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Par : le Il y a 3 heure(s)
La dame en rouge s’était levée, son verre de cristal élevé à la hauteur de son sourire. D’une voix suave et impériale, elle annonça la suite attendue : le donjon nous attendait. Aussitôt, un frisson parcourut l’assemblée. Dans un silence presque religieux, les convives, repus de luxure et de curiosité, se levèrent à leur tour. La maîtresse de cérémonie tenait toujours la laisse de ma soumise et, d’un geste lent de la main, invita quatre esclaves à encadrer notre procession solennelle. Ma soumise, nue et frissonnante, peinait à reprendre son souffle. Sur sa peau luisante de sueur et de vin, on devinait une mosaïque de rougeurs et de coulures qui témoignaient des épreuves déjà subies. Malgré la fatigue et la honte qui empourpraient ses joues, elle restait digne dans son abandon : son dos demeurait droit autant que possible, ses épaules ouvertes, comme si une force intime la tenait encore fièrement. Je voyais sa poitrine se soulever rapidement, ses lèvres trembler d’anticipation et d’angoisse mêlées, mais aucune résistance ne vint ternir son obéissance parfaite. Les quatre esclaves nus s’avancèrent pour l’encercler. Leurs visages étaient baissés, anonymes et dévoués, et chacun d’eux portait autour de la taille la cage de chasteté métallique qui enfermait sa virilité captive. L’un exhibait sur ses cuisses et ses fesses les stries écarlates de la correction reçue plus tôt dans la soirée – souvenir cuisant de l’indiscipline châtiée devant tous. Ils prirent place autour de ma soumise : deux devant pour ouvrir la marche, et deux derrière pour la soutenir ou la corriger au besoin. Lorsque la dame en rouge s’élança d’un pas lent hors de la salle, tirant légèrement sur la laisse, ma soumise lui emboîta le pas. Je la vis vaciller un instant au moment d’entamer la descente, ses cuisses encore tremblantes peinant à obéir, mais un esclave posa fermement une main sur le creux de ses reins pour l’aider à retrouver son équilibre. Un autre lui saisit doucement le bras pour la guider. Ainsi encadrée, soutenue et surveillée, elle avança docilement. Nous quittâmes l’éclat chaleureux de la salle de banquet pour nous engager dans un couloir de pierre beaucoup plus sombre. Les murs épais renvoyaient l’écho feutré de nos pas. Quelques torches étaient fixées çà et là, leurs flammes vacillantes projetant sur les voûtes de lourdes ombres mouvantes. La température chuta légèrement tandis que nous descendions, pas à pas, vers les entrailles de la demeure. Je marchais à quelques pas derrière ma soumise, mon regard rivé sur sa silhouette frêle et fière tout à la fois. La flamme des torches faisait danser des reflets orangés sur sa peau nue maculée de cire et de vin, sur les marques rouges qui constellaient ses cuisses et sa poitrine. Elle avançait du mieux qu’elle pouvait, chaque pas un effort offert à mon honneur, et je lisais dans la tension de ses muscles la volonté de ne pas faillir. Autour de nous, les convives suivaient en file silencieuse. J’entendais à peine leurs murmures excités : l’expectative bridait leurs voix. Seul le cliquetis occasionnel d’une chaîne de chasteté ou le froissement discret d’une robe troublait de temps à autre la procession liturgique. La dame en rouge ouvrait la marche en grande prêtresse du vice, nous guidant toujours plus bas. Finalement, un lourd vantail de bois apparut, encadré de deux torches flamboyantes. Elle s’arrêta devant la porte massive bardée de fer et sortit d’un pli de sa robe une clé ancienne. Dans un grincement sourd, la serrure céda, et la porte s’ouvrit sur une obscurité épaisse. Nous pénétrâmes dans le donjon. La pièce s’illumina peu à peu à la lueur des torches que plusieurs esclaves allumèrent sur un signe de la maîtresse de maison. C’était une vaste salle voûtée aux murs de pierre brute. Des chaînes pendaient ici ou là aux murailles, et divers instruments de bois et de cuir – bancs de supplice, croix de Saint-André, anneaux d’attache – attestaient que cette cave servait de sanctuaire aux plaisirs les plus noirs. Au centre, dégagée de tout meuble, s’étalait une large surface circulaire délimitée par des chandelles disposées en cercle. Le sol de pierre y était lisse, comme usé par les genoux de générations de suppliciés consentants. C’est là, dans ce cercle de flamme et