La rubrique "Articles" regroupe vos histoires BDSM, vos confessions érotiques, vos partages d'expériences SM. Vos publications sur cette sortie de blog collectif peuvent aborder autant les sujets de la soumission, de la domination, du sado-masochisme, de fétichisme, de manière très générale ou en se contentrant très précisément sur certaines des pratiques quu vous connaissez en tant que dominatrice/dominateur ou soumise/soumis. Partager vos récits BDSM, vécus ou fantames est un moyen de partager vos pratiques et envies et à ce titre peut être un excellent moyen de trouver sur le site des partenaires dans vos lecteurs/lectrices. Nous vous rappelons que les histoires et confessions doivent être des écrits personnels. Il est interdit de copier/coller des articles sur d'autres sites pour se les approprier.
Par : le Il y a 17 minutes
Deus ex Machina. Pour les lecteurs souhaitant prendre le train en marche (même si le plaisir est plus dans le voyage que la destination), rappels de la partie 1 : Le professeur Milton et son équipe ont mis au point le tout premier prototype de plateforme antigravité, permettant à des humains de flotter en complète apesanteur. Une journaliste, Laura, est repérée par Milton lors de sa dernière conférence de presse. En dehors de ses recherches, Milton a d’autres passions, plus « vulgaires » … Il se met en tête d’attirer la belle Laura dans son labo, avec la complicité de Paul, son bras droit, car il sait qu’elle ne résistera pas à la promesse d’une exclusivité : tester l’antigravité par elle-même. Cela implique toutefois de se soumettre à un protocole assez particulier, car le prototype n’accepte aucune matière synthétique, sauf dans les cavités naturelles du corps. Laura devra être nue et s’équiper d’une « unité de surveillance biologique » : une sorte d’œuf recouvert de gel de silicone et bourré de technologie, qu’elle s’est résolue à porter en elle. Par paliers successifs, Laura accepte avec un plaisir trouble des contraintes de plus en plus perverses, jusqu’à s’assoir, nue, sur un mécanisme barbare …   -----   Laura est totalement prisonnière de l’unité d’insertion. L’appareillage étrange est resté inerte plusieurs minutes après s’être ajusté tout contre son intimité, comme dans l’attente de quelque chose. Une anxiété teintée de honte monte en elle… cependant, elle n’ose pas appeler Paul pour lui demander d’intervenir, ne voulant surtout pas qu’il la voie livrée ainsi, à la merci d’elle ne sait quels sévices. Ni même qu’il la délivre. Si le besoin s’en fait sentir, il sera toujours temps de réclamer son intervention. En mettant un mouchoir sur son amour-propre. Les minutes passent, l’attente commence à être longue. La situation de Laura, pour le moins inconfortable, s’éternise, et le doute s’installe… Comment pourrait-elle trouver confortable d’être ligotée sur un instrument de torture automatisé, qui risque d’être aussi doux avec son anatomie intime qu’un marteau-piqueur sur un trottoir ? Et pourtant, si Laura est dans cette situation précise, c’est par sa propre volonté… Mais qu’est-ce qui m’a pris de céder à ce fantasme pervers ? Tout ça doit sûrement s’expliquer par l’étrangeté de cette expérience : ce labo démentiel dédié à l’Antigravité, son envie de tester le prototype au mépris de tous les risques, sans compter le vin, dont elle a un peu abusé au restaurant. Laura ne peut cependant pas ignorer la réalité de ce qu’elle ressent : le comportement qu’elle a adopté, inhabituel et « dépravé », provoque en elle une excitation folle. Il est symptomatique d’un pan entier de sa sexualité, soigneusement refoulé. Malgré son parfait self-contrôle, atteint au prix d’une négation forcenée de ce qui chez elle pourrait être hors norme depuis l’adolescence, des désirs sulfureux sortent toujours de la boîte de Pandore sans y être invités… Cette attente forcée stimule en elle un autre aiguillon, celui de la peur. L’appréhension concernant le traitement qui va lui être réservé finit par prendre toute la place dans ses pensées, remplaçant les doutes perturbants sur la « normalité » de ses envies. Elle essaie de se rassurer sur son sort en repensant aux paroles de Paul : Le processus est automatisé et peu douloureux… si on ne lui résiste pas. Être livrée aux sévices imposés par cette machine, au pire ça peut être déplaisant, mais tout de même pas réellement dangereux ? À moins qu’elle n’ait été conçue par un dingue ? Le contact avec le siège articulé n’est pas désagréable, bien que ce truc peu engageant soit enduit d’une matière gélatineuse un brin répugnante. Laura a eu le temps de s’habituer à la sensation : la chaleur de son corps s’est transmise au revêtement et elle ne sent plus trop les bosses formées par les protubérances de la selle, appliquées directement au contact de son sexe et de son anus.   Laura est loin de se douter que le revêtement translucide et malléable sur lequel repose sa croupe musclée incorpore en son sein plusieurs milliers de capteurs de position. Capteurs qui renseignent en temps réel un système de réalité virtuelle très puissant. Et elle se doute encore moins qu’à quelques kilomètres de là une représentation 3D ultraréaliste de son intimité s’étale sur les lentilles haute définition d’un casque de visio, porté par un vieux pervers qui la mate sans vergogne. Milton ne perd pas une miette du moindre tressaillement de la belle journaliste, grâce à ce joujou hors de prix pour voyeurs sans scrupules. Il observe Laura depuis son arrivée dans le bloc médicalisé, et ce qu’il a vu de son comportement lui a permis de constater à quel point la journaliste est esclave de ses envies de soumission. Quand on a ce genre de fantasmes et que l’on est en situation, l’attente génère la peur, une peur qui elle-même devient un excellent stimulant du désir sexuel. Au bout de quelques longues minutes il estime que cela a assez duré : elle doit être à point à présent ! Il lui a laissé suffisamment de temps pour changer d’avis, et elle ne l’a pas fait. Il active donc à distance le départ du processus d’insertion.   