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La rubrique "Articles" regroupe vos histoires BDSM, vos confessions érotiques, vos partages d'expériences SM.
Vos publications sur cette sortie de blog collectif peuvent aborder autant les sujets de la soumission, de la domination, du sado-masochisme, de fétichisme, de manière très générale ou en se contentrant très précisément sur certaines des pratiques quu vous connaissez en tant que dominatrice/dominateur ou soumise/soumis. Partager vos récits BDSM, vécus ou fantames est un moyen de partager vos pratiques et envies et à ce titre peut être un excellent moyen de trouver sur le site des partenaires dans vos lecteurs/lectrices.
Nous vous rappelons que les histoires et confessions doivent être des écrits personnels. Il est interdit de copier/coller des articles sur d'autres sites pour se les approprier.
Comme il est bon de trouver sa pute attachée en entrant chez elle. Le nuage Νεφέλη ne peut plus s’échapper. Elle n’a plus de nom commun, ne s’appelle plus Léa, Mélissa, Nadia ou Daphnée, mais "Νεφέλη".
Bientôt, elle n’aura plus ce nom-là, plus de nom humain. Elle ne sera plus que chose. Puis, petite chose. Ma petite chose. Un réceptacle à foutre, et ceci après avoir été le trou idéel, puis idéal pour... ma queue.
Il n'est pas facile d'attraper un nuage, quand bien même celui-ci est fait de mouille évaporée.
À la voir comme ça : poignets attachés par un scotch rouge outrancier, dégueulasse, bras sur le côté de son corps et comprimant ses seins tellement gonflés, je nous félicite intérieurement.
Elle est en porte-jarretelles, bas noirs classiques. Culotte noire. Sur sa poitrine est écrit de ma main "La pute de mes rêves", et sur son ventre, en grande partie effacé : "chienne sans collier".
Quelle réussite...
Dire que c'est elle qui est venue me trouver, initialement, par ces paroles trop simples pour ne pas être sincères : "Tu es bel homme". Ni bonjour, ni merde. Exactement comme je le fais habituellement sur les chats. Voici comment le chasseur fut chassé.
J'ai été amusé, et flatté, bien entendu. Son pseudo était adapté à une telle manifestation de sa personnalité : _lilith_.
Ses poignets sont attachés, ses chevilles également, mais rien de plus. En réalité, son corps est libre. Mieux : elle aurait tout à fait pu détacher la bande de scotch de cinq centimètres de large à ses chevilles avec ses doigts libres. J'ai même poussé "le vice" jusqu'à laisser ostensiblement une paire de ciseaux sur son lit, à deux mètres d'elle environ.
Pour passer le temps, elle avait un livre de contes bien connu : les Milles et une nuits, et la consigne de se caresser la vulve toutes les 10 min maximum, et ce sans jamais se faire jouir.
Elle est maquillée. Belle. Très, très, très belle. Brune, cheveux coupés au carré, les yeux noirs au dessus d'une bouche aux lèvres gonflées, de courbes et d'angles aigus. C'est une bouche à queue.
- Tu as tenu ton engagement ou tu as fauté ?
- J'ai joui. Il y a 20 min environ...
- Donc tu ne t'es plus caressée depuis...
- Non...
Sa petite voix est toute contorsionnée, vaguement plaintive, désolée, très légèrement provocatrice et terriblement bandante.
Je lui souris.
Je défais ma veste que je pose sur la seule chaise dont dispose la grande pièce remplie seulement par son lit, un bureau et une chaise.
- Je comprends, dis-je en m'approchant lentement d'elle, mes yeux nous reliant comme un file que je remonte.
Mon visage est à 2 cm du sien, nos nez sont presque en contact. Je lui crache au visage, deux fois, une fois sur chaque oeil. Je recule ma face pour contempler la sienne. Elle exprime l'humiliation mal vécue.
Une gifle vient cingler son visage de putain fautive.
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Dernière Swann
Célia avait voulu se faire très belle aujourd’hui pour aller voir son « plan cul quasi régulier ». Elle avait mis un caban en velours rose, un décolleté serré sur sa volumineuse poitrine et un jean qui recouvrait une belle culotte en dentelle violette.
Elle l’avait rencontré sur un chat « coquin » quelques mois plus tôt, et son ton à la fois direct, voire brutal et néanmoins courtois, l’avait séduite. Elle s’y appelait Mademoiselle Swann et avait envie de sexe un peu limite, un peu trash, de se sentir « femelle », et il avait su imposer cette hiérarchie ainsi qu’un fort désir en quelques mots. Ils s’étaient vus très vite. Sa manière de la traiter, d’abord comme une vraie femme, elle qui avait 22 ans, puis comme un véritable objet sexuel, la mettait dans un état d’excitation assez dingue. Il était très dominant et elle très soumise.
Chaque rencontre fut un peu plus hard, et un peu plus mouillante. La dernière fois, il l’avait accueillie très aimablement, comme toujours. Ils avaient d’abord fumé une cigarette en écoutant Small blue thing, de Suzanne Vega. Puis après l’avoir dévisagée et fixée, il avait entr’ouvert les lèvres et sa voix s’était faite plus basse pour lui ordonner :
« Debout ».
Mademoiselle Swann sentit immédiatement une chaleur moite envahir son ventre et ses cuisses. Sa culotte commença à lui coller aux grandes lèvres. Elle adorait ce moment là, précisément. Le point de bascule entre le dominant courtois, gentleman, prévenant, et le Dominant implacable. Elle sentait qu’il allait se passer quelque chose de différent, et elle voulait se jeter dans ce quelque chose.
Il se leva également et lui faisait maintenant face.
Les doigts de sa main gauche allèrent bâillonner Swann d’un geste lent, sans exercer une grande pression sur sa bouche. Swann écarquilla soudain les yeux. Elle venait de recevoir une gifle totalement inattendue. Main droite / joue gauche. Puis une deuxième. Plus forte. Il empoigna ensuite l’entrejambe de Swann.
Trempé.
Il nota combien sa vulve étaient ouverte et à quel point sa culotte glissait sur sa mouille.
Swann remarqua le vide sur la table du salon, débarrassée de tout objet. Ce qui ne ressemblait guère aux habitudes ménagères de son hôte, qui, sans être trop débonnaire n’était pas non plus un maniaque patenté.
Il était clair qu’il avait prévu quelque chose avec cette table de bureau aux pieds coupés, disposée au beau milieu de son petit salon, de son petit appartement.
Ses mains se posèrent sur les seins tendus et gonflés de Swann qui s’en mordit la lèvre. Elle n’en pouvait plus de désir et coulait maintenant sans aucune mesure. Il avait volontairement laissé le fond de sa culotte sur le coté de la vulve, ce qui la serrait et l’excitait encore un peu plus.
Ses doigts tirèrent délicatement sur le décolleté pour révéler la poitrine de Célia encore emprisonnée dans leurs bonnets. Il tira sans délicatesse sur ces derniers pour libérer les seins volumineux aux tétons dressés.
« Allonge-toi là, petite pute à jus ».
Elle était restée comme ça, jupe relevée, chemisier ouvert, seins sortis du soutien-gorge pendant presque tout le temps. Sa ceinture en cuir était d’abord venu la caresser doucement, lentement. Lui avait dit la lécher. Puis l’avait cinglée avec, sur les seins, et sur le dos, le cul et les cuisses.
Une fois qu’elle pleurait presque de douleur et de désir, il avait pris son cul, sans jamais avoir évoqué la sodomie auparavant. Célia se souvint que lorsque son gland commença à écarter les chairs de son cul, elle se dit que c’était bien son genre de prendre sans demander.
Elle avait joui quelques minutes plus tard après qu’il fût sorti de son cul pour lui rentrer trois doigts dans le vagin.
Swann y avait beaucoup repensé à cette dernière fois, y compris dans le bus. Elle sonna à sa porte. Quasiment immédiatement son téléphone l’informa d’un sms : « Je t’ouvre. Tu montes. Tu te branles devant ma porte en me montrant bien ton entre jambes. Puis tu te mettras à quatre pattes sur les escaliers pour me montrer ton cul pendant que tu te paluches. Je t’ouvrirai quand tu seras trempée ».
Elle poussa la porte du bas. Elle mouillait déjà comme une adolescente devant sa première queue. Swann monta les deux étages, puis s’exécuta. Il avait là encore prévu quelque chose…
La porte s’ouvrit.
« Lève-toi. Viens ».
Sa main lui saisit la gorge et l’engouffra dans son couloir, refermant la porte derrière elle. Son couloir était minuscule et sombre. C’était un vieil appartement. Sa main gauche alla directement attraper sa vulve, imbibée de mouille. Il entra deux doigts en elle, qu’il ressortit pour lui barbouiller le visage avec.
Il se recula un peu en lui souriant. Deux gifles tombèrent sur sa joue gauche. Célia commença d’avoir un peu peur. Il n’avait jamais été si froid jusqu’à maintenant. C’était terriblement excitant.
Il attrapa ses cheveux et la tira comme ça sur un mètre jusqu’à l’amener dans une section légèrement plus large, devant ses toilettes.
« À genoux, trou à sperme. Tu n’as pas le droit de me sucer ».
Sa queue à la main, il vint effleurer ses lèvres, ses joues, ses cheveux… Le cœur de Célia battait très fort. Elle avait terriblement envie de se jeter sur son sexe et qu’il la baise là, à quatre pattes devant les toilettes, dans ce minuscule couloir moche et froid.
« Ouvre très grand ta bouche de pompe à foutre ».
Il lui baisa la bouche. Célia eut même plutôt l’impression de se faire enculer la bouche.
Mais ça ne dura pas : il s’en extrayait au bout d’une ou deux minutes. Il se mit à se branler devant elle. Puis tout alla très, très vite.
Il éjacula sur son visage, sur ses cheveux, sur son joli caban en velours rose. De grands traits de sperme, une quantité vraiment peu commune. Elle en avait partout.
« Lève-toi. Rentre chez toi ».
Elle ne comprit d’abord pas et resta une ou deux secondes par terre, puis se leva et sortit. La porte se referma.
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Chapitre 50
L'Aube du Contraste
Le réveil fut doux, contrastant violemment avec la tension de la nuit passée. Je me suis éveillé, le corps lourd, mais l'esprit apaisé par la satisfaction du contrôle exercé. Ma soumise dormait profondément, son corps nu niché contre le mien, sa respiration régulière. Il n'y avait plus ici que le confort simple de l'intimité.
Je l'ai serrée doucement contre moi, appréciant le poids de sa confiance. Ses marques étaient visibles, des preuves discrètes des instruments utilisés, mais l'essentiel était l'épuisement heureux qui l'habitait. Après un moment à savourer le calme, je me suis levé en silence pour ne pas la réveiller immédiatement, enfilant un peignoir.
L'odeur du café fraîchement préparé m'a guidé vers la cuisine. Thomas et Éléonore y étaient déjà, installés à l'îlot, l'air aussi reposé que moi. Éléonore portait un simple t-shirt de Thomas, ses cheveux attachés négligemment. Son pas était peut-être un peu plus prudent, mais son sourire était franc.
"Bien dormi ?" a demandé Thomas, me tendant une tasse de café noir.
"Comme un bébé. La meilleure des récompenses après un tel effort," ai-je répondu, jetant un regard à Éléonore, qui a rougi légèrement. "Et toi, Éléonore, pas trop de courbatures ? J'espère que mon baume a bien agi."
"Il a fait des miracles, Maître. Juste une fatigue agréable," a-t-elle murmuré, évitant mon regard.
Ma soumise est arrivée à son tour, en chemise de nuit, et a salué Thomas et Éléonore d'un signe de tête. L'atmosphère était celle d'un brunch dominical ordinaire, un contraste parfait avec la nuit de domination.
C'est après que nous ayons partagé un petit-déjeuner léger que Thomas a abordé le sujet.
"J'ai une faveur à demander, mon ami. Mon entreprise organise un événement pour célébrer la finalisation du gros contrat. C'est la semaine prochaine, une soirée pour les associés et leurs compagnes," a commencé Thomas.
"Une soirée d'entreprise classique, j'imagine," ai-je répondu.
"Exactement. Mais c'est une grosse affaire, tenue dans un des nouveaux bâtiments. Il y aura des discours, des buffets, de l'art contemporain ridicule... Bref, il faut s'y montrer. Nous formerions un excellent quatuor pour représenter l'équipe. Il faut que vous veniez tous les deux. Cela donnera l'image d'un cercle très fermé et d'une cohésion parfaite," a plaidé Thomas.
