Merci de vos appréciations 😌
Tant mieux que votre recherche ne soit pas très carrée. C'est à mon avis la cause de l'échec perpétuel des soumis dont je parlais. A vouloir trouver la domina qui colle parfaitement et qui va satisfaire le fantasme très élaboré qui les obsède, ils n'intéresseront personne et continueront de penser qu'elle n'existe pas. Et ils ont raison, elle n'existe pas.
Je suis même persuadé qu'un prétendant à la soumission (homme parce que la loi du marché fait que... et que les soumises ont plus de latitude) devrait se débarrasser de ses fétiches pour ne garder que l'envie de trouver la femme qui lui imposera les siens, mais c'est un avis personnel.
De toutes façons, il y a l'altérité dans toute relation. Je ne vivrais pas la même chose avec quelqu'un d'autre, et si je me retrouvais séparé de ma compagne, chercher à reproduire ce que j'ai vécu serait un échec.
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Je ne suis pas sûr d'avoir cerné toutes le composantes de votre recherche, je n'ai certainement décelé que ce qui me parle. Je peux juste vous rassurer, une domina ou plutôt une relation où la femme domine son partenaire, le fait souffrir, le tourmente par plaisir (et éventuellement par amour) sans notion de règles et de punitions, de décorum ou d'adaptation à des fantasmes d'hommes soumis, ça existe.
Est-ce que c'est courant, je ne sais pas, mais l'imagerie de la domination féminine me semble vraiment trop cliché et artificielle, calquée sur des fantasmes masculins, pour que je puisse imaginer qu'elle représente la réalité.
Je n'ai pas rencontré ma compagne sur un site bdsm et nous nous sommes connus vanille, mais je suis persuadé que votre approche et votre présentation sont plus susceptibles d'attirer positivement l'attention d'une femme que les candidatures de super carpettes, de quadrupèdes offrant leur rondelle ou d'experts du copier coller ayant bien appris leurs leçons.
Ne changez rien, je suis très optimiste sur la réussite de votre quête 😌
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Ça ne m'est jamais arrivé de sortir du plan, mais parfois j'ai eu du mal ou ne suis pas arrivé à y entrer.
Quand j'ai eu du mal à y entrer, c'est généralement parce que des jeux d'impact m'ont été imposés à froid, avec une progression ne me permettant pas cette entrée. Soit c'est volontaire, soit dû à une excitation excessive 😌 de ma compagne. Dans les 2 cas je sais qu'elle se rend compte du décalage (15 ans ça aide pour la confiance), alors j'essaie d'encaisser en attendant qu'elle passe à une autre pratique. Je me concentre sur son plaisir, sur ces innombrables moments où il a été partagé, sur le plaisir que je prends habituellement à la satisfaire, et je me projette sur l'après parce que je sais que je ressentirai une satisfaction supplémentaire à l'avoir satisfaite dans la difficulté et qu'elle aura pris un plaisir supérieur à me voir lutter pour ça.
Voilà les quelques constructions mentales que j'utilise pour passer le cap, rien de fou, désolé pas de recette miracle 😉
Parfois, rarement, ça ne marche pas. C'est toujours dû à mon état du moment et je sais d'avance que quoi qu'elle fasse je ne rentrerai pas. J'utilise quand même les mêmes projections mentales, j'encaisse ce que je peux pour son plaisir et j'ai la satisfaction de voir qu'elle le prend, même s'il est diminué par le fait qu'elle sent que je ne suis pas dedans et qu'elle écourte les hostilités.
Je n'ai pas de solution pour ces moments. Il n'y a que la confiance et la connexion qui font que ce soit un moment satisfaisant pour les 2. Si elle s'arrêtait et se frustrait pour me soulager, j'en ressentirai un sentiment d'échec, et elle aussi certainement. Communiquer à chaud, comme ça a été évoqué, provoquerait chez nous la même amertume.
Ça demande, de sa part, une grande confiance en elle et en nous, pour prendre plaisir malgré mon inconfort et être consciente que je me satisfais de ce plaisir. Ça ne s'est fait qu'avec le temps.
