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La rubrique "Articles" regroupe vos histoires BDSM, vos confessions érotiques, vos partages d'expériences SM.
Vos publications sur cette sortie de blog collectif peuvent aborder autant les sujets de la soumission, de la domination, du sado-masochisme, de fétichisme, de manière très générale ou en se contentrant très précisément sur certaines des pratiques quu vous connaissez en tant que dominatrice/dominateur ou soumise/soumis. Partager vos récits BDSM, vécus ou fantames est un moyen de partager vos pratiques et envies et à ce titre peut être un excellent moyen de trouver sur le site des partenaires dans vos lecteurs/lectrices.
Nous vous rappelons que les histoires et confessions doivent être des écrits personnels. Il est interdit de copier/coller des articles sur d'autres sites pour se les approprier.
Elles descendirent le long du lac. Quelques fiancés se promenaient sur le sentier qui le longeait. Elles les croisaient et s'embrassaient quand elles étaient seules. Une brume froide et blanche les enveloppait. Partout, le calme et l'absence, un paysage lunaire, une vie désertique, des branches mortes, des lumières glacées dans la nuit qui commençait à venir. Sarah tournait son visage vers le sien. D'elle, elle voulait savoir quelque chose et n'apprenait rien. Patricia demeurait silencieuse. Quelle peur des êtres ou quel ennui l'enfermait à l'intérieur de cette armure. Qu'avait-elle fait ? Elle serra les lèvres, demeura une seconde immobile. Elle ne voyait rien, mais elle souriait. Quand elle avait le courage, ou plutôt le cœur, d'accepter cette insensibilité, elle lui parlait tendrement, comme on parle à un fantôme. Elle avait toujours envie de lui demander: "Pourquoi acceptes-tu de souffrir ? Pourquoi aimes-tu être fouettée ?" Mais, elle disait seulement: "Cela n'a pas d'importance, je t'aime." Patricia avouait son amour dans la soumission et la douleur. Sarah la croyait. La brume l'aidait à supporter cette idée. Dans la brume, parfois tout est vrai. Il y avait d'assez jolis reflets sur le lac. Les yeux extasiés de Patricia, sa voix douce, chavirée, son air de marcher sur les nuages, en apesanteur, son succès, tout montrait la vérité. Comme les traces nettes que laissait le fouet sur son corps de bronze. Elle n'avait pas le droit de se plaindre, elle avait parfois l'autorisation de jouir. Sur un lit blanc, elle avait rencontré sa Maîtresse. Sarah avait pris ce visage entre les mains, elle l'avait regardé de toutes ses forces. Elle s'était allongée sur elle. Quel plaisir nouveau ce fut quand Patricia la remercia de l'avoir fouettée. Sa bouche refermée sur son sexe, les pointes de ses seins constamment froissées, les cuisses écartelées sur le chemin de son ventre, labouré à plaisir quand à sa fantaisie, Sarah imitait l'homme, ceinte d'un olisbos, chaque jour, de plus en plus large, l'élargissait. Le spectacle constant de son corps toujours offert, mais aussi la conscience de son propre corps. Patricia en était éclairée comme par le dedans, et l'on contemplait en sa démarche le calme, et sur son visage l'impalpable sourire intérieur que l'on devine dans les yeux des soumises. Tu as commencé à te taire. Tu as voulu m'aimer. Sans doute la vie n'est-elle pas faite pour les adolescentes. Elle lui demandent la lune, elle ne peut offrir que la juste densité de la terre. La vie, elles la supportent, les outrages et les châtiments corporels. Elles l'aiment parfois tant qu'elles ne la connaissent pas, elles l'inventent pour la rendre semblable à elles mais l'illusion est brève. Patricia rêvait. Lorsque Patricia s'apercevra que sa vie rêvée est en rupture de réalité, pour la plupart des dons qu'elle réclame d'elle, elle sombrera dans la mélancolie. Il n'est ni plaisant de changer de peau, d'autant moins que la mue des femmes s'accomplit à contresens, du papillon à la chenille, et que la perspective de perdre ses ailes et d'apprendre à ramper sous le fouet n'est pas exaltante. Alors on refuse, on se cogne contre les barreaux de sa cellule. Tu te heurtes depuis trop longtemps aux contours aigus de la réalité, il fallait qu'enfin, tu te résignes car rien n'est plus triste que le regard d'une recluse. Ah, comment l'aurait-elle oublié ? Elle était la main qui lui bandait les yeux, le cuir qui lui tannait la peau, la chaîne au-dessus de son lit, et parfois des inconnues qui lui mordaient les seins, et toutes les voix qui lui donnaient des ordres étaient sa voix. Se lassa t-elle ? Non, à force d'être battue, il semble qu'elle aurait dû s'habituer aux coups, à force d'être caressée, aux caresses, sinon au fouet à force d'être flagellée. Une ignoble satiété de la douleur et de la volupté dût la rejeter peu à peu dans un monde irréel. Mais au contraire, le harnais qui la tenait droite, les liens qui la gardaient soumise, le bijou anal qui l'élargissait, le silence, son refuge y étaient peut-être pour quelque chose, comme le spectacle fréquent des jeunes femmes livrées comme elle. Je te comprends d'avoir voulu rester de l'autre côté de cette muraille mais c'était une mauvaise idée de tenter de m'entraîner avec toi. cela s'appelle de la désobéissance. La soumission heureuse est une invention d'intellectuels. Aucune soumise adolescente n'a exprimé autre chose que l'incertitude, la difficulté d'être, le trouble et le désespoir et c'est seulement à partir d'un certain niveau d'abnégation, qu'elles se font les poétesses du fouet, comme du charme du blé en herbe. La même réflexion vaut pour les amours passées. C'est vrai qu'elle était si belle et sans doute bouleversante avec son corps inachevé et la simplicité peureuse qui donne tant de velouté aux âmes à fleur de peau des adolescentes. C'est vrai que le premier soupir arraché l'une à l'autre est inoubliable. Tu l'as oubliée. Alors, tu veux ça, tu veux vraiment ce que je t'ai promis ? Ton visage se retourne vers mon sourire. Te taire, tu dois te taire. Nous en avons convenu ainsi. Tu devras t'efforcer de ne pas crier quand je te fouetterai jusqu'au sang. C'est la règle du jeu. Si tu désobéis, ce sera l'arrêt irréversible du jeu. Tes longs cils recourbés de siamoise, la fente de tes pupilles. Tes yeux rieurs. Sarah sait ce qu'elle veut. La fouetter, oui mais plus pour son plaisir. Elle va y prendre goût. Comme la semence des hommes. Elle s'en délecte maintenant. Déjà par dessus la nuque glisse le harnais en cuir. Ton corps supplie. Toujours de dos, nue à mes genoux. Bientôt, mes doigts simultanément, à gauche, et à droite, ont glissé, les lanières de cuir sur tes épaules et dans la fente de ton sexe. Les épaules de papillon, tes omoplates, ont frissonné. Les reins soudain cambrés par un flux de désir. Mon souffle effleurant le profil de tes seins érigés avec cette envie de toi qui tangue, cette envie de tout arrêter, cette envie de suspendre les gestes. Je t'attrape par le cou. Je te renverse sur le grand lit. Je te mords. Tu te rebelles. Tu me supplies. Patricia n'a pas de honte à exposer son corps asséché de plaisirs. Tout était évident. Tu es allongée. Au-dessus de toi, la caresse est légère presque rêvée, précisant l'ondoiement sur l'entrejambe à peine ouvert. Ton désir est envahissant. Tu écoutes les lèvres de ton sexe. Tu cèdes enfin, je ranime les flammes. Tes mains renversées, abandonnées, la paume en l'air, haletante de bonheur. Le feu envahit tes reins. Tu es foudroyée. Tu me fuses au visage les vagues de ton plaisir. L'orgasme est à nouveau proche d'enfler ton ventre. Il te pénètre. Mes doigts profondément en toi pour t'avoir encore de plus près, pour te fouiller encore plus loin, pour t'empêcher de te dérober à l'extase qui nous unit. Nos cris meurent en un baiser sauvage et cannibale, brutal comme la secousse qui nous bascule. Un baiser fou qui exacerba chaque gouttelette de jouissance. Bienheureuse soirée pareille à nulle autre, jamais Patricia ne l'accueillit avec autant de joie. Elle avait joui sans le fouet. Le temps cessa d'être immobile. Sarah lui défit les bracelets et le collier qui la tenaient captive. La nuit tomba sur elles. Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Récit fictif sur demande de MaîtreOni avec pour thème, un semi-remorque aménagé. Trois parties de trajets, avec trois groupes différents. Le nombre et le sexe définit par MaîtreOni.
Trash et qui ne sera jamais réalisé, hein :) faut bien délirer et se laisser par écrit libre de tout.
Bonne lecture à vous
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Nancy-Dijon? ?
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Me? ?voilà? ?partie? ?pour? ?le? ?sud.? ?Un? ?trajet? ?de? ?l’est? ?France? ?jusqu’à ?la? ?côte? ?varoise.? ?J’ai? ?rendez? ?vous? ?
sur? ?un? ?parking? ?à? ?la? ?sortie? ?de? ?la? ?ville.? ?Je? ?suis? ?en? ?avance? ?et? ?ne? ?vois? ?que? ?des? ?camions? ?garés? ?là.? ?
Je? ?sais? ?que? ?le? ?trajet? ?aura? ?une? ?saveur? ?particulière? ?car? ?j’ai? ?accepté? ?d’être? ?soumise? ?durant? ?le? ?
long? ?voyage.? ?
Je? ?reçois? ?un? ?sms? ?qui? ?me? ?dit? ?de? ?m’approcher? ?d’un? ?camion? ?en? ?particulier? ?et? ?de? ?mettre? ?mon? ?
bandeau? ?sur? ?les? ?yeux? ?en? ?arrivant? ?à? ?l’arrière? ?du? ?véhicule.? ?Je? ?m’exécute.? ? ?
?
Je? ?n’attends? ?pas? ?longtemps? ?avant? ?qu’une? ?poigne? ?m’agrippe? ?le? ?coude? ?:? ?
?
- Bienvenue,? ?veuillez? ?vous? ?laisser? ?faire,? ?vous? ?ne? ?craignez? ?rien,? ?me? ?demande? ?
doucereusement? ?une? ?voix? ?masculine.? ?Je? ?me? ?laisse? ?aller? ?un? ?peu? ?tremblante.? ?Les? ?
portes? ?s’ouvrent? ?à? ?entendre? ?le? ?bruit.? ?Je? ?suis? ?aidée? ?pour? ?monter? ?à? ?l’arrière? ?du? ?véhicule.? ? ?
?
Mon? ?cerveau? ?carbure? ?à? ?cent? ?mille.? ?Je? ?suis? ?donc? ?dans? ?un? ?camion.? ?Va-t-il? ?rouler? ?avec? ?moi? ?à? ?
l’arrière? ??? ?Que? ?va-t-il? ?se? ?passer? ?ici? ??? ?Pourquoi? ?ai-je? ?accepté? ??!? ?
J’entends? ?des? ?voix.? ?Plusieurs? ?voix.? ?Je? ?ne? ?peux? ?cacher? ?un? ?frisson.? ?
?
- Il? ?ne? ?vous? ?arrivera? ?que? ?des? ?choses? ?agréables.? ?Détendez-vous,? ?me? ?dit? ?encore? ?cet? ?
homme? ?avec? ?sa? ?voix? ?posée.? ?
?
Il? ?me? ?fait? ?asseoir? ?sur? ?une? ?surface? ?dure.? ?Me? ?pousse? ?du? ?dos? ?pour? ?que? ?je? ?sois? ?exactement? ?
positionnée? ?comme? ?il? ?veut,? ?soit? ?au? ?bord? ?du? ?siège.? ?Il? ?me? ?lâche.? ?La? ?porte? ?du? ?semi? ?s’ouvre? ?à? ?
nouveau? ?et? ?je? ?me? ?retrouve? ?au? ?milieu? ?de? ?conversations? ?bruyantes? ?de? ?tous? ?côtés.? ?Hommes? ?et? ?
femmes? ?se? ?saluent? ?et? ?rient? ?de? ?bon? ?coeur.? ?Mon? ?hôte? ?se? ?fait? ?entendre? ?au? ?milieu? ?de? ?tous? ?:? ?
?
- Mes? ?amis,? ?silence? ?je? ?vous? ?prie.? ?Etant? ?tous? ?présents? ?nous? ?allons? ?démarrer? ?notre? ?trajet.? ?
Vous? ?avez? ?jusqu’à? ?Dijon? ?pour? ?vous? ?amuser.? ?Je? ?vous? ?ai? ?apporté? ?une? ?friandise? ?pour? ?
votre? ?voyage.? ?Prenez-en? ?soin? ?tout? ?en? ?vous? ?en? ?servant.? ?Je? ?reste? ?disponible? ?à? ?l’avant? ?
du? ?véhicule,? ?il? ?faut? ?suffit? ?d’appuyer? ?sur? ?ce? ?bouton.? ?Bons? ?jeux? ?à? ?tous? ?!? ?
?
La? ?porte? ?s’ouvre? ?à? ?nouveau? ?et? ?se? ?referme.? ?J’entends? ?des? ?murmures? ?tout? ?autour? ?de? ?moi.? ?On? ?
me? ?frôle,? ?puis? ?on? ?me? ?touche.? ?Une? ?main? ?caresse? ?mon? ?cou,? ?une? ?autre? ?mon? ?dos,? ?quand? ?une? ?
autre? ?soupèse? ?directement? ?un? ?de? ?mes? ?seins.? ? ?
Je? ?suis? ?habillée? ?comme? ?demandé.? ?Un? ?robe? ?moulante? ?à? ?fermeture? ?éclair? ?tout? ?du? ?long.? ?Elle? ?se? ?
colle? ?à? ?ma? ?poitrine? ?et? ?en? ?dessine? ?la? ?rondeur.? ?Un? ?95D? ?ça? ?attire? ?l’oeil? ?chez? ?une? ?petite? ?comme? ?
moi.? ?
?
- Je? ?sens? ?que? ?nous? ?allons? ?nous? ?régaler? ?!? ?dit? ?une? ?femme? ?aux? ?autres? ?personnes? ?
présentes.? ?
?
C’est? ?sous? ?les? ?rires? ?que? ?le? ?camion? ?démarre.? ?Étonnamment,? ?nous? ?ne? ?sommes? ?pas? ?bousculés.? ?
Je? ?reste? ?ainsi,? ?assise,? ?prenant? ?mon? ?mal? ?en? ?patience.? ?Les? ?invités? ?se? ?sont? ?éloignés? ?et? ?je? ?
n’entends? ?plus? ?leur? ?pas? ?dans? ?la? ?remorque.? ?Des? ?rires? ?prennent? ?le? ?dessus.? ?Je? ?tends? ?l’oreille.? ?Ils? ?
se? ?complimentent? ?et? ?des? ?gloussements? ?se? ?font? ?entendre.? ?Puis,? ?d’un? ?coup,? ?un? ?silence? ?se? ?fait,? ?
ou? ?du? ?moins,? ?tout? ?est? ?assourdi.? ?C’est? ?dingue? ?à? ?dire? ?mais? ?c’est? ?à? ?ce? ?moment? ?là? ?que? ?je? ?
commence? ?à? ?paniquer.? ?Pourquoi? ?est-ce? ?que? ?je? ?ne? ?les? ?entends? ?plus? ??? ?J’ai? ?envie? ?de? ?demander? ?
tout? ?haut? ?mais? ?je? ?sais? ?aussi? ?que? ?je? ?ne? ?dois? ?prendre? ?aucune? ?initiative,? ?règles? ?convenues? ?au? ?
deal.? ?Je? ?me? ?tais? ?donc? ?et? ?prends? ?sur? ?moi.? ?Je? ?commence? ?à? ?me? ?dandiner? ?un? ?peu? ?sur? ?mon? ?
assise.? ?Le? ?temps? ?passe.? ?J’entends? ?de? ?petite? ?bruits? ?et? ?rires.? ?Des? ?chuchotements…? ?le? ?temps? ?
passe.? ?
?
- Oui,? ?oui,? ?oui? ?!? ?souffle? ?une? ?voix? ?féminine.? ? ?
?
Mon? ?ventre? ?se? ?noue,? ?mon? ?sexe? ?se? ?serre? ?au? ?même? ?moment,? ?mon? ?esprit? ?s’échauffe.? ?Je? ?sors? ?
de? ?ma? ?bulle? ?et? ?écoute? ?vraiment…? ?des? ?soupirs,? ?des? ?corps? ?qui? ?claquent.? ?Ils? ?sont? ?en? ?train? ?de? ?
baiser? ?dans? ?ce? ?semi.? ?Mon? ?sang? ?ne? ?fait? ?qu’un? ?tour? ?et? ?affolée,? ?je? ?me? ?sais? ?déjà? ?humide? ?de? ?
savoir? ?cela.? ?Les? ?voix? ?se? ?lâchent? ?et? ?des? ?gémissements? ?se? ?font? ?ouïr.? ?Un? ?pas? ?se? ?rapproche.? ?Un? ?
main? ?passe? ?sur? ?mon? ?visage.? ?
?
-Tu? ?vas? ?être? ?docile? ?et? ?te? ?laisser? ?faire? ?petite? ?pute,? ?me? ?dit? ?une? ?femme.? ?Ouvre? ?ta? ?bouche? ?
bien? ?grande,? ?voilà.? ?Bien.? ?Hummm,? ?tu? ?vas? ?te? ?régaler.? ? ?
?
Elle? ?se? ?rapproche? ?de? ?mon? ?oreille? ?et? ?me? ?susurre? ?:? ?
?
- Je? ?t’envie? ?petite? ?traînée? ?!? ?
?
Je? ?suis? ?affublée? ?d’un? ?“ouvre? ?ta? ?gueule”.? ?C’est? ?ainsi? ?que? ?je? ?nomme? ?cet? ?objet? ?qui? ?fait? ?de? ?mes? ?
lèvres? ?et? ?de? ?ma? ?langue? ?un? ?réceptacle? ?à? ?foutre.? ?
?
- Je? ?vais? ?ôter? ?ton? ?bandeau? ?et? ?tu? ?vas? ?admirer? ?le? ?spectacle.? ?Mais? ?avant? ?cela,? ?donne? ?tes? ?
mains,? ?je? ?vais? ?te? ?les? ?attacher? ?dans? ?le? ?dos.? ?Et? ?je? ?vais? ?bloquer? ?tes? ?chevilles.? ?
?
Je? ?me? ?laisse? ?faire.? ?Elle? ?agrippe? ?mes? ?poignets? ?et? ?me? ?lie? ?les? ?deux? ?membres? ?ensemble? ?mais? ?
aussi? ?à? ?l’assise? ?où? ?je? ?suis.? ?Les? ?pieds? ?sont? ?quant? ?à? ?eux? ?aussi? ?maintenus,? ?écartés.? ?Je? ?suis? ?
donc? ?prisonnière? ?de? ?ce? ?siège.? ?Le? ?sexe? ?accessible? ?et? ?trempé.? ?Le? ?dos? ?droit? ?du? ?fait? ?de? ?mes? ?
mains? ?attachées,? ?la? ?gueule? ?ouverte? ?malgré? ?moi.? ? ?
Comme? ?promis,? ?elle? ?m’ôte? ?le? ?bandeau.? ?Je? ?découvre? ?un? ?spectacle? ?aphrodisiaque.? ?Trois? ?
couples,? ?pèle-mêles,? ?se? ?baisent? ?ardemment? ?devant? ?moi.? ?Les? ?femmes? ?couinent,? ?les? ?hommes? ?
râlent? ?de? ?leur? ?coup? ?de? ?reins.? ?Une? ?femme? ?se? ?fait? ?prendre? ?alors? ?qu’elle? ?a? ?sa? ?main? ?dans? ?la? ?
chatte? ?d’une? ?autre? ?qui? ?elle-même? ?suce? ?un? ?homme.? ?Je? ?suis? ?abasourdie? ?car? ?je? ?ne? ?m’attendais? ?
certainement? ?pas? ?à? ?tant? ?de? ?monde? ?et? ?à? ?se? ?mélange.? ?Mon? ?sexe? ?palpite.? ?Ma? ?bouche? ?
commence? ?à? ?se? ?remplir? ?de? ?bave? ?que? ?j’ai? ?du? ?mal? ?à? ?déglutir.? ? ?
Mon? ?affolement? ?monte? ?car? ?j’ai? ?envie? ?d’être? ?parmi? ?eux? ?et? ?d’être? ?ainsi? ?touchée,? ?prise,? ?
possédée? ?et? ?de? ?jouir? ?de? ?tout? ?cela.? ?
?
Au? ?lieu? ?de? ?cela,? ?parfois? ?ils? ?me? ?regardent? ?à? ?tour? ?de? ?rôle,? ?m’envoient? ?des? ?baisers? ?ou? ?des? ?clins? ?
d’oeil.? ? ?
Enfin,? ?un? ?homme? ?s’approche? ?de? ?moi.? ?Grand,? ?grisonnant,? ?un? ?petit? ?ventre? ?qui? ?laisse? ?voir? ?une? ?
bite? ?de? ?bonne? ?dimension.? ?J’ai? ?envie? ?de? ?me? ?lécher? ?les? ?lèvres.? ?Miam,? ?il? ?me? ?fait? ?envie.? ?Là,? ?de? ?
toute? ?façon,? ?je? ?suis? ?liquide? ?et? ?je? ?ne? ?veux? ?que? ?du? ?sexe.? ?Oui,? ?du? ?sexe? ?!? ?