Son ton était purement professionnel et social. L'idée était de faire bonne figure et d'élargir le cercle social. Ma soumise, rassurée par la tonalité "vanille", a souri.
"J'accepte avec plaisir. Nous serons là," ai-je répondu.
Après avoir discuté des détails et fixé la date, nous avons passé la semaine suivante dans l'attente. Le moment était fixé.
Le jour J, l'excitation était palpable. Ma soumise était silencieuse pendant la préparation, se soumettant à un long rituel de soin de la peau et des cheveux. Elle portait une simple robe fourreau noire, élégante et anonyme.
Nous sommes partis seuls dans notre propre berline, le silence à l'intérieur étant simplement celui d'une attente sociale. Mon costume sombre et la robe discrète de ma soumise créaient une façade de respectabilité.
Le trajet a duré près d'une heure, nous menant loin de la ville, vers un immense complexe industriel. La façade des bureaux était impressionnante.
Enfin, j'ai actionné le code que Thomas m'avait transmis. Le portail en fer a glissé, révélant la longue allée menant au bâtiment principal, dont seul le logo de l'entreprise était éclairé.
J'ai tourné, et j'ai commencé à descendre en pente douce vers le souterrain. Le bruit du moteur s'est étouffé, remplacé par le crissement des pneus sur le béton.
Nous étions dans le parking souterrain. Éclairé uniquement par des néons jaunâtres et intermittents, l'espace s'étendait, immense et vide, à l'exception de quelques silhouettes stationnées dans l'ombre. L'air était froid et sentait le ciment.
Chapitre 51
Dans le parking
Le moteur de la voiture s'est éteint, laissant derrière lui un silence lourd, uniquement brisé par le bourdonnement lointain et persistant des ventilateurs d'extraction. Nous étions à l'étage moins deux du parking souterrain, un vaste labyrinthe de béton brut et de colonnes grises, où l'air était froid, lourd, imprégné des odeurs métalliques du ciment, de gaz d’échappement et d'une humidité constante. Les néons
J'ai laissé les phares allumés. Deux cônes de lumière blanche perçaient l'obscurité devant nous.
Les néons blafards du plafond luttaient pour percer la pénombre, projetant des ombres étirées et déformées. Nous étions absolument seuls.
« Sors, » ai-je ordonné, la voix basse et nette. « Et va te placer devant la voiture. »
Elle n'a pas hésité. La portière a claqué avec un écho métallique brutal. Ses pas, discrets sur le ciment rugueux, l'ont conduite jusqu'au faisceau lumineux. Elle s'est immobilisée, son dos tourné vers l'obscurité du parking, son corps délicat mis en pleine lumière.
Elle portait une robe, un tissu sombre qui caressait ses courbes. Sous l'éclat des phares, sa silhouette se dessinait, tendue. Le contraste entre son élégance et la brutalité du lieu était saisissant.
« Lève ta robe, » ai-je commandé. La phrase, pleine d'une autorité glaciale, résonnait.
Sans un mot, ses mains ont saisi l'ourlet. Le tissu a glissé vers le haut, dévoilant lentement ses magnifiques cuisses. La lumière des phares, impitoyable, a mis en scène ce dévoilement. Il n'y avait aucun sous-vêtement. Sa nudité inférieure est apparue, totale, exposée. Son sexe, humide et invitant, a été baigné dans l'aura artificielle des phares. J'ai vu l'éclat de son désir, mêlé à une pointe de vulnérabilité. Elle était là, offerte, exactement comme je le désirais. L'air était soudain devenu plus lourd de cette révélation.
Je suis sorti de la voiture, fermant la portière derrière moi. Le claquement a marqué la fin de la mise en scène. L'odeur de son excitation a supplanté celle du béton dans l'air froid.
« À genoux, » ai-je murmuré, ma voix maintenant juste derrière elle. « Face à mes pieds. »
Elle s'est effondrée. Ses genoux ont cogné la dalle rugueuse avec un son sourd et mat. Le tissu de sa robe s'est froissé autour d'elle. Elle était à mes pieds, la tête baissée.
Mes doigts ont trouvé la ceinture, puis la braguette de mon pantalon. Le cuir a grincé. J'ai exposé ma virilité. La chaleur dégagée a immédiatement contrasté avec l'air froid qui piquait sa nuque.
Elle a pris possession de moi avec une urgence féroce, son souffle chaud. Ce n'était pas un acte de tendresse, mais une prise, violente dans sa ferveur, orchestrée par ma main qui a agrippé l'arrière de sa tête. Je l'ai dirigée, contrôlant le mouvement et l'intensité. Les gémissements étaient étouffés, le seul son humain admis dans cette arène de ciment. Elle s'est donnée totalement, absorbée par l'acte, le contact était dense, humide, et rapide. Le bruit des succions s'est mélangé au bourdonnement des ventilateurs.
Je l'ai laissée monter, la tension s'accumulant dans ma gorge, dans mes muscles, jusqu'à ce que mon besoin devienne une faim intenable.
J'ai tiré sur sa nuque, interrompant l'acte. « Lève-toi, maintenant. »
Elle s’est relevée, chancelante, le désir la submergeant. Je l'ai saisie fermement par les hanches. « Tu vas t'appuyer là. »
Je l'ai poussée contre le pilier en béton le plus proche. Elle s'est retrouvée face à la colonne, les mains plaquées sur la surface froide et rugueuse, son corps courbé pour former un arc tendu. Le pilier, large et gris, délimité par les bandes de peinture, a servi de surface de contention.
J'ai saisi la robe, tirant le tissu au-dessus de sa taille. La nudité de ses fesses et le creux de son dos étaient exposés, juste sous la lumière crue. La chaleur de sa peau contrastait avec la froideur du béton qu'elle embrassait. J'ai écarté ses fesses, mes doigts trouvant la chaleur et l'humidité qu'elle avait préparées pour moi.
L'acte qui a suivi fut pur instinct. J'ai saisi ses hanches, ajusté la position. La pénétration fut sans ménagement, sans préparation superflue, une réponse brute à l'urgence du lieu et du moment. Un gémissement étouffé a frappé le béton. Le rythme était rapide, violent, mes hanches martelant son corps plaqué contre la surface froide du pilier. Chaque poussée était un rappel de la puissance, chaque bruit de chair un écho dans le silence du parking.
Ses doigts s'agrippaient au pilier, ses ongles rayant peut-être la peinture, cherchant une ancre dans cette vague de sensations incontrôlables. J'ai enfoui mon visage dans son cou, sentant l'odeur de ses cheveux et de sa peau. Le béton froid dans son ventre, la chaleur de mon corps derrière elle. C'était primitif, animal, une décharge électrique qui effaçait la notion du temps.
Je l'ai tenue, les muscles tendus, jusqu'à ce que la tension culmine. L'explosion fut un tremblement commun, elle a hurlé contre le pilier, le son étouffé dans la paume de sa main.
Je suis resté ainsi, lourd, haletant, sentant l'humidité et la chaleur s'évaporer dans l'air froid du parking.
Enfin, je me suis retiré, la laissant glisser le long du pilier. Elle est restée là un moment, ses genoux s'écroulant presque, le corps brisé par l'intensité.
« Habille-toi. »
Les vêtements furent redressés rapidement, un simple camouflage. Le moment était passé. La robe noire a glissé pour couvrir à nouveau ses cuisses et son sexe. Mais le secret n'était pas seulement sous le tissu : il était en elle. La semence, encore chaude, lourde, demeurait au creux de ses hanches, scellant l'acte brutal contre le béton.
Elle s'est tenue droite, le corps rigide. J'ai ajusté le col de sa robe, le geste intime et possessif, assurant que rien ne trahisse la violence douce de l'instant.
« L'ascenseur est par là. "
Nous avons marché jusqu'à l'ascenseur, un cube de métal brossé et de verre, sans un mot. Le silence était notre complicité. Une fois la porte refermée, l'habitacle nous a offert une nouvelle intimité, sans la brutalité du parking. Le temps de la montée était une bulle.
Je me suis tourné vers elle. Mon visage, mon corps n'étaient plus ceux du Maître ordonnant contre un pilier, mais ceux de son partenaire aimant.
J'ai posé ma main sur sa nuque, là où mes doigts avaient dirigé son plaisir quelques minutes plus tôt. Ce contact était désormais délicat, doux. Je l'ai tirée contre moi.
Nos lèvres se sont rencontrées. Ce baiser était long, sans la ferveur brûlante du sous-sol, mais plein d'une affection profonde et d'une possessivité subtile. J'ai goûté à sa bouche, au souvenir mêlé du parking, avant de l'embrasser comme un homme épris, et non comme un dominant. J'ai senti son corps se relâcher un peu contre le mien, sa réponse timide, encore marquée par la décharge qu'elle avait subie.
« Tu vas passer une excellente soirée, » ai-je murmuré à son oreille. Ma voix était redevenue calme, le ton habituel que tout le monde connaissait.
Les portes vitrées se sont ouvertes sur l'agitation, les rires et les lumières tamisées du hall de réception. Elle a ajusté le col de sa robe, l'éclat de ses yeux, vif mais contenu, étant la seule chose qui trahissait l'événement d'il y a un instant.
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Ce lundi est un grand jour pour moi, à marquer d’une pierre blanche. En retraite depuis peu, je vais, pour la première fois, me rendre chez mon Maître. Je me sens excitée et en même temps inquiète pour cette rencontre. Je prépare ma valise, y mettant un foulard, des chaussures et un manteau long avec capuche. Dans une valise plus petite je mets du maquillage. Puis je me mets en route. Je prends le train pour me rendre à Cannes.
Arrivée devant votre porte, je place le foulard sur mes yeux. Mon cœur bat très fort. Je sonne, vêtue seulement du manteau et de mes chaussures. J’entends la porte s’ouvrir et vous me faites entrer, me guidant par le bras avec ma valise. Vous refermez la porte d'entrée et me prenez ma valise. Vous enlevez mon manteau. Je me retrouve nue, devant vous, angoissée et frissonnante. Je sens mes tétons pointer à cause de l’air frais. Je suis bien sûr bien rasée, ayant obéi à vos ordres. Vous me demandez d'enlever mes chaussures et de me mettre à quatre pattes. Je m’exécute sans un mot. Seule ma respiration se fait entendre.
Vous me faites venir ainsi dans le salon. Malgré mon appréhension, je ressens une légère humidité entre mes cuisses, à marcher ainsi comme une chienne. Vous me mettez alors un collier en chaîne, des bracelets et des chevillères de la même chaîne. Je sens le froid des chaines sur mon corps. Vous m’indiquez que vous avez un gros roseau, ce qui me fait frissonner d’appréhension. Vous me laissez à quatre pattes, ferrée, nue, les yeux bandés devant le canapé et j’entends que vous allumez la télévision que vous regardez. Au bout d'un quart d'heure, mes genoux devenant douloureux, je décide seule de m’asseoir, oubliant de vous en demander la permission.
Vous devenez très sévère et me faites remarquer que je ne vous ai rien demandé. Je me mets alors à trembler. Vous me fouettez trois fois avec le bambou ce qui est très douloureux et je crie. Vous me rappelez qu’il est interdit de m’asseoir sans vous demander humblement la permission.
et reprenez les coups de bambou en me disant que ce sera 10 coups pour la faute. Les coups pleuvent et la douleur se fait intense. Les larmes me montent aux yeux. Ensuite, vous me demandez de vous indiquer ce que je veux. Je vous réponds, la voix tremblotante, que j'aimerais préserver mes genoux.
Vous m’invitez alors à m’asseoir sur le canapé, la tête sur vos genoux. Vous touchez mon sexe et remarquez que je mouille. Heureusement, le canapé est en cuir et il ne risque rien même si je mouille encore plus. Une demie heure plus tard, vous commencez à me masturber. Le plaisir monte et je mouille. Vous vous arrêtez lorsque je suis à la limite de la jouissance puis vous reprenez, au total 10 fois en vous arrêtant juste avant ma jouissance. J’ai l’impression de devenir folle de plaisir. C’est excitant et devient douloureux en même temps. Cela durera une heure et demie.
Puis vous me faites jouir trois fois de suite, sur le canapé. Je me sens alors assouvie et épuisée. Mon sexe est sensible. Durant une demie heure nous regardons la télévision. Je suis assise en boule à côté de vous, les yeux bandés. Le son de la télévision agit comme une berceuse et je sens le sommeil me gagner. Alors que je suis sur le point de m’assoupir, vous claquez des doigts pour éveiller mon attention.
