La rubrique "Articles" regroupe vos histoires BDSM, vos confessions érotiques, vos partages d'expériences SM. Vos publications sur cette sortie de blog collectif peuvent aborder autant les sujets de la soumission, de la domination, du sado-masochisme, de fétichisme, de manière très générale ou en se contentrant très précisément sur certaines des pratiques quu vous connaissez en tant que dominatrice/dominateur ou soumise/soumis. Partager vos récits BDSM, vécus ou fantames est un moyen de partager vos pratiques et envies et à ce titre peut être un excellent moyen de trouver sur le site des partenaires dans vos lecteurs/lectrices. Nous vous rappelons que les histoires et confessions doivent être des écrits personnels. Il est interdit de copier/coller des articles sur d'autres sites pour se les approprier.
Par : le 13/12/21
Ma bouche est remplie, mais les mouvements ont cessés, ce que je pense être un gode, reste fixe, mais il semble fixé sur la table, sur laquelle mon torse est plaqué. il l'est d'autant plus que je ressent un poids, qui m'empêche de bouger, si j'en eu envie. des doigts saisissent mes fesses et les écartent. Je ressent le froid d'un liquide sur mon orifice, et un doigt s'introduit en moi. "je te l'ai dit, tu es a moi cette semaine, et je décide de tout, ne t'avise pas a bouger". Le poids qui me plaque sur la table, disparait, et j'attend obéissant. j'entend des bruits dans la cuisine, et avoue avoir peur. Le poids, que maintenant j'ai identifié comme celui de la dame, qui me chevauche, retourne avec ses doigts sur mes fesses, les écartant. je ressent une sorte de brulure sur mon orifice, qui progresse en moi. En fait, j'identifie que c'est de la glace qui me pénètre, des petites billes, qui sont des glaçons qui me remplissent. Les brulures sur mon orifice, s'estompent, mais mon corps veux les expulser, et j'avoue avoir peur d'être à l'origine d'une débâclé peu ragoutante. Je supplie Madame de me laisser aller aux toilettes. Madame, joue un peu de mon empressement, puis me libère, mais j'ai toujours les yeux bandés. Je ne sais vers ou aller, Madame, s'en apercevant, m'enlève le bandeau, mais l'envie étant tellement pressente je me précipite sur les toilette, ayant peur des fuites, et la débâclé a lieu sur les toilettes. C'est ainsi que je fis connaissance visuellement de Madame, qui apprécie la situation, me regardant me vider, en riant. Situation on ne peut plus humiliante. Je demande l'autorisation de prendre une douche, qui m'est accordée avec un grand sourire, moqueur.
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Par : le 03/11/21
Révision du monde, sous le signe du "patriarcat". En lieu et place de proposer des études et des connaissances qui se fondent sur les cadres scientifiques, de plus en plus de publications sociologiques, ethnologiques et cramouille sur le paternalisme, en phénoménologie. Ainsi, pour déconstruire le concept du "mâle alpha" créer de toute pièce par un incertain Schenkel tout juste après la Seconde Guerre mondiale. A-t-on la nécessité, en ce début de troisième décade du XXIe siècle, de forger des arguments à la sauce woke afin de ne pas sombrer dans un propos qui ne serait pas compatible avec la déconstruction et le féminisme politique extrêmes. Autant en résumé la connaissance contemporaine : —— Le mâle alpha n'existe pas chez le loup. Pas plus qu'il n'existe dans la nature animale mammifère, la moindre démonstration d'une prévalence d'un mâle sur la communauté. Voilà-voilà. Un monde devrait s'écrouler, non pas pour les kéké-alpha, ceux-là ont depuis toujours brillé par la niaiserie de leurs besoins de faire plus que le voisin, sans se soucier de la viande à l'étalage, de la grasse qui accepte volontiers d'exposer ses bourrelets à la cadavérique qui n'a plus de peau sur les os, quiconque à jeter un oeil distrait sur l'iconographie BDSM, à largement de quoi prendre du cliché le plus anorexique aux bottérines silhouettes, que le corps soit mâle ou femelle, cela ne se genre pas ces choses-là, Môssieur ! Qu'ont-ils donc besoin de justifier par des biais méandreux, des sophistications malsaines, dans le but d'acculer le quidam qui n'est en rien responsable de la situation induite par ces sophismes? En quoi, la terreur, les harcèlements des intersectionnels se légitimeraient du fait qu'un ethnologue à la petite semaine ait un jour cru voir (dans un zoo) un loup qui castagnait les autres et en fit une déduction hasardeuse et oisive. Qu'est-ce qui pourrait justifier les violences scripturales en bande organisée, lorsque les amateurs de rôles de pouvoir, questionnent les degrés de responsabilité? Par quelle tricherie, les sectaires de la wokosphère, peuvent-ils détruire les échanges que certaines spécialistes de la philosophie ou de la sociologie des sexualités alternatives et plus particulièrement le BDSM, considèrent comme un des environnements particulièrement conscients des principes de consentements de l'équité des rapports de pouvoir dans le couple, dans les rapports de genre ? Force est de constater que nous vivons, dans le péribole BDSM, un encerclement par une armée de colons qui s'en prennent aux groupes les plus progressistes de la relation humaine dans ses aspects sensuels, sexuels, sentimentaux, un environnement qui est probablement des plus sensibles aux abus, aux excès, aux dépassements des responsabilités communément engagées. Comment les acteurs du BDSM peuvent-ils tolérer ces assauts quotidiens, cette pollution des débats, ces attaques jusque dans les plus infimes espaces des relations de pouvoir. Comment, celles et ceux qui s'inclinent, se soumettent, aspirent à être sous le joug d'une amante, car il est notoire que la demande de lien asymétrique est d'abord et avant tout recherché par des individus du genre mâles, loin des salamalecs patriarcaux des porteuses de lances ultra-féministes. En