La rubrique "Articles" regroupe vos histoires BDSM, vos confessions érotiques, vos partages d'expériences SM. Vos publications sur cette sortie de blog collectif peuvent aborder autant les sujets de la soumission, de la domination, du sado-masochisme, de fétichisme, de manière très générale ou en se contentrant très précisément sur certaines des pratiques quu vous connaissez en tant que dominatrice/dominateur ou soumise/soumis. Partager vos récits BDSM, vécus ou fantames est un moyen de partager vos pratiques et envies et à ce titre peut être un excellent moyen de trouver sur le site des partenaires dans vos lecteurs/lectrices. Nous vous rappelons que les histoires et confessions doivent être des écrits personnels. Il est interdit de copier/coller des articles sur d'autres sites pour se les approprier.
Par : le 07/10/25
Laura se tourna une fois de plus dans son miroir. Elle s'y regardait de plus en plus souvent alors que le temps passait. Elle vérifia une nouvelle fois sa tenue. Un joli collier de satin noir enserrait son cou  et elle en sentait le contact à chaque fois qu'elle avalait sa salive. Dans l'échancrure de sa veste de tailleur, un cordon de broderie noir lui aussi disparaissait, laissant deviner une lingerie coquine mais très chic. Le haut de sa veste se tendait à chacune de ses inspirations, et le contact direct du tissu pourtant doux sur sa peau agaçait ses mamelons déjà très tendus. Son regard continua vers le bas, sa jupe blanche et noire, droite et courte mettait en valeur deux jambes fines gainées de bas noirs unis. Une jolie paire d'escarpins complétait le tout. Elle se savait chic et désirable, mais ne s'était-elle pas trompée ?  En relevant les yeux, elle croisa le regard de son mari dans le miroir. Lui en tout cas appréciait de la voir habillée ainsi, mais ce n'était pas pour lui ni à sa demande qu'elle s'était ainsi préparée. Il s'approcha d'elle par derrière, ses mains enserrèrent sa taille et il déposa un baiser sur sa joue :  "Profites-en, c'est ton jour. Laisses_toi aller, découvres tout ce que tu as envie. Je suis fier de toi. Je t'aime. " Elle se laissa aller contre lui, mais la pendule égrena sept coups discrets, c'était l'heure. Elle se retourna, déposa un baiser sur ses lèvres en lui disant "Merci. Je t'aime moi aussi."  Elle passa juste un châle sur ses épaules et sortit de la maison. Une voiture attendait devant le portail tel que prévu. Elle ouvrit la portière sans un mot et s'assit. Le conducteur lui lança un regard dans le rétroviseur et elle se rappela qu'elle devait s'asseoir au milieu de la banquette. Elle se déplaça un peu. Le conducteur démarra, et la musique s'éleva doucement. Elle ne connaissait pas, mais cela ressemblait à de la musique sacrée, un requiem ou une messe. Les notes la bercèrent doucement, le moteur de la voiture électrique ne venant pas perturber le chant.  Les yeux fermés, elle se remémora ce qui l'avait amenée à cette soirée. Son mari et elle avait toujours eu une sexualité assez libérée et ils avaient partagé le plaisir de rencontrer d'autres couples. Mais elle avait toujours eu envie d'explorer plus loin. Sa curiosité la poussait à vouloir découvrir, à connaitre des jeux plus insolites. Son mari ne pouvait la guider dans ses recherches, ce n'était pas dans son caractère.  Il y a quelques semaines, alors qu'elle surfait sur plusieurs sites en cachette de son mari, elle avait reçu un message. Pas de grande description, de message ronflant, ou nauséabond comme trop souvent, mais juste une invitation à regarder un profil. Elle avait cliqué et ce qu'elle avait lu avait attiré son attention. Un homme un peu plus agé qu'elle, qui semblait expérimenté, et dont la fiche parlait de découverte, d'épanouissement, de complicité mais de soumission et d'exigence aussi. Des phrases bien construites, on devinait un homme instruit, qui avait réfléchi à sa recherche, à la fois sûr de lui mais aussi d'une certaine humilité, proposant mais laissant à ses lectrices la liberté d'aller plus loin. Elle avait répondu, demandant à en savoir plus, il avait expliqué en retour ses expériences et son passé, lui avait demandé ce qu'elle attendait de cette conversation. Elle avait été séduite, mais restait prudente, même si leurs recherches semblaient coïncider. Elle avait parlé d'une rencontre en terrain neutre, autour d'un café avant toute chose. Il était d'accord.  Soir après soir, la conversation s'était poursuivie. Il était lui aussi marié, cherchait la discrétion, mais voulait une relation si possible suivie. Leur travail et leur situation à tous deux ne facilitaient pas les choses, mais ils avaient persévéré.  Elle lui avait demandé de la guider pour ses débuts. Il avait créé pour elle un carnet dit de punitions sur internet. Elle s'y était découverte apprentie, avait poursuivi les échanges. Il avait posé la première règle, toujours le vouvoyer et l'appeler Monsieur, alors qu'il la tutoyait. Il avait posé des défis, demandé des photos d'elle, coquines mais la laissait choisir les poses la plupart du temps. Elle s'était découverte des envies de le satisfaire, troublée de lui obéir. Elle lui avait demandé l'autorisation de se donner du plaisir, ce qu'il avait accepté, mais elle ne l'en avait pas remerciée. Ce fut sa première faute. Il y avait eu punition, à sa portée, surtout qu'ils ne s'étaient pas encore rencontrés. Il avait envie de plus, de la voir, de la toucher, de la soumettre physiquement. Elle en avait aussi envie, mais elle avait peur. Pas question d'en parler à son mari, elle devait affronter cela seule. Elle avait fini par dire oui, avait trouvé un créneau dans son agenda professionnel chargé. Il ne pouvait pas recevoir, alors elle lui avait proposé de trouver un hotel où elle se sentirait à l'aise. Et en fouillant sur internet, elle avait donné libre cours à ses envies, le premier contact en terrain neutre était oublié, elle avait trouvé un lieu de plaisir, une partie aménagée en donjon, une autre en chambre. Il avait surement souri en parcourant les photos sur internet, en découvrant la croix, la cage, mais avait dit que si cela lui convenait à elle, c'était parfait.   
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Par : le 07/10/25
Un petit "jeu" sur les stéréotypes de genre...  Être un homme, c’est très souvent être pris dans une culture qui indique de façon pervasive comment se comporter pour « être dans la norme ». En tant qu’auteur de SF, j’ai commis ce récit parlant d’un monde parallèle où les cultures sont inversées : les hommes étant les  « proies » et les femmes les « chasseurs » ! Attention, fort risque d’humour grinçant. Toute ressemblance avec des situations vécues ou fantasmées serait purement intentionnel… --- Je lève la main pour attirer l’attention du serveur pendant que Patrice et Louison se chuchotent un truc à l’oreille. J’ai beau essayer de faire venir le gars à notre table, c’est comme s’il ne me voyait pas. Cela dit, Louison n’est pas en reste. Faisant elle aussi comme si je n’étais pas là, elle a décidé de rouler une pelle magistrale à son mec. Oui, là, tout de suite, dans ce petit bistrot bondé, à 30 cm à peine de moi. Ces deux-là se comportent comme si elles(*) étaient seules au monde ; à force, ça en devient gênant ! Patou soupire bruyamment, j’ai l’impression que Louise a glissé sa main sous la table pour lui flatter l’entrejambe… Gros moment de solitude ! Le serveur finit par voir que je lui fais signe. Je soupire, me disant que le temps d’indiquer ce qu’elle veut, Louise va enfin se calmer. Pas de bol, le type s’est fait apostropher par une tablée de meufs déchaînées, à deux mètres de nous. « Non, putain ! Il va pas prendre leur commande avant la nôtre ! » — Excusez-moi, Monsieur ! dis-je en tentant de parler plus fort que les quatre filles à moitié déchirées qui braillent comme des gorets en chaleur. — J’arrive, deux petites secondes… — Non mais là ça fait une demi-heure qu’on attend ! — Vous voyez bien qu’y a du monde. Je viens dès que je peux. — Ouais, on a soif ! Fais-nous pas chier, connard ! C’est la plus moche de la bande qui vient de m’adresser la parole, une grosse balèze qui doit faire deux fois mon poids. Sur son biceps musculeux, une tête de mort me lance un sourire édenté. Je n’ai pas le temps de lever les yeux au ciel qu’une de ses copines en rajoute une louche, en me lançant un regard appréciateur : — Si tu veux te joindre à nous pour égayer la soirée, on est pas contre, ricane-t-elle avant que les autres ne gloussent en chœur. Elles me scrutent avec une telle intensité que j’ai l’impression d’être à poil devant elles. Essayant d’ignorer ces nanas du mieux que je peux, je pousse un soupir excédé. Juste au moment où Louison se décide enfin à lâcher sa proie. — Qu’est-ce qu’il y a, Julien, t’as pas l’air dans ton assiette ? me lance-t-elle, un bras protecteur passé autour des épaules de Patrice. — Ça va, ça va. Je commence à avoir faim, c’est tout… Patou se serre contre elle, des étoiles plein les yeux. Ils forment un couple bien assorti, ces deux-là, même s’il est presque aussi grand que Louison et quasiment aussi costaud qu’elle. Pendant qu’on papote de tout et de rien, j’essaie de ne pas me retourner. Je sens que le regard des nanas de la table d’à côté ne quitte pas ma nuque. Un petit frisson me parcourt l’échine. Heureusement que je ne suis pas seul, sinon je n’en mènerais pas large ! Je suis un peu con, aussi, j’aurais dû éviter d’attirer leur attention… — … pas encore trouvé ? m’interroge Louise. — Humm, tu disais ? Perdu dans mes pensées, je ne les écoutais plus. — Louison demande si tu n’as toujours pas de copine attitrée, précise Patou. — Non. Rien de sérieux… — Un plan cul ? me lance Louise. — Joker… je réponds, en rougissant. — Allez, dis-nous tout ! On veut des détails ! T’es tellement coincé, parfois. À se demander si au fond tu serais pas homo… — Pfff, et alors ? Ça changerait quelque chose pour toi ?   Depuis le lycée, c’est une sorte de jeu entre nous ; elle m’asticote et je joue au puceau effarouché. Ça remonte à notre rencontre, il y a presque 10 ans. Louise m’avait chambré, alors que je refusais poliment ses avances – pas vraiment les plus subtiles qui soient, mais bon. Depuis, on est devenus potes, sans qu’il y ait jamais eu de sa part de paroles équivoques ou de gestes déplacés. Je sais que l’amitié garçon-fille donne parfois l’impression d’être une légende, mais pas entre Louise et moi. Ce qui n’a pas toujours été l’avis de mes petites amies, dont certaines voyaient cette complicité d’un mauvais œil. Les filles sont tellement possessives, à croire que dès qu’on a couché, elles pensent qu’on leur appartient ! Il y en a même une qui a cru drôle de lancer l’idée d’un plan à trois avec Louise. — Tu sortais pas avec cette grande rousse du service compta ? Comment elle s’appelle, déjà… — Angélique ? Oui, oh… on a juste fait une soirée ensemble le mois dernier, lui dis-je avant de vider mon verre, me donnant le temps de trouver comment changer de sujet. — Et alors… vous avez niqué ? me lance Louison, avec un clin d’œil franchouillard. Je recrache ma gorgée d’eau, au risque de m’étouffer ! Pas très masculin, mais cette idiote m’a fait avaler de travers. — Allez, chuis ta pote, tu peux bien me raconter, rho-là-là ! — Je suis sûr que Patrice t’a déjà tout dit… — Que dalle, oui. J’ai eu droit à zéro détail ! — Merci de défendre mon honneur, Louison, rigole ce vendu avant de lui faire un smack sur les lèvres. À sa décharge, je me suis effectivement peu livré sur mes « ébats » avec Miss-Compta 2017. Et pour cause… Sur ces entrefaites, le serveur finit par se pointer à notre table et nous passons rapidement commande. Une fois qu’il est reparti avec nos desiderata pour la soirée, Louise se penche vers moi avec son air de conspiratrice et son sourire en biais. — Vas-y, mon petit bonbon, je veux tout savoir ! J’hésite un peu à déballer les moments passés avec Angélique. Un reste de pudeur masculine, même si pour un mec, je suis plutôt à l’aise avec le cul. Louise le sait très bien, ce n’est pas la première fois qu’on se raconte nos exploits. Bien qu’elle n’ait jamais tenté le moindre rapprochement, je ne peux pas m’empêcher d’imaginer qu’avec tout ce que je lui ai confié, elle a dû pas mal fantasmer sur moi. Elle reste très discrète, mais je l’imagine bien se masturbant au téléphone pendant que je lui raconte certains moments un peu chauds de mes nuits ou des mes journées. Avec un soupir, je commence mon récit. Je ne sais pas comment mes potes vont réagir ; on verra bien.   ----- Angélique est une nana sympa. Assez grande, en effet (une bonne tête de plus que moi), un physique agréable, même si un poil trop enveloppée à mon goût. Depuis deux bonnes semaines elle me faisait du rentre-dedans. Mais de façon détournée, presque timide – ce qui me changeait des manœuvres bien lourdes de Mathilde, ma patronne, toujours persuadée que j’allais finir dans son lit un de ces quatre. Un jour, à la sortie du bureau, Angélique avait osé me proposer une sortie ciné. Célibataire depuis peu après une rupture compliquée, je n’avais pas vraiment la tête à ça. Mais comme Angélique était de loin la nana la plus sympa de la boîte et que je l’appréciais bien, j’avais accepté son invitation. Ça tenait surtout au fait qu’elle n’affichait pas cet air de supériorité si courant chez certaines femmes et tellement bien intégré à leur façon d’être qu’il semblait l’unique façon de se comporter « normalement ». Et puis, une sortie entre collègues, ça ne voulait pas automatiquement dire qu’elle comptait me passer à la casserole… Du moins, pas le premier soir ! Elle m’avait emmené voir un film au Grand Rex dès le lendemain soir. Le genre de mélo pleurnichard que je déteste. J’ai des goûts assez atypiques pour un mec : je préfère les films d’action. Angélique ne pouvait pas le savoir, vu qu’elle avait oublié de me demander mon avis. Elle avait choisi ce qu’elle pensait le plus me correspondre (par galanterie, je suppose), aussi je n’ai pas poussé l’impolitesse jusqu’à lui dire que le film ne me plaisait pas. Ou qu’il aurait été sympa qu’elle me consulte avant. C’était quand même elle qui payait les places… Vers la fin de la séance, j’ai senti une main se poser sur ma cuisse. Grosse surprise… mais comme diraient la plupart des mecs, fallait s’y attendre. Deux places de cinoche, ça donne bien le droit d’espérer un petit quelque chose ! Je m’étais donc figé, retenant ma respiration comme un cerf pris dans les phares d’une voiture. Prenant mon absence de réaction pour un assentiment, ma collègue avait commencé à remonter sa main vers mon aine. Elle n’allait quand même pas… Si ! Étonnant comme une fille (pourtant timide a priori) peut se laisser emporter par « ses instincts », postulant comme acquis le consentement du garçon. Voulait-elle s’assurer qu’elle me plaisait, évaluer mon niveau d’excitation ? (un mec, ça bande sur commande, n’est-ce pas). Toujours est-il que ses doigts n’ont rencontré qu’une absence totale de raideur au niveau de mon jean, pas même moulé sur mes boules – je ne suis pas le genre qui cherche à exciter les meufs, et surtout pas lors d’une première sortie. J’ai fini par me pencher vers elle. Évitant sa bouche entrouverte, j’ai bifurqué vers son oreille pour lui glisser qu’il serait sympa de se connaître un peu avant de voir si on allait plus loin. Elle a aussitôt retiré sa main, se confondant en excuses. La pauvre semblait mortifiée par ma réaction ! Je l’ai rassurée, lui disant que c’était rien, que cette marque d’attention de sa part était flatteuse (un gros mensonge, évidemment, vu la non-réaction de mon entrejambe, mais Angélique était déjà assez mal comme ça). Quand la lumière s’est rallumée, elle était encore toute rouge et n’osait pas me regarder. Je trouvai cette sensibilité exacerbée assez craquante chez une fille, alors je lui ai fait un petit bisou sur la joue pour qu’elle se détende un peu. — Ça va, lui dis-je, y a pas mort d’homme… En sortant du ciné, elle m’a demandé si j’étais d’accord pour qu’on se prenne la main. Je n’ai pas trop su quoi répondre – est-ce qu’en acceptant je ne lui donnais pas des signes contradictoires, des espoirs que je ne pourrais pas tenir ? Avec un petit soupir, j’ai entrelacé mes doigts aux siens. Ils étaient doux et rassurants. Puis, sans plus réfléchir, je l’ai suivie dans les rues de Paris. J’étais bien, je me disais que je pouvais lui faire confiance. Après tout, c’était une collègue de boulot, pas la première venue. Et si elle devenait trop lourde ou insistante après le dîner, j’étais assez grand pour me défendre. Elle avait choisi un restaurant chic du côté du Chatelet, à deux pas du cinéma où elle avait prévu de m’embrasser. Si je lui avais cédé, m’aurait-elle quand même amené au restau ou bien serait-on directement allé chez elle ? Je me gardai bien de lui faire part de cette réflexion. La pauvre, elle était déjà assez stressée comme ça ! Nous sommes finalement arrivées devant l’établissement qu’avait choisi Angélique. Quand j’ai vu les tarifs sur le menu à l’entrée, j’ai failli défaillir. Elle a franchi le seuil de la prestigieuse maison en riant, me tirant derrière elle. — T’inquiète pas, j’ai les moyens… Il a juste fallu que je prenne un crédit ! — Oh, mais je compte bien payer ma part. — C’est bon, on verra ça plus tard… Angélique me demanda où je voulais m’asseoir, se précipitant pour me tirer la chaise. Je trouvai ça désuet, mais en même temps étrangement prévenant. Nous n’étions pas installées depuis dix secondes qu’une serveuse avec nœud-pap’ (grande classe !) nous apportait les menus ainsi que la carte des vins. — Tu veux quoi en apéro, Julien ? — Comme toi, je te laisse choisir. — Ils ont un très bon Jurançon ; ça te dit ? — Houlà ! C’est pas trop fort, j’espère ? Si tu me fais boire, je vais plus savoir me tenir ! — Humm… Alors on devrait peut-être prendre une bouteille ? plaisanta Angélique. Elle serrait ma main dans la sienne par-dessus la nappe aussi blanche que les sommets alpins. La serveuse me lança un regard un brin ironique… et légèrement grivois, ce qui ne cadrait pas avec la classe du restau. Elle était en train de se faire son petit film sur la façon dont allait finir la soirée ! Me fiant à son expérience gastronomique, je laissai Angélique choisir mon plat. Elle m’avait recommandé le filet de saumon avec ses champignons forestiers, choisissant quant à elle la côte de bœuf avec frites à volonté. J’aurais aussi préféré une viande, mais Angélique devait certainement penser à mon régime… et peut-être aussi aux abdos bien fermes qu’elle espérait tâter sous peu. Après le départ de la serveuse, nous sommes retombées dans un silence un peu gêné. Sur quel sujet de conversation se rabattre ? On pouvait quand même pas parler boulot ! Ce qui aurait été super bizarre, dans ce cadre magnifique, sans compter que ça aurait gâché l’instant. Soit on embrayait sur le film où on s’était emmerdées toutes les deux, soit on discutait de nos vies privées, au risque que ce soit tout aussi chiant. Même si un homme n’est pas censé être aussi direct, je décidai de crever l’abcès et de nous faciliter la tâche.   — Tu sais, Angélique, tu peux te contenter d’être naturelle avec moi. Pas la peine de se la jouer guindée. Je suis un mec assez simple, au fond. — Euh… ouais, bien sûr. C’est juste que je suis un peu impressionnée. T’es tellement beau ! Elle aurait pu choisir « cultivé », « intéressant », « mystérieux »… mais non : comme la plupart des meufs, c’était avant tout le physique qui la fascinait chez un mec. — Merci du compliment. Tu n’es pas mal non plus. — J’espère que je ne t’ai pas choqué, tout à l’heure… C’était plus fort que moi, fallait que je tente ma chance. Ha-ha ! Super valorisant, dis donc ! Pour elle, je n’étais pas une personne singulière à découvrir ou apprécier, mais « une chance à tenter ». Je décidai de jouer franc jeu avec Angélique ; tant pis si elle me prenait pour un hoministe acharné. — C’est bon, je ne suis pas « choqué ». C’est juste que… voilà, même si certains mecs apprécient ce genre d’approche, ben on n’est pas tous pareils. Mon truc à moi, c’est la douceur, le respect mutuel, pas les rapports de domination traditionnels. — Les « rapports de domination » ? me demanda Angélique, incrédule. — Je veux parler du schéma habituel de séduction dans nos sociétés « modernes ». La femme qui est censée prendre l’initiative, être dominante et montrer clairement au mâle qu’il lui plaît… au risque de se prendre un vent, si ce faible d’esprit décide de faire son difficile. — Ouais, je vois. Bon, mais si on arrête d’être directes et de « prendre l’initiative », comme tu dis, on est censées faire quoi pour vous séduire ? Car vous l’avez quand même un peu facile, vous les mecs ! Vous vous contentez d’être là, à faire les beaux. Et ensuite, de choisir parmi les prétendantes celle avec qui vous daignerez coucher ! — Tu noteras que c’est exactement ce que je venais de dire. — … — Et voilà, poursuivis-je. Tu viens de mettre le doigt sur le problème, Angélique. La drague traditionnelle est un rapport de force entre une dominante, la femme, et un dominé, l’homme. La nana veut soumettre l’homme afin de s’arroger une satisfaction sexuelle, et accessoirement assurer la reproduction. — N’importe quoi, objecta Angélique. À t’écouter, les nanas ne seraient que des brutes égoïstes à la recherche de mecs bien dociles pour les satisfaire ? Merde, alors ! — Tu as raison de trouver ça stupide, lui dis-je. Dans cette relation, il n’y a aucun gagnant ; le mec est réduit à l’état d’objet, instrument nécessaire à la satisfaction sexuelle de la nana. Et celle-ci, en imposant son désir à l’homme, prend le risque d’être rejetée et de souffrir d’une blessure d’ego. Comme le disait je ne sais plus quelle penseuse, « la dominante est dominée par sa domination »… — Pfff, c’est vraiment n’importe quoi ! On dirait ces conneries hoministes qu’on n’arrête pas d’entendre à la télé ! Le droit de vote, la libération sexuelle, la journée de l’homme… on vous a tout DONNÉ ! Vous voulez quoi, encore ? L’égalité femme-homme ? Ça fait bien longtemps que vous l’avez ! Sans s’en rendre compte, Angélique avait parlé si fort que les conversations autour de nous s’étaient arrêtées. Toutes les clientes du restaurant semblaient nous fixer en silence, leurs couverts à la main. — Même si dire ça peut paraître un peu con-con en 2017, ben non, Angélique, on est encore loin d’être vos égaux. Le harcèlement et les violences conjugales, les meurtres d’hommes, les inégalités salariales, la sous-représentation des hommes dans toutes les sphères du pouvoir… que tu le veuilles ou non, c’est une réalité. — On est vraiment obligées de parler de ça, Julien ? Je croyais qu’on allait juste passer une bonne soirée, pas se prendre la tête avec ces soi-disant « luttes sexistes ». — Tu as raison, ce n’était pas le but. Mais juste pour l’exemple, quel pouvait bien être ton but, à toi, en m’invitant ici ce soir ? Angélique fronça les sourcils, cherchant une réponse qui allait me clouer le bec. — Je sais pas, moi… Faire connaissance ? — Non, Angélique. Tu sais très bien que quand une femme invite un homme à sortir, lui paye un ciné et puis un super restau, ce n’est pas « juste pour faire connaissance ». Elle était toute rouge, et je voyais ses jointures blanchir tandis qu’elle serrait convulsivement son couteau et sa fourchette. J’étais peut-être allé trop loin en lui assénant ces vérités qu’elle n’était pas prête à entendre. « Je suis vraiment trop con, pensai-je. On aurait pu juste baiser. » Elle comme moi, on en avait envie. Et sans cette prise de tête débile, cette soirée aurait pu se dérouler tranquillement. Qu’est-ce que j’en avais à foutre, de la convaincre que notre relation n’était pas égalitaire ?   — Je m’excuse, lui dis-je en baissant les yeux. Je suis en train de te gâcher la soirée simplement pour le plaisir d’avoir raison. C’est idiot… — Non, Julien. En fait, tu as raison, réellement. — Hein ? — Oui, j’avoue. Quand je t’ai proposé cette sortie, j’avais une idée derrière la tête, bien sûr. Au début, je ne voyais en toi qu’un corps parfait et un visage attirant. Je… je sais pas, on n’imagine pas qu’un mec puisse avoir ce genre de profondeur. On a l’impression que les hommes sont tous un peu superficiels… — En gros, que notre rôle se réduit à être des « machines à baiser » ? — Ouais, en quelque sorte, confirma-t-elle en baissant la tête. — Oh, my God ! Deviendrais-tu hoministe, Angélique !? Je suis contagieux, tu sais. La grande rousse face à moi était en train de piquer un fard. L’aurais-je encore décontenancée ? — C’est bizarre, je n’ai jamais eu ce genre de conversation avec un mec. Je veux dire, je n’avais jamais considéré un homme attirant comme mon égal… C’était juste un partenaire sexuel potentiel. — C’est ça, ai-je confirmé, heureux de cette prise de conscience chez Angélique. Mais nous, on voudrait être vu pour ce qu’on est, des humains à part entière, pas être réduits à des stéréotypes de genre ! — J’ai regardé des bouts d’émissions sur l’hominisme ; j’ai même lu quelques articles sur Internet. Mais jusqu’à ce soir, j’imaginais que c’était juste des histoires de mecs haineux, d’homos détestant les femmes et cherchant à retourner la situation en leur faveur. — T’es loin d’être seule à penser ça, ce qui explique que ce mouvement soit si mal compris. La plupart des nanas ont l’impression que les mecs veulent prendre leur revanche, les asservir. Mais ce n’est pas du tout ça ! On n’est plus au temps des sauvages… — C’est vrai, on imagine parfois que vous voulez un monde où les femmes soient reléguées au rang d’inférieures, de boniches, voire d’objets sexuels. Une sorte de cauchemar qui ferait flipper n’importe quelle fille ! — Tu sais, même les plus radicaux des hoministes ne souhaitent pas une aberration pareille. Le but n’est pas d’échanger une domination contre une autre ! Cette conversation devenait de plus en plus intéressante. Je crois que j’avais mal jugé Angélique. Elle était finalement bien plus sensible et intelligente que je me l’étais imaginé. Peut-être que j’étais moi aussi contaminé par des préjugés, comme celui de la bonne femme stupide et ignorante, incapable de vraiment comprendre les hommes. Cette soirée allait peut-être se révéler plus surprenante que prévue ? (A suivre...) (*) : dans mon monde parallèle, le genre neutre est EVIDEMMENT le féminin ! :)  Ce ne sont donc pas des fautes d'accord qui parsèment mon texte (un homme + une femme = elles vont au ciné).