Je sursaute. Vous me demandez de vous sucer. Vous êtes encore mou, mais en vous léchant le sexe tout en le caressant puis en le mettant en bouche pour faite des va et vient, je parviens à vous rendre dur. Vous me dites que vous aimez quand je vous suce. Je prends plaisir à vous sucer, et le fais trois fois avec trente minutes de pause entre chaque fellation. Puis nous regardons la télévision jusqu'à la fin de soirée. Je l’écoute avec mon bandeau sur les yeux.
Vous décidez de me faire dormir dans la baignoire. Vous attachez mon cou aux robinets de la baignoire, me laissant un mètre de chaîne. Vous m’attachez les poignets au niveau des genoux. Vous retirez mon bandeau.
La pièce est aveugle et vous éteignez la lumière. Vous me laissez là la nuit entière et une bonne partie de la matinée. Malgré le froid et la position inconfortable, je réussis à m’endormir. Mais après quelques heures, je ne peux me retenir d’uriner dans la baignoire. Je me sens honteuse de baigner ainsi dans mon urine. Vous arrivez et allumez la lumière. Je cligne des yeux car ils sont éblouis. Vous me détachez Et vous me mettez dans une pièce a côté aux toilettes et me demandez de faire mes besoins devant vous pour m’humilier. J’ai beaucoup de mal à le faire devant vous, je me sens honteuse. L’urine reste bloquée un moment avant que je réussisse enfin à me soulager.
Vous me détachez alors les mains et me demandez de vous faire un café chaud avec la machine nesspresso. Je le fais avec plaisir et vous l’apporte. Je vous serre au salon, il est 11h. Vous regardez mon téléphone. Vous me remerciez en me traitant de sale chienne et m’ordonnez de m’asseoir. Vous me regardez un moment, assise par terre Puis vous me demandez si j’ ai bien voyagé hier et je vous réponds que oui, que tout s’est bien passé.
Quand vous avez terminé votre café, vous me demandez de vous lécher l’anus. Je m’exécute , vous léchant consciencieusement durant une dizaine de minutes. Vous appréciez et cela me fait plaisir. Vous me demandez de continuer alors que je m’arrête pour reprendre ma respiration. Je reprends immédiatement. Vous me demandez de vous sucer trois fois de suite. Je le fais également avec plaisir. Puis vous me demandez d'aller me faire bronzer les fesses au soleil trente minutes. J’apprécie sentir les rayons du soleil sur mon corps nu. Puis vous m’ordonnez de vous préparer à manger et je me rends dans la cuisine pour le faire. Je reviens avec un plat que j’ai cuisiné. Vous mangez et m’en laissez un tout petit peu que j’avale avec gratitude. Vous me demandez de faire la vaisselle. J’apprécie de la faire nue.
Puis vous m’appelez pour aller dans votre chambre Vous me demandez de me mettre sur le ventre sur le lit. Et vous me sodomisez. C’est douloureux et je me contracte. Je ne suis pas très à l’aise avec la sodomie. Vous me pénétrez profondément, me faisant gémir. Puis vous me sodomisez une seconde fois. Mon anus me brûle. Puis je m’agenouille devant vous à votre demande et vous lèche le sexe avant de le sucer avec plaisir. ensuite, vous me faites l’amour, m’amenant à la jouissance trois fois. J’y prends beaucoup de plaisir et me sens ensuite apaisée et détendue. Il est 15 h, avec votre permission, je m’endors, épuisée.
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Il n'y avait rien de vraiment singulier dans leur rencontre.
Sauf que...
Sauf qu'ils devaient juste déjeuner pour se reconnaitre ; savoir si leurs regards pouvaient se croiser, si leurs gestes pouvaient s’accorder. Pas de bdsm et pas de sexe.
Il était établi que ce moment serait dédié à bavarder de sujets passionnants ou totalement futiles. Qu'il était l'occasion de voir le visage de l'un et de l'autre et de sentir qu'il y avait une étincelle d'intérêt mutuel. Que rien d'autre n'aurait lieu. Rien.
Sauf que...
Sauf qu'ils ont su de manière immédiate que ce "rien" allait se dissoudre et qu'il leur était nécessaire de se retrouver dans l'intimité d'un lieu où ils pourraient mettre leurs désirs à l'épreuve d'une pratique réelle.
Qu'il était impérieux de sentir l'épreuve de réalité et de se confronter au sadisme de l'un et au masochisme de l'autre. Rendre crédible ce qui, jusque-là, n’était qu’idée, et mesurer la force de ce qui les attirait l’un vers l’autre.
Chercher un lieu, le trouver et s'y donner rendez-vous. S'y retrouver dans une sorte d'urgence.
Franchir la porte et constater que la chambre est petite et qu'il sera difficile de s'y adonner à tout ce que l'un et l'autre on a envie d'expérimenter ensemble. Mais l'important est ailleurs.
L'important est dans son regard, sa voix qui ordonne et fait plier. L'important est dans ma soudaine obéissance dans ce mouvement instinctif qui baisse mes yeux.
Ne pas m'égarer dans la retenue, ne pas laisser libre cours à mes ruminations mais être à l'écoute de ce qu'il demande, exige et contraint. Se sentir prise dans la soumission et enveloppée par la douleur.
Sa main, sa ceinture, les lanières d'un martinet. Ses claques et le son du cuir.
Mon cul, mon dos, mes cuisses, mes seins. Ma peau et mes gémissements.
Des choses simples mais qui nous permettent, à l'un et à l'autre, de jauger la capacité à maitriser et à obéir. Découverte mutuelle. Découverte de la symbiose qui s'établit sans même le vouloir.
Sa bouche sur la mienne. Ma bouche sur ses lèvres.
L'occasion inépuisable d'oser des accords, et des désaccords, qui sont autant de possibilités de révélation de soi, paradoxales, inattendues et désirées. Il s'empare de mon corps et en demande le renoncement. Absorbe ma volonté de conquérante et en fait un linceul de discipline.
Ainsi, du bdsm mais pas de sexe. Ce moment imprévu, né sans préméditation, se transforme dans l’intimité de ce lieu exigu en un entre-deux, un instant suspendu où tout doit se redéfinir et devenir nôtre. Que chacun y découvre ce qu’il était venu chercher, et prenne ce qu’il ose enfin réclamer.
Et ensuite s'apaiser dans un 'corps à corps' surprenant entre une femme totalement nue et un homme 'totalement' vêtu.
Le réconfort de la chaleur de ses mains sur ma peau meurtrie. Sa bouche sur la mienne. Ma bouche sur ses lèvres.
Ses baisers comme des moments de grâce. Ses baisers comme un monde de sensations enfouies, qui soudain émergent. S'oublier dans ses lèvres.
Découvrir que ses baisers sont aussi puissants que ses coups.
Baise-moi.... Encore.
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Entre deux lignes parcourues à la va-vite, je pose mon regard sur sa silhouette exposée.
À genoux, les bras derrière la tête, ses jambes écartées dévoilent son intimité trempée et la mouille voyage sur ses cuisses à flot. Quelques goûtent viennent perler ma botte installée sous sa fente.
Je tire la chaîne rattachée à son collier. Elle gémit. La pression l’attire à moi, mais elle a ordre de rester parfaitement immobile.
Elle tremble. La panique se lit dans son regard et son air de chien battu me supplie. La frayeur dans ses yeux m’amuse. Que c'est drôle.
Je pousse du pied entre ses cuisses pour forcer le jouet à la pénétrer jusqu’au bout. Un long gémissement lui échappe.
Je pose alors mon roman et quitte ma chaise. J’empoigne sa chevelure et lui relève la tête. Nous nous fixons en silence. Elle, si chienne, si fragile... Quand mon pouce s’attarde sur ses lèvres, elles les écartent sans attendre.
Je souris, fier de mon dressage.
Je laisse ma salive glisser en abondance dans sa bouche, m’assurant de bien la remplir.
Dès que je sors une pince à linge de la boîte, elle tire la langue comme une chienne.
Clac ! C’est accroché. « Bien dressée », je me félicite.
Je retourne m’assoir afin de l’examiner sous toutes ses coutures. Je la dévore d’un regard insistant : ses tétons pointés et exposés, ses aisselles imberbes et son pubis lisse comme la soie. Elle baisse les yeux. Je sais à quel point elle se sent humiliée.
Son visage alterne entre plaisir et tourment.
Je saisis la télécommande et, bientôt, le jouet dans son sexe vibre violemment.
La chaîne, que je tire, presse toujours son cou.
Je m’amuse à faire varier la pression. Je torture ma victime et son expression désespérée m’encourage à continuer. Une vraie suppliciée.
Je resserre la chaîne. Elle perd son souffle. Chaque respiration fait danser sa langue pendue. Une perle de sueur glisse de son front et trouve refuge sur son téton pointé. Elle chancelle.
La perle roule sur sa peau écarlate, glisse sur son doux ventre et s’écrase sur le cuir de ma botte.
Elle m’observe, en attente. Je claque des doigts et lui pointe ma chaussure.
Le message est clair.
Elle recule pour prendre de l’espace, puis, difficilement à cause de la pince, sa langue s’affaire à nettoyer tous les fluides que son corps à versés sur le cuir.
Je m’avance alors vers elle. Ma main vient caresser sa joue et l’excitation grandit en moi. Je lève le bras. Elle ferme les yeux. Une gifle résonne dans la pièce.
Son mouvement de recul fait chuter le vibro d’entre ses cuisses.
Elle scrute le jouet, et remonte son regard vers moi. Elle a peur et ça m’excite.
J’échange alors le vibro pour un rabbit bien large. Je sais qu’il s’agrippera mieux à ses parois trempées. Quand je l’enfonce, sa voix délicate s’élève encore dans une douce mélodie. Je lui caresse la joue, puis lui indique lui un coin de la pièce.
Lentement, à quatre pattes, elle finit de s’y installer.
Face au mur, nue, à genoux, bras croisés dans le dos. Je me rapproche alors et, en silence, je lui la plonge dans l'obscurité avec un sac de jute sur la tête.
Ma lecture m’attend.
Qu’elle demeure donc là. Excitée, privée et ignorée. La seule trace de sa présence étant désormais le ronronnement entre ses cuisses.
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J'ouvre la porte de la chambre de l'hôtel, et je laisse entrer ma Maîtresse, je la suis avec son sac.
-En tenue !
Je me déshabille prestement pendant qu'elle fait le tour de la chambre et me retrouve en un clin d'œil nu devant elle !
-parfait! un grand lit et tu as la place pour te glisser dessous Tu ne seras pas obligé de dormir dans la voiture comme la nuit dernière. Dit elle avec un sourire moqueur.
-Merci Maîtresse. En effet je venais de passer la nuit précédente dans la voiture car la chambre ne convenait pas à Maîtresse. Elle était trop petite, elle m'en a donc chassé pour récupérer de l'espace!
- Vas te doucher dépêche toi !
- Vous n'enlevez pas ma cage Maîtresse?
-Non pas besoin.
Je portais une cage de chasteté et depuis 15 jours je n'avais pas été soulagé, à priori ce ne serait pas pour ce soir non plus. Je me lavais donc avec la cage du mieux que je pouvais. Déjà j'avais profité d'une douche chaude, ce n'était pas toujours le cas. A mon retour dans la chambre Maîtresse était allongée dans le lit les draps tirés sur elle, plongée dans son téléphone . Elle s'était déshabillée ses affaires trainaient sur le sol, je les ramassais prestement et les pliais sur la chaise sans qu'elle ne lève les yeux de son écran, Maîtresse Muriel était habituée que je passe derrière elle pour remédier à son désordre, c'était même ma fonction première. Ensuite j'allais m'agenouiller devant le lit en silence tête baissée. 30 bonnes minutes se passèrent sans aucun bruit si ce n'est les tapotements de Maîtresse sur le clavier de son portable avant qu'elle ne pose celui ci sur la table de nuit. Je sentis son regard sur moi...
-Bien, dans un premier temps tu vas me faire un cuni que je me détende un peu, ensuite tu me lècheras les pieds jusqu'à ce que je m'endorme, quand je serai endormie, tu te glisseras sous le sommier du lit sans me réveiller, tu en profiteras pour nettoyer mes chaussures avant de dormir. Allez !!!
Je passais sous les draps, Maîtresse écarta les jambes, je commençais à la butiner, son sexe sentait fort, elle ne s'était pas douchée, mon sexe me faisait mal car prisonnier dans sa cage il ne pouvait bander malgré l'envie. Rapidement Maîtresse se mit à mouiller et soupira de plaisir, elle appuya ma tête avec sa main je léchais alternativement sa vulve et son bouton m'activant à lui faire obtenir la jouissance recherchée ce qui arriva bientôt sous ma langue qui passait et repassait sur son clitoris. Maîtresse échappa de grand râle de jouissance et serra très fort ma tête entre ses cuisses pour me faire stopper mon action. Je restais immobile le nez dans sa toison à respirer les senteurs merveilleuses de sa jouissance en attente de ses consignes. Pendant quelques minutes Maîtresse, immobile, reprit ses esprit !
