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La rubrique "Articles" regroupe vos histoires BDSM, vos confessions érotiques, vos partages d'expériences SM.
Vos publications sur cette sortie de blog collectif peuvent aborder autant les sujets de la soumission, de la domination, du sado-masochisme, de fétichisme, de manière très générale ou en se contentrant très précisément sur certaines des pratiques quu vous connaissez en tant que dominatrice/dominateur ou soumise/soumis. Partager vos récits BDSM, vécus ou fantames est un moyen de partager vos pratiques et envies et à ce titre peut être un excellent moyen de trouver sur le site des partenaires dans vos lecteurs/lectrices.
Nous vous rappelons que les histoires et confessions doivent être des écrits personnels. Il est interdit de copier/coller des articles sur d'autres sites pour se les approprier.
Le bruit sec résonne encore quand la chaleur piquante envahit ma joue. Mon souffle se coupe, mes jambes se dérobent presque. Ce n’est pas seulement la douleur… c’est la vague qui vient derrière.Je sens mon corps se tendre, frissonner puis s’ouvrir. La brûlure devient douce, presque caressante de l’intérieur. Je la garde, je l’absorbe, je m’en nourris.
Sous son regard dur et possessif, je me sens toute petite. Minuscule sous son emprise. Et pourtant… dans ce même instant, il me protège. De tout. Du bruit du monde, des doutes et surtout de moi-même. Ici, il n’y a que lui et ses mains, et ce lien qui nous enferme et nous garde.Cette gifle me lie à lui plus fort que n’importe quelle étreinte. Il dit : tu es à moi, et je dis oui, silencieusement, la tête penchée, offerte pour la prochaine. Prête à recevoir … Et quand il lève à nouveau la main, je le veux. Parce que dans chaque claquement, je disparais un peu plus en lui… et c’est là que je trouve mon plaisir, ma paix… et ma maison.
#texteperso#photodunet#bientot
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Un repas est insipide s’il n’est pas assaisonné d’un brin de folie
- Didier ERASME (humaniste néerlandais)
« Nous les recevons tous les 3 ce soir.
- Ils peuvent enfin ?
- Oui, c’est bon. Ils arrivent vers 19h, comme prévu. »
Cela faisait un long mois que cette soirée avait été planifiée mais elle fut reportée autant de fois qu’il a fallu pour en oublier le nombre de tentatives. Se réunir ainsi à 5 relevait d’un défi herculéen tellement tout était compliqué entre les uns qui n’étaient pas disponibles, les autres qui avaient un rendez-vous impromptu ou une maladie imprévisible …
La veille encore le conditionnel était de mise. Mais ce midi-là, tous les feux étaient au vert.
Il préparait ce projet depuis un moment. Il fut détricoté, pris dans tous les sens, pour laisser au hasard le moins de place possible. Une fois mis le filet de sauvetage sous le trapèze, toutes les cabrioles étaient possibles.
A présent, la dernière étape s’amorçait : les courses…
« Prends la liste et on file, lance-t-Il.
- Attends, elle est toute gribouillée.
- Heuu…. C’est une liste de courses.
- Oui, mais il faut qu’elle soit propre et bien écrite.
- Ben, classe directement les affaires par rayon dans ce cas.
- T’es con
- Non, j’optimise, pas pareil.
- J’ai la liste. Allez dépêche-toi ! Tu traines ! Fait-elle avec une pointe de taquinerie.
- Pas si vite.
- Quoi ?
- Tu ne vas pas partir comme ça. Enfile une robe, celle que tu veux.
- Non, un pantalon suffit.
- Non, c’est une robe.
- Tu te changes
- Non.
- Va te changer !
- Non, je reste en pantalon ! »
S’approchant d’elle, Il agrippe son pantalon pour en défaire le bouton.
« Arrête, tu vas l’abimer !
- MEF, retire-le toi-même alors.
- Pfff
- Sans râler.
- Content ? le dévisagea-t-elle en enfilant la première robe de la pile.
- Ravi ! Mais il y a trop de tissus par ici, en montrant le caleçon.
- Tout ça pour me voir à poil.
- Bien sûr. Mais là, tu es encore habillée. Pour ces beaux jours de Mai, il faut être à ton aise, il fait chaud ! Je pense à ton bien-être.
- Non, tu ne penses qu’à vouloir me baiser.
- Ça revient au même. Il serait fâcheux que j’abime ton caleçon en le perçant avec ma queue.
- Non mais ! Quel prétentieux !
- Non, elle est dure. Pas pareil.
- Non mais, j’hallucine ! s’exclama-t-elle en riant avec Lui. »
Le magasin était suffisamment loin pour passer un moment en voiture. C’est sur cette ligne droite qu’Il glissa Sa main. Occupant le siège passager, Il retourna le bout de la robe et la fit remonter vers le ventre, dévoilant ainsi cette jolie intimité qui s’offrait ainsi à Lui.
« Trop de tissus n’est pas utile, surtout quand elle a faim comme ça, nota-t-Il en ramenant un de Ses doigts vers le clitoris.
- Tss tss ne touche pas.
- Conduis. »
Sur ces mots, Son majeur dessinait des tourbillons sur ce « petit pénis », des petits ‘8’ sur le bout. Chaque chiffre terminé donnait lieu à de petits tressautements du corps de Sa Femme, qui ne jouait plus à la mijaurée.
Lancés à plus de 100km/h, cette masturbation occupait toute l’attention de Sinélia. Son ventre ondula langoureusement. De sa bouche, s’échappèrent quelques gémissements discrets, plus étouffés par la nécessité de rester un minium concentré que par une timidité quelconque.
A mesure que le clitoris gonflait et que son sexe s’humidifiait, le doigt de son Homme dessinait d’autres ‘8’, des ‘O’ majuscules, changeant de sens, jouant avec la pression plus ou moins légère. Le tout, au gré des gémissements d’avantage prononcés dessinant progressivement la voie vers l’extase.
Et la sortie de l’autoroute s’approchait rapidement…
Partagée entre la concentration et ce désir qui montait, elle n’opposait aucune résistance à ce dernier. Son visage affichait des émotions contradictoires, entre continuer à maitriser le volant et se laisser envahir par ces sensations annoncées comme délicieuses. Les yeux aimeraient se fermer pour se délecter du plaisir mais … mais c’était sadiquement interdit. Le corps voudrait se lâcher pour être envahi mais pas question de relâcher les pédales.
Ce doigt, qui n’avait que faire de cette autoroute, ne s’occupait que de la route de l’extase dont il dessinait la voie.
Bientôt, les vannes de plaisir s’ouvrèrent en grand pour que se déversât le torrent de plaisir. Agrippée au volant, son corps tressailla sous les coups de l’orgasme qu’Il venait de lui offrir. La trajectoire resta parfaite, l’attention était maintenue. Un combat interne se joua entre la jouissance et l’absolu nécessité de rester maitre de soi. Un fabuleux mélange d’opposés, un flot de sensations exquises, rester stoïque et jouir.
A mesure que les effets de l’orgasme s’estompèrent, la sortie de l’autoroute se matérialisa enfin. Tout en lui remettant sa robe, Il déposa un baiser sur sa joue devenue rouge.
« Tu es toute mouillée maintenant…
- La faute à qui ? »
Ravi, Il laissa Sa main, affectueusement, sur la jambe.
Le magasin aurait pu être une aire de jeux. Mais ce n’était pas le thème du jour. Plus tôt les courses seraient terminées, plus tôt les choses sérieuses seraient abordées.
Le couple et l’homme célibataire ne se connaissaient pas. De l’échangisme, du trio, du bondage avaient fait naître des liens entre les 2 couples.
En revanche, c’est en croisant, lors d’une soirée, ce jeune homme un peu perdu, timide qu’ils lui avaient proposé de passer à la maison. Pour être plus à l’aise.
Bientôt, les derniers plats furent terminés et prêts pour ce soir. Lorsqu’elle prit le chemin de la chambre pour se reposer, Il l’intercepta.
« Nous n’avons pas fini.
- Je suis fatiguée, je n’ai pas arrêté.
- Dans 1h, tu reviens. Il y a un dernier plat à préparer.
- Lequel ?
- Tu verras.
- Lequel ?
- Tu veux te poser ? Alors, vas-y. On s’en occupera après.
- Mais tu vas me dire ce que c’est ?
- Non, et ça ne sert à rien d’insister. Va te reposer.
- Non, je veux savoir.
- Ça suffit….
- Mais …
- Ça suffit ! Il est 17h30 à ma montre. A 18h30, tu es dans le salon.
- Et si je ne veux pas ?
- Cette question n’existe pas !
- ... »
Seul, Il s’offrit un verre de jus de fruit. C’était vrai qu’ils n’avaient pas arrêté de l’après-midi. Tout était prêt. Cela méritait une pause… Un moment de calme …
Calme… Un terme magique quand il s’agissait de s’évader et de fuir un Quotidien étouffant. Las, Ses journées se suivaient, fades. Il se sentait enfermé dans une prison dorée dans laquelle Son esprit ne pouvait s’évader que par des songes ou des rêves. Sa santé Lui avait joué de mauvais tours. La Vie devait être croquée à pleine dent. En profiter … avant l’arrivée de la prochaine tuile.
18h30. Il s’était assoupi quand elle Le rejoignit.
« Comment va débuter la soirée, lui demanda-t-Il ?
- Je ne sais pas, répondit-elle.
- D’après toi ?
- Je ne sais pas … ils vont arriver, on va manger …
- Voilà. Ils vont arriver, être accueillis, passer la soirée. C’est pour cela que nous sommes ici.
- Il nous reste 1h.
- C’est plus qu’il n’en faut.
- Ha… ?
- Oui, ce ne sont pas des clampins qui vont sonner à la porte. Ils viennent parce que nous les avons invités. A ce titre, ils seront reçus et traités comme il se le doit. Directement dans l’ambiance.
- Hmmm … oui. Et tu veux que je fasse quoi ?
- Reprendre des règles de savoir-vivre et les adapter.
- Parce que tu sais vivre ?
- Ta fessée, tu la veux sur la fesse gauche ou la fesse droite ? »
« Bonsoir Monsieur, bienvenu.
- Bonsoir
- Puis-je vous débarrasser ?
- Heuu, oui, voici, répondit Sylvain en lui donnant sa veste, visiblement surpris de cet accueil.
- Monsieur Mon Epoux vous attend.
- Ha… heu d’accord.
- Je vous invite à me suivre, termina-t-elle. »
Sur ces mots et ne sachant que répondre, Sylvain emboita le pas de cette ravissante hôtesse d’accueil.
« Monsieur, vient d’arriver.
- Je te remercie. Bonsoir Sylvain, sois le bienvenu. Installe-toi et mets-toi à l’aise.
- Je ne m’attendais pas à un tel accueil.
- Ha ? fit-Il avec un sourire satisfait. »
La sonnette retentit à nouveau. Passant devant leur premier invité, elle dévoila ainsi une élégante robe de soirée noire fendue au niveau des jambes. Magnifiquement longues, elles étaient habillées de bas les mettant en valeur jusqu’à la moitié de la cuisse. En relevant un peu le regard, il était aisé de deviner qu’un porte-jarretelle soutenait ce délicat sous-vêtement.
Sur le point d’ouvrir la porte, son dos se découvrit à moitié, nu.
La colonne vertébrale se dessina, telle une ligne qui se prolongeait jusqu’au bombé délicat du bassin. Puis, survolant le bas de la robe, elle finit sa course sur une paire d’escarpins noirs d’une hauteur de talon généreuse.
L’élégance était au rendez-vous, les mystères étaient son compagnon.
« Bonsoir Madame. Bonsoir Monsieur, bienvenus.
- Ha... Bonsoir, répondit Hans, également surpris de cet accueil.
- Bonsoir, comment vas-tu, s’exclama Julie !
- Puis-je vous débarrasser de vos affaires, poursuivit-elle ?
- Ha, heu, oui ! Voici mon manteau, enchaina Julie, toute aussi surprise.
- Monsieur Mon Epoux vous attend. Je vous invite à me suivre.
- Oui ! lança Hans en emboitant le pas, enjoué.
« Madame et Monsieur viennent d’arriver.
- Je te remercie. »
Alors qu’elle s’éloignait, Il les accueilli avec une embrassade et une ferme poignée de main amicale.
« Sympa l’accueil ! s’exclama joyeusement Hans.
- J’en suis ravi, répondit-Il. Madame, Messieurs, prenez place pour l’apéritif ! »
Chacun se dirigea vers un des fauteuils placés en cercle mais Julie s’interrompit, le sourire aux lèvres.
« On joue à la chaise musicale ?
- Non, la dernière place est au centre, pour toi, répondit-Il, amusé. Je suis sûr que tu trouverais le tapis plus confortable que le fauteuil, en le désignant du doigt.
- J’aime la tendresse pour mes fesses.
- Même la tendresse d’une cravache ! s’incrusta Hans de plus en plus ravi.
- Que souhaitez-vous boire, demanda-t-Il ? »
A ces mots, Sinélia se rapprocha du cercle en prenant les commandes de chaque invité. Puis, elle vint vers Lui.
« Prends ce dont il te plait, lui chuchota-t-Il à son oreille.
- Bien, murmura-t-elle en reculant.
Je t’aime, glissa-t-Il aussitôt, toujours dans son oreille.
- C’est moi qui t’aime. »
- Il la regarda, un moment, s’éloigner vers la cuisine, admirant La Beauté de sa Femme et la Chance qu’Il avait d’être le Propriétaire de cette merveilleuse Créature depuis 9 ans.
Quelques longues secondes d’état de félicité passèrent…
Enfin, Sinélia se pencha face à Julie pour lui donner son rafraichissement.
« Madame, vous aviez commandé un Sex on the beach ?
- Ho oui, répondit-elle avec autant d’amusement que de gourmandise. »
Derrière Sinélia, Hans admirait ces fesses moulées dans la longue robe.
« Monsieur, vous aviez commandé un Diabolo menthe ?
- Oui, répondit Sylvain en tendant les mains pour saisir son verre. Merci.
- Je vous en prie. »
Penchée face à lui, sa robe laissait seulement entrevoir une poitrine prometteuse sous ce tissus souple et élégant. En voir davantage était impossible. Visiblement, elle avait reçu des instructions à ce sujet.
Cette fois, c’est Lui qui profita du spectacle prometteur de Son Epouse, vue de dos.
Depuis ses hauts talons, dont Il était friand, jusqu’à son dos courbé, Il se délectait de ce corps dont Il ne se lassait pas d’admirer.
Puis, ce fut au tour de Hans de profiter du décolleté.
« Monsieur, vous aviez commandé un kir framboise ?
- Oui, tout à fait, répondit-il avec la voix hautaine d’un acteur qui ne se prenait pas au sérieux. »
Au tour de Julie d’admirer le moulage agréable que réalisait la robe. Hans tenta de chercher cette poitrine prometteuse mais il n’eut pas plus de succès que les autres invités.
Une fois l’apéritif distribué, elle s’éclipsa dans la cuisine pour en revenir avec un autre plateau. Se présentant face à Lui, à genoux.
« Mon Mari a commandé un punch léger, dit-elle en Lui tendant le verre.
- Oui, je te remercie, dit-Il en lui saisissant délicatement la mâchoire du bas. »
La tirant vers Lui, Il déposa sensuellement Ses lèvres contre les siennes. Petit moment de tendresse, coupée du monde. Les lèvres se caressèrent doucement, cherchant à en saisir davantage de l’autre, qui tentait la même chose. Une petite pointe de langue sa rajouta à cette embrassade mutuelle. Le gout fut exquis, sensuel.
Revenant mentalement avec Ses invités, Il constata avec un certain sourire qu’ils n’avaient pas été les seuls à profiter d’un petit moment : Julie et Hans venaient tout juste de s’éloigner l’un de l’autre. Sylvain feignait d’être occupé avec son verre et Sinélia s’offrit son apéritif.
« Madame, Messieurs, annonça-t-Il en se levant. Je vous souhaite la bienvenue à cette soirée. Santé ! »
Chaque convive se prêta au jeu du toast et profita de ce moment agréable. Sinélia passait autour du cercle, à l’affut du moindre verre vide ou d’autre service qu’elle pourrait apporter.
« Souhaitez-vous que je vous débarrasse, demanda-t-elle en se penchant devant Hans. »
- Oui, j’en voudrais un autre, répondit-il, le regard fixé sur le décolleté.