C'est très personnel toutes ces constructions mentales et ces dynamiques partagées. Je ne suis pas sûr que vous puissiez en retirer quelque chose mais bon voilà 😌
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ange de Vesper a répondu à sa propre discussion "Place du désir et du plaisir sexuels du ou de la soum".
@Silla "en jouer et m'énerver un peu". Est-ce que la frustration fait partie des pratiques dans le rapport dom-soumise aussi ? Et le "edging" le fait de maintenir au bord de l'orgasme pour altérer une résistance disons éclairée ? 🙄
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Place du désir et du plaisir sexuels du ou de la soum
Il y a fort longtemps, quand les forums ne montraient pas beaucoup d'images, le sexe ne faisait pas partie du bdsm (dans les discours), le bdsm était au-dessus de ça. Quand il y a eu des images, on a quand même vu beaucoup de cul et comme dirait l'autre (Lacan je crois) "quand ça bande et ça mouille, c'est du sexe".
Il y a aussi l'imagerie gynarchique avec une domina intouchable et un soumis chaste.
Chez nous, son désir sexuel entraîne son désir de domination, grandit avec sa domination et les hostilités cessent après son plaisir sexuel, le lien est direct.
Mon propre désir sexuel est recherché, entretenu, nié, frustré ou cassé, c'est un outil de sa domination. Je peux être éprouvé physiquement ou psychologiquement avant la montée du désir ou après orgasme pour me compliquer la vie, ou au contraire être maintenu au climax du désir pour rendre plus du tout éclairée ma reddition.
Mon plaisir est donc lui aussi un outil, nié, ruiné, donné en situation difficile ou donné pour poursuivre à me tourmenter sans le support du désir.
Une palette assez diabolique de contrôle du désir et du plaisir sexuels pour compliquer, éprouver, manipuler mon plaisir de soumission ou m'emmener à accepter plus encore.
Et chez vous, quelle place ont le désir et le plaisir sexuels du ou de la soum ?
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Il y a 15 ans je plongeais dans le bdsm. J'avais bien une vague fantasmagorie sur une femme fatale qui me subjuguerait et me mènerait par le bout du... nez... mais rien de précis et surtout rien en rapport avec l'imagerie bdsm très fétichiste et ses pratiques de psychopathes.
Voilà mon état d'esprit antérieur et le trouble qui m'a envahi quand nous sommes tombés dedans par hasard lors d'un jeu de domination sexuelle assez innocent. Je n'avais, et je n'ai aucun fétiche, et découvrait avec étonnement que je prenais plaisir à satisfaire les demandes de ma compagne, à subir pour son plaisir et par son désir, des pratiques que je n'aimais pas ou considérais comme ridicules, humiliantes, dégradantes, inacceptables.
La progression incontrôlable et l'imagination de ma compagne m'ont entraîné dans une irrésistible spirale de ravissement béat. Je n'ai pas eu le temps de fantasmer quoi que ce soit, je subissais avec ivresse.
Ce n'est qu'à froid, en dehors de ces moments hors du temps, que les questions me submergeaient. Alors je suis allé me renseigner sur les réseaux pour comprendre pourquoi, comment, vers où, qui suis-je, dans quelle étagère tout ça, tout ça. Ma compagne ne se posait pas ces questions existentielles, j'ai donc fait ce voyage virtuel seul. J'échangeais avec elle sur mes découvertes mais ça ne l'a pas incité à me suivre. Il faut dire que ces découvertes étaient plutôt navrantes. J'ai découvert un milieu apparemment sclérosé, rempli des codes, de dogmes, de clichés et de gardiens autoproclamés du dogme, des cases, des vrais dominants sachants et où les soumis se devaient de ne pas émettre, depuis leur position inférieure, un avis différent de ces maîtres à penser (c'est ton message Lady H, qui m'a fait repenser à tout ça ;-)).
