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ange de Vesper

homme soumis. Vit à Lorraine, France. 57 ans. a une relation BDSM avec .
Extrait de son book
ange de Vesper
Le problème du bdsm c'est qu'il veut à tout prix se démarquer du vulgaire vanille. Alors on emploie des mots différents, détournant leur sens premier, juste pour que ça paraisse plus profond, genre lien et emprise au lieu de relation et amour (désolé pour le gros mot). Ou on utilise des mots en occultant carrément leur définition donc leur sens et on se retrouve avec des esclaves consensuels, des sadiques bienveillants et tout un tas de soumis qui ne se soumettent qu'à leurs propres désirs. J'en suis arrivé à emprunter le terme dominé au lieu de soumis, dominé par quelqu'un (qui m'impose, m'imprègne de ses désirs) et non soumis à des pratiques issues de mes désirs. On parle étonnamment presque exclusivement de ds alors que beaucoup de pratiquants et la plupart des prétendants sont dans le sm, essayant d'assouvir leurs propres désirs, masochisme physique ou cérébral. Un fantasme ou un désir dit d'humiliation, c'est du masochisme cérébral. Évidemment, même quand on cherche à retrouver le sens premier, les cases sont quand même inadaptées (et c'est tant mieux). Le dominant (souvent soumis aux désirs de sa soumise) avec des pulsions sadiques (donc perverses, cruelles et dénuées d'empathie) bienveillant, qui cherche à élever sa soumise en la mettant plus bas que terre, ou l'humiliation par définition non désirée mais dont la transcendance, la reddition, plonge dans un trouble orgasmique et crée une dépendance (emprise, appartenance, soumission 😉) irrésistible. C'est beaucoup plus facile avec tout ce qui est physique, avec les endorphines ça passe crème 😬
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ange de Vesper
Pour ma part, dans notre relation donc, le concept d'humiliation est un outil de sa domination. C'est mon acceptation de ces actes dits humiliants qui importe, pas les actes en eux-mêmes. Autrement dit je ne ressens pas d'humiliation dans des actes que je reconnais comme humiliants, parce que je le fais ou le subis pour elle, pour son plaisir, parce que c'est son désir. C'est ma reddition qui marque sa domination, ce consentement gagné, arraché parfois, cette lutte intérieure entre mes résistances, ma honte, et son plaisir qui l'emporte. C'est toujours ce fameux consentement qui pose problème dans les discussions sur la domination. Je consens à la douleur, à l'humiliation, je ne suis ni masochiste, ni fétichiste de la dégradation. Pourtant nous utilisons le même mot de consentement et nous pratiquons les mêmes actes. Pour ce qui est de l'humiliation, le terme est régulièrement employé par des prétendants soumis désirant être "forcés" à des actes qu'ils définissent comme humiliants. Exemple, se faire pisser dessus, être forcé à sucer un mec, se faire sodomiser. Il n'y a pourtant rien d'humiliant dans l'uro si on est urophile, sucer un mec si on est bi et, pour ce qui est de se faire enculer, pas même besoin d'être soumis. Tous ces fétiches et même le fétiche de dégradation se cachent derrière une demande d'humiliation qui n'est peut-être qu'un moyen d'éviter d'assumer ce fétichisme. Bref, si on désire être forcé, on n'est pas forcé, si on désire être humilié, il n'y a pas de lutte pour le consentement donc pas d'humiliation. (Tout comme si on désire être soumis, on n'est pas dominé... mais c'est un autre débat 🙄)
ange de Vesper
a répondu à la discussion "Sodomie du soumis" de Switcher.
C'est purement du fantasme de prétendant soumis imaginant le pourquoi et le comment d'une espérée fixation d'une domina sur l'éducation de son fondement. Ça va quand même jusqu'à expliquer que dans la relation gynarchique, la réorientation du plaisir se fait exclusivement vers le plaisir de la femme... donc on encule l'homme au gode ceinture... Fascinant.
ange de Vesper
Moi je ne différencie pas le vanille du bdsm parce que l'un et l'autre ne sont que la façon de vivre l'intimité au sein d'une relation qui est au-dessus. Alors la possessivité et l'exclusivité peuvent être les mêmes dans les 2 situations. Dans une relation de couple, la possessivité est souvent de mise et réciproque, on veut être la seule personne qui compte pour la personne qui compte. Mais si on arrive à cloisonner, à différencier les 2, l'exclusivité peut plus facilement être transgressée. Faire entrer un tiers dans un scénario ne le fait pas forcément rentrer dans le couple. On n'est plus au niveau de la relation elle même mais de l'expression de son intimité (bdsm ou vanille). La notion de domination peut certainement faciliter l'acceptation pour le coup.
