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ange de Vesper

homme soumis. 58 ans. ange de Vesper est en couple.
Extrait de son book
ange de Vesper
Je suis d'accord. Pour recentrer le débat à partir du fait divers précédent, une humiliation verbale publique a évidemment un impact bien plus important qu'en privé, je parle en vanille. Et comme nous sommes tous nés vanille, on retrouve la même progression en bdsm. Se vautrer dans une transgression n'a de sens que si l'on est conscient de cette transgression, si on l'a ressent toujours. Pour le public, qui est participant puisqu'il est utilisé pour renforcer l'humiliation, ça n'est pas neutre non plus. On a tous déjà été très mal à l'aise d'être pris à partie par une simple humiliation verbale entre 2 proches. Je pense que même devant un public averti, on ne sait pas ce que ça provoque chez chacun.
ange de Vesper
Ça c'est du masochisme, j'ai bon là ? 😬
ange de Vesper
Quand je disais "on ne comprend rien" je faisais référence au fait que vous disiez qu'on ne comprenait rien, mais finalement je ne comprends effectivement rien à votre raisonnement, au pourquoi du comment de vos développements... 🤔
ange de Vesper
Clouer au pilori Chasse aux sorcières Fascisme et obscurantisme Ça va être compliqué d'aller plus loin, on a atteint le point Godwin. Il vaudrait mieux arrêter, de toutes façons on ne comprend rien.
ange de Vesper
Perso je ne suis ni prude, ni pudibond mais je respecte que les autres le soient. Sur ce, je passe la main, au risque de me répéter.
ange de Vesper
@bisoum soit personne ne vous a compris, soit c'est vous qui ne comprenez pas. La domination, et en l'occurrence l'humiliation, est votre façon de vivre votre intimité, je dirais même votre sexualité puisque c'est ce qui alimente votre désir. Imposer une scène d'humiliation, un élément de votre sexualité aux autres est potentiellement choquant et "trouble les bonnes moeurs" (vos mots). Vous le savez très bien puisque vous dites que rien ne les oblige à vous fréquenter si ça les dérange. Inutile de vous draper de l'étendard de la liberté, de dénoncer la censure et d'invoquer la liberté d'orientation sexuelle pour légitimer votre fantasme personnel d'humiliation publique et l'instrumentalisation de personnes non consentantes. Dans les récits d'humiliation qu'on trouve un peu partout sur les blogs, il y a souvent ces fanstames d'humiliation semi incestueuse avec des "nièces", la mère et la fille, le père, la famille quoi. Ce ne sont que des fantasmes et le narrateur ne doute jamais du désir des autres de l'humilier et de participer. Moi j'en suis moins sûr et si mon désir était de me faire démonter au gode ceinture en public, "de vivre ma relation au grand jour au lieu de faire semblant" (vos mots), j'éviterais peut-être de remplacer au pied levé la dinde sur la table du repas de Noël.
ange de Vesper
@bisoum ça m'a interpellé mais vous faites comme vous le sentez, c'était général comme remarque. Mais puisque vous justifiez, je précise. Je comprends dans votre justification que vous aviez tous les 2 l'envie de vivre l'humiliation en toutes circonstances, pour vivre en société comme vous vivez dans l'intimité. Ça c'est votre envie, votre problème, et vous l'imposez à des gens qui ne vous ont rien demandé. Ça aurait été différent si vous aviez révélé à votre assemblée votre mode de fonctionnement sans leur imposer. Libre à eux alors de décider s'ils veulent participer à votre plaisir dans l'humiliation en y assistant.
ange de Vesper
Ce partage de l'intimité ds devant des gens non avertis qui n'ont rien demandé ni consenti m'interpelle... En vanille ça donnerait quoi ?