Qu'est ce que j'ai pu me prendre la tête avec ces pseudo-autorités qui réclamaient mon allégeance et ma subordination de par leur statut autoproclamé, je ne vous refais pas tout le film. J'ai testé les bdsmeurs invisibles, où j'ai échappé au bannissement grâce à une modératrice qui aimait bien ce que j'écrivais mais me recadrait quand même parce que "on ne peut pas leur parler comme ça, il y a des règles". J'ai été 2 fois banni du chateau des dames (Kali avait exigé mon retour). Puis le caravanserail jusqu'à son extinction, un bref passage sur entrelacs où un administrateur a vite pris le melon, éradiqué quelques co-fondateurs (encore Kali) et instauré une hierarchie de pensée (je n'ai pas eu le temps de voir comment ça a évolué), Fetlife mais je ne comprends par comment interagir, et bdsm.fr.
J'ai été indigné par tellement de discours dogmatiques, hautains, clichés de tant de chevaliers blancs oubliant de déposer leur cape avant d'échanger et tentant d'imposer leurs fantasmes comme norme. Cet entre-soi sclérosé a été jusqu'à me faire me demander si je ne m'égarais pas dans ce que je vivais.
Et j'ai rencontré Alienor - quelle révélation, mais oui c'est ça qui se passe dans ma tête, enfin, les mots que je cherche dans ses écrits, mon mentor ;), tu m'as éclairé, rassuré, réconcilié avec ma propre pensée, je ne loupe jamais le moindre de tes écrits - Mmekalipyge - oh putain quel délire extatique, quelle cinglée, j'adore - Edoné et Thutale - juste Whaouhh - Hydreane et Softail - Vous étiez beaux, vous l'êtes toujours ;-), quelle belle rencontre - Vlan, Hearbeat, Analogique (pas sûr de l'orthographe), Elle.a, Miel, Lupa, Ambre... Je ne vais pas tout détailler, mais toutes ces personnes, à différents moments, m'ont apporté quelque chose, leurs mots, leur écoute, leur ressenti. J'espère que la réciproque a parfois existé.
C'était cool, prenant, un peu trop peut-être, en tout cas ça m'a fait avancer et je pense pouvoir parler d'amitié virtuelle. Je me souviens de ces échanges sur le forum où on pouvait se passer de répondre à un commentaire parce qu'un autre l'avait déjà fait avec les bons mots.
En 2015, beaucoup s'étaient éloignés ou se faisaient discrets, lassés ou agacés. J'ai disparu également, ayant l'impression de salir ce que je vivais en argumentant et contre argumentant sans cesse sur les commentaires de mes propres témoignages.
Je suis revenu, invisible, juste pour lire les écrits de ces illustres anciens combattants ;-), ça me manquait. J'ai participé un peu, parfois.
Très recemment une évolution dans ma relation m'a donné envie de debriefer à nouveau. Bon il manque quelque chose, il manque cet enthousiasme collectif. Il n'y a plus d'impérieux combats à mener, ça a pas mal évolué, on lit encore pas mal de poncifs et et conneries mais c'est plus équilibré.
Voilà, tout ça, et Lady H, m'ont fait repenser à ce film et j'ai un regret. Je n'ai jamais rencontré irl aucune de ces personnes, j'en avais envie, je l'avais même promis à certaines et je m'en excuse, mais je n'ai jamais fait la démarche. D'abord je suis vraiment nullissime pour entretenir un lien, et parce que je vivais en solo ce social virtuel et en duo ma relation. Je n'ai pas réussi à faire la jonction, peur que ce soit incongru, je ne sais pas, enfin je le regrette.