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Par : le 07/10/25
  Alors que nous arrivons dans ma rue, mon regard se lève vers les façades. Les lumières encore allumées donnent une atmosphère feutrée, c’est un beau quartier. La porte de l’immeuble est en bois massif, avec des poignées dorées et une serrure ancienne. Il me faut une grande clé, comme celle que l’on ne fait plus. J’aime ce trousseau qui représente mon chez moi (bon et celui de quelques autres), les joies parisiennes de la co propriété. J’ouvre la porte et me décale pour laisser passer Mademoiselle. Une fois dans le grand hall devant l’escalier je lui dis: – Te voilà maintenant ma prisonnière petite souris, en lui montrant la clé… Je souris en me rappelant un conte pour enfants, où si je devais prononcer ces mots j’aurais une tenue de drôle de bonhomme avec un complet vert, des collants verts, des bottes rouges et un air de méchant lutin. Mes yeux se plissent tels ceux d’un chat. Je le sens moi-même sur mon visage. -Monte ! Passe devant. (Le privilège des Dames : Dans la bonne société il serait malséant qu’un homme laisse passer une femme au moment de monter un escalier car il aurait vue sur ce qu’il ne doit pas voir. Un “gentleman” dirait donc “après vous “dans toutes les circonstances, sauf celle-là). Ça aussi, ça me fait sourire. Arrivées au 1er, je lui ordonne de stopper. -Ote ton pull et ton chemisier. Elle s’exécute et après mon signe de tête le lui intimant, poursuit la montée, ses vêtements délicatement pliés sur son bras. Je vois son dos, sa jupette, ses bas et ses bottes. J’aime le demi nu, jusqu’au 2ème. -Stop. Ote ta jupe, dis-je sans baisser le ton. On entend des voix passant sous la porte, à cet étage ils ne sont pas couchés. Je la vois jeter un rapide coup d’oeil, comme au restaurant, se mordre la lèvre, et ôter sa jupe avec des gestes fébriles. -Continue… Une vue imprenable!3 marches d’avance, et un fort joli spectacle. Elle a vraiment un joli petit cul. A la façon dont elle a redressé la tête et les épaules, je pense alors qu’elle le sait, et cela me fait sourire de plaisir. 3ème étage… -Les bottes maintenant. Elle se penche, me révélant tout de son intimité, et du jouet encore fiché au creux de ses fesses. Trop tentant, comme on dit” tout cul tendu mérite son dû”. Je viens poser ma main sur le jouet, appuis dessus, joue un peu avec, et le lui retire. Elle soupire. -Toute nue, petite souris, même avec des bas. ajoutai-je avec un air malicieux. Monte… En effet, elle ne porte maintenant plus que le fin nylon de ses bas,  qui soulignent et galbent joliment ses jambes. Je suis (du verbe être ou suivre) un peu hypnotisée… 4ème. Elle s’arrête devant la porte, se retourne. Nos regards se croisent, mes yeux dévis des siens, et indiquent le sol. Immédiatement, elle baisse son regard d’un air un peu gêné, la tête, et se met à quatre pattes. Je souris, passe devant elle, ses yeux accrochent mes talons et elle me suit…
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Par : le 06/10/25
La punition dans le BDSM est une expérience ambivalente, mêlant à la fois peur et fascination, douleur et plaisir, autorité et abandon. Elle dépasse largement la simple idée d’une correction ou d’une sanction : elle s’élève à un art subtil, un langage codé entre dominant et soumis, un échange intime et chargé de sens. Cet article explore cette dimension symbolique, émotionnelle et sensuelle où la douleur devient un moyen d’expression unique, renforçant la complicité et l'intensité du lien. La punition au-delà de la simple sanction Dans nos jeux, la punition n’est jamais une vengeance ni une forme d’abus. Elle est encadrée, consentie, réfléchie. Elle s’inscrit dans un contrat tacite ou explicite, dans des règles établies et acceptées. La punition devient alors un outil, une forme de dialogue au sein d’un cadre sûr, où la confiance est reine. C’est un acte volontaire, chargé d’intentions précises, bien loin de la simple réaction punitive du quotidien. La douleur comme langage corporel et émotionnel La douleur ressentie n’est pas un simple stimulus à subir ; elle est une expression. Chaque cri, chaque halètement, chaque tremblement devient un message. C’est un corps qui parle à travers ses sensations, livrant ses émotions brutes. Le dominant lit ces signaux avec attention et respect, transformant chaque coup ou chaque fessée en une phrase d’un langage secret où se mêlent pouvoir, soumission et plaisir. Dans cette communication non verbale, le consentement et la capacité de lire les signes sont essentiels. Les codes et rituels de la punition La punition est aussi une mise en scène faite de gestes, de mots, d’attitudes. L’atmosphère, la préparation et le choix des accessoires (fouet, cravache, main...) instaurent une tension unique, sensuelle et prenante. Chaque mouvement est dosé, chaque instant rythmé pour construire une expérience qui va bien au-delà de la douleur physique. Ces rituels, empreints de symbolique, renforcent la profondeur du jeu et lui donnent son intensité particulière. Le lien émotionnel renforcé par la punition Punir, c’est aussi aimer. C’est offrir une preuve de confiance et de dévotion mutuelle. Les moments qui suivent la punition, le aftercare, sont tout aussi essentiels : ils permettent de réparer, d’apaiser, de reprendre pied et de renforcer le lien. Ces instants de vulnérabilité partagée créent une intimité rare, où la soumission n’est plus un acte de faiblesse, mais une force partagée. Quand la douleur devient extase À la frontière entre souffrance et plaisir, la punition invite au lâcher-prise et à la transcendance. Dans cet espace singulier, le contrôle s’efface pour laisser place à une forme de connaissance de soi et de libération. La douleur cesse d’être une simple contrainte pour devenir une source d’extase, un voyage sensuel et spirituel qui transforme profondément. Conclusion : L’art du geste juste La punition dans le BDSM est bien plus qu’un acte punitif : c’est un langage, une danse complexe faite de confiance, d’émotions et de sensations. Sa justesse réside dans cette capacité à communiquer avec le corps et l’âme, à créer une complicité où la douleur partagée devient douceur. Et si, derrière chaque coup, chaque ordre, résidait la véritable tendresse du BDSM ?