Sous ses fesses, Laura sent un contact nouveau, frais et visqueux : un gel lubrifiant s’écoule des protubérances de la selle et enduit copieusement son entrejambe. Ça y est, ça commence ! Le moment à la fois redouté et fantasmé arrive enfin. Elle se détend un peu, le lubrifiant devrait faciliter la tâche de l’engin et accroître son plaisir à se laisser manipuler. De toute façon, elle n’est pas de celles qui renoncent facilement une fois la décision prise… Et puis, il est un peu tard pour changer d’avis ! La selle s’ébranle soudain. De profondes vibrations s’élèvent au travers du siège et se communiquent à son corps. Elle a l’impression d’être assise sur un vibromasseur géant, écrasé contre son intimité moite pour en stimuler les zones érogènes dans leurs moindres recoins. En très peu de temps, son clitoris est à nouveau gonflé de désir. Sa chatte déjà trempée et luisante de gel, tout comme son anus, sont sans défense face aux impulsions implacables du siège, qui la traversent jusqu’aux reins. Si ça ne s’arrête pas rapidement, je vais jouir sans pouvoir résister ! Laura imagine Paul, dehors, assistant à un concert de cris et de hurlements évocateurs, qu’elle sait irrépressibles lors de ses plus forts orgasmes. Quelle idée terrible ! La simple évocation de cette humiliation, associée à la vibration masturbatoire qui se poursuit sans répit sur sa chatte, provoque en elle un torrent de sensations où la honte et le plaisir se mêlent, chacun alimentant l’autre dans un cycle infernal. Laura en est réduite à essayer d’étouffer comme elle peut les gémissements qui s’échappent bien malgré elle de sa gorge haletante. Elle tressaille car voilà que Paul se manifeste justement. Il lui adresse la parole à travers la mince cloison pour savoir si tout va bien… Tu parles que ça va bien ; on peut même dire que ça baigne ! Évasive, elle lui assure fébrilement que son intervention est vraiment inutile. Plutôt mourir que de le laisser entrer maintenant !   Soudain, les protubérances de la selle exercent conjointement une pression sur son anus et sa vulve, un peu comme si on appuyait du bout du doigt contre ses orifices sans défense. La sensation qu’une main est réellement en train de caresser son intimité est si réaliste qu’elle se met à douter : Je suis en train de rêver tout éveillée ou quoi ?! Une machine est-elle capable d’un tel toucher ? Pour l’instant, c’est plutôt stimulant : ces effleurements, qui s’ajoutent aux vibrations du siège, exercent un lent massage sur ses zones sensibles, toutes palpitantes d’excitation contenue. Milton commence tranquillement à entreprendre la jeune femme via l’unité d’insertion, véritable extension préhensible de son gant de réalité virtuelle. Des capteurs de pression lui retransmettent l’illusion parfaite du toucher, tandis qu’il caresse la représentation synthétique hallucinante de réalisme qui flotte devant son regard. Il pousse ensuite un doigt ganté vers le haut, ce qui fait jaillir un appendice évasé de la protubérance plaquée sur l’anus entrouvert et glissant de Laura. Le godemiché téléguidé s’immisce en elle dans un lent mouvement de rotation. Durant l’intromission de son index, Milton ressent la pression croissante de l’anneau resserré qu’il investit à distance : il adore cette tension élastique si excitante, fidèlement recréée par le gant. Laura se sent profondément possédée par la machine, l’appendice conique s’est enfoncé plutôt loin dans son fondement, dont il a peu à peu dilaté les chairs. Le gel lubrifiant est efficace car l’intromission, bien qu’un peu douloureuse au départ, reste tout à fait supportable. Grâce à l’action conjuguée des vibrations de la selle et de l’excitation liée à ses fantasmes débridés, elle découvre que cette pénétration anale incongrue est loin d’être aussi déplaisante qu’elle n’aurait pu le craindre !   Quelque chose d’inattendu se produit alors, lui faisant pousser un cri de surprise : « ça » commence à aller et venir en elle ! Le godemiché actionné par la selle coulisse doucement au début, puis de plus en plus vite, comme si un amant mécanique avait entrepris de la baiser. Cette saloperie est déréglée, je suis en train de me faire sodomiser par une machine devenue folle ! Malgré cette constatation un peu angoissante et la tension exercée sur son canal étroit, Laura ne peut s’empêcher de tirer un plaisir nouveau et très troublant de ces puissants va-et-vient dans son séant offert. Une excroissance de la selle libère un autre appendice, lui aussi de bonne taille. Elle le sent émerger contre sa chatte poisseuse, comme un second membre qui s’apprêterait à la baiser à son tour. Bordel… ça va me déchirer ! Le nouvel appendice envahit pourtant sans mal sa chatte trempée, d’une profonde poussée mécanique qui lui arrache un cri de volupté. Laura est à présent écartelée par deux mandrins à la fois, qui la pilonnent sans ménagement. Cette situation est délirante : c’est comme si cette machine impitoyable avait délibérément décidé de la défoncer, pistonnant ses orifices à un rythme soutenu. Une pensée la traverse soudain, si perverse qu’elle en tremble : Et si cette machine, apparemment déréglée, était en fait sous le contrôle de quelqu’un ? Elle en est presque sûre, ce qu’elle subit ne peut être le seul fait du hasard… Elle ne sait pas qui tire les ficelles, et pour l’instant elle s’en fout, car les sensations extrêmes liées à cette double pénétration lui apportent une impression de plénitude encore jamais éprouvée. Ses angoisses apaisées à l’idée que la situation est sûrement sous le contrôle de quelqu’un, elle se lâche alors complètement. Même si elle n’était pas immobilisée par les sangles, Laura n’aurait plus aucune envie de se soustraire à l’action de la selle… ou de celui qui la commande ! Milton agite fébrilement ses doigts dans l’intimité écartelée de l’avatar en images de synthèse reproduisant si fidèlement l’entrejambe de Laura. Et de son côté la journaliste reçoit en réaction les coups de boutoir des deux appendices, qui viennent s’enfouir en elle de façon frénétique. Un concert de gémissements affolés retentit dans les écouteurs du vieux savant, tandis que sur le périmètre de son casque de visio une fenêtre en incrustation lui montre le visage extatique de Laura, tendu par la montée du plaisir, les yeux clos et la bouche grande ouverte. Elle doit certainement avoir compris que quelqu’un contrôle les tourments qu’elle subit, et cette idée a l’air de l’exciter encore plus. Quelle salope, plus on la prend, plus elle en redemande ! Attends, tu vas voir… j’ai une surprise pour toi. Il active une nouvelle fonction de l’unité d’insertion…. et Laura sent la selle appliquer sur sa zone clitoridienne ultrasensible une petite pompe à vide, qui aspire ses chairs dans une succion débridée. Les sensations liées à cette nouvelle stimulation sont incroyables : elle est en plein délire, son clito et le haut de sa vulve sont étirés à l’extrême dans ce tube transparent qui la tète fortement, au point de la faire crier. Son plaisir est tout près d’exploser, un orgasme incontrôlable monte en elle. Elle ne lutte plus, abandonnant dans une quasi-inconscience orgasmique le contrôle de son corps à cette machine en furie et à celui qui la dirige, hurlant son plaisir sans plus de pudeur. Tant pis si on l’entend, les sensations énormes qui la submergent prennent le pas sur tout le reste ! L’orgasme géant déferle sur elle, tandis que l’unité d’insertion dépose tranquillement dans son rectum parcouru de spasmes l’œuf nacré de la sphère biomédicale. La machine, qui a accompli sa mission à la perfection, relâche les sangles de maintien. Laura, droguée de plaisir, se laisse dériver doucement dans un délire sexuel éveillé… Quel pied ! Merci à vous, qui que vous soyez !   (à suivre...)
