Catégories
La rubrique "Articles" regroupe vos histoires BDSM, vos confessions érotiques, vos partages d'expériences SM.
Vos publications sur cette sortie de blog collectif peuvent aborder autant les sujets de la soumission, de la domination, du sado-masochisme, de fétichisme, de manière très générale ou en se contentrant très précisément sur certaines des pratiques quu vous connaissez en tant que dominatrice/dominateur ou soumise/soumis. Partager vos récits BDSM, vécus ou fantames est un moyen de partager vos pratiques et envies et à ce titre peut être un excellent moyen de trouver sur le site des partenaires dans vos lecteurs/lectrices.
Nous vous rappelons que les histoires et confessions doivent être des écrits personnels. Il est interdit de copier/coller des articles sur d'autres sites pour se les approprier.
Son regard s’ancra immédiatement dans le mien. Je sentis cette chaleur familière se répandre en moi, comme un frisson ancien et pourtant toujours nouveau. Son simple regard est toujours pour moi source d’une domination voulue, un lien invisible qui m’attache à lui avec bonheur.
Il se redressa lentement. Ses mains caressèrent mes cheveux, puis mon visage. Il déposa un dernier baiser sur mes lèvres avant de glisser vers ma cheville. D’un geste sûr, il détacha l’anneau d’acier. J’entendis le cliquetis familier du métal. Sa main resta un instant sur ma peau libérée, la caressant du bout des doigts avant de déposer un baiser sur ma cheville nue.
Il sortit du lit et me releva doucement, me tenant fermement contre lui. Sa chaleur, son odeur, son autorité tranquille… tout cela m’enveloppait. Il me guida jusqu’à la salle de bains, et je me laissai porter, confiante, éveillée de désir. Mon souffle s’emballa légèrement. Mon regard se posa dans le sien, et d’une voix douce, je murmurai :
« Maître… j’ai envie … »
Il n’eut besoin d’aucune autre explication. Un sourire à peine esquissé se dessina sur ses lèvres. Un sourire complice, plein de cette assurance tranquille qu’il savait si bien incarner. Un sourire aussi délicieusement pervers, comme j’aime tant le voir sur son visage. Il m’accompagna vers les toilettes attenantes à la salle de bains. Il ouvrit la porte et me laissa entrer, tout en gardant la porte ouverte et se positionnant à l’entrée. Immédiatement, comme je l’avais appris, je montais sur la cuvette des toilettes y posant mes pieds en lui faisant face. J’écartais les cuisses largement pour lui dévoiler mon intimité. D’une main j’écartais les lèvres de ma chatte qu’il puisse se repaitre de la vision indécente de l’intérieur rosé et humide de ma fleur … et je laissais couler mon nectar doré … La première fois qu’il me l’avait demandé j’avais eu tellement honte … Mais aujourd’hui cet acte d’une totale impudeur, si simple, si cru, mais que notre lien transfigurait en offrande, était devenu pour moi d’une totale évidence. Son regard ne me quittait pas. Il ne m’observait pas… il me contemplait. Il était honoré et fier. Le filet de mon nectar se tarit. Je restais en position. Je savais que je devais attendre la fin de ce rituel. Il s’agenouilla devant moi et passa sa main sur mon intimité humide et souillée, tout le long de ma fente … Je gémis de plaisir en sentant ses doigts massifs écarter avec tendresse et force mes lèvres sur leur passage avant de presser mon clitoris … Il monta sa main à sa bouche et lécha avec gourmandise ses doigts recouverts de ma souillure dorée et de mon jus de chatte … Ses yeux transpiraient de lubricité mais aussi de plaisir … J’en frissonnais …
« Tu as bon goût une fois encore ce matin, ma soumise » murmura-t-il dans un sourire plein d’amour et de vices, tout en me tendant ses doigts pour les lécher. J’ouvris immédiatement ma bouche pour déguster avec lui cette indécente offrande de ma fleur …
Après avoir bien laver sa main de ma langue, il se releva et fit quelques pas en arrière.
« Dois-je te laisser ? » me demanda-t-il.
Si nous sommes adeptes de l’urologie, nous n’avons, ni lui ni moi, aucun penchant pour la scatologie.
« Oui, mon Maitre ». lui dis-je.
