbrées de ces coups. J’aime bien celle-là, c’est la mieux on la manie bcp plus facilement que les autres. Tu veux bien que je redonne 50 coups avec celle-là pour me faire plaisir. Oui ! tu es vraiment super je te promets de frapper bien fort et la voilà qui me frappe de toutes ses forces avec la baguette ronde en comptant bien haut, au 30 -ème coups elle s’arrête je pense qu’elle va enfin me délivrer mais non elle dit Suis-je bête j’ai oublié d’ajouter un poids et elle jette un poids de 2kg et un autre de 3kg Je hurle de toutes mes forces que je n’en peux plus qu’il faut qu’elle s’arrête mais rien ni fait de toute façon ce que je dis est incompréhensible à cause du bâillon. Ou j’en étais déjà, tu te rappelles, non bon et bien on va recommencer à zéro et elle reprend la série de 50 coups avec la baguette ronde. Puis elle me relève, enlève les pinces de mon gland et de ma bite elles se sont incrustées dans ma chair profondément, celle de mes tétons elle les remplace par les pinces chinoises y attache une longue corde qu’elle vient fixer aux pieds de la table devant moi ce qui m’oblige à, de nouveau, me pencher sur le plateau et cette fois plus moyen de me relever, chaque tentative tire sur mes tétons de manière atroce je la vois s’équiper de mon gode ceinture, l’enduire généreusement de lubrifiant puis elle s’essuie les doigts sur mon anus y entrant au passage 2 ou 3 doigts bien profond. J’ai tjrs eu envie de faire ça, enculer un mec grâce à toi je vais enfin pouvoir réaliser mon rêve, et elle appuie le bout du gland du gode sur mon anus elle force doucement en donnant des petits à-coups de plus en plus fort je sens mon anus s’ouvrir doucement, le gode me pénètre d’un coup au moment ou mon sphincter lâche elle se retire doucement presque entièrement et s’introduit de nouveau assez vite et profond, du sperme gicle de ma verge sous l’effet de cette pénétration.  Elle s’étonne, Ça ne va pas jusqu’au bout ? Je fais non de la tête en poussant des grognements.  Il faut que ça rentre tout entier et elle pousse de plus belle, ses coups de reins sont de plus en plus violents, je sens le gode s’enfoncer un peu plus à chaque saillie. Mon pénis pleure autant que moi. Cela fait maintenant 2h que je suis attaché ainsi à sa merci quand on sonne à la porte. Ah ! enfin voilà du renfort dit-elle en allant ouvrir, 3 jeunes femmes sont là devant moi qui papotent sur mon sort en détaillant mon anatomie….   La suite au prochain numéro…      
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Par : le 16/07/24
Dans l'ombre douce où la lumière s'abandonne, La soumission, tel un voile, doucement se donne. Elle tisse de ses fils un monde sans révolte, Où chaque âme en son sein, paisiblement se vautre. Elle murmure à l'oreille des cœurs las, Des mots de paix, des chants sans éclat. Dans le silence de sa tendre étreinte, Elle promet un refuge, une sainte enceinte. Sous son regard, les volontés s'effacent, Les esprits forts, autrefois si tenaces, Se laissent bercer par son chant séraphique, Oubliant leur fierté, dans un doux éthique. Elle est la mère des heures sereines, La gardienne des passions en chaînes. Dans son giron, les tempêtes s'apaisent, Et les désirs ardents, doucement, se taisent. La soumission n'est point une cage dorée, Mais un choix murmuré, une douce allégeance. Elle est l'harmonie dans laquelle on se noie, Le fil d'Ariane dans le labyrinthe de soie. Elle est le port où les navires se reposent, Après les orages, les vagues grandioses. Elle est le sol où germent les graines de demain, Le silence après la pluie, le calme du matin. Dans la soumission, il y a une force cachée, Un pouvoir qui grandit, qui jamais ne s'achève. Elle est le socle sur lequel se bâtit la vie, La terre