La rubrique "Articles" regroupe vos histoires BDSM, vos confessions érotiques, vos partages d'expériences SM. Vos publications sur cette sortie de blog collectif peuvent aborder autant les sujets de la soumission, de la domination, du sado-masochisme, de fétichisme, de manière très générale ou en se contentrant très précisément sur certaines des pratiques quu vous connaissez en tant que dominatrice/dominateur ou soumise/soumis. Partager vos récits BDSM, vécus ou fantames est un moyen de partager vos pratiques et envies et à ce titre peut être un excellent moyen de trouver sur le site des partenaires dans vos lecteurs/lectrices. Nous vous rappelons que les histoires et confessions doivent être des écrits personnels. Il est interdit de copier/coller des articles sur d'autres sites pour se les approprier.
Par : le 31/05/25
Passé, présent, futur. La valse à trois temps de la langue. Valse qui s'offre tel un présent. Ce qui fait la force du présent c'est qu'il se partage. On donne, on reçoit, on se laisse guider. J'ai d'abord reçu la langue, j'ai lu en tout temps, je me suis nourrie. J'ai accueilli les mots tel une pluie, signe d'un au-delà qui vous rassure sur le fait que vous n'êtes pas seul dans vos maux. La pluie qui vous effleure d'abord, qui vous mouille parfois , qui se transforme en torrent de temps en temps. Torrent qui vous transporte calmement dans une rivière de lâcher prise ou plus vigoureusement dans une tempête intérieure. Torrent qui se retrouve quelques fois sur vos joues. Mais la pluie finit toujours par se calmer. Sans pluie, le monde est moins vert, il y a moins d'espoir. Sans pluie, la vie a moins de couleurs. Oui, j'aime la pluie et les couleurs qu'elle amène. Chaque personne qui fait le présent de ses mots ajoute sa touche de couleur à une oeuvre collective. On a beau se dire que tout a déjà été dit, que tout sujet a déjà été traité, que toutes les touches de couleurs ont déjà été donné, il n'empêche qu'il est toujours plaisant de prendre le temps d'admirer une oeuvre ou de s'exprimer librement. Face à tant d'artistes qu'elle peut bien être ma légitimité à écrire moi aussi. J'oscille entre modestie et syndrome de l'imposteur. J'oscille, je me balance, je danse. J'ai appris à danser sous la pluie. La danse me donne des couleurs, du rouge principalement, rouge couleur de passion. La passion m'éprend, la danse transforme mes doigts en pinceaux. Je les saisis. J'ai trouvé la touche de couleur que je voulais apporter. Pluie de rouge, pluie de passions. Passions polysémiques, passions polymorphiques. Passions qui animent l'âme, le corps et l'esprit. Dans la passion, la douleur et le plaisir se font mots. Les peaux se rencontrent, se touchent, se frottent. Les peaux se marquent et s'écrivent. Les esprits s'éclairent même dans des pièces aux lumières tamisées. Les corps composent l'histoire que je veux garder précieusement. Sans peau, sans mot, les souvenirs ne prennent pas corps et finissent par s'embrumer avant de s'échapper. Alors soufflons sur cette brume. Je veux sentir les souffles chauds contre ma peau. Sentir le souffle qui inspire. Sentir encore et toujours. Sentir le présent, unique cadeau qui ait véritablement du sens. Et pourtant le présent ne fait que filer entre mes doigts. A peine le temps d'écrire ces mots qu'ils appartiennent déjà au passé. Les écrire leur donne un second souffle de vie. Ils battent de nouveau un bref instant. Je sens leurs battements dans mon esprit. Ils me redonnent vie à moi aussi, à celle que j'ai été, à celle que je suis. Je les ressens dans mon corps, ils me parcourent, me possèdent et finissent dans mes doigts qui se mettent à taper. Écrire me fait me sentir en vie. Taper encore et toujours pour se souvenir du présent qu'est sa vie. Ce présent, je vous l'offre en espérant qu'il puisse guider certains d'entre vous.    
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Par : le 31/05/25
J'étais en couple avec une magnifique Femme Dominatrice. Au tout début de cette relation, nous avions discuté de nos envies et attentes, de nos kinks. Je lui avais expliqué que je souhaitais découvrir la bisexualité forcée sous ces ordres, mais cette idée était restée sans suite. En tant que soumis, je me plie aux envies de ma Domina et non aux miennes, cela me semble une évidence. Nous n'habitions pas ensemble, mais nous étions très souvent ensemble, assez pour qu'elle ait les clés de chez moi. Environ un an après cette première conversation, elle m'appelle pour me dire qu'elle n'est pas seule et qu'elle a une surprise pour moi. Elle me demande donc de me préparer avant leur arrivée, à savoir d'être nu intégralement, de porter un plug, et chose rare, de mettre un bandeau sur les yeux et de les attendre à genoux, mains sur les cuisses. J'étais tremblant et excité à la fois. Cette sensation est tellement intense, je sentais mon cœur battre à cent à l'heure ne sachant pas ce qu'il allait m'arriver. Le temps d'attente m'a paru une éternité ,quand tout à coup, j'ai entendu la clé dans la serrure, je me suis redressé, tête droite et en position. Sur la table était posée une bouteille de vin blanc sucré, le préféré de ma Domina, avec deux verres, pour son invité et elle-même. Je tremblais mais je n'arrivais pas à me calmer, les yeux bandés, nu, à genoux sur le carrelage froid de mon salon. Cela dura cinq bonnes minutes, car j'entendis le vin couler et les verres s'entrechoquer, Ils venaient de trinquer, mais j'ignorais toujours si c'était une femme ou un homme dans la pièce avec ma Domina. Quelques secondes après, je sentis la main ferme de ma domina sur ma tête, je sentais son parfum enivrant qui se diffusait dans la pièce. Elle me dit de sa voix douce et autoritaire 'Es-tu prêt mon lapin rose?' (C'est ainsi qu'elle m'appelait depuis des mois après m'avoir fait porter un plug de queue de lapin, ainsi que des oreilles de lapin rose.) voir photos sur mon profil. Elle me retira le bandeau des yeux, et là je me retrouve nez à nez avec un un sexe d'homme épais au repos. cela était la première fois pour moi. A la vue de ma stupéfaction, ma domina se mit à rire, ce rire pervers et sadique qu'elle avait quand elle savait que j'avais honte et que je me sentais humilié. Autour de son cou, elle portait un appareil photo. Je levais les yeux en regardant ma Domina et elle dit seulement "Vas-y" A ces mots, je pris le sexe de cet homme dans ma main, il était épais et chaud... C'était une étrange sensation pour moi, mais j'avais l'envie de le faire durcir. Alors je me suis mis à la caresser, la branler et au bout de quelques instants l'envie de la prendre dans ma bouche, ce que je fis. Au loin j'entendais ma Domina rire, se moquer de moi et le crépitement de l'appareil photo, mais j'étais dans ma bulle... heureux de faire durcir le sexe d'un inconnu dans ma bouche, devant ma Domina. Une fois son sexe bien dur dans ma bouche, ma domina me donna l'ordre de le prendre a pleine main et demanda à l'homme de prendre à son tour mon petit sexe mou pour comparer et prendre des photos. Cette situation était très humiliante pour moi, mais je sais qu'à ce moment là, ma Domina prenait beaucoup de plaisir, cela était le plus important pour moi 💕 Ensuite la séance s'est déroulée sous les ordres de ma Domina., Il m'a doigté, pluggé, godé mais jamais pénétré. (Voir photos sur mon profil) Je ne serais dire combien de temps a durée cette séance et qui était cette homme, je m'en moqué. Je me sentais vide, épuisé, heureux. Une fois partie, cet inconnu partit, ma Domina me regarda intensément, je compris dans la seconde que cette séance l'avait grandement excitée. Alors je m'allongeai au sol sans un mot, elle se déshabilla rapidement et s'assit sur mon visage. il ne lui fallut pas longtemps pour qu'elle ait un orgasme intense et humide. Sans un mot, nous sommes parties sous la douche, et nous nous sommes allongées dans les bras l'un de l'autre. A ce moment là, nous ne faisions plus qu'un.😊