« Bien mon cœur. Rejoins-moi ensuite dans la salle de bains » répondit-il et il ferma la porte pour respecter mon intimité.
Lorsque j’arrivais dans la salle de bains, de douces vapeurs y régnaient. Dans la large baignoire d’ivoire une eau tiède s’écoulait déjà, parfumée d’huiles aux notes d’agrumes. Il était là, debout sous le flot brûlant de la douche italienne. Et même si ce n’était pas la première fois, ce matin encore je n’arrivais pas à détourner les yeux. La vapeur s’accrochait au verre, brouillant les contours, mais je distinguais parfaitement la silhouette de mon Maître. L’eau ruisselait le long de son dos, dessinant ses muscles comme une pluie d’argent. Chaque mouvement était lent, délibéré — lorsqu’il passait la main sur sa nuque, lorsqu’il massait ses épaules ou descendait le long de son torse. Il ne se lavait pas… il s’habitait. Il réclamait l’espace, imposait une forme de calme souverain. Même dans cet instant simple et banal, son charisme irradiait.
Je restais là, silencieuse, les bras croisés sur ma poitrine nue. Incapable de respirer autrement qu’en rythme avec lui. Mon ventre se contractait doucement. Ce que je ressentais était difficile à nommer : un mélange de vénération, de désir animal. Et d’une forme d’amour brut, total. Il ne savait pas que je le regardais. Ou peut-être que si. Avec lui, on ne sait jamais vraiment ... Mais ce moment-là, je le gravais comme tant d’autres en moi. Parce que même dans cet acte si banal, il était sublime. Indomptable. À lui seul, il était tout un monde. Mon monde.
Il sentit ma présence. « Viens mon ange » me dit-il.
Lorsque je le rejoignis sous la douche, la douce chaleur de l’eau m’enveloppa d’un frisson instantané. Mais c’est la chaleur de son corps contre le mien qui me fit chavirer. Nos peaux mouillées se collèrent dans un silence brûlant. Il m’attira contre lui. Sa main glissa dans mon dos, puis sur mes hanches. Nos souffles se mêlèrent. Nos regards se croisèrent. Nos sourires se répondirent. Nos lèvres se scellèrent, laissant nos langues se mêler … Et tout devint suspendu. Chaque caresse traduisait une osmose, une symbiose, une complétude, une appartenance mutuelles et totales. Je sentais son désir déjà battre contre mon entrejambes … et ma chatte s’ouvrait déjà … Mais au-delà du plaisir charnel, c’était l’intimité pure, sacrée, qui m’envahissait. J’étais chez moi … là … contre lui.
Il me plaqua doucement contre le carrelage tiède. Ses mains s’ancrèrent sur mes hanches, puis saisirent mes fesses. L’eau ruisselait entre nos corps, comme un voile complice. Sans un mot, il entra en moi d’un seul mouvement. Profond. Précis. Je suffoquais presque. Nos souffles se mêlèrent dans un halètement mutuel, rythmés par le clapotis de l’eau. Il me tenait fermement, me guidant dans une danse lente et brûlante. J’enserrais ses épaules, collant ma tête contre son cou. Chaque poussée de son mandrin dans ma fleur résonnait comme une promesse tenue. Mes fesses claquaient contre le mur à chaque coup de sa queue devenue si dure. Je sentais mes seins gonfler et mes mamelons durcir et s’enfoncer dans son torse. Je ne pensais plus. Je ne respirais que lui. Tout mon corps vibrait au sien — offerte, vivante, infiniment à lui.
Il ne me baisait pas comme j’aimais tant qu’il le fasse … non … il me faisait l’amour … il m’aimait … il me vénérait … il me glorifiait … il m’offrait sa virilité, son désir pour mieux me dire son amour et sa passion …
Dans ces moments-là il a toujours l’élégance, ultime preuve de son amour, de ne pas jouir le premier … Lorsqu’un cri plus strident s’échappa de ma gorge, que mes dents vinrent mordre son épaule et qu’il sentit ma chatte se contracter et mon jus chaud inonder sa virilité turgescente, c’est alors seulement qu’il me transperça d’un dernier coup de queue et qu’il poussa un dernier grognement en déversant son sperme brulant dans mon sexe bouillant …
Nous restâmes quelques instants ainsi, soudés l’un à l’autre. Unis. Ne faisant plus qu’un. Nous embrassant tendrement et doucement.
