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La rubrique "Articles" regroupe vos histoires BDSM, vos confessions érotiques, vos partages d'expériences SM.
Vos publications sur cette sortie de blog collectif peuvent aborder autant les sujets de la soumission, de la domination, du sado-masochisme, de fétichisme, de manière très générale ou en se contentrant très précisément sur certaines des pratiques quu vous connaissez en tant que dominatrice/dominateur ou soumise/soumis. Partager vos récits BDSM, vécus ou fantames est un moyen de partager vos pratiques et envies et à ce titre peut être un excellent moyen de trouver sur le site des partenaires dans vos lecteurs/lectrices.
Nous vous rappelons que les histoires et confessions doivent être des écrits personnels. Il est interdit de copier/coller des articles sur d'autres sites pour se les approprier.
J'étais son professeur il y a si peu de temps. Elle est maintenant une jeune femme et veut me montrer que ses opinions fraichement forgées sont le fruit du libre-arbitre dont j'ai tant parlé.
Elle veut que je la possède, devenir ma chose, mais elle ment et je le sens.
Elle obtient mon numéro et me bombarde de photo de lingerie, silhouette audacieuse, reins bouillants. Elle me parle si peu discrètement de ses cours de cabaret, de ses bas, de son plug, de ses lèvres roses et humides qui supplient ma présence.
Le chien en moi veut aboyer mais le lion est déçu.
Comment peux-tu être ma chienne, chère femme forte et fière, si tu ne reconnais pas mon autorité ?
Pourquoi fais-tu du cabaret tout en prétendant que la femme "doit se libérer" chère féministe ? Tu es soit anti patriarcat soit le fruit du désir des hommes. Tu ne peux être les deux à la fois. Tik Tok et Instagram ont emmêlé ton âme. Comment souhaites-tu être mienne si tu n'appartiens vraiment à personne ?
Comment oses-tu croire qu'un homme qui cherche LA femme, une vraie force, celle qui se soumet sans conditions et s'abandonne en toute confiance car elle se sait impératrice, regarderait une fillette qui compte garder le contrôle ?
Tu me dis vouloir être attachée, soumise, violée, mais que je te dise également que tu es ma supérieure ? Tu ne l'es pas puisque tu le demandes. Dans le silence, tu le saurais et le serais.
Ma femme ne demanderait jamais cela. Ma femme comprendrait qu'en devenant ma chose elle obtiendrait le monde, parce que je suis son serviteur, je l'ai toujours été. Une reine ne réclame pas de couronne. Elle se la voit remettre.
Ton corps est lisse et jeune, tendre et désirable, mais la force des guerrières laisse des marques. Un soldat sans cicatrices n'est rien d'autre qu'un faussaire. Où sont les vergetures que je voudrais embrasser ? Où sont tes poignées d'amour que je veux saisir. Tu n'es pas une femme forte, tu es une enfant capricieuse et tu n'auras rien de moi jeune woke. Je pourrais te faire jouir, plus que tu n'as jamais jouis car j'étais soldat et j'atteindrai toujours ton objectif. Un vrai soldat sait s'oublier pour vaincre comme une vraie reine sait abdiquer pour gouverner.
Mais tu ne veux poser genoux à terre que par posture tendance. Tu ne veux pas t'abandonner. Alors c'est moi qui disparaît.
Tu ne le sauras jamais mais en exigeant le trône, tu l'as perdu.
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Il l'avait repérée sur le secteur
D'abord il l'a allumée quoi que ce fut plutôt elle à vrai dire
Et ce vil amant, un temps décent, a brûlé de la connaître plus avant ( Excusez le style ampoulé)
Il l'a branchée puis l'a prévenue au fil de la conversation, Tu as du culot, tu vas douiller...
Depuis " j'en rabats jour et nuit" se morfond-elle...
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Monsieur,
Ce soir, j'ai une confession à déposer à vos pieds. Le doute me tenaille : m'aimerez-vous encore après cet aveu ?
Vous m'avez trouvée, fraîchement dévanillée, et ô combien pudique. Cette différence entre vous et moi m'a souvent fait, et me fait encore, me questionner sur ce que je pouvais vous apporter. La nouveauté ? un nouveau chemin? Une nouvelle aventure ? De nouvelles sensations ?
Je n'ai jamais réussi à calmer cette angoisse malgré vos paroles pleines de tendresse, de mots doux, d’amour….
Peut-être simplement parce qu'il n'y avait plus d'angoisse à calmer...
Vous avez choqué ma pudeur, vous êtes rentré dans mes réserves, vous avez soulevé le voile de mes désirs, vous avez violé le sceau de mon intimité cérébrale. Vous avez imprimé votre bite épaisse dans ma bouche et jusqu'à ma gorge, vous l'avez moulée dans ma chatte et même dans mon cul. Vous me faites respirer au rythme de votre plaisir avec vos mains qui serrent de plus en plus ma gorge. Vous avez trouvé la clé de l'humiliation avec vos insultes qui continuent de me rendre honteuse...honteusement fière et fièrement honteuse….
Et pourtant...
Comment l’admettre ? Comment rendre mes armes et reconnaître que je ne sais plus respirer sans vous ?
Comment admettre que ma pudeur n'est plus que le dernier pan d'un t-shirt souillé de votre foutre, que je cherche à retenir sur ma peau?
Comment vous avouer que malgré ma bouche qui persistera à refuser, mes yeux diront toujours oui à votre cruauté et que mon être se soumettra à votre perversité ?
Comment concéder que j'aime ce que vous me faites car.... je me retrouve telle que j'ai réellement envie d'être, dans ce que vous faites de moi? Oui! Je suis ce que vous aimez : votre pute, votre salope, votre jouet, votre poupée, votre chienne!
Comment vous chuchoter que quand je vous mords et que je me rebelle, c'est que j'aime tant être votre proie, j'aime quand vous finissez par m'immobiliser... Et comment vous dire que même si je deviens toute docile, j'essaierai toujours de vous résister car j'aime quand vous me forcez et que vous me violez?
Comment vous crier que j'aime vos gifles car je sais que c'est une certaine façon de me dire que je vous appartiens ? Comment vous dire que votre brutalité me donne envie d'être indécente et que votre violence me donne des envies d'obscénités?
Comment vous dire que j'aime vos ordres et vos défis car je sais que vous les donnez à ma mesure, après les avoir réfléchis pour mieux me cambrioler des morceaux de moi-même.. ?
Comment vous avouer que j’ai si souvent envie de vous demander, non, de vous supplier de me faire mal ? Non je n’aime toujours pas la douleur et j’en suis toujours effrayée… Mais vos yeux…. Monsieur…. Je suis devenue toxicomane de cet éclat sombre et sadique dans vos yeux pétrole… Et votre voix, Monsieur…. Elle n’est plus sel et miel, elle devient minérale et fait battre mon cœur…
Comment vous dire tout cela sans vous confier la dernière partie de moi, mon âme, que je garde si précieusement, car le corps, au final, n'est qu'une enveloppe facile à donner... Mais l'âme.... c'est l'elixir.... L'âme ne se donne pas, elle fusionne avec une autre. Mon âme a soif de la vôtre, de votre lumière et de votre part sombre. Mon âme qui se fait monstre pour jouer avec votre animal…
Ma pudeur.... change de couleur... elle se teinte d'indécence et se pare d'obscénité... Votre indécence. Votre obscénité. Car je m'y reconnais....
Ce soir, après cette confession déposée à vos pieds, je n’ai plus aucun doute….