- Des cocktails de jus de fruits vont sont proposés.
- Je ne sais pas, quel est le meilleur ?
- Un Dream Baby, par exemple ?
- Il y a quoi dedans ?
- Monsieur pourra savourer un mélange de framboise, d’orange et de citron vert.
- Avec des glaçons ?
- Bien entendu.
- Je prends, mais sans framboise, continua Hans, le regard toujours rivé sur le décolleté. »
« Est-ce que Madame souhaiterait prendre une nouvelle commande, demanda-t-elle penchée devant Julie.
- Non, ça ira en lui donnant son verre sans attendre. »
Sylvain ne jouera pas non plus la montre.
Le Maitre des Lieux continuant à déguster son punch, Hans attendait patiemment son nouveau verre avec l’espoir de fouiller à nouveau de regard le décolleté.
« Sinélia, tu as des choses à faire. »
Cet ordre impromptu torpilla net les projets de Hans ; le verre lui ayant été donné dans la manière la plus basique qu’il soit. Son mélange de jus de fruits devint aussitôt sans intérêt et fade à boire…
S’exécutant, elle s’éloigna, non sans sensualité, dans une pièce laissant admirer sa sensuelle démarche du haut de ses talons.
Elle réapparut, vêtue d’une jupe et d’un top, les 2 en cuir. Une autre façon de mettre son corps en valeur. Un moulant différent, mais tout aussi agréable à regarder.
« Tu es sexy à point. Maintenant, fais-toi désirer. Ça ne bande pas assez, ici, lui ordonna-t-Il dans son oreille.
- Bien.
- Fais ta salope et nous mangerons après.
- Ils doivent me baiser ?
-Non, chauffe-les tous. Ils ne te prendront pas tout de suite.
- Ils vont manger sur la béquille.
- Ce n’est pas ton souci. »
Voyant son regard hésitant, Il lui murmura.
« Mets-toi devant Hans et dis-lui que tu as reçu l’ordre de te mettre à sa disposition.
- Je n’aurai pas le temps qu’il va me sauter dessus.
- Fais ce que je te dis.
- Bien. »
Se plaçant devant Hans, main dans le dos.
« J’ai reçu l’ordre de me mettre à votre disposition.
- Ha ? »
Hésitant un moment, une voix raisonna.
« Mets-toi à 4 pattes, présente ton cul. »
Ce cuir dessinait de magnifiques courbes que Hans savourait à son aise. Mais n’avait-il pas fini que l’ordre d’aller au-devant de Julie tomba.
« Tu as toujours l’ordre de te mettre à disposition ?
- Oui, Madame.
- Mets-toi à genoux et lève ton haut. Je veux voir tes seins.
- Bien Madame. »
Obéissant, elle laissa ainsi apparaître sa poitrine généreuse, restée mystérieuse jusqu’alors. Julie obtint ainsi la primeur de la gouter du bout de ses doigts. En les pinçant légèrement, les tétons durcirent.
« Est-ce qu’ils vous plaisent, Lui demanda à Julie ?
- Oui, ils sont mignons.
- Vous pouvez les gouter davantage, c’est la suite de votre apéritif. »
Julie Le remercia, heureuse de pouvoir jouer de ce corps.
Sinélia ne bougeait pas. Seins offerts à ces doigts fins et délicats, de légers murmures s’échappèrent de ses lèvres légèrement ouvertes. Ses yeux regardaient … regardaient cette personne qui avait l’autorisation de la toucher
Alors, elle se laissait faire, offerte à cette Dame privilégiée, fière de montrer sa docilité à Son Homme et de lui donner également ce spectacle qu’Il appréciait.
Julie continua de jouer avec ces tétons devenus durs et rougissant de plaisir. Le sein se raffermissant légèrement.
Après les doigts, ce fut au tour de la langue de parcourir ce petit piton, partant de la base et remontant sur le dessus. Puis, elle l’engloba totalement avant de l’offrir à sa bouche.
Un frisson l’envahit quand Julie l’aspira. Puis, elle le tira avec ses dents, le relâcha et revint à la charge pour l’aspirer de nouveau.
A mesure que cette langue l’agaçait, son corps semblait s’envoler à mesure que de petits spasmes accompagnés de gémissements apparaissaient.
Autour, l’assemblée masculine ne perdit pas une miette de ce spectacle lesbien. Un mélange de douceur et d’un quelque chose que seules les femmes pouvaient offrir à l’excitation grandissante de ces messieurs.
Hans s’approcha alors, tentant d’effacer sa frustration précédente. Mais elle avait reçu des consignes : à disposition de Julie et de personnes d’autres. Tant pis s’ils avaient la gaule.
« Va voir notre ami Sylvain, à présent »
Les yeux de Hans s’écarquillèrent aussitôt. Elle lui filait encore entre les doigts au profit de ce jeunot. Résigné, il se rassit, attendant patiemment son heure…. Bon … Le Maitre des Lieux, c’est Lui.
Sylvain fut, un peu plus gêné. Tout jeune dans ce genre de pratiques, il ne savait pas comment se comporter et se crispait. La prendre directement comme une chienne ou délicatement comme le fit Julie ? Ou attendre les ordres du Maitre des Lieux ? Elle s’approchait de lui à 4 pattes … Garder les jambes écartées ? Fermées pour l’accueillir ? Que faire ? Et il était devant Lui … Il le regardait, l’observait ! Il sentit son visage rougir, mélange de d’excitation et de honte d’indécision.
Tout en restant à genoux, elle posa une main sur sa poitrine et lui chuchota :
« Détendez-vous et respirez calmement
- …
- Relaxez-vous, laissez-vous faire. »
A ces mots, ces mains descendirent vers l’entre-jambe de Sylvain qu’elle massa délicatement. Mais c’est avec moins de délicatesse qu’elle repoussa une paire de mains rejoindre la sienne. Seuls des doigts experts comme les siens furent autorisés à produire ce plaisir pour lequel elle était dressée. Elle exécuta ainsi l’ordre qu’elle avait reçu : chauffer les invités. Mais en y rajoutant sa touche personnelle.
Une bosse dure gonfla sous le pantalon, trahison d’une excitation de plus en plus pressante.
Que faire ? Se laisser faire… C’était agréable ; mais ce fut terrible de ne pouvoir rien faire d’autres alors que l’envie de lui prendre la tête montait en flèche. Une petite voix lui murmura clairement que la 2e option n’aurait pas été l’idée du siècle.
Alors, Sylvain se laissait faire, laissant une bouche délicieuse s’occuper délicatement de son sexe.
Il ne remarquait pas les yeux dépités de Hans qui le regardait avec envie. « Profite qu’on s’occupe de toi !! Profite qu’on te branle, au lieu de te faire des nœuds au cerveau. Tu ne sais vraiment pas ce qui est bon. P’tit con ! »
Julie observait, non sans plaisir, cette douce torture infligée à Sylvain. Ce côté sadique d’une soumise l’attirait pleinement. Ne pas pouvoir toucher. Tout le monde obéissait à une seule personne. Même cet invité fut encore plus soumis que ne l’était cette soumise. Elle aurait pu en faire autant avec son propre homme mais il ne prenait rien au sérieux et l’aurait envoyé paître si elle avait tenté quoi que ce soit dans ce domaine. Pourtant, elle y ressentait quelque chose. Une chose qui la faisait vibrer. Une chose qui ne la laissait pas indifférente...
Sylvain allait exploser. Ce fut peut-être cela qui l’amusait le plus à cet instant.
« Suffit, passons à table ! »
- Est-ce que cela vous a plus, demanda-t-elle à Sylvain ?
- Heu… oui, bien sûr, oui, balbutia-il. »
Comment déstabiliser le soi-disant ‘sexe fort’, songeait- Julie, finalement très amusée.
Tirant une des chaises de la table du salon, Sinélia invita Julie à s’installer. Très enjouée de cette ambiance pleine de promesses, un large sourire la remercia.
« Monsieur, je vous invite à vous installer », fit-elle à destination de Hans qui était déjà sur le point de s’asseoir. L’absence de tout signe de politesse de sa part ne passa pas inaperçu aux yeux du Maitre des Lieux…
« Monsieur, je vous invite à vous installer », dit-t-elle à Sylvain, se remettant de ses émotions.
- Oui, j’arrive… Merci …
- Puis-je Vous inviter à Vous installer, demanda-t-elle au Maitre des Lieux ?
- Avec plaisir, répondit-Il. Tu peux commencer le service.
A ces mots, elle prit une bouteille de jus de raisin et en proposa à chaque convive. En commençant par Julie, elle fit le service comme si c’était du vin.
Quand le pichet arriva en face de Hans, celui-ci n’avait toujours pas apprécié d’avoir été mis sur la touche. Faisant mine de jouer le jeu, la tension des traits de son visage ne mentaient pas.
« Votre boisson vous parait acide, Hans ?
- Non, du tout, tout va bien.
- Vous paraissez tendu.
- Il se fait faim, répondit-il en forçant une fausse jovialité.
- Allons, allons… Sinélia va vous donner ce qu’il faut le temps que votre repas arrive, répondit-Il en faisant un signe. Julie avait tôt fait de remarquer qu’il s’agissait d’un piège. L’impatience de la curiosité la gagnait.
Sinélia se mit à genoux ainsi à côté de lui, à la distance d’un bras.
« Monsieur, j’ai reçu ordre de vous faire patienter. »
Hans se retourna face à elle, excité de la suite.
Tirant son haut, elle dévoila une partie de son sein qu’elle tenta, sans effort, de lécher. Puis, elle le remit à sa place aussitôt, caché.
« J’espère que j’ai répondu aux attentes de Monsieur, fit-elle en se remettant debout. »
Julie jubilait en voyant Hans à 2 doigts de lâcher une injure de frustration et se retint de rire. Décidemment, la soirée se présentait encore mieux que prévue.
Sylvain restait silencieux. Mi-amusé, mi-averti qu’il n’y avait rien à faire d’autres, rien faire d’autres que d’obéir, comme elle, s’il voulait participer pleinement à la soirée.
D’un clin d’œil, Il la félicita de son numéro pour recadrer cet impétueux Hans.
Sinélia revint avec le premier plat.
Tout en respectant les traditions de savoir-vivre, Julie fut la première servie, accompagnée d’un « Madame » protocolaire.
Puis, les 2 hommes eurent le leur.
Enfin, son assiette fut déposée devant Lui, accompagnée d’un « J’espère qu’il Vous plaira. »
- Je n’en doute pas, répondit-Il. »
A peine eut-elle tourné le dos qu’Il lui décocha une magnifique claque dont le bruit emplit la pièce.
« Je te remercie pour ce service, il est impeccable, lança-t-Il, fier de son geste.
- Je vous en prie, répondit-elle avec le sourire crispé des gens qui viennent de gagner une main imprimée sur la fesse.
- Tu as une drôle de façon de remercier ta femme, lâcha Hans.
- Je remercie Ma Servante, répondit-Il avec fierté.
- Elle va boiter quand elle va revenir, ta servante.
- Vraiment ?
- Attends, tu as vu ce que tu lui as mis ? Elle va avoir le cul rouge !
- Et ?
- Elle va pas marcher correctement, ni s’asseoir, cracha-t-il, satisfait d’avoir lâcher un peu de se rancœur.
- Ma Servante se débrouille très bien. Tu en doutes ? Reviens ! »
Obéissant docilement, elle fit demi-tour.
« Alors, Elle boite ?
- Non, mais …
- Je vois…, en la renvoyant à la cuisine. Ce que je vois, c’est une démarche fluide, très à l’aise. Rien de moins. Même avec des hauts talons ; personne n’en fait autant. Même pas toi. »
Ce pic ferma le clapet à Hans, abandonnant aussitôt la discussion par KO. Sylvain remarqua le large sourire de Julie et son geste discret, mais tellement clair, du couperet qui tombait….
Peu de temps après, Il la rejoignit dans la cuisine. Elle était en train de manger le même menu mais le thème de la soirée voulait qu’elle ne fût pas assise à la table des convives.
Il dessina sur sa joue, une sortie de clef de Sol.
« Comment ça va ?
- Ta claque m’a démonté la fesse.
- Tu n’exagères pas un peu ? »
Elle lui répondit par un sourire amusé. Maso, la douleur était son plaisir.
« Tu es une vraie salope, tu as vu dans quel état tu as mis Hans ? Il était rouge de rage, la félicita-t-Il. Je n’en demandais pas tant. Il est chaud bouillant maintenant !
- Oui, ça lui apprendra à faire le malin. Tu sais qu’on peut le torturer jusqu’à la fin comme ça.
- On verra. Pour le moment, tout se passe bien.
- Oui, ça va.
- Finis tranquillement ton repas, termina-t-Il en dessinant à nouveau sur sa joue.
« Je me suis régalée, s’exclama Julie. C’est Votre Epouse qui a cuisiné ?
- Oui, elle maitrise. »
En revenant, elle débarrassa silencieusement Julie puis Hans, muté dans un silence lourd, et enfin Sylvain qui se demandait comment va se passer la suite.
Son Mari aura été débarrassé en dernier. Sur la pile des assiettes, Il déposa son verre rempli d’eau et lui asséna une autre fessée au moment où elle repartait.
« L’eau a coulé… Fais le tour de nos invités qui te puniront chacun d’une fessée. A chaque fois que de l’eau coulera, tu referas un tour ».
Silencieusement et avec le visage forcé de rester de marbre, elle s’approcha de Sylvain qui n’osa lui donner la claque demandée. Elle fut déjà trop loin, s’approchant déjà de Hans, quand il se décida enfin à la lui donner.
Hans ne se fit pas prier pour claquer ce fessier qu’il espérait toujours prendre. Peine perdue, l’eau ne déborda pas.
Julie n’eut pas plus de succès et Silénia disparut dans la cuisine.
« Sylvain, t’as un cul offert et tu le rates, s’exclama Hans !?
- Heuu …
- Pffff ! »
Julie était satisfaite des déboires que subissaient Hans. Le cas avec Sylvain ne la laissait pas indifférente non plus. En particulier, quand Sinélia s’occupait de lui. Serait-elle aussi à l’aise pour s’occuper ainsi d’un homme de la sorte ? Cela aurait fait partie de son tempérament.
Rien n’aurait été choquant.
Il y aurait une personnalité en elle qui ne demandait qu’à s’exprimer.
Peut-être oserait-elle ce soir ? Un petit coup de pouce pour forcer le destin ?
Revenant de la cuisine, Sinélia déposa devant elle une part de charlotte aux fraises nappée de coulis de myrtilles.
« Bonne dégustation, Madame. »
Ce choix de dessert n’était pas anodin. Si le pâtissier connaissait la symbolique, il eut bien compris à qui ce gâteau était offert.
Sinélia se dirigea vers Hans, déridé à la vue de cet entremet.
« Bonne dégustation, Monsieur. »
- Le meilleur moment ! »
Personne n’y prêta attention.
Puis, vint le tour du Maitre des Lieux.
« Bonne dégustation. J’espère qu’il Vous plaira.
- Les couleurs sont respectées, tout est là. Tu as mérité ta récompense. »
A ces mots, Il se leva et l’entraina vers une autre pièce dans laquelle ils s’absentèrent un moment.
« Ils vont baiser ? demanda Hans sarcastique.
- Bien sûr, répondit moqueuse Julie. Ce serait certainement ta récompense aussi si tu ne faisais ton casse-couille.
- Ca n’empêche pas.
- Si : tu te prends pour Dieu le Père alors que tu n’as pas un brin d’imagination.
- Ta gueule !
- La tienne, tais-toi maintenant.
- Tu n’as pas ….
- Silence ! »
Hans se refrogna sans rien dire, vaincu par cet échange perdu d’avance.
Sylvain fit comme s’il n’avait rien vu : la messe fut dite concernant le rôle de chacun dans ce couple.
C’est quand ils revinrent qu’elle remercia son Homme devant tout le monde. Puis, chacun fit honneur au gâteau.
Hans imagina qu’elle Lui en a certainement taillé une belle pour qu’elle Le remercie ainsi. A la fin de la soirée, il serait le seul connard à revenir la béquille raide.
Sur la table, Il déposa un plateau sur lequel Il déposa tous les verres à eau se trouvant sur la table… après les avoir remplis.
« Sinélia, débarrasse les verres. »
Plateau chargé en main, elle fit quelques pas en direction de la cuisine lorsqu’elle fut interrompue.
« Reviens, il en manque un, dit-Il après avoir rempli un autre verre.
