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La rubrique "Articles" regroupe vos histoires BDSM, vos confessions érotiques, vos partages d'expériences SM.
Vos publications sur cette sortie de blog collectif peuvent aborder autant les sujets de la soumission, de la domination, du sado-masochisme, de fétichisme, de manière très générale ou en se contentrant très précisément sur certaines des pratiques quu vous connaissez en tant que dominatrice/dominateur ou soumise/soumis. Partager vos récits BDSM, vécus ou fantames est un moyen de partager vos pratiques et envies et à ce titre peut être un excellent moyen de trouver sur le site des partenaires dans vos lecteurs/lectrices.
Nous vous rappelons que les histoires et confessions doivent être des écrits personnels. Il est interdit de copier/coller des articles sur d'autres sites pour se les approprier.
Voici un petit texte écrit il y a bien longtemps et qui fonde toute ma pratique… Peut-être aidera-t-il certaines personnes…
BDSM signifie : Bondage Domination Soumission Sadisme Masochisme
1_ D-S n'est pas S-M :
Le sadomasochisme consiste à jouir de donner (sadisme) ou recevoir (masochisme) la souffrance.
Une relation de domination peut devenir S-M mais pas forcément...
Le D-S est pour ainsi dire un jeu de rôle, un cadre formel de libération et de désinhibition des partenaires l'un par l'autre.
Là ou un couple ordinaire pourra prétendre tout partager de ses fantasmes sans jamais savoir si c'est vrai, chacun gardant peut-être une certaine réserve, le format D/s permet une libération progressive de cette réserve par l'abandon de l'un aux ordres de l'autre....
2_ Un(e) soumis(e) n'est pas un(e) esclave. (sauf si elle le souhaite)
la soumission est toujours offerte, jamais exigée.
la soumise l'offre à son maître comme condition préalable à la relation, c'est pourquoi c'est à elle de mettre le marqueur de sa condition lorsque son maître lui demande. (vous pouvez lui tendre son collier, lui demander de vous ramener le symbole de votre autorité, une cravache par exemple, pour démarrer une séance de "jeu". Poser l'ambiance est indispensable, utiliser des accessoires est un moyen simple de parvenir à de bons résultats...)
En se soumettant, la soumise libère son maître (si tant es qu'il en ai besoin) qui pourra à son tour la libérer des limites qu'elle s'impose malgré elle.
il s'agit de la libérer d'elle-même, d'où l'utilité de ramener régulièrement la soumise à un état d'objet, état qui la libère d'une volonté qui va contre ses désirs.
3_ Tout refus d'obéir provient d'un excès du maître.
la soumise peut toujours tout refuser mais lorsqu'elle sort ainsi de son rôle, cela autorise le maître à la punir.
non pas de manière revancharde ou pour lui faire du chantage (bien que la menace puisse avoir un effet érotique, son usage doit rester mesuré) mais pour réaffirmer le cadre de la relation et la soumise recevra sa punition avec plaisir afin de réaffirmer son adhésion. Une punition doit donc toujours être d'un degré inférieur à ce que la soumise a refusé. (avec possibilité de jouer sur l'intensité)
A noter, certaines soumises plus libérées que leurs maîtres se font provocantes, elles veulent être punies et cherchent donc des punitions d'un niveau supérieur à ce qu'elles refusent...
4_ il n'y a pas de règle, pas de limites.
les mots de sécurité seront généralement réservés aux pratiques S-M (à cause des risques de blessures)
la séance consistera, après la mise en condition préalable, à des défis que la soumise devra relever, il s'agit de transgresser progressivement ses limites en lui imposant ce qu'elle désire faire sans jamais l'avoir osé.
Jouer en public, discrètement ou ouvertement; être offerte à d'autres partenaires, s'ouvrir à d'autres sexualités ... les possibilités sont innombrables. au maître de deviner les désirs secrets de sa soumise et de les libérer comme elle a libérer les siens en lui autorisant toutes les audaces...
5_ aller doucement.
Une relation D/s offre un cadre qui autorise toutes les transgressions mais le processus de désinhibition est progressif.
Pour les premières séances, il faut commencer par se familiariser avec ses rôles respectifs. Se parler, créer un contexte, une ambiance propice, par exemple la soumise peut vouvoyer son maître en continue ou pendant les séances, il peut lui faire faire des tâches habituelles en les sexualisant, la traiter comme un objet pour qu'elle s'habitue à son rôle, s' approprier son corps en jouant à lui refuser la jouissance par exemple... Bref il faut être imaginatif et rester à l'écoute de sa/son partenaire.
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Un premier rendez-vous est souvent décisif, une première séance ne l'est pas moins. Le soumis attend avec autant d'impatience que d'appréhension ce moment-là. D'un côté, il espère la réalisation des fantasmes qui le taraudent quotidiennement et viennent polluer ses moments de libres ; de l'autre, il ne sait encore à quoi s'attendre de la dureté d'une Maitresse et de ses propres réactions. Il attend et son imagination bouillonne, il se voit traité comme il l'espère avec toute la rigueur qu'il croit pouvoir supporter, avec les poses et les objets qui accompagnent immanquablement le cérémonial DS. Certaines Maitresses aiment tester auparavant en virtuel leurs futures proies pour jauger leurs capacités d'obéissance, leur réel désir, la soumission à leurs caprices ; certaines Maitresses aussi se dévoilent en révélant leurs penchants et leurs préférences. Elles avouent parfois leur propension à une certaine cruauté ou encore leur désir de se défouler dans le lâcher-prise de leur.s soumis et de se libérer, par là, des tensions accumulées dans le quotidien de leur vie. Le soumis donc attend déjà partiellement informé des tendances de la Maitresse qu'il va bientôt rencontrer ; il s’apprête à lui obéir, à porter la laisse et le collier comme un animal de compagnie, à marcher à quatre pattes devant elle, à lui offrir son cul pour qu'elle le domine, à souffrir et même à prendre une raclée avec la cravache pour qu'elle se défoule totalement. En attendant, il ne peut que se demander comment il réagira, le moment venu, quand ses fantasmes adviendront et qu'il souffrira dans sa chair lacérée...
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Bien que nous nous soyons vus il y a seulement quelques semaines, j’avais une impatience peu habituelle de te retrouver pour passer cette fin d’année et démarrer la nouvelle à tes côtés (à tes pieds ? ;-) ). Après la traditionnelle phase des agapes accompagnant le passage de Sylvestre (le saint), le temps est venu de nous faire plaisir en nous faisant du « bien ».
Depuis quelques temps déjà, tu m’avais annoncé que tu souhaitais m’emballer sans que je n’en sache beaucoup plus. Fidèle à toi-même, malgré quelques bribes d’informations, tu as conservé une nouvelle fois les détails pour toi, histoire de garder l’effet de surprise sur moi. Simplement paré de mon collier, ma cage de chasteté et ma cagoule, j’endosse rapidement le rôle d’un simple mannequin. Il ne manquerait plus que la vitrine ! Tu commences par m’affubler de sacs poubelles en guise de trame de fond. Un large scotch gris fait office de couture, des plus efficaces. Après la mise en place de « l’étoffe », tu te lances dans les contraintes en venant enserrer mon torse à divers niveaux. Petit à petit, je sens mes capacités de mouvement se restreindre. J’ai par moment l’impression d’avoir une couturière qui tourne autour de son modèle pour peaufiner sa création. Dès lors, je me retrouve les bras plaqués le long du corps, seules les mains restant libres. Tu passes alors à la couche suivante : le film alimentaire est idéal pour parfaire ce cocon. Je commence à m’imaginer ressortant en papillon ! Malgré son apparence légère et fragile, il impose petit à petit son emprise tout le long de mon corps. Ce ne sont finalement que mes pieds qui restent à l’air libre. Enfin, seulement le temps que tu ouvres un orifice pour faire ressortir la cage et la garder accessible à tes tourments… A l’intérieur, je commence à cuire à l’étouffée. Progressivement, des gouttelettes de sueur commencent à couleur le long de mon dos. Je me sens totalement livré, ne maitrisant plus rien du tout ainsi serré, intégralement. Mais la présence « mordante » de la cage est là pour me rappeler que j’apprécie visiblement la situation. Les quelques sons qui parviennent à mes oreilles me laissent penser que tu dois utiliser du ruban pour faire un nœud autour de ma chaste anatomie. Il ne te reste plus qu’à rédiger tes vœux sur cet original écriteau. N’ayant qu’un champ de vision des plus réduits, je suis bien incapable de définir ce que tu utilises. Il faudra pour cela patienter un moment.
Un soudain claquement sur les fesses me sort de mon isolement. Je comprends vite que tu essaies un nouvel accessoire mais je suis bien incapable d’en identifier la nature. Néanmoins au bout de quelques minutes, tu sembles en exploiter toutes les possibilités, tant les contacts se font de plus en plus efficaces, autant sur mon postérieur que sur la cage et son contenu. Avec les multiples épaisseurs de mon cocon/emballage (rayer la mention inutile), ce n’est pas mordant mais cela reste bien claquant, aucun doute là-dessus. Je crois deviner le passage de petites lanières, du genre de celles de ton petit martinet de poche, mais rien n’est moins sûr … Mes sens m’égarent, à croire que mon enveloppe m’isole plus que ce que je ne pouvais soupçonner.
De nouveau, j’entends des bruits, cette fois plus sourds, autour de moi. Je devine que tu tournes autour de moi sans comprendre ce qui peut bien se passer. Finalement, le silence revient et tu me fais reculer précautionneusement. Ainsi contraint, je ne risque pas de courir, ni même de m’échapper. Voici que tu me demandes si je peux m’asseoir. Bonne question ! Déjà, j’ai l’impression que mon emballage serré ne va pas m’y autoriser ; mais tu répliques qu’il ne devrait y avoir aucun souci. Ensuite, je n’ai aucune idée d’où je me situe exactement. Je me fie donc à la totale confiance que j’ai en toi pour me lancer. Petit à petit, je parviens à descendre, tout de même avec l’étrange sensation de m’assoir dans le vide. C’est plutôt déstabilisant. Puis je découvre que tu as déposé ton gode juste sous moi. Quelle perverse Maitresse tu es ! Finalement, je me surprends à réussir à tenir une telle position. Comme quoi un physique mieux entretenu ça aide, même dans ces moments-là. Lorsqu’il s’agit de réellement s’assoir sur ce qui se révèle être ton coffre, il faut bien que je me laisser aller … il n’était finalement pas si loin que ça … Tu peux alors libérer ton soumis de son cocon à grands coups de ciseaux (non sans précaution !). Le retour d’un léger courant d’air sur ma peau me rappelle que j’avais commencé à passer en mode sauna portatif, porté très près du corps.
Désormais mes chairs fraiches, légèrement « cuites », te sont totalement accessibles. A nouveau, j’hésite sur l’instrument qui vient me tourmenter. Peut-être s’agit-il du paddle à clous à moins qu’il ne s’agisse d’une des cravaches. Quoi qu’il en soit, ma température ne risque pas de redescendre tout de suite. Aucun risque de prendre froid tant tu t’évertues à me garder au chaud. Je crois bien que je lâche quelques couinements… avant de ronronner de plaisirs lorsque tes griffes entrent en scène, qu’elles se fassent douces ou déchirantes, sur le torse ou sur le dos. Mon addiction n’est pas prête de disparaitre.
Comme souvent, tu t’attardes sur un de tes morceaux de choix pour ne pas dire ton préféré. Je ne saurais être catégorique, mais toujours est-il que tu y mets du cœur. Je dois même écarter le plus possible les jambes pour te laisser le plus large accès possible. Tu abuses de mon intimité la plus précieuse avec la cage en place. Ta façon si spéciale d’utiliser l’extrémité de ta cravache est toujours aussi efficace. Je ne peux m’empêcher de me trémousser sous de tels assauts. En revanche, mieux vaut ne pas bouger quand ce sont tes griffes qui viennent s’immiscer à nouveau, avant de s’égarer sur mes couilles, un peu comme si une cage à pointes venait se refermer dessus … Tu vas même jusqu’à les écraser tout en venant t’approcher de mon épaule comme si tu venais me faire un câlin. Perverse que tu … perverse que j’adore. Décidément, la cage finit par être un obstacle à tes explorations. En effet, tu t’éclates encore plus une fois l’oiseau libéré. Et puis installée comme tu l’es sur le coffre, tu es juste à la bonne hauteur pour me tourmenter sans fin ! Evidemment, je peine à tenir en place mais tu me tiens par ce que j’ai de plus cher ;-)
Après ces tourments particulièrement ciblés, tu t’accordes une petite pause avant de poursuivre en me faisant allonger sur le dos, non sans avoir protégé le parquet auparavant. C’est préférable quand tu allumes les bougies. Couché avec les jambes relevées, je me livre sans retenue profitant de ces multiples impacts chauds. Difficile d’interpréter ce que tu es en train de réaliser. Si au départ, je ressens des gouttes dispersées un peu partout entre mon sexe et mon cou ; par la suite, je devine que tu traces quelque chose, voire même que tu fais du « coloriage ». D’ailleurs, il faut que je prenne garde à ma respiration pour ne pas gâcher ton œuvre d’art. Encore un moment qui m’arrache de petits couinements de satisfaction. C’est assez paradoxal mais ces fugaces contacts brûlants sont plaisants, et surtout, entretiennent souvent le mystère de découvrir le résultat final. Mais avant la révélation, je ressens quelques picotements sur mon sexe. Je suppose d’abord que tu as dû enfiler quelques-unes de tes griffes métalliques acérées. Pourtant la progression des pointes ne correspond pas. C’est alors que la mémoire me revient. Tu as sorti la roulette de Wartenberg. Lentement, elle remonte depuis mon pénis jusqu’en haut de mon torse non sans s’attarder sur mon téton droit. Puis elle repart dans l’autre sens en faisant un détour sur le gauche. Je pourrais presque croire que tu essaies de m’attendrir !
Tu me demandes alors de tenir mes jambes relevées. Heureusement ma souplesse me permet de suivre cette requête et de maintenir la position en plaçant mes mains derrière mes cuisses. Je ne sais pas pourquoi mais je m’attends au pire ainsi exposé … C’est finalement une suite claquante qui m’attend. Je suppose que c’est un des paddles qui vient lourdement me réchauffer le postérieur sans défense. Pour la première fois me semble-t-il, tu en profites pour t’occuper de mes plantes de pieds. C’est que c’est diablement sensible à cet endroit là, et du coup très efficace comme traitement. Nouveaux couinements pendant que tu redescends vers des zones plus charnues.
C’est alors que tu me demandes de me retourner sur le ventre. J’essaie de le faire de la manière la plus précautionneuse possible pour éviter de disperser les gouttes de cire en dehors de la bâche. Une fois en place, je ressens assez vite le lourd contact du martinet, qui aurait pu être le flogger à quarante brins mais qui se révèle être le « classique ». Celui-ci procure vraiment des effets variés. Tout mon dos, voire même, plus en profite. Puis tu termines avec un fouet. Ainsi disposé, tu parviens à me flageller le long des jambes jusqu’à la pointe des pieds. C’est presque aussi mordant que sur le dos. Décidément, je ne risquais pas de me refroidir après de telles attentions.
Une fois n’est pas coutume, tu décides de retirer la cire sans lanière ni autre objet claquant. Direction la douche. Je ne sais pas pourquoi mais je sens que je vais peut-être regretter la méthode habituelle. Mais je reconnais que celle-ci apporte plus de proximité. A ton sourire malicieux, je devine que tu dois dissimuler quelque chose dans ton dos. C’était bien ça ! Tandis que je fais couler une agréable eau chaude sur ma poitrine, voilà que tu approches une éponge verte. Brrr. Je suis tombé aux mains d’une vraie sauvage. Heureusement qu’avec l’eau, les billes de cire viennent assez facilement. Je ne me rends pas compte mais je suppose que sous l’effet du frottement, je dois virer au rouge une nouvelle fois. Tout compte fait, après t’être bien amusée à mes dépends, tu me laisses me débrouiller pour terminer le décirage. Avant de profiter d’une bonne nuit de sommeil pour repenser à cette originale soirée entre tes mains.
En ce jeudi après-midi, nous avons décidé de figer sur la pellicule tes nouvelles chaussures, deux paires de plateformes perchées à quatorze centimètres de haut, une rouge avec bride, sans aucun doute ma préférée, et une noire tout aussi ravissante et déjà plus faite à tes pieds. Je te découvre en bas des marches dans une croquante tenue sexy : mini jupe noire, petit haut noir en voile suggérant un alléchant soutien gorge rouge, et une paire de collants noirs qui permettent de mettre en valeur au mieux ces nouveaux escarpins vertigineux. Je t’admire de te tenir ainsi perchée, quand bien même ta canne, en plus d’afficher ta majesté, aide à l’équilibre. Je suis conquis (certes je l’étais déjà avant…). Et désormais tu te retrouves aussi grande que moi. Sans surprise, si je t’immortalise en pied et sous tous les angles, c’est surtout sur ces superbes escarpins que je m’attarde plus longuement. Et pourquoi pas une flûte de champagne pour compléter le tableau d’une Dame qui affirme ainsi sa prestance. Autant dans ton escalier d’honneur que dans ton canapé qui fait un parfait trône. Quant à moi, j’ai le droit de déguster un de ces interminables talons aiguilles. Je reconnais profiter à fond de ce moment. Avant que tu m’autorises et m’enjoignes à user de ma langue sur le dessus de ton escarpin gauche.