Pour Monsieur Le Sombre
#Yours🖤
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Je suis disponible de ce jour au 28 février 2025. C’est le temps que les dominants ont pour me contacter avant que je ne sois de nouveau indisponible à la vente. Mais avant de sauter dans ma messagerie, un peu de remise en contexte : j’ai récemment quitté mon dernier dominant en date qui a mis la barre très haute. Si vous voulez une relation avec moi, il va falloir être au pire aussi bien que lui. Si d’ici le 28 février 2025 je n’ai toujours pas trouvé de dominant… je retournerai tout simplement avec lui ! Et là, on pourrait se demander pourquoi je ne retourne pas directement avec lui « s’il est si parfait ton ex dominant ». Bonne question, en effet. Parce qu’il n’est pas parfait du tout. Que plein de choses ne me convenaient pas et que je n’ai pas souhaité poursuivre dans cette direction. Les moins bêtes d’entre vous l’auront compris, ce message est une blague (plus ou moins) pour me distraire de l’envie de retourner avec lui. Mais je garde en tête la possibilité de renoncer à ma recherche de dominants vu les profils tous plus nuls les uns que les autres avec qui j’ai eu la déception immense de converser (surtout que certaines personnes ne se sentent pas visées, si j’ai passé plus de deux heures avec vous, c’est que vous en valiez la peine, même si ça n’a pas fonctionné). Vous voyez que je ne suis pas une harpie sanguinaire terrifiante au bout du compte ! :)
Pour conclure, je donne jusqu’au 28 février 2025 à mon dominant idéal pour me trouver ! Ensuite, on avisera.
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Il y a un SPA à ma salle se sport ou je me suis inscrit il y un mois . Il est naturiste et je diside d'y aller.
A l'entrée , on me rappel ue c'est naturiste obligatoir et en même temps l'autre hotese d'acceuil dit au deux femmes qui rentre en même temps qu'il est recommander au femmes de guarder un maillot...
Je me met à poil et j'y vai. Quand je rentre dans l'eau( elle est glacial) mon petit zizi va se cacher et on le voie à peine...
5minutes après être rentrer,je ressort car je n'arrive pas à me rechaufer ( m^me en nagent)
Ily a 3 femmes dans le jacousi face à moi dont une qui fait visiblement un commentaire et les deux autres éclate de rire en me regardant
Vu la taille de ce petit truc que j'ai entre les jambe, on peut imaginer que 'est amusant
Je vai prendre une douche pour me réchaufer. Une très belle femme d'environ 40 ans en prend une aussi
Elle me parlle sans regarder mon sexe ( je penses) et discutons de tout et de rien
Quand nous avons fini notre douche, elle me demande si je retourne au spa ou si je rentre et lui répond que je rentre car la piscine est trop froide
Elle me répond avec un grand sourir "oui j'ai vu" je rougi . Elle me prpose de prendre un café. Il n'y plus de table de libre et en plus beauoup de bruit. Elle me dit dans un premier temps , une prochaine fois peut être... Et puis ce ravise et me dit j'habite à deux rue d'ici! on peut le prendre chez moi si tu veux? je répond oui bien sur
Et 5 minutes après, je rentre dans son appartement. ET me dit directement , tu peux te déshabiller!
J'enlève ma veste et la depose sur une chaise et elle voie que je n'ai rien compris. ET me pale plus sechement et me dit completement
Aller à poil et plus vite que ca. Je rougi . Elle rigole en me disent quw'elle ma vu tout nu il y a une demi heure.
Je répond que ce n'est pas le même contexte et elle baisse mon pantalon et boxer en même temps et se mare en me disent qu 'il est toujours
minuscule et m'enleve ma chemise
Elle sort directement son appareil photo et commence à mitrailler je veux cacher mon sexe mais elle tape très fot-rt sur mes mains pour que je les retire.et me voilà completement nu devant son objectif
Je veux partir, mais elle me dit , c'est fermer à clef et si tu ne fait ce que je dit, je publie les photos et tous le monde verra ta petite nouille
Alors maintenant, je vai te la mesurer . 3 cm hahahah c'est vraiment rikiki
Maienant , tu va te masturber! je veux la mesurer en érection. je m'execute et elle rigole à voie haute
Elle mesure, résultat 5 cm elle est très amusée et commence à me posé des question TRES humiliante
Comment les filles réagisent quand elle voie que je ne suis pas équipé pour les satisfaire
Quand je ne répond pas assez vite, je recoit un coup de pied dans les couille et un deuxième si il le faut
Elle commence en suite à me masturbant entre deux orteille et je suis en érection très rapidement
Elle sais s' y prendre et de plus, elle est magnifique
Environ 15 minutes après , coup de sonette. Je penses pouvoir partir et sans rien dire, elle m'attache avec des menottes à l'espalier
Je ne peux plus cacher mon petit zizi.
Elle va ouvrir la porte ,et la 3 très belle femmes entre dns la pièce sans me dire bonjours et viennent dierectement comparer leurs petits doigt avec mon zizi
Je vai en suite servir d'amusement à ces dammes pendans plusieurs heures avant s-qu'elle me libère avec un rdv obligatoir dans un spectacle BDSM ou je serai mi à nu devant plus d e 1000 personnes pour y être humilié en publique
Et voilà comment je vai devenir esclavede ces damme
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Je suis en retard pour ma visite médical. Quand j'arrive dans le centre, je remarque que je suis le dernier à passer.
La secretaire me le fait remarquer et m'indique le cabinet ou je dois me rendre. Et qui en fait une grande salle ou il y a secretaires et infirmières qui range tout le materielle et dossier.
La medecin ( très belle femme) rentre dans la salle et me dit "vous ête en retard! donc nous allons faire l'examen rapidment ici.
Et me dit d'une voie directiive " désabiller vous" et competement!
Je rougi et elle le voie. Un petit sourir amusée et enchéri en disent aller , rapidement.
Je fini par retirer mon slip... Elle s'avance vers moi et me dit , je n'ai pas vu dans votre dossier que vous avez un micro pénis!!!
Les infirmières et secretaires stop leurs activités pour fixer mon entrejambe et je ne sais plus ou me metre...
La medecin appel une secretaire en parlant à haute voie , pouvez-vous apporter le formulaire de constation de micro penis?
Elle me regarde et me dit , nous allons procéder à un examen de ton micro pénis et le faire connaitre car vu sa tres petite taille, c'est un handicap lourd...
Je voie une des secretaire qui se retient de lacher un fou rire et les autres qui ont un grand sourir au lèvre.
Un secretaire arrrive avec le questionaire et va prendre les notes et la medecin commence à mesurer mon petit zizi
Le verdicte tombe ! et dit longueur au repos 2,5 cm et la secretaire rigole et dit mais c'est minuscule ( de nouvaux ,tout les regard vers mon petit truc entre mes jambes) je suis rouge pivoine ! et ca les amuse encore plus...
Elle prend la largeur du petit sexe et de mes micro testicule comme elle dit d'une voie amusée "toutes vos parties intimes sont microscopique"
Il y a au moin 10 femmes autour de moi (je suis l'attraction)
Et le questionaire commence . Comment se passe votre sexualité? elle répond à ma place " je supose qu'il n'y en pas"
Qu'elle sont les réactions des femmes quand elles découvre que vous n'avez pas se qu'il faut ? elle répond à nouveau à ma place
Bien ell rigole évidemant ! et la , grand éclat de rire et du coup mon petit zizi rétressi encore et elle reprend la mesure (2 cm)
Les femmes ne s'arêtte plus de rire
Avez vous déjà essayer la penetration.? la medecin " elle chatouille n'est-ce pas? aller, répond! j'attend! et je répond oui
oui qui? oui docteur. Ah, qand même un peut de respet
Ok dit elle d'une voie sèche, nous allons te transferer à l'hopital des petits zizis
Tu es un numero special tellement il est petit... Ils vont pouvoir faire des experiences avec toi et je suis en même temps attraper fermement par deux grande infirmière pour que je ne leurs échapes pas...
Puis- au moin remettre mes vêtements? Grans éclat de rire et elle me répond " la ou tu vas, tu n'auras plus de vêtement"
Tu seras nu comme nu comme un vers au regard de tout le monde 24/24 et 7/7
Allez , transferer moi ce petit vermisaut
Et je suis emmener en Ambulance par la force completement nu vers ma destination avec un petit zizi qui a encore dilinuer de taille...