- Oui. »
Puis, elle repartit de nouveau mais sa démarche fut à nouveau perturbée.
« Reviens, tu en as encore oublié un, dit-Il après avoir rempli un autre verre. »
S’exécutant, elle prit le verre d’une main qu’elle déposa sur le plateau.
Elle n’avait pas encore atteint la cuisine qu'une sorte d'éclair lui parcourut le corps.
Sans réelle conviction, elle reprit sa marche mais fut tout de suite arrêtée.
« Le plateau se tient à une seule main. Pas 2. Reviens à table et repart. »
Obéissante, elle revint et le Maitre des Lieux déposa un autre verre rempli à ras sur le plateau.
Satisfait, Il la laissa repartir.
Elle ne fit que quelques pas avant de tressaillir.
« Reviens ici, commanda-t-Il. »
La voyant s’approcher, Julie se rassit confortablement sur sa chaise, convaincue que ce jeu durerait encore un moment. Elle avait deviné ce qu’il se passait.
« Regarde, en montrant du doigt : de l’eau a coulé. Pose le plateau là et va te mettre à disposition de Madame pour punition.
- Bien. »
Julie se tourna alors sur sa chaise.
« Mets-toi à genoux et dégage tes seins. »
Yeux baissés, Sinélia souleva son haut. Julie saisit du bout des doigts ses tétons qu’elle pinça violemment, d’un coup sec. Un petit gémissement sortit de sa bouche.
« C’est bon, tu peux reprendre le plateau, ordonna-t-Il. »
C’est en le saisissant qu’elle constata la présence d’un verre supplémentaire. Si elle les avait comptés, il y en aurait trop pour le nombre de personne assises autour de cette table.
En revanche, les traces de débordement avaient disparu…
A peine fut-elle repartie que son corps tressailla à nouveau. Pas de rappel.
Elle continua alors son chemin avec ces sensations de plus en plus déstabilisantes.
« Hans, va voir si de l’eau a coulé. Sinélia, arrête-toi. »
Trop content de recevoir cet ordre, il s’empressa de contenter le Maitre des Lieux espérant enfin sa récompense. Mais le plateau était désespérément sec et Hans regagna sa place.
« La gauche ou la droite, Sylvain ?
- De quoi ?
- La gauche ou la droite ?
- Je ne sais pas.
- ...
- La gauche ! »
Sinélia offrit ainsi ses fesses à Sylvain, debout, plateau au-dessus d’une main. De l’autre, elle souleva sa jupe.
Rougissant légèrement, Sylvain donna une claque qui l’ébranla à peine. Mais quelques gouttes débordèrent d’un verre rempli à ras bord.
« Pose tout ça et passe sous la table, ordonna-t-Il. »
Sans mot dire, Sénilia se cacha docilement sous la nappe.
Hans se rassit, le sourire revenu aux lèvres
« Pourquoi es-tu sous la table ?
- Monsieur m’a donné une fessée et de l’eau a débordé.
- Pour ta punition, va t’occuper de Monsieur. »
Sylvain esquissa un large sourire, surpris de la tournure des événements en sa faveur.
Celui de Hans disparut.
Il suffisait de lire son visage pour connaitre le déroulé.
Tout d’abord, les yeux furent grands ouverts, les lèvres crispées. Mais rapidement, il se détendit, le regard se dirigeant vers la porte du Paradis sur Terre.
Transporté par ce Voyage, le Plaisir prenant le dessus, une de ses mains descendit sous la nappe.
« Pas les mains ! »
Repris aussi sec, Sylvain replongea aussitôt dans son voyage, obéissant strictement au Maitre des Lieux pour profiter pleinement de ce moment.
« Ca suffit. »
Sylvain redescendit doucement avec un mélange de béatitude et de « reviens-y ». Mais heureux de ce moment privilégié.
Sans émotion apparente, elle refit surface et reprit à nouveau le plateau dont le poids se faisait sentir. En plus, un autre verre avait encore été rajouté… Au moment où elle repartit, sa respiration s’accéléra brusquement.
Julie avait remarqué la télécommande qu’Il actionnait pour faire vibrer ce délicieux œuf, enfoui en Sinélia. Le jeu n’était pas prêt de s’arrêter.
Malgré cette éruption de sensations, elle continuait son chemin, stoïquement, vers la cuisine.
Soudain, un puissant tressaillement déstabilisa sa main et nombre de verre débordèrent. Elle resta un moment immobile avant d’être rappelée.
« Notre ami Hans va s’occuper de ton cas. »
Il n’en fallait pas plus pour que son visage s’illumina. La récompense ! Enfin !!
Il s’installa sur sa chaise, son trône, à l’image du roi tout-puissant sur le point d’asseoir son autorité et son sadisme à toute l’assemblée, fusse-t-elle composée de gueux ou de rois également. « Tu vas crier ma belle, tu vas sentir qui est Hans ! »
« Donne le plateau à Hans pour qu’il contrôle. Il y a de l’eau dedans ? Il y en a qui ont débordé du verre ? Merci Hans … Mets-toi à genoux devant lui et dis-lui que tu es une mauvaise fille méritant d’être punie. »
A genoux devant ce roi les yeux pétillants, elle récita sans sourciller l’ordre.
« Hans, êtes-vous d’accord pour qu’elle soit punie ? »
- Oui, bien sûr !
- Bien, essuyez l’eau qui a coulé pour qu’il n’y ait plus de traces … Voilà … et rendez-lui son plateau… Bien. Tu vas arriver à débarrasser la table de tous ces verres ? Dépêche-toi !
- Mais elle devait être punie !
- Oui, je vous ai demandé si elle le méritait. Vous m’avez répondu que oui.
- Je devais m’occuper de son cas !
- Bien sûr. Vous l’avez fait en jugeant si elle devait être punie ou pas. C’est donc mission accomplie, dit-Il satisfait. »
Hans n’ira pas plus loin. « S’il y en avait bien un qui se fait baiser depuis le début, et copieusement, c’est moi ! maugrée-t-il ». Interdit de râler, de geindre, de rire ou de pleurer.
Pendant qu’il tentait de contenir sa frustration et la honte d’être mené ainsi par le bout du nez, Julie réussit à contenir un rire qui passait par un sourire aussi large que radieux.
Comme elle s’y attendait, l’œuf se remit à vibrer, éjectant des gerbes de plaisir partout. Son sexe, mouillé, devint affamé. Sinélia avait anticipé le coup et aucun verre ne déborda et jeta un oeil vers la table.
Des yeux plein de fierté, Il la félicita.
« Pas un verre n’a bougé. C’est bien … fini les gages. Termine de débarrasser mais ne fais pas exprès de tout renverser.
- Oui, trahissant une légère déception. » Elle y avait pris gout à ce jeu… et, surtout, le feu commençait à l’envahir.
Quand elle revint pour embarquer les dernières affaires de la table, elle releva que le Maitre des Lieux avait installé une autre chaise, à Sa gauche.
C’était pour sa part de gâteau.
Elle le dégusta à genoux, le dessert posé sur l’assise. Une main très connue Lui caressait la tête
« Merci, dit-elle affectueusement.
- Ton service a été parfait. Je pense que tous nos invités ont été satisfaits, dit-Il en s’adressant à l’assemblée. Madame est aux anges, Sylvain est heureux et détendu et Hans est à l’aise comme chez lui. »
Ce dernier lui répondit par le plus beau des faux-cul de sourire. Il se doutait bien que son équivalent verbal aurait été un « allez-vous faire mettre » mais ce jeu improvisé Lui plaisait particulièrement. Julie était de son côté et il n’aurait pas fallu grand-chose pour qu’elle prît le relais. « Encore un peu et tu vas y arriver, à le mettre à tes pieds ».
Hans était un ami de confiance. Mais sa prétention et sa vanité étaient insupportables au plus haut point.
Sylvain vint tout juste de finir son dessert qu’Il lui demanda.
« Etes-vous plus détendu ?
- Oui, ça va bien, répondit-il enjoué.
- Cette soirée vous plait-elle ?
- Oui, je suis ravi d’être ici et …
- Et ?
- Non, rien, je suis content d’être parmi vous.
- Et vous Hans, partagez-vous le même sentiment ? enfonçant encore le clou.
- Absolument ! avec le même sourire dont la traduction ne laissait aucun doute quant à la qualité du langage.
- Alors, tout va bien. »
Sans regarder le mélange de dépit et de colère noircissant ses yeux, Il se tourna enfin vers Julie.
« Madame, profitez-vous pleinement de cette soirée ?
- Oui, Monsieur. Plus que Vous ne le pensez.
- J’en suis ravi, termina-t-Il avec un clin d’œil complice. »
L’entremet que Sinélia avait préparé elle-même était appétissant. Mais à ce moment, la cuillère ne put monter jusqu’à la bouche.
La main du Maitre des Lieux avait quelque chose de magique, apaisant. Elle effaçait les douleurs de la journée, calmait un esprit en surchauffe, attirait les beaux rêves.
Sinélia se laissait aller, emportée par cette caresse. Cette Main affectueuse la maintenait tendrement à genoux. Un ordre implicite plus puissamment exprimé qu’à la voix car O combien chargé en symbolique.
Tenue ainsi immobile, elle ne bougeait pas, enchainée par le simple contact de cette Paume mais tellement libre à la fois !
Cette Paume …
La douceur de ce toucher contrastait tellement avec la poigne dans laquelle elle était maintenue. Se laissant emporter, fermant les yeux, sa tête balançait légèrement pour suivre les mouvements de cette Main comme une chate recherchant les gratouillis tant attendus.
Une incroyable tendresse était partagée.
Abandonnée à cette Caresse, elle marquait sa totale appartenance, Propriété absolu de cet Homme au-dessus d’elle.
Le temps passait, presque interminable, dans cette bulle, coupée du monde.
La symbolique suffisait.
« Messieurs, Madame, si vous voulez bien passer dans le salon. Le digestif va vous être servi. »
- C’est votre première soirée privée ? demanda Julie à Sylvain.
- Oui, j’avais fait une sortie en club où j’avais rencontré Monsieur et Madame, mais là…. Tout est nouveau pour moi.
- Il faut vous détendre et profiter.
- Oui, mais je ne sais pas vraiment ce qu’il est possible de faire.
- Monsieur donne les directives comme vous pouvez le voir. Quand vous êtes autorisé à faire quelque chose ou incité, faites-le, justement. La soirée est organisée pour cela.
- Je sais ; je n’ose pas encore.
- S’il vous donne la permission de faire quelque chose, vous aurez tout intérêt à le faire. Sortez de votre coquille.
- J’essaierai, mais je ne voudrais pas lui faire mal comme, par exemple, la fessée.
- Vous n’êtes pas obligé non plus de frapper comme une brute. C’était autorisé et Il n’avait pas dit d’en donner une douce. Vous aviez de la marge.
- Oui… mais …, répond Sylvain, confus. Je suis timide.
- Ça, on l’a tous vu, termina Julie. »
« Madame, Messieurs, je vous invite à vous installer sauf si rester debout est votre kif. La Clairette arrive, annonça-t-Il.
- C’est quoi, demanda Hans.
- Un pétillant qui ressemble au Champagne. Mais moins fort, plus fruité et sans le chichi luxueux qui va avec. Une coupe par personne, expliqua-t-il en ajustant l’éclairage au profit d’une lumière un peu plus tamisée. »
Dans la pénombre, elle apparut, plateau en main.
Cette fois, son corps fut dessiné différemment. Les sous-vêtements, cachés, furent à présent découverts et laissaient présager d’autres formes. Perchée sur ses haut-talons, la démarche était toujours sensuelle, avec un petit quelque chose plus excitant.
C’est en prenant son temps qu’elle se dirigea vers Julie. Elle admirait cette façon de faire. Une légère excitation naissait en elle, ne sachant pas vraiment ce qui la provoquait. Cette soumise, seins et sexe offerts, qui ne sourcillait pas ? Sa démarche vraiment sexy ? Ou quelque chose d’autres ?
Julie prit sa coupe du plateau, mais n’y accorda aucun intérêt. Seul ce corps, en face d’elle l’intéressait.
Hans fit preuve d’un peu plus de courtoisie. Bien qu’impatient, il joua le jeu de l’invité en remerciant la servante. Se tenir à carreau. Ne pas faire de vague. La soirée n’était pas terminée…. Tiens bon !
Puis, ce fut au tour de Sylvain. Pétri dans sa timidité, il préféra regarder sa coupe plutôt que le spectacle qui s’offrait à lui.
Enfin, ce fut au tour du Maitre des Lieux.
Un signe de tête couplé avec un autre de la main suffit pour la mettre à genoux devant Lui.
« Lorsqu’on sert la Clairette, c’est à genoux qu’il faut se présenter devant les invités. Tu es restée debout.
- Pardon, j’avais oublié. »
A ses côtés, une boite noire bien connue avait été sortie. Il en sortit 2 pinces à seins japonaises.
Sous le regard crispé de Sinélia, Il ouvrit doucement la mâchoire de ce petit instrument de torture qu’Il approcha aussi doucement du téton. Au moment où Il croisa son regard inquiet, la mâchoire se referma, sec.
La douleur se lu aussitôt sur son visage suivi d’un discret regard de pitié. La 2ème pince fut déposée avec la même lenteur sadique. Puis, Il les relia ensemble avec une chainette.
« Reste à genoux, dit-Il. »
Retirant son petit collier rouge et noir de soirée, Il lui en posa un autre : noir, large, grand anneau fixé devant.
L’ambiance venait de changer.
Après avoir une reçu un ordre dans le creux de son oreille, Sinélia se dirigea vers Julie, à 4 pattes.
« Madame, j’ai reçu l’ordre d’être à votre disposition, déclara-t-elle en se mettant à genoux »
Julie décroisa alors ses jambes et la fit approcher d’un signe du doigts. A bonne distance, elle saisit la chainette, la regarda droit dans les yeux. Ces yeux de soumise lui répondirent que, quoi qu’il arriverait, elle lui était offerte… non sans appréhension.
Son visage se crispa sans moufeter quand Julie tira sur cette chainette, joua avec, la balança. Tous ces mouvements, même insignifiants furent transmis tel un courant électrique aux pinces, les transformant en une vive douleur sur les tétons.
Offerte... Ses mains auraient aimé retirer ce qui la torturait ainsi… Rester stoïque malgré ses pinces qui bougeaient de plus en plus... Et cette Dame qui prenait autant de plaisir à la voir souffrir…
Ces pinces… Elles étaient une punition pour elle.
Une femme sadique envers une autre femme ; elle redoutait le résultat d’autant plus qu’il se mélangeait en plus à la subtile perversité féminine.
Cette fois, Julie tira plus fortement sur la chainette, contraignant Sinélia à s’approcher. Jambes ouvertes, jupe remontée et avec une douceur démoniaque, Julie lui présenta son sexe.
Tenant toujours la chainette, Julie entreprit de se caresser juste devant sa soumise du moment.
Excitation… celle-ci montait, atténuant légèrement la douleur, toujours aussi vive aux seins.
« Lèche ! »
Ne pas faire attendre Madame… Ne pas décevoir son Homme… Ne pas résister contre cette envie de lécher cette chatte et de vivre cette soumission sexuelle…
Quelle que soit la raison, elle plaqua sa langue sur ce clitoris déjà gonflé, humide d’excitation.
La respiration de Julie s’accéléra.
Avec ses mains, Sinélia écarta les lèvres et continua à lui donner tout le bien qu’il voulait. Le plaisir grandissant, elle le suçait, l’aspirait. Julie appréciait, gémissait.
Puis, sa bouche descendit vers le sexe de sa tortionnaire, trempé. Au moment où sa langue la pénétra, 2 mains féminines appuyèrent sur sa tête. Libre, la chainette balança mollement, déchargeant à nouveau son lot de douleur via les pinces.
Cette douleur la stimula. Plus de plaisir à donner, c’est moins de douleur ressentie.
Plus aucune limite à sa dévotion, prise en main par Madame. Elle s’appliqua à lui faire l’amour avec sa langue. Se laissant-aller, Julie laissait s’échapper des petits cris au grés du plaisir qui montait.
Elle n’était plus ici….
« Fais-la jouir. Et seulement après, on te retirera les pinces si Madame est satisfaite. »
Obéissant à cet ordre Masculin, elle s’affaira davantage à exciter ce sexe si affamé. Elle plongea ainsi un doigt, puis 2. Julie donna un coup de bassin.