ange de Vesper
Les hommes et leur trou du cul, quelle épopée fantastique! Entre les doms qui pensent qu'en le laissant visiter on risquerait de leur subtiliser leur virilité et leur pouvoir de domination (je peux vous éviter une recherche inutile, ils ne sont pas cachés là), et les prétendants (ou prétendus) soumis qui pensent que se déclarer soumis est la condition nécessaire à l'exploration de leur rondelle... Il y a aussi tous ceux (et celles parfois) qui se demandent si ça ne ferait pas un peu gay. Et aussi les faux-culs :) qui ne voient vraiment pas où serait le plaisir dans leur sodomie alors qu'ils n'ont aucun doute sur le fait que les femmes adorent ça. On est tous faits pareil de ce côté là, hommes, femmes, homos et hétéros, doms et soums, même la prostate n'est qu'un petit plus, la paroi vaginale est tout aussi stimulée par cette pratique (voir schéma d'anatomie). La réponse à la question posée ne peut pas être physique, mais bien psy, en rapport avec les idées très normées citées plus haut. Et j'avoue que je trouve ça particulièrement curieux que ce monde revendiquant la transgression n'ait toujours pas dépassé ce tout premier stade de transgression, le stade anal. Même en vanille on joue sans trop de questionnements métaphysiques avec cette pratique. Il n'y a qu'à voir la taille du rayon gode-ceinture dans les sex-shops pour se convaincre que la cible n'est pas uniquement quelques indécentes dominas sodomites ;)
ange de Vesper
Lady Hydre (mes hommages chère amie 😉), je confirme ce que dit Lady Spencer, être soumis est déjà en soi une humiliation, le temps de se défaire de l'image de l'homme qui ne peut qu'être dominant en toutes circonstances. Alors lâcher ne serait ce que dans cette sphère intime est compliqué, donc potentiellement humiliant. Tu ne peux même pas compter sur le monde bdsm pour te libérer parce que dans les discussions tu trouveras toujours des doutes sur le fait que l'homme soumis serait un homo refoulé (ce qui est encore moins glorieux qu'un homo qui n'est déjà pas tout à fait un homme...), ou un questionnement sur la virilité du soumis (une domina de ce site écrivait que pour le sexe elle préférait un vrai homme...). Bref c'est pas gagné et quand tu n'as pas de fantasme de dévirilisation, de féminisation ou autre, tu peux avoir des doutes sur l'image que tu renvoies, d'où un sentiment d'humiliation. Et dans la pratique, le simple fait que tu mettes un homme nu alors que tu resterais habillée, par exemple, enclenche cette vulnérabilité qu'il peut ressentir comme humiliante. Donc tu es humiliante et pis c'est tout 😌
ange de Vesper
@Alicia je ne sais pas s'il y a un malentendu mais je ne m'acharne pas sur quelqu'un, je n'ai fait que réagir (en me contrôlant😌) à des propos qui m'ont interpellé.
ange de Vesper
Ça se tient, c'est beaucoup plus simple de paraître crédible, de faire croire qu'on maîtrise, notamment en matière de sécurité, face à quelqu'un qui n'a pas la capacité d'en douter.
ange de Vesper
Pour moi (nous) le bdsm est notre mode de fonctionnement intime dans notre relation de couple. Dans notre couple (normal 🙄) nous partageons d'autres choses que l'intimité (où elle me domine), tout comme les couples vanilles partagent d'autres choses que le sexe. Je ne pense pas que le fait que je la domine en bras de fer, en macramé ou dans un domaine culturel quelconque, l'inhibe quand il s'agit de piétiner ma dignité 😓 - par exemple, puisque nous sommes sur le sujet de l'humiliation -
ange de Vesper
Utiliser les mots qui nous font vibrer et y mettre ce que l'on veut derrière, dans l'intimité oui, je le fais aussi, emprise, appartenance, reddition... Mais dans une discussion, sur un forum, quand on ne "joue" pas, ce serait quand même plus pratique d'enlever sa panoplie de super bdsmeur pour communiquer normalement. Parce que comme chacun met un sens différent, calqué sur son propre imaginaire, on assiste souvent à des débats stériles sur ce qu'est un vrai dominant, un bon soumis, d'autres s'imaginent plus soumis que les autres et se prennent le chou pour accréditer qui est esclave. Et puis ça pose le problème en question sur ce post, des masochistes cérébraux se définissent comme soumis en étalant la liste des humiliations qu'ils recherchent. Ils n'ont pas coché la bonne case, ne risquent pas de trouver la domina pour les soumettre puisqu'il n'y a rien à soumettre. @MENTAL vient de dire "équilibre délicat qui fait que certain/es cherchent la personne idéale toute leur vie". Quand on cherche au mauvais endroit avec une demande erronée c'est compliqué. Une fois qu'on a trouvé, là on peut remettre les habits de super carpette et jouir de se faire piétiner. Une autre remarque sur le vocabulaire qui se voudrait plus puissant que l'ennuyeux vanille. Je trouve souvent cette coquetterie condescendante, ce n'est pas parce que nous n'avons pas trouvé de profondeur en vanille que les relations vanilles sont moins profondes en soi. Je me demande si cet élitisme des valeurs n'est pas là pour compenser la bassesse objective de nos pratiques 😂