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Babygirl le film avec Nicole Kindman un thriller érotique et sulfureux. A voir au cinéma . Moi cela m a donne l envie de partager quelques mots sur une DDlg ( majeure )
Dans l’aube naissante seule témoin de nos amours impétueux
Frissonnante et hésitante, tu cherches ta place
A mes pieds ma petite garce, c’est là que je te veux Frémissante et ouverte, sous mon regard de glace
Ton Daddy Dom a fait de toi sa little girl pour te soumettre Petite slut, petgirl promenée en laisse, slave par amour
Petit jouet entre ses mains, princesse offerte…
Et nos nuits sont plus douces que vos jours.
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Dans le premier épisode de mon Podcast « Parlons BDSM », « Devenir Sienne, histoire d’un premier roman », je vous invite à découvrir la genèse de mon premier roman « Devenir Sienne » (publié en 2023 aux Editions Tabou), et qui, contrairement à ce que beaucoup imaginent, n’a rien d’autobiographique.
J’ai décidé d’en proposer une version écrite mais si vous souhaitez l’écouter c’est ici : https://youtu.be/zJ5uWUXgEck
À l’origine, je n’avais pas du tout prévu d’écrire un livre et encore moins un roman BDSM. J’étais à la recherche de quelque chose d’excitant, qui pourrait stimuler mon imagination. N’étant pas adepte des films pour adultes, je cherchais sur le Net des textes érotiques qui pourraient me faire fantasmer, mais tout ce que je trouvais me semblait très fade, trop langoureux.
À cette époque, je n’avais rien vécu de BDSM. Je ne connaissais même pas cet acronyme. Toutefois, avec le recul que j’ai aujourd’hui, je sais que cet univers m’attirait et intuitivement, c’était le genre de texte que j’avais envie de lire.
Adolescente, j’avais déjà lu “Histoire d’O”. Ce livre m’avait questionnée, mais pas vraiment fait fantasmer. Toutefois, je savais que l’idée d’être vraiment dominée dans le cadre d’une relation sexuelle me plairait beaucoup.
Je suis finalement tombée sur une scène qui correspondait plus ou moins à mes attentes et que j’ai trouvé plutôt émoustillante, mais je restais tout de même assez frustrée.
Le texte était écrit de façon assez crue, presque vulgaire et cet aspect m’a plutôt troublée.
J’avais donc ce texte assez cru devant les yeux et, au-delà du fond qui n’était pas exactement celui que j’aurai aimé lire, je me suis demandé si j’oserai l’exercice d’écrire ainsi, sans filtre.
Je revois encore cette scène, où seule devant mon PC, je rougissais, presque honteuse, à l’idée de mettre des mots sur des gestes finalement assez classiques.
J’ai voulu relever le défi et rédiger une vraie scène avec un contexte, tout en me rapprochant d’une situation que je trouverai excitante. Sans doute dû au fait que je débutais dans l’exercice et que ça m’a semblé plus naturel, j’ai imaginé une “première fois” entre deux personnages. Je suis aussi restée assez soft, bridée par cette gêne que je n’aurai pas imaginé avoir, à user de mots crus.
Une fois le texte écrit, j’étais assez satisfaite de moi, et après de nombreuses hésitations, et sous couvert d’anonymat, j’ai créé un compte sur le site ou j’avais lu texte à l’origine de tout cela, j’ai publié le mien sur le même forum de “textes érotiques”.
Peu sûre de moi et me sachant très sensible à la critique, j’ai envisagé pendant quelques jours de ne jamais aller consulter les éventuels commentaires. Mais des notifications m’arrivaient par mails et finalement, la curiosité a été plus forte. Lorsque je me suis reconnectée, six commentaires avaient été publiés sur mon texte. Tous très positifs, et certains, réclamant la suite. Je n’avais jamais envisagé de suite. À mes yeux, ce n’était qu’un défi que je m’étais lancée à moi-même, pour l’expérience. Pour m’occuper lors d’une soirée ennuyeuse.
Je décidais de ne pas donner suite et me satisfaisait de ces retours positifs. Et puis… je repensais à mes personnages que j’avais laissés sous la douche. Je ne les avais pas nommés, puisqu’ils n’étaient pas destinés à évoluer. J’avais posé un contexte qu’il me faudrait gérer, si je voulais développer leur histoire. Ça ne me semblait pas simple, et je réfléchissais à ce que je pourrais écrire d’autre, mais je revenais toujours à eux.
Ça ne me coûtait rien de tenter d’écrire une scène de plus. Alors c’est ce que j’ai fait, et peu à peu, les premières pages de Devenir Sienne se sont écrites. Je publiais par petits bouts, jour après jour, motivée et encouragée par les commentaires.
J’avais commencé à écrire à la première personne du singulier et naturellement, certains lecteurs ont pensé qu’il s’agissait de mon histoire. Je n’ai pas démenti, sans pour autant le confirmer.
J’aimais l’idée qu’on m’imagine vivre cette relation qui dès le début, s’était orientée Dominant/dominée.
À l’époque je n’avais jamais entendu parler de safeword, mais naturellement, il s’est imposé entre mes personnages. Je ne connaissais aucun code ni personne qui vivait une telle relation, mais je ne cherchais pas à en savoir plus. J’écrivais “mon” histoire même si ce n’était pas la mienne.
Je me souviens de mon excitation lorsque j’imaginais certaines scènes avant de les mettre par écrit. Les ordres, les mises à genoux, les rituels. Rien que d’écrire “oui maître” dans ce récit, faisait résonner quelque chose en moi. Et de plus en plus, j’ai eu envie d’aller plus loin dans cette succession de textes que je publiais alors presque quotidiennement sur le forum et sur un blog que j’avais créé.
Cet espace de blog a été à l’origine de quelques échanges avec de “vraies” soumises dont je jalousais la légitimité alors que je n’étais qu’une fantasmeuse. Cependant, à cette période de ma vie, je n’envisageais pas du tout de passer à l’acte. D’une certaine façon, écrire me suffisait. Et le fait qu’on pense que j’étais l’héroïne de cette histoire me troublait agréablement, comme si l’idée que je puisse être capable de tout ce que j’écrivais pouvait achever de combler la frustration.
Et puis il s’est passé quelque chose qui a tout changé.
En parcourant les autres blogs autour du mien, j’ai découvert celui d’un maître. Un “vrai” oserai-je dire car il y avait bien des profils qui cherchaient à donner l’illusion, mais qui ne dupaient pas grand monde, pas même moi, qui n’y connaissais encore rien. Je dois préciser que nous n’étions pas sur un site BDSM, loin de là.
J’ai donc parcouru les récits de ce Maître avec fascination. Pour moi, il ne faisait aucun doute qu’il s’agissait de situations vécues que je serais bien incapable de vivre réellement. D’autant plus que ce maître dégageait beaucoup de choses, beaucoup de charisme, je le sentais très élitiste, et vraiment dans un monde à part. Inaccessible. Je ne cherchais d’ailleurs pas à entrer en contact, je ne m’en sentais nullement légitime. Et puis dans quel but l’aurais-je fait ?
Je m’empresserais simplement de lire ses publications, bien trop rares.
Indirectement, cette “rencontre” à donner corps au personnage de Hantz dans Devenir Sienne. Maître aguerri, beaucoup plus expérimenté, plus dur et plus exigeant que le personnage principal de Devenir Sienne qui débutait. Cela m’avait facilité la tâche au début, mais à ce stade, j’avais envie d’aller plus loin, d’explorer mes fantasmes SM sans me limiter. Je ne trouvais pas très crédible de faire évoluer ainsi brusquement un maître novice. Et par ailleurs, ajouter des personnages démultipliait les possibilités.
C’est ainsi qu’Hantz et Laura sont entrés en scène, couple improbable et atypique, volontairement choquant de par leur grande différence d’âge. Je crois que Laura représente un peu mon idéale de soumise. J’ai adoré décrire son abnégation, son rapport au SM, sa volonté d’être à lui, envers et contre tout. Et Hantz, qui malgré le physique imparfait de Laura et toutes les possibilités autour de lui, avait trouvé en elle celle qui lui correspondait vraiment.
