La rubrique "Articles" regroupe vos histoires BDSM, vos confessions érotiques, vos partages d'expériences SM. Vos publications sur cette sortie de blog collectif peuvent aborder autant les sujets de la soumission, de la domination, du sado-masochisme, de fétichisme, de manière très générale ou en se contentrant très précisément sur certaines des pratiques quu vous connaissez en tant que dominatrice/dominateur ou soumise/soumis. Partager vos récits BDSM, vécus ou fantames est un moyen de partager vos pratiques et envies et à ce titre peut être un excellent moyen de trouver sur le site des partenaires dans vos lecteurs/lectrices. Nous vous rappelons que les histoires et confessions doivent être des écrits personnels. Il est interdit de copier/coller des articles sur d'autres sites pour se les approprier.
Par : le 21/04/16
Morgane m'a décerné son bonnet d'âne. Elle a coupé le cordon, d'un coup de fil, sans âme. M'a asséné ce coup de grâce, ce coup dans la face, d'une voix sereine. Je n'ai pas tenté de rallumer la flamme. J'ai consenti, épousé la trame. Son amour qui décline, elle le déclinera désormais au passé. Je respire. Je ne suis pas vivant. Prenez mon âme. Torturez-la, comme elle me torture. Piétinez-la ; faîtes qu'il n'en reste rien. Mais ne la damnez pas. L'Enfer ne survivrait pas au mien. Prenez aussi ma peau. Ecorchez-la, brûlez-la ; faîtes qu'il n'en reste rien. Mon amour s'est compté à rebours. Je ne veux plus être touché. Je ne veux plus toucher. Je souffre. Je n'en meurs pas. Un amour, sans coeurs battants, tape, cogne dur. Alors, souffrez tous, brûlez tous. Qu'il ne reste rien. Le temps s'est arrêté. Pourtant du temps est passé. La vie est passée. Je ne l'ai pas vécue. Mon âme soeur fraternise ailleurs. Elle suit sa ligne de vie. Sa remembrance me démembre. Je ne pense pas avoir jamais versé une larme. Je ne pense pas avoir jamais pensé verser une larme. Il est peut-être là, le drame. L'adage se trompe ; on peut être seul, et mal accompagné.
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Par : le 21/04/16
Vu l'utilisation récente de quelques mots littéraires "compliqués", et à la demande de quelques membres, voici mon lexique abordant la littérature, la poésie et le théâtre. À toutes fins utiles... J'espère que ce travail pourra être utile à quelques-uns. A acception : le sens particulier d’un mot. acronyme : sigle prononcé comme un mot ordinaire. exemples : ovni, sida, Fiat, drac... acrostiche : poème ou strophe où les initiales de chaque vers, lues dans le sens vertical, composent un mot (auteur du texte, dédicataire...). action : suite des événements dans une œuvre littéraire (ou un film). adage : formule qui énonce une vérité générale ou une règle d’action. Elle fait souvent référence à un proverbe ancien. exemple : « mens sana in corpore sano.» alexandrin : vers de douze syllabes (et non pas "pied" ). allégorie : figure de style qui consiste à personnifier une idée. exemple : Cupidon est une allégorie de l’amour. alliance de mots : il s’agit de la figure de style nommée aussi « oxymore » qui consiste à associer deux termes de sens opposés. exemple : « l’obscure clarté » (Corneille). allitération : répétition de plusieurs consonnes identiques. exemple : « Pour qui sont ces serpent qui sifflent sur vos têtes ? » (Racine) amplification : figure de style qui consiste à faire progresser l’idée par une énumération de termes de plus en plus forts et souvent de longueur croissante. ampoulé : fait référence à un style plein d’emphase, sans simplicité. anacoluthe : rupture de construction syntaxique. exemple de Baudelaire (L’Albatros) : « Exilé sur le sol au milieu des huées Ses ailes de géant l’empêchent de marcher » anacrouse : demi-syllabe de temps faible initial d'un vers, précédant la première syllabe accentuée dont il est le prélude, ou syllabe accentuée servant de prélude à la cadence métrique. La syllabe en anacrouse est le plus souvent constituée d'une exclamation ou d'une conjonction de coordination ; elle est comme détachée de la trame rythmique. anagramme : création d’un mot en disposant différemment les lettres d’un mot initial exemple : aimer est un anagramme de Marie. analogie : relation de ressemblance établie entre des réalités ou des notions qui, en tant que telles, sont de nature différente. exemple : pour parler d’une « couleur criarde », j’ai dû créer une analogie entre une réalité visuelle et le domaine sonore en me basant sur une comparaison entre une couleur et une sonorité désagréables. anaphore : figure de style qui consiste à commencer une série de phrases ou de vers par le même mot ou expression. exemple : « Avec la mer... Avec le vent... Avec des cathédrales... Avec un ciel... etc ». antihéros : personnage qui ne possède aucune des qualités attribuées généralement au héros (courage, moralité...). antinomie : contradiction entre deux notions, idées, thèses. exemple : Pour Sartre la liberté humaine et l’existence de Dieu sont antinomiques. antiphrase : figure de style qui consiste à dire le contraire de ce que l’on pense. Elle est le procédé essentiel de l’ironie. exemple : dire à un enfant qui a fait pipi au lit : « C’est du propre ! » antithèse : 1) Figure de style qui consiste à opposer deux termes ou deux expressions dans une même phrase. 2) Point de vue opposé à une thèse précédemment exposée. antonomase : figure qui consiste à remplacer, en vue d'une expression plus spécifiante ou plus suggestive, un nom propre par un nom commun (le Sauveur pour Jésus-Christ) ou un nom commun par un nom propre (un Tartuffe pour un hypocrite). Et par extension : Substitution d'une expression suggestive à une expression banale. antonyme : mot de sens opposé à celui d’un autre exemple : « richesse » et « pauvreté ». aparté : courte réplique que le personnage s’adresse à lui-même sans être entendu de ses partenaires, mais perçue par le public. aphérèse : chute du début d’un mot. exemples : « bus » pour « autobus », « pitaine » pour « capitaine »... aphorisme : formule courte qui exprime une idée ou un principe moral. apocope : suppression à la fin d’un mot d’une ou plusieurs syllabes. exemples : « ciné » pour « cinéma », « pub » pour « publicité »... apologie : éloge ou défense d’une personne, d’une théorie, d’une institution... apophtegme : sentence morale (voir le mot « adage »). apostrophe : figure de style qui consiste à s’adresser solennellement à une personne présente ou absente, ou à une réalité qu’on personnifie. exemples : • « Sois sage, ô ma Douleur (Baudelaire).» • « C’est à Toi que je m’adresse, ô Dieu Tout-Puissant !» archaïsme : figure de style qui consiste à employer dans un texte des mots vieillis ou démodés. Il est parfois choisi par un écrivain qui aime la langue du passé. exemple : dire « partant » pour « par conséquent ». argument : désigne une preuve que l’on avance pour défendre une idée ou réfuter une théorie adverse. assonance : 1) Répétition de la même voyelle accentuée à la fin de deux vers : exemple : file/rime ; lobe/pomme ; nu/cru (celle-ci est aussi une rime). 2) Répétition de voyelles : exemple : « Tout m’afflige et me nuit, et conspire à me nuire.» (Corneille) asyndète : absence volontaire d’éléments de liaison entre des mots ou des groupes de mots (des conjonctions de coordination ou de subordination manquent). L’asyndète permet de donner plus de rapidité et d’énergie à une phrase. exemples : • « Les parents boivent, les enfants trinquent.» (slogan contre l’alcoolisme) • « Coup de fil, rasoir, voiture ; je monte ; la voici dans mes bras.» autobiographie : récit que fait une personne de sa propre vie. axiome : idée admise par tout le monde comme une évidence. B ballade : au Moyen Âge, poème lyrique à forme fixe (composé de trois strophes et d’un « envoi » en conclusion) : voir les ballades de François Villon. barbarisme : grave incorrection de langage qui consiste à déformer un mot ou à créer malencontreusement un mot inexistant. Un barbarisme peut parfois provoquer une image qui ne manque pas de charme. exemple : • « détériorisation » pour « détérioration », « visualité ». • « Une brise délicieuse, transportatrice d’une bonne odeur de tourbe, vint rafraîchir mon front.» (Queneau) baroque (en littérature française) : mouvement littéraire qui se développe entre 1580 et 1665. Ses thèmes de prédilection sont : l’illusion, la métamorphose, le mouvement, l’instabilité, l’apparence. Tendance qui s’opposera au Classicisme épris de raison et de mesure. binaire (rythme) : rythme qui se compose de deux éléments. biographie : récit de la vie d’une personne ayant existé. blog (anglicisme) : forme récente de récit autobiographique, sous forme de chroniques datées, et publiées sur internet périodiquement. À l’origine il s’agissait de rapports sur l’évolution d’un régime alimentaire ou d’un état de santé, pour témoigner de l’évolution et l’efficacité de la cure. boulevard (pièce de —) : pièce de théâtre d’un comique léger, populaire et traditionnel. bovarysme : trait psychologique qui consiste, à l’instar de Madame Bovary (Flaubert), à n’être jamais satisfait de la vie quotidienne, à se bercer d’illusions et à rechercher une vie romanesque. burlesque : a) Historiquement le burlesque est une forme de comique parodique, bouffon, en vogue au milieu du XVIIème siècle. Il ridiculise les modèles de la littérature épique et du style précieux (cf. Le Virgile travesti ou Le Roman Comique de Scarron). b) En général, on qualifie de burlesque toute situation dont le comique se fonde sur le ridicule, l’extravagance, la bouffonnerie (voir certaines séquences des films de Laurel et Hardy). Le mot se rapproche fortement de grotesque, loufoque, clownesque. C cacophonie : rencontre de sonorités semblables et déplaisantes. Elles sont parfois volontaires : celles-ci créent alors un effet humoristique. exemple : « Il peut, mais peut peu ». calembour : jeu de mots qui repose sur une différence de sens entre des mots dont les sonorités sont semblables ou assez proches. exemple : « merveilleuse » et « mère veilleuse ». calligramme : poésie dont la graphie des vers forme un dessin illustrant son sujet (Les Calligrammes d’Apollinaire). catachrèse : métaphore banalisée, entrée dans l’usage. exemples : les ailes d’un moulin, le pied d’une montagne... césure : dans l’alexandrin classique, la césure désigne la coupe centrale du vers. Elle sépare le vers en deux moitiés égales ou hémistiches. champ lexical : ensemble des mots utilisés pour désigner une notion. exemple : « pneu, carrosserie, volant, coffre... » appartiennent au champ lexical de la voiture. champ sémantique : ensemble des sens qu’un mot prend dans un énoncé donné. exemple : le champ sémantique du mot «aimer» recouvre l’amour entre les hommes, l’amour paternel ou maternel, l’amour conjugal... cheville : en versification, mot ou expression qui ne sert qu’à remplir un vers, pour obtenir un compte de syllabes correct. exemple : Les adverbes en -ment du poème de Trissotin dans Les Femmes savantes de Molière « Votre prudence est endormie De traiter magnifiquement Et de loger superbement Votre plus cruelle ennemie...» chiasme : figure de style qui consiste à inverser l’ordre des termes qui s’opposent (on a toujours une disposition croisée). exemple : - « Il faut manger pour vivre et non pas vivre pour manger » (Molière) - « Valse mélancolique et langoureux vertige ! » (Baudelaire) chronique : a) récit d’événements (fictifs ou historiques) qui suit l’ordre dans lequel ils se sont déroulés (Les chroniques de l’historien Jean Froissart). b) événements d’actualité, nouvelles concernant tel ou tel milieu, ou encore rubrique journalistique qui en rend compte régulièrement (chronique sportive, gastronomique...). chute : en littérature, effet de surprise inattendu produit par la fin d’un texte. La chute est aussi un terme de versification qui désigne le dernier vers d’un sonnet. En général elle est particulièrement soignée. classicisme : mouvement intellectuel et artistique de la seconde moitié du 17 ème siècle, caractérisé par la recherche de l’ordre, de la clarté, de la mesure, du naturel, du vraisemblable et par la prédominance de la raison (Pascal, Racine, Corneille, Boileau...). clausule : dernier membre particulièrement travaillé d’une strophe, d’un vers ou d’une période oratoire. cliché : idée toute faite, conventionnelle, banale. Le cliché désigne souvent une idée tellement vue, lue ou entendue qu’elle n’est plus originale. comédie : pièce de théâtre qui provoque le rire. comparaison : figure de style qui consiste à établir un rapport entre un terme et un autre terme (terme comparatif, comparé et comparant obligatoires). exemple : Paul est gai comme un pinson. confident : dans la tragédie classique, personnage auquel le héros se confie. connotation : sens second d’un mot. contrepèterie : interversion des lettres ou des syllabes d’un ensemble de mots spécialement choisis, afin d’en obtenir d’autres dont l’assemblage ait également un sens, de préférence burlesque ou grivois. exemple : «femme folle à la messe» (Rabelais) pour «femme molle à la fesse». coq-à-l’âne : texte dans lequel on saute sans transition d’une idée à une autre idée sans rapport avec la précédente. couleur locale : expression mise à l’honneur par les écrivains romantiques pour désigner tout ce qui, dans une oeuvre, rappelle l’époque ou le lieu où elle se déroule, ou en donner l’impression : langue, coutumes, décor, vêtements, arts («couleur» signifie ici «aspect caractéristique»). La couleur locale rend un texte plus véridique. coup de théâtre : au théâtre, brusque revirement de situation. On dit aussi «Deus ex Machina» (voir ce terme) coupe : dans un vers, pause après une syllabe accentuée. La principale coupe est la césure. exemple : «Le long /d’un clair ruisseau// buvait/ une colombe» (La Fontaine) critique : a) domaine de l’activité intellectuelle et artistique qui étudie les oeuvres artistiques. b) ensemble des écrivains ou journalistes dont le métier est de faire la critique des oeuvres artistiques. D Dada : mouvement intellectuel et artistique qui voulut détruire les valeurs traditionnelles et les conventions esthétiques. Il précéda le Surréalisme. décasyllabe : vers de dix syllabes. deus ex machina (un dieu qui sort de la machine du décor) : expression