Après un intermède avec mini-nours qui essaie te voler tes nouveaux talons, tu enfiles cette fois les noirs pour promener ton nounours en laisse par le bout de la cage de chasteté, histoire de bien afficher les situations respectives de chacun. Puis c’est mon côté canin que tu souhaites exposer à me plaçant à quatre pattes à tes côtés, les mains parées de moufles idéalement adaptées à la situation. Mais comme tout chien qui se respecte, j’ai dû faire quelques menues bêtises qui me valent la « caresse » de la cravache de poche en forme de cœur.
Tu souhaites aussi illustrer ta vision du parfait couple Maitresse / soumis pour sortir. Si tu n’as pas changé de tenue, je suis désormais en tenue vanille à quelques détails près. Si de loin, on ne distinguerait presque que le costume, il en va différemment de près. Quelques détails ne trompent pas : une cagoule sur la tête, surmontée d’une perruque longue, un collier piquant et plus bas une laisse qui extirpe du pantalon mon intimité grâce à un semblant de cockring (en fait la boucle de la cage !). Il n’y a pas à dire, nous devons faire une paire détonante ainsi parés !
L’après-midi se termine avec tes nouvelles cuissardes, certes moins brillantes et moins aériennes que les autres mais Ô combien plus pratiques et confortables pour un port prolongé. Vivement qu’elles servent à nouveau !
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Sandra: " Il y a environ trois mois que je connais cet homme, il n'a fallu qu'un mois pour réorienter sa sexualité vers le plaisir de la soumission. L'érotisme du corps de la femme, la jouissance, la frustration, le transfert petit à petit de son plaisir pénien à un plaisir anal prostatique. Il faut du temps mais un homme bien dressé devient docile, découvre qu'il n'a pas les armes pour lutter contre une femme et fini par apprécier cette situation:"
"Vous voulez un petit avant goût?" . Je frissonnais! "Baisse ta culotte!"
j'obéis, baissant mon pantalon et ma petite culotte. La femme poussa un petit cri de surprise devant le spectacle. Il est vrai que voir un homme obéir ainsi peut surprendre, mais découvrir des sous vêtements féminin, a de quoi déstabiliser.
"Vous voulez un petit aperçu de votre vengeance et de votre future puissance ?" la femme hocha la tête. Peu de temps après je me couchais sur ses genoux. Les claques étaient hésitantes mais fortes, Sandra m'avait fait garder la culotte à mi-cuisse pour le plus grand plaisir des deux femmes. J'avais de nouveau envie de jouir, ma bite voulait grossir, mon ventre me tirait.
"Voyez, cette humiliation, mes paroles et son sexe coule déjà, il est en demande de soumission permanente. Je vous l'ai promis, "
Je me préparais à mon hôtel pour ma soirée avec Sandra. Toujours un peu anxieux avant de sonner chez elle, soumis comme jamais, mis au pas par cette jolie femme, transformé en sissy, j'étais vraiment son esclave. Elle m'avait dressé, j'acceptais cette rédition sans condition.
Sitôt dans son appartement, sans un seul ordre de sa part, je me mis à genoux, me déshabillais en restant en dessous féminin, pris le collier et la laisse et lui tendis. Ma tête à hauteur de son pubis pendant le passage autour du cou, mais je ne fis aucun geste pour toucher sa jupe fendue. A quatre patte elle m'amena dans la chambre d'amis où se trouvait un grand lit adapté à ses pratiques. A savoir un barreau en fer central qui partageait l'armature du lit en deux.
"Allez, monte !" Les menottes m’enserrerent les poignets, la chaîne derrière le barreau. Mon corps et mon esprit tendu de désir, elle me mis une claque sur les fesses avec un petit sourire.
"Tu sais ce que c'est ce soir?"
Non, je ne savais pas. Tout ce que je voulais c'était qu'elle me fesse, qu'elle me mette ma tête entre ses cuisses, qu'elle me sodomise enfin et qu'elle me fasse jouir.
"C'est ce que j'appelle la soirée de l'alalie. La fin du dressage d'un homme ? Dans ta tête, tout au fond il y a encore un bout de toi qui pense qu'un jour il reprendra sa vie d'avant, lorsqu'il aura exploré tout les recoins de la soumission! Je sais, tu vas me jurer que non et peut être, à ce moment, tu seras sincère. Mais ce n'est pas vrai! Je vais extirpé cet espoir, je vais le brûler devant toi et tes larmes ni changerons rien.
Elle me fit un peu peur, je me rassurais en me disant qu'elle parlait de me sodomiser, de toute façon j'en mourais d'envie. Son téléphone en main, elle pianotait sur le tactile. Sa voix, pendant qu'elle m'exposait mon sort prochain, était compatissante, et encore plus flippante.
"Ta vie va prendre un tournant auquel tu ne t'attendais pas et en même temps reprendre une direction qu'elle n'aurait jamais du quitter"
Elle commençait vraiment à me faire avec ses propos sibyllins. Le son du carillon de la porte d'entrée déchira l'air. Je fis un bond. Sandra ne fut pas surprise, elle l'attendait donc, je fis de suite la relation avec le sms envoyé deux minutes avant. Des invités? Déguisé en fille et attaché au lit je n'en menait pas large.
« Qui c'est Maîtresse? »
Elle ne regarda pas, ne me répondit pas et sortie de la chambre vers la porte d'entrée que je ne pouvait pas voir. J'entendis la porte s'ouvrir, des pas passant l’entrebâillement, des chuchotements, plusieurs personnes. J'étais aux abois. La porte se referma. D'autres chuchotements. Le silence, angoissant, pétrifiant. Puis des talons qui claquent et se dirige vers ma chambre. Interminable, les yeux rivés à l'encadrement de la porte de la chambre, la chaîne de mes menottes tendue, j'écoutais les pas se rapprochaient. Les bottes s’arrêtèrent une fraction de seconde, comme si la femme hésitait, puis franchit le dernier espace la protégeant de mes yeux.
Mon cœur s'arrêta une fraction de seconde, tout autour de moi l'air devient dense, sombre.
Nathalie était là! Cuissardes jusqu'à mi cuisse, jupe courte en cuir, corset cuir lui remontant les seins, nombril et petit ventre nu, ses magnifiques cheveux blonds remontés en une splendide queue de cheval, un grand manteau noir descendant jusqu'aux chevilles et son visage d'ange orné de ses yeux bleus très clairs. L'archétype de la Dominatrice.
Mon univers venait de se contracter en une singularité pour exploser la seconde d'après. Nathalie me voyait! Elle m'avait trahi, Sandra m'avait trahi! Le silence fut terrible, je ne bougeais pas elle non plus, le visage dur, des yeux de glace m'écrasant de sa hauteur, de ses vêtements moi qui était ridicule dans ceux qu'elle portais jadis pour me faire plaisir, pour faire plaisir à l'homme que j'étais avant.
"Nathalie!" Stupide. Elle fit deux pas de plus touchant presque le lit.
Le temps que je me retourne une autre personne était entrée.
Cécile me regardait, les yeux ronds de surprise, surprise de ma présence car à sa tête je sus qu'elle ne savait pas que j'étais là, surprise de ma situation dégradante. J'avais repris mes esprits.
Elle entra à son tour avec un homme, trente cinq ans environ qui se mit en retrait.
"Pourquoi! Je te l'ai toujours dit, te dresser, te soumettre! Te rendre docile et soumis! Mais tu dois te sentir un peu seul devant nous dans ta tenue préférée de petite salope !
Elle se tourna, et alluma l'écran de télévision, chercha le canal de la clef USB et lança le fichier vidéo. Sandra, Julie et moi même étions sur l'écran. J'étais attéré. Cécile avait braqué son regard sur la scène, je sentis celui de Nathalie se poser sur moi, je n’eus pas le courage de la regarder.. Tout avait été filmé, mon déculottage devant Sandra et Julie, la fessée sur les genoux de Sandra. Même à poil, une fille est moins ridicule qu'un homme en sous vêtement féminin devant une maîtresse. Malheureusement ce n'était pas fini, la clef contenait d'autres vidéos. J'apparus de nouveau, à genoux devant Sandra et Julie. Puis la suite, la fessée par Julie, mon cuni à Sandra, et enfin mon éjaculation sur ses talons et enfin le léchage de mon sperme. La troisième vidéo était dans ce même appartement, ma soirée avec Sandra, je suçais son gode comme une pute, puis cul par dessus tête je jouissais du cul comme une fille mon sperme coulant directement dans ma bouche et sur ma figure.
Sandra sortie et revint avec une caméra sur pieds et l'installa à côté du lit.
"Je t'ai dit que ta première sodomie serait inoubliable, elle le sera."
Elle donna à Nathalie son gode ceinture. Elle enleva son manteau, elle était d'une beauté à couper le souffle, elle me défia du regard pendant qu'elle installait le symbole de ma soumission. Après tout ce que la caméra avait filmée je ne pouvais plus rien dire, anéanti. durant toute la séance vidéo tandis que je m'enfonçait toujours plus loin dans les situations dégradantes, moi qui l'avait baisé dans toutes les positions; elle avait vu ce même homme s'avilir et devenir une lope.
Nathalie s'approcha du lit, de moi. Elle me fixa les yeux dans les yeux.
"Tourne toi et lève les fesses!"
Nathalie! Non, c'était un cauchemar, j'allais me réveiller!
"Non, Nath, je t'en pris, pas ça, pas ça, pas toi!"
"Tu préfèrerai que ce soit une autre qui t'encule, Sandra m'a dit que tu en mourais d'envie. C'est juste que c'est moi qui te gêne. Il va falloir t'y faire parce que je vais te prendre régulièrement. Tourne toi et lève tes fesses!"
Les derniers mots était plus sourd, plus lent, plus menaçant. J'obéis! Elle me fit baisser la tête dans l'oreiller, me fit tendre mon cul et ses douces mains touchèrent mes fesses pour baisser ma petite culotte. Je frissonnais! Le gland du gode, tout luisant de gel toucha mes fesses avant d'être guidé vers sa cible. Elle me saisit à deux mains et écarta un peu. L'engin se positionna, buta sur ma pastille et avec la plus grande douceur entra tout doucement. Il lui fallu plusieurs minutes pour me mettre jusqu'à la garde. Je râlais une ou deux fois. Quelle sensation, le cul totalement soumis, fiché sur cet engin raide qui dictait sa loi à mon postérieur. Sodomisé par ma maîtresse! C'était moins agréable que le point P mais symboliquement tellement plus fort. Les va et vient se firent plus intense et mon sexe ne pu résister à cette stimulation. Je le sentis grossir et commencer à couler. Sandra le fit remarquer aux deux femmes. Nathalie s'arrêta alors qu'elle me baisais à fond et s'approcha de mon oreille. Çà te plaît mon salaud. La plus salope de nous deux n'étais pas celle qu'on croyait hein?" Je ne répondis rien et je me concentrais au maximum pour ne pas jouir, mais j'aimais ça, oui j'aimais. Je commençais à lâcher, le plaisir menaçait de me submerger, seul une dernière parcelle de pudeur, de dignité m'empêchait de lui crier "plus vite, plus fort!!" Elle sortie entièrement, puis entra à nouveau, sorti attendit plusieurs secondes, et entra encore, elle répéta ce jeu à plusieurs reprises, me faisant croire que ma sodomie était finie.
Deux, trois quatre secondes et elle me pénétrait de nouveau, l'engin de nouveau à fond, mais la butée fut différente, je ne compris vraiment que quand des mains viriles m'emprisonnèrent les hanches. J'hurlais de toutes mes forces "NNNOOOONNN!!!!". Je me débattis, mais sans les mains je n'avais aucune chance. Planté entre mes fesses la bite de l'homme ne bougeait plus, les bras venaient de passer autour de ma taille, le pubis collé à mes fesses, aucune chance de le désarçonner et d'expulser son pénis. Il me fit passer sur son ventre, lui le dos contre le lit, moi les quatre fers en l'air sur lui. J'avais beau jeter mes jambes en tout sens je ne pouvais plus rien faire, exposé aux yeux des trois femmes ainsi que la queue qui disparaissait à l’intérieur de mes fesses. Il commença à me pistonner. Je continuais à me débattre ne supportant pas cet outrage, pas devant Nathalie, Cécile et Sandra, pas moi, pas elles. Sandra s'approcha et me mis la main sur la tête: "calme toi c'est bientôt fini et tu aimes ça!" Toujours sa fausse tendresse, et pourtant malgré ce qu'elle m'avait fait ça marchait encore, cette femme était une ensorceleuse, son pouvoir sur les hommes était immense. L'homme resserra sa prise et recommença à me besogner comme une femelle. Mais je ne bougeais plus, tétanisé pas ce qui était en train de se passer. Une énorme érection gagna ma queue, turgescente, bouillonnante, mes couilles se reserrerent en même temps que naissait dans mon ventre le plaisir prostatique. Nathalie m'avait déjà stimulé, excité, par son contact, par sa sodomie, et mon cul comme doué d'une volonté propre fut incapable de faire la différence. Sa queue sortait et rentrait de mon cul, ses couilles butaient contre mes fesses et indépendamment de ma volonté mon plaisir grandissait. Je luttais, mais à chaque instant je perdais du terrain. En deux minutes ma bite coulait, des fourmillement courraient dans ma colonne vertébrale, de mes cuisses jusqu'à mes pieds des coups d'électricité m'agitaient.
J'ouvrais les yeux, les trois femmes observaient le spectacle lubrique entre deux hommes, j'étais sûr que Sandra savait ce qu'il se passait. Elle m'avait imposé pour cet instant, portant les bas et les porte-jarretelles et jouissant comme une femme sous les assauts d'un mâle.
Mes jambes bougeaient toutes seules, l'homme derrière moi respirait fort, je sentais qu'il prenait son pied, son plaisir par moi. Chaque seconde rendait encore plus irréversible la trahison de mon corps, mes jambes se serraient toutes seules, ma bite enflait, je perdis la notion du temps, mon esprit se brouilla en même temps que les préorgasmes m'emportaient. Je voulais jouir, jouir devant ma Maîtresse Sandra, devant la belle Nathalie, je voulais me soumettre à elle, qu'elle me fasse ce qu'elles voulaient, que Cécile me fesse devant les autres avec Julie, j'étais une salope, mon cul se baissait sur cette bite pour en prendre encore plus, objet sexuel je criais "OUI, OUI", l'homme de qui j'étais la salope m'ordonna de lui crier de m'enculer ce que je fis dans l'instant en gémissant et en levant les jambes le plus haut possible pour faciliter les mouvement de sa bite. Je sentis son plaisir monter, il allait éjaculer et il entraîna le mien avec, l'onde de plaisir m'emporta je me cambrais, le sperme jaillissant de ma bite m'inonda le torse et le visage tellement mes jambes étaient hautes, en même temps je jouissais du cul.
Je restais plusieurs secondes tendu comme un arc contractant de moins en moins les jambes au fur à mesure que s'éloignait l'indigne plaisir. Je sentis la bite se retirer de mes fesses. Je repris mes esprits, je compris ce que je venais de montrer. Après le plaisir c'est la honte qui me submergea, dernière abjecte humiliation devant des femmes. Sandra s'approcha et défit les menottes.
"C'est terminé, c'est dur et cruel mais tu devais en passer par là. A présent tu es vraiment une pute et je te ferais enculer quand j’en aurais envie. »
Nathalie s'approcha, le contraste entre son doux visage et l'expression de ses yeux rendait le tout hypnotique: " Ta situation dégradante, ton avilissement devant nous est une juste punition.
Elle m'envoya me doucher, je parti en titubant, groggy.
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Maitresse DouceEmprise et moi on se connait depuis presque dix ans. A l'époque Elle était soumise, en couple, j'étais engagé moi aussi de mon côté. On est rapidement devenus amis, puis amants, même si souvent on se voyait pas pendant des mois. Quand on se retrouvait, chacun en étant libres, on couchait ensemble, et on se faisait des séances BDSM ludiques. Mais rien de durable. Deux soumis ensemble c'est pas très complémentaire.
Cet hiver on s'est retrouvés, et ça a dérapé une fois n'est pas coutume. Je l'ai embrassée, j'en avais tellement envie. Pourtant ce dîner, je m'étais dis que ce serait en tout bien tout honneur. Tu parles, à chaque fois je me noie dans ses beaux yeux noirs.
Quelques jours après on reparle BDSM par sms. L'un comme l'autre on pratique plus pour x raisons, mais l'envie est toujours là, sous jacente. J'hésite, je suis en phase découverte avec une fille en même temps....je le lui cache pas. Je sais pas trop ce que je veux, construire une relation vanille, ou être le soumis de Maitresse qui débute dans la domination. Les deux en même temps, c'est pas moi, j'en suis bien incapable. Alors je tente ce début de relation vanille, Elle a respecté mon choix, en maintenant le contact avec moi.
Mon histoire n'est qu'une passade qui ne fonctionne pas, pour une raison entre autres, je pense beaucoup à Elle. Mon envie de soumission que je croyais endormie est toujours là, sous jacente. Chassez le naturel, et il revient à triple galop. Alors je reviens vers Elle, penaud. Maitresse le savait, bien qu'Elle pensait que ça prendrait plus de temps. Et nous commençons en virtuel, en parlant beaucoup, quotidiennement. Me voilà pris dans sa toile délicieuse, sous son emprise....
Quelques jours ont passé qui nous ont paru des semaines, bref, le décors est planté! Chacun sait que le cadre est pas idéal, je ne peux vous expliquer pourquoi mais on est pas au domicile, et c'est compliqué de jouer sur place sous peine d'être surpris. Et par dessus le marché, on a tous les deux les crèves. Ha, j'avais oublié de vous dire que cette histoire était pas la plus glamour qui soit. Vous me direz au moins, ça sent le vécu!