-Suffit! Lèche moi les pieds maintenant!
Je glissais au fond du lit sous les draps que Maîtresse remonta sur elle, je m'approchais d'un de ses pieds et commençais à lécher la plante du talon aux orteils avant de sucer chacun d'eux comme Maîtresse m'a appris à le faire en nettoyant entre chaque orteil la crasse qui s'y trouvait. Maîtresse avait porté toute la journée des ballerines sans chaussettes, ça se sentait! Mais bien loin de me répugner au contraire l'odeur de ses pieds comme à chaque fois, me subjuguait. Au bout d'un moment Maîtresse se tourna sur le côté et rapprocha ses 2 pieds joints, je continuais ma besogne. J'aime lécher les pieds de ma Maîtresse, je peux le faire des heures durant. Qu'ils soient sales, propres, froids, chauds, peu importe, je ne connais rien de meilleur que de promener ma langue sur les pieds de ma propriétaire. En + d'être un acte humiliant qui me comble et qui matérialise ma soumission à ma Maîtresse c'est également pour moi un acte d'amour, j'aime sentir son odeur, toucher sa peau, l'embrasser. Ses pieds sont le seul endroit de son corps ou je peux m'abandonner en gestes tendres, même son anus ses aisselles ou son sexe qu'elle m'ordonne de lécher et d'honorer régulièrement n'ont pas droit à l'expression de ma tendresse comme ses pieds même si j'adore aussi m'en occuper évidemment. Lorsqu'il me sembla entendre la respiration de maîtresse j'arrêtais mes léchages pour vérifier si Maîtresse était endormie, une double tape sur le nez me fit comprendre que non, je reprenais aussitôt mon labeur quelques minutes plus tard peut être 15, cette fois j'en étais sur, ma Maîtresse était endormie, j'entendais son souffle caractéristique. Je me retirais le plus discrètement possible de sous les draps sans la réveiller, je glissais ensuite sous le lit sur le carrelage froid, j'attrapais en même temps sa paire de ballerines en cuir noir et en m'installant sur le dos toujours le plus doucement possible, je commençais le nettoyage de ses chaussures. La réveiller pouvait me valoir une punition douloureuse! Le nettoyage veut dire que je dois frotter avec ma langue toute la chaussure même la semelle. C'est une corvée à laquelle je suis astreint depuis que je suis son esclave. Quasiment tous les soirs Maîtresse exige que je nettoie ainsi les chaussures qu'elle a porté durant la journée. Ce soir était particulier , car comme j'étais dans le noir, je ne pouvais voir ce que je faisais et Maîtresse demain matin ne manquerait pas de vérifier l'état de ses souliers. Je risquais une cuisante correction si elle n'était pas satisfaite, et le fait que je doive rester dans le noir pour les nettoyer sans la déranger n'était pas de nature à adoucir la punition. Lécher des chaussures est un acte bien particulier , si il est difficile à atteindre voir même impossible, lécher l'intérieur du soulier est le plus agréable pour un fétichiste, car on est en relation directe avec l'odeur du pied qui a habité ce soulier peu de temps avant. En tous cas pour moi c'est le cas, je prends beaucoup de plaisir à passer et repasser ma langue sur toutes la surface que je peux atteindre de l'intérieur de la chaussure, et plus l'odeur est forte plus j'y prends du plaisir. Ce soir je ne suis pas déçu, les ballerines de Maîtresse sont particulièrement odorantes. Lécher le côté extérieur des chaussures apporte des sensations complètement différentes L'odeur est souvent moins prenante en tous cas l'odeur des pieds à laissé la place à l'odeur de la matière (cuir, caoutchouc ou autres...) par contre le côté humiliant est beaucoup plus prononcé, ça en devient même dégradant quand il faut lécher la semelle extérieur. Pourtant jamais je ne me suis échappé à ma mission, j'ai toujours donné le meilleur de moi même pour redonner aux semelles de Maîtresse l'éclat du neuf. Après avoir frotté du mieux que je pouvais l'intégralité des chaussures je les déposais juste à coté de moi je récupérais une couverture que j'avais mis sous le lit après ma douche et j'essayais de m'endormir roulé dans la couverture à même le carrelage. Je suis habitué à dormir par terre depuis que je lui appartiens, une fois ou deux par semaine Maîtresse m'oblige à passer la nuit coucher sur le sol au pied de son lit ou dessous comme ce soir. Cependant le carrelage est encore plus dur que le plancher habituel de sa chambre. J'essaye de m'endormir en serrant sa paire de ballerines contre moi. Je sais que mon sommeil va être saccadé et que malgré tout demain il me faudra être en forme pour continuer à la servir. Ne pas pouvoir me masturber contrairement à ce qu'on pourrait penser n'est pas une frustration, moralement c'est même très agréable de me savoir contraint par ma Maîtresse à la chasteté alors que elle, la femme de ma vie, peut jouir quand elle veut, comme elle veut et avec qui elle veut.
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J’ai à peine fini de remettre ma culotte et réajuster ma jupe que le directeur est déjà sorti, appelé en urgence pour un grave problème dont j’ignore la nature. Mon cœur bat encore la chamade. Était-il sérieux ou bluffait-il ? Compte-t-il réellement me présenter nue à ma future équipe ?
Seule dans son luxueux bureau, je profite de l’occasion pour en faire le tour. Par la fenêtre on aperçoit les débris colossaux de la Lune rouge [1]. L’ancien symbole de puissance de la Suprême Alliance Démocratique, détruit par le pangolin fou, jonche misérablement le sol. C’est encore plus impressionnant vu d’en haut. Au loin, la vue sur Davos et les montagnes environnantes est magnifique. Sur chaque sommet, des alignements de bites protègent ce site hautement stratégique des offensives aériennes d’origine humaine ou extra-terrestre [2]. Les bites n’ont pourtant rien protégé le jour où le pangolin fou a mené son opération, ce qui m’inquiète. Il a même pris le contrôle de tous nos systèmes de défense. Suis-je en danger ici, en cas de nouvelle attaque des ennemis de la démocratie ?
Le sol, en parquet de noyer foncé parfaitement lustré, reflète subtilement la brillance des luminaires. Sur un meuble en ébène quelques objets d’art sont soigneusement disposés tandis que sur le bureau une lampe en laiton brossé diffuse une lumière chaude. Un stylo haut de gamme et un carnet en papier vergé ajoutent une note de raffinement classique. Le directeur aime en mettre plein la vue à ses visiteurs. Un tapis persan aux motifs profonds et un globe terrestre ancien complètent l’atmosphère, à la fois feutrée et prestigieuse.
Bientôt je prendrai la place de ce personnage arrogant. Je me sens destinée à un brillant avenir et je suis prête à tout pour y arriver.
Derrière le bureau, un fauteuil ergonomique en cuir noir, aux coutures apparentes, offre un confort enveloppant. Je m’y assois pour tester ce qui sera bientôt à moi.
En poursuivant ma visite, je découvre une porte secrète, qui se fond presque parfaitement dans le panneau de bois recouvrant tout le mur. À première vue, elle n’est qu’un prolongement naturel des moulures : même vernis satiné, mêmes lignes verticales élégantes.
Ce n’est qu’en observant attentivement que je remarque une très légère interruption dans le motif du bois. Je décèle la présence d’un discret mécanisme dissimulé dans l’un des ornements métalliques : un fin bouton en laiton intégré à une sculpture murale.
Lorsque j’en active l’ouverture, la porte pivote silencieusement, comme si elle glissait sur un axe invisible, dévoilant une pièce attenante intime et inquiétante. L’éclairage du bureau ne franchit pas entièrement le seuil. La lumière semble absorbée par l’obscurité profonde de cet espace caché. La pièce n’est plus feutrée : elle est sombre, silencieuse, presque trop silencieuse. Les murs sont recouverts d’un revêtement mat, d’un noir tirant sur le vert, qui absorbe le moindre reflet.
Le sol est en pierre froide, irrégulière, et laisse parfois deviner de fines fissures que l’on pourrait prendre pour des veines. L’air y semble plus dense, comme chargé de quelque chose d’indéfinissable.
L’ambiance est oppressante. Au centre de la pièce, malgré le faible éclairage, je distingue une cage et un fauteuil d’examen gynécologique sur lequel est posée une poire d'angoisse. Au mur, des fouets et des objets indéfinissables, ressemblant à des instruments de torture, sont suspendus. Des chaînes et des anneaux pendent du plafond.
Je referme la porte secrète, un peu secouée par cette découverte. Le directeur est donc un adepte de pratiques sado-masochistes. Je n’en suis pas vraiment surprise et pourtant je me sens quelque peu perturbée par cette découverte.
En quittant le bureau, je m’attarde sur l’écriteau en or massif. « Panagiótis Crapoulós. Directeur du département d’ingénierie sociale. Suprême Alliance Démocratique. » On dit qu’il a été placé à ce poste hautement prestigieux grâce au soutien des réseaux gays. Je pars avec un handicap, ne pouvant profiter de l’appui de ces puissants réseaux d’influence. Mais je vais suivre son conseil : à partir d’aujourd’hui, je serai lesbienne. En comparaison, le lobby lesbien est encore faible au sein de la Suprême Alliance Démocratique – malgré l’idéal progressiste fièrement affiché dans les médias – mais peut-être pourra-t-il me donner un coup de pouce. Ma psy est lesbienne et se vante d’avoir des relations. Je lui demanderai des conseils et des contacts pour m’introduire dans les réseaux d’influence.
Mais j’y pense… Peut-être qu’il n’est pas trop tard et que je peux encore assister à l’exécution publique d’Ysideulte [3]. Avec un peu de chance le grand chrysaor cendré ne l’a pas encore dévorée vivante. Je cours à toute vitesse vers la salle de téléconférence, descends les escaliers quatre à quatre, manquant de trébucher, et, essoufflée, pousse doucement la porte pour ne pas me faire remarquer comme retardataire.
Je découvre la salle en pleine agitation : chaises repoussées à la hâte, murmures fébriles, visages tendus. Au centre, plusieurs collègues murmurent tous en même temps, la voix tremblante, tandis que le directeur mène les opérations. Aux murs, des voyants indiquent que l’alerte rouge est en cours, signe qu’un incident grave vient d’être révélé. L’atmosphère est lourde et chaotique : un mélange de stupéfaction et d’urgence palpable qui fait immédiatement comprendre que quelque chose de sérieux s’est produit.
Les murmures m’apprennent qu’Ysideulte a survécu et que des évènements étranges se sont produits. Sur l’écran, l’enregistrement de l’exécution ratée est visionné et repassé plusieurs fois au ralenti. Ce que je vois m’épate. Les bras robotisés ont fondu sous l’effet d’une fulgurante décharge. Comment fait-elle ça ? Et maintenant elle défie les forces de sécurité. Cette femme ne manque pas de cran. Si je ne savais pas que c’est une fasciste de la pire espèce, j’en éprouverais presque de l’admiration.
Le directeur convoque tous les chefs d’équipes à une réunion de crise. Pendant qu’ils sortent en se bousculant comme s’il y avait un incendie, il m’aperçoit au fond de la salle et revient sur ses pas.
« Qu’est-ce que tu fais là ? »
« Je pensais avoir encore le temps d’assister à l’exécution, Monsieur le Directeur, mais je vois qu’il y a eu des problèmes. »
« Ne t’inquiètes pas, je gère. Tiens, viens aussi, comme ça tu verras comment on gère une crise de main de Maître » me dit-il en me prenant par la main pour m’entraîner au pas de course vers la salle de gestion de crise. Je n’y avais jamais mis les pieds. C’est une salle hautement sécurisée, insonorisée, permettant des liaisons holographiques cryptées avec de hauts responsables politiques et patrons de médias. La connexion a déjà été activée et plusieurs personnes sont présentes via leurs avatars d’un réalisme saisissant. Je reconnais l’hologramme d’un milliardaire, le patron de BMF – Best Mind Fucking television, et, à côté, celui du ministre de la Vérité, Microbite, sur son lit d’hôpital, le teint blafard. Il a été sauvagement agressé par la criminelle Ysideulte et depuis il a un mal de mer permanent [4]. Aucun médecin n’a réussi à déterminer ce qu’elle lui a fait.
