Humilier : rendre humble. Atteindre quelqu'un dans son amour-propre, sa fierté, sa dignité, en le dépréciant dans l'esprit d'autrui ou à ses propres yeux. Le faire apparaître comme inférieur, par des paroles ou des actes qui l’atteignent dans sa dignité.
Avilir : rabaisser quelqu'un jusqu'à le rendre méprisable.
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Les verbes humilier, avilir reviennent fréquemment dans les relations bdsm. Et faute de mieux, je les emploie moi aussi.
Pourtant, dans nos rapports intimes, ce n’est pas Maxime qui m’ « humilie » ou me force à m’«avilir». C’est moi, par mon comportement, mes gestes, ma manière d'être, qui choisit de me comporter ainsi.
J’aime me prosterner devant mon Maître, pour vénérer son corps, adorer son sexe, le caresser, le sentir, le lécher. Je ne le ressens pas comme une humiliation, mais une façon de lui prouver mon désir de lui.
Pas plus que je ne me sens « rabaissée » lorsque je rampe à ses pieds.
J’aime quand il me traite de pute, de chienne, de salope. Je ne me sens pas insultée, parce que c’est ce que je veux être pour lui.
Il n’a pas davantage à me forcer à le boire s’il a envie de pisser. C’est spontanément que je le fais, parce que tout ce qui sort de sa queue est sacré pour moi et ça ne me rend pas « méprisable » pour autant.
Je ne suis pas « humiliée » lorsqu’il me baise comme une chienne ou me défonce le cul, parce que j’aime qu’il jouisse ainsi de moi.
Et je ne suis pas « avilie» quand il m’inonde de sa sève, mais fière du plaisir que je lui ai donné.
Une soumise, une esclave, n’a pas à être « rendue humble ». Elle l’est et doit l’être toujours.
En choisissant de me soumettre, j’ai choisi de me revendiquer comme « inférieure » à mon Maître.
Mon ego ne compte pas.
Seul importe celui de Maxime, l’excitation qu’il ressent à me voir m’humilier, m’avilir pour lui.
Et ma volonté de lui prouver mon désir et ce qu’il représente pour moi, le Mâle, mon Maître.
Thèmes:
le sens des mots - humilier, avilir
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