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Par : le 10/10/20
Si Mazarin et Anne d’Autriche ont laissé le jeune roi se divertir avec Marie Mancini, c’est qu’il était important, après la grave maladie de l’été 1658, de rassurer les sujets sur le complet rétablissement du souverain. Atteint d’une fièvre typhoïde qui faillit l’emporter après la prise de Dunkerque, Louis XIV a appris que le pouvoir royal est tributaire de l’état de santé du prince. De multiples cabales ont en effet secoué le royaume et le quotidien d’une cour toute disposée à porter le roi au tombeau. Après la guérison, Mazarin a songé au mariage du convalescent. L’aventure avec l’une de ses nièces n’aurait servi qu’à distraire le jeune monarque en rassurant les cours européennes sur sa capacité à se marier et à faire des enfants. Marie Mancini n’aurait donc servi qu’à exercer le roi aux plaisirs de l’amour en espérant que, le moment venu, la raison reprendrait ses droits et que le monarque se détournerait d’elle. Mais les choses se sont déroulées différemment. Après une séparation en public, le jeune roi inaugure une correspondance avec Marie et la revoit plus tard, à Saint-Jean-d’Angély, le treize août 1659, alors que les négociations avec l’Espagne ont débuté la veille sur l’île des Faisans. Pourtant, tout au long de l’été, Anne d’Autriche et Mazarin n’ont eu de cesse de convaincre Louis de ne pas revenir en arrière et de songer à l’avenir en la personne de Marie-Thérèse. Nombreux sont les contemporains à avoir reconnu l’amour impossible du roi dans la Bérénice de Racine. Un vers resté célèbre: "Vous êtes empereur, Seigneur, et vous pleurez." aurait été repris de l’échange survenu entre les deux amants au moment de leur séparation publique. Plusieurs témoignages accréditent l’hypothèse selon laquelle le roi aurait effectivement versé des larmes au moment fatidique. Mme de Motteville indique que ces pleurs ont débuté dès la veille au soir, dans la chambre d’Anne d’Autriche, et qu’ils ont recommencé le lendemain en présence de la jeune femme. Celle qui est considérée comme étant la première passion amoureuse de Louis XIV naît à Rome le vingt-huit août 1639 et reçoit le prénom de Marie. Elle est la fille de Lorenzo Mancini et Girolama Mazarini, sœur de Mazarin. Son père, Lorenzo Mancini, lui prédit dés sa naissance un avenir malheureux. Sa mère, Girolama Mazarini, sœur de Mazarin, a déjà trois enfants dont deux filles lorsque Marie vient au monde et remarque bien vite que de toutes ses filles, elle est celle qui a le moins de charme, a le visage le plus ingrat. Après Marie, Mme Mancini aura encore plusieurs enfants qui porteront la famille à huit héritiers. Dés 1647, le cardinal de Mazarin fait venir sa famille à la cour de France. Il espère ainsi marier ses nièces et ses neveux à de bons partis. La jeune fille rejoint la France en 1655, après la mort de son père, survenue en 1650. Olympe, est déjà courtisée par Louis XIV. Malgré la Fronde qui éclate en 1647, Laure parvient à épouser la même année, le duc de Mercœur, petit-fils d’Henri IV et de sa maîtresse, Gabrielle d’Estrées. Après la Fronde en 1655, Madame Mancini emmène le reste de ses enfants à Paris. Son époux, Lorenzo Mancini est mort en 1650. Alors que toute la famille est présentée à la cour, Marie est mise dans un couvent à cause de son caractère inconvenant et ses mauvaises manières. En décembre 1656, sa mère finalement s’éteint, emportée par une maladie. Girolama meurt en recommandant sa fille, Marie Mancini, à son frère, le cardinal de Mazarin, pour qu’il la mette au couvent pour y finir ses jours. Malgré les recommandations de Girolama, Marie est enfin libre et peut aller où elle veut. C’est à cette occasion qu’elle apparaît à la cour pour la première fois. Elle trouve que sa sœur aînée, Olympe est déjà courtisée par Louis XIV depuis quelques temps. Il ne faut pas attendre longtemps, pour que Marie tombe sous le charme du jeune Louis. En 1657, sa sœur est finalement mariée au comte de Soissons. En 1658, une occasion vient montrer la grande passion qu’elle a pour le roi. Celui-ci, parti guerroyer à Calais, est prit de fortes fièvres à Compiègne et il semble que ses jours soient comptés. Marie, amoureuse depuis longtemps mais en secret de Louis, éprouve un profond chagrin. Quand Louis XIV se remet de sa maladie, il apprend la tristesse que la jeune femme avait eue lors de sa maladie, et conçoit peu après une violente passion pour elle. Cette nouvelle liaison ne fait qu’attiser la jalousie d’Olympe qui manifeste immédiatement une haine incommensurable à sa sœur. Elle souhaite à tout prix sa perte. Elle ne comprend pas comment cette fille, qui sans être d’une grande beauté, a réussi à conquérir le cœur du roi. Car il faut le dire, Olympe est plus belle que Marie Mancini. Et selon les dires de l’époque, Marie n’est pas très belle, elle n’a pas la blondeur et les rondeurs de l’époque. Pour le séduire encore plus, Marie lui fait découvrir les connaissances qu’elle a. En fait, Louis aime la littérature, la mythologie et Marie Mancini veut briller devant en lui montrant qu’elle connaît ces choses. Elle lui fait aussi partager sa passion pour la poésie. La liaison entre Louis et Marie éclate pendant le séjour de l'ensemble de la cour réunie à Fontainebleau, durant l’automne 1658. En fait, Louis fait donner plusieurs fêtes somptueuses, des feux d’artifice, en l’honneur de sa bien-aimée, Marie. La Cour comprit que c’est Marie, la nouvelle élue dans le cœur du roi et espérant en tirer des profits, tous les courtisans se mettent aussi à courtiser Marie. Cela ne fait qu’aviver la jalousie de ses sœurs et surtout Olympe qui avait espéré d’être toujours auprès du roi. La liaison entre Louis et Marie fût des plus platoniques. Dans les premiers temps, Mazarin est content de voir sa nièce être aimée du roi car cela éloigne de lui des femmes intrigantes et ambitieuses. Néanmoins, Louis commence à aimer beaucoup Marie et prévoit de l'épouser. Cette fois, c’en est trop pour Anne d’Autriche. Elle menace Louis de faire révolter tout le pays et de le faire marcher contre lui et à leur tête, son propre frère, le duc d’Orléans. Au début, la reine-mère pense que Mazarin approuve cette union car Marie est sa nièce. Or elle se trompe, Mazarin avait prévu depuis longtemps l’union entre Louis et la petite infante d’Espagne et de plus, sa nièce le haïssait. Donc Mazarin avait tout à craindre si un jour, sa nièce parvenait à épouser Louis XIV, celle-ci aurait poussé son époux à le disgracier. Entre amour et haine. Mazarin et Anne doivent feindre d’unir Louis XIV à Marguerite de Savoie pour éveiller de la jalousie chez le roi d’Espagne, Philippe IV. Louis, se sentant maître de lui-même, refuse de se séparer de Marie. Il l’aime à la folie et ces projets de mariage entre la Savoie ou l’Espagne ne lui font pas changer d’avis. Mais la reine-mère fait entendre à son fils les méfaits qu’il y aurait s’il s’obstine à rester avec Marie. Louis XIV n’a plus de choix et pour des raisons politiques ainsi que pour le bien de la France, il doit hélas quitter Marie. Craignant en effet l’autorité de sa mère, Anne d’Autriche, Louis XIV est obligé de se séparer de Marie. Avant de quitter la cour, voyant le roi pleurer, Marie ne peut s’empêcher de dire: "Vous pleurez Sire, vous êtes le maître et moi je pars." Marie Mancini rejoint Brouage avec ses jeunes sœurs Hortense et Marie-Anne. En 1659, alors que Louis XIV part pour l’Espagne, on lui accorde d’aller rendre visite à Marie à Cognac. C'est la dernière fois que Marie et Louis se voient seuls. Bien que ne connaissant pas la future épouse de son fils, Anne d’Autriche en témoigne de l’affection, puisqu’elle est sa nièce. Elle est la fille de Philippe IV, qui est son jeune frère. Elle éloigne Marie de Louis XIV, cette fois pour de bon. Après avoir eu une liaison amoureuse avec Charles de Lorraine, Marie épouse en 1661 Lorenzo Colonna, Connétable de Naples, un homme beau et riche que son oncle Mazarin lui a trouvé avant de mourir. Dès lors, Marie mène un grand train de vie. Son époux est très amoureux d’elle et lui donne tout ce dont elle a envie. Mais il ne faut pas attendre longtemps pour que Marie découvre la vraie nature de son époux. En fait, celui-ci la trompe ouvertement avec d’autres femmes. Même si son époux la trompe, Marie n’en est pas plus fidèle. Elle s’affiche avec d’autres galants, profite de la vie et sort plus régulièrement, allant dans plusieurs fêtes et bals. Après huit années de leur mariage, Marie Mancini apprend que son époux a eu plusieurs bâtards que nombre de ses maîtresses lui ont déjà donné. Exaspérée, elle refuse de partager son lit conjugal avec son époux puis finit par s’enfuir, laissant derrière elle ses trois fils, tous jeunes. Elle, sa sœur Hortense, et son jeune frère Philippe commencent à mener une vie dissolue. Enfin, pour éviter le scandale et que tout le monde ne sache pas ce qui se passe, Lorenzo Colonna poursuit son épouse pour la faire enfermer dans un couvent. Marie craignant pour sa vie, à tort, s’enfuit dans toute l’Europe, n’étant pas sûre où elle est en sécurité. En 1672, pour échapper à son époux, Marie doit se réfugier chez sa jeune sœur Hortense. Arrivée avec elle à Aix en vêtements masculins, sa ferme intention était de revenir à la cour. Et là, elle demande un passeport à son ancien amant. Mme de Montespan, alors favorite en titre y met le holà en démontrant au roi combien la situation serait délicate s’il l’accueillait en présence de la reine. Louis XIV se revisa et pria la voyageuse de se retirer dans un couvent ou de regagner l’Italie. Marie s’installe d’abord à l’abbaye du Lys, près de Fontainebleau. C’était encore près. La marquise de Montespan exige une retraite dans une plus lointaine province. La "Mazarinette", "outrée de douleur", séjourne quelques mois à Avenay, non loin de Reims, puis descend à Nevers et là, ne trouvant aucun couvent agréable, demande asile au duc de Savoie. Après, elle prend la route vers l’Espagne où elle mène une vie nomade à Madrid, où ne pouvant pas mener un train de vie digne de son rang à cause de l’absence de ressources, elle erre d’habitation en habitation, allant même dans un couvent. En hiver 1691-1692, Marie fait un séjour à Rome où elle se trouve mal à l’aise et décide de retourner à Madrid. La France et l’Espagne sont encore en guerre et Marie a besoin d’un nouveau passeport. Elle l’obtient en échange de ne pas quitter son parcours. L'errance se poursuit encore de ville en ville. En 1700, la succession au trône espagnol est un bouleversement car c’est le petit-fils de son ancien royal amant, Philippe V, qui devient roi d’Espagne. Ayant porté son choix sur le rival de Philippe V, Marie est obligée de s’exiler. Alors qu’elle a plus de cinquante ans, elle obtient l’autorisation de retourner à Paris où le roi lui fait adresser "milles honnêtetés." Mais son amour d’autrefois ne veut plus la revoir. Après 1700, Marie Mancini finira par retourner en Italie d’abord à Rome puis à Pise où elle décède le 8 mai 1715 à l'âge de soixante-quinze ans, quelques mois avant Louis XIV qui refusa toujours de la revoir. Après sa mort, elle est inhumée dans le couvent du Saint-Sépulcre. Son fils favori, le Cardinal Charles, fera graver sur sa tombe, située à l'entrée de l'église, l'inscription “Cendres et poussière”. Bibliographie et références: - Claude Dulong, "Marie Mancini, la première passion de Louis XIV" - Anne-Marie-Louise d'Orléans-Montpensier, "Mémoires" - Luce Herpin, "Le Roman du grand roi; Louis XIV et Marie Mancini" - Henry Bordeaux, "Marie Mancini" - Michel Bernard, "Brouage, Lausanne" - Gerty Colin, "Un si grand amour, Louis XIV et Marie Mancini" - Claudine Delon, "Marie Mancini" - Françoise Mallet-Joris, "Marie Mancini" - Simone Bertière, "Les Femmes du Roi Soleil" - Pierre Combescot, "Les Petites Mazarines" - Frédérique Jourdaa, "Le Soleil et la Cendre" - Emile Ducharlet, "La ballade de Marie Mancini" Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 10/10/20
Donc nous évoquions le passage d’une langue longue et profonde dans les plis, l’entrée, et le petit bouton et insérée dans l’antre, les jambes ouvertes et tombantes, une main fouillant ton antre chaude et glissante, et une de tes mains s’étant saisie de cette tige de chair tremblante de désir….Avalée par cette bouche chaude et accueillante….Qui sait, profonde et aussi une langue agile s’enroulant sur le vit gonflé et chaud, pour le plaisir de chacun Je te retourne, cette chatte toujours léchée, parcourue et ouverte de doigts inquisiteurs, profonds parfois, éprouvant l’ouverture Je retourne encore…. Mais cette fois échangeant la superposition des corps, pour mieux t’avoir à appuyer la chatte contre mon visage…t’ouvrir un peu plus sur tes genoux Alors tu plonges vers cette queue dressée vers le ciel, pour l’engloutir goulument, plus profondément, les mains s’activant…A glisser sur ce manche de chair et ses attributs…alors que les miennes écartent peu à peu ce fessier pour mieux y voir le fruit Fouillé de mes doigts pour l’ouvrir aussi encore plus et in fine en arriver à le fouiller pleinement Ta bouche vibrante sur moi me procure des effets et en fait durcir ma tige…. Ta chatte maintenant bien ouverte et luisante, le rythme de ta respiration ne laisse plus aucun doute, et demande à être prise comme il se doit Présenté entre tes jambes ouvertes et guidé par tes mains écartant le passage pour mieux être prise, je m’y enfonce lentement de toute ma longueur, en prenant en considération la configuration de ton corps, cela ne sera que douceur et peu nombreuse comme pour mieux les apprécier Mais chacune des sorties de ce vit…serait également accompagné de l’usage de tes mains, les miennes occupées à tes seins, et tétons…les palper pour les uns, les pincer pour les autres Les tiennes à parcourir plus ou moins rapidement la tige de chair sortie de ton ventre….et inviter à y prendre possession de nouveau…une prochaine sortie trouverait ta bouche pour accueillir cette queue raide et puissante, bien aussi dans cette bouche, parcourue dans sa longueur et en profondeur….tu recules bavant face à cette queue, pour reprendre ton souffle, tes mains enserrent mes hanches comme pour ne pas me laisser la possibilité de fuir…pour mieux me prendre en bouche, goulument, profondément… Tu recules de nouveau, essoufflée d’avoir forcer ta gorge, en apnée…les mains toujours accrochées aux hanches tu rapproches ton corps du mien et d’un habile mouvement ma queue encore luisante de ta bouche, se trouve enserrée entre tes seins dont les pointes durcies frôlant mon corps pendant que tu t’actives à jouer et à frotter ma queue entre tes deux globes Mais les envies reprennent un tout autre chemin, cette fois c’est moi qui recule. Je te pousse et tu tombes sur le dos, les jambes pendantes et ouvertes de chaque côté de moi..Je retrouve ton entrée dans laquelle je m’enfonce sans ménagement et sans résistance…une chatte mouillée et ouverte à souhait N’y tenant plus, je prends une de tes jambes, la passe par-dessus moi, et tu finis sur le ventre…les jambes bien écartées et la croupe relevée…tu laisses entrevoir ta chatte luisante dans laquelle je m’engouffre, dans un feulement que tu pousses à chaque introduction Mes mains parcourent ce fessier, l’écartant un peu plus….Le dos, les flancs, les seins si ronds et durs, puis les cheveux. Une poignée pour mieux avoir une emprise, et se retirer de nouveau après quelques mouvements lents…pour mieux t’ouvrir encore, les doigts glissent et s’insèrent dans ce fourreau De nouveau, je te retourne, et te tiens bien ouverte, peut-être pour mieux rentrer dans ce corps accueillant. Mes doigts continuent leur voyage, intérieur et extérieur, ma queue également intérieur surtout….Mais se promène aussi sur cette chatte et ce ventre, pour s’y insérer de nouveau, en sortir, pour mieux l’investir de nouveau Mais déjà, je sens cet état étrange et précurseur d’une fin proche, ce moment de petite mort interne, qui fait suite à une décharge courte mais intense, ce désir de t’inonder de mon plaisir, ce geyser chaud et brûlant qui laisse échapper par jet court et puissant, le résultat de ce désir, sur ta chatte déverser tout mon désir
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Par : le 10/10/20
Distance. Des culs ternaires rythment les vagues de la foule incertaine et moutonnante de la gare, j’aurais longtemps avant que ne s’efface ta peau ton sourire léger, tes petits cris dans l’étreinte. Mes mains gardent la forme de tes courbes mes lèvres l’empreinte des tiennes, j’oublierais tes mots de coupures, ta lame je la ferais mienne. Étriper les remords, vider les entrailles des regrets faire couler le sang noir, et la planter dans la terre. Mon jardin accueillera ce tombeau près de mes chats morts au combat comme chez ma mère, à l’ombre du cerisier. Je renaîtrais dans l’herbe fraîche en buvant la rosée. Dans mes mains ton sein, tes lèvres, je serre les poings, quand je les ouvrirais, tu auras disparu. Que ta vie s’écoule apaisée, bien plus douce qu’aujourd’hui, que jamais tu ne te demandes : « l’ai-je simplement aimé ? ».