d’ombre, que la dame en rouge conduisit ma soumise. Ma soumise fut amenée au milieu du cercle, face à un petit autel de bois noir placé à l’une des extrémités. Sur ce meuble bas recouvert de velours pourpre étaient posés les objets du rituel à venir : j’aperçus, alignés avec soin, une rose blanche aux pétales diaphanes, une rose rouge d’un carmin profond, presque noir dans la pénombre, et un collier de cuir orné d’un anneau argenté, entrouvert et prêt à être refermé. À côté, une fine chaîne d’acier luisait en serpentant, terminée par un mousqueton. Mon cœur s’accéléra légèrement à la vue de ces symboles : c’était donc ici que tout se jouerait, que le lien final serait scellé. Mais avant cela, l’épreuve devait s’accomplir entièrement. La cérémonie n’atteindrait sa consécration qu’après le passage par la douleur et l’humiliation totales, comme un baptême impie préparant l’offrande suprême. La dame en rouge fit un signe bref. Aussitôt, les esclaves entourant ma soumise la placèrent exactement où il le fallait, au centre du cercle. Deux d’entre eux écartèrent doucement ses bras à l’horizontale, la forçant à offrir sa silhouette en croix à l’assemblée. Les deux autres se postèrent derrière elle, prêts à la maintenir si ses jambes flanchaient. Ma soumise, épuisée, vacilla un instant lorsque les esclaves la lâchèrent pour se mettre en position, mais elle se força à demeurer debout, la nuque courbée en une humble soumission. Ses cheveux collés de sueur retombaient en mèches folles autour de son visage rougi. Sa poitrine haletait, les pointes de ses seins durcies autant par la peur que par le froid humide du donjon. Les convives formèrent un large arc de cercle autour de la scène, à une distance respectueuse. Leurs visages s’animaient d’un éclat avide dans la pénombre, les flammes vacillantes dessinant sur leurs traits des masques d’ombre et de lumière. Je me tins parmi eux, légèrement en retrait pour mieux tout contempler. Mon cœur battait plus fort, mais mon visage restait de marbre. J’étais le Maître, l’observateur souverain de ce rituel, et rien ne devait troubler le calme fier que j’affichais. Dans le silence épais de la cave, on n’entendait plus que le crépitement discret des torches et le souffle court de ma soumise. Ses yeux restaient baissés, fixés sur la pierre à ses pieds. Ainsi exposée, offerte en spectacle au centre du cercle, elle ressemblait à un agneau sacrificiel, tremblante d’appréhension mais résignée par la foi profonde qu’elle avait en moi. J’aperçus un léger tressaillement parcourir ses cuisses lorsqu’un convive s’avança d’un pas. Il était temps de plonger ma soumise dans la dernière phase de son supplice – celle qui la briserait et la consacrerait tout à la fois. D’un regard, la dame en rouge invita les convives à s’approcher. Deux d’entre eux s’avancèrent immédiatement dans le halo de lumière vacillante, comme attirés irrésistiblement vers le corps offert. Le premier était un homme au sourire carnassier que je reconnaissais : c’était le jeune convive à l’air narquois qui, plus tôt, avait éprouvé la souplesse de la bouche de ma soumise. Le second était une femme grande, aux yeux brillants d’une cruauté raffinée ; ses lèvres rouges s’étirèrent en un rictus de plaisir anticipé. L’homme fit le tour de ma soumise, lentement, effleurant du bout des doigts sa peau déjà marquée. Il passa une main dans ses cheveux humides et les empoigna soudain, tirant sa tête en arrière. D’un geste brusque, il força son menton vers le haut, contraignant ma soumise à ouvrir la bouche. Dans un murmure qui claqua dans le silence, il ordonna : « Ouvre. » Elle obéit, lèvres tremblantes, dévoilant l’intérieur humide de sa bouche. L’homme y plongea alors deux de ses doigts sans ménagement. Je le vis s’enfoncer jusqu’au fond de sa gorge, testant ses réflexes. Ma soumise eut un haut-le-cœur ; un spasme la secoua tandis qu’il la tenait ainsi, impitoyable, les doigts enfoncés profondément qui la réduisaient au silence. Des larmes perlèrent au coin de ses yeux sous l’effet de l’étouffement, et son corps chercha instinctivement à reculer. La convive aux lèvres rouges, postée dans son dos, la rattrapa aussitôt. Glissant un bras autour de la taille de ma soumise, elle l’immobilisa contre elle. « Tiens-toi tranquille… » susurra-t-elle à son oreille d’un ton faussement doux. Ma soumise, étranglée, toussa