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Par : le Il y a 7 heure(s)
Tu avais décidé de te ranger à ta vie vanille.  Je t'avais prévenue qu'il te serait difficile de renoncer à notre monde, mais j'ai respectée ce choix.  Quelques nouvelles toutefois. Je te sentais résister avec difficulté.  Puis il y a eu cette après-midi où nous prenions des nouvelles et où tout à dérapé. Nos désirs étaient plus forts que notre sagesse. Et tu n'as pas résisté à l'idée de te soumettre à moi.  Tu n'as pas su résister à l'envie de me montrer à quel point ta petite queue de salope bavait de désir de te soumettre. Je ne t'ai pas retenue car je te désirais catin comme je t'ai toujours aimé, désireuse, offerte. Mon corps n'a fait qu'un tour et à frissonner comme il ne l'avait plus fait depuis ton départ.  Nous avons fait semblant ensuite de n'avoir pas vécu cet instant magique irrésistible entre nous. Et avons fait semblant que ce n'était pas réel, comme nous avions si bien su le faire à notre premier voyage.  Et nous revoici ce soir au point de départ.  Toi de retour sur le site. Nous échangeant tatonnant. Est-ce bien, est-ce mal. Que faire face à nos désirs l'un pour l'autre. À cette soumission si parfaite dont tu sais faire preuve. À toutes ces choses qu'il te faut vivre maintenant réellement.  Passer cette infiniment peu mais tant à la fois. Pousser un peu plus fort cette porte où je t'attend pour que tu vives enfin ce pourquoi tu es fait... Je t'attend, à ta place, à la bonne hauteur de ma taille à genoux nu dans cette petite culotte en dentelle noire que je t'ai offert à Saint Lazare.  Viens et vivons la suite que nous voulions. 
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Par : le Il y a 14 heure(s)
Tu te souviens de ta naissance toi? La première bouffée de vie, la violence pour aller chercher l’oxygène et cette putain de force invisible qui te cloue au sol et t’annonce déjà la couleur. Lève toi et marche, ou crève.   Tu te souviens sûrement mieux de tes autres naissances non? Même scénario mais le film est différent. Entre temps t’as appris que l’oxygène était inflammable et t’en as fait un carburant. Tu ne marches plus, tu cours. Même scénario sauf que t’as compris que bander sans apesanteur et jouir sans profondeur manquait foutrement de saveur. Alors tu l’as franchie cette porte vers la suite de ta vie. Y’avait marqué « pousser fort » et t’as foutu des grands coups de pompe dedans. Derrière, t’as découvert ta première Bite-cave. Deux corps caverneux, un autre spongieux ça fait un chouette trois pièce qui sang le fer et le foutre. T’as découvert ta peau sous ta peau d’ado et un antre dont tu ne sortais que pour chiner de quoi le remplir de salopes et te vider les couilles. Simple. Basic. T’as foutue une première déco, des giclures de nuits fantasmées sur les murs, puis des souvenirs de nuits endiablées du sol au plafond. Quand t’y repenses, c’était faussement badass et tout à fait fadasse. Libertinage à la con que la house rend sourd, alors t’écoutais pas, ou pas assez. Du coup t’as longtemps cru que les cris de douleur et de plaisir que t’entendais venait de chez le voisin, juste derrière les murs mais ça t’a intrigué. T’as finalement compris qu’elle était là ta suite et que t’étais le seul proprio de tes abîmes, alors t’as rechaussé tes pompes pour défoncer le placo histoire d’agrandir. La nature a le vide en horreur et ça tombe bien parce que tu vas avoir besoin d’espace. Ta peau d’homme s’est mue en une fourrure animale et ton antre en chenil pour chiennes. La bête est féroce, violente, vorace mais t’en fais pas, elle ne bouffe que du bon, du beau et de l’évidence. De la bonne petite pute en chaleur qui est née et qui a recommencé… avec une grande Slut-cave sans placo qui sent la chienne mouillée, la sueur et la pisse.   Je me souviens de mes naissances. De chaque claque que j’ai pris dans la gueule quand la beauté du monde s’est invitée dans ma vie, dans un livre, une peinture, une bonne bouffe ou une femme. Des claques qui donnent envie de posséder et de créer. Des claques que je redistribue depuis parce que... j’ai le coeur sur la main   B. 