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Par : le 10/10/20
Madian n'aime ni les hommes, ni les femmes, ni les chèvres et les chameaux, ni tout ce qui se déplace en marchant courant ou rampant sur la terre âpre. Aussi il s'est retiré au pied d'un grand arbre perdu tout en haut d'une montagne. Il n'accepte que la compagnie des oiseaux des vastes cieux. Il ne fait rien, vit de rien, juste il respire sous son arbre, boit l'eau pure d'une petite source et mâche des herbes amères. Il ne fait rien mais son esprit est en feu. Il passe son temps à maudire les hommes, les peuples poussiéreux d'en bas, ces fous qui ne savent pas où ils vont. Ils les compare à des mouches sans ailes. Les humains le lui rendent bien. Les chasseurs passent loin de son arbre, l'arbre du fou disent ils. Ils font bien car Madian excelle à jeter des pierres. Seulement voilà, la sublime lila est une Madian au féminin, elle est son double ou sa complétude. Elle aussi déteste tout chez les humains. C'est ainsi qu'elle a cherché un lieux paisible loin de tout et que son regard à croisé celui de Madian. Ce dernier a voulu la chasser. -Arrière sinistre femelle à mamelles qui n'apporte que le trouble. Lila n'a pas répondu, elle a souri et trouvé Madian très beau. elle s'est installée plus bas dans une petite anfractuosité sous de gros rochers. Tous les jours elle se rapproche et regarde Madian méditer sous son arbre. cela suffit à son bonheur. Surtout elle aime lorsque Madian l'aperçoit et s'énerve. Elle aime le voir entrer en rage. Ses colères sont pires que l'orage et le puissant tonnerre. Lila est si belle. Elle aime se laver nue dans le torrent joyeux. Un jour Madian l'a surprise. Elle se faisait sécher au soleil sur les herbes vertes. Il est troublé. il ne peut exprimer sa colère. lila s'approche et se met à genoux. Elle a tressé un fouet avec des lianes. Elle le tend à Madian et dit: -frappe moi si tu veux, tant que tu veux, mais ne m'ignore plus. Je t'aime, toi mon beau ténébreux. Je t'ai aimé dès que je t'ai vu. Madian dédaigne le fouet. Il redresse Lila et la regarde dans les yeux. -il est dit que la femme est plus rusée que le serpent, voilà que tu veux m'enchainer avec ton amour. C'est quoi l'amour? Encore des malheurs et des turpitudes ? -Aime moi, laisse toi aller. Je sens l'émoi dans ton coeur. Je vois le trouble dans ton corps. -Es tu une couleuvre ou une vipère. J'ai fui le monde et toi tu veux me rendre esclave du plaisir que je pourrais prendre entre tes cuisses. Pourquoi ne retournes tu pas dans la grande ville. Un prince te trouvera belle et voudra faire de toi sa femme. -Mais c'est toi que j'aime, pas un Prince ou un riche marchand. Je n'ai que cela à t'offrir. -Mais pourquoi veux tu m'offrir ton amour. Je ne demandes rien. Lila est retournée au bord de la rivière et s'est allongée sur son fin matelas d'herbes douces. Elle a pris soin de bien cambrer sa croupe sublime. Une invitation au viol. Madian ne peux pas résister. Le besoin de s'accoupler est trop fort....Rires La morale de cette histoire, c'est que même loin de tout, la nature trouve toujours un moyen pour qu'un homme et une femme puissent s'accoupler et procréer.
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Par : le 10/10/20
Je n’ai pas, loin s’en faut, le talent de Méridienne d’un soir. Ni sa culture, ni son érudition. Mais j’aime la littérature. C’est aussi quelque chose que je partage avec mon mec. Parce que si le sexe est fondamental, la vie ne se résume pas à cela. Et qu'entre deux plans cul, nous aimons aussi parler ensemble ce que nous aimons, des livres qui nous plaisent. *************** Je crois aussi que le plaisir passe par la connaissance, la compréhension intime de l'autre. Je sais que c'est une gageure, quelque chose que l'on n'atteindra jamais. Mais je pense qu'un des moyens pour au moins approcher la part de vérité de l'autre, c'est de s'intéresser à ce qu’il aime. *************** Malraux est l'un des auteurs qui figurent au panthéon littéraire de Maxime. Pour ma part, si j'ai toujours été fascinée par l'homme, son parcours, si j'aime ses écrits sur l'art, ses essais, l'homme précaire, les voix du silence, les antimémoires, les chênes qu'on abat, j'avais moins accroché avec ses romans. Alors, durant les vacances, je m'y suis (re)mise. En commençant par son œuvre emblématique, le Goncourt 1933, la condition humaine. Quelques semaines avant le covid, au hasard de nos flâneries du week-end, je l'avais trouvé en édition originale, numérotée alfa 1475. Le bouquin trône désormais en bonne place dans la bibliothèque de Maxime, avec les mots que j'y ai laissés. Mais c'est dans une édition de poche, maintes fois relue, cornée, annotée, surlignée de sa plume que je me suis replongée. Et j'ai autant aimé l'œuvre que les gribouillis de Maxime. *************** La condition humaine est le dernier des romans de la période asiatique de Malraux, entre les conquérants et la voie royale et avant le temps du mépris et l'espoir. C'est son second roman qui traite des mouvements révolutionnaires en Chine. Malraux a longtemps été vu sinon comme un communiste, du moins comme un compagnon de route. Mais en réalité il n'a jamais été ni l'un ni l'autre. Ce qui attirait Malraux dans la révolution et le communisme, c'était la geste héroïque, le romantisme révolutionnaire, la lutte pour la liberté des hommes et de l'homme. Rien de moins conforme à la doxa communiste que ses mots tirés de la préface du temps du mépris : "L'individu s'oppose à la collectivité mais il s'en nourrit. Comme le génie, l'individu vaut par ce qu'il renferme. Il est difficile d'être un homme, mais pas plus en approfondissant sa communion qu'en cultivant sa différence". Le marxisme, l'homme en tant qu'élément de classe, rien n'est plus étranger à la pensée de Malraux. *************** La condition humaine c'est d'abord un moment de l'histoire. Une unité de temps et de lieu. Les 3 semaines, de fin mars à mi-avril de la conquête de Shanghai par Tchang Kaï-chek et l’armée du Kuomintang, appuyée par le soulèvement du peuple, sous l'égide des cellule communistes, puis le massacre du peuple et des dirigeants communistes par les soldats du même Kuomintang. Après que sur ordre de Moscou, ils aient rendu les armes aux soudards de Tchang Kaï-chek. Mais ce sont surtout des personnages. Tchen, le communiste, fasciné par le terrorisme, qui mourra dans un attentat raté. Ferral, la caricature de l’occidental colonialiste, qui ne prend plaisir que par la domination. Y compris celle, malsaine, de sa femme. Gisors, le sage, l'intellectuel engagé, communiste, en quête de transcendance au travers de l'opium. Kyo, le fils de Gisors, l'idéaliste engagé dans l'action, celui qui l'inspire et la dirige, pour qui le sens de la vie était de redonner à l'homme sa dignité. May, la compagne de Kyo, allemande, médecin, intellectuelle, militante communiste, libre, forte, indépendante. Katow, l'ancien militant de la révolution de 1917, qui a rejoint la Chine par idéalisme politique, pour participer à la révolution. Et qui avant de mourir, prouvera sa bravoure et sa générosité en offrant sa dose de cyanure à deux prisonniers qui avaient trop peur de la torture. Le baron Clappique, l'homme de l'illusion, l'anti héros, le bouffon, le mythomane. Enfin Hemmelrich, le communiste belge. Le seul prolétaire de la geste malrucienne. Malgré le contexte historique qui lui sert de trame, la condition humaine n'est pas un roman politique au sens classique du terme. C'est un roman sur l'homme, dans lequel chacun des personnages incarne sa vérité devant la vie et dans l'action. Dans ce qu'elles ont à la fois de vil et de sublime, et donc de contradictoire. *************** C'est aussi, du moins c'est comme ça que je l'ai lu, un roman sur la passion entre deux êtres, Kyo et May. Passion amoureuse, mais au delà du raisonnable, et surtout dans la liberté de chacun. Parce que l'un et l'autre ne croient en l'amour que dans la liberté, ils étaient convenus d'accepter chacun la liberté de l'autre. Mais lorsque May lui avouera s'être abandonnée dans les bras de Lenglen, un ancien camarade, Kyo réalisera qu'entre la volonté de laisser l'autre libre et savoir qu'il a usé de cette liberté, il y a un fossé. Surtout pour un homme. Mais il saura surmonter sa jalousie, parce que pour lui, pour elle, aimer quelqu'un, c'est s'ouvrir à l'autre et non pas le posséder. _________________________________________________________________________________________________ ******************************************************************************************************************************************* Et cela donne ces mots "Il faut que je te dise quelque chose qui va peut-être t'embêter. Appuyé sur le coude, il l'interrogea du regard. - J'ai fini par coucher avec Lenglen cet après-midi. Il haussa l'épaule, comme pour dire : ça te regarde. Mais son geste, l'expression tendue de son visage s'accordaient mal à cette indifférence. ... Elle s'assit sur le lit, lui prit la main. Il faillit la retirer, mais la laissa. Elle sentit pourtant son mouvement. - Ca te fait de la peine ? - Je t'ai dit que tu étais libre... N'en demande pas trop, ajouta-il avec amertume. Il retira sa main. Tu es libre, répéta-t-il. Peu importe le reste. - Enfin, je devais te le dire. Même pour moi. - Oui. Qu'elle dût le lui dire ne faisait question ni pour l'un ni pour l'autre. Il voulut soudain se lever. ... Mais pourquoi faire ? Tout était tellement vain... Il continuait pourtant de la regarder, à découvrir qu'elle pouvait le faire souffrir. L'aimerais je moins que je ne crois ? pensa-t-il. Non, même en ce moment, il était sûr que si elle mourait il ne servirait plus sa cause avec espoir mais avec désespoir, comme un mort lui-même. ... Kyo souffrait de la douleur la plus humiliante : celle qu'on se méprise d'éprouver. Réellement, elle était libre de coucher avec qui elle voulait. D'où venait donc cette souffrance sur laquelle il ne se reconnaissait aucun droit, et qui se reconnaissait tant de droits sur lui ? ... - Kyo, je vais te dire quelque chose de singulier, et qui est vrai pourtant ... jusqu'il y a cinq minutes, je croyais que ce te serait égal. Il y a des appels qui n'ont rien à voir avec l'amour. Pourtant la jalousie existait, d'autant plus troublante que le désir sexuel qu'elle lui inspirait reposait sur la tendresse. Sa blessure venait d'abord de ce qu'il prêtait à l'homme qui venait de coucher avec May, du mépris pour elle. Il connaissait la mysoginie fondamentale de presque tous les hommes. Pour May, la sexualité n'engageait rien. Il fallait que ce type le sût. Qu'il couchât ave elle, soit, mais qu'il ne s'imaginât pas la posséder. ... La révélation de ce qu'il voulait tomba enfin sur lui : coucher avec elle, se réfugier là contre ce vertige, dans lequel il la perdait tout entière ..." (la condition humaine, première partie) _________________________________________________________________________________________________ ******************************************************************************************************************************************* Kyo, capturé, se suicidera, non par peur de la torture mais pour ne pas parler. May, ravagée par la mort de Kyo, s'embarquera pour Moscou. _________________________________________________________________________________________________ ******************************************************************************************************************************************* Le roman se termine par un ultime dialogue de May avec Gisors, le père de Kyo. "Elle ne répondit pas, ce désir toujours passionné lui semblait maintenant une trahison. Mais elle contemplait avec épouvante ce visage serein. Il lui revenait en vérité du fond de la mort, étranger comme l'un des cadavres des fosses communes. Dans la répression abattue sur la Chine épuisée dans l'angoisse ou l'espoir de la foule, l'action de Kyo demeurait incrustée comme les inscriptions des empires primitifs dans les gorges des fleuves. Il reprit : -La seule chose que j'aimais m'a été arrachée, n'est-ce pas, et vous voulez que je reste le même. Croyez-vous que mon amour n'ait pas valu le vôtre, à vous dont la vie n'a même pas changé ? -Comme ne change pas le corps d'un vivant qui devient un mort. Il lui prit la main : -Vous connaissez la phrase Il faut neuf mois pour faire un homme, et un seul jour pour le tuer". Nous l'avons su autant qu'on peut le savoir l'un et l'autre. May, écoutez il ne faut pas neuf mois, il faut soixante ans pour faire un homme, soixante ans de sacrifices, de volonté, de tant de choses Et quand cet homme est fait, quand il n'y a plus en lui rien de l'enfance, ni de l'adolescence, quand vraiment il est un homme, il n'est plus bon qu'à mourir. Elle le regardait atterrée, lui regardait de nouveau dans les nuages : -J'ai aimé Kyo comme peu d'hommes aiment leurs enfants, vous savez... Il tenait toujours sa main, il l'amena à lui, la prit entre les siennes : -Ecoutez-moi; il faut aimer les vivants et non les morts. -Je ne vais pas là-bas pour aimer. Elle se leva lui rendit sa main en signe d'adieu. Mais lui prit le visage entre les paumes et l'embrassa. Kyo l'avait embrassée ainsi, le dernier jour, exactement ainsi, et jamais depuis, des mains n'avaient pris sa tête. -Je ne pleure plus guère maintenant, dit-elle avec un orgueil amer." _________________________________________________________________________________________________ ******************************************************************************************************************************************* Je n'avais pas aimé la condition humaine quand je l'avais lu la première fois. Je l'ai re-découvert, et j'ai aimé ce que je lisais. Sans doute aussi parce le contexte était différent pour moi. *************** Alors, sur la dernière page, j'ai complété les gribouillis de Maxime avec mes mots. "May n'est pas une révolutionnaire. Elle est l'image de la femme, de l'intellectuelle, passionnée, idéaliste, l'image de la vie face à la mort. Ce n'est pas à la révolution qu'elle adhère, c'est à Kyo. Et lorsqu'après la mort de Kyo, elle part pour Moscou, ce n'est pas pour venger Kyo, ni pour s'engager dans la révolution. C'est pour continuer de le faire vivre. En elle. Pour elle. Laisse moi devenir May" *************** Je les ai fait lire à Maxime. Il m'a serrée dans ses bras. Fort, très fort. Mes vacances, nos vacances ont été belles. Bonne lecture.