En tout cas, pour ceux qui sont encore discrètement ici, merci de m'avoir lu jusqu'au bout :p, et si vous avez des nouvelles des "disparus", je suis preneur. N'hésitez pas à leur transmettre cette bouteille à la mer si vous en avez l'occasion :-)
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Pétard ça va pas mal anciens con battants, oui oui en 2 mots ^^ Mais quelle replongée dans une époque bénie. Révolue pour moi ou presque. La lassitude, les déceptions, la vie, le boulot, ont décidé pour moi de l'essentiel, car comme tu le soulignes bien ce monde était passablement chronophage. Mais sans regret tellement il m' apporté, ouvert les yeux parfois, permis aussi de magnifiques rencontres, assurément les plus intenses de mon existence. IRL comme virtuelles. Je reviens parfois pour le plaisir de voir sur le murgé quelques culs souvent bien fatigués de soumis en gros plan, imaginant sans doute que cela intéresse quelqu'un d'autre qu'eux, de Maîtres sagement invisibles mais exhibant fièrement leur soumise, de petites annonces suppliantes autant que pleines d'espoir de nouveaux arrivants, de dominants la vingtaine mais plein d'expérience et de savoir faire. A ma grande déception mais sans doute parce que je ne cherche pas peu de grands sachants tenants héréditaires autant que légitimes du "c'était mieux avant", avant la plèbe bien entendu. Ca fait du bien de te recroiser l'ami 

Oh mais quel joli message 😘
Tu es un homme rare, le seul homme rangé dans la catégorie "soumis", avec qui je partage une construction mentale identique 😘.
Le temps passe... On disparaît parfois pendant de longues années, le temps de digérer....on revient, parce qu'on a encore des choses à vivre après tout. Ça s'appelle la condition humaine je crois 😉 ! mais il n'est jamais trop tard pour se voir en réel : mon profil me localise 😎.
😉 je savais déjà où tu étais, tout près 😊 et tu as raison, la promesse n'est pas prescrite 😉
Et voilà que softail me pique mon mot ..
Ho pétard , rire , quel malin celui la .
Tu parles d’un temps ou l’on riait beaucoup au delà du BDSM ange de Vesper , où nous partions dans des grands délire c’était si bon , ces posts si sérieux qui partaient dans tous les sens .
J’en garde un excellent souvenir
J’ai des amitiés virtuelles qui sont aussi importantes pour moi , évidemment je regrette ceux ou celles que je n’ai pas pu rencontrer en IRL , mais l’amitié est la ..
merci pour ce beau post son ange 


ange de Vesper a répondu à la discussion "Domina débutante en recherche de conseil pour du 24/7" de DameFemesis.
@Neilerio si c'est à moi que s'adresse ta question, pour ce que je viens d'expliquer et que nous avons tenté d'expérimenter, parce que le protocole et les rituels contraignent la dom, alors que notre relation fonctionne sur son arbitraire.
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Non, on n'est pas du tout dans "l'éducatif" avec règles et punitions. Ma compagne dom est une sadique, elle ne me frappe que par plaisir 😊 sans aucune règle 😰
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desireuse d'une belle rencontre sensuelle et conviviale dans une atmosphère de luxure et de plaisirs partagés avec des personnes ayant le même état d'esprit joueur .:.
ange de Vesper a répondu à la discussion "Domina débutante en recherche de conseil pour du 24/7" de DameFemesis.
En lisant "je veux être digne de sa soumission" je me suis dit que j'allais témoigner sur le pourquoi 24/7 et non le comment 24/7. Ensuite j'ai lu les commentaires et tout à été dit sur le caractère pesant du 24/7, alors je vais faire court.
Quand on est chaud ou en "séance" on a effectivement envie que ça ne s'arrête jamais et on peut avoir envie de fixer des rituels quotidiens qui prolongent le truc. Pour le soumis, à priori pas de problème, il se soumet malgré la contrainte et comme il prend plaisir à se soumettre, tout baigne. Pour le dom, ça oblige à se soumettre à ce rituel même s'il n'en a pas envie à ce moment là. Un dom qui se soumet à la contrainte n'est pas équipé pour y prendre du plaisir 😊
Pire, un soumis appliquant un rituel, peut être humiliant ou difficile, se rendant compte que son action tombe mal ou contrarie ou laissé froid le dom qui en est à l'origine sera sûrement déçu, vexé, pour moi même trahi et ridicule. Là vous pourriez paraître "pas à la hauteur".
