Catégories
La rubrique "Articles" regroupe vos histoires BDSM, vos confessions érotiques, vos partages d'expériences SM.
Vos publications sur cette sortie de blog collectif peuvent aborder autant les sujets de la soumission, de la domination, du sado-masochisme, de fétichisme, de manière très générale ou en se contentrant très précisément sur certaines des pratiques quu vous connaissez en tant que dominatrice/dominateur ou soumise/soumis. Partager vos récits BDSM, vécus ou fantames est un moyen de partager vos pratiques et envies et à ce titre peut être un excellent moyen de trouver sur le site des partenaires dans vos lecteurs/lectrices.
Nous vous rappelons que les histoires et confessions doivent être des écrits personnels. Il est interdit de copier/coller des articles sur d'autres sites pour se les approprier.
Bonjour à toutes et tous,
Juste pour le plaisir, aujourd'hui je partage avec vous un petit récit érotique - je ne suis pas écrivaine, ce n'est pas parfait - mais j'adore écrire et partager, je ne recherche pas la perfection non plus.
S'il vous plait, je continuerai régulièrement, avec grand plaisir.
Malika entre deux mondes
(1)
Clément était agenouillé entre ses cuisses, son visage enfoui contre elle. Malika s’abandonnait contre l’oreiller, les jambes légèrement tremblantes sous la langue douce et patiente de son compagnon. Il la connaissait bien, il prenait toujours son temps, alternant caresses et coups de langue précis… Mais ce soir encore, ce n’était pas lui qu’elle imaginait.
Elle ferma les yeux, et François apparut.
Elle n’était plus allongée sur le lit ; dans son esprit, il l’avait déjà attrapée, contre un mur, ses poignets bloqués d’une seule main, comme si elle pesait moins que rien pour lui. Son dos heurtait doucement la paroi froide, et il s’était collé à elle, tout son corps pressant le sien avec une assurance brutale mais terriblement excitante.
"Tu es ma femme." Sa voix grave vibrait tout contre son oreille.
Elle voulut protester, juste pour le provoquer, mais il n’attendit pas. Sa bouche dévora son cou, mordillant sa peau comme s’il avait voulu la marquer. Elle sentit son souffle brûlant contre sa gorge et un frisson violent lui traversa l’échine.
Pendant ce temps, Clément continuait de l’embrasser entre ses cuisses, attentif, tendre, doux...parfois plus sauvage. Il l’adorait. Fou amoureux, il essayait de lui faire plaisir. Elle gémit, mais ce gémissement n’était pas pour lui. Dans sa tête, François venait de glisser sa main sous sa robe.
Il n’y alla pas doucement. Ses doigts se faufilèrent entre ses jambes avec une impatience presque possessive, et elle se cambra, prisonnière de son corps, de son désir.
"Tu es à moi, Malika… uniquement à moi."
Il murmurait ces mots contre sa peau, et ses lèvres glissaient jusqu’à la naissance de sa poitrine, sa main frottant contre sa culotte humide, pressant plus fort quand elle tentait de se dérober.
Clément lécha sa vulve, de bas en haut, de haut en bas, avec application. De plus en plus vite. Puis, la bouche plaquée contre son sexe humide, il secoua la tête de droite à gauche, enserrant son bassin dans ses bras, empêchant la belle de fuir sa fougue, comme il savait si bien faire. Malika inspira violemment. Dans son fantasme, François venait de passer deux doigts contre elle, sans la prévenir, sans demander...
Elle mordit l’oreiller pour ne pas gémir trop fort.
Son corps commença à se tendre, un cri à peine étouffé et elle jouit , ses cuisses tremblantes autour du visage de Clément… mais son esprit entièrement occupé par François, qui la plaquait encore contre ce mur imaginaire, un sourire carnassier aux lèvres.
Elle rouvrit les yeux. Clément la regardait, satisfait, persuadé qu’il venait de la combler. Elle lui rendit un sourire tendre. Ils s'embrassèrent.
Mais dans son ventre, la voix de François résonnait encore :
"Tu es ma femme, Malika."