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Par : le 10/10/20
???? Avertissements aux lecteurs ???? ?? https://maxxence.tumblr.com/post/630128234598711296/avertissements-aux-lecteurs]?--- { ?? TABOU } L'emprise amoureuse > L'amour, la mort, peut-être > Tout son être s'impose à nous > Trouver enfin peut-être un écho > Et son âme sœur > On l'espère on l'attend, on la fuit même — Innamoramento — M. Farmer. —————— L'emprise, son envers la dépendance. La dévotion ? L'emprise, le graal du BDSM ? Emprise : Ascendant intellectuel ou moral exercé par quelqu'un ou quelque chose sur un individu Domination physique il ne se passe pas quelques jours sans qu'une haine féroce vienne dénoncer une affaire d'emprise. Une emprise malveillante, force est de le constater. Est-ce qu'il est possible d'envisager une emprise bienveillante, une addition au bonheur, une joie d'être ensemble, le manque de l'autre pour le bon et le bien qu'il nous procure ? Est-ce possible d'imaginer qu'une emprise puisse être de l'ordre de la "prévenance" au sens de porter attention à l'autre que cette considération soit addictive et que celle, celui qui est l'objet de toutes ces attentions soit devenu accro aux précautions dont il ou elle est l'attention? Pourquoi l'emprise ne serait-elle que maux et toxine ? L'ascendant, c'est quoi ? De façon sommaire : «Influence, autorité morale exercée par quelqu’un sur une personne ou un groupe.», est-ce qu'une autorité est réductible qu'au mal ? Le Pape, une autorité morale. Le Dalaï-Lama, une autorité morale. Bouddha, le Bienheureux, une autorité morale. Sont-ils des incarnations du mal ? «L'autorité morale, définie comme « une réalité psychique, une conscience, mais plus haute et plus riche que la nôtre et dont nous sentons que la nôtre dépend », trouve sa source dans la société.» nous informe gracieusement l'Encyclopédie Larousse en ligne. Puisse-t-il être une emprise, qui fasse que l'on puisse juger bon d'abandonner toute autonomie et s'en remettre à une personne qui sera celle qui vous "prend en charge", au sens de l'autorité et du charme. N'oublions pas le contexte, mes bien chers frères, surtout mes sœurs, qu'ici nous parlons de BDSM, d'asservissement, de domination, de sadisme, de masochisme. L'emprise, n'est-elle pas une des clés de ces festins ou l'œuvre de l'autorité morale s'exerce pleinement, il revêt le nom de Maître, de Dom, de Top, il guide, oriente, dirige. Rôle d'éminence grise ou non, de précepteur, de mentor-d'égérie. Directeur de conscience ? Pourquoi la personne épanouie aux pieds de son précepteur, n'en ferait-elle pas des élégies ? Pour quelle raison l'emprise, la mainmise, l'addiction «a autrui» ne se ferais que par le biais de ce qui détruit, et non de ce qui élève et façonne ? Ou est la dignité d'être Mentor, de modeler une personne qui n'a d'autre ambition que d'être façonnée à la main du suzerain qu'elle s'est choisie ? Auquel, avec force détermination, un individu abandonne toute raison de se refuser. L'emprise, aurait-elle un versant du gris-clair au blanc, d'une blancheur virginale ; telle une première neige immaculée ou l'on ne discerne plus les à pics, les roches, ou l'ensemble des rochers anguleux, saillants, tranchants se sont transformés en suaves drapés, en soyeuses rondeurs, en galets polis, soyeux, par des millénaires du ressac des vagues ou des roulis de torrents qui ont traversé des cimes à la baie ? La cime devrait-elle être saillante, coupante, vive et risquée ? N'y a-t-il pas des monts, ces cimes ondulantes, ronde tel un séant hottentote ? Sous l'emprise d'un amour inconditionnelle, faudrait-il une passion foudroyante qui aveugle et oblitère le discernement de celle qui choisit délibérément ses chaines ? *«la liberté c'est de savoir danser avec ses chaines.»* (Nietzsche)? Si ce n'est d'être libre de tout, de disposer de soi même et d'être l'écrivain de sa vie, d'être l'ouvrier de ses maillons qui viendront promettre de trouver l'attache. Victor Hugo, dans l'œuvre foisonnante qu'il offrit à l'humanité n'en as jamais moins joui, que de cavaler d'un cœur à l'autre, sans qu'il ne sois raison, unique, que de saillies sauvages. Il misait sur l'autonomie, sur la faculté de ses fréquentations à penser par elle-même et défendre le droit d'être possédées, par celui qui n'avait de cesse d'aimer ; n'affirmait-il pas, convaincu : *«La liberté d'aimer est le même droit que la liberté de penser ; l'un répond au coeur, l'autre à l'esprit ; ce sont les deux faces de la liberté de conscience.»* Lumineuse conscience de la reconnaissance que chacune des personnes qui se lie doit le faire en conscience, par choix, avec raison. En quoi faudrait-il s'interdire l'emprise, puisque ce n'est pas le moyen, mais l'enjeu qui détermine si celle-ci est bienveillante ou non. L'unique critère devrait être ***l'intention***. Quel est donc le dessein de cet amour, de ce lien. Quelles sont les ambitions qui se trament dans le fait de s'abandonner, ou de recevoir le sujet de cet abandon ? L'ambition, l'exigence, les buts, la destinée, dans quelle démarche s'oriente l'emprise ? Savoir recevoir cette intention, ce souhait, cette volonté, savoir l'accueillir avec le sens que confère le fait de devenir le récipiendaire d'une confiance éclairée, à l'opposée totale de l'aveuglement, de la cécité, qui s'inscrit dans un choix savamment, subtilement, intelligemment réfléchit. Une détermination profonde. L'abandon de soi, réalisé en conscience. Nous ne sommes pas dans la capitulation, dans l'abdication, le renoncement face à l'épuisement fruit d'un harcèlement. C'est tout le contraire qui naît de l'abandon de soi entre les mains de l'autre. Parce que cet autre est choisi en conscience, pour être celui qui va cueillir cet abandon. Comme la rose tant prisée par le Petit Prince, dont il estime la charge, sans cesse, la nécessité d'en prendre soin. De trouver les mots pour exprimer l'attachement, l'amour qu'il lui témoigne. Du chemin qui mène à elle, de l'incarnation d'une responsabilité. C'est se donner du temps. Prendre soin de soi afin de pouvoir prendre soin de l'autre. Tel est l'enseignement que nous prodigue Saint-Exupéry. Pour chérir, encore faut-il être aimable, avant d'être aimant. L'intention, ce n'est pas un acte sans conséquence ni densité. C'est une ambition, une envie ; par delà le désir, c'est l'exigence, c'est l'appétit de vivre, c'est une volonté, c'est une attirance qui est forte de revendications, de responsabilités, procédant d'une démarche, d'un processus de choix. L'intention, c'est la responsabilité du choix, c'est une formulation qui suppose une interaction avec des choix, y compris la possibilité de renoncer à gérer tout ou partie de pans entiers de sa vie intime, personnelle. Apprivoiser le temps, d'accepter l'intention de l'autre et ce qu'elle à d'obligeant, d'engageant. Dépendre de toi, ce n'est pas un engagement léger. M'en remettre à ton jugement n'est pas une frivole sentence. Attendre d'être, parce que je choisis d'être l'objet, c'est apprivoiser l'absence. L'emprise, est-ce le mal ? Pour te posséder, j'ai dû vaincre plus de démons que tu n'as eu de hussards à vaincre. Pour accepter de prendre la longe d'un licol qu'un être à choisi de se poser, il m'a fallu entendre, recevoir et comprendre que cela impliquait de créer, que ton abandon me commandait d'être deux pour former le nous. Que ce que tu n'attendais pas serait ce qui me surprendrait, que ce que tu n'espérais pas serait ce qui m'éclairerait, ce que nous n'imaginions pas, serait notre unisson. Tu t'es livrée, désormais mon jouet. Toute abandonnée. C'est léger, c'est solennel. C'est ludique et foutrement engagé. C'est définitivement paradoxal. Jouer à se faire peur, mutuellement, sans que l'un ne puisse avoir la moindre prise sur les gages. Un jeu ou l'amour est en jeu, ou l'on a tout à perdre, puisque c'est toi que je perdrais si jamais je faillissais à mon œuvre. Elle m'oblige, sans que je ne puisse savoir si toutes ces années sont solides ou fragiles, si ton sourire est destiné à me rassurer ou bien me condamner. L'emprise que tu as souhaitée, c'est la fragilité qui s'est imposée. Tout, absolument tout reposait alors sur mes arbitrages, toi poupée, léguée, qui a choisi de renoncer à tout choix. Je t'habille, te rosse, je suis injuste, je fais de toi une sainte, une catin, un pantin, un objet ou un être, j'habille toute en sobriété, une veuve. Je déshabille, une fleur de macadam, il 'mincombre de guider les pas. Stigmate ou pas. Graver sur ta peau, un temps ou pour l'éternité. Rien, rien n'est choix pour toi. Tu as donné, offert, livré, par choix, ayant longuement cherché, malmener tes convictions, bousculé tes certitudes, songé aux conséquences, envisagé le pire, cherché quelle serait la pire des souffrances, fait le tour de toi, de fond en comble, cherché une porte dérobée, un soupirail, une infime fente dans le mur. Sans cesse jamais te résoudre à envisager autrement, que d'être "sa chose", sans raison de trouver l'opposition à te délivrer de toi même. Jour après jour, maillon après maillons, alourdissant la charge, complexifiant le dénouement, tu as souhaité ne plus exister, ne plus choisir, ne plus conduire, ne plus regarder, ne plus sentir autre chose que ce qu'un tiers déciderais pour toi. Bien avant de savoir qu'il en existe, tu voulais déjà ne plus t'appartenir. Faut-il une raison à cela ? Faut-il raisonner nos choix ? Tu n'as jamais rien demandé de moins que de tout céder, quitter ta vie "de choix", que celui qui prendra doit tout prendre, y compris jusqu'à l'abandon, te livrer aux lions ou bien te planter là ; au pied d'un immeuble. L'arbitraire, ne jamais savoir, la vie d'une attente, longue, parfois. Brève, selon. Tout t'oblige à qui tu t'en remet, rien ne l'oblige, lui. Cette abandon-là, cette emprise-là, c'est cela que tu as choisie, cherché, désiré, fantasmé, rêvé. Ne plus être. Que devenir. Risquer d'être abandonner, à ton tour. Maxen Lascombe Octobre 2020 —————— ???? La liberté d'aimer est le même droit que la liberté de penser ; l'un répond au coeur, l'autre à l'esprit ; ce sont les deux faces de la liberté de conscience. (Victor Hugo) ???? La liberté consiste à choisir soi-même ses chaînes. (Romain Guilleaumes)
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Par : le 10/10/20
Désolée pour les éventuelles fautes, je suis prise en photo... La voix de Bono m'aura bien inspirée entre in a little while et le Very Best Of U2 - U2 Greatest Hits - U2 Collection *************************************************************************** 19h, je mettais la clé pour ouvrir l a porte d’entrée de son antre. Il m’avait demandé de lui faire les courses. Son travail le prenait énormément. Il avait prévu une soirée chez lui, un repas en tête à tête. L’automne s’était installé brutalement. Ces changements de température était fatiguant. Je ne savais même plus comment m’habiller. Il faisait si frais ce matin que je regardais dépiter mon dressing. J’avais ressorti mes collants couleur chair… A peine entrée dans le vestibule, je vis un immense bouquet de roses rouge avec une carte à côté. Je m’empressais d’allumer la lumière. Je souriais. Ses attentions étaient toujours surprenantes, parfois simples mais à me donner le sourire car c’était lui.. simplement lui. J’ouvrai le lettre jointe. « Ma petite chatte, Je sais combien tu as des envies en toi, inassouvies. Sache que quelque soi la situation je serai toujours à tes côtés" Que voulait il dire ?... Je continuais la lecture. "Ce soir, je veux que tu vives intensément cette soirée que je t’ai préparé. C’est mon cadeau." Je ne comprenais rien à son message. A coté du bouquet était posé un polaroïd avec ce post-it. - Vis ce moment instantanément Je ne saisissais toujours pas où il voulait en venir. En tout cas, comme majorité de femmes le ferai , je déposai mon nez au-dessus de ces roses pour en sentir le parfum. Quelle déception, aucune odeur. Je me remémorai toujours le rosier de mon enfance que ma mère avait planté et qui était si odorant, des roses blanches avec le bout des pétales d’un rose pale.. C’est au moment où je me relevai, surprise, je me retrouvais avec un sac en plastique sur la tête. Une main se déposa sur ma bouche l’autre me tenant par la gorge. Je tentais de me dégager de ces bras si forts. Dans ma tête, comme une panique. C’est là que je compris le sens de son message. L’inconnu me tenait si fermement que ma résistance était bien veine. Je me débattais quand même. La première minute me paru interminable. Il m’avait bloqué. Je savais que le sachet sur ma tête commençait à faire son effet. L’air allait commencer à me manquer. - Tout doux ma belle. Calme toi… Laisse toi faire. Je tentais une dernière fois de me défaire. L’air se faisait de plus en plus rare. Mes mains s’était posées sur son bras qui me tenaient par la gorge. Malgré le fait que mes griffes se plantaient dans son avant bras, il ne lâchait rien de son emprise. Doucement, j’acceptais sa présence, je tentais de rester calme, de gérer ma respiration. Quand l’air commençait à manquer, il me parla. - Calmée maintenant ? Sa voix était rauque, perverse et à la fois maîtrisée. - Tu vas être bien sage si j’enlève le sachet ? Je hochais la tête par