Sentiments et relation D/s

Excellent sujet ! Pour ma part étant marié mon "D" également avec chacun des enfants nous sommes dans l'obligation de garder les pieds sur terre. Mais j'admets avoir également un cœur d'artichauts et je m'attache très rapidement.. J'ai tenté en vain de ne pas laisser mon cœur prendre le dessus et de garder une certaine distance pour éviter de souffrir ! Au final je me suis attaché et j'en souffre... C'est pas bon d'être un cœur d'artichaut ! 

@novice ça peut être légèrement souffrant 😅 avec les années, j'explore les relations poly amoureuses et la possibilité d'avoir des sentiments pour plusieurs personnes sans pour autant devoir agir dessus. On peut avoir des sentiments sans en souffrir. C'est plus les attentes qui me font souffrir, je crois.

 Les attentes sont terribles je suis en plein dedans comme tu le sais.. Les sentiments dans la généralité peuvent faire mal mais apres tout dépend comment le vie la personne en face.. certains en souffre d'autres pas du tout.. Je pense que chaque humain à une perception bien différente de la douleurs sentimentale.. 

Bonjour,A mes yeux les sentiments vanille et ceux du bdsm sont différents. J'ai toujours eu cette pensée dans ma tête. Une soumise répond aux souhaits ( qui sont les siens aussi) de son dominant. Un dominant possède  un charisme naturel qui remet la femme soumise à sa place grace à un contrat établi ensemble.Karine

@karine donc si je comprends bien, pour vous, pas d'amalgame, vous faites la distinction avec fluidité apparemment ? 
  @silla j'aime cette idée, c'est le cadre qui change. Et les sentiments dépendraient donc des participants de la relation. Donc sachant que j'aurai cette propension aux sentiments : discussion à avoir en amont... 🤷‍♀️

Je suis totalement d'accord c'est dure de faire face à quelqu'un qui n'éprouve aucun sentiments..

Bonsoir... Ma manière de me soumettre, quand elle est ainsi acceptée, consiste peu à tendre l'arrière-train (ça se fait quand c'est demandé) mais à prendre soin, un soin de tous les instants, de ma propriétaire. Je cocoone, je veille à son repos et son bien-être. J'ai ainsi observé la naissance de sentiments à mon égard (ce qui une fois a mis un terme à la relation, la Maîtresse ne se sentant pas prête à la vivre). La relation y gagne en intensité car je m'intéresse à la femme qui se trouve derrière la dominatrice, ce qui n'a pas toujours été le cas (because les clichés). Et du fait de cette intensité grandissante et/ou entretenue, je me suis demandé : "Si c'est pas de l'amour (que j'éprouve), c'est bien imité !". Aussi, la relation qui s'est terminée en mars, baignait dans les sentiments. On savait que ça allait se terminer et on en a profité à fond. Car, pour des raisons d'équilibre, s'il y a un début, c'est qu'il y aura une fin.

Ce sont des questions que je me suis beaucoup posée depuis que je suis avec Mon Maître actuel, n'ayant eu que des relations bdsm assez stricte à ce niveau.
Dès le début de notre relation j'ai eu du mal à lui cacher que c'était rare que quelqu'un puisse me faire sentir ce genre de sentiments.
Qu'il me donnait l'envie d'être plus que sa soumise, mais sans être capable de me situer réellement.
Il a été très compréhensif, m'a fait comprendre qu'il ne fallait juste pas que je m'imagine trop de choses.

Et je crois que ça part surtout de là, on aurait tendance à s'imaginer le futur dans une vraie relation.
Loin de penser ça, j'étais surtout décontenancée de vouloir être plus que sa soumise, sans savoir où ça pouvait aller.

Ça fait plus de 9 mois maintenant, et ça n'a fait que renforcer les choses quand on se voit.
Il en joue, me met dans des états pas possible en m'y confrontant en face. Et j'adore ça...
Depuis je pense qu'il peut y avoir un stade entre la soumise et la "copine". Je trouve ça dommage de se réduire à des extrêmes, et se limiter inconsciemment.

On va pas se mentir, c'est loin d'être très sain comme type de relation. Je sais pertinemment que je risque d'en pâtir. Mais autant en profiter :blush:

Bonsoir, j'ai des sentiments profonds pour mon Maître et lui en a aussi envers moi... L'avantage c'est que l'on ne s'est jamais interdit d'en avoir. Ce qui change d'une relation vanille c'est le cadre établit et je pense la profondeur des sentiments justement... Pour moi, je précise bien, il est impossible de me soumette sans sentiment, cela doit faire parti de la relation

Je ne fais pas de différence. Je suis follement amoureuse de mon Maître et très soumise et obéissante :smile::smile::smile:  Les deux se renforcent mutuellement. Je ne crois pas que je pourrais être soumise sans sentiments.

