Comme il faut bien commencer par quelque chose, j’ai choisi le mot « abus ».
Larousse en donne le sens suivant :
« Mauvais emploi, usage excessif ou injuste de quelque chose »
Et encore
« Fait d'outrepasser certains droits, de sortir d'une norme, d'une règle et, en particulier, injustice, acte répréhensible établis par l'habitude ou la coutume ; excès ».
C’est un terme que j’emploie, que nous employons souvent avec Maxime, pour désigner l’ensemble des pratiques qui sont les nôtres, depuis les humiliations qu’il (que je) m’impose jusqu’a nos pratiques sexuelles, souvent violentes avec une forte connotation sado-masochiste.
Ces pratiques, d’aucun(e) les trouveraient sans doute « excessives » ou « injustes ». Une femme n’a normalement pas à être « employée » de la sorte et subir la violence, la sexualité bestiale de son compagnon. Pour autant, même si nous j’emploie ce terme, je ne vois rien d’ « excessif » ou « d’injuste » à ce que Maxime me fait subir. Puisque j’ai voulu qu’il en soit ainsi et lui ai donné carte blanche pour qu’il se comportât de la sorte.
Dans le second volet de la définition de Larousse, il y a le fait d’outrepasser certains droits, de sortir de la norme.
Même si cela peut paraître paradoxal pour une juriste, je n’aime pas les normes, les règles lorsqu’il s’agit de moi et de ma relation avec mon Maitre, sauf celles qu’il m’impose.
Le BDSM pour moi est par nature transgressif.
Je sais que ma (notre) vision du sexe, des relations homme-femme choque la morale bien pensante.
Mais je m’en fous. Parce que, en tant qu’esclave, je suis libre puisque j’ai choisi ce que je suis devenue.
Thèmes:
le sens des mots
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