Fouiller cette intimité était tellement facile et jouissif. L’effet sur Madame était tellement fort qu’elle mit toute son énergie pour la combler.
Sans retenue, sans limite. Donner du plaisir, à tout prix. C’est ce dont à quoi elle servait. Madame devait jouir, sinon elle serait déçue. C’était sa motivation première : combler les invités et, surtout, satisfaire son Homme.
Accaparée à doigter Julie et à la lécher, elle ne prêta attention à l’assistance masculine qui l’observait, ravie de ce spectacle, attendant fébrilement leur tour.
Est-ce pour en finir avec ces pinces ou pour contenter Madame au plus vite qu’elle redoubla d’efforts ? Alternant le clitoris et le vagin, sa langue léchait l’ensemble de la vulve, ne s’arrêtant nulle part, insistant partout, parcourant chaque millimètre carré. Ouvrant totalement le sexe de Julie, elle s’offrit une chatte généreuse en jus et chaleur.
A mesure que Julie appuyait sa tête contre son sexe, Silénia s’évertuait à ne laisser aucune zone abandonnée, ne serait-ce qu’une seconde. Mais Madame bougeait de plus en plus ; la poursuivre déchainait davantage les sensations.
Seuls les gémissements de Julie emplirent le salon. Cibles de toutes les attentions, les 2 femmes restèrent enfermées dans leur bulle ; l’une s’approchant du 7e Ciel, l’autre voyageant sur les Collines et les Vallées intimes.
Pas un mot ne couvrait les cris de plaisir, d’un coup, étouffés… et remplacées par plusieurs autres saccadés. Crispée, tétanisée, … L’orgasme captura Julie. Son corps ne lui appartint plus.
Enfin, se détendant lentement, Julie lâcha progressivement la pression sur Sinélia. A mesure que l’atterrissage prit forme, un large sourire de félicité se dessinait sur son visage.
Se détachant du sexe de sa Maitresse d’un moment, Sinélia se tourna vers Lui. Du regard, Il lui signifia la fin de la punition.
Retirer les pinces, c’était provoquer une pire douleur. Aussitôt la mâchoire ouverte, Il aspira son téton meurtri pour atténuer la souffrance. Sa langue apaisante paraissait pourtant insignifiante. Tentant bien de résister, une larme commençait à se former. Bientôt rejointe par une 2ème au moment où l’autre pince fut retirée.
Enfin, petit à petit, les tétons se calmèrent.
« Merci Madame, de m’avoir permis de vous lécher, fit-elle, à genoux, devant Julie.
- Je t’en prie, Ma chérie, répondit-elle. »
Attachant une laisse à Sa chienne, Il la tira vers Hans qui ne se fit pas prier pour se préparer.
« Monsieur, estimez-vous que cette chienne doive encore être punie, Lui demanda-t-Il ?
- Non, bien sûr que non. Elle lui a donné un de ces putains d’orgasme !
- C’est entendu, déclara-t-Il ainsi en se dirigeant vers Sylvain.
Hans regarda, dépité, ce cul s’éloigner...
« Monsieur, J’ai reçu comme ordre d’être à votre disposition, annonça-t-elle à Sylvain.
- Oui, approche, répondit-il sans aucune assurance. »
Sylvain lui caressa les seins mais ceux-ci étaient douloureux. Faisant fi de l’idée qu’il pourrait avoir, elle repoussa ces mains et prit l’initiative d’ouvrir sa braguette.
Aucun contre-ordre. Elle avait le champ libre.
La verge était très raide quand elle fut libérée de ce pantalon trop étroit.
N’osant rien dire, Sylvain la laissait faire et posa une main sur la tête… Elle la repoussa.
Contemplant ce sexe raide, elle le caressa de bas en haut, l’enlaça de sa main et effectua des doux mouvements circulaires. Puis, partant des bourses jusqu’au gland, sa langue la lécha délicatement sur toute la longueur.
A nouveau, Sylvain reposa une main sur sa tête… qu’elle repoussa encore. Un petit regard en direction de Son Homme et elle lécha à nouveau la verge, s’arrêtant sur le gland. Elle le prit en bouche, le suça, descendit sa tête, remonta, redescendit à nouveau, puis remonta délicatement. Exerçant ce va-et-vient tout en douceur, la queue grossit de plus en plus.
Puis, celle-ci disparu totalement dans sa bouche, puis réapparu.
Sylvain venait de découvrir la Gorge Profonde, délicieuse option de la fellation. En en voulant une autre, il appliqua ses mains sur la tête, comme l’avait fait Julie.
Une des mains de Sinélia détenait la base de son sexe pour le masturber ; l’autre était posée sur sa cuisse. Ce n’étaient donc pas elles qui empoignèrent celles de Sylvain.
C’était celles du Maitre des Lieux qui vint les retirer pour les menotter dans le dos.
Entravé, Sylvain en ressentit une paradoxale montée d’excitation, totalement livré à cette bouche qui aspirait, engloutissait sa queue. Le Plaisir montait vite … Lui aussi enfermé dans sa bulle, il ne prêtait pas attention au regard blasé de Hans et à celui, attentif, du Maitre des Lieux.
Julie appréciait ce spectacle. Si Hans était à la place de Sylvain, il serait devenu fou… Plaisante perspective.
Sans prévenir, elle arrêta la fellation et se mit debout. Menotté, il fut commandé à faire de même, se laisser déshabiller, puis s’asseoir à nouveau.
Ses yeux de Sinélia semblèrent le transpercer. Affamés, ils étaient comme le chat prêt à bondir sur sa proie. Puis, elle vint s’empaler sur ce sexe qu’elle avait fort bien préparé.
Tout en se pénétrant, elle fixa à nouveau les yeux de Sylvain tout en caressants ses seins avec une malice certaine. Le dominant totalement, elle remonta, puis redescendit le long de cette queue, implacablement. Défiant cet homme condamné, elle lui fit subir ce supplice de ne pouvoir toucher, caresser ses seins, ce corps, … tous offerts devant son nez.
La frustration l’envahit. Mais le plaisir de cette chaude chatte qu’il baisait malgré lui était plus fort. Il tenta quelques coups de rein mais elle, de sa position, ne lui laissait aucune marge.
Elle dirigeait. Il subissait.
Continuant les va-et-vient, elle adapta le rythme selon son envie.
A mesure que Son bassin ondulait, la respiration de Sylvain s’accélérait pour se bloquer d’un coup violent.
Sans attendre la fin de son orgasme, elle s’extirpa de cette queue dégoulinante et se remit à genoux, face à Lui.
« Tu peux être fière de toi, la félicita-t-Il. »
« Monsieur, je vous remercie de m’avoir permis de prendre du plaisir avec votre queue. »
Encore dans les limbes du 7e Ciel, Sylvain ne percuta pas sur ce petit pic sadique. S’il avait pu prendre la main, il l’aurait su !
" Maintenant, en lui remettant la laisse, nous avons un dernier invité. »
S’approchant de Hans devenu méfiant, celui-ci ne bougea pas d’un iota.
« Ne le regarde pas dans les yeux, dit-Il. On va s’occuper de Toi. »
Ce dernier mot a provoqué un électrochoc chez Hans, une libération tant attendue. Mais n’est-ce pas un autre piège ?
« Mettez-vous à l’aise pendant que Je prépare cette chienne, dit-Il en lui posant un bandeau. Prenez-en soin…. Mais baisez-la bien. Je peux compter sur vous ? »
Toujours méfiant suite aux précédents coups de théâtre malheureux pour lui, il hésita un moment.
« Vous pouvez ! »
2 brins de chanvre furent appliqués sur sa poitrine, encerclèrent son buste et furent tirés vers la nuque. Ses mains disparurent, liées ensemble, derrière le dos tandis que la corde poursuivit sa route à nouveau devant pour emprisonner les seins. Puis, les brins revinrent derrière et, par un subtil cheminement, resserrèrent davantage l’ensemble du cordage.
« Je vous la prépare … »
Le bondage offrit un motif de harnais, emprisonnant totalement les bras. Ce n’était peut-être pas le plus esthétique qu’Il ait déjà fait, mais il avait le mérite d’immobiliser une partie de Sa Chienne.
« Madame, dit-Il à Julie. J’ai encore 2 affaires à préparer. Voulez-vous lui expliquer qu’elle doit se mettre au travail, en montrant du doigt Sinélia ?
- Elle doit le sucer ?
- La base …
- Et vous, déshabillez-vous ! Sinon, Je l’emmène voir ailleurs. »
Hans arracha littéralement ses vêtements. La délivrance ! Enfin !
« Monsieur t’offre une belle queue. Ouvre la bouche ! ordonna Julie.
- Non, pas comme cela. Comme ceci ! »
Empoignant ses cheveux et le cou, Il força la tête de Sinélia au-dessus du sexe de Hans. Puis, d’un coup de pression sur la mâchoire, lui ouvrit la bouche et l’empala aussitôt sur la verge.
L’ambiance venait de changer.
« Si elle ne suce pas assez bien, prenez sa tête et imposez le rythme. Il faut que sa bouche soit bien baisée. Vous comprenez ?
- Oui, répondit Julie, enjouée de ce rôle de Domina qu’elle venait d’avoir. Zélée, elle n’aura pas attendu la période d’observation pour rendre cette fellation brutale, profonde, sans scrupule.
Hans, cette fois, était aux anges.
Après de longues secondes, le Maitre des Lieux revint et saisit sans ménagement les hanches de Sinélia.
« Lâche sa queue et tu reçois à nouveau les pinces japonaises, prévient-Il »
Un sursaut lui traversa le visage à l’énoncé de cette possible punition. Elle s’appliqua à garder la queue en bouche coûte que coûte.
« Sa bouche doit être bien baisée. Hans, j’ai connu mieux ! »
Stimulé par cet ordre, celui-ci augmenta la vitesse de ses coups de rein, accompagnée par Julie, à l’aise dans son rôle.
Ses jambes furent écartées, sans douceur. Une frappe du martinet la contraint à s’ouvrir davantage, puis une autre pour la contraindre à obéir plus rapidement. Une ceinture de cuir s’enroula autour de sa cheville l’emprisonnant, suivi rapidement par son autre cheville.
Impossible de refermer les jambes avec cette barre d’écartement.
Pas question non plus de s’arrêter de sucer. Madame y veillait avec force.
Sylvain regardait la scène, ébahit. Quel contraste avec l’ambiance du repas, gentiment coquine.
Cul offert, la tentation était forte d’en prendre possession, comme Julie, brutalement. Prêt pour le 2nd round, il se lèverait bien pour profiter de cette chatte.
Le clac du fouet raisonna dans toute la pièce, annonçant le retour du Maitre des Lieux.
Mieux valait rester assis.
Un second clac, suivi d’un 3ème, puis encore d’un autre. Le Serpent s’imposa.
Puis, silencieusement, couvert par les bruits de la pipe forcée d’à côté, le Serpent se mit à danser, effleurant les fesses de Sinélia
Il ondulait, gesticulait, passait d’un côté à l’autre, dessinait des traits roses sur la croupe et les jambes. De temps à autre, un clac éclatait dans la pièce, rappelant la toute la puissance du Serpent. Puis, les morsures reprirent.
Les zébrures rouges apparaissaient sur le corp fouetté tel un animal en cours de dressage. Le cuir virevoltant dans les airs aurait été cinglant si une faute avait été commise. Le cracker ne pardonnait pas.
Placé juste en face de sa croupe, Sylvain restait immobile.
Cette femme, Sinélia, élégante dans sa robe de soirée. Elle l’avait accueilli comme un prince avec classe. En cuir, elle avait montré tout le savoir-faire pour donner le plaisir que Julie et lui avait dégusté.
Il avait savouré les lignes de son corps que dessinaient son bassin et le galbe de ses seins. Ce beau corps avait hypnotisé l’assistance. A présent, il était torturé.
Sylvain se remémorait la soirée qui avait débuté par l’élégance et maintenant… cette scène bestiale.
Etait-elle une jument ? Quel animal était-elle ? Quel est cet animal si sauvage ainsi dressé ? Ou quelle horrible faute avait-il commis pour subi pareil traitement ?
Les animaux pouvaient-ils même réaliser des scènes aussi bestiales que celle-ci ?
Etait-ce un être humain dont le corps fut meurtri par le fouet et la dignité – ou la bouche - détruite par cette violente fellation ?
Où fut passé ce corps blanc, immaculé ?
Sa réflexion fut interrompue par un clac différent mais tout aussi violent. Sous les zébrures, naissait une marque, homogène.
Une marque rose dériva sur du rouge clair.
Une marque représentant une main.
Le Maitre des Lieux venait à nouveau de la marquer de Sa Personne.
Tous les cris, gémissements de douleur furent étouffés par le sexe de Hans. Est-ce qu’il s’agissait aussi des cris de plaisir, osa penser Sylvain ? Cette torture durerait-elle encore ? Elle… enfin, si c’est encore cette belle femme, avait du même du mal à respirer. Seul le bon vouloir de Julie le lui permettait si elle tirait les cheveux suffisamment en arrière.
Faisant signe à Julie de faire une pause, Il lâcha : « Petite pute, elle te plait cette queue » ?
- "Oui. Elle … »
Il saisit Lui-même sa tête et l’empala à nouveau sur le sexe de Hans.
« Réponds en continuant de sucer. Ne t’arrête jamais tant que tu ne n’en reçois pas l’ordre ! Compris ? »
Les yeux fermés, elle fit un signe de tête. Etait-ce la peur de la punition ? L’envie de satisfaire son Homme à tout prix ? Les 2 ? Vivre Sa Soumission pleinement ? Profiter de ce Plaisir que seul Son Homme pouvait Lui offrir ? Profiter de ce Plaisir bestial débarrassé de toutes considérations ?
Le plaisir, à l’état brut, nu…
Après avoir étalé un plaid par terre, Il l’interrompit.
« Tu t’es bien occupé de lui ?
- Oui, je l’ai bien sucé et …
- Tu t’es bien occupé de lui ?
- Monsieur est très excité …
- Il est prêt à continuer avec toi ?
- Oui, répondit-elle essoufflée. »
Posant Sa main contre son sexe trempé, Il enfonça 2 puis 3 doigts. Qu’Il retira et renfonça à nouveau, plus profondément. Il la baisa à présent de 4 doigts, la fouillant pour y rentrer progressivement la main. Enfin, Il s’offrit la bouche de Sinélia. La maintenant fermement par les cheveux et le collier, Il ne lui laissa aucune marge. Elle le suçait du mieux qu’elle pouvait.
C’était un Honneur.
Soudain, la pression se relâcha et la barre d’écartement fut détachée par magie.
Hans était déjà couché par terre, sur le dos, sexe dressé tel un pal.
Entravée, elle laissa la main de Son Homme fouiller l’intérieur de Sa chatte et ressortir afin de mouiller le trou voisin.
Puis, son anus fut progressivement empalé sur Hans. A mesure qu’il s’enfonçait, de longs soupirs se diffusaient dans la pièce.
Enfin, elle fut assise sur Hans, tournant le dos à ce dernier.
Sa chatte ainsi offerte, son Homme la pénétra d’un coup. Chaque coup de reins faisait tressaillir son corps.
Son Homme, enfin ! Elle pouvait Le servir de son corps.
Totalement excitée par les sévices précédents, elle se laissa partir, heureuse de l’honneur qu’Il lui faisait. Brutal puis doux, rapide puis lentement, Il jouait des différentes façons pour générer ces arcs électriques de Plaisir.
Malgré les cordes, son corps tressaillait de partout. Elle aurait aimé crier de plaisir, de bonheur. Il était enfin en Elle ! Sa récompense !
« La chienne est aussi à vous, s’adressant à Julie et à Sylvain. »
Ignorant les réactions des 2 invités, Il revint à cette chatte chaude, trempée, affamée.
« Passe-moi le bandeau ! ordonna-t-Il à Sylvain. »
Aveuglée, tous ses sens furent focalisés sur ces 2 queues qui la remplissaient. Elles se battaient chacune dans leur trou pour avoir la meilleure part de plaisir, augmentant de facto le sien.
Mais au moment d’en supplier encore, une chose dure et chaude pénétra sa bouche, profondément, la bâillonnant.
Emportée par les tempêtes de sensations, la fellation qu’elle fit à Sylvain fut encore plus sauvage que tout à l’heure. Chaque coup de rein de l’un ou de l’autre lui donnait l’envie d’en avaler davantage. Pas simple quand 2 étalons la baisaient chacun de leur côté et que le 3e n’était pas dans le rythme. Julie, jouissant de son rôle de Domina, lui reprit fermement la tête afin qu’elle s’applique à sucer.