De son côté Elle a pas beaucoup dormi, pensant trop à moi, trop mimi ça me touche. Moi a contrario je suis quelqu'un de très zen, mais j'avoue que la tension est montée à mesure des kilomètres. J'ai fait une course que j'avais en retard pour le 31, et zut, y a des bouchons! Si je suis en retard, je serais puni, même si le kiné a du retard aussi de son côté.
Elle me fait monter dans sa chambre, j'attend sagement car Elle a pas finit de se préparer. Lorsqu'enfin Elle sort de la salle de bain, je me sens tout intimidé. Je me met à genoux face à Elle. C'est marqué dans mon contrat, Elle me veut plus bas en privé, et que je al salue ainsi. Elle m'ordonne de lui mettre ses bas, c'est érotique, et j'en profite pour déposer deux trois baisers sur une jambe. Quand je suis soumis, je suis plus timide, alors je ne dis pas grand chose, je préfère la laisser mener le conversation et lui répondre. Je fais son lit à sa demande là encore, puis on boit une bière qu'Elle m'a demandé d'acheter. Elle s'étend sur le lit un moment, moi avec, et en profite pour mettre des coups de pied dans ma queue qui est encagée. premiers moments d'émoi. Puis on fume à la fenêtre, le temps qu'Elle décide à quelle sauce Elle va me manger. Le temps qu'Elle inspecte aussi ma cage, et me remette des petits coups de pied dedans, alors que je suis à genoux à ses pieds, les jambes écartées, le jean baissé. Je n'aime pas le ballbusting, mais Elle ne frappe pas fort, et je lis un grand plaisir dans ses yeux à me tourmenter ainsi. J'aime aussi pas mal je dois l'avouer, la température monte même s'il fait un froid de canard sur le balcon, et Elle m'attire la tête entre ses cuisses, qu'elle resserre dans une délicieuse étreinte, en cet instant je suis comblé......
Finalement Elle décide que nous allons sortir, en voiture hop! Sur la route Elle me fait arrêter pour acheter des préservatifs. C'est trop tôt pour aller manger, alors Elle va me dominer. Elle m'a demandé de prendre un bandeau, mon plug, la cravache, des pinces à linge, la roulette de wartemberg, un collier en cuir. Tout ça est discret, ça rentre dans mon sac de sport.
On est sortis de la ville, un peu au hasard et on cherche un endroit propice...le début d'une allée d'une grande propriété fera l'affaire, un peu à l'écart de la route. Je vais passer à la casserole. Oui mais comment? Elle a sa mobilité réduite, dehors ça caille sévère, et il fait nuit noire. Dans la voiture y a pas de place, ou très peu.......tant pis on va se débrouiller. Dans la voiture, c'est plus de nôtre age il parait, mais quand on a trop envie.......
Elle m'enlève la cage, me fait poser mes mains sur le côté. Je comprend qu'elles doivent y rester. Je ferme les yeux, et lui offre mon excitation. Mon poste CD crache un vieux ska japonais avec entrain et mon vit palpite fort. Ma Maitresse prend les pinces, et m'en pose une petite ribambelle sur les couilles. Sacrément mordantes pour des pinces à linge, c'est vrai mais je l'avais oublié. Alors je pousse des gémissements réguliers. Dans ses mains, le collier en cuir. J'imagine qu'Elle va me le passer autour du cou, mais en fait non.
L'espace est réduit pour me fouetter, entre le volant et le siège, et je suis pas dans le bon sens. Qu'à celà ne tienne, elle le déplie tel un ceinturon, et me fouette les cuisses avec. Fort. Elle alterne entre la droite et la gauche. Les pinces me font un mal de chien, je lui dis et Elle me les enlève, magnanime, mais une par une....avec un malin plaisir à me faire plaisir. Elle se repaît de ma douleur, et je vois bien qu'Elle se découvre un peu sadique. La dernière pince glisse et peine à s'enlever, aouuuuuuuuu. Pour le coup je souffre vraiment, et ça m'arrache un cri. Faut dire que je suis pas un vrai maso. Elle me dit que je suis douillet, je le pense pas, mais bon, je dis rien, et je la laisse faire.
Maitresse DouceEmprise reprend son fouettage de mes cuisses, et me repose deux pinces, mais cette fois sur mes tétons, qui sont très érogènes, et plus résistants. Elle évite soigneusement ma queue et mes bourses, préférant les malaxer, les posséder, les serrer. Après tout, j'ai signé. Tout ça lui appartient à présent. Je la sens qui se penche sur moi. Elle me suce le bout du gland par moment, et plaf.... plaf...j'ai droit à des coups plus appuyés. C'est pas la zone la plus érogène pour les recevoir, mais j'ai pas le choix, et suis très excité. Je suis pas un vrai maso, je suis fier de lui offrir ma douleur, surtout qu'en même temps, Elle me tient par les couilles, et me donne du plaisir. C'est un délicieux mélange de plaisir et souffrance.
Elle se saisit de l'écharpe que j'ai amenée en guise de bandeau. Je suis à présent totalement aveuglé, et Elle trafique je ne sais quoi à côté. Finalement je dois ouvrir grand la bouche, et Elle m'y fourre sa culotte. En cet instant je me sens plus que jamais son soumis. J'adore......et la voilà qui reprend ses coups sur mes cuisses un moment, tout en me donnant des petits coups de langue. J'ai cru que c'était avec le collier en guise de ceinturon...mais en fait Elle a changé d'instrument et me cravache. Un court instant Elle me glisse:
"Tu as pas oublié que tu devrais être puni hein?"
J'ai pas oublié. En arrivant, Elle n'était pas prête, et m'a envoyé acheter des bières. Quand je suis monté la rejoindre dans sa chambre, Elle m'a fait attendre. Mais c'est son droit. Moi, j'avais quand même quelques minutes de retard, Elle me l'a fait remarquer et je serais puni plus tard....
Déjà que je lui en devais deux, là ça fait trois.
Mais j'en recevrais qu'une aujourd'hui. Elle prend soudainement la roulette, et la passe sur mes cuisses en alternant. Elle appuie un peu, mais ça reste supportable, surtout qu'elles sont déjà chaudes. Je m'attend à recevoir les pics sur ma queue, mais finalement Maitresse m'épargne ça. Elle sait que je n'aime pas trop cet instrument, je l'ai pris seulement pour son plaisir à Elle.
Elle me masturbe un peu fort en même temps, et ça y est.....je suis au bord! Elle le comprend à mes gémissements dans sa culotte et s'arrête, fermant le collier autour de mon cou. Alors Elle prend d'autorité ma main droite pour que je la doigte, et je la sens trempée, surexcitée. Depuis plusieurs jours je sais qu'Elle n'en peut plus....
Elle me demande d'ouvrir la portière, tant pis si je me caille et de l’honorer avec ma langue. J'ai froid au cul, le devant des cuisses en feu, je bande bien fort, et j'obéis. Elle plonge mon visage sur sa chatte, je la lèche avec ardeur, avec bonheur. Maitresse me demande de la lécher plus fort, alors j'y vais avec toute la langue. Quand Elle appuie sur ma tête, j'adore, et me sens à ma place. Je suis son esclave sexuel, à sa place entre ses cuisses. Elle se masturbe en même temps, et me demande de mettre les doigts, mmmmmmmmm....j'obéis, et je la vois prendre son pied. Elle exige d'avoir ma queue en Elle. Moi qui avait pris des préservatifs effet naturel, j'aurais peut être pas du, car si ma position pour la satisfaire est très précaire, avec le genou gauche dans le vide, mon plaisir monte très vite, trop vite. Je lui demande de m'enlever les pinces aux tétons car c'est plus compliqué pour me retenir avec. Surement aussi les quelques jours de cage, et son petit jeu. Elle m'a déjà mis au bord......du coup je la lime doucement, de façon irrégulière. C'est pas l'idéal, je me sens con comme ça, et je fais ce que je peux pour la satisfaire. Finalement je sens que je vais exploser et lui dit:
"Non! T'as pas le droit!"
Elle me l'a crié dans le feu de l'action, en serrant très fort mon téton droit, ce qui n'arrange rien pour me contrôler, alors je coule un peu, et ne bouge plus, fiché en Elle, alors qu'Elle continue de se masturber en même temps.
"Tu as jouit mon soumis?"
Je lui explique brièvement que non, pas vraiment, j'ai ressentit un semblant d'orgasme ruiné. J'ai à peine débandé, repris la contrôle finalement, et je continue à lui faire l'amour doucement un moment.
"Reprends avec tes doigts si c'est compliqué."
Ça l'est, surtout la position, d'autant que j'ai de plus en plus froid, au cul, mes jambes sont dehors faut il le rappeler. Je continue quelques secondes....
"Reprends avec tes doigts et ta langue."
L'ordre est sans appel cette fois, je me retire, et plonge à nouveau le visage dans sa chatte offerte. Ses cris sont plus forts, Elle prend un instant ma tête pour la frotter sur sa chatte, appuie à nouveau et je m’étouffe à moitié dedans. Elle est trempée et croit que je lui ai mis qu'un doigt...en fait il y en a trois! Finalement je la sens qui vient, et un orgasme dévastateur la prend dans tout le corps. Ses cuisses se referment autour de ma tête, contractée un moment dans un délicieux étau. Elle appuie avec force sur ma nuque, je suis littéralement prisonnier de ses cuisses.
Finalement son étreinte se relâche alors qu'Elle reprend ses esprits, et se rassoit comme il faut. De mon côté je suis toujours aussi excité. Ma queue a repris toute sa vigueur, mais j'ai vraiment froid. Impossible de remettre ma cage, alors Elle me demande de me plugguer devant Elle avant de repartir. Je sors de la voiture, y met du gel, et m'empale avec en quelques secondes. Elle apprécie le spectacle, et nous repartons. Allons donc au resto......sur le trajet j'ai mal au ventre. Surement à cause du plug, en même temps je suis aussi un peu malade. Heureusement que c'est pas très loin, car j'en peux plus, j'ai presque des crampes à l'estomac en arrivant.
Bien sur Maitresse me laisse aller aux toilettes pour l'enlever et me soulager, mais en échange Elle m'ordonne de remettre ma cage. Il faudra que je remette le plug régulièrement pour m'habituer me dit Elle. Je percute à ce moment seulement que j'ai toujours mon petit collier en cuir au cou. J'ai beau avoir un certain nombre d'années d'expérience dans le BDSM, porter un collier en cuir devant des gens non initiés j'avais jamais fait. Pas de réaction des gens autour.....comme quoi on se fait souvent une montagne pour pas grand chose. Au début je me dis que les gens autour ont peut être vu, ou qu'ils regardent. Mais probablement pas, c'est sur.
Heureusement, mon ventre me fiche la paix, et je mange pour la première fois de ma vie une poutine québécoise. On passe un moment ensemble, on discute de tout et de rien, et finalement nous rentrons tranquillement. Je me sens bien, et lui glisse que je l'aime, parce qu'après tout, j'ai juste envie de lui dire. Je garde mon collier devant les gens qui fument en bas sans trop de soucis, peut être que je m'habitue. Mon faut dire que ma chemise le cache un peu.......sauf que là l'attache est devant. Maitresse me le fait remarquer et je panique un court instant. Finalement nous nous abandonnons....Elle a gardé la clé de ma cage. Ça aussi c'est une première pour moi, je n'y ai plus accès.
Dès que j'arrive on s'appelle, on échange nos impressions. Ce qui nous a plu, ce qui nous a moins plu. Certes le cadre et les conditions étaient compliqués. Mais on le savait tous les deux, et je m'étais pas fait de film avant en m'attendant à quelque chose de précis au risque d'être déçu. On a quand même passé un bon moment, et à présent on attend qu'une chose, que d'ici quelques jours ou semaines Maitresse rentre chez Elle, ou bien on ira chez moi. Cette fois, on aura la place, la chaleur, le matériel, et l'intimité. Ses envies et ses fantasmes sont débordants, je m’attendais pas forcément à ça d'ailleurs. Mon petit doigt me dit qu'Elle va peut être m'emmener plus loin dans l'asservissement que ce que je pensais, mais ça c'est une autre histoire, une page blanche qui reste à écrire.
Là tout de suite maintenant, Elle m'ordonne d'en faire le récit. J'ai une plume certes, mais ça fait des années que je m'en sers plus trop.....pas grave, j'obéis, dont acte!
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Mardi 3 décembre 2019, quelque part dans les Hauts-de-France...
Une fois parvenue à destination, je gare mon véhicule et téléphone, impatiente, à mon Maître pour lui indiquer que je suis arrivée à bon port. Il me rejoint presque immédiatement et m'accueille avec un large sourire, comme à son habitude. C'est un homme élégant, raffiné avec beaucoup de charme et qui prend soin de son apparence. Sa personnalité est profonde et rassurante. Je suis heureuse d'être en sa compagnie pour la journée et de pouvoir m'abandonner librement à lui, sans tabou, en toute confiance. Sans doute cela est-il rendu possible par le fait que nous nous connaissons depuis de nombreuses années.
En guise d’introduction il me propose de partager un café dans un établissement de la ville qu'il aime fréquenter. Je suis heureuse et touchée qu'il m'entrouvre la porte sur un morceau de son quotidien. Nous marchons côte à côte, je me laisse guider vers ce lieu que je ne connais pas, fière d'être au côté de cet homme que j'adule. Nous entrons dans un endroit décoré avec goût et nous sommes heureux de de nous lover dans la chaleur ambiante qui contraste avec la température extérieure. Nous passons commande auprès d'une jolie serveuse, avec qui mon Maître ne manque pas d'échanger quelques mots courtois. Je dépose mon manteau sur mon siège tandis que mon Maître me dévore du regard, ce qui n'est pas pour me déplaire. Nous bavardons avec complicité, abordant des sujets importants mais aussi d'autres plus légers. Je pourrais boire ses paroles des heures durant...
Mon propriétaire me complimente à plusieurs reprise sur mon apparence. N'ayant reçu aucune indication précise à ce sujet, j'ai choisi de porter une robe grise en tweed, moulante en haut et plus évasée vers le bas, assez courte, un remonte-seins en dentelle noire, des collants noirs, sans lingerie dessous, et des escarpins à talons aiguilles vernis noirs. Mes cheveux bruns sont lâchés sur mes épaules. J'adore quand il m'appelle "ma belle brune". Il me confie qu'il aime cet aspect de "working-girl" qui contraste avec la dépravée que je vais devenir dans un petit moment... Je partage avec lui le plaisir cérébral de cette ambivalence ! Je suis satisfaite que les artifices déployés séduisent mon Maître.
Au bout d'un moment, Monsieur se lève et se dirige vers les toilettes...le connaissant, mon instinct de soumise me dit qu'il me prépare quelque chose...et je ne m'étais pas trompée ! De retour à notre table, il me demande de me rendre à mon tour au petit coin, de me saisir de l'objet qu'il a placé à mon attention au dessus de la porte et de le placer dans mon intimité. Toutefois, comme il sait que je ne porte pas de culotte, il me laisse le choix d'accepter ou pas son "défi", ce que je trouve très respectueux. J'accueille sa demande avec un sourire malicieux. Je me lève en espérant qu'il me matte tandis que je m'éloigne vers les WC. A tâtons, du bout des doigts, je cherche ce fameux objet que je ne tarde pas à débusquer : il s'agit d'un œuf vibrant télécommandé ! Je souris toute seule dans la pièce. J'adore la créativité de mon Maître, il déborde d'idées...et j'aime le suivre là où il m'emmène. Je lave l'objet puis le lèche avec envie et l'introduit doucement dans ma petite fente déjà bien humide, tout en pensant à mon Maître. La situation est plus que pimentée ! Je retourne auprès de celui à qui j'appartiens en lui indiquant fièrement que sa demande est exécutée et j'en suis félicitée en retour. Nous poursuivons nos bavardages tandis que le petit jouet sexuel fait son effet...je ne peux m'empêcher de planter mes yeux dans les siens en pensant à tout ce qui nous attend durant cette journée spéciale et je savoure cet instant hors du temps.
Nous faisons un brin de chemin à pied ensemble dans le froid, jusqu'au domicile de mon Maître. Celui-ci me faire remarquer les regards qui se posent sur moi/nous au cours de notre balade. Je ne les avais pas remarqué, trop focalisée sur la contraction de mon périnée, histoire de ne pas égarer mes petites affaires en cours de route ! Une fois la porte de son antre refermée sur nous, nous entrons pleinement dans nos rôles respectifs. J'ai beaucoup de chance qu'il puisse m'accueillir dans un lieu qui n'est pas froid et impersonnel et dans lequel nous pouvons évoluer librement. Il me semble que cela contribue également à la réussite de nos entrevues. Je n'oublie jamais de le remercier de m'ouvrir ses portes...tout le monde ne le ferait pas. Lui n'est pas tout le monde.