De mon côté, je ne conçois les relations BDSM que avec des sentiments amoureux. Je n'ai jamais eu de partenaire d'un soir, mes soumises étaient mes partenaires de vie et désormais mon épouse.Je crois que cela permet, aussi, de s'obliger à faire plus attention. On tiens, vraiment, à la personne, à tout ce qu'elle représente au delà de la séance et du sexe.

Moi je suis un homme simple qui ne se met pas de barrière. Considérer que tel ou tel activité serait exclu du champs du ressenti amoureux rendrait quelque chose de pas humain limite. Et tout Dom qu'on soit, on reste humain et ça peut arriver. Et après, ça dépend tout simplement de l'accord de base, de si tu es déjà en couple etc.Ca pourrait amener une autre question que je ne developperait pas ici mais qui est : est-ce qu'on domine mieux quelqu'un qu'on aime ou non. Mon avis est que oui, mais on pourrait en parler des heures donc je referme la paranthèse.On pourrait se demander si le respect ressenti de quelqu'un (dit autrement si on envisage une soumise comme autre chose qu'une soumise) que tu mets sur un plan de soumission est altéré ou non pour générer ce genre de situation ?. J'ai la réponse !^^ En fait tu peux ressentir que ça diminue une possibilité via une posture... mais tu peux aussi ressentir ça avec des crétins de la vie courante vanille. Ou à contrario avoir un immense respect par ce qui est fait/incarné par la soumise, alors même que sa posture devrait nous dire x ou y sur sa "respectabilité" dans le domaine du couple classique.Bref, il y a 1000 façons d'incarner des rendus émotionnels et de la dignité et que ça reste possible quel que soit la posture. Donc personnellement, je pense que c'est totalement faisable. Normalement de toute façon, même sans sentiments, tu es sensé être connecté avec la personne, donc y'a même un côté plutôt favorable au fait de basculer dans une sorte d'amour.Cliver la pratique et le ressenti me paraît être une erreur perso. On peut tomber amoureux en BDSM comme dans tout autre "secteur".Quant à comment distinguer si c'est l'effet d'une séance (quoi qu'on mette derrière ce terme) ou réellement des sentiments... C'est le même mystère pour tous les couples naissant qui se posent la question ?...^^ Je ne crois pas que l'activité soit ce qui permette de trancher. L'activité est à ce au contact de quoi on éprouve cet amour tout au plus. Je pense que tu as la réponse avec le temps, par ton degré d'intimité avec le Dom. Parfois on se pose trop de questions. Mais si : on est bien avec la personne, si on a l'impression d'avoir des sentiments, si la personne nous apporte beaucoup, s'il semble prêt pour ça, s'il est disponible, si on devine beaucoup de ces qualités que ce soit par perspicacité ou même en aftercare, s'il semble laisser une ouverture à cette possibilité... Ca fait pas mal d'indicateur, malgré le fait de ne parfois pas être dans le giron social/vanille de cet homme ou de cette femme.Pour ma part, j'ai fait évoluer toutes mes relations BDSM vers une relation Vanille+BDSM. C'est naturel pour moi, et cela a ma préférence. Ce genre de relation est trop intense pour ne pas que ça soit la personne au coeur de ma vie. Après ça dépend du degré d'ouvertures, y'en a qui clive tout facilement, perso c'est pas mon cas.

Merci @Intimephotographie et @Derek pour vos réponses que je trouve belles et sincères ! C'est agréable de lire aussi l'avis de dom. 

J'ai croisé mon Chéri sur un site de rencontres BDSM. Après de longs échanges, nous nous sommes rencontrés IRL. Au début, je voulais simplement passer du temps avec lui pour apprendre à le connaître, à l'apprécier. Et de fil en aiguille, une relation sentimentale s'est d'abord tissée avant qu'on ne se souvienne pourquoi on s'était rencontré... Le côté D/s est venu en second, comme un pendant à notre relation. Depuis, nous naviguons entre vanille et SM. Les moments sont clairement définis. Pas de Domination h24.  Notre relation vanille s'enrichit de notre relation SM. Et inversemment! Quelle complicité, nous affichons!  Une relation BDSM necessite, par essence, une réelle connexion. Un véritable affection entre les partenaires...  

  En ce qui me concerne, je nai jamais fait aucune différence ! la DS, le SM laissent toute la place aux sentiments amoureux.... je n'ai jamais ressenti de dificultés de l'un comme l'autre, pour vivre pleinement le cote D ou S...à fortiori dans des couples illegitimes. Il faut que les regles soient claires, partagées et assumées. Le rejet ou le refus de partager des sentiments amoureux serait une forme de négation de la propre estime de soi de sa partenaire....  !   

Je ne me suis jamais interdit les sentiments amoureux dans une relation BDSM, bien au contraire cela permet d'aller encore plus au fond des choses, d'acceder plus facilement aux limites en toute serenité. Cela n'enleve strictement rien dans les capacités de domination ou de soumission sauf...peut être chez ceux qui ont un pb d'ego ou de charisme.....Il va de soi que les sentiments amoureux doivent être partagés, faute de quoi ce sera frustration et souffrance de l'un ou de l'autre !

