EDGE PLAY

Merci pour ce post détaillé. Qu'est un play *extrem needles" pour vous ? Avez-vous des photos svp ? Qu'avez-vous réalisé comme actes extrêmes ? Un branding par exemple ?

Bonjour, merci de votre retour. Je ne puis publier mes réalisations sur autrui. Alors voici sur moi, fait à la manière traditionnelle des tatouages berbères/shawi. J’ai remplacé le hénné traditionnel par une poudre atomisée UV (cf. je l’ai déposé en brevet sous ⓒ) cf. photos-jointes ——— En réponse: _ Pour le «Needle», il s’agit d’aiguilles d’acupunctures montée sur bambou, outil qui s’avoisine à celui de la méthode de tatouage tradi la plus courante au Japon. _ Pour le «Blade», bien-sûr j’utilise scalpels, bistouris, lames de rasoir et couteaux artisanaux. _ En ce qui concerne le «EXTREM», mon lite motive du moment, ceci désigne: •une scarification toute relativement «EdgePlay» réalisée en un seul et unique geste/mouvement «one-shot », au Shinken (litt. Sabre à âme, très tranchant utilisé dans la coupe au Battodō. C’est l’actuel Katana). Ceci sous-entend la création spécifique dédiée d’un «kata», très bien maîtrisé qui allie: •d’une part sabre/mouvement/motif et chair; •Artiste et model-support, d’autre part; Dom/Sub; Maître et Soumise. La pratique du Battodō se fait maintenant sur bambous enroulés de lattes. Par là, le Model devient un objet inerte, cible et proie, voir cobaye à l’instar du •Tameshigiri (test de coupe) •Suemonogiri (également test de coupe qui met l'accent sur la cible à couper - (fixe) occasion de faire transparaître les capacités deux sabreur) • Battōdo (l’art de la coupe basé sur la répétition de kata). Ce concept joint aussi la calligraphie dans son aspect: un seul geste pour un résultat définitif;. Je suis personnellement de l’école contemporaine japonaise «Mainichi Shodokai» qui travaille sur «la mémoire de l’encre» et le «papier vivant». Il y a ici dans un «EdgePlay» certain, aussi au sens littéral: une fine ligne, frontière « sur le fil du rasoir» qui effleure le bord de disciplines traditionnelles subtiles… Tout un vaste concept… En alliant la performance et la trace scarifiée, je suis intimement convaincu de l’intensité et de l’extrémisme que procure cette «exécution» publique. Tant pour le spectateur, le Maître de sabre calligraphe <span style="-webkit-text-size-adjust: 100%;"> et le model objet vivant. </span> <span style="-webkit-text-size-adjust: 100%;"> </span> Aussi de la mémoire ou trace indélébile dans la chaire du model, l’âme de l’artiste sabreur calligraphe tatoueur, que dans l’émotion et la tention du vécu du spectateur passif. •❝࿋𝕮𝖘𝖍𝖊࿋❞• /*Alchimieⓒ N’hésitez pas à me joindre pour participer à cette incroyable aventure «Extrème». À mes dévouées, hommages bienveillants à toute leur obligeance, bien- distinguement, …………………….……….•❝࿋𝕮𝖘𝖍𝖊࿋❞•…………………….………

J'avoue ne pas connaître votre univers, merci pour vos descriptions, obscures pour moi, et pour vos photos. Où placez-vous le BDSM dans vos pratiques ? Et quels ressentis éprouvez -vous ?