latine employée au théâtre pour désigner une personne ou un événement qui intervient de façon invraisemblable, un coup de théâtre, souvent à la fin d’une pièce, pour en permettre le dénouement. diachronie : en linguistique, ensemble des faits de langue étudiés dans leur évolution historique (par opposition à synchronie : voir ce mot). diatribe : texte, discours ou propos violent et injurieux à l’encontre de personnes, de groupes, de comportements... exemple : «des diatribes contre les moeurs modernes». didascalies : ensemble des indications scéniques (généralement représentées en italique) qu’un auteur ajoute à son texte pour signifier aux interprètes le ton à prendre, le geste à faire, la place à adopter, au cours de la représentation. dénotation : sens premier d’un mot. exemple : la dénotation du mot «araignée» est arachnide. dichotomie : division nette entre deux réalités qu’on sépare nettement et qu’on oppose . didactique (ouvrage) : qui vise à instruire. diégèse : terme de la nouvelle critique qui désigne la fiction ou l’histoire. diérèse : en versification, la diérèse est le fait de prononcer en deux syllabes deux voyelles qui se suivent. Le but de la diérèse est de souligner un mot (procédé de mise en valeur). exemple : Et se réfugi-ant dans l’opi-um immense (Baudelaire). digression : développement qui s’écarte du sujet. direct (style) : expression directe des paroles et des pensées des personnages. exemple : Elle lui dit : «Je t’aime.» disjonction : voir asyndète. distanciation : La théorie de la distanciation vient de Brecht (auteur très important du théâtre nouveau en Allemagne). Brecht souhaitait que l’acteur refuse de s’identifier au personnage qu’il joue et que le spectateur ait un recul critique par rapport au personnage. La théorie de la distanciation détruit donc l’illusion du réel. distique : strophe composée de deux vers. dithyrambique : qui est très élogieux, d’un enthousiasme excessif (fait référence au dithyrambe qui est un poème antique très élogieux). exemple : «Il parle de ses parents en des termes dithyrambiques.» divertissement : terme pascalien pour désigner les activités qui nous détournent de l’essentiel. dramaturge : auteur de pièces de théâtre. drame : pièce de théâtre, développée à partir du 18 ème siècle, qui n’est ni une comédie ni une tragédie (le drame offre une action généralement tragique et pathétique : il comprend des éléments à la fois réalistes, familiers et parfois comiques). Voir par exemple le drame bourgeois de Diderot ou le drame romantique de Hugo ou de Musset. E école : au sens artistique et littéraire, rassemblement d’écrivains, d’artistes ou d’intellectuels qui partagent les mêmes préoccupations esthétiques (l’école romantique, l’école naturaliste...). écriture : le style. éditorial : article de fond, dans la presse, situé en général en première page, qui reflète la position prise par la rédaction sur un sujet donné. L’éditorialiste est souvent le rédacteur en chef. élégiaque : ton plaintif et mélancolique qui est propre aux élégies poétiques, et qu’on peut retrouver ailleurs, dans la musique par exemple. ellipse : figure de style qui consiste à omettre un ou plusieurs éléments en principe nécessaires à la compréhension du texte, pour produire un effet de raccourci. L’ellipse nous oblige toujours à rétablir mentalement ce que l’auteur passe sous silence. Des ellipses peuvent également apparaître dans des récits ou des films, dans la mesure où certains événements ne sont pas évoqués. exemple : « Pris ou non, exécuté ou non, peu importait.» (Malraux) emphase : exagération verbale. Un style emphatique est ampoulé, grandiloquent, pompeux. engagement : en littérature ou dans l’art en général, attitude qui consiste à mettre son œuvre au service d’une cause sociale ou politique. L’écrivain engagé met son œuvre au service d’une cause qui, selon lui, doit être défendue : il combattra ainsi les injustices, toutes les formes d’oppression... La littérature engagée sera défendue essentiellement par Sartre et critiquée par le Nouveau Roman qui estime que l’art ne doit pas défendre une cause qui lui serait supérieure. enjambement : en versification l’enjambement est un procédé qui consiste à faire «déborder» une phrase d’un vers sur le vers suivant ; la compréhension du premier vers est impossible sans la lecture de la partie de la phrase rejetée dans le second. entrefilet : court article inséré dans un journal de manière à attirer l’attention. énumération : procédé qui consiste à énoncer successivement les différentes partie d’un tout. épigone : en littérature, successeur, imitateur d’un auteur ou d’une école qui précèdent. Le terme a souvent un sens péjoratif. épigramme : poème se terminant par un trait de satire. épigraphe : courte citation placée en tête d’un livre, d’un article ou d’un chapitre d’ouvrage. L’épigraphe donne le ton du texte ou éclaire sur son intention. épilogue : texte qui clôt une oeuvre pour en achever l’histoire ou mettre en valeur son sens. épique (style) : a) qui se rapporte à l’épopée ou à des oeuvres littéraires qui offrent les caractéristiques de l’épopée (actions du héros magnifiées, noblesse des sentiments, faits exagérés...). b) qui, en dehors des œuvres littéraires proprement dites, présente des caractères dignes de figurer dans une épopée. exemple : un film épique, un débat épique... épistolaire : qui se rapporte aux lettres, à la correspondance écrite (voir, par exemple, le roman épistolaire, constitué uniquement d’une série de lettres : Les Liaisons dangereuses de Choderlos de Laclos ou Les Lettres persanes de Montesquieu). épitaphe : inscription gravée sur une tombe. épître : lettre en vers (voir les épîtres de Marot, Voltaire...). équivoque : mot ou phrase pouvant avoir un double sens. essai : ouvrage de réflexion en prose, qui propose une étude sur un sujet donné. étymologie : étude de l’origine et de l’histoire des mots. euphémisme : figure de style qui consiste à atténuer la réalité dont on parle, par l’emploi d’une expression indirecte qui l’adoucit (disparu pour mort, petit coin pour cabinet, maladie de longue durée pour cancer. Il atténue une réalité afin de ne pas choquer l’interlocuteur (un professeur qui écrit sur une copie médiocre : «Il y a des progrès possibles»). euphonie : agencement agréable de sonorités dans un mot (certains poètes y sont très attentifs). exégèse : science qui consiste à établir, aussi scientifiquement que possible, le sens précis d’un texte (une analyse minutieuse du sens des mots est parfois réalisée). Par extension ce terme désigne l’étude trèsapprofondie d’un texte. exergue : ce qui présente, explique. L’expression « mettre en exergue » signifie « mettre en évidence ». exemple : « Mettre un proverbe en exergue à un texte ». exorde : première partie d’un discours. Elle est l’introduction qui a pour but de créer un lien avec l’auditeur, de lui annoncer le sujet du discours et d’en exposer le plan. explicite : qui est dit clairement. exposition : début d’une œuvre (théâtrale essentiellement) où sont exposés les éléments indispensables à la compréhension de l’intrigue ou du récit. F fable : court récit en vers ou en prose contenant un enseignement moral très souvent explicité (Les Fables de La Fontaine). fabliau : petit conte en vers du Moyen Âge, au ton satirique. fac-similé : reproduction exacte d’un document. fantastique : désigne une littérature qui se caractérise par l’intrusion de l’insolite, de l’extraordinaire, du mystère dans le cadre de la vie réelle. À notre époque, l’atmosphère y est souvent dominée par l’épouvante (ou l’angoisse) et l’horreur. fantasy (anglicisme) : genre mineur du fantastique, souvent épique (voir ce mot), se déroulant dans un monde parallèle inspiré de notre moyen-âge et incluant la magie et des créatures récurrentes (mages, dragons, fées, trolls, guerriers mutants, etc). L’œuvre amblématique de ce genre, et pratiquement la référence à tous les autres, étant sans conteste «le Seigneur des Anneaux» de Tolkien. farce : pièce comique, au Moyen Âge, qui fut d’abord intercalée dans les représentations de mystères : elle était caractérisée par un comique bouffon, satirique (son comique, parfois grossier, était fondé sur des jeux de scène, des calembours, des quiproquos...) : La farce de Maître Pathelin au XV ème siècle, Le médecin malgré lui de Molière... fiction : succession d’événements, histoire, non inspirées de la réalité mais nées de l’imagination de l’auteur. figure de style : procédé d’expression particulier. Utiliser des figures de style, c’est vouloir dépasser le simple désir de transmettre une information en utilisant un langage original. figuré (sens) : sens second de certains mots. figure de rhétorique : figure de style et procédé qui concernent plus particulièrement l’art du discours. filée (métaphore) : On appelle une métaphore filée une métaphore qui se développe longuement (sur une ou plusieurs phrases) en poursuivant l’analogie sur laquelle elle se fonde. exemple : «Ma jeunesse ne fut qu’un ténébreux orage, Traversé ça et là par de brillants soleils ; Le tonnerre et la pluie ont fait un tel ravage...» (Baudelaire) focalisation : point de vue qui permet de préciser d’où et comment, dans une oeuvre littéraire, les faits, les personnages, les objets... sont perçus (le narrateur peut être extérieur au récit et en même temps analyser le caractère des personnages comme un Dieu qui voit tout et sait tout ; il peut être lui-même un personnage qui découvre petit à petit les choses ; il peut être un témoin extérieur au récit qui se contente de décrire ce qu’il voit sans rien analyser). G galimatias : langage ou écrit embrouillé, inintelligible. gargantuesque : digne du héros de Rabelais, Gargantua (énorme et pittoresque). genèse (d’une œuvre) : ensemble des éléments qui ont contribué à produire une œuvre, manière dont l’œuvre s’est formée. genre (littéraire) : catégorie d’œuvres que l’on rassemble à partir de critères divers. Si l’on tient compte de la structure formelle de l’œuvre, on distingue le roman (ou récit d’une manière générale), la poésie, le théâtre, l’essai, l’autobiographie. Geste (Chanson de —) : nom donné au moyen-âge à des épopées, en vers, qui étaient récitées avec un accompagnement musical (gesta en latin signifiait actions). Ces chansons racontaient les exploits de héros ou desgrands faits (voir La Chanson de Roland). gradation : succession de mots dont les significations ont une intensité croissante ou décroissante exemple : « Je me meurs, je suis mort, je suis enterré.» (Molière) grandiloquence : éloquence pompeuse, constituée de grands mots creux et de tournures emphatiques. H hagiographie : récit de la vie d’un saint. harmonie imitative : effet de style par lequel un texte, en combinant diverses sonorités, tend à reproduire ou à suggérer le son produit par la réalité qu’il décrit, dans le principe de l’allitération (voir ce mot). exemple (voir, dans ces deux vers, certaines sonorités qui évoquent l’écoulement de l’eau) : « La respiration de Booz qui dormait Se mêlait au bruit sourd des ruisseaux sur la mousse.» (Hugo) hémistiche : la moitié d’un vers. hendécasyllabe : vers de onze syllabes. heptasyllabe : vers de sept syllabes. hermétique (style) : difficile à comprendre (on parle de l’hermétisme de certains poèmes de Mallarmé). hexasyllabe : vers de six syllabes. hiatus : heurt de deux voyelles dont l’une finit un mot et dont l’autre commence le mot suivant. Quelques hiatus existent à l’intérieur des mots. L’hiatus produit la plupart du temps un effet désagréable. Néanmoins certains auteurs l’utilisent dans un but expressif. exemple : «Après bien du travail le coche arriva au haut.» (La Fontaine) historiographe : écrivain chargé d’écrire l’histoire officielle de son temps ou de son souverain. Il présente l’histoire en flattant le pouvoir qui l’emploie (ce n’est donc pas un historien !). holorimes : se dit de vers aux rimes homophones, c'est à dire qui oralement résonnent à l'identique sur l'ensemble du vers. exemple fameux de Marc Monnier : «Gall, amant de la Reine, alla, tour magnanime, Galamment de l'arène à la tour Magne, à Nîmes ». homéotéleute : L’homéotéleute désigne le retour, à la finale d’un mot, d’un même son à l’intérieur de la même phrase ou du même vers. exemple : « Que pour nous battre, et de nous battre un contre quatre...» (Edmond Rostand) homonyme : se dit des mots qui se prononcent de la même façon mais qui ont des sens différents exemple : « saint », « ceint », « sain ». homophone : deux mots ou groupes de mots sont homophones lorsqu’ils comportent les mêmes sons. exemple : « Naturiste : corps sage sans corsage.» (Alain Finkielkraut) honnête homme : expression qui désigne au XVII ème siècle, une personne cultivée, modérée, ayant le sens des convenances sociales et le goût de la vie mondaine de l’époque. Ses sentiments étaient nobles. Son honnêteté intellectuelle et morale étaient exemplaires. Ainsi l’honnête homme était bien plus que l’homme honnête d’aujourd’hui ! hymne : poème lyrique célébrant un personnage, une idée ou une réalité morale, un grand sentiment, une patrie... hypallage : figure de style qui consiste à attribuer à un mot d’une phrase ce qu’il conviendrait normalement d’attribuer à un autre mot de celle-ci. exemples : • « l’odeur neuve de ma robe » (Valéry Larbaud) : c’est, en fait, la robe qui est neuve. • « une île paresseuse » (Baudelaire) : ce sont, en fait, les habitants de l’île qui vivent paresseusement. hyperbole : figure de style qui consiste à exagérer l’expression de sa pensée. exemples : • « Peuple qui, de ton sang, écrivit la légende » (Edmond Rostand) • « J’étais mort de peur ! » hypotypose : procédé stylistique qui comprend l’harmonie imitative (voir ce mot), mais aussi tout ce qui est mise en scène, mouvement descriptif, découpage des phases d’une action. L’objectif est que le lecteur « ait l’impression d’y être ». exemple : «...je cours à toutes jambes ; j’arrive essoufflé, tout en nage ; le cœur me bat ; je vois de loin les soldats à leur poste, j’accours, je crie d’une voix étouffée. Il était trop tard.» (Rousseau) I iconographie : ensemble des illustrations contenues dans un ouvrage. impair (vers) : vers dont le nombre de syllabes est impair. impromptu (sens littéraire) : petit