autour des doigts qui bâillonnaient sa gorge, un filet de salive coulant le long de son menton. L’homme retira alors vivement sa main, la libérant de son étau. Ma soumise haleta, suffoquant et cherchant son air. Son répit fut bref : la femme qui la maintenait en profita pour lui fourrer aussitôt deux doigts entre les lèvres avant qu’elle ne referme la bouche. Elle les força à nouveau dans cette cavité déjà souillée, frotta ses doigts contre la langue offerte, puis les retira pour les glisser sans vergogne le long de son menton et sur sa poitrine luisante. « Quel goût a ta honte ? » siffla-t-elle en riant doucement, essuyant ses doigts humides contre le téton dressé de ma soumise. Ma soumise rougissait de plus belle, humiliée d’être ainsi manipulée comme une poupée par ces inconnus sous mon regard. Son souffle, heurté, formait de petits nuages blanchâtres dans l’air froid du donjon. Elle voulut articuler un mot – peut-être un réflexe d’excuse ou de remerciement – mais l’homme ne lui en laissa pas le temps. Il s’était emparé d’une coupe de vin qu’un autre convive lui tendait depuis le bord du cercle. Sans un mot, il approcha le bord du verre des lèvres de ma soumise. Elle eut le réflexe d’entrouvrir la bouche, assoiffée et docile. « Bois », ordonna-t-il sèchement. Il renversa d’un coup la coupe. Le vin pourpre s’engouffra entre les lèvres de ma soumise, puis déborda volontairement sur son menton et sa gorge. Elle avala une partie du liquide en suffoquant, le reste ruisselant sur sa poitrine et plus bas sur son ventre. Le breuvage écarlate traça des sillons sur sa peau, se mêlant à la sueur et aux traces de cire séchée. Un rire feutré circula parmi les convives en la voyant ainsi maculée de rouge. « Comme c’est joli… » murmura quelqu’un, fasciné par l’image de ce corps ruisselant de vin, telle une statue antique consacrée dans le sang de Bacchus. Ma soumise frissonnait, collante de vin, les yeux clos sous l’humiliation. Le liquide, légèrement acide, piquait les lésions sur sa peau où les ongles avaient laissé leur empreinte. Elle ne tenta pas d’en essuyer la moindre goutte : ses poignets restaient tenus en croix par les esclaves vigilants. Ses seins, souillés de rouge, se soulevaient au rythme de ses sanglots silencieux qu’elle s’efforçait d’étouffer. La convive derrière elle la maintenait toujours fermement. Je la vis faire un signe à un troisième larron : un autre invité s’approcha, une fine bougie allumée à la main, récupérée sans doute sur l’un des chandeliers du cercle. Avec un sourire complice, il tendit la bougie à la femme, qui la prit sans lâcher sa prise sur ma soumise. Un filet de cire coulait déjà le long du cierge, dégageant une odeur de paraffine chaude. La femme inclina la bougie au-dessus du sein gauche de ma soumise. « Ne bouge pas… » souffla-t-elle d’un ton moqueur. Ma soumise, de toute façon, n’aurait pu s’échapper de l’étreinte de fer qui l’enserrait. Une première goutte de cire brûlante tomba sur l’aréole rougie de sa poitrine. Ma soumise émit un cri étranglé, son corps se contorsionnant dans un sursaut incontrôlé. Aussitôt, la femme resserra son étreinte autour de sa taille pour la tenir immobile. D’autres gouttes suivirent, lentes et impitoyables, venant parsemer la courbe tendre de son sein de points blanchâtres qui séchèrent presque aussitôt en emprisonnant la douleur dans la chair. Chaque perle de cire arrachait à ma soumise un gémissement aigu malgré elle. Je la vis mordre sa lèvre jusqu’au sang pour tenter de retenir ses cris, et ses yeux se remplir de larmes qu’elle refusait de laisser couler. Quand la bougie fut consumée au point de menacer les doigts de la convive, celle-ci s’écarta enfin, jetant le mégot fumant au sol. Ma soumise haletait, secouée de sanglots muets. Son sein gauche était constellé de gouttes de cire figées, autant de stigmates d’un étrange sacre. Ses jambes flageolaient ; elle ne tenait debout que grâce aux esclaves qui encadraient encore sa frêle carcasse soumise. Mais déjà, d’autres convives prenaient le relais pour la pousser plus loin encore dans l’abandon d’elle-même. Un homme surgit sur sa droite et, sans crier gare, lui asséna une gifle retentissante. La paume claqua violemment sur sa joue détrempée de larmes et de vin, faisant tourner sa tête sous l’impact. Je vis une éclaboussure pourpre voler dans l’air