Il? ?me? ?défait? ?la? ?fermeture? ?éclair? ?non? ?sans? ?quelques? ?difficultés? ?vu? ?ma? ?position.? ?Sa? ?main? ?caresse? ?
mes? ?seins? ?libres? ?et? ?ma? ?chatte? ?humide.? ?Je? ?soupire? ?et? ?me? ?tortille.? ? ?
?
- Arrête? ?de? ?bouger? ?et? ?prends? ?plutôt? ?ça.? ? ?
?
Il? ?me? ?fourre? ?d’emblée? ?sa? ?queue? ?dans? ?ma? ?bouche,? ?en? ?ressort? ?couvert? ?de? ?bave.? ?
?
- Sale? ?petite? ?pute? ?toute? ?dégoulinante.? ?Hey? ?regardez-moi? ?ça,? ?la? ?donzelle? ?écume.? ? ?
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Les? ?autres? ?se? ?lèvent? ?au? ?fur? ?et? ?à? ?mesure? ?et? ?s’approchent.? ?
?
- Vas-y? ?colle-lui? ?la? ?bien? ?au? ?fond? ?!? ?Dit? ?un? ?autre? ?en? ?se? ?marrant.? ?
?
Une? ?femme? ?vient? ?se? ?tenir? ?derrière? ?moi? ?pendant? ?que? ?l’étalon? ?grisonnant? ?me? ?défonce? ?purement? ?
la? ?gueule.? ?Quand? ?il? ?sort? ?à? ?chaque? ?fois,? ?je? ?laisse? ?échapper? ?des? ?filets? ?entiers? ?de? ?bave.? ?Une? ?
d’entre? ?elles? ?l’attrappe? ?au? ?vol? ?et? ?ma? ?la? ?colle? ?sur? ?les? ?seins.? ?Une? ?main? ?me? ?pénètre.? ?Je? ?ne? ?sais? ?
plus? ?qui? ?je? ?suis.? ?Sa? ?bite? ?finit? ?par? ?cracher? ?son? ?jus? ?et? ?ce? ?sont? ?de? ?grandes? ?giclées? ?qui? ?ma? ?
tapissent? ?la? ?gorge.? ?L’homme? ?râle? ?en? ?me? ?tenant? ?le? ?menton? ?d’une? ?main.? ?Son? ?sperme? ?est? ?au? ?
fond? ?de? ?ma? ?bouche.? ?Un? ?autre? ?approche? ?et? ?me? ?colle? ?son? ?sexe? ?aussi,? ?il? ?en? ?ressort? ?gluant,? ?
blanchâtre.? ?Tout? ?le? ?monde? ?rit? ?alors? ?que? ?je? ?ne? ?tiens? ?plus? ?d’être? ?caressée.? ?Une? ?femme? ?se? ?
penche? ?pour? ?lécher? ?le? ?sexe? ?dégoulinant.? ?Ces? ?gens? ?me? ?plaisent,? ?ils? ?aiment? ?les? ?fluides.? ?Je? ?les? ?
regarde? ?avec? ?émotion? ?et? ?avec? ?une? ?supplique? ?muette? ?dans? ?le? ?regard..? ?Des? ?doigts? ?s’agitent? ?
plus? ?vite? ?sur? ?mon? ?clito? ?et? ?je? ?ne? ?peux? ?me? ?retenir,? ?je? ?frémis? ?de? ?la? ?tête? ?aux? ?pieds? ?alors? ?qu’un? ?jet? ?
sort,? ?ruisselle? ?entre? ?mes? ?cuisses? ?et? ?tapisse? ?les? ?pieds? ?devant? ?moi.? ?Les? ?exclamations? ?se? ?font? ?
entendre.? ? ?
?
- Alors,? ?petite? ?pute,? ?tu? ?ne? ?sais? ?pas? ?te? ?tenir? ?!? ?Tu? ?nous? ?pisses? ?dessus? ??? ?
?
Je? ?n’ai? ?même? ?pas? ?le? ?temps? ?de? ?réagir? ?que? ?déjà? ?une? ?troisième? ?queue? ?se? ?présente? ?devant? ?ma? ?
gueule? ?béante.? ?Il? ?ne? ?me? ?pénètre? ?pas.? ?Son? ?regard? ?intense? ?veut? ?tout? ?dire.? ?J’essaie? ?de? ?déglutir,? ?
en? ?vain.? ?Son? ?jet? ?sort? ?et? ?me? ?rempli? ?la? ?bouche,? ?sa? ?pisse? ?finit? ?par? ?dégouliner? ?de? ?mes? ?lèvres? ?et? ?
me? ?couvre? ?le? ?corps.? ?Je? ?suis? ?trempée? ?en? ?quelques? ?secondes.? ?Les? ?rires? ?continuent? ?et? ?les? ?
mains? ?se? ?touchent? ?tous? ?azimuts.? ?Devant? ?moi,? ?je? ?ne? ?sais? ?plus? ?qui? ?caresse? ?qui.? ?L’hommes? ?se? ?
recule? ?fier.? ?Une? ?femme? ?se? ?tient? ?dès? ?lors? ?à? ?mes? ?épaules? ?alors? ?qu’elle? ?se? ?fait? ?prendre? ?la? ?chatte? ?
en? ?fist? ?par? ?une? ?autre.? ?Les? ?hommes? ?matent.? ?La? ?troisième? ?caresse? ?les? ?seins? ?de? ?la? ?première? ?et? ?
les? ?miens.? ?Mon? ?esprit? ?a? ?disjoncté.? ?Je? ?veux? ?une? ?queue? ?dans? ?mon? ?sexe.? ?Je? ?veux? ?être? ?
pénétrée.? ?Mais? ?il? ?n’en? ?sera? ?rien.? ?Durant? ?tout? ?le? ?trajet,? ?il? ?useront? ?de? ?ma? ?bouche? ?et? ?joueront? ?à? ?
me? ?faire? ?gicler? ?de? ?plus? ?en? ?plus.? ?Il? ?y? ?aura? ?ce? ?moment? ?où? ?l’une? ?d’elles? ?déclarera? ?ceci? ?:? ?
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- Détachez-la? ?et? ?couchez-la.? ?J’ai? ?envie? ?de? ?pisser? ?et? ?sa? ?bouche? ?me? ?plait.? ? ?
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Il? ?en? ?sera? ?fait? ?ainsi? ?fait.? ?Je? ?recevrai? ?son? ?urine? ?dans? ?mon? ?gosier? ?à? ?m’en? ?étouffer.? ?
Ils? ?me? ?laisseront? ?sur? ?le? ?côté? ?ainsi? ?toujours? ?la? ?bouche? ?ouverte.? ?Et? ?au? ?moment? ?de? ?l’arrivée? ?
viendront? ?me? ?saluer? ?chacun? ?leur? ?tour? ?:? ?
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- Merci? ?petite? ?pute,? ?le? ?prix? ?payée? ?en? ?valait? ?la? ?chandelle? ?!? ?
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J’ai? ?donc? ?été? ?vendu? ?comme? ?une? ?prostituée? ?à? ?leur? ?yeux…? ?
Pourquoi? ?donc? ?cet? ?aveu? ?m’excite-t-il? ?autant? ??!? ?Folle? ?!
Dijon-Lyon
Après s’être arrêtés, les convives sont tous descendus. Mon hôte est monté pour ranger et laver le sol du semi proche de moi.
Au fond, je remarque seulement que la remorque est aménagée. Dans la folie des heures précédentes, je n’ai prêté attention qu’aux corps en action. Je comprends pourquoi le bruit fut étouffé. Tout le sol sur la moitié du camion est recouvert de matelas en sky et de serviettes, comme dans un vrai club libertin. Ils ont donc tous baisé là-bas. Le reste de la structure est aussi aménagée. Un bar contre une paroi et là où je me trouvais des sièges comme des souches d’arbres avec des crochets au sol à plusieurs endroits, et même sur les côtés. Une lampe diffuse une lumière tamisée. Je prends la mesure de tout l’espace.
Mon hôte m’a aidé à me relever et m’a donné de quoi me débarbouiller pour ôter les fluides qui me couvraient. De nouveau présentable, je referme ma robe et me passe la main dans les cheveux. Je reste totalement fébrile et toute échauffée. Ces heures m’ont ouvert un appétit que je ne me connaissais pas. Mon sexe palpite encore des instants précédents.
Le deuxième acte commence. Je regarde, bouche bée, monter une tripotée d’hommes. Huit au total. La sueur commence à perler derrière mes cheveux. Et c’est non sans une panique gauchement dissimulée que j’accuse le coup de cette vision. De tous genres, cet amas de testostérone défile devant moi. Ils ont tous un masque sur mes yeux, comme un loup noir. Grands, petits, sveltes, rondouillard, jeunes et dans la fleur de l’âge, tous se dirigent vers le fond du semi remorque, ôtant leur chaussures pour monter sur le matelas géant.
Mon hôte m’accompagne vers eux et me place au centre du cercle naturel qu’ils ont formé.
- Messieurs, voici TalaOni, votre dévouée soumise pour le trajet à venir. Prenez en grand soin et amusez-vous, bien entendu ! Je reste disponible à l’avant du camion pour toute demande.
Les hommes le remercient et sourient de toutes leurs dents en me dévorant du regard. Je déglutis avec peine. Je me retrouve seule au milieu de huits corps, tous plus hauts que moi.
- Tourne sur toi-même, petite salope, me dit une voix.
Je fais ce qu’on me demande et parcours du coup tout ce joli monde. Quelques uns ont la main sur le renflement de leur pantalon. Je ne peux ôter mes yeux de ces directions.
- Regardez-moi la la putain, elle mate. C’est ça que tu veux, sale chienne ?
Me tournant vers la voix, je vois le sexe de l’homme sorti. Il me fait signe de venir. Je m’approche de lui et me mets à genoux. J’engloutis sa bite mi-molle dans ma bouche. Je m’applique. Ma main et ma langue travaillent de concert. L’homme grogne et pousse au fond. Je ressors en toussant. Il rit.
Un autre dard se pointe, plus fin, plus long. Je le déguste quelques instants avant de me retrouver avec dans chaque main une queue à branler. Le pilon me défonce maintenant de lui-même. Les bruits de succion m’excitent au plus haut point. Je ressors chaque fois plus gluante.
Une main me relève et ôte ma robe d’un geste rapide, avant de me forcer en position à genoux à nouveau et de me retrouver mains et gueule prise.
Huit bites. Huit sexes bandés pour ma bouche. Ils me défoncent les uns après les autres. Je les gobe, les suce, les lèche, les aspire, et toujours ils restent de marbre. Une main de libre, je la passe sur mon sexe, il est trempé. Je veux être baisée, pilonnée, défoncée…
-Tss tss, pas touche salope ! Tes mains ne servent que nos queues. Viens-là !
Je le retrouve étouffée par un engin bien calibré qui me lime mes lèvres et bloque au fond jusqu’à ce que je me mette à avoir la nausée. Il continue, et les mains me filent leur bite à continuer de branler. Il me pince le nez et recommence. Son gland touche ma glotte, il force et finit en gorge profonde.
- Allez sale pute, continue de nous branler ! Allez salope, c’est ça !
Il me relâche et je finis à terre en toussant, couverte de bave. Un autre prend le relais. Encore. Et encore… Cela n’en finit plus. J’ai mal à la bouche, mais ils n’en ont cure. Puis d’un coup, après ce qui me parait des heures, un signal est comme lancé. On me met au sol au centre. Une douche de foutre vient me couvrir. J’ouvre la gueule pour en boire. Le pserme chaud et gluant atterri partout, poitrine, joue, cheveux, ventre, sexe. Je suis couverte d’eux et j’en suis totalement folle. Je veux qu’on me prenne. Je suis en ébullition.
La scène se finit. Ils se rhabillent et à l’arrêt du camion sortent tous. J’ai envie d’uriner et j’en fais part à mon hôte. Mais je n’ai aucune réponse si ce n’est un rire de sa part. Je n’ai pas le temps de comprendre que six blacks entrent dans la remorque. Les portes se ferment de suite et le camion démarre. Aucune instruction. Rien.
Lyon-Montpellier
Au sol, toujours couverte de foutre, je regarde ces tigres avancer. Je me sens proie. J’ai une trouille phénoménale qui me prend. Et ma vessie fait toujours des siennes.
- Parait que t’as envie de pisser traînée ?! me dit l’un d’eux en me tendant un sceau. Vas-y pisse comme la chienne que tu es !
Terrifiée tout en étant excitée, je dois ressembler à une folle dégoûtante. Je me mets au-dessus du seau et me concentre pour uriner.
- C’est bien petite salope. Regarde-toi couverte de foutre à pisser devant six mâles. Il y en a qui n’ont honte de rien. Une vraie pute. Je vais te défoncer, viens ici !
L’homme se désape et sort devant moi un queue monstrueuse. Elle est mi-molle et pourtant c’est un véritable pilon qu’il me présente.
Les autres rient et se dénudent aussi. L’homme m’attrape et me pousse en levrette sur le matelas. Il présente sa bite à l’orée de ma chatte.
- Putain les mecs, c’est qu’elle est trempée la salope. Tu vas prendre cher !
Ni une ni deux, il pousse son dard en moi m’écartant les chaires avec force. Je crie.
- Ta gueule putain !
Un se met devant moi et me fait avaler son engin du même calibre.Je me fais écarteler de devant et derrière.
Les autres se branlent et je ne peux ôter mon regard de leur monstrueux pilon. Je n’arrive même pas à mettre la moitié dans ma bouche. Mais il ne stoppe pas pour autant. Une fois plus dure, c’est au suivant de venir frotter son gland contre mes lèvres. J’écume, je suis gluante de bave, de foutre.
Derrière moi, la bite enflée m’ouvre littéralement la chatte. Il va et vient à un rythme effréné. Ce qui était douleur est devenu plaisir. Et je lâche des râles de plus en plus forts.
L’étalon ressort et c’est au suivant de me prendre. Il est plus long, et mon col en fait les frais.
Je n’ai d’autres pensées que des “putain que c’est bon”. Il sort et écarte mes fesses.
- Regardez-moi ce cul ! C’est qu’elle semble affamée la salope ! Je vais te limer le trou ma beauté !
Ni une ni deux, je sens déjà son dard à l’orée de ma rondelle dilatée. Il pousse alors même que j’ai la gueule remplie, tirée par les cheveux. Son sexe entre centimètre par centimètre. Il me la met toute entière avant de repartir dans un grognement.
Il recommence et ce coup-ci, elle entre sans mal.
- Putain, elle me l’aspire la chienne…
A peine prononcés ces mots, qu’il me pilonne comme un dingue. Je ne suis plus que pantin. Les bites se pointent à l’orée de ma bouche. Des claques sont données à mes fesses ainsi qu’à mes pis qui pendent.
Ils essayeront de me forcer les deux trous du bas en même temps, mais n’ayant jamais pratiqué cela et vu la taille de leur sexe, ce sera chose impossible. Ils se débrouilleront donc pour me rendre pantelante. Je finirai écartelée, sans réaction, chose offerte à ses corps qui passeront le temps restant à remplir mes trous, tous et à me couvrir de semence.
Quand le camion s’arrête, mon hôte me trouve nue et collante, les yeux mi-clos et inerte sur l’immense matelas. De moi, il n’obtiendra aucune réaction. Au point que lui aussi en profitera de cet objet sans vie pour le baiser encore et encore. Comme si le fait de se défouler sur une TalaOni avachie et déconnectée le transcendait complètement.
Je ne bougerai pas d’un poil, me laissant me faire remplir à nouveau, les chairs gorgées, chaque coup de rein offrant à mon cerveau un énième orgasme. Quand enfin je sentirai la chaude coulée sur mes yeux, je sombrerai complètement.
C’est MaîtreOni qui me portera, me lavera soigneusement susurrant des mots d’amour, de passion et de fierté à mon oreille, avant de me coucher pour sombre longuement.
TalaOni
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Mercredi dernier, j’étais en plein blues.
Je me suis connectée et j’ai passé une partie de la journée à échanger avec une jeune femme, maso comme moi, dans la même tranche d’âge que moi,
également inscrite ici et dont les écrits avaient résonné en moi.
Je tairais son nom, elle se reconnaîtra.
_______________
Elle aussi était en plein questionnement existentiel, après une aventure qui l‘avait laissée blessée, meurtrie.
Je ne sais si nos échanges l’ont aidée, en tout cas ils m’ont fait du bien et je lui en sais gré.
Au fil de ses messages, mon spleen du jour m’est apparu pour ce qu’il était,
totalement vain, infondé,
parce que j’ai la chance de partager la vie d’un homme
qui a su me comprendre, m’apprivoiser, me dresser
et faire de moi tout à la fois sa «chose », son esclave mais aussi sa «femme »,
qu’il veille à distinguer de la « femelle » qu’il baise,
et surtout sa compagne, son égale dans la vie.
_______________
Pourtant, je me suis reconnue dans ses doutes et grâce à elle mon spleen m’est passé.
Ce texte je le lui dédie, non pour m’exprimer en son nom, je ne m’en reconnais pas le droit, et elle l’a fait ici même, avec ses mots, bien mieux que je ne saurais le faire
Je veux simplement lui réitérer publiquement ce que je lui ai écrit en privé,
qu’elle mérite mieux que le salaud qui lui a fait du mal,
parce qu’elle n’a pas seulement un corps qui est beau mais une âme qui est belle.
Et parce qu’elle est comme nous toutes,
jeunes femmes soumises qui nous offrons aux hommes,
lumineuse dans ses désirs, forte et fragile à la fois
Je ne suis pas pour autant passée sur l’autre rive.
Mon appétence demeure envers les Mâles, et un seul désormais,
et pas davantage aujourd’hui qu’hier ne s’adresse aux femmes.
J’ai simplement apprécié nos échanges et son amitié.
_______________
Mais je veux aussi et surtout dire ma colère et mon mépris
envers tous les prédateurs et autres pervers narcissiques,
heureusement minoritaires sur ce site,
qui oublient qu’une jeune femme soumise ce n’est pas qu’un cul qu’on baise,
une enveloppe vide sans contenu,
et qu’il ne suffit pas de s’autoproclamer «Maîtres»
mais que ce titre que nous vous décernons, Messieurs,
il vous incombe avant toute chose de le mériter.
C’est à ce prix que vous obtiendrez de nous
la soumission de nos corps dans la jouissance partagée.
Et n’oubliez jamais lorsque vous « jouez » avec nous et nos désirs,
qu’il est des comportements qui peuvent blesser davantage et plus durablement que le fouet.
_______________
Cette approche du sexe et du bdsm, ou l’autre n’est qu’un cul (ou dans mon cas une bite),
je la connais bien pour l’avoir longtemps faite mienne et pratiquée,
mais en ayant au moins l’honnêteté d’être toujours claire avec mes dom d’un soir
sur ce que je recherchais.
Pour autant, j’en mesure aujourd’hui la vacuité.
et je ne pense pas, Messieurs, qu’en la matière vous soyez à ce point différents de nous.
Quant à moi j’ai appris et je sais désormais que pour jouir pleinement de l’autre,
que l’on soit dominateur ou soumise, Maitre ou esclave,
il faut avant tout faire en sorte de le comprendre, de le respecter, en un mot de l’aimer.
_______________
Loin de moi l’idée d'assimiler tous les « Mâles dominants » aux comportement de certains prédateurs.
Je sais, Messieurs, que la plupart d’entre vous sont conscients de nos fragilités
et ne s’en servent qu’à bon escient, pour nous aider à grandir.
Le bdsm alors devient le lien magique entre deux êtres,
deux sensibilités complémentaires,
où chacun peut s'épanouir dans une jouissance partagée.
_______________
Je déteste le « name and shame », façon « me too » ou « balance ton porc »,
qui ne correspondent pas à mes valeurs.
Aussi je m’en abstiendrai.
Les protagonistes sauront se reconnaître et le reste ne concerne qu’eux.
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Il n’aura fallu qu’un week end normand,
voulu par toi, choisi par toi, décidé par toi,
avec toi
pour ramener le sourire sur mes lèvres,
le soleil dans mes yeux.
Une fois encore, tu as été tout à la fois,
tendre et câlin, animal, bestial, brutal,
homme et amant, Mâle et Maître,
pour m’aimer, me posséder, me baiser, me dominer.
Je ne suis qu’un matériau brut,
qu’il t’appartient de façonner.
J’ai besoin que tu me dresses, encore et toujours,
à coups de fouet et de sexe.
Je voudrais être davantage encore salope, chienne, pute, esclave,
pour toi, pour moi, pour nous,
pour pouvoir te rendre autant que tu me donnes.
Je suis accro à toi,
raide dingue de toi,
droguée à toi et de toi.
Merci à toi.
