Hugin
#0
Bonjour.
Je m'interroge sur ma vision de la relation BDSM et je souhaiterai humblement avoir vos avis.
Pour moi une relation BDSM est comme une relation vanille mais avec des codes et des pratiques différentes. Pour qu'une relation fonctionne il faut qu'il y ait de la confiance, de la complicité, un dialogue, de l'affection (voir plus) et de l'attirance (quelle soit mentale, émotionnelle ou physique).
Ce qui change avec le BDSM c'est le vocabulaire et les attitudes des deux protagonistes, mais les bases restent les mêmes. Quand je déposais des baisers de soumission et d'adoration sur les pieds ou le corps de Ma Maîtresse, j'y mettais plus d'affection que lorsque je prenais ma copine dans mes bras et l'embrassais. Au lieu d'être assis habiller à ses côtés, je suis à genoux nu (ou habillé comme Elle le désire) et encagé, mais le plaisir d'être ensemble est toujours là.
Il y a bien quelques nuances qui diffères, comme la fidélité ou les attentions par exemple, un vanille attentionné est un plus dans la relation alors qu'un soumis se doit d'être attentionné envers Sa Maîtresses. Au lieu qu'il y ait égalité dans le couple, il y a la notion de possession. Le romantisme peut revêtir d'autres formes, au lieu d'un diner aux chandelles, ce sera une séance de fouet à la lumière des bougies.
Je pourrais encore trouver beaucoup de différences mais dans le fond les sentiments éprouvés sont les mêmes, ils sont juste plus puissants dans une relation BDSM que vanille.
Voici globalement ma vision des choses, suis-je seul ou d'autres personnes partage ma façon de voir ?
Merci d'avance pour vos réponses.
Humblement.
Apprenti esclave.
Soyez la première personne à aimer.
Cher apprentiesclave.
je vous rejoins sur beaucoup de points, une relation BDSM n'est pas fondamentalement différente d'une relation "vanille".
In fine, ça reste une relation entre deux individus, avec certaines spécificités en matière érotico-sexuelles.
Par contre, et précisément en raison de ces "spécificités" (dans le cadre d'une relation suivie, s'entend, s'il ne s'agit que d'un plan d'un soir, la question ne se pose pas dans les mêmes termes), les notions de confiance, de dialogue, de désir sont plus importantes dans une relation bdsm que dans un cadre "vanille".
S' "offrir" pour un ou une esclave à un Maître ou une Maîtresse n'est pas juste baiser avec un mec ou une fille.
Cela touche à notre intimité, à ce que nous sommes, à notre être profond.
Ceux ou celles qui "jouent" avec des soumis, a fortiori des esclaves ne méritent pas leur place parmi nous.
Concernant les "codes", les règles et les pratiques, il y en a, cela fait partie du BDSM.
Mais il ne s'agit pas de règles intangibles. Pour ma part, j'ai toujours pensé que c'était à chacun, avec l'autre, de définir e propres règles, codes et rituels.
Quant à l'égalité, existe-t-elle vraiment, même dans le monde vanille ?
Quoi qu'il en soit, mais là encore ce n'est que mon point de vue, dans une relation Maître/esclave, je ne pense pas qu'il y ait pas place pour une notion d'égalité.
Comme esclave, je me vois, je me veux inférieure à mon Maître. Mais seulement dans nos relations intimes.
En dehors de ce cadre, nous avons, même esclaves, droit au respect de la part de ceux qui nous dominent dans la vie privée.
Un dernier mot : ce n'est pas parce que vos désirs vous poussent à la soumission aux femmes que vous vous devez d'être "humble".
Alors, de grâce, évitez de signer "humblement" et soyez fier de ce que vous êtes.
Comme nous tous ici, dom ou soumis(s), Maître(sse)s ou esclave(s).
2 personnes aiment ça.
Hugin
#3
Bonjour Elise et merci pour ton commentaire =).
Chère FemmeFemelleEsclave,
Comme l'a si bien Elise, chacun voit les choses à sa façon. Je vous rejoins sur les codes et le respect du aux soumis(es), si Une Dominatrice ne m'en témoigne pas, je ne vais pas être enclin à La servir et à m'abandonner à Elle.
En revanche pour ce qui concerne l'égalité, je ne vois pas les choses comme cela. Je n'ai pas ce sentiment d'infériorité envers Les Dominatrices, chacun a ses forces et ses faiblesses et ce n'est parce-que je rampe aux pieds d'Une Dominatrice que je vaux moins qu'Elle.
Après il est vrai qu'il existe une sorte de rapport hiérarchique entre Le Dominant et le dominé, une forme d'infériorité, mais selon moi cela fait des codes que nous avons évoqué plus haut et non pas un sentiment d'infériorité morale ou intellectuelle, mais ce n'est que mon "humble" avis =).
Pour rebondir la dessus, ce sentiment d'humilité n'est pas du à ma soumission mais plus à un état d'esprit personnel. Je sais ce que je vaux, ce dont je suis capable, mais je sais aussi que je suis perfectible et je trouve que cela permet de mieux s'élever intellectuellement et moralement d'aborder les chose avec humilité. Après ce n'est que mon "humble avis" (promis j’arrête), je comprend votre point de vue et même s'il diffère du mien il n'en n'est pas moins intéressant.