alors qu’une partie du vin sur ses lèvres fut projetée par le coup. « Regarde-nous quand on t’honore, chienne », siffla-t-il entre ses dents. Ma soumise rouvrit les yeux, son regard embué se perdant devant elle. Elle chercha un point d’ancrage, mais tout vacillait. L’homme agrippa sa mâchoire d’une main brutale pour la stabiliser. Je reconnus en lui le convive flegmatique qui plus tôt avait testé l’offrande de ses poignets. Son masque d’indifférence avait fondu, révélant une ardeur cruelle. Il planta son regard dans les yeux noyés de larmes de ma soumise. « Tu es notre jouet ce soir, comprends-tu ? » articula-t-il froidement. Elle hocha faiblement la tête, incapable de parler tant sa gorge était nouée de sanglots retenus. Pour toute réponse, il cracha sur son visage – un crachat méprisant qui vint souiller sa joue déjà en feu. Un murmure d’excitation parcourut l’assistance. Je sentis mon sang bouillir dans mes veines à cette vision. Pourtant, je ne bronchais pas. Mon rôle était d’assister à sa dégradation totale, d’en être le témoin souverain. Ma soumise, humiliée au-delà de toute mesure, me cherchait confusément du regard, mais je restai immobile, dissimulant les flammes de possessivité et de désir féroce qui menaçaient de trahir mon calme. L’homme lâcha le visage de ma soumise, qui retomba mollement en avant, le menton trempé de larmes, de bave et de vin. Un autre convive s’approcha aussitôt, se plaçant à genoux devant elle. Profitant de ce qu’elle était chancelante, il explora sans vergogne son intimité offerte. Ses mains écartèrent rudement les cuisses tremblantes de ma soumise, exposant son sexe humide et vulnérable. Sans cérémonie, il y enfonça deux doigts, puis trois, jusqu’à la dernière phalange. Ma soumise laissa échapper un râle rauque, son corps se cambrant sous la pénétration brutale malgré les bras fermes qui la tenaient. L’homme commença à la fouiller de ses doigts épais, les mouvant en elle avec une détermination obscène. Son autre main vint claquer contre le bouton sensible de ma soumise, non pour lui donner du plaisir, mais pour intensifier le choc de l’humiliation. « Voyez comme elle se cambre ! » ricana-t-il en se tournant vers ses comparses. « On dirait que son corps en redemande… même maintenant. » Un éclat de rire général lui répondit. Autour du cercle, je voyais des sourires féroces et des regards brillants de lubricité. Certains convives se caressaient distraitement devant le spectacle, une main glissée sur un sexe tendu ou un téton durci sous un corsage. L’atmosphère s’était chargée d’un érotisme cru et sans pitié. Ma soumise, elle, semblait au bord de l’évanouissement. Ses gémissements rauques résonnaient sous la voûte, et son corps n’était plus qu’un pantin qui frémissait à chaque nouvelle agression. Quand enfin l’homme retira ses doigts de son sexe, ce fut pour les faire glisser sur les lèvres de ma soumise. Elle sentit le goût de sa propre moiteur mêlée au vin et à la poussière du donjon. Sa langue effleura mécaniquement ces doigts souillés, par pur réflexe d’obéissance. « Bonne fille… » murmura-t-il avec un sourire mauvais en se relevant. La dame en rouge, jusqu’alors silencieuse spectatrice, leva soudain la main. Instantanément, les convives reculèrent d’un pas et le silence retomba comme un couperet. Seul le sanglot étouffé de ma soumise, brisée, subsistait encore dans l’air stagnant. Je parcourus du regard le corps de ma soumise. Elle n’était plus qu’un sublime désastre : son maquillage avait coulé en traînées sombres sur ses joues, son visage était maculé de larmes, de salive, de crachats et de vin. Sa poitrine et son ventre dégoulinaient de vin et portaient les taches blanches de la cire figée. Ses seins étaient zébrés de stries rouges, ses tétons meurtris par les pincements et la chaleur. Sur son cou et ses épaules, on devinait la marque violette de morsures et de baisers brutaux. Son ventre et ses cuisses luisaient de sueur et d’intimité forcée. Partout sur son épiderme se lisaient les empreintes des mains, des fouets invisibles et des griffes : elle était marquée, souillée, anéantie par le rituel… et, dans cette destruction magnifique, elle resplendissait d’une étrange beauté sacrée. La dame en rouge s’approcha d’elle, régnant à nouveau sur l’assemblée domptée. Du bout des doigts, elle releva le menton tremblant de ma soumise. Celle-ci