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Cette nuit-là, Sarah voulut l'observer dans son sommeil. Patricia reposait sur le ventre, les mains
sous l'édredon, recroquevillée en position fœtale. Elle se leva, s'assit dans un fauteuil et se surprit
même à retirer les draps jusqu'à ses chevilles pour mieux la contempler. Ses traits si parfaitement
réguliers qu'on en venait à espérer le hiatus qui bouleverserait cette harmonie, glaçante à force
d'équilibre. Ses cheveux courts qui annonçaient déjà tant de détermination dans le caractère et la
ferme intention de ne pas s'encombrer de préoccupations superflues. Sa peau laiteuse que l'on
eût crue encore en enfance si le travail du fard ne l'avait rendue diaphane. De sa tête, seul son
regard se dérobait à l'exploration, et pour cause; mais les yeux fermés, tout en elle paraissait si
limpide qu'on lui voyait l'âme. Y compris cette éternelle insatisfaction subtilement manifestée à la
commissure des lèvres. Son corps ferme et gracieux, refusant de tricher malgré la finesse de ses
hanches, ses seins superbes et ses paupières closes. Elle ne ruserait pas et demeurerait à jamais
solidaire de tous ses âges, du moins c'est ce qu'elle prétendait, consciente qu'une telle attitude est
plus aisée à soutenir avant quarante ans qu'après. Tout de même, depuis deux ans que Juliette
avait pénétré par effraction dans sa vie, elle ne pouvait éviter de comparer les deux femmes en
toutes choses, à commencer par la plus intime, et elle savait où se trouvait la grâce. L'une était la
règle constatée parmi tant de compagnes: une âme active dans un corps inoccupé. L'autre était
l'exception observée chez tant d'amies de cœur: l'ineffable trinité du corps, de l'âme et de l'esprit.
L'une était en charge, elle gérait et assumait, avec elle ça fonctionnait, pour reprendre ses affreux
mots. L'autre avait le don des larmes. Sarah aurait voulu découvrir Patricia comme si elle la regardait
pour la première fois. La désirer avec le même élan. Mais, ainsi penchée vers elle, surgie de la
pénombre, les coudes sur les genoux, elle semblait plutôt veiller une morte. Depuis une dizaine
d'années qu'elle partageait la vie de Patricia, elle s'interrogeait pour la première fois sur ce qu'elle
était vraiment, comme s'il s'agissait d'une étrangère rencontrée la veille dans un train de nuit.
Elle savait des choses que nul ne savait mais ne voyait pas ce que tout le monde voyait. Elle croyait tout
connaître d'elle, mais rien de plus. Jamais elle n'avait autant ressenti ce manque qu'en cet instant précis,
à la faveur de cette relation si anodine aux yeux des autres mais capitale aux siens. Fallait-il qu'elle ait un
désir charnel intact pour choir dans un tel gouffre existentiel au bord vertigineux du lit. Se sentait-elle un
peu vulnérable depuis le choc subi lors de la première séance de soumission, la facilité avec laquelle elle
s'était donnée. Mais non, ça ne pouvait pas être cela, pas uniquement. Pour la première fois en une dizaine
d'années, elle remettait en question ce qu'elle savait de Patricia. Une phrase l'obsédait: "Êtes-vous vraiment
sûre d'elle ?." La question avait été posée par le dermatologue qu'elle avait consulté un jour de démangeaison
inexpliquée, au lendemain d'une étreinte fugace et violente dans la cage d'escalier de la Faculté avec une
collègue de travail qui lui était apparue soudainement irrésistible: "Probablement une mycose superficielle,
vous auriez dû prendre le temps de vous renseigner, mais êtes-vous vraiment sûre d'elle ?", lui avait répété le
médecin en se penchant sur son cas avec la curiosité primesautière d'un mycologue en cueillette aux confins
de la forêt de Fontainebleau. Mais de qui est-ton vraiment sûre quand on ne l'est même pas de soi ? Sarah
ne l'était plus de sa propre compagne. Plus, elle la méditait, plus le bloc de mystère se durcissait. Indéchiffrable,
celle qu'elle l'avait toujours crue si lisible. Le soupçon avait instillé le doute. Elle la regardait dormir tout en se
demandant si elle dormait vraiment. Une énigme que cette belle gisant dans leur lit. Elle la regardait dormir et
la jugeait. Rien ne semblait pouvoir troubler le sommeil de Patricia. Mais quelle Patricia observait-elle dans la
pénombre de leur chambre: la compagne, l'amante, la soumise ? Elle les aimait toutes à travers celle qu'elle
était devenue. Mais comment prétendre aimer quelqu'un à qui l'on ment sur l'essentiel ? S'installer dans cette
contradiction, c'était déjà y répondre. Tant de choses avaient eu lieu et tant de paroles avaient été échangées,
souvent si regrettables mais jamais regrettées. Elles avaient déjà éprouvé de la haine mais jamais encore de
l'indifférence, qui est son stade ultime. L'oubli étant essentiel à la survie, elles étaient capables d'oublier.
Chacun son rôle. Ça tenait presque à rien. C'est pourquoi nulle n'était prête à y renoncer si facilement. Sarah
avait rencontré Juliette. Le contraire idéal de Patricia, son négatif dans la soumission et dans la vie. Patricia
était brune, Juliette était blonde, le teint toujours hâlé, un corps superbe où tout était parfaitement en place
dans les quantités recommandées par les magazines féminins et les proportions suggérées par les magazines
masculins, le rire adorablement mutin, qui donnait le change avec brio mais qui semblait se moquer de tous les
enjeux. Des signes d'une nature insoupçonnée, secrètement scellée par une complicité acquise par le fouet et
en se chevauchant dans un lit. Après, quoi qu'il advienne, on ne se regarde plus de la même manière. On est
conniventes pour toujours puisque, en toutes choses, et plus encore en amour, on oublie jamais les premières
fois. Leur intimité avait façonné un monde de souvenirs communs. Les volets tirés, la chambre obscure, malgré
des raies de clarté à travers les bois mal jointés, Juliette gémit plus d'une heure sous les caresses de Sarah,
et enfin les seins dressés, les bras rejetés en arrière, serrant à pleine main les barreaux qui formaient la tête du
lit baldaquin, elle commença à crier lorsque Sarah se mit à mordre lentement la crête de chair où se rejoignaient,
entre les cuisses, les fines et souples petites lèvres. Sarah la sentait brûlante et raidie sous sa langue, la fit hurler
sans relâche, jusqu'à ce qu'elle se détendit d'un seul coup, moite de plaisir, épuisée mais heureuse.
Le lendemain, Sarah l'avait vue sourire, si curieusement qu'elle se demanda ce qu'elle avait imaginé sur l'instant.
Juliette ne portait qu'un corset, la serrant à la taille, dont l'armature dessinait la poitrine, les seins largement offerts,
ligotant durement le sexe par le cuir des lanières. Sarah tira ses bras, l'un après l'autre, pour les tendre davantage.
Les chevilles et les poignets entravés par des bracelets, Juliette sentit bientôt ses jambes s'élonger. Puis Sarah
lui caressa le visage. Aux premiers coups de cravache qui lui brûlèrent le haut des cuisses, elle gémit. Sarah
passa de la droite à la gauche, s'arrêta puis continua. Juliette se débattit de tout son corps. Elle crut que le jonc
la déchirerait. Elle ne voulut pas supplier, demander grâce. Mais bientôt, elle céda aux cris et aux larmes. Sarah
ne s'arrêta qu'au quarantième coup. Juliette s'offrit sans réserve en ressentant sa première jouissance cérébrale
de femme soumise à une femme qui l'obligeait à souffrir. Quelque chose d'indéfinissable sembla avoir pris le
contrôle de son cerveau en commandant à son corps de jouir de cette souffrance fulgurante magnifiée par son
obéissance servile. Ce fut une révélation prodigieuse pour elle que de parvenir à se libérer. Elle était si clair de
joie, et de cheveux que sa peau hâlée ne semblait pas marquée. Elle remercia Sarah perdue dans sa double vie.
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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Elle en était là, à cette simple mais ferme conviction: une femme comme elle ne pouvait
pas la faire souffrir volontairement. Pas après avoir déjà pris la mesure de cette douleur.
Elle ne pouvait y trouver ni plaisir ni intérêt. C'est donc qu'il y avait autre chose. Ce ne
pouvait être que l'ultime scénario envisagé, celui qui aurait dû s'imposer en tout premier,
n'eût été ce délire qui pousse tout amoureux à se croire le centre du monde de l'autre.
Depuis, de Juliette, elle attendait tout mais n'espérait rien, du moins le croyait-elle. Le
sujet avait été évacué. Il y aurait toujours cela entre eux. Puisqu'elle l'avait fait une fois,
pourquoi n'en serait-elle pas capable à nouveau ? Son esprit et son corps la comblaient,
mais elle nourrissait des doutes sur la qualité de son âme. Rien ne démentait en elle une
mentalité de froide amante dominatrice. Après tout, leurs deux années de vie commune
dans la clandestinité la plus opaque qui soit, non pour cacher mais pour protéger, les
avaient fait passer maîtres dans l'art de la dissimulation. Charlotte était bien placé pour
savoir que Juliette mentait avec aplomb, et vice versa. Elles s'adaptaient différemment
à la déloyauté, et cloisonnaient leur existence avec plus ou moins de réussite. Mais jamais
elles n'auraient songé à élever la trahison au rang des beaux arts. Puisqu'elle lui mentait,
et par conséquent au reste du monde, Charlotte pouvait supposer qu'elle lui mentait aussi.
Juliette avait-elle échaffaudé ce scénario pour s'évader de tout et de tous avec une autre.
L'amour impose le sacrifice et le privilège de l'être aimé. Il leur fallait se reconquérir, alors
tous les matins seraient beaux, les lèvres dessinées en forme de baisers, frémir de la nuque,
jusqu'au creux des reins, sentir le désir s'échapper de chaque pore de la peau, la tanner
comme un soleil chaud de fin d'après-midi, et la blanchir fraîchement comme un halo de
lune, que les draps deviennent dunes et que chaque nuit devienne tempête. L'indifférence
prépare admirablement à la passion; dans l'indifférence, rien ne compte; dans la passion,
rien ne compte non plus, sauf un seul être qui donne son sens à tout. Seul est pur l'élan
qui jette les corps l'un contre l'autre, les peaux désireuses d'un irrésistible plaisir. Un lit où
l'on s'engouffre, un rêve où l'on s'enfouit, des doigts soyeux, un arpège harmonieux.
Refaire sa vie ailleurs, là où on est rien pour personne. Sans aller jusqu'à s'installer à Sydney, combien de fois
n'avait-elle pas rêvé à voix haute de vivre dans un quartier de Paris ou une ville de France où elle ne connaîtrait
absolument personne. Un lieu au cœur de la cité mais hors du monde. Un de ces Finistères ou Morbihans où elle
ne représenterait rien socialement, n'aurait de sens pour personne, ni d'intérêt pour quiconque. Où elle ne serait
pas précédée d'aucun de ces signes qui préméditent le jugement, vêtements, coiffure, langage, chat. Une parfaite
étrangère jouissant de son anonymat. Ni passé, ni futur, sérénité de l'amnésique sans projet. N'était-ce pas une
manière comme une autre de changer de contemporain ? Une fuite hors du monde qui la ferait échapper seule
à la clandestinité. À tout ce qu'une double vie peut avoir de pesant, de contraignant, d'irrespirable. Vivre enfin à
cœur ouvert. Ce devait être quelque chose comme cela le bonheur. Un lieu commun probablement, tout comme
l'aventure intérieure qu'elle avait vécue avec elle. Mais souvent hélas, la vie ressemble à des lieux communs.
Une mécanique perverse fait que le corps s'use durant la brève période d'une maturité dont nul n'ignore qu'elle
est un état instable. Rien de plus menacé qu'un fruit mûr. Des mois précèdent cet instant de grâce. Des semaines
accomplissent l'épanouissement. Entre ces deux évolutions lentes, le fruit se tient, l'espace d'un jour, à son point
de perfection. C'est pourquoi la rencontre de deux corps accomplis est bouleversante. Juliette en était là. Charlotte
aimait la retrouver parce que, en elle, elle se retrouvait. De ce qui n'était qu'un grand appartement sans âme, elle
en avait fait un refuge à semblance: lumineux, paisible, harmonieux. Les chambres qu'habitèrent des générations
de gens sans goût dont la vie morne avait déteint sur les murs, Juliette les avaient meublées de couleurs exactes
et de formes harmonieuses. Le baroque engendre souvent la tristesse et le confort l'ennui lorsqu'il se résume à
une accumulation de commodité. Chez elle, rien n'offensait ou n'agaçait. C'était un endroit pour états d'âme et
étreintes joyeuses. Elle avait crée chez elle un microclimat privilégié fait d'un confort invisible qui se haussait
à la dignité de bien-être et de cette forme supérieure du silence, le calme. Les yeux de Charlotte la voyaient telle
qu'elle était. Juliette la dominait mais en réalité, c'est Charlotte qui devait veiller sur elle et la protéger sans cesse
de ses frasques, de ses infidélités. Elle ne supportait mal d'être tenue à l'écart. Avec une patience d'entomologiste,
elle avait fait l'inventaire du corps de Juliette et souhaitait chaque nuit s'en régaler. Elle s'arrêtait pas sur ce qui,
dans le corps, atteignait la perfection. La ligne souple du contour de son visage, du cou très long et de l'attache de
ses épaules, cette flexibilité qui fascinait tant Modigliani en peignant sa tendre compagne, Jeanne Hébuterne.
Charlotte avait connu la révélation en pénétrant pour la première fois dans l'appartement de celle qui allait devenir
sa Maîtresse et l'amour de sa vie. Elle n'avait ressenti aucune peur, elle si farouche, en découvrant dans une pièce
aménagée les martinets pendus aux poutres, les photos en évidence sur la commode de sycomore, comme une
provocation défiant son innocence et sa naïveté. Juliette était attentionnée, d'une courtoisie qu'elle n'avait jamais
connue avec les jeunes femmes de son âge. Elle était très impressionnée à la vue de tous ces objets initiatiques
dont elle ignorait, pour la plupart l'usage, mais desquels elle ne pouvait détacher son regard. Son imagination la
transportait soudain dans un univers qu'elle appréhendait sans pouvoir cependant en cerner les subtilités. Ces
nobles accessoires de cuir, d'acier ou de latex parlaient d'eux-mêmes. Ce n'était pas sans intention que Juliette lui
faisait découvrir ses objets rituels. Elle savait qu'elle fuyait plus que tout la banalité. Elle avait pressenti en elle son
sauvage et intime masochisme. Les accessoires de la domination peuvent paraître, quand on en ignore les dangers
et les douceurs d'un goût douteux. Comment une femme agrégée en lettres classiques, aussi classique d'allure
pouvait-elle oser ainsi décorer son cadre de vie d'objets de supplices ? L'exposition de ce matériel chirurgical,
pinces, spéculums, anneaux auraient pu la terroriser et l'inciter à fuir. Mais bien au contraire, cet étalage la rassura
et provoqua en elle un trouble profond. Juliette agissait telle qu'elle était dans la réalité, directement et sans détours.
Instinctivement, Charlotte lui faisait confiance, cédant à la curiosité, recommandant son âme à elle. Elle ne marchait
plus seule dans la nuit éprouvant un véritable soulagement d'avoir enfin trouver la maîtresse qui la guiderait. Malgré
le cuir, l'acier et le latex, elle est restée avec elle ce soir-là. Elle n'a plus quitté l'appartement et elle devenue l'attentive
compagne de Juliette. Car, en vérité, si elle avait le goût de l'aventure, si elle recherchait l'inattendu, elle aimait avant
tout se faire peur. Le jeu des situations insolites l'excitait et la séduisait. Le danger la grisait, la plongeait dans un état
second où tout son être se dédoublait, oubliant ainsi toutes les contraintes dressées par une éducation trop sévère.
Ce double jeu lui permettait de libérer certaines pulsions refoulées. De nature réservée, elle n'aurait jamais osé jouer
le rôle de l'esclave jusqu'à sa rencontre avec Juliette. La fierté dans sa soumission lui procurait une exaltation proche
de la jouissance. Était-ce seulement de ressentir la satisfaction de la femme aimée ? Ou de se livrer sans condition
à un tabou social et de le transgresser, avec l'alibi de plaire à son amante, d'agir sur son ordre. Elle apprit à crier haut
et fort qu'elle était devenue une putain quand un inconnu la prenait sous les yeux de Juliette. Agir en phase avec son
instinct de soumise la faisait infiniment jouir. Étant donné la manière dont sa Maîtresse l'avait livrée, elle aurait pu
songer que faire appel à sa pitié, était le meilleur moyen pour qu'elle redoublât de cruauté tant elle prenait plaisir à lui
arracher ou à lui faire arracher ces indubitables témoignages de son pouvoir. Ce fut elle qui remarqua la première que
le fouet de cuir, sous lequel elle avait d'abord gémi, la marquait beaucoup moins et donc permettait de faire durer la
peine et de recommencer parfois presque aussitôt. Elle ne souhaitait pas partir, mais si le supplice était le prix à payer
pour que sa Maîtresse continuât à l'aimer, elle espéra seulement qu'elle fût contente qu'elle l'eût subi, et attendit, toute
douce et muette, qu'on la ramenât vers elle. Sous le fouet qui la déchirait, elle se perdait dans une délirante absence
d'elle-même qui la rendait à l'amour. On s'étonna que Charlotte fût si changée. Elle se tenait plus droite, elle avait le
regard plus clair, mais surtout, ce qui frappait était la perfection de son immobilité, et la mesure de ses gestes. Elle
se sentait désormais, au cœur d'un rêve que l'on reconnaît et qui recommence. Elle avait enfin reconquis Juliette.
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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Possédé, disait-on dans sa famille, une malédiction était donc tombée sur eux. Qu’avait-il donc fait pour que cette honte salisse toute une maison et ou la rumeur jettera doutes et confusion sur leur croyance et leurs modes de vie.
Après mille précautions, afin que l'affaire ne s’ébruite pas. On prit contact à 400 km de là, avec un prêtre exorciste, réputer pour son efficacité et sa discrétion.
Celui-ci dut repousser par 4 fois sa venue pour apporter son aide à la malheureuse… De mystérieux incidents intervenaient à chaque départ programmé l’obligeant à annuler.
Enfin, un jour, il prit la route, un matin à 4 h, à 9 h, il alerta la famille de son arrivée au village. Il se devait de passer au préalable voir le prêtre et se recueillir auprès du père, tout cela prendra 2h et sa venue prévue à 11 h.
On se dit, enfin l'aide tant attendue, et avec, l’espoir une rapide guérison… c’est du moins ce que pensait la famille de Mathilde.
En attendant, elle était attachée chaque nuit et enfermée. Malgré cela, on pouvait l’entendre gémir à n’en plus finir tant son plaisir était intense… Nul n’osait ouvrir la porte de peur d’être à son tour possédé… On préféra attendre la venue du docteur de l’âme…
Mathilde vivait ces nuits de façons si différentes. Elle l’attendait... Elle l’invoquait de mille façons, mais c’est aux formules d’amour qu’il était le plus sensible…
- Ô mon désiré, toi qui chaque nuit bénit ma peau de mille douceurs viens à mes cuisses, vient te perdre dans les méandres de mes formes voluptueuses. Regarde comme elles te réclament envoûtées et gourmandes de tes sublimes caresses. Hummm... Ô maître des sens, toi qui m’a révélé les plaisirs de la chair. Toi qui de moi, a fait ta convoitise. Viens et regarde, de mon délicat calice, devenu inaccessible, comme tu l’as exigé, s’écouler de fines gouttelettes miel et lait à la fois. Vient mon voleur... Descends les parois de mes cuisses, traverse la petite allée, jusqu'aux pétales accueillante de ma fleur. Hume les suaves senteurs de mon intimité ... Plonge dans l'infinie douceur de ma sensibilité, de ma corolle fait ta demeure, puis doucement escalade l'échine de mes émotions.
En place de mon assurance, de ma quiétude, sème le désordre, le trouble et l'envoûtement... Bâtie en moi le manque de toi ... Je t’offre ma chaire et bois mon sang. Deviens O, sublime poison celui qui vit en moi. Qu’ai-je à faire de ce monde si médiocre, inquisiteur et sans vie.
Et ainsi, la bête pour la dernière fois apparut, au coin du lit, puis l’interpellant.
- Humm Mathilde, reprenant une longue inspiration, tu aimes trop ressentir la jouissance. Hummmm, quelle chienne tu es!. Ta soif, de servir, d’appartenir et de t’offrir corps et âme à la perversion m’étonne, je l’avoue.
J’ai passé mon existence à exploiter les faiblesses de l’âme, rendue tant de femmes addicts aux plaisirs de la douleur. Combien d’antre-t-elles ont adopté la luxure comme mode de vie. Mais jamais je n’ai trouvé plus apte aux plaisirs de la chair, que ce soit par le doux ou par le sévère, tant tes zones érogènes sont sensibles et gourmandes de caresses.
Jamais, de ma vie démoniaque, je n’ai ressenti un tel désir de possession et de servitude. Et jamais, je n’ai reculé pour mon plaisir et celui de ma proie, jusqu’à la mener aux confins de noirs désirs, de déchéance, ou l’humiliation est jouissance. Tu es à moi et nul ne pourra te procurer ce que le gouffre de tes désirs réclame…
Par notre serment, nous profitons de votre sommeil. Dans votre lit, au plus profond de votre intimité, parfois prêt de vos maris, de vos amants, pour venir vous prendre, vous violer, vous baisez jusqu’à entrevoir les portes de la perception des jouissances ultimes. Vous jouissez de nos mots, de notre de science de l’interdit et vous écartez vos cuisses pour profiter de nos avantages. Quel que soit votre statut dans votre monde, nous connaissons la perverse qui est en vous. Et votre sommeil, ouvre les voie du songe par lesquels nous vous apparaissons.