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Par : le 31/05/25
III. Acte 2 A. Premiers pas de soumis. Partie 1 Jean, qui est en train d’aider Martin à ranger, se retourne brusquement. Sabine se tenait debout dans l’encadrement de l’entrée voûtée, campée sur ses cuissardes aux talons aiguille et bras croisés. Il avait l’impression de voir une icône. D’un ton ferme elle dit « Assied toi ! » Interloqué Jean s’exécute. Sabine – « Tu as accepté de jouer un rôle. C’est exact ? » Jean – « Oui, c’est exact ! » répond-il surpris par ce soudain tutoiement. Sabine – « Et tu as promis d’assumer ce rôle jusqu’au bout ! C’est bien ça ? » Jean – « Oui ! » Sabine – « Je veux que tu me le dises ! » Jean – « J’ai promis d’assumer ce rôle jusqu’au bout ! » Sabine – « As-tu une idée du rôle que tu dois assumer ? » Avant qu’il réponde elle demande à Martin de les laisser seuls et d’aller sur le palier car elle craint que sa présence bloque Jean. Elle doit lui annoncer ce qu’elle attend de lui tout en le rassurant, faire en sorte qu’il comprenne de lui-même si ce n’est déjà fait, le faire adhérer en éveillant sa curiosité et son désir malgré ses doutes et ses craintes. Elle sait que l’excitation et la peur font monter le rythme cardiaque de la même façon, comme le plaisir et la douleur peuvent apporter les mêmes frissons. Elle s’assoie en face de lui. Sabine – « J’attends ta réponse ! » Jean – « Pas vraiment. J’ai vu tellement de choses et vécu tellement de situations aujourd’hui que j’imagine tout et rien ! » Sabine – « Ok ! Mais quand tu m’as envoyé OUI par SMS c’était avant ! Pourquoi tu as répondu OUI ? » Jean – « La curiosité, l’envie d’aller vers l’inconnu ! ». Curiosité, envie, inconnu. Des mots qui confirment Sabine qu’elle a choisi le bon sujet. Sabine – « Sais-tu où nous sommes ? » Jean – « Oui chez vous ! » Sabine – énervée « bien sûr qu’on est chez moi, mais Ici à cet étage ! Imagine-tu ce qu’il y a derrière cette porte ? » Elle désigne du doigt le couloir et la porte qui mènent au donjon. Jean – « Je sais que c’est un endroit spécial. Peut-être ce qu’on appelle un donjon dans le milieu BDSM ! » Sabine – « Bien ! Et que se passe-t-il dans un donjon ? » Jean – « Il y a une personne qui prend du plaisir à faire certaines choses à une autre personne ! » Sabine – « C’est plus subtil que ça. Il y a un dominant et un dominé. Faire certaines choses, comme tu dis, c’est un moyen pas une finalité. La finalité c’est le plaisir de l’un et de l’autre, peu importe le moyen sachant que c’est toujours le dominant qui décide du moyen ! Tu comprends ? » Jean – « Je crois que j’ai compris ! » Sabine – « D’après toi, de nous deux qui est le dominant ? » Jean – « Vous ! » Sabine – « Donc quel va être ton rôle ? » Jean – « Le rôle du dominé ! » Sabine – « Le rôle de soumis. On dit soumis car tu vas te soumettre à toutes mes volontés ! Et à partir de cet instant tu t’adresses à moi en disant Maîtresse Sabine ! C’est compris ? » Il sait enfin. Cela l’inquiète et l’excite en même temps, et son cœur se met à battre très fort. Il essaie de répondre mais aucun son ne sort de sa bouche. Sabine s’impatiente et sur un ton plus haut – « C’est compris ? » Jean avale sa salive et d’une voix chevrotante – « Oui Maîtresse Sabine ! » Sabine – « J’ai horreur de répéter deux fois la même chose ! » Elle se lève et dit « Suis-moi ! » Il se lève aussitôt et lui emboîte le pas. Elle déverrouille et ouvre la porte de la salle de préparation, tout en lui expliquant la signification des couleurs de la lampe qui se trouve au-dessus de la porte. Vert, déverrouillé et rouge verrouillé. « Ici, tu te déshabilles et tu ranges tes habits et ta montre dans ce placard. Quand tu es nu tu vas dans la salle d’eau ! ». Elle ouvre la porte et Jean se dit que c’est une salle d’eau normale sauf que, juste à côté il y a un ce qu’on appelle un pied à sérum comme on en voit dans les hôpitaux mais, sur celui-ci est accroché un récipient gradué et une canule au bout du tuyau. Jean est surpris car il se souvient que lorsqu’il avait été hospitalisé on lui avait mis un cathéter relié à une poche de sérum accrochée au même pied sur roulette. Il le poussait pour arpenter les couloirs et prendre l’ascenseur afin d’aller fumer sa cigarette à l’extérieur. Sabine voit que cet objet intrigue Jean, donc elle précise « Un soumis ou une soumise. Peut-être qu’un jour tu auras l’occasion d’assister à l’éducation d’une soumise ou d’en partager une session ! ». Elle fait exprès d’attiser sa curiosité. « Donc, un soumis ou une soumise se doit d’être toujours d’une propreté irréprochable, y compris au plus profond de son intimité, afin de ne pas risquer de subir une punition en cas d’inspection de la Maîtresse ou du Maître ! » Elle lui explique comment utiliser cet appareil et les précautions à prendre. Ils retournent dans la petite salle. « Une fois que tu es propre tu enfiles ce slip. C’est celui que tu as essayé cet après-midi. Tu t’assoies ici et tu mets ce masque sur tes yeux. Tu ne dois plus rien voir, comme quand on joue à Colin-maillard, et tu attends ! As-tu tout compris ? » N’ayant pas envie de se faire réprimander il répond docilement « Oui Maîtresse Sabine ! » Sabine sourit, lui caresse le dessus de la tête et dit « Ce soir je suis la seule Maîtresse ici. Alors oui Maîtresse suffira. Économise ta salive car tu risques d’en avoir besoin ! » elle ajoute « Sois prêt dans une demie heure ! » et sort par la porte qui donne sur le couloir, la lumière passe au rouge. Jean soupire, regarde autour de lui, vérifie la couleur des lumières qui sont au-dessus des portes, elles sont toutes au rouge, sauf celle entre la petite pièce et la salle d’eau. Pas moyen de s’échapper ni même d’entrevoir ce donjon dont Sabine lui a parlé et se souvient qu’il a un temps limité pour se préparer et découvrir ce nouveau monde. Il se met à siffloter un air de cette symphonie éponyme du compositeur Antonín Dvořák pour de donner du courage et exécute les consignes que Sabine lui a données. Sabine va chercher Vanessa et Martin qui attendent sur le palier. Ils se rendent dans le donjon après que Martin ait récupéré une bouteille de champagne dans le réfrigérateur et trois flûtes. Toute excitée Vanessa demande – « Alors c’est bon il se prépare ? » Sabine – « Normalement oui mais, tu sais ce que tu vas faire ? Tu vas allumer l’écran et