ange de Vesper
Le problème du bdsm c'est qu'il veut à tout prix se démarquer du vulgaire vanille. Alors on emploie des mots différents, détournant leur sens premier, juste pour que ça paraisse plus profond, genre lien et emprise au lieu de relation et amour (désolé pour le gros mot). Ou on utilise des mots en occultant carrément leur définition donc leur sens et on se retrouve avec des esclaves consensuels, des sadiques bienveillants et tout un tas de soumis qui ne se soumettent qu'à leurs propres désirs. J'en suis arrivé à emprunter le terme dominé au lieu de soumis, dominé par quelqu'un (qui m'impose, m'imprègne de ses désirs) et non soumis à des pratiques issues de mes désirs. On parle étonnamment presque exclusivement de ds alors que beaucoup de pratiquants et la plupart des prétendants sont dans le sm, essayant d'assouvir leurs propres désirs, masochisme physique ou cérébral. Un fantasme ou un désir dit d'humiliation, c'est du masochisme cérébral. Évidemment, même quand on cherche à retrouver le sens premier, les cases sont quand même inadaptées (et c'est tant mieux). Le dominant (souvent soumis aux désirs de sa soumise) avec des pulsions sadiques (donc perverses, cruelles et dénuées d'empathie) bienveillant, qui cherche à élever sa soumise en la mettant plus bas que terre, ou l'humiliation par définition non désirée mais dont la transcendance, la reddition, plonge dans un trouble orgasmique et crée une dépendance (emprise, appartenance, soumission 😉) irrésistible. C'est beaucoup plus facile avec tout ce qui est physique, avec les endorphines ça passe crème 😬
ange de Vesper
Pour ma part, dans notre relation donc, le concept d'humiliation est un outil de sa domination. C'est mon acceptation de ces actes dits humiliants qui importe, pas les actes en eux-mêmes. Autrement dit je ne ressens pas d'humiliation dans des actes que je reconnais comme humiliants, parce que je le fais ou le subis pour elle, pour son plaisir, parce que c'est son désir. C'est ma reddition qui marque sa domination, ce consentement gagné, arraché parfois, cette lutte intérieure entre mes résistances, ma honte, et son plaisir qui l'emporte. C'est toujours ce fameux consentement qui pose problème dans les discussions sur la domination. Je consens à la douleur, à l'humiliation, je ne suis ni masochiste, ni fétichiste de la dégradation. Pourtant nous utilisons le même mot de consentement et nous pratiquons les mêmes actes. Pour ce qui est de l'humiliation, le terme est régulièrement employé par des prétendants soumis désirant être "forcés" à des actes qu'ils définissent comme humiliants. Exemple, se faire pisser dessus, être forcé à sucer un mec, se faire sodomiser. Il n'y a pourtant rien d'humiliant dans l'uro si on est urophile, sucer un mec si on est bi et, pour ce qui est de se faire enculer, pas même besoin d'être soumis. Tous ces fétiches et même le fétiche de dégradation se cachent derrière une demande d'humiliation qui n'est peut-être qu'un moyen d'éviter d'assumer ce fétichisme. Bref, si on désire être forcé, on n'est pas forcé, si on désire être humilié, il n'y a pas de lutte pour le consentement donc pas d'humiliation. (Tout comme si on désire être soumis, on n'est pas dominé... mais c'est un autre débat 🙄)
ange de Vesper
a répondu à la discussion "Sodomie du soumis" de Switcher.
C'est purement du fantasme de prétendant soumis imaginant le pourquoi et le comment d'une espérée fixation d'une domina sur l'éducation de son fondement. Ça va quand même jusqu'à expliquer que dans la relation gynarchique, la réorientation du plaisir se fait exclusivement vers le plaisir de la femme... donc on encule l'homme au gode ceinture... Fascinant.
ange de Vesper
Moi je ne différencie pas le vanille du bdsm parce que l'un et l'autre ne sont que la façon de vivre l'intimité au sein d'une relation qui est au-dessus. Alors la possessivité et l'exclusivité peuvent être les mêmes dans les 2 situations. Dans une relation de couple, la possessivité est souvent de mise et réciproque, on veut être la seule personne qui compte pour la personne qui compte. Mais si on arrive à cloisonner, à différencier les 2, l'exclusivité peut plus facilement être transgressée. Faire entrer un tiers dans un scénario ne le fait pas forcément rentrer dans le couple. On n'est plus au niveau de la relation elle même mais de l'expression de son intimité (bdsm ou vanille). La notion de domination peut certainement faciliter l'acceptation pour le coup.
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