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La rubrique "Articles" regroupe vos histoires BDSM, vos confessions érotiques, vos partages d'expériences SM.
Vos publications sur cette sortie de blog collectif peuvent aborder autant les sujets de la soumission, de la domination, du sado-masochisme, de fétichisme, de manière très générale ou en se contentrant très précisément sur certaines des pratiques quu vous connaissez en tant que dominatrice/dominateur ou soumise/soumis. Partager vos récits BDSM, vécus ou fantames est un moyen de partager vos pratiques et envies et à ce titre peut être un excellent moyen de trouver sur le site des partenaires dans vos lecteurs/lectrices.
Nous vous rappelons que les histoires et confessions doivent être des écrits personnels. Il est interdit de copier/coller des articles sur d'autres sites pour se les approprier.
A comme aiguilles
B comme badine
C comme confiance
D comme dévotion
E comme émotion
F comme fouet
G comme gaieté
H comme humour
I comme instants
J comme jouissance
K comme kyrielle
L comme liens
M comme martinets
N comme nous
O comme obéissance
P comme paddle
Q comme quotidien
R comme réalité
S comme sensations
T comme taquin
U comme unique
V comme vivre
W comme whisky
X comme x-tra
Y comme y-a de la joie
Z comme zénith
Le 17 juillet 2016
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Il est déjà passé.
Le temps de le dire
C'est déjà un autre moment.
L'instant nous a lâchés
Il aurait pû rester un peu
L'instant est comme le bonheur
Qu'on croit posséder un instant.
L'instant est comme ces amours
Qui ne se réalisent pas
Mais qu'on avait rêvés un instant.
Lorsque le temps est éternel
Et que le nôtre nous est compté
L'instant est pareil à ces vagues
Que nous ne savons pas saisir.
L'instant n'existe pas
Le présent est un mythe
Qui donne l'illusion qu'on existe
Mais entre rien et rien, il est là.
Et pour passer le temps
On peut se croire heureux
Juste l'instant de l'oublier
Juste le temps d'un instant.
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- non.
- non ?
- non.
- bien, hé ben je vais me débrouiller seule alors
dit elle tt en ce levant et me faisant un clin d’œil
- tu vas ou ?
- me débrouiller.
je souris
- bah va.
sauf que....je ne m'attendais pas a la voir redescendre...son god a la main
sans un mot, sans même un regard pour moi, elle pose une serviette sur le fauteuil puis allume son god, cherchant
la "fréquence" adapté a son envie, je reconnais bien la son coté provocatrice, à prendre son temps planté debout face au fauteuil
ignorant avec arrogance ma présence...
elle pose son jouet, a plat, allumé, sur la serviette et s'assoie dessus, tt simplement
j'entend les vibrations malgré le son de la télé et me dit oh bah ca va c'est pas une grosse envie...
elle prend sa boite et se roule une cigarette, tranquillement, comme si le jouet n’était pas là...
l'allume et tire quelques tafs, sa petite robe d’été me cache la vue, enfin des quelques coups d'oeil
que je pose sur elle, je la connais, non, je ne rentrerai pas dans son jeu !
5min...10 min...à fumer sa clope sans réactions, j'en souris intérieurement, visiblement ça ne lui fait aucun effet,
visiblement....seulement...
elle pose sa clope et là...son souffle se raccourci, elle respire calmement, son bassin commençant de très légers va et vient sur le jouet
il me devient difficile d'ignorer à mon tour ce qu'elle fait, surtout quand sa main se glisse entre ses jambes et que la frequence change...plus puissante...
elle commence à gémir, ses jambes écartés sur le fauteuil, ses bras tendu sur le bord du fauteuil lui ecrasent les seins l'un contre l'autre, renforcant encore plus le decolleté de sa robe.
elle s'emballe..son plaisir est bien là...ses va et vient du bassin s’accélèrent, s'accentuent, quelques gémissements se font entendre entre les murmures de sa respiration...jusqu'a ce qu'ils prennent une place entière, se mêlant au son de la tele qui devient de trop
je commence a me sentir à l’étroit, elle me fais chier !!!! elle m'excites !!!
il y a pourtant quelques choses de pas normal, pas habituel dans son plaisir, il est plus....