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Par : le 05/10/25
Les chroniques(ta mère) du Doc. Fiches pratiques. Puisqu’une certaine amie m’appelle toujours « le Doc » (« Salut Doc », « ça va Doc » ) allons-y pour le Doc… puisque j’ai les diplômes : Docteur de la Faculté d’Eschatologie, avec une thèse sur Les Fondements du Fion. Certificat d’Aptitude Pratique au dépucelage. Brevet de Dressage (7e degré). Membre de la Société des Fesseurs-Fouetteurs Membre Eminent de la Confrérie des Suceurs de Substantifique Moelle Etc. (je vous fais grâce de tout l’CV !) Oui, je suis qualifié. (1) Le fist ! Le fist, c’est l’invasive évasion. Certaines en rêvent. D’autres le craignent. Et à lire les forums BDSM, le fist paraît un passage (ah ! ah !), une étape, une épreuve (initiatique) obligatoire sur le chemin vers le Graaal (sic et private joke). Le fist est un must. « Mets-moi toute la main, la lumière est au bout du chemin ». Variante pour un fist anal : « Mets-moi toute la main, la lumière est au bout du tunnel ». Fist du con : révélation. Fist du fion : élévation. Oui, car la soumise, fistée du fion, peut être ainsi portée : à bout de bras ! Olé ! Et on applaudit bien fort l’exploit ! Bel effort ! Mais attention : On évitera la : con-sternation. L’échec ! Le redoutable échec ! A deux, trois, ou pire : à quatre doigts ! On était si près… Et le fist se transforme alors en une banale et vulgaire : branlette ! Matériel : beaucoup de mouille et un peu de gel. Une belle main, bien sûr. Pas trop velue (ça évitera le fantasme de l’araignée… ah ! vous ne connaissez pas le fantasme de l’araignée ? celle qui grouille et qui rentre partout… vous me suivez ?...). Une belle main aux ongles courts et soignés. Une belle main et une jolie chatte (La Fontaine est passée par là). Mais le choix d’la chatte est important. Délicat. Demande observation et réflexion. Ne pas choisir une chatte trop étroite. Et de préférence, une qui a enfanté. Si ça sort, ça rentre. Un peu d’obstétrique ne nuit pas au fist. On évitera de fister une pucelle. Evidemment. Et on ne mettra pas de gants ! Le fist n’est pas une opération chirurgicale ! Si vous prenez vo’t gonzesse avec des gants, vous n’êtes pas un vrai Dom ! Et pourquoi pas avec des pincettes, alors ?! – Oh oui ! Les pincettes ! Prenez-nous avec des pincettes ! – Silence ! Ça suffit les filles ! Allez vous exciter et mouiller ailleurs ! Et laissez-moi finir cette fiche ô combien pratique ! Allez ! C’est parti ! On y va ! On l’allonge, on la dispose, bien ouverte, bien écartée… « Détends-toi… Ça va bien s’passer »… On y va d’un doigt, deux doigts, trois doigts… On branle doucement… On caresse sa « paroi râpeuse » (chercher : et vous trouverez…) On l’excite… On la fait mouiller ! Faut être pratique dans la vie ! Trois doigts, c’est facile ! Mais après : c’est plus compliqué… Allez ! En piste pour un quatrième ! Allez ! En piste pour le fist ! On serre ses doigts… Eh hop ! Une noisette de gel ! Faut pas qu’elle se plaigne la gonzesse ! Faut surtout pas qu’elle geigne… ni qu’elle saigne ! On y va doucement. Inexorablement. Impitoyablement ! Les mots sont longs : parce que cela dure… Tout en douceur. Sans forcer. Quatre doigts… Il reste le pouce ! Le pouce ! Le pouce, bordel ! C’est le pouce qui fait le fist ! Et toute cette largeur de la main ! Vive les petites pognes ! Les mains d’intellectuels, c’est les mieux … (ah ! faut savoir choisir son Dom… un intellectuel, plutôt qu’un qui manie la truelle…) Mais il vient un moment : où il faut replier les doigts. Fermer sa main, son poing. Le moment est délicat. Ne pas griffer. Mais grouiller… L’habiter…. La caresser… Bouger les doigts… Tâter les parois… Eviter les adhérences… Louvoyer autour du col… Crapahuter… Repter… Allez ! Encore un effort ! Respire ! Et une noisette de gel ! Il faut la rassurer, la caresser, la détendre, lui faire comprendre, à la meuf, à la gonzesse, à cette putain de soumise chaudasse femelle lubrique … lui faire comprendre : qu’on est là ! Là ! Bien là ! Au chaud ! dans son dedans ! Ça va passer, rogntudju ! Prunelle est au fond du con ! Son œil guette… l’arrivée… des doigts… Allons-y Franquin… heu… allons-y franchement… Tout en douceur et profondeur. Ça va passer ! Il faut qu’ça passe ! Et certainement pas qu’ça casse ! Ça va passer ! Il faut qu’ça passe ! Et certainement pas qu’ça saigne ! Et tant pis pour Boris Vian-dard ! Et soudain… Miracle ! Alléluia ! Ça passe ! C’est passé ! La main, le poing fermé : tout est rentré ! Plus de main ! La main a disparu ! Et le poignet serré par sa chatte… si étroite… Moment de grande émotion… Alors d’autres jeux peuvent commencer… Je vous laisse les improviser… Matériel à prévoir 2 : du fil, une aiguille, éventuellement une agrafeuse murale. (en cas de rupture, de déchirure… ça peut toujours servir…)  
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Par : le 05/10/25
La voiture quitta la route pour s'arrêter en contrebas d'un bouquet d'arbres jouxtant une grange délabrée. Hormis quelques chants d'oiseaux et le bruissement du vent entre les feuilles, l'endroit était parfaitement silencieux. Le soleil était chaud, et l'endroit désert. Pourquoi, ne pas se laisser aller ? D'un geste, Charlotte dégrafa sa minijupe et la fit glisser le long de ses jambes en même temps que son string. Puis elle ôta son chemisier, son soutien gorge, et jeta le tout sur la banquette arrière. "- Est-ce que je plais comme ça ?", minauda-t-elle. Juliette ne répondit pas, comme si elle n'avait même pas remarqué le rapide effeuillage de son amie. Pourtant, Charlotte la vit serrer les dents et presser un peu plus fort le volant entre ses poings. Enhardie par cette réaction, elle se pencha un peu et déboutonna le short de Juliette, juste assez pour que sa main puisse se frayer un passage jusqu'en bas de son ventre. Elle découvrit à tâtons un pubis parfaitement lisse, un peu plus bas encore, le léger relief intime des lèvres moites. Juliette se laissa faire quelques instants sans réagir. Brusquement, elle aggripa les cheveux de Charlotte et lui colla violemment la joue contre sa cuisse. "- Écoute-moi bien Charlotte, gronda-t-elle sur un ton abrupt, Il faut que tu saches que je n'aime pas beaucoup que l'on prenne les initiatives à ma place, tu as compris ?." Charlotte acquiesça sans mot dire. Elle qui, quelques instants plus tôt, était persuadée d'avoir gagné le cœur de son amie, subissait à nouveau sa violence. Elle se sentait anéantie, ridicule ainsi vulnérable et nue, mais en même temps, elle éprouvait un étrange plaisir qui l'empêchait de tenter de se dégager ou de fondre en larmes. Le sexe de Juliette était là, tout près de son visage. Elle en devinait le parfum intime. Elle l'avait touché du doigt. Elle l'avait senti humide et cela ne pouvait pas la tromper. Une femme ne se trompe jamais à ce sujet. L'amour, c'est quand on dépend, dans le désir de plaire.   On réagit alors à mille choses baroques : un décolleté pigeonnant, une bouche prometteuse, un parfum suave et musqué, une épaule nue et la façon qu'elle a de monter et de descendre, un regard un peu plus humide et un corps étranger, avec l'esprit, qui peut devenir à chaque instant plus éblouissant que le soleil. Juliette était excitée elle aussi. Son amie relâcha sa pression qui devint caresse. Elle releva jusqu'à sa bouche les lèvres de Charlotte et l'embrassa à nouveau, plus tendrement cette fois. "- Xavier ne t'a jamais emmenée ici ?", demanda-t-elle d'une voix de miel. Cet endroit appartient à l'un de mes cousins. Tu ne trouves pas cet endroit magique ?" Elle demeura songeuse, appuyée contre le volant à observer les alentours. La grange, dont une partie de la toiture s'était effondrée depuis longtemps était dévorée de lierre et de chèvrefeuille. Un doux parfum de liberté et de sensualité flolttait dans l'air, enveloppant les deux jeunes corps d'un irrépréssible désir. Seul, un chemin serpentait entre les coquelicots et les fougères jusqu'aux ventaux vermoulus du portail. On le distinguait à peine derrière un groupe de jeunes sureaux indisciplinés qui en gardaient l'entrée. "- Sors de la voiture, Charlotte, j'ai envie de te voir nue." La jeune femme obéit alors à nouveau. Dehors, sous les arbres, le sol moussu dégageait une odeur puissante d'humus. Elle demeura quelques instants immobile à sentir le parfum du vent tiède glissant sur sa peau. Être nue sous le feuillage, au bord d'une route de campagne, ne lui semblait en rien extravagant à cause du regard de son amie posé sur elle. Elle s'aventura de quelques pas dans la futaie. Sous la plante de ses pieds, les brindilles sèches craquelaient, tandis qu'à l'odeur fraîche de l'humus se mêlaient celles, plus entêtantes encore, des herbes chaudes et des fleurs gorgées de soleil. Tout éveillait en elle son animalité. Elle se retourna. Juliette avançait vers la grange d'un pas lent, à l'élasticité féline. Charlotte eut tout à coup le désir de posséder son amie. La prendre par les hanches et l'attirer brutalement vers elle. Caresser ses fesses, embrasser ses seins fermes, en mordiller les aréoles brunes. Humer son ventre chaud et lisse.   N'être que désir pour elle. Elle marcha à son tour vers la grange. Dans le fond du bâtiment, une échelle en bois menait à l'étage, une sorte de mezzanine sombre. Charlotte adora aussitôt cet endroit. Elle aimait le bruissement tranquille des arbres, la lumière dorée du soleil filtrant à travers le toit éventré, et le suave parfum d'été qui se dégageait de la paille. "- J'aime bien te voir nue dans ce lieu." Elle roulèrent sans un mot sur le sol paillé. Leur envie réciproque de se posséder les transforma en lutteuses. Elles s'encastrèrent l'une contre l'autre en s'embrassant, se mordant et se griffant, seins contre seins, ventre contre ventre, en un jaillissement furieux. "- Raconte-moi ce que tu ressens quand Xavier commence à nouer des cordes autour de toi", demanda Juliette. Quelle sensation cela procure de se retrouver nue et vulnérable ?" "- J'ai peur, et en même temps, je suis impatiente." "- Il te caresse en t'attachant ?" "- Non, il est comme absent, on dirait un peintre occupé à préparer ses pinceaux." - Il t'a déjà fouettée ?" "- Non, jamais". Juliette marqua une légère pause avant de reprendre : "- Et tu le regrettes ?" "- Peut-être, oui." Charlotte fut surprise de sa propre réponse, comme si ce n'était pas elle qui avait répondu mais une autre. Sans attendre, Juliette dit à Charlotte de se lever pour lui lier les poignets d'une épaisse corde de chanvre qu'elle attacha à une poutre, bien tendue pour l'obliger à se tenir bras levés et sur la pointe des pieds. Elle entendit le cliquetis de la boucle de la ceinture tandis que Juliette l'ôtait de son short. "- Qu'est-ce que tu fais ?" "- Je répare un oubli", répondit Juliette. "- Tu veux que je te bâillonne ?" Charlotte secoua la tête. Non, elle ne voulait pas être bâillonnée. Elle voulait sentir la douleur pour exploser de bonheur. Cela devait faire partie du rituel. Il fallait que quelque chose sorte d'elle.   Si ses seins, son ventre et ses reins cessaient de lui appartenir, elle ne serait qu'amour pour Juliette. Elle osa un regard par dessus son épaule. Indifférente, bien campée sur ses jambes fuselées, ses seins dressés tressautant au rythme de ses larges mouvements. Juliette éprouvait la souplesse du ceinturon en fouettant l'air. Ainsi nue et armée, elle ressemblait à une déesse antique. Charlotte ferma les yeux. Elle désirait être fouettée et Juliette seule pouvait lui faire subir cette épreuve. Ce serait non seulement s'offrir en captive à l'amour, mais mieux encore, se donner en esclave, à une autre femme de surcroît. Accepter ses coups, encaisser à travers elle, la fureur de toutes les femmes du monde, devenir leur proie et se griser à l'idée de payer par le fouet, le fait dêtre leur plus dangereuse concurrente. Le premier coup claqua séchement contre ses fesses. Juliette n'était pas du style à y aller progressivement. Elle avait frappé fort avec l'assurance qui lui était coutumière et Charlotte sentit sa peau d'abord insensible, réagir rapidement à la brûlure du cuir. Le deuxième coup tomba, plus assuré encore et elle gémit de douleur en contractant les muscles de ses fesses. Sa réaction sembla plaire à Juliette. Elle leva le bras encore plus haut, abbatit le ceinturon avec plus de force et cette fois, Charlotte poussa un cri bref en se cramponnant à la corde. Juliette la fouetta avec application. Ses coups précis, parfaitement cadencés, atteignirent alternativement une fesse, puis l'autre, parfois le haut des cuisses, parfois le creux des reins. Trente, quarante, cinquante coups, Charlotte ne comptait plus. Aux brûlures locales d'abord éprouvées s'était substituée une sensation d'intense chaleur, comme si elle avait exposé son dos à un âtre crépitant. Le supplice était le prix à payer pour que sa Maîtresse continuât à l'aimer, elle souhaitait seulement qu'elle fût contente qu'elle l'eût subi et attendait muette. "- Retourne-toi", dit Juliette d'une voix calme. Aggripée à sa corde, ruisselante de sueur, Charlotte était épuisée. "- Non, pas devant Juliette", haleta-t-elle, "Pas devant. " " -Tu dois aller jusqu'au bout de ton désir, Charlotte, Allons retourne-toi vers moi." La jeune femme pivota alors lentement sur elle-même.   Elle avait gardé les yeux baissés mais elle aperçut quand même le ceinturon s'élever dans l'air et s'abattre sur elle, au sommet de ses cuisses. Elle hurla à nouveau et releva la jambe pour se protéger du coup suivant qui atteignit ses seins. Elle sentit soudain qu'elle n'y échapperait pas et se vit perdue. Juliette ne refrappa pas immédiatement. Elle attendit que Charlotte ne puisse plus se tenir ainsi sur la pointe du pied et qu'épuisée, elle s'offre à nouveau au fouet. Au coup suivant, elle ne tenta plus d'esquiver. N'avait-elle pas désiré cette correction ?Juliette avait raison. Elle devait savoir ce qu'il y avait au-delà de cette douleur qui lui arrachait des cris et des larmes. Par dépit, elle plongea son regard dans celui de son amie et elles ne se lachèrent plus des yeux tout le temps que dura la flagellation. Elle se voyait onduler au bout de sa corde, en sentant ses seins frétiller, ses cuisses tendues, son ventre creusé. Elle se voyait brûler sous les coups, s'enflammer toute entière. Juliette continuait à la fouetter méthodiquement sur les hanches et sur les seins. Quand le cuir atteignit le renflement de sa vulve, subitement son corps fut traversé de part en part par une fulgurante flamme de couleur rouge orangé. Elle en sentit la chaleur l'irradier et plonger dans son ventre comme une boule de feu. La douleur et le plaisir fusionnèrent ensemble. Elle hurla à nouveau mais de plaisir cette fois. Juliette cessa aussitôt de la frapper et tomba à genoux devant elle. Posant avec une infinie délicatesse les doigts sur ses reins meurtris, elle attira jusqu'à sa bouche la peau empourprée des cuisses et du ventre qu'elle couvrit de baisers. Elle aspira entre ses lèvres, les lèvres de son sexe, les lécha avec douceur. Se suspendant à sa corde, Charlotte jeta le bassin en avant, enroula ses jambes autour du cou de son amie pour emprisonner son visage contre son sexe ouvert. Juliette réagit en dardant une langue aussi droite et rigide qu'un membre d'homme sur son clitoris. À ce seul contact, Charlotte jouit aussitôt. Enfin Juliette se détacha d'elle. La corde à laquelle elle était suspendue fut coupée et se laissa tomber sur le sol, savourant l'étrange bonheur de sa soumission. Les parties de son corps offensées, devenues douloureuses, lui apparaissèrent plus belles, comme anoblies par les marques fraîches, stigmates de la flagellation. Elle se perdit alors dans une absence d'elle-même qui la rendait à un amour défendu.   Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 04/10/25
Le lien est établi.  À genoux, à la bonne hauteur, tu plis.  Fini la Chipie, tu t'incline en douceur, face à ta Déesse.  Fini la taquine. Tu ne dis mots, et ton corps commence à parler pour toi.  Tes cambrures résonnent à mes envies, et mes doigts dessinent sur ta peau.  J'effleure de mon souffle tes désirs, et dans ton silence, les gémissements résonnent... Les pointes de tes monts appellent ma bouche , mes dents, et ma bouche, qui se veut taquine à mon tour.  Tu ne ris plus, tu implore... Sous ma langue qui dessine ton corps.  Et ton doigt se fond dans ta bouche, lorsque la mienne effleure à peine ton vénus. Tes Ô affluent et mes doigts glissent. Et ma langue de goûter ce délice. Ma main prend forme sur ton cou, toi cambrer, puis ma bouche se mêlant à la tienne...  Tu es si douce, si délicieuse à visiter. Mes mains apprennent ton corps par cœur, pour ne jamais oublier.  Des heures s'écoulent sous les mélodies de mes partitions.  Puis tu te blottis dans mes bras.  Tu es à moi. Tu es si belle lorsque tu m'appartient...  