l’affirmative. A moitié sonnée par le manque d’oxygène, il ôta le sachet. Je profitais de ce moment là pour tenter de m’échapper. Il bloquait le passage de l’entrée. Je me retrouvais ainsi sans défense face à cet intrut. Il était habillée en noir, il avait une cagoule sur la tête. Je savais parfaitement que cela n’était pas le hasard. Il avait organisé cela. Il savait que cela était un de mes fantasmes. Qui n’a jamais eu ce fantasme. Mais entre réalité et fantasme, il y a toujours une différence. Je savais qu’il avait le contrôle, malgré moi sur la situation. C’était à la fois terriblement excitant et à la fois je voulais me dégager de cette situation. Je luttais contre cet inconnu. Le fait de ne pas voir son visage me rassurait. Je ne percevais que ce regard bleu glaçant. Il était grand, je sentais un homme qui s’entretenait vu sa force, sa poigne. Il m’agrippa par la taille. Je tentais encore de me dégager. Mes escarpins tombèrent de mes pieds, témoin de ce qui allait se passer. Je tombai au sol, il se jeta sur moi. Je sentais le poids de son corps sur moi. - Tu veux jouer, on va jouer. Je commençais à hurler. Il me bâillonnait de sa main puissante. - Ta gueule ! - Si tu veux que je te remette le sachet sur ta gueule… continue de te débattre. Je me calmais, il était toujours sur moi. Je sentis sa main remonter ma robe. Avec mes mains, je tentais de l’empêcher de faire ce qu’il voulait. D’un coup brutal, il défit sa ceinture, saisit mes bras et m’attacha. - Je vous en prie arrêter.. murmurai-je. Il releva ma jupe pour qu’elle soit bien relever sur mon cul. - Des collants, comme c’est mignon… Il saisit le collant au niveau de mes fesses et les déchirer avec violence. - Oh cette petite culotte…. Je me faisais suppliante, telle une biche effarouchée. Il avait pris soin de réaliser mon fantasme. Il était fou, incroyable. L’homme déchira ma culotte. Je sentais sa force implacable. Je me débattais pour ne pas me laisser faire. Il se rallongea sur moi, mis sa main sur ma bouche. - Sache que plus tu vas te débattre et plus ça va m’exciter. Il força ma bouche pour y mettre ma culotte. Il saisit le scotch qu’il avait amené et me musela ainsi. - Oh quel regard, tu es bien excitante. Il s’était relevé et s’était agenouillé à ma hauteur pour bien me regarder. Il en profita ensuite pour m’attacher les chevilles à mes poignets. J’étais ainsi à sa merci au milieu du salon. Il me laissa. Qu’allait il faire de moi ? que faisait il ? Je pleurnichais. Soudain, j’entendais le bruit du polaroïd. - Il te faut de bons souvenirs de la soirée qui t’attend. Il caressa ma larme puis me claqua les fesses. - Je vois que tu as fait les courses… Il fouillait les sacs. Quand je le vis avec des légumes en main, je commençais à me débattre. Je tentais de hurler un non. Mes sons s’étouffaient dans ma culotte. Il s’était assis face à moi. Il me regardait, il se délectait de ce spectacle. Il prenait un plaisir à me prendre en photo pour me les montrer, les commenter et les jeter devant moi pour que je les vois attentivement. - Je sais que tu es une bonne petite salope. Ne prends pas ces airs effarouchés avec moi. Je vais très bien m’occuper de toi. Je ne te ferais rien de mal, je te donnerai juste du plaisir. Je devinais son sourire pervers. Il se leva. Je tentais de regarder au dessus mon épaule malgré ma position. Je comprenais. Il inséra le concombre dans ma chatte. Quelques secondes auparavant je me débattais.. là j'étais à son écoute. - Tu peux continuer à te débattre petite pute. Ta chatte et ton cul vient bien être tringlés ce soir. Il prit encore une photo de moi goder avec ce légume dans la chatte. Je me sentais humiliée et honteuse. - Quels jolis pieds tu as. Bien vernis d’un rouge que j’aime. Il les massa longuement. Je me tortillais. - Je vais bien m’amuser avec toi, ma poupée. Il s’était rallongé sur moi. Il tenait en main le concombre. Il commençait doucement à faire des va et vient. Son bras entravait ma gorge. - Profite ma chérie. Je vais te gâter. Tiens prend bien ça dans ta petite chatte. Je gémissais. Mon état était entre crainte et plaisir. Je savais au fond de moi que c’est lui qui avait organisé tout cela. C’était un jeu. Rien qu’un jeu. J’étais profondément excitée. - Allez lève toi. Attachée comme j’étais, je tentais de me relever. C’était compliqué. Il me regardait. Voyant que je n’y arrivais pas, il me saisit pour me lever. Il était derrière moi. Son souffle au creux de mon oreille. Il me lécha la joue. Je voulais résister de toute mes forces et en même temps je voulais être docile. C’était un sentiment étrange. Pourquoi ce fantasme du viol simulé que j’ai toujours eu?. Si excitant. Le sentiment de lâcher prise, de se laisser aller, tout en sachant que dans ce contexte précis, tout était bien sûr sous contrôle. Je m’étais déjà retrouvé dans une situation de contrainte dans ma vie, je n’étais pas dans cet état d’esprit. Le cerveau a une capacité à se figer face à une agression. Avec lui, Je pouvais tout lui dire, mes envies, mes désirs les plus sombres, j’étais un livre ouvert. Il avait une telle écoute, une telle maitrise. Je me sentais vulnérable et forte. Jamais je n’aurai organisé ce fantasme seule, trop de peur, trop de crainte de « mal tombé ». Combien de fois, j’ai eu la sollicitation d’hommes qui rêvaient que je les attende dans une chambre d’hôtel les yeux bandés, ou même pire chez moi ? Je me disais mais à quoi pensent- ils. Malgré la situation qui peut être excitante, on ne sait jamais sur qui on tombe. J’ai toujours été précautionneuse. Ne jamais se mettre dans une situation qu’on ne peut contrôler. Avec lui, je pouvais me laisser aller car il contrôlait la situation. Je savais son regard bienveillant. Peut être regardait il même ou était-il chez lui. Des deux je ne savais pas qui était le plus pervers. Sans ménagement il me conduisait à la chambre. Je ne me laissais pas faire. J’étais comme déchainée. J’avais envie de me débattre, cela augmentait bizarrement cette envie d’être prise si fortement. D’être contrainte, sans défense. Un schéma psychologique où au final cela me permet d’accepter toute ma sexualité, mes désirs sombres. Tout en me tenant par la gorge , derrière moi il me faisait avancer en direction de la chambre. C’est là que je le vis. Il était assis sur le fauteuil de chambre. Je devinais son ombre. Son parfum. Il allait être spectateur. L’homme me poussa sur le lit comme une marionnette. Il écarta avec son genou mes cuisses. Je sentais le contact contre mon sexe. Il détacha alors mes mains de mon dos. Il saisit des cordes qui attendaient là.. il m’écartela sur le lit. Attachée, jambes et bras écartées. Offerte. Il s’était levé. Je le vis alors à la main avec l’appareil photo. Il me regardait. J’étais rassurée de la savoir ici. Il ne disait aucun mot. Il prenait juste des photos indécentes. Il jeta le polaroid sur le lit. Puis il se remit sur son fauteuil. L’homme s’était mis à califourchon sur moi. Il m’embrassa à travers mon bâillon. Avec animalité il me lécha la joue tout en tenant mon visage entre les mains pour me forcer à le regarder. L’homme prit le polaroïd et saisit cet instant. - Humm ces yeux de biches larmoyant plein de noir. Mon maquillage avait probablement coulé. Je gémissais. Il me fit taire en mettant ses doigts sauvages dans ma bouche. - Ta gueule, tu as compris. Je me débattais. Cette situation m’excitait. Ses doigts remplissaient ma bouche, puis il mis sa main ferme sur ma bouche. De son autre main, il envahissait mon sexe, prenant d’assaut ma chatte. Ses doigts était gros, possessifs. Je râlais. C’était bon et en même temps je ne voulais pas de ce plaisir. Ce n’était pas lui.. mais il regardait. Un sentiment de lutte et d’envie. Il me baisait de ses doigts en me faisant taire. Ses doigts furent très rapidement remplacés par son membre. Il était moyennement grand, juste ce qu’il fallait. Cette fougue me rendait folle. Je tirais sur mes liens, je bougeais. Je sentais les cordes me cisaillaient. Je pouvais me lâcher. Quand il me recouvra à nouveau la tête avec un sac. Il allait jouer avec ma respiration. Il le tenait bien fermé, sur ma gorge. Il me prenait, tout en me regardant. - Tout doux ma belle… Chaque coup était intense, le sentiment de peur exultait. Quand il voyait que le manque d’air se faire un peu trop, il m’en redonnait puis refermait le sachet. Tout en me prenant, encore et encore. Je perdais doucement pied, mais tout était sous contrôle. J’étais devenue une marionnette. J’étais un peu au paradis, juste ce qu’il fallait, je pouvais maintenant me laisser complètement aller. Il me détacha pour me retourner sur le ventre. Il y plaça plusieurs coussins sous celui-ci. - Quel beau cul de salope. Je vais te saillir. J’entendis encore une fois le bruit du polaroid. - Il parait que tu aimes être fouillée petite putain. Il s’attarda alors sur mon cul. Sans aucune préparation, il m’encula. IL tenait fermement ma nuque. Il l’enfonçait dans le lit, comme pour m’étouffer. Je criais. - Ferme ta gueule. - Tiens, prends ça dans ton cul de pute. Je l’entendais râler. Il y allait avec une telle frénésie. IL me saisit alors par les cheveux pour bien redresser ma tête. Il me prenait encore en et encore. Je sentais ses couilles taper contre moi. Des coups précis, bien au fond, cinglant. - Dis moi que tu aimes ça ! - Je… j’aime encore murmurai-je Il se stoppa net. Il écarta de ses mains mes fesses. - Quel bon petit trou bien serré. Il ne m’a pas menti. Je savais qu’il parlait de lui.. Je me doutais qu’il n’en perdait pas une miette - Humm tu mouilles comme une chienne. Il avait de la mouille plein la main quand il décida de me la montrer et de m’en mettre sur mon visage. Il se mit bien à califourchon sur moi. Deux doigts dans mon cul. Il s’amusait avec, à tournoyer à jouer avec le pourtour de ma petite auréole. Il tenta de mettre sa queue avec ses deux doigts à l’intérieur. Je gémissais, je ne voulais pas. - Ferme ta gueule. - Mais regarde moi cette mouille !! Il me posséda et éjacula. Il enleva alors sa capote et la posa juste devant moi. - Hum tu m’as bien vidé mais j’en ai pas fini avec moi. Il se leva et prit alors un crochet anal. Lui.. Il avait sorti plusieurs choses pour notre invité. Il m’attacha alors les cheveux. Inséré la crochet sans ménagement dans mon cul. Il le rattacha à ma queue de cheval en y mettant une certaine contrainte. Je me déhanchais pour tenter de trouver une pose confortable. Qu’allait il faire. Puis j’entendis encore le son du polaroid. - Une belle position de soumise… contrainte me dit il au son de l’oreille. Un long silence. Etait il toujours assis ? Il prit soin de déchirer tout mon collant pour m’en défaire. IL était revenu avec une petite bassine. Il commença doucement à me nettoyer les pieds. Je ne me laissais pas faire. Le crochet jouait au fond de mon petit cul. Et j’en étais responsable. Je gémissais, encore et encore. Excitée et honteuse. Il les embrassait et s’en délectait. - Hum ces petits pieds… si délicats, si doux… Et ce vernis… Je sentis alors le coup de la badine s’abattre dessus. Je sursautais. Je me débattais. Des petits coups précis, puis il y passait sa main pour me chatouiller. Je ne tenais pas, j’étais bien trop chatouilleuse. Je tentais de me convenir. Contrainte.. Il massa ensuite mes pieds, puis s’aventura encore mes jambes, mes cuisses. Il me posséda cette fois par la chatte. Il était à nouveau frénétique. La douceur avait laissé place à l’emprise. Il me tenait par les cheveux. Il me besognait. J’entendis alors le polaroid. Ils s’était levé. Il était à mes côtés. Il me regarder en train de me faire prendre. Il ne disait toujours rien. L’homme me tenait fermement les cheveux, il me murmura. - Bonne petite chienne. Lui, me regardait. Je le regardais, il voyait le plaisir honteux que je prenais. Il voulait me voir prise, combler. Il me baisait si intensément, j’en avais presq ue mal. Je disais non.. il continuait jusqu’à sa jouissance. Une seconde fois, il posa a nouveau la capote devant mes yeux. Il claqua mes fesses. - T’es une bonne videuse de couille… Je rougissais , honteuse et humiliée. L’homme se releva. Je restais ainsi attachée. Ils quittèrent la pièce. Quand il revient, il s'assit sur le bord du lit me caressant la joue. - Si tu t’étais vu. J’ai aimé te voir ainsi. Je n’en ai pas fini avec toi. Il s’était approché du li. J’étais épuisée. Il me caressait les cheveux. Il saisit alors le Magic wand. Il le plaça sur ma chatte. Je sentais ses effets. Cela me grisait. - Je t’interdis de jouir ! Je savourais cette instant. - As-tu aimé ? - Je… oui j’ai adoré à vrai dire lui avouai-je - Ne sois pas honteuse. Je t’ai fait cette surprise. J’ai aussi pris beaucoup de plaisir. Tout en me parlant, je me retenais de ne pas jouir, j’en avais tellement envie. Il avait ramassé toutes les photos pour me les montrer. - Tu as été une bonne petite chienne ce soir. Je ressentais tellement de choses contradictoires. Un tel lâcher prise. Je n’arrivais plus à me retenir. - Allez jouis. Mes cuisses commençaient à trembler tellement la vague était immense. Je fermais les yeux. Il me parlait, me murmurait tellement il était heureux avec moi. Avec douceur, il détachait le crochet anal. Il passait ensuite sa main douce dessus. - Ton trou est béant. J’aime le voir ainsi. Mon petit trou était meurtri. Il m’embrassa le creux du dos. Il embrassait mes salières de Vénus. Ses doigts longtemps ma longue cicatrice tout le long de ma colonne vertébrale. Puis il remontait jusqu’à ma chevelure pour libérer mes cheveux. Tendrement il m’embrassait,, me léchait mais il n’était jamais loin de vouloir m’infliger encore des sévices pervers. Je sentais à nouveau sa main sur mon sexe… - Tout est à vous.. Monsieur.. tout.. je suis à vous…