ouvrit difficilement les yeux. Son regard, brouillé de larmes, chercha confusément celui de la dame en rouge puis, au-delà, le mien. J’étais sorti légèrement de l’ombre, avançant d’un pas instinctif lorsque la maîtresse de cérémonie avait arrêté le supplice. Nos yeux se croisèrent un instant. Je lui envoyai en silence toute ma fierté et tout mon soutien dans ce regard muet. Elle n’y répondit qu’avec une faiblesse adorable : ses paupières palpitaient, ses lèvres bleuies frémirent autour d’un sanglot, mais je vis au fond de ses prunelles vacillantes une flamme intacte. Fierté. Amour. Elle tenait bon, pour moi. — À genoux, ma chère, ordonna doucement la dame en rouge. Les esclaves desserrèrent leur étreinte et accompagnèrent ma soumise vers le sol. Son corps supplicié se plia avec soulagement. Elle tomba à genoux sur la pierre froide, ses cuisses nues se posant dans une flaque de vin renversé. Ses mains cherchèrent un appui, puis retombèrent le long de son corps frissonnant. La dame en rouge l’aida à redresser le buste pour qu’elle se tienne aussi dignement que possible malgré l’épuisement. Ainsi présentée, nue, à genoux, ruisselante de souillures et de honte, ma soumise paraissait offerte en sacrifice devant l’assemblée recueillie. La maîtresse de cérémonie se tourna vers l’autel où reposaient les roses et le collier. Elle prit d’abord la rose blanche entre ses doigts délicats. Sa voix s’éleva, claire dans le silence : « Approchez, mes chers. Le moment est venu. » Les convives s’avancèrent en demi-cercle, retenant leur souffle. J’avançai moi aussi, jusqu’à me tenir à quelques pas seulement de ma soumise agenouillée. Son visage était au niveau de mon bassin, ses yeux toujours baissés fixés sur mes chaussures comme une dernière ancre. Je sentis mon cœur se serrer devant sa docilité absolue : jamais elle ne m’avait paru aussi belle que couverte ainsi d’ignominie et de gloire mêlées. La dame en rouge leva la rose blanche bien en vue. Sa main libre vint caresser la joue de ma soumise, effleurant sa peau souillée avec une tendresse solennelle. « Tu as été digne, ma belle, » murmura-t-elle avec douceur, comme on féliciterait un enfant méritant. Ma soumise ferma les yeux et laissa échapper un sanglot de reconnaissance ; de nouvelles larmes roulèrent sur ses joues meurtries. D’un geste lent, la dame en rouge fit glisser la tige de la rose le long du cou de ma soumise. Les épines caressèrent la peau frissonnante, traçant un chemin de velours cruel. Arrivée à la naissance de sa poitrine, la maîtresse de cérémonie appuya légèrement, suffisamment pour qu’une épine plus acérée perce la chair tendre du haut de son sein gauche. Ma soumise sursauta au moment de la piqûre, mais elle ne bougea pas. Une perle de sang rouge sombre perla sur sa peau pâle. La dame en rouge redressa la rose et, délicatement, inclina un pétale immaculé pour recueillir la goutte de sang. Le blanc immaculé se teinta de carmin. Un murmure admiratif parcourut l’assemblée : on aurait dit qu’une goutte de vie venait d’éclore sur la fleur. La dame en rouge tendit ensuite la rose ensanglantée à ma soumise. « Prends-la, offre-la. » Ma soumise, les mains tremblantes, saisit la tige de la rose blanche et la serra contre son cœur, sans craindre les épines qui s’y enfoncèrent. Quelques gouttelettes de sang supplémentaires perlèrent sur ses paumes abîmées. Ainsi agenouillée, tenant la rose marquée de son propre sang contre sa poitrine nue, elle semblait une martyre extatique, offerte corps et âme. La dame en rouge se tourna alors vers moi. Son regard croisa le mien, et elle m’adressa un imperceptible signe de tête – à la fois salut et invitation. Il était temps que je prenne ma place au centre du rite. Je m’avançai d’un pas sûr vers ma soumise. Mon cœur battait furieusement dans ma poitrine, mais je conservai un masque serein. Plus rien n’existait hormis la femme anéantie et magnifique qui s’offrait à mes pieds. La dame en rouge laissa la rose blanche serrée contre le cœur de ma soumise, puis prit sur l’autel le collier de cuir noir orné de métal. Elle me le présenta avec respect sur ses deux paumes ouvertes, comme on offrirait une couronne au roi du jour. Je saisis le collier. Le cuir en était souple mais solide, lourd du poids des symboles qu’il portait. Je fis un pas de plus et me tins juste devant ma soumise. Doucement, je