activer les caméras ! Et pendant que je me prépare tu surveilles ce qu’il fait. En même temps tu pourras me conseiller sur ma tenue ! ». Dans chaque pièce il y a une micro caméra invisible qui permet de visionner tout ce qu’il se passe. Vanessa – « Il ne verra pas ta tenue puisque tu m’as dit qu’il aura les yeux masqués ! » Sabine – « À la fin je vais le lui enlever car je veux qu’il découvre son environnement ! » Vanessa – « Mais il me verra ! » Sabine – « Non, tu retourneras dans la pièce du fond. Tu pourras regarder par la glace sans tain ! » Les deux femmes se dirigent vers cette pièce où se trouvent les tenues, l’écran qui permet de voir ce qu’il se passe dans les autres pièces et où des convives peuvent voir le donjon à travers la vitre sans tain tout en consommant des boissons fraîches ou chaudes. Vanessa démarre l’ordinateur, allume l’écran et active les caméras à partir du logiciel. Elle a la salle de préparation et la salle d’eau simultanément en double affichage. Elle voit Jean assis sur les toilettes avec la tête appuyée sur ses genoux et le tuyau de l’énéma entre ses fesses et regrette de ne pas avoir assisté au moment où il s’enfonce la canule dans l’anus. Sabine lui demande – « Tu le vois ? il en est où ? Il a intérêt à ne pas être en retard ! » Vanessa – « C’est sa première fois sois un peu indulgente ! » Sabine – « Tu as raison ! Qu’est-ce que tu penses de cette tenue ? » Escarpins rouges à talons aiguilles, corset porte-jarretelles en vinyle noir avec des bas résille et mini-jupe en cuir noir. Vanessa – « Pas de soutien-gorge ni de culotte ? » Sabine – « Non, car je veux qu’il sente le frottement de mes tétons sur sa peau et s’il est docile il sera récompensé d’un face-sitting ! » Vanessa – « C’est lui qui sera récompensé ou c’est toi ? » Sabine – « On verra ! » Vanessa reprend sa surveillance et Sabine met sa tenue. Jean sort de la douche et Vanessa s’exclame « Ouah, pas mal le mec ! » puis il s’essuie, va dans la salle de préparation, enfile le slip spécial, s’assoit et met le masque. Vanessa – « Il est prêt et il attend patiemment le petit chou ! » Sabine fait exprès de prendre son temps puis met en soupçon de parfum de chaque côté de son cou, il faut que Jean se souvienne de cette odeur toute sa vie. Vanessa va s’asseoir à côté de Martin et s » assure qu’il a compris la consigne du coup de coude. Finalement Sabine sort de la pièce, choisit un collier, aujourd’hui ce sera un collier en cuir, moins agressif qu’un métallique et une laisse en chaine avec une dragonne en cuir car elle veut qu’il ressente la sensation du métal de la chaine sur sa peau. Elle déverrouille la porte et l’ouvre. Jean tourne la tête en sa direction mais ne voit rien. Sabine lui dit « Debout ! » Jean s’exécute, elle lui met le collier en faisant exprès de faire frotter la laisse métallique sur son épaule, ce qui a pour effet de le faire frissonner puis elle prend la laisse à ras du collier afin de mieux le guider et lui dit « Avance ! » Il est surpris par le froid du carrelage qui contraste avec la douceur de la moquette de la salle dans laquelle il attendait. Les talons de Sabine claquent sur le sol en rythmant les pas. Après quelques mètres elle s’arrête, se positionne derrière lui, appuie ses seins contre son dos, passe ses bras autour de son torse et commence à faire rouler les tétons de jean entre ses doigts et sur un ton apaisant lui dit « Te voilà dans le donjon. Dans MON donjon ! ». Elle pince un peu plus fort et continue à faire rouler les tétons tout en tirant dessus, Jean grimace, Sabine ajoute « Tu vas avoir l’honneur de goûter à mes jouets préférés ! Est-ce que tu te rends compte de la chance que tu as ? » Jean, perdu dans ses pensées ne répond pas. Sabine tire plus fort « Répond ! » Jean – « Aïe. Oui Maîtresse ! » Sabine – « Oui quoi ? » Jean – « J’ai de la chance ! » Elle attrape la laisse et l’emmène vers la croix de Saint-André, l’adosse contre, elle lui lève le bras gauche et menotte le poignet à la croix puis fait de même avec le bras droit. « Écarte les jambes ! Encore ! » et elle attache les chevilles à la croix puis le sangle au niveau de la taille. Jean l’entend s’éloigner puis revenir. « Baisse la tête et ouvre la bouche ! », Il obéit et sent une boule s’insérer entre ses mâchoires et être serrée à l’arrière de sa tête par des lanières qui sentent le cuir. Une main descend le long de son corps, lui caresse le bas ventre à travers le cuir du slip, dégrafe la partie amovible, sort son sexe et commence à le branler. L’érection est immédiate et soudain la main glisse vers les testicules et les serre très fort. Ne pouvant pas crier à cause du bâillon boule Jean pousse des gémissements tout en entendant Sabine lui dire « Je ne te trouve pas très obéissant. Tu ne réponds pas instantanément à mes questions et tu bandes sans mon autorisation. Je ne sais pas si tu me mérites. Je vais te laisser réfléchir un moment ! ». Vanessa a chaud et regrette de ne pas pouvoir participer à cette initiation. L’initiation c’est son péché mignon, chaque fois qu’elle éduque un soumis ou une soumise elle a l’impression de peindre un nouveau tableau qui touche par touche va devenir le paysage qu’elle avait imaginé. Martin sourit en pensant que, pour une fois, il apprécie de n’être que spectateur tout en sachant qu’il vivrait mal sans sa soumission à Sabine qui justement s’avance vers eux, leur fait signe d’aller dans la pièce du fond en mettant son index à la perpendiculaire de ses lèvres pour qu’ils restent silencieux et ils s’engouffrent tous les trois dans la pièce en refermant la porte derrière eux. À travers le miroir sans tain ils regardent Jean immobilisé sur la croix avec son sexe qui pendouille lamentablement en dehors du slip et qui commence à baver à cause du bâillon. Sabine leur demande ce qu’ils en pensent, Vanessa et Martin lui confirment que c’est un bon début. Oui, Sabine pense que d’ici quelques temps elle aura une bonne emprise psychologique et physique sur lui. De son côté Jean se sent un peu bête, son ego de mâle est en train de prendre du plomb dans l’aile. Il ne peut rien voir mais imagine sa position, immobilisé sur ce qu’il pense être une croix comme il en a vu au salon de l’érotisme et en plus petit sur le mur du couloir, avec cette boule qu’il a dans la bouche qui fait couler la bave sur son torse et qui descend lentement vers son sexe exposé aux regards. Oui, regard au pluriel car il est persuadé qu’il n’est pas seul avec Sabine. Il lui a semblé entendre plusieurs pas, car le fait de ne pas voir aiguise ses facultés auditives. Combien ? Il ne saurait dire. Martin est là, c’est certain, mais après ? Vanessa ? La vieille Nanette ? D’autres personnes ? Mais, non ! Voilà que je recommence à bander en pensant que je suis peut-être exhibé devant des gens que je ne connais pas. Qu’est-ce qui m’arrive ? Il se concentre pour refaire tomber l’excitation car il n’a pas le droit de bander sans autorisation. Me concentrer, voilà la solution, y compris pour supporter la douleur, mais ça va être compliqué. Heureusement pour lui, derrière le miroir, personne ne l’a vu car ils sont trop occupés à bavarder.