niant ici, dans le cénacle BDSM, le fait que les personnes qui s'intéressent aux relations de pouvoir, qui s'éveillent aux sensualités atypiques, aux sexualités alternatives, sont soucieuses du bien être psychique, physique de leurs partenaires. Que les notions de genre sur ici, des plus fluides et des mieux partagées, de la soumise phallique à la prêtresse enculeuse, du Totor réac et sectaire à Monsieur Switch for ever, qu'icelle se réveille en icelui, que celui qui dort au pied du lit se réveille perclus de saines douleurs qui font son bonheur d'être sous le joug d'une amante intraitable. Toutes ces variations amoureuses, sensuelles, sexuelles, démontrent que les attaques dans le domaine du BDSM sont le fruit de personnes ayant ostensiblement le désir de créer de la difficulté, de perturber les débats, de parasiter les progrès et les consciences prudentielles, en détournant du fond, par des artifices, des sophismes pervers, les êtres en désir de sensualité, de plaisir, de jouissances, sont harcelés, poursuivis par quelques intrus véhéments dont la santé mentale est à questionner. Pour s'en convaincre, il nous suffit de regarder quelques mois, quelques années en arrière, pour nous rendre compte que les vindicatifs, les intégristes déterminés qui ont promu ces idées, qui ont violenté par le verbe de nombreuses personnes nouvellement venues, sans connaissance ou conscience de la présence de ces régiments de forcenés du devoir de culpabilisation de tout homme blanc hétérosexuel. Il est interdit de nommer ici, fait est. Il n'en est pas moins vrai que nous pouvons regarder vers l'Est et ses quelques crânes rasés au genre diffus et à la personnalité définitivement troublé. Nous pouvons sans aucun doute mettre en évidence les propos délétères de personnes transitionné, qui par leurs maux, n'ont de cesse de diffuser une haine des personnes à la vie sociale ordinaire. Il est frappant que des "alliés" des intersectionnels, nous prouvent quotidiennement, qu'à 45, 50, 60 ans et plus, les "grandes révélations" du non-binaire et de la fluidité de genre ou des affres du patriarcat justifie leurs agressions perpétuelles à l'endroit de quiconque s'exprime dans les normes sociales en vigueur aujourd'hui. Aucune volonté de ces bandes organisées pour instruire toute présence nouvelle, d'y apporter peu à peu une bienveillante instruction, les "éveillés" (comme ils se définissent) agissent comme une secte ou celles et ceux qui ne sont pas dans leurs extrémismes, dans leurs volontés de dresser les femmes contre les hommes, les indéterminés contre le mâle-cis, dans l'unique but de pourrir, de brûler les terres d'un espace que sociologues et philosophes considèrent, à la lumière de leurs études, comme un univers avant-gardiste, précurseur, sensible aux notions de pouvoir et à ce qui en découle tant sur les champs intimes que dans les domaines sociaux. Les sexualités alternatives ont le bénéfice d'éduquer à la prudence. Les sensualités atypiques permettent de stimuler les consciences à la responsabilité de soi, conséquences de ses choix, de ses actes pour soi comme sur autrui. Les amours différentes offrent à celles et ceux qui s'en approchent, le pouvoir de cheminer dans des pratiques qui s'accompagnent de réflexions dont la qualité dépasse le cadre du pret-à-penser, il n'y a que de très rares comportements marginaux, qui sont rapidement mis en lumière, pour démontrer combien ces d'explorations de soi sont propices à la recherche d'un épanouissement intime et non une zone borgne, de non-doit, de prédation hors norme. Je sais, simplement, que mes pairs dans cet environnement sont largement instruits sur les devoirs de prudences, sur les examens de responsabilités, sur les consciences de la qualité de la communication, qu'ils sont attachés à la qualité de leurs paroles, à la sincérité de leurs émotions, à la vigueur de leurs désirs. Tout ce dont les miliciennes et la soldatesque woke abhorrent. Par delà de ces êtres acariâtres et malséants, il est un fait : l'amour, le désir, les jouissances seront plus grands, indéniablement riches d'universalités. ➖ /V\✗✗ ————————————— • Science : Les meutes de loups n'ont pas réellement de mâles alpha et de femelles alpha, l'idée est basée sur un malentendu.https://phys.org/news/2021-04-wolf-dont-alpha-males-females.html • Clichés : « Mâles alpha », « violence naturelle », « exclus du sexe » : ces mythes d’extrême droite qui grignotent le discours sur la sexualité. https://www.nouvelobs.com/idees/20210504.OBS43637/males-alpha-violence-naturelle-exclus-du-sexe-ces-mythes-d-extreme-droite-qui-grignotent-le-discours-sur-la-sexualite.html
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Par : le 31/10/21
1- je viens d'une famille catholique croyante. 2- très jeune ma maman au fort caractère avait un malin plaisir à me rabaisser et m'humilier aussi bien devant la famille que des inconnus elle fait une différence entre moi et mon frère, je l'ai très mal vécu j'ai une jeunesse compliqué. 3- quand j'étais enfant j'étais hyperactif agité , je ne pouvais pas tenir en place toujours à faire des bêtises 😂😂. 4- j'étais un enfant timide caché dans l'ombre discret j'observai ce qui se passait autour de moi sans un mot. 5- j'avais également un pépé qui avait un comportement inapproprié dans ces mots dans ces gestes c'était un homme qui me faisait très peur ,alcoolique infidèle et je pense même pédophile, mais je n'ai jamais pu le prouver verbalement. 6- après avoir passé mon CAP/ BEP dans la restauration je me suis engagé à 18 ans dans l'armée de terre où j'ai servi mon pays pendant 11 ans, j'ai également participer au conflit au Kosovo principalement dans l'est lugoslavie pendant un an avec les casques bleus. 