(2)
La soirée :
Le jardin brillait sous les guirlandes lumineuses. Rires, verres qui s’entrechoquent, conversations légères… Malika souriait, jouant son rôle d’hôtesse parfaite aux côtés de Clément.
Mais son regard, malgré elle, dérivait parfois vers François.
Il était là, à quelques mètres, avec une jolie blonde accrochée à son bras. La troisième en deux mois, disait-on. Elle riait beaucoup, se pressait contre lui… Mais lui, comme toujours, restait impassible, son regard parfois fuyant, parfois insistant... et quand il croisait celui de Malika, un frisson lui traversait le ventre.
Elle monta à l’étage, sous prétexte d’aller chercher une bouteille. Le couloir était silencieux… jusqu’à ce qu’un bruit, à peine étouffé, attire son attention. Des gémissements.
Intriguée, elle s’approcha et entrebâilla une porte.
Et là, elle la vit.
La nouvelle copine de François, agenouillée devant deux hommes. Sur la queue de l'un, elle s’appliquait avec un enthousiasme presque démesuré, la bouche pleine, les joues rougies, tandis que l’autre la tenait par les cheveux avec un air satisfait.
Malika resta figée, surprise… et troublée, incapable de détacher ses yeux de la scène.
« Je savais que tu serais ici. »
La voix la fit sursauter.
Elle se retourna brusquement. François était là, appuyé contre le chambranle, ses mains dans les poches, son éternel demi-sourire aux lèvres.
Il entra lentement, sans lui demander la permission, et referma doucement la porte derrière lui. Puis il se plaça derrière elle, tout près, son torse frôlant presque son dos.
« Regarde bien » murmura-t-il.
Elle voulut protester, mais il posa ses mains fermement sur ses hanches, l'enlaça fermement dans ses bras, l’empêchant de s'échapper.
" Regarde, Malika… Elle fait exactement ce que je lui demande. Elle adore ça. »
Le souffle chaud de François effleurait son cou, et un frisson involontaire lui parcourut l’échine.
Elle essaya de se débattre légèrement, mais ses mains se resserrèrent sur elle, possessives, immuables.
« Toi, je ne te partagerai jamais » ajouta-t-il d’une voix plus basse, presque tendre.
Ces mots la figèrent. Elle sentit son cœur battre à tout rompre. Elle tenta vainement de se dégager de ses bras, mais il lui répondit en embrassant fougueusement son cou. Sa bouche s’approcha de son oreille, presque contre sa peau frissonnante. « Toi, Malika… tu es à moi. À moi seul. »
Elle ferma les yeux, tremblante. Devant elle, la coquine gémissait plus fort, avalant avec ferveur les deux hommes. Mais tout son corps réagissait uniquement à François, à son emprise, à cette voix qui la marquait plus profondément que n’importe quelle caresse.
Quand les hommes jouirent sur le visage ravi de la belle, François murmura encore :
« Regarde-la… Elle est heureuse de m’obéir. Tu aimerais qu'elle s'occupe de toi, n'est ce pas ? Bien sûr que tu le veux.. Je sais ce que tu veux Malika... tu es ma femme."
Ses doigts se crispèrent un peu plus sur ses hanches, comme pour sceller sa promesse.
Malika ouvrit les yeux, haletante, incapable de savoir si elle voulait fuir… ou rester prisonnière de ses bras.
Libérée, elle quitta la chambre précipitamment, le cœur battant à tout rompre. Elle descendit dans le jardin, retrouvant l’agitation des conversations et la lumière douce des guirlandes. Clément l’attendait, un peu rouge et déjà bien alcoolisé.
François est redescendu lui aussi, assis plus loin, un verre à la main.
Son regard oppressant la suivait comme une ombre...
Malika sentit une bouffée de rébellion. Elle voulait lui prouver qu’il ne la possédait pas. Qu’elle était déjà prise. Alors, sans prévenir, elle attrapa Clément par le col et l’embrassa fougueusement, un baiser profond, langoureux, presque indécent devant tous les invités.