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Par : le Il y a 17 heure(s)
Une journaliste bien introduite. Un de mes tous premiers textes, avec déjà des éléments de perversité et de D/s un peu improbables. Exhib, voyeurisme, emprise, humiliation, contention, procédures médicales douteuses… Bref, au bonheur des dames. Je ne pense pas heurter vos chastes yeux, avec cette fable sortie de mon cerveau enfiévré il y a un peu plus de 15 ans déjà. Un aperçu de mon imagination parfois délirante et pas vraiment consensuelle, pour changer des deux premiers articles plus sages. On rentre dans la chair, le « vif du sujet »… ------   Le professeur Richard Milton a la presse à ses pieds, en ce lundi de novembre. Une forêt de micros se dresse devant lui, afin de recueillir quelques mots de celui que le monde considère comme l’Einstein du troisième millénaire. D’un geste calme et assuré, le vieil homme demande à ce que l’on fasse silence. Le brouhaha de la salle de presse baisse de plusieurs tons. Il prend enfin la parole dans un silence presque total, à peine troublé par le crépitement des flashs.   — Bonsoir. Je suppose que si vous êtes tous réunis ici c’est pour en savoir plus sur l’avancement de nos recherches. Je vais essayer d’être bref, il ne s’agit encore que d’un point d’étape…   Une jeune femme blonde se tient au premier rang de la foule de reporters, tendant vers lui un petit enregistreur numérique. Milton a choisi de focaliser son attention sur elle. Sa plastique de mannequin Ukrainien humanise très agréablement le face-à-face avec cette nuée de journalistes aux aguets. Avec un petit sourire satisfait, il poursuit :   — Nos travaux avancent à grands pas. D’ici la fin de la décennie nous devrions être en mesure de dévoiler publiquement un premier prototype opérationnel.   Une vague de consternation déferle sur la salle de conférence. S’ils se sont assemblés là, c’est pour un scoop potentiel, pas pour s’entendre dire qu’il faudra repasser dans deux ans !   — Je vous en prie, un peu de calme. Je comprends votre déception, mais je ne souhaite pas encore rendre public l’avancement exact de nos équipes.   Sans se laisser démonter par la houle de commentaires maussades qui monte en puissance, il leur lâche enfin un os à ronger, histoire de satisfaire les actionnaires de la firme (« Pensez à Wall Street, Milton ! ») :   — Sachez cependant que nous disposons d’une maquette quasi opérationnelle ; nous ne sommes pas loin de toucher au but. L’antigravité n’est plus une théorie, nous avons obtenu des résultats concrets ! Voilà, je vous remercie, ce sera tout…   Sans prêter attention aux questions qui fusent de toute part, Milton s’éclipse par une petite porte derrière l’estrade. Il laisse à ses assistants le soin de calmer le troupeau de reporters surexcités par cette dernière annonce. La jeune femme du premier rang ne participe pas à cette foire d’empoigne. Elle sait qu’il est inenvisageable de pouvoir interviewer Milton lui-même. C’est une trop grosse pointure pour que la presse puisse espérer s’approcher.   Elle avise un type un peu à l’écart, l’air affairé. La quarantaine, sûr de lui, il se distingue de la cohorte des autres scientifiques travaillant pour Milton, pour la plupart de jeunes post-doc. Elle s’avance d’un pas rapide, profitant de la cohue pour essayer de le harponner avant tout le monde.   — Bonjour. Laura Vegam, NCS News. Pourrais-je vous parler deux petites minutes ? — Le big boss vient de partir, c’est le moment de s’intéresser aux petits poissons ? — Je suis certaine que vous avez bien des choses intéressantes à dire, et je serais très heureuse de… — Désolé on n’est pas autorisé à faire de déclarations à la presse. Excusez-moi à présent.   Sans plus faire attention à elle, il quitte la salle à la suite de son patron. Laura soupire, ce n’est pas encore pour aujourd’hui, ce scoop qui la fera remarquer de sa hiérarchie. Au moment de repasser le portique magnétique à l’entrée, elle est arrêtée par une plainte vrombissante. Un type, qui semble faire partie de la sécurité, lui fait remarquer qu’elle a oublié de rendre son badge de presse. Elle le retire et le lui tend.   Ce gars n’est pas un vigile lambda. Il bosse discrètement pour Milton, et celui-ci vient de le joindre sur son oreillette pour lui demander un petit service. Il met de côté le badge de cette nana, sans savoir à quoi il va servir. Son rôle s’arrête là.   ---   Laura raccroche son téléphone. Un certain Paul Tournier vient de l’appeler. Il s’agit visiblement de l’assistant de Milton qu’elle a essayé d’interviewer à la conférence de presse, il y a deux jours. Il voudrait la voir à l’extérieur, pour lui parler, lui a-t-il dit.   Elle est assez perplexe, pourquoi ce type la recontacte-t-il après l’avoir jetée ? Est-ce pour parler boutique, se livrer un peu ? Il n’a rien voulu dire pour l’instant. En tout cas, il l’invite dans le meilleur restaurant de la place… Ça tombe bien, elle compte justement en profiter pour le cuisiner un peu.   ---   Paul est un peu mal à l’aise. Il est là car on lui a demandé de proposer ce rendez-vous à la journaliste. Au fur et à mesure que le repas se déroule, il finit par trouver la soirée plutôt agréable, et il se détend enfin. Cette nana au corps de rêve fait preuve d’une conversation intéressante. Quelles que soient les motivations de ses supérieurs, il est à présent plus qu’heureux d’avoir été choisi, même s’il n’est pas évident de rester évasif face à une Laura qui reste pour l’instant sur sa faim.   Le repas, où le vin a coulé à flot, est parfait. Cela le change des sorties avec ses conquêtes habituelles, la plupart du temps des étudiantes de troisième cycle plus passionnées par la recherche scientifique que par l’exacerbation de leur féminité. Son ordinaire, c’est plutôt « plateaux télé » ; ce soir il est en plein rêve : un dîner raffiné avec une superbe invitée. Il est sous le charme de cette femme excitante et il n’a plus qu’une obsession tandis qu’elle lui parle : la mettre dans son lit dès ce soir !   C’est le moment idéal pour se laisser aller à lui faire quelques confidences :   — Vous savez Laura, nous approchons à grands pas. Nous avons même un prototype qui fonctionne ! — Ah oui ? Pourquoi ne pas en avoir parlé à la conférence de presse ? — Heu… en fait il y a encore un problème à régler, concernant son mode de fonctionnement. — Vous n’arrivez pas à faire flotter vos trucs au-delà d’une certaine masse ? — Non, c’est pas ça le problème. Nous avons une sphère antigravitationnelle assez grande pour y faire tenir plusieurs personnes. — Et elle fonctionne ? — Et bien oui, du feu de dieu !   