7- je n'ai jamais été dans les relations dit vanille pour ma part j'ai toujours eu une forte attirance pour le BDSM et les relations DS , ma première partenaire je l'ai rencontré au sein de l'armée de terre elle était sergent-chef et moi un simple caporal , c'est elle qui m'a fait découvrir ce milieu si particulier et si envoûtant une fois qu'on y rentre ,elle était ma soumise pendant 2 ans nous avons vécu un moment appréciable où je l'ai apprivoisé de jour en jour, c'est elle qui me commandait au travail et pas dans l'intimité sourire ... 8- pour moi les relations DS ont toujours été des moments de partage de complicité de respect pour avancer main dans la main ensemble dans la même direction, j'ai toujours été très respectueux de la gent féminine. 9- je suis un homme plein de qualités drôle attentionné fidèle sincère d'une grande franchise et une grande sincérité je suis également une personne avec qui on peut discuter de tout et de rien ouvert à beaucoup de choses mais également serviable gentil avec un très grand cœur . 10- j'aime la nature, les animaux les balades, mais galement les repas entre amis le bowling le billard ou simplement aller boire un verre dans un bar ou bien au restaurant . 11 - je m'intègre facilement dans les discussions et les dialogues qui peuvent être intéressante sur tout sujet, je reste ouvert au dialogue même si j'ai ce petit côté timide par moment je me livre pas facilement mais une fois que la confiance d'installer les choses sont plus simple et plus fluide. 12- je suis un homme têtu, j'ai également du caractère je dis ce que je pense mais toujours avec raffinement, j'ai un sale caractère que j'assume pleinement mais je sais me remettre en question quand c'est nécessaire et reconnaître mes torts quand je me trompe, mets dame si vous savez me prendreme je serai doux comme un agneau ou alors une tornade 😂😂😂. 13- j'aime l'autodérision la simplicité dès mots avec raffinement et élégance. 14 - par la suite j'ai rencontré ma compagne ma partenaire mon tous dans une relation DS , nous étions ensemble 6 ans, mais malheureusement la vie a fait que je lui ai repris mon collier tout simplement, parce que elle était tombée enceinte et que elle a avorter derrière mon dos et m'a trompé à plusieurs reprises avec d'autres dominants , cela je l'ai appris bien plus tard par la suite j'ai été brisé mon cœur détruit il m'a fallu du temps pour me remettre et passer à autre chose. 15- à 40 ans j'ai perdu ma chienne suite à un accident de voiture là aussi j'ai été meurtri accabler de la perte de ma chienne fana que j'aimais énormément là aussi je m'en suis voulu pendant longtemps aujourd'hui ça va mieux mais je pense toujours beaucoup à elle. 16- j'ai beau être un dominant je reste avant toute chose un homme avec des valeurs qui sont importante à mes yeux je suis connu par ma prestance et mon respect de la gente féminine mais également de ma droiture. 17- je déteste l'injustice le manque de respect qu'on peut apporter à toute personne ,les jugements et la méchanceté gratuite. 18 - je suis très sensible aux mots et aux échanges que je peux avoir avec des personnes sur le site... 19 - les demoiselles et les dames qui sont sur le site reste avant toute chose à mes yeux des personnes avant d'avoir un certain statut ,il est important de bien comprendre que le BDSM n'est pas juste un milieu particulier mais bien des relations humaine avant toute chose, ce n'est pas juste une histoire de fesses c'est bien plus fort que ça ,les liens qui se tissent dans la relation entre un homme et une femme se rejoigne comme deux âmes perdues et qui ne font qu'un dans la relation l'amour le partage est essentiel pour pouvoir avancer main dans la main dans la même direction... 20- j'aime sentir ma partenaire entre mes mains nos regards plongeant dans le désir la complicité et le partage, si vous avez l'occasion de regarder mon profil avec attention vous verrez que j'aime la sensualité l'élégance et le raffinement dans ce type de relation . 23 - le dominant a un rôle primordial pour la sécurité et le bien-être de sa partenaire, avoir la capacité de réaliser avec elle tous ses envies et ses fantasmes les plus fous, qu'elle puisse se sentir en sécurité avec un homme bienveillant qui pourra lui donner l'envie de se livrer entièrement et offrir sa dévotion, parce que il ne faut pas oublier une femme qui offre sa dévotion c'est un cadeau qu'elle nous font et sans elle nous sommes rien il faut pas oublier aussi que c'est la soumise qui choisit son dominant et non le contraire. 24 - la soumise exécute les ordres de son homme pour lui faire plaisir en tout lieu et à n'importe quel moment mais reste libre d'accepter ou refuser, elles ne sont pas comme les esclaves elles ont leur libre arbitre c'est pour ça que le dialogue et l'échange est très important. 25 - le dominant ne doit pas être égoïste il doit apporter beaucoup de choses à sa partenaire et son plaisir et aussi importante que celui de son homme . 26 - on pourrait penser par ce portrait que je ne suis pas un vrai dominant ne vous fiez pas aux apparences ce n'est pas parce que nous sommes bienveillant à l'écoute avec nos soumise que je ne peux pas être ferme et directive une main de fer dans un gant de velours tout simplement.. 27 j'aime sentir le désir et l'envie de pouvoir se livrer entièrement entre mes mains avec un regard malicieux coquin qui nous donneront tous les deux envie d'approfondir les choses... 28 après cette séparation qui a duré 6 ans j'ai fait des rencontres fort sympathique aussi bien des soumises que des switch et même une fois une dominatrice quand j'étais beaucoup plus jeune, j'ai également lier d'amitié avec des personnes des couples très intéressantes aussi bien.dans la vie de tous les jours que sur le site avec des affinités appréciable et très agréable je pense qu'il se reconnaîtront sourire . 29 - voilà esclave x défi relevé j'espère que tu prendras plaisir à me lire en vous souhaitant à toutes et à tous une belle soirée....