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Par : le 10/10/20
En 1615, Anne d’Autriche, infante d’Espagne, quitte son pays natal pour lier son destin à celui de Louis XIII. Ses espoirs seront vite anéantis. Tenue à l’écart des affaires de l’État par son époux et sa belle-mère, tous deux jaloux de leurs prérogatives, elle découvre par ailleurs le peu d’attirance du roi pour le beau sexe. Sa vie devient un enfer. Une entrevue galante à la nuit tombée, avec le séduisant duc de Buckingham fait scandale dans les cours européennes et déchaîne la fureur d’un souverain humilié. Le cardinal de Richelieu, qui gouverne la France d’une poigne de fer, espionne désormais la reine sans relâche tandis que la duchesse de Chevreuse multiplie les intrigues autour d’elle, provoquant de graves crises qui ébranlent le trône. Parvenir à embrasser les intérêts de la France et se sentir enfin reine, tel sera l’enjeu douloureux d’Anne d’Autriche jusqu’à la naissance de son fils, le futur Roi-Soleil. Raison souveraine la cueille comme le bouton de rose qu’elle est en 1615, alors qu’âgée de quatorze ans, elle épouse le roi de France. Louis XIII a le même âge, il est en quête d’amour. Sa mère, Marie de Médicis, l’en a privé durant toute son enfance, lui préférant son frère et l’élevant dans la crainte de Dieu et de ses châtiments. La responsabilité de cette femme dans l’échec de la vie conjugale de son fils est énorme. Henri IV, son père, est assassiné quand il n’a que huit ans. Il voit le cadavre que l’on ramène au Louvre, il en est traumatisé. Mais un roi ne doit pas pleurer. "Père manquant, fils manqué" disait Corneau. Fille de Philippe III d'Espagne et de Marguerite d'Autriche, grande, belle, telle que l'ont peinte Rubens (musée du Prado) et Mignard (musée du Louvre), héroïne enfin d'Alexandre Dumas, la reine a suscité amitiés fidèles et animosités redoutables. Louis XIII ne l'aime guère, Richelieu s'en méfie. Le 18 octobre 1615, après des années de négociations rendues difficiles encore par l’opposition huguenote au mariage en France, Louis XIII épousait l’Infante d’Espagne, tandis que sa sœur Élisabeth était unie à l’Infant Don Philippe, futur roi d’Espagne. Cet événement était censé mettre fin définitivement à la longue rivalité politique et territoriale entre les deux puissances. Aussi bon nombre de publications célébrèrent-elles le double mariage princier en des termes dithyrambiques et se firent-elles l’écho des fêtes somptueuses organisées pendant près de deux mois des deux côtés de la frontière. Une riche iconographie ornait les architectures éphémères, de nombreuses comparaisons et métaphores érudites émaillaient les discours officiels, dont le but évident était de célébrer le mariage et la consolidation des relations pacifiques entre la France et l’Espagne. Mais ces images étaient essentiellement ambivalentes, ambiguës même. En effet elles servaient moins à construire des représentations paradigmatiques du mariage et de l’union qu’à forger un ensemble de fictions destinées à affermir politiquement un royaume en période de reconstruction. Comme telles elles articulaient les mêmes questions de pouvoir souverain et d’impérialisme que les autres rituels monarchiques du règne. Les fêtes qui marquèrent le long séjour du roi et de la cour à Bordeaux à l’automne 1615 furent multiples et variées. Il y eut tout d’abord son arrivée et entrée dans la ville le sept octobre, puis son mariage et celui de sa sœur Élisabeth par procuration, à Bordeaux et à Burgos, simultanément, le 18 octobre de la même année. Le retour à Paris n’eut lieu que le 16 mai suivant, avec tout l’apparat d’une entrée solennelle. L’annonce des mariages en 1612 avait été le prétexte de multiples réjouissances dans la capitale et ailleurs, et notamment d’un splendide carrousel, dit du Palais de la Félicité, donné sur la place Royale, à Paris, le seize avril 1612. Derrière cet accord de façade entre la France et l’Espagne, se dissimulaient cependant les prétentions plus nationalistes de la part des Bourbons. Loin de manifester un désir de partage d’influence et de souveraineté avec l’Espagne, les emblèmes et autres images retenues n’envisageaient en fait l’instauration de la paix avec la maison d’Autriche que comme un moyen destiné à faciliter l’avènement de la France à la domination suprême sur la Chrétienté. L’alliance n’apportait pas l’égalité entre les deux puissances nouvellement réconciliées, ni l’abandon de leur traditionnelle rivalité, elle venait plutôt consacrer la suprématie de la France en Europe et, imaginairement, dans le monde. La jeune infante d’Espagne Anne d’Autriche, fille aînée de Philippe III, née en 1601, devient reine de France par son mariage avec Louis XIII en 1615. Il faut attendre 1638 pour que la reine accouche d’un enfant, Louis Dieudonné, futur Louis XIV. La maternité constitue un tournant majeur dans la vie d’Anne d’Autriche, qui acquiert ainsi le statut de mère de l’héritier du trône que les régnicoles lui souhaitent depuis de longues années. Les relations avec Louis XIII, marquées par les tensions voire la conflictualité, peinent cependant à s’apaiser. À la mort du roi en 1643, le jeune Louis XIV n’a que quatre ans et huit mois, et Anne d’Autriche assure la régence du royaume de France. Veuve et mère du roi, elle défend avec jalousie l’autorité de son fils en même temps qu’elle s’appuie sur le cardinal Mazarin pour exercer l’autorité souveraine. Ce dernier a toujours compté sur son indéfectible soutien. Même s'il n'y eut jamais de mariage secret. Paresseuse, peu instruite, c'est un trait qu'elle partage avec nombre de membres des familles régnantes de l'époque, aussi entêtée qu'autoritaire, elle n'a plus, après la mort de son mari, qu'un souci, celui de léguer à son fils un royaume intact. Pour simplifier, disons qu'elle a eu deux carrières politiques successives. Jusqu'en 1643, elle chaperonne l'opposition, participe peu ou prou à tous les "complots", comme ceux de Chalais ou de Cinq-Mars, entretient avec son frère Philippe IV une correspondance secrète qui témoigne de plus d'inconscience que de réelle trahison. Tout change avec Mazarin. Elle se laisse aveuglément guider par l'italien, par celui qui fut peut-être l'un des plus brillants hommes d'État du XVII ème siècle, au plus grand bénéfice de la monarchie française. Justifiée par les besoins de la politique de rapprochement franco-espagnol de Marie de Médicis, cette union ne produit pas d’abord tous les fruits attendus. Si les hostilités ne reprennent officiellement qu’en 1635, le roi montre peu d’empressement auprès d’une personne qui passe néanmoins pour bien faite, et à ce dédain apparent, ou tout au moins à ce manque d’attention, Anne répond en manifestant des sentiments espagnols de plus en plus ardents à mesure que la menace de guerre se précise. Il faudra attendre l'intervention de Luynes. Tout son comportement attise la défiance d’un époux naturellement soupçonneux. C’est d’abord l’affaire Buckingham, en 1625, dont elle comprend le danger à temps, aidée par son sens de l’honneur espagnol. C’est ensuite le complot de Chalais, en 1626, auquel elle est mêlée comme à toutes les intrigues maladroites où Madame de Chevreuse parvient à l’engager. Elle se fait ainsi un ennemi de Richelieu, qui l’espionne avec régularité et qui semble l’avoir longtemps desservie dans l’esprit du roi. Au point de vue psychologique et moral, la détérioration des rapports conjugaux atteint son comble avec la découverte, en 1637, de la correspondance secrète qu’elle entretient avec le roi d’Espagne Philippe IV et le cardinal-infant. Bien que l’on admette généralement qu’elle est alors à deux doigts de sa perte, il n’est pas sûr qu’elle ait livré ainsi à ses frères des renseignements de première importance. Quoi qu’il en soit, la disgrâce est très brève. En 1638, naît le dauphin tellement attendu de tous les Français. Il n’est plus possible de répudier la mère du futur roi. La reine est devenue indispensable, non seulement au roi, mais encore à la politique de son ministre. Elle aurait acquis en 1642 les bonnes grâces de Richelieu en lui dévoilant les secrets du complot de Cinq-Mars. La reine a-t-elle bien trempé dans le complot ? Rien ne permet de l’affirmer. La mort de Louis XIII, en 1643, est une autre grande date dans la vie d’Anne d’Autriche. La régence à peine ouverte, la reine fait casser le testament de son époux. Elle a désormais tous les pouvoirs, en particulier celui de confier les affaires du royaume à qui lui plaît. Elle a le bon goût de nommer Mazarin chef de son Conseil. Ceux qui comptaient sur la régence pour renverser l’ordre voulu par Richelieu et conquérir les bonnes places doivent déchanter. Les nombreux Importants, les ambitieux ou les simples aigris réclament à grands cris le renvoi de Mazarin. C’est mésestimer le caractère de la souveraine. Persuadée que son autorité est en jeu, Anne d’Autriche commence par confirmer les fonctions de Mazarin dont le pouvoir sera aussi illimité que celui de Richelieu. Et aussitôt après, elle frappe un grand coup en renvoyant en prison le plus fou des Importants, Beaufort , qui n’est pas encore le héros de la populace. Il n’en faut pas plus pour réduire au silence, pendant quelques années, les velléités d’opposition. Il est difficile d’évaluer indépendamment l’action politique de la reine et celle de son ministre pendant la période de la Fronde de 1648 à 1653, et plus généralement pendant les dix-huit années qui séparent le règne de Louis XIII et le règne personnel de Louis XIV de 1661 à 1715. Dès le début de la régence, la Cour, frappée par l’unité d’inspiration qui préside aux destinées du royaume, avait conclu que la veuve de Louis XIII avait trouvé dans le cardinal un amant qui la consolait de ses déboires passés. Sans qu’il soit possible de nier l’inclination d’Anne pour son favori, et l’influence de ce sentiment sur la politique française, il ne faudrait pas raisonner en auteur de mazarinades et faire de la reine un jouet entre les mains d’un intrigant italien. Les actes autoritaires de la régence ont été décidés par elle et Mazarin. Lorsque les circonstances obligeaient à les révoquer, la reine a toujours fait beaucoup plus de résistance que son ministre. Inversement, les actes conciliants ont été presque tous engagés ou inspirés par Mazarin. L’association d’une Espagnole et d’un Italien a permis la conclusion définitive des traités de Westphalie en 1648, l’abaissement des grands qui s’étaient cru à tort revenus au bon temps de la régence de Marie de Médicis, l’anéantissement des prétentions politiques du parlement de Paris, la négociation et la conclusion du traité des Pyrénées en 1659, avec le mariage de Louis XIV et de Marie-Thérèse, qui était depuis longtemps le grand dessein personnel de la reine. Ce n’est pas tout ce que Louis XIV doit à sa mère. Il semble que celle-ci lui ait légué une grande partie de sa dignité et de sa majesté naturelle. Par sa volonté, le roi reçoit une instruction assez peu étendue peut-être, mais solide et pratique, faite de principes simples, débarrassés des préjugés à la mode. Après la mort de Mazarin, Anne n’a plus aucune part au gouvernement du royaume. Elle n’en continue pas moins de bénéficier de l’affection de son fils. Anne d'Autriche, qui a toujours joui d'une bonne santé, atteinte d'un cancer du sein, s'éteint le 20 janvier 1666, à l'âge de soixante-quatre ans. Son mariage secret avec Mazarin n’a jamais été prouvé. Bibliographie et références: - Ruth Kleinman, "Anne d'Autriche" - Philippe Alexandre, "Pour mon fils, Pour mon Roi" - Simone Bertière, "Les deux régentes" - Aimé Bonnefin, "La monarchie française" - Jean-Christian Petitfils, "Louis XIII" - Michel Duchein, "Le duc de Buckingham" - Jean-Christian Petitfils, "Louis XIV" - Claude Dulong, "Anne d'Autriche" - André Castelot, "L'Histoire insolite" - Pierre Chevallier, "Louis XIII" - Claude Dulong, "Anne d'Autriche" Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 10/10/20