poème ou petite pièce de théâtre improvisés par l’auteur. incise : proposition insérée à l’intérieur d’un phrase et qui a pour but de rapporter les paroles ou la pensée de quelqu’un. exemple : « Je ne veux pas, lui disait-il, que tu m’oublies ». index : liste alphabétique, en fin d’ouvrage, des sujets traités ou des noms cités, avec les références correspondantes. indirect (style) : procédé qui consiste à rapporter les paroles de quelqu’un sous la forme d’une proposition subordonnée. exemple : « Elle lui dit qu’elle l’aimait ». indirect libre (style) : procédé qui consiste à rapporter d’une manière indirecte les paroles de quelqu’un en supprimant la subordination exemple : « Rieux répondit qu’il n’avait pas décrit un syndrome, il avait décrit ce qu’il avait vu.» (Camus) induction : en logique, opération de l’esprit par laquelle on énonce une idée générale à partir d’un ou plusieurs faits particuliers. injonction : commandement, ordre. Un texte injonctif est un texte qui ordonne d’obéir ou qui pousse simplement à agir. Le mode impératif a une valeur injonctive. intransitif : se dit d’un verbe qui n’a pas de complément d’objet direct ou indirect. exemples : dormir, voyager... ironie : figure de style, fondée le plus souvent sur l’antiphrase, qui consiste à exprimer le contraire de ce que l’on pense pour mieux faire comprendre qu’en réalité, on pense le contraire de ce que l’on dit. exemple : dire à un enfant turbulent : « Quel gentil pinson ! » irréguliers (vers) : se dit des vers qui n’offrent pas le même nombre de syllabes. isométrique : désigne les rimes qui ont le même nombre de syllabes, des vers qui ont la même métrique accentuelle, des strophes composées de vers de même longueur. J jargon : a) langage particulier à une profession (jargon juridique, médical...). b) langue compliquée, peu compréhensible en dehors du clan qui la pratique. juxtaposition : on dit que deux propositions sont juxtaposées lorsqu’elles n’ont aucun mot de liaison entre elles. K kafkaïen : se dit d’une situation ou d’une atmosphère qui rappelle l’univers oppressant, absurde et cauchemardesque des romans de Kafka. exemple : « L’administration est parfois kafkaïenne ». L lapalissade : vérité évidente. Le terme vient du personnage de La Palice, dont une chanson dit précisément : « Un quart d’heure avant sa mort, il vivait encore ». langue de bois : langue lourde et stéréotypée qui élude les problèmes (on est à l’opposé d’un “parler vrai“). lapsus : erreur consistant à déformer un mot ou à employer un mot pour un autre, en parlant ou en écrivant. Le lapsus est involontaire et traduit, selon Freud, une pensée inconsciente. exemple : Le jeune mariée qui écrit à sa belle-mère : « Vous êtes évitée à mon anniversaire !» lieu commun : voir le mot « cliché ». leitmotiv : image (ou thème) qui se répète dans une œuvre artistique. lexique : a) Dictionnaire restreint, consacré au vocabulaire particulier d’une science ou d’une technique (lexique de la philosophie, des termes musicaux...). b) Ensemble des mots qui constituent la langue d’une communauté. libelle : petit texte attaquant violemment une personne ou une institution. On emploie plus couramment le mot pamphlet. libre (vers) : terme qui s’applique à la poésie moderne. Il désigne des vers dont la structure (longueur, césure, coupe), les rimes et le groupement (strophe...) sont libres, donc non soumis aux règles de versification. lipogramme : texte dans lequel une ou plusieurs lettres de l’alphabet sont volontairement absentes. exemple : le récit de Perec «La disparition», qui ne contient aucune voyelle "e" ! litote : figure de style qui consiste à dire le moins pour, en réalité, faire entendre le plus. Son but est souvent de modérer les éloges ou les aveux. Elle procède fréquemment par la négation du contraire. exemples : • « Ce n’est pas la grande forme » pour « je suis au plus mal ». • « Pas génial » pour « franchement nul ». • « Pas mauvais » pour « très bon ». • « Va, je ne te hais point » (Corneille), pour « Je t’aime beaucoup ». • Un professeur qui écrit sur une copie médiocre : « Ce n’est pas génial ». logorrhée : trouble du langage caractérisé par un abondant flot de paroles débitées rapidement sur de longues périodes. Par extension : verbalisation ou écrit (en tchat par exemple) rapides et parfois désadaptés. Lumières (philosophie des —) : Les Lumières désignent un mouvement intellectuel européen qui a dominé le XVIIIème siècle, se développant sous l’impulsion des philosophes. Les Lumières désignent les facultés humaines (raison, intelligence...) et les idées nouvelles (tolérance, foi dans le progrès...) qui doivent éclairer l’époque. M mal du siècle : état d’âme caractéristique de la jeunesse romantique au XIXème siècle (un sentiment fait de mélancolie et d’inquiétude). manifeste : écrit théorique par lequel une école ou un mouvement (littéraire, artistique) fait connaître au public ses convictions esthétiques ou politiques. marivaudage : style propre au théâtre de Marivaux (langage raffiné et complexe de personnages qui jouent avec les sentiments amoureux). mélodrame : au XIXème siècle, le mélodrame se caractérise par l’invraisemblable complexité de l’intrigue, la simplification des caractères (les bons et les traîtres) et des émotions (violence, amour, bons sentiments). Le public recherchait la pitié, l’horreur et les pleurs à bon marché. Aujourd’hui, par extension, le terme désigne des situations caricaturalement pathétiques. mémoires : récit d’événements historiques dont l’auteur a été témoin ou auxquels il a participé. L’auteur de mémoires est un mémorialiste. merveilleux : désigne tout ce qui, dans un texte, est du domaine du surnaturel (réalités surnaturelles, éléments féeriques, magie...). On le retrouve dans les contes de fée où les données du monde surnaturel sont acceptées comme allant de soi par le lecteur ou le spectateur. métaphore : figure de style qui consiste à remplacer un mot (ou un un groupe de mots) par un autre mot en vertu d’un rapport de sens entre les deux termes. exemple : la phrase «tes yeux sont bleus comme l’océan» devient «l’océan de tes yeux» (le sème commun entre le mot «océan» et le mot «yeux» est la couleur). métonymie : figure de style qui consiste à remplacer un terme par un autre terme qui est dans un rapport de contiguïté ou de liaison avec le premier (une relation étroite unit ces deux termes). On observe les cas suivants : • La cause pour l’effet : « boire la mort » pour « boire le poison » qui entraîne la mort. • Le lieu d’origine pour la chose : « fumer un havane » (un cigare originaire de La Havane). • Le contenant pour le contenu (ou vice versa) : « boire un verre » (boire le contenu d’un verre). • Le symbole pour le symbolisé : « J’ai quitté la robe pour l’épée » pour «J’ai abandonné la magistrature pour le métier des armes ». miracle : spectacle, centré sur un thème religieux, qui se jouait, au Moyen Âge, sur le parvis des églises. monographie : étude détaillée écrite sur un seul sujet précis. monologue : mot qui appartient au vocabulaire théâtral pour désigner une scène dans laquelle un personnage parle seul, pour lui-même ou pour les spectateurs. monologue intérieur : procédé qui nous dévoile la pensée d’un personnage au moment même de sa formation (pensée livrée telle quelle dans un désordre apparent). Les pensées, qui se déroulent dans la conscience du personnage, sont, bien entendu, exprimées à la première personne du singulier. monosémie : fait, pour un mot ou une expression, de n’avoir qu’une seule signification. Les mots scientifiques sont souvent monosémiques. mot-valise : mot nouveau qui est le résultat de la rencontre de deux mots. exemple : « camembour : style de blague que l’on aime bien faire entre la poire et le fromage.» (Alain Finkielkraut) mystère : au Moyen Âge, le mystère est une représentation dramatique d’inspiration religieuse. Les acteurs y jouaient divers épisodes de la vie du Christ ou de scènes tirées de la vie des saints. Ces spectacles offraient des scènes, à la fois surnaturelles, mystiques, réalistes et comiques,qui plaisaient au public populaire (celui-ci participait souvent au spectacle). N narrateur : voix qui raconte la fiction. narration : manière de raconter les événements. naturalisme : réalisme poussé à l’extrême, principalement illustré par Zola qui souhaitait que le roman rende compte de la vie naturelle et sociale de façon scientifique et exhaustive. niveau de langue : niveau de langage auquel choisit de s’exprimer un auteur. On distingue trois niveaux ou registres de langue : a) le niveau familier (termes et images argotiques et populaires, syntaxe du langage parlé...). b) le niveau courant (style correct). c) le niveau soutenu (style littéraire : vocabulaire recherché, soin des figures de style...). néologisme : mot nouveau, souvent inventé par un auteur à partir de mots existants ou d’une étymologie plus ou moins plausible. Nouveau Roman : nom donné par la critique à des romanciers français qui, à partir de 1950, ont décidé de détruire les conventions du roman traditionnel (le Nouveau Roman est une catégorie du roman nouveau). nouvelle : court récit en prose, généralement centré sur un seul évènement, avec des personnages peu nombreux. Les personnages sont vraisemblables à la différence de ceux que l’on rencontre dans les contes. En général une nouvelle se termine par une chute inattendue. L’auteur de nouvelles est un nouvelliste ou novelliste. O octosyllabe : vers de huit syllabes. ode : a) Dans la Grèce antique, poème lyrique destiné à être chanté ou dit avec un accompagnement musical (qu’on appelle improprement aujourd’hui «slam»). b) Du XVIème siècle à la poésie romantique, l’ode désigne un poème solennel et majestueux qui évoque la divinité, un héros ou la destinée humaine. onomastique : science des noms propres, spécialement des noms de personnes. onomatopée : création d’un mot dont les sonorités sont censées reproduire le bruit qu’il désigne ou évoquer la chose qui produit ce bruit. exemple : « boum », « crac », « roucoulement »... opuscule : petit livre. oraison funèbre : sermon prononcé à l’occasion des funérailles d’une personne illustre. oratoire : qui concerne l’art de parler en public, l’éloquence des orateurs. oxymore (ou oxymoron) : voir alliance de mots. P palindrome : texte que l’on peut lire de gauche à droite et inversement. exemple : « élu par cette crapule ». pamphlet : écrit satirique en général court et violent, qui attaque une personne connue, une institution, la religion, le gouvernement... panégyrique : discours public célébrant les louanges d’une personne illustre. Éloge de quelqu’un ou quelque chose. Apologie excessive à la gloire de quelqu’un. parabole : petit récit allégorique qui propose un enseignement moral ou un message religieux. Le Nouveau Testament est riche en paraboles. paradoxe : énoncé qui présente des arguments allant à l’encontre des opinions généralement admises. exemple: « Il avait le don de paresse et donc d’organisation.» (certains paresseux simplifient leur travail en l’organisant mieux) paralittérature : terme qui désigne, à tort, toute littérature qui n’entrerait pas dans le cadre d’une vraie littérature (bande dessinée, roman policier, fantasy, chanson...). paralogisme : raisonnement qui semble approximativement logique, mais qui en réalité est faux. Le paralogisme est en général fait de bonne foi, ce qui n’est pas le cas du sophisme (voir ce mot). paraphrase : opération de reformulation qui consiste à redire d’une autre manière ce qui a déjà été dit. La paraphrase peut avoir un sens péjoratif, dans la mesure où de nombreux étudiants, par exemple, répètent les phrases d’un auteur sans les expliquer ou les analyser. parataxe : voir asyndète. Parnasse : mouvement littéraire du XIX ème siècle qui, sous l’égide de Leconte de Lisle, critiqua le romantisme et notamment l’expression des sentiments personnels. parodie : imitation caricaturale, burlesque, d’une œuvre connue (sérieuse). paronomase : figure de style qui consiste à rapprocher deux paronymes, c’est-à-dire deux mots très proches sur le plan de la sonorité, d’où le risque de confusion. Elle est fréquemment utilisée dans le langage publicitaire. exemple : « collision/collusion » ; « abjurer/adjurer » , « L’amour à mort » (titre d’un film d’Alain Resnais). paronyme : mot très proche d’un autre par la sonorité (voir paronomase). pastiche : imitation d’une œuvre en s’en approchant le plus possible, au point de tromper sur l’origine. pastoral : œuvre ou genre littéraire mettant en scène des bergers. Qui dépeint ou évoque les mœurs champêtres. pathétique : qui émeut profondément et douloureusement. pathos : le pathos est du pathétique facile, mélodramatique, exagéré. Il se rencontre fréquemment dans la presse à sensation, les discours, les romans populaires. Le pathos cherche à provoquer des émotions fortes par des moyens assez grossiers. pentasyllabe : vers de cinq syllabes. période (oratoire) : phrase longue et complexe utilisée dans le style oratoire. péripétie : tout événement qui modifie le cours de l’action dans une oeuvre de fiction. périphrase : figure de style qui consiste à remplacer un terme usuel par un groupe de mots qui possède un sens équivalent. Les Précieux du XVIIème siècle en abusaient. Elle a parfois une fonction poétique. exemples : « la capitale du royaume » pour Bruxelles, la « messagère du printemps » pour l’hirondelle. péroraison : conclusion d’un discours (elle présente l’essentiel de l’argumentation et cherche à émouvoir l’auditeur). personnification : procédé stylistique qui consiste à présenter comme un être animé une notion, une abstraction, une chose ou toute forme de réalité inanimée. exemple : « Il appelle la Mort. Elle vient sans tarder, Lui demande ce qu’il faut faire» (La Fontaine) pied : s’emploie de façon erronée en prosodie pour désigner les syllabes comptées des vers. Seul le mot «syllabe»est juste. pittoresque (style) : qui offre de nombreux détails visuels, colorés, imagés. plagiat : action qui consiste à copier une œuvre (ou une partie de cette œuvre) en la présentant comme sienne. Pléiade : groupe de poètes du XVIème siècle, admirateurs de l’Antiquité grecque et latine, qui voulurent promouvoir la langue française. pléonasme : expression qui