J’ai aussi beaucoup aimé le personnage de Hantz que j’ai volontairement poussé loin dans la dureté et l’intransigeance. Je sais au plus profond de moi que je n’ai jamais envisagé ce type de relation comme un jeu. Bien plus que les scènes de sexe qui pourtant sont nombreuses sans Devenir Sienne, ce sont les scènes d’extrême soumission que j’ai le plus aimé écrire. J’ai aussi pris beaucoup de plaisir à analyser les émotions que j’imaginais pouvoir ressentir dans de telles situations. Je n’avais rien vécu, mais j’avais tellement poussé loin la visualisation de ces scènes que ça me semblait presque concret.
Jour après jour, je continuais à publier sur le forum et sur mon blog, et parfois, un ou une lectrice me faisait la réflexion que je devrais essayer de publier ce texte, que cette histoire était devenue un roman à part entière. L’idée faisait son chemin sans que je la formalise vraiment. J’étais surtout heureuse et flattée que ma plume capte l’attention de lecteurs fidèles qui reconnaissaient attendre impatiemment tous les soirs la suite de l’histoire.
Alors que j’en étais arrivée au stade de l’histoire ou la soumise partageait des séances assez hard avec Hantz, je découvrais un nouveau récit du Maître dont je lisais les publications. Le texte était vraiment très beau, au-delà de la séance décrite, le sens profond était fort. Alors que je ne laissais jamais aucun commentaire nulle part, cette fois, sans me laisser le temps de réfléchir, j’osais commenter. Juste un mot “magnifique”. J’appréciais que mes lecteurs me laissent trace de leurs passages en commentant mes textes alors j’ai voulu moi aussi, simplement dire que Ses mots m’avaient touchée.
Et ce fut le début d’une autre histoire, la mienne cette fois.
La découverte de mon existence et de mon profil l’a amené sur mon blog et ce récit que j’alimentais régulièrement. Les textes étaient très explicites, surtout à ce moment de l’histoire, les scènes très crues et assez hard. Malgré le côté narratif de mon écriture, Il a vite compris que ce n’était que du fantasme. Intrigué, certainement, de savoir qui se cachait derrière mon profil et mes mots, Il a initié un échange et pour moi ce fut l’évidence… et dans le fond, j’avais l’impression de l’avoir toujours su. Il n’avait pas de soumise attitrée à ce moment-là et malgré toutes mes craintes de ne pas être à la hauteur, l’envie était plus forte. Les mots ne me suffisaient plus. Je voulais vivre. Et surtout, je voulais vivre avec Lui.
Bien sûr, rien n’a été simple. Toutefois, si j’étais complètement novice dans les faits, je ne manquais pas de volonté et ce que je suis au fond de moi, Il l’a très vite cerné. Je suis donc “devenue sienne” et cette étape, ce changement entre simplement être soi, et “être sienne” m’a beaucoup interpellé. Pour moi, et pour nous bien sûr, jamais il n’a été question de jeu. Je n’aurai jamais toutes les aptitudes de Laura, mais au fond de moi, je vois la soumission ainsi profonde et sincère.
Pour celles et ceux qui ne l’ont pas encore lu, je vous invite à lire mon roman, justement intitulé “évidence” qui retrace mes premières années en collier.
N’étant plus dans le fantasme et découvrant cet univers par moi-même, j’ai un peu perdu l’envie de poursuivre mon récit. Celui-ci me servait principalement à extérioriser certains fantasmes ou me permettait simplement de prendre du plaisir à écrire des scènes que j’aimais imaginer, mais que je n’aurai pas souhaité vivre. Je préférai passer du temps à écrire ce que je vivais réellement, mes propres récits de séances que je ne partageais qu’avec Lui.
Toutefois, je ne voulais pas laisser mes personnages comme ça, sans donner une fin à leur histoire. Je ne voulais pas non plus que mes lecteurs restent en attente d’une suite qui ne viendrait pas. J’ai donc utilisé un symbole fort de l’appartenance, qui me troublait et m’attirait, pour offrir un beau final. Après le marquage au fer de Laura j’ai conclu cette histoire et j’en ai annoncé la fin. La page était vraiment tournée, je pouvais en commencer une nouvelle, la mienne.
Je me suis promis qu’un jour je reprendrai tous ces textes, que je les corrigerai, que je ferai quelques améliorations ou que j’ajusterai certaines transitions, pour avoir quelque chose d’abouti. Et qui sait, peut-être qu’un jour, je tenterais de le publier.
Mais je n’avais pas la tête à ça. Je vivais ma propre histoire et découvrais une réalité, parfois bien éloignée, et parfois exactement comme je l’avais imaginée.
Quelques années ont passé et … on a commencé à entendre parler d’un roman BDSM qui avait un gros succès aux USA. Intriguée, je m’étonnais qu’il y ait un public aussi large pour de tels récits et je me suis fait la réflexion que peut-être, le mien, qui n’avait toujours pas de titre à l’époque, pourrait trouver un public lui aussi.
Mon Maître m’ordonna alors de le corriger, ce que je n’avais pas encore fait, et de le proposer à plusieurs maisons d’édition avant la parution imminente de Fifty Shades en France. L’ordre était de l’envoyer, mais la publication n’était pas de mon ressort. Je n’avais pas grand-chose à perdre et j’étais finalement heureuse d’avoir “l’obligation” de vraiment finaliser ce qui était devenu un vrai roman.
Il me restait à lui trouver un titre. Je voulais que l’on comprenne bien que c’était une initiation à la soumission, que la soumise passait par un cheminement, une évolution. Je me suis alors souvenu de ces mots que j’avais eus lorsque j’avais rencontré mon Maître, et qu’il avait fait de moi sa soumise. “Je suis devenue Sienne”. Je trouvais qu’en utilisant “Devenir”, je sous-entendais cette progression finalement nécessaire, car il ne s’agissait pas d’une démarche de l’instant.
Il y a ce moment où l’on porte un collier pour la première fois, mais ce n’est que le premier pas. Tout le reste s’apprend, on devient celle qu’Il veut que l’on soit.
Il a validé ce titre et c’est ainsi que j’ai envoyé Devenir Sienne à trois maisons d’édition spécialisées dans l’érotisme. L’ordre était respecté.
Très vite, Fifty Shades est sortie en France et sans l’avoir lu, j’ai compris que ce que j’avais écrit n’était pas du tout dans le même registre, et que j’avais certainement surestimé le “public” que j’imaginais ouvert au BDSM.
J’ai cependant eu la chance d’être rapidement contactée par les éditions Tabou qui ont tout de suite cru en ce roman. Je n’oublierai jamais cet appel, et juste après, l’échange que j’ai eu avec mon maître. Il était fier de moi et de savoir que j’allais être publiée, et ça, aucun mot n’est assez fort pour traduire ce que j’ai pu ressentir en le réalisant.
Quelques jours après, j’ai signé mon premier contrat d’édition et j’ai ainsi réalisé un des importants objectifs de vie que je m’étais fixé. Être publiée. J’étais encore loin d’imaginer que Devenir Sienne n’était que le premier d’une longue série de romans BDSM.
Après ce premier pas, j’ai eu la chance de découvrir toutes les étapes de la publication jusqu’à découvrir enfin mon premier roman édité. Et ça ne s’est pas passé n’importe où, car sa publication a coïncidé avec le salon du livre de Paris 2013, et c’est à cette occasion que j’ai pu le tenir entre mes mains pour la première fois.
L’un des moments les plus intenses et riches en émotion aura été celui où j’en ai offert un exemplaire à mon maître. Je sais que c’est grâce à lui si je suis allée au bout. Me connaissant, j’aurai trouvé des excuses pour ne pas en achever la correction et repousser encore et encore un éventuel envoi aux maisons d’édition. Je ne l’aurai peut-être jamais fait.
Devenir Sienne n’est pas seulement l’histoire cette femme qui devient Sienne, en parallèle, c’est aussi la mienne, celle où je suis devenue la soumise de mon maître, et grâce à laquelle je suis devenue autrice.