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Par : le 31/05/25
(Ce récit est une invention, j'espère qu'il vous plaira)   Le jour J est arrivé... On avait longuement échangé, durant de nombreuses semaines, chaque jour instaurant davantage un lien de confiance entre nous. Et pour autant, je me sentais stressé... Il m'avait invité chez lui de façon tellement spontanée que sur le coup je n'avais pas su trop quoi répondre... Il m'avait demandé : "est ce que ça te dirait de venir prendre l'apéro à la maison ?" Et ce fameux "oui" était sorti... Faiblement, doucement, à la fois plein d'appréhension et de curiosité. Après tout, ce n'était qu'un apéro ! Mais non... C'était bien davantage... C'était notre première rencontre en réel ! Et ça, ce n'était pas rien. C'était le franchissement d'une nouvelle étape.   Ces derniers temps on avait parlé de tout et de rien. On s'était présenté. Lui, Timothée, Tim ou Timmy pour les intimes. Grand, bruns aux yeux verts, silhouette athlétique, la trentaine, docteur en médecine. Moi, Thomas, Tom ou Tomy pour les intimes. Pas très musclé mais pas enrobé non plus, châtain aux yeux marrons clairs, la trentaine également, étudiant en Ressources Humaines.   On s'était découvert un peu par hasard, sur un site dédié au BDSM/fétichisme et le courant était passé instantanément. Il faut dire que Tim avait cette façon là de mettre les gens à l'aise, même en distanciel. Il ne s'imposait pas, il avait une écoute attentive, un regard lucide sur les choses et un respect de l'autre hors du commun. Il n'avait pas peur de poser des questions, même les plus intimes, mais toujours en gardant une barrière de sécurité, me laissant libre d'en parler ou non. Comme il aimait à le dire : "il n'y a pas de questions idiotes et plus on apprendra à se connaître plus on pourra aller loin ! Mais sache que je respecterai toujours tes limites. C'est donc ta responsabilité de me dire si tu ne souhaites pas aborder telle chose ou telle pratique. S'il ne faudra plus jamais en parler ou si il te faut un peu de temps pour l'appréhender". Et je respectais cela.   C'est ainsi que je m'étais confié à lui petit à petit. Mon ressenti de ne pas me sentir de ce monde bien que je sois dans le monde. Mon souhait de m'abandonner totalement à un "grand" à travers un désir de régression, comme un "bébé". Le fait que j'étais très cérébral ce qui m'empêchait de faire des choses que j'aurais aimé faire et que je pensais être "pour mon bien". Mon fétichisme pour les matières matelassées. Mon souhait de pouvoir être utile à quelque chose.... Pourquoi pas à quelqu'un ou même à la science... Et j'aimais à plaisanter en lui disant "tu sais Tim, un bébé ce serait un statut parfait pour moi ha ha. Surcouvert pour ne pas risquer de prendre froid, immobilisé solidement pour ne pas risquer de se blesser, air restreint car un bébé respire moins d'air qu'un grand et p'tit bout - c'est comme ça que j'appelais mon sexe - en libre service pour toutes tortures et expériences que jugeront nécessaires les grands. Après tout un bébé n'a pas d'utilité à en posséder un !". Et j'en riais de bon coeur et on partait sur un autre sujet.   On parlait longuement à la fois de nos vies respectives, de nos joies, de nos peines, de nos doutes. On se prenait souvent la tête, souvent pour des queues de poire. Ce n'était pas agréable sur le coup, mais d'un autre côté, ça nous rassurait, car si l'orage grondait, la relation qu'on avait fondée était bien plus forte ! On parlait aussi beaucoup de ce qui pourrait m'arriver si je décidais de me lancer plus sérieusement dans notre univers parallèle. De ce qu'impliquerait la mise en place d'une appartenance. De ce qui adviendrait si un lavage de cerveau régulier était instauré. Tim connaissait mes limites et il les entendait, comme tout Domi qui se respecte. Il savait que le sexe ne serait pas possible, mais ça ne le dérangeait pas car ce n'est pas ce qu'il recherchait et s'il le désirait il pouvait l'obtenir par ailleurs. Il connaissait aussi les autres limites... Mais cela n'allait jamais plus loin. On papotait, on rigolait, c'était sympa, mais sans plus.... Jusqu'à cette invitation et mon fameux "oui" !   Et le jour J est arrivé... Il m'a donné son adresse et demandé de porter une doudoune freegun grise, celle avec la fermeture qui se zippe jusqu'en haut de la capuche. C'est le début de la belle saison et il fait chaud. Je transpire déjà beaucoup... Fort heureusement, mon stress d'être vu aussi chaudement couvert par d'autres personnes, par ce temps estival, s'est estompé rapidement quand je suis arrivé chez lui. Il habite une très jolie maison, isolée, à environ 2 km de la première habitation visible. Sa résidence est entourée d'un joli bosquet d'arbres. L'endroit est magnifique.   Et me voici. Tremblant et transpirant devant sa porte d'entrée. Conformément à sa demande, je zippe la capuche jusqu'en haut et je tâtonne le mur à ma droite, cherchant la sonnette que j'ai aperçu avant de perdre la vue. Je finis par la trouver.... La capuche s'appuie doucement sur mon visage à chaque inspiration, augmentant la chaleur et l'étouffement. Je sonne... Quelques secondes après, qui me parurent une éternité, j'entends le bruit d'une serrure et la porte qui s'ouvre. Une voix profonde, chaude, vibrante se fait entendre : "bienvenue Tom ! Tu es magnifique ainsi. Je sens que je pourrais te laisser ainsi toute ta vie ha ha. Allez entre, je vais te guider !". Il me fait entrer, referme la porte derrière moi et me parle doucement : "laisse toi faire. Je sens que tu es tendu et c'est normal. Mais je ne souhaite pas que tu vois la totalité de mon chez moi. Je te libérerai le visage une fois qu'on sera prêt à prendre l'apéro. Tu comprends ?". Je fais un hochement de tête affirmatif. Il me dit "Bien !".   J'entends qu'il ferme une autre porte derrière moi et il me fait asseoir. Je sens son ton amusé : "as tu pris ce que je t'avais demandé ?". Je répondis par un nouveau hochement de tête, ouvrit la poche droite de ma doudoune et en sortit une petite cage de chasteté. Il sourit : "comme j'ai dit, je te libérerai le visage quand tu seras prêt à prendre l'apéro !". Il me fit baisser mon pantalon, mon caleçon et m'installa doucement la cage : "et bah ! Le p'tit bout n'est pas si petit que ça ! On va vite arranger ça !!". La cage fut positionnée puis cadenassée. Il ne me remit ni le caleçon ni le pantalon : "un bébé ne remet pas ses vêtements tout seul, tu le sais ! Tu vas rester avec accroché à tes chevilles pour l'apéro". Je sens qu'il prend du plaisir à me narguer gentiment. Et moi sous ma capuche, je transpire de plus en plus et je me sens à la fois excité, frustré et humilié. C'est alors qu'il m'ouvrit la capuche....   Il fait assez frais et ça me fait du bien. Je regarde autour de moi et je vois Tim. Il me regarde, me sourit et va s'asseoir en face de moi. Il est exactement comme sur les photos qu'on s'était échangé. Peut être même mieux ! Je regarde autour de moi. La pièce est nue, ronde, il n'y a rien qui ressorte à part la peinture blanche. Au centre, entre nous deux, une table en bois. Et dessus je vois deux coupes de champagne, des petits fours et quelques gâteaux. Ça me marque car je me dis qu'il n'y a de la nourriture que pour une personne, au niveau de la quantité, mais je n'ose rien dire, j'ai déjà un grand privilège d'être invité... Et mon regard est alors attiré par des papiers et un crayon disposés devant moi...   