consiste à donner deux fois la même information. Redondance fautive sauf si elle est créée dans un but volontaire (ex : applaudir des deux mains, penser dans sa tête, …). Par extension : juxtaposition de deux mots de même signification (ex : au jour d’aujourd’hui, bien évidemment, …). polémique (style) : qui, par son ton combatif, cherche à susciter des réactions vives chez le lecteur. polysémie : propriété d’un terme qui a plusieurs sens selon les contextes. exemple : le mot « amour ». poncif : voir le mot « cliché ». Préciosité : mouvement littéraire et intellectuel du XVIIème siècle qui se traduit par un grand raffinement du langage, par l’importance accordée à la vie mondaine et aux manières recherchées. La préciosité fut surtout développée, dans les salons, par des femmes de la haute société (Molière les a ridiculisées dans « Les Précieuses ridicules »). prétérition : figure de rhétorique par laquelle on dit que l’on ne va pas dire ce que l’on dit, pour mieux attirer l’attention sur l’élément passé sous silence. exemple : « Je n’ai pas besoin de vous dire que je suis scandalisé par votre attitude ». prolepse : figure de rhétorique qui consiste à réfuter d’avance l’objection que pourrait faire un interlocuteur. exemple : « Vous me direz que l’accumulation des têtes nucléaires est l’unique façon d’empêcher la guerre atomique, mais...» prologue : a) dans l’Antiquité, partie d’un spectacle théâtral qui précède la pièce proprement dite, dans laquelle, souvent, un personnage vient présenter le sujet avant l’entrée du chœur. b) dans les ouvrages modernes, texte introductif ou préface. Partie assez courte qui relate des événements antérieurs à l’action proprement dite de l’oeuvre (dans ce sens l’antonyme est « épilogue »). prosaïque : qui manque de poésie, qui est banal, plat commun. Ce mot issu de « prose » (qui s’oppose à la poésie) laisse supposer à tort qu’une prose ne peut pas être poétique... Les poèmes en prose (ou prose poétique) ont démontré le contraire. prosodie : ensemble des règles de la versification régissant le compte syllabique ; et en linguistique, étude précise des sonorités. prosopopée : figure de rhétorique par laquelle un orateur ou un écrivain fait parler fictivement un individu mort ou absent, un animal ou une réalité personnifiée. Souvent proche de la personnification (voir ce mot). exemple : « Ébloui de l’éclat de la splendeur mondaine, Je me flattai toujours d’une espérance vive, Faisant le chien couchant auprès d’un grand seigneur...» (Tristan l’Hermite) protagoniste (sens littéraire) : désigne un personnage principal dans une œuvre de fiction. proverbe : énoncé court d’une vérité d’expérience ou d’un conseil de sagesse populaire, dont le contenu est supposé partagé par l’ensemble du groupe social. psychocritique : méthode d’étude des textes littéraires mise au point par Charles Mauron (1899-1966) qui s’appuie sur la psychanalyse pour aborder les œuvres sous un angle psychologique très approfondi. psychodrame : méthode thérapeutique qui consiste à faire jouer par des patients des scènes réelles ou imaginaires qui représentent des situations traumatisantes, des moments conflictuels de leur passé ou de leur avenir. Ils jouent théâtralement des rôles où ils « revivent » ces moments difficiles, ce qui leur permet de se libérer de leurs angoisses. Q quiproquo : malentendu, erreur, méprise qui fait prendre quelqu’un pour quelqu’un d’autre, ou une chose pour une autre. R rabelaisien : qui évoque l’oeuvre de Rabelais, caractérisée par la gaieté, la liberté d’expression, la truculence et parfois la grossièreté. rap : pamphlet moderne scandé ou parlé sur un rythme sans obligation de mélodie. Le flux de syllabes doit coller parfaitement au rythme. Assimilé à un genre musical à part entière, le rap s’est développé par des jeunes des banlieues, marqué par une poésie privilégiant la forme (rimes) plus que le fond, et une révolte antisociale souvent agressive. réalisme : courant littéraire français qui a dominé entre 1850 et 1885 (Balzac, Flaubert, Maupassant, Zola...). récit : relation orale ou écrite de faits vrais ou imaginaires. La relation des faits correspond à la narration du récit et les faits correspondent à la fiction du récit. redondance : fait de donner plusieurs fois la même information, de répéter sous diverses formes la même idée. Elle est un procédé d’insistance en ajoutant parfois une nuance à une idée. exemple : « Il ne se souciait guère de ces plaintes et doléances ». régionalisme : utilisation d’une expression qui ne s’emploie que dans une ou quelques régions. rejet : le rejet désigne la partie de la phrase rejetée dans le second vers. Le contre-rejet désigne la partie de la phrase qui précède l’enjambement (voir ce mot). rhétorique : art de bien parler (ensemble des procédés oratoires employés pour produire un discours convaincant). La rhétorique comprend notamment les figures de rhétorique et les figures de style. Par extension moderne : talent de bien répondre au bon moment dans les débats ou discussions, de trouver ses mots tout en s’exprimant bien. Rhétoriqueurs : groupe de poètes français de la fin du XVème siècle, remarquables par leur virtuosité formelle et leur habileté rythmique (mais leur poésie était quelque peu artificielle). rime : homophonie (identité de sons) à la fin de deux ou plusieurs vers de la dernière voyelle sonore et de tout ce qui peut la suivre. exemples : - ravi et midi, patrie et servie, village et branchage, terre et mystère sont des rimes. - mène et règne, ramure et solitude sont des assonances (voir le mot). Si la rime est limitée à une seule voyelle, elle est PAUVRE (ravi et midi, patrie et servie). La rime est SUFFISANTE si elle porte sur la dernière voyelle sonore et la consonne qui suit (village et branchage, tours et velours). La rime est RICHE quand l’homophonie s’étend à la consonne qui précède la dernière voyelle sonore (acier et coursier, terre et mystère). Les rimes sont FÉMININES si elles se terminent par un e muet (pleurent et meurent, père et amère) ; elles sont MASCULINES dans le cas contraire. Les rimes peuvent être : - SUIVIES : elles se succèdent par groupe de deux (deux masculines, deux féminines ou vice versa). - CROISÉES : les vers se répondent de deux en deux (à un vers masculin succède toujours un vers féminin). - EMBRASSÉES : deux vers d’une espèce sont encadrés par deux vers de l’autre espèce. - REDOUBLÉES : il y trois vers ou plus sur la même rime. - MÊLÉES : les vers se suivent sans ordre précis. roman-feuilleton (sens littéraire) : roman qui paraît dans la presse par fragments (le but est de tenir le lecteur en haleine). romantisme : mouvement intellectuel et artistique au XIXème siècle en France (Lamartine, Hugo, Vigny, Musset, Nerval, Chateaubriand, Stendhal...). rondeau : poème à forme fixe du Moyen Âge (il comprend six quatrains dont le dernier s’appelle «l’envoi») : les rondeaux de Charles d’Orléans. rousseauisme : caricature de la pensée de Jean-Jacques Rousseau. Elle exprime une attitude de confiance naïve en la bonté de la nature humaine qui s’accompagne d’une vision idéaliste de l’existence de l’homme primitif, proche de la nature. rythme (en versification) : le rythme du vers est marqué par le retour à intervalles déterminés d’un certain nombre de syllabes accentuées. S saga : récit héroïque de la littérature scandinave du Moyen Âge. Ces récits racontent les aventures légendaires de familles entières. D’où l’application du mot aux longs romans qui racontent, de génération en génération, l’histoire d’une famille ainsi qu’aux films qui en sont tirés. satire : écrit ou discours qui s’attaque à quelqu’un ou à quelque chose en s’en moquant. science-fiction : littérature dont l’action se déroule dans le futur et dans un monde fort différent du monde contemporain du fait de progrès scientifiques complètement imaginaires. À ne pas confondre avec l’anticipation, qui imagine une évolution plausible du monde contemporain selon nos bases actuelles. sémantique : partie de la linguistique qui étudie le sens des mots et les variations de leurs significations. sémiotique (sémiologie) : science qui s’intéresse à tous les systèmes de signes (signes linguistiques et extralinguistiques comme le code de la route, les symboles chimiques...). sentence : pensée ou morale exprimée dans une formule courte et littérairement soignée. La vérité morale est affirmée d’une manière souvent dogmatique. sigle : lettre initiale ou suite d’initiales qui sert d’abréviation. exemple : la lettre B sur une voiture est un sigle qui renvoie au mot Belgique, la SNCF... signe (linguistique) : désigne le mot qui lui-même comprend un signifié (signification du mot) et un signifiant (marque graphique et phonique du mot). Nous devons ce concept à Saussure. exemple : le mot « arbre » est un signe qui comprend : - un signifié : définition du mot « arbre » dans le dictionnaire. - un signifiant : la réalité acoustique du mot (les sonorités du mot « arbre ») et sa réalité graphique (la forme écrite du mot « arbre »). Slam : joutes poétiques et rhétoriques sur fond musical en réunion. Un style de poésie improvisée né à New York et ensuite happé par le mouvement hip hop, qui l’a hélas vidé de son sens premier spontané et inspiré. solécisme : faute de syntaxe. exemple : « l’homme auquel j’ai épousé sa fille ». soliloque : discours d’une personne qui se parle à elle-même (dans la solitude). Ce mot désigne parfois le discours de quelqu’un qui est seul à parler dans une compagnie, comme s’il ne s’adressait qu’à lui-même. sophisme : raisonnement incorrect bien qu’apparemment logique. Ce raisonnement est souvent fait avec l’intention de tromper l’interlocuteur. Socrate s’est insurgé contre les sophistes. spleen : mot venu d’Angleterre et passé dans la langue française, surtout grâce à Baudelaire (ce mot désigne un état de mélancolie et d’angoisse). stéréotype : voir le mot « cliché ». strophe : groupe de vers organisés de la même façon, que l’on retrouve à plusieurs reprises dans un poème. structuralisme (en linguistique ou en littérature ) : étude de la langue ou d’un récit comme un système constitué de plusieurs parties ayant des rapports entre elles (relation de ressemblance, opposition...). stylistique : étude des procédés de style. surréalisme (en littérature) : mouvement littéraire qui, sous l’impulsion d’André Breton au début du XXème siècle, se caractérise par une révolte contre l’ordre établi, par une liberté de pensée, par un rejet de toutes les contraintes rationnelles et morales, par l’invention d’un nouveau langage créant des associations surprenantes de mots et ce en accordant de l’importance au rêve et à l’inconscient. syllogisme : en logique, argument qui se compose de trois propositions (majeure, mineure et conclusion) dont la troisième se déduit parfaitement des deux autres. Il faut noter que certains syllogismes sont erronés parce qu’ils contiennent une erreur de raisonnement (ils s’apparentent alors aux sophismes). D’ autres syllogismes sont corrects. Voici un exemple de syllogisme correct et incorrect : a) Majeure : « Tous les hommes sont mortels ». Mineure: « Socrate est un homme ». Conclusion : « Socrate est mortel ». b) Majeure : « Le lion est un animal ». Mineure : « Le tigre est un animal ». Conclusion : « Le lion est un tigre ! ». symbole : représentation concrète d’une idée abstraite exemple : la colombe est le symbole de la paix (ou la paix est symbolisée par la colombe). symbolisme : mouvement littéraire de la fin du XIX ème siècle en France (Baudelaire, Rimbaud, Verlaine, Mallarmé, Lautréamont...). synchronie : étude du système d’une langue tel qu’il fonctionne à un moment donné (par opposition à diachronie : voir ce mot). synecdoque : figure de style qui est une variante de la métonymie. Les objets de la synecdoque forment un tout (rapport d’inclusion ou d’appartenance). Plusieurs cas possibles : • La partie pour le tout (ou vice-versa) : « une voile à l’horizon » pour « un bateau à l’horizon ». « J’aime le bordeaux » (un « bordeaux » pour « un vin bordelais »). • La matière pour l’objet : « la toile » pour « la peinture représentée sur la toile d’un tableau ». • Le singulier pour le pluriel (ou inversement) : « Le riche doit aider le pauvre ». synérèse : en versification, fusion de deux syllabes vocaliques en une seule. Elle permet d’accentuer le rythme. exemple : Ces deux octosyllabes : « Juin ton soleil ardente lyre Brûle mes doigts endoloris ». (Guillaume Apollinaire) synesthésie : association de sensations diverses. exemples : une couleur criarde, un parfum savoureux... synonyme : mot dont le sens est identique à celui d’un autre mot. syntagme : (de suntagma, constitution) groupe d'éléments formant une unité dans une organisation hiérarchisée : syntagme nominal, verbal, prépositionnel, adjectival. syntaxe : ensemble des règles de grammaire régissant les unités linguistiques se combinant en phrases. Par extension : caractéristiques d'une langue ou d'un moyen d'expression T tartufferie : terme qui fait référence à Tartuffe, pièce de Molière (hypocrisie). tautologie : répétition inutile de la même idée sous une forme différente. On dit souvent qu’un dictionnaire est tautologique. À mettre en rapport avec la redondance. exemple : l’amour est l’art d’aimer ! ternaire (rythme) : rythme qui se compose de trois éléments. exemple : Un grand cri s’éleva, domina la Marseillaise : « Du pain ! Du pain ! Du pain ! » (Émile Zola) tétrasyllabe : vers de quatre syllabes. tic langagier : mot ou expression répétés abusivement par un locuteur ou un auteur. exemples : «n’est-ce pas», «en fait», «hé bien»… Par extension : expression ou mot dont l’utilisation devient une mode langagière répandue par l’usage, même s’ils sont erronés (ex : «rajouter» au lieu d’ «ajouter», ou le pléonasme «bien évidemment») tirade : au théâtre, long discours ininterrompu et adressé à des interlocuteurs. tragédie : La tragédie classique (XVIIème siècle) est une œuvre dramatique dont les éléments constitutifs sont les suivants : sujet grave, dénouement malheureux, lutte vaine du héros contre le destin, mise en scène des passions humaines, style relevé, respect des trois unités (voir le mot « unités »). tragi-comédie : au XVIIème siècle, pièce de théâtre sérieuse