C'est en tout cas ce que je redoute dans ma relation et dans le doute je suis dispo 24/7 au moindre signal et pas soumis 24/7. Ça me permet de me sentir soumis 24/7 si je le ressens comme cela et de ne pas l'imposer à ma compagne et dom (c'est la dom qui impose, elle ne se soumet pas).
Raté pour le court
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Femme curieuse et docile cherche son mentor.
équilibrée, douce et obéissante je souhaite un homme de mon âge, disponible , libre, pour envisager une relation pérenne .:.
Je ne suis pas dom, je suis soumis et nous n'avons pas ce rapport régle-punition, donc mon avis vaut ce qu'il vaut. Mais à partir du moment où vous vous posez la question du bien fondé d'une demande, où ça ne vous paraît pas évident de respecter ses demandes, c'est qu'elle a échoué, qu'elle ne vous domine pas. Elle s'y est mal prise, vos ressorts sont incompatibles, vous n'avez pas les mêmes délires, peu importe, il y a un problème.
Je passe sur le caractère particulier de ses demandes, chacun son truc.
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Capricieuse, sévère mais bienveillante dans le but de construire une relation faite de complicité et d'exigences, où tu te sentiras en sécurité pour t'abandonner .:.
Je l'ai déjà expliqué mais mon point de vue est différent, mon point de vue dans ma situation, ma relation. Nous avons une relation de couple alors le respect, la bienveillance sont intégrés, digérés dans notre relation amoureuse (attention gros mot). La confiance n'est donc pas une question chez moi.
Par contre la domination ne va pas de soi, donc ma propre question serait plutôt : Avec une négociation en amont, comment une relation de domination peut elle se créer ? Autrement dit, sans son arbitraire elle ne me domine pas.
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Voilà un bottage en touche plus élégant 😌
Certes on ne se base que sur les écrits tronqués ou romancés d'intervenants inconnus, mais on est sur un forum, ça ne peut pas être objectif. Et il n'est pas question de juger les personnes mais de confronter des visions, fantasmées, déformées, sincères ou non, à la notre, elle même plus ou moins objective.
Ici il est question du positionnement par rapport au consentement, éclairé ou non, à sa recherche et son respect ou non, à ce que peut impliquer son dépassement positivement ou négativement.
Juste des points de vue fonction de son ressenti et de son expérience
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@Le Sombre
Vous avez pris la seule définition qui permettait de botter en touche et je suis persuadé que vous aviez compris qu'il s'agissait plutôt du personnage malfaisant dénué d'empathie et de bienveillance (puisque c'est le sujet).
Vous avez droit à un 2ème essai si ça vous dit 😌
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@Neilerio
On est d'accord sur le fait que le consentement n'est pas une garantie même s'il est dit éclairé.
Et il est évident qu'on peut tester et même s'entraîner à supporter une épreuve avec un ressort physique. Je suis plus réservé sur la confrontation à une epreuve au ressort psychologique.
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@Lady Hydre
Forcément les cases c'est pas ton truc, je ne vois pas bien dans laquelle te ranger 😉. Encore que... tu es sûre que tu n'étais pas un peu brat à l'époque ? 🤔 Faudrait que je demande à quelqu'un que je connais 😌.
Depuis les vrais dominants dont tu parles, il y a eu la fronde contre les GMDLMQT (si tu ne te rappelles pas ce que ça signifie il faudra demander à la personne sus-évoquée 😉)
Ravi de t'avoir fait retrouver le chemin du forum 😌
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En fait, la question posée était purement rhétorique et inappropriée, je sais justement qu'elle n'est pas perverse et que si je lui exprimais mes désirs et mes limites à priori, elle en tiendrait compte et orienterait ses demandes. Les questions sous jacentes seraient plutôt, est-ce que demander et respecter le consensus ne bride pas la domination, ou ne pas demander ou respecter une limite, est-ce éthique ou pervers ?