Mains derrière le dos et regard baissé, je me demande à quelle sauce je vais être mangée. Dans des flashs, je revois des images de nos séances passées qui me mettent l'eau à la bouche...entre autre. Mon Maître s'approche doucement de sa petite chose. Je peux enfin m'enivrer de son odeur naturelle que j'aime tant et profiter de ses divins baisers très sensuels et charnels. Je compte bien profiter de tout ce qu'il a m'offrir et le servir avec obéissance, du mieux que je peux. Il me fait remarquer qu'il bande déjà rien qu'à regarder sa soumise...je ne peux m'empêcher de frotter tout mon corps contre le sien, à la manière d'une petite chatte pour sentir son membre durci. J'adore le sentir dans cet état. Stoppant mes ardeurs, il me demande de m'agenouiller au sol. Mon Maître, comme toujours, avait prémédité ce moment puisque je découvre qu'il a préparé pour moi un petit tapis rectangulaire en mousse, qui me permet de ne pas avoir les genoux en compote. Ses attentions sont toujours délicates malgré son niveau d’exigence élevé. L'un n'est pas incompatible avec l'autre…
Mon Maître me surprend une fois encore avec une nouveauté : il dépose sur mes oreilles un casque audio sans fil. Auparavant il m'explique qu'il va me faire écouter des musiques d'ambiance, destinées à créer une sorte de bulle confortable dans laquelle je dois me laisser aller. Encore une brillante idée et une nouvelle expérience que je suis curieuse de vire à ses côtés ! Une fois que le premier morceau est lancé, je suis littéralement coupée du monde extérieur et je n'entends plus aucun bruit de mon environnement immédiat, ce qui est assez déstabilisant, mais agréable malgré tout. Il me laisse un moment ainsi dans l'attente, à genoux, le temps que je m'habitue et que je démarre mon voyage intérieur. J'ai adoré les choix musicaux qu'il a fait spécialement pour cette situation, c'est un homme de goût.
Monsieur se positionne debout derrière moi afin de fixer mon collier : un très joli objet en inox avec un anneau en son centre, permettant notamment d'y fixer une laisse. J'aime beaucoup le porter. Il est le symbole de ma soumission et de mon appartenance envers lui. Me voilà totalement à sa merci...
M'aidant ensuite à me relever, il me fait faire quelques pas pour me placer face à une jolie table en bois sur laquelle il m'invite à me pencher. Il prend place sur une chaise devant moi, se saisi d'une clémentine et commence doucement à l'éplucher sous mon regard plein d’interrogations...il aime me déstabiliser tout autant que j'aime l'être. Chaque séance est une partition dont j'ignore la musique, mais par laquelle j'adore me faire bercer. Je devine tout le temps qu'il a passé à préparer ma venue, les réflexions qu'il a mené pour tout envisager et faire les choix les plus judicieux pour que tout se déroule dans les meilleures conditions. Rien n'est jamais laissé au hasard. Entre chacune de mes visites, nous entretenons un lien permanent et des discussions fournies sur tout ce qui relève de l'aspect D/s notamment. Il prend soin de me faire m'exprimer sur mes envies et mes fantasmes. C'est un exercice dans lequel je n'étais pas très à l'aise au départ pour tout vous dire, retenue par une forme de pudeur éducative. Et puis j'ai compris avec le temps que si je ne lui disais pas clairement les choses, il ne pourrait pas les deviner. D'où l'importance, une fois encore, du dialogue entre un Dominant et sa soumise. La parle est ma véritable libération en tant que soumise.
Monsieur déguste un premier morceau de clémentine, puis en place un autre au creux de sa main. Dans cette histoire sans paroles, je comprends néanmoins là il veut me voir aller. C'est intéressant de tester ce mode de communication et de constater que nous parvenons à nous comprendre simplement par des regards, des gestes et des attitudes. Je me saisie alors doucement du quartier avec mes dents en le regardant, comme une brave petit animal de compagnie. Il poursuit en coupant en deux un autre quartier, place son avant bras sous ma gueule et presse le fruit entre ses doigts pour en faire couler le jus. Vous pensez bien que je me fait un plaisir de laper sa peau, sentant ses veines saillantes que je trouve terriblement viriles, irrésistibles et sexy. C'est d'ailleurs parce que je lui avais fait cette confidence il y a quelques temps qu'il me donne à vivre ce moment très jouissif pour moi. J'ai beaucoup de chance d'avoir un Maître qui s'adapte si bien à ma soumission.
Après cette petite collation partagée, il se saisit d'un stylo à bille et commence à écrire quelque chose sur le dos de ma main droite...c'est une agréable sensation que d'être marquée par mon Maître, très symbolique. Quand il a terminé je regarde les mots rédigés et je peux lire : "lèche-moi"... Je relève la tête et l'observe de manière dubitative. Est-ce qu'il souhaite que je lèche ma main ou que je lèche lui ? Dans ce dernier cas, sur quelle partie de son corps souhaite t-il que je passe ma langue ? La musique m'empêche de lui poser toutes ces questions, je reste donc silencieuse. Il attend patiemment sans sourciller, mais je reste plantée devant lui sans bouger, honteuse de ne pas saisir ce qu'il attend de moi, me pinçant les lèvres. Voyant que je suis à côté de la plaque, il laisse tomber et décide de passer à autre chose. Cela m'arrive régulièrement...je suis tellement concentrée, plongée dans mon monde, que j'en viens à avoir du mal à saisir une simple consigne.
Monsieur vient se placer derrière moi et descend mes collants pour mettre mon cul à nu. C'est un geste qui me plait particulièrement...Je sens ses mains effleurer mon petit abricot lisse et parfaitement épilée...Me vient à l'esprit l'envie qu'il déchire mes collants brutalement, mais j'ai besoin d'eux pour repartir dans une tenue correcte. Je me prends pour une vilaine écolière l'espace d'un instant, dans cette position tout à fait indécente. Quand il me met à nue de la sorte je n'ai qu'une envie : m'offrir à lui. Troussant ma robe sur mes hanches il fait abattre soudainement sa cravache son mon cul...alternant avec des caresses et des fessées, de sa main gantée de cuir. Je ne l'avais pas vu arriver celle là et une fois encore l'effet de surprise m'excite beaucoup. C'était assez étrange car la musique m'empêchait de mesurer l’intensité de ma propre voix. Quel son sont sortis de ma bouche ? Des cris ou des petits gémissements étouffés ? Il faudra que je songe à poser la question à mon Maître ! Monsieur n'est pas du genre à me punir sans raison, trouvant des prétextes pour le faire. Il assume sa perversité et aime à me faire rougir mon séant, juste pour nos plaisirs. J'ai adoré ressentir la morsure du cuir sur mon cul qui a bien morflé...j'entendais son instrument fendre l'air avant de s'abattre sur moi avec intensité...qu'est-ce que c'était bon ! Soudain, je ne sens plus rien, je suis dans l'attente, toujours dans ma bulle musicale...quand mon Maître introduit subitement sa queue en moi, d'un coup de reins puissant. Je ne m'attendais pas à ça et je ressens à la fois de la surprise mais aussi le plaisir de sentir son membre qui me remplit généreusement ! Qu'est-ce que je peux aimer ça, quand il s'invite dans sa soumise, quand il me malmène, quand il me baise à sa guise, quand il me possède. Il me lime ainsi délicieusement un moment. Je regrette de ne pas entendre son souffle et ses râles de plaisir à cause du casque. Il coulisse dans ma mouille abondante en me rendant plus femelle que jamais... Je ne suis qu'incandescence.
Arrêtant ses délicieux assauts, il m'emmène ensuite dans une autre pièce de sa demeure, me fait asseoir sous une fenêtre qu'il ouvre. Le froid s'engouffre dans la pièce et il prendre soin de déposer une étole sur mes épaule. Il se place devant moi, présente à mes lèvres sa queue virile et s'allume une cigarette. Penser que les passants dans la rue voyaient peut-être le haut de son corps, sans pouvoir s'imaginer un instant qu'il était en train de se faire pomper, m'a particulièrement inspiré...Le côté voyeur/exhibitionniste me stimule. Il retire le casque de mes oreilles...mais la bulle n'explose pas pour autant. Appliquée, je lèche et suce son beau gland gonflé et lisse avec avidité, comme s'il s'agissait d'une douce sucrerie. Il doit être bien au chaud dans ma bouche alors qu'il fait si froid autour de nous. Il m'est très agréable de le servir de la sorte, d'être à ses pieds tout en ayant le pouvoir de m'occuper de son plaisir en bonne gourmande que je suis. Alternant entre sa queue et sa clope dans ma bouche, mon Maître m'a ensuite invité à me rendre à quatre pattes vers un fauteuil du salon. J'aime lui donner à voir le spectacle de sa petite chienne docile qui déambule sur son sol, à ses pieds, dans un total asservissement. Cela renforce mes envies d’animalité et même de bestialité. Il prend place dans un confortable fauteuil et m'invite à m’asseoir sur son pieux puis m'encourage à me baiser...je ne me fais pas prier et m'empale sur lui...chaque mouvement me fait couiner de plaisir. Il me fait allonger sur lui pour mieux avoir accès à ma petite perle sensible qu'il caresse avec habilité. Puis, me penchant plus en avant, ma croupe offerte à son regard, il ne peut s'empêcher d'introduire un doigt dans mon fondement encore bien serré. L’excitation est à son paroxysme...
A bientôt pour la suite de mon récit...si elle vous fait envie :)
Swann
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Jeudi
Si attendu que j’ai cru que la malédiction qui plane au-dessus de nos têtes allait encore une fois faire mouche. Par chance, mon train a bien été maintenu et j’ai pu te retrouver comme prévu en m’évitant un trajet fatigant. Après une bonne nuit de sommeil, j’étais paré pour passer quatre jours agréables en ta délicieuse compagnie, d’aucuns diraient à ton service ;-) Après une matinée et un début d’après-midi purement « vanille », tu montes te changer pour commencer une longue et alléchante séance photos. J’ai bien l’impression que ça t’amuse tout autant que moi. J’avoue être chanceux de pouvoir profiter de ces moments où tu te livres sans retenue à mon objectif parfois envahissant, quoi que … Une fois que tu as quasi enfilé ta première tenue, parée d’un maquillage discret mais des plus efficaces, je monte te rejoindre.
Je te découvre craquante à souhait. Par-dessus ta dernière parure rouge, tu as enfilé une paire de collants résilles dont la ligne de strass dessine à merveille l’arrière de chacune de tes jambes que deux escarpins terminent à merveille. Par-dessus ta jupe noire, je me délecte de la dentelle qui pare avantageusement ce corset que je ne t’avais encore jamais vu. Il te va à ravir tout en mettant en valeur tes « arguments ». Il faut que j’arrête vite de baver sinon je ne vais pas tenir longtemps derrière l’appareil. Je découvre aussi que tu as enfilé les gants noirs mi-longs que je viens de t’emmener. Enfin, de longues et belles mèches viennent tomber sur tes épaules tandis qu’une large capeline noire à liseré blanc vient délicatement masquer ton regard. Une pure réussite ! Tu as réussi ton coup. La canne à pommeau vient rajouter ce soupçon d’autorité aussi bien que le ferait la cerise sur le gâteau. Je peux alors me lancer dans un long shooting qui va nous mener jusque dehors avec une halte dans l’escalier que tu descends « en majesté ».
Après cette mise en bouche, gastronomique, tu remontes te changer. Je te vois réapparaître dans une tenue cette fois totalement raccord avec la date du jour. Qui dit Halloween dit Démone. C’est donc vêtue d’une jupe longue rouge surmontée d’un haut fait du même tissu avec de très longues manches. Tu as aussi changé de perruque ; cette fois elle rappelle la fameuse Cruella. Tes talons rouges, peut-être mes préférés, un trident rouge et noir et des petites cornes diaboliques complètent parfaitement ta panoplie. Tu avais déjà tout d’une démone en « civil », alors ainsi parée, la sensation est décuplée. C’est reparti pour une nouvelle série de photos. J’essaie de t’immortaliser sous tous les angles.
Comme tu es plus que généreuse avec ton nounours en ce début de week-end, tu as encore quelques « parures » en réserve. Cette fois tu reviens en policière tout à la fois charmeuse et un tantinet perverse. Ensemble robe bleu marine, petits gants blancs, lunettes noires et casquette qui va bien, menottes, matraque et talons noirs : tout ce qu’il faut pour faire obtempérer ton nounours. Comment résister à une telle représentante de l’ordre ? Je déclenche à tout va comme depuis une grosse heure déjà. J’adore quand tu te lâches complètement en léchant langoureusement ta matraque sous le regard de l’objectif. Je finis même menotté à ma policière préférée.
Une fois libérée, tu émets le voeu de terminer par une série « charme ». Je découvre enfin ta nouvelle parure d’un rouge éclatant, complétée par tes escarpins rouges au brillant captivant. Tu as encore une fois un très bon goût. Nous nous amusons avec ce masque de chatte steampunk qui te va à ravir, ou encore avec ses crocs parfaitement d’actualité, ou encore avec ta paire d’ailes noires. Quand ma démone devient mon ange ! Et pourquoi pas une belle canne pour assoir ton personnage ?
Quel privilège tu m’as offert de t’offrir ainsi à mon objectif sous de multiples visages. Je t’adore.
Vendredi
Journée de « repos ». Nous nous limitons à refaire une petite série de clichés toujours sur la thématique démoniaque mais façon chatte. Dracula et ses sœurs n’ont qu’à bien se tenir !
Samedi
En fin d’après-midi, tu me rappelles que c’est mon tour de servir de modèle. J’ai vite l’impression d’être une poupée, ta poupée. Tu me tends tel ou tel élément à mettre. Parfois tu m’expliques même comment procéder. Je ne suis qu’un mâle après tout ;-) Tu me fais d’abord enfiler la nouvelle parure rouge, celle des sœurs jumelles (pour ceux qui suivent !) avant de me coiffer d’un chapeau bleu. Ainsi tu peux commencer ton mitraillage pendant que j’enfile précautionneusement une paire de bas. Jusque là je sais faire. En revanche, je suis moins calé pour enfiler la gaine que tu me tends. En plus faut serrer le ventre pour la passer. Heureusement que j’ai fait de gros progrès sur ce plan-là. Il faut ensuite y fixer les attaches pour tenir les bas. Ainsi parée, je dois tourner sur moi-même sous l’œil inquisiteur de ton appareil photo. J’ai l’impression d’être un morceau de pâte à modeler que tu formes selon ton humeur ou envie de l’instant. Et je dois reconnaitre que j’aime ça. En plus du côté transgressif d’enfiler ces vêtements féminins.
Visiblement ravie de ta création, nous poursuivons par une tenue des plus légères. A commencer par la cage de chasteté qui ne rentre pas en place si facilement. Disons que les prémices m’ont émoustillé ! Ayant gardé les bas, il ne reste plus qu’à nouer le petit tablier blanc, suffisamment haut tout de même pour que tu puisses voir la cage remplir pleinement sa fonction. La culotte rouge refait son apparition en guise de masque des plus humiliants mais ô combien excitant aussi. La soubrette soumise ainsi équipée peut alors être exhibée sur le tabouret qui rutile grâce à tes efforts d’entretien. Je x sens impudiquement et perversement offert à ton regard. Encore une fois, tu n’en loupe pas une miette, allant même jusqu’à me dissimuler presque totalement derrière les lourds rideaux gris.
Histoire de me montrer sous tous les angles, tu me demandes ensuite de mettre le gros rosebud, celui avec la pierre verte. Après quelques doutes initiaux quant au lubrifiant, il prend assez vite place en moi. Le tabouret se révèle encore une fois des plus utiles pour que je présente sans la moindre pudeur mon postérieur rehaussé de son bijou. Encagé et obturé, je m’exhibe volontiers devant toi. La scène se termine par un cours de révérence qui révèle que je suis loin d’être au point sur ce sujet.
La policière fait son retour. C’est désormais le tour de son prisonnier d’être au centre des débats. Agenouillé sur le coffre et le torse appuyé sur le lit, mes fesses se retrouvent naturellement offertes, tendues qu’elles sont vers ma policière d’un jour. Evidemment, mes mains se retrouvent menottées dans le dos. Je n’ai plus guère de latitude pour bouger. Surtout pas pour m’opposer à sa matraque qui s’insinue entre mes fesses avant de parcourir une bonne partie de mon corps. Tu as peut-être manqué une vocation d’agent de police sadique !
Le dernier épisode de l’après-midi est une histoire de chaussures. Pour cela tu as réendossé ta belle tenue rouge qui s’assortit à merveille à tes escarpins rouges. Alors que je suis humblement agenouillé devant toi, tête baissée, tu présentes ta jambe à travers la fente de la jupe déposant ton pied gauche sur le coffre qui sert alors de parfait présentoir. Pour la première fois, tu me fais l’honneur de m’autoriser à rendre hommage à ton escarpin avec ma langue. Je suis touché et fier de ce geste. C’est peut-être un grand classique mais sa symbolique reste forte. Et tu n’en restes pas là en me présentant ensuite le talon. Je m’en délecte telle une sucette que je suce et tente d’avaler longuement pour faire durer ce moment unique. Après avoir usé de ma langue, il est bien temps d’assurer la corvée de lustrage sur tes quatre principales paires d’escarpins. Une vraie tâche de soubrette soumise !
Quelle formidable après-midi tu m’as offerte ! Je ne saurais comment t’en remercier à la hauteur de ce que tu m’as donné. Mais pour l’instant, il faut reprendre des forces pour la suite, dans la soirée.
Je ne sais pas si c’est volontaire ou pure coïncidence, mais plus la journée avance et plus je suis au naturel. Désormais, je ne porte plus que ma cage et mon collier. Tu me surprends un peu en me demandant de venir m’assoir à tes côtés au bord du lit. Ce n’est pas vraiment dans tes habitudes mais je me vois mal ne pas « obéir ». Je comprends vite où tu veux en venir quand ta main gauche s’approche de ma cage, non pas pour me réchauffer mais pour taquiner son contenu du bout des griffes. Ta petite intervention fait vite ses effets et tu me sembles être ravie de la voir parfaitement remplie, pour ne pas dire « débordante ». Après cette mise en bouche stimulante, tu me tends la cagoule que j’enfile désormais avec une certaine facilité avant de m’enfiler et de verrouiller toi-même les moufles sur mes mains. Ceci fait, tu les relies dans mon dos avec un mousqueton. Je ne peux plus me défendre du moindre de tes assauts.