nourricière, l'infinie harmonie. Elle est le souffle qui porte les ailes des anges, La main tendue vers l'autre, sans échange. Elle est le don de soi, l'amour inconditionnel, La paix intérieure, le bonheur éternel. Dans la soumission, il y a la liberté, De choisir son chemin, d'aimer, d'être aimé. Elle est le lien qui unit sans emprisonner, La danse des âmes, en parfaite symphonie. Elle est le murmure de la brise légère, Qui caresse les champs, les forêts, les rivières. Elle est la mélodie qui enchante le soir, La douceur d'un regard, le reposoir. La soumission est un art, une poésie, Qui se vit dans le secret, loin des hérésies. Elle est le pacte silencieux entre deux êtres, La promesse d'un monde meilleur, à paraître. Elle est la trame de l'univers tout entier, Le fil invisible qui relie le passé. Elle est la sagesse des anciens, le respect, La voie lactée qui guide, sans jamais se défaire. Dans la soumission, il y a la vérité, D'un amour pur, sans fard, sans vanité. Elle est le voyage au-delà des apparences, La quête de l'essence, la divine providence. Elle est le chant du cygne, la dernière étreinte, La flamme qui vacille, puis s'éteint sans crainte. Elle est le dernier mot, le soupir final, La paix de l'âme, le voyage astral. La soumission est le berceau de la vie, Le jardin secret où chaque fleur s'épanouit. Elle est le nectar précieux, la rosée du matin, Le souffle de vie, le destin. Elle est le pont entre le ciel et la terre, La passerelle d'or, la lumière première. Elle est le chemin qui mène à l'infini, La porte ouverte sur l'éternité, l'oubli. Dans la soumission, il y a la promesse, D'un avenir meilleur, d'une tendre caresse. Elle est le phare dans la nuit, l'étoile du berger, Le guide, le protecteur, l'ange gardien, le messager. Elle est le silence après la tempête, La quiétude qui suit la quête. Elle est le repos, la fin du voyage, La dernière page, le dernier hommage. La soumission est le reflet de l'âme, Le miroir où se dessine la trame. Elle est le tableau vivant, la fresque du temps, Le chef-d'œuvre éternel, le mouvement. Elle est la plume qui glisse sur le papier, L'encre qui coule, le poème à chérir. Elle est l'histoire qui se raconte, sans fin, Le livre ouvert, le chemin. Dans la soumission, il y a l'espoir, D'un monde plus doux, d'un nouveau départ. Elle est la flamme qui réchauffe, qui éclaire, La braise qui couve, l'amour sincère. Elle est le cadeau de la vie, la grâce, La beauté cachée, la délicate trace. Elle est le soupir de la terre, l'écho lointain, Le chant de l'univers, le refrain. La soumission est la clé de la sagesse, Le secret bien gardé, la tendre promesse. Elle est le voyage intérieur, la découverte, La lumière au bout du tunnel, la porte ouverte. Elle est le rythme des saisons, le cycle de la vie, Le retour aux sources, l'harmonie. Elle est le feu sacré, la passion, La fusion des âmes, la communion. Dans la soumission, il y a la force de l'eau, Qui sculpte la roche, qui creuse le sillon. Elle est le courant qui emporte, qui libère, La vague qui déferle, la mer. Elle est le vent qui souffle, qui transporte, La voile qui gonfle, le navire qui porte. Elle est le voyage au-delà des horizons, La découverte de nouveaux mondes, de nouvelles passions. La soumission est le don de l'instant, Le présent éphémère, le temps. Elle est le souffle de l'existence, la vie, Le miracle quotidien, l'envie. Elle est le lien qui unit, qui rassemble, La chaîne d'or, le membre. Elle est le partage, l'union, la fraternité, La solidarité, la communauté. Dans la soumission, il y a la beauté, De l'ordre naturel, de la simplicité. Elle est le reflet de l'harmonie, la perfection, La symétrie, la connexion. Elle est le calme après la bataille, La paix retrouvée, la