Ce livre reste le plus éloigné de ma réalité de soumise, car le seul à ne comporter aucune allusion à une scène vécue, contrairement aux autres. Pourtant, il est très particulier pour moi. Ils le sont tous, chacun pour une raison qui leur est propre, et j’aurai l’occasion d’y revenir dans des podcasts dédiés, mais Devenir Sienne a cette particularité de m’avoir accompagné dans bien des premières fois.
Je me suis beaucoup attachée au personnage de Laura, si bien que j’ai par la suite décidé de lui consacrer un autre roman, « Marquée au Fer”. Elle apparaît également dans « Parfums d’elles », tout comme la soumise, finalement surnommée “Elle” de Devenir Sienne.
Pourtant, quand j’ai su que « Devenir Sienne » allait être publié, je n’ai pas tout de suite envisagé d’écrire un autre livre. C’est devenu une évidence petit à petit. J’avais beaucoup à exprimer et à extérioriser, et l’écriture est un moyen qui me convient très bien pour le faire.
Je ferai prochainement un podcast consacré à mon second roman, “L’Esclave” dans lequel il sera davantage question de la condition “soumise ou esclave” et de vivre vraiment cette condition, que du livre-objet en lui-même.
J’espère que vous avez aimé découvrir la genèse de mon premier roman, Devenir Sienne. N’hésitez pas à me donner votre avis et à commenter cet épisode.
Je publie un nouvel épisode un lundi sur deux à 18h. N’oubliez pas de vous abonner aux différentes plateformes d’écoute et sur ma chaine Youtube pour ne pas les rater et à très bientôt.
https://www.youtube.com/channel/UCvivWqxg8kVD1lVd4KdSmLg
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Le grincement de la serrure me transperce les oreilles. Lorsque la porte de la petite bibliothèque privée s’ouvre, mon Maître me trouve là, titubante, le regard dans le vide.
« Ysideulte ! Que se passe-t-il ? »
Les mots du pangolin fou m’ont secouée.
Je m’agenouille, en signe de respect, mais aussi pour ne pas trébucher ou m’évanouir. Cuisses ouvertes, bien cambrée, yeux baissés, comme il me l’a appris.
« Puis-je vous parler, Maître ? »
Je lui relate la conversation que je viens d’avoir [1]. Il semble aussi surpris que moi.
« Que décidez-vous, Maître ? »
Un long silence s’ensuit.
« Je ne peux pas décider cela à ta place, Ysideulte. Ce serait de l’abus de pouvoir ».
Me voilà bien avancée. A quoi bon être esclave si mon Maître se défile quand il y a une décision grave à prendre ?
« Viens, le dîner est servi » me dit-il en m’aidant à me relever.
« Maître, aviez-vous prévu de me marquer au fer ce soir ? Le pangolin fou a dit : Quand vous serez marquée, réfléchissez à ma demande »
« Tu seras marquée au fer rouge, oui, mais pas ce soir ni demain »
« Alors, je ne comprends pas la chronologie. Je dois décider avant demain 15h, mais il m’a demandé de décider une fois marquée »
« Je ne sais pas Ysideulte, le pangolin fou ne pense pas comme nous »
« L’avez-vous rencontré physiquement, Maître ? »
« Non, et je ne connais personne qui l’ait rencontré. »
« Je ne sais que penser, Maître. Est-ce un fou ou un génie ? Et s’il jouait avec nous et que tout cela n’avait aucun sens ? »
« Peut-être que l’on ne comprend pas parce qu’il a plusieurs coups d’avance. Tu as vu ce qu’il a fait à Davos, semer la panique au cœur de la zone la plus sécurisée de la planète [2]. Et si le but principal n’était pas de te libérer mais de te montrer ce dont il est capable, pour que tu lui fasses confiance ? »
« La liberté d’expression est l’ennemie de la démocratie ! » martèle un éditorialiste à la télévision, appelant à encore plus de censure et de contrôle de l’information. « En effet ! Il faut interdire les fausses opinions ! » renchérit une politicienne invitée sur le plateau.
Clic ! Mon Maître leur coupe la chique. Une phrase qui m’emplit de bonheur met un terme à ce discours insupportable : « Ce soir, exceptionnellement, tu pourras dormir dans le lit »
La brosse à dents à ultrasons s’est avérée remarquablement efficace. Le mécanisme d’ancrage de l’obus vaginal n’a résisté qu’une dizaine de secondes avant de se rétracter. Le pangolin fou avait raison sur toute la ligne. Fou ou pas, ses conseils sont avisés.
Blottie dans les bras de mon Maître, je m’endors presque instantanément. Qu’elles sont apaisantes les douces caresses de ses mains sur mon dos, sur mes fesses !
Une gifle me réveille en sursaut.
« Dépêche-toi, salope ! On n’a pas de temps à perdre »
Mon Maître me saisit brutalement par les cheveux et me sort du lit.
« A quatre pattes, chienne ! »
La laisse est promptement attachée à mon collier et je suis traînée jusqu’au salon sans ménagement.
Deux femelles complètement nues comme moi sont attachées, au milieu de la pièce, suspendues par les pieds. Un homme à l’aspect patibulaire, qui semble tout droit échappé du bagne, se tient près de la cheminée. Le gros Dobermann qu’il tient en laisse grogne, bave, montre les dents et s’agite, la bite en érection. J’en suis terrifiée. Mon Maître me fait mettre face et mamelles contre terre, cul en l’air, cuisses écartées. D’une claque cinglante sur les fesses, il m’intime l’ordre de les écarter avec les mains. Je reste ainsi exhibée, humiliée, attendant la saillie. Tellement obnubilée par cette anticipation que je ne me rends même pas compte que mes chevilles viennent d’être reliées au treuil qui me retourne et m’élève dans les airs tête en bas comme un morceau de viande.
Mon Maître adore faire diversion et contrarier mes anticipations. Le chien s’est calmé.
Le bagnard s’affaire autour du feu. Quand il se retourne, brandissant fièrement un fer rougi, mes deux compagnes d’infortune se mettent à hurler.
« Silence femelles ! » hurle le sale type, alors que le chien se montre menaçant à nouveau.
C’est la première fois que j’assiste à un marquage au fer. Je m’étais renseignée bien sûr, tant j’espérais qu’un jour mon Maître me jugerait digne d’être marquée. J’avais entendu parler de cérémonie, de longue préparation. Le fer doit être chauffé par une flamme de type camping gaz ou chalumeau et non dans les braises pour ne pas laisser de résidu [3]. Je suis surprise que mon Maître n’ait pas exigé cette précaution élémentaire, lui qui est toujours si soucieux de ma santé. J’avais lu également qu’être solidement attachée est indispensable pour ne pas bouger pendant l’application. Que penser de cette position, suspendue par les pieds ? Mon Maître aurait privilégié l’humiliation en passant outre toutes les règles élémentaires ? Cela ne lui ressemble pas et m’inquiète au plus haut point.
Deux ou trois secondes. C’est court pour celui qui applique, une éternité pour celle qui reçoit. Elle hurle de douleur. Puis c’est au tour de la deuxième. Du travail à la chaîne, bestial, dégradant.
Jamais je n’aurais imaginé que mon Maître m’infligerait une telle humiliation. Marquée à la chaîne avec d’autres femelles, comme du bétail. Toute dignité s’étant évaporée, je me mets à hurler moi aussi avant même que le fer me brûle la chair.
La douleur est violente mais disparaît en une fraction de seconde, bien avant le retrait du fer, comme si toute la zone venait de subir l’injection d’un anesthésique extraordinairement puissant. Je n’ai plus aucune sensation dans tout le bas du corps. Les zébralyvox gémellaires sont incroyablement efficaces [4].
« Il faut se dépêcher, ils vont arriver ! », crie mon Maître.
Descendre mes deux congénères semble prendre une éternité. Je suis encore suspendue tête en bas quand la porte du chalet est défoncée. Une unité d’intervention des Brigades de Défense de la Démocratie, lourdement armée, entre en trombe.