Je me pose également la question concernant le consensus comme garantie. Si je consentais à priori à une situation ou une pratique envisagée, est-ce ça garantit que je vais la supporter physiquement ou psychologiquement ? Bien sûr que non. Est-ce que ça va me mettre la pression, j'ai dit oui, je dois assumer. Est-ce que ça va permettre au dom d'être moins vigilant parce que je suis d'accord ? Ça ne change pas grand chose à mon avis, cet accord préalable, sur le vécu et la sécurité en situation.
Et pour ma part, et uniquement pour ma part, je ne me sentirais plus dominé donc je ne serais plus dominé et je serais passé à côté d'émotions compliquées mais intenses
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Bon alors tu m'expliques que je me mens à moi-même ou aux autres (feindre et story-telling) et que je suis egocentré (réfléchir en dehors de sa relation), en gros un petit branleur et un fantasmeur. J'en conclus que tu n'es pas d'accord avec moi.
Le premier intervenant donne sa vision du bdsm, ça ne me parle pas (esclave soumise, avant après) donc je n'ai pas grand chose à répondre mais c'est un témoignage, il parle de ce qu'il vit. Ça évite de faire des théories sur comment ce devrait être chez les autres.
Je fais de même, je parle de comment je ressens la domination, je n'explique pas aux autres comment ils doivent vivre leurs relations. Pour remettre le contexte, ce post part d'une polémique sur le murgé sur le dépassement d'une limite verbalisée.
Sur le consentement et les limites, je ne les exprime pas et elle ne me l'a jamais demandé. Elle explore ses désirs et uniquement les siens, parfois en les verbalisant avant sans me demander ce que j'en pense, parfois en m'y soumettant directement alors que je peux ne jamais les avoir envisagés.
Il n'y a pas de story-telling ou de simulation là dedans. Je ne peux pas verbaliser une limite dure ou pas sur quelque chose que je n'imagine pas et il n'est pas question que je cadre ses désirs avec les miens ou avec mes limites, d'ailleurs je le répète elle ne me le demande pas.
Est-ce que je suis "illimité", bien sûr que non. On va éviter le couplet sur "et si elle te coupe les couilles". Mais est-ce que j'accepterais tout ce qu'elle prévoit si on en discutait à froid avant ? Non
Pour faire du story-telling cette fois, je dirais que quand je me retrouve sous emprise (c'est le mot, dans cet état de confusion, edging, transe, subspace diront certains) le consentement implicite n'est plus vraiment éclairé et je ressens plutôt cela comme une reddition.
Et si elle n'obtient pas ma reddition, c'est que ce n'était pas le jour ou qu'elle s'y est mal prise ou que ça ne passera jamais. Ça n'est pas encore arrivé mais elle ne m'a pas encore coupé les couilles 😊
Donc tu dis que les non-dits limitent une exploration franche, et moi je pense qu'ils lui permettent une exploration libre de ses désirs.
Par contre je suis d'accord avec toi sur le chapitre sur le libertinage, même si je n'ai jamais été libertin avant que ça me soit imposé.
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CNC versus éthique
Dans un post du murgé décrivant une relation dite CNC, j'ai lu dans des commentaires polémiques, le rappel du consentement, de la bienveillance, du respect en étendards éthiques et le safeword et la communication comme remparts aux dérives.
Je ne vois pas comment on peut lâcher prise, et le pouvoir, être sous emprise (parce que sinon je ne vois pas bien à quoi on joue, ou plutôt je verrais bien qu'on joue) en réclamant le respect, la bienveillance et le consentement. Ces 3 composantes doivent être suffisamment digérées, intégrées, assimilées en amont, au niveau de la relation humaine, pour être oubliées au moment de l'expression de sa domination.
Je ne veux pas de sa bienveillance, je ne veux pas qu'elle me respecte et respecte mes limites, je veux son arbitraire et son emprise. Chez nous, pas de limite verbalisée, pas de safeword, pas de scenario à approuver sinon... bah on joue et je ne suis pas dominé. Pourquoi je me soumettrais si elle ne me domine pas ?
Elle ne sait qu'elle a franchi une limite dure qu'après coup, parce qu'à ce moment là, je l'informe, je communique.