Le plaisir montait drastiquement lorsque sa bouche fut libérée. A peine eut-elle repris sa respiration, que son visage fut recouvert d’une sensation chaude et humide.
Julie venait de prendre la place de Sylvain pour se faire lécher. Plaquant la tête de Sinélia contre son ventre, elle n’eut de choix que de la pénétrer avec sa langue.
A demi couchée sur le dos, portée par Hans, elle se laisse emporter par tous les flots, ces mains, ces sexes, … Offerte, seins offerts, bouche offerte, trous offerts, corp offert… tout était offert…
Si sa langue n’avait pas été contrainte à lécher Julie, elle aurait lâcher ses cris, ses supplications pour en avoir plus, encore plus fort…
Son esprit fut ailleurs.
Son Homme saisit ses seins violemment à mesure qu’Il la limait. Puis, les doigts remontèrent vers les tétons encore endoloris et les pincèrent, d’un coup, sec !
Un cri de douleur retentit mais aussitôt Julie l’étouffa de sa main.
Et à nouveau, les tétons furent pincés… juste pour le plaisir, pour le plaisir de l’entendre crier.
Le premier à jouir fut Hans, annoncé par un râle assez rauque. Tétanisé, son corps redescendit assez vite après ce puissant orgasme. Le laissant faire, Il continua de baiser Sa chienne tandis que Sylvain chassa Julie de devant la chatte de Sinélia. Frustrée par ce coup d’état sexuel, Julie recula.
D’un signe, Le Maitre des Lieux montra à Sylvain les seins qu’il pouvait utiliser à sa guise pour se soulager à nouveau.
Rapidement, ce fut au tour de Sylvain de jouir. Du peu qu’il lui restait, sa semence gicla sur les tétons et le creux de la poitrine de Sinélia. Puis, il se rassit lourdement pour contempler la fin du spectacle.
Le Maitre des Lieux n’en n’avait pas fini. Il se retira, sortit Sinélia de la queue de Hans et la positionna à genoux. D’un signe, Il invita Julie à redonner son sexe à cette dernière qu’Il finit en levrette.
Saisie par les épaules, les coups de rein furent bien plus violents. Si elle eut le malheur de baisser la tête, Il la rattrapa aussitôt par les cheveux. Julie se débrouillerait pour avoir sa part du gâteau.
Quelques claques données sur le haut des cuisses raisonnèrent et d’un coup...
Sinélia entra en éruption. Une nuée ardente de plaisir dévala tout son corps, emporta tout ce qui pouvait rester d’humain. Aucune main, ni rien, ni ordre ne pouvait faire face à cet orgasme explosif. Tétanisée par la formidable tempête de sensations, son corps était revenu à l’état brut, dépouillé de tout, nu prisonnier d’une formidable étreinte de bonheur.
Elle jouissait de tout ce Plaisir que la Nature pouvait lui donner…
La bâillonnant brutalement de Sa Main, le Corps de Son Homme se crispa violemment, respiration coupée pendant quelques longues secondes. Julie observa la scène, attendant que cet orgasme finnisât d’emporter également le Maitre des Lieux.
Desserrant l’étau qu’Il avait fermé avec Ses bras, Sinélia retrouva à nouveau sa respiration.
Le corp brulant, abusé de partout, meurtri par les morsures du fouet, les claques… Aveuglée, entravée, la bouche ankylosée, les trous travaillés, transpirant de plaisir, elle se laissa aller par terre, sur ce doux plaid, épuisée.
Les invités se remirent de leurs émotions. Seule Julie gardait de l’énergie, toujours partante pour un coup de rein. Tranquillement, elle se caressait, espérant secrètement réveiller le reste d’envie de sexe d’un de ces Messieurs.
Hans semblait avoir encore de la ressource. Sylvain était vide. Peut-être le Maitre des Lieux ?
Non, Hans ferait l’affaire.
Julie s’approcha de son homme, affalé et saisit son membre.
« Elle est à moi ! »
Hans la regarda, médusé. Hein ?
« Quoi, tu n’en peux plus ? Déjà ?
- Attends un peu….
- C’est maintenant ou c’est la diète ! »
Hans n’en revint pas. Déclarant forfait par abandon, il laissa Julie l’avertir qu’elle prendrait les choses en main et qu’il ramasserait.
Sur le premier point, l’avenir dira s’il en avait vraiment compris le sens …
Encore allongée, Sinélia se laissa prendre dans les bras de Son Homme qui la caressait affectueusement.
Les cordes tombèrent tels des spaghettis sur le sol. Le bandeau fut retiré et enfin, elle rouvrit les yeux, fatigués. Voir Son Homme, Celui qui Lui avait permis de Voyager dans ce monde torride de sensations. Un lien indescriptible les reliait dans ce jeu de regard, dans une bulle, coupé du monde. Puis, Il l’allongea sur le canapé.
S’agenouillant à Sa hauteur, Il posa délicatement Sa main contre la sienne ; Celle-là même dont l’empreinte était toujours imprimée sur la fesse. Détachant en même temps le collier, Il déposa un baiser amoureux sur sa bouche. Puis un autre, avec la même tendresse. Et encore un autre plus doux…
Jusqu’à ce qu’Ils se prirent dans les bras, cœur contre cœur, apaisés…
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C’est au niveau du nuage de Oort, à la limite gravitationnelle du système solaire, qu’un corps céleste au comportement étrange fut repéré pour la première fois, avant de disparaître subitement. Il y a dix jours, les capteurs avancés du complexe de défense planétaire ont de nouveau sonné l’alarme, cette fois à proximité de la ceinture de Kuiper, au-delà de l'orbite de Neptune. La trajectoire non-inertielle de cet objet immense ne laisse plus aucun doute : il s’agit d’un vaisseau alien se dirigeant à grande vitesse vers la Terre.
Le vaisseau est entièrement organique, composé de myriades de micro-organismes spécialisés collaborant pour en former la structure, la propulsion, l’armement, ainsi que les fonctions de survie et de navigation. L’extérieur est recouvert d’un bouclier protecteur qui ressemble à une peau. Ce gigantesque vaisseau, vivant et capable de se régénérer, transporte en son sein toute une colonie d’êtres humanoïdes aux yeux rouges - uniquement des mâles, fortement membrés et impatients de délivrer leur semence.
Sur leur planète d’origine, Arnaquodion, une mystérieuse épidémie a décimé une bonne partie des mâles et la totalité des femelles. Pour assurer la survie de l’espèce, leur haut conseil démocratique, composé des « Young Arnaquo-Leaders » formés à Davosion, prit alors la douloureuse décision d’abandonner la planète et de créer un gigantesque bio-vaisseau chargé de transporter les survivants à travers la galaxie, à la recherche d’un peuple dont les femelles seraient génétiquement compatibles.
Avant-hier, protégé par sa peau à l’élasticité capable d’absorber n’importe quel choc, le vaisseau a franchi sans encombre la ceinture d’astéroïdes, entre Mars et Jupiter, et poursuit maintenant sa course folle vers notre planète bleue.
Lorsque le bio-vaisseau atteindra la Terre, les hommes seront réduits en esclavage. Les femmes, transformées en objets de plaisir et de procréation, subiront les pires outrages. Des baisodromes géants, à côté desquels nos vaccinodromes ressembleront à des maisons de poupées, seront érigés sur toute la planète. Les femelles humaines y seront enfermées comme des animaux dans de gigantesques empilements de cages, dont elles seront régulièrement extraites pour être violées et ensemencées à la chaîne par des monstres aux yeux rouges et à la peau couleur cendre.
Par mesure d’urgence, les Young Global Leaders, l’élite de la Suprême Alliance Démocratique, ont été mis en sécurité dans un lieu gardé secret.
Le sujet se termine par une page de publicité. « Restez avec nous - la suite dans quelques instants » clame l’animateur de l’émission « On ne badine pas avec l’info ».
« Oh putain ! Ca flanque la trouille ! », me dis-je. Au pilori, sur scène, devant un parterre de journalistes attendant la conférence de presse de Luke Greenwalker, je dois assister comme tout le monde aux dernières nouvelles diffusées sur écran géant. L’écolo-jedi, qui parcourt le monde à bord de son puissant quadriréacteur pour vanter les bienfaits du pass carbone, se fait attendre. Pour faire patienter, BMF – Best Mind Fucking television – la chaîne numéro un de l’info vraie, est diffusée en direct.
L’émission reprend. « Sir Roger, le prix Nobel de physique qui a émis des doutes sur la réalité de la menace alien, vient d’être interné d’urgence en hôpital psychiatrique », nous rassure un expert. Ouf ! En effet, il faut être fou pour douter de la science officielle, aussi appelée consensus scientifique.
« N’importe quel scientifique digne de ce nom sait que la science ne se questionne pas ! Un vrai scientifique ne doute pas. Mais cela ne me surprend pas qu’au vu de son âge avancé il donne des signes de démence. » ajoute un autre expert, pour enfoncer le clou. Un fact-checker confirme: "j'ai vérifié l'info - elle est donc forcément vraie et Sir Roger n'est qu'un charlatan sénile."
Une menace extraterrestre imminente - c’est donc ce que les équipes d’ingénierie sociale, transférées dans la Lune Jaune de Davos depuis la destruction de la Lune Rouge, ont trouvé de mieux pour expliquer l’étrange absence de l’élite de la Suprême Alliance Démocratique à l’évènement historique que constitue mon exécution publique. Ce narratif a visiblement été transmis en urgence aux journalistes et experts de plateaux, qui se chargent de le relayer comme il se doit.
D’autres experts défilent maintenant sur le plateau de BMF pour informer la population de la nature de la menace et donner leurs recommandations. « Femmes de toutes nations, faites-vous vacciner d’urgence si ce n’est déjà fait. Il reste encore des doses de Spikouze-vax, le vaccin sûr et efficace de la Bill & Alvértos Fucking Corporation. Ce vaccin génétique transformera vos cellules en usines à spikouze, provoquant ainsi la formation continue d’anticorps qui vous protègeront contre les spermatozoïdes aliens. C’est la seule garantie qui existe pour ne pas être fécondées et donner naissance à des monstres aux yeux rouges. Dépêchez-vous ! »
Rien de tel qu’une bonne campagne d’opinion, bien terrifiante, pour écouler à prix d’or les doses restantes.
Il faut une incroyable force de caractère pour ne pas perdre la raison dans un monde devenu fou, gangrené par la corruption et gouverné par ingénierie sociale. Le totalitarisme progressiste qui a maintenant étendu ses tentacules dans tous les esprits est effrayant. Mon Maître me manque terriblement. Sans sa présence rassurante je me demande si j'aurai la force de continuer à résister.
Les experts médicaux laissent maintenant la place aux généraux de plateaux, en uniforme, ornés de leurs médailles. « Grâce à la clairvoyance de nos dirigeants, le complexe de défense planétaire B.I.T.E.S. est maintenant partiellement opérationnel. Notre planète est protégée par les batteries de bites, qui englueront le bio-vaisseau de sperme hypersonique avant qu’il ne puisse atterrir. »
Luke Greenwalker se montre enfin, ce qui met un terme à la diffusion des actualités. Après le traditionnel discours à la gloire du pass carbone, il aborde les menaces imminentes. Quelques mots pour regretter l’absence des Young Leaders à la tribune d’honneur, « mais nous devons mettre notre élite à l’abri de la menace », ajoute-t-il. Le site sur lequel sont dressés les pylônes des suppliciés n’est pas encore protégé par une batterie de bites.
Puis, il tend un bras vengeur dans ma direction, vociférant toute sa haine et me désignant comme une ennemie encore plus dangereuse que les aliens. Il ne fait aucun doute que je suis exposée au pilori, nue, dans cette position humiliante, pour lui servir de faire-valoir. Pour renforcer son effet, il saisit un sabre laser de pacotille, couleur vert pomme - la couleur du camp du bien - et l'agite dans tous les sens avant de me l'enfoncer dans la chatte.
« L’immonde créature que vous voyez là a détruit notre Lune Rouge, elle a attenté à la vie de notre ministre de la Vérité, elle a diffusé des fakes news et enfreint les règles du pass carbone. Mais la Suprême Alliance Démocratique est puissante. Nous sommes le camp du bien. Aujourd’hui cette sorcière est au pilori et dans quelques minutes elle sera hissée sur le pylône pour subir le supplice qu’elle mérite »
Dans la salle, c’est un tonnerre d’applaudissements. Deux grands gaillards me libèrent du pilori et me conduisent manu militari sur la plateforme robotisée qui va me hisser tout en haut du pylône, là où je vais subir mon effroyable châtiment, dévorée vivante par le grand Chrysaor cendré. Des bras robotisés me saisissent et m’immobilisent sur la plateforme qui démarre sa vertigineuse ascension jusqu’au sommet du pylône. Mon sort est scellé. Il ne me reste plus qu’à espérer que le pangolin fou ait vu juste.
A suivre
Contexte
L’histoire d’Ysideulte se situe dans un futur proche, au sein d’une société qui est une extrapolation d’évolutions sociétales récentes. Si cet article a éveillé votre curiosité, vous pourrez découvrir le monde d’Ysideulte à travers mes articles précédents, dont la liste est ici https://www.bdsm.fr/sylvie35/blog/ (à lire de préférence dans l’ordre chronologique de leur publication).
Pour plus d’informations sur le complexe de défense planétaire, voir « B.I.T.E.S. – Complexe de défense planétaire » https://www.bdsm.fr/blog/9180/BITES-%E2%80%93-Complexe-de-D%C3%A9fense-Plan%C3%A9taire/
La destruction de la Lune Rouge est relatée dans « Les Lunes de Davos » https://www.bdsm.fr/blog/9856/Les-Lunes-de-Davos/
La raison inavouable pour laquelle la tribune d'honneur reste désespérément vide est évoquée dans « Pied de nez » https://www.bdsm.fr/blog/11182/Pied-de-nez/
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« Plus profondément … plus fort … mon petit esclave !», ordonna Maitresse Clara d’une voix froide et sèche. Bien que cet ordre soit presque murmuré, il était suffisamment ferme pour que tous les invités alentour en saisissent la puissance. D’autant qu’il fut accompagné de plusieurs coups secs de martinet sur les fesses juvéniles et imberbes de Tom.
Sous les coups du martinet aux longues lanières de cuir rouge que Maitresse Clara tenait d’une main ferme et activait avec dextérité, Tom s’activait de plus bel et redoublait d’efforts entre les cuisses charnues grandes ouvertes de sa Maitresse. Il s’abandonnait à sa tâche avec une dévotion si complète qu’il en devenait presque invisible. Il était comme fondu dans le plaisir qu’il s’attachait à offrir. Maitresse Clara quant à elle restait souveraine. Dans une attitude presque impériale.
Toues les invités regardaient cette scène dans un silence presque cérémonial, simplement interrompu par les bruits de succion de Tom et les coups de martinet qui commençaient à zébrer ses fesses. Chaque coup était précis, contrôlé, maitrisé. À chaque impact, un frémissement parcourait le corps de Tom et des gémissements s’échappaient de sa gorge. Pour autant Tom mais ne ralentissait pas son ouvrage. Au contraire, il se faisait plus appliqué, plus concentré. Comme si la douleur lui servait de boussole vers le centre exact du plaisir de sa Maîtresse.
Le corps de Clara, jusque-là d’un maintien impeccable, commença à trahir de légers tremblements. Sa main libre s’agrippait lentement à l’accoudoir du fauteuil, tandis que l’autre, tenant le martinet, ralentissait imperceptiblement ses mouvements d’encouragement à son soumis … C’était comme si l’énergie de ses gestes glissait ailleurs … vers l’intérieur, … vers une tension qui montait en elle. Ses hanches, d’abord immobiles, se mirent à bouger avec une lenteur féline, ondulant au rythme des vagues qu’on devinait monter en elle. Son souffle devint plus sonore, plus saccadé, plus court.
« Accélère encore, petit chien ! » ordonna Maitresse Clara en frappant d’un coup plus fort que les précédents la chair déjà endolorie des fesses de Tom. « Honore ta Reine ! » hurla-t-elle.