........... *tilt* ...........
la Salope !!! elle s'est enfilé son rosebud en plus !!!!
mon esprit se torture, bien conscient à présent de la force de ce qu'elle ressent, par les vibrations sur le rosebud, par ses va et vient qui l'encule, j'ai compris son manège et repère dorénavant quand le rosebud agit...
elle s’éclate, elle prend plaisir, beaucoup de plaisir, elle casse ses reins, avance et recule sur son jouet...elle jouit.......
...et tjrs en m'ignorant la garce ! ....
elle reprend son souffle puis sa clope, elle la rallume, laissant encore un peu le jouet vibrer entre ses cuisses...
elle se lève, va nettoyer son jouet et le ranger a l’étage, redescend...tjs sans un regard pour moi, se rassoie sur la serviette tjrs presente, regarde la télé...
- tu mets un peu plus fort s'il te plait ?
-_-"
....je crois que je viens de me faire baiser la gueule en beauté, elle m'a puni de ce "non"....Conasse.
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Pour écouter la version en musique :
https://soundcloud.com/filo-deva/hot-chorus
Dans ce texte-métaphore, la femme est transposée à l'image d'une guitare de rock, avec quelques allusions hermétiques au milieu du rock, comme "Cry Baby" qui est une marque de pédale wahwah (celle qu'utilisait Hendrix je crois), ou le larsen, quelques jeux de mots avec le nom des notes, etc.
Texte & musique : Filo
Tous instruments : Filo
Excepté lead guitare final : Vava.
Lorsque j'avais publié mon recueil de poésie en 2008, j'avais joint au livre un CD du même titre que l'ouvrage (Eloge de la limite) où je lisais quelques-uns de mes textes, mis en musique. Hot Chorus en faisait partie, bien que portant sur le chant parfois plus que sur le parler.
Dans cette interprétation, l'intonation joue ostensiblement sur une articulation virile et autoritaire.
Le passage où on entend des gémissements féminins provient de l'enregistrement authentique d'une ex pendant un cunnilingus.
La progression musicale entre la première partie plutôt calme, et la seconde très dynamique correspond à l'acte amoureux, avec les préliminaires, la montée, et l'apothéose finale.
Le côté "gainsbourgien" est assez volontaire.
Filo
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. De passage en ville pour quelques jours, elle visitait le quartier médiéval et atterrit par hasard à mon atelier, par curiosité. Elle avait bu un thé et, après une heure de discussions philosophiques, m’avait complimenté sur mes activités mais aussi sur mon “charisme“, et l’impression de sérénité et de douceur qui se dégageait de moi et de mon univers.
En souriant, je lui avais rétorqué que, contrairement aux apparences, la douceur n’était pas toujours de mise avec moi, et même que j’aimais parfois attacher des femmes, et les malmener quelque peu. Je lui montrai la chaîne qui descendait du plafond haut de quatre mètres, qu’on ne remarquait pas forcément car elle était rabattue le long du mur dans un coin.
Sa curiosité fut assez attisée, je le vis aussitôt. Je remarquai également qu’elle ne portait rien en dessous de son chemisier écru à pois noir, alors qu’elle devait à vue de nez faire un bon bonnet C presque D. La trentaine, plutôt grande et bien foutue, les cheveux longs châtains clairs, des lunettes assagissaient son joli visage illuminé par de grands yeux bleu-gris. J’étais séduit et n’avais aucun doute sur la réciproque.
Je lui expliquai ce qu’était le shibari et le kinbaku, et lui proposai dans la foulée de tenter l’expérience si elle l’osait.
Dans un rire nerveux, elle déclina en me remerciant, même si, me dit-elle, elle était du genre à aimer relever les défis. «Mais là on ne se connaît pas assez».
«Hé bien faisons connaissance» dis-je du tac au tac, en l’invitant à repasser le lendemain à l’heure du thé. Elle fit mine d’hésiter, puis accepta.
Voilà donc cette jeune femme séduisante et mystérieuse qui revint le lendemain après-midi, me complimentant sur mon dernier roman qu’elle avait acheté la veille et dévoré le soir même.
Nous discutâmes encore une bonne heure, de littérature, de psychologie et de spiritualité, sujets sur lesquels nous étions en gros en assez bonne résonance.