Une fois n’est pas coutume, tu m’avais laissé entrevoir une partie de ta panoplie du soir. Il faut dire que tu n’avais pas caché ta volonté d’essayer tes dernières acquisitions. Je vais essayer de les reconnaître au contact à défaut de les distinguer. Tu me fais mettre debout face à toi, calé contre le lit. Commence alors un premier festival ! Je crois que tout ou presque fait un passage sur ma cage, ce qui a le don de garder son remplissage à un niveau optimal. Seul le petit martinet porte-clés ne semble flatter que mon sexe alors que les deux cravaches cœur et le paddle à pointes ont aussi eu l’occasion de venir réchauffer mes fesses. J’avoue ne pas avoir fait la différence entre la face pointue et la face lisse. Ce petit martinet cache bien son jeu : sa taille réduite ne présume en rien de son mordant, bien au contraire. J’imagine bien ton petit rictus de satisfaction lorsque tu l’as essayé. Quant au gros martinet au manche inspirant (plus si affinités une prochaine fois), je crois que tu ne l’as testé que sur mes fesses et mon dos jusque là. Après ce petit tour de chauffe, je crois distinguer le petit bruit métallique des pinces, les japonaises, les plus mordantes. Lorsque tu viens pincer le premier téton, mon doute se confirme. J’ai beau connaitre leur pouvoir de morsure, il semblerait que mon corps ait fini par oublier cette sensation fulgurante, qui, heureusement, s’adoucit très légèrement au bout de quelques secondes. Sans vraiment tirer sur la chainette, tu prends un malin plaisir à la soulever avant de la relâcher ce qui génère un effet de tension supplémentaire et renforce encore l’effet de morsure. Mes tétons sont ultra-sensibles avec cette décoration. C’est alors que survient l’inattendu, l’improbable, l’imprévisible ! Je me vide de mon jus sur le sol, sous l’effet d’une irrépressible éjaculation, sans pouvoir me contrôler, à croire que les pinces ont agi comme un interrupteur. Je crois deviner dans le ton de ta voix un mélange de mécontentement et de satisfaction, en tout cas c’est l’impression que cela me donne. Néanmoins, je reste confus d’avoir réagi ainsi. Ca ne va pas se passer ainsi. Après m’avoir libéré de tes appendices mordants, tu me surprends, mais d’un autre côté c’est presque normal en telle situation, en m’obligeant à me coucher sur le parquet pour lécher mes salissures. Sans la cagoule cela aurait été plus simple. Comme tu le dis, je peux simplement me guider à la saveur sous ma langue. Il n’y aucun doute quand j’atteins une tache et que j’essaie de la laper consciencieusement. C’est le moins que je puisse faire pour me faire pardonner.
Désormais, tu juges que la cage ne sert plus à rien, tout comme tu me débarrasses des moufles. A posteriori, je me rends compte que la suite avait tout d’une punition. Faut quand même marquer le coup (euh le nounours) après cette sortie de route. Cette fois, je dois te tourner le dos pour recevoir mon châtiment.
Assez rapidement je sens deux martinets agir de concert, probablement les jumeaux qui se font rapidement de plus en plus lourds sur toute la hauteur de mon dos. Je pense aussi que le nouveau refait son apparition. Mais je sens que c’est surtout mes fesses qui semblent pour l’instant être ta cible privilégiée. L’impact plus large sur les fesses est sans aucun doute l’œuvre du nouveau paddle, reste à savoir de quel côté. Impossible à dire de l’intérieur, mais te connaissant, tu as dû employer successivement les deux faces. Après le contact du cuir, je distingue celui du bois. Cette spatule de cuisine a définitivement trouvé une place privilégiée dans ta panoplie. Il faut dire que sous ses airs domestiques, elle cache un mordant des plus efficaces. Elle claque allègrement sur mon postérieur. C’est son et chaleur. D’ailleurs, pendant que tu t’éloignes quelques instants, la sensation de rayonnement est telle que je crois la rêver et j’approche une main pour être sûr que ce sont bien mes fesses qui sont en train de diffuser cette chaleur… Apparemment, la température idéale ne devait pas être atteinte. Tu reprends de plus belle avec la canne. Comme les fois précédentes, quelques coups suffisent pour bien la faire ressentir. Une dizaine tout au plus. Là tout de suite je pense que je ne pourrais pas m’asseoir et pourtant c’est loin d’être terminé. La longue baguette de la canne laisse place au court manche du plumeau. Encore un objet détourné contradictoire. Côté face, tu continues à me flageller, côté pile, tu uses délicatement des plumes pour adoucir temporairement les sensations qui me parcourent.
On se demande pourquoi mais ce soir, tu insistes très régulièrement sur mon sexe … et quand ce n’est pas avec un accessoire, c’est directement avec tes griffes. Comme à chaque fois, dès que tu vises cette zone, quelle que soit la manière, je me plie en deux tentant instinctivement d’échapper à mes tourments. Quelques tapes sur ma poitrine sont suffisantes pour me rappeler à plus de raideur … Ca ne dure pas longtemps, et le manège se répète inlassablement étant donné que tu focalises ;-) Je vais me souvenir de mon manque de contrôle …
De temps en temps tu sais te faire douce en passant tes mains chaleureuses pour apaiser la morsure précédente. Tu as un don inné pour alterner le chaud et le froid. Quand je pense qu’une douleur va succéder à une autre, c’est un instant de douceur qui me cueille par surprise. Une telle soirée ne serait pas complète sans la visite d’un des fouets, autant sur le dos qu’en enroulé autour de mon torse, histoire d’aller atteindre quelques zones sensibles de mon torse.
Tu n’oublies pas de ménager quelques interludes à base de griffes pour me faire ronronner. JE n’y résiste pas, j’en suis totalement accro. Je ne peux m’empêcher de creuser comme si cela pouvait démultiplier la surface à griffer. Quel divin pêché mignon qui illustre à merveille ma condition de nounours maso.
Apres une bonne série claquante, tu me diriges vers le coffre où tu me fais installer. Privé de la vue, j’ai un peu de mal, limite empoté. Tu es ainsi à portée en t’asseyant au sol devant moi pour déposer de la cire chaude sur ta cible préférée (la pauvre !), et visiblement il en faut sous toutes les coutures aujourd’hui. Je sens que tu soulèves ma queue pour aller déposer des coulées brûlantes dans les endroits les moins accessibles. Et pour retirer tout cela, quoi de mieux qu’une main en cuir terminant une cravache ?
Cette « marquante » soirée devait se terminer par un dernier test. Après une première vaine tentative la fois précédente, tu disposes désormais d’une raquette électrique opérationnelle. Si le premier contact est simplement piquant, sûrement parce que tu y vas précautionneusement histoire de cerner les possibilités, quelques autres provoquent des picotements localisés plus ou moins intenses. Tu ne pouvais t’empêcher de voir ce que cela pouvait donner sur ma zone la plus sensible, ce qui n’a rien de surprenant quand on me connait. Là, les picotements se font plus efficacement intenses, m’arrachant un couinement, sûrement de satisfaction.
Libéré de la cagoule, j’ai le sentiment en te voyant à nouveau que tu es satisfaite de tes nouveaux jouets et de ta soirée. Moi je suis ravi de son scénario partiellement imprévu, y compris malgré un fessier qui risque de rester sensible un certain temps.
Dimanche
Ce matin je me ressens encore de ton intense activité de la veille. J’appréhende un peu les quelques heures à venir dans le train. Au moins cela dure moins longtemps qu’un trajet en voiture.
Toujours est-il que tu me proposes quelques derniers amusements pour terminer ce formidable week-end à tes côtés. En fin de matinée, tu me réserves un nouveau shibari, le premier avec ce genre de cordes. Le fameux tabouret qui nous inspirait depuis longtemps déjà, va désormais pouvoir nous être utile. Avant que je monte te rejoindre, tu l’as équipé de cordes en chanvre. Lorsque je me présente à toi, tu me pares d’une corde en chanvre. Une fois assis sur ce qui pourrait ressembler à mon trône de soumission, tu tisses ta toile. J’ai l’impression d’être une larve prise dans la toile d’une araignée. Plus tu avances, plus je me sens contraint, totalement solidaire du mobilier. Mes poignets finissent ficelés derrière le dossier. Je ne peux te cacher mes sentiments : mon baromètre est au beau fixe pendant quasiment tout le nouage ! Encore une pratique que j’adore. Je sais, il n’y a pas grand-chose qui me déplaise jusqu’à présent !
Libéré des mes liens, tu m’autorises une nouvelle fois à venir ramper à tes pieds pour honorer goulument un des talons aiguilles. Etait-ce un avant-goût pour me préparer à sucer un calibre plus important ? Car tu me présentes ensuite ton gode ceinture que j’essaie « d’honorer » du mieux que je peux dans toutes les positions possibles et imaginables, ou du moins toutes celles qui nous passent par la tête à ce moment-là. Un moment très plaisant à vivre, illustrant à merveille l’inversion des rôles. Pour cela et pour tout le reste, je ne sais comment te remercier pour tout ce bonheur que tu me procures.
Quelques jours plus tard, certaines marques subsistent encore, de plus en plus atténuées, tout comme la sensibilité de mon postérieur qui se dissipe.
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Par la suite, nul n’évoqua l’incident, ni le lendemain ni aucun des autres jours qui suivirent. Néanmoins, il marque l'origine de ce couple que nous allions former sans l’avoir voulu ni l’un ni l’autre. Cette gifle spontanée avait donné à chacun sa place, sans autre préambule, et tout s’organisa à partir de là. En baissant la tête après la gifle, sans exprimer de protestation ni retenir les larmes qui lentement glissèrent sur ses joues, Sarah s’offrait. En la giflant, je l’acceptais, elle devenait mienne.
La vie « commune » se poursuivit sans autre écueil, comme la routine de deux êtres qui ne partageaient rien d’autre que les repas, les parties de carte ou les soirées de lecture. Chacun veillait à ne pas troubler l’intimité de l’autre et si je la surpris nue, quelques fois par l’entrebâillement de la salle de bain, ce ne fut que par hasard et je détournai aussitôt le regard.
A la fin de la semaine, il me fallut m’absenter quelques jours pour un voyage d’affaires à Lyon. Un nouveau client se présentait et, dans les mauvaises conditions financières où j’étais, l’opportunité était à saisir. J’en informais Sarah et pris le train le vendredi, aux aurores.
Le séjour lyonnais ne se déroula pas exactement tel que je l’avais imaginé. Mieux, probablement, mais avec des conséquences inattendues.
Le client m’avait donné rendez-vous à son bureau en début d’après-midi, au quatrième étage d’un immeuble du quartier de la Part-Dieu. Le type était affable, plutôt élégant et d’une stature imposante. Sa secrétaire m’installa dans une salle de réunion où étaient déjà empilés tous les documents comptables. Il me fallut travailler jusqu’au soir pour en prendre connaissance et me faire une première idée.
Il sautait aux yeux que le client fraudait le fisc et qu’il le faisait avec un amateurisme qui pouvait le mener droit devant les juges. Sa société n’existait que depuis deux ans, elle avait échappé aux contrôles, la chance ne durerait pas.
Lorsqu’épuisé, je refermai le dernier livre, la secrétaire avait disparu. Il était toujours dans son bureau, je frappai à sa porte.
- Entrez-donc ! Vous avez fini ?
- Un premier survol, oui.
- Et alors, qu’en dites-vous ?
- Il faudrait que nous en parlions tranquillement.
- Il se fait tard, en effet. Accepteriez-vous de dîner avec moi, je vous invite goûter une cuisine dont on ignore tout, à Paris.
- Soit !
- Au fait, conclut-il en se levant, appelez-moi Maurice.
Il n’y a qu’un lyonnais pour croire les parisiens incultes en gastronomie mais je dois avouer qu’à l’entrée dans le bouchon, l’atmosphère particulière du lieu, chaleureuse et pleine de vapeurs de charcuterie et de vin, me détendit tout à fait.
Le repas fut on ne peut plus convivial. Fin connaisseur, Maurice, choisit les plats et les vins avec expertise. Quant à la conversation, elle commença par un mélange d’évocations culinaires, d’anecdotes lyonnaises et, très discrètement, d’interrogations sur ma vie personnelle. On finit par en arriver à la gestion de son agence.
- Soyez franc avec moi. Nous n’avons encore rien signé et je veux savoir à quoi je m’engage avec vous.
- Honnêtement, je ne peux accepter de prendre en charge votre comptabilité , en l’état actuel.
- Et pourquoi ?
- Vous avez commis de nombreuses « erreurs » ces deux dernières années, erreurs que j’attribue à de la maladresse ou une connaissance insuffisante des règles fiscales. Un inspecteur des indirects, lui, serait moins indulgent…
- Et si vous me remettiez tout en ordre ?
- C’est à voir…
Une serveuse joliment tournée, aux formes mises en valeur par son uniforme de serveuse - chemisier blanc et jupe noire - nous était attribuée. Maurice eut un sourire ironique en interceptant le regard que je lançai sur sa croupe chaque fois qu’elle nous tournait le dos.
- En vérité, dis-je, vous avez une première solution : reprendre les deux années écoulées et régulariser. Cela vous coûtera une jolie somme mais vous aurez l’esprit serein.
- Et l’autre ?
- Vos activités d’import-export vous ouvrent des possibilités qui, à défaut d’être légales, sont extrêmement difficiles à détecter…
- A quelles conditions ?
- Celle de créer deux ou trois sociétés partenaires, sous prête-nom, dans différents pays d’Europe, en choisissant les moins coopératifs, fiscalement parlant.
Maurice resta un long moment pensif, plus intéressé par l’arôme de son verre de Côtes du Rhône que par mes propos. Finalement, son visage s’illumina d’un grand sourire :
- Si cela vous dit, mon cher, nous finirons la soirée dans un établissement que je fréquente et dont le patron est un ami.
C’est ainsi que trois quarts d’heure plus tard, nous nous installions au comptoir d’un discret cabaret du quartier de la Croix-Rousse. L’établissement n’était pas très vaste mais suffisamment pour contenir une petite scène où venaient se déshabiller de jolies jeunes femmes et une douzaine de tables occupées pour l’essentiel par des hommes esseulés. Les serveuses avaient les seins nus et des robes ostensiblement trop courtes. Maurice commanda deux gins fizz.
- Puisque nous allons travailler ensemble, il va falloir que vous vous mettiez au gin fizz ! Tenez, dit-il en pointant du menton le fond de la salle, il y a là un ami que j’aimerais vous présenter. Il s’appelle Georges, la boutique est à lui, je crois que lui-aussi aurait besoin de vos services.
Le Georges en question nous invita simultanément d’un geste à le rejoindre à une table à l’écart, au ras de la scène. C’était un homme de la cinquantaine, un peu bedonnant, costume froissé, cravate de travers, mais dont on mesurait instantanément l’absence de principes. On faisait avec, ou pas, à ses risques et périls.
Les présentations faites, la conversation roula sur les difficultés des petites entreprises et les ennuis que le fisc cherchait systématiquement à d’honnêtes commerçants comme lui. Je m’engageai à le retrouver le surlendemain pour éplucher ses comptes et lui proposer des solutions. Satisfait de ce premier contact, Georges offrit une tournée et se fit le plaisir de claquer les fesses de la serveuse une fois qu’elle eût servi le champagne frelaté qui faisait l’ordinaire de la maison.
Sur scène, une rousse splendide était apparue. J’en perdis le fil de la conversation. Il n’était pas possible que cette fille soit une professionnelle, à moins qu’elle ne fit que débuter, tant il y avait d’approximation dans ses mouvements. Elle se déhanchait avec une grâce innée mais avec aussi des relents de pudeur attendrissants. Sa poitrine pleine et haute, ses hanches étroites, ses fesses bombées, sa peau laiteuse, tout d’elle me rappelait Sarah. Un fin collier de métal rehaussait le port de son cou. Son ventre ondulait tandis que ses mains glissaient vers son entrejambe. Son string tombé, on put admirer un sexe aussi lisse que l’albâtre et assorti d’un large anneau d’où ruisselait de petites chaînettes scintillantes. L’effet était saisissant., mais il fallait une attention aigüe pour discerner la marque ronde à l’intérieur de sa cuisse, presque dissimulée dans le pli de l’aine et qui prévenait les importuns que la jeune femme avait un propriétaire. Elle glissa son doigt dans sa fente et mina, avec un certain talent, toutes les phases de la jouissance. Je me tournai vers Georges :
- Elle est à qui ?
- A moi, pourquoi ?
- Pour rien.
- Vous la voulez ?
- Non, merci, je crois que je vais rentrer.
- C’est comme vous voulez. Je vous l’offre pour la nuit, comme avance de votre travail.
- Je ne prends jamais d’avance. Je vous fais une offre, vous acceptez ou pas.
Sur ce, j’abandonnai mes compagnons et rentrai à l’hôtel, seul mais avec assez d’images en tête pour combler ma nuit.
Après m’être longuement masturbé dans ma chambre d’hôtel, je sombrai dans le sommeil.
Le lendemain matin, le téléphone me tira du sommeil. Maurice voulait pour me voir. Avec ce ton dont usent les patrons vis à vis de leurs subordonnés.