Laura essaie de masquer le choc provoqué par cette information incroyable en prenant un air détaché. Il faut qu’elle puisse voir cette merveille elle-même, et le plus tôt possible !   — J’ai vraiment du mal à vous croire, Paul. C’est une blague ? Vous n’êtes pas en train de vous foutre de moi, là ? — Pas du tout, c’est la stricte vérité ! Je n’oserais pas abuser une aussi belle femme, voyons. — Alors ça veut dire qu’il est possible à un être humain de léviter dans les airs à volonté ? Je donnerais cher pour voir ce que ça donne par moi-même ! — Laura, j’aimerai vous proposer quelque chose. Mais il faudrait me promettre un secret absolu en contrepartie… est-ce que je peux vous faire confiance ?   ---   Paul a garé son véhicule à l’extérieur du building de la firme. Les gardes n’ont pas fait de difficultés pour la laisser entrer à sa suite. Étonnant, on aurait pu s’attendre à des mesures de sécurité bien plus rigoureuses pour accéder à ces labos confidentiels, surtout en pleine nuit. Ils n’avaient même pas l’air surpris de sa présence. Elle a bien eu droit à une fouille au corps un peu gênante, mais relativement superficielle. Le type qui la palpait avait un regard très insistant sur ses formes, ce qui l’avait mise mal à l’aise…   Paul la conduit à présent dans une série de couloirs assez sinistres, verrouillés par des sas vitrés à sécurité biométrique. Ils accèdent à une zone où les murs entièrement métalliques sont peints d’un noir mat uni. Des néons inondent de lumière artificielle cette partie aveugle du bâtiment. L’ambiance du lieu est assez oppressante et Laura n’est qu’à moitié rassurée. Le couloir se termine enfin sur une porte blindée gigantesque, un opercule d’acier digne d’une salle des coffres helvétique. Paul le déverrouille en tapant un code compliqué et en apposant son visage pour un scan rétinien. La large dalle d’acier s’entrouvre dans un chuintement discret de vérins hydrauliques. Elle pénètre à sa suite dans un labo immense. Ce doit être la salle du fameux prototype.   Ce qui la frappe en premier, c’est le capharnaüm de câbles électriques colorés qui courent au sol, plus épais les uns que les autres. Quelques pupitres disséminés avec des ordinateurs et des tonnes de notes sur des calepins griffonnés émergent entre les câbles. Au centre de cette grande pièce trône une estrade circulaire assez haute et compacte. Sa surface lisse est totalement vide ; un bizarre no man’s land en comparaison de l’incommensurable amoncellement dans tout le reste du labo.   — C’est le prototype, ce truc au milieu ? Je ne vois pas la fameuse sphère ? — Normal, le module n’est pas alimenté.   Paul la regarde avec une mine un peu étrange, aurait-il une esquisse de remords ? Après un instant d’hésitation, il s’adresse à elle avec un sourire carnassier, assez irréel :   — Laura, tester l’antigravité implique de se plier à un protocole expérimental extrêmement strict. Je dois vous avertir que c’est un peu contraignant. Il y a encore des problèmes sur ce prototype et nous ne pouvons courir aucun risque. — Ça semble logique. Je vous écoute, en quoi ça consiste ? lui répond-elle, d’un air qui se veut assuré. — Et bien, il y a deux conditions à respecter…   Un silence un peu gêné suit cette phrase laissée en suspens.   — Oui, lesquelles ? le questionne Laura, curieuse de savoir ce qui le met mal à l’aise. — Nous nous heurtons pour l’instant à une limite un peu étrange. Malgré nos efforts, l’effet antigravitationnel est pour l’instant mis en échec par la présence de tout objet non organique dans la sphère. — Ce qui veut dire, en clair ? lui demande-t-elle. — Ça me gêne de devoir vous demander ça, mais ça implique de votre part de… et bien, d’enlever tous vos vêtements… les sous-vêtements y compris. — Vous êtes vraiment sérieux ? — Je savais que ça n’allait pas vous plaire. Tant pis, laissons tomber, je vous ramène à votre hôtel, dit-il d’un air presque soulagé.   Laura reste à son tour silencieuse quelques secondes. L’idée de devoir se mettre à poil dans ce labo démentiel, devant ce type qu’elle ne connaît ni d’Ève ni d’Adam la travaille un peu. Mais en même temps, le contexte de cette demande étrange lui procure une sorte d’excitation ; elle doit se l’avouer, elle serait même prête à aller plus loin si nécessaire pour pouvoir tester l’antigravité. Dommage, dans ces conditions elle ne va pas pouvoir utiliser le micro appareil photo qu’elle a planqué sur elle avant de se rendre au restaurant. Mais tant pis, on se passera de clichés, hein !   — Non, Non ! Aucun problème, je ne suis pas d’une nature très pudique. Et puis, je ne vais pas caler pour si peu ! dit-elle, en rougissant malgré elle. — Voilà, vous comprenez mieux maintenant pourquoi on ne peut pas parler à la presse de notre actuel prototype…   Paul a envie de lui demander si elle est bien sûre de sa décision. D’un haussement d’épaules, il repousse cette pensée. Après tout, elle est majeure et vaccinée… Tiens, en parlant de ça :   — J’allais oublier, une injection de stabilisateurs métaboliques est nécessaire. Ça aide aussi à ne pas gerber. Flotter en apesanteur peut déclencher des nausées proches du « mal de l’espace ». — Ah… eh bien, s’il le faut. — On va commencer par ça, c’est presque indolore.   Au moment où Paul applique le pistolet injecteur sur le biceps de Laura, celle-ci l’interrompt pour le questionner :   — Heu… juste une précision quand même sur ce que vous allez me loger sous la peau. Ça n’a pas d’effet secondaire « bizarre », au moins ? — Quelques sujets ont parlé d’une légère euphorie. Parfois une certaine langueur, ou une chaleur dans les extrémités. Des sensations plutôt agréables, en fait. — Ok, rien de dangereux ou déplaisant donc ? — Non. Et pas d’effets psychotropes constatés non plus, si ça vous inquiète. — Je tente le coup, allez-y ! dit-elle, avec un sourire crispé.   L’injection est rapide, un simple chuintement presque indolore. Elle masse son bras. Pour l’instant aucun symptôme particulier ne se manifeste.   Paul ouvre à présent une boîte stérile contenant une collection de sphères opaques plus ou moins ovoïdes. Laura se penche par-dessus son épaule. Qu’est-ce que c’est encore ? Il extrait un de ces trucs ressemblant vaguement à un gros œuf de pigeon, et le lui tend. Elle prend avec curiosité la lourde sphère de nacre blanche, à la consistance souple et lisse au toucher.   — C’est quoi ce truc ? — Une unité de surveillance biologique des signaux vitaux. C’est un petit joujou high-tech miniaturisé recouvert de gel de silicone. La deuxième condition pour pouvoir tester sans risque le prototype, c’est d’insérer ça dans… dans votre corps.   Laura regarde le machin qui roule dans le creux de sa main ; ça lui semble tout de suite moins sympathique. Et pas si miniaturisé que ça, en fait !   — J’ai peur de pas bien comprendre. Vous voulez que j’introduise « ça » en moi ? demande-t-elle, choquée. — Oui. Avec notre proto actuel, le seul moyen de faire entrer un élément inorganique dans la sphère antigravité c’est sous une couche de tissus vivants. Voilà encore une raison de ne pas trop parler de l’état de nos recherches pour l’instant.   « Merde, ça commence à faire beaucoup, là ! » pense-t-elle.   — Et je dois le mettre… dans ma bouche ? — C’est stérile bien sûr. Mais la plupart de nos visiteurs l’utilisent autrement, de peur de l’avaler. On se comprend, n’est-ce pas ? Mais vous faites comme vous voulez, hein !   Laura réprime une grimace de dégoût. Même stérile, pas question de prendre cette saleté dans la bouche, après ce qu’il vient de lui dire. Il ne lui reste plus que deux solutions. Soit elle insère ce truc infâme dans son intimité, soit elle renonce à expérimenter l’antigravité.   — Très bien. Je vais donc me plier à votre protocole, je crois que je n’ai pas le choix. Vous pouvez m’indiquer où je peux… me changer ? — Oui bien sûr : il y a un bloc médicalisé au fond, avec tout le nécessaire, lui dit-il en désignant une petite porte discrète dans un coin de la salle.   ---   Quelque part en ville un vieil homme regarde avec attention l’écran de son portable. Il est assis à son bureau. C’est un très joli meuble réalisé sur mesure, la copie fidèle d’un bureau à cylindre de style Louis XV, avec des pieds galbés. Il s’accorde parfaitement bien avec l’intérieur richement décoré de la pièce. Sur l’écran du portable, on voit une jeune femme en compagnie d’un gars, dans un labo encombré et étrange. La femme se dirige vers le fond de l’énorme salle, et après un instant d’hésitation, elle ouvre une porte anonyme et pénètre dans une petite pièce attenante.   Avec un petit sourire de contentement qui illumine son visage ridé, il permute l’affichage sur une autre caméra espion. Il ne s’est pas trompé sur le compte de cette journaliste, elle n’a pas froid aux yeux. Cela promet une soirée très intéressante ! Milton choisit avec soin le meilleur angle de vue pour observer Laura dans le bloc sanitaire, tandis qu’elle commence à se déshabiller lentement.   ---   Laura éprouve une impression bizarre dans ce local aseptisé qui paraît presque étroit à côté de l’immensité du labo. Un frisson parcourt son échine, tandis qu’elle ôte la veste de son tailleur. Elle a choisi cet ensemble pour l’occasion, la coupe à la « Mademoiselle Channel » fait ressortir de façon très sexy sa silhouette élancée. Elle sait parfaitement utiliser ses formes à son avantage, par exemple pour faire se délier les langues lors d’une interview.   L’idée saugrenue que quelqu’un l’observe peut-être en ce moment même lui traverse soudain l’esprit. Elle imagine le vigile, celui qui l’a palpé sans aucun tact à l’entrée, en train de la regarder sur ses écrans de contrôle. Cette armoire à glace, avec ses grandes mains un peu rudes, peut-il l’espionner pendant qu’elle se met à poil ? Quelle pensée stupide ! Que cette brute à peine dégrossie puisse profiter, à son insu, de la vue de son corps pendant qu’elle se dénude déclenche chez Laura une montée soudaine d’excitation, un désir ambigu. Et cela empire quand elle pense à ce qu’elle s’apprête à faire : dans quelques instants elle est censée ressortir entièrement nue et « équipée » devant Paul !   Tout ça provoque en elle des frissons irrépressibles, une volupté étonnante et insidieuse…   Bon, après tout, être un peu émoustillée devrait l’aider à passer ce cap délicat avec plus d’aisance, non ? Et puis si elle érotise un peu la chose, ce sera plus facile d’introduire en elle ce maudit truc ovoïde…   Laura déboutonne son chemisier. Elle sent pointer ses mamelons dans son soutien-gorge à présent trop serré, qu’elle dégrafe rapidement. Les aréoles de ses seins sont tendues et très sensibles, étrangement chaudes. Elle humidifie dans sa bouche entrouverte le bout de ses doigts, pour en caresser ensuite sa poitrine en petits gestes circulaires. Le massage de ses seins enflés fait immédiatement pulser des ondes de chaleur dans son bas-ventre ; l’étrange excitation physique qu’elle éprouve n’est pas tout à fait étrangère aux fantasmes d’exhibitions qui l’assaillent avec insistance.   Elle fait glisser sa jupe à ses pieds, le frôlement du tissu soyeux sur ses cuisses fait encore monter d’un cran son envie. Pourtant ce n’est vraiment pas le moment. Paul Tournier l’attend de l’autre côté de cette mince cloison, et il doit commencer à se demander ce qu’elle peut bien faire. Elle retire sa petite culotte, une légère humidité trahit son émoi naissant. Elle la dépose avec le reste de ses affaires dans la penderie à sa droite.   Son excitation est devenue plus oppressante, presque intenable. « Je ne vais quand même pas me masturber dans cet endroit ! » pense-t-elle, alors que sa chatte poisseuse commence à exiger son dû. Comme dotés d’une volonté propre, ses doigts glissent sur son ventre, puis atteignent son pubis bombé. Ils s’immiscent dans sa toison fournie, jouent avec les frisottis blonds avant de venir masser sa vulve en entier. Un index humide de mouille remonte le long de sa fente, écarte le capuchon du clitoris, puis masse son petit bouton dressé. Elle étouffe un gémissement de plaisir dans son poing crispé.   — Laura, ça va, vous vous en sortez ? — Heu… une petite minute encore, et je viens ! dit-elle, en réalisant après coup toute l’ambiguïté de cette phrase…   Que doit-il penser s’il l’a entendue gémir ?   — Il faut se reprendre, là ! se sermonne Laura.   Elle retire sa main, malgré la frustrante envie de se soulager rapidement. Puis elle s’accroupit pour pousser de ses doigts regroupés en cône le nodule souple et soyeux tout au fond de son vagin. La sphère censée suivre tous ses paramètres vitaux s’enfonce sans problème dans son sexe bien lubrifié. En se relevant elle constate alors que ce machin pèse plutôt lourd, ce qui l’oblige à contracter avec force le périnée pour éviter qu’il ne s’échappe.   Même en crispant l’entrée de son vagin en permanence, elle risque de le laisser glisser hors de sa chatte au premier moment d’inattention. Cette idée la mortifie, elle imagine déjà son humiliation… et comble de l’horreur, cette pensée dégradante lui procure en réalité un sentiment d’excitation presque jouissif !   « Et merde, il n’y a plus qu’une seule option ! » Laura laisse glisser le nodule hors de son con, puis se place à quatre pattes sur le sol plastifié de l’unité médicale. Se cambrant au maximum, elle s’écarte d’une main et appuie de l’autre la sphère visqueuse de sécrétions contre son anus, essayant de détendre ses sphincters. Une fois bien relâchée, elle pousse fortement sur ses doigts, essayant d’enfoncer comme elle peut le nodule dans son fondement écartelé. « Bon dieu, ça ne rentre pas ! » Le diamètre est trop imposant pour son petit trou qui n’est pas habitué à de telles intromissions. Ce manège génère en elle une forte excitation mêlée de douleur, qui la fait gémir plus franchement.   — Laura ? Vous êtes sûre que ça va ? — Hmmm… oui, oui, ça va. Juste un peu de mal avec… vous savez quoi ! soupire-t-elle d’une voix troublée. — Quel idiot, j’ai oublié de vous montrer le fonctionnement de l’unité d’insertion. Je peux rentrer ?   Grosse panique de Laura, qui n’a pas verrouillé la porte ! Elle est comme tétanisée : s’il entre maintenant, il va la trouver à quatre pattes, l’intimité écartelée et dégoulinante exposée à tous les regards !   — Non ! Surtout pas ! Je ne suis pas… présentable. Expliquez-moi plutôt ce qu’il faut faire, dit-elle en secouant enfin cette étrange langueur. — Très bien. Vous voyez l’espèce de siège thermoformé sur la cloison de droite ? — Oui, je crois ! je dois m’asseoir là dessus ? lui répond-elle après avoir avisé sur le mur une protubérance de plastique assez obscène, qui ressemble en fait à tout sauf à un siège. — Mais d’abord vous devez introduire la sphère biomédicale dans le réceptacle, sur le côté gauche. Ensuite seulement, vous vous asseyez.   Après avoir inséré la sphère rétive dans le logement approprié, elle pose avec précaution son postérieur sur ce qui pourrait ressembler, mais de très loin alors, à une selle de cheval. Son intimité repose sans défense contre la hideuse surface gélatineuse étrangement tiède. Ce truc est parcouru de légères protubérances, qui ne lui disent rien qui vaille.   — Ok, c’est fait, répond Laura, avec un brin d’anxiété dans la voix. « Que va-t-il exactement m’arriver sur ce bizarre appendice médical ? » se demande-t-elle. — À présent vous devez immobiliser vos cuisses avec les sangles de chaque côté. N’hésitez pas à bien serrer, vous ne devez plus pouvoir bouger du tout pour que le mécanisme se déclenche. — C’est la meilleure, ça !   Les instructions de Paul la questionnent sur l’intensité de ce que ce truc va lui faire subir. Ça ressemble d’ailleurs plus à un instrument de torture qu’à autre chose. Néanmoins, une curieuse frénésie la pousse à sangler ses cuisses dans les harnais de cuir comme il le lui a demandé, jusqu’à être parfaitement immobilisée. Ce n’est qu’une fois prisonnière des sangles serrées à fond qu’elle se rend compte d’un léger détail : le mécanisme de serrage n’est pas réversible, la voilà définitivement entravée. Même si elle le voulait, elle est à présent incapable de se détacher pour se soulever du siège !   En se soumettant aux instructions de Paul elle vient d’abandonner sans condition son corps aux sévices mécaniques qu’elle pressent :   « Plus possible de revenir en arrière. Ni d’échapper au traitement qu’on va m’infliger ! » se dit-elle. Une forte excitation teintée d’angoisse s’empare de Laura. Ce sentiment de crainte larvée rend toute l’expérience délicieusement érotique pour la jeune femme !   Dans un ronronnement cliquetant, le siège s’anime soudain sous ses fesses. Des mécanismes cachés entrent en action afin d’adapter avec précision le moulage de plastique gélatineux à son anatomie intime. Elle pousse un cri de surprise.   — Surtout détendez-vous ! Le processus est automatisé et peu douloureux si vous ne résistez pas, lui dit-il d’un ton qui se veut rassurant. — Vous en avez de bonnes, vous ! Vous croyez vraiment qu’en me disant ça je vais pouvoir mieux profiter de la ballade ? soupire Laura. Sa chatte est littéralement inondée à l’idée de ce qui l’attend, des envies troubles la submergent.   ---   Grâce aux nombreuses caméras dissimulées un peu partout dans le bloc médical, Milton n’a pas loupé une miette du spectacle hautement érotique dévoilé à son insu par Laura. Il s’est gavé de gros plans obscènes sur l’intimité très largement exposée de la jeune femme. Le vieux savant est aux anges devant la magnifique exhibition de cette femme sublime. Son plan fonctionne à merveille. En réalité mieux encore qu’il ne l’avait prévu !   Ce petit jeu pervers n’est pas aussi intéressant avec les call-girls qu’il se paye parfois pour jouer au voyeur. Manque de spontanéité ou de fraîcheur peut-être ? Ce qu’il constate, c’est que son plaisir est bien plus intense quand il observe à son insu une proie. Ce soir c’est un summum, il a la chance d’avoir à sa merci une jeune femme aussi belle que déchaînée.   Grâce à la bonne volonté de cette journaliste décidément très chaude, il va pouvoir passer à une nouvelle phase. Il se branche sur le logiciel qui gère « l’unité d’insertion » sur laquelle Laura vient à présent de se ligoter elle-même. Puis il enfile un gant de réalité virtuelle, qui est à présent interfacé avec la fameuse « selle » et ses nombreux pseudopodes articulés, bardés de capteurs.   Milton jubile : à 69 ans et malgré son impuissance sexuelle complète, les miracles de la technologie vont lui permettre de tirer une jouissance tout aussi forte qu’improbable du corps de cette belle femme, qu’il tient à présent à la merci de ses désirs de puissance.   ---   Paul s’en veut. Il a obéi aux ordres, attirant cette journaliste dans le labo de Milton comme celui-ci l’a exigé. Mais voilà déjà un bon quart d’heure que Laura est dans le bloc médicalisé, dont elle ne ressort toujours pas. Faudrait pas qu’il lui soit arrivé quelque chose, là-dedans !   Il ne peut quand même pas entrer pour voir ce qu’elle fiche ? Sans tenir compte de sa réserve naturelle, il colle son oreille à la fine cloison, pour évaluer la situation. Il perçoit faiblement une respiration, un peu rapide, comme oppressée. Il discerne ensuite un bruit familier : des gémissements, comme muselés, puis des soupirs qui indiscutablement témoignent d’une activité sexuelle dans la pièce.   «Se pourrait-il qu’elle… qu’elle fornique avec l’unité d’insertion ? » se demande-t-il. « Non, c’est impossible, ce machin n’est pas prévu pour ça. À moins qu’il n’y ait du Milton là-dessous ! C’est la seule explication : quel vieux pervers ! Et le plus fou c’est qu’elle a l’air de diablement apprécier ce qui lui arrive. »   — Laura ! heu… tout va bien ? — … — Vous avez besoin d’aide ? N’hésitez pas s’il y a le moindre problème. Il y a un arrêt d’urgence, je peux intervenir au besoin ! — Nooon, surtout pas… c’est bon ! Tout… tout va pour le mieux ici, lui répond-elle d’une voie rendue presque méconnaissable par le plaisir.   Le timbre rauque de la journaliste lui file des frissons. Une érection déforme son pantalon à l’idée de ce qu’elle est en train de subir là-dedans.