Puis je lui fis remarquer que cette fois elle avait mis un soutien-gorge, dommage. Elle rougit et me reprocha d’être assez cavalier, qu’on ne se connaissait pas assez pour ce genre de remarque, etc. Je lui répondis qu’avant la fin de la journée je l’aurais attachée, nue, et que son corps aurait peu de secrets pour moi. Là elle fit mine d’être vexée par tant d’assurance déplacée, et estima qu’il était temps pour elle de repartir, car elle avait horreur d’être réduite à un objet de perversion. Nous entamâmes alors un débat sur le concept de perversion, qui était assez subjectif, et je lui rappelai qu’elle avait prétendu aimer les défis, et que là je lui en lançais un.
C’est ainsi qu’elle accepta finalement, après quelques tergiversations et atermoiements de mise pour garder sauf un minimum de dignité, de se faire attacher, pour voir, en m’avertissant qu’elle n’était pas soumise, mais juste pour l’expérience.
Après l’avoir convaincue que je préférais l’attacher nue, que le contact des cordes directement sur la peau est plus sensuel et efficace, qu’esthétiquement aussi c’est préférable, je commençai par un bondage simple du tronc et des bras rassemblés à l’arrière.
Elle trouva cela “intéressant“ au niveau des sensations et de la contrainte. Je passai alors aux jambes, attachées pliées, les cuisses écartées en grenouille, en prenant soin d’aménager dans le dos une triple boucle de suspension reliée à la taille, à la poitrine et aux cuisses.
Une fois la fille attachée entièrement, je commençai à la fesser. Au début elle trouvait ça plutôt excitant, riait nerveusement, et accepta de s’offrir plus encore. Je lui signifiai un safeword, mais elle rétorqua qu’elle préférait prendre ça comme un défi et qu’utiliser ce safeword serait pour elle un aveu de reddition et d’échec.
Je la hissai saucissonnée en suspension à un mètre du sol, face et ventre vers le bas.
Ensuite la flagellation au martinet remplaça la fessée, et là elle n’était plus d’accord, et l’exprima avec force et même agressivité.
Jusqu’à l’ajout d’un vibro, qui a remplacé ses vindictes par des râles de plaisir.
La flagellation s’est intensifiée, jusqu’à un point où, à nouveau, une limite était franchie, et les râles se sont à nouveau mêlés de plus en plus à des sommations de la descendre, de la détacher, de tout arrêter ; et même d’insultes.
J’avais la main, mais un choix à faire : je savais que si elle ne prononçait pas le safeword c’était par défi, et je savais aussi qu’elle était novice et qu’elle prétendait ne pas être d’accord du tout avec ce qu’elle subissait. Je devais me décider vite : continuer à repousser ses limites, tenter de la faire jouir et donc plier, ou tout arrêter comme elle l’exigeait à présent instamment ?
Ma décision prise, et constatant à quel point elle mouillait, je pénétrai alors violemment la furie (qui tentait encore de se débattre), tout en maintenant le vibro sur son clitoris. À nouveau ses vindictes se mêlèrent de gémissements explicites, mais toujours entrecoupés d’insultes et même de menaces (incluant notamment le fait de porter plainte pour viol, ou de trouver des hommes costauds qui viendraient la venger, etc).
Les fesses écarlates, les seins dansant au rythme des coups de butoir, les cheveux à présent empoignés et tirés en arrière, le vibro toujours calé sur son clitoris, elle ne pouvait plus que gémir, crier, et peinait à trouver encore des insultes adéquates.
Elle jouit alors, en hurlant et en urinant, prise de spasmes violents. Je ne relâchai pourtant pas le rythme, ni le vibro, ce qui prolongea son orgasme, la propulsant dans un abandon désormais total, ne réagissant même plus aux coups que je lui donnais sur sa croupe, de la main qui avait relâché sa chevelure.
Le deuxième orgasme la cueillit très vite après, encore plus intense que le premier, il faut dire que j’avais gardé un rythme effréné sans fléchir.
Je me retirai alors, donnai une impulsion latérale qui fit pivoter la femme et la fit se retrouver le visage face à mon sexe impitoyablement dressé, dur, gonflé à bloc, trempé de mouille et de pisse. Je lui attrapai à nouveau les cheveux pour lui redresser la tête, et lui giclai au visage.
Alors elle me dit «T’es qu’un gros salaud !»
… et prononça enfin le safeword, dans un sourire espiègle.
Filo
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Création d'un fantasme comme une pièce de théâtre à succès... Je ne t'ai jamais vu, toi non plus. Invisibles regards qui percent les écrits, devinent les émois, nous savons nos désirs, nous les provoquons. Tu utilises un subterfuge bien connu et pas seulement sur scène. Retentissent les trois coups, le rideau peut se lever...