médaille. Elle est le triomphe de l'amour, la victoire, La fin du combat, la gloire. La soumission est le chant de l'oiseau, Le cri du cœur, l'écho. Elle est la mélodie qui s'élève, qui s'envole, La note pure, la parole. Elle est le geste tendre, la caresse, La douceur, la délicatesse. Elle est l'attention, le soin, la prévenance, La gentillesse, la bienveillance. Dans la soumission, il y a la lumière, Qui éclaire le chemin, qui guide la prière. Elle est le rayon de soleil, la chaleur, La clarté, la splendeur. Elle est le feu de joie, la flamme, La lueur qui réconforte, qui enflamme. Elle est l'étincelle de vie, la passion, Le brasier de l'amour, la fusion. La soumission est le silence de la nuit, Le repos de l'âme, l'abri. Elle est le sommeil profond, le rêve, La paix, le calme, la trêve. Elle est le souffle du vent, la brise, Qui apaise, qui caresse, qui grise. Elle est le murmure de la rivière, le chant, Le flot doux, l'ondulant. Dans la soumission, il y a la sérénité, La tranquillité, la qualité. Elle est le repos de l'esprit, la clarté, La pureté, la vérité. Elle est le chemin de la croix, le sacrifice, La rédemption, le service. Elle est l'offrande, le don, la générosité, La charité, la bonté. L'expression de l'âme, le geste du cœur, La toile de la vie, le peintre, le sculpteur. Elle est le rêve éveillé, la vision, La quête de l'absolu, la passion. La soumission est le voyage sans fin, Le périple de l'esprit, le chemin. Elle est la découverte de soi, l'aventure, La conquête de l'inconnu, la nature. Elle est le feu qui brûle sans consumer, La lumière qui éclaire sans aveugler. Elle est la chaleur du foyer, la flamme, Le cœur qui bat, l'âme qui clame. Dans la soumission, il y a la paix, Le calme intérieur, la loi. Elle est le refuge sûr, la maison, Le sanctuaire, la raison. Elle est le fil d'argent, la toile d'araignée, Le lien subtil, la destinée. Elle est le réseau qui unit, qui tisse, La trame de la vie, la promesse. La soumission est le souffle de l'histoire, Le vent qui porte les récits, la mémoire. Elle est le témoignage du passé, la légende, La saga des peuples, la tendre offrande. Elle est le chant des ancêtres, la voix, Le murmure des sages, la foi. Elle est la parole transmise, l'enseignement, La sagesse des âges, le commandement. Dans la soumission, il y a la douceur, La tendresse, la compassion, la ferveur. Elle est le baume sur les plaies, la guérison, La main qui soigne, la dévotion. Elle est le silence de l'aube, la rosée, Le matin qui s'éveille, la beauté. Elle est le premier rayon, l'espoir, Le jour nouveau, le miroir. La soumission est le serment d'amour, Le pacte éternel, le toujours. Elle est l'union des cœurs, la fusion, La promesse d'une vie, la passion. Elle est le partage des âmes, l'échange, La rencontre des esprits, l'ange. Elle est le lien sacré, l'harmonie, La symphonie des sentiments, la mélodie. Dans la soumission, il y a la force, La puissance tranquille, la source. Elle est le roc inébranlable, la montagne, Le pilier de la terre, la compagne. Elle est le cours du fleuve, la voie, Le chemin qui mène à la foi. Elle est la route qui s'ouvre, la liberté, Le passage vers l'avenir, la clarté. La soumission est le secret bien gardé, Le trésor caché, la clé. Elle est la perle rare, la découverte, Le joyau précieux, l'offerte. Elle est le don de la nature, la vie, Le miracle de l'existence, l'envie. Elle est le cycle éternel, la renaissance, La continuité de la vie, la danse. Dans la soumission, il y a la grâce, La beauté de l'instant, la trace. Elle est le geste élégant, la danse, Le mouvement fluide, la cadence. Elle est le rythme du cœur, la pulsation, Le battement de la vie, la vibration. Elle est la musique de l'âme, le son, La note qui