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Par : le 03/09/25
Parfois le désir vous prend au bas-ventre comme une démangeaison. Pas assez fort pour faire exploser un couple, mais trop présent pour disparaître. Alors on reste là, coincé entre la routine du quotidien et cette furieuse envie d’autre chose.   On se dit qu’on n’a pas le temps. Qu’on ne peut pas, qu’on ne doit pas. Qu’on a une vie rangée, un lit partagé, des horaires, des enfants peut-être, des voisins qui entendent tout. Bref, que le fantasme doit rester dans sa boîte.   Et pourtant.   Il y a ce besoin de se faire secouer. De se faire salir. Ou de salir quelqu’un. L’envie de réveiller ce qui sommeille en nous et parfois tape du poing.   Alors quoi ? Se lancer pour de vrai ? La chair moite, la corde qui brûle, la voix qui ordonne ? Ça fait peur quand on n’a jamais goûté. Trop brutal, trop risqué. Ça casse une vie trop bien tenue.   Et si on commençait autrement ? Avec les mots.   Je parle pas des jolis mots, des phrases polies qu’on écrit au bureau. Mais des mots qui griffent, qui claquent et qui collent. Ces mots qui sentent le foutre et la peur, la honte délicieuse et l’envie de recommencer.   Écrire au lieu de frapper, lire au lieu de se faire attacher. Construire une scène sur une page au lieu d’un lit défait.   Dit comme ça, ça peut paraître tiède. Mais en réalité... Il y a des phrases qui brûlent plus que les cordes. Un ordre froid, sec, envoyé sans emoji, qui vous traverse le corps comme une gifle. Un paragraphe bien senti qui vous ouvre les cuisses sans qu’aucune main ne vous touche.   On peut s’y perdre… sans se mettre en danger. Deux cerveaux, deux sexes qui s’écrivent. Sensations partagées, sévices imaginés. La honte reste virtuelle. Mais l’excitation, elle, est bien réelle.   Dans ce jeu-là, il y a un truc presque plus pervers. C’est lent, et ça oblige à détailler. À s’avouer ce qu’on veut vraiment. À écrire, noir sur blanc, « j’aimerais qu’on me tienne en laisse et qu’on me prive de jouir jusqu’à ce que je supplie ». Et ça, parfois, c’est plus humiliant qu’un genou à terre.   Alors oui, commencer par les mots, c’est un compromis. Mais en soi, c’est aussi un kink. Une faiblesse transformée en force. Ne pas pouvoir posséder l’autre de ses mains… mais l’obliger à s’offrir par sa plume. Ne pas pouvoir articuler des ordres… mais les glisser en silence, avec la certitude qu’ils seront lus, relus, enregistrés.   Est-ce que ça suffit ? Bien sûr que non. Le manque des corps finit par se rappeler, frustration implacable. Mais pour celles et ceux qui brûlent sans oser, c’est peut-être la première marche. Un terrain d’essai, un laboratoire. Un avant-goût qui n’abîme rien, mais qui, dedans, peut tout bouleverser.   Alors vous qui me lisez et qui hésitez, qui imaginez mais vous retenez… Et si vous essayiez ? Avec une phrase, puis une autre. Jusqu’à ce que vos doigts tremblent sur le clavier.   Parce que parfois, la soumission commence par de simples mots tapés en silence.  
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Par : le 03/09/25
Très bientôt… mes tétons seront percés, offerts pour supporter votre laisse et tous vos caprices…Et mon joli capuchon suivra, excité en permanence, orné de sa petite médaille, pour me rappeler à chaque instant que je suis votre petite pute, à jamais soumise, à ma place, entièrement à vous.Marquée de votre empreinte cérébrale, corps et esprit.    Bientôt… votre main ferme serrera la mienne pendant que je me laisse percer pour vous, pour nous, sous votre regard fier et admiratif, humble, offerte, ouverte, comme la petite chienne qui vous appartient. Chaque marque me rappellera mon rang et ma soumission absolue à vous pour toujours.  #texteperso#photodunet
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Par : le 02/09/25
Ce soir, la ballade a commencé quand il faisait nuit noir ,c'est-à-dire, entre les réverbères isolés et les lumiéres des maisons éparses. C'est la campagne, mais ce n'est pas désert pour autant.Marcher plusieurs minutes pour trouver une portion de route où personne ne passe. Malgré l'heure, quelques voitures inopportunes circulaient.Enfin, j'ai trouvé l'endroit apparamment idéal. Enfiler le baillon dans le noir ne fut pas difficile, l'ayant déjà fait auparavant.Ainsi commençait le défi avec les yeux à moitié cachés par la lanière et une bouche totalement coincée; impossible de bouger quoi que ce soit, meme pour ravaler la salive.Je ne me souviens combien de temps j'ai marché; j'avais cherché des endroits où faire mon affaire mais il s'agissait essentiellement des chemins privés (petit rappel : il faisait nuir noir, sans aclairages). Alors, je continuais mon chemin, espérant trouver un renfoncement  ou un sentier discret.Tout à coup ! un chien se met à aboyer à quelques mètres de moi. Sursautant et par réflexe, je me débaillonne en un coup de main. L'ambiance était cassée.Je repartis chez moi en maudissant ce clebs   Article issu du Forum "Défis BDSM" et d'une soirée réelle
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