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Par : le Il y a 4 heure(s)
Élodie suite à une visite d'un château.... (chuttt pas de spoiler ) se réveille sur une muraille    — — — La pierre est tiède sous sa peau nue. Elle ne se souvient pas s’être couchée ainsi. Le château est vide. Pas de voix. Pas de lumière. Juste ce silence épais, presque vivant.   Et puis… un souffle.   Une silhouette glisse lentement dans la pièce. Recouverte d’un voile presque éthéré. Trop vaporeux pour cacher réellement. Trop dense pour révéler totalement. Élodie veut parler, mais rien ne sort. Elle reconnaît ce port de tête, cette grâce ancienne. Mélusine, cette fée du château de fougères. Ou plutôt… une incarnation de Mélusine, sortie d’un rêve ou d’une légende oubliée. La femme lui tend la main. Élodie, presque nue, vulnérable, la prend Elles avancent, lentement, dans un couloir qui semble rêvé, irréel. Les murs, sombres et lustrés par le temps, suintent une humidité froide ; ici certes pas de sang, mais la mémoire muette d’anciens tourments. Des torches vacillent, projetant des ombres qui rampent, se forment puis se dissipent au rythme de leurs pas. L’air sent la pierre, le cuir, la cendre oubliée.   Vient la salle.   Circulaire, vaste, vide de tout ornement. Écrasante de silence.   Au centre : lui. Le Bourreau.   Immobile, massif, il irradie une puissance tacite. Sa cape de cuir retombe lourdement sur ses épaules nues. Son visage est masqué, ne laissant percer qu’une mâchoire de granit. Autour de lui, l’air semble vibrer d’un poids sans mots.   Élodie s’arrête. La chaleur monte à sa gorge, chaleur de soumission mêlée d’angoisse. Sous le regard invisible, chaque mouvement devient difficile. Ses membres lui désobéissent presque.   Elle s’avance pourtant. Elle sait.   Elle s’agenouille sur le sol glacé, les mains sur les cuisses. Le silence la presse, la sculpte. Elle baisse les yeux.   Le Bourreau ne la touche pas , pas tout de suite. Sa présence irradie, la contourne, s’insinue. Le claquement du cuir, à peine effleuré dans sa main, fait naître la peur et l’attente. Il tourne lentement autour d’elle, s’arrête parfois, la contemple. Sans mot.   Soudain, il s’approche.D’un geste brutal, il déchire sa chemise, expose sa peau nue. Il fait glisser le martinet sur son dos, sans frapper, pour la menacer d’abord.Élodie gémit, honte et excitation emmêlées. Il la palpe, inspecte ses courbes sans douceur, la marque de ses ongles, laisse des sillons rouges.    Il enroule sa main, puissante, calleuse dans la chevelure d’Élodie. L’attire en arrière, jusqu’à faire craquer sa nuque. Il exige qu’elle le regarde. Puis sa main, lourde, descend sur la nuque d’Élodie. La force à se courber, à s’incliner toujours plus bas. Elle sent la pierre froide contre sa poitrine, ses genoux glissent, sa joue s’écrase sur le sol, vulnérable. Elle devine, sans voir, la botte qui l’effleure, le martinet prêt.   Immobilisée. Aucun son, si ce n’est son propre souffle haletant et la cadence sourde de son cœur.   Le Bourreau frappe. Une fois, deux fois, lentement. Marque la chair sans colère, appose sa volonté. Le silence du maître pèse, plus cruel que n’importe quel ordre. Élodie ploie, offerte, secouée de tremblements.   Pas de mot. Pas de pardon.   Rien que le poids de sa domination.   Le cauchemar s’étire, sans relâche, sans échappatoire.    
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