Un rendez-vous parisien est fixé, en sortie de métro. Un sms me guide tant bien que mal vers toi. Je devine le jeu, le sourire, l'appétence, tout en arpentant les pavés qui me mènent à toi. Mais tu multiplies les pistes, les brouillant, t'en amusant à coup sûr. Je parviens à une cour privée, encadrée de fleurs en pots et d'arbustes qui parfument cette atmosphère d'été. Là, un sms me demande d'attacher mon foulard sur mes yeux. J'entends un bruit de pas se rapprocher, une main caresser mes cheveux, une bouche qui prend la mienne. Je me laisse faire, frissonnante. J'ai souvent rêvé ce moment, te découvrir, te humer, te goûter.
Les mains qui se posent prennent des libertés bienvenues, soulèvent ma jupe, parcourent mon entrecuisse, s'immiscent dans ma chair humide qui s'ouvre à ces doigts, tandis qu'une langue parcourt ma nuque. Mes gémissements montent en sourdine dans cette cour fermée. Il m'attire à lui, je sens son désir, tendu contre mon ventre, il pose ses mains sur mes fesses, les pétrit, les pince. Il prend son temps avec une impatience toute contenue. Il me tourne autour comme un animal, littéralement. Il respire mes cheveux, pose ses mains sur mes hanches, derrière moi et me fait avancer. Une porte s'ouvre, j'entre dans un vestibule, il pose ma main sur une rampe d'escalier, m'y fait grimper quelques marches; je frôle quelque chose, on dirait qu'une autre personne est là, devant moi. Je suis un peu inquiète mais j'ai confiance. Il soulève ma jupe, me caresse, me fouille devant cet inconnu. Je me mords les lèvres, je tais mon plaisir, intimidée. L'homme face à moi tend la main, la pose sur ma gorge, glisse ses doigts dans ma bouche. Personne encore n'a parlé. Pas un mot échangé, juste des respirations courtes, des souffles, des plaintes. Et brusquement, j'entends ta voix, je la reconnais, profonde, sensuelle, basse, un peu rauque de désir. C'est toi qui te trouves devant moi et donnes des indications à cet autre qui n'est pas toi. Cet autre qui m'a cueillie à l'entrée de mon fantasme rêvé de toi. Tu lui donnes tes ordres et à moi, me parles doucement à mon oreille, comme tu l'as fait en maintes reprises auparavant. Je me radoucis, j'accepte ce jeu un brin candauliste d'un Cyrano moderne. Lui me caresse et toi continues de me parler, de m'envoûter, dire tes mots, ceux qui me font vibrer. Mes sens ne savent plus où donner de la tête, je me laisse porter par ta voix, tandis que l'autre n'est plus que mains et doigts obéissant à tes indications. Il est ton bras armé par qui la jouissance va arriver mais c'est à toi que je l'offre. Quand je me laisse aller à ce chant que tu aimes entendre, tu t'approches, m'ôtes le foulard de mes yeux, et me regardes avec un plaisir scintillant, puis tu me souris, attrapes mon menton et m'embrasses avec gourmandise. "T'es un beau salaud !" avec de la tendresse dans la voix et un sourire sur les lèvres.
L'autre n'est plus là. Je n'ai même pas su qui c'était et ne le saurai sans doute jamais...
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ceci est le jeu du portrait Québécois qui fait fureur sur Fetlife.
Si vous cliquez sur "j'aime", je vous donnerai un nombre entre 1 et 50. Vous devrez alors
1)écrire autant de choses sur vous que le nombre que je vous ai donné
2)me dédicacer le titre de la manière suivante " x choses sur moi pour Maël"
3)le publier dans la section " articles"
4)me le faire savoir
Vous devez indiquer la même règle du jeu avec le texte et agir de même avec celles et ceux qui cliqueront sur "j'aime" pour votre texte
1. La seule chose qui compte pour moi c'est vivre. Suivre ce que je ressens comme un mouvement vivant (interne). Toute relation, travail,etc...est secondaire, je ne m'y identifie plus et je met un terme à n'importe quel lien si mon mouvement m'emmène ailleurs.
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Je commence à reprendre mes esprits. Je me rappelle que nous ne sommes pas seuls. Monsieur s'éloigne de nous. J'en profite pour jeter un rapide coup d’œil à la pièce. Je découvre une femme, assise près de la grande table. Je suis subjuguée par sa posture.