Puis levant les yeux vers le ciel :
- Le Créateur vous à donnée ô femelle un appétit sexuel 8 fois supérieur à celui de l’homme, ignorant et prétentieux, bien maladroit quant à vous comprendre. L’immense majorité, n’en explore guère plus que le deuxième degré. Rares sont celles qui atteignent le degré 3. Pour les autres niveaux, l’élévation spirituelle, la maîtrise des sens, la connaissance de l’âme, de l’esprit et du corps, vous sont à peine accessibles tant vous avez perdu confiance, oublié votre nature profonde et tout son potentiel. Mais cette ivresse vous reste accessible, en partie, un moment. Certains tente de la retrouver par tout moyen, la majorité l’abandonne.
Oui, certaines cherchent à retrouver, dans leur vie réelle, le ressentit vécu. Aux grès de leurs errances, frôlant des sensations de jouissance, sans jamais les atteindre. Ignorent-ils que les degrés supérieurs sont inaccessibles d’un point de vue purement physique.
L’amour ce sentiment si puissant, que nous ressentons, mais ne pouvons le donner. il agit sur votre sensibilité cérébrale, vous rendant apte à la réception physique de l’émotion de façon décupler, bien plus puissante, chargée d’énergie, qui vous transporte au-delà des mondes au delà de toute réalité, mais seulement un instant un petit instant. D’ailleurs, s’il devait se prolonger, votre cœur ne pourrait le supporter.
Nous, déchût de l’amour, condamné à ne pas pourvoir, exprimer, transmettre ce sentiment, percevons vos fantasmes, votre sensibilité, votre faiblesse face aux plaisirs de la chair. Notre idéal se faire aimer et construire un univers secret. Mais cela est si rare. Et quand cela arrive, les vôtres, les enferment et divers moyens utilisés, nous coupent de tout contact, interdisant au songe d’être.
Et je ne veux pas que cela soit pour toi.
Aucune, aussi jeune que toi. Aucune, aussi attachante que toi. Et cela, attendrît mon regard et me pousse à la rédemption. Je te crois sincère et me refuse d’être ton bourreau.
Ainsi, j’ai décidé de rompre, tu es libre et aucun des miens mâles ou femelles ne t’importunera… Celui que j’ai possédé et à qui j’ai emprunté l'apparence, ne connaît pas ton existence et pourtant en vous réside votre salut... Votre accomplissement. Trouve-le avant que cela ne soit trop tard. Il resta à la regarder un instant, puis disparu….
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Ça y est.
Paris est passé en zone verte. Les interdits sont levés, les restaurants ré-ouvrent, la vie reprend.
J’ai vécu ces trois deniers mois confinée avec mon Maitre.
C’était la première fois que je vivais de la sorte, avec un homme, et surtout avec lui, Maxime, partageant tout, son(notre) quotidien, sa vie, chez lui, dans son environnement.
Au début j’appréhendais cette situation.
Très vite pourtant, grâce à lui, j’ai pris goût à cette vie à deux, à fonctionner ensemble comme un «couple (presque) normal ».
Nos relations intimes dont demeurées ce qu’elles étaient auparavant, celles d’un Maitre et d’une esclave, la seule différence étant que, confinement aidant, nous pouvions jouir plus souvent l’un de l’autre.
Depuis le « déconfinement », même si j'ai choisi de conserver mon appart, à cause de cette part de moi qui me porte à toujours douter de tout et notamment de moi, nous avons décidé que je m’installerai définitivement chez lui.
_______________
Le confinement est terminé, Maxime est désormais « déconfiné ».
De mon côté, si je passe deux ou trois fois par semaine au cabinet, je reste en télétravail les autres jours.
Et il me manque.
Son absence, même pour quelques heures, après ces 3 mois où nous avons passés tous nos jours et toutes nos nuits ensemble, crée comme un vide en moi.
J'appréhendais la vie à deux, le quotidien partagé, le fait d'être en permanence tous les deux, confinés chez lui, au lieu de ne nous voir que lorsque nous le décidions.
Désormais c'est l'inverse.
Je me sens abandonnée quand il n'est pas là.
Quand il ne passe plus dans le living où je me suis installée, pour échanger quelques mots, une caresse.
Quand je ne peux plus me rendre dans son bureau désormais vide, où il s'était installé à l'époque du télétravail, pour poser mes lèvres sur l'emplacement de son sexe, le faire durcir sous mes caresses jusqu'à ce qu'il n'en puisse plus et m'offre sa queue à sucer.
Je suis comme une droguée en manque.
Droguée à lui, à sa présence, à son corps, à son sexe et à ce qui en sort.
En manque de lui, quand il n'est pas là.
_______________
Je sais que pour tous ceux(celles) qui ont vécu les 3 mois qui se terminent dans la peur du lendemain, les problèmes, les difficultés du quotidien, confinés avec des gosses, dans des appartements étroits, la promiscuité permanente, mon propos de « bourge privilégiée » va paraître futile voire choquant.
Et je m'en excuse par avance auprès d'eux.
Mais je n’y peux rien si je suis aussi cela et si pour moi, ce confinement forcé m'a permis de donner une nouvelle direction, un nouveau sens à ma vie.
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C’était une période de fêtes et de froid. Je venais de décrocher un travail provisoire dans une grande surface ou je conseillais les parents sur les futurs cadeaux de leurs progénitures. Le boulot était sympa. Me retrouver dans le rayon jouets me faisait redevenir enfant par moment et j’enviais tous ces enfants d’avoir des jouets si évolués désormais. Je travaillais dans une équipe composée de quatre personnes. Des étudiants et étudiantes. J’étais le seul « vieux » de l’équipe. L’équipe était sympa, le boulot beaucoup moins par moment. Mon seul réconfort était la fille qui gérait le rayon d’à côté. Le rayon luminaires. Une jeune femme de vingt-cinq ans, brune à la peau mate (oui toujours cette attirance), les cheveux longs, lisses et très noirs. Toujours habillée de façon très simple, mais élégante malgré le job. À chaque fois que j’arrivais, je la saluais. Elle relevait la tête et me saluait aussi avec une voix timide. Je n’arrivais pas à entamer une discussion avec elle. Timidité ou désintérêt ? Je ne sais pas.
Un matin, alors que j’arrivais, je la vis discuter avec un autre vendeur. Je me plaçais de l’autre côté du rayon pour pouvoir les entendre. Je pensais qu’il la draguait dans un premier temps. Je compris à leur complicité qu’ils étaient ensemble. Je compris aussi pourquoi elle était distante. Savoir que son homme est dans le même travail que soi. Bref…
La semaine suivante on me changea mes horaires et je devais commencer à dix-sept heures jusqu’après la fermeture, soit vingt-trois heures. Je trouvais ça cool. Je ne serai pas embêté par les clients non-stop. À ma prise de service, je fus surpris de voir qu’elle était du soir aussi. Mais, temps mieux, le temps me paraîtra moins difficile si je peux observer ses courbes de femmes sportives qu’elle mettait en avant dans de petits leggings et autres vêtements près du corps. Je n’insistais jamais d’autres qu’en disant bonjour. Impossible d’entamer une conversation. Elle passait du rayon au dépôt sans arrêt.
Un soir, je devais entrer un stock ou que sais-je sur l’ordinateur du dépôt. Je n’y comprenais rien et, à ma grande surprise, ce fût elle qui, en passant, me proposa de l’aide. J’en profitais pour me présenter, que j’étais là depuis deux semaines. Elle glissa furtivement oui « Oui, je t’avais remarqué ». Elle se prénommait Maéva. Je fis un petit sourire, mais n’ajouta rien.
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Juliette n'était pas du genre à accepter l'échec dans quelque domaine que ce soit
surtout auprès des femmes. Elle avait le sens de la compétition, exacerbé par la
pratique de l'équitation qu'elle pratiquait encore régulièrement. Rien ne lui plaisait
plus que l'odeur des écuries, monter et démonter des barres en carrière au petit
matin, s'endormir dans le van au retour d'un concours de saut d'obstacles. Elle
avait fait la connaissance de Sarah dans un club. Depuis, elle n'avait qu'une idée
en tête, la pousser à se soumettre totalement à elle, corps et âme. Elle était déjà
son amante attitrée depuis leur rencontre. Sarah s'était révélée chaque nuit de
leur vie languissante toujours plus fougueuse dans leurs ébats d'alcôve. Toutes
les femmes amoureuses ont le même âge, toutes deviennent des adolescentes
exclusives, inquiètes, tourmentées. Sarah n'échappait pas à la règle. Mais cela
ne déplaisait pas à Juliette. Elle était intelligente, sentimentale et charmante.
Mais surtout, elle pressentait en elle, un réel potentiel de soumission. Guidée par la
confiance qu'elle lui porterait, Juliette obtiendrait tout d'elle, la forcerait à concrétiser
tout ce qu'elle désirerait, surtout ce qu'elle n'osait pas intimement s'avouer. Confiance
aveugle indispensable pour Sarah lorsqu'un bandeau de velours ou un masque de cuir
recouvrirait ses yeux, lors de séances de soumission, en des lieux et en présence
d'inconnus. Les humiliations, les sévices sexuels et le fouet l'épanouiraient. Mais en
respectant la sécurité. Tout être humain a ses limites, l'esclave a les siennes.
Elles étaient devant une porte, à double battant, une antichambre étroite. Dans sa main, Juliette sentait
les doigts anxieux de Sarah. Elle tremblait, non de froid, elle savait ce qui l'attendait de l'autre coté. Bientôt,
elle connaitrait la révélation en pénétrant dans la cave du manoir. Un mélange de curiosité et d'angoisse
surgissait en elle. L'inattendu est une arme de séduction. Le jeu des situations insolites l'excitait et le danger
la grisait en la plongeant dans un état second où tout son être se sentait autoriser à se dédoubler, libérant ses
pulsions refoulées. Elle portait une robe droite descendant sous le genou avec une fente arrière jusqu'aux reins,
resserrée à la taille mais un peu lâche à la poitrine. Dessous, seulement une paire de bas noire tenue par un
porte-jarretelle. Dans une des poches de sa Maîtresse, la laisse métallique qui lui était destinée lestait sa veste.
Sarah frottait nerveusement ses cuisses et ses genoux les uns contre les autres faisant crisser ses bas. Elle
semblait adorer l'appréhension qui précédait sa première mise à l'épreuve, excitée par la sensation d'être
préparée ainsi à son sacrifice telle une vestale. Elle aurait seulement préféré être nue sous une longue cape.
L’entrée passée, Juliette l'entraîna dans un petit salon dont l’un des murs était occupé par un grand miroir. Elle se
glissa derrière elle, et souleva sa chevelure. Elle fit glisser la fermeture Éclair de sa robe de la nuque, jusqu’au bas
de ses reins, dégageant ses épaules et sa poitrine. Son vêtement tomba à ses pieds. Elle ne portait plus que ses
bas et une paire de talons hauts. Puis, elle dégrafa ses bas et les fit glisser le long de ses cuisses. Bientôt le
porte-jarretelle rejoignit le reste de sa parure au sol. Juliette lui ôta ses chaussures. Elle était totalement nue.
Juliette sortit de son sac un rosebud orné d'une couronne en rubis. Elle le prit dans ses doigts quelques instants
pour le réchauffer. Sarah se pencha alors en avant en écartant ses fesses pour faciliter l'intromission. Il avait été
décidé qu'elle serait privée de bâillon, pour l'entendre crier mais qu'en revanche un bandeau l'interdirait de voir
ceux qui la fouetteraient ou ceux qui auraient envie de la posséder par tous les orifices naturels selon leur fantaisie.
Sa Maîtresse lui enserra le cou d'un collier et lui passa à ses chevilles ainsi qu'à ses poignets des bracelets.
Sarah se regarda furtivement dans le miroir avant que Juliette noue le bandeau sur son visage. Elle se trouva belle
dans le secret de sa nudité et la noblesse du cuir. L'esclavage, c'est un peu comme l'amour, le vertige en plus.
Le temps de réprimer son angoisse, la porte s'ouvrit. Elles reconnurent aussitôt Béatrice. Sa mince silhouette
était entièrement vêtue de noir, du col officier de son chemisier, jusqu’à ses bottes en cuir. Juliette lui tendit sans
hésiter la dragonne de sa laisse. Elle s'en saisit de ses mains gantées de cuir.
- La nudité te va bien. Tu as un corps superbe, fait pour le sexe et pour le fouet.
- Merci Madame, répondit Sarah.
Elle ouvrit les deux battants et la guida vers son sacrifice; le lien pendait entre elles deux. Elle ne la tira pas,
comme on mène un animal. Elle marchait derrière elle, les mains liées dans le dos, en se cambrant au maximum,
projetant sa poitrine en faisant saillir ses reins. Attachée, mais libre, elle s'offrait. Au fond de la salle, éclairée par des
projecteurs, l’attendait une croix de saint André. À coté d'elle se tenait une jeune fille brune aux cheveux très courts.
- Je m’appelle Claire.
- Et moi, Sarah, lui répondit-elle d’une voix respectueuse.
- Nous allons beaucoup te faire souffrir.
- Je sais que Juliette vous l’a demandé.
- Madame a décidé: nous irons au bout de ce qu’elle a choisi pour vous, mais vous connaissez le code du safeword.
- Je le connais et je suis prête.
Claire lui entrava les chevilles et les poignets en fixant aux bracelets des cordes maintenus à la croix par des chaînes.
Elle était écartelée, face à la salle plongée dans l'obscurité. Sarah savait que des yeux l'observaient, imaginant les
tortures qu’ils aimeraient faire subir à sa fière poitrine, ou à son sexe ouvert. Mais seul, le regard de sa Maîtresse lui
importait, en espérant qu'elle la trouve digne de lui appartenir. Atteindrait-elle le niveau de perfection qui sublimerait
leur relation périlleuse. Il était essentiel pour elle de se donner sans réserve, sans rien attendre en retour que de
mériter le rang et le titre d'esclave choisie parmi toutes, pour ne susciter aucun reproche, ou plus simplement par orgueil
ou par fierté. Donner cet immense bonheur à la femme qu'elle aimait était une préoccupation majeure, bien plus que la
concrétisation de ses fantasmes masochistes. L'une comme l'autre ne devaient pas se décevoir mais en respectant les
limites à ne pas franchir. Sarah avait ses limites, l'esclave qu'elle allait devenir aurait les siennes. Juliette ne l'ignorait pas.
Sur une table basse, un martinet à longues lanières en cuir, un fouet dont la mèche est tressé de deux cuirs différents,
et une fine cravache. Claire prit le fouet, et lança son bras. La lanière s’enroula autour de sa taille et le serpent la mordit
au centre de son ventre. Le coup fut doublé au même endroit par le martinet. Bientôt, ce fut le haut des cuisses qui attira
l'attention. Jamais auparavant, ces parties de son corps n'avaient été touchées même par Juliette. Et quand les lanières
s'attaquèrent à ses seins en lacérant leurs pointes, elle comprit qu'elle serait intégralement fouettée sauf au visage.
Puis c’est le haut de ses cuisses qui fut l’objet de leurs attentions. En écho, les lanières atteignirent son pubis mais avec
plus de délicatesse. Elle cria sa douleur, comme la femme qu'elle avait entendue dans le couloir. Elle aussi avait souffert,
nue et crucifiée comme elle. Plus Claire frappait fort et plus Sarah s'offrait. Elle souffrait, mais elle dominait sa souffrance:
le plaisir qui naissait insidieusement en elle la dépassait, la stigmatisait. Elle ressentait sa première jouissance cérébrale.
Claire recommença méthodiquement à la flageller, lentement, alternant fouet et martinet, descendant et montant de ses
épaules à ses cuisses, en quadrillant tout son corps, afin que les traces fussent nettes. La tête penchée sur le coté, elle
pendait au bout de ses bras crucifiés. Bientôt, la croix qui la soutenait fut basculée vers l'avant parfaitement à l'horizontale.
On lui ôta le rosebud puis une large olive métallique pénétra sans préparation son anus lui arrachant un cri de douleur.
C'était un crochet anal. Claire attrapa le lien de sa chevelure et le passa dans l’anneau de métal, elle tira, cabrant sa tête
en arrière. Une main adroite malaxa les pointes de ses seins pour les durcir avant de les prendre en étau par des pinces
dentelées. Les deux mâchoires mordirent sa chair. Tout cela était nouveau pour elle, mais elle se montrait courageuse.
Pas un instant, elle n'eut l'idée d'arrêter la séance en prononçant le code du safeword. Elle se découvrait plus masochiste
qu'elle ne le pensait. Pour Claire, il était grand temps de franchir une nouvelle étape dans la séance. Ce furent les brûlures
par une bougie. Les premières perles de cire brûlantes s'écrasèrent sur ses épaules. Bientôt les larmes de feu atteignirent
ses seins zébrés par le fouet. Enfin la brûlure gagna son périnée entre les deux voies intimes. Dans son esprit échauffé
par cette succession de peurs, de douleurs et de plaisirs entremêlés, des images fulgurantes de sacrifice déferlèrent en
elle. Elle se surprit à chuchoter "merci" à chaque nouveau coup alors même que sa chair se déchirait et que son sang
coulait. Elle allait gagner la considération de Juliette. Devenir esclave, digne de ce nom. C'était pour elle comme l'amour
avec une excitation vertigineuse en plus. La fin de la soirée s'écoula comme dans un rêve. Après avoir ôté le crochet anal,
on rétablit la croix de saint André à la verticale, pour la libérer de ses liens. Honteuse mais fière, elle avait joui des
traitements infligés par la seule volonté de sa Maîtresse. Juliette la rejoignit, recouvra ses épaules d'une cape et l'embrassa.
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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A leur retour, Mathilde avait changé. Moins bavarde, plus distante, comme absente, incapable du moindre geste de tendresse à l’égard de son époux.
Deux mois s’étaient écoulés depuis le salon, le printemps frappait à la porte des bourgeons, le soleil déployait chaque jour un peu plus son pouvoir et la nature convaincue s’offrait à ces premières caresses.
Les absences de Mathilde du lit conjugal devenaient récurrentes, presque journalières. Pierre n’osait pas évoquer sa détresse et ne dit pas mot à son entourage. Un soir, il exprima sous forme de crainte, son inquiétude à Mathilde, au moment d’éteindre les lampes du salon. Il lui proposa de voir un médecin pour ses insomnies et aussi pourquoi elle ne tombait pas enceinte. Mathilde lui rit au nez et lui assura que tout allait bien en déposant un baiser sur sa joue. Pierre avec délicatesse et insistance obtînt son accord, puis essaya de la retenir par la main. Se retournant sans s’arrêter, elle lui fit signe que ce n'était pas la bonne période.
Quant à la sortie du cabinet, le médecin lui conseilla de voir un psychiatre, son agacement devint de l’inquiétude. Le Praticien demanda à Pierre s'il jetait de temps à autre un coup d’œil dans la chambre de sa femme pour voir si tout allait bien... Pierre béa, répondit :
- non, cela ne lui avait jamais traversé l’esprit.
Le médecin resta un instant à le regarder, interrogatif puis hocha la tête, serra la main de pierre en disant :
- Il n’y a pas de raison de s’inquiéter.
Fit un signe à Mathilde qui attendait un peu plus loin. Et souhaitant une bonne journée ferma sa porte.
Les propos échangés avec le médecin décidèrent Pierre à épier sa femme, guidé par le sentiment que c’est ce que le médecin suggérait.
C’est ainsi qu’une nuit, il observa sa femme. Œil rivé sur le trou de la serrure. Dans son sommeil, Mathilde se caressait et tenait des propos obscène s’adressant à un partenaire invisible.. Et que l’on identifia par la suite comme démon… La première fois pas plus que la deuxième ou troisième fois, il ne dit pas mots… Il s’était transformé en voyeur et observait d’un regard curieux et hébété sa femme si effacée dans de langoureuses positions. Ce corps, qui lui semblait plutôt maigre, fragile, allait et venait, répondant à l’excitation de ces seins étonnamment gonflés.
Ses hanches envoûtaient son regard et plongeaient avec ses mains entre ses cuisses, jusqu’à jouir… Ces râles, lui procuraient excitation et frustration. Ce n’est qu’à la quatrième fois et par l’intervention de son beau-père que l’affaire éclata au sein de la famille.
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Presque 24h, un peu moins. Un timing plus que serré.
Plein d'envies et de désirs, alors je ne perds aucune de ces heures, je fonce.
Je teste une nouvelle cravache, elle claque,mais marque trop légèrement.
A peine dévêtu, encore sous le coup des kilomètres et d'une fin de conduite pluvieuse.
Je ne lui laisse pas de repos.
Il sait.
Il désire mais sans l'avouer, il provoque, recule, approche puis obéit.
Je veux poser une de mes empreintes : tout de suite, ne pas lui laisser le temps de réfléchir, le cueillir à froid pour le réchauffer et m'échauffer avant les prochaines heures.
Il sait.
Le stick claque sans bruit.
Un long gémissement pourtant.
Main droite, main gauche, stricte application au centre de ses fesses, je frappe pour obtenir cette marque particulière lorsque l'extrémité vient éroder la peau de sa cuisse, de son ventre ou de sa queue.
Une marque rouge, douloureuse, quelques centimètres seulement, une résonance vive.
J'aime. Terriblement.