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Par : le 28/09/21
Mon premier dominant a rapidement prononcé une phrase au début de nos échanges qui ne m'a jamais quittée. Et qui constitue le socle de la réflexion que j'ai envie de vous proposer aujourd'hui. De cette fenêtre que j'ai envie de vous inviter à observer sur votre rapport à la domination et/ou la soumission. Qu'il s'agisse aujourd'hui pour vous d'une meurtrière, d'une lucarne, d'une fenêtre standardisée, d'une baie vitrée ou de l’hôtel des courants d'airs. Cette phrase c'est : "La soumission se vit en conscience". Et j'ai envie de vous proposer de faire le parallèle avec la domination : "La domination se fait en conscience". Cette phrase a résonné en moi, un peu la à manière des 4 Accords Toltèques de Miguel Ruiz. Pas au sens d'un accord en tant que tel, quoi que... Mais plutôt dans le sens où, comme ce livre, selon que notre expérience de vie évolue, lorsqu'on relit cet ouvrage (ou cette phrase), notre niveau de compréhension s'approfondit et s'élargit un peu plus à chaque fois. Aussi, j'ai eu l'occasion de décliner ma compréhension de cette phrase issue d'un début d'éducation à plusieurs reprises, à différents niveaux, en les expérimentant ou en les observants au cours de discussions. Le premier niveau de conscience que j'ai à la fois expérimenté et observé est un niveau plutôt instinctif, primal, et assez réducteur car basé uniquement sur l'hédonisme. Bien qu'en soit, savoir que l'on aime ou pas se soumettre ou dominer, c'est déjà un premier pas important et difficile pour certains. Et cela est sans jugement, chacun met le temps qui lui est propre et juste à poser ses compréhensions sur lui même, compréhensions qui évoluent avec le temps. Cela pourrait s'exprimer par exemple ainsi : "J'aime dominer/me soumettre mais je ne sais pas pourquoi. J'apprécie les sensations physiques et cérébrales que ça me procure, mais je n'identifie pas clairement les stimuli en cause, ni pourquoi." Nous sommes dans la dimension du corps, peut-être commençons nous à entrer dans celle du mentale. A ce stade, nos désirs sont encore assez inconscients. Les limites peuvent être assez floues et difficiles à définir, ce qui peut impliquer une éventuelle mise en danger involontaire de soi ou son partenaire à différents niveaux. J'observe ensuite un second niveau de conscience, là encore basé sur l'hédonisme, mais qui permet de valider ou d'écarter les pratiques qui nous attirent ou non, et une première approche des limites qui s'y réfèrent. L'esprit critique s'allume, notre système de valeur commence à venir s'intégrer dans notre rapport à la domination/soumission et dans le choix de nos partenaires. La pratique et les expérimentations permettent d'ajuster les lignes et les contours de ce qui nous plait ou non, ainsi que de ce que l'on est prêt à accepter ou non. Cela pourrait s'exprimer par exemple ainsi : "J'aime donner/recevoir la fessée, attacher/être attaché, etc." On est plus uniquement dans le corps, la dimension mentale s'intègre, et l'on peut même commencer à conscientiser un "pourquoi de surface" de ce qui nous plait ou non dans telle ou telle pratique. Par exemple : "J'aime être promené en laisse en extérieur car cela renforce mon sentiment d'humiliation/d'appartenance, etc." Il est intéressant de noter à ce stade que tout le monde ne met pas le même ressenti derrière une pratique commune. Là ou certains se sentent humiliés, d'autres peuvent ressentir une forme de fierté, voire de l'indifférence. Ce qui nous emmène au prochain stade de prise de conscience que j'ai pu observer. Celui où l'émotionnel commence à entrer en ligne de compte. Je ne parle pas ici de l'émotionnel au sens "du lien" entre partie dominante et soumise, même si cela en fait partie ; mais plutôt de l'émotionnel au sens strict des émotions ressenties. Ici la personne mesure l'impacte de sa psyché dans l'expérience qu'elle vit et partage avec son partenaire. A ce niveau, il est possible d'établir des "liens logiques" entre les émotions ressenties et des souvenirs d'expériences passées. Ou de faire le lien avec des besoins que la pratique vient combler ou équilibrer en nous. Par exemple : "J'aime dominer car j'aime la sensation de contrôle que cela me procure, et que je ne peux peut-être pas exprimer dans certains autres domaines de ma vie." "La soumission m'apporte un moment de décompression, une soupape, un lâcher prise, dans mon quotidien ou je dois sans cesse prendre des décisions". On commence à toucher aux motivations plus profondes que l'on porte en nous. Il y a une forme plus ou moins poussée de lucidité sur ce que la pratique nous apporte, en quoi elle peut venir équilibrer un autre domaine de notre vie, ou sur ce que l'on y recherche. Je discute régulièrement avec des personnes qui me disent que le bdsm, la domination, la soumission, ne sont qu'un aspect récréatif de leur vie. J'avoue avoir un peu de mal à le concevoir strictement, car pour moi, nous avons toujours d'excellentes raisons de choisir telle ou telle activité/loisir/compensation. Simplement nous n'avons pas toujours conscience de ces raisons car nous nous portons un jugement négatif (consciemment ou non) qui n'a pas lieu d'être. Mais ça, ce n'est que mon opinion très personnelle, subjective, et fort heureusement discutable ;) C'est aussi à ce niveau qu'une relation profonde peut commencer à s'établir entre les deux partenaires, et qui sera fonction de la vision que ces partenaire en ont, de la direction et du contenu affectif qu'ils choisissent d'y impliquer. Enfin un autre niveau de lecture, peut-être plus "spirituel", porte à la conscience le sens de ce que nous expérimentons à travers l'exploration