dont le dénouement est heureux (voir Le Cid de Corneille). Dans l’Antiquité la tragi-comédie comportait des éléments comiques. trilogie : groupe de trois œuvres (La trilogie new-yorkaise de Paul Auster). trimètre : vers qui présente trois mesures. exemple : « Il vit un œil /tout grand ouvert /dans les ténèbres » (Hugo) trisyllabe :vers de trois syllabes. trope : terme classique pour désigner les figures de style ou de rhétorique. troubadour : poète lyrique du Moyen Âge qui récitait ses oeuvres ou celles d’autrui de château en château (dans le nord de la France on lui donnait plutôt le nom de trouvère). U ubuesque : d’un comique et d’une absurdité énormes (allusion à Ubu, personnage d’Alfred Jarry). uchronie : récit de l’Histoire telle qu’elle se serait déroulée si ses évènements déclencheurs étaient différents (par exemple si les Nazis avaient gagné la seconde guerre mondiale, le récit des évènements postérieurs serait uchronique). unités (règle des —) : désignent les trois unités du théâtre classique français au XVIIème siècle : • Unité de temps : tout doit se passer en vingt-quatre heures. • Unité de lieu : l’action doit se dérouler en un seul endroit. • Unité d’action : un seul événement central doit nourrir l’intrigue. univoque : qui n’a qu’un seul sens (monosémique). V vaudeville : comédie au rythme rapide, fondée sur l’intrigue, les quiproquos, les rebondissements et les situations cocasses (voir les pièces de Labiche et Feydeau). verbalisme : défaut qui consiste à masquer le manque d’idées par l’abondance verbale. vérisme : a) mouvement littéraire italien (fin XIXème siècle) qui, à l’instar du naturalisme français, cherche à représenter très exactement la vérité concrète de la vie quotidienne et de la réalité sociale. b) terme qui s’applique à toute œuvre éprise de réalisme social (on parlera d’un cinéma vériste, d’un roman vériste). vers libres : vers ne respectant pas les contraintes caractéristiques de prosologie traditionnelle (la liberté des vers peut aller jusqu’à l’absence de rimes). Par extension : poésie non soumise aux règles de versification. Z zeugma (ou zeugme) : figure de style qui consiste, pour éviter de répéter un terme, à lui donner plusieurs compléments de nature différente. exemples : « Je lui ai porté une lettre et un coup de pied » ; « Il sauta la barrière et son repas ». (D’après Jean-Pierre Leclercq, revu, corrigé et augmenté par Filo)
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Par : le 19/04/16
Réalisation d’un fantasme et vraie séance BDSM Depuis un certain temps je discute avec un dom sur le site que j’appellerais Monsieur dans mon récit et en discutant nous avons parlé de mes envies, de mes désirs, de mes fantasmes. Je lui ai expliqué mon besoin de faire mes expériences, mes découvertes, de tester les choses et peut-être d’avoir des échecs également. Et la décision a été prise de réaliser un fantasme qui ne peut l’être qu’à la 1re rencontre la rencontre d’un inconnu. Nous avons beaucoup parlé, beaucoup échangé et j’ai entendu sa voix 1 fois au téléphone et j’admets qu’elle ne me laisse pas indifférente. Mais je ne connais rien de son physique, de son apparence, son travail mais j’ai appris que je pouvais lui faire confiance et que c’était un dom d’expérience. La décision a donc été prise que la rencontre se passerait aujourd’hui lundi 8 février à 13h. Au moment de la décision de la date et de l’heure c’était le stress, l’angoisse ca y est ce moment sera concret sauf si je me défile mais ce n’est pas mon genre… J’y ai pensé beaucoup les jours suivant la décision avec un mélange d’inquiétude, d’envie, d’excitation et de stress (ce stress qui me fait trembler des mains rien qu’à l’idée et qui me fait accélérer le cœur sans que la situation ne soit même présente). Et puis la nuit dernière le sommeil a été long à trouver et difficile et puis le réveil. J’étais dans un état normal je savais que je devais faire des choses avant son arrivée ca allait et puis à 12h je descends mes poubelle, le coup de stress c’est dans une heure il ne faut pas que je rate l’heure que je sois en retard puisque la rencontre se passe chez moi (il connaissait les infos ayant fait une connerie lui ayant permis de découvrir les renseignements me concernant mais maintenant je suis beaucoup plus prudente et pour cela merci à lui). Je remonte file à la douche et puis je suis prête et j’attends j’ai préparé le bandeau, la cravache j’attends la fameuse sonnette de l’interphone, je regarde les minutes ne fait que me répétez ce que je dois faire (appuyer sur l’ouverture, entrouvrir la porte de mon appartement, m’installer à genoux nue avec le bandeau sur les yeux et la cravache dans les mains)… Les minutes tournent et d’un coup ce son qui signifie son arrivée et voilà que je m’exécute. Je l’entends pousser la porte, entrer dans la pièce le salon qu’il ne connaissait pas ôter sa veste, son pull je pense, puis poser une mallette dont je ne connais pas le contenu… Il s’approche de moi prend la cravache et la fait claquer je suis mal à l’aise tellement de chose qui me traverse l’esprit comment est il, comment va se passer ce moment, à quelle sauce je vais être mangé LOL… Il me tourne autour et puis se mets devant moi m’attrape par les tétons et les pinces, sensation forte pour moi puisqu’il s’agit du 1er contact, il me dit « debout » je m’exécute et je me retrouve face à lui il me semble plus grand que moi, il semble être carré et il a des mains imposantes je le sens à son doigt posé sur ma bouche. Je ne sais plus si c’était avant ou après mais je l’avais entendu débrancher un de mes appareils pour brancher quelque chose sur le courant (je pense savoir ce que c’est). Il m’a fait tourner sur moi-même dans tous les sens. Je pensais être plus gênée par ma nudité mais la particularité de la situation était plus impressionnante… Il m’a ordonné de mettre les mains dans le dos je l’entends sortir des attaches il en passe une autour de mon buste des bras et une autre au niveau de ma taille et des poignets. Je suis attachée et n’est plus la liberté de mouvement de mes bras, je suis en attente et sans pouvoir faire quelque chose c’est déroutant et ensuite il me dit bonjour et me demande comment ca va je lui dis « ca va » et il ironise sur mon état en disant qui est ravie de voir au combien je suis détendue et je vais bien… Il me dit d’écarter les jambes et vient me stimuler avec un vibro. Je dois reconnaître que cela m’a mis plus à l’aise et la sensation de son souffle sur mon visage était agréable même si je ne peux pas visualiser. Il avait une voix posée, clair alors que la mienne était des plus tremblantes et sans aucune articulation… Déjà je ne suis pas quelqu’un qui parle dans ces moment là alors la c’était encore pire… Et puis la question difficile « si tu veux jouir Joy il suffit de le demander » je réponds en baragouinant « oui je veux jouir monsieur » mais avec une voix inaudible et pas très compréhensible, il me reprend à plusieurs reprise afin que j’articule et que je parle clairement et que j’utilise plus je le veux jusqu’à ce que « oui j’aimerais jouir monsieur » sorte… C’est difficile pour moi de parler et de répondre autant à l’écrit je suis à l’aise mais en présence de la personne la réalité n’est pas la même et les conséquences non plus… chaque oublie du monsieur est sanctionné par 5 coups de cravache que j’ai moi-même décidé suite à une erreur de langage que j’avais commise à l’écrit alors que monsieur me l’avais déjà fait remarquer et j’ai dû choisir la sanction qui est appliquée à chaque fois… je réfléchirais plus la prochaine fois que je déciderais d’une sanction lol. Je sens ensuite les lanières de son martinet s’écraser sur mes cuisses et mes parties intimes dont certaines provoquent un mouvement de ma part mais je reste muette. Il reprend ensuite la stimulation avec le vibro et me dit « c’est le martinet qui vous met dans cet état Joy » oui je dois reconnaître que l’effet est beaucoup fort et plus excitant. Il refait une pause Il en va de même ensuite sur ma poitrine avec application sur chaque sein les 1er coups sont doux mais la répétition leur fait prendre de la force de la puissance et je ressens la douleur éphémère mais répété qui me fait réagir et esquiver leur écrasement mais l’arrêt m’offre un plaisir une zénitude et une augmentation de mes sensations. Je fais une parenthèse pour dire que le fait d’avoir les yeux bandés ben je me rends compte que j’avais perdu mes repères visuels qui habituellement m’aide pour refaire l’ordre des choses, le déroulement. Donc ce sera peut être un peu mélangé lol… J’ai oublié un monsieur il me dit de me pencher sur ma chaise en bois, et je m’appuie sur le dossier « je n’ai pas dis affaler mais pencher » donc je m’exécute et je prends mes 5 coups. Je me demande d’ailleurs pourquoi je l’oublie autant à l’écrit je n’ai aucun souci il coule de source… A réfléchir ! Il sort ensuite la badine la vraie badine puisque j’avais appelé ma cravache une badine qui n’en est pas une… et je dois dire qu’à choisir je préfère la cravache car la badine est quand même dur à l’écrasement répétitif… Ma résistance est plus dur mais je n’ai pas l’intention d’abdiquer je ne veux pas à ce moment là par fierté mais avec le recul fierté déplacée et inutile lol. J’ai du mal puisque je ne suis pas attachée libre de mes mouvements mes mains ont tendance à avoir envie de s’en mêler même si je ne le souhaite pas les gestes réflexes sont présents… Il me pose ensuite sur mon canapé et me fait écarter les cuisses pour me faire recevoir mes six coups de badine à l’intérieur de mes cuisses (punition que je connaissais). Et je les ai compté et ressenti chacun, le numéro 3 final était moins net à l’élocution… J’ai du ensuite lui présenter mes seins qui ont fais connaissance avec la badine. Moment un peu plus dur mais douleurs furtives mais intense… Ma surprise cette douleur forte qui à l’arrêt n’existe immédiatement plus pour laisser une belle sensation. Il me demande de me relever et m’attache ensuite à la chaise pencher sur le dossier et le cou attaché à l’aide d’un barreau et recommence. Dans cette position je n’ai qu’une solution pour l’arrêt celui de prononcer le safeword ce que j’ai fais quand je ne pouvais plus et que le mordant de la douleur était trop fort et il a immédiatement arrêté… A ce moment là ma confiance est devenue entière car je savais que l’arrêt était respecté et que je n’avais plus de crainte à avoir. Puis il a utilisé le vibro et j’ai joui et pris un plaisir immense à cette stimulation suite à ces coups qui se sont écrasés sur mes fessiers. Il m’a détaché et remise sur le canapé. Il a posé sa main sur ma bouche et le bout de mon nez et m’a privé de respiration durant l’utilisation du vibro je n’ai pas eu peur mais la sensation était celle des plus particulières de toutes les découvertes que j’ai pu faire… La seule chose qui existe c’est le ressenti la montée de la stimulation et l’envie de jouissance jusqu’au moment ou le manque d’air se fait sentir mais à ce moments la il m’en redonnait un peu… Il m’a ensuite installé des aspire tétons et à recommencer avec le vibro et sa main et là multijouissance et c’est bien la première fois que je suis obligée de me débattre pour que ca s’arrête par ce que la jouissance est trop forte… sourires Il a du me donner un moment pour reprendre mon souffle oui j’en manquais et avait la bouche sèche que j’aime avoir puisqu’elle est toujours signe chez moi d’orgasme et la je dois dire qu’elle était extrêmement sèche… Le retrait des aspis tétons ca tire lol Et puis il m’a dit de me mettre à plat ventre et m’a refait jouir en me bloquant le dos avec fermeté et délicatesse car habituellement c’est une zone ou j’ai des douleurs vu que c’est l’endroit ou j’ai été opérée mais la rien que le plaisir du vibro sur mon clitoris et ses nouvelles jouissances. Par contre il a de la force donc je sais que je n’aurai jamais le dernier mot LOL… Il m’a ensuite offert à nouveau la badine et ma résistance m’a obligé à lui donner le safeword mais cette fois je l’ai mieux vécu que la 1re fois car j’avais l’impression d’un échec d’un sentiment de faiblesse… Mais vu tout ce qui s’est passé je pense que je pouvais avoir mes limites LOL. Il m’a ensuite présenté un objet en bambou il me semble avec des lanières de cordes nouées, je ne pourrais vous dire à quoi il ressemble exactement ayant les yeux bandés et il me dit « a moins que ta gourmandise est encore envie de le tester aujourd’hui sinon ca sera la prochaine fois » et je lui réponds que « non ca sera la prochaine fois car il y a des limites à ne pas dépasser » et il m’a rétorqué « ah enfin un peu de sagesse, si au moins j’ai pu contribué à cela j’en serais content ». Mais comme j’ai oublié de dire monsieur j’ai pu quand même la goûter et je pense qu’elle fera partie d’un programme intéressant la prochaine fois… Un très bel objet au toucher en tout cas… Il m’a gentiment « dis dommage c’est ce que j’avais en main » en même temps je ne pouvais pas le savoir lol… Il m’a donc dit que je ne pourrais enlever mon bandeau qu’après son départ. Il a donc rangé son matériel, remis son pull, sa veste m’a gentiment dit que je pouvais prévenir tout le monde qu’il pouvait rappeler l’hélico, le GIGN, les chiens qu’il n’était pas un sauvage et que j’allais bien à son départ… MDR La redescente a été un peu plus rude car je me suis payée une migraine carabinée avec envie de vomir 30 minutes après son départ donc j’ai pris un ibuprofène et 2 heures dans les bras de Morphée LOL. Mais ce soir je me sens apaisée, sereine, la tête vidée de toutes ses merdes qui la polluait, bien, heureuse et j’ai beaucoup réfléchi à une phrase qu’il m’a dite sur la sagesse et les limites et je me suis rendue compte que j’étais con quand j’attendais le dernier moment pour aller chez le médecin, que j’attendais qu’une situation devienne ingérable pour m’en occuper… Que si je prenais les problèmes à tant ils seraient réglés plus vite et dans de biens meilleures conditions ! Que je n’étais pas obligée en permanence de tester mes propres limites, que les accepter n’est pas un signe de faiblesse… Par contre mon fessier, mes seins et mes cuisses sont là pour me rappeler ce que je dois retenir et les souvenirs de cette belle séance avec Monsieur.
