La rubrique "Articles" regroupe vos histoires BDSM, vos confessions érotiques, vos partages d'expériences SM. Vos publications sur cette sortie de blog collectif peuvent aborder autant les sujets de la soumission, de la domination, du sado-masochisme, de fétichisme, de manière très générale ou en se contentrant très précisément sur certaines des pratiques quu vous connaissez en tant que dominatrice/dominateur ou soumise/soumis. Partager vos récits BDSM, vécus ou fantames est un moyen de partager vos pratiques et envies et à ce titre peut être un excellent moyen de trouver sur le site des partenaires dans vos lecteurs/lectrices. Nous vous rappelons que les histoires et confessions doivent être des écrits personnels. Il est interdit de copier/coller des articles sur d'autres sites pour se les approprier.
Par : le Hier, 14:11:27
Ce soir, vierge, rétablie, Je Vous attends, j'obéis.   J’imagine, aucune peine Votre apparition, telle une reine.   L’attente puis un regard, Je suis sous votre pouvoir.   Votre vision m'éblouit, Votre charisme m’affaiblit   Face à Vous, je ne souhaite, Que satisfaire Votre Être.   A genoux, sous Votre main, Je me sens à ma place, enfin.   J’ose toucher Votre peau, Délicate caresse pour une Déesse. Vos doigts déjà, pinceaux Possèdent, dessinent, puis me laissent.   La toile est souvent muette, On loue l’artiste qui la peint, sa technique, son coup de main. On parle de la beauté finale, mais enfin, voilà une toile qui parle.   Qui parle de connexion, De douleur, d’abandon D’espoir muet, de désir satisfait D’une pensée omniprésente, “C’est pour elle que je le fais.”   Quand elle se place, elle sourit. C’est le plaisir d'être choisie Un jeu de provocation peut être, “Fais moi changer de tête”   A ce jeu, elle ne peut que perdre, Mais soumission et fierté alternent. La base appliquée, le plaisir observé. Le corps est chaud, la toile parée.   L’artiste sort son outil principal, Celui qu’elle chérit, qu’elle a façonné avec mal. Le temps parle: dans son mouvement,  sa maîtrise, son talent. Il faut être à la hauteur de l’attention du porteur.   Madame, chaque coup me rapprochait plus de Vous Votre voix, les moments d’attentes, Votre toucher,  c'était un lien que Vous tressiez. Quand j’ai perdu le sourire et fermé les yeux, Quand la douleur tombait, que mon souffle s'échappait Quand j’ai commencé à m’accrocher à la croix A me dire, “ça fait mal ma foi” Vous m’avez guidé, Vous m’avez rappelé Vous m’avez fait entendre. Ce n’est pas pour moi, C’est pour celle qui fait loi.   Plus ça avançait, plus mon esprit criait après Vous. “Madame…” Le reste de la phrase s'étouffait… “Madame!” Une supplique? Un rejet? “Madame!” Pourquoi? Pour qui? “Madame…” un murmure cette fois “Oh Madame!” Surtout ne Vous arrêtez pas, Peignez, créez, marquez moi,  Jusqu'à la fatigue de vos bras. Et après… serrez moi.
48 vues 2 aime