passai le collier autour de son cou gracile, par-dessus celui qu’elle portait déjà depuis le début de la soirée. Je serrai les lanières jusqu’à ce que le cuir épouse parfaitement la peau marquée de son cou. Un anneau d’acier froid vint se placer au creux de sa gorge. La dame en rouge tendit alors la petite clé du fermoir. J’enclenchai le verrou et un déclic sec résonna dans le silence : le collier était refermé, irrévocablement scellé à son cou. Ma soumise expira longuement, comme si ce bruit venait de sceller son destin et de la délivrer à la fois. Ses épaules s’affaissèrent légèrement, dans un abandon total. Elle releva alors ses yeux vers moi pour la première fois sans y être invitée, et je ne vis dans ses prunelles qu’une infinie adoration. Je pris la fine chaîne d’acier posée sur l’autel. Avec un calme cérémonieux, je fixai le mousqueton à l’anneau du collier tout juste fermé. Désormais, un lien tangible me rattachait à elle. Je sentis un très léger tremblement la parcourir lorsque le métal froid effleura sa peau brûlante. C’était l’instant que j’attendais, celui que toute cette nuit avait préparé. Je tirai doucement sur la chaîne, forçant ma soumise à avancer de quelques pas à quatre pattes, jusqu’à ce que sa tête frôle mes genoux. Puis je prononçai mes premiers mots de la cérémonie, d’une voix basse mais parfaitement audible dans le silence total : — Par le sang versé ce soir et par ce collier qui te marque, je te prends comme mienne à jamais. Ma voix, calme et posée, vibrait d’une intensité contenue. Chaque mot résonnait contre les pierres, s’insinuait dans chaque cœur présent. Ma soumise, pantelante, retenait son souffle en m’entendant parler. J’appuyai la main sur le sommet de son crâne, dans une caresse possessive presque bienveillante. Puis j’ajoutai, mon regard ancré au sien : — Ton corps, ton cœur et ton âme m’appartiennent dorénavant. Devant ces témoins réunis, notre lien est scellé. À ces mots, ma soumise ferma les yeux et laissa deux larmes lourdes rouler sur ses joues ravagées. Un sourire faible, extatique, glissa sur ses lèvres tuméfiées. Elle s’inclina davantage, posant son front contre mes genoux en un geste d’allégeance absolue. Je lâchai la chaîne et me redressai pour faire face à l’assemblée. Les convives nous observaient, suspendus à l’instant comme à une vision mystique. La dame en rouge, debout près de nous, rayonnait d’un triomphe serein. — Mes chers amis, proclama-t-elle alors d’une voix vibrante, l’offrande a été acceptée et le pacte est conclu. Elle leva le verre qu’elle avait conservé en main, et les convives l’imitèrent aussitôt. Dans un murmure fervent, tous répondirent : « À la soumise, à son Maître. » Puis, en silence, ils burent à l’unisson. Je baissai les yeux vers ma soumise toujours prosternée à mes pieds. D’une main, j’ôtai doucement la rose blanche qu’elle tenait encore contre sa poitrine et la remis à la dame en rouge. Celle-ci, en échange, me tendit la rose rouge qui restait sur l’autel. Je savais ce qu’il convenait d’en faire : c’était l’ultime symbole. Je glissai deux doigts sous le menton de ma soumise, relevant son visage vers moi. Ses paupières s’ouvrirent, dévoilant un regard brumeux d’adoration. Entre ses lèvres entrouvertes, je plaçai délicatement la tige de la rose rouge. « Mords », murmurai-je. Elle obéit. Ses dents se refermèrent sur la tige, et la fleur écarlate orna sa bouche comme un baillon fleuri. Une ultime larme roula sur son visage tandis qu’elle soutenait mon regard quelques secondes. Cette larme n’était plus de la douleur ni de la honte ; elle était l’exutoire d’une joie profonde, celle d’avoir été jusqu’au bout d’elle-même pour moi. La dame en rouge, après avoir observé la scène avec un sourire satisfait, claqua doucement dans ses mains. Comprenant le signal, les convives s’inclinèrent respectueusement. À pas feutrés, encore saisis par la solennité de l’instant, ils commencèrent à se retirer du donjon. Les esclaves les guidèrent vers la sortie, s’éclipsant un à un dans l’ombre du couloir. Nul ne rompit le silence sacré qui baignait la cave. Bientôt, il ne resta plus que nous trois : ma soumise agenouillée, la dame en rouge et moi-même. La maîtresse de cérémonie me fit face, s’inclina légèrement avec une grâce infinie. « Maître », dit-elle simplement en guise d’adieu, son regard étincelant à la lueur