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Par : le 18/04/16
Alors ca y est la soirée prévue avec ma douce Rekya tant attendu est arrivée… Je me réveille vers 13h30 je fais un saut sur BDSM un petit coucou je file à la douche je suis en retard ce n’est pas grave elle aussi et me dit que l’on décale le rendez-vous à 16h au lieu de 15h30 c’est parfait. Je me prépare j’emmène mes corsets, mes escarpins je prépare tout j’ai 10 mn de retard sur l’horaire que je m’étais fixée je prends la route. Je suis stressée par la soirée prévue (1re en club libertin, 1re avec une femme) mais excitée en même temps j’en ai envie mais peur de pas y arriver peur de ne pas être à l’aise dans ce lieu dans lequel je sais que je serais en sous-vêtements devant des inconnus qui sont là pour le plaisir dans tous les sens du terme. Le trajet est long et dans ma tête car se bouscule c’est compliqué je crois que j’adore me triturer l’esprit… J’arrive devant chez elle je me stationne je respire un bon coup prend mes affaires et me mets devant la porte. Je l’entends elle arrive et m’ouvre la porte ca y est je vois physiquement Rekya qui aborde son beau collier avec cette magnifique médaille en forme de cœur… Je suis contente j’entre je me mets à l’aise je me pose nous buvons un café et elle me dit qu’elle ne pense pas que le corset soit une bonne idée puisque nous irons souvent au jacuzzi et qu’il faudra se déshabiller et se rhabiller plusieurs fois… Mon cœur s’emballe un autre point difficile pour moi la nudité mais bizarrement cela ne dure pas longtemps je sais que je serais avec elle, je ne serais pas seule cela me rassure et donc elle m’avait préparé une magnifique nuisette (oui bon j’avoue également une première pour moi lol)… Je bois le café et elle me dit tu vas l’essayer je me mets dans la pièce d’à côté ce qui semble ridicule puisque je serais forcement nue devant elle un peu plus tard… Je reviens la nuisette me va et elle l’a trouve magnifique sur moi… Je n’ai pas l’habitude mais si elle me trouve bien je l’accepte et je me le dis également. Nous partons nous arrivons là bas nous rentrons elle connaît les lieux et les patrons elle fait les bises je l’a suis nous réglons et recevons nos clés de vestiaire elle m’abandonne un moment et j’attends qu’elle revienne pour me déshabiller et me retrouver en nuisette un autre couple est arrivée la femme se met nue pour se changer c’est surprenant mais très agréable à regarder. Elle revient se déshabille je fais de même ca y est nous y sommes je suis en nuisette et escarpins et elle une belle nuisette rouge et des bottines nous allons au bar… On se pose et d’un coup elle me dit je te fais peut être d’abord visité oui d’accord nous visitons les lieux elle me montre le jacuzzi, le sona une 1re pièce puis nous montons et elle me fait découvrir les différentes pièces dont une qui est particulière la pièce SM… On y entre il y a une table gynécologique et une toile BDSM je les avais déjà vu en photo mais je me retrouve pour la 1re fois devant en vrai… Nous redescendons et allons au bar pour boire un verre puis nous allons au jacuzzi ca y est je dois me mettre nue et bizarrement cela se fait naturellement pas de gêne particulière… Une surprise. Au même temps je crois que la présence de Rekya y est pour beaucoup lol… Nous mangeons (raclette au menu sympa). Nous retournons au jacuzzi et la 2 couples nous rejoignes et un jeu de regard s’installe entre les deux femme accompagnées de jeux de mains et puis elles se mettent à s’embrasser évidemment je me mets en mode stress je ne sais plus ou regarder j’évite les deux femmes je regarde vers l’un des monsieur qui n’arrête pas de me fixer (homme Suisse Allemand qui avait abordé Rekya pour lui demander si son collier avait une signification et elle lui avait expliqué qu’elle était soumise qu’elle avait un Maître et que j’étais également soumise mais en découverte…Wink et j’évite au maximum son regard il me déstabilise et cela me remet mon stress par rapport au moment que je vais passer avec Rekya. Et Rekya s’en rend compte et cela l’amuse et d’un coup m’attrape me demande de me mettre entre ses jambes et commence à me masser je ferme les yeux et profite de se moment je me détends et me calme (LOL) puis elle commence à me caresser c’est très agréable et j’oublie le lieu les deux femmes et tout le reste je me laisse enfin aller… Sous la douche elle continue de me caresser et me dit que ce qu’elle fait elle ne le fait pas pour un retour que je n’ai aucune obligation et que si elle le fait c’est qu’elle en envie… C’est mots sont très agréables à mes oreilles et très important et également que je ne suis pas belle que intérieurement mais physiquement aussi. Je crois qu’elle me connaît trop bien LOL Puis nous montons et nous allons dans la salle SM et je me retrouve attachée à la table gynécologique je lui fais confiance mais je ne suis pas la plus à l’aise elle le sait me parle et en rigole… Elle s’occupe de moi et seulement de moi c’est une première pour moi et je peux vous dire que je me souviendrais toute ma vie de se moment et de la jouissance qu’elle m’a offerte. Je suis quelqu’un qui habituellement ne s’exprime pas dans l’acte pour la 1re fois et dans un lieu public j’ai lâché prise j’ai profité du moment et cela s’est entendu. Elle m’a dit plusieurs fois que j’étais belle quand je jouissais et que j’avais le droit de vivre ma sexualité et qu’elle avait sentie en moi la frustration et beaucoup d’autres choses je lâche la pression et mes yeux se remplissent de larmes mélange de ce qu’elle m’avait dit et m’avait touchée et ce moment lorsqu’elle m’a dit être fière d’avoir été la 1re… Et qu’elle aimait ce sourire sur mon visage oui j’avais le droit de sourire et d’être heureuse… Juste un grand merci à toi Rekya pour ce moment et j’ai compris à ce moment là que j’avais le droit de VIVRE ma sexualité et ne plus la SUBIR comme cela à très souvent été le cas… Nous retournons au jacuzzi l’homme qui n’arrêtait pas de me regarder nous aborde et demande à Rekya si nous accepterions de faire quelque chose à trois avec sa compagne elle me demande sachant les 1re de ce soir et j’accepte et nous faisons un saut au jacuzzi l’homme vient avec nous sa compagne nous rejoindra après. Nous discutions il a le regard insistant sur moi je le fuis toujours autant LOL. Nous sortons nous rhabillons et Ralph revient avec un sac noir et sa compagne Katarina nous rejoins nous montons et il se dirige vers la salle SM… Il discute avec Rekya en allemand je ne suis pas tout mais je comprends que Rekya dit qu’elle ne peut pas être dominée puisqu’elle a un Maître et Katarina lui demande si elle peut par une femme n’ayant jamais posé la question à son Maître elle refuse et ils parlent et je n’ai pas tout suivi et soirée improbable Rekya va s’occuper de Katarina et je me retrouve entre les mains de Ralph pour une séance SM… Celle là je ne m’y attendais pas mais Rekya étant là je me laisse aller. Je me retrouve face à la toile Ralph derrière moi qui passe ses mains autour de mon cou et me pose un collier et d’un coup mon cœur s’emballe au plaisir de sentir ce collier autour de mon cou c’est un moment magique et des plus agréable. Il me bande ensuite les yeux augmentation de l’adrénaline puis m’attache les mains sur l’araignée je ne gère plus les choses il les gère pour moi… Je sens ses mains douces se poser sur moi et je suis rassurée car me dit qu’il connaît les règles qu’un non est un non et puis il y a Rekya qui je suis sûr surveille du coin de l’œil je le sens LOL. Je sens ensuite les douces lanières de son martinet descendre le long de mon dos puis s’écraser doucement sur mes fesses. Il va doucement puis augmenter progressivement tout en observant mes réactions mes attitudes vient doucement me demander à l’oreille si ca va je ne peux que répondre oui très bien… Il alterne des moments de douceurs de caresses de bisous dans le cou m’empoigne parfois en arrière par le collier et augment les coups mais aussi écrasent ses mains sur mon fessier ce mélange est des plus délicieux. Puis me masturbe et s’arrête quand je monte pour je sens ses coups de martinet sur mes fesses et ma poitrine et j’entends Katarina qui prend du plaisir et cela m’excite également et je sens les coups changer plus Katarina prend du plaisir… Je jouis une 1re fois et pour moi cela était fini mais non il continue j’ai du mal sur le coup je n’ai pas l’habitude c’était nouveau pour moi mais qu’elle doit plaisir ensuite de sentir sa langue 2e cuni de la soirée et 3e de ma vie bonne moyenne LOL et cela me procure une 2e jouissance et j’entends Katarina qui jouie également un doux son à mes oreilles et je partage son plaisir puis un calme et d’un coup je sens les mains de Katarina se poser sur mon visage et le caresser en douceur et elle me fait un baiser sur le nez et les douces mains de Rekya se poser sur mon dos… Euh trois pour moi oups mais ces douces caresses et les mains de Ralph sur mon clito me procurent un 3e orgasme (multi jouissance ce terme était inconnu pour moi) j’ai un vide d’un coup tout s’arrête il me détache les mains en douceur. Je reprends mon souffle, j’essaye de reprendre mes esprits Rekya me parle doucement me demande si ca va oui je vais très bien plus que bien mais pas beaucoup de mots sortent… Il me retourne et Ralph demande à Rekya si j’en veux plus elle n’a pas eu besoin de traduire et j’ai dis non c’était plus que je n’aurai pu l’espérer et j’en avais la tête qui tournait j’ai eu besoin de m’assoir… Je reprends mes esprits, on se rhabille je suis patraque mais heureuse vraiment heureuse et je me suis dit j’ai enfin eu une vrai séance SM et cela me confirme que c’est ce que je veux que je peux assumer mon choix mes choix me faire plaisir et bizarrement sans forcément en rendre… On m’a donné du plaisir on ne m’a rien demandé sensation bizarre mais très agréable et Rekya m’a fait comprendre que son plaisir était celui de me voir jouir… Cette rencontre était magique et ce moment aussi. Nous rentrons car son mari avait très envie de me rencontrer aussi car elle avait souvent parlé de moi mais il ne me connaissait pas… Nous arrivons chez elle il était là content de me voir marrant, drôle tout pour me mettre à l’aise. Nous papotons je me surprends à raconter beaucoup de choses sur mon passé sexuel cela fait du bien mais leur fait comprendre que j’ai déjà eu beaucoup de déception, désillusion et que je n’ai pas un parcours facile… Ça fait du bien de vider son sac. Je veux me changer et Rekya me propose de montrer à son mari nos tenus de la soirée nous profitons d’un de ses moments d’absence pour nous mettre en nuisettes. Il revient et est agréablement surpris nous le taquinons et nous embrassons pour le titiller et puis nous l’invitons à partager un moment avec nous. Et ce moment s’est transformé en un 3e cuni pour moi je vais y prendre vachement goût attention lol un nouvel orgasme je crois que j’ai rattrapé des mois en 1 soirée HIHIHI puis nous souhaitons lui faire plaisir toutes les deux mais il a une telle excitation qu’il a une éjaculation rétrograde et cela a terminé dans un moment de fous rires de franches rigolades et de douceur… En une soirée : 1re en club libertin, 1re avec une femme, 1re vraie séance SM, 1re fois qu’un homme fait une éjaculation rétrograde bon ben personnellement je trouve que pour une soirée improbable elle fut magique. Alors oui j’ai écris beaucoup mais j’avais envie de partager mon bonheur cela plaît ne plaît pas sur ce coup là cela m’est bien égal et rien ne m’enlèvera le plaisir de cette soirée et les blocages que j’ai pu enlever !!!