Cédant aux revendications du parti anti-autrichien de la cour, Louis le Bien-Aimé lance en 1741 son royaume dans la guerre de Succession d’Autriche, qui durera sept ans, malgré l’opposition du vieux cardinal de Fleury, qui décède deux ans plus tard. Dorénavant, à l’image de son grand-père, Louis XV, âgé de trente-trois ans, gouvernera sans Premier ministre. Si durant les premières années de guerre, la monarchie française collectionne les succès militaires, telle la bataille de Fontenoy en 1745, celle de Rocourt en 1746, et enfin celle de Lauffeld en 1747, la défaite rencontrée à l’issue de la bataille de Plaisance de 1746 met cependant un terme aux espoirs français d’établir la frontière nord du royaume le long du Rhin, aux Pays-Bas autrichiens. Cette guerre affaiblit la monarchie au point de vue financier. Si les dépenses de la guerre de Succession de Pologne s’étaient chiffrées à près de deux cents millions de livres, la guerre de Succession d’Autriche, premier grand conflit terrestre et maritime du règne de Louis XV, pesa plus lourdement encore sur le budget. Le conflit engloutit plus d’un milliard de livres, accroissant dès lors la dette de l’Etat. Le traité d’Aix-la-Chapelle, signé en 1748, restitue toutes les conquêtes françaises aux Autrichiens, suscitant le mécontentement des généraux de Louis XV et l’indignation dans tout le royaume. Mécontents, les français avançaient que "Louis XV avait travaillé pour le roi de Prusse." La popularité du monarque connaît après cette paix une large érosion, alimentée de surcroît par les rumeurs de la cour évoquant un roi égoïste et jouissif, plus préoccupé des plaisirs que lui procuraient ses maîtresses que par la conduite de l’Etat. Pourtant, le roi formait autrefois un couple solide avec Marie Leszczy?ska, avant que la lassitude vienne s’installer, la reine étant épuisée par ses maternités trop rapprochées. Ses grossesses répétées l’ont tenue écartée des activités préférées du roi, la chasse et les divertissements. Bien qu’instruite, elle manque de l’éclat capable de retenir Louis XV. La reine finit par se plaindre à son père de l’infidélité récurrente de son mari volage, tombé successivement sous le charme des quatre sœurs de Mailly-Nesle: Louise Julie, comtesse de Mailly; Pauline Félicité, comtesse de Vintimille; Diane Adélaïde, duchesse de Lauraguais; Marie-Anne, marquise de La Tournelle et duchesse de Châteauroux. Tour à Tour, elles furent ses favorites. Aînée des cinq filles de Louis III de Nesle, Louise-Julie née le 16 mars 1710, la même année que Louis XV. Elle n’a que seize ans lorsqu’elle épouse en 1726 Louis-Alexandre, comte de Mailly. Grâce à sa haute naissance, Louise entre dès l’âge de dix-neuf ans au service de la reine Marie Leszczynska comme dame d’honneur. La jeune femme fut délivrée de son époux qui n’appréciait pas la cour et demeurait sur ses terres. Quant à sa mère, Armande-Félicitée, elle est la petite fille d’Hortense Mancini et donc par conséquence, arrière-petite-nièce du célèbre cardinal de Mazarin. Louise-Julie donc par son père et sa mère, appartient à des illustres et nobles familles. Louise-Julie ne passe pas une enfance paisible, sa mère fréquente beaucoup d’amants et elle n’a que seize ans lorsqu’elle épouse en 1726 Louis-Alexandre, comte de Mailly, qui est le cousin germain de son père. Le comte de Mailly, de seize ans son aîné était débauché, le contrat de mariage ne fut pas respecté par les beaux-parents, et le couple se trouva dépourvu de moyens. On disait: " C'est le mariage de la faim et de la soif." La jeune Louise-Julie prit dans l'entretemps, un amant, le marquis de Puisieux qui en devient amoureux et qui la consola de son mari. Le roi la remarque dès 1732 mais ne fait rien car il est encore très épris de son épouse. Pourtant, les grossesses à répétition de la reine commencent à lasser Louis. Bachelier et Lebel pourvoient à leur maître quelques passades amoureuses mais qui n'assouvissent pas ses désirs. Le Cardinal de Fleury dut se rendre à la réalité. Il fallait trouver au souverain une maitresse-en-titre capable de lui tirer de son ennui. Afin d'éviter que le choix du roi ne se porte sur une femme ambitieuse susceptible d'exercer quelque influence sur le souverain, Le choix se porta sur Mme de Mailly. Ainsi, et avec la complicité du Cardinal de Fleury ainsi que celle de Mlle de Charolais, de la comtesse de Toulouse ainsi que de Bachelier, premier valet de chambre du roi, Louise entreprend une relation avec le roi pour le sortir de son ennui. Mais il fallait d'abord chasser l'encombrant marquis de Puisieux qui était fou amoureux de sa maîtresse. Pour l'éloigner de bon de Mme de Mailly, on lui fit miroiter le poste d'ambassadeur à Naples mais il refusa disant qu'il ne partirait que sur ordre de sa maitresse. Et ce que fit Mme de Mailly. Le marquis fut surpris par sa décision à laquelle il ne se connaissait pas de successeur. La liaison de Louis XV et de la comtesse de Mailly débutera en 1733 et restera secrète jusqu’en 1737, année où la reine donne naissance à sa dernière enfant, Madame Louise et les deux amants utiliseront des portes et couloirs dérobés pour se voir. Mais en 1738, Marie Leszczynska ferme définitivement la porte de sa chambre au roi pour raison de santé. Les médecins lui ayant conseillé de ne plus tomber enceinte car une autre grossesse pouvait nuire à sa santé. Louis s’affiche alors publiquement et sans scrupules avec la comtesse de Mailly. Ses contemporains décrivent le portrait d'une jeune femme enjouée, bonne, tendre, adroite et désintéressée. Pourtant Louise qui est si douce et réservée, est sans grande beauté. Elle a un long nez, une grande bouche, un teint brun, cheveux bruns, des joues plates, une voix rude et une démarche masculine. Mais elle a un front "ayant le poli d’ivoire", est très bien faite et adore l’intimité. Elle est aussi fort élégante et sait mettre en valeur quelques avantages que la nature lui a donnés. Le valet de chambre de Louis XV la dépeint ainsi: "Grande et bien faite, c'est une très belle brune piquante, sa gorge est blanche et ses yeux sont magnifiques". Louise fut certainement celle qui, parmi les sœurs Nesle, et presque toutes les favorites de Louis XV, aima le roi d’un amour totalement désintéressé voire sincère. Eloignée de toute intrigue, Mme de Mailly reste en extase devant ce souverain qui lui témoigne régulièrement sa flamme, malgré les scrupules religieux qui l'assaillent parfois. En fait il quittait parfois sa maîtresse pour rejoindre le lit de la Reine où pleurant et à genoux, lui demandait plusieurs fois de lui accorder le pardon. Malgré sa position de favorite royale, elle ne demandait rien au roi ni pour elle ni pour ses proches. Louis XV d’ailleurs, ne lui donnait presque rien puisqu’elle ne le demandait pas. Même la pension qu’il lui versait était bien maigre et Louise portait parfois des robes trouées et usées. Quoique Louise-Julie de Mailly-Nesle soit la favorite déclarée de Louis XV, en revanche, elle est respectueuse envers la reine. Louis XV parait heureux de sa maitresse et Fleury est satisfait d'un plan qui n'entrave pas la marche du gouvernement. Malheureusement, il ne va pas pourtant tarder à déchanter. Louise, dans sa grande naïveté introduit bientôt à Versailles sa sœur Pauline qui vient de finir son éducation au couvent de Port-Royal. Après avoir écrit plusieurs lettres à sa sœur, Pauline veut venir à la cour et la supplanter dans le cœur du roi. Pauline est aussi insolente, mordante et laide que sa sœur aînée est réservée, timide et sans grande beauté. Il apparaît bien vite que Louise ne sert plus que de paravent aux amours du roi et de sa sœur. Mais en septembre 1741, Pauline décède brusquement lors d’un accouchement et Louis, éploré, retourne auprès de la comtesse de Mailly. Le roi installe Mme de Mailly dans un appartement secret aménagé au-dessus du sien. Leur relation reprit mais Louise-Julie ne parvenait plus à égayer les petits soupers des cabinets. Elle pleurait et le roi aussi. Lorsque celui-ci partageait son lit, il se réveillait pendant la nuit pour réciter un acte de restriction. Pour se recoucher ensuite auprès de sa maîtresse parée comme une châsse puisqu'elle ne pouvait pas dormir sans ses bijoux. Elle avait appelé une autre de ses sœurs, Mlle de Montcavrel qui fut sa maitresse de très courte durée. Il l'avait renvoyée et s'empressa de la marier au duc de Brancas. La cour s'enlisait dans l'ennui et les courtisans se demandaient qui allait succéder Mme de Mailly dans le lit du roi. Et une fois de plus, Louise encore sans défiance, fait entrer à la cour ses deux dernières sœurs, les plus jeunes, Hortense et Marie-Anne. Le roi de France alors amoureux fou, courtise la première, qui repousse ses avances puis la deuxième, qui finit par accepter de devenir sa maîtresse en titre. Louis XV mettra alors définitivement un terme à sa relation avec Louise. Celle-ci quitte alors Versailles en 1742 pour Paris où, honteuse, elle porte désormais un cilice. Elle vient d’être bannie par le roi à la demande de sa sœur, Marie-Anne, qui souhaite être la seule favorite officielle de Louis XV. Louise de Mailly se retire à Paris où elle vit dans la charité, la dévotion et la pauvreté. Touchée par un sermon du père Renaud, Mme de Mailly se sentit tout à coup ravie et dégoûtée d'elle-même par cette parole douce et pénétrante qui parlait du bonheur de vivre avec Dieu. Un jour où elle devait dîner chez M. de Boissière, elle faisait dire qu'elle ne pouvait plus s'y rendre et c'est là qu'on apprit le renoncement de Mme de Mailly. Elle quittait le rouge et les mouches. Elle s'était complètement métamorphosée et de ce jour, elle se vouait à une pénitence exemplaire. Le Jeudi Saint de l'année 1743, la cour et le peuple se pressaient chez les sœurs grises de Saint-Roch pour voir Mme de Mailly, qu'accompagnait la jeune veuve du duc de La Trémoille pour le lavement des pieds. Elle consacrait tout son argent pour des bonnes œuvres. Elle ne s'employait qu'à visiter les pauvres, n'hésitant pas à se dépouiller en secours et en charités, à peine se réservait-elle pour son nécessaire personnel deux ou trois écus de six livres. Cette vie de sacrifice menée avec courage, avec gaîté même, dura jusqu'au 5 mars 1751 où la comtesse de Mailly mourait à l’âge de quarante-et un ans en odeur de sainteté. Son légataire universel fut le jeune comte du Luc, fils du roi et de sa jeune sœur, Mme de Vintimille, qu'elle avait adopté. Son exécuteur testamentaire, le prince de Tingry à qui elle laissa un diamant de prix et une somme de 30 000 livres qui était destinée à payer ses créanciers. L'ancienne favorite fut enterrée selon ses veux, au cimetière des Innocents, à Paris, parmi les plus pauvres. Bibliographie et références: - Alain Decaux et André Castelot, "Dictionnaire d'histoire de France" - François Bluche, "Louis XV" - Michel Antoine, "Les favorites de Louis XV" - Marc Langlois, "Louise-Julie de Nesle" - Pierre-André Laurens,"Louise-Julie de Nesle" - Bernard Hours, "Louis XV : un portrait" - Paul Del Perugia, Les amours de Louis XV" - Jean-François Solnon, "La Cour de France" - Jean Meyer, "Louis XV" - Simone Bertière, "Les amours de Louis XV" - Evelyne Lever, "Le crépuscule des rois" - Jean-Christian Petitfils, "Louis XV" - Jacqueline Suzanne, "Louise-Julie de Nesle" Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 07/10/20
MINOTAURUS INEST -Veneris monumenta- J'aimerais que tu te postes à nouveau au sommet de mon lit le dos apposé contre le mur de mon salon, quasi-nue. Un quart de siècle nous sépare en âge, mais tes yeux francs, intemporels, presque mystiques m'adressent un familier langage.. Laisse-moi déposer ma joue très doucement dans le creux de ton cou, être la plume qui rejoint son nid.. Je suis un enfant, une panthère, une brise d'Eté; je suis un grand soleil près d'un refuge aux portes de coton.. Ta bouche est une fleur sauvage, qui parfume mon âme de papillon. Vois mon aile silencieuse se poser sur la soie de ton épaule chaude ! Le temps suspendu infuse mon âme à ta presqu'île; Mon souffle sur ta peau me grise: tu es ma vapeur d'absinthe ! Ta chevelure est désormais un vaste champs moissonné à mon vexillum externum. Ton épiderme irradie contre le mien comme un pain chaud sorti des braises ! Aucun des chats sacrés de l'antique Egypte, n'a transporté autant de lumière que ta peau : Hathor, Isis et Rê se sourient et se taisent lorsque je te caresse. Tes deux pyramides sont des flacons de rivages. Fais-moi boire de ton lait; enfante ma déraison ! Mes griffes de faucon ratissent ta nuque; je porte mes dents à ton cou, je mordille ta chair tel un vampire avide.. Je suis ton Minotaure, ton Lucifer, ton Dracula ! Mes doigts délicats viennent broder d'audaces un incertain langage à même tes seins.. Des alcools de prune et de poire coulent à présent de tes tétons; je t'attrape au cou, tel un canidé, pour te tirer lentement vers moi; je sens tes fioles d'effluves infiltrer mon cœur; Ta bouche capture la mienne comme une proie fébrile. Tes bactéries s'engouffrent dans mon sang, restaurent ma matrice.. Je vois des gouttelettes d'eau fines bouillir sur ta peau puis s'évaporer au diapason de tes soupirs.. Tes aréoles crantées pénètrent souplement mon torse. C'est alors que le grand mât du Drakkar se lève et tu l'absorbes sans tarder tout entier en toi, dans ta forêt d'éponges. Ta rosée coule déjà du septième ciel convoité. La chambre se tapisse d'un rouge-violacé.. Je sens ton odeur animale qui s'abat comme une tempête: tu plantes tes yeux intenses tel des ancres dans l'océan de mon âme. Je me retourne tout entier sur toi, ragaillardi par ton puissant courant. Ta bouche carmin a faim de recevoir l'écume de ma lèvre. Je t'ensevelis d'une vague puissante et j'engouffre encore davantage ma corne de Minotaure dans le tréfond de ton corps. Voici l'offrande de nacre: de multiples orages tonnent dans ta chair Tu tressailles d'accueillir