des torches. Je lui rendis son salut d’un hochement de tête empreint d’une gratitude muette. Alors, sans un bruit de plus, elle se fondit dans l’ombre de la sortie, refermant le lourd vantail derrière elle. Le silence retomba, absolu, seulement troublé par le crépitement de quelques torches et le souffle encore tremblant de ma soumise. Je m’approchai d’elle. Elle était toujours à genoux, tenant fièrement sa posture malgré l’épuisement extrême qui devait ankyloser chacun de ses membres. Son dos restait droit, sa tête haute, la rose rouge bien serrée entre ses lèvres en un mutisme volontaire. Ses mains reposaient sagement sur ses cuisses souillées. Elle était splendide : couverte d’ecchymoses, de cire et de vin séché, collante de sueur, de larmes et de sang, marquée par les coups et les morsures – et pourtant rayonnante d’un éclat nouveau, comme transfigurée. Le collier noir scellé à son cou attrapait la lumière vacillante, symbole indéniable de son allégeance accomplie. Je m’agenouillai lentement devant elle, de sorte que nos yeux se trouvent au même niveau. Elle osa alors planter son regard dans le mien sans crainte. Ce que j’y lus me bouleversa : une tendresse infinie, une gratitude qui conférait à ses prunelles un éclat de joyau, et une sérénité presque religieuse. Je tendis la main et dégageai délicatement une mèche de cheveux collée sur sa joue. Du pouce, j’essuyai une traînée de fard mêlé de larmes séchées sous son œil. Elle ferma un instant les paupières à ce contact, frissonnante. Je retirai doucement la rose d’entre ses lèvres pour lui permettre de parler. Elle inspira difficilement, sa voix brisée n’étant plus qu’un souffle rauque. — Merci, Maître… Ce murmure à peine audible résonna en moi comme un coup de tonnerre. Je posai deux doigts sur ses lèvres tuméfiées pour la faire taire doucement. Il n’y avait plus besoin de mots. Je passai un bras autour de ses épaules pour la soutenir. Son corps s’abandonna contre le mien dans un tremblement extatique. Je la serrai contre moi, effleurant de mes lèvres son front brûlant. L’odeur de son sacrifice – mélange âcre de sueur, de vin et de cire – monta à mes narines comme un parfum enivrant. Un long moment, je la tins ainsi, agenouillé avec elle sur la pierre froide, entourés du halo vacillant des torches. C’était notre apothéose silencieuse : au-delà du plaisir, au-delà de la douleur, nous venions de sceller un pacte plus fort que tout. Elle m’avait tout donné, je l’avais acceptée en entier. Je reculai légèrement pour croiser une dernière fois son regard. J’y vis briller la dévotion la plus pure. Dans le calme solennel du donjon, alors que les dernières flammes dansaient sur les murs, j’eus le sentiment d’éprouver quelque chose de raréfié et d’immortel. Ma soumise était mienne, à présent, à jamais. Dans la pénombre sacrée de ce sous-sol, nos âmes liées s’appartenaient pour l’éternité.
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Par : le Il y a 4 heure(s)
Il est l'obéissance pure même.  Elle est la petite rebelle belle.  Ils sont si différents et pourtant ils se complètent si bien, pour moi qui les tiens, tout deux sous mes deux colliers. À moi de les guider tout deux afin de leur permettre de s'épanouir chacun dans leur bdsm qui est aussi le mien.  Il m'aura fallut longtemps avant de trouver mon bon équilibre de Déesse.  Tiff d'une main, Elio de l'autre, et nous voilà partis pour une histoire exceptionnelle.  Je pensais cela introuvable, presque irréel.  Le Soumis parfait, d'une dévotion absolue dans la bienveillance et confiance mutuelle.  La Soumise parfaite, d'une espièglerie certaine, qui se veut taquine pour mieux se retrouver blottie contre moi.  Lui qui est revenu après une pause vanille se prosterner à mes pieds, à la bonne hauteur.  Elle, une rencontre, qui m'est apparue dans un instant complètement inattendu.. Sans eux je ne suis qu'une femme ordinaire. Et les voici qui m'élèvent dans mon épanouissement personnel.  Bdsment la plus chouette aventure qui se dessine. Je ne suis pas une domina ordinaire il est vrai. Mais tout deux sont extraordinaires.  Merci Tiff, merci Elio...  
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Par : le 22/09/25