du bdsm, de la domination et de la soumission. Qu'il s'agisse de revisiter nos archétypes blessés pour mettre en lumière les parties de nous qui ont besoin d'être apaisées (effet "thérapeutique" de la pratique, permettant une reprise de confiance en soi par exemple que certaines personnes relatent), de se connecter/libérer les mémoires du collectif qui s'y rattachent, ou encore de prendre conscience de schémas répétitifs de notre existence un peu à la manière d'une pièce de théâtre dans le grand jeu de l'incarnation. Ces dernières propositions parleront à certains, sembleront perchées pour d'autre, c'est bien normal, nous parlons ici de nos systèmes de croyance. Ceci étant, selon le caractère et l'expérience de vie de chacun, je remarque que ces différents niveaux de conscience peuvent s'acquérir ou se croiser dans un autre ordre, s'imbriquer les uns dans les autres, voire se contre-dire. Dans la description de ces différents niveaux de conscience, j'ai fait le choix de ne pas parler de la dualité qui peut-être ressentie vis à vis des pratiques bdsm. Qu'elle se matérialise sous la forme d'une culpabilité plus ou moins appuyée, témoin bruyant ou silencieux des conflits intérieurs que nous portons ; ou qu'elle ne se matérialise pas du tout, car on se sent dans son alignement. Ce point est propre à chacun, encore plus propice à la fluctuation que les prises de conscience évoquées précédemment et fait l'objet de nombreux écrits déjà en ces murs ;) Voilà là réflexion que je souhaitais ouvrir ici. Merci à tous d'être ce que vous êtes
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Par : le 21/09/21
Deux semaines se passèrent sans que nous nous voyions. Nous avions chacun nos activités et vies professionnelles qui ne nous permettaient pas de caler nos agendas. C’était ainsi et nous ne faisions pas de plan sur notre prochaine entrevue. Quelques questions me trottaient en tête. Avait-elle été trop loin et la gêne l’aurait-elle emporté ? Si c’était le cas, cela ne changerait rien de toute façon. Je réfléchissais à la suite sans m’encombrer l’esprit du pourquoi et du comment. Toutefois, afin de tester son envie de continuer, je pris le temps d’aller jusque sa boîte aux lettres ou j’y déposais un petit colis. Une fois de retour chez moi, je lui envoyais un texto pour lui dire qu’elle avait un colis en attente dans sa boîte, mais qu’elle ne devait pas l’ouvrir jusqu’à notre prochaine entrevue. Je passe sur la série longue comme le bras de textos pour essayer de savoir ce que contenait ce colis. J’ai d’ailleurs coupé cours en lui disant que trop de questions finiraient par faire que je le reprendrai. Silence radio depuis ! J’avais pris soin de mettre une petite pastille avec un tampon spécifique pour être sûre que lors de notre prochaine séance, elle ne puisse tricher. Je ne fus pas étonné qu’elle me recontacte le lendemain. Le rendez-vous était pris pour dans deux jours. La connaissant, je l’imaginais aisément tourné en rond à se demander ce que pouvait contenir cette boîte. Deux jours étaient passés. Je regarde ma montre et me mets à la fenêtre. Elle est pile à l’heure. Pressée de savoir ce que contient la boîte sans aucun doute. Elle porte encore l’une de ces robes moulantes outrancières avec des talons hauts. J’entends ces pas dans l’escalier de ma maison. Je la devance et me place en haut des marches. Elle est surprise. – Bonjour ! Me lance-t-elle. – Bonjour ! Ne monte pas encore ! Je veux que tu montes ces marches à 4 pattes. Lui dis-je. https://comtedenoirceuil.com/defis-en-cascade-part-iii/
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Par : le 06/09/21
Vous avez franchi des paliers et vous êtes devenue la Maîtresse de Monsieur. Ensemble vous avez créer votre univers SM en couple. Aujourd’hui, vous aimeriez vous essayer à de nouveaux jeux et tester votre renommée de dominatrice auprès de votre soumis ou de vos soumis. Il s’agit ici de vous mettre en accord avec votre homme/soumis tout en vous préservant d’une rencontre physique dans le cas ou vous décideriez d’entamer une quête de plusieurs soumis virtuels uniquement, si vous êtes dans cette idée. Bien sûr, c’est une discussion à avoir entre vous et votre homme. Mais, avant que vous n’imaginiez quoi que ce soit, voici le principe du Musée de clones. Découvrir l’objet Lorsque vous divaguez sur les différents sites de lingeries et sextoys, vous êtes forcément tombé sur ce « gadget » permettant à ces messieurs de réaliser un moulage de leur sexe pour un faire un gode (1). Il se nomment « Clone boy »ou « Clone a Willy » ou autres… Lire la suite : https://comtedenoirceuil.com/le-musee-des-clones/
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Par : le 01/08/21
La discipline, ce n'est pas juste des coup et des punition. La discipline, c'est la construction d'un moule pour changer une personne. Mais attention, il ne s'agit pas de n'importe quel moule. C'est un moule de l'esprit. 1- Bien choisir les règles : Le choix des règle est essentiel, en choisissant les bonnes règles, on peut avoir un impacte considérable avec très peu de règles. Par exemple, si je veux amener quelqu'un à être de nature docile, je peux lui fixer comme règle de toujours baisser la tête. A la fin de la journée il aura mal au cou... Ce n'est pas une bonne règle car elle n'utilise pas la structure de l'esprit. Je pourrai aussi lui demander de ne jamais donner son avis sur rien. Ainsi, ne pouvant donner son avis, il ne pourrait plus que se laisser entraîner par celui des autres et s’habituerait à tout accepter et à suivre ce qu'on lui demande. Évidemment cela peut sembler très amorale, ce n'est qu'un exemple, tout dépend de ce que l'on cherche. 