Mon Maître ronfle doucement à mes côtés. Je suis au bord de la tachycardie. Je passe la main sur le haut de ma fesse gauche. La peau semble lisse, sans irrégularité. Pourtant tout cela semblait tellement réel. Je soulève doucement la couette et saisis mon téléphone portable sur la table de nuit pour éclairer ma fesse. Rien, aucune marque…
Les bruits de la nature, qui devraient m’apaiser, m’angoissent soudainement. Je suis à l’affut du moindre son suspect. Et si les Brigades de Défense de la Démocratie encerclaient déjà le chalet ?
N’y tenant plus, je tente de me lever sans réveiller mon Maître, pour aller jeter un coup d’œil à l’extérieur, mais je m’écroule sur le sol, incapable de tenir en équilibre et de coordonner les muscles de mes jambes. Tout le bas de mon corps est anesthésié. Les zébralyvox gémellaires ont réagi à mon cauchemar. Plus aucun doute n’est permis, ils sont connectés à mon esprit, je ne sais comment.
Le vacarme de ma chute réveille mon Maître. Je m’attendais à être giflée et punie, mais il m’aide délicatement à remonter sur le lit et me prend dans ses bras rassurants pendant que je lui raconte mes mésaventures oniriques.
Tout devient clair tout à coup, comme si mon esprit avait travaillé pendant la nuit, comme si ce cauchemar était un message venant des profondeurs de mon inconscient.
Je suis marquée au fer à présent. Pas réellement mais je l’ai vécu par l’esprit, je l’ai ressenti si intensément, avec tellement de réalisme que c’est tout comme. « Quand vous serez marquée, réfléchissez à ma demande. La décision vous appartient », avait dit le pangolin fou. Comment pouvait-il savoir ? Il suscite mon admiration et me fait peur à la fois. L’inconnu me fait peur. Ne pas comprendre me fait peur.
« Nous ne pourrons jamais vivre librement, n’est-ce pas Maître ? »
Après un moment d’hésitation, certainement surpris par ma question un peu soudaine :
« Les choses ne vont aller qu’en empirant, malheureusement. C’est dans l’ADN du totalitarisme d’étendre son emprise tentaculaire sur nos vies, jusqu’à la folie, ou jusqu’à sa propre destruction ».
« Alors il faut le détruire, et le plan incompréhensible du pangolin fou est notre seul espoir » dis-je en chuchotant, comme effrayée par ma propre audace.
« C’est ce que dit la raison, mais pas le cœur. Je ne peux pas te conseiller de te mettre en danger. Est-ce que tu comprends cela ? Si je dois décider à ta place, je t’interdirai de te rendre. »
Malgré l’apaisement procuré par mon Maître, blottie contre lui, je n’arrive pas à trouver le sommeil. Cogitations inutiles, je le sais très bien. Ma décision est déjà prise mais j’ai du mal à me l’avouer.
Mon Maître me réveille en douceur. Le soleil est déjà levé depuis un bon moment. J’ai retrouvé mes sensations dans le bas du corps.
« Je vais te présenter à des personnes que tu seras heureuse de revoir » me dit-il en me mettant la laisse au cou.
Sonia !
Ah ça oui ! Qu’est-ce que ça me fait plaisir !
Sonia et son esclave, la bite à l’air ! Le pauvre. Visiblement il a encore été durement fouetté. Sonia est décidément sans pitié. Sa bite se dresse sans délai pendant que je m’approche, nue, tenue en laisse, pour le saluer. J’adore voir un homme bander et savoir que j’en suis la cause. Cela me rassure et m’emplit de frissons de fierté qui m’envahissent le corps.
« Arrête de mater sa bite, salope ! » me glisse mon Maître à l’oreille.
« Je vais vous préparer le déjeuner » dit l’esclave, avec un charmant accent anglais.
« Ah non, pitié ! » m’exclame-je, avant de devenir toute rouge en prenant conscience de la gaffe.
Cela m’a échappé. Le souvenir de la bouillie fadasse qu’il nous avait préparée à Bornholm est gravé dans mon esprit.
Ma réaction épidermique déclenche un fou rire généralisé. Apparemment je ne suis pas la seule à avoir un mauvais souvenir de ses talents culinaires. Il est convenu que les deux esclaves prépareront le déjeuner ensemble pendant que les Maîtres discuteront au coin du feu.
Je m’attendais à l’honneur de partager, une fois de plus, la table des Maîtres, mais ils en ont décidé autrement.
« Vous allez nous divertir en copulant tous les deux comme des bêtes pendant que nous déjeunerons, esclaves ! Si le spectacle n’est pas suffisamment excitant, vous serez punis.»
La voix de mon Maître est dure. Il ne plaisante pas.
L’esclave de Sonia n’a pas bien compris. Je lui traduis en anglais, en rougissant.
Me voilà actrice porno chargée d’improviser un spectacle privé. Je n’ai jamais fait cela, évidemment, et je ne sais trop comment faire pour que le spectacle soit le plus agréable possible. Je m’inquiète surtout pour mon partenaire. C’est dur pour un homme de baiser comme une bête en se contrôlant pendant toute la durée d’un repas, et de ne pas se laisser impressionner par les regards dirigés sur lui. Il y a des situations dans lesquelles je suis bien contente d’être une femelle.
Notre spectacle bien maladroit n’arrive pas à la cheville d’une prestation professionnelle, mais cela semble bien amuser nos Maîtres si j’en juge par leurs éclats de rires et leurs commentaires humiliants.
Par compassion, probablement, ils abrègent notre humiliation et nous autorisent à rejoindre leur table.
« Est-ce que Sonia est au courant, Maître ? ». Je le questionne à voix basse.
« Oui, le pangolin fou l’a informé de ses intentions il y a deux jours. C’est pour cela qu’elle est venue »
A peine le repas est-il terminé que, sous mes yeux stupéfaits, mon Maître commence à dévêtir Sonia. Elle se laisse faire docilement. En moins de deux, la voilà complètement nue, comme moi. Ma jalousie maladive me met presque en colère. Il ne va quand même pas oser la baiser devant moi ? Qu’est-ce que c’est que cette Dominatrice à la noix ? Pourquoi ne lui met-elle pas une baffe ?
Il ne faut pas beaucoup de temps pour qu’elle se retrouve les bras en l’air, poignets attachés à des anneaux opportunément présents au plafond. Puis c’est mon tour. J’ai l’impression de revivre à la virgule près cette expérience qui m’avait profondément troublée lors de mon premier séjour chez mon Maître : « Face à face, mamelles contre mamelles, je ressens le souffle de Sonia sur mon épaule, les pointes de ses tétons saillants parcourant mes mamelles au gré de nos mouvements, heurtant parfois les miens, tout aussi saillants. C’est terriblement érotique. Je sens une excitation sexuelle irrépressible m’envahir». Non décidément, je ne suis pas 100% hétéro comme je le croyais et Sonia me fait un effet démentiel !
Le premier coup de fouet est cinglant ! Ah, putain ! Qu’est ce que ça fait mal !
« Embrassez-vous, femelles ! Qu’est-ce que vous attendez ? »
Les coups de fouet sont espacés, mais terriblement douloureux, comme pour nous inciter à laisser toute pudeur de côté dans nos plaisirs saphiques.
L’esclave de Sonia se tient à l’écart, jetant de temps à autre des coups d’œil sur la scène, puis baissant immédiatement les yeux comme ébranlé par ce qu’il voit. « Il y a certains tabous, universels ou propres à chacun, dont nous avons conscience. D'autres se révèlent par l'expérience et viennent nous mettre face à nos limites. » [5]
Mon Maître n'arrête que lorsque nous sommes en larmes, épuisées, criant grâce.
« Une seule de vous deux aura l’honneur de recevoir la bite dans le cul. Mettez-vous d’accord entre vous, femelles ! ».
« Ysideulte ! » hurle Sonia
Ah zut ! Elle a été plus rapide ce coup-ci. Mais je lui en sais grée. C’est peut-être la dernière fois que j’aurai l’honneur de recevoir la bite de mon Maître dans le cul.