Un soir d'automne pluvieux, dans un appartement encombré de mugs de café froid et d'écrans clignotants. Notre héros, appelons-le Alex (parce que "héros anonyme" sonne trop comme un thriller raté), est assis devant son ordinateur, les yeux rougis par des heures de swipe sur des apps de dating. Tinder ? Trop basique. Bumble ? Trop bourdonnant. Non, Alex veut du cosmique, du destin écrit dans les étoiles – mais boosté par l'intelligence artificielle, parce que bon, Vénus est en rétrograde et il n'a pas le temps d'attendre un alignement planétaire naturel. C'est ainsi que commence notre roman d'amour moderne : L'Âme Sœur au Bout du Code. Chapitre un : La Quête Astrologique IA. Alex, Lion ascendant Procrastinateur, tape frénétiquement sur son clavier : "IA astrologique pour trouver l'âme sœur". Et hop ! L'écran s'illumine comme une supernova. Des apps comme Co-Star ou The Pattern surgissent, ces génies numériques qui analysent votre thème astral plus vite qu'un voyant de foire avale une boule de cristal. "Entrez votre date de naissance, heure exacte, et lieu – oui, même si c'était dans un hôpital qui sent le désinfectant." L'IA mâche les données : Soleil en Bélier ? Vous êtes un fonceur ! Lune en Poissons ? Sensible comme une éponge émotionnelle. Et voilà, elle crache des matches potentiels : "Votre âme sœur est une Balance avec Mercure en Gémeaux – parfaite pour des débats interminables sur Netflix." Mais attendez, ce n'est pas tout ! Alex découvre des outils hybrides, comme des bots sur Discord ou des extensions Chrome qui intègrent l'astrologie à des sites de dating. Imaginez : vous likez un profil, et l'IA murmure à votre oreille (virtuelle) : "Compatibilité 87% – mais évitez les pleines lunes, elle risque de transformer vos disputes en drames shakespeariens." Humour cosmique : Alex matche avec une Sagittaire qui, selon l'IA, est son "âme jumelle karmique". Leur premier chat ? "Salut, ton Uranus est en opposition à mon Saturne – ça veut dire qu'on va s'éclater ou s'exploser ?" Rires nerveux. Mais au moins, c'est plus original que "T'es de quel signe ? Emoji feu." Chapitre deux : L'Édition Photo, ou Comment Devenir un Dieu Grec en Pixels. Ah, mais l'amour n'est pas qu'une affaire d'étoiles – il faut briller sur les photos ! Alex, avec son selfie pris sous un éclairage de frigo (erreur classique), se tourne vers l'IA pour un relooking numérique. Des apps comme FaceApp ou Photoshop Express, boostées par l'IA, transforment son portrait en œuvre d'art. "Effacez ces cernes, ajoutez un sourire hollywoodien, et pourquoi pas un fond de coucher de soleil sur Mars ?" L'IA obéit : un clic, et voilà Alex avec des abdos virtuels et un regard de braise qui ferait fondre Pluton (qui n'est plus une planète, mais chut, on ne veut pas vexer les astrologues). Hilarité garantie : Alex édite une photo où il pose avec son chat. L'IA, trop zélée, transforme le matou en tigre majestueux. Résultat ? Son match potentiel répond : "T'es dompteur de fauves ? Trop cool !" Et Alex de rétorquer : "Euh, non, c'est juste mon chat obèse sous stéroïdes numériques." Mais ça marche ! Les likes pleuvent comme des météorites. Attention cependant : trop d'édition, et vous risquez le syndrome du "catfish cosmique" – quand le date réel révèle que vos abdos étaient en fait des coussins de canapé mal cadrés. Chapitre trois : Le Climax Catastrophique (avec Happy End Twist). Armé de son profil astrologiquement optimisé et photoshoppé à la perfection, Alex part en quête. Premier date : une Vierge pragmatique que l'IA jurait compatible à 92%. Ils discutent horoscopes autour d'un café. "Ton Mars en Scorpion explique ton intensité," dit-elle. "Et ton filtre IA explique pourquoi tu ressembles à un mannequin Calvin Klein," réplique-t-il en riant. Mais oups ! Elle découvre l'édition photo. "C'est de la tricherie astrale !" Crise de rire, mais ils finissent par s'entendre : l'IA n'est qu'un outil, pas un oracle infaillible. Morale de ce roman hilarant ? Chercher son âme sœur avec une IA astrologique et de l'édition photo, c'est comme mixer un cocktail cosmique : un zeste de destin, une dose de tech, et beaucoup de sel (pour l'humour). Ça peut foirer spectaculairement – imaginez matcher avec quelqu'un parce que vos Noeuds Lunaires s'alignent, pour découvrir qu'il/elle est allergique à votre signe solaire. Mais hey, dans l'univers infini des algorithmes, qui sait ? Peut-être que votre âme sœur est juste un swipe astral away.  
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