Et si elle se plante, si elle dépasse mes capacités, ma résilience, je sors de son emprise. Et comme nous avons une relation humaine en amont de son expression bdsm, où règne la bienveillance, le respect et le consentement, elle s'en rend compte et en tient compte.
C'est la façon dont nous ressentons la domination, son arbitraire qui s'impose. Et puisqu'il faut des cases, je pense qu'on est dans le CNC.
Suis-je vraiment une victime d'une perverse parce que tout se passe au delà de mon choix ?
Edit : En fait, la question posée était purement rhétorique et inappropriée, je sais justement qu'elle n'est pas perverse et que si je lui exprimais mes désirs et mes limites à priori, elle en tiendrait compte et orienterait ses demandes.
Les questions sous jacentes seraient plutôt, est-ce que demander et respecter le consensus ne bride pas la domination, ou ne pas demander ou respecter une limite, est-ce éthique ou pervers ?
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Merci LAQUEEN d'être membre bienfaiteur de la communauté BDSM.FR et de participer à l'élaboration et l'organisation de la vidéothèque gratuite.
Vue de l'autre côté du miroir du debrief https://www.bdsm.fr/blog/11273/Debrief-d'un-soumis-un-peu-trop-c%C3%A9r%C3%A9bral/
Minus
avec
ange de Vesper et
2 autres
Alors voilà... c'est parti pour de nouvelles aventures, le contact est plutôt prometteur, il nous ressemblent bien a priori.
Ils ne le savent pas mais ils sont notre dernière tentative de Ds communautaire. Nous sommes libertins depuis quelques années, si les rencontres vanille se sont dans leur grande majorité bien, voir très bien passées, il en a été bien autrement de nos tentatives de rapprochement d'un autre couple domina/soumis.
Fatigué des dominatrices qui font la gueule, celles qui n'ont pas envie d'être là, celles qui assument mal les fantasmes fous de leurs petits pervers de compagnons. Nous on cherche la sœur de Miss F, son pendant, celle qui prend un véritable plaisir sadique à être une reine d'un bal noir, une kiffeuse, une putain de jouisseuse !!
Miss F frappe à la porte, rhoo... ils sont mignons tous les deux. C'est fluide, ça passe crème, un chouia nerveux les tourtereaux, normal. Ça traîne un peu, Ange s'impatiente, il a envie, la partie commence.
Cinq minutes passent, Vesper est un peu stressée il me semble, difficile de juger le cul en l'air à m'occuper des pieds de ma Miss, elle les observe, "regarde comme ils sont beaux" me souffle t'elle. Vesper change de visage, l'excitation monte, son plaisir non dissimulé est communicatif, la voilà notre reine du bal. Ca s'emballe, se mélange, moi je suis parti, cerveau en off, emporté dans mon monde, elles sont merveilleuses.
Ange prend cher, il subit silencieux, Vesper le travaille au gode ceinture depuis un moment, je me glisse entre ses jambes et promène ma langue sur ses pauvres couilles prises dans l'étau de sa cage, Miss est derrière Vesper et s'amuse avec son clitoris, un petit moment d'éternité, j'aimerais sortir de mon corps pour nous regarder. Vesper me fait l'honneur de son cul, je le pénètre avec joie de ma langue, elle me fesse à mains nues, j'ai peur qu'elle se fasse mal, mais putain moi j'ai envie qu'elle me fasse mal. Le dégoût d'ange est palpable quand il a été contraint de s'occuper de mes couilles, je ne le vois pas, Miss est assise sur mon visage, autrement j'aurais pris plaisir à le voir s'exécuter, une prochaine fois j'espère...
Les dames finissent par jouir, bruyamment sans fard, sans retenue, quel plaisir pour le soumis que je suis de voir l'explosion de jouissance sur le visage de ma domina, je reste sur la béquille comme souvent, peu m'importe, j'ai déjà beaucoup pris mon plaisir ce soir.
Nous rentrons sur un petit nuage, en pensant déjà à les revoir.
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