- J’espère que je ne vous réveille pas.
- Si.
- Je sais que nous sommes samedi mais j’aimerais approfondir vos suggestions. Nous pourrions nous retrouver au bureau vers 14 heures, si vous êtes d’accord.
- Pas de problème.
- Parfait ! Et si cela vous fait plaisir, vous dinerez à la maison. J’ai parlé de vous à ma femme et elle serait enchantée de vous connaître.
- Ce serait un honneur.
- Alors à demain, 14 heures, au bureau.
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L’après-midi fut longue et mobilisa toute mon énergie. Le fatras de la comptabilité de Maurice exigeait des trésors d’imagination pour retrouver un semblant d’ordre et de chronologie mais pendant tout ce travail de classement, un plan s’élabora presqu’inconsciemment dans mon esprit. Maurice passait toutes les heures pour jeter un oeil, en veillant à ne pas me déranger. Le soir tombait lorsque j’abandonnai les dossiers, j’avais pris assez de notes pour lui soumettre ultérieurement une stratégie rigoureuse. Pour l’instant, je me gardai de lui confier la moindre piste.
Vers huit heures, il entra dans la salle de réunion et, me trouvant la tête entre les mains devant la pile des dossiers, il me demanda si j’allais bien. Je lui répondis avec un sourire un peu las que j’en avais fini et qu'un bon verre ne serait pas inutile.
- Nous le prendrons à la maison, venez, nous sommes attendus.
La conversation repris en voiture :
- Alors, cette stratégie ? commença-t-il par demander, avec une fausse jovialité.
- J’ai tout en tête mais il va me falloir quelques jours pour élaborer une construction viable. Je vous appellerai d’ici le milieu de la semaine prochaine et si nous tombons d’accord, je reviendrai.
- Je comprends.
- Beaucoup de choses restent à faire pour défiscaliser plus efficacement. Vous perdez de l’argent. ce serait déjà une première étape.
- Sans doute. Je reconnais ne pas m’être vraiment penché sur ces questions. Trop absorbé par le lancement de la société…
- Nous aurons aussi besoin d’un notaire, peut-être même d’un avocat fiscaliste.
- Pas de problème. J’en connais.
- Je vais aussi devoir prendre des contacts à l’étranger…
- A l’étranger ? Ah oui, j’avais oublié, vous en avez parlé hier…
Maurice habitait à Vienne, dans un propriété ancienne nichée dans une ruelle pavée, charmante et discrète. Il restait assez de jour pour apprécier le jardin aux airs abandonnés dont les bosquets de saules masquaient la propriété. Ensuite seulement, se découvrait l’architecture Art Déco d’une imposante bâtisse. Je n'avais jamais eu l'opportunité de pénétrer dans une villa aussi cossue. Elle avait dû appartenir à un industriel, un soyeux peut-être. J'imaginais les personnages d'autrefois, en robes longues et canotiers qui avaient dû courir dans ce jardin, escalader ces marches, se pencher à ses fenêtres, vivre et mourir dans ce décor paisible, sans que rien ne perturbe le cours de leurs vies.
Un énorme chien noir se précipita à notre rencontre.
- Rex, du calme, je suis avec un ami. Tout doux…
A mon grand soulagement, le chien se contenta de me renifler avant de quémander une caresse à son maître.
Au moment même où Maurice sortait ses clefs, la porte s’ouvrit sur une femme d’âge mûr à la beauté saisissante. Blonde, les cheveux ramenés en chignon, des yeux d’un bleu pénétrant, vêtue d’une large robe flottante à grandes fleurs, elle avait le port altier de la femme consciente de son ascendant.
- Entrez, je vous en prie... me fit-elle poliment.
Je n'étais pas certain à ce moment que ma visite ne lui ait pas été imposée. Sans plus me porter attention, elle déposa un baiser sur la joue de son mari et nous entraîna à l'intérieur de la villa. J'eus à peine le temps de remarquer l'exceptionnelle architecture intérieure. A son invite, nous nous gagnâmes une bibliothèque où un chariot de bouteilles et de verres de toutes formes nous attendait. Maurice entreprit aussitôt de servir chacun.
- Ainsi, vous voilà ! fit la maîtresse de maison. Maurice m’a tant parlé de vous. Vous lui avez manifestement beaucoup plu.
- Madame, j’en suis ravi mais…
- Appelez-moi Solange, proposa-elle d'un ton adouci. Vous nous arrivez de Paris ?
- De sa proche banlieue, en effet… Vous avez une bien belle collection de livres..
- Cette bibliothèque nous sert d'antichambre, de fumoir, de tout ce que l'on veut, suivant nos envies...
Il y a des sous-entendus que l'on ne comprend qu'après, c'est même la qualité d'un sous-entendu.
Pendant qu'elle parlait, je notais que Solange portait en sautoir un grelot de bronze et une petite clef dont l’effet décoratif m’échappa. Leur utilité ne tarda pas à m'être expliquée par la pratique. Alors que la conversation roulait sur les banalités d’usage, Solange sonna de son grelot et dans la minute apparut à la porte une charmante domestique, blonde comme les blés, elle aussi. Très grande, très fine, elle donnait une impression de fragilité que renforçait son attitude tant elle se tenait droite, exagérant même sa cambrure, les yeux obstinément baissés et les mains tenues dans le dos. Immédiatement je remarquais le collier de cuir à son cou. Son chemisier noir avait des transparences qui laissaient deviner une poitrine juvénile et laissée libre. Quand à sa jupe plissée, de la même couleur et protégée par un petit tablier blanc, elle suffisait à respecter les limites de la pudeur mais guère plus.
- Passons-nous à table, Manon ?
- Oui, madame.
Guidés par la gracieuse demoiselle, nous nous installâmes dans la salle à manger, autour d’une table ronde nappée de blanc et ornée de toute une vaisselle délicate. La chaleur que prodiguait la cheminée, la lumière soigneusement atténuée, les tableaux qui s'effaçaient dans l'ombre des murs donnaient à la pièce l'aspect d'un écrin douillet. Néanmoins, pour échapper à l'inconfort d'un cadre si différent du mien, je priai intérieurement pour que le dîner soit servi au plus vite.
Tout au long du repas, mes hôtes me questionnèrent sur ma vie privée. Je me gardais de leur donner trop de précisions, notamment sur ma rencontre avec Sarah et notre vie « commune » dont, sincèrement, je n’aurais su rien dire. De la même façon, quand ils cherchèrent à décrypter ma situation professionnelle, je me contentais d’approximations sous prétexte de secret professionnel, ce qui fut compris et apprécié. J’appris de mon côté que leur confortable position tenait à l’héritage d’un oncle, qui leur avait légué la maison et plusieurs affaires de négoce. Tout ce temps, Manon officiait avec une parfaite discrétion, se tenant débout à l’écart, yeux baissés et mains dans le dos, ou bien passant de l’un à l’autre pour servir ou débarrasser avec une parfaite discrétion.
Le dîner achevé, les esprits et les corps plus détendus, Solange proposa que l’on s’installe sous la véranda. La maison se prolongeait en effet d’une de ces harmonieuses constructions métalliques de la fin XIXème, qui, ici, avait été transformée en serre, tant s’y pressaient de plantes et d’arbustes exotiques.
Tous complexes ravalés, je m’extasiai sur les talents de jardinière de mon hôtesse. Elle me gratifia d'un sourire et, basculant un interrupteur, éclaira la véranda d'une lumière qui la transforma en jardin fantastique et dont la magie révéla complètement les formes gracieuses de mon hôtesses au travers de sa robe. J’avais devant moi, découpée en ombre chinoise, la féminité en gloire, la féminité aux larges hanches, aux fesses charnues et aux poitrines pleines, la féminité autrefois déifiée et dont la puissance a toujours fait tremblé les hommes. J’allais finir par tomber amoureux de cette femme.
Nous nous installâmes sur les deux banquettes d’osier qui occupaient le centre de la véranda. Au son du grelot, Manon réapparut. Toujours aussi droite et impeccable, elle vint s’asseoir sur un pouf aux pieds de Solange. Elle qui pourtant se contraignait à une attitude respectueuse, posa ses grand yeux sur moi et ne me lâcha plus. La situation me parut pour le moins étrange mais l’impression se dissipa lorsque Simone passa lentement la main dans la chevelure de sa servante, comme s’il s’agissait de son animal domestique.
- Tu peux te mettre à l’aise, ma chérie, lui souffla-t-elle.
La soubrette déboutonna son corsage, l’écartant assez pour découvrir ses seins. Menus mais fermes et ronds, ils paraissaient encore ceux d’une adolescente. Chaque téton s’ornait un large anneau d’acier fin. A contre-jour, je mis longtemps à distinguer les discrètes zébrures rosées qui sillonnaient sa poitrine.
- Tout doux, du calme, ma belle, ajouta Solange en fouillant plus vigoureusement entre ses mèches blondes.
La jeune femme baissa aussitôt le regard et reprit l’attitude respectueuse qu’elle avait conservé jusqu'alors.
- Un digestif ? proposa Maurice
- Merci, mais cela risque d'être un peu trop...
- Allons, vous n'allez pas me refuser quelque chose ?
La soubrette avait posé la tête sur les genoux de Solange tandis que celle-ci lui prodiguait ses caresses nonchalantes. Je vidais ma liqueur presque d’un trait.
Je ne me souviens plus de la façon dont la conversation reprit. Je pensais à Sarah, à la situation impossible dans laquelle nous étions englués et ce que j'avais sous les yeux m'apprenait peut-être ce que, confusément, nous cherchions.
Solange tapota deux fois du plat de la main sur les coussins de sa banquette, signe instantanément compris par la jeune femme qui se hissa aussitôt pour s’allonger auprès d’elle, reposant la tête de la même façon sur ses cuisses. Abandonnant les cheveux blonds, sa maîtresse saisit l’anneau d’un téton pour jouer avec, du bout des doigts.
- Un dernier ?
La bouteille de whisky à la main, Maurice s’assit à mes côtés, si proche que je sentis la chaleur de sa cuisse contre la mienne. Il me versa une rasade propre à me saouler. Je protestai mollement.
- Allez, fêtons notre association !
Obéissant probablement à un ordre discret de Solange , Manon commença à retrousser sa jupe avec une lenteur calculée. Son visage ne trahissait aucune intention, aucun sentiment. J’étais impressionné par l’extrême dignité de cette jeune personne et de chacun de ses gestes. Ses longues cuisses se dévoilèrent cérémonieusement. Fermes et dorées, elles menaient au fur et à mesure du retrait du tissu vers le plus intime secret. Mais ce secret resterait bien gardé puisqu’apparut enfin une ceinture de chasteté qui en scellait le mystère. La jeune femme écarta les cuisses afin de mieux s’offrir à mon regard. La ceinture était faite de cuir et de métal, beaucoup plus légère et discrète que celles que j’avais vu en images mais, semblait-il, tout aussi adaptée à son objet.
- Voyez, me lança Solange, nous aurions aimé vous faire profiter des talents de Manon mais comme vous pouvez vous en rendre compte, cette impertinente est actuellement punie, n’est-ce pas, ma belle ? Vous n'êtes pas trop déçu ?
Tournant alors son visage vers celui de Solange, la soubrette posa ses lèvres sur les siennes et les deux femmes s’embrassèrent longuement, avec une authentique tendresse. J’en retins mon souffle. L’irréalité de la scène conjuguée aux effets de l’alcool me détachaient de la réalité, un peu comme dans une partie de poker, le reste du monde s’efface pour se réduire à la table de jeu.
Sans doute est-ce pour cela que je ne me rendis pas compte du manège de Maurice. Se rapprochant de moi, Il avait passé le bras par dessus mon épaule, ce que j’avais pris au départ pour une marque de camaraderie, jusqu’à ce que son autre main déboucle ma ceinture, s’engouffre dans mon pantalon et s’empare de ma verge avant même que je réalise. Pour une raison inexplicable, je ne le repoussai pas. Maurice me branla méthodiquement, avec une fermeté à laquelle je cédais, honteux comme je ne l’avais jamais été.
Je fermai les yeux, tout entier livré à sa poigne autoritaire. Lorsque je les rouvris ce fut pour croiser ceux de Manon qui ne perdait rien du spectacle tandis que Solange pinçait plus ardemment ses tétons. Nous nous observâmes, fixement, avec sans doute une sorte de complicité, comme les deux proies consentantes que nous étions. Lorsque je souillais mon pantalon, Solange l’entrainait déjà ailleurs, probablement dans sa chambre, un long martinet à la main.
Le reste de la nuit sombra dans l’oubli.
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"Elle se tordait avec une telle frénésie pour échapper aux morsures des lanières, si bien que le ventre et le devant des cuisses, avaient leurs part presque autant que les reins. Quand je t'aurai donnée aussi aux valets, je viendrai une nuit te faire fouetter jusqu'au sang."
Histoire d'O
Comment le châtiment de la flagellation a pris sa place dans l'alchimie érotique de la partition des plaisirs ?
De la naissance de la littérature "flagellante", à la multiplicité des études réalisées,
en s'intéressant à la psychiatrie des perversions, le goût du fouet s'est imposé comme objet spécifique,
autonome de la sexualité dans l'univers du sadomasochisme.
La ritualisation attachée à ce châtiment, célébrant la pureté des sensations extrêmes,
la recherche de la cruauté et de la douleur, fait de lui, lors d'une séance S/M,
dans cet art subtil et cérébral, une étape incontournable vers la jouissance sublimée.
Défini comme un acte consistant à cingler le corps humain avec un fouet, des lanières, ou une tige souple,
le terme revêt une multiplicité de significations, religieuse, érotique, et disciplinaire, s'inscrivant dans un champ sémantique
où sa compréhension sexuelle est pourvue de symboles, dans l'évocation imaginaire, de la verge au flagelle.
Elle fut tout d'abord dans la religion une incarnation, utilisée comme un moyen de faire pénitence,
telle une expiation de ses propres péchés, parfois même ceux des autres, et se pratique encore,
aujourd'hui couramment dans certains ordres religieux ultra-catholiques.
Dans l'histoire, la flagellation précédant la crucifixion était un préliminaire à la condamnation.
Le nombre de coups portés très élevé pouvait alors conduire ni plus, ni moins, à la mort du supplicié.
Elle fut utilisée par nombre de civilisations, encore employée aujourd'hui dans certains pays,
comme ceux appliquant entre autres, la loi islamique, la charia.
Les Romains l'employaient comme châtiment corporel; la fustigation était une peine appliquée aux citoyens
ou aux affranchis jugée moins infamante, que la la flagellation appliquée avec un fouet, le flagellum, réservée aux esclaves,
dépourvus de citoyenneté, ayant commis des actes criminels, précédant dans la majorité des cas, la peine de mort.
Aux XVIIIe et XIXe siècles, la bastonnade réalisée avec une corde goudronnée, était une punition fréquemment pratiquée
dans les bagnes avant l'abolition de l'esclavage.
En France, la flagellation dans le système pénal fut prohibée en 1830, lors de l'avènement du Roi Louis Philippe.
La dernière flagellation publique, fut administrée, sous Louis XVI, en 1786 à l'encontre de la Comtesse de La Motte,
pour sa participation, dans l'affaire retentissante du collier de la Reine Marie-Antoinette.
De nos jours, la flagellation demeure une sanction pénale encore appliquée en Arabie Saoudite et en Iran.
En Littérature, l'œuvre du Marquis de Sade, dans "Justine ou les Malheurs de la vertu" (1791) décrit,
comme nous l'avons évoqué, au cours d'un précédent article, de nombreuses scènes de flagellation.
"Thérèse philosophe", ouvrage moins réputé, attribué à Jean-Baptiste Boyer d'Argens (1748) y fait largement écho.
Sous l'Empire, l'actrice Émilie Contat, très courtisée à l'époque, vendait ses charmes en fouettant ses amants masochistes.
Le sombre et intrigant, ministre de la Police de Napoléon, Joseph Fouché, fut le plus célèbre de ses clients,
en fréquentant assidûment son boudoir.
Dans la littérature érotique, ce sont les œuvres de Von Sacher-Masoch, et les études de Von Krafft-Ebing,
fondateurs respectivement des concepts du "sadisme" et du "sadomasochisme" qui marquèrent les esprits.
"La Vénus à la fourrure" de Leopold von Sacher-Masoch, parue en 1870 fait figure de roman novateur.
les personnages Wanda et Séverin puisant dans la flagellation, leur source quotidienne de leurs jeux sexuels.
La flagellation chez Pierre Mac Orlan (1882-1970),auteur prolixe d'ouvrages érotiques, est largement présente.
Dans "La Comtesse au fouet, belle et terrible", "Les Aventures amoureuses de Mademoiselle de Sommerange",
ou "Mademoiselle de Mustelle et ses amies." ,enfin dans "Roman pervers d'une fillette élégante et vicieuse",
récit de l'apprentissage cruel dans l'asservissement sexuel d'une très jeune fille.
De même, on retrouve des scènes de flagellation, chez Apollinaire dans "Les Onze Mille Verges" (1907)
chez Pierre Louys en 1926,dans "Trois filles de leurs mère."
Le roman "Histoire d'O" (1954), étudié précédemment, comporte de nombreuses scènes de flagellation.
Plus proche de nous, la romancière, Eva Delambre, dans "Devenir Sienne" (2013),fait du fouet l'instrument de prédilection,
de Maître Hantz. Il en est de même dans "Turbulences" (2019),son dernier ouvrage.