Il le sait.
D'autres gémissements, une attitude de protection.
Inutile.
Nouveaux claquements, comme pour équilibrer.
Fin de nos retrouvailles immédiates.
L'heure avance, nous rejoignons un domicile ami.
Un garage. Aménagé.
Fabuleusement aménagé.
De nouveaux désirs en frôlant certains instruments cinglants, brûlants, piquants.
"Déshabille toi. Retire tout"
Gêne.
Son cerveau en ébullition face à nos amis.
Je l'installe sur une banc à fessées, le ventre sur le cuir rouge, genoux repliés.
Je fixe les attaches : j'aime cet instant précis où je le sangle serré, en le pinçant parfois. Pas grave.
Il sait.
Pas de bandeau, je veux qu'il voit.
Je lui glisse à l'oreille : "tu as une pose d'une grande indécence"
Puis, je redis cette phrase à nos hôtes.
Mon amie domina commente d'un ton badin : "Hmmm, intéressante cette pose, elle permet d'imaginer des tas de gestes "
Il rit mais n'en mène pas large.
Je le chauffe en le fessant : j'aime ce contact, doux, sensuel, j'aime le bruit de mes mains sur son cul tentant.
Je joue. Sérieusement.
Je reprends possession de son corps.
Il me l'offre, il grince des dents, gémit, crie, se cambre, tente d'éviter.
Les liens enserrent ses bras, ses mollets et ne lui permettent que peu de liberté.
Je joue toujours.
Fouets rapides, vifs, irradiants.
Fouets lourds : ses préférés, coups répétés, cadence élevée.
Poings serrés, paupières closes, sourcils froncés.
Il gémit de plus en plus et de plus en plus fort.
Je ralentis puis cesse.
Je le regarde, je touche sa peau, sa chaleur, sa transpiration, ses boursouflures .
Question : "je poursuis ? "
Murmure assuré : "Oui, ma Lady"
Je cingle ses fesses, zone de frappe non érogène pour lui, il se concentre pour accepter cette douleur.
Je suis attirée par son cul tendu
Il sait.
Je reprends mais en le détachant et en le faisant lever.
Un instrument m'attire terriblement.
Deux longues griffes sur une bague.
Je strie son corps entier, je dessine, je compose
Je trace de longs traits rouges puis je coupe leur trajectoire en retraversant de l'autre coté.
Son corps devient damier. Il aime mes griffures. Il geint et il aime
De nouveau sur le banc, je griffe sa queue et ses couilles. Délicatement.
Il a peur.
J'aime sa peur. Terriblement.
Il sait.
1 heure pleine de contacts appuyés, zébrant sa peau, la chauffant de plus en plus.
Il aime mais sans l'avouer.
Je frôle les marques, pose mes doigts sur les traits larges du fouet bifide, masse légèrement ce corps bouleversé mais pas assez travaillé encore.
Pas assez repossédé.
Je le relève, l'observe, le contrôle, le surveille, le cajole.
Il ne lâche pas prise facilement.
Il contrôle aussi, sans se laisser aller totalement : alors, je saisis un couteau.
Il sait, recule et me fixe. Muet, il dit non.
Je lui conseille juste de ne pas bouger.
Je passe la lame sur ses joues, sur ses yeux fermés, sur ses lèvres gémissantes.
Je descends la lame sur sa gorge, je reste en appui sur sa peau si fine.
Il tremble mais accepte.
Ma main est sûre, ne tremble pas : une des différences entre le soumis et la domme.
Merci à toi, pour ces émotions
Merci à eux de nous avoir reçus et accompagnés
Et merci à vous si vous en êtes arrivés là
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Ma vie de soumise
Chapitre 17 : Samedi 8 Samedi après-midi.
J’arrive en même temps que s2 chez notre Maître. Nous sommes fébriles avec ce que nous devons annoncer à notre Maître. J’ai relu attentivement le contrat me liant à mon Maître que stipule "L’un ou l’autre des partenaires pourra le détruire et stoppera de ce fait l’engagement".
J’ai contacté s2 et elle m’a confirmé que cette clause figure également dans son contrat.
Nous nous sommes rencontrées dans la semaine et je lui ai annoncé le désir que j’avais de quitter mon Maître si elle en faisait autant. Je lui ai avoué que je l’aimais et nous sommes tombées d’accord pour rompre le contrat.
Notre Maître nous accueille, il est habillé. Carole, habillée également, est assise dans un fauteuil. Je viens avec s2 embrasser les paumes de notre Maître. Il s’adresse à nous deux : - Restez habillées et asseyez-vous dans le canapé, j’ai des choses à vous dire. Nous ripostons :
- Nous aussi, Maître.
- Je vous écoute.
Je prends la parole et explique à notre Maître la décision prise par s2 et moi. Il arbore un large sourire. Nous sommes soulagées. Il répond :
- C’est parfait. Je vais me marier avec Carole et elle a exigé que je rompe avec mon passé de dominant.
Elle veut que je lui sois fidèle. Nous pouvons donc considérer que les deux contrats que j’ai avec vous sont caducs.
- Merci, Maître. Je m’appelle Jérôme.
- Merci, Jérôme.
- Merci, Florence et Laurence.
Il s’approche de nous et nous embrasse amicalement.
- Puis-je vous demander pourquoi vous avez pris cette décision simultanément ?
- L’amour.
- Je vois.
S2 enlève son collier et je quitte mon boléro. Nous saluons Carole puis nous partons de chez Jérôme. Nous arrivons chez moi, à la fois désemparées de ne plus avoir de Maître et libres de nous aimer sans en référer à personne. J’ai vingt-deux ans, Laurence a dix-huit ans. Elle est étudiante, je vis seule et je suis indépendante financièrement. Laurence pourra venir chez moi quand je le voudrai. Nous projetons de nous présenter à nos parents respectifs. Nous avons envie de revendiquer notre bisexualité et notre amour. Laurence reste avec moi ce soir. Nous allons nous coucher dans le même lit. Mais notre amour ne changera pas la relation que nous avons, je resterai sa Maîtresse, elle restera ma soumise. Laurence m’appartient donc exclusivement.
FIN
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Cela dura au point que la quiétude l’enveloppa. Sa respiration s’apaisa, ses traits se relâchèrent et son visage apparut plus détendu. Elle s’endormit doucement dans le silence réparateur ... Le vide absolu l’entourait ... Le temps passa ... Les heures avec... Puis un objet ou une chose l’effleura dans son sommeil. Quelque chose touchait sa peau, s’enfonçait sans lui faire mal dans sa chair, mais suffisamment pour la déranger, un objet froid.... Elle dormait et sans ouvrir les yeux, elle s’interrogeait sur ce qui l’a gêné... Quand... une voix murmura son prénom. Elle l’appelait à la façon d’un chuchotement.
- Mathilde, je suis là..
L’appel se répéta...
- Mathilde, je suis là...
Quelques secondes encore....
- Je suis là Mathilde... Pour toi...
Répétait -il en enfonçant légèrement son doigt sur sa poitrine. Se pensant éveillée, elle crut à un mauvais rêve et essaya de changer de position, mais n’y arriva pas. Seule sa tête sembla pouvoir encore bouger.
- Cette voix l’intriguait, dans sa chambre, se dit-elle?
-un mauvais rêve je délire, je suis dans ma chambre, mais qui m’appelle ?
Et encore cette voix chaude sensuelle qui l’appelait, lentement, doucement presque un chuchotement, lointain et proche à la fois. Elle prononçait son prénom comme seule une personne l’avait fait, mais sans se souvenir de qui. Cela lui donna une sensation de bien-être et de détente. Attirée, intriguée, elle concentra son attention pour deviner d’où cette voix venait?
Elle était familière, elle la connaissait.... Puis d’un coup, elle réalisa, cette voix, ce son, cette façon de l’appeler, encore une fois... Cette voix ... Sa respiration devint plus difficile, une sensation d’étouffement, peu à peu, l’envahit. Elle tenta de reprendre son souffle. Lutta pour se libère de cette oppression en balançant sa tête de gauche à droite. Elle tirait sur son cou pour dépasser cet étouffement comme si l’air était juste là à côté, le manque d’oxygène insupportable finit par lui faire ouvrit les yeux, qu’elle écarquilla à la vue de celui qu’elle pensait ne plus jamais revoir. Elle n’arrivait ni à crier ni à pleurer tétanisée... Elle resta là ... à le regarder. Te voilà donc revenu...Lui dit-il puis se tut. Il était là en position accroupi sur son ventre, sans que son poids ne l’empêche de respirer, elle le sentait lourd et léger à la fois Il passa son bras derrière sont dos et du bout de son annuaire il caressa, d’une légèreté infime, sa chaire la plus douce, la serrure de ces secrets. Son sein débordait de sa nuisette et son téton offert, gonflé posé sur un plateau rosé et tacheté de petites rousseurs, tendu, il avait doublé de volume. Ses doigts se contractèrent sur sa gorge... Elle suffoqua...Son corps se raidit ... Elle savait qu’il pouvait réclamer sa mort, elle prit peur, paniquée, elle poussa avec ses jambes, souleva son torse, rien. Ses bras balayèrent l’espace, mais sans rien attraper, elle se souvint qu’elle ne pouvait le toucher.... Contrairement à lui. l’être humain pouvait le voir que s'il le désirait, mais ne pouvait le toucher en tant que matière. Lui par contre possédait la faculté du toucher et le ressentit qu’il transmet en ai décupler par l’aptitude naturelle de ses dons. Elle agrippa de ses mains les barres verticales de son lit et tira. Sa tête s’enfonça dans son coussin, elle tira encore et finit par déborder du lit. . Ses cheveux tombèrent balayant le sol. Sa tête renversée, elle reprit son souffle quelques secondes s’écoulèrent haletante, elle souffla du bout des lèvres: - Arrête s’il te plaît, arrête, je t’en supplie !! Je suis là pour toi ! Le démon marqua un brin d’étonnement, desserra sa prise... Pour entendre encore ce qu’elle venait de dire .... Elle respira bruyamment se releva légèrement et regarda son mari à ses côtés plongé dans un profond sommeil, et de ses yeux rougis de chaque de côté une larme déborda suivit par une autre... La bête prit une longue inspiration et poursuit : - Hummm que ta peau sans le parfum des grands espaces. Il huma l'air - hummm .... Celui d’où tu viens ne comporter ni souillure ni puanteur, ... Tu le porte encore! ... Comme il inspire mon imagination… Elle pleurait et lui gardait un regard perdu au loin... - Tu es partie et tel un fou, j’ai parcouru durant des nuits la laideur et l’amer le vice et la perversion la douceur et là douleurs, j’ai plonger mon odorat entre chaque cuisse d’homme à la recherches des parfums de ton miel, j ai visite le songe de toutes les femelles qui s’accouplent aux femelles et nul ne portait tes odeurs. J'ai des jours durant humer le vent porteur des senteurs secrètes inavoués, jusqu’à visiter les tombes tant je craignais malheur. Puis j’ai interrogé mes frères et mes sœurs rien, rien que l’absolu vide… nul démon nul humain ne pus me donner espoir. Ainsi j’ai admis que tu avais quitté la ville, que tu m as fui moi qui ignore les distances, que tu as préféré fuir pour mourir dans l’ennui et l’amertume plutôt que jouir à en mourir. Le silence se fit alors qu’il titillait toujours son téton, cela m’était, Mathilde dans un tel état d’excitation son corps se tendait et son sein gonflait, il reprit… - Le temps cruel et interminable accomplit son œuvre, apaisé par le créateur, j’ai pu t’oublier, je crus t’oublier…Puis l’aveugle hasard me fit dont de son indulgence, humm quoi d’autre aurais pu m’aider, ton Maire, l’ elu de ce lieux ou tu t’es cachée pervers et zoophyle en secret te convoitait et c’est avec l’une de mes sœurs qu’il t’invoqua en lui demandant de prendre ton apparence et évoqua ton mariage, comme un gâchis… Ainsi, j’ai sollicité que son désir pour toi ne cesse de le harceler, veiller que ces progénitures ne puisse se déplacer et enfin lui inspirer ton nom et celui de ton mari pour les remplacer, et très vite pour lui, l’idée de ta compagnie est devenu une obsession. Et aujourd'hui te voilà là si proche.... Tu m’as fuis, moi le songe, le démon pervers… Moi qui par mes mots à ta demande à sublimé tes jouissances… Et de toutes ces nuits tu n’as vue en moi que l’hideux. Il laissa tomber sa tête en arrière et de longues mèches de cheveux échouèrent sur ces cuisses et au grès des hochements de sa tête tel des vagues se retiraient puis revenaient. À force de tenter de se libérer, Mathilde réussit par prendre appui sur le coin du lit et cessa de se débattre, lutter ne servait à rien, se dit-elle. Et d’ailleurs jamais de mal, il ne lui avait pas fait. Le démon gonfla sa poitrine repris son souffle… et ses doigts ne cessaient de tapoter sur ses seins tendus. Le regard presque suppliant, ses yeux révulsés, Mathilde pour tenter de l’apaiser lui dit : -Je ... heu... Je ne vous ai jamais fuis, je ... je n’ai pas peur de vous, ni peur de mes envies, de mes tentations ni de mes jouissances. J’ai parcouru les terres pour ne plus succomber à vos caresses et... Aussi pour ce que je ressens pour vous et je le regrette… Aujourd'hui, le destin me présente à vous… Et je ne veux plus fuir, venez à moi et prenez moi… Je veux vous connaître, vous apprendre, mieux répondre à vos attentes, oui maintenant prenez moi, je vous le demande..Je vois en vos yeux que vous êtes capable d’amour, je voie en vous cette douceur, Prenez-moi, je vous en prie… La bête laissa sa main glisser jusque son entrecuisse, du bout de ses doigts, il effleura les lèvres humides de ces pétales… et Mathilde se sentit fondre, Dès qu’il effleure sa chaire des vagues de sensations jouissives parcouraient son ventre et remontaient jusqu’à ça gorge, manquant d’aire elle ouvrit la bouche, sa respiration devint haletante, elle ferma les yeux et se laissa envahir par ces frissons qui galopaient sur son corps au point de sentir ses cheveux se redresser… Elle laissa échapper un râle de plaisir… Mis son doigt dans sa bouche et serra les dents pour ne pas réclamer, elle préféra se contenter de subir le rythme de sa caresse tentant sans conviction de résister aux plaisirs. La bête pesta et disparu…
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Manu m'invite à danser, tandis qu'un mec costaud entraîne Julien sur la piste de danse. Plusieurs hommes se relaient pour le faire danser.
Emma a choisi une jolie blonde aux cheveux courts. Mon petit doigt me dit que cet enterrement de vie de jeunes filles va vite tourner à la partouze. Manu m'embrasse tandis que sa main se perd dans ma culotte en dentelle... Je regarde Julien. Oh, il n'est plus dans les bras de son danseur, mais à genoux devant lui avec une bite king size dans la bouche?! Ils ont le sens de la fête, les Chtis gays. Je dis à Manu :
— Reste près de moi. Je voudrais voir comment Julien se débrouille, ensuite je ferai ce que tu veux.
— D'accord.
Le mec que Julien suce jouit dans sa bouche et il avale comme un grand. Un autre homme vient aussitôt lui mettre sa bite sous le nez. Puis deux autres le suivent... Julien suce et avale, je suis fière de lui et de moi qui l'ai si bien dressé?!
Un homme me demande :
— On peut baiser la future mariée??
Choquée par une demande aussi inconvenante, je réponds :
— Vous n'y pensez pas Monsieur, cette jeune fille est vierge !
Conversation très vieille France, vous avouerez. Il me propose :
— Et, si je l'enculais, elle restera vierge.
Argument valable, je suis bien obligée d'accepter. Je réponds :
— L'enculer d'accord, mais je vous en prie, ne dérapez pas.
Les gens se marrent. Il faut dire qu'il est amusant, notre sketch. L'homme dit à Julien :
— Mets-toi à 4 pattes, le front posé sur le sol.
Julien le regarde tout bête, il faut dire que je ne l'ai pas tenu au courant du déroulement de la soirée. L'homme l'attrape par une oreille en disant :
— Obéis !
Gémissant un peu, Julien se retrouve à 4 pattes et l'homme pousse sur sa tête pour qu'il la pose sur le sol. Ensuite, il relève complètement sa jupe et descend la culotte en dentelle. Le tableau est très excitant : une jolie jeune "fille" va se faire violer par un soudard. D'accord, y a un truc qui fait un peu désordre.
Évidemment, on a tout prévu, y compris les accessoires, en l'occurrence un petit paquet de beurre comme on en sert dans les restos. Le gars en met sur son doigt et le plonge dans le derrière de Julien. Il couine un peu. Oui, un inconnu vous met son doigt dans le cul, ça surprend. Julien remue son cul en gémissant, tandis que son... amoureux fait aller et venir son doigt. Voilà, tout est prêt, la fusée peut partir dans la lune. Faites pas attention, j'ai picolé....
Petite remarque en passant : le gars est un costaud mais il a une bite normale?! Je ne veux pas abîmer mon sex toy. Il écarte les fesses de Julien et sa bite s'approche de l'anus vierge de la future mariée. Enfin, vierge, c'est vite dit. Si ça se trouve, il a été dans une école catho?! Voilà, le gland défroisse les fronces roses de l'anus, jusqu'à ce qu'il ne soit plus qu'un mince anneau de muqueuse autour du gland rouge. C'est beau?! Bon, ça a l'air de piquer un peu, à entendre les gémissements de Julien, mais je sais qu'elle est douillette?! Le costaud donne un coup de reins et Julien pousse un grand cri. Voilà, il est devenu une vraie femme... L'homme le baise vigoureusement et bientôt, les gémissements de la "jeune fille" se transforment en cris de plaisir. Vous allez voir que Julien va jouir devant tout le monde, y compris les ouvrières de l'usine. Après ça, il aura du mal à jouer les patrons et... euh... oui, moi aussi?! Ça y est, il jouit et son partenaire le suit, quelques minutes plus tard, en lui envoyant certainement 10 cc de sperme dans le cul.
Manu m’annonce :
— Maintenant, à toi?!
Oui, mais... je n'ai rien prévu pour moi?! Ceci dit, c'est vrai qu’il s’agit aussi de mon enterrement de vie de jeune fille. Le spectacle du fils du patron des filatures du Nord Est, qui se fait sodomiser comme la première salope venue, ça a échauffé tout le monde, donc ça baise à tour de bras. Mais attention, en restant convenable : les hommes avec les hommes, les femmes avec les femmes.
Un femme bien en chair s'approche de nous. Manu me dit :
— Patronne, je te présente Monique, qui travaille à l'atelier 4, elle va te bouffer la chatte.
La femme ajoute :
— Ce sera un plaisir, je vais te faire miauler.
— ... euh... oui, merci.
Manu met une couverture par terre en me disant :
— À poil et sur le dos.
C'est sûrement une idée d'Emma. J'enlève ma robe et je me couche. Monique aussi, entre mes cuisses, et sa bouche se colle à ma chatte comme un rémora au ventre blanc d'un requin. Manu a enlevé son jean déchiré et pas très propre. Elle met ses pieds des deux côtés de mon visage, la tête tournée vers sa grosse copine, puis elle s'accroupit sur moi. Oh, mais c'est la jungle ! Elle n'a pas été au cap d'Agde, elle, et sa chatte est recouverte d'une forêt de poils noirs. Ses poils me chatouillent le nez... Elle sent la fille qui a oublié de prendre sa douche, juste ce qu'il faut. Elle se met à genoux des deux côtés de mon visage, de cette façon mon nez est dans son cul et ma langue dans sa chatte. Son odeur me plaît, heureusement. Monique s'active dans la mienne de chatte. Je lèche, je me fais lécher... j'aime. Manu joue avec mes seins, tire sur les bouts et les pince. Pense à des choses tristes, Samia. Oui, mais quoi?? Ce pauvre Julien qui se fait enculer?? Non, surtout pas.
Je sais quoi : toute l'usine va être au courant de ce qu'on fait, je n'aurai plus jamais de l'autorité sur quelqu'un. C'est affreux, mais... je m'en fous. Au contraire, ça m'excite !
Manu se frotte bien sur mon visage, elle le lave... Faut être lucide Samia, tu vas lâcher les amarres... Oui, je vais.... "Oooohhhhh", je crie dans sa chatte, tout en jouissant. C'est fort et par vague, ça me submerge... Manu s'est carrément assise sur mon visage. C'est gentil, mais j'ai joui et j'ai envie de boire un verre, maintenant. Je pousse sur ses fesses, mais elle me dit :
— Tu ne sortiras de là que lorsque tu m'auras fait jouir.
Normal. Elle se soulève un peu en disant :
— Mets un doigt dans mon cul et suce mon clito.
Pas facile à faire mais j'y arrive... Je lui file le majeur dans l’anus et tète son petit bouton... Heureusement que son odeur me plaît. Enfin, un peu moins depuis que j'ai joui. Il faut que je me livre 10 minutes de stimulations pour la faire jouir.... Voilàààà... Elle reste encore un moment assise sur mon visage, avant de se décoller.
Je dois être belle, toute décoiffée et le visage luisant de sa jouissance. Bah?! Après tout, c'est normal dans un enterrement de vie de jeune fille. Si, si, demandez à votre fille.
J'aperçois Julien un peu plus loin. Il est toujours occupé de sucer des bites. Avec ce qu'il a avalé comme calories, ce soir, demain, je le mets à la diète.