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Par : le 03/10/25
Elle était à nouveau devant moi. Depuis combien d'années avions-nous cessé de nous voir ? Le malentendu qui nous avait séparés semblait soudain absurde. Tant de petites choses nous égarent. Maintenant je renouais le fil enchanté que j'avais perdu. Elle parlait, je l'écoutais, la vie avait repris sa magie. Sur son visage d'alors sont venus se poser, dans la mémoire de leur amour, son visage ultérieur. Front haut, pommettes hautes, yeux bleu clair, lèvres sensuelles aux courbes régulières. Un beau visage déssiné à traits fins, délicat et féminin. Elle lui avait dit qu'elle l'aimait. "-Juliette, donne-moi deux ans de bonheur. Donne-les-moi, si tu m'aimes". Si tu m'aimes ! Mais le pire n'est pas dans la cruauté des mots, il est dans les images qui font haleter de douleur. Il lui arrivait d'aller jusqu'à la fenêtre et de l'ouvrir pour tenter de respirer mieux. Une sorte de bref répit de l'air, un sauvetage miraculeux. Sa jalousie ne la trompait pas. Il est vrai qu'elle était heureuse et mille fois vivante. Elle ne pouvait pourtant faire que ce bonheur ne se retourne aussitôt contre elle. La pierre aussi chante plus fort quand le sang est à l'aise et le corps enfin reposé. Ce n'est qu'aux moments où elle souffrait qu'elle se sentait sans danger. Il ne lui restait qu'à prendre goût aux larmes. Aussi longtemps et fort qu'elle la flagellait, elle n'était qu'amour pour Juliette. Elle en était là, à cette simple mais ferme conviction. Une femme comme elle ne pouvait pas la faire endurer volontairement. Pas après avoir déjà pris la mesure de cette douleur. Elle ne pouvait y trouver ni plaisir ni intérêt. C'est donc qu'il y avait autre chose. Ce ne pouvait être que l'ultime scénario envisagé, celui qui aurait dû s'imposer en tout premier, n'eût été ce délire qui pousse tout amoureux à se croire le centre du monde de l'autre. Depuis, de Juliette, elle attendait tout mais n'espérait rien, du moins le croyait-elle. Le sujet avait été évacué. Il y aurait toujours cela entre elles. Puisqu'elle l'avait fait une fois, pourquoi n'en serait-elle pas capable à nouveau ? Son esprit et son corps la comblaient, mais elle nourrissait des doutes sur la qualité de son âme. Rien ne démentait en elle une mentalité de froide amante dominatrice. Après tout, leurs deux années de vie commune dans la clandestinité la plus opaque qui soit, non pour cacher mais pour protéger, les avaient fait passer maîtres dans l'art de la dissimulation. Charlotte était bien placée pour savoir que Juliette mentait avec aplomb, et vice versa. Elles s'adaptaient différemment à la déloyauté, et cloisonnaient leur existence avec plus ou moins de réussite. Mais jamais elles n'auraient songé à élever la trahison au rang des beaux arts. Puisqu'elle lui mentait, et par conséquent au reste du monde, Charlotte pouvait supposer qu'elle lui mentait aussi. Juliette avait-elle échafaudé ce scénario pour s'évader de tout et de tous avec une autre. L'amour impose le sacrifice et le privilège de l'être aimé. Il leur fallait se reconquérir, alors tous les matins seraient beaux, les lèvres dessinées en forme de baisers, frémir de la nuque, jusqu'au creux des reins, sentir le désir s'échapper de chaque pore de la peau, la tanner comme un soleil chaud de fin d'après-midi, et la blanchir fraîchement comme un halo de lune, que les draps deviennent dunes, que chaque nuit devienne tempête. L'indifférence prépare admirablement à la passion. Dans l'indifférence, rien ne compte. L'écriture donne une satisfaction, celle de l'amour partagé.      Comme la vie passait vite ! Elle me trouvait jeune, je me sentais vieillir. Comme le temps avait le pouvoir de tout transformer ! La vérité était aussi insaisissable et fragile à détenir que ce rayon de soleil qui folâtrait au milieu des arbres et donnait une lumière si belle, à cette promenade. Dans la passion, rien ne compte non plus, sauf un seul être qui donne son sens à tout. Seul est pur l'élan qui jette alors les corps l'un contre l'autre, les peaux désireuses d'un irrésistible plaisir. Un lit où l'on s'engouffre sous les cieux, un rêve où l'on s'enfouit à deux, des doigts soyeux, un arpège harmonieux. Avait-elle pensé à l'intensité de ces visions d'elles ensemble, à leur féroce précision ? Elle connaissait si bien son corps, Juliette le voyait comme personne ne pouvait le voir. Elle l'avait baigné, séché, frotté, passé au gant de crin. Il arrivait à Charlotte d'hurler comme une bête, quand elle entendait un sifflement dans la pénombre, et ressentait une atroce brûlure par le travers des reins. Juliette la cravachait parfois à toute volée. Elle n'attendait jamais qu'elle se taise et recommençait, en prenant soin de cingler chaque fois ou plus haut ou plus bas que la fois précédente, pour que les traces soient distingues. Elle criait et ses larmes coulaient dans sa bouche ouverte. Refaire sa vie ailleurs, là où on est rien pour personne. Sans aller jusqu'à s'installer à Sydney, combien de fois n'avait-elle pas rêvé à voix haute de vivre dans un quartier de Paris ou une ville de France où elle ne connaîtrait absolument personne. Un lieu au cœur de la cité mais hors du monde. Un de ces Finistères ou Morbihans où elle ne représenterait rien socialement, n'aurait de sens pour personne, ni d'intérêt pour quiconque. Où elle ne serait pas précédée d'aucun de ces signes qui préméditent le jugement, vêtements, coiffure, langage, chat. Une parfaite étrangère jouissant de son anonymat. Ni passé, ni futur, sérénité de l'amnésique sans projet. N'était-ce pas une manière comme une autre de changer de contemporain ? Une fuite hors du monde qui la ferait échapper seule à la clandestinité. À tout ce qu'une double vie peut avoir de pesant, de contraignant, d'irrespirable. Vivre enfin à cœur ouvert. Ce devait être quelque chose comme cela le bonheur. Un lieu commun probablement, tout comme l'aventure intérieure qu'elle avait vécue avec elle. Mais souvent hélas, la vie ressemble à des lieux communs. Les bracelets, les gaines et le silence qui auraient dû l'enchaîner au fond d'elle-même, l'oppresser, l'effrayer, tout au contraire la délivraient d'elle-même. Que serait-il advenu de Charlotte, si la parole lui avait été accordée. Une mécanique perverse fait que le corps s'use durant la brève période d'une maturité dont nul n'ignore qu'elle est un état instable. Rien de plus menacé qu'un fruit mûr. Des mois précèdent cet instant de grâce. Des semaines accomplissent l'épanouissement. Entre ces deux évolutions lentes, le fruit se tient, l'espace d'un jour, à son point de perfection. C'est pourquoi la rencontre de deux corps accomplis est bouleversante. Juliette en était là. Charlotte aimait la retrouver parce que, en elle, elle se retrouvait. De ce qui n'était qu'un grand appartement sans âme, elle en avait fait un refuge à semblance: lumineux, paisible, harmonieux. Les chambres qu'habitèrent des générations de gens sans goût dont la vie morne avait déteint sur les murs, Juliette les avaient meublées de couleurs exactes et de formes harmonieuses. Le baroque engendre souvent la tristesse et le confort l'ennui lorsqu'il se résume à une accumulation de commodité. Chez elle, rien n'offensait ou n'agaçait. C'était un endroit pour états d'âme et étreintes joyeuses.   Elle avait crée chez elle un microclimat privilégié fait d'un confort invisible qui se haussait à la dignité de bien-être et de cette forme supérieure du silence, le calme. Les yeux de Charlotte la voyaient telle qu'elle était. Juliette la dominait mais en réalité, c'est Charlotte qui devait veiller sur elle et la protéger sans cesse de ses frasques, de ses infidélités. Elle ne supportait mal d'être tenue à l'écart. Avec une patience d'entomologiste, elle avait fait l'inventaire du corps de Juliette et souhaitait chaque nuit s'en régaler. Elle s'arrêtait pas sur ce qui, dans le corps, atteignait la perfection. La ligne souple du contour de son visage, du cou très long et de l'attache de ses épaules, cette flexibilité qui fascinait tant Modigliani en peignant sa tendre compagne, Jeanne Hébuterne. Elle regardait naître une lente aurore pâle, qui traînait ses brumes, envahissant les arbres dehors au pied de la grande fenêtre. Les feuilles jaunies tombaient de temps en temps, en tourbillonnant, bien qu'il n'y eût aucun vent. Charlotte avait connu la révélation en pénétrant pour la première fois dans l'appartement de celle qui allait devenir sa Maîtresse et l'amour de sa vie. Elle n'avait ressenti aucune peur, elle si farouche, en découvrant dans une pièce aménagée les martinets pendus aux poutres, les photos en évidence sur la commode de sycomore, comme une provocation défiant son innocence et sa naïveté. Juliette était attentionnée, d'une courtoisie qu'elle n'avait jamais connue avec les jeunes femmes de son âge. Elle était très impressionnée à la vue de tous ces objets initiatiques dont elle ignorait, pour la plupart l'usage, mais desquels elle ne pouvait détacher son regard. Son imagination la transportait soudain dans un univers qu'elle appréhendait sans pouvoir cependant en cerner les subtilités. Ces nobles accessoires de cuir, d'acier ou de latex parlaient d'eux-mêmes. Ce n'était pas sans intention que Juliette lui faisait découvrir ses objets rituels. Eût-elle voulu jouer les instigatrices d'un monde inconnu ? Elle eût pu y trouver une satisfaction.   