La place du BDSM? _ scarifier, infliger de la douleur à une personne est propre au SM _ la réduire à un support inerte, un objet, une dépersonnalisation et déshumanisation, celui D/s _ tout comme forcer la position et à l’immobilisation _ en faire une victime passive en proie et le propre du Prédateur dominant qui a les pleins pouvoir, le contrôle total et la toute-puissance. _ créer la peur du danger mortel est le pire des chantages, extorsions, punitions; par là, la plus sûre des sous-missions. Le véhicule le plus extrême pour réaliser l’alchimie D/s. _ et il faut être un beau sadique pour avoir la désinvolture d’un brat, l’indifférence du supérieur affairé et se moquer de l’enjeux (de base) du jeux pour le model soumis. Au point qu’on est capable de se focaliser uniquement sur l’exécution (à 1/2 mm prêt d’erreur on pourrait couper une artère). _ marquer, le propre de l’appropriation et de la possession _ tout comme se servir d’une personne à son propre intérêt, celui de l’esclavagiste _ la grande maîtrise dont doit faire preuve le sabreur est en soi une démonstration, «un tour de Maître » _ réduire le publique à l’impuissance face à l’appréhension d’un raté tragique (mort, hémorragie ou amputation) en vision d’horreur morbide révulsante est la plus flagrante preuve et la validation d’une puissante manipulation de masse. _ le rôle dangereux que personne n’envie au model en publique est une véritable humiliation (…) enfin, dans l’instant suivant la réalisation, le model passe subitement du statue d’objet/support à celui d’œuvre d’art. Ce de façon tellement subite, brusque et brutale que ça en est terriblement traumatisant et dégradant psychologiquement _ ce statue d’œuvre d’art est propre au fétichisme La trace potentiellement mortelle laissée à vie, qui témoigne jusqu’à la mort le «Je t’ai épargné», «tu me dois le moindre souffle jusqu’à la fin de tes jours» est hyper-possessive, marquée à proprement dit comme au sens figuré « dans sa chaire », « corps et âme »,pour l’éternité. C’est une intrusion bien plus violente mentalement que charnelle. Oui, selon moi, nous sommes bien au-delà des frontières, passé «le fil du rasoir»… C’est méchamment et violemment extrême ! (pour ce qui est de l’exécution d’une scarification sur model vivant au katana et en publique) Pour l’aspect Tatoo, il s’agit simplement de reproduire le même supplice que les détenus japonais de l’aire Edo s’infligeaient, pour masquer les traces de punitions purgatoires et expiatoires reçues en condamnation, appelées “bokukei” (cf. tatouage à l’aiguille “Tebori”). À la seule différence que le but n’est pas là de recouvrir des scarifications en tatouant, mais de scarifier pour tatouer avec une encre qui ne se révèle qu’aux UV. Touts deux participent à la dissimulation tout de même, pourtant en opposés symétriques inversés «<span style="-webkit-text-size-adjust: 100%;">en miroir».</span> Il y a en plus, bien-sûr, tout un accès conceptuel, artistique et design. Mais c’est un peut comme un.e Maître.sse qui en flagelant au fouet, la spatule ou la cravache, aime en voire les traces marquées dans la chaire éclatée et sanglante, plus que dans une simple rougeur. Est-ce que ça vous dit quelquechose? Ça vous parle? _ en ce qu’i s’agît du ressenti que ça procure? {je ne parle bien-sûr pas des près-test (cf. photos) que j’ai fait sur moi. Je test toujours tout avant de le faire sur autrui. Cela me permet de comprendre, ressentir, sentir les nuances et possibles et d’ajuster l’intensité. Quand bien même le ressenti propre à chacun.e.s diffère, les zones aussi, la réponse à la stimulation, en fonction des morphologies, schémas psychologiques, les effets d’attente, l’individualité et la singularité. C’est là que je trouve que le BDSM nous confronte tous à une profonde introspection, réflexion métaphysique; questionne l’humanité et tutoie l’absolu}. _ pour un model en quête de soumission, domination, acaparage, possession, domination (…) et du don total de soi: les retours sont emphatiques et bien tranchés. Aucuns models n’a connu sensation et ressenti aussi extrême. Ni épanouissement de cette ampleur et ne peuvent concevoir comment faire pire… (même pour une qui pratiquait un koryū Shibari au Japon, très poussé). Pour moi qui réalise le kata scarificateur fatal lors duquel la vie de ma partenaire est littéralement «entre mes mains», «sur le fil de la lame» , il y a tout d’abord un conditionnements en la croyance «full minded» d’un plein potentiel. La moindre hésitation, comme le moindre laissé-aller à la prétention ou suffisance; seront fatales. Ceci demande un dépassement, une véritable transcendance pour «renaître dans une terre plus pure» là où l’ego fait place au véritable soi (Jogyō) le sur-moi au ça; l’individu à l’universel; l’imperfectible au parfait. C’est très simple: être victorieux dans tel aléa transpose intimement comme dans l’environnement proche et social du public. Et participe à une réelle conviction absolue d’avoir accédé au divin, foulé des sommets plus hauts que celui de l’olympe; survoler Icare sans se brûler les ailes en fusionnant avec le principe même interdépendant, régissant toute chose, du moindre grain de poussière inerte, jusqu’au vivant, de l’énergie infiniment petit du boson de Higgs, aux super-novas les plus imposantes de la grandeur infinie. C’est ce que certains courants de spiritualité appellent: L’ILLUMINATION ! Je vous présente l’expression de toute ma gratitude pour votre précieux retour constructif, pour moi, véritable pierre d’achoppement introspective. En d’autres termes, une exportation inée et spontanée à la méditation métaphysique des plus totales. Ces avis me sont aussi de précieux éléments «ainsi-venus» de benchmarcking et brainstorming. “C’est en se frottant aux autres qu’on polie son humanité”. Je vous exhorte, à mon tour, à recevoir l’expression de mon ressenti des plus harmonieux. Bien distinctement, ……………..……………………❝࿋𝕮𝖘𝖍𝖊࿋❞………………………..…………….