Qu’est-ce que c’est humiliant de se faire enculer ainsi en public ! Et pourtant j’en ressens du plaisir, moi qui habituellement déteste la sodomie. La dernière fois, peut-être ? Je ne pense qu’à ça et je veux profiter de chaque seconde.
Une fois délivrée, j’ai à peine le temps de me refaire une beauté que l’on frappe à la porte. C’est déjà l’heure. Les adieux sont rapides. Je préfère abréger pour ne pas fondre en larmes, et mon Maître l’a bien compris. Lui aussi a énormément de mal à contenir ses émotions – je le vois bien.
« Qu’avez-vous décidé ? » demande l’un des deux gendarmes à mon Maître. Il a bien compris que c’est à lui qu’il faut poser les questions. Je ne suis qu’une esclave, après tout. Je devrais peut-être me sentir humiliée de la situation, et pourtant j’en suis fière. Oui, c’est à mon Maître de répondre, même s’il m’a laissée décider.
Sonia m’a apporté des vêtements. Je n’allais quand même pas me livrer à la milice toute nue ! Les gendarmes se chargeront de me déposer à bonne distance, dans une zone encore dépourvue de caméras de surveillance, et je continuerai à pied.
Un bâtiment tout neuf à l’architecture futuriste. Le siège local des Brigades de Défense de la Démocratie est impressionnant. Rien n’est trop beau ni trop coûteux pour ces parasites. La colère m’envahit et contribue à me donner du courage. Peu importe ce qui arrivera, moi la fille effacée qui avais l’impression de traverser ce monde sans vraiment en faire partie, invisible, insignifiante, j’aurai fait de mon mieux pour porter un coup à la Suprême Alliance Démocratique. Un coup qui s’avèrera peut-être fatal, ou qui ne sera qu’un coup d’épée dans l’eau. Peu importe, il est trop tard pour avoir des états d’âme. Si le pangolin fou est vraiment timbré, il m’aura au moins donné de l’espoir, et ce n’est pas rien.
alea jacta est
à suivre
Contexte et références
L’histoire d’Ysideulte se situe dans un futur proche, au sein d’une société qui est une extrapolation d’évolutions sociétales récentes. Si cet article a éveillé votre curiosité, vous pourrez découvrir le monde d’Ysideulte à travers mes articles précédents, dont la liste est ici https://www.bdsm.fr/sylvie35/blog/ (à lire de préférence dans l’ordre chronologique de leur publication)
[1] Voir « NewBrain – Conversation intime avec la pangolin fou », https://www.bdsm.fr/blog/10456/NewBrain-%E2%80%93-Conversation-intime-avec-le-pangolin-fou/
[2] Voir « Les Lunes de Davos » https://www.bdsm.fr/blog/9856/Les-Lunes-de-Davos/
[3] Je ne saurais que trop conseiller la lecture de l’article fort bien fait de Lady Spencer à ce sujet : https://www.bdsm.fr/blog/3873/Marquage-au-Fer-(=-Branding)/
[4] Voir « Zébralyvox gémellaire – l’étonnant passager », https://www.bdsm.fr/blog/8393/Z%C3%A9bralyvox-g%C3%A9mellaire,-l'%C3%A9tonnant-passager/
[5] J’ai repris les mots de Carpo, qui relate, bien mieux que je ne saurais le faire, le choc ressenti dans une telle situation. Voir https://www.bdsm.fr/blog/8479/La-premi%C3%A8re-fois-o%C3%B9-j'ai-vu-ma-Ma%C3%AEtresse-sous-l%E2%80%99impact%C2%A0/ et https://www.bdsm.fr/forum/thread/8080/Voir-sa-ma%C3%AEtresse-ou-son-ma%C3%AEtre-en-position-de-soumission/
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Le BDSM n’est pas qu’une affaire de fouets et de cordes. C’est une œuvre d’art saisissante et sublime, un équilibre parfait entre contrôle et abandon, où chaque détail compte. Parmi les outils qui transcendent le simple objet pour devenir des extensions de la volonté du dominant, la sex-machine Lovense occupe une place à part. Cet appareil technologiquement sadique est bien plus qu’un jouet – il est l’instrument parfait pour façonner la soumission et dépasser les limites. Aujourd’hui, plongeons dans l’intensité de son utilisation dans la formation de Vicky.
★★ Le Rituel du Petit Déjeuner – Stimulation et Contrôle Absolu ★★
Une fois par semaine, un rituel particulier transforme le quotidien en une épreuve intense. Vicky, agenouillée sur son tapis de chien, une gamelle posée au sol devant elle, garde son visage à quelques centimètres du récipient.
La sex-machine Lovense entre en scène, préparée avec précision, alternant habilement entre la pénétration de sa chatte, douce et insistante, et celle de son cul, intense et audacieuse. Chaque transition est une épreuve qui force Vicky à abandonner toute tentative de contrôle, absorbant chaque intrusion comme une marque de ma volonté. Ses émotions oscillent entre un plaisir ravageur et une humiliation douce-amère, le rouge de ses joues trahissant un mélange d’excitation et de vulnérabilité.
Chaque vibration, chaque coup de rein mécanique lui rappelle sa position, et dans ses yeux mi-clos, une lueur de dévotion s’entrelace avec la lutte pour contenir ses gémissements. Sa mission est simple : manger comme une bonne petite chienne sans laisser tomber une miette, tout en supportant les vagues de plaisir intenses que j’impose, alternant entre les deux orifices pour un supplice exquis.
Mais les règles sont strictes. Une bouchée oubliée, un écartement des cuisses non autorisé ou une goutte de lait renversée suffisent à déclencher la sanction. Et chez moi, les punitions sont un art en soi : un claquement sec sur ses cuisses, une cadence augmentée, ou un moment de pause douloureuse dans l’élan de la machine.
★★★ Les Punitions : Un Art Brut ★★★
Lorsque Vicky échoue, je ne me contente pas d’un simple avertissement. Les punitions sont une extension de ma domination, une façon de lui rappeler que chaque erreur a un prix.
Parfois, c’est un claquement sec sur ses cuisses, laissant une marque rouge qui contraste avec la pâleur de sa peau. D’autres fois, c’est une cadence augmentée sur la machine, la forçant à subir une pénétration plus rapide et plus profonde, jusqu’à ce qu’elle crie de plaisir et de douleur.
Mais ma punition préférée est le moment de pause. Juste au bord de l’orgasme, j’arrête la machine, la laissant pantelante, suspendue entre frustration et soulagement. Ses yeux se remplissent de larmes, et je vois dans son regard une supplication silencieuse. C’est à ce moment-là que je sais qu’elle est entièrement à ma merci.
★★ Attachements et Torture – Un Corps Mis à Nu ★★
Pendant certaines de nos séances, nous entrons dans un espace d’exploration pure, un moment unique où je teste ses limites avec une intensité et une précision calculées. Une fois la décision prise, Vicky est attachée à mon chevalet de punition, chaque poignet et cheville immobilisés par des attaches en cuir, son corps entièrement exposé, offert à ma volonté.
La sex-machine Lovense, repositionnée stratégiquement, reprend son travail. Son mécanisme alterne entre des caresses lentes et des intrusions profondes, brisant la résistance de Vicky avec une précision presque clinique. Les coups de fouet rythment chaque élan de la machine, venant marquer ses fesses d’éclats rouges qui racontent l’histoire de sa dévotion.
Chaque coup est calculé. Le son du cuir qui s’abat sur sa peau résonne dans la pièce, suivi d’un gémissement étouffé. Je vois son corps se tendre, ses muscles se contracter sous l’impact, puis se relâcher dans un soupir de soumission. Entre chaque coup, j’ajuste la machine : une vitesse accrue pour intensifier son supplice, ou une pause calculée qui la laisse tremblante, suspendue entre douleur et soulagement.
Les émotions de Vicky sont une tempête. Dans ses cris et ses gémissements, on entend le combat entre la peur et l’abandon, l’envie de plaire et le désir ardent d’atteindre cet état de totale capitulation. Ses larmes coulent parfois, non comme un signe de faiblesse, mais comme une offrande à cette dynamique brute et sincère.