Le directeur me fait assoir autour d’une table ovale, parmi tous les chefs d’équipe. La discussion démarre sans préliminaires – il y a urgence. Personne ne m’invite à participer au débat. Le directeur ne m’a même pas présentée. Visiblement, je suis là juste pour lui servir de faire-valoir. Il est de notoriété publique qu’il aime s’entourer de jeunes femmes et le montrer. Les hommes sont majoritaires autour de la table, seules quelques femmes sont présentes. Régulièrement, des regards appuyés et interrogateurs se dirigent vers moi.
Les avis sont partagés, puis semblent converger. La maintenir en cellule le temps que l’affaire se tasse puis l’exécuter discrètement loin des regards, quand tout le monde aura oublié. En attendant, mettre le paquet sur la menace extra-terrestre pour occuper les esprits et terrifier la population. Expliquer que les phénomènes étranges qui se sont produits sont dus au réchauffement climatique. En profiter pour en remettre une couche sur le bien fondé du pass carbone et de la méga-taxe fédérale destinée à financer le plan Climax$2050™.
Le propriétaire de BMF assure qu’il a en réserve des heures de documentaires angoissants sur la menace Alien, et une ribambelle d’experts climatiques prêts à participer à des plateaux TV.
« Le ministère de la Vérité se chargera de censurer et faire condamner les voix dissidentes. Faites distribuer un kit de survie pour crédibiliser la menace et renforcer l'angoisse. » ajoute Microbite. Il a l'air vraiment mal en point mais on dirait que cette perspective lui a redonné de l'énergie. Des rictus sadiques, de jouissance perverse, lui traversent le visage.
Je me demande si les gens vont oublier si facilement les images qui ont été diffusées. Je dois reconnaître qu’Ysideulte m’a impressionnée.
Je lève la main.
Personne ne me donne la parole alors j’insiste, maintenant mon bras ostensiblement levé, ce qui suscite un regard agacé du directeur.
« Qu’y-a-t-il, Charlotte ? Tu veux la permission d’aller aux toilettes ? » me demande-t-il en pouffant de rire.
Des rires parcourent la salle.
« Si je puis me permettre, Monsieur le Directeur, je pense qu’il faudrait la réhabiliter. »
« Quoi ? »
« Oui j’ai vu ça dans Les aventures d’Émilie. Une criminelle est pardonnée et réhabilitée par le roi. Le peuple apprécie ce geste généreux et applaudit le souverain. A la fin tout se termine bien. »
« Oui, mais on n’est pas dans Les aventures d’Émilie ici » rétorque-t-il, en pouffant de plus belle.
« Ce n’est pas idiot » dit timidement une petite voix, suivie par un murmure d’approbation grandissant dans l’assistance. Je crois que c’est la directrice adjointe.
Quelque peu décontenancé par ce soutien inattendu, le directeur tente d’y mettre un terme.
« N’y songez même pas. De toute façon, elle ne voudra jamais coopérer. Vous avez vu comment elle a osé défier les forces de sécurité ? »
« Mais peut être que son Maître voudra bien négocier pour la sauver. Dans son interview chez Archi Phi, elle a dit qu’elle lui obéit toujours, que ça lui plaise ou non. » me permets-je de rétorquer.
Je me demande si je ne suis pas allée trop loin en osant insister.
Connecté à distance par liaison holographique, Microbite n'est visiblement pas d'accord, mais sous l'effet de la colère il s'étouffe dans son vomi et n'arrive pas à prononcer un seul mot. J'imagine l'horreur que cela doit être de subir un mal de mer permanent.
« Ca vaut la peine de tenter. Qu’en pensez-vous, Monsieur le Directeur ? Si cela ne fonctionne pas on pourra toujours revenir à notre plan initial » ajoute la directrice adjointe.
« Soit ! Puisque vous voulez perdre votre temps, allez-y. Je vous charge de coordonner la négociation. »
Sur ces paroles agacées, il met subitement un terme à la réunion et sort en claquant la porte.
Le mardi à 10 heures, je me rends comme prévu à la convocation.
Toc, toc, toc.
« Entrez ! »
Le directeur me regarde sévèrement, en me détaillant de la tête aux pieds. Pas un mot.
Après un moment d’hésitation, décontenancée par ce silence, j’entreprends de me déshabiller sans traîner, comme il me l’avait demandé.
« Au moins cette fois tu es un peu plus présentable. » me dit-il, le regard dirigé vers ma chatte épilée.
« Tu as eu un comportement déplacé l’autre jour. » ajoute-t-il.
« Pardon Monsieur le Directeur, je voulais juste aider »
« Ce n’est pas grave, mais les cruches comme toi me surprennent toujours. Elles osent tout. Le moins que l’on puisse dire c’est que tu ne manques pas de culot. »
Je m’approche et tourne lentement sur moi-même pour qu’il puisse se rincer l’œil, espérant l’amadouer et me faire pardonner mon insolence.
« Allez, rhabille-toi, on va y aller »
Ouf ! Quel soulagement.
Il m’accompagne à l’étage inférieur, jusqu’à la salle de réunion. Toute l’équipe discrédit & dénigrement dont je vais prochainement prendre les rênes nous y attend.
Le directeur prend la parole et me présente en des termes élogieux, ce qui me surprend, pendant que je dépose une boule mémoire contenant mon diaporama de présentation dans le micro-réceptacle d’un PC portable.
Avant de me donner la parole, il me demande sur un ton sec de me mettre à genoux sur une chaise. Surprise, je l’interroge du regard, avant d’obéir.
Tout s’est passé en une fraction de seconde. Il a brutalement retroussé ma jupe devant tout le monde et a arraché mon string si violemment que la couture a craqué.
Il me flanque une fessée si brutale que je manque de basculer en avant avec la chaise.
« Maintenant tu as la parole ! »
Je me redresse, les fesses en feu, et me dirige vers l’écran, en faisant de mon mieux pour rester concentrée et présenter mon parcours et mon expérience professionnelle comme si de rien n’était. Je bous intérieurement de cette humiliation inattendue mais je m’efforce de n’en rien montrer. Pendant que je me présente, je me rends compte que je rougis terriblement, incapable de contrôler cette réaction physiologique déclenchée par une overdose d’humiliation.
La vengeance est un plat qui se mange froid… Je n’aurais sans doute pas dû le provoquer lors de la réunion de crise.
à suivre...
Contexte
L’histoire d’Ysideulte se situe dans un futur proche, au sein d’une société qui est une extrapolation d’évolutions sociétales récentes. Si cet article a éveillé votre curiosité, vous pourrez découvrir le monde d’Ysideulte à travers mes articles précédents, dont la liste est ici https://www.bdsm.fr/sylvie35/blog/ (à lire de préférence dans l’ordre chronologique de leur publication).
Références
[1] Voir « Les Lunes de Davos » https://www.bdsm.fr/blog/9856/Les-Lunes-de-Davos/
[2] Voir « B.I.T.E.S. – Complexe de défense planétaire » https://www.bdsm.fr/blog/9180/BITES-%E2%80%93-Complexe-de-D%C3%A9fense-Plan%C3%A9taire/
[3] Voir « Le souffle de la résistance » https://www.bdsm.fr/blog/11290/Le-souffle-de-la-résistance/
[4] Voir « Votez Microbite, le soumis mégalo » https://www.bdsm.fr/blog/11007/Votez-Microbite,-le-soumis-m%C3%A9galo/
Image d’illustration : gif circulant sur le Net. Merci à MagmA de l’avoir découvert et de m’avoir permis de le reprendre.
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Je vous remercie Maitre,
de m'avoir montrer ma place à vos pieds
de m'avoir laisser l'honneur de vous chaussez et de vous déchaussez
de m'avoir permis de vénérer vos pieds, de les lécher et de les embrassés
d'avoir pu vénérer votre corps, votre sexe, ainsi que votre présence
d'avoir pu être à votre disposition sous cette contrainte physique et psychique
d'avoir goûter à ces plaisirs SM que nous avons partager
d'avoir était autoritaire par ces punitions pour me remettre dans le droit chemin
d'avoir eu votre affection, sans me faire oublier mes obligations d'esclave
de m'avoir pris en mains, pour m'éduquer, me guider, subtilement à cette place d'esclave
Qu'était la mienne à vos pieds.
J'ai pris beaucoup de plaisirs à vous servir.
Je m'incline devant vous, en dessous de vous, humblement....
"Merci Maitre"
** Photo d'illustration, non personnelle..
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"échange" de messages ( presque un monologue) avec un potentiel
Dans l'attente de vos réactions ! Bonne lecture 😂
Je veux bien connaître vos conditions , nous n avons encore jamais abordé ce sujet ...
J aimerais tres sincèrement pouvoir trouver une solution équitable....
1 tu serais mon deuxième soumis ( larbin, esclave) et je vois 2440 quand je veux même en ta présence
2 tu ne t'installe pas avant de je Te l'ordonne quand tu viens les week-ends c'est avec le minimum, c'est à dire ce que je te dirais d'apporter
3 tu me remet ton tel à ton arrivée et tu te consacre sur ton dressage et uniquement sur ton dressage
4 la période de noviciat est à MA SEULE convenance
Et en quoi consistera mon dressage ? Svp
À me servir et à satisfaire mes besoins
D accord , pas d homosexualité , pas d exhibe en publique ... personne d autre que vous me domine
Je n accepterai d ordre de personne d autre que vous
Votre soumis doit me respecter comme si je n étais pas un soumis.
Hors de questiô que il se permette une quelconque forme supériorité sur moi
Mon corps et mon cul sont pour vous et vous uniquement
C est tout ce que je demande , je me offrirai à personne d autre que vous
Le problème : comme il fait froid , je pars du jeudi soir au lundi matin dans le sud ....
Tant vous ne me ordonnez pas de le servir ou lui obéir tout ira bien , moi je suis soumis à ma Maîtresse mais que pour la servir elle .....
Seule ma Maîtresse m intéressé, je n ai que faire des autres , ils resteront insignifiants à mes yeux qu ils soient soumis ou Maitre. Je m en fous comp’élément , aucune forme de déférence devant quiconque ....
Et bien laissons passer les fêtes....
Rien de mieux que démarrer l année avec un collier
Pas très motivé
Si tjrs motivé mais je reste pragmatique
Vous savez tres bien ce que je veux ....
Ne sachant pas trop comment ça va se passer vous concernant , je vais vous dire ce que j aimerais vivre avec vous : une vie commune Maîtresse/ soumis 7/7 avec participation financière de ma part ( à définir) ... les autres soumis ne devront pas être omniprésente et ne pas rester dormir le doit sauf exception , il faudra me préciser mon rôle.... je ne sais pas ce que vous voulez ...
N étant pas du tout intéressé par une relation suivie , je préfère que nous abordons dans le tous aspects d une relation à demeure et faire un essai d 1 mois avec participation financière de ma part , cela permettra de savoir réciproquement si la relation pourra être bénéfique à tous les 2 ...
Yahoo Mail : Recherchez, organisez, maîtrisez
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Chapitre 48
Sous la Coupe des Maîtres
Le salon de l'appartement n'avait rien d'un Donjon, mais l'atmosphère était plus lourde qu'un tombeau. Thomas et moi étions installés dans le cuir des fauteuils club, impeccables dans nos costumes, un verre de cognac à portée de main. Devant nous, la seule chose qui rompait l'illusion de la normalité était l'humiliation parfaite et silencieuse.
Nos soumises étaient à genoux sur le tapis persan. Ma soumise était à ma droite ; Éléonore, la soumise de Thomas, était en face. Nues, sans aucune concession à la pudeur, leurs corps exposés sous les lumières douces du plafond. Elles portaient uniquement leurs colliers de soumission respectifs.
Il n'y avait eu ni dîner, ni fausses politesses. La soirée avait commencé là où le pouvoir résidait.
"L'exercice de l'attente," commenta Thomas, sa voix basse s'accordant à l'ambiance. "Ton éducation semble impeccable. Elle ne bouge pas."
"L'immobilité est sa première offrande," répondis-je, un sourire imperceptible. "Mais l'ennui est le véritable test. Elles ne sont pas là pour se reposer."
Je désignai ma soumise d'un mouvement de menton. "Soumise. Tu as l'autorisation de ramper jusqu'à Éléonore et de lui demander pardon pour le temps que tu perds."
Elle s'exécuta immédiatement, rampant sur ses genoux et ses coudes. Le lent mouvement, ses fesses se balançant à chaque mètre, transformait le salon en une arène intime. Arrivée devant Éléonore, elle s'inclina jusqu'à toucher le tapis du front. L'humiliation était totale, sans raison, mais sans plainte.