2- L'effet papillon : dans le point 1-, j'ai donner un exemple de règle négative. On enlève quelque chose. L’intérêt d'enlever quelque chose, c'est de libérer une pare de l'esprit de la personne pour qu'elle puisse la réinvestir autre pare. Seulement voila, il est très difficile de contrôler où cette pare de l'esprit sera réinvestie. Il faut donc bien connaître la personne pour estimer ce qui va se passer. La plupart du temps elle réinvesti cette pare là ou c'était prévue. D'autre fois, il faut faire des réajustements. 3- Les réajustements : on peut faire une succession de règle négatives pour peu à peu obliger la personne à se réinvestir dans la direction choisi. c'est la méthode la plus simple à mettre en place et aussi la moins bonne... On peut aussi placé la personne dans un environnement qui agira sur son subconscient pour la pousser à s'investir dans la direction voulue. Par exemple, une femme artiste danseuse que l'on voudrait sublimé dans son art. On l'enfermerai, on la forcerai à vivre nue et on la placerai dans une école de danse, pleine de référence sur les mures et avec un grand miroir, on lui donnerai un accès illimité à la musique... Il est aussi possible de créer des règles positives (c'est un peu comme ça que marche la politesse pour rechercher la vertus). En gros, on dirait à la personne de faire certaines choses à certains moment, cela la conduirait comme une plante sur un tuteur a grandir dans la direction voulu. 4- La crédibilité des règles : pour que ça marche, il faut que les règles soient crédibles. Pour qu'une règle soit crédible, on peut s'appuyer sur deux ressors. L'engagement et le behaviorisme. L'engagement, c'est avoir tellement fait d'effort pour suivre une règle qu'on aurait l'impression d'avoir fait tout ces efforts pour rien si on arrêtait de la respecter. Il faut donc pousser le(la) soumis(e) au début à fournir tout ces efforts sans jamais s'éloigner des règles, après, l'engagement prend le relais. Le behaviorisme est beaucoup plus archaïque et couteus, on punie les eccart, on récompense les succès. Pour qu'il fonctionne, la punission doit être suffisamment désagréable voir traumatisante pour que l'on préfère respecter les règles la fois d'après. C'est une méthode dure et destructive mais qui donne une discipline d'une autre nature. 5- Gérer la chute : en fonction de la méthode choisi en (4-), les chutes sont différentes. Si c'est l'engagement qui a était utilisé, une seule dérogation à la règle peut tout ruiner. La personne est déprimé, elle se culpabilise et renonce a sa discipline comme pour se punir elle même. Bref il faut réagir vite et la réimposer tout de suite. Si c'est la méthode behavioriste qui a été utilisé, le dérogement à la règle ne sera pas aussi catastrophique, la punission suffira. Bref, vous l'avez compris, la technique behavioriste est plus coûteuse, destructive et nécessite un meilleur suivi que celle de l'engagement, mais elle donne aussi une discipline beaucoup plus robuste si on assure son suivi.
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Par : le 31/07/21
De prime abord l’on pourrait croire que le Dominant possède tous les droits et pouvoirs sur sa soumise. Il n’en est rien. En vérité chacun possède des pouvoirs en fonction de sa position. Je dirais même plus que le Dominant en possède moins que sa soumise. Ceci peut être sujet à discussion. Surtout avec les personnes qui s’inventent dans des rôles du jour au lendemain avec des Fantasmes en tête et qui ne regardent pas avant tout l’autre. Le Dominant pour moi a un rôle primordial sur sa soumise et se doit non seulement de la protéger mais de prendre soins de ses désirs avant toutes choses. Et s’il y a relation d’appartenance 24/24, il a le devoir de pourvoir à ses besoins vitaux pour qu’elle donne le meilleur d’elle-même. Le Dominant ne marchera pas sur la tête de sa soumise et ne la jettera pas dans les toilettes sans d'abord avoir entendu un grand "oui, s'il vous plait". J’entends par là : Il est absolument nécessaire d’avoir une discussion et briefing après chaque séance permettant au Dominant d’analyser et tirer des conclusions sur les désirs cachés ou mis au grand jour de sa soumise. Un Dominant n'est pas guidé par le sexe, c'est lui qui le guide. Un Dominant n'étale pas sa domination, elle se découvre à force de le connaitre. Le but ultime du dominant n’est pas de satisfaire son égo en premier lieu mais plutôt de pousser sa future soumise vanille ou non à se révéler à elle-même, en dépassant ses tabous et limites. Il est certainement plus compliqué et plus difficile d’être un bon dominant qu’une bonne soumise. Reste quand même à en discuter avec les intéressés. La soumise dans son rôle primaire doit exécuter les ordres de son Dominant qui s’attache lui à atteindre les limites des limites de sa soumise. La soumise fait tout pour faire plaisir à son dominant, mais reste son égal en tant qu’être humain et possède le droit de donner son avis à un moment donné. Certain couple décide de fonctionner par séances, d’autres l’intègre dans la vie de tous les jours, peu importe le fonctionnement les règles de bases ne changent pas. La soumise tire son plaisir dans l’apprentissage et le désir de satisfaire son Dominant Les règles : Je ne suis pas spécialiste des règles du monde BDSM, mais les lignes suivantes sont les fruits de mes expériences et mon ressenti personnel : Les limites : On sait très bien que les limites évoluent dans le temps et suivant le profil de chaque personne. Il est primordial d’avoir discuté en amont sincèrement, librement et sans contrainte des pratiques. Ces frontières évoluent au fur et à mesure de l'évolution de la relation. La communication verbale et non verbale: Tout Dominant