Assurément, elle ne serait pas déçue et les conséquences iraient bien au-delà de ses espérances. Elle savait qu'elle fuyait plus que tout la banalité. Elle avait pressenti en elle son sauvage et intime masochisme. Les accessoires de la domination peuvent paraître, quand on en ignore les dangers et les douceurs d'un goût douteux. Comment une femme agrégée en lettres classiques, aussi classique d'allure pouvait-elle oser ainsi décorer son cadre de vie d'objets de supplices ? L'exposition de ce matériel chirurgical, pinces, spéculums, anneaux auraient pu la terroriser et l'inciter à fuir. Mais bien au contraire, cet étalage la rassura et provoqua en elle un trouble profond. Juliette agissait telle qu'elle était dans la réalité, directement et sans détours. Elle devrait obéir que Juliette soit présente ou absente car c'était d'elle, et d'elle seule qu'elle dépendrait désormais. Juliette la donnerait pour la reprendre aussitôt, enrichie à ses yeux, comme un objet ordinaire, corps servile et muet. Instinctivement, Charlotte lui faisait confiance, cédant à la curiosité, recommandant son âme à elle. Elle ne marchait plus seule dans la nuit éprouvant un véritable soulagement d'avoir enfin trouver la maîtresse qui la guiderait. Malgré le cuir, l'acier et le latex, elle est restée avec elle ce soir-là. Elle n'a plus quitté l'appartement et elle devenue l'attentive compagne de Juliette. Car, en vérité, si elle avait le goût de l'aventure, si elle recherchait l'inattendu, elle aimait avant tout se faire peur. Le jeu des situations insolites l'excitait et la séduisait. Le danger la grisait, la plongeait dans un état second où tout son être se dédoublait, oubliant ainsi toutes les contraintes dressées par une éducation trop sévère. Ce double jeu lui permettait de libérer certaines pulsions refoulées. De nature réservée, elle n'aurait jamais osé jouer le rôle de l'esclave jusqu'à sa rencontre avec Juliette. La fierté dans sa soumission lui procurait une exaltation proche de la jouissance. Était-ce seulement de ressentir la satisfaction de la femme aimée ? Ou de se livrer sans condition à un tabou social et de le transgresser, avec l'alibi de plaire à son amante, d'agir sur son ordre. Elle apprit à crier haut et fort qu'elle était devenue une putain quand un inconnu la prenait sous les yeux de Juliette. Agir en phase avec son instinct de soumise la faisait infiniment jouir. Étant donné la manière dont sa Maîtresse l'avait livrée, elle aurait pu songer que faire appel à sa pitié, était le meilleur moyen pour qu'elle redoublât de cruauté tant elle prenait plaisir à lui arracher ou à lui faire arracher ces indubitables témoignages de son pouvoir. Ce fut elle qui remarqua la première que le fouet de cuir, sous lequel elle avait d'abord gémi, la marquait beaucoup moins et donc permettait de faire durer la peine et de recommencer parfois presque aussitôt. Elle ne souhaitait pas partir, mais si le supplice était le prix à payer pour que sa Maîtresse continuât à l'aimer, elle espéra seulement qu'elle fût contente qu'elle l'eût subi, et attendit, toute douce et muette, qu'on la ramenât vers elle. Sous le fouet qui la déchirait, elle se perdait dans une délirante absence d'elle-même qui la rendait à l'amour. On s'étonna que Charlotte fût si changée. Elle se tenait plus droite, elle avait le regard plus clair, mais surtout, ce qui frappait était la perfection de son immobilité, et la mesure de ses gestes. Elle se sentait désormais, au cœur d'un rêve que l'on reconnaît et qui recommence.    Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 03/10/25
Ici, la fin d'une relation assez étrange car très brève. Je ne publie pas les autres passages, c'est un format bien trop long pour ici. Je précise que j'ai expurgé certains endroits du texte. Pour le contexte : nous sommes au bout de nos trois jours, c'est à dire au milieu du troisième jour. Le lendemain, nous devrons nous séparer pour diverses raisons personnelles à chacun. Elle est à deux doigts de commencer une relation vanille, engagée avant qu'on se rencontre. Parmi nos règles, il y avait que nous n'avions ni l'un ni l'autre le droit de donner de l'attention à d'autres personnes durant ces trois jours. Problème : son "futur" n'arrête pas d'appeler...                                              PROMESSE NON TENUE                                                       dernier chapitre   Je commence à débarrasser la table. Lentement, comme si de rien était. Elle est toujours à quatre pattes, culotte déchirée d’un côté, et avec deux bougies dans les orifices. « Je peux me relever, Maître ? », et je sens toute la provocante ironie dont Mélissa est capable dans ce terme de « Maître » dont elle m’affuble pour la toute première fois, et que je n’ai jamais réclamé. « Tu fais ce que tu veux. Tant que tu ne cèdes pas à l’orgasme. — Ce que je veux ? — Oui.  — Je peux retirer les bougies ? » J’ai très bien compris son petit manège idiot. Elle joue à la conne. Pour le coup, elle a un vrai maître en face d’elle : pour jouer au con, je frôle l’Olympe et j’y mets du génie. Elle va tenter, après, de me faire croire qu’en lui disant de faire ce qu’elle voulait, je l’ai implicitement autorisée à appeler son crétin. Certes, j’ai bien voulu qu’elle le croie, mais ce n’est pas moi qui lui ai dit de me demander l’autorisation de se lever, et jusqu’à maintenant, on ne fonctionnait pas comme ça. Elle veut jouer à la plus fine. Comme disait ma grand-mère « Le jeu ne demande que faute ». Je règle le CD de Mozart sur le Dies Irae. Clairement, son temps va venir. Je vais faire la vaisselle. Je prends du temps. Beaucoup. Je vais ensuite sur la terrasse. Elle me rejoint. Elle semble… Libérée ? Je ne sais pas si c’est le mot. « Ça va ? je demande. — Oui, pourquoi ? — Tu l’as appelé ? — Oui, pourquoi ? — Putain prévaricatrice. — Hein ? — Un prévaricateur manque aux dignités de sa tâche ou de sa fonction, par intérêt et volontairement. Tu es donc une prévaricatrice en plus d’être à demi illettrée. — Attends, tu m’as dit de faire ce que je voulais ! » Je lui souris en penchant la tête légèrement de côté. « Je ne vais pas entrer avec toi, pute à foutre, dans un débat dialectique. Soit, tu m’obéis, soit, tu dégages. Tu vas donc aller contre la jardinière, tes phalanges délicatement agrippées à elle, et tu vas hurler de toutes tes forces : « Je suis une grosse chienne. Je suis une sale putain ! J’ai envie de sperme et de bites !», et j’ajoute « Tu le crieras trois fois ».                                                                 * Le salon. Le Requiem. Dies Irae : c’est un jour de colère, que ce jour-là. Elle est agenouillée sur la grande table, jambes repliées sous elle. Un manche à balai sur la nuque et les épaules, à l’horizontale, les bras enroulés autour. Cette posture un peu moyenâgeuse de condamné impose une cambrure qui fait bien ressortir son cul. Elle est nue avec un chignon. C’est un jour de colère que ce jour-là. Ma ceinture fouette l’air, virevolte, elle décrit des huits autour de moi et de temps en temps, profitant de l’inertie du mouvement, s’abat sur son dos, sur ses épaules ou ses reins. Dies irae, dies illa ! Combien grand sera l’effroi quand le juge apparaîtra et tranchera de se rigueur ! Elle a interdiction de gémir ou de crier sa douleur. La pénitence doit être sobre et emprunte de dignité. Dies irae, dies illa ! C’est la piste numéro quatre, elle est en boucle dans la chaîne pour que nous ayons le temps d’accomplir ce qui doit être accompli. Je crois qu’il est joué quatre fois, ce qui ne fait pas un supplice si long. Son dos redevient beau : il saigne presque, beaucoup de sang affleure sous la chair gonflée, bleue par endroits. Je bande. Elle pleure. Je lance la piste cinq : Tuba Mirum. « Tu aimes ta pénitence, putain ? » Pas de réponse. Je claque l’air, sa chair, et, surtout, toujours, je prends beaucoup de temps entre deux coups de ceinture : je laisse son imaginaire faire le boulot. Et parfois, au contraire, je lacère deux voire trois fois de suite, et j’essaie de contenir la puissance de la morsure du cuir : les coups enchaînés ne sont pas là pour faire beaucoup plus mal physiquement, mais pour faire céder son esprit. Je laisse la ceinture reposer sur son épaule, son extrémité de son côté à elle, sur son sein pendant. « Tu aimes ta pénitence, putain ? — Je… Je crois, oui… Mais s’il te plaît… pas trop de marques… — Tu es trempée ou non ? — Non… — Constate : tâte ton con du doigt. — En fait, si…  Continue, s’il te plaît… » Je vais souffler sur son dos. Elle frémit. « Le texte suivant est très intéressant aussi. À un moment, ils vont dire : ‘Lorsque le juge siégera, tous les secrets seront dévoilés, et rien ne demeurera impuni. Malheureux que je suis, que dirai-je alors ?’ Tu ne trouves pas que c’est une vraie bonne question ? » Et, en disant cela, je place le cuir de ma ceinture sur son entrejambe, que je n’effleure même pas d’un doigt. Je l’astique avec mon serpent de cuir qui comprime ses lèvres et pénètre un peu sa vulve tellement cette dernière est molle et béante. Je vois la mouille luire à la lumière. Je répète : « Lorsque le juge siégera, tous les secrets seront dévoilés, et rien ne demeurera impuni. Malheureux que je suis, que dirai-je alors ? — Tu siégeras en moi ? Dans ma chatte ou mon cul de pute ? » Je stoppe la malaxation. Je passe devant elle. Une gifle aussi cinglante que surprenante tombe sur sa joue gauche. Sa gueule vire et le balai manque de tomber. Ce qui aurait été pire pour elle. Ses yeux sont perdus, noyés de doutes : « Mais qu’est-ce que j’ai dit ? — Tu es en pénitence, sale putain désobéissante. Tu n’as absolument pas le droit d’ouvrir ta bouche à sperme pour dire ce qui passe dans ta tête de chienne. Tu peux répondre à une question, ça oui, ou, à la rigueur, me regarder fixement pour me faire comprendre que tu aimerais dire quelque chose. » Elle me regarde fixement. « Quoi, chienne ? — J’aimerai… ta queue… dans ma bouche de chienne… » Quand c’est demandé comme ça… Je la fais descendre de la table, mais je lui explique qu’elle conservera le balai sur les épaules car il symbolise sa pénitence et que cette dernière n’est pas encore terminée. Je lui intime d’ouvrir grand sa bouche, j’attrape ses cheveux en chignon et je lui baise la bouche comme un taré baiserait une morte. Aucune envie de jouir ne monte en moi, ce qui est pratique, car il aurait été hors de question de lui donner ce plaisir. S’en suivent le Rex tremendea, et le Recordare, qui tous deux sont parfaits pour une fellation de salvation. Et c’est vrai que rien chez elle n’est plus digne et à même d’obtenir un pardon que lorsque de tout son être elle suce une queue. Je le lui dis, dans un moment de faiblesse sans doute : « Peut-être deviendras-tu un ange à force de sucer des queues ». *******************************************************  
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Par : le 02/10/25
  Hier, j’ai consommé du sucre. Et du porno. J’ai bien identifié mon ennemi, une version actualisée du M. Moustache de Kurt Cobain, le mâle dominant oppressant, mais j’ai eu du mal à comprendre que la pornographie est son domaine réservé, que je ne suis pour ainsi dire nulle part à l’abri de lui sur un site porno. Je n’avais pas saisi cette nuance jusqu’à maintenant, le porno mainstream est contaminé jusqu’à la moelle par ce putain de M. Moustache, il se peut aussi que d’autres domaines, d’autres sous-genres du porno le soit. Je dois prendre mes distances, je le sais mais je suis addict, c’est à dire aliéné, esclave de M. Moustache à travers son système de prédation surpuissant aujourd’hui généralisé et ayant accès aux cerveaux de mâles et de femelles de plus en plus jeunes. Alors même que la voix de ceux qui veulent déconstruire la masculinité toxique se fait de plus en plus audible, M. Moustache se fait de plus en plus pressant pour distribuer gratuitement des doses de porno qui contiennent de la domination masculine perverse, de la graine de manipulation malsaine, du mépris et de la haine pour tout ce qui pourrait menacer son statut d’homme supérieur. Ces doses sont très concentrées de nos jours, et elles sont refilées sous le manteau à de très jeunes gens, dont l’esprit va finir par croître parasité de toutes parts par les fantasmes de toute puissance de M. Moustache. M. Moustache a planté dans nos cerveau des fantasmes avant même que l’on soit en âge de savoir ce que c’est, il nous a dépossédé de notre sexualité naissante pour poser sa grosse bite sur la table, il cherche à faire en sorte que l’univers entier gravite autour de sa queue. Et il faut bien admettre que sa stratégie est très efficace. Et son activisme souterrain, ciblant