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Par : le 18/04/16
Vous voudrez bien vous vêtir de peu ce soir, Un simple voile de tulle vous enveloppera, De transparence couverte, vous vous présenterez sous votre meilleur jour Votre génuflexion me tiendra lieu d’hommage, Vous la réitérerez avec la déférence nécessaire, Deux fois de suite, les yeux baissés, Votre contentement signifié par un sourire contenu en cette position sera une première étape, Et mon premier moment de bonheur … I swear today I’ll cry no more … https://www.youtube.com/watch?v=2ziH7PfCmOY Come with me and walk the longest mile … La suite de votre parcours se fera sur les genoux, et courbée en appui sur les mains, Votre cul sera levé, provoquant, invitant … Streets on fire https://www.youtube.com/watch?v=Z78PjvfCVTQ&list=RDZ78PjvfCVTQ#t=1 The man goes wilde wilde … … ainsi vous irez rejoindre les invités, offerte et prête à leur donner le plaisir que promettent vos courbes, sans offense, sans crainte, et désarmée de toute pudeur, votre bouche prendra le premier invité, la gourmandise sera ma volonté et votre premier bienfait, le second soupèsera vos seins, comme vos mamelles pendront dans le vide, il les triturera, pinçant les tétons et les tordant à volonté, le troisième enfin caressera votre anus, le graissant à volonté avant d’y introduire un doigt, ou deux, ou trois, ou ce qu’il voudra y introduire, toute liberté lui est laissée … Fantôme de nos désirs, vous n’existerez que pour nous satisfaire … https://www.youtube.com/watch?v=42yUeYKNYck&index=5&list=RDZ78PjvfCVTQ bang bang bang, nous venons … vous serez le réceptacle de nos volontés, la conque de nos plaisirs … jusqu’à leur extinction, et cela peut prendre du temps, longtemps, longtemps … https://www.youtube.com/watch?v=UAHO-trROm8&index=6&list=RDZ78PjvfCVTQ Et finalement, présentée comme un jouet offert, alors que nous prendrons un verre mérité, le pouvoir du fantôme sacré vous habitera ... https://www.youtube.com/watch?v=3nIAnCJL1f0&list=RDZ78PjvfCVTQ&index=7 Cela ne veut rien dire ? Venez essayer … être un jouet vivant vous plaira, je n’en doute pas ;-)
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Par : le 13/04/16
Il prenait sa gratte, détendu ... Il avait joui, tranquillement, dans son cul, comme un dû, comme si cela était naturel, comme une faveur normale donnée par sa soumise, sa chose, son jouet, sa dévouée, son tout, son apogée, son accomplissement … sa quête ultime, voulue comme elle le veut, son accord inédit, son amour ineffable … chuuut, ineffable ne peut pas être dit … https://www.youtube.com/watch?v=4E4S0XWPMgQ Il l’entourait de ses bras puissants, la rassurait, la cajolait, laissait aller les flux et reflux de ses spasmes, incontrôlés, sporadiques … ses tremblements lui étaient connus, il les laissaient aller jusqu’au bout, jusqu’à l’extinction, peu à peu, doucement, la cajolant, l’entourant de sa douce protection, de son amour, tout éveillé et elle toute tremblante, comme un spasme continu qu’il tenait en ses mains protectrices, l’expression de sa déférence et de son plaisir, l’expression de son abandon, enfin … https://www.youtube.com/watch?v=EU86IO-jhtY&ebc=ANyPxKpnOLnxgjQ7slcp14S4YUAODQtTR6a9uHHpplW78NtgULkHHpE4Wpb7f8JiTctv11BYrmaZH2yyjShpxCHRt50fJrOjig Sur cette route désertée de complicités (fut-ce le manque de joueurs ? jamais elle ne le saurait), elle trouvait enfin son soleil et son dieu, l’âme qui enfin l’inspirerait, et l’aspirerait, jusqu’à l’excitation, jusqu’à la jouissance, jusqu’à devenir un sexe bestial, se muer en sexe, en offrande, pour son plaisir, avoué, voulu, intransigeant, comme un horizon, une lumière plus forte que toute les volontés … son dieu et son soleil … https://www.youtube.com/watch?v=iDjyjWxUrQc&ebc=ANyPxKpnOLnxgjQ7slcp14S4YUAODQtTR6a9uHHpplW78NtgULkHHpE4Wpb7f8JiTctv11BYrmaZH2yyjShpxCHRt50fJrOjig Elle brûlait d’une volonté inextinguible, telle la sorcière de ses volontés, et il brûlait de ce désir qu’il ne trouvait que dans cette relation, si forte, si puissante, si pénétrée d’abnégation qu’il en était ému, aux larmes …. https://www.youtube.com/watch?v=EUob_y0HH64&ebc=ANyPxKqw8z5rUw3ShEuZLFiGO048WalCgROfWiMXB-Mj3ruupL3u-vtifRGpyBZtvYFkY0QXK8NmZhmNJ0J-SA1EV3YIJfdoqA … mais chuut, ces larmes jamais ne se verront … jamais elle ne seront vues … jamais il ne les avouera … car sa volonté s’imposera, et ne saurait s’imposer avec ces larmes de bonheur … c’est pourtant bien de ce bonheur inatteignable dont il s’agit, celui qu’il ne pensait atteindre… il voulait l’atteindre, il l’atteignit par la grâce de cette fée qui lui donnait ce qu’elle était, de tout son être, de toute sa volonté tremblante … https://www.youtube.com/watch?v=K2I2Asx8lqs&ebc=ANyPxKrFngrjIXtis3umVUWKC6ny377AnmFnIGd9iaO6FggYv3P4Hk1m8Mt2rJ0CE8yx6vi4wiZf8SbTtUCFdgA18rW7bx8eGA Sometimes the same is different but mostly … it’s the same … « Make It Wit Chu » Grâce soit rendue à toutes les soumises qui nous rendent si heureux, plein de force pour les séduire, si respectables qu’elles sont, se rendent-elles compte que notre accomplissement ne saurait exister sans elles ? … https://www.youtube.com/watch?v=S2JDV_T3Kmg&ebc=ANyPxKrFngrjIXtis3umVUWKC6ny377AnmFnIGd9iaO6FggYv3P4Hk1m8Mt2rJ0CE8yx6vi4wiZf8SbTtUCFdgA18rW7bx8eGA
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Par : le 12/04/16
Je me suis amusé à attacher tes mains...à caresser ton corps pour qu'il s' éveille, de chaudes caresses, des effleurements... tu réagis, tu savoures, recherches mes caresses, qui se transforment en griffe... des baisers, des morsures. .. ma main qui glisse entre tes cuisses. .. Elles s' ouvrent, m'invitent à poursuivre. ..ton corps se tend, se cambre, cherche mon contact, mon attention. ..tu m'observes... j enfile mon gode, le caresse... le présente devant ta bouche... te laisse me sucer... tandis que mes doigts vont et viennent en toi...Tu sembles apprécier, te détendre...Je me positionne, un léger mouvement de bassin, pour te pénétrer, mes mains sur tes hanches, je te guide... me laisse aller.., te griffe, pince tes seins....tu sens mon emprise sur toi, mes va et vient... mes mains ferment sur toi, je mordille ton cou, griffe ton dos, empoigne tes fesses, laisse mes coups de rein te submerger, ma main se pose fermement sur ton cou, tu sens mon emprise.. tu sembles ailleurs, envie dans le plaisir. ...
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Par : le 11/04/16
Farandole monotone de mannequins fades sans âmes, l'original devient banal,Une appartenance people sans aucun sens!Ah oui! Le but c'est d'être "jolie"! (Creuse, automate, une culotte sur la tête aussi?)Mais pourquoi? Pour qui?Questions essentielles quand on y pense...Et... elle? Ou se situe-t-elle dans tout ça..?Ce jean bombant ses fesses...Ces talons galbant ses cuisses...Ce Pull moulant sa poitrine...Cette ceinture serrant sa taille...Cette écharpe protégeant son cou...Et ces sous vêtements... En porte-t-elle..?Ses bas à l'abri des regards...polissonne... Sa peau angel...Sa nuque parfumée...Ses cheveux Ondulés trahissent-ils sa nature faite de simplicité..? Ses lèvres entrouvertes désirent-elles être abreuvées..? Ses joues timidement rosées ont-elles besoin d'une main chaude pour les rassurer..?Ses yeux incrustés dans le noir cherchent ils un regard particulier..?son front... Merite-t-il un protecteur baiser..? Et son corps tout entier...a-t-il ce besoin oppressant de frissonner..? À vous en faire... "Clac Clac" Hummmm... ***Pardon je ne parle pas la bouche pleine! Un minimum d'éducation quand même... ***Le para langage est riche en interprétations...Le tout est d'y prêter attention... Le paraître devient à côté si peu de chose!Mais gare... Les suppositions nous éloignent toujours de la vérité... En ricocher sur les vagues... Rester soi-même est si précieux... le plus beau des cadeaux à offrir... Et Pendant c'temps là, "fais c'que j'dis, pas c'que j'fais"... Pas aussi évident de s'auto-apprivoiser, oublier la critique dégainante à la Lucky Luke faut pas croire! Allez... J'ose... Cela ne peut pas me faire de mal... On verra...