Il se retira. Il ferma le robinet de la douche. Il me prit par la main et me conduisit vers la baignoire qui était au 2/3 remplie. Il coupa l’arrivée d’eau. Nous y entrâmes ensemble, dans un silence doux. Il s’installa derrière moi et me serra contre son torse. Ses mains commencèrent à me laver avec une éponge naturelle. Lentement, avec une attention presque sacrée. Il traça des cercles sur ma peau. Il me lava les cheveux, massant mon cuir chevelu comme s’il polissait une sculpture vivante. Puis mon dos, mes bras, mes jambes, mes seins, mon sexe … rien n’était oublié.
Quand l’eau commença à tiédir, il me fit me relever et me rinça. Il fit de même. Puis nous sortîmes. Il me tendit une grande serviette et me sécha lui-même, comme on sèche un trésor. Je fis de même pour lui, savourant chaque instant de proximité. Ensuite, il ouvrit un petit pot au couvercle doré : un baume onctueux de chez Molton Brown. L’odeur vive des agrumes nous enveloppa. Il enduisit ses mains et se mit à me masser. Lentement. Profondément. Du cou jusqu’aux chevilles. Insistant avec une tendresse affirmée sur mes hanches, mes fesses, mes seins… et là encore, je sentis ma peau frissonner de gratitude. Il vénérait et sculptait sa princesse …
Il s’attarda longuement sur mes reins et le bas de mon dos, traçant des cercles lents et chauds. Il s’arrêtait parfois comme pour mieux m’écouter respirer. J’étais à lui. Chaque fibre de mon corps vibrait à l’unisson de ses mains.
Puis, sans dire un mot, il ouvrit le tiroir de la commode. Le bruit feutré des objets délicats et précieux que contenait ce tiroir me fit sourire et frémir. Il me demanda doucement :
« Quelle couleur aujourd’hui, ma soumise ? »
« Je comptais mettre ma robe vert émeraude, mon Maître… » lui répondis-je.
Il sourit. Sortit une petite boîte. En l’ouvrant, un bijou intime y brillait doucement : un plug anal serti d’une pierre verte. Il me le montra. Je l’embrassais. Le suçais. L’engouffrant avec gourmandise dans ma bouche. De ses doigts délicats il écarta mes fesses, me fit me pencher et massa tendrement avec le baume mon petit anus encore endolori d’avoir été enfin défloré la veille. Puis avec un soin méticuleux, il m’inséra le plug avec lenteur, ses doigts effleurant mon intimité, éveillant encore davantage mes sens.
Il n’en resta pas là. Il me fit me retourner. Il m’embrassa les seins. Doucement. Longuement. Il prit mes mamelons dans sa bouche, les taquinant de sa langue experte pour mieux les faire se dresser avec insolence. Je gémis de plaisir. Il ouvrit alors une autre boite provenant du tiroir. Et il fixa sur mes tétons deux bijoux légers, en forme de papillons verts, parfaitement assortis. Mon cœur battait fort. Je me sentais parée, ornée, désirée.
Enfin, il me fit m’agenouiller devant lui. Retira mon collier d’acier. Et, avec lenteur, comme dans un rite cérémoniel, il me passa autour du cou un collier plus fin, plus discret. Une chaîne d’or. Une médaille y pendait, élégante, gravée d’une silhouette elle-même agenouillée. L’un de mes colliers de soumise de jour. Au dos de la médaille était inscrit « Fière et heureuse de servir de mon Maitre ». Il me l’avait offert pour notre troisième mois de relation. Et rien que d’y penser, mes yeux se remplirent d’émotion.
Il me releva. Me regarda comme on regarde la femme qu’on aime. Avec respect, passion et infiniment d’amour. Puis il m’embrassa. Longtemps. Ses mains sur mes joues.
« Je te laisse mon cœur, je dois filer au bureau. Passe une belle journée et n’oublie pas ton rendez-vous de 17h00. A ce soir ! Je t’aime ! »
Mon cœur était au bord de l’explosion. Je me sentais belle. Vivante. Avec lui je vivais une r renaissance, une élévation. Soumise certes, mais avant tout Aimée. Et surtout profondément moi. Et profondément sienne.
Illustration: création AI de ma part
11 vues
0 aime
Top rédacteurs
Sujets tendances