Intrigué, je regarde Tim qui, voyant ma mine étonnée se mit à rire franchement. "Je comprends ton étonnement, je vais t'expliquer ! Je voulais t'en faire la surprise, mais ce qui se trouve devant toi c'est un contrat d'appartenance. Si tu es d'accord tu as juste à signer. Bien évidemment prends le temps de le lire et que tu signes ou non, on prendra l'apéro juste après". Je n'en reviens pas... Je suis à la fois excité et effrayé. Je ne m'y attendais pas. "Mais, Tim, ça veut dire que tu accepterais d'être mon éducateur ?" lui demandai-je fébrilement. Il rit à nouveau et avec sa voix chaleureuse me répondit "oui, tout à fait ! On discute depuis un certain temps déjà et je me sens prêt à prendre en charge ton éducation. Alors si tu es prêt toi aussi à franchir le cap, alors tu n'as qu'à signer. Mais sache que tu n'es pas obligé de le faire maintenant. Cette responsabilité te revient. Ce qui en découlera ne dépend que de toi, sache le. Donc si tu ne te sens pas prêt, ne signe pas !". Sur cette dernière phrase, sa voix s'était faite très grave et je percevais la profondeur de ce qu'il me disait....   Je lui dis alors "mais je ne suis pas aussi musclé que toi, je ne suis pas forcément aussi beau,...". Il ne me laissa pas terminer ma phrase : "Écoute moi bien, car je ne te le redirai pas ! Tu n'as pas à te dénigrer ! Tu es parfait comme tu es ! Et si on veut plaisanter un peu, dans ton cas, le physique n'a que peu d'importance puisque tu ne quitterai jamais ton cocon de chaleur". Ça me fit rire et il rit avec moi. Et en même temps, l'adrénaline qui me faisait transpirer davantage me fit comprendre que ce n'était absolument pas faux... Et puis après tout, on se connaissait, et j'avais envie de lui faire confiance. Aussi, je ne lus que la partie consacrée aux limites et voyant que ça respectait bien ce qu'on s'était dit, je finis par signer. Sa signature étant déjà présente sur le document.   Son visage s'éclaircit et il me dit "Félicitations bébé, désormais tu es mien ! Tiens, buvons pour fêter ça ! Et profites en car un bébé n'est pas censé boire de l'alcool !". Il me tendit une coupe alors que ses mots résonnaient en moi, provoquant un effet excitant. Il le vit et m'en fit la remarque "on dirait que ton p'tit bout se réjouit aussi de ta décision ! Tu sais bien que quand il tire c'est qu'inconsciemment tu aimes ce qui t'arrive ! Allez, à ta santé ! Bois vite, tu es en train de tremper mon sol tellement tu as chaud ha ha".   Tout gêné, mon p'tit bout étiré dans sa cage, transpirant fortement avec la doudoune, je bus ma coupe en quelques gorgées seulement... Je sentis alors un léger étourdissement... Je crus que c'était l'alcool... Mais j'avais le sentiment que mes paupières se fermaient doucement... Je cherche Tim des yeux. Il vient de se lever. Il s'approche de moi alors que je lutte pour ne pas sombrer. Il me prend la coupe des mains, la pose sur la table. Il me dit doucement"laisse toi aller, tout va bien". Puis il remonte doucement le zip de la capuche. J'essaie de me débattre, mais je n'en ai plus la force. J'entendis alors sa voix "tu te souviens... Tu m'as dit que tu es très cérébral... Et que tu ne te laisserais pas faire sans contraintes solides... Qu'il faudrait te forcer mais que tu savais que ce serait pour ton bien... Et bien nous y voilà... Tu as signé... Et tu es mien... Ton éducation commence aujourd'hui mon p'tit bébé !".   Mes yeux se fermèrent alors et je perdis connaissance...
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Par : le 31/05/25
J’aime à penser qu’en chaque Femme se cache une Soumise en devenir.  A l’évidence c’est un biais de ma propre psyché qui voit en chacune une promesse, mais je m’en accommode de bonne grâce. En effet, je reste lucide et conscient qu’il est absurde de projeter ses propres déviances sur autrui mais je n’en suis pas moins heureux de fantasmer sur le potentiel de soumission de ces Dames. Apres tout, un biais est un biais et il ne tient qu’à moi de continuer à nourrir ce petit espoir coquin. Même si, à l’évidence chaque Femme est un univers singulier. J’éprouve bien entendu le plus grand respect pour celles qui, tout comme moi, ressentent la nécessité évidente de dominer lorsqu’elles convoitent un Soumis ou une Soumise. Le besoin de contrôle n’étant fort heureusement pas réservé aux seuls Hommes. Ainsi, me prend-je à rêver qu’avec sincérité, initiative et créativité, nombreuses seraient ces Dames qui nourrissent l’envie secrete de se laisser accompagner dans les délices de la soumission. Ma modeste expérience m’a montré que, bien souvent, au sein d’une relation sincère, un cadre intime protecteur devient pour certaines assez confortable pour laisser éclore cette seconde nature, délicate et insoupçonnée, qui ne les quittera désormais plus. Les raisons profondes de ces transformations me semblent multiples. Peut-être, la véritable liberté de s’épanouir sexuellement devient-elle plus aisément tangible lorsque les limites en sont clairement définies. Peut-être devient-il aussi plus excitant d’en apprécier les contours et de n’exercer son libre arbitre qu’au seul choix de les respecter docilement ou, au contraire, les transgresser avec toupet afin que ceux-ci puissent ensuite être rappelés avec autorité. Tout plutôt que céder au flou des possibles incertains. Préférer à dessein l’emprise et l’obéissance à la paralysie et àl’initiative.  En effet, à mon sens, il est du ressort du Maître de définir et de maintenir ce cadre intime protecteur (tout en sachant savamment faire varier les limites de celui-ci), à mesure que la confiance grandit avec sa Soumise. Celle-ci n’en appréciera que plus ses contraintes qui deviennent un symbole de sécurité et d’appartenance. La qualité de la relation se mesurant véritablement à la confiance de l’un envers l’autre, et non aux dérives de chacun.  De plus l’abandon de son propre libre arbitre à autrui permet également de se dédouaner du jugement moral qu’on pourrait porter sur nos actes les plus déviants.  Ainsi, dans une relation incertaine, lorsqu’un acte est accepté à contre-coeur sur l’instant, il en deviendra une source de culpabilité; car assujetti à un jugement moral dégradant en regard de la qualité de la relation. A plus forte raison, ce même regard que l’on pourra avoir sur soi-même a posteriori s’en voudra d’autant plus sévère et cruel. Cependant, ce même acte, même imposé ou exécuté avec une violence féroce dans une relation privilégiée, devient, lui, libérateur. L’acte en question aura pu être préalablement convenu (SM), accepté (CNC/FreeUse) ou provoqué (Brat Taming) sans que l’égo de la Soumise n’en soit blessé. Il est tout naturel et assumé pour celle-ci de s’y prêter pour combler son Maitre. Et le déterminisme de ce mécanisme psychologique en devient même rassurant. Il est à noter que la culpabilité naît de l’intention et non de l’acte lui-même. L’intention étant déléguée a la seule volonté du Maître; la Soumise assumée se dote donc du pouvoir immense d’être libérée de toute culpabilité liée à ses pratiques. Son esprit étant apaisé et en totale harmonie avec son Maître, Il est donc devenu plus salvateur pour Elle de subir, même dans la douleur physique, une pratique forcée, humiliante  ou dégradante de la part de celui-ci que de s’adonner à une pratique à demi-consentie avec quiconque d’autre.  Ce paradigme renforce la complicité, la confiance et la relation fusionelle entre Maître et Soumise. C’est cette même confiance qui permettra à certains, s’ils le désirent, de partage ensuite leurs plaisirs avec d’autres protagonistes. La jalousie n’ayant pas sa place dans la relation naturelle qu’entretiennent Maitre et Soumise. Ce gage de fidélité devient alors possible grace au cadre intime d’une relation sentimentale profonde, saine et sincère.