Clément, surpris, répondit maladroitement, un peu saoul, ses mains se posant sur ses hanches. Il souriait comme un enfant ravi, sans comprendre.
François, lui, ne souriait pas. Ses yeux s’assombrirent, son visage se ferma.
Il se leva tranquillement, s’approcha de Clément avec un faux air détendu et lui resservit un verre bien rempli.
« Tiens, bois encore un peu, ça te fera du bien. »
Clément, hilare, leva son verre en guise de remerciement. Malika, elle, comprit immédiatement : François l’encourageait à boire depuis le début.
Et quand elle croisa son regard, elle sut qu’elle avait dépassé une limite.
Mal à l’aise, Malika s’excusa auprès des invités et monta à l’étage. Elle s’enferma dans la salle de bain, se passa de l’eau froide sur le visage. Son cœur battait trop fort.
Elle y resta longtemps, espérant que la soirée se terminerait, qu’il partirait avant qu’elle ne redescende.
Mais quand elle ouvrit la porte… François était là.
Debout dans le couloir, calme, impassible.
Avant qu’elle ne réagisse, il la saisit brusquement par les bras et la plaqua contre le mur du couloir. Ses lèvres capturèrent les siennes dans un baiser fougueux et vorace, un baiser qui ne lui laissait aucune échappatoire.
Elle tenta de protester, mais il était trop fort. Ses mains glissèrent sur ses hanches, l’écrasant contre lui, la possédant déjà par sa simple emprise.
« Dis-le… » murmura-t-il contre sa bouche, haletant. « Dis-moi que je suis ton homme. »
Elle détourna la tête, haletante.
« Non… » souffla-t-elle, mais sa voix manquait de conviction.
Il se colla davantage contre elle, son souffle brûlant contre son oreille.
« Tu mens, Malika. Ton corps me supplie. »
D’un geste précis, il la fit pivoter et se plaça derrière elle, son torse collé à son dos. Ses mains descendirent lentement le long de ses cuisses, puis il attrapa sa culotte et la fit glisser jusqu’à ses chevilles, sans lui laisser le temps de protester.
Elle se raidit, mais ne bougea pas.
Ses doigts glissèrent entre ses cuisses, explorant sans pudeur, et il émit un petit rire satisfait.
« Humide… tellement humide pour moi. »
Elle ferma les yeux, mordant sa lèvre pour ne pas gémir.
François lui lécha doucement le cou, sa langue chaude traçant des frissons sur sa peau.
Puis, d’une voix tranquille, presque détachée, il dit : « Viens ici. »
La jolie blonde arriva, docile, se mettant à genoux devant eux, le regard brillant d’envie.
François posa une main ferme sur l’épaule de Malika pour la maintenir immobile, tandis que son autre main caressait lentement sa taille.
« Occupe-toi d’elle. » ordonna-t-il à sa servante.
Sans hésiter, la belle soumise approcha son visage entre les cuisses. Malika eut un sursaut, mais François la maintint.
« Ne bouge pas. » murmura-t-il contre son oreille. « Tu es magnifique comme ça. »
La langue experte de la blonde la toucha enfin. Malika se cambra légèrement malgré elle, un gémissement étouffé s’échappant de ses lèvres.
François lui tenait fermement les hanches, son souffle chaud toujours contre sa nuque, l’encourageant d’une voix grave :
« Laisse-toi aller ma reine … C’est pour moi que tu jouis. Seulement pour moi. »
Elle secoua la tête, haletante, mais chaque coup de langue l’emportait un peu plus. Ses jambes tremblaient.
« Dis-le, Malika… Dis-le maintenant. »
Elle résista encore quelques secondes, mais quand l’orgasme la traversa brutalement, elle céda enfin dans un gémissement brisé :« Oui… oui ! Tu es mon homme… »
François sourit contre son cou et resserra son étreinte, murmurant d’un ton satisfait :
« Et tu es ma femme. »
29 vues
2 aime
Top rédacteurs
Sujets tendances