seulement la partie animale du cerveau, est largement assez intense pour contrer les effets de l’argumentation la mieux ficelée. M. Moustache a de belles années devant lui, c’est certain. Tant pis pour les femmes, les gays, les minorités raciales ou autres : M. Moustache est blanc, même s’il utilise parfois des sous-fifres noirs pour servir sa cause, il est profondément, férocement raciste. M. Moustache cherche à enrôler une armée de mâles qui suivront son enseignement, dans l’espoir d’entrevoir un jour la lumière divine de la toute-puissance qui jaillit du pénis de M. Moustache sous la forme d’un flot de sperme ininterrompu, un objet sacralisé lui aussi. Ceux qui ne marchent pas dans ses pas, parce qu’ils sont indignes, pas à son image ou récalcitrants, il les humilie, il les brise, il en fait des proies pour lui et son armée de fidèles fanatiques. M. Moustache utilise ensuite ces êtres humains chosifiés par sa manipulation élaborée comme des trophées mais aussi comme des biens de consommation à sa merci. Il arrive parfois que ses victimes se convertissent tardivement au culte de M. Moustache, alors il s’amuse à voir ces pédales chercher à l’imiter, même si tout le monde sait que M. Moustache n’aura jamais de respect pour eux ; de toute façon, M. Moustache n’a de respect que pour sa propre grosse bite. En fait, le genre de ses proies importe peu, la mécanique reste la même : identifier les inférieurs, les nuisibles, les briser en prenant une bonne dose de plaisir sadique au passage, et les transformer en esclaves à ses ordres, soit pour répandre la bonne parole, le sperme divin de M. Moustache, soit pour nourrir l’armée de soldats de la lumière séminale divine en leur offrant leur corps d’abord, mais aussi leur esprit (plat raffiné destiné uniquement à ses plus sadiques lieutenants). M. Moustache est trop puissant, trop bien organisé pour être vaincu sur son propre terrain. Et tout ce que font les hommes pour essayer de le dépasser ne fait que renforcer son pouvoir. Tous les jours, je me dis que je dois fuir, que je ne pourrai jamais vaincre cet ennemi, mais je reste pétrifié par son aura surnaturelle. Je reste piégé dans son royaume pornographique, tout en sachant pertinemment que je n’ai rien à gagner ici, que je ne suis qu’un esclave, que je ne jouis pas réellement, je me contente de renforcer son pouvoir, le nourrir de mon sperme. Et je finis par accepter l’idée que sans lui, je ne suis rien.   Je ne suis rien, je ne suis pas à la hauteur, je suis un tocard, un branleur, un pédé. Voilà ce qui se passe, voilà ce qui tourne en boucle dans ma tête quand je m’éloigne de M. Moustache. J’ai beau me concentrer, apprendre et m’épanouir dans une activité artistique, ludique ou professionnelle : le sentiment d’être à ma place, d’être une personne de valeur ne dure que trop peu de temps, vite rattrapé par la chaîne invisible attachée au collier étrangleur que M. Moustache a placé autour de mon cou il y a déjà très longtemps, trop longtemps. Le seul moment où j’oublie ma captivité, et je me demande si à ce moment mon collier n’est pas réellement enlevé, c’est quand je suis avec toi, comme si j’entrais dans une bulle protectrice qui lui est interdite. Il essaie souvent d’entrer, il enrage de ne pouvoir se frayer un chemin, alors dès que je pointe le nez hors de ce refuge, je me fais agresser, plus fort à chaque fois. En fait, j’ai le sentiment de m’agresser moi-même, de remettre bien sagement mon collier étrangleur tout seul comme un grand, avant de rentrer à la niche comme un bon toutou. Je n’attends pas de toi que tu me sauves, je sais bien que quoi que peuvent faire les gens autour de moi, je suis celui qui décide de retourner dans ma cage. En fait, si je partais pour de bon, M. Moustache ne remarquerait même pas que je ne suis plus là tant il a de monde à son service. Ça me fait penser à cette réplique dans le film Django Unchained, au cours de laquelle le propriétaire d’esclaves incarné par Leonardo DiCaprio, Monsieur Candy (en français dans le texte) estime que le cerveau de ses esclaves est structurellement fait pour être dominé, pour être servile, autrement comment expliquer que des esclaves noirs dix fois plus nombreux que leurs maîtres (et leurs collaborateurs) blancs ne se rebellent pour ainsi dire jamais et ne massacrent jamais ces blancs alors qu’eux même sont régulièrement soumis aux pires sévices ?   Je sais que je peux partir, mais pour ça, je dois accepter l’idée de laisser M. Moustache gagner, être un dieu tout-puissant et incontesté. J’ai encore du mal avec ça, mais je sais que ma liberté vaut plus que son auto-proclamée toute puissance. Je vais lui tourner le dos, je penserai encore à lui, de moins en moins souvent j’espère. Je vais marcher vers ma liberté en tenant ta main, je vais me laisser porter par notre bulle d’amour dans laquelle M. Moustache ne peut rien. Je sais qu’elle est là tout le temps cette bulle, mais parfois je suis obligé d’en sortir pour diverses raisons, et c’est là qu’il faut que je me rappelle que ma liberté a plus de valeur que le reste, et que M. Moustache n’est pas un dieu, juste un gourou malsain toléré et financé par la société. Une fausse idole, un totem à brûler, sans haine, juste pour faire un beau feu histoire de danser autour sous les étoiles. On pourra faire de cette nuit, de ce feu de joie un moment qui dure une éternité, et qui s’achèvera par une belle aurore boréale. Et alors là, au lever du jour, nous nous endormirons main dans la main jusqu’à la nuit des temps. Tout ça, L, ça veut surtout dire que je t’aime.   Mon cerveau est couvert de cicatrices mais mes yeux sont intacts et regardent à présent dans la bonne direction. Et à tes côtés, je n’ai plus peur de rien.     * (le dessin est signé Kurt Cobain, issu de son journal intime (dont le contenu a été assez largement diffusé, notamment à travers l'excellent documentaire "Kurt Cobain : Montage of Heck" réalisé par Brett Morgen en 2015)   ** j'avais dit que j'allais entrer en sommeil, ne plus venir ici mais il faut croire que parfois, quand des mots alimentent le chemin, le cours d'eau artificiel, le canal que j'avais commencé à creuser ici, il semble logique de venir les y déposer, comme un témoignage de mon cheminement qui pourrait, j'espère, aider d'autres personnes en souffrance
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Par : le 01/10/25
Bonjour, je vous présente Inga, jeune mannequin de mode professionnel de 26 ans qui, depuis bien quelques années, fantasme de découvrir les ressentis, les sensations, les plaisirs des cordes sur son corps, son esprit, son âme.   Celle-ci m'a contacté par mail, étant tombée sur mon blog.   Elle m'a fait part de ce besoin d'expérience, que les photos et vidéos de ces femmes sur le net l'attirent de plus en plus, mais elle avait peur de faire le premier pas, avait besoin de trouver une personne de confiance, expérimentée pour l'initier à cet art, qui fusionne avec l'intimité des sens, physiquement et mentalement.   Elle me fait part également qu'elle recherche la confiance et le respect de son corps qui est son outil de travail, qu'il faut être délicat avec elle. Pas de marque indélébile, pas de rougeurs ou alors éphémères....   Une demande plus précise, lui passer une huile sur le corps pour éviter de marquer sa peau. Comment résister à une demande si personnelle ? Quel homme, quelle femme pourrait résister ?   Le rendez-vous est pris, je prépare mes cordes, les dépose dans mon sac à malice, glisse un collier si le cœur lui en dit.   Après trois heures de route, me voici sur le parking de son immeuble, je sonne, elle me répond à l'interphone avec une petite voix féminine et ce soupçon d'accents.   Je prends l’ascenseur, arrive à son étage, frappe à la porte, là devant moi, en peignoir de soie croisé, elle est devant moi magnifique, féminine, une présence, une façon de se tenir, je suis subjugué.   Elle me regarde de haut en bas, son regard s'arrête sur mon sac, elle le regarde avec une expression d'inquiétude et d'excitation, doux mélange entre l'appréhension et l'envie de vivre enfin ses fantasmes de contraintes, de cordes.   Dans un anglais parfait, cela change du tout au tout avec le mien .... elle m'invite à entrer avec un sourire qui illumine son visage.   Nous nous asseyons sur son canapé, ainsi en toute décontraction, commençons à échanger sur mon voyage, son état d'esprit, si elle a des questions.   Avec un petit sourire gêné, des rougeurs sur les joues, elle me demande si elle peut voir, toucher les cordes.   J'ouvre mon sac, prends une longueur de corde rouge bien rangée comme il se doit. Là je vois son regard subjugué par le contenu de mon sac, elle ne regarde même pas la corde, comme scotchée, un arrêt sur image.   Elle reprend ses esprits et me regarde avec les joues encore plus rouges que tout à l'heure. D'une voix hésitante, elle me demande si elle peut voir ce magnifique collier en acier.   Je prends le collier, celui-ci est lourd, froid et impressionnant. Je lui tends, elle le prend, le touche, le caresse du bout des doigts. Après l'avoir regardé avec une attention toute particulière, elle me demande comment il s'ouvre. Je prends la clé, lui montre où insérer celle-ci, tourne doucement la serrure, ouvre le collier. Je lis dans son regard une certaine envie, alors sans perdre ce moment des plus fusionnel, lui demande si elle voudrait le porter pendant sa séance ?   Elle se mord la lèvre, baisse la tête, un peu gênée, me répond yes please.   Je m'approche d'elle, ouvre le collier en grand, pose celui-ci autour de son cou, elle sursaute par le contact du métal froid sur sa peau si fragile. Je referme le collier, prends la clé, tourne la serrure, ajuste le collier sur ses omoplates, aligné l'anneau pour que celui-ci soit bien à l'aplomb de sa poitrine.   J'ai remarqué sont tressaillement au moment où j'ai verrouillé la serrure, celle-ci prend conscience que le collier est bien refermé et qu'elle est, en toute conscience, en position de soumission par cet objet qui reflète habituellement le statu d'une soumise.   Elle le touche, je lis dans ses yeux ce doux mélanine d'appréhension comme d'excitation.   Son regard change, elle me regarde, me sourit et d'un geste précis, défait le nœud du peignoir et laisse tomber celui-ci sur ses fines chevilles.   Là devant moi, totalement nu, pour seul vêtement mon collier, je reste comme figé devant ce corps d'une beauté sans pareille. Ce frêle corps de jeune femme, aux petits seins, à la chute de reins superbement dessinée, je reste en émerveillement, malgré l'habitude, c'est toujours émouvant et beau.   Un petit sourire satisfait de l'effet escompté, elle me regarde dans les yeux et me dis, I'm ready, oil me.   Je prends la petite bouteille d'huile, cela sent comme les huiles essentielles, c'est agréable. Je prends sa main droite pour tendre son bras, applique avec beaucoup d'attention l'huile sur son bras, fais de même avec le bras gauche, les épaules, son buste, ses seins, son dos, elle me regarde avec une dose de provocation et de gêne. Je m'agenouille et commence au niveau de sa cheville droite, pose avec beaucoup d'attention l'huile de ses chevilles à ses mollets, ses cuisses, fais de même avec la jambe gauche.   