doit s’attacher à détecter tous les signes de sa soumise. Il se doit de poser les questions appropriées, même pendant la séance et de pousser sa soumise à s’exprimer sincèrement. Il doit aussi la rassurer et montrer une seconde d’affection pendant la pratique. La séance : Pendant son déroulement, le Dominant va s’employer corps et âmes à satisfaire sa soumise. Il doit faire passer le plaisir de sa soumise avant son propre plaisir, mais oublier le sien n’est pas la bonne solution non plus. Le Dominant s’emploiera pendant la séance d’atteindre les limites de sa soumise sans les dépasser. Il n’est pas obligatoirement nécessaire de fonctionner par séance. Les mots clés : Le dominant doit installer avec sa soumise des mots clés. Pour ma part de façon à mieux appréhender et ressentir ma soumise, je procède de la façon suivante : Rouge : Arrêt total des pratiques et de la séance. Ceci doit être un échec pour le dominant. Le dominant doit préférer la séance qui se termine après jouissance de sa soumise ou naturellement lorsque l’un ou l’autre en ressent le besoin. Orange: Arrêt total de l’action en cours. Le dominant doit ressentir le besoin d’en parler avec sa soumise et de comprendre le pourquoi. Le mot Orange ne doit pas être un échec il est là pour aider le dominant et la soumise à discuter de la pratique. Pour ma part : je pousse souvent l’action à l’extrême limite jusqu’à ce que ma soumise éprouve le besoin de dire Orange alors que je l’avais prévu en amont. Vert: La soumise prononce ce mot lorsque elle en veut plus. Ceci est rare c’est au dominant à ressentir sans que la soumise prononce ce mot. Les blessures et marques : Aucunes blessures ou marques ne doit être infligées à la soumise sans son consentement total et sans équivoque. Chaque action doit être calculée de façon à ne pas infliger de blessures, physiques ou mentales, durable à la soumise.
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Par : le 18/04/21
Madame Domine : Que faire avec son soumis ? Bon nombre de questions reviennent suite à votre lecture de l’article « Madame Domine ». Une partie des réponses se trouvent sur l’article suivant « Madame Domine 2 ». Quelques clefs certes pour différencier le type de punitions, châtiments, etc. D’autres questions comme « Quelles positions pour le soumis ? », « Quels mots/insultes pour le soumis ? » Plus globalement, une fois que vous avez pris en compte la tenue, les accessoires, etc…Que fait-on ? Premièrement, en discuter avec le soumis. Je le répète à chaque article, mais il faut définir quelles sont les limites de celui-ci, mais aussi, jusqu’où notre nouvelle domina est prête à aller pour satisfaire son plaisir et celui de son homme ? Il est nécessaire d’avoir le mot respect par rapport aux désirs de l’un et l’autre et d’être dans une totale confiance. Dans un premier temps, vous avez défini votre « Safeword ». Le mot que le soumis à choisit pour dire « on arrête ». Le mot clé pour dire cela va trop loin. Ne perdez pas de vue que votre soumis doit vous vouvoyer et vous remercier pour chaque acte que vous ferez (même une punition) De même qu’il est là pour votre plaisir, le sien sera de vous servir et peut-être d’en avoir (sexuellement) s’il le mérite. Lire la suite : https://comtedenoirceuil.com/quand-madame-domine-part-3/
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Par : le 16/04/21
Je. Je suis rond, gros, obèse. Je déborde, je suis excessif. Je parle en mon nom et témoigne, je ne donne aucun ordre, je donne mon avis. Je, parce que ce qui sort de JE c'est le fruit de mon expérience, mes réflexions, mes lectures, mes influences, mes curiosités, mes opinions, mes arbitrages(1). Je. Moi-moi-moi. Puisqu'il est nécessaire de répondre aux injonctions de "les autres", ma façon d'aborder les événements, les sentiments, les émotions, les autres, c'est par mes sens, cela me concerne donc, et si je veux pouvoir projeter ce que je reçois, je dois pouvoir me l'approprier, le ramener à ce que je connais : donc à moi. Ramener à soi dans le souhait de comprendre, entendre, recevoir ce qui émane de faits, d'autrui, d'événements, il faut être cohérent et avoir un écho en soi. Je. Je suis principalement autodidacte, alors j'ai réinventé la roue et le bonheur veut qu'elle puisse tourner. Certains jugent cette roue imparfaite, qu'ils le jugent ainsi. Qu'y puis-je ? Je. Je crois disposer de valeurs ancrées solidement, d'être sincère, transparent, fiable, engagé, précautionneux dans mes entreprises amoureuses, désireux d'entrer dans le monde de l'autre et d'élever notre relation à une construction positive dans un mode d'expression alternatif qui est la sexualité BDSM. Je. J'aime l'emprise, je la revendique, la recherche et je tends à la mettre en œuvre avec mes partenaires, avec le soin particulier à ce que celle-ci, sans aucune sophistication, puisse être vécue dans le désir d'accompagner ses explorations du plus sombre au plus lumineux, avec audace, avec désir d'animer les émotions, nos émois, avec et vers des pratiques amoureuses, sensuelles, sexuelles atypiques. Des expériences qui encouragent les émotions intenses, uniques, puissantes. Qui créer de nouvelles perspectives, avec le soin de ne jamais meurtrir l'âme de celle que j'aime, avec la prudence de ne point abîmer l'amour, les liens émotionnels, sentimentaux qui nous lie. Je. Je suis conscient d'avoir pour certains, l'odeur du souffre, d'être selon leurs présentations, un individu toxique. Un être à fuir. Un danger. Un harceleur (#legaliste). Je ne suis pas soucieux de "mon" image, ils perdent leurs temps. Je ne suis pas un prédateur, je n'ai rien à craindre des faits, de la justice, des jugements, parce que je suis loyal, responsable