Tom, galvanisé par l’ordre de sa Maîtresse, intensifia son dévouement avec une ferveur quasi mystique. Ses gestes, d’abord mécaniques, s’étaient faits organiques. Même instinctifs. Comme s’il n’était plus maître de ses mouvements mais comme devenu le simple prolongement de la volonté de sa Maitresse. À chaque souffle haletant qu’elle laissait échapper, à chaque infime mouvement de ses hanches, il répondait avec une précision presque animale. Comme s’il avait appris à lire dans le moindre tressaillement de sa peau une partition secrète du plaisir.
Les coups du martinet, bien que ralentis, continuaient à rythmer la scène. Tel un métronome sadique marquant le tempo d’un crescendo. Les zébrures sur la peau pâle de Tom devenaient des ornements. Comme les stigmates d’une offrande silencieuse. Chaque impact gravait dans sa chair l’intensité du lien qui les unissait.
Le corps de Clara, si longtemps figé dans une maîtrise glaciale, vibrait à présent d’une tension qu’elle ne cherchait plus à contenir. Ses jambes se resserrèrent légèrement autour du visage de son soumis. Non pas pour l’enfermer mais pour l’ancrer. Comme si elle plantait un drapeau au sommet de son propre vertige. Un murmure rauque lui échappa. Et tout son être sembla suspendu dans une attente fragile. Son regard, pourtant encore glacé d’autorité, s’embua. Ses yeux grands ouverts. Trahissant une émotion plus vaste, plus profonde. Comme une brèche entre la domination absolue et l’abandon fugace. Là où la puissance se teinte d’une vulnérabilité inavouée.
Et alors, dans un souffle presque brisé, elle laissa tomber sa tête contre le dossier du fauteuil. Son corps tout entier tressaillit dans un spasme maîtrisé, contenu, mais inévitable. Ce n’était pas un cri. Ni même un râle. Non c’était plutôt une longue expiration tremblante. Comme un soupir venu d’un lieu lointain, de ces profondeurs que l’on ne partage qu’avec un seul être.
Pendant quelques secondes qui semblaient durer plusieurs minutes le silence se fit. Un silence chargé. Electrique. Mais aussi respectueux.
Personne n’osait bouger. Subjugué par l’instant.
Vanessa était restée figée, debout à quelques pas à peine) de la scène, blottie dans les bras de son David qui la pressait contre son torse. Elle était comme pétrifiée dans cet instant suspendu. Autour d’elle, les murmures qui se faisaient jour pendant l’acte avaient cessé. Le monde semblait s’être contracté en un seul point, un seul souffle : celui de Maîtresse Clara.
Tout en Vanessa était bouleversé. Ce qu’elle venait de voir n’avait rien d’une simple exhibition. Ce n’était pas non plus de la provocation. Ni un spectacle destiné à choquer. Non. C’était plutôt comme un rite. Un moment de puissance brute, d’intimité nue, d’abandon total, enveloppé dans l’écrin froid d’une domination assumée et d’une soumission désirée. Ce n’était pas un jeu. Ce n’était pas une mise en scène. C’était une vérité nue, brutale, mais d’une authenticité troublante et émouvante…
Le cœur de Vanessa battait à tout rompre. Sa gorge était nouée. Non pas par la gêne, mais par une émotion qu’elle ne savait pas nommer. Ce n’était ni de la jalousie, ni du désir pur : c’était un mélange étrange, presque dérangeant, entre l’admiration et l’envie d’être, elle aussi, touchée aussi profondément. Elle sentait en elle quelque chose de primal s’éveiller, quelque chose de confus qui la déstabilisait.
Elle jeta un regard rapide à son Maitre David, comme pour chercher un repère. Mais son Maître ne disait rien. Il se contentait de l’observer, le sourire aux lèvres. Calmement. Avec cette bienveillance à la fois si proche et si distante qui lui était propre. Ce silence était peut-être volontaire. Il voulait qu’elle ressente. Qu’elle traverse ce moment sans filtre. Sans commentaire. Sans secours.
Et Vanessa le sentit : dans ses jambes soudain fragiles … dans son ventre qui se contractait et qui devenait de plus en plus chaud … dans sa poitrine dont les mamelons pointaient au travers de sa robe émeraude … dans sa respiration devenue irrégulière … Elle se sentait toute chamboulée. Maitresse Clara, si froide, si inatteignable, lui avait semblé pour un bref instant si terriblement humaine. Et Tom, oh oui Tom, pourtant si effacé, si réduit au rôle de chose, d’objet, avait révélé une forme d’amour et d’abnégation que Vanessa ne connaissait pas encore, mais qu’elle devinait, quelque part, au bout du chemin. Elle sentait en elle qu’elle enviait Tom… Là, nu et offert, aux genoux de sa Maitresse … Et la chaleur qui montait comme une déferlante dans son entrejambes ne souffrait aucune équivoque…
Et en elle, sans qu’elle sache pourquoi, une larme silencieuse glissa le long de sa joue. Alors qu’elle sentait son esprit partir, David saisit sa nuque. Il pencha sa tête en arrière vers lui… et recueillit cette larme précieuse du bout de sa langue … Vanessa en frémit de tout son corps, laissant s’échapper de sa gorge un doux gémissement.
« Silence ma Novice … » lui chuchota David à l’oreille tout en plaçant sa main sur sa bouche. « Regarde et imprègne toi » continua-t-il.
Vanessa cligna des yeux en signe d’approbation. David retira sa main et déposa un doux baiser sur ses lèvres. Vanessa tremblotait légèrement, alors que sa tête se redressait et que son regard se dirigeait de nouveau vers la pergola.
Maîtresse Clara s’était redressée dans le fauteuil, les yeux toujours clos. Sa respiration était encore quelque peu haletante. Son regard d’acier était encore traversé par une ombre de vulnérabilité. Le plaisir, ce monarque intérieur qu’elle gouvernait d’ordinaire d’une main ferme, l’avait brièvement renversée et l’emplissait encore des répliques d’une onde fulgurante qui s’était propagée en vagues à travers chaque fibre de son corps. Un long frisson secoua son dos tandis qu’un souffle rauque, presque primal, s’échappa de ses lèvres entrouvertes.
Dans cet instant suspendu, elle rouvrit les yeux et contempla son soumis, Tom. Il était toujours agenouillé entre ses cuisses. Le visage ruisselant de l’intimité qu’elle venait de lui offrir. Il ne bougeait pas. Figé dans une attitude d’adoration pure. Comme s’il était conscient d’avoir été touché par quelque chose de sacré.
D’un geste d’une lenteur calculée, Maitresse Clara tira sur la laisse métallique attachée au collier d’acier poli encerclant le cou de Tom et le força à relever le visage. Ses yeux s’étaient embués. Mais dans leur profondeur brillait une gratitude absolue. Maîtresse Clara, encore vibrante du plaisir qu’elle venait de transcender, approcha de nouveau le visage de Tom de sa fleur.
« Bois mon nectar ... Déguste le … Tu en es digne, mon animal. Mais ne te touche pas ! Pas encore …» lâcha-t-elle d’une voix lourde et grave.
Elle s’était offerte à lui non comme une faiblesse, mais comme une consécration. Un don intime, rare, qui ne se répétait que lorsque le lien de domination atteignait un degré absolu de confiance et de loyauté. Elle avait coulé et coulait encore de son puits d’amour. Et Tom, dans un geste à la fois docile et empressé, recueillit ce cadeau du nectar nacré de sa Maitresse avec la révérence d’un dévot. Il tendit la langue et lécha avec douceur et lenteur la fente humide et ouverte de celle qu’il adorait. Ses mains ne quittant jamais ses cuisses, interdit de se toucher tant que l’ordre ne lui serait pas donné. Pourtant sa queue était raide comme chaque invité pouvait le voir. Elle palpitait, gorgée de sang. Son gland rose était lisse et tendu à craquer, comme le reste de sa verge. Et ses couilles, plus pourpres, étaient gonflées. Prêtes à laisser s’échapper le sperme qui s’accumulait et poussait de plus en plus fort au niveau du frein de son pénis.
Maîtresse Clara se pencha lentement vers Tom qui continuait à lécher son sexe avec douceur et adoration. Ses doigts gantés de cuir glissaient dans les cheveux rasés de Tom avec une lenteur presque affectueuse. Elle caressait son crâne comme on flatte un animal précieux. Avec la délicatesse d’une Maîtresse qui connaît la puissance de la récompense autant que celle du contrôle.
Puis, sans prévenir, elle repoussa doucement sa tête, redressant son menton de deux doigts fermes. D’un geste fluide, elle se leva. Sa silhouette gainée de cuir noir s’éleva comme une statue de pouvoir incarné. Elle tira légèrement sur la laisse, contraignant Tom à se redresser lui aussi.
Il obéit. Il tremblait des pieds à la tête. Son corps vibrait d’excitation. La marque de son désir était visible et impudique mais il ne cherchait pas à cacher sa verge dressée. Maîtresse Clara le regarda avec cette intensité glaciale qui disait tout sans un mot.
« Tourne-toi, » ordonna-t-elle.
Tom pivota lentement et fit face aux invités. Nu. Vulnérable. Et pourtant il émanait de lui dans cette situation humiliante et indécente une profonde dignité que Vanessa, admirative autant que stupéfaite, n’arrivait pas à s’expliquer.
Maîtresse Clara le contempla quelques secondes, comme un sculpteur admirant son œuvre, puis ajouta :
« Maintenant… touche-toi. Mais ne jouis que lorsque je te le dirai. »
Tom ferma les yeux. Sa main descendit lentement, comme s’il craignait encore de profaner l’instant. Son souffle s’accélérait, mais son visage restait tourné vers elle. Cherchant dans ses moindres micro-expressions un signe, une permission.
Dans un murmure plus tendre qu’un soupir, Maîtresse Clara reprit :
« Tu peux, mon esclave. Lâche-toi pour moi. Montre-moi à quel point tu m’appartiens. Montre-leur. »
Tom baissa les yeux, comme hésitant. Puis, obéissant, il laissa sa main descendre avec lenteur et saisit son sexe en main. Et il commença à se branler. Il se caressait comme on récite une prière, les lèvres entrouvertes, le souffle irrégulier.
Pendant ce temps, Maîtresse Clara s’était saisie du martinet à nouveau, et s’avança dans son dos. Le premier coup claqua. Net. Puis un autre. Puis plusieurs autres. Rythmés. Précis. Chaque impact faisait frémir Tom. Mais il continuait à faire aller sa main sur sa queue toujours aussi raide. Comme s’il puisait dans cette douleur une énergie nouvelle. Son visage se tordait d’un mélange d’effort et de plaisir retenus.
« Tu n’as pas le droit, » dit-elle. « Pas encore. »
Tom haletait. Son corps et son esprit étaient pris dans un entre-deux insoutenable. Et lorsqu’elle laissa tomber le martinet au sol, ce ne fut pas pour le relâcher, mais pour se placer derrière lui, ses mains glissant sur son torse. Elle lui pinça les tétons, avec une précision calculée. Il gémit de plus bel.
Vanessa, debout entre les bras de David, était hypnotisée.
Jamais elle n’aurait cru ressentir ce qu’elle ressentait à cet instant. Ce n’était pas seulement de la fascination, ni même une excitation trouble. C’était une forme de vertige émotionnel. Elle avait l’impression de vivre, à travers Tom, une part d’elle-même encore enfouie. Celle qui attendait qu’on la révèle, qu’on la mette à nu. Celle que david était en train de sublimer en elle.
La voix de Tom brisa le silence. Suppliante. Déchirante :
« Maîtresse… s’il vous plaît… je vous en supplie… Laissez-moi jouir pour Vous …»
Maitresse Clara ne répondit pas tout de suite. Elle regarda avec insistance Frank. Le maître de maison comprit sans un mot. D’un hochement de tête, il donna son accord.
Elle fit alors un simple geste. La soubrette Naomi, qui se tenait discrètement non loin de là, s’avança. A genoux. Elle avait une grâce presque irréelle. Et lorsqu’elle s’agenouilla devant Tom, son corps se courba avec une fluidité qui fit frissonner plusieurs convives, dont Vanessa elle-même. Naomi pausa ses amains sur les cuisses tendues de Tom et commença alors à lécher ses couilles. Tom gémit de plus bel, les yeux presque révulsés.
Vanessa était hypnotisée par Tom. Elle ne voyait plus que le regard de Tom. Il était ailleurs. A la frontière entre l’extase et la folie douce. Retenu encore par un fil.
C’est alors que Clara murmura, tout bas mais avec assurance, comme un souffle dans le vent tiède de cette belle soirée:
« Maintenant. »
Et Tom s’abandonna. Le corps tendu, secoué de spasmes, il s’offrit enfin. Dans un cri contenu. Tombant à genoux sous l’effet de l’orgasme qui l’envahissait. Comme une note finale dans une symphonie de contrôle et de chaos. Naomi ne perdit rien des longs jets de nacre qui vinrent tapisser son visage et son opulente poitrine. Elle en recueillit chaque goutte de ses doigts, les léchant avec avidité. Le tout en silence. Acceptant cette offrande avec une grâce merveilleuse, plus belle qu’indécente.
Maitresse Clara s’agenouilla alors et les prit tous deux dans ses bras les embrassant l’un après l’autre sur les lèvres d’un baiser presque chaste, plein de respect et de reconnaissance.
Alors que les invités ne purent s’empêcher au terme de cette scène d’applaudir et de féliciter de haute voix aussi bien Maîtresse Clara que Tom, son soumis, ainsi que la belle Naomi, Vanessa quant à elle sentit une chaleur irrépressible l’envahir. C’était trop. Trop intense. Trop beau. Trop brut. Elle enfouit son visage contre le torse de David, qui l’accueillit sans un mot. Simplement en posant sa main sur sa nuque.
Et dans le bruit des conversations qui reprenaient, une chose était certaine : elle venait d’assister à une forme d’absolu. Et elle savait, au fond d’elle, qu’elle en voulait sa part.
[A suivre] - Prochain épisode : "Pilori et petits coeurs"
Illustration : Image d'Internet
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Ma vie n’a pas suivi le tracé sage que l’on imagine pour un enfant. Elle a emprunté des chemins précoces, parfois déroutants, mais toujours porteurs de révélations. Très tôt, j’ai ressenti en moi un mélange de curiosité, de sensibilité et de désir d’exprimer une féminité qui ne demandait qu’à éclore. Ce parcours, façonné par des rencontres et des expériences, m’a menée à m’assumer pleinement comme je suis aujourd’hui : un être masculin par naissance, mais féminin par essence.
I – L’éveil précoce
Dès mon plus jeune âge, j’ai eu un contact direct avec le monde des adultes. Ce fut une étape à la fois surprenante et révélatrice. Sans le comprendre pleinement, je percevais déjà une attirance vers l’univers féminin, une envie d’incarner une douceur, une sensualité qui n’avaient rien à voir avec les normes de garçons qu’on m’enseignait. Ce moment fut moins une rupture qu’une première porte entrouverte sur ce que je deviendrais.
II – La construction de l’identité
Les années ont passé, et avec elles l’affirmation d’une évidence : je ne voulais pas seulement ressembler à une femme, je voulais vivre ma propre féminité. J’ai sculpté mes gestes, mes goûts, mon apparence, cherchant à faire coïncider mon intérieur et mon extérieur. Cette quête n’était pas motivée par un seul regard, mais par l’ensemble des échanges, des rencontres et des expériences qui m’ont permis d’explorer chaque facette de moi-même.
III – L’accomplissement dans la relation aux hommes
Être femboy est devenu un choix, un état d’être dans lequel je me sens complète pour vivre une harmonie entre mon corps et mon esprit. Les relations que j’ai eues avec différents hommes m"ont chacune laissé une empreinte : certaines tendres, d’autres passionnées, parfois exigeantes, mais toutes formatrices. Dans chacune, je pouvais exprimer cette féminité assumée, cette soumission choisie, tout en restant libre.
Conclusion
De l’enfant curieux à l’adulte pleinement conscient de ses désirs, mon chemin n’a pas été linéaire, mais il a été authentique. Aujourd’hui, je sais que mon identité est un choix quotidien : celui de vivre dans la peau qui ma était façonnée, d’aimer selon les règles, et de faire de chaque rencontre masculine un espace d’expression de ma vérité féminine. Je ne me définis pas par un seul homme, mais par la richesse des histoires, des regards et des gestes qui m’ont accompagnée sur cette route vers moi-même.
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Bonjour à tous.