On boit encore un peu... mais il se fait tard et demain, il y a usine. Putain, ça va être spécial d'en voir certaines. À ce sujet, je dis à Manu :
— Tes amies... enfin, celles qui travaillent à l'usine... euh...
Elle comprend et répond :
— Ce qui se passe à Vegas reste à Vegas.
En clair : « on sera discrète ». Elle ajoute :
— Mais j’apprécie quand même qu’on danse comme je siffle.
En clair : « il faudra faire ce que je veux ». Je lui dis :
— Si tu me siffles pour te lécher, avec plaisir.
Vous voyez les bonnes manières?? Une Comtesse qui lèche la chatte en friche d'une de ses ouvrières, c'est rock'n roll, non?? Je m'amuserai le temps que ça durera et si un jour ça ne me plaît plus, je prendrai Julien sous le bras et on ira vers d'autres cieux... Mais pour ça, il faut que je mette de l'argent de côté. Parce que je sais que je partirai, je suis une fille du voyage.
Pour le moment je trouve qu'on s'amuse bien chez les Chtis.
****
Trois jours plus tard, je me marie. Mon rêve?? Oui, pour le moment, mais j'ai l'âme voyageuse, comme vous savez.
Tout ce qui a précédé ayant pour but d’arriver à ce jour. Je suis dans une belle robe crème... Je n'ai pas choisi blanc, car avec ma peau mate et mes cheveux noirs, le contraste était trop grand. Mes beaux parents font un peu contre mauvaise fortune, bon cœur. Leur fils quasi junkie et perpétuellement déprimé est maintenant casé avec une fille qui le fait filer droit. C'est une Rom?? Un moindre mal.
Je vais bientôt m'appeler de Préville, avec un petit «?de?». Moi, franchement ça ne me fait ni chaud ni froid, le petit «?de?». Par contre, les usines et la chaîne de magasins, ça ne me laisse pas indifférente. Normal que Julien ait une dot, après tout.
Ma famille n'étant pas là, c'est le père de Julien qui me conduit vers l'autel. Je regrette qu'on ne soit pas aux Saintes Maries, sous le regard bienveillant de Sainte Sara, la protectrice des Gitans. Lorsque le prêtre me dit :
— Jurez vous d'être fidèle, bla-bla-bla...
Je réponds :
— Oui, je le jure.
Mais j'ai prévu le coup et j'ai croisé les doigts de la main gauche. Non mais sans blague, il a pas vu la bite Julien, le curé?! Sinon, il ne demanderait pas ça. Fidélité, mes fesses?!
Cependant... je vais faire l'effort de baiser avec lui, cette nuit. Je me doute que vous vous dites comme moi, mais qu'est-ce qu'une fille belle et sensuelle comme Samia a besoin de se faire niquer par ce ouistiti... Oui, j'ai des côtés, ancien régime. Lors de la nuit de noces, on baise avec son mari. Après, on fait ce qu'on veut. Vous avez hâte de connaître la suite?? Moi aussi.
Hélas, il y a un repas à rallonge avec la famille et les amis du marié. De mon côté, personne. On mange, on boit... Ils s'amusent, moi moyennement, ça manque de sexe et d'aventures, ce mariage?! Jusqu'à ce que mon beau père m'invite à danser. Vous voyez Julien?? Le père, c'est le contraire. Il est vrai que c’est sa femme qui commande, mais quoi de plus normal?? Il est grand, costaud, sûr de lui... Il s'appelle Denis. Je me sens... une femme dans ses bras. On danse, il me dit :
— J'aime beaucoup ta robe, elle te va très bien.
— Merci beau-papa.
— Elle met en valeur tes nichons.
— Vous les trouvez beaux, mes nichons??
Il est un peu surpris. J'ajoute :
— Et mes fesses, comment vous les trouvez??
Là, il éclate de rire. Après s’être calmé, il me dit :
— Beau sens de la répartie... Je vais te trouver un boulot qui va bien te convenir.
Il me sert contre lui et je sens son intérêt pour moi, sous la forme de son sexe en érection qui se colle à mon ventre. Je lui dis :
— Ce n'est pas convenable de bander pour sa bru.
— C'est de ta faute, tu es trop excitante. Et dire que c'est mon fils qui va te baiser...
— Qui va essayer de me baiser.
On rit tous les deux. Comme vous le voyez, mon beau père et moi, on est dans un marivaudage de bon aloi... N'empêche, cette bite toute dure contre mon ventre, ça me fait mouiller. Le slow s'arrête... Un cousin de Julien m'invite, mais il ne bande pas, ce con?!
C'est long... je discute, je bois, je danse... et je pense à notre voyage de noces : demain, on part à Marrakech. Ce soir, on dort dans le manoir des de Préville. Julien et moi, on s'installera dans la maison des concierges dès qu'une série de travaux seront terminés. Cette maison est vraiment jolie...
En ce début de soirée, je suis bourrée, mais ça m'étonnerait que je le sois la nuit prochaine, si vous voyez ce que je veux dire.
On mange à nouveau, je m'emmerde?! Ces gens ne sont pas marrants. Seul bon moment de la journée, le frotti-frotta avec mon beau père. Vers 23 h, on s'éclipse... Je vais enfin voir le loup?! On monte dans la chambre d'amis qu'on occupe en attendant la maison des concierges. J’enlève ma robe, ça fait du bien. Je dis à Julien :
— Déshabille-toi.
Je me couche nue sur le lit, lui se met à genoux et embrasse mes pieds, selon le cérémonial que je lui ai appris. Si ça se trouve, il aime ça. Après quelques minutes, je lui dis :
— Plus haut.
Aussitôt, il fonce sur mon minou, la langue la première. C'est presque un viol?! Pour ça, il est bon. Faut dire que je l'ai déjà puni quelques fois quand il me semblait manquer d'enthousiasme... ou simplement parce que ça m'amusait. J'ai acheté une grande cuiller en bois, comme celle qu'on utilisait dans ma famille pour touiller le ragoût de hérisson. C'est ce qui faisait régner l'ordre parmi la marmaille du camp où j'ai vécu en Roumanie. C'est très efficace et Julien en a une peur bleue, parce qu'en plus, il est douillet.
Il me fait un cunni de toute beauté, tandis que je pense à des choses excitantes : mon nouveau nom, des bijoux, le fric... Je jouis assez vite, trop vite. Je vais le dresser à ne me faire jouir qu'après un certain nombre de minutes?! Maintenant, c'est au tour de mon devoir de jeune épouse. Je lui dis :
— Baise-moi?!
À suivre.
Si vous voulez me joindre, je suis ici : mia.michael@hotmail.fr
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C'est son mari qui le premier s'inquiéta de son attitude. Jusqu'à plusieurs fois par semaine, elle refusait de dormir dans le lit conjugal. Prétextant des nuits agitées dus à des insomnies et préférant à cela, renchérissait-elle, ton ronflement, sans oublier le dérangement qu'elle lui causait dans son sommeil avec la petite lampe restée allumée.
Tout cela, finalement, justifiait qu'elle se retire dans la chambre d’ami, qui n’en avait que le nom tant elle était exigu.
Lui, frustré de cette absence, pensait que sa femme lui cachait la vérité pour ne pas l’attrister. Elle n'était pas heureuse dans sa vie paysanne. Forcément, la ville lui manquait. Le mieux peut-être était de l'emmener loin en voyage, voir la mer qu'il n'avait encore jamais vue.
L'idée était de son ami Louis, le seul d’ailleurs qu’il eut jamais, et à qui, il avait confié ses inquiétudes. Il était allé jusqu'à lui avouer tête baissée, tant il avait honte
- Quand on fait la chose soufla-t-il, c’est à peine si je l’entend couiner ».
Il n’avait pas d’explication qui lui venait en tête. Il avait l’impression qu’il faisait les choses comme il fallait, mais bon...? Peut-être était-elle ainsi, un peu froide... Puis ne voulant pas se plaindre sur son sort finissait par se dire qu’il avait bien de la chance d’avoir une femme si douce avec une peau qui sent si bon même après une journée de travail passée avec les vaches et les moutons. Puis, accompagné par un hochement d’épaule, il clôturait ces interrogations par :
- peut-être que c’est comme ça les bonnes femmes, va comprendre ce qui se passe dans leur tête.
Chaque jour, ces interrogations le harcelaient. Pourtant, il ne ménageait pas ses efforts à la tâche, pour montrer qu’il était capable de subvenir au besoin de sa maison, de sa famille. Bucheron l’hiver et à partir du printemps, cantonnier pour la mairie jusqu’après l’été.
Pierre était également le mécanicien de tout ce qui roulait au village et en particulier le vélo dont il était féru. Il collectionnait même quelques pièces prétendument de valeurs selon lui. Il était l’homme à tout faire et rendait service à tous les anciens, comme il aimait à les appeler affectueusement. Courageux et travailleur, il considérait que c’était la meilleure façon de prouver son attachement à son couple, à son village, à son pays.
Le soir, il aimait regarder sa femme avec douceur, déambuler, entre la cuisine et le salon. Plus complice avec son oncle qu’avec lui. Il écoutait leurs échanges, parfois intervenait avec un sourire avenant, tout en ayant le regard rivé sur la radio et les infos du soir. Il les laissait gérer à deux les affaires de la maison en bonne entente depuis qu’ils avaient décidé tous les 3 d’habiter sous le même toit.
Son oncle par alliance et sa tante , avant l’internement de celle-ci, vivaient à quelques centaines de mètres de là. C’était les seuls parents, qui lui restait. Devenu ses parents adoptifs après l’accident mortel des siens. Il l’avait accueilli et aimé comme un fils qu’ils n’ont pas eux. Son retour dans la maison parentale, fut décidé quand le projet de mariage se dessina.
Avec le temps, sa tante avait un peu perdu la tête. Disait-il avec empathies.
Quand elle fut diagnostiquée, elle devait régulièrement faire des séjours dans un établissement spécialisé pour des personnes souffrantes de troubles psychiques. Ô file du temps, elle finit par ne plus en sortir…
Mathilde ne connaissait rien à la tenue d’une maison. Quand Pierre proposa l'installation du vieil homme sous leur toit, elle fut ravie de l’aide et de la compagnie que lui apportait celui qu’elle considérait comme son beau-père.
Elle venait de la ville, délicate, diplômée du conservatoire et sophistiquée dans ses manières. Sans être vraiment belle elle possédait un charme réel et un corps plutôt bien dessiné et de belles hanches marquées par une fine taille. La pratique de la danse dès son plus jeune âge, avait développée sa grâce naturelle en lui laissant pour héritage une démarche haute, élancée et légèrement chaloupée. Comme si elle marchait sur la pointe des pieds, ce qui accentuait à la fois son déhanché et sa cambrure.
Après avoir entamé un début de carrière prometteur, elle quitta Paris pour s’installer à Bourgbillon. Cette décision subite scandalisa sa mère. Elle n’avait pas prêté attention au changement de comportement de sa fille. Le conservatoire et ces amis étaient passés au second rang. L’assiduité de Mathilde avait baissé et ces notes avec. Les derniers mois, il lui arrivait de sécher des cours en prétextant des migraines, les remontrances et remarques de ses professeurs se faisaient récurrentes. Elle passait des heures, enfermée dans sa chambre, n’en sortant que pour les heures de repas. Ce fut l’instant que choisit Mathilde pour annoncer à sa mère, sa décision. On essaya autour d’elle, parents, amis de comprendre, de la dissuader, mais rien n’y fait.
Sa grand-mère, ravie de rompre sa solitude, l’accueillit dans son village du Cantal d’à peine 350 âmes.
Voisin, la rencontre avec Pierre, c’était faite tout naturellement. Il s’occupait depuis son adolescence de tous les travaux manuels de la grand-mère à Mathilde. Depuis qu’elle était seule, il livrait et rentrait le bois, entretenait les murets qui entouraient la maisonnette afin d'éviter tout effondrement sans oublier de retourner la terre du jardin et d'en retirer les mauvaises herbes. Il donnait également à manger aux bêtes, essentiellement des volailles, et nettoyait le poulailler et cages à lapin si ce n’était pas fait. Il finissait par boire le café et parfois une liqueur avant de filer.
Depuis que Mathilde était là, Pierre passait plus souvent. Il finit par venir chaque jour prétextant une raison ou une autre pour quelques minutes en sa compagnie. La petite n’était pas farouche à sa présence et son oncle remarquant l’intérêt de Pierre pour la jeune fille, décida, avant d’en parler à son neveu, de se rapprocher de la grand-mère pour avis… Celle-ci approuva l’idée de les marier, d’autant que cela la rassurait de savoir que Mathilde resterait à ses côtés et Pierre représentait une aide appréciable pour son âge avancé….Malheureusement 1 mois après le mariage, elle décéda.
Pierre aimait sincèrement sa femme, même s’il n'avait jamais vraiment compris son oui devant Monsieur le Maire. Lui si rustre aux manières si paysannes avait épousé Mathilde si sophistiqué et si douce. Il fut le premier étonné par sa réponse quand il lui demanda sa main.
D’abord surprise, l’idée fut accueillie avec joie, par sa mère . Elle approuva très vite le projet pensant ainsi pouvoir.
garder libre cours à sa nouvelle vie en tenant sa fille éloignée de la gestion des biens familiaux. Son arrivée au village en grande pompe, avec un fils collé à elle chétif et manquant d’assurance, ne passa pas inaperçu. Bon nombre de commentaires prononcés du bout des lèvres, entre deux verres de vin, que les hommes claquaient, provoquaient de franches rigolades.
Frédéric, son jeune frère, suivait maman et disait mot, son attitude ne changea pas durant toutes les festivités.
Après les embrassades de fin de cérémonie, On bu, on ri, puis on dîna autour de grillades. La musique prie le relais, on bu encore, certains dansèrent, puis chacun rentra chez soit.
Tout allait bien et durant la première année de mariage, une certaine quiétude c’était installée. En secret, on espérait l’annonce de l’heureuse nouvelle mais rien ne venait.
18 mois plus tard, l’hiver était à sa fin, janvier était encore doux cette année, et laissait présager un printemps pluvieux. Monsieur le Maire vint trouver José à son atelier et lui demanda s’il accepterait de partir avec lui pour le salon de l’agriculture à Paris le mois prochain. Qu’habituellement, c’était son gendre et sa fille qui l’accompagnaient. Malheureusement tout les deux étaient immobilisés, suite à un accident de la route.
Pierre tout naturellement s’inquiéta de l’état de santé des victimes.
- sans gravité, dieu merci, répondit le Maire, une bête, qu’ils n’ont pu reconnaitre, à traversé devant eux et en l’évitant ils sont allés dans les platanes. Une Jambe cassée pour Henry et deux genoux abimés pour ma fille, cela aurait pu être bien pire, deux cent mètre plus loin et c’était le ravin.
Apres un soupir, il reprit:
- Bah, se sont les choses de la vie, ils ont eu très peur et impossible de penser les déplacer…
Et, reprenant à son intention et le prenant par le bras:
- J’ai pensée à toi pour les remplacer. Ta femme est parisienne et toi tu t’y connaissait parfaitement aux bêtes.
Puis argumenta que tous ses frais seront pris en charge et qu’une prime lui serait versé si il venait seul et triplé si Madame était du voyage.
Pierre , lui, qui de sa vie n’était jamais allez plus Loin que les rives de son département trouva là une excellente opportunité d´emmener Mathilde à Paris et d’engranger un gain important. Une semaine de dépaysement loin de la campagne monotone ne pouvait qu’aller dans le bon sens. Il demanda à Monsieur le Maire s’il fallait des habits particuliers.
- Rien lui répondit celui-ci, c’est moi qui régale.
- Mais Mathilde n’y connait rien aux bêtes interrogea Pierre?
Il lui répondit, que si elle acceptait il serait ravie de l’avoir au stand, et de rajouté avec un regard en coin complice :
- avec ses manières délicates et son élégance à mes cotés ce serait une plus value pour mettre en avant les vaches, d’autant que la visite du Président de la République doit passer à mon stand cette année. (se rapprochant et baissant la voix) c’est officiel Les organisateurs m’ont prévenu à bien être là pour répondre aux possibles questions des gens d’en haut.
Et prenant un air complice, une moue appuyée des lèvres s’en suivit.
Monsieur le Maire aimait les concours animaliers. Ses vaches laitières et ses taureaux avaient une réputation qui dépassait largement les frontières du de la régions. Nombreux étaient ceux qui venaient à la ferme pour acheter des veaux ou la semence de ses taureaux. Quand la distance le permettait, certain amenait directement leur vache pour les faire saillir. La scène amusait toujours monsieur le maire, et ne pouvait s’empêcher alors, de caresser les testicules de l’animale en lui disant, Robert, c’est ainsi qu’il appelait son taureaux,
- Vas y mon coco, donne lui du bonheur
Un éclat de rire s’en suivait, et il se prolongeait si le visiteur était accompagné d’une femme. Plusieurs rumeurs lui prêtaient des mœurs légères, et des propos aux allusions souvent limitent. Les commentaires se contentaient de dirent qu’il est très porté sur la chose…Monsieur le Maire avait un certain pouvoir dans le village et même à Paris il était entendu, et nul ne comptait se fâcher avec lui.
Mathilde fût étonnamment réticente à l’annonce de ce voyage, et Pierre dût, avec l’aide de son oncle, presque supplier sa femme pour qu’elle accepte de le suivre.
Le voyage puis le salon tout ce passa bien sauf ce jour, le dernier. Mathilde dans la nuit fit un cauchemar et se réveilla en hurlant, non ne partez pas , revenez moi... Je refuse… non je ne veux pas… son Mari sursauta et dut l’agripper par les épaules pour lui faires cesser son délire… Elle pleura, dans ces bras, le regarda dans les yeux, tourna la tête dans le coin de la chambre…elle devinait sa forme, et lui dit je n’aurais jamais dût venir ici…Puis se coucha en silence...
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Il était moins de minuit quand nous entrâmes au Club 7 et nous allâmes nous asseoir tous les
trois dans un angle où un guéridon était encore libre. Xavier commanda du champagne et Marie
s'installa à côté de Juliette. Le contraste entre les deux femmes avait de quoi satisfaire un honnête
homme. Marie était blonde, avec la fragilité apparente de la porcelaine de Saxe et de grands yeux
bleus pleins d'innocence. Juliette, brune aux cheveux courts, un fauve racé, très sportive, croquant
la vie à pleines dents et les jolies filles. Peu à peu, nos pupilles s'habituèrent à la pénombre qui
régnait. L'endroit était frais, agréable, avec une musique anglo-saxonne en fond sonore; tout au
bout de la salle, il y avait un grand rideau derrière lequel nous entendions par instants des éclats
de rire et des exclamations. Autour de nuit, des couples flirtaient sans trop de retenue et Xavier
leva son verre en direction de Marie qui lui répondit avec un sourire. Ils étaient beaux tous les deux
et très amoureux l'un de l'autre. Ils ne s'adonnaient désormais plus aux jeux échangistes qu'ils
pratiquaient autrefois. Le champagne était délicieusement frais et pétillant. Bientôt, une jeune femme
passa devant nous qui attira tout de suite l'attention de Juliette. Elle était ravissante, cheveux blonds
coiffés en queue de cheval, longiligne, le visage souriant, bronzée. Sa silhouette allongée était mise
valeur par une jupe noire très courte montrant des bas qui luisaient langoureusement. Un charme fou
et une distinction naturelle. Le Club 7 était un établissement dont l'organisation était sans défaut.
On pouvait très bien rester dans la première salle et y boire un verre tranquillement dans une atmosphère
qui ne dépassait pas le flirt un peu poussé. La jeune femme qui venait d'arriver s'était assise non loin de
nous et nous aurions juré qu'elle venait là pour la première fois. À la table voisine, un couple, lèvres soudées,
s'étreignait passionnément et la main de l'homme était invisible sous la robe de sa compagne dont les jambes
frémissaient par instants, s'ouvraient insensiblement, puis se refermaient comme sous l'effet d'un retour de
pudeur. Soudain, ils se levèrent et disparurent derrière le rideau rouge. Marie avait imperceptiblement changé
d'attitude et Xavier la connaissait suffisamment pour deviner qu'elle avait très envie de lui et encore plus d'aller
jeter un coup d'œil dans l'autre salle. Juliette de son coté, avait entrepris de faire connaissance de la ravissante
blonde. Une conquête facile et surtout très agréable, d'autant que l'attirance paraissait réciproque. Elle avait de
belles mains. Manifestement sous son chemisier noir, elle ne portait pas de soutien-gorge car on voyait ses
seins se mouvoir sans entrave. Sous des airs de jeune femme BCBG, elle devait avoir un tempérament de feu.
Elles décidèrent toutes les deux après avoir échangé quelques paroles anodines de rejoindre Marie et Xavier
dans l'autre salle, derrière le rideau. Sur les banquettes garnies de coussins qui faisaient le tour de la pièce
surchauffée, des couples faisaient l'amour sans retenue. Quelque part, s'éleva un long gémissement de plaisir.