résonne, l'horizon. La soumission est le voyage de l'esprit, Le périple intérieur, l'infini. Elle est la quête de soi, la découverte, La recherche de l'essence, l'alerte. Elle est le chemin de la connaissance, la voie, Le parcours de l'apprentissage, la loi. Elle est l'étude de la vie, l'enseignement, La compréhension du monde, le mouvement. Dans la soumission, il y a l'acceptation, La reconnaissance de la situation. Elle est le consentement, l'accord, La validation de l'autre, le port. Elle est le respect de la volonté, la dignité, L'honneur de la parole donnée, la fierté. Elle est la valeur de l'engagement, la promesse, La fidélité de l'action, l'allégresse. La soumission est le reflet de la foi, Le miroir de l'âme, le choix. Elle est la conviction profonde, la croyance, La certitude de l'être, l'espérance. Elle est le témoignage de l'amour, la preuve, Le signe de l'affection, la trêve. Elle est la manifestation du cœur, l'expression, La déclaration de l'amour, la passion. Dans la soumission, il y a la sérénité, La tranquillité de l'esprit, la qualité. Elle est le repos de l'âme, la paix, La quiétude de l'être, le fait. Elle est le calme de l'océan, la mer, La surface lisse, le verre. Elle est la profondeur de l'eau, le fond, La richesse de la vie, le don. La soumission est le cadeau du ciel, La bénédiction divine, l'éternel. Elle est la grâce de Dieu, la miséricorde, La compassion du Seigneur, la corde. Elle est le lien avec le divin, la prière, La communication avec le père, la lumière. Elle est la relation avec l'au-delà, la foi, La connexion avec l'infini, le roi. Dans la soumission, il y a la vérité, La réalité de l'existence, la clarté. Elle est la sincérité de l'âme, la pureté, La transparence de l'être, la beauté. Elle est le reflet de l'intérieur, le miroir, La projection de soi, le voir. Elle est la manifestation de l'esprit, la forme, La révélation de l'âme, la norme. La soumission est le chemin vers la lumière, La voie vers la clarté, la frontière. Elle est la route vers la paix, la voie, Le passage vers la sérénité, la loi. Elle est le pont vers l'harmonie, la passerelle, La connexion avec l'autre, l'étincelle. Elle est le lien avec le monde, la chaîne, La relation avec l'univers, la reine. Dans la soumission, il y a la force, La puissance de l'acceptation, la source. Elle est la capacité de lâcher prise, la liberté, La possibilité de se rendre, la clarté. Elle est la puissance de la volonté, la puissance, La force de la décision, la chance. Elle est la détermination de l'âme, la volonté, La résolution de l'esprit, la qualité. La soumission est le don de soi, le sacrifice, Le cadeau de l'âme, le service. Elle est l'offrande de l'être, la générosité, La donation de l'esprit, la bonté. Elle est le partage du cœur, l'échange, La communion des âmes, l'ange. Elle est la fusion des esprits, l'union, La rencontre des cœurs, la passion. Dans la soumission, il y a la beauté, La splendeur de l'âme, la clarté. Elle est l'éclat de l'esprit, la lumière, La brillance de l'être, la fière. Elle est le rayonnement de l'intérieur, le soleil, La luminescence de soi, le réveil. Elle est la brillance de l'âme, l'étoile, La scintillation de l'esprit, la toile. La soumission est le voyage de la vie, Le périple de l'existence, l'envie. Elle est la quête de l'âme, la recherche, La découverte de soi, la démarche. Elle est le chemin de la réalisation, la voie, Le parcours de l'accomplissement, la loi. Elle est la route de l'épanouissement, la liberté, Le passage vers le bonheur, la clarté. Dans la soumission, il y a l'amour, La passion de l'âme, le jour. Elle est l'affection de l'esprit, la chaleur, La tendresse de l'être, la ferveur. ​
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