"Les coups lacéraient ma chair, me procurant de lancinantes sensations de brûlure. J'avais perdu l'habitude du fouet,
dont j'avais été privée depuis un mois. Lorsque la tige de la cravache m'atteignit exactement entre les cuisses, sur le
renflement du pubis, je compris soudain que j'allais jouir." Le Lien, récit de Vanessa Duriès. (1993)
Diversifiée dans sa ritualisation, sa gestuelle et son symbolisme, très présente dans l'univers du BDSM,
la flagellation se définit aujourd'hui, comme une pratique autonome, de la recherche de la jouissance.
"Ils saisirent chacun un long fouet et commencèrent à me flageller avec une vigueur et un rythme qui
me firent mordre violemment les lèvres, jusqu'à ce que le goût de mon propre sang m'eût empli la bouche".
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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"Si vous l'attachez quelquefois,si vous la fouettez un peu,et qu'elle y prenne plaisir,non,Ce qu'il faut,c'est dépasser le moment où elle prendra plaisir,pour obtenir les larmes."
O,est libre et indépendante.Mais elle est subitement conduite par son amant dans le château de Roissy,
où les femmes connaissent la souffrance car elles sont fouettées, surtout la nuit.
Les mains liées dans le dos,nue et les yeux bandés,elle pénètre dans la demeure, guidée par deux jeunes filles,
aux robes d'un autre temps, retroussées sur leur ventre et leurs reins nus.
Les sévices subis seront chaque jour renouvelés. O sera offerte et prise,fouettée et murée dans le silence.
Débute alors l'apprentissage de l'esclavage.Par amour pour René, O ira très loin dans la négation de soi.
Elle abdiquera toute volonté et perdra définitivement sa liberté.
En recouvrant d'un savant voile l'identité réelle d'O, l'auteur entretient le mystère,dans un court récit de quatre parties.
Le déroulement, en crescendo musical, évoque un rêve, un fantasme éveillé, de son apprentissage jusqu'à son élévation.
Sous une narration anonyme,la description détaillée d'un vêtement, aide le lecteur à lui prêter une perception.
"À mesure qu'on serrait, les seins remontaient, s'appuyaient par dessous leur gousset, et offraient davantage leur pointe.
En même temps la taille s'étranglait, ce qui faisait saillir le ventre et cambrer profondément les reins.
L'étrange est que cette armature était très confortable, et jusqu'à un certain point reposante. On s'y tenait bien droite,
mais elle rendait sensible, sans qu'on sût très bien pourquoi, à moins que ce ne fût par contraste, la liberté ou plutôt la disponibilité de ce qu'elle ne comprimait pas."
Il plonge alors avec une richesse sensorielle inouïe, dans l’ambiance de ce château,aux rites particuliers.
L’interdiction de croiser les jambes,de serrer les genoux,ou de fermer les lèvres, en signes d'offrande perpétuelle.
"Votre bouche,votre ventre,et vos reins nous sont ouverts."
Les longues jupes en faille noire sont bouffantes,les robes en satin, les corselets serrés et les mules vernies à hauts talons.
Dans le boudoir,la cheminée est grande,les poufs en fourrure,la porte en fer forgé et le dallage est noir.
Le bain est donné à O avec un soin extrême, la pointe et l’aréole de ses seins sont rosies.
La taille est étranglée dans un corset durement baleiné, son anneau anal est élargi.
Les hanches et les seins partageant alors avec l'anus et l'aine,un cercle parfait,le O.
Viennent alors les instruments de sévices décrits avec une fascinante précision.
"Un fouet de cordes assez fines, qui se terminaient par plusieurs nœuds et étaient toutes raides comme si on les avait trempées dans l’eau." "Un fouet de cuir fait de six lanières terminées par un nœud."
Devenant des parures faisant dire à O,que son amie "serait plus belle avec un collier et des bracelets de cuir."
Ou encore "que les coups et les fers allaient bien à Yvonne".
Sans omettre les postures d’attachement aux poteaux, aux crochets des murs à l’aide d’anneaux, de chaînettes, les cliquetis.
"Elle était exposée de telle manière que la seule chose d'elle qui fût visible était le creux de son ventre et de ses reins
violemment écartelés,Anne-Marie lui caressa l'intérieur des cuisses.C'est l'endroit où la peau est la plus douce,dit-elle,
il ne faudra pas l’abîmer,Va doucement Colette."
"Aux premiers coups qui la brûlèrent au ventre,O gémit,Colette passait de la droite à la gauche,s'arrêtait,
reprenait,O se débattait de tout son pouvoir,elle crut que les sangles la déchireraient,Elle ne voulait pas supplier,
elle ne voulait pas demander grâce. Mais Anne-Marie entendait l'amener à merci,Plus vite,dit-elle à Colette,et plus fort."
Les marques de violence s'impriment sur le corps avec une acuité terrifiante.
Les sensations des cordes sur la peau à l’intérieur des cuisses, des balafres,et boursouflures de la peau.
les "marques fraîches" de cravache sur les reins, "de belles zébrures longues et profondes".
Ces marques sont autant de preuves d’amour tangibles aux yeux d'O.
Comme sont des métaphores évocatrices et inattendues :
"La bouche à demi-bâillonnée par la chair durcie", "le bâillon de chair qui l’étouffait", "son ventre entrebâillé".
L'écriture évocatrice et charnelle fait partager le goût inattendu d'O pour le supplice dans la flagellation.
Au-delà de sa dimension sulfureuse,Histoire d’O est avant tout une réflexion sur l’amour et la passion,
sous un angle philosophique.
Finalement en s’offrant, en s’abandonnant totalement à l’autre, elle démontre comment elle se délivre d’elle-même.
Le cheminement psychologique d’O se réalise peu à peu.
D'abord interloquée et troublée,elle succombe à la douceur de l’avilissement.
Etre enchaînée, fouettée puis marquée aux fers sont des actes rituels exprimant en réalité un désir de libération.
Dans cet espoir d'être reconnues,voix et conscience d'O percent le roman,en le dominant du début à la fin
Sir Stephen,le Maître d'O,en paroles ou en gestes,ne la domine qu'en illusion.
O,objet, ou orifice, appartient à un autre Monde,un monde mêlant inspiration ésotérique et talent littéraire.
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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Lorsque j’entendis cette voix, mon rythme cardiaque s’accéléra d’un coup...
La séance avait débuté depuis 30 minutes lorsqu’elle arriva. Elle attendait à l’entrée de l’appartement, perchée sur ses hauts talons. Petite robe noire, comme moi. Mon Dom lui tendit sa main et il prit la sienne élégamment pour la faire rentrer.
A genoux sur un tapis moelleux, je gardais les yeux grands ouverts pour ne rien perdre de la scène. Je ne m’attendais pas à sa venue, pas aujourd’hui. Nous en avions parlé depuis longtemps, nous avions enfin trouvé notre perle. Mais si j’avais beaucoup échangé avec elle, par mail, par photos interposées aussi, je ne l’avais pas encore rencontrée alors je ne pensais pas que cette première rencontre se ferait en séance.
Mon Dom me regardait en souriant tout en l’aidant à enlever son manteau. Mon Dom, au sourire espiègle, si désirable en cet instant.
Ils se parlaient mais je n’entendais pas.
Sans lâcher sa main, il la conduisit vers le grand tapis central où je me tenais déjà et il la fit s’asseoir dans une position identique à la mienne, face à moi , à plus d’un mètre de distance.
Dieu que c’était frustrant…
Quelle parfum dégageait-elle ? Quelle douceur avait sa peau ? Je ne pouvais pour l’heure que deviner…
Son regard pétillait.
J’allais parler mais mon Dom m’interrompit.
« Tais-toi petite Jen »
Il venait de se mettre à genoux derrière moi, une main plaquée sur la bouche, l’autre caressant mon flanc.
Je frissonnais sans la quitter des yeux.
Comme elle était désirable… Encore plus voluptueuse que sur les photos. Plus gracieuse aussi si c’était possible. C’était son élégance qui nous avait charmés et j’avais maintenant la confirmation que nous ne nous étions pas trompés.
La contempler tout en sentant la chaleur de mon Dom derrière moi, ses mains sur moi, son souffle dans mon cou……
Un soupir.
Je la regardais. Je guettais ses réactions. Elle nous dévorait des yeux.
Je me plaquais encore plus contre mon Maître et son érection trahissait la même excitation que moi.
Je glissais mes mains derrière moi et je m’agrippais aux cuisses de mon Maître pour le sentir encore plus contre moi.
« Ma petite chienne gourmande, ne sois pas impatiente. »
Ces mots chuchotés à mon oreille décuplaient au contraire mon envie et il le savait très bien.
A regret, je sentis mon Dom s’éloigner.
Il marchait entre nous, autour de nous, caressant notre joue, effleurant notre poitrine. Chaque passage aiguisait un peu plus notre appétit. Et lui ralentissait son pas, ses gestes. Il restait un peu plus longtemps vers chacune, nous faisant lécher son doigt, tirant nos cheveux en mordillant notre cou.
J’étais inondée. De recevoir. De regarder.
J'étais suspendue au ballet des ses gestes...
« Bras tendus au-dessus de la tête »
Nous ne savions pas à qui il s’adressait et face à notre hésitation il rajouta :
« Allez mes petites soum. Obéissez. »
Puis il passa vers l’une et l’autre retirer nos robes en les faisant glisser le long de nos bras.
Il commença par moi et observa d’un œil gourmand ma tenue. Un bustier noir et violet avec une culotte assortie, des bas noirs.
« Tu es divine ma soum. Très bon choix. »
Puis il fit de même avec elle.
Elle était bandante dans son ensemble noir en dentelles. Beaucoup plus sculpturale que moi. Mais je ne la jalousais pas, je ne complexais pas…. L’heure n’était plus à ça. Je bavais…
Et ce que je lisais dans son regard m’envoya un éclair au creux du ventre. Ma chatte se serra.
Oh putain c’était interminable.
Je la voulais.
Lorsque mon Dom revint, il était pied et torse nus, sexy en diable. Il installa une chaise au centre du tapis puis nous passa à chacune un collier au bout duquel pendait une laisse.
Il revint s’asseoir et déboutonna lentement son jean. Lorsqu’il sortit sa queue, je me mordis les lèvres et j’entendis ma belle soupirer d’envie.
Oh il se masturbait, là, à un mètre de nous. Il lécha sa main et fit coulisser sa queue, encore et encore.
Mes envies s’entrechoquaient. Mon désir devenait brulûre, morsure.
Lorsqu’il tira sur ma laisse, mon sexe s’inonda à la seconde.
Hmmm sa queue. Pour moi. Dressée. Palpitante. Suintante. Bientôt sous ma langue.
Il me caressait les cheveux tendrement mais je savais qu’il bouillonnait autant que moi. Et lorsqu’il referma ses doigts sur mon crane, je compris que j’avais l’autorisation de l’engloutir dans ma bouche.
Je gémissais en le suçant profondément. Sans nuance. Juste selon la force de mon désir.
Il grognait…
Et moi je mouillais de plus belle.
Ses doigts toujours refermés sur ma tête me forcèrent à m’écarter.
Nous étions haletants, les yeux dans les yeux.
Il m’embrassa avec passion et me dit en riant :
« Petite Jen as-tu oublié que tu n’étais pas seule ? Tu ne veux plus partager ? »
Je souriais.
Comment l’oublier ?
« Allez, va la chercher »
Je me levai et j’avançai vers elle. Je m’agenouillai devant elle et me plantai à quelques millimètres de son corps, à quelques millimètres de ses lèvres. Une torture… mais tellement délicieuse.
Je savais que je n’avais pas le droit de la toucher tant que mon Maître ne me le disait pas.
« Tu joues avec le feu ma Soumise ! »
Sa voix n’était pas contrariée mais rieuse. Il savait que je ne franchirais pas le pas, obéissante petite chienne.
Cependant il avait raison. La tentation devenait bien trop grande.
Je me relevai et lui pris la laisse tout contre son collier.
Je l’emmenai vers mon Maître. J’étais vraiment en train de faire ça. Emmener cette femme sublime aux pieds de mon Maître. Quel symbole… quelle étape… Pas de hasard de la part de mon Maître. J’acceptais réellement de le partager, je confirmais ainsi mon accord.
Elle s’agenouilla et je fis de même.
Il tira sur la laisse afin d’attirer sa jolie bouche contre sa queue. Elle le léchait, délicatement, de bas en haut.
Ce spectacle, là, à 10 centimètres de moi, était magique.
J’entendais mon Dom soupirer, je le sentais se tendre.
Il me caressa la joue et je levai les yeux sur lui.
Oh ce regard…
Mon Dom…
Elle le léchait toujours et il soupirait de plus belle, les yeux toujours campés dans les miens.
Il tira sur ma laisse et je me mis à lécher à mon tour sa queue.
Ma langue frôlait la langue de ma belle. Nous étions si proches.
Je pouvais sentir son corps, sa chaleur, sa poitrine, sa douceur.
Oh je les désirais tellement.
Nous nous embrassions presque maintenant.
Seule la queue de mon Maître nous empêchait encore de nous embrasser à pleine bouche.
Ces goûts mélangés, cette tension, ce désir immense, ces sensations nouvelles… je sentais la jouissance monter. Je serrais et desserrais mes cuisses au fur et à mesure que nos baisers devenaient plus ardents, goulus, éperdus… Je me frottais sur mon talon et je montais dangereusement.
« Oh !!! A couper le souffle ! »
Mon Dom venait de penser à voix haute. Et sa voix fut le déclencheur d’un orgasme fulgurant.
J’essayai de l’étouffer mais il l’entendit. Il me regarda et me dit :
« Oh ce n’est pas fini petite Jen... ce n’est que le premier... »
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Photo : Source Internet
"Détends-toi" murmura-t-elle dans mon oreille alors qu'elle déboutonnait lentement ma chemise. Ses mains me donnaient l'impression de brûler ; des flammes de feu glissaient à l'intérieur du tissu et commençaient à explorer ma chair nue en dessous. Je frissonnais légèrement alors que ses doigts frôlaient légèrement mes mamelons durs puis ils firent glisser lentement ma chemise qui tomba au sol. Des frémissements passèrent dans mon dos, tirant un halètement de mes lèvres et un rire de elle. « Chhhhhut ... je n'ai même pas encore commencé avec toi"
Le lourd collier de cuir qu'elle avait attaché autour de mon cou m’était étranger et bizarre mais excitant. Sa langue pénétra rapidement dans ma bouche, forçant son passage à l'intérieur avant que j'aie une chance de résister. Je commençais à l’embrasser, mais Elle rompit le baiser et me frappa le visage.
"Tu ne devras JAMAIS plus prendre l’initiative avec moi, Jamais ! et ne l'oublies pas », dit-elle d'un ton cassant qui me surprit. Quelques secondes plus tard, j'étais poussé contre la table à manger. Une table en chêne très solide qui pouvait facilement supporter mon poids et plus encore. C’était clair qu’elle savait exactement ce qu’elle faisait.
Elle attacha adroitement une corde à mon collier puis la passant de l’autre côté de la table, elle me força à me pencher et poser mon torse sur la plateau. De nulle part, Elle sorti quatre bracelets en cuir et commença à les boucler étroitement autour de mes poignets et de mes bras au-dessus de mes coudes. Surpris par sa vitesse, je ne pouvais dans ma surprise que regarder mes poignets être tirés et attachés aux coins opposés de la table et mes coudes tirés sur les côtés, immobilisant complètement le haut de mon corps.
J’allais ouvrir la bouche pour lui demander ce qu'elle allait faire, mais, soudain, elle fut remplie de caoutchouc au goût fétide. Une lanière fut serrée autour de ma tête et, à ma grande surprise, le bâillon commença à s'étendre, remplissant ma bouche et me faisant complètement taire. J'étais vraiment impuissant pour la première fois...
Je sentis ses mains qui cherchaient la boucle de ma ceinture, l’ouvrant et puis descendant mon pantalon, me laissant complètement nu. Je sentis que des bracelets supplémentaires étaient bouclés autour de mes chevilles et de mes cuisses au dessus du genou. Mes jambes furent alors écartées. Je pouvais sentir courir ses doigts alors qu’elle travaillait, attachant mes chevilles aux pieds de la table puis écartant mes cuisses aussi loin que possible avant de les attacher aussi. Je ne pouvais plus bouger du tout. J’étais complètement nu, impuissant et bâillonné - totalement à la merci de ma Dame.
«Maintenant, tu vas avoir un choix à faire. Tu t’imaginais très fort dans nos jeux SM de chambre à coucher. Je parie que tu pensais que j'étais juste une gentille maitresse avec qui tu joues au soumis pour avoir du sexe. Tu vois, je t’observe depuis des semaines, je sais ce dont tu as besoin. Encore mieux que ce que tu penses toi-même. Maintenant, la question est : as-tu le courage de l'accepter ? Je vais aller me préparer. Quand je reviendrai, je te donnerai ce choix : Soit tu demandes à être libéré, auquel cas je te détacherai - cependant, demain tu partiras et tu ne me reverras jamais. Ou soit tu me demanderas de continuer et tu te soumettras à ce que tu sais être ton désir le plus profond - ton contrôle par une femme puissante. Le choix est à toi.
Sur ce, elle attacha un bandeau sur mes yeux et je l'entendis sortir de la pièce. Je n'avais aucune idée de combien de temps elle me ferait attendre. Mon esprit était survolté. Oui, j'avais eu des fantasmes de soumission ces dernières années. Comment diable le savait-elle? J’en avais jamais parlé à personne. J’avais 23 ans, cela faisait quelques mois que nous étions ensemble et pour être honnête, j’en étais amoureux fou. Je m’étais toujours refusé de me poser la question de ce que se serait d'être totalement sous le joug d'une femme aimante vraiment dominante...