1 personne aime(nt) ça.
#
#4
Hello dear my name is patricia and i am new here on site am looking for a serious relationship with you after i have gone through your profile and i was attracted by you , please reply me to my private email , i have something serious to tell you { }
Soyez la première personne à aimer.
Cher apprentiesclave,
Comme vous le dites, chacun a sa vision de sa relation avec son Maitre/sa Maîtresse. Et lui/elle a évidemment la décision finale.
Pour ma part, et c’est aussi la vision de mon Maitre, je suis clairement son égale en tant que femme.
Je ne supporte pas les machos imbéciles qui nous voient comme des bonniches, des « inférieures », sous prétexte que leurs caractéristiques sont différentes des nôtres. Il le sait, et de toute manière, pour lui la question ne saurait se poser.
Je ne me considère pas non plus comme « intellectuellement inférieure » à lui, même si je lui reconnais volontiers une culture exceptionnelle et une capacité de synthèse que je lui envie souvent. En tout cas pour lui, il n’y a pas non plus débat en la matière. En aucun il ne lui traverserait même l’esprit de se considérer comme intellectuellement supérieur à moi.
Par contre, dans nos relations intimes, la question ne se pose pas pour moi : une esclave ne saurait se prétendre l’ « égale » de son Maitre.
Cela n’a rien à voir avec la valeur intrinsèque de l’individu que je suis. Mais il est le Maitre, moi l’esclave et en aucun nous ne sommes au même niveau dans nos postures respectives. Pour moi, cela ne relève pas des codes ou des usages du bdsm, mais de quelque chose dont j’ai besoin, que je veux ressentir vis à vis de lui.
Mais je vous rassure quand même sur un point, moi aussi je suis consciente de ce que je vaux.
Comme femme, sur le plan professionnel et dans mes relations « normales » avec les autres, sur le plan intellectuel et aussi comme esclave au service et pour l’usage de mon Maitre.
Amitiés, et prenez soin de vous
1 personne aime(nt) ça.
Hugin
#6
Chère FemmeFemelleEsclave
Merci pour votre nouvelle contribution.
Sur le point de l'infériorité envers La Personne Dominante dans le couple, nos avis divergent mais il est fort possible que ce soit par manque d'expérience personnelle de ma part.
Je ne me suis jamais sentie inférieur à Ma Maîtresse ou n'en ai éprouvé le besoin. Après si, comme vous, j'ai la chance de trouver L'Unique, il se peut que ma vision des choses change, l'on verra bien.
Merci encore une fois pour votre avis et prenez soin de vous également.
Amicalement.
Apprenti esclave.
1 personne aime(nt) ça.
#7
Bonjour,
Concernant l'égalité j'aurai tendance à dire qu'il faut retourner le concept dans tous les sens pour la voir apparaître. Une citation que j'aime bien (je ne sais pas de qui) dit : "A condition que l'on prenne le recul suffisant, on verra que chaque fois que quelque chose fonctionne c'est qu'il y a un équilibre qui s’opère."
Concernant le BDSM, la notion d'égalité existe sous la forme de l'équité (on a pas les mêmes droits mais c'est équitable).
Niveau 1 : basic
Il parait évident qu'une relation maître/esclave, rien que par son nom, n'entretient pas de notion d'égalité de prime abord. L'un s'accorde des droits sur le corps et la psychologie de l'autre qui l'y autorise. En d'autre mots un être est contraint et à la merci de l'autre qui est libre de ses mouvements et idées. Aucune notion d’égalité, l'esclave fait ce qu'exige le maître.
Niveau 2 : ressenti
A l'instant ou le jeu commence, tout s'équilibre et la notion d'égalité apparaît. Par exemple, chacun va avoir la possibilité de ressentir des émotions / sentiments très forts que l'on ne ressent qu'à ces moments là. De se retrouver face à une facette de soi-même à laquelle on donne le droit de s'exprimer pleinement. Le BDSM est une sorte d'osmose, de communion entre des individus. Ca commence par un respect mutuel et une reconnaissance (que l'un et l'autre se soit trouvé afin de partager ce qu'il partagent)
Niveau 3 : Le concept
Au bout du compte si on cherche vraiment, le BDSM à pour fondation le consentement. La place du dominant n'existe que parce que quelqu'un accepte de prendre la place du soumis (la soumission contre le gré n'est pas possible). Le dominé garde donc l'avantage parce que si il choisi de ne plus être esclave, le maître n'est plus non plus.
Depuis que je conçois tout ça de cette façon, je suis beaucoup plus sensible à l'échange qui s'opère entre ma soumise et moi.
4 personnes aiment ça.
Hugin
#8
Bonjour Kahn et merci pour votre réponse pertinente.
Soyez la première personne à aimer.
Hugin
#10
Bonsoir,
Merci pour votre commentaire.
Il est vrai que le BDSM, vu par les vanilles, peut sembler étrange voir anormal, mais je trouve que les deux mondes ont bien plus en communs qu'il n'y parait.
Soyez la première personne à aimer.
Lady Spencer
#11
Annonce de Partricia121 signalée à la team
3 personnes aiment ça.
Hugin
#12
Merci Lady Spencer.
Soyez la première personne à aimer.