de mes actes, de mes initiatives, des résultats qu'ils ont produits. Je. Parce que ce "moi" et ce que JE suis forme un tout qui fait que ce que je façonne comme comportement de communication, d'interrogation, d'interventions, de réflexions sont puisés dans les artères de celui que JE suis, de mes expériences et mes connaissances. S'il m'arrive de faire fausse route, je sais le reconnaitre ; quand bien même qu'il me faudrait, comme autrui, j'imagine, un temps afin d' apprivoiser l'idée que je puisse m'être fourvoyé. Je suis organiquement engagé dans mes actes militants, dans mes relations amoureuses, dans ma loyauté aux amitiés. Je. Je n'use d'aucun artifice pour être "autre chose", "donner une image", le ton qui m'est imputé à l'écrit est une dimension qui est exprimée comme je le fais à l'oral, avec les différences qui résident dans le fait que la communication écrite et verbale n’est pas perçue de la même façon. Je ne sais pas dire autrement que "comme je parle, je vais l'écrire". Je. Je n'ai pas l'intention de blesser, chagriner. Ce n'est jamais l'intention "par défaut". Lorsque je veux cogner, je l'assume, je le fais savoir, je n'hésite pas et j'endosse, sans la moindre attente de clémence ma responsabilité d'aller à l'affrontement. JE suis responsable de mes propos, de mes actes, JE ne suis pas comptable des interprétations qu'en font les autres. Je. Pour m'effacer, écouter (tenter d'entendre!), pénétrer l'autre autrement que par ses orifices, recevoir ou percevoir la subtilité des peurs et des fantasmes, la création d'une histoire nouvelle. J'ai pour charge et besoin ; de redevenir un être inexploré, à l'égale de mon alter ego avec qui je vais cheminer sur les sentiers et les espaces non défrichés que nous allez créer, de concert. Les acquis "techniques" ne sont que compétences au service d'une aventure, pas de l'intelligence émotionnelle, parce que l'autre est unique. Mon JE, puissant(2) me permet de m'effacer, de n'être qu'une forme d'esprit qui a pour ambitions, vocations, de percevoir/recevoir/comprendre/entendre l'Autre, dans le but, dans le désir d'aller vers des latitudes inexplorées, agir à façon afin de créer une odyssée, de façonner des souvenirs, de manipuler -en conscience- la création composée à quatre mains. Je. JE suis continûment remis "en jeu". Je suis blessé. Je suis amoureux. Je suis heureux. Je suis en colère. Je suis curieux. Je suis en éveil. Je suis mutilé. Je suis dans l'ennui. Je suis joyeux. Je suis déprimé. Je suis : vivant. Je. Je ne m'excuserais pas, jamais, d'être dans ces modalités où il m'est nécessaire de ramener à ce que JE suis afin d'accéder au pouvoir de percevoir, concevoir le propos d'un tiers, pour entendre, comprendre l'autre, toi, le monde autour de MOI. Sans être certain d'y parvenir, et sans aucun doute, JE suis animé par le désir concret et sincère d'y parvenir. Je, Je, Je ... —————————————— 1) Arbitrer, dans le contexte présent, le mot revêt le sens d'une décision prise en conscience, d'agir avec réflexion, distance afin de motiver mes choix, à l'inverse de la pulsion, de l'animalité d'une attitude instinctive. Ce n'est pas juger, c'est choisir une option et l'exprimer, la motiver. Juger est une appréciation morale, éthique, philosophique sur un comportement. Si je dois juger, alors j'emploie le mot, sans difficulté, sans tourner autour du pot. Je sais juger avec légèreté ou ironie ou bien fermeté, parfois avec ce qui en découle, à regret, d'actions judiciaires à mettre en œuvre, s'il le faut - #Legaliste. 2) "Mon JE, puissant" je restitue ici une perception qui m'est souvent retournée, lorsqu'on me dit que je "ramène tout à moi", je comprends ce qui en agace plus d'un/e, c'est ma manière à moi-je, de comprendre ce qui m'est transmis, c'est ma façon d'aborder ce qui je reçois
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Par : le 05/04/21
Contrairement aux apparences, la masturbation masculine peut être diverse et varier et nécessite quelques points primordiaux quand on accepte de s’adonner à donner du plaisir à monsieur lors de cette pratique. Ce n’est pas seulement ce geste de va-et-vient, même s’il amène à la jouissance, qui est le seul point qui stimule et excite ces messieurs et je vais ici vous donner quelques clés qui vous permettront de voir, comprendre et surprendre Monsieur lors de ce jeu banal que vous rendrez, de par ces exercices, peu banals et extrêmement jouissifs. Bien sûr, je ne donnerai pas tout d’un seul coup et je posterai quelques trouvailles au fur et à mesure. D’abord, mettons les choses en place 1 – Qu’est-ce que la masturbation pour un homme ? Là ou pour la femme la masturbation (en couple) et le cunnilingus sont souvent associés à des préliminaires, pour les hommes, la masturbation quand elle va jusqu’au bout (éjaculation) est vécue comme une façon d’avoir un rapport charnel avec son/sa partenaire. C’est donc un rapport sexuel sans pénétration au même titre qu’une fellation. Il n’est pas exclu que Monsieur puisse poursuivre avec une «vraie» relation sexuelle, mais il faut bien assimiler que la masturbation masculine est un rapport qui au moment de la jouissance est un fait accompli. C’est une caresse privilégiée et certes quelque peu égoïste puisqu’à ce moment-là, seul Monsieur en tire du plaisir, mais si elle est faite en parfaite complicité avec son/sa partenaire, peut être un point aussi excitant et stimulant pour celui ou celle qui la pratique. Certaines masturbations demandent beaucoup d’affinités et de symbiose avec l’autre pour être faites tant elles peuvent être osées. Lire la suite : https://comtedenoirceuil.com/lart-de-la-masturbation-masculine/
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