Merci à Sylvie35 qui sans le savoir m'a mis un coup de pied aux fesses pour continuer mon histoire avec mes deux personnages qui continuent dans cette partie leur cheminement dans le monde DS.
Je vous recommande de lire les premieres parties.
Chap 1 Part 1 La rencontre
Chap 1 Part 2 Excuse de miel chaud
Chap 2 Part 1 Oeuvre d'art
Je vous souhaite a tout une bonne lecture.
N'hésitez pas à me donner votre avis pour écrire la suite. Je m'inspire de ce que je lis ici et de vos remarques.
Ymerwhite
Des murs de torchis blanc, la salle est éclairée par des petites lampes de table. Des outils agricoles qui ont été le prolongement de la main des hommes ou tractés par des animaux sont désormais accrochés et font office de décoration murale. Les poutres ont été blanchies. Une ambiance calme et feutrée plane dans la pièce de la vieille ferme qui à été jadis occupée par une famille de paysans avec leurs bêtes. Le feu crépite dans la cheminée de pierres qui pourrait accueillir un agneau. Sur le linteau, une tête de cerf qui rappelle aux visiteurs que le lieu est une terre de gibier.
L’odeur de bois sec se mélange aux fumets des plats. Les tables revêtues de robe blanche sont suffisamment espacées pour ne pas être dans les confidences des voisins.
Des sourires s’échangent pour saluer les nouveaux arrivants.
Des regards les dévisagent, cherchent à savoir s’ils se connaissent. Puis rassurés reviennent à leurs convives.
Samara peine à trouver sa position et se surprend à regretter la statuette. Chacun de ses mouvements la trahissent, ses sens sont sollicités et ses grimaces parlent pour elle.
La patronne à la petite cinquantaine, une petite femme énergique, à l’embonpoint de la petite bourgeoisie laborieuse, assure l’avant-vente, présente les menus et les plats du jours et propose un apéritif de bienvenue à la mode du moment : un Spritz campari. Une fois sa mission remplie, elle s’éclipse en leur souhaitant un bon appétit.
Sur son pieu de métal invisible, Samara, la tête dans le menu, se pose mille questions.
Mais qu’est-ce que je suis en train d’accepter ? Tu es folle ma pauvre. Mais pourquoi je fais cela ? En même temps, je suis certaine que si je ne voulais pas il ne me forcera pas. Jusqu'où va-t-il aller ? Ne serait-ce pas moi qui dois me demander jusqu'où je veux aller ?
Une vibration sourde réveille son fragile calme. Samara pose rapidement le menu pour s’agripper à la table, se tord sur sa chaise, se tend de nouveau. La douce torture peut se révéler sournoise en fonction de sa position, de sorte que lorsque le jeune serveur vient prendre la commande elle ne sait plus ou regarder. Est ce vraiment une torture?
La vibration devient plus discrète et laisse Samara un répit pour se concentrer sur la carte.
- Pour madame, se sera ?
Dom vient à sa rescousse. Samara se cache derrière la carte de nouveau. Dom choisit pour elle.
- Et pour la boisson que désirez-vous ?
- Donnez-nous deux verres de Côte de Blaye 2023. Est-ce possible ?
Le jeune serveur acquiesse et remercie Il prend la direction de la cuisine.
- Vous êtes incorrigible. Il y a du monde autour de nous. Si je perds le contrôle ce sera de votre faute. Le pire est que j’aime. C’est très nouveau pour moi cette sensation d’accepter les limites d’un autre !
Par un souffle, elle chasse une mèche de ses cheveux qui tombait sur ses yeux.
- Quelle journée vous me faites vivre. Je me suis mise nue devant des personnes que je ne connaissais pas. Maintenant vous me torturez avec un sextoy que vous commandez depuis votre téléphone. De quel droit faites-vous cela ?
- Je n’ai que ton droit, Pourquoi le fais-tu? Rien ne te oblige. Tu stoppes quand tu veux. Ne crains pas de perdre le contrôle Samara. Car l’univers dans lequel nous allons, c’est moi qui vais contrôler au moins une partie.
- Ha oui dit-elle ! vous croyez.
- C’est l’ordre des choses dans l’univers ou je t’emmène. Tu y trouveras Sécurité, amitié, protection, amour, liberté de penser, sexualité choisie, et beaucoup d’autres choses que tu découvriras. Mais contrairement au monde vanille tu peux arrêter quand tu veux. Le monde vanille est beaucoup moins souple que l'univer Ds et tu ne le choisis pas
Le serveur revient avec les premiers plats et sert les deux convives. C’est à ce moment-là que les vibrations reprennent leur activité redoutée ou attendue. Seule Samara à la réponse. La femme qu’elle est en train de devenir, vacille entre le plaisir et la peur. La honte et le désir, la culpabilité et la joie de vivre cela.
Arrêtez, je vous en supplie chuchote-t-elle. Je ne pourrais pas avaler une seule fourchette. Si tant est que je ne fasse pas tout tomber par terre.
- Si tu ne manges pas ton assiette, les vibrations se feront plus intenses. Rétorque Dom avec douceur.
- Mufle lance t’elle en s’inclinant devant ce premier signe d’autorité.
- Effrontée ! En plus de cette réponse les vibrations se multiplient et accélèrent pour de nouveau descendre à une intensité plus acceptable.
Samara se fige de nouveau et lâche sa fourchette qui retombe dans l’assiette avec un bruit de vaisselle cassée.
- Ok ok, pardon, vous avez gagnez.
L’objet maintenant bien en place accorde un répit à Samara qui se concentre sur sa fourchette et son assiette afin de reprendre des forces. La salade d’endives sur lit de fromage frais avec des pistaches et des clémentines sont avalées.
- Tu vois c’est une des façons de te contrôler. Ce ne sera pas la seule. Mais tu apprendras que toi aussi tu as du pouvoir sur moi. Tu en as déjà mais tu ne le mesures pas encore.
Les plats annoncés par le jeune serveur embarrassé autant par les assiettes chaudes que d’avoir dérangé une conversation « Curry de légumes aux graines pour Madame et Brochette de dinde au citron et basilic pour Monsieur » remplacent l’entrée.
La discussion reprend. Les vibrations passent sur des modes divers et amènent Samara au bord du gouffre alors qu’elle termine son plat dans tous ses états.
Elle lutte pour ne pas se tordre, mais elle sent monter une vague qu'elle connaît depuis longtemps. Cette vague que l’on ne peut pas combattre indéfiniment sans succomber si on la prend. C’est un combat pour stopper cette situation ou se laisser tenter par l’impudeur de la situation. Et la morale dans tout cela ? Et la bienséance en public ?
Elle se calle dans son siège, arrache les accoudoirs en bois. Remonter une de ses jambes sur le siège sans que cela se voit pour se donner une contenance de décontraction. Elle plante son regard dans celui de Dom. Rien n’y fait et elle le sait. Elle se rassoit correctement comme pour accepter ce qui doit arriver. L’homme qui l’accompagne n’a d’yeux que pour elle et elle succombe à ses perversités.
Il la regarde se débattre sans rien lui dire. Elle le fustige, ne lui demande plus d’arrêter car c’est trop tard. La vague de fond se gonfle et embarque ce qui lui reste de maîtrise en un instant. Samara s’envole dans les lymphes du plaisir.
Un « Holala Holala» à peine audible signe son extase. Elle porte sa serviette pour feinter de s’essuyer. Elle est surprise d’avoir jouit en plein repas, dans un restaurant, au milieu d’autres personnes.
A deux tables voisines, une femme chic entourée de messieurs à la couronne blanche et grise en pleine discussion, voit la scène. elles se sourient, la sexagénaire reprend sa discussion sans grand enthousiasme.
Une fois son souffle plus calme Samara chuchote
- Qu’est-ce que vous m’avez fait ? Je deviens folle. J’ai envie de me cacher, et en même temps je suis heureuse d’être là. C’est n’importe quoi ce qui se passe en moi. Vous me faites faire n’importe quoi. Si le coussin de la chaise est taché, se sera de votre faute. En tous les cas je dirai que c’est à cause de vous. Vous êtes un tortionnaire.
- Et moi je suis fier de toi. Partons, nous allons chez des amis qui nous attendent pour faire ta connaissance.
Retire le plug maintenant. Je paye l’addition et te rejoins à la voiture voici mes clés. Tu as le temps de remettre ta statuette.
- ici.
- oui pour le plug, mais ta statuette est sur le siège passager de la voiture. Tu sauras retrouver la voiture j’imagine.
Samara marque encore un temps d’arrêt, regarde autour d’elle. Avec un air de défis et un regard effronté. Remonte une jambe en posant un pied sur le cousin de la chaise le plus discrètement possible. Lève une fesse pour atteindre l’objet. Elle désenclave l’intrus en ne quittant pas des yeux Dom. Elle porte l’objet à sa bouche, le met dans la serviette et la repose bien visible sur la table.
Elle se lève, le toise de toute sa hauteur, lui fait une moue en inclinant la tête et un sourire crispé. Voila Monsieur, vos désirs sont des ordres.
- Tu ne crois pas si bien dire. Mes félicitations Samara, tu peux y aller, je te rejoins. N’oublie pas le plug ça fait désordre.
- Ho oui mince dit-elle en riant.
En traversant la salle, la femme qui n’a pas perdu une miette de ce qui se jouait non loin d’elle lui fait un sourire qui se veut complice et lance discrètement un « Bonne soirée ».
- merci vous aussi. Répond Samara avec le même sourire complice tout aussi discret.
Dom rattrape Samara à la démarche peu assurée entre les tables pour atteindre ensemble la sortie. Au comptoir la patronne toujours aussi professionnelle fait les questions d’usages chez tout restaurateur un peu professionnel.
- Tout s'est bien passé. Avec un regard curieux sur la démarche chaloupée de Samara qui prend la poudre d’escampette avec un « bonsoir » enroué.
- Et bien ! Votre compagne ne se sent pas bien ? Vous n’avez rien bu pourtant !
- Oui juste un verre de votre très bon Domaine du Cassard 2023. Parfois peu de vin, mélangé à une ambiance peuvent provoquer l’ivresse. Votre Spritz y est peut être pour quelque chose aussi. A moins que se soit nos discution de ce soir...
- Promettez-moi de me montrer comment vous faites cela. Lui répond la femme avec un air entendu..
- Je n’y manquerai pas la prochaine fois. Répond Dom poliment en rengainant son téléphone après le paiement.
Il retrouve Samara installée confortablement, emmitouflée sous un pull Elle laisse la statuette prendre son espace préféré.
Une fois au volant Samara lui demande avec une voix douce de quelqu’un qui souhaite un privilège.
- Je suis morte de fatigue. Peut-on rentrer ?
Dom la regarde avec un sourire indulgent et cherche sur l’écran un numéro préenregistré.
Samara assiste à l’échange téléphonique. L’homme semble un peu contrarier mais lui propose d’ envisager une autre date pour rencontrer Samara. Elle se rapproche de lui et l’embrasse sur l’épaule.
- Vous avez déjà parlé de moi à vos amis !
- Tu vois le pouvoir que tu as sur moi ?
Sur le trajet qui les ramène, Samara fait part de sa stupéfaction d’avoir réalisé tout cela aujourd’hui. D‘avoir pris du plaisir et de la gêne. De la fierté d’être allée dans une zone inhabituelle. Surprise de se laisser embarquer dans cette aventure. Incapable de faire machine arrière. Stopper cette aventure lui paraît inconcevable.
Sa surprise d’apprécier la statuette au quotidien.
Le conflit intérieur qui occupe son esprit. Son éducation, la morale, les interdits, ses désirs….L’image d’elle, la place de la femme qu’elle soutient. Les contradictions avec l’égalité de la femme dans notre société actuelle…Sa vie de femme mariée et mère de deux garçons. comment concilier ces deux mondes ?
- Je ne sais plus où j'en suis, tant les questions se bousculent. Est-ce que je peux vous faire confiance ? pouvez-vous m’aider à y répondre ? Comment vais-je sortir de cette aventure. L’estime de moi va-t-elle être mise à mal ? J'ai eu du plaisir sexuel avec mon mari aussi. Beaucoup même. Mais ce que je ressens aujourd’hui n’a pas de comparaison. Je ne me l’explique pas. J’ai peur et en même temps je me sens en sécurité. Je me sens libre encore plus libre que je ne le suis d’ordinaire et en même temps je sais que je ne peux plus faire n’importe quoi. Mais je ne vois pas les limites de ma liberté que je suis en train de gagner. Où se trouvent les frontières de ce nouveau territoire dans lequel j’entre ?
Dom l’écoute et ne dit rien.
Elle parle sans discontinuer.
Une fois de retour chez Dom, il la déchausse, la déshabille de sa robe, la libère de la statuette dans l’entrée de l’appartement et la dirige dans la salle de bain. Il se déchausse sans délasser ses chaussures pour garder Samara entre ses bras.
Il règle le mitigeur de la douche et entre avec elle avec habillé.
Il enduit sa peau de gel douche qui devient blanche de mousse et enfin luisante après le passage de ses mains et la caresse de l’eau chaude. Il recommence sans délaisser les plus cachées des zones. L’embrasse dans le cou, puis la retourne face à lui.
Samara s’aimante à sa chemise qui lui colle à la peau. Elle tenaille ses hanches avec ses deux jambes, met ses bras autour de son cou pour garder l’équilibre. La toilette se poursuit dans cette position. Samara déboutonne la chemise et la laisse tomber dans la douche elle s’attaque en vain à la ceinture du pantalon. Elle tente avec l’autre main sans succès. Dom vient à sa rescousse et dans une contorsion d’équilibriste évite la chute en la plaquant contre la vitre de la douche.
Il s’échappe enfin du pantalon qui gît avec la chemise dans l’eau mousseuse. La salle de bain devient un véritable sauna. Les deux corps ne forment plus qu’un. Elle se sent prise en sandwich entre la vitre embrumée et le corps en mouvement de son partenaire.
La course effrénée des deux souffles, leur synchronisation se conclut par des baisers et un coit partagé. Une fois redescendue de leur orgasme, une fois les baisers et les caresses passés. Ils reprennent leur toilette respective mais cette fois c’est Samara qui prend le gel pour frictionner celui qui progressivement devient le centre de son attention.
Dom sort le premier alors que Samara termine de se laver les cheveux. Il lui met à disposition des serviettes.
Il la prévient qu’il n’a pas de sèche-cheveux ce qui lui fait dire qu’une femme ne hante pas les lieux depuis un certain temps.
Lorsqu’elle le retrouve dans le salon, elle s'assit devant lui, pose sa tête sur ses genoux.
- Est-ce que je peux rester avec vous cette nuit ?
- As-tu une réponse à une de tes questions ?
- Il me semble que oui.
Il l’embrasse pour seule réponse.
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Matricule 25 918, c’est ce qu’ils ont tatoué sur mon épaule.
Kelia se souvint soudain de ce qui c'était passé pendant les cinq derniers jours. Tout d’abord, son arrivée au centre de reconditionnement. Elle était passée devant un médecin qui lui avait fait subir un examen complet. Sanglée sur une chaise gynécologique de contention, elle avait subi l’une des pires humiliations de sa vie : être ainsi inspectée comme du bétail, tant au niveau de la peau, des yeux que de chacun de ses orifices, qui avaient été scrutés et examinés. Le médecin et son assistant ne s’étaient pas privés de faire certaines réflexions, et ils avaient bien rigolé en disant :
— Elle fera une très bonne laitière.
— J’en suis persuadé, docteur. Elle a déjà de bonnes proportions qui permettent d’imaginer un potentiel lactique important.
— Souhaitez-vous qu’elle passe d’abord par un processus de formatage psychologique ?
— Je ne pense pas que ce soit la peine pour celle-là. Elle a l’air assez docile de base et je suis sûr qu’elle appréciera encore plus sa nouvelle situation si elle la vit pleinement.
Tous deux éclatèrent alors de rire, d’un rire gras et fort qui me glaça.
Je ne me souviens pas de tout ensuite, mais je sais qu’ils se sont approchés de moi avec un masque à oxygène, et à partir de là, tout reste flou. Je pense qu’ils m’ont fait respirer un gaz soporifique, mais je ne me souviens de rien. Je me suis réveillée quelques heures plus tard, sanglée sur un fauteuil roulant. J’ai un horrible tuyau qui rentre dans ma gorge et ressemble fort à une intubation. J’ai perdu toutes fonctions motrices au niveau de mes muscles, je n’arrive plus à les bouger. Je suis sanglée dans le fauteuil roulant, et une minerve maintient ma tête.