"C'est suffisant," lança Thomas, coupant court à l'exécution. "Inutile de la renvoyer. La proximité est parfaite pour le jeu. Mon ami, je te réclame ta propriété pour quelques minutes. Je veux tester sa capacité à se donner à une autre, ici, devant la simplicité du quotidien."
"Elle est à toi," répondis-je. "Utilise-la. Elle t'est offerte."
Thomas donna immédiatement l'ordre aux deux femmes, toujours nues et à genoux l'une en face de l'autre sur le tapis : "Éléonore, ma soumise, et toi, soumise, vous allez vous servir. Maintenant. Vous n'avez pas de désir propre. Vous n'avez que la tâche de prendre plaisir dans le service commandé. Commencez par l'échange."
Ma soumise était visiblement déstabilisée. C'était la première fois qu'elle était confrontée à une intimité saphique. Thomas, lui, avait choisi Éléonore pour sa discipline et son expérience.
Éléonore, sans hésiter, s'est emparée du bras de ma soumise et l'a forcée à s'allonger sur le dos, juste à côté du canapé. C'était un mouvement de domination technique, froid, non émotionnel. Elle s'est ensuite glissée sur elle, le contraste de leurs peaux – l'une pâle et nouvelle, l'autre légèrement plus mate – accentuant l'effet d'objet sur le tapis sombre.
"Soumise, tu es dominée par elle. Laisse-la t'enseigner la soumission du corps féminin. Éléonore, la douceur n'est pas nécessaire. Je veux qu'elle cède à ton expérience," ordonna Thomas.
Éléonore a commencé son travail avec une précision clinique. Sa langue a trouvé le chemin de ma soumise, la dominant immédiatement, ne lui laissant aucune chance de contrôle. Ma soumise, tendue par l'incertitude de la sensation, a d'abord résisté, ses hanches se soulevant maladroitement sur le tapis.
"Non," lança Thomas, sa voix claquant. "Ne lutte pas contre le plaisir qu'on t'offre. Ta soumission est de recevoir. Laisse-la faire."
Le corps de ma soumise, sous la pression de l'autorité vocale et la manipulation experte d'Éléonore, a commencé à se détendre, puis à se cambrer. L'expérience d'Éléonore, son assurance, était une forme de violence douce qui pénétrait les défenses de ma soumise.
Je me suis penché en avant, le cognac à la main, observant les détails. Éléonore a basculé sa tête, ses cheveux foncés masquant l'acte, mais les gémissements de ma soumise, faibles mais de plus en plus intenses, devenaient le seul bruit de la pièce. C'était une véritable prise de possession par procuration, au milieu de la simplicité du salon. Le contact des corps, la succion régulière, le lent glissement dans l'abandon complet.
"Je crois que ma propriété apprécie l'instruction," commentai-je, le détachement forcé. "L'obéissance du corps est immédiate, même face à l'inconnu."
Thomas a souri, satisfait. Il a ordonné à Éléonore de se concentrer sur un seul point, de ne pas lâcher jusqu'à la rupture. L'orgasme de ma soumise fut un cri étouffé, ses ongles s'agrippant au tapis, son corps se convulsionnant sans contrôle, entièrement sous la coupe d'Éléonore.
"Maintenant, inversion," dit Thomas. "Soumise a reçu. Elle doit maintenant donner. Éléonore, à terre. Soumise, ton tour. Sers Éléonore comme tu me sers."
Ma soumise, encore tremblante, s'est redressée. Éléonore s'est retournée, s'offrant. Ma soumise, bien que novice, a compris l'enjeu : l'imitation et la performance. Elle a approché Éléonore. Le geste était plus hésitant, plus brut. Elle a léché maladroitement, avant de trouver un rythme plus assuré, s'appuyant sur l'instinct de plaire qui était son moteur principal. Elle utilisait la méthode qu'Éléonore lui avait enseignée par le corps.
Le spectacle a duré. Thomas et moi commentions la technique, l'efficacité, la dévotion, assis confortablement. C'était un acte de pouvoir mis en scène, les corps des femmes étant de simples marionnettes de notre ennui et de notre jeu.
Éléonore a fini par gémir, un son brusque, commandé. Ma soumise s'est redressée, le visage et la peau moite, mais le regard toujours alerte, attendant.
Le silence est revenu, rompu seulement par le bruit des deux femmes reprenant leur souffle sur le tapis. Leurs corps nus étaient des preuves vivantes de la soumission transférée. Thomas et moi, en observateurs, n'avions pas bougé. Mais l'air même du salon s'était chargé de l'urgence de notre propre désir.
Je n'ai pas bougé de mon fauteuil, me contentant de poser mon verre de cognac.
"Le spectacle était instructif," ai-je commenté, ma voix grave. "La leçon d'interchangeabilité est acquise. Mais l'appartenance exige un rappel. Vous êtes là pour servir l'autorité. Maintenant, servez-nous."
Thomas, toujours assis à côté de moi, a acquiescé. "Nous passons à la phase individuelle. Ma soumise, à mon service. La tienne, au tien, pour commencer. Nous évaluerons le plaisir que nous recevons."
J'ai désigné ma soumise. Elle a rampé sans attendre, s'agenouillant entre mes genoux, le tapis doux ne protégeant pas son visage des exigences de la soumission. Ses yeux, brûlants d'une anticipation mêlée de fatigue, se sont levés vers moi.
"La bouche est faite pour servir, soumise. Fais preuve de l'excellence qui t'a été attribuée par ton Maître temporaire. Sers ton propriétaire," ai-je ordonné, ma main se posant fermement sur l'arrière de sa tête.
Au même moment, Thomas donnait un ordre similaire à Éléonore. Le rythme des ordres créait une concurrence immédiate.
Ma soumise a saisi l'opportunité. Elle a travaillé avec une ferveur immédiate. Elle se battait pour racheter le temps passé sous l'autorité de Thomas. Sa gorge, son rythme, sa dévotion étaient parfaits. J'ai fermé les yeux un instant, me concentrant sur l'acte d'être servi par ma propriété, le souvenir de ses gémissements sous la langue de l'autre femme alimentant ma propre urgence.
Thomas, à côté de moi, émettait des jugements à voix basse, comme s'il notait mentalement la performance d'Éléonore.
"Elle est bonne, mais je sens l'effort. Pas le don. Cinq minutes de dévotion parfait, Éléonore," ordonnait-il.
Moi, je me concentrais sur la pureté du service de ma soumise. Elle utilisait son expérience, le contrôle de sa gorge, sa respiration. Le contraste entre l'acte commandé de l'échange et cette fellation personnelle était frappant. Ici, la ferveur était authentique : l'urgence de plaire à l'unique source de son plaisir et de sa douleur.
J'ai atteint le bord de la rupture, la tension était insoutenable. "Stop," ai-je murmuré, ma voix serrée. "Retire-toi, soumise. Maintenant. Relâche. Ta performance est satisfaisante. Regarde-nous."
Elle s'est reculée, son visage moite, les yeux fixés sur moi. Elle a haleté, prête au prochain ordre, l'acte inachevé étant la plus grande des humiliations. Elle est restée à genoux.
Thomas, lui, n'avait pas encore terminé. J'ai regardé Éléonore, le visage marqué par l'effort, mais l'obéissance totale. Thomas a atteint son propre point de non-retour. "Éléonore. Arrêt. Immédiatement. Retourne à ta place," lui intima-t-il, sa voix tremblante d'une frustration délibérée.
Éléonore a relâché son Maître et s'est reculée à son tour.
Les deux femmes, à genoux côte à côte, étaient des miroirs parfaits de la servitude et de la privation.
Thomas a posé son verre vide sur la table basse, un geste qui signifiait la transition. Ses yeux brillaient, l'idée venait de lui traverser l'esprit. "L'obéissance est une chose, l'interchangeabilité en est une autre, mon ami. Et si nous la testions immédiatement ? Acceptes-tu le service de ma soumise pour valider l'universalité de notre statut ?"
"J'accepte. Et je te prête ma soumise en échange. Que l'évaluation du plaisir soit le véritable enjeu de leur discipline," ai-je répondu, la voix calme, le regard fixé sur Éléonore.
J'ai désigné Éléonore : "Éléonore. Tu vas me servir. Tu t'agenouilles entre mes genoux. Soumise, tu vas servir Thomas."
L'échange a été immédiat, les deux corps nus se croisant sur le tapis. Éléonore, disciplinée et expérimentée, est venue se placer devant moi. Ma soumise s'est déplacée vers Thomas.
Je me suis concentré sur Éléonore. Sa technique était irréprochable, professionnelle. Le contact était sans surprise, mais rigoureusement exécuté, répondant aux attentes minimales de son Maître, même sous une nouvelle autorité. C'était une dévotion, pure et froide. Je l'ai laissé travailler.
Pendant ce temps, j'écoutais Thomas. Il poussait ma soumise avec des ordres précis et des défis de temps.
"Soumise. Je veux que tu maintiennes le silence. Aucune marque de difficulté. La profondeur doit être totale, sur ma seule commande. Ne me fais pas perdre mon temps," lui ordonnait-il.
Je savais que ma soumise, récemment validée par l'épreuve lesbienne, se donnerait à fond pour réussir cet examen improvisé. Le service pour un autre Maître était le summum de la soumission. Elle se battait pour que l'honneur rejaillisse sur son propriétaire.
Je fermai les yeux et me concentrai sur Éléonore. "Moins de langue. Plus de gorge. Tu es un outil, pas une amoureuse. Ton unique objectif est l'efficacité," lui murmurai-je, imposant une pression ferme sur sa nuque.
Éléonore s'exécutait avec une perfection robotique. Elle était la discipline incarnée. Mais j'entendais le rythme haletant de ma soumise s'accélérer près de Thomas. Il la poussait plus loin, cherchant le point de rupture.
"Elle ne cède pas à la panique," commenta Thomas, sa voix traduisant une satisfaction non dissimulée. "Une performance solide. Elle a la ferveur. Elle a réussi le défi de l'échange."
Le moment de l'achèvement était là, l'intensité du jeu exigeant sa conclusion. Je me suis penché en avant, ma main s'enfonçant dans les cheveux d'Éléonore, la ramenant brusquement vers moi.
"L'efficacité," ai-je murmuré contre sa peau moite. "Montre-moi l'achèvement de ta tâche. Maintenant. Sans retenue."
Au même instant, Thomas a donné un ordre brutal à ma soumise, le même ordre, la même exigence de finalité.
Les deux femmes, l'une expérimentée, l'autre dopée par l'effort et la compétition, ont repris leur service avec une férocité nouvelle. Ce n'était plus de la technique, mais la simple exécution de la propriété. Leurs bouches travaillaient pour prendre ce que nous leur imposions.
La décharge a été soudaine et violente pour nous deux. Pour moi, le plaisir fut une vague de chaleur sombre, la tête d'Éléonore pressée fermement par mon pouce dans un geste de possession brut. J'ai senti la convulsion s'emparer de mon corps, mon dos se cambrant contre le fauteuil, mes muscles se tendant. J'ai poussé sans retenue, déversant le trop-plein de la soirée. Mon gémissement, grave et incontrôlé, a résonné. Je n'ai relâché Éléonore que lorsque la dernière secousse est passée, ma semence se répandant dans sa bouche sans que sa discipline ne faiblisse.
À côté de moi, j'entendais le souffle lourd de Thomas et le rythme frénétique de ma soumise qui l'aidait à se libérer. Mon regard s'est tourné vers elle. Ma soumise était forcée de prendre chaque goutte, son visage tiré par la profondeur de l'acte commandé. Thomas, plus silencieux mais tout aussi intense, s'est déchargé en elle, la libérant ensuite d'un coup sec.
J'ai relâché Éléonore. Elle a dégluti immédiatement, sans aucun geste d'hésitation, les yeux fixés sur moi, le silence de l'obéissance étant son unique réponse.
Ma soumise s'est écartée de Thomas, le visage entièrement maculé et mouillé, mais elle a reculé d'un mouvement parfait pour s'agenouiller à nouveau en face de Thomas, attendant la suite.
Le silence est retombé, l'air chargé de l'odeur du cognac et de l'effort des corps. Thomas et moi nous sommes reculés dans nos fauteuils, la satisfaction du contrôle absolu remplaçant l'urgence.
"L'éducation se poursuit, soumise. Ton corps appartient au pouvoir. Ta bouche a confirmé ta valeur," ai-je dit, m'adressant à la mienne.
J'ai désigné la porte de la salle de bain. "Allez-vous réajuster, ensuite attendez-nous en position d'attente dans le donjon."
Thomas a souri, ses yeux confirmant la suite.