Ses jambes croisées, son port altier, son regard sévère, sa bouche pulpeuse maquillée de rouge. Elle porte une longue robe noire. Elle s'adresse à un homme nu debout devant elle qui lui tient un plateau.
Je n'ai pas le temps d'en voir plus.
Toujours à genou, un autre homme vient se placer devant moi et me cache le reste de la pièce. Je me retourne et constate que celle qui m'a embrassée quelques minutes plus tôt est maintenant debout derrière moi. De sa main l'homme devant moi la saisie par le cou, approche son visage et l'embrasse goulûment, puis la félicite de son application à satisfaire mon Dom. Je comprend qu'elle doit être sa soumise. Un frisson d'inquiétude me parcours le dos. Vas t-il me contraindre à prendre son sexe dans ma bouche? Un début de panique s'insinue dans mon esprit. Je transpire.
Nous n'avons jamais évoqué avec mon Dom la possibilité que je sois confiée à un autre que lui. Je cherche Monsieur du regard, mais la vue que j'ai de la pièce est limitée. L'inconnu s'empare alors de la ceinture toujours pendue à mon cou et m'ordonne de le suivre.
Dois-je me lever ou rester à 4 pattes, j'ai à peine le temps d'y réfléchir que la laisse déjà tendue me contraint à avancer. C'est donc comme une chienne apeurée, que j'avance à sa suite suivie de sa soumise.
Je me retrouve au pied de cette dame toujours assise. Elle me regarde fixement. Je n'ose croiser son regard tant elle m'impressionne. Je baisse la tête et regarde le sol. De sa main, posée sous mon menton elle me relève la tête. Son geste est doux mais ferme.
Elle se présente :
- Bonsoir petite chose, je suis Madame M.
J'avale difficilement ma salive et dans un chuchotement presque inaudible je lui réponds
- Bonsoir Madame
Un léger sourire apparaît furtivement sur son visage, et disparaît presque aussitôt.
Tandis qu'elle retire sa main de mon menton, l'inconnu qui tient toujours la ceinture s'adresse alors à moi et se présente à son tour:
- Je suis Monsieur S, et voici ma soumise Sophie. As-tu apprécié son baiser, ses caresses ?
La tête levée vers lui, sa question me surprend et je ne sais quoi lui répondre. Ses yeux me scrutent alors qu'il attend ma réponse.
- Oui, c'était bon, j'ai beaucoup aimé.
Un silence s'installe et mon esprit est distrait par des pas derrière nous, j'espère tant que Monsieur vienne et me libère de cette situation.
Je sens une forte tension de la ceinture autour de mon cou qui m'étrangle presque et me ramène dans l'instant.
D'une voix grave et sévère Maître S me repose de nouveau la même question :
- As-tu apprécié son baiser, ses caresses ?
Je comprend enfin mon oubli et ma réponse fuse sans tarder.
- Oui, Monsieur S, j'ai bien aimé, c'était très plaisant. Merci Sophie.
- Bien, n'oublie pas les bonnes manières.
- Oui, Monsieur.
- Lève toi maintenant.
Enfin me voilà debout. Je suis toujours liée par cette ceinture autour de mon cou, tenue fermement par Monsieur S qui ne semble pas avoir l'intention de me lâcher. L'homme nu entr'aperçu plus tôt nous sert alors un plateau de rafraîchissement. Madame M me le présente, il s'appelle Mathieu et il est son soumis depuis peu de temps. Mathieu est plutôt bien bâti, il me regarde et nous échangeons un sourire. Ils semblent tous se connaître et discutent entre eux. Je n'ose pas ouvrir la bouche. Je regarde mes pieds, ne sachant trop que faire.
Madame M me tend son verre vide que je pense pouvoir confier à Mathieu, mais celui-ci plutôt que de prendre ce verre, me tend son plateau. Je ne comprend pas de suite et Madame M doit intervenir. Je reçois alors une fessée que je n’imaginais pas possible venant d'une main féminine. Un hoquet de surprise s'échappe de ma bouche et mes joues s'empourprent.
- Prend le plateau et ramène les verres dans la cuisine, C'est à toi de faire le service, me dit-elle.