Cet état de fait dura environ une journée, pendant laquelle ils m’administrèrent différentes substances en perfusion et en intramusculaire. Je découvris rapidement qu’il dépassait de moi un tuyau qui devait être relié à une sonde urinaire, puisque, régulièrement, ce tuyau s’emplissait d’un liquide jaune. Ne contrôlant plus aucune de mes fonctions motrices, je suppose que l’autre tuyau, plus large, qui sortait de mon corps devait être relié d’une façon ou d’une autre à mon anus.
Je passai plus de 24 heures ainsi, ayant perdu tout contrôle et tout tonus musculaire.
Deux fois par jour, une détenue en tenue orange faisait le tour de mon fauteuil pour changer les récipients. Je n’arrivais absolument pas à bouger, mais j’ai compris qu’il y avait au moins deux autres personnes à côté de moi, au vu du temps qu’elle passait dans la pièce. Avec les diverses substances qui m’avaient été administrées, il m’était totalement impossible d’émettre le moindre son ; par contre, je bavais presque continuellement.
Je pense que c’était le troisième jour que le médecin et son assistant revinrent.
— Il semblerait que le traitement hormonal commence à faire effet, je vois déjà quelques perles de lait sur ses mamelles.
— Emmenez-la en salle de traite numéro 8, elle remplacera le matricule 23 229 qui ne produit plus.
Toujours sur mon fauteuil roulant, je fus emmenée à travers une série de couloirs d’un blanc immaculé, où la lumière des néons m’éblouissait, jusque devant une salle où était inscrit « salle de production numéro 8 ».
Puis deux battants s’ouvriren et je fus conduite à l’intérieur d’une pièce d’environ 20 m², dans laquelle il y avait cinq installations bizarres, sur lesquelles quatre femmes attachées étaient en train de se faire traire. Je supposai que la cinquième place libre était pour moi.
En entrant, sur la gauche, il y avait un pupitre de commande avec un écran et un clavier. Le pupitre était orienté vers le mur en face de la porte. Le long de ce mur étaient alignés parallèlement cinq supports métalliques et sur quatre de ces supports étaient attachées des femmes. Elles étaient à genoux sur une sorte de support dentelé, le corps retenu par des sangles à une armature métallique. À gauche de chacune de ces personnes, il y avait un cylindre transparent d’environ 20 cm de diamètre, relié à deux tire-laits branchés sur les mamelles des prisonnières. Les cylindres étaient plus ou moins remplis d’un liquide blanc que je supposai être du lait.
— Bonjour 21 107, es-tu prêt à prendre en charge la prisonnière 25 918 ?
— C’est l’heure de la traite, je dois poser un dernier tire-lait sur celle-ci, et ensuite je peux m’occuper de ta prisonnière. Mets-la face au miroir en attendant !
Je sentis le fauteuil roulant pivoter vers la droite et l’on me plaça face à un miroir en pied d’au moins un mètre cinquante de haut. Cela faisait bientôt cinq jours que je ne m’étais pas vue dans un miroir. J’avais énormément grossi, ma poitrine était énorme et ruisselante de lait. Je ne sais pas comment ils avaient réussi à me faire prendre autant de poids en si peu de temps, mais j’étais énorme.
Je voyais en arrière-plan la femme qui s’occupait de la pauvre fille de gauche, à qui elle posait un tire-lait, en enclenchant une machine dont j’ignorais encore la fonction à ce moment-là.
Soudain, mon fauteuil se mit en mouvement et l’on avança vers le cinquième emplacement, encore libre. Comme je ne sentais pas mon corps, que je n’avais aucun contrôle sur mes muscles ni sur mes mouvements, je me suis surtout concentrée sur ce que je voyais autour de moi.
Je crois qu’au fond, mon cerveau avait déjà compris à ce moment-là ce qui était en train d’arriver et que j’ai essayé de recueillir autant d’informations que possible avant de me retrouver complètement immobilisée, comme ces pauvres filles.
Mes quatre consœurs sont toutes vêtues d’une sorte de casque d’où sortent plusieurs tuyaux, l’on ne voit que leurs regards, qui me dévisagent. En bas de chacune de leurs installations, il y a un écran de contrôle sur lequel s’affichent leurs paramètres vitaux. Ce doit être cela qu’enregistrent les différents capteurs que je vois sur leurs corps.
Il y a aussi plusieurs câbles qui partent du casque qu’elles ont sur la tête. Je suis terrifiée à l’idée de ce qu’elles doivent vivre, et depuis combien de temps elles le vivent.
Je sens qu’on m’installe sur le système métallique, qu’on me sangle.
Je suis installée à la place de droite, en entrant dans la pièce. J’ai en face de moi un petit angle depuis lequel je vois le miroir. Juste devant moi, il y a une console sur laquelle sont raccordés chacun de mes tuyaux : j’en ai un qui part de la vessie, un de l’anus et un de l’estomac.
Le système est complété par une sorte de casque dans lequel est intégré le tuyau d’intubation, qui descend jusqu’à mon estomac, d’après ce que je ressens.
Je fus soulagée de constater que l’on ne posait pas ces affreux tire-laits sur mes seins.
— Merci 24 1048, tu peux disposer, je prends la prisonnière en charge.
La gardienne qui m’avait conduite repartit avec le fauteuil roulant vide et un sac-poubelle contenant mes différents effets, sondes, cathéters divers, ainsi que mes cheveux, qui avaient été rasés avant qu’on ne me pose cet affreux casque sur le crâne.
— Nous voilà seules maintenant !
Elle devait faire à peu près 1m65. Elle avait les cheveux brun clair, taillés en carré asymétrique, un visage souriant et aimable. Elle était vêtue d’une combinaison vert bouteille où s’affichait son matricule. Elle portait aux pieds les mêmes chaussures que tout le personnel que j’avais croisé depuis mon arrivée : des sortes de rangers mi-montantes à zip.
- Je m'appelle Opale, je serai ta maman pendant tout le temps que tu passeras ici, tu seras ma petite chose, une de mes belles laitière. Comme tu l'as vu, le traitement hormonal et le gavage intensif ont eu un effet radical sur ta silhouette. Tu vas encore te transformer jusqu'à ce que nous atteignions 200 kg. Tu seras alors stabilisée et nous passerons à un mode sonde plutôt que gavage par intubation. L'ordinateur central a affecté à ta fiche la sentence suivante : suite à la tentative de rébellion lors de la manifestation du 22 mai 2021 et à ta fuite, tu as été condamné à un enfermement total ici. Cela signifie que tu appartiens désormais au centre et que même ton corps lui appartient. Tu ne sortiras jamais d'ici sous aucune forme que ce soit. Tu as été sélectionné pour partir en unité de production laitière, les quotas minimum imposé à partir de la deuxième semaine sont de 2,5 litres par jour, si tu ne les satisfait pas , tu seras rétrogradée en unité de plaisir bas de gamme. Pour l'instant je vois que tes mamelles sont bien gonflées et je sens que tu as bien envie de te faire traire. La première traite est toujours faite manuellement dans les unités 5 6, 7, 8 et 9. Je ne sais pas pourquoi elle avait pensé ça mais je n'avais absolument pas envie de me faire traire comme une grosse vache. Néanmoins il semble que mon opinion ne comptait pas vraiment et elle se mis au travail en commençant à palper mes seins, d'après la sensation que j'avais encore. Elle installa une sorte de récipient en dessous de ma poitrine et commença la traite manuelle. J'entendais le bruit du lait qui arrivait dans le récipient en plastique.
Il me sembla que cela avait duré une éternité ; éternité à la fin de laquelle elle m'annonça que je venais de produire 2,10 litres.
- C'est prometteur, mais rien d'exceptionnel, cela fait 24 heures que tu es à fond d'hormones. Ce lait ci ne sera pas utilisé pour la consommation mais les prochains le seront, il y a 5 traites par jour, celle de 6h, celle de 10h, celle de 14h, celle de 18h et celle de 22h.
- Le matin après la première traite, tu aura le droit heure de stimulation électro musculaire et encore une heure après la traite de 14h, cela permet d'éviter les nécrose et de te maintenir dans une condition physique minimum.
Ce jour-là il y eu 2 traites à la machine après cette première traite manuelle. Le tire-lait électrique ne me faisait pas vraiment mal car je ne sentais plus du tout mon corps depuis déjà plusieurs jours. Je sentais parfois de très légères sensations lorsque la traite touchait à sa fin mais c'était vraiment très léger.
Après la dernière traite, Opale s'avança vers moi et me dit :
- Sur tes deux dernières traites tu n'as produit que 220 ml, il faut que tu produise plus ! Il faut que tu te fixes comme objectif au moins 500 ml par traite. Maintenant je vais te faire un petit cadeau pour ta première nuit pour t'aider à dormir.
Elle enclencha un programme qui envoya à travers mon casque un gaz avec une petite odeur d'amande.
Je me réveillais quelques heures plus tard, impossible de dire combien de temps j'ai dormi exactement mais c'était l'heure de la première traite donc qu'il était 6h. Puis la journée se passa un peu comme un cauchemar silencieux, un huis clos sinistre pour 5 pauvres âmes. Il n'y avait presque aucun bruit dans la pièce et lorsqu'il y a un bruit un peu fort, Opale apparaissait tout de suite pour déterminer l'origine du bruit. À la première traite je n'ai fait que 200 ml de lait, les autres traites de la journée ont été similaires, sauf la dernière qui a été de 50 ml. Je vois bien qu'Opale me regarde et me juge. Avant d'éteindre la machine, après la dernière traite, elle m'avait dit :
- On dirait que tu vas bientôt finir dans un bordel pas cher de grosse vache !
J'avoue que la pensée de finir comme sextoy pour gros porc me terrifie, surtout sachant l'état physique dans lequel je suis, celui d'une vache.
Je n'ai presque pas dormi la nuit suivante, obsédée par l'idée d'arriver à produire plus, à remplir mes quotas pour échapper à une condition pire que l'actuelle.
Pendant la nuit, j'ai donné des noms a mes consœurs laitière. Avec le petit miroir que j'ai à ma disposition, j'arrive à en voir deux à gauche. J'ai nommé la première Cerise et la deuxième Pêche. J'ai utilisé Kiwi pour celle que je ne vois pas et que je n'entends jamais. Enfin il y a Figue, c'est ma seule voisine et elle est à ma droite. Je ne la vois jamais car nos minerves nous empêche de voir sur les côtés et nous bloque totalement la tête. Par contre je peux voir Pêche et Cerise par le miroir. Je sens l'odeur de Figue et j'entends sa respiration, très souvent. Je pense qu'elle n'est pas totalement étanche de partout et je sens ses excréments et ses flatulences. Au milieu de cette immobilité, de ce silence, ces odeurs sont des choses qui m'apportent le plus de réconfort, bizarrement. En dehors des traite et des séances d'électro musculation, ma vie ne se résume plus maintenant qu'à des tuyaux qui se remplissent et d'autres qui se vident. Cette désagréable impression d'être l'intermédiaire entre plusieurs machines qui se fiche totalement de vous. Le temps passe lentement et de manière totalement inhumaine et mécanique. Tous les jours, à chaque traite et à chaque bruit, il y a Opale qui arrive avec son joli sourire et son air affreux de surveillante de la laiterie.
De toute c'est de loin Pêche qui est la plus agitée et qui essaie sans cesse de communiquer. Je l'aime bien ; nos regards se croisent une bonne partie de la journée. J'aimerais tant pouvoir parler avec elle et savoir qui elle était avant de d'arriver ici.
Je crois que ça faisait bien une vingtaine de jours que j'étais là, lorsqu'il a été décidé d'arrêter le traitement qui me maintenait dans cette perte de contrôle de mon corps.
La première journée a été très étrange car j'ai commencé à ressentir certaines sensations par petites vagues désordonnées. Dès le lendemain, la sensibilité est revenue, décuplée. Je l'ai senti dès la première traite qui a été douloureuse comme elle ne l'avait jamais été. Puis j'ai retrouvé les sensations de mon anus et de ma vessie. Je sentais les fluides sortir de mon corps de manière totalement incontrôlée. J'ai ce sentiment bizarre de me vider et d'être ensuite remplis par cette affreux système de gavage.
J'ai toujours cette désagréable impression de n'être qu'une pièce d'un rouage au milieu d'une tuyauterie malsaine et perverse.
Puis il y eu le jour de Pêche. Pêche et moi, nous entendions bien enfin je le suppose car nous échangions, pendant des heures, des regards afin d'essayer de nous comprendre et de communiquer. Je vois dans son regard beaucoup d'amour et de tendresse mais aussi du désespoir . J'aime bien Figue, elle apporte une certaine forme de rythme à ma vie et aussi une distraction olfactive assez régulière, mais c'est avec Pêche que j'ai le plus d'accointance. Hors ce jour-là, Pêche s'était réveillée assez agitée et elle avait commencé à se débattre alors qu'Opale était venu pour la première traite. Opale lui avait dit de rester sage sinon elle deviendrait un légume. Cette phrase a résonné en moi pendant des heures jusqu'à ce que Pêche qui se débattait, pousse un grognement plus fort que les autres.
Opale est entrée dans la pièce, toujours avec son petit sourire mais cette fois un peu plus sarcastique. Elle a branché un câble au casque de Pêche puis elle est allé à l'ordinateur qui est sur la console. Elle y a tapé quelque chose. Ensuite il y a eu un très léger grésillement électrique. J'ai entendu des petits râles étouffés qui venait de Pêche. Après 2 minutes, Opale a annoncé que le programme était terminé et qu'il y avait un légume dans la pièce.
- Ne crois pas que je n'avais pas vu vos petits regards, je savais bien qu'un jour l'une de vous deux y aurait le droit. Maintenant il te reste encore une vie entière pour te faire de nouvelles amies. Sur cette phrase narquoise, elle sortit et nous laissa ainsi jusqu'à la traite suivante. Dans la journée, j'ai essayé de communiquer avec Pêche, mais elle ne regardait plus rien, elle avait le regard dans le vide. J'ai mis plus d'une journée à comprendre que la personne avec qui j'avais communiqué pendant plusieurs mois n'existait plus, intellectuellement parlant. J'étais de plus en plus obsédée par la quantité de lait que j'arrivais à produire. J'avais un record personnel de 3 à 5 litres de lait par jour. La seule chose intéressante et glorifiante à faire, était de produire encore plus de lait alors je me suis accroché à cela. J'ai essayé de devenir la meilleure, la plus productive des femmes/vaches de la laiterie. Opale m'avait dit que le record absolu était 4,6 litres en une journée mais que la productrice était morte d'épuisement quelques jours après.
Un jour, Opale nous a présenté une petite jeune qui s'appelait Calcaire et, pendant plusieurs jours, elle a assisté Opale afin d'apprendre les gestes techniques et de tout savoir sur nos dossiers : nos manies et nos petits secrets.
Les jours continuèrent à passer. Ils étaient longs et monotones. Seulement ponctués par l'apprentissage de Calcaire. J'avais une production journalière de plus de 3 l et je le prenais comme un réel défi de maintenir ce niveau de production. Puis il eu le jour de Figue. Depuis quelques jours, Figue ne produisait presque plus rien : moins d'un litre par jour. Elle n'était plus aussi régulière dans son transit et dans sa respiration. Opale expliqua à Calcaire qu'elle serait transférée mais qu'un lavage cérébral avait été demandé avant. Je suppose que elles ont branché un câble sur son casque, sont allées, toutes deux, derrière le pupitre et ont tapé quelque chose sur le clavier. J'entendis un petit cri étouffé de la part de Figue puis vint un affreux grésillement électrique qui durera 5 minutes. Pendant ce temps-là, j'entendais cette pauvre fille gémir. A la fin, j'entendis Figue se dégonfler comme un ballon de baudruche, en faite, je devais comprendre plus tard qu'ils venaient de la déséquiper et la dépression d'air dans la tuyauterie avait provoqué ce bruit de dégonflement.
Deux heures plus tard, une nouvelle pensionnaire fit son apparition, elle était toute équipée et installée sur un fauteuil roulant. Elle semblait avoir subi un traitement psychologique très perturbant car elle n'était déjà plus en capacité de nous regarder ou d'avoir une quelconque lueur dans les yeux.
Calcaire l'installa à la place de Figue et lui dit :
- J'espère, numéro 21 107, que tu ne verras pas d'objection à ce que je prenne maintenant le nom d'Opale !
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