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Par : le 30/05/25
J'avais 25 ans…" (Suite de "Certaines personnes pensent que les hommes sont insensibles…") À 20 ans, j’étais un étudiant un peu bohème, amoureux et insouciant. Ce fut l’été des grands départs : un vieux combi Volkswagen bricolé avec amour, ma compagne, ma petite sœur de 17 ans et mon meilleur ami. Direction la Grèce, via l’Italie, Venise, la côte adriatique, Thessalonique, Athènes… des paysages inoubliables, des galères mécaniques, des moments suspendus hors du temps. Ma sœur et mon meilleur ami sont tombés amoureux pendant ce voyage. Ils sont toujours ensemble aujourd’hui, mariés. De mon côté, tout semblait aller pour le mieux avec ma compagne, jusqu’à ce qu’elle commence à vomir sur le chemin du retour. Verdict du médecin : elle est enceinte. Nous étions jeunes, étudiants, pas prêts. Ce fut notre décision à tous les deux : l’IVG. Ce n’était pas la première fois pour moi. J’avais déjà vécu cela auparavant. Mais cette seconde fois a laissé une empreinte plus profonde, plus sombre. Nous avons continué notre vie malgré tout. Mariés, diplômés, nous sommes partis enseigner à Tlemcen, en Algérie. J’y faisais mon service militaire sous le statut de coopérant. Là-bas, nous avons décidé d’avoir un enfant. Après plusieurs fausses couches, Anne tombe enceinte. Nous rentrons en France pour les vacances d’été, elle en est à quatre mois et demi. Le gynécologue nous dit qu’un cerclage aurait été nécessaire mais… il part en vacances. Alors, on fait au mieux. Jusqu’à cette dernière consultation, juste avant de repartir. Là, tout s’accélère : fauteuil roulant, perfusion de sulbutamol. Je m’en souviens comme si c’était hier. Anne-Sophie naît à cinq mois et demi. 900 grammes. Elle tient dans une boîte à chaussures. Trois mois et demi d’hôpital, de soins, d’attente. Et puis un verdict, tombé comme une enclume : à 14 ans, nous avons appris qu’elle ne marcherait jamais. J’avais 25 ans. Anne-Sophie a aujourd’hui 43 ans. Elle est mariée, elle travaille, elle a fait construire sa maison. Une battante, forgée par la volonté et l’amour de sa mère, décédée d’un cancer quand notre fille avait 16 ans. Nous étions déjà divorcés, et c’est elle, Anne, qui a fait l’essentiel de son éducation. Elle lui a transmis cette force. Pourquoi je parle de tout cela sur un site BDSM ? Parce qu’on oublie trop souvent que les hommes aussi vivent des traumas. Parce qu’on invisibilise la douleur de celui qui ne porte pas l’enfant, mais qui accompagne, qui souffre, qui doute, qui perd aussi. Parce qu’il faut parfois toute une vie pour comprendre ce qui s’est inscrit en nous à ce moment-là. Un feedback médical, bien après la naissance d’Anne-Sophie, a mis en lumière tous les facteurs de risque d’une naissance prématurée. Parmi eux : l’IVG. Pourtant pratiquée dans les règles. Pourtant décidée à deux. C’est peut-être là que réside le paradoxe le plus cruel. Un choix fait pour préserver la vie, qui plus tard revient comme un boomerang. Pas comme une faute, non. Mais comme une cicatrice. Une faille. Une empreinte silencieuse. Alors oui, j’avais 25 ans. Et cette histoire reste, encore aujourd’hui, un traumatisme. 30 mai 2025
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Par : le 30/05/25
Une histoire d’avortement… avec un peu de pyjama dedans J’ai un lourd passif avec l’avortement. Une histoire de famille, un peu taboue, un peu cachée… et pourtant bien réelle. Je suis l’aîné d’une fratrie de six enfants. À dix ans, j’avais déjà une bonne idée de ce que « grande famille » voulait dire. Mais un jour, paf : maman tombe enceinte du septième. Oui, le septième. Notre médecin de famille, toujours prompt à faire de l’humour de salle d’attente, s’est fendu d’une blague : « À chaque fois que votre mère lave le pyjama de votre père, elle tombe enceinte ! » Sauf que cette fois, ça n’a pas fait rire maman. Elle a répondu, bien sérieuse : « Soit vous trouvez une solution, soit je divorce. » C’est ce qu’on appelle un ultimatum propre et net. À l’époque, je n’ai rien su. Juste que notre grand-mère est venue s’occuper de nous, et que mes parents sont partis en voyage en train. Pourquoi ? Je ne me souviens plus du prétexte donné, mais en tout cas, ils sont partis. Quelques jours plus tard, papa est revenu. Seul. Et là, il nous annonce qu’il doit repartir, en voiture cette fois, pour aller chercher maman. Comme il n’avait pas envie de faire le trajet seul, il m’a demandé de l’accompagner. Et c’est pendant ce voyage qu’il m’a tout expliqué. J’avais 10 ans… Nous voilà donc partis en Citroën Traction Avant, en plein hiver, direction Genève, pour rejoindre la clinique où ma mère était hospitalisée. Les détails de la suite se sont un peu effacés avec le temps, mais je me souviens du jet d’eau de Genève, immense et hypnotique… Je me souviens aussi des paquets de cigarettes, bien moins chers qu’en France, et de mon père, qui fumait encore à l’époque, tout surpris en ouvrant un paquet : cinq fausses cigarettes à l’intérieur. Tromperie sur la marchandise, version helvétique. Et puis il y avait cette clinique. Je me souviens surtout de la porte de la chambre de ma mère. Une porte monumentale, recouverte de cuir avec des clous dorés. Elle menait à un sas, lui aussi doté d’une porte identique. Impossible d’ouvrir la seconde si la première n’est pas fermée. Un système de confinement presque solennel, entre mystère et asepsie. Ce sas, c’était comme un entre-deux mondes. Celui de l’enfance… et celui de ce qu’on ne dit pas. J’avais 10 ans. Et puis, bien plus tard, il y a moins d’un an, j’ai posé une question toute simple à ma mère : « Comment avez-vous payé tout ça ? » Elle m’a répondu calmement, comme si elle me donnait une recette oubliée : « C’est un grand-oncle à nous qui a donné l’argent. » Un nom perdu dans la généalogie, mais une aide bien réelle. Ce genre de choses qu’on tait, qu’on enterre comme les souvenirs. Mais qui finissent toujours par refaire surface.
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Par : le 30/05/25
Tout a réellement commencé le jour où j’ai découvert le site Omegle. Par simple curiosité, je m’y suis aventurée sans trop savoir ce que j’allais y trouver. Rapidement, j’ai commencé à y faire des rencontres virtuelles, parfois légères, parfois plus profondes, et certaines d’entre elles ont évolué vers des échanges intimes. C’est dans ce contexte que j’ai envoyé mes premières photos dénudées. Cette première expérience a marqué un tournant : elle m’a libérée d’une certaine retenue, et dès lors, je n’ai plus cessé de m’exposer publiquement, trouvant dans cette démarche une forme d’affirmation de moi-même. Avec le temps, à mesure que mes interactions devenaient plus variées, certaines personnes m’ont suggéré de me travestir. Au début, c’était une proposition anodine, presque un jeu, mais très vite, cela a éveillé quelque chose en moi. J’ai découvert un plaisir inattendu dans cette exploration de la féminité. Plus je m’investissais dans ces échanges, plus je ressentais le besoin – et l’envie – d’incarner pleinement une identité féminine. Cela m’a permis de mieux comprendre mes désirs, mes limites, et surtout, ce qui me procurait un véritable plaisir. C’est aussi à ce moment-là que j’ai compris à quel point j’étais stimulée par le regard des autres, par leur désir, leur contrôle sur moi. Le fait de me sentir observée, utilisée même, m’apportait une forme d’excitation intense, difficile à expliquer mais profondément ancrée en moi. Progressivement, les demandes que je recevais sont devenues plus audacieuses, parfois extrêmes, et pourtant, je me suis surprise à les accepter, les unes après les autres, poussée par une forme d’abandon total. En m’immergeant davantage dans cet univers, j’ai découvert des aspects encore plus profonds de ma sexualité. L’un d’eux est le plaisir paradoxal que je ressens face au danger, à la perte de contrôle, à la sensation d’être à la merci d’un dominant. Être vulnérable, supplier, savoir que ses décisions pourraient avoir un impact réel sur ma vie privée… tout cela résonnait en moi d’une manière presque viscérale. Ce sentiment d’impuissance n’était pas effrayant, mais étrangement réconfortant, car il s’associait à une forme de confiance, de dépendance totale. Parmi ces pratiques, il y en a une en particulier qui a pris une place importante : l’urophilie, notamment dans un contexte d’humiliation. J’aime être rabaissée, qu’on me rappelle ma place, qu’on me déshumanise même, jusqu’à me réduire à l’état d’objet. Cela peut paraître extrême, mais pour moi, ce n’est pas synonyme de souffrance. Au contraire, c’est dans ces moments-là que je me sens pleinement connectée à mon rôle, utile pour mon maître, et cette utilité me remplit d’une joie profonde. Ce n’est plus seulement un jeu ou un fantasme : c’est devenu une part intégrante de mon identité.