Lorsqu’elle me regarde entre deux sanglots, ses yeux parlent plus fort que ses mots : une reconnaissance silencieuse, une gratitude de pouvoir explorer cette part d’elle-même avec moi.
★★ La Machine Comme Extension du Maître ★★
La technologie rencontre la domination dans une symphonie parfaite. La sex-machine Lovense est bien plus qu’un appareil : c’est une extension de ma volonté, une preuve tangible de ma maîtrise. À travers son application, je contrôle chaque aspect de la stimulation – la vitesse, la profondeur, l’angle – même si je ne suis pas physiquement présent.
Certains jours, je la laisse seule face à la machine, la contraignant à affronter ses limites sans mon intervention. Elle lutte, ses mains tremblent, mais elle sait que je l’observe, que chaque mouvement est pour moi. D’autres fois, je combine ma présence à celle de la machine, utilisant mes mains pour intensifier chaque sensation, chaque douleur, chaque abandon.
La variété est cruciale. Tantôt, je prolonge son supplice avec des séquences longues et lentes, tantôt, je lui accorde des orgasmes brûlants et soudains. Chaque session est une étape dans son éducation, un rappel que son corps m’appartient entièrement.
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Est il vrai que nous portons tous un masque ? Ou plusieurs ?
Le masque de la moralité, le masque du professionnalisme ?
Je te pose celui de la conformité sur ton visage encore rougi malgré le sourire.
Tu serais celle qu'ils ont toujours connu. Celle qu'ils ont toujours respectée.
Je prendrais plaisir à en saisir l'extrémité du bout des doigts et à tenter de légèrement le faire glisser vers le bas... suffisamment lentement pour que tu sentes l'excitation monter et ton coeur s'emballer.
Je regarderais tes mains se crisper sur la table, alors que le monde nous entoure... tes jambes se croiser comme pour garder toutes ces sensations prisonnières.
Je plongerais mon regard dans tes yeux qui me supplieraient presque d'arrêter et sourirais en observant à quelle vitesse ta poitrine se gonfle puis se vide... j'observerais tes spasmes et tes micro gestes involontaires qui traduiraient ton profond conflit intérieur.
J'imaginerais ta bouche entrouverte dans un sourire pervers et tes lèvres humides à force d'être mordillées....
Je vois ton regard vide... tes paupières qui ferment puis ouvrent ces yeux de manière suggestive... ta respiration irrégulière.
Cette expression excitante sur ton visage qui disparaitrait subitement pour être remplacée par de la honte si je décidais d'arracher le masque.
Ton excitation et ton délicieux tourment intérieur sont les plus belles preuves de la confiance que tu me portes à ce moment précis.
Tes doigts qui tapotent savamment le bois sont les messagers secrets de notre communication. Tu aimes flirter avec cette limite comme quelqu'un qui s'approche du bord de la falaise juste pour contempler le vide et sentir ses jambes trembler.
Tu en demande plus et tes doigts hurlent ce que ta bouche retient...
Mon genou vient te signifier de décroiser les jambes...
Je plonge dans ton regard et je suis satisfait par ce que je parviens à y lire.
J'y vois ta condition, ta position, ta perception de toi... de nous... que nous avons pris le temps de construire à deux.
Le bout de mes doigts relâchent le masque. Ta longue expiration est un mélange de soulagement et de frustration...
Si seulement ils savaient...
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L'heure de la décision... La porte de mon appartement est entrouverte et j'ai posé un collier sur la table. Tu te tiens là...debout au centre de mon salon. Je t'ai donné l'ordre d'être nue, de garder les mains croisées dans ton dos et le regard fixe vers le mur qui te fait face. Tu aimes cette sensation de vulnérabilité autant que tu la détestes. Cette sensation que le monde n'existe plus et que tu es devenue l'unique centre d'attention te submerge rapidement, toi qui es la plupart du temps d'un naturel si discret. Je suis assis face à toi, dans mon fauteuil, volontairement muet pour ne pas lever le poids du silence qui se fait de plus en plus sentir sur tes épaules. Je me délecte du spectacle de ta poitrine qui se gonfle puis se vide au rythme de ta respiration qui s'accélère. Les dilatations erratiques de tes narines et les légers spasmes apparents de ton cou traduisent involontairement la tension qui monte en toi et peut être un vrai sentiment d'inconfort. Tu tentes parfois de sourire pour afficher un semblant de contenance qui disparaît bien vite...et j'aime voir le masque tomber une fois... puis deux fois lorsque le silence te rappelle à l'ordre. Je pose mon verre et me lève enfin. Je me poste devant toi et mon regard sévère est peut être une alternative plus douce au mur blanc qui te faisait face si longtemps. Pour la première fois depuis de longues minutes, je t'offre une connexion. Ma main ne te gifle pas cette fois mais vient tendrement caresser ta joue. Mes doigts effleurent ton cou puis ta gorge puis viennent tourner autour de l'auréole de ton sein. Je te tourne lentement autour pour prendre le temps d'observer et de mémoriser chaque courbe de ton corps, chaque grain de beauté... chaque "imperfection" qui te rend unique et te distingue de la masse de celles qui, à mon sens, ne sauront jamais te remplacer. Je me tiens désormais derrière toi, silencieux. Tu es de nouveau face à ce mur blanc, froid et figé dans ce moment qui semble être indélébile. Tu es cette fois seule... avec tes pensées, tes doutes, tes appréhensions et les souvenirs de ceux qui ne sont pas parvenus à t'apaiser... Lentement, mes mains viennent se poser sur tes hanches... caresser ton ventre puis épouser la forme de tes seins. Mes doigts viennent pincer tes tétons et les tirer. Tes râles de douleur et de plaisir viennent soudain briser le silence... mon complice dans cette manœuvre. Tes genoux fléchissent et ta tête se penche en arrière pour venir se poser sur mon épaule. Je te laisse faire et t'y encourage car je t'ai promis d'être ton soutien, ton port d'attache et ton réconfort. Ta situation de "détresse" me donne un accès idéal à ton cou d'où j'inspire profondément les effluves de ton parfum. Ce fameux parfum que j'ai immédiatement associé à ton être, à ton identité. Il m'a envoûté et séduit avant même que je ne me retourne pour te voir pour la première fois le jour où nous avons été présentés. Ce fameux parfum qui me réveille la nuit, me tire de mes songes...lorsque tu n'es pas là... et que j'ai malgré tout l'impression d'avoir senti l'espace d'un instant. Je te LIBERE désormais de mon emprise en espérant que tu aies envie de la retenir... même si je t'en empêcherais encore cette fois... une dernière fois. Je retourne m'assoir dans mon fauteuil et te permets de reprendre tes esprits. Je sors une cigarette du paquet que j'ai acheté la veille en prévision de ce moment puis l'allume. Je te regarde... t'observe... t'inspecte. Tu as su retenir mes instructions : ne pas quitter le mur des yeux. Le grésillement du tabac qui se consume à mesure que je fume par bouffées résonne dans ce silence comme le cliquetis des aiguilles d'une montre. Je te rappelle à l'ordre d'un claquement de doigts lorsque tes yeux se ferment. Serait ce parce que tu repenses à la douleur et au plaisir que j'ai consenti à t'offrir à l'instant ou est ce parce que tu as besoin de te reprendre le contrôle de la situation et de te recentrer ? Peu importe... je te veux présente dans l'instant, les yeux ouverts et l'esprit lucide. Je te veux mienne, rien que mienne. Je veux être tien. Je veux être TON dominant... que tu m'offre le statut de "Maître". Ce statut qui ne se prend pas mais se mérite. Ce statut qui est un honneur, un cadeau... l'ultime marque de confiance. Le Maître contrôle, possède, domine, décide, guide, éduque... mais seule la soumise a le pouvoir de choisir celui aux pieds duquel elle s'agenouillera. Le dernier grésillement résonne... le temps se fige. J'écrase ma cigarette. La porte de mon appartement est entrouverte et j'ai posé un collier sur la table. L'heure de la décision...
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