Je vois bien son regard, ce n'est pas pour lui déplaire et cela l'encourage à continuer et aller jusqu'au bout de ce qui nous unit aujourd'hui.   Je reprends la bouteille, mets de l'huile sur mes mains, pose délicatement cette huile sur ses jolies fesses, bien cambrées. Là je vois une chair de poule ce dessiner, serait-elle toute chose, elle qui est touchée, photographiée à longueur d'année par des photographes, des publicitaires, des metteurs en scènes , allez savoir....   Il est temps de passer à quelque chose de plus intime, de plus rare, huiler son triangle d'or. Très délicatement, je passe un doigt pour huiler cette partie des plus sensible où, Inga, m'avait bien demandé par mail d'y passer une corde.   J'ai terminé, j'avale ma salive, oui, malgré le fait que je touche intimement bien des femmes dans mon donjon, c'est toujours pour moi un moment unique. Pas pour le côté sexuel non, mais par la confiance que ces femmes m'offrent, c'est pour moi le plus beau cadeau, cela ne s'achète pas.   Elle est magnifique ainsi huilée, cela la rends brillante comme une pierre précieuse   elle me dis d'une voix franche est sûr d'elle, Are you tying me up, sir? I'm ready.     Comme une professionnelle de l'image, elle me regarde bien en face que je puisse capturer toute la synergie, le regard de ses pensées, de ses ressenties et sensations et, je le souhaite, des plaisirs qui inonde son esprit, son âme.   Je désire effectuer un Shibari totalement contraignent, que les cordes possèdent son corps, son esprit, son âme et qu'à travers elles, c’est moi qui la possède en toute complicité et ainsi lui offrir les plaisirs de la soumissions, cette soumissions que bon nombre de femmes fantasmes de découvrir.   Je commence à poser mes cordes sur son magnifique petit corps et, passent de gauche à droite, dernière et devant elle, contraint ses bras, sa poitrine, tournant autour de ses seins, cherchant à fusionner contrainte, plaisirs et esthétique, utilisant l'anneau du collier pour exercer une pression sur son cou pour marquer psychologiquement et physiquement cette contrainte naissante et, pour que les cordes sublimes son corps de femme, sa soumission.   Je fais de multiple passage pour créer un cordage façon corde de marine et ainsi différencier le nombre de passage de la corde, pour créer des reliefs et ainsi mettre ses courbes en valeurs, la finesse de son corps, accentuer l'effet poignées des cordes et inconsciemment, révéler la soumission du modèle, l'offrande de celle-ci.   A la façon d'une araignée, je tisse ma toile sur son corps, son esprit, son âme et fait d'elle une œuvre d’arts vivants pour, sublimer sa beauté.   Après de multiple passage, je trouve mon travail très esthétique, quand pensez-vous, n'est-elle pas magnifique ainsi contrainte par mes cordes rouge ?   Je prends une nouvelle corde et entour sa taille pour me permettre de créer un point fixe et ainsi, pouvoir encoder ses jambes.   Ses cuisses, avec cinq passages successifs de façon à bien contraindre celles-ci et que Inga puisse bien ressentir l'emprise de mes cordes sur la totalité de son être.   Une nouvelle corde qui, prends sont départ sur la cordes qui contraint ses cuisses et, ses autour de ses mollets, ses chevilles, la totalité de son corps.   Elle se sent offerte, soumise, dominée et c'est à ce moment que bien des femmes qui vivent cette expérience comprennent, prennent conscience des plaisirs qu'engendre le fait d'être à ce point contraintes par des cordes, offerte à cette Homme, ce Dominant, ce Maître qui les possèdent sans les pénétrer.   Je prends une nouvelle corde et fait en sorte d'accentuer les contraintes et qu'elle se sente encore plus soumise en relient ses jambe à son buste de façon à ce que la corde soit très épaisse et devienne rigide par l'action de multiple passage et de l'avoir torsadée.   De ce fait, elle ne peut plus n'y tendre, n'y d'étendre ses jambes accentuent l'effet perverse des cordes placées de façon à ne plus pouvoir se mouvoir.   Je la regarde ainsi contrainte, offerte à ses fantasmes, soumise, la photographie pour nous permettre à l'un et à l'autre d'avoir l'image figée de ce moment magique.   Au bout d'un moment, je l'a prends dans mes bras, la dépose délicatement sur la couverture posé sur le sol.   Ainsi elle prend conscience de sa détresse, de sa fragilité, du fait que je peux faire d'elle ce que bon me semble.   Impuissante et subissant ses plaisirs d'être à ce point soumise pour la première fois et, comprends mieux ces femmes qui cherchent à être ainsi encordées, contraintes très fermement et en toute confiance, attendre par jeux que ce Mal les libèrent.   Ainsi offerte sur le sol, condamnée à vivre ses fantasmes, elle attend la suite avec un sourire complice et diabolique.   Je la fait glisser délicatement sur le sol, prends une autre corde, relie celle-ci de façon à contrainte fortement ses chevilles à ses poignets, tire fortement sur la corde pour que celle-ci soit le plus tendue possible, fait demi-tour, retourne vers ses chevilles, fait de nouveau demi-tour, repart vers ses poignets, tire de nouveau sur cette corde, ce qui a pour effet de multiplier les ressenties de contrainte, de bloquer son corps, de l'empêcher de pouvoir bouger et ainsi, m'appartenir plus fortement et, pour elle, se sentir soumise, offerte, dominée et vivre enfin ce sentiment, ces sentiments de lâcher prise.   Inga bouge, tire sur son corps et donc, sur mes cordes, pends conscience qu’à chaque fois qu’elle bouge ainsi, les cordes lui procure des sensations à ce jour inconnue, multipliées par les contraintes physiques et psychologiques, c’est le but inavoué du Shibari, du Bondage, être ainsi ‘attachée’ contrainte, offerte, elle jouit de ce moment d’être à ce point offerte à ses envies d’être soumise à elle-même en fait, mais initié par cette inconnu qui réalise et lui fait découvrir toute ces sensations si désirés, fantasmés.   Voulant aller plus loin, pour elle, pour nous, je fais de nouveau un passage et au lieu d'aller vers ses chevilles, je décide de lier ses petits pieds et d'accentuer encore plus la pression psychologique de mes cordes sur son esprit, son âme.   Je repars avec ma corde du bout de ses pieds et créer un nouveau passage et ainsi provoquer une contrainte supplémentaire pour qu'elle se sente encore plus prisonnière de ses envies, de ses fantasmes de soumissions, prisonnière pour se sentir encore plus libre d'être elle même.   Ainsi contrainte fermement, dans l'impossibilité de bouger plus qu'un cil, elle est d'une beauté sans mon.   Quoi de plus beau qu'une femme contrainte, offerte, 'attachée ' ?   Une fois libérée de mes cordes et de ces contraintes, je prends chaque membre de son corps et commence un massage circulatoire, effectue ce massage pour gommer les marques des cordes, et permettre une bonne circulation sanguine. Elle me regarde faire, me sourit avec un regard complice et satisfait, des yeux qui brillent.   Elle reprends son peignoir, croise les liens, fait un nœud, s'assoie prêt de moi, croise les jambes, pose une de ses mains sur la mienne, me regarde dans les yeux et me dis : Thank you very much for this experience, I enjoyed it a lot, much more than I had imagined. It's strange that to feel free, to let go, constraints are the key.     Voilà, la séance est terminée, j'espère que celle-ci vous a plu.   J'espère que grâce à elle, vous allez mieux me connaître et ainsi, peut-être, vivre comme Inga vos fantasmes de soumissions. Vous pouvez retrouver mes séances en textes, images, vidéos sur mon blog, n'hésitez-pas à me contacter pour que je vous donne l'adresse de celui-ci et lire les autres récits et ainsi les découvrir comme me découvrir. A vous lire, cordialement. Me Bernard.
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Par : le 01/10/25
J’aime passionnément écrire, et j’ai toujours de nouvelles idées qui me traversent l’esprit, souvent farfelues, presque toujours érotiques, ou du moins en lien plus ou moins direct avec des expériences charnelles étranges ou un peu barrées. Il y a quelque temps, une histoire fantastique et érotique s’est imposée à mon esprit, avec un fond de déjà-vu. L’idée était clairement piquée de « Didier », le film où Alain Chabat joue le rôle d’un chien devenu humain par la grâce d’un mystérieux sortilège. Sous le prétexte des enchaînements de gags et de la bonne grosse comédie familiale, on y voit « Didier », le néo humain toujours très chien dans sa tête, évoluer aux côtés de son maître, Jean-Pierre Bacri. Un duo improbable, où Bacri continue de traiter Didier comme un chien, son ami canin qu’il « voit » toujours sous la carapace lunaire de cet humain un peu encombrant. Et donc, pourquoi parler de ça ? Car je suis auteur érotique, mais aussi maître d’animaux domestique, dont une jeune chatte, Crystal, qui m’adore follement (très collante, à toujours vouloir me faire des bisous sur la bouche où me lécher la barbe, comme s’il s’agissait de son propre pelage). Et cette chatte, au comportement étrange, m’a fait penser à « Didier ». Une version féline, qui serait titrée « Crystal », me trotte dans la tête. Une nouvelle histoire d’enchantement et de « thérianthropie » (oui, oui, il existe un terme pour cela, et même un article dans Wikipédia). J’ai déjà pas mal d’idées ; pas forcément lubriques (ce ne serait plus de la bestialité, si Crystal devenait humaine, certes, mais ça me mettrait mal à l’aise de la voir comme ça). Non, je pense plus à un « pet-play » doux et affectueux, où je serais le maître de Crystal et la laisserait vivre sa vie de chat dans mon appartement, sous mon regard attentif et bienveillant. Mais ce qui rendrait « extraordinaire » cette simple – mais plutôt étrange - idée d’écriture, ce serait de la concrétiser avec quelqu’un sur le site ayant ce fétish, une femme qui se voit plus animale qu’humaine… J’aimerai construire à deux un scénario complexe, divertissant, excitant à lire, ouvert et tolérant dans son déroulement. Je vois un début. Un écrivain a cette idée bizarre de scénario, il en parle à une amie à lui, timide et plutôt réservée. Et cette amie profite de cette confidence pour lui révéler son kink secret : un goût immodéré pour le pet-play. Elle lui propose de se mettre à sa disposition pour tout un week-end, afin de jouer à être Crystal… comme dans son scénario.   Voilà, je me doute que la plupart de celles et ceux qui ont eu la patience de me lire jusqu’ici doivent se dire que je suis décidemment bien barré ! Mais peut-être, via un infime hasard, un regard s’est posé sur cet article et une lueur d’intérêt l’a illuminé, à cette idée de scénario et des échanges pouvant en découler. Alors, si vous êtes partante pour jouer avec moi, n’hésitez plus ! Pourquoi ne pas vous lancer, et entamer un dialogue sur vos envies en tant que félin précieux et mystérieux ?
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