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Par : le 30/05/25
Je teste volontiers les épreuves que j'impose aux autres. Devant cette magnifique armoire, je n'ai pu résister. Ainsi prostré, dans le noir troué de rais de lumière, j'ai laissé s'échapper le temps à écouter ma respiration, certains craquements à cause d'un mouvement de bascule de mon corps, l'odeur boisée des parois centenaires. Une paix magnifique m'a envahi, un sentiment de sécurité, de mise à l'écart du monde frénétique, mais surtout un rythme à moi, suspendu. Une sensualité sourde semblait chanter un air tribal, mes tempes retentissaient de tambours oubliés. Instinctivement, mes mains ont cherché mon sexe, enveloppant mes bourses et le phallus comme j'ai appris en tantrique pour former une coquille. De mon anus est partie une onde de plaisir, comme une tulipe qui s'ouvre, mon sexe s'est grandit et je me suis masturbé lentement, sans hâte : j'avais l'éternité devant moi. J'ai jouit délicieusement, déposant ma semence sur le bois antique comme une offrande, je l'ai laissé là intacte, comme une trace définitive qui disait "ici, j'ai été heureux avec moi-même". C'est avec regret que j'ai ouvert la porte et le monde m'a paru très petit.
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Par : le 30/05/25
On a souvent peur d'être abandonné. Cela indique un lien qu'on croyait indissoluble et maintenu par les deux parties jusqu'au moment où l'on découvre la trahison. Trop tard pour agir, trop tôt pour réaliser. Jeté comme sur un tas de foin, poupée de plaisir usée par un consommateur volage qui avait caché son jeu ou qui suit sa nature de girouette. Mais il y a toujours la possibilité d'en jouir. Notre malheur de l'abandon est un sentiment d'amour à l'envers, intense parce que dramatique, jouissif parce qu'il ne concerne que nous sans avoir à le partager, unique dans notre vie brisée. Par cette jouissance de n'être rien, nous pouvons l'accepter parce que c'est une façon de se sentir vivant au travers d'une douleur infligée et injuste qui nous ramène au foetus dont le premier soin a été d'abandonner le ventre maternel. Affalé sur ce tas d'herbes, coupées comme nous, nous pouvons pleurer, griffer les graminées, nous enfouir dedans, ce sera toujours un cri de vie renaissante. La vie n'est jamais qu'une succession d'abandons dont on se relève toujours, comme on peut avec une cicatrice de plus.
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Par : le 30/05/25
Il l’a trouvée là, silencieuse et rugueuse. Pas encore soumise, pas encore prête. Une pierre brute. Belle, mais cachée derrière des éclats désordonnés, des angles trop tranchants, trop défensifs. Elle ne savait pas encore qu’elle était précieuse.   Un bon bijoutier ne frappe jamais trop vite. Il observe. Il attend que la matière parle. Et elle a parlé — par ses silences, ses frissons, ses regards fuyants quand il posait sur elle une parole plus ferme.   Alors il a commencé.   1) L’extraction. Il a arraché ce qui ne servait à rien : les peurs inutiles, les croyances du passé, les armures qu’elle portait pour survivre. Pas d’un coup. Mais par la répétition. Par la constance. Il a exigé la vérité, pas le vernis. Et elle, à genoux, a laissé tomber ce qu’elle croyait être. Le début d’un abandon.   2) La taille. Chaque bord rugueux a été taillé. Il a imposé des règles, des silences, des punitions. Pas par caprice, par amour de l’exactitude. Il a vu ce qu’elle pouvait être, et n’a toléré que ce qui l’en rapprochait. La pierre criait parfois. Elle résistait. Elle doutait. Mais chaque trace laissée par ses ordres formait une facette nouvelle. Plus brillante. Plus docile. Plus elle.   3) Le polissage. À la rigueur a succédé la douceur. Il l’a touchée. Par les mots. Par la voix. Par l’absence aussi, parfois. Il lui a appris la patience, le silence habité, le regard baissé avec fierté. Et ses gestes sont devenus offrande. Elle n’obéissait plus par peur, mais par reconnaissance. Car sous ses exigences, elle se découvrait enfin.   4) Le sertissage. Alors, il l’a ceinturée. Pas avec de l’or ou des pierres. Mais avec un mot : mienne. Il a passé autour de son cou un collier invisible. Un symbole de transformation. De possession. D’élévation. Et elle, dans cet écrin fait de discipline et d’abandon, a trouvé sa place.   Un bijou ne naît pas rare. Il le devient par le regard de celui qui sait. Et une soumise ne naît pas parfaite. Mais entre les mains d’un Dom digne de ce nom, elle devient œuvre.   Mr Djey.
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Par : le 30/05/25
Il était clair qu'on avait décidé de violer le rythme intime de son être, de briser cette pulsation volontaire qui régulait tous ses plaisirs. La lanière de cuir passant entre ses cuisses persécutait atrocement son clitoris, à croire que le modèle de ceinture de chasteté qui lui avait été imposé semblait être inspiré d'une scène de l'Inquisition espagnole. Mais elle craignait seulement que l'on devine la fierté et surtout le plaisir à la porter. Lorsqu'elle s'éveilla, le silence dans la cave était total. Ne pas ouvrir les yeux. Ne pas s'éveiller tout à fait encore. Pas maintenant. Profiter du demi-sommeil pour continuer à croire que tout cela n'était qu'un rêve, un fantasme trop fort, trop présent, qui raisonnait encore en bas de son ventre. Pourquoi m'avait-elle contrainte à une telle séance ? Avait-elle voulu me faire souffrir ? Rien dans son attitude n'avait pourtant trahi un quelconque plaisir à m'imposer un tel jeu. Cela ressemblait plutôt à un passage obligé, une sorte de rituel auquel elle-même n'aurait pu échapper. Elle tendit l'oreille, à l'affût d'un signe de Juliette. Charlotte secoua la tête. Elle était folle de remuer de telles pensées. Elle ne devait pas avoir peur. Et si sa Maîtresse avait encore eu l'envie de l'offrir à une amie ? Elle avait beau tenter de rejeter de toutes ses forces cette idée, celle-ci la taraudait, ne la lâchait plus. Juliette voulait l'offrir à une amie. Elle lui a donné l'adresse. Elle lui avait dit qu'elle trouverait là une femme qui n'atteignait le plaisir qu'en donnant vie à ses divagations, amener à la jouissance de jeunes oies blanches, consentantes et résignées en les flagellant, parfois jusqu'au sang, pour mieux révéler en elles leurs fantasmes de servitude et pour lesquelles la terreur semblait alors si douce. Elle mime la résistance mais c'est pour mieux en profiter. N'a-t-elle pas elle-même avoué qu'elle affectionnait particulièrement les fantasmes de viol ? Des pas dans le couloir. Les voilà qui approchent. Elle cessa de respirer. Elle les entendit s'arrêter devant la porte de la cave. Une clé tourna dans la serrure. Bientôt la porte s'entrouvrit. Charlotte distingua dans l'embrasure une silhouette. La lumière l'aveugla. C'était Juliette mais elle n'était pas seule. Celle qui l'accompagnait la considérait d'un œil narquois. Elle se coucha en travers du lit, les mains derrière la nuque. Tout en elle dégageait une étrange impression de sauvage énergie mais mêlée d'une extrême élégance. L'inconnue la vit poser les mains bien tendues de part et d'autre de sa vulve avec une douceur inattendue. Elle sollicita les grandes lèvres pour les écarter peu à peu, du bout des doigts. Leur contact, même s'il demeurait ferme, n'avait plus du tout la violence d'auparavant. Elle ouvrit son sexe comme on ouvre une orange, avec soin, en faisant attention de ne pas en perdre le nectar. Charlotte ferma les yeux. Elle cherchait à se concentrer sur le plaisir que l'inconnue exigeait d'elle. Il devait venir.   