La douce Marie avait repris ses petits travers dont Xavier avait l'habitude. Un inconnu la contempla, surpris de
leur sagesse, puis jeta un bref regard à Xavier, comme pour solliciter une autorisation. Au Club 7, tout le monde
était bien élevé. Voyant qu'il n'y avait aucun refus, il se baissa souplement vers Marie qui gardait obstinément
les paupières closes et, la prenant par la taille, la redressa doucement jusqu'à ce qu'elle fût agenouillée devant
lui. Puis il releva sa robe le plus haut possible dans son dos et défit lentement le tanga en soie jaune qui voilait
ses hanches. Elle frémit quand il commença à caresser ses fesses nues qui se tendaient vers lui. Elle adorait
se faire prendre par un inconnu dont elle se refusait à voir les traits, ce qui devait combler son fantasme favori.
Juliette avait conquis la ravissante blonde. Elle s'appelait Sarah. Le désir n'a jamais l'épaisseur qu'il a dans le
silence. Elles s'embrassaient amoureusement, les langues entremêlées. À genoux, la main de Juliette allait à
la découverte des merveilles entrevues dans le décolleté de Sarah. Ses seins tenaient juste dans la paume de
sa main et avaient une fermeté remarquable. Le bout des doigts caressait, tour à tour, chaque auréole et elle
sentait les pointes commencer à s'ériger. Elle la fit basculer pour l'allonger sur la banquette. Elle fermait les
yeux mais sa respiration avait changé de rythme. Elle couvrit son visage de baisers par de multiples touches
délicates, sur les lèvres, les yeux, passant sa langue derrière son oreille, ce qui la fit frémir. Sarah pinçait les
pointes des seins de Juliette. Après lui avoir ôté ses talons hauts, Juliette commença à faire glisser sa main
le long de la jambe dont le galbe du mollet était parfait, sa main crissait sur les bas. Bientôt la main continua
sa reptation au dessus du genou, vers l'entrecuisse de Sarah. Juliette s'aperçut qu'elle ne portait rien d'autre
sous sa paire de bas. Sarah riva son regard sur les doigts de Juliette qui parcouraient sa fente de plus en plus
vite tandis que son clitoris, bien décalotté, pointait tel un dard. Pendant ce temps, Marie venait de jouir.
Dans une alcôve plongée dans la pénombre, une ravissante blonde aux cheveux courts, commençait à se déshabiller;
sa jupe flottait au gré de ses mouvements; par moments, elle s’ouvrait sur le côté laissant apparaître la blancheur d’une
cuisse nue jusqu’au niveau de l'aine; elle attrapa le bas de la jupe et la fit voler, découvrant volontairement ses jambes
au regard de l’assistance; elle défit les boutons de son chemisier dévoilant son ventre en ondulant des hanches dans
un balancement lascif; un homme s'enhardissant lui ôta; le soutien-gorge descendu fit apparaître l'aréoles de ses seins.
Elle s’exhibait sans retenue; deux autres invités s’approchèrent, un dégrafa le soutien-gorge, libérant les seins qui étaient
déjà fièrement dressés; il les caressa et les malaxa sans douceur; le second attoucha ses fesses; elle était maintenant nue.
De nombreuses mains prirent alors possession de son corps offert, aucune partie ne fut oubliée; les doigts fouillèrent son
vagin et son anus; elle demanda à être prise; un homme s’allongea sur elle, la pénétra tout aussi rapidement et commença
des mouvements de va-et-vient; un sexe s’approcha de sa bouche, elle happa le membre viril qui s'enfonça dans sa gorge.
Sarah et Juliette avaient choisi de profiter d'un recoin sombre de la salle pour s'abandonner de façon plus discrète. Elles
étaient entièrement nues maintenant. Étendue de tout son long sur le dos, les bras rejetés loin en arrière, offerte, Juliette
avait décidé de la dompter, de la soumettre totalement, de la rabaisser, de l'anéantir presque. Mais le lieu ne s'y prêtait pas.
Elle se jura en elle-même de parvenir à ses fins. Comme dans un rêve, sous ses caresses, elle entendit le feulement de
Sarah qui se cambrait de tous ses muscles. Un instant ses cuisses se resserrèrent convulsivement autour de la tête de
Juliette puis s'écartèrent de nouveau dans un mouvement d'abandon. Juliette plongea ses doigts humides dans l'intimité
moite, constatant non sans fierté, que Sarah avait réellement joui. Les portant à sa bouche après, elle les lècha longtemps
entre ses lèvres, se délectant de l'éjaculat mêlé à la cyprine. Elle ne s'était pas trompé dans l'analyse qu'elle avait faite
sur le comportement de Sarah. Après un apprentissage sérieux et continu, elle deviendrait une parfaite soumise.
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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C’était une de ces soirées d’entreprise ou les directeurs avaient décidé de nous emmener au restaurant puis de fil en aiguille, l’heure avançant, nous nous étions retrouvés en boite de nuit. Pas tous et toutes, seulement ceux et celles qui avaient encore un peu d’énergie après une semaine épuisante. Nous étions une quinzaine, tout au plus. Il était minuit passé et l’alcool aidant, les conversations s’étaient forcément axés sur le sexe. Les collègues masculins étalaient leurs conquêtes allant même jusqu’à donner des détails intimes de soirées qu’ils avaient passées avec une femme. Si tenté que tous soient vrais. Moi, j’observais et ne disais rien. Les conversations d’adolescents du genre me passaient au-dessus de la tête. Certaines semblaient intriguées et curieuses et relançaient la machine à paroles et à fantasmes de ces messieurs présents.
Ils décidèrent d’aller danser sur la piste, ce que je refusais. Je restais là, au fond de la table seul. Enfin, non, je vis que l’une de mes collègues était restée là. C’était Marine. Elle avait rejoint la boite il y a deux mois et je n’avais jamais eu l’occasion de discuter avec elle. C’était une très belle jeune femme de 28 ans à la peau mate, métisse avec des cheveux très fins, noirs et mi-longs. Elle attisait les convoitises de mes collègues masculins et ce soir, sa petite robe de soirée moulante noire ne les avait pas laissés de marbre. J’avoue que moi-même, j’étais assez charmé de sa présence.
Elle scruta dans ma direction. Nous n’étions plus que tous les deux attablés pendant que les autres se trémoussaient sur la piste. Je ne dis rien et je la regardais aussi.
– Pas d’anecdotes croustillantes sur l’une de tes conquêtes ? Me lança t’elle.
– Vous semblez presque déçue, vous n’êtes donc pas rassasiée ? Lui répondis-je.
Elle sembla interloquée. Je ne saurais dire si c’était à cause du vouvoiement ou du fait que je ne saute pas sur l’occasion pour la draguer ? C’était une femme sure de son physique.
– Non j’ai…j’ai ma dose d’histoires cochonnes pour la soirée. Si tenter qu’elles soient vraies…
– Là, je ne peux qu’acquiescer.
– Je vous est déjà croisée plusieurs fois dans la boîte. Mais nous n’avions jamais discuté.
– Oui. Souvent vous étiez avec ces mêmes collègues, souvent en train de rire d’ailleurs.
– Je vois…
Je reprends ma coupe et ne dis plus rien. L’un des collègues revient prendre une gorgée dans son verre et balance :
– Oh ! Attention Marine ! Tu parles au plus mystérieux de nos collègues !
Puis il repart en dandinant sur la piste. J’esquisse un sourire amusé. Elle me regarde l’air intrigué.
Lire le suite : https://comtedenoirceuil.com/soumise-dun-soir/
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Encore une femelle qui se la pète, qui se croit tout permis, qui manque de respects aux mâles, qui n'obéit pas au doigt et à l’œil à son mari. Non mais, elle se prend pour qui cette Carole. Hubert son époux décide de la recadrer en la confiant à Maitre Igor en stage pour une semaine. Hubert a biaisé, il a parlé d'aller prendre un verre chez un ami. Pauvre Hubert, faudra le recadrer lui aussi et lui apprendre à bien dresser son épouse, mais cela, c'est une autre histoire.
Hubert et Carole ont prit un verre chez Igor, un mastodonte survivant de l'ère des dinosaures, une sorte de croisement entre un T-rex et Astralogonum de Sibérie. Hubert s'est éclipsé (il a décampé en fait ) et Carole s'est retrouvée seule avec cette bête préhistorique qui se léchait les babines. Carole a eu peur. Plus d'hubert...
-Non, mais il ne va pas me violer ce pachyderme de l’Oural ?
Ben si Carole, tu as reçu une bonne paire de gifles et tu as du te foutre à poil. Tu as vite compris que la seule façon de calmer cette bête c'était d'écarter les cuisses et de la laisser jouir en toi. Mais quand tu as vu son membre dressé, tu as fait gloup. Tu n'en avais jamais vu une aussi grosse. Tu savais pas que les mâles avec de bonnes grosses bites cela pouvait exister. C'est vrai que la nouille d'Hubert, on peut se demander si c'est une petite bite ou un gros clito.
Au début Igor t'as fait très mail, tu as hurlé. Igor a posé sa patte sur ta bouche et tu as du la fermer. Il t'a fallu plusieurs jours pour bien te dilater et enfin faire en sorte que les pénétrations ne soient pas des éventrations.
Une semaine entre les pattes d'Igor. C'est long. A la fin, tu as commencé à jouir pour de bon. Tu as aimé la grosse bite de ton Maitre. Enfin les orgasmes à répétitions. Tu as lâché prise complètement, et plus tu l'as fait, plus tu as ruisselé de cyprine et de plaisir.
Lorsque Hubert est venu te reprendre tu as dit;
-Merde, je vais devoir encore rester avec ce petit con de mari à la petite bite.
Hé oui, Carole, il fallait bien choisir avant.
La morale de cette histoire c'est que les femelles sont prêtes à tout par amour. (de la bite ? rires)
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Je dédie ces lignes à Félix Éboué,
Français noir de Guyane,
descendant d’esclaves,
gouverneur du Tchad,
héros de la France Libre,
que d’aucun(e)s qualifieraient désormais de
« traître à sa race ».
_______________
Je me suis souvent agenouillée devant des blacks et des arabes,
parfois des latinos et des asiatiques
pour sucer leurs bites.
Mais jamais je ne mettrai le genou à terre devant quiconque
au motif que je suis Française et blanche.
_______________
Je déteste la haine et l’intolérance,
le racisme et le racialisme sous toutes leurs formes,
contre les noirs, les beurs, les latinos, les asiatiques
mais aussi celui qui vise les blancs.
Je déteste la « repentance » désormais exigée de nous,
le communautarisme sous toute ses formes,
et le politiquement correct.
Je crois en la liberté de chacun,
d’être, de vivre et de penser à sa guise.
Je crois en l’égalité entre les hommes et entre les races
et (sauf au lit) entre les hommes et les femmes.
Je crois en la tolérance dans le respect de l’autre.
Ma liberté se fonde sur le fait
que sais d’où je viens,
que je sais qui je suis
et que je sais où je veux aller.
Et aux censeurs de HBO qui déprogramment « autant en emporte le vent » pour satisfaire aux exigences de minorités activistes, je rappellerai, à l’instar de Kracauer (de Caligari à Hitler) ou de Ferro (Cinéma et histoire), que le cinéma, à l’époque où il ne s’agissait pas encore d’une guimauve bien pensante, était aussi le reflet de son temps et que l’histoire, sauf pour Staline, s’assume mais ne se ré-écrit pas.
_______________
On « tolère » désormais des manifs interdites au nom de l’ « émotion »,
mais le Panthéon demeure fermé.
Sans quoi, au moment où d’autres appelleront à la haine.
au nom d’Adama Traoré,
nous aurions été, Maxime et moi,
nous recueillir devant la tombe du Gouverneur Éboué,
entre celle de Schoelcher et celle de Jaurès,
en témoignage de respect pour ce qu’ils ont été,
des Hommes, qui par delà leurs différences et la couleur de leur peau
partageaient le même espoir de liberté et de justice.
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J'ai repris mon cahier
J'aime, il m'est fidèle
Il garde et amoncelle
Mes mots sur son papier
J'en aime la caresse
Offerte à chaque ligne
Lorsque je l'égratigne
Il m'offre ses promesses
De lendemains heureux
D'oublis, d'amour d'antan
Lorsque la vie d'amants
Nous comblait tous les deux
Parfois, j'ouvre les pages
De poèmes anciens
Dont tu es le gardien
Blessures, apprentissage
Je baise chaque lettre
Que forme ton prénom
Eteignant pour de bon
L'écho de nos peut-être
Je ferme le cahier
Ses feuillets noircis
Et je conserve ainsi
Le secret de t'aimer
Le 13 06 2020
Les écrits ne sont pas toujours vains. Ils donnent un sens à ce que l'on ressent. Conservent nos diverses émotions.
L'encre inscrit des mots, des sentiments, de la tendresse, de la sensibilité, des colères parfois, tant de choses dont les cahiers sont les gardiens.
Ils fixent l'instant d'une humeur, d'un amour, d'une douleur/épreuve, aucun computer ne les remplace.
Des écrits dont on se détache pour ne garder que l'essence...Tourner les pages et en ouvrir d'autres.
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Des courbes féminines ondulaient langoureusement sous la caresse ardente d'une main
de femme qui semblait couler entre les épaules nues, doucement, pour s'attarder dans le
creux des reins et remonter lentement sur les dunes soyeuses des fesses. Les doigts se
posaient sur l'arrondi délicat, timides un instant, puis suivirent le sillon étroit et intime jusqu'à
disparaître entre le haut des cuisses. Bientôt, les seins furent prisés. La maîtresse des lieux
avait accepté la requête de sa soumise favorite, lui ouvrir son lit pour un soir. L'illusion de
la liberté à celle qui devait s'abandonner toujours au premier mot et qui avait perdu le droit
de se dérober sauf dans la solitude de ses nuits. Elle devait savoir ce qu'il y avait au-delà
des cris et des larmes, des supplices et des outrages. Le bonheur dans l'abnégation.
Des plaisirs inavouables. Les corps amoureux se reflétaient dans le somptueux miroir de la
de la chambre parfumée du manoir. Autrefois capitale du royaume d'Écosse, place forte
disputée au XIVème siècle, entre les anglais et les Écossais, la nature a bâti, au pied des
Monts Grampians, un gigantesque cirque de près de trois cents mètres de diamètre bordé
par une paroi rocheuse, comme tranchée dans le massif, atteignant par endroits la hauteur
de quatre cents mètres. La passe menant à ces paysages, baptisée la vallée magique n'est
large que d'une vingtaine de mètres. Depuis la nuit des temps, ce fier caprice de la nature
appartient à la famille O'Laren qui a édifié là, vers la fin du XVIIIème siècle, un château
majestueux et inquiétant, au milieu d'une forêt assez dense. Les O'Laren devaient leur
immense richesse à l'élevage bovin, à la culture des céréales et à l'exploitation, tout à fait
de mise à l'époque, des miséreux agriculteurs du comté. À l'aube du XXème siècle, les
descendants du clan s'étaient contentés de cette fortune amassée durant des décennies.
Mais, aucune mine d'or n'étant inépuisable, après la seconde Guerre mondiale, à deux doigts de la ruine,
Robert O'Laren avait eu l'idée de reconvertir son château en prison dorée pour jeunes gens délinquants,
où les les plus grandes familles britanniques pouvaient cacher le fruit de leur honte pour un loyer annuel
très substantiel, prix justifié de leur tranquillité. Personne ne rendait jamais visite aux pensionnaires. À la
mort de Robert, veuf depuis six ans, Sean O'Laren, son fils unique et également ultime représentant de la
lignée, continua l'entreprise familiale en la modifiant partiellement: le centre devint un havre de paix pour
les victimes du stress contemporain. En 2010, après un long séjour aux USA, la dernière des O'Laren ajouta
à son château, la vocation de clinique sexuelle. Comme certains sexologues américains, elle se proposait
d'épanouir la libido de ses patients ou de guérir les déficients, en se gardant bien de préciser sa dévorante
passion pour l'univers du BDSM. Rapidement, elle était devenue une dominatrice célèbre et réputée pour le
raffinement des traitements qu'elle réservait aux esclaves venus la rencontrer depuis l'autre bout du monde.
Ka-Sandra était la figure emblématique du sadomasochisme. Sans être lesbienne, elle avait une préférence
marquée pour les femmes, surtout les plus jeunes, qu'elle pouvait modeler à sa guise, au cours d'un long
et éprouvant apprentissage. Les plus douées apprenaient à se muer rapidement en chiennes soumises et
dociles capables de supporter les pires tortures et humiliations, enchaînées la nuit, nues dans des cellules,
et subissant le jour des séances de flagellation ou de supplices sexuels. Parmi ses favorites, Juliette était
devenue une esclave parfaite. Elle rêvait d'aller au bout de ses fantasmes, au-delà des désirs de Ka-Sandra.
Sa frange brune lui barrant le front la rajeunissait et conférait à son visage un air juvénile et timide. En réalité,
c'était une jeune fille masochiste mais fière avec un corps de femme, ravalée au rang d'objet muet, et servile.
Le carillon de la vieille pendule sonne minuit. La nuit est noire, longue, interminable. La dernière des O'Laren
baisse les yeux et contemple le feu dans la cheminée. Deux énormes bûches se consument doucement et
dispensent une chaleur qui emplit la pièce. Dans le vaste salon décoré somptueusement trônent sur les murs
des tableaux d'ancêtres de la famille. Aux quatre coins du salon, de gigantesques chandeliers blancs projettent
leurs ombres dorées sur les corps féminins dénudés crucifiés sur des croix de Saint-André. Au centre de la salle,
sur un massif guéridon en chêne repose un impressionnant assortiment de martinets aux manches de cuir, de
métal et d'ivoire aux lanières tressées, plombées, garnies de pointes, ainsi qu'une collection exhaustive de
vibromasseurs et autres olisbos. Ka-Sandra est assise dans un confortable fauteuil en cuir et contemple Juliette.
Les flammes des longues bougies tremblaient sur l'or des pierres centenaires en faisant surgir des ombres
sinueuses et menaçantes. Les invités semblaient fascinés par la noblesse et la prédestination évidente de ce
lieu. Le salon paraissait avoir été conçu depuis la nuit des temps pour la souffrance et le désir, pour les rites
les plus secrets et autres cérémonies sataniques. Ils étaient tous masqués. Ils tirèrent au sort la victime qui
allait être suppliciée. Quand on la libéra enfin de la croix, aux premières heures de la nuit, frigorifiée et à
demi endormie, Juliette, glissant dans les bras d'une femme vêtue d'une cape et d'un large masque, eut
le temps, avant que tout eût tourné autour d'elle, d'entendre la voix cruelle de Ka-Sandra briser le silence
régnant dans l'assemblée des couples venus assister à son dressage, prononcer froidement la sentence:
- Qu'on l'harnache fermement; quand elle aura été fouettée, elle sera à vous.
Elle sentit qu'on la tirait en avant, et marcha. Le contact de ses pieds nus qui se glaçaient sur le sol de pierre
finit par la réveiller. La Maîtresse des lieux, entièrement vêtue de cuir, traversa la salle en la tirant par une laisse
puis monta sur une estrade surmontée d’un majestueux fauteuil. Là, elle la fit s’asseoir à ses pieds sur le sol,
s’assit à son tour et fit signe à l’assemblée de reprendre les festivités. Il devait bien avoir une vingtaine d’invités,
habillés en tenue de soirée, regroupés autour d'un grand lit en fer forgé noir, érigé en autel au centre de la salle.
Il lui parut naturel de la préparer ainsi dans sa condition d'esclave marquée et annelée afin qu'elle fut prête.
La Maîtresse des lieux prit grand soin, rituellement de lui renverser les jambes pour qu'elle pût la voir en détail.
Sur son ventre nu, le monogramme affichait son appartenance de soumission. Intégralement rasée, lisse, offerte,
ouverte à ses désirs ou à ceux des inconnus à qui elle la destinait, ses grandes lèvres portaient deux anneaux d'or.
Une jeune soumise nue, à la tête rasée, déploya à ses pieds un harnais en cuir noir, faisant luire l'acier des anneaux
qui maintenaient les sangles entre elles; elle se glissa derrière elle et entoura le buste des bras pour le comprimer
sur la poitrine de Juliette. Elle cercla chaque sein par les plus gros anneaux; ensuite, elle fixa une première boucle
sur la nuque, vérifia le centrage des seins dans leur bonnet métallique et attacha fermement la seconde sur les reins.
Il ne lui resta plus qu'à se baisser, à passer les doigts entre ses cuisses et à saisir la dernière sangle qui pendait à
l'avant; elle la fit alors venir vers elle pour la remonter entre les fesses jusqu’à la boucle fixée sur l’anneau dorsal;
la sangle se plaça ainsi d'elle-même dans l'axe du sexe, et le cuir, écartant les chairs, creusa un sillon sombre entre
les grandes lèvres. On glissa profondément entre ses reins un rosebud anal afin de rendre cette voie plus commode.
Jamais son sexe ne fut autant mis en valeur; la sangle verticale, qui écartait douloureusement ses chairs intimes,
accentuait la ligne de ses grandes lèvres, de sorte que l’ensemble de la vulve semblait avoir doublé de volume
tant elle était comprimée; elle demeura interdite devant l’image que lui renvoyait le miroir. Jamais elle n'accueillit
avec tant de joie, les bracelets qui joignaient ses poignets et le collier trop serré à son cou, annonçant son supplice.
Sans qu'on l'interrogeât, on entendit des gémissements autour de l'autel, où maintenant des corps s'entremêlaient.