Bonjour. Perso, je suis amoureux de ma Maîtresse et je n'ai aucume relation vanille en parallèle autre que celle vécue avec ma dame de coeur. Je ne sais pas dissocier BDSM et sentiments. Se faire fouretter ou malmener par une parfaite inconnue ou une travailleuse d sexe ne correspond pas à ce que j'ai envie de vivre. Souffrir , oui, mais pour ma Maîttresse. J'offre et réserve le plaisir et ma douleur à ma dominatrice aimée. Chacun a son mode de fonctionnement, le mien ne sait pas dissocier sentiments amoureux et BDSM ... et c'est tant mieux, car en présence de ma Maîtresse je me ressource et je revis...le plaisr d'être à ses pieds est immense. Bonne journée à tout le monde

Bonjour Camelia
Un coeur d'artichaud ? vous savez d'où vient cette expression ? c'est qu'une personne qui a un coeur d'artichaud aura autant d'amoureux que de feuilles de ce légume  Pour en revenir au sujet, l'amour ça ne se commande pas, ça vient doucement et passer la période découverte, les sentiemnts se posent, s'installent et grandissent Je distingue aimer le Dom et aimer le Dhom   Aimer le Dhom c'est aimer le dominant et l'homme dans tout ce quil est ses défauts, ses fragilités, ses traumas et être dans le partage et la complicité au delà d'une relation D/s . Evidemment c'est plus intense, plus fort et aussi ça élève l'un, l'autre et le Nous : dans les pratiques et les envies ce sont les deux qui changent, qui évoluent et qui avancent. Je ne dis pas que c'est toujours facile au quotidien ... c'est bien plus puissant ça amène plus loin et plus haut et si c'est réciproque il y a soutien dans les coups durs de la vie et joie quand l'autre est heureux.  Si ce n'est pas réciproque, le plus beau cadeau à faire est de le quitter pour le laisser vivre pleinement ses envies. Si finalement il se rend compte qu'il a des sentiments, il reviendra (petit clin d'oeil à une heureuse amie^^) . S'il ne revient pas, c'est qu'il est heureux ainsi 

Aimer le Dom c'est aimer la relation qu'on a avec lui, ce que ça apporte en terme d'équilibre dans sa soumission. On donne son corps, un peu de son esprit ... et on passe de bons moments. Il y a certaines personnes à qui ça suffit et qui s'épouissent dans ce type de relation aussi et qui vivent de grandes émotions 

Je rejoins la plupart des témoignages sur cette question.À mes yeux les pratiques vanilles, D/s ou autres sont des modes d'organisation de la relation. Au même titre qu'on pourrait décider d'une vie commune ou de garder son appartement pour se voir les weekends.L'amour est un sentiment qui peut naître, ou non, dans le cadre de ces différentes relations indifféremment de ces dernières.Simplement on ne va sans doute pas juger l'autre et être jugé sur les mêmes critères. Les attentes peuvent être différentes. J'entends souvent autour de moi des gens dirent en plaisantant qu'ils né pourraient jamais se mettre en couple avec untel ou unetelle parce qu'ils sont trop comme ci ou pas assez comme ça... Ne faisons nous pas la même chose sur des pratiques, des façons d'être ou des envies ?Sur les sites de rencontres classiques, on va mettre en avant un sport, un loisir, une passion... Ici c'est une pratique, une vision du BDSM, une philosophie...Certains couchent sans sentiment là où d'autres en ont besoin pour passer à l'acte...certains conçoivent des séances sans attachement là où d'autres ont besoin d'une relation pour lâcher-prise...Nous sommes tous différents quels que soient les milieux et nos pratiques.Mais je pense que l'amour se fiche royalement de ces différences et est capable de frapper partout...tout le monde.Chacun reste libre de l'accepter ou non quand cela lui arrive. De s'ouvrir ou de se fermer devant ce sentiment qui s'impose à lui.Mais je pense pas qu'il puisse se commander ou s'imposer plus dans un type de relation qu'un autre...et à ce titre il est donc inutile d'en avoir peur 

Bonjour tout le monde, Telle que je conçois une relation D/s, les sentiments peuvent tout à fait s'épanouir. A mon sens ils motivent la soumise à servir du mieux qu'elle peut, en conscience. Et pour moi ils me poussent à veiller sur ma soumise, m'investir totalement dans son éducation, veiller sur elle, à son bien être ( car ce n'est pas parce qu'une femme conscent à se soumettre à moi qu'elle n'est plus digne de que l'on se soucie d'elle, bien au contraire). En conclusion je dirai que les sentiments amoureux dans la relation D/s créent une osmose qui permet à chaque partenaire de s'investir totalement et de donner le meilleur d'eux même pour l'autre. 

Le contrat établit surtout les interdits. Pour le reste...

Ceci est votre manière de voir le contrat.