Tête baissée, je prends le plateau des mains de Mathieu et y dépose tous les verres. J'attends que Monsieur S lâche la ceinture pour pouvoir me retirer. Mais il la donne à Sophie qui me sourit et m'invite à la suivre. C'est donc ainsi tenue en laisse que je me dirige vers la cuisine le cœur battant.
C'est là que je retrouve enfin Monsieur affairé à préparer quelques amuses-bouches pour ses invités.
Mes doigts brûlent de le toucher, ma bouche brûle de ses baisers, ma peau brûle de ses caresses. J'ai envie de me jeter sur lui. Mais la présence de cette Sophie et cette ceinture qui me tient ne font qu'exacerber mon impatience.
J’entends dans le salon des éclats de rire.
Il me regarde avec un sourire amusé, comprenant mes pensées. Il s'approche de moi et retire le plateau de mes mains, puis il me tourne le dos sans même me toucher, m'effleurer .
- Prends ça et apporte les à coté, m'ordonne t-il en me remettant un nouveau plateau rempli de victuailles entre les mains.
Une moue boudeuse commence à se dessiner sur mon visage. Je n'ai pas envie de quitter cette pièce je veux rester là avec lui.
Son regard reste souriant, sa main se tend enfin vers mon visage, puis il saisit mes cheveux pour contraindre ma tête à basculer en arrière. Ainsi il me toise de toute sa hauteur. Le plateau entre les mains, je garde l’équilibre. Son regard me transperce, ma bouche est entrouverte de surprise. J'ose à peine respirer.
- Tu es ma petite chose, soit obéissante, que mes invités soient satisfaits, m'ordonne t-il.
- Oui Monsieur, dis-je dans un souffle étranglé.
Puis comme pour me donner du courage, il me pose un baiser sur mes lèvres offertes pendant que son autre main vient s’immiscer sur mon sexe humide d’excitation. Constatant mon état, un léger rire vient interrompre son baiser.
- Dis-moi, il va falloir que je m'occupe de toi rapidement. Va vite servir nos invités alors, me lance t-il en s'éloignant de moi.
Il jette un coup d’œil à Sophie qui tire sur la ceinture prenant la direction de la salle à manger et m'entraine à sa suite...
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Chappe empesée sur mes épaules nues
La sueur coule en fine pellicule
Comme une larme à peine retenue
Une langueur de peau que l'air macule
Etuve majeure, atmosphère charnue
Dans l'attente moite, la canicule
Me cloue impatiente en terre inconnue
Du gel attendu d'une tentacule...
Désir de l'amant à moi revenu
Je nage à contre sens quand tout bascule
L'animal perd pied, déjà s'insinue
Me berce d'une fraîcheur qui m'encule
Le marionnettiste aux gestes ingénus
S'enlise et glisse dans mon cul majuscule
Tout un bestiaire marin méconnu.
Et il joue, il s'agite, il gesticule.
Déjà la houle gronde, enfle. Continue!
Sous les chairs saturées, il inocule
Le poison si brûlant qui m'exténue
Et poupée liquide, me désarticule
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Pour écouter la version voix + musique :
https://soundcloud.com/filo-deva/co-naissance-co-errance
Quelque part
ailleurs
un homme naît maintenant
émerge d'un sourire
dont il fera sa quête
comme les autres
une vie de plus
Que va-t-on lui faire croire?
des statistiques lointaines
nous informent qu'il ne faut surtout pas
bouleverser nos vies
mais un jour
s'il fait certains choix
il pourra tout faire basculer
La roue des possibles s'arrête-t-elle
sur le point de non-retour?
Quelles sont les chances?
Nous faufilerons-nous
entre les gouttes?
Saurons-nous trouver notre trajectoire?
Le corps sait
se rit des apparences
et des faux espoirs
il palpite en silence
La lune naît, liquide,
s'amarre à l'horizon
ponctue la mélancolie
de ce soir opaque
Elle offre un regard cyclopéen
à l'engeance magique
que les troupeaux
d'une voix unique
appellent à genoux
de peur de se connaître
de se reconnaître
Mais
jamais de réponse
jamais de réponse !