Une grande femme brune, aux seins fermes, à peine dissimulés sous un chemisier transparent, chaussée de talons
hauts, aux jambes interminables, galbées dans des bas à couture noirs, s'offrait à trois hommes qui la prenaient,
allant et venant, dans les trois voies qui leur étaient offertes, pour finalement se répandre dans sa bouche. Plus loin,
l'esclave à la tête rasée, les cuisses renversées, gémissait sous les caresses fougueuses d'une invitée déchaînée.
Dans une alcôve plongée dans la pénombre, une ravissante blonde aux cheveux courts, commençait à se déshabiller;
sa robe flottait au gré de ses mouvements; par moments, elle s’ouvrait sur le côté laissant apparaître la blancheur d’une
cuisse nue jusqu’au niveau de l'aine; elle attrapa le bas de la robe et la fit voler, découvrant volontairement ses jambes
au regard de l’assistance; elle défit les boutons de son chemisier dévoilant son ventre en ondulant des hanches dans
un balancement lascif; un homme s'enhardissant lui ôta; le soutien-gorge descendu fit apparaître l'aréoles de ses seins.
Elle s’exhibait sans retenue; deux autres invités s’approchèrent, un dégrafa le soutien-gorge, libérant les seins qui étaient
déjà fièrement dressés; il les caressa et les malaxa sans douceur; le second attoucha ses fesses; elle était maintenant nue.
De nombreuses mains prirent alors possession de son corps offert, aucune partie ne fut oubliée; les doigts fouillèrent son
vagin et son anus; elle demanda à être prise; un homme s’allongea sur elle, la pénétra tout aussi rapidement et commença
des mouvements de va-et-vient; un sexe s’approcha de sa bouche, elle happa le membre viril qui s'enfonça dans sa gorge.
Un cercle se forma bientôt autour de l'alcôve, avec autant de verges tendues que de participants, n’attendant plus que sa
langue et sa bouche pour les enjôler; elle voletait de l’un à l’autre, au gré de leur ardeur; le premier à se libérer maintint
fortement sa tête, jusqu’à que la source ne fut tarie; elle avala la précieuse semence qui inondait sa gorge; l’un après
l’autre se délivrèrent; le sperme coulait de ses lèvres, en filaments visqueux qui se balançaient sous son menton; l'un des
invités se coucha sur le dos et la fit l’allonger sur lui, il la bloqua aux épaules et la pénétra en la forçant à se cambrer.
Pendant qu’il la prenait, un autre s’intéressa à son orifice le plus étroit et y introduisit alors un doigt; approchant sa virilité
de ses reins offerts, il la sodomisa brutalement avant de se retirer libéré; un autre, stimulé par la facilité à laquelle elle se
prêtait à cette double pénétration, prit rapidement la place et éjacula en longues saccades; ils furent trois à choisir cette
voie exiguë, à mêler leur foutre dans les entrailles de la jeune femme masquée qui n'était plus qu'un réceptacle béant.
Du plafond pendaient des cordes. Le seul objet qui fût au plafond, outre le lustre à la même hauteur que la croix était
un gros anneau brillant, où passait une longue chaîne d'acier. On attacha Juliette par ses poignets, debout les bras
écartés, face à l'assemblée, offrant son corps nu, au reflet d'or des flambeaux qui ornaient chaque angle de la cave.
Ka-Sandra s'approcha, contempla les seins arrogants qui s'offraient à elle et étonnamment avec des gestes plein de
délicatesse, dégrafa le harnais, après avoir passé la main sur le ventre, s'assura que son anus était forcé par l'épais
rosebud. Un peu de rougeur monta au visage de la jeune femme, tandis qu'une douce chaleur envahissait son intimité.
Les yeux de Juliette regardaient la croix, mais ne virent pas la jeune esclave qui retirait un carré du tapis, libérant un
miroir dans lequel étaient creusées, à une distance convenable, de chaque coté, deux encoches en forme de pied.
La Maîtresse des lieux attira Juliette au dessus du large miroir que rien n'illuminait. Alors du plafond descendirent les
deux cordes sur lesquelles étaient reliées deux bracelets en cuir. Ka-Sandra en fixa un à chaque poignet de Juliette et
les cordes s'élevèrent, entraînant les mains de la jeune femme anxieuse; ses bras formaient un angle ouvert au dessus
de ses épaules; les longes s'arrêtèrent de monter, une lueur douce et dorée s'éleva du miroir, illuminant les cuisses de
la soumise; ainsi exhibée, face à l'assistance; l'ordre pour elle, était de se montrer obéissante tout au long de la soirée.
Ka-Sandra examina longuement les seins insolents et posa ses mains sur les globes fermes et de douces caresses les
parcoururent. Juliette ferma les yeux, se laissant griser par le reflet du miroir de l'intimité qu'elle offrait impudiquement
aux invités. Alors la maîtresse des lieux prit un martinet au poil soyeux et, doucement, effleura un mamelon d'une lente
caresse sur la pointe extrême. Bientôt une sensation délicieuse envahit le corps de Juliette, parcouru de frissons.
Cuisses serrées, Juliette tordait doucement son bas-ventre que gagnait la jouissance, Ka-Sandra suivait, penchée sur
le miroir, la danse voluptueuse de la croupe soumise. De profonds soupirs s'échappaient de ses lèvres; elle comprit que
loin de vouloir l'épargner, on échauffait son corps pour la battre ensuite. Elle regarda son bourreau, mais déjà le visage
s'était revêtu d'un masque impassible et les lanières en cuir effleuraient ses seins frémissants; on éloigna ses chevilles
pour que ses pieds se placent dans les encoches du miroir au sol; ainsi écartelée, Juliette se tint aux cordes tendues.
Alors sous l'excitation, elle ne se posséda plus; ses cuisses frémirent, son ventre se tendit, se recula et les contractions
nerveuses, ouvrirent sa vulve au dessus du miroir. Juliette râla de jouissance; dans un sursaut, elle referma ses
cuisses, mais Ka-Sandra la saisit et la remit dans les encoches. Elle s'abandonna et ne refusa pas le spasme qui montait
en elle. On emprisonna fermement ses chevilles dans deux bracelets scellés au sol pour tenir ses jambes immobiles.
De nouveau, Ka-Sandra levait le bras, une méthodique flagellation commença. Les coups étaient dosés, mesurés pour ne
pas blesser Juliette qui, les yeux clos, sentait monter en elle une chaleur intense; sa poitrine était secouée par des coups
de plus en plus secs, comme une caresse de feu qui irradiait sa chair. Les seins devenaient de plus en plus marqués.
Soudain, Ka-Sandra frappa de bas en haut les globes, qui musclés et durs, frémirent à peine et parfois, sous un coup de
coté, ils se choquaient entre eux. Puis on la cingla en tout sens de façon à l'entendre hurler et au plus vite. L'orgueil qu'elle
mettait à résister ne dura pas longtemps; on l'entendit même supplier qu'on la détachât, qu'on arrêtât juste un seul instant;
c'était comme une caresse de feu qui irradiait sa chair, la faisait frissonner tandis que des stries rougeâtres apparaissaient.
Elle se tordait avec une telle frénésie pour échapper aux morsures des lanières qu'elle tournoyait presque sur elle même,
les bracelets enfermant ses chevilles devenant lâches; tout comme un pantin, elle s'agitait dans ses entraves; son ventre
se tendait, son sexe contorsionné s'ouvrait, se fermait; son reflet dans le miroir attirait le regard lubrique des invités. Alors
la maîtresse des lieux la frappa encore plus fort et dès cet instant, les coups ne s'égarèrent plus, sinon délibérément.
Une chaleur intense inonda la poitrine de Juliette comme une boule de feu; ses seins, plus violemment heurtés,
se choquèrent dans un bruit mat, les lanières s'entouraient autour d'eux, giflaient la chair, écrasaient les pointes en
cinglant les aréoles. La Maîtresse de Juliette, après trois derniers coups, cessa de la flageller pour écarter ses cuisses.
Elle plongea ses doigts humides dans l'intimité moite, constatant non sans fierté, que la soumise avait réellement joui.
Les portant à sa bouche après, elle les lècha longtemps entre ses lèvres, se délectant de l'éjaculat mêlé à la cyprine.
Les invités l'observaient attentivement et commentaient chaque fois que la main qui la tenait, la fouillait, revenait,
de plus en plus profondément, à la fois dans son ventre et dans ses reins qui s'enflammèrent. Le silence tomba;
seuls s'élevaient de l'assemblée, les soupirs profonds de la suppliciée, et les gémissements des femmes masquées se
donnant aux hommes. On la détacha pour la conduire sur le lit en fer forgé qui trônait en autel au centre de la salle.
La maîtresse des lieux fit alors venir un esclave mâle endurant et bien bâti, dont elle s'était assurée par une longue
privation à toute satisfaction, de sa capacité à se raidir, avant d'être forcé à répandre son foutre là où elle exigerait
qu'il le fut, avec la préférence qu'elle lui connaissait à toujours choisir l'orifice le plus étroit, commun aux hommes.
Elle lui ordonna de rejoindre Juliette. Elle trouva un coussin, y appuyait ses mains les bras tendus, les reins offerts.
Alors, avec une angoisse folle, elle sentit derrière elle, un autre homme qui quitta l'assemblée pour rejoindre l'estrade.
En quelques secondes, il lui lia les mains derrière le dos. Nue et écartelée, son sexe et ses intimités béants s'offraient
à la vue des deux autres dont elle sentait le souffle chaud frôler son dos; elle voulut crier, mais la peur la paralysait.
L'invité lui malaxait les seins, pressant les pointes avec force; des doigts s'infiltrèrent entre ses fesses, forcèrent l'étroit
pertuis de ses entrailles; le sexe de l'esclave, nu et harnaché, était encagé dans une poche faite de lanières cloutées.
Un trouble mélangé de honte, de volupté, de rébellion et d'impuissance à la fois la saisit. Cherchant le regard de l'invité,
mais celui-ci, les yeux fixés sur l'anus, ne relevait pas les paupières jusqu'au visage de Juliette; il força brusquement
ses reins avec son doigt en la pénétrant avec violence; surprise par la douleur, elle tenta d'échapper à l'index qui continuait
à vouloir s'insinuer en elle; elle se cambra de toutes ses forces; le doigt se retira aussi brutalement qu'il était entré et vint se
promener sur ses lèvres, qui furent écartées et ouvertes pour que sa bouche fût imprégnée du goût âcre de sa cavité.
Obéissant à la maîtresse des lieux, l'esclave mâle ôta le rosebud anal qui dilatait déjà l'anneau de chair de Juliette pour
le substituer par de plus épais afin de l'élargir davantage; un sourd gémissement marqua l'écartèlement de l'étroite voie,
souillée par un braquement menaçant et oblong; fesses tendues, bouche tordue par la jouissance impérieuse, elle râlait
doucement, goûtant avec ferveur le cruel supplice raffiné; mais le gode, plus gros encore, distendit la chair, tandis que la
main de l'homme appuyait à peine pour faire pénétrer le phallus en elle. Et un autre prit la place dans la gaine gluante et
chaude, distendue mais docile et souple; l'anus plissé disparaissait derrière le renflement émergeant au milieu de l'olisbos.
Mais le gode saillant était énorme et noueux, zébré de veines saillantes; l'homme poussa avec force, avec un intense bruit
de succion, tandis que les sphincters s'ouvraient et se fermaient aspirant l'olisbos sous les regards lubriques des invités; sa
croupe s'infléchit, l'anus résista un peu tandis que Juliette sentait une souffrance sourde monter dans ses reins, puis la
voie céda; il lui sembla que ses muscles se déchiraient, que son cul s'emplissait totalement; la bouche ouverte, un râle
s'arrêta au fond de sa gorge, les yeux hagards, elle demeura tendue, haletante, puis il y eut un cri, suivi d'un sursaut de
mouvements convulsifs, le gode énorme fut aspiré. Elle s'affaissa sur le coté, les doigts crispés sur le matelas.
Pour la maîtresse des lieux, le jeu avait assez duré; elle ordonna à l'esclave mâle d'ôter la cage de cuir qui emprisonnait
son sexe; libéré, le membre monstrueux se tendit aussitôt; non sans impatience, il lâcha le factice. Sur un signe, tous les
invités se levèrent en silence et vinrent en demi-cercle, autour du lit érigé en autel, pour contempler le spectacle. Le gland
affleura, puis le membre tout entier s'enfonça, et l'étalon sodomisa Juliette. Un bruissement gras s'éleva, silencieuse, elle
se laissa enculer et nul ne songea dans l'assemblée à faire cesser son sacrifice; il se retint une dizaine de minutes avant de
se libérer en longues saccades dans les entrailles de la suppliciée; l'homme qui les avait rejoint ne tarda pas à le remplacer;
il la plaqua sur le dos et écarta ses reins afin qu'un autre puisse s'introduire simultanément en elle, glissant dans le sperme.
Ce fut une dizaine d'hommes qui se succédèrent, remontant et frappant au fond de la gaine de ses reins. Pour Juliette,
la douleur ressentie lors de la double pénétration se transforma en jouissance. Le corps marqué par de longues estafilades,
elle avait gémi sous les coups de Ka-Sandra comme jamais sa Maîtresse ne l'avait fait gémir, crié sous les membres
des invités, comme jamais elle avait crié. Elle devait être soumise et les accueillir avec le même respect avec lequel elle
vénérait Ka-Sandra. Elle était là dans la soirée pour servir de réceptacle à la semence des hommes, qu'elle devait recevoir
par tous les orifices prévus par la nature, sans jamais protester ni trahir un quelconque sentiment, comme un objet muet.
Lorsque tous les invités furent repus, on la conduisit dans sa cellule et on l’étendit sur un lit de fer.
Viciée de sperme et de sueur, le corps lacéré par le fouet, on lui donna un bain, et elle s'endormit.
Hommage à Ka-Sandra, la Maîtresse de Juliette.
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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Ma vie de soumise
Chapitre 16 : Dimanche 7
Dimanche après-midi.
J’arrive chez mon Maître en même temps que s2. Nous allons embrasser les paumes des mains de notre Maître. Il nous dit de rester habillées. Nous partons en voiture vers une destination inconnue. Bientôt, nous arrivons dans un club. Au vestiaire, nous nous déshabillons complètement. Je garde néanmoins mon boléro et s2 son collier prolongé de la laisse. Notre Maître nous fait faire le tour des différentes pièces. Il nous donne ses recommandations :
- A priori, vous ne devrez rien refuser, mais on ne sait jamais. Je vous surveillerai toutes les deux. S’il y a un problème, vous m’appelez.
Nous répondons :
- Bien, Maître. Où devons-nous aller ?
- Où vous voulez, en attendant une invitation.
- Bien, Maître.
Notre Maître s’éloigne. S2 reste près de moi. Un homme s’approche de nous et prend s2 par sa laisse. Il l’emmène dans un recoin. Je les suis. Il ordonne à s2 de s’agenouiller devant lui et de le sucer. S2 prend une fesse de l’homme dans chaque main et l’attire vers elle. Pas de préliminaire, s2 pratique tout de suite une gorge profonde. L’homme gémit mais il prend son temps. S2 a très vite progressé dans l’art de la pipe. Enfin, l’homme jouit. S2 semble se régaler. S2 n’a pas le temps de se relever, un autre homme est devant et lui présente sa queue, s2 s’en empare et recommence une pipe. Assez rapidement, il éjacule. Un autre homme se présente, s2 fait sa troisième pipe, elle s’applique toujours autant. Elle reçoit un troisième jet de sperme. Elle peut enfin se relever. Elle m’adresse un sourire de connivence.
Un homme se présente près de moi. Il m’ordonne de le suivre. Nous arrivons à une croix de Saint-André sur laquelle je suis attachée, dos accolé à la croix, pieds et poings liés, bras au-dessus du corps et les cuisses écartées. Je suis à la merci de tout le monde. Je remarque que mon Maître m’observe. L’homme qui m’a attachée prend un fouet. Il m’administre des coups sur les seins et le pubis. Puis, relâchant le fouet, il se présente devant moi. Il présente sa queue devant mon pubis et me pénètre. Je ne peux pas bouger, c’est l’homme qui effectue des va-et-vient pour bien me pénétrer, ce qui me provoque un orgasme. J’ai du plaisir à me faire prendre par un inconnu. Il finit par jouir en moi.
Puis, surprise, c’est mon Maître qui s’approche. Et, directement, sa queue pénètre dans ma fente. Je pousse un cri, je suis heureuse. Un attroupement s’est créé autour de nous. Je connais la résistance de mon Maître, il me possède pendant une éternité provoquant encore deux orgasmes. Puis il éjacule. Je suis heureuse de recevoir son foutre.
- Merci, Maître.
Il me détache puis s’éloigne. Je déambule dans les différentes pièces. J’arrive près d’un mur où deux femmes sont en train de sucer des bites, les hommes se trouvant de l’autre côté du mur. Une des femmes ayant terminé sa pipe se relève, je prends sa place, je m’agenouille devant le glory-hole. Un pénis apparaît, je me le mets en bouche immédiatement. J’effectue des va-et-vient, je sens le sexe grossir dans ma bouche. L’homme jouit rapidement. J’ai le choix de recracher ou d’avaler. Mais j’ai bien été éduquée, j’avale.
Je continue ma balade, je n’aperçois ni mon Maître ni s2.
Un homme m’aborde. Il me dit ce qu’il attend de moi. Je suis d’accord. Nous allons dans un recoin, je m’appuis de mes mains sur le mur en me penchant. La verge de l’homme balaie la raie de mon cul puis pénètre peu à peu entre mes fesses. Cet homme sait vraiment s’y prendre, aucune brutalité pour s’insérer à moi. Il me ramone et je prends beaucoup de plaisir. L’homme jouit en moi et, en me quittant, me remercie.
Je retrouve s2 en train de se faire prendre. Elle est gâtée, quatre hommes sont autour d’elle, elle a une queue dans le sexe, une autre dans le cul, une troisième dans la bouche et elle en branle une quatrième. Les quatre hommes ont l’air d’être ravis. Ils jouissent tout à tour, les trois premiers dans chacun des orifices de s2. Quant au quatrième, il asperge la figure et les cheveux de s2 qui reste au sol un bon moment.
Mon Maître nous rejoint. S2 lui adresse la parole :
- Merci, Maître pour cet après-midi.
À mon tour, je remercie mon Maître.
C’est le moment de partir. Nous repassons au vestiaire et nous rhabillons. Mon Maître me dépose en bas de chez moi. Je n’ai pas l’occasion d’embrasser s2 comme je l’aurais voulu.
Je suis heureuse de mes expériences. Je retiens surtout que mon Maître m’a prise et m’a fait jouir comme je n’avais jamais joui. J’ai aimé aussi me faire prendre par des inconnus et surtout d’avoir sucé une queue d’un homme dont je ne voyais rien d’autre. Mais je suis de plus en plus attirée par s2. Il faudra que je trouve un moyen de la joindre et de nous retrouver toutes deux en l’absence du Maître. J’ai vraiment des idées coupables.
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Momo considère vraiment les femelles comme des poules qui font cot cot cot dans les rues des villes. Des poules qui parlent pour rien dire, des poules qui parfois se croient savantes, mais à part faire cot cot cot, elles sont plus vides que les grands espaces noirs entre les galaxies.
En plus, momo n'aime que la sodomie. Troncher une poule par la chatte pour qu'elle ponde, c'est vraiment pas son truc. Une poule bien enculée ne fait plus cot cot cot d'après momo mais oui oui oui. Elles comprennent vite la différence. Un cot et un oui, c'est pas la même chose. Les poules ont assez de neurones pour utiliser deux mots.
momo laisse toujours les poules faire cot cot cot jusqu'à plus soif. Cela, elles savent très bien faire. Il les écoute, du moins il fait semblant et ne dit rien. Après il les coince et les encule sans préliminaires, encore une invention des poules ce truc, comme si les mâles avaint besoin de préliminaires pour bien jouir.
Ce que momo préfère c'est les poules féministes qui se croient libérées. Ce sont celles qui ont le plus envie de se faire mettre vraiment et bien profond. Ce sont celles qui chantent le mieux oui oui oui après. Faut les entendre celles là quand elles chantent bien le oui.
momo a crée un perchoir de silence pour ses poules. Elles doivent rester nues et assises, mains sur les genoux avec interdiction de bouger et bien sur de faire cot ou cot cot. Après avoir dit oui, les poules aiment un espace de méditation pour sentir la semence du mâle au fond d'elles. Méditer sur cette étincelle yod au fond de leurs entrailles. C'est bon pour elles d'après momo.
Après c'est d'un peu de gymnastique dont elles ont besoin. momo leur met la flute enchantée de Mozart, le passage avec papageno et il fait danser ses poules sur un pied, puis sur l'autre, avec un beau god à longues plumes multicolores dans le cul. Ah qu'elles sont jolies les poules qui dansent sur un air de Mozart. Là elles ont droit au cot cot tant qu'elles veulent pourvu que ce soit en rythme avec la musique.
Ensuite vient la séance de badines, de verges cinglantes. C'est que momo adore voir ses poules avec un cul bien rouge. C'est signe d'excellente santé. Poule bien fouettée, poule en félicité.
Le picorage des poules se fait en silence, cot cot interdits, eau fraiche assurée. Ensuite c'est la sieste, la couvée, dans une grande pièce remplie de voluptueux coussins et tapis moelleux. C'est là que momo se tape ses poules comme il lui plait de le faire.
La morale de cette histoire c'est: vient poulette j'ai du bon grain dans mon poulailler. Rires
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