ange de Vesper
Et bien moi, je le trouve au contraire très à propos ce titre. Généralement quand on parcourt des échanges "forced bi" on ne trouve que des prétendants soumis qui cherchent une domina pour satisfaire leur fantasme d'être forcé à un échange bi. Quelles sont les parts respectives d'envie de soumission et de désir bi, qui est soumis au fantasme de l'autre, où est la soumission dans la réalisation de son propre fantasme, le fantasme d'être forcé permet il juste d'assumer le désir bi ? Ce jeu de rôles à l'initiative du "soumis" brouille quand même les pistes de ce qui se joue réellement dans les rapports de domination. Donc "forcé" dans le cadre de la domination, ça me parle et je ne comprends pas que cela puisse créer polémique. Tout au plus je pourrais nuancer par un "amené à accepter une situation non désirée", mais "forcé" ça traduit bien le fait que, quand on est dominé, c'est un peu au-delà du choix. Ça me parle parce que, dans ma relation, je ne ressens cette domination que si ce n'est pas mon choix, voire si c'est compliqué pour moi. Et ça me parle parce que ma compagne a ce désir de me forcer à cet acte inacceptable pour moi, ce qui n'a de sens que parce que je ne le désire pas et que je suis hétéro. Son plaisir est de me faire plier, son challenge de m'amener à céder. Bien sûr ce n'est pas si simple et le fait qu'elle m'ait exprimé son désir me fait me projeter, redouter, puis m'obsède tout en me révulsant et je finis par intégrer son désir, le craindre et désirer qu'elle me l'impose alors que je ne désire pas l'acte. Je dirais que cette lutte qu'elle instille dans mon esprit, cette résistance qu'elle balaie, cette acceptation que son emprise m'arrache pour finir par ma reddition et cette sensation d'évidence, c'est ça, sa domination, plus que les actes en eux-mêmes. Donc "forcé" c'est bien :) Édit : je me suis permis de mettre un lien vers cette discussion dans un groupe de domination féminine https://www.bdsm.fr/groups/870/wall/comment-id_36440/
ange de Vesper
a mis a jour son propre profil.
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ange de Vesper
Le consentement, les limites, le contrat, le safe word, le protocole sont des règles du jeu, un jeu de rôles. Le masochiste endosse le rôle du soumis pour assouvir son besoin, le fétichiste aussi, pour se faire "imposer" ce qu'il a envie de faire lui, le masochiste cérébral se transforme en super soumis en recherche d'une dégradation qui le transporte. Il n'y a pas de soumission là dedans mais un désir personnel qui est recherché, demandé, mais ni subi, ni imposé. Il n'y a aucun problème à cela, ces rôles apportent l'épanouissement recherché. Si on est dominé ou si on domine, les choses échappent à ces règles, c'est un peu au-delà du choix. Le consentement est partout et nulle part, il est intégré, digéré, imposé plus par soi-même que par l'autre. Mais il est omniprésent, celui qui domine se doit de le provoquer. S'il n'est pas en mesure d'obtenir l'acceptation du dominé, il perd sa confiance, son emprise et sa capacité à dominer l'autre, à l'emmener dans ses propres désirs. Le soumis n'accepte pas tout et n'importe quoi, il accepte tout ce que l'autre est capable de lui imposer. Et le respect n'a rien à voir là dedans^^
ange de Vesper
Donner son accord à chaque pratique, faire une liste des pratiques dont on a envie et exclure les autres... où est la soumission quand on ne fait que ce qu'on a envie? Et où est la domination dans la réalisation d'une liste de désir d'un "soumis"? Je retourne à la question de départ, être dominé c'est réaliser, subir, se soumettre aux désirs de l'autre, pas aux siens.
ange de Vesper
Beaucoup plus simple et même pas mal (à la tête) @Oneiros, Sa domination ne peut souffrir d'aucun doute quand elle est ressentie par nous deux lors d'un échange où rien ne la laisse supposer de l'extérieur (sauf le regard). Exemple, à mon initiative, je pénètre, au-dessus, sans rien d'autre (un pathétique missionnaire quoi!). A l'inverse, attaché sur une croix, la queue en cage, elle en latex, le fouet à la main, le gode en ceinture.... je suis dominé ou en train d'objectiver un ou plusieurs fétiches, de l'objectiver elle... doute raisonnable.
ange de Vesper
Juste en passant également @softail , si tu n'es jamais d'accord avec moi, pense à te remettre en question, tu as tort 😂
ange de Vesper
Une réflexion en passant, et si le vanille était le degré ultime de la ds, quand celle-ci n'a plus besoin d'aucun artifice, titre, décorum, protocole, rituel, acte "classifié" bdsm pour s'exprimer...
ange de Vesper
Vous vous rendrez vite compte que lors des échanges sur le bdsm, vous discutez assez fréquemment avec des personnages et non des personnes. Vous aurez en face de vous des soumis et non des personnes dominées par..., des maîtres et non des personnes qui dominent. Les personnes sont dans des relations "tout court" où elles partagent leurs penchants. Les personnages cherchent, et trouvent parfois, des relations bdsm qui collent à leur fantasme. Alors quand un personnage discute avec vous, il vous intègre à son fantasme, vous rentrez dans son univers ou vous n'êtes pas bdsm. Pour en revenir à votre questionnement, si vous avez une relation "entre personnes" où la domination s'exprime intimement, la frontière entre vanille et ds est fluide, voire inexistante. Entre une pratique sexuelle ou kinky et la domination, il n'y a que l'intention et le ressenti qui changent. Il vous domine, vous vous sentez dominée, ou pas. De l'extérieur, ce ne sont que des pratiques. Personne, et encore moins un personnage coincé dans son propre fantasme, ne peut apprécier et juger de ce qui se joue entre vous.
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