dans ton caveau ma liqueur de perle. L'onde de choc de ma queue se prolonge tel un écho parmi tes dunes. Tu m'enfonces tes ongles dans le dos si profondément que je sens distinctement ton nom se graver sur mes os. Je plante à mon tour mes dents dans ta jugulaire tandis que tes canines percent mon épaule. Je m'abreuve, tu me bois, nous nous embrassons follement pour partager ce vin de messe. Je ramasse au sol des caillots de raisin et je les porte à ta petite gueule affamée. Tu les dévores en me dévisageant. Ta bouche coule infiniment jusque dans ton nombril et abreuve les petits papillons qui palpitent dans ton ventre. Le coutelas divin de ton sourire en coin me suggère un sacrifice à venir Tu t'éclipses dans la salle d'eau et déjà tu m'inspires de vilaines rêveries.. Relevant une pièce d'étoffe trop ajustée à tes hanches tu me laisses entrevoir l'arrogante colline hirsute. M'empoignant le vit en me fixant des yeux, tu veux me voir céder à proférer mes ordres rabaissants. Ta bouche lascive de succube réclame la lie de mon calice ! Ta main est un nid à serpents; elle me caresse et me compresse pour que je crache enfin tous mes mots volcaniques. Tu m'engloutis de ta gueule de fauve pour m'assassiner de plaisir. Des torrents hypnotiques se répandent en moi, tandis que tu bois toute ma fontaine. Démon repu, tu m'adresses un sourire. Je suis une comète dans la galaxie de tes yeux fauves. Aucunement je n'ai la beauté d'Artemis, mais je peux être un grand forgeron de volupté ! Fais de moi le gardien secret de tes moiteurs, l'arboriste de ton plus secret jardin.. Je l'avoue, je suis parfois jaloux des visiteurs que tu salues de ton candide balcon. Tous ces mirages, si laborieux, sont autant de déserts.. Et si chaque homme est fait de sable, je serai ton désert de Mojave, ton Dasht-e-lout, ta Kébili. Je serai le Queensland bouillant au milieu des montagnes de feu. Mon orgueil est un empire suintant, et tu le sais toi qui réapparais dans une robe andrinople.. De ton dos je m'approche; tes ourlets, déjà, se pourfendent de flammèches.. Je veux sédimenter encore à ton épaule; j'entrevois tes doux seins dans l'écorchure de ta robe; ta bretelle s'affaisse ainsi que ta chute de reins; soudain, le bas de ta robe s'enflamme Tes doigts fraîchement vernis soulèvent avec une insolente lenteur le tissu embrasé ! Le bas de ton dos est désormais tatoué d'obscurs hiéroglyphes; «Sois indécent» chuchotes-tu. J'ai besoin de lécher ta petite béance, comme un chien des enfers ! Tes canines d'orque scintillent dans le miroir; Tu lèves un bras au ciel; tes doigts gracieux s'éventaillent et s'enroulent tandis que la chambre prend feu. Je pointe à mon tour vers le ciel un index qui se change en verge féconde; et tandis que les parois de ton éminence charnue s'abandonnent à mon autorité, j'enfonce un doigt séminal à ton nombril.. Des Jigokubana naissent soudain dans tes cheveux; une nuée de papillons pourpres et ocres comme sortie des enfers, vient butiner chacune de tes mèches, éteignant les feux alentours de battements d'ailes.. Des abeilles rouge-ponceau surgissent à leur tour. Tu étires ta langue en récupère de tes doigts un étrange miel que tu portes aussitôt à mes lèvres, à mes seins; de mon gland jusqu'au galbé séant. Tu n'aimes rien tant que me sentir palpiter dans ta bouche; tu me dégustes infiniment, tandis que des plumes d'ange tombent très lentement sur nous comme une fine pluie; tandis que des sirènes au lointain nous chantent leurs plus doux sortilèges.. Sois mon alcool, mon brasier, ma folie, sois ma déesse et ma putain, Sois le petit matin des longues nuits. Le soleil s'attarde sur mon torse lorsque tu le caresses. Je veux te voir tournoyer en riant dans des champs de coquelicots mutants. Sidère-moi; écorche-moi de souvenirs violents ! Fais de moi le buvard de ta cyprine et de ta lave, de ton urine et de ta bave. Baise-moi comme si j'allais crever demain. Je veux mourir et ressusciter dans tes bras.. Je veux tes hanches et tes pieds dans ma bouche, ton cul sur ma gueule et ma queue dans ta main. L'un dans l'autre, je veux nous mélanger encore et toujours ! Je veux tes mamelons sauvages, ta peau soyeuse, tes épaules et ton cou.. Je veux surtout tes yeux cosmiques au fond des miens tes cuisses et ton pubis amarrés à ma taille, quand je viendrai cent fois sur toi pour te donner mon âme ! Je rêvasse, je me languis, je me dilue.. Entends-moi s'il te plait, rejoins-moi ! Viens contre mon épaule et contemplons les derniers instants de ce monde-ci ! Je veux me noyer sans fin dans des étreintes folles; je veux brûler d'ivresses, célébrer le feu qui me porte et qui m'emportera jusqu'à l'ultime crémation !
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Par : le 07/10/20
Désolée pour les éventuelles, je suis partie tenir la chandelle. Ambiance musicale : Gortoz a ran - Denis Prigent et Lisa Gerrard. ************************************************************************************************************** La tempête approchait. Après des semaines sans se voir, il était si bon de se retrouver. J’avais trouvé un petit gite dans une de ces maisons en pierre typique nous plongeons dans le passé. Une chaumière avec un e chambre, une belle pièce à vivre avec des poutres et une cheminée. Tout invitait ici au calme, à la détente et à la luxure. Mon esprit pervers prenait vite le dessus quand nous recherchions des lieux pour nous évader. Ces poutres nous invitaient à des jeux attachants. Il avait allumé le feu dans l’âtre. Arrivé la veille, nous avions pris nos marques. Nous avons profité de l’air marin revigorant. Voir les vagues s’abattre sur les rochers. Elle était déchainée. Le vent virvoltait dans mes cheveux. Il ne laissait aucun répit même à mes yeux qui pleuraient. Ils nous poussaient même. Aujourd’hui la pluie n’avait pas cessé. J’entendais le son des volets claquer, le bruit du vent se faire menaçant. J’aime cette atmosphère. En tant normal je n’ai pas peur, mais je sentais le vent terrifiant comme jamais. Il était derrière moi. Je regardais dehors cette sublime forêt qui nous entouraient. IL me massait doucement les épaules tandis que mon regard se perdait au loin. - Hum, tu sens si bon. J’aime ton parfum si envoutant. Ma main se releva pour se lover sur la sienne. Je me retournais vers lui. Je souriais du bonheur que nous avions, de la chance que j’avais. Je me blottissais contre lui cherchant le réconfort, la protection. Il mis sa main à l’arrière de ma tête pour me maintenir avec tendresse contre lui. Tendrement il m’embrassa le dessus de ma tête. Nous étions dans notre bulle. Passant, jouant de ce que nous étions. Lui, un homme tendre, à l’écoute, empathique et si respectueux. De l’autre, une femme enfant, parfois une femme fatale qui avait besoin malgré l’apparence de lâcher sa vulnérabilité et de se sentir protéger et que rien ne puisse lui arriver. Je me suis longtemps posé la question si tout cela était lié au rapport à l’enfance, mes rapports avec mon père autoritaire. Il me traitait un peu comme sa princesse et une mère au foyer très fragile. J’avais peur de ressembler à ma mère. Je ne voulais jamais être dépendante d’un homme. Pourtant ces jeux que nous affectionnions nous rendent dépendant l’un de l’autre. - Regarde comme tout est noir dehors. Je me retournais. Il faisait presque nuit en plein milieu de la journée. Je sentis ses mains passés sur mes seins alors qu’il respirait mes cheveux. - Humm tu m’enivres. Je souriais intérieurement. IL prie plus possession de mes seins. Cela éveillait en moi l’envie à la fois de douceur mais l’envie de choses bien plus sombres. Il abaissa soudainement mon pull bleu marine qui faisait ressortir la blancheur de ma peau. Je me retrouvais ainsi avec le pull autours de la taille. Il défit mon soutien gorge. - Il est dommage de les laisser enfermer ces petits seins. Il les pris à pleine main alors qu’il m’embrassait dans le cou. Ses mains possessives s’emparaient de mes petits tétons. Il s’amusait à les tourner. Je gémissais. - Chut… me murmura t il. Il me plaqua subitement mon torse contre la fenêtre. Mes seins se retrouvaient glacés par le contact avec celle-ci. Il m’écrasait fermement au nouveau de mon dos pour que mes seins soient le plus comprimés. Si un passant errait dans le secteur il aurait eu un magnifique spectacle. Il remonta ma robe pull jusqu’à la taille. - Cambre toi ! Naturellement j’étais déjà cambrée, appelant son attention, ses caresses. Ma joue était contre la vitre, il la tenait appuyer tout en vérifiant l’étant de mon excitation. IL me fourra deux doigts dans mon con. Je ne pus m’empêcher de quémander davantage. Je sentais que cela était peine perdue. Il me releva en m’empoignant les cheveux et il m’amena à lui. Il s’empara de mes lèvres avec tant de fougue et de passion. Je lui rendais son baiser. - Mets toi en position d’attente ! Je me mis alors a genou, les jambes bien écartées, me tenant droite et fière. La tête baissée. En revenant il appuya sur ma tête pour que je comprenne qui j’étais. Je sentis alors rien qu’à la manière dont il me touchait la virulence de son désir. Il s’assit alors sur le canapé si confortable. - Viens ici à mes pieds. Mes chaussettes hautes me réchauffaient et je glissais presque sur le parquet. C’était agréable. Félinement j’allais vers lui, à quatre pattes. Je me mis naturellement entre ses jambes. Avec audace, je posais alors ma tête sur sa cuisse. D’un geste tendre il me caressait avec les cheveux. Il aimait que je sois ainsi, douce et câline. - J’aime tes cheveux soyeux. Ta nuque est si délicate. J’aimais tant son affection. Quand sa main se fît plus dure, il saisit ma nuque pour la mettre sur son membre. Je sentais son excitation à travers son pantalon. - C’est ce que tu attends, n’est ce pas ? - Je… - Tais toi… me railla t il. - Je sais parfaitement qu’une bonne petite chienne n’attend que cela. Il me rejeta alors en arrière. - Regarde ce que j’ai pour toi. Lève toi et va me servir un verre. Puis tu t’empaleras sur ce gode que j’ai posé sur la table et tu te baiseras. Je lui envoyais alors un regard lui faisant comprendre que je n’en avais pas envie. - Oh, ma toute jolie.. je vois que tu n’es pas très obéissante. Je vais devoir te punir… Je me levais pour aller lui chercher son verre de Whisky qu’il affectionnait et je lui posais avec une certaine nonchalance sur la table. - Est-ce une manière de me traiter ? Je lui souriais d’une certaine défiance. - Alors comme ça.. tu veux que je te punisse… soit… Il pris une corde et la fît passer autours d’une poutre. Il connaissait pas les nœuds surtout les coulissants. Puis il m’attacha les poignets à la corde. Je me retrouvais livrée à mon châtiment. Puis il saisit un gag-ball pour me bâillonner. - Tu sais que je vais te punir pour ta désobéissance… Tu peux me faire ton regard suppliant, rien ne marchera. - Pardon.. Monsieur tentai-je de dire avec mon bâillon. Il choisit alors un martinet. Sans aucun ménagement il commença à m’assener des coups. Certains s’abattaient plusieurs fois au même endroit. Je me dandinais presque pour éviter les coups. - Ne bouge pas, sinon j’en ferai de plus fort. Tu sais que c’est pour ton bien que je te punis. - Regarde moi quand je m’occupe de toi et remercie moi ! Il lâcha plusieurs coups sur mes seins, mes cuisses. - J’entends rien… - Merci monsieur répondais-je difficilement . J’avais la sensation que la tempête était dans la maison, je sentais le vent du martinet me rafraîchir pour laisser ensuite place à la morsure. Il reposa alors le martinet. Il prit mes tétons en me forçant à avancer vers lui. Puis il me murmura. - Hummm, tu n’as que ce que tu mérites. - Me..rr..cii Monsieur, avec mon regard suppliant. - J’ai une petite surprise pour toi , ma petite fée clochette. Il mit devant mes yeux des pinces à tétons. Il prit d’abord mon téton droit. Il le pinça comme il faut pour y mettre la pince. Il ne me ménageait pas. Il me regardait. Je prenais sur moi un peu comme une fierté, cette femme enfant qui voulait dire.. même pas mal. Il fit la même chose avec l’autre téton. Il accrocha ensuite des petites cloche. Puis il remonta encore plus haut la corde pour queje sois sur la pointe des pieds. Il malaxa ensuite les seins.. - Quelle douce musique. Je vais à présent m’occuper de ton petit cul. Plus j’entendrais de musique, plus que je punirais fortement. - Alors que vais-je prendre ? Il présenta en premier la badine à mes yeux. Je les écarquillais. - Ah non ? bon, je vais être clément… Il se plaça derrière moi et passa le manche du martinet sur ma gorge. Il murmura à mon oreille. - Je préfère continuer avec ca. Je vais que tu sois rouge de honte. Je ne veux rien entendre tu as compris ? - Je hochais la tête. Il commença par s’attaquer à mon dos, mon épaule gauche, puis droite. Je faisais tout pour ne pas bouger. Je savais qu’il maitrisait ses coups pour que ce ne soit pas souffrance inutile. Le juste dosage pour me faire du bien. - Cambre toi ! A peine cambrer il commença son travail sur mes fesses. Plusieurs fois au même endroit, encore et encore. Parfois il passa sa main pour m’apaiser. Je me dédouanais parfois et les cloches sonnait. Il tirait alors sur les cheveux pour me dire. - Tu sais ce qu’il va