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Par : le 08/04/16
Les heures qui suivirent furent actives dans la cuisine, les petites douceurs préparées, salées pour la plupart, trouvant progressivement place sur deux grands plateaux marocains prêts à être servis. M'encourageant de ses conseils avisés de cuisinière expérimentée, France se permit cependant quelques petites privautés, notamment celle de glisser à deux reprises une main entreprenante sous mon petit tablier. A son air faussement courroucé, je compris qu'elle appréciait beaucoup de sentir ainsi près d'elle un homme dont le désir ne faiblissait pas et n'attendait que son signal pour s'exprimer davantage. Plus jeune, Albert avait certainement dû jouer ce rôle auprès d'elle. Et peut-être l'avait il même besognée tout de go sur la table de la cuisine au milieu des carottes et des salades. Avec les invités Je ne fus cependant pas sollicité à aller jusque là, et bien nous en prit car la sonnette de la porte d'entrée nous aurait alors brutalement arraché de nos délicieuses réjouissances. Me désignant les verres et les bouteilles à préparer, France partit accueillir elle-même ses visiteurs du soir et les installer confortablement dans les fauteuils près de la cheminée. Trop loin pour saisir le sens de la conversation, je fus cependant frappé de n'entendre que des voix féminines s'exprimer. Serait-ce une caractéristique propre à ce pays breton de n'être peuplé que de maîtresses femmes régnant sur des hommes falots et effacés! Le tintement insistant de la clochette de table mit fin à mes réflexions et je compris qu'il était maintenant temps pour moi d'entrer en scène. Après avoir vérifié rapidement le bon ordre de ma tenue, je pris l'un des deux grands plateaux marocains et ouvris avec une lenteur calculée la porte du salon. Avançant de façon décontractée vers les visiteurs, je les saluais d'un regard courtois et avenant. La conversation cessa un instant et je sentis des regards curieux se poser sur moi et sur ma tenue. Imperturbable, je fis les aller-retour nécessaires pour disposer sur la table basse tout ce que nous avions préparé. Puis je vins de poster debout un peu en retrait du fauteuil où se tenait France, attendant la suite de ses consignes. Cette petite pause me permit de regarder avec attention les nouveaux venus. Elle, la soixantaine sportive, cheveux gris coupés court, un visage agréable avec une petit fosette sous le menton, un regard franc et direct. Pas frileuse manifestement la dame, avec ses jambes de sportive nues, une courte jupe de cuir bordeaux et un chemisier assorti tout léger. Entrouvert, il laissait deviner une poitrine tout petit format. Lui, de taille moyenne, plutôt costaud mais sans ventre kronenbourg, une calvitie naissante et quelque chose d'un peu timide et hésitant dans l'attitude. Un soumis me dis-je immédiatement et c'est elle qui doit mener la danse. La conversation avait repris et évoquait le triste sort de la femme du notaire qui venait de perdre son mari. Un sort finalement pas si triste que cela, quand furent évoquées les rentes qu'il avait constituées et qui allaient maintenant revenir en intégralité à cette veuve éplorée. J'appris également que la femme de ménage avec qui il la trompait depuis de longues années venait d'être brutalement licenciée. - elle va avoir les moyens de s'offrir tous les gigolos dont elle aura envie, commenta France. - c'est sûr!, renchérit la visiteuse, en me regardant droit dans les yeux - vous tombez bien, mon cher Paulo, approchez et servez donc mes amis !, dit France en me regardant à son tour. Avec déférence, je m'enquis de ce que souhaitait celle dont le regard ne me lâchait maintenant plus. Un peu gêné d'être ainsi inspecté des pieds à la tête, je réussis néanmoins à la servir sans produire de catastrophe majeure, ainsi que l'homme qui l'accompagnait, resté totalement silencieux jusqu'à présent. A la façon très sensuelle dont elle porta à ses lèvres au vieux Porto dont j'avais empli son verre, je sus tout de suite que cette femme de tête devait de plus aimer les jeux du lit, et peut-être aussi ceux de la cravache et du fouet. J'en eu d'ailleurs la confirmation immédiate lorsqu'elle leva la main pour me signifier de m'approcher d'elle. - obéissez donc, Paulo, mon amie Laure à qui j'ai dit les véritables raisons de votre présence ici souhaite vous voir d'un peu plus près, dit la voie soudain très enjouée de France. Je pris soudain conscience de l'intense jubilation des deux femmes à disposer ainsi d'un homme soumis, docile et obéissant. Et je sentis qu'elles avaient bien l'intention de profiter toutes les deux de la situation, sous le regard attentif et consentant de leurs hommes présents. Résolu à vivre jusqu'au bout cette expérience inédite, et il faut bien l'avouer plutôt excitante, j'avançais et me postais face à elle, regard baissé et jambes légèrement écartées. Un court instant silencieuse, elle se leva soudain et vint se placer derrière moi. Ses mains me saisirent aux épaules, en palpèrent la musculature puis glissèrent plus bas. Elle sentit au passage mes tétons dressés. Une lueur amusée dans les yeux, elle revint s'attarder sur eux et en agacer les pointes. Mais elle avait manifestement une destination précise en tête et ses mains reprirent vite leur migration plus bas vers mon entrejambe. Manifestement renseignée par son amie, elle n'eut pas besoin de soulever ma tunique pour repérer immédiatement les lieux et se saisir de mes gousses entravées. - hum, quelle excellente idée que voilà, dit elle en regardant en direction de son mari, voilà un mâle fort bien pourvu et que l'on a très bien en mains grace à ce bel anneau ! - mais on dirait là un esse, symbole celtique bien connu du couple! Et là, entre les pattes de ce beau cheval lancé au galop, je vois un autre symbole encore. M'attirant plus près d'elle pour mieux voir, je sentis son souffle chaud sur mon intimité, immobilisée par une main ferme. - ne serait ce pas la roue du temps! demanda t'elle. J'en suis resté comme deux ronds de pfan. Celle que je prenais pour une commerçante un peu bling bling ou une employée de banque BCBG a de toute évidence une solide culture bretonne et a reconnu au premier coup d'oeil ou presque les principaux symboles figurant sur le bijou d'argent massif que je porte entre les jambes. Mon regard admiratif dut lui suffire comme réponse car elle enchaina immédiatement en disant: - et comment est-il dressé ce mâle de passage, demanda t'elle en s'adressant cette fois à France, sait-il s'occuper comme il faut d'une dame qui aime qu'on lui obéisse ? - je n'en sais encore rien, car il vient tout juste d'arriver, répondit notre hôte, mais essaie le donc un peu, si tu en as envie! Une large sourire illumina le visage de Laure qui se rassit près de la cheminée en relevant sa jupe et en ouvrant largement les jambes sur un sexe magnifique, nu comme au premier jour, soigneusement épilé et débarassé aussi de toute culotte encombrante (et inutile). - venez donc ici, mon ami, m'honorer de la douceur de votre langue! Agenouillé entre ses jambes je pris beaucoup de plaisir à parcourir les vallées secrètes qui se trouvaient devant moi. Débarrassé de tout poil, son sexe était une pure merveille, un véritable bijou, une fleur délicate à la couleur framboise dont les replis soyeux révélèrent tout de suite la présence d'un clitoris étonnament développé. Pas fou, et malgré une envie certaine, j'évitais soigneusement tout contact direct et m'employais à promener ma langue au gré de ma fantaisie tout autour de ce bel appendice, sans trop m'en approcher. Je la sentais totalement réceptive à mon exploration et de plus en plus impatiente d'éprouver davantage de plaisir encore. Ses mains sur ma tête se firent bientôt plus directives mais je parvins à entretenir encore un peu la frustration… jusqu'à ce que France, qui avait suivi avec attention mon petit manège, siffle la fin de la récréation. - vous voyez, ma chère Laure, ce Paulo semble savoir y faire et je suis sûre que votre mari pourra tout à l'heure à la maison, prendre la suite avec succès. Un peu décontenancée par une situation qu'elle n'avait pas prévue, Laure se reprit vite : - effectivement, ce petit apéritif fut délicieux et il me tarde, mon chéri, que nous passions à table, j'ai très très faim! répliqua t'elle en regardant le dit mari, un peu tétanisé par le déroulement de cette visite amicale pas tout à fait habituelle. Merveilleuse France Pour éviter de facher davantage France, dont l'agacement ne m'avait pas échappé, je regagnais prudemment la cuisine et y entrepris un grand nettoyage. Lorsque celle-ci y revint, après avoir accompagné ses amis à leur voiture, elle ne put s'empêcher d'émettre un sifflement admiratif devant des plans de travail totalement dégagés, un évier rutilant, une machine à laver la vaisselle à l'ouvrage. Même le sol avait reçu un coup de serpillière efficace. Venant alors se blottir contre moi, elle me lacha dans un souffle qu'elle avait maintenant très très envie d'être l'unique objet de mes attentions. Ravi d'apprendre cette excellente nouvelle, je lui pris les lèvres avec une infinie douceur tout en me plaquant contre elle et lui faisant sentir que ma virilité n'était pas du tout indifférente à ses rondeurs charnues. Sur le chemin de la chambre située à l'étage, nul trace du mari qui était peut-être parti lui aussi, en même temps que ses amis. Heureusement d'ailleurs car je n'étais pas vraiment partant pour une nouvelle saillie masculine, ce sont d'abord et avant tout la gente féminine que j'aime servir. Ni laisse ni cravache pour ce premier contact intime avec une femme manifestement en manque d'activité sexuelle. C'était le regard attentif d'un homme, soucieux d'abord de ses attentes, dont elle avait besoin. Et je pris donc le parti d'oublier complètement la recherche de mon propre plaisir pour me consacrer, avec douceur et patience, à la montée du sien. Un peu plus tard, je fus bientôt magnifiquement récompensé de mon abnégation par un délicieux: - Ah enfin, il y a si longtemps que j'attendais un tel bonheur! Merci infiniment Monsieur Paulo. Au petit matin, alors que le jour n'était pas encore établi et que je dormais encore entravé par les chevilles au pied du lit, je sentis bouger la laisse fixée entre mes jambes. Une main écarta la couverture qui me couvrait et une bouche gourmande entreprit avec vigueur d'éveiller mon désir. L'instant d'après, et sans même avoir pris le temps de me détacher, France s'empalait avec facilité sur mon sexe dressé, affublé précipitamment d'un préservatif rose. Manifestement affamée et ayant décidé de mener elle même les opérations, elle plaqua d'une main ma tête sur l'oreiller et commença un lent va et vient sensuel et langoureux mais qui ensuite s'accéléra rapidement. Son plaisir vint très vite et heureusement d'ailleurs, car j'aurai été bien incapable de me maitriser encore longtemps. Sachant qu'il est pour moi hors de question de trahir l'engagement pris auprès de ma maitresse. Je ne suis autorisé à jouir qu'en sa présence et encore, uniquement après qu'elle l'ait réclamé. Sans un mot, elle se releva et quitta la pièce me laissant un peu interloqué par cette étreinte rapide et animale. Ceci dit, j'avoue avoir ressenti, un peu à retardement, une vraie satisfaction à avoir été ainsi utilisé par cette femme comme instrument de son plaisir à me servir de mon savoir faire pour éveiller et écouter son chant d'amour. Des pas se firent bientôt entendre dans l'escalier et France réapparut avec un grand sourire, déposant près de moi un petit plateau sur lequel était disposée une tasse de café et un croissant chaud. Ce fut un merveilleux petit déjeuner, tout en douceur et en simplicité. Assise sur le sol près de moi, s'amusa un instant à taquiner gentiment le sexe encore tout gaillard qui l'avait fait jouir. Elle déposa aussi quelques petits baisers doux sur mes tétons sensibles avant de me libérer de mes entraves et de prendre à regret le chemin de la salle de bain. Un peu plus tard, et après moultes embrassades chaleureuses et détendues, je repris la route de Nantes sur le coup de 9h, le coffre garni de deux choux rouges, quelques endives et de quoi faire une bonne soupe de légumes avec pommes de terre, carottes et poireaux. Au moment de démarrer, je ne pus résister à l'envie de regarder d'éventuels signes de vie du côté de chez la voisine. Mais rien, aucune trace visible de la somptueuse poitrine entraperçue la veille. Une apparition, à considérer donc dans ma mémoire sensorielle, comme la vision fugitive d'un splendide et magnifique paradis perdu. FIN
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Par : le 08/04/16
30 ans plus tard je retrouve une amie de mon adolescence. Ma Lolo vient me voir après avoir disparue des radars depuis 30 ans. Nous avons rendez vous à 10h chez moi, elle vient me chercher pour aller manger chez sa mère. On sonne, il est 9h00. C'est elle qui est en avance. Je l'invite à boire un café, le temps que je prenne ma douche. Je suis sous la douche et elle entre comme si de rien n'était "on s'est pas vu pendant longtemps, on va discuter pendant ce temps, fais comme si je n'étais pas là" Elle s'assoie sur le toilette "tu te souviens quand on était ado, j'avais les mains baladeuses" "oui j'avais beau les repousser, tu revenais à l'assaut" "oui mais tu ne me repoussais pas violemment contrairement à Mimi qui m'a menacée de ne plus être mon ami" "attends on était amies et toi tu avais un côté taquin, pas de quoi se fâcher" Soudain, elle tire le rideau de douche. "non, pas du tout. Tu avais de gros seins comparés aux miens, et j'avais envie de les peloter et ta chatte aussi" J'essaye de me cacher avec le rideau qu'elle me retire des mains "fais pas ta mijaurée, on est entre femmes" Pendant que j'essaye de me laver sans trop m'exhiber, elle continue à discuter, puis elle me prend le pommeau de douche des mains " a cette vitesse, tu n'es prête d'avoir fini" elle commence à me rincer, elle insiste sur les seins, puis elle descend et commence à jouer avec le pommeau de douche sur mon clitoris "Ecartes mieux que ça" Lorsque je suis à la limite de jouir, elle s'arrête. "Tournes toi, et appuies tes mains au mur" Je lui obéis et là, elle me claque plusieurs fois les fesses. "Tu as des tendances bi, je m'en doutais à l'époque, car tu me repoussais mais en riant et jamais violemment. Et maintenant, je m'aperçois que tu aimes obéir, ça tombe bien à ce qu'il parait je suis autoritaire. Bon si tu as envie de continuer, tu me rejoins nue dans la cuisine sinon on fait comme si rien ne s'était passé" Après quelques minutes de réflexion, je l'ai rejoins nue dans la cuisine, c'était la première fois de ma vie que je laissais une femme me diriger et me toucher "approches que je fasse ce dont j'ai envie depuis 30 ans, écartes les jambes aussi" Elle pris mes seins et commença à les malaxer, elle tirait sur les tétons, les roulait entre ses doigts "bon, on le boit ce café, puis tu mettras une jupe et un chemisier mais aucun sous vêtements et on ira chez ma mère. Je me demandais ce qui m'attendait pendant les 10 jours qu'allait durer son séjour.
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Par : le 08/04/16
Elle était éprise Cette souris blanche Au coeur qui se grise Au coeur qui s'épanche Pour un chat tout gris Montrant pattes blanches A ce coeur qui s'égrise A celle qui lui sourit Elle était libre Cette souris blanche Au coeur qui vibre Au coeur qui flanche Laissant là, son chat gris Délaissé, las et aigri Presque plus un homme Devenu bête de somme Sillonnant ses nuits d'ivoire Sillage d'une souris blanche Sans défense aux idées noires Un coeur qui se brise Un coeur qui se penche Ce chat plus tout gris A la vie sur sa tranche Priant toutes ses insomnies Pour une mémoire qui flanche Des souvenirs d'une coquette Une dame poudrée... d'Escampette.
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Par : le 06/04/16
Un rêve un peu fou, je suis dans les bras de mon homme, je t’invite à nous rejoindre. Ma main t’attire près de nous, je te dévêtis. Tu me laisses faire. Je fais de même avec mon conjoint, m’amuse à faire grossir son sexe… je retire à mon tour mes vêtements… te caresse, t’attire près de moi, de nous… guide tes mains sur ma peau, sur le sexe de mon homme. Quatre mains sur mon homme, il se laisse faire… je le chevauche, glisse son membre en moi…. Je te prends dans mes bras. Ta poitrine contre la mienne, je griffe ton dos, claque tes fesses… me délecte de ton corps, mes doigts se faufilent… nous nous mélangeons
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