Chapitre 49
Le Tapis d'Obéissance
La lumière tamisée du Donjon accueillait nos désirs. L'atmosphère était celle d'une attente gourmande, le changement de décor signalant l'escalade du plaisir.
Ma soumise et Éléonore étaient déjà là, nues et propres, exactement comme ordonné. Elles occupaient la position d'attente : à genoux, penchées en avant, les fesses exposées, les mains plates sur le sol, le regard fixé sur le mur. Une soumission silencieuse qui ne faisait qu'aiguiser notre appétit.
Thomas et moi sommes entrés. Nous avions pris le temps d'apprécier la tension qui montait, sachant que la patience des Maîtres était la clé de la jouissance commandée. L'intimité du salon avait permis l'échange. Cette pièce plus froide allait servir de cadre à la suite des jeux.
Nous nous sommes installés sur les sièges de surveillance. Le silence était total, mais chargé de promesses.
"Le temps de pause leur a permis de mesurer leur chance, ou leur malchance," murmura Thomas, ses yeux balayant les deux corps. "Leurs bouches étaient efficaces. Voyons maintenant ce que nous pouvons en tirer d'autre."
"Le Donjon est un excellent terrain pour la créativité," répondis-je, m'appuyant en arrière. "Le prochain jeu dépendra de ce qui nous donnera le plus de plaisir à regarder. La position d'attente est une invitation."
J'ai fait un geste vers le mur derrière elles, où attendaient des accessoires.
"Nous avons besoin de changer la perspective. L'immobilité n'est plus de saison," ai-je dit.
J'ai pris deux laisses courtes en cuir noir, munies de mousquetons. Thomas a pris les siennes.
"L'obéissance ne se limite pas à la bouche," a commenté Thomas, sa voix se faisant plus autoritaire. "Elle doit être démontrée par la démarche. Les colliers sont faits pour être tenus. Tournez-vous sur les genoux. Maintenant."
Les deux femmes se sont exécutées sans la moindre hésitation, pivotant sur le tapis pour nous faire face. La position à quatre pattes, leur tête basse et leurs regards fixés sur le sol, était une soumission parfaite.
Je me suis levé, m'approchant de ma soumise. J'ai accroché ma laisse à son collier. Thomas a fait de même avec Éléonore. Le silence était tendu, rompu uniquement par le cliquetis des métaux.
"Vous allez marcher à quatre pattes. L'une devant l'autre. Le rythme est le nôtre. Pas le vôtre," ai-je ordonné, tirant légèrement sur la laisse de ma soumise pour la guider.
Nous avons traversé la pièce, nos pas lents résonnant. Les deux soumises rampaient docilement devant nous, des preuves tangibles de la propriété. Leurs fesses se balançaient, leurs corps offrant une perspective parfaite à chaque pas. Nous les avons guidées vers la Croix de Saint-André, la structure massive en bois sombre qui dominait le fond du Donjon.
Arrivés à la Croix, j'ai donné les ordres précis.
"Soumise, tu vas être fixée dos à la Croix. Bras et jambes tendus," ai-je ordonné.
Je me suis occupé de l'attache de ma soumise. J'ai utilisé les menottes en cuir pour la fixer. Son corps nu s'est tendu contre le bois, ses seins projetés en avant, ses poignets et ses chevilles immobilisés. Elle était notre offrande, exposée à la pièce.
Thomas s'est ensuite concentré sur Éléonore. "Éléonore, à ton tour. Tu vas être fixée sur cette même Croix, face à la soumise. Ton dos sera tourné vers les Maîtres. Ton visage sera centré sur le sien."
Thomas a géré l'attache d'Éléonore, ses bras et ses jambes écartés, fixés aux lanières, son corps plaqué contre la Croix. Quand elle fut complètement attachée, le dos nu face à nous, elle formait un miroir inversé de ma soumise.
Les deux femmes étaient désormais prisonnières l'une de l'autre et de la Croix. Ma soumise faisait face à nous, vulnérable. Éléonore nous tournait le dos, concentrée sur le corps de sa compagne de captivité.
Nous nous sommes reculés. Le jeu était désormais en place.
Nous avons laissé le silence s'étirer, la tension étant notre premier outil. Nos yeux se sont portés sur Éléonore. Son dos nu, large et pâle, offrait une toile parfaite, le creux de ses reins menant aux courbes fermes de ses fesses, exposées et vulnérables. Ma soumise, attachée en face, avait son visage à quelques centimètres du sien, condamnée à décrypter les signaux de douleur et de plaisir que l'autre ne pouvait cacher.
Thomas a brisé le silence. Il a marché lentement vers la table d'accessoires.
"L'échange a été un exercice de bouche. Le Donjon exige de la peau," a déclaré Thomas, sa voix lourde de promesses.
Il a saisi un martinet fin et souple, ses lanières de cuir noir sifflant légèrement dans l'air. Thomas s'est placé directement derrière Éléonore, encadrant sa silhouette attachée.
"Éléonore. Tu es l'offrande de ton Maître. Ta seule tâche est de supporter. Ta compagne de jeu t'observe. Montre-lui la discipline," a ordonné Thomas.
Le premier coup est parti. Léger. Un claquement sec mais doux sur la fesse gauche. Éléonore a tressailli, mais son corps est resté immobile, sa respiration à peine coupée.
Thomas a fait une pause, posant la main sur la zone rougie. Sa caresse était un paradoxe : le contact apaisant venait du même Maître qui infligeait la douleur.
"Satisfaisant, mais prévisible," a commenté Thomas.
Ma soumise a vu le muscle d'Éléonore se contracter sous l'impact. Elle ne pouvait pas voir la trace rouge qui commençait à apparaître, mais elle lisait la douleur et l'excitation forcée sur le bord des yeux d'Éléonore, forçant cette dernière à concentrer son regard sur la sienne pour ne pas se trahir.
Thomas a augmenté la force. Le martinet a claqué à nouveau, à droite. Le son était plus net. Cette fois, un léger sifflement s'est échappé d'entre les lèvres d'Éléonore.
Thomas a immédiatement enchaîné avec deux frappes de même intensité au centre, puis s'est penché pour caresser la zone rougie de sa paume. C'était un mélange cruel de châtiment et de réconfort qui déstabilisait la soumise.
J'ai observé ma soumise. Son visage, encore empreint de la fatigue du service oral, se tendait à l'écoute des coups, ses propres fesses se contractant par anticipation ou empathie forcée.
"Soumise, je veux que tu me décrives ce que tu vois dans les yeux d'Éléonore après chaque impact. Aucun mensonge. La vérité est ton seul refuge," ai-je ordonné, ajoutant une couche psychologique au jeu.
Thomas a livré une série rapide de trois coups, augmentant la puissance à chaque frappe. Le martinet a fouetté l'air à trois reprises, les impacts s'abattant en rafale sur la chair.
La peau d'Éléonore commençait à prendre une couleur cramoisie marbrée. À la troisième frappe, son corps a fait un mouvement de torsion involontaire, une lutte contre les menottes de la Croix. Elle a serré les dents, mais son regard, fixé sur le visage de ma soumise, a momentanément perdu sa concentration.
Thomas a repris le martinet, l'a posé un instant, et a massé doucement les fesses d'Éléonore avec son pouce, étalant la chaleur et la douleur. Le contraste était insoutenable.
"Soumise. Décris," ai-je répété.
Ma soumise, forcée à l'analyse sous la menace, a chuchoté : "Ses yeux... s'humidifient. Elle lutte pour me regarder, Maître. Sa mâchoire est serrée. Elle ne cède pas, elle cherche la suite, elle est troublée par votre main."
"Continue, Thomas. Augmente la cadence et la force. Montre-lui ce que signifie "lutter" contre les sensations," ai-je dit.
Thomas a souri, appréciant le contrôle. Il a levé le martinet haut, et il l'a fait s'abattre avec une force ciblée. Le son était plus lourd, la douleur plus profonde. Éléonore a poussé un petit cri étouffé, un son bref et aigu.
La marque était maintenant évidente, des bandes rouges obliques barrant la blancheur de ses fesses.
"Bien. Thomas. Le corps est prêt. Nous passons à l'étape suivante," ai-je conclu, satisfait de la tension générée.
J'ai relâché mon siège et me suis dirigé vers la zone des fouets. L'atmosphère est devenue instantanément plus tendue. Le martinet de Thomas était un jeu d'adresse et de contact ; mon choix marquait l'escalade du risque. J'ai saisi le Bullwhip – le cuir lourd, la mèche effilée, la poignée solide.
Thomas s'est éloigné d'Éléonore, reculant pour me laisser la place. Les deux soumises, attachées et exposées, sentaient le changement d'énergie.
J'ai pris ma distance, déroulant le fouet en un mouvement lent, délibéré. J'ai donné le premier mouvement. Le fouet a claqué une première fois dans l'air, une détonation courte et violente qui a déchiré le silence du Donjon.
Les deux soumises ont sursauté simultanément. Ma soumise, en face, a fermé les yeux, son corps tendu par la peur du son. Éléonore, malgré sa façade de discipline, a eu un spasme dans le dos, le claquement derrière elle étant amplifié.
J'ai fait craquer le fouet une seconde fois, plus proche.
"Ceci n'est pas une caresse, Éléonore. Ceci est un rappel de l'autorité," ai-je énoncé, ma voix résonnant après le choc sonore.
J'ai ciblé le haut de son dos, là où la peau était intacte. Le fouet s'est abattu. Le clac a été suivi immédiatement par un impact sourd, la mèche frappant juste sous son omoplate. Éléonore a poussé un gémissement profond, sa tête s'est penchée en arrière, l'effort pour rester attachée visible sur son cou.
Ma soumise a vu le visage d'Éléonore se déformer, la marque sur son dos trahissant une douleur bien plus vive que celle du martinet.
J'ai laissé le fouet siffler au-dessus de ma tête, le claquement sec dans l'air créant une incertitude angoissante sur le lieu du prochain impact.
J'ai visé la fesse gauche, déjà rougie. Le coup était lourd.
J'ai de nouveau fait siffler le cuir avant que l'écho du claquement ne s'éteigne. La pause était trop courte, l'attente trop longue.
Puis la droite. Le claquement fut bref et brutal.
Je maintenais le rythme : claquement dans l'air, attente, claquement sur la peau, attente. Ce jeu d'incertitude était conçu pour épuiser leur résistance mentale.
"Soumise, Thomas. Les yeux. Que dit-elle ?" ai-je demandé, sans même regarder la mienne.
Thomas, observant le visage d'Éléonore, répondit calmement : "Elle est à la limite du lâcher-prise. Le fouet la submerge. Le jeu fonctionne, mon ami. Elle tremble."
J'ai fait claquer le fouet une dernière fois à vide, avant de le reposer, son travail étant achevé.
"Suffisant. Le corps a enregistré le rappel. Nous revenons au contact," ai-je dit.
Je suis retourné à la table des accessoires pour reposer le Bullwhip. Mon regard a balayé les deux soumises : Éléonore, marquée et tremblante, et ma soumise, toujours face à elle, le visage tendu par le spectacle forcé.
"Éléonore. Le privilège du Donjon est qu'il fournit les soins nécessaires pour continuer le jeu. Thomas, occupe-toi de ta propriété," ai-je commandé.
Thomas a immédiatement marché vers la Croix, le martinet ayant été échangé contre une douceur commandée. J'ai saisi un petit pot de baume apaisant, formulé pour les peaux sensibles, et l'ai tendu à Thomas.
"Ceci devrait apaiser l'urgence et prévenir les marques inutiles. Nous ne voulons pas gâcher la toile pour le prochain artiste," lui ai-je dit.
Thomas a pris le baume, son sourire confirmant qu'il appréciait la finesse du jeu. Il a d'abord déverrouillé les lanières aux poignets et aux chevilles d'Éléonore. Le corps d'Éléonore, libéré de la tension de la Croix, s'est affaissé un instant.
"Sur le lit, Éléonore. Mets-toi sur le ventre," a ordonné Thomas. Il l'a aidée à se déplacer jusqu'au lit.
Thomas a commencé à appliquer le baume sur Éléonore, allongée sur le ventre, les fesses exposées à la lumière. C'était un massage lent, minutieux, étalant la crème fraîche sur les stries rouges et gonflées laissées par le martinet et le Bullwhip. Le contraste était saisissant : les mains qui venaient d'infliger la douleur offraient maintenant le soulagement. Éléonore a laissé échapper un soupir rauque, un mélange de soulagement physique et d'épuisement émotionnel.
Pendant ce temps, ma soumise était contrainte de regarder le lit de loin. Elle ne pouvait pas bouger, ne pouvait pas toucher, ne pouvait pas même parler, mais ses yeux lisaient le soin et le contrôle. Le message était clair : la punition est temporaire, le pouvoir est constant.