Tout était dit dans cet épisode cruel où, d'une difficulté assez courante imposée par son sort, on avait fait un drame aggravé en niant sa sensibilité, en lui refusant le droit d'avoir mal, aussi longtemps qu'elle en éprouverait l'affreuse nécessité. Elle ravalait ses sanglots, car elle n'avait pas droit de douter. Tout ce qui lui était imposé était voulu par elle. S'il convient de toujours conserver une certaine distance dans les relations amoureuses pour entretenir une part de mystère, elle devait réussir à jouir pour la satisfaire et pour qu'elle lui fiche la paix. Peut-être que, comme avec sa Maîtresse, si elle parvenait à se mettre en situation de spectatrice, parviendrait-elle à exciter ses sens. L'inconnue passa plusieurs fois sa langue sur le sexe de Charlotte, de l'entrée du vagin jusqu'au clitoris, aspirant la chair tendre des petites lèvres, les frôlant parfois des dents, puis les abandonnant pour recommencer ailleurs, un peu plus haut, un peu plus bas. À l'instant même où l'inconnue mordilla son clitoris, la jeune fille se convulsa longuement dans ses chaînes et tremblait encore lorsque la jeune femme, s'étant tout à fait rhabillée, lui détacha les mains et lui donna des consignes pour leur prochaine rencontre. Ce soir-là, le sommeil ne vint pas. Bien sûr, elle avait eu peur, bien sûr elle avait eu honte. Elle m'attendait sur un canapé. Un bras étendu sur l'accoudoir en velours grenat. Jambes croisées, pieds nus, ongles lissés d'un vernis rouge. En dessous noirs. Autour de vingt heures, Charlotte en retard sonna à la porte. Trop facile, pas de punition, l'inconnue ne fut pas dupe. Anxieuse, elle poussa la porte entrouverte. À double tour, la referma. La voici introduite dans la pénombre fraîche du salon, par une jeune fille nue, complice des jeux. En fond sonore, le "Boléro" de de Ravel. Doucement le piano pour entendre le bruit de ses pas quand sur le parquet point de Hongrie, elle se déshabilla lentement, une épaule après l'autre, sa robe glissa sur le sol doucement pour écouter le clapotis du sexe entre ses doigts. L'inconnue décroisa ses jambes, les paumes claquant sur ses cuisses, la pria d'avancer. La flamme des bougies lançant des lueurs dansantes sur leurs visages, semblait réveiller des ombres dans le haut plafond. Elle eut les caresses et la bouche de l'inconnue. Cette bouche alla jusqu'au secret de son corps, au plus secret de son être émotif dans la chaleur humide que le désir enfiévrait. Tout d'un coup, elles ressentirent, cette étrange douceur, cette paix heureuse des amantes. Mes yeux se retournent vers ton sourire.   À nouveau, son irrespect aveugle éclatait, cinglant. Son orgueil était en vérité plus fort que son amour. Elle nourrit d'amers regrets et de sombres repentirs. Le silence, nous l'avions décidé ainsi. Tu devras t'efforcer de ne pas hurler quand quand je te flagellerai jusqu'au sang. Tu n'as pas le choix. Si tu désobéis, ce sera l'arrêt irréversible de la séance. Charlotte ne sait plus ce qu'elle veut, le fouet, oui mais pas pour son plaisir. De l'amour des femmes, elle ne connaissait rien d'autres que quelques privautés, quelques complaisances accordées avec des camarades de classe, à la limite du jeu mais bientôt par dessus la nuque passe le harnais en cuir. Son corps supplie. Toujours nue, de dos sur mes genoux. Bientôt mes doigts, à gauche, et à droite, ont glissé, les lanières de cuir sur tes épaules et dans la fente de tes lèvres. Alors, les omoplates ont frissonné. Les reins soudain cambrés par un flux de désir. Le grain de ta peau sur ma langue; les lèvres de ton sexe sur la pulpe de mes doigts. Ta joue sur mon épaule, mes mains à l'envers ont fermé les crochets; mon souffle effleurant le profil de tes seins dressés avec cette envie de toi qui tangue, cette envie de tout arrêter, cette envie de suspendre les gestes; je t'attrape par la nuque, te renverse sur le canapé, je te dévore; tu te débats, tu me supplies. Charlotte n'a pas de honte à exposer son corps asséché de solitude; tout est évident. Tu es allongée, au-dessus de toi, la caresse est légère presque rêvée, précisant l'ondoiement sur l'entrecuisse à peine ouverte. Le désir est prégnant, ton sexe est brûlant, l'émergence de sa pointe, la moiteur de ses plis, les battements de sa matrice. Elle lui apprit et lui révéla son corps, par des caresses d'une insidieuse lenteur, par des baisers qui n'en finissaient plus d'éveiller en elle des ondes de plaisir presque intolérable. De la bouche venait alors calmer la fièvre qu'elle avait fait naître, s'abreuvant à la source même d'où jaillirait la jouissance. Tu te tais. Fouettée, tu es éclairée comme par le dedans, et l'on voit sur ton visage le bonheur et l'imperceptible sourire intérieur que l'on devine aux yeux des esclaves.    Au fil des ans, elle s'était découvert une envie d'audace dans la façon d'être prise, de rupture dans les rythmes d'un érotisme fatigué, le besoin même d'être forcée, emmenée loin de ses balises ordinaires par la femme qu'elle aimait, conduite par elle seule jusqu'au cœur de ses peurs les plus tentantes. Elle lui en voulait qu'elle n'eût pas deviné qu'elle souhaitait désormais être sa chienne. Tout ce que tu imaginais correspond à tes fantasmes, sans doute inconscients. Quand bien même le voudrais-tu que tu ne pourrais parler. Tes soupirs, les plaintes d'extase, les gémissements de volupté ont pris toute la place dans ta poitrine et dans ta gorge. Tu deviens muette d'un incomparable bonheur charnel. Nos cris meurent en un baiser brutal, comme la secousse qui bascule. La fleur sanguine laisse sourdre son suc aux mille parfums dans un mouvement de bacchanale déchaînée, sanglot de l'extériorisation extrême de ta sensualité fouaillée. Tu es ouverte, béante, les lèvres palpitantes, la vulve agitée de pulsions enflammées et suintante de son miel blanc et blond. Nous basculons, enroulées l'une à l'autre dans un enlacement tortueux qui nous emplit de joie enfantine. Cessant de lutter, désespérée, retrouvant la joie de vivre, honteuse, fière, tu t'abandonnes alors aux bras qui te meurtrissaient hier. Aucune nuit pareille à nulle autre, jamais Charlotte ne l'accueillit avec autant de joie. Elle avait joui sans être battue. Elle semblait appartenir à un autre monde. Quelque chose d'indissoluble et de fatal, une puissance invisible les liait bien plus que dans le bonheur et l'euphorie, errant dans le pur illogisme de la réalité, ne rendant de comptes à personne, forme suprême de la liberté dont elles usaient dans le bien comme dans le mal. Leur idéal avait changé d'objet. Leur frénésie était un peu glacée. Se laisser toucher, se laisser fouetter, être docile et nue. Pour l'amour qui fait battre le cœur, on ne forçait personne. Charlotte était éblouissante de félicité. L'envol étourdi d'un oiseau nocturne dans un jardin endormi, distrait par la bouleversante incantation sacrée qu'elle portait au rite célébré de leurs chairs amoureuses confondues. Le fouet ne fut pas de trop pour la calmer mais Juliette entendrait, encore une fois bientôt Charlotte, attachée nue au pied du lit mais heureuse, respirer dans la nuit.    Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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