Les pas perdus
ou pas
les chemins improbables
creusés ou pas
pavés ou pas
d'intentions
et de rêves
parfois jamais ne se croisent
Nous errons cernés
d'enchevêtrements
de croisements
toutes ces trajectoires
qui parfois relient des solitudes
à d'autres solitudes
des vies entières
au basculement
d'un instant
Le poète errant
n'a pas de trajectoire
son sentier n'est pas battu
il n'existe que sous son pied
au moment où il se pose
Son passé est mort
son lendemain hypothétique
Croiser son chemin
ne relève pas de l'intention
mais du hasard
ou du destin
parfois de la perception
Alors ouvrons des portes
Les sentiers battus
se trouvent derrière
des portes déjà ouvertes
Ouvons des portes nouvelles
Franchissons-les
Assurons-nous une errance éclairée
Peut-être nous y rencontrerons-nous
Quelque part
ailleurs
un homme naît maintenant
émerge d'un sourire
dont il fera sa quête
comme les autres
une vie de plus
Mais la lune sait
la vanité de l'errance
les ambitions ensevelies
le poids du vide
Le poids du vide.
Filo
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1. J'ai couché avec une fille pour la première fois à 18 ans. J'avais l'occasion de franchir ce cap avec ma première copine mais comme je comptais me séparer d'elle et que je considérais cette étape comme importante je ne l'ai pas fait.
2. Je pense que mon handicap à façonné ma vision actuelle de la vie, mes choix et mes désirs...
3. J'ai une vision parfois dur de la vie même si je me suis assagit.
4. J'ai fait partie de mouvements extrêmes et suis parfois encore sensible aux discours et idées fortes.
5. J'ai pendant longtemps complexé sur ma virilité et me suis souvent senti en insécurité. J'ai réalisé un gros travail sur ces deux thématiques ces derniers mois et me sent bien mieux depuis.
6. Je suis un grand fan des fellations et adore qu'on m'en fasse.
7. Je pense que mon père n'a pas été suffisamment dans son rôle et aurait du parfois faire preuve de plus d'autorité.
8. J'aimerai avoir des enfants mais c'est pour moi une démarche très forte qui va au delà de la simple acceptation social. J'attends d'être suffisamment mûr et porteur de valeur forte avant de m'engager dans cette expérience unique.
9. J'aime tout ce qui est underground : le cinéma, la musique et toute forme d'art en marge.
10. Je pense que toute forme de faiblesse doit être annihilé.
11. Mon réalisateur préféré est Lars Von Trier.
12. Le chanteur que j'aime le plus est Rochdi.
13. Les deux citations que je trouve les plus marquantes sont : "Ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort" et "Il vaut mieux être seigneur en enfer qu'esclave au paradis".
14. Je me fixe régulièrement des objectifs et m'auto challenge pas mal.
15. Je n'aime pas me sentir humilié.
16. Il y a de fortes chances que je me rase le crâne à blanc le jour où je franchirait les plus grosses étapes de mes parcours spirituel et philosophiques.
17. J'adore dire putain. Je deviens vulgaire quand des sujets me prennent à coeur.
18. Je n'ai pas peur de la mort mais des maladies dégénérescentes. J'y pense régulièrement.
19. Je compte orner mon corps de tatouages à haute valeur symbolique pour moi.
20. Je me méfie des femmes.
21. Il y a des matins ou en me levant je me sent invincible.
22. Je me remet très souvent en question et je ne veux pas me faire bouffer par mon égo.
23. J'aime sentir la douleur physique (bdsm,boxe,musculation...). Je me sent encore plus vivant lorsque j'ai mal.
24. Je ne suis pas assez présent pour ma famille.
25. Le sexe à une haute valeur ésotérique à mes yeux.
26. J'ai fait cette liste pour ma Maîtresse Adeléa. Je ne sait pas comment l'avenir va se goupiller mais j'ai vécu des moments extrêmement puissant grâce et avec elle récemment. Si un jour notre relation Domina/soumis doit prendre fin, j'espère pouvoir garder contact avec elle.
RAPPEL DES REGLES DU JEU :
ceci est le jeu du portrait Québécois qui fait fureur sur Fetlife.
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2)me dédicacer le titre de la manière suivante " x choses sur moi pour Maël"
3)le publier dans la section " articles"
4)me le faire savoir
Vous devez indiquer la même règle du jeu avec le texte et agir de même avec celles et ceux qui cliqueront sur "j'aime" pour votre texte
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L'eau salée lèche ma peau, grain à grain. De sable et de peau mélangée, roulée dans ces mots que tu murmures au creux de mon oreille. Le vent cingle mes cuisses et mes fesses. L'eau salée s'immisce, coule, enduit, colore, en langues-vagues sillonnant. Je te bois et tu me bois. Principe des vases communiquants...
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