se passer. Je hochais la tête. Il frappa sur ma croupe que je criais. Un seul coup. Puis il posa le martinet. Il me caressa les fesses puis les seins. Il me mordait le cou, l’épaule, il aspirait ma peau, il me sentait. Je lui appartenais. Je sentais son odeur. Il m’enivrait. Sa voix était chaleureuse et elle me rassurait durant nos jeux. - Je vais te laisser méditer à ton sort. Il me mit un bandeau sur les yeux. Je restais ainsi attachée au milieu de la pièce. Le feu de cheminée me réchauffait. Le vent dehors me donnait la chair de poule. Il allait vaquer à ses occupations. Parfois je le sentais passer à côté de moi. Il m’ignorait. Je me demandais ce qu’il faisait. Quand, alors que le temps semblait s’être figé il ôta une pince. Je hurlais intérieurement. Cette morsure me saisit pour ensuite être cajolé par le baiser qu’il lui infligeait. - Hum il est si délicieux. A l’autre maintenant. Idem, je voulais crier sans le pouvoir. De la bave s’écouler de ma bouche. Il prit alors ma salive avec son doigt pour adoucir mes tétons. - Ils sont si bien dressés maintenant… Ses deux mains s’emparait, sa bouche se délectait. Ma tête retombait en arrière de ces délicates caresses. Quand je sentis qu’il me détachait, mes bras étaient endoloris. Il ôta mon gag ball mais me laissait dans la compagnie du noir. - Ne bouge pas. Je sentis alors un bruit métallique. Je compris alors qu’il me mis des fers à mes cheville. La dureté du métal n’était pas confortable. Les fers étaient reliés. Quand il me fit avancer j’entendais le son de la chaine, comme une esclave qui allait subir ses sévices. Il me guidait ainsi vers un lieu de la pièce. J’étais complètement désorientée. Je n’entendais que le vent et le bruit métallique de mes fers. - Ne bouge pas. Tiens toi bien droite. Je nous ai préparé un repas. Il me saisit par le bras pour me montrer où je devais me placer. - Voilà assied toi. Va y doucement. Je sentais alors sa main sur mon cou et l’autre sur le bas de mes fesses. Quand mon sexe butta contre quelque chose de mou. Je compris. - Tu vois, maintenant tu es toute à l’écoute. Tu vas empaler ta petite chatte sur ce gode. Une fois bien empalée dessus, il appuya fortement sur mes épaules. Il m’attacha les mains sur les bras de la chaise. Il était derrière moi, son souffle juste à coté de mon oreille gauche. - Maintenant, je veux te voir baiser sur cette chaise ce gode pendant que je déguste mon entrée. Je commençais alors à faire des va et viens sur ce gode qui me transperçait. - Applique toi, je veux plus d’entrain ma petite chienne. Je gémissais, cela me procurait un certain plaisir le fait qu’il me voit me prendre sur ce gode. J’aimais quand il me matait, j’aimais être mater tout court. Je sentais ses coups de fourchette, quand il prenait une gorgée de vin, je supposai. - Suffit maintenant. Garde le bien au fond. - Maintenant je vais m’occuper de toi. Tu dois être affamée. - Ouvre ta bouche, je vais te donner une gorgée de vin. Ce vin était un divin nectar. En effet j’étais affamée. Il passait ensuite son doigt sur ma bouche pour être certain que rien n’avait coulé. Il allait me nourrir. Je ne savais pas ce que j’allais manger. Il avait préparé du poisson. C’était exquis. Il prenait son temps. Il me parlait à l’oreille, cela m’excitait. Un moment de pure complicité. Puis il empoigna mes cheveux et les tira en arrière et s’approcha de mon oreille Soudain il jura. Les plombs avait lâché. - Voilà qui est parfait et qui tombe à point nommé se reprit il. Sur le coup je ne comprenais pas. Mais vu ma position, je savais qu’il savait parfaitement ce qu’il allait faire. Il relâcha mes cheveux et jeta ma tête vers l’avant. Ma respiration se faisait de plus en plus forte, comme le vent d’ailleurs. Les volets claquaient. J’étais ainsi, sur cette chaise complètement à sa merci. Attachée et empalée. Je ne pouvais plus faire de mouvement. Je ne pouvais rien voir. J’étais attentive au moindre son. Une vague de chaleur se fit sentir au niveau de mon entrejambe. Elle remontait ensuite au niveau de mon vente puis au niveau de mon sein droit, puis gauche. Quand je sentis alors la cire chaude s’abattre entre mes seins je compris. La bougie…. Etait-ce ce qu’il avait prévu ou c’est cette coupure de courant dont il s’était inspiré. Il me voyait sursauter à chaque fois que la cire tombait. - Tout doux ma belle. - Je vais encore te recouvrir de rouge. Tu sais que j’aime voir le rouge sur ta peau blanche. Je sursautais encore et encore. Il jouait de la distance. Parfois la cire était plus chaude, à la limite du supportable parfois plus agréable. Je devinais qu’il observait chacune de mes réactions. Puis il défit mon bandeau. Il avait allumé plusieurs bougies de partout. Je ne me sentais pas aveuglée. Naturellement je baissais la tête pour voir son œuvre. Il y avait plus de petits points de cire partout. - Je n’en ai pas fini avec toi. Il voyait la crainte dans mes yeux. Voir cette flamme danser devant moi et attendre que la cire perle sur mes seins. Il y prenait un malin plaisir. Il ne ratait aucune partie de mon corps. Je plongea parfois mes yeux dans les siens me faisant implorante. - Alors ? tu es bien ingrate à nouveau… - Je tenais à vous remercier pour votre repas… cher Monsieur. Il avait approcher la bougie très près que je sursautai quand la cire arriva sur mon mont de Venus. Il Prit ma bouche avec sa main et serra fermement, puis il s’empara de ma bouche pour me voler un baiser sauvage. Il retourna la paume de mes mains et y installa deux bougeoirs chandelle. - Voilà à quoi tu vas me servir, tu vas le plus beau chandelier vivant. J’avais juste envie de lui répondre je ne fis rien. Il avait lu dans mon regard ma défiance. Il souriait de me voir ainsi. Il partit dans la cuisine et revint avec son repas. Puis il mangea ainsi à la lueur de la bougie. Moi, parfaitement immobile. Je sentais la cire des chandelles s’abattre sur mes mains. Je sentais son admiration, sa fierté. Une fois qu’il eut terminé il sortit alors le désert glacé qu’ll avait préparé. Je vis qu’il avait également sorti des glaçons. Il servit la boule de glace pistache sur un cône. Il le tenait à la portée de ma bouche. - Allez lèche, cela ne va pas être compliquée pour toi. Délecte toi. Doucement avec ma langue, je léchais, je le provoquais du regard pour le rendre fou, comme si je m’occupais de son membre. Je le voyais saliver. Mon regard se faisait intense et passionnée. Il ne peut s’empêcher alors de venir m’embrasser. - Hum cette glace est si bonne. Nous délections avec notre langue cette glace envoûtante. La bougie fondaient de plus en plus. Il me regardait. - Tu es si belle. Ton regard me transperce. Je lui souriais. - Je vais t’enlever toute cette cire. Il prit alors un glaçon et le passa en premier lieu sur mes seins. Ils réagissaient immédiatement. De l’autre, il avait pris un couteau pour la retirer. Je sentais le métal caresser ma peau. Le glaçon aidait à ce qu’elle parte facilement. C’était d’un tel érotisme. Je me sentais si femme à cet instant. Il me pénétrait de toute son attention. Ses mains se faisaient douce. Il me caressait tout en dégageant la cire. Je n’osais plus parler. Nos échanges de regards en disait longuement. Il me détacha. - Relève toi. J’écoutais naturellement. Il me poussa vers ma table. Mes mains, naturellement s’y posait. Il plaça sa main sur mon cul et ma chatte. - C’est à moi. A moi. - Oui.. Monsieur c’est à vous, lui répondais-je en souriant. Il écarta alors mes fesses. Je le vis saisir un glaçon. - Il va falloir calmer cette ardeur. Il plaça le glaçon sur mon auréole. Je sursautais, puis je sentis qu’il le poussait pour que mon petit trou se rafraîchisse. - Maintenant, au tour de ta petite chatte.. Il commença à en insérer un tout en jouant avec plusieurs doigts à l’intérieur. C’était une sensation sur curieuse. Je mouillais de partout, de la chatte, du cul. - Ecarte tes jambes. - Ecarte tes fesses. Il mis alors deux doigts dans ma chatte, deux autres dans mon cul. Il me pénétra ainsi. Il me fouilla si profondément. - Je veux te voir jouir, que tu hurles. - Allez prends bien ça petite chienne. Je sentais encore la fraicheur du glaçon dans ma chatte et dans mon cul. L’eau perlait de partout, elle se mêlait à celle qu’il avait fait jailiir. Il y avait mis une telle intensité. Il avait mis presque une main dans ma chatte tout en me tenant par le cul. Je hurlais je ne tenais plus de ses assauts au fond de moi. Il me pénétrait si fortement, si fermement. - Allez jouis ! - Caresse toi. Je n’arrivais plus à me contenir, je pleurais presque… Je gémissais si fortement, je râlais longuement… - Ooohhhhhhhh ouiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii - Oooohhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh J’étais au bord de la délivrance. - Tiens ma belle.. prends tout ça… je suis fière de toi. Jouis J’étais toute contractée. Je sentais cette chaleur dans mon bas ventre. Cette libération. Il m’avait complètement épuisée. Ce jeu m’avait vidée. Il resta quelque instant avec ses doigts en moi, le temps que je me calme. Il donnait encore quelques coups. Je n’en pouvais plus. Il comprit. Il les retira. Il me releva avec douceur. J’entendais les fers à mes chevilles. Je me sentais totalement possédée et libérée. Il nous dirigea vers le canapé. Il s’assit et m’ordonna de poser ma tête sur ses cuisses. Il me cajolait. Il passa ensuite sa soirée à s’occuper de moi avec tendresse. La tempête grondait, il pleuvait violemment, et lui me berçait… Je fermais les yeux, Morphée me kidnappant.
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Par : le 07/10/20
« Il faudra que je te rase la tête », lui dis-je en jouant avec ses longs cheveux soyeux, alors qu’elle me pompait goulument. « Quelle drôle d’idée », répondit-elle, après un moment d’hésitation, interrompant ma fellation. Sans rien dire, je lui remettais mon sexe au fond de la gorge et une fois les couilles vidées, l’emmenais aussitôt à Chateau d’Eau, choisir une perruque. De retour à l’appartement, nous la sortons de sa boîte et la posons sur son support au milieu de la table du salon. Nous la regardions, tous les deux en silence. Elle dit soudain : « J’aimerais bien te sucer pendant que tu me couperas les cheveux ». Je trouvais l’idée excellente et lui dis d’aller mettre une de ses tenues de soumises. Elle partit en trottinant et revint affublée d’un harnais de cuir noir, qui séparait bien ses seins, avec un collier à clous et un string assortis, des cuissardes noires vernies gainaient ses jambes jusqu’au dessus du genou. Elle avait pris un air triste et résigné à l’idée de perdre sa belle chevelure, pour mon plaisir ! Offrande inestimable ! Je me levais et allais chercher la tondeuse dans la salle de bain. Je retirais le sabot pour une coupe au plus court et retournais au salon. Elle était affalée dans le canapé, les jambes en l’air, impudique comme à son habitude. Elle se redressa à mon approche et me laissa la place. J’enlevais mon pantalon, m’assis pour qu’elle vienne se nicher entre mes jambes, la tête reposant sur mon bas-ventre, sa place préférée, je crois. Elle ne tardat pas à entamer une lente fellation. Je poussais le bouton, et le vrombissement de la tondeuse envahit la pièce. A ce bruit, elle devint plus câline, posant sa joue sur ma cuisse tout en gardant mon sexe en bouche, m’offrant ainsi sa tempe, les cheveux rejetés en arrière. Je plaquais la tondeuse contre cette tempe bien tentante et remontais sur le sommet du crâne. Une lourde mèche de cheveux noirs se détacha et tomba sur ma cuisse. Plus de retour en arrière possible maintenant, il fallait finir ! Je partais cette fois-ci du sommet du front et lui fit une large tonsure jusqu’au sommet du crâne. Elle était vraiment risible ainsi. Elle fermait les yeux, et, absorbée par ma queue, me laissait aller et venir dans sa chevelure à ma guise. De lourds paquets de cheveux tombaient à mes pieds. Elle enfouit alors son visage entre mes cuisse, mon gland enfourné jusqu’à la glotte, et m’offrit sa nuque que je m’empressais de dégarnir aussi. Elle s’essuyait le visage de temps en temps mais continuait de m’offrir toutes les facettes de son crâne jusqu’à ce qu’il ne reste plus rien, qu’un fin duvet sombre. J’interrompais sa fellation pour la contempler ainsi, pitoyable et tondue. Je me finis à la main et lui balançais deux giclés de mon sperme, une dans l’oeil, l’autre dans le nez. Elle était tellement ridicule ainsi, que je la giflais. « Hé ben… t’es chouette comme ça ! Qu’est-ce que va dire ta mère ? », demandais-je. « Que t’es un salo !. » répondit-elle, l’effrontée. « Elle le sait déjà, je te rappelles que c’est grâce à elle que je t’ai rencontrée. » « Je sais bien qu’elle te suce encore, dès que vous pouvez vous retrouver seuls. » « Tu n’es qu’une sale gamine qui se mêle de ce qui ne la regarde pas ! Nettoie-moi tout ça en désignant ce qui restait de sa belle chevelure. Après, tu iras au coin ! » Elle revint avec un balai et une pelle et ramassa tout avec soin. Je retournais à la salle de bain ranger la tondeuse et prendre quelques ustensiles. Quand je revenais, elle était au coin, face contre le mur, prête à recevoir sa leçon...
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