Quand Thomas a eu terminé, il a ordonné à Éléonore : "Assez. Remets-toi sur les genoux. Tourne-toi, face à ton Maître. Ta compagne de jeu est toujours attachée, n'oublie pas le privilège."
Éléonore a obéi, rampant vers la Croix.
Thomas dit à Éléonore : "Maintenant, tu attends. En position d'attente, à côté de ta compagne de jeu."
Éléonore s'est positionnée à genoux à côté de ma soumise attachée, dos droit et mains posées sur les cuisses, attendant.
"L'artiste suivant est prêt, Thomas. Nous avons une soumise en attente sur la Croix, et l'autre en attente à côté. L'échange commence," ai-je dit, mon regard fixé sur ma propre propriété.
J'ai relâché ma position et me suis dirigé vers la zone d'accessoires. Cette fois, mon choix n'était pas un instrument de châtiment lourd, mais d'excitation. J'ai saisi le paddle en cuir, plat et large, et un martinet en daim souple. Ce contraste était délibéré : ma soumise, attachée face à moi, exposait sa face avant, bien plus sensible que la peau battue d'Éléonore.
J'ai ignoré Éléonore, qui attendait à genoux, et Thomas qui observait. Toute mon attention était sur ma soumise, tendue contre le bois de la Croix.
J'ai approché d'elle le martinet en daim. Ses lanières douces n'étaient pas destinées à la frappe, mais au contact. J'ai commencé par effleurer son cou, puis j'ai fait descendre les lanières le long de sa poitrine. Elle a laissé échapper un soupir rauque et incontrôlé.
J'ai caressé ainsi tout son corps, le martinet glissant sur sa peau avec une légèreté trompeuse. Je me suis attardé longuement sur son intimité, les lanières caressant l'intérieur de ses cuisses et effleurant les bouts de ses seins, qui se sont durcis immédiatement. Ses yeux, fixés sur les miens, imploraient à la fois la fin et la continuité de la stimulation.
Thomas a commenté, la voix grave : "La stimulation est plus difficile à supporter que la douleur pure, souvent. Elle est plus fragile sur cette face."
J'ai confirmé par un sourire, puis j'ai mis le martinet de côté. J'ai saisi le paddle et l'ai levé. Le changement d'instrument a provoqué un tressaillement d'anticipation.
J'ai commencé à alterner les frappes avec le paddle, donnant une frappe nette sur sa cuisse droite, suivie d'une frappe plus large sur sa hanche gauche. Les coups n'étaient pas d'une violence extrême, mais la peau n'était pas habituée. Sa respiration était saccadée. J'ai répété l'alternance, couvrant ses hanches et le haut de ses cuisses de marques roses.
Puis, j'ai ciblé la zone la plus sensible. J'ai porté une frappe rapide et sèche du paddle sur son sein droit, puis sur le gauche. Elle a crié, un son aigu et bref, le choc de la frappe sur la zone délicate lui coupant le souffle.
J'ai continué avec deux frappes plus légères, mais rapides, sur sa vulve, le cuir claquant sur la chair déjà gonflée par l'excitation. Elle s'est cambrée contre ses menottes en cuir.
J'ai immédiatement enchaîné avec le martinet en daim. L'instrument doux est revenu sur les mêmes zones. Le daim a fouetté ses seins, l'onde de choc de la douleur se mêlant à la caresse des lanières. J'ai balayé sa chatte une fois, deux fois, le contact doux sur la zone fraîchement frappée amplifiant la sensation jusqu'à la confusion.
Sa tête s'est renversée en arrière. Ses muscles étaient à la limite de la crampe.
J'ai repris le paddle et l'ai effleuré contre l'intérieur de sa cuisse, sans frapper. La menace du contact seul suffisait à la faire trembler. Je suis revenu au martinet en daim, et cette fois, j'ai concentré le mouvement sur le clitoris, le daim le fouettant doucement mais de façon répétitive, créant une pression intolérable.
Ses gémissements sont passés du cri de douleur au son aigu de l'urgence. L'humidité entre ses cuisses était évidente.
"Éléonore, à côté. Que dit le visage de ta compagne de jeu ?" a demandé Thomas, réintégrant l'autre soumise dans l'observation.
Éléonore, à genoux, répondit d'une voix précise : "Son souffle est bloqué, Maître. Sa vulve est gonflée et brillante. La pression du daim la submerge. Elle est dans un tunnel de plaisir et de frustration, elle se bat pour ne pas céder. Elle implore l'ordre de relâcher."
"La permission n'est pas accordée," ai-je tranché, la voix ferme. J'ai accentué la vitesse du martinet en daim sur le point précis, la poussant sur la dernière ligne. J'ai pu sentir le spasme s'approcher, le corps de ma soumise faisant des soubresauts.
Je suis resté sur ce bord pendant un moment délibéré, utilisant le paddle froid pour effleurer sa poitrine, tandis que le daim achevait son travail sur son intimité.
J'ai ensuite brusquement retiré les instruments et les ai tenus en l'air.
"STOP," ai-je ordonné.
Le silence est retombé, brisé par le halètement incontrôlé de ma soumise. Elle pendait, tremblante et moite, à un cheveu du lâcher-prise.
"Éléonore. Ton observation finale. L'a-t-elle mérité ?" a demandé Thomas.
"Elle a retenu le don de son plaisir pour votre ordre, Maître. Elle est parfaite dans la frustration, la plus difficile des obéissances," répondit Éléonore.
J'ai posé le paddle et le martinet. J'ai observé mon œuvre. Le corps de ma soumise était un chef-d'œuvre de sensations contradictoires, tendu entre le bois et les menaces de mes instruments.
J'ai relâché un soupir de satisfaction. La soirée avait atteint son apogée.
"L'obéissance a été totale," ai-je déclaré. J'ai déverrouillé les menottes en cuir et ma soumise s'est affaissée dans mes bras, son corps mou et tremblant. "Le Donjon a tenu ses promesses, mais il se fait tard. Nous terminons la soirée au salon."
Je me suis tourné vers Thomas. "Un dernier verre, Thomas ? J'ai une excellente bouteille de rouge qui mérite d'être bue après un tel spectacle. Vous pouvez dormir dans la chambre d'amis, bien sûr."
Thomas a acquiescé avec un sourire reconnaissant. "Avec plaisir. Un peu de conversation normale sera la meilleure des transitions."
Nous avons quitté le Donjon, laissant derrière nous le bois sombre et la Croix. Nous avons retrouvé le luxe discret du salon.
Thomas a ramené Éléonore, son bras autour de ses épaules nues. Ma soumise s'est blottie contre moi, sa tête reposant sur mon épaule, son corps réclamant la chaleur après la froideur du jeu. Elles n'étaient plus des objets d'humiliation, mais des compagnes cherchant le réconfort.
J'ai versé le vin. Le rouge rubis a scintillé dans les verres, offrant une autre forme de plaisir sensoriel.
Nous nous sommes installés sur le grand canapé de cuir. Thomas et Éléonore d'un côté, ma soumise et moi de l'autre. Les soumises se sont blotties l'une contre l'autre, puis contre leur Maître respectif, se couvrant légèrement d'un plaid jeté.
Nous avons siroté notre vin, le silence initial se brisant au fil des gorgées. Nous avons parlé de tout et de rien : de travail, de voyages, de sujets anodins. Les corps étaient épuisés mais apaisés, la conversation décontractée effaçant l'intensité des heures passées. Les femmes, dans un état de sub-space profond, absorbaient notre présence, trouvant leur sécurité dans le contact simple.
Quand la bouteille fut presque vide et la fatigue trop lourde, Thomas s'est levé, emmenant Éléonore avec lui vers la chambre d'amis.
Je me suis allongé avec ma soumise, son corps nu niché contre le mien. Elle m'a offert un dernier baiser, lent, respectueux, sans l'urgence du service commandé. Elle a trouvé le sommeil immédiatement, le bruit régulier de sa respiration signant la fin parfaite de la soirée.
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Troisième rendez-vous médical : retour chez la chiropractrice :
Voici le compte rendu de ce rdv, qui ne sait pas passer comme je le pensais. Je ne suis pas étonné j’ai toujours fait des plans sur la comète avant les rdvs et fait tellement de spéculation que j’en ai une vision erronée à chaque fois comme pour le rdv chez ma médecin traitante. Mais bon je suis habitué maintenant, ce me frustre encore plus et finalement je crois que j’aime cela.
Donc je m’équipe avant de partir : la cage, le body, le collier ou les pinces sont cadenassé et le plug lapin. Puis je prends la route pour 30 minutes environ, j’ai un peu de gène au niveau du collier car il est serrant, il ne m’étouffe pas mais il sait te faire rappeler qu’il est la et en plus il est assez lourd. La route un peu chaotique car pas mal de travaux mais rien d’insurmontable, et j’arrive à son cabinet avec 2 minute d’avance seulement. Il y a du monde dans la salle d’attente commune au centre, et du coup je referme un peu mon blouson pour pas qu’il voit le collier.
5 min plus tard elle vient me chercher, on entre dans son bureau et une fois la porte fermée je lui tend la lettre que j’avais encore écrit tout seul, c’est là à mon avis que j’ai été trop loin. J’ai passé tellement de temps à la peaufiner que je ne me rendais pas compte de mes demandes les plus absurde les unes aux autres. Elle lut la lettre et la reposa sans me dire quoique ce soit par rapport à cette dernière.
Puis elle me posa des questions sur mes douleurs etc., puis me dit d’enlever juste le manteau et les chaussures, me fait mettre debout et me fait faire des mouvements pour voir ce que j’ai dit au niveau gène et douleurs. Puis elle demande de m’allonger sur la table, tout habillé. Petit moment de panique, elle va me manipuler avec les pinces en place, bien que la douleur pour moi soit un bonheur, mais là cela faisait déjà 30 minutes que je les portais et le frottement de mes habits plus les tirages du au collier mes tétons me faisaient déjà bien souffrir.
Je tente alors de m’exhiber et empêcher une douleur atroce au niveau des tétons, en lui disant que je suis équipé, elle me répond qu’elle sait car c’est notifié dans la lettre mais que cela ne gênera pas la séance de manipulation. Donc je m’exécute en m’installant, et elle commence ses manipulations, au bout de 5 minutes elle commence à faire craquer mes vertèbres du haut et l’appui de la table plus l’enfoncement de ses mains me font souffrir énormément.
Ensuite elle fait des rotations de mes épaules, et là sur la deuxième, je craque et je lui dis que j n’en peux plus la douleur des pinces est atroce et lui demande si on peut retirer le collier et les pinces. Elle accepte je retire donc mon pull, et lui dévoile mon haut de corp dans son body avec les pinces et le collier. Au début elle demande comment s’enlève les pinces, je lui dis en appuyant dessus, et sans ménagement elle appuie dessus et me les retire une douleur forte mais jouissif.
Elle prend la clé du collier et le retire, ne sachant quoi faire je lui demande si je remets mon pull elle me dit oui. Et je me réinstalle sur la table, nous discutons de tout et de rien et lui présente mes excuses pour le spectacle pathétique que je lui offre elle me répond qu’elle a vu bien pire. Puis nous parlons un peu de ma relation fictive avec maitre Éric, et un fois les manipulations terminées, elle me fait mettre debout et marché pour voir si cela va mieux, et effectivement ça va mieux. Elle me demanda de me rhabiller, elle me dit que j’ai le droit de lire la lettre, chose que je fais.
Je fais mine de lire car je la connais par cœur la lettre et je fais l’étonner en lisant que je dois remettre l’équipement retirer. Je lui demande donc si elle veut bien me remettre le collier elle accepte, et je replace moi-même les pinces, ne voulant pas aller trop loin. Mais je reste sans pull le temps de régler la séance. Et de replacer une date ultérieure pour traiter mon épaule droite.
Je me rhabille, mais avant de remettre mon blouson, je tente de lui montrer mon plug lapin, en lui disant que ce matin mon maitre m’avait puni et que j’avais saigné et je lui demandé de regarder si cela était encore visible. Elle refusa car c’est hors de son domaine de compétence. Puis je pris la route pour chez moi.
Mon prochain rdv ce n’est pas médical mais c’est un massage, rien de pervers, et la dernière fois j’avais ma cage mais j’étais sur le ventre, mais là c’est un massage crane et sur le dos en sous-vêtements. Dois je remettre la cage quitte à ce qu’elle la devine à travers le tissu, ou dois-je y aller directement en petite culotte et cage ? dites-moi.
Je me prosterne à vos pieds
Sophie
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