Je sentis le bâillon être enlevé, brisant mes réflexions. Je ne l'avais pas entendue revenir. Elle m'avait encore un fois pris complètement par surprise. J'étais loin d'être prêt, pourtant elle était là, demandant :
"Eh bien, quel est ton choix ? Tu as 10 secondes pour me répondre.»
J'ai avalé, bégayé et encore bégayé puis finalement j’ai pu prononcer les mots qui allaient changer ma vie.
« S’il te plait, fais de moi ton soumis » .
A peine les mots avaient-ils quitté ma bouche que le bâillon était replacé et complètement gonflé, me faisant taire à nouveau. Quelques secondes plus tard, je sentis une langue de glace couler sur mon cul. J’essayais de résister en vain, mais je ne pouvais pas. Son doigt était à l'intérieur de moi quelques secondes plus tard, touchant des endroits dont je n'avais aucune idée qu’ils existaient quelques secondes auparavant. Je ne pouvais rien faire, elle avait pris un contrôle total et complet. Je pouvais sentir son doigt bouger, doucement palper, chercher quelque chose. Puis tout à coup, elle pressa doucement et mon monde changea. Des sensations que je ne peux pas décrire m'ont traversé alors qu'elle commençait à masser lentement et doucement ce que je sais maintenant être ma prostate. Expertement Elle m'a travaillé, construisant un besoin puis me relâchant, chaque vague me donnant une sensation pas déplaisante, mais pas excitante pour autant. Pendant tout ce temps, elle chuchotait, me disant de ne pas m'inquiéter, de me détendre et que ça fonctionnait. Je sentais réellement que je commençais à me détendre et à me soumettre à cette pénétration. Elle a dû le remarquer parce que un doigt de plus s’ajouta, puis trois et je commençais à accepter cette prise de pouvoir, essayant de ne pas me crisper.
Enfin ils étaient partis. J'ai essayé de me tourner, de me tortiller, mais c'était inutile. Mes liens étaient solides. Si solide qu'il n'y avait rien que je puisse faire pour m’échapper. C’est alors que je sentis ses mains sur mes hanches. Quelque part dans mon esprit, je savais ce qui allait arriver, mais j'essayais de l'ignorer, de le repousser ... jusqu'à ce que je ressente une pression lente et implacable. J'étais dégoulinant de lubrifiant et déjà bien ouvert, il n'y eu presque pas de résistance alors qu'elle glissait le gode au fond de moi.
"Bien ... maintenant ... vas-y, n'essaie pas de te battre, tu ne peux pas et tu ne te feras que du mal si tu essaies »
D'une manière experte, elle commença à prendre ma virginité anale. Chaque coup pressait le gode contre ma prostate déjà très sensible. J'étais perdu dans cette sensation. Mon esprit tournant à plein régime, essayant d’accepter cette pénétration. Pendant ce temps, elle a lentement, expertement, profondément baisé mon cul. Je ne sentis pas que mon sperme commençait à fuir. Ce n'était pas un orgasme, plus un écoulement lent pompé à chaque poussée. Aucun plaisir ne venait de mon cul. Mon pénis était quand même dur, mais négligé. Elle me vida comme jamais auparavant, me baisant jusqu'à ce qu'il ne reste plus une goutte de sperme dans mon corps. Et grâce au bandeau, je n'en savais rien!
C'est alors qu'elle s'est retirée me laissant vide, ouvert et excité comme jamais.
«Je vais te détacher. Tu ne retireras pas ton bandeau. Tu auras 120 secondes à partir du moment où tes mains seront libres de te faire jouir ... si tu ne le fais pas, tu passeras le prochain mois dans ta nouvelle ceinture de chasteté et moi seule aurait la clé. »
Je sentis mes liens se desserrer puis sa voix.
« Debout et commences ».
Je me suis levé et j'ai attrapé ma pénis, essayant frénétiquement de provoquer une érection. Ce ne fut pas difficile. J’étais tellement excité que je réussis en quelques secondes, mais cela n’alla pas plus loin. J’essayais encore et encore, mais je n’arrivais pas à l’orgasme. C'était impossible. Rien de ce que je faisais ne m’approchait de cet orgasme insaisissable.
"Time is up".
Mes mains furent rapidement tirées derrière mon dos et cadenassées ensemble alors qu'elle riait.
« Tu n'avais aucune chance. Mais tu as maintenant un mois pour récupérer je crois ». Je sentis l'acier froid de la ceinture se refermer autour de mes hanches. Puis elle me choqua en appliquant de la glace sur ma pénis encore bien dur. En quelques secondes, je devins flasque et la seconde suivante mon pénis fut enfermé dans le tube en métal à l’intérieur de la ceinture. Enfin, elle enleva mes contraintes, mon bâillon et libéra mes yeux bandés. Je pus voir avec étonnement la flaque de sperme pour la toute première fois.
"C'était toi. Tu as eu des gouttes et des fuites tout dès que j’ai commencé à t’attacher. J'adore le massage de la prostate. Ça rend les hommes si impuissants, si humiliés. Maintenant, nettoie moi ce gâchis et habille-toi. Nous allons sortir dîner pour fêter cet événement. Et n’oublies pas le mois prochain... J'ai la seule clé ! "
Ce fut pendant ce diner qu’elle me parla de ses fantasmes, de ce qu’elle imaginait pour nous. Alors que je l’écoutais avec amour, ajoutant ici où là mes propres idées, mon sexe passa la soirée à lutter en vain contre l’acier qui le contrôlait.
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La chambre de lulu n'avait pas de fenêtre. C'était une petite pièce au sous-sol aux murs nus et au sol froid et dur. Maintenant, lulu était réveillé depuis un moment, bien qu'il ne puisse jamais être certain depuis combien de temps cela avait été vraiment. La seule lumière émanait du petit espace sous la porte. Aux yeux de lulu, elle était brillante, presque aveuglante. Cela le rendait presque certain qu'il faisait déjà jour.
Il déplaça un peu son poids, essayant de soulager la raideur de ses muscles, et sa chaîne trembla. Elle était lourde et faite d'acier. Elle était attachée au collier de lulu ainsi qu'au mur de la pièce. Alors qu'il se déplaçait, un de ses pieds glissa du petit tas de paille, et un frisson parcourut son corps quand il toucha la pierre froide. Rapidement, il rétracta son pied nu. ??Comme d'habitude, lulu était presque entièrement nu dans ses petits quartiers. Sa queue, bien sûr, était dans sa cage. Il l'avait porté pendant au moins un bon mois et lulu ne pouvait pas oublier qu’elle était là. Elle était minuscule et métallique, et de l'avis de lulu, un peu trop serrée. Les quelques espaces vides de la petite cage qui enserrait sa virilité permettait à la peau de respirer et ils rendaient un nettoyage rudimentaire possible. À ce moment, cependant, lulu était totalement incapable de le faire lui-même, car les bracelets de ses deux poignets étaient cadenassés ensemble dans son dos. Sa Dame avait eu la bonté le soir d’avant de ne pas les relier à l’anneau entourant ses couilles. Ce n’était pas dans son habitude car Elle préférait que ses bras soit fermement maintenus en place derrière son dos. Aussi agile que lulu l'était, il était alors seulement capable de les soulever de quelques centimètres. Quant à ses doigts, ils étaient engourdis. Il ne pouvait pas en trémousser un seul. Il ne pouvait que admirer sa Dame. A quel point elle était douée pour trouver cet endroit où la circulation n'était pas coupée mais où ses bras étaient plus ou moins parfaitement maintenu immobiles. ??lulu avait regardé fixement la brèche sous la porte depuis si longtemps que même quand il fermait les yeux, il pouvait encore voir cette ligne et une urgence commençait à monter en lui. C'est donc avec une certaine agitation qu'il commença à s'asseoir laborieusement dès qu'il entendit des pas se rapprocher indubitablement de sa cellule. ??La clé a été tournée, et la porte s'est ouverte. lulu cligna des yeux, essayant de s'adapter à la brusque luminosité. Au moment même où ses yeux avaient réussi à se concentrer sur la vue de sa Dame, lulu pouvait sentir une vive douleur venant de la cage de son pénis et il tressaillit. Peu importait qu'elle paraisse s'être juste réveillée. Elle ne portait pas de maquillage et ses cheveux étaient en bataille. Elle était en culotte et portait une chemise plusieurs tailles trop grandes pour Elle. Ses pieds étaient protégés du froid par une paire de pantoufles de lapin rose moelleux. ??«Oh, esclave », dit-elle, étouffant un bâillement. « Bien dormi ? » ??lulu grimaça. ??«oui Madame », dit-il. ??Sa Dame se pencha et lulu aperçut le galbe d’un sein par le décolleté baillant de la chemise. ??« Tu vois » dit-elle. « Je te l'avais dit, tu n'as pas besoin du matelas ».??lulu gémit encore à cause de la douleur venant de son pénis passionné et de sa lutte désespérée contre l’acier inflexible de sa cage. ??« Oups, » Sa Dame sourit d'un air d'excuse. « Serais-tu excité ? » ??Elle tapota d’un doigt sur la cage de métal et gloussa, voyant lulu essayant de lutter contre la douleur. ??« Oui, Madame, » dit lulu quand il eu retrouvé un peu de contrôle. La frustration sexuelle était à son paroxysme et le consumait.??Sa Dame essaya de couvrir sa bouche avec sa main, un faible effort pour cacher son amusement. ??«Désolé, » dit-elle, l'air légèrement plus sérieux. « Prêt pour la journée ? » ??« Oui Madame, » dit lulu, et il sentit sa Dame libérer son collier de la lourde chaîne. ??«Va te soulager», dit-elle, en le regardant se relever. ??La cage du pénis et le cadenas de ses poignets resteraient donc en place ! Lulu s'étira aussi bien qu'il le put. ??«Vas-y,» dit sa Dame avec impatience, et lui gifla fortement les fesses, le faisant sursauter avec surprise. Il marcha jusqu’aux petites toilettes qui lui servaient de salle de bain. Son urine prit du temps à passer la compression de sa cage. Il sentait l’impatience de sa Dame grandir derrière lui. Dès qu’il eu fini, il sentit qu’Elle ajoutait une chaine à l’arrière de son collier.
« Remonte tes poignets dans ton dos » dit-elle.
lulu fit du mieux qu’il put. Il entendit le clic d’un cadenas et il sentit que ses bracelets étaient cadenassés à la chaine de son collier, laissant ses bras hauts dans son dos. Distrait par cette constatation, il ne vit pas qu’Elle avait profité d’ajouter une courte chaine entre les bracelets de ses chevilles.??« Allez, Hop » Ajouta-t-elle. Il trottina à travers un petit couloir, puis remonta lentement, gainé par sa chaine, un long escalier tournant qui menait de la cave au rez de la maison. L'odeur dominante de café frais flottait venant de la cuisine où il se dirigeait. Elle fut bientôt rejointe par l'agréable arôme de gaufres ou de crêpes. lulu continua sa marche avec impatience. ??Il fut accueilli dans la cuisine par une table, qui a semblé avoir été amoureusement réglée pour deux avec beaucoup de soin. lulu se retourna à demi et ne fut nullement surpris de voir un regard de cruauté sur le visage de sa Dame. Elle le rattrapa, sourit de travers, puis fit un geste significatif vers l'une des chaises. ??lulu s'approcha et commença à utiliser tant bien que mal son pied enchaîné pour ramener la chaise pour sa Dame. Quand elle fut satisfaite de la position de la chaise, Elle s'assit lentement et soupira de contentement. Deux tasses se tenaient sur le table chargée, mais une seule fumait. Elle la prit et bu une petite gorgée. ?
Partie 2
«Vous allez me faire faire quelque chose de terriblement humiliant avant de pouvoir vous rejoindre à table, n'est-ce pas Madame. » dit-il résigné.
Sa Dame mit une main sur son cœur comme blessée par la simple suggestion.
«Qu'est-ce qui te fait dire une chose pareille? », a-t-Elle demandé dramatiquement, mais Elle a dû rire à mi-chemin.
«Hmm», dit-Elle, apparemment profondément plongée dans ses pensées. «Que dirais-tu d'abord de te remettre à genoux? »??lulu le fit. Ce n'était pas une entreprise sans aucun défi, pas avec ses bras attachés haut dans le dos et les chevilles enchainées. lulu pouvait sentir les muscles de ses cuisses protester, et il s'attendait presque à une crampe. ??"Bien joué," dit sa Dame quand il eut terminé sa tâche. «Tu devrais me remercier de m’occuper si bien de toi, tu sais. »??lulu rougit. ??« Oui ma Dame. Merci, ma Dame. » ??Sa Dame sourit brillamment. Puis Elle posa une main sur son ventre comme si elle était en transe. lulu vit son regard errer. ??«Ceci est ton objectif», dit-Elle. « Mais ce n'est pas par là que tu vas commencer. »
lulu ne comprit pas. Mais de quoi parle-t-Elle ? C’est pas bon, pas bon du tout. ??Délibérément, doucement, sa Dame croisa les jambes, puis se tortilla les orteils. ??«Vas-y, esclave», dit-elle avec un ton de voix amusé. ??À genoux, lulu se rapprocha. La propre odeur de sa Dame remplaça rapidement celle du petit-déjeuner alléchant. lulu pouvait dire qu’Elle ne s'était pas douchée, mais heureusement Elle n'avait pas fait d'exercice non plus. Bien qu’elles puissent être brutales sur ses sens non préparés, lulu était devenu capable de profiter des différentes odeurs de sa Dame au cours de leur relation et il respirait maintenant l'arôme de son pied non lavé volontairement et avec empressement avant d'y appuyer ses lèvres. ??Heureusement, il sentit sa Dame se tortiller sous son touché, tandis que ses doux baisers chatouillaient son pied sensible. Il passa le bout de sa langue le long des orteils salés, et sa Dame ne put réprimer un rire. ??«Sympa», dit-Elle d'un air approbateur. «On y va, tu peux en sucer un, c'est tout ». ??Elle plaça son gros orteil entre les lèvres de lulu, et il commença à le caresser docilement. ??lulu ouvrit le bouche toute grande, quand il sentit la pression augmenter et que sa Dame insérait dans sa bouche autant de son pied que possible. lulu dut utiliser les muscles de son cou pour tenir en place et permettre à sa Dame d’entrer jusque dans sa gorge. Ce n'est que quand il eu un réflexe de vomissement et qu’il ne pouvait plus respirer que sa Dame se laissa aller, lui permettant de cracher et de chercher de l'air. ??«Excellent travail», dit-Elle en essayant doucement son pied sur la joue de lulu. « Je pense que tu peux monter un peu maintenant. » ??lulu retint son souffle et se rapprocha encore. Sa Dame gardait ses longues jambes rasées la plupart du temps, mais ce n’était pas le cas aujourd'hui. Il sentit un léger soupçon de gingembre sur ses lèvres plissées. Etrange. Il avait toujours admiré les jambes de sa Dame, toniques et blanches, et incroyablement lisses. Il aimait se blottir contre elles en les embrassant et en les léchant centimètre par centimètre en remontant lentement vers les genoux. ??Le sang de lulu se précipitait impitoyablement vers son pénis. Mais pourquoi n’arrivait-il à la conclusion décevante qu'il n'y avait nulle part où aller ! Son membre pulsait et se battait de toutes ses forces ! Sa frustration atteint son maximum, mais la cage était rigide et encore rigide. Une sensation de brûlure commença à éclipser tous les autres stimuli. Elle avait encore gagner, implacable et infatigable à n’importe quelle heure du jour ou de la nuit.
Il revint à la réalité. Elle n’avait pas remarqué son temps d’absence. Sa main était maintenant sur sa tête, ébouriffant ses cheveux presque tendrement mais en 1ère position pour le réprimander pour n'importe quel comportement indécent qu’il pourrait avoir. Conscient de tout cela, lulu savait que ses yeux continuaient de fixer le beau sexe couvert de sa Dame. Mais il restait caché par une belle paire de cuisses. ??lulu s'était maintenant frayé un chemin jusqu'aux genoux. Il se perdit un instant dans ce qui l'attendait et posa son menton sur eux. ??« Hey! » dit-Elle en lui tirant les cheveux. «Serais-tu paresseux ? » ??« Désolé, Madame. » ??Il était assez difficile d'aller plus loin maintenant, et lulu traînait le long de ses jambes, essayant de se rapprocher. Il vit l'amusement dans les yeux de sa Dame alors qu'elle le regardait, souffrant et tendant son cou, sans bras pour le soutenir et toujours sur ses genoux pour essayer de s'approcher du sexe tant convoité. lulu essaya de sautiller pour se rapprocher encore et s'appuyer sur les jambes magnifiques de sa Dame, mais il savait bien sûr que seule sa Dame pouvait mettre fin à ses efforts désespérés. ??Il commençait à s’essouffler quand Elle passa de nouveau ses doigts dans ses cheveux. ??« Mais c’est bon esclave ça !», dit-Elle en frottant le lobe de l’oreille de lulu entre l'index et le pouce, provoquant une agréable sensation de picotement. ??Elle attrapa l'arrière de sa tête et alors qu'elle décroisait ses jambes, elle le rapprocha de force, s'arrêtant juste avant la destination finale. lulu pouvait maintenant confortablement reposer sa tête sur le siège mais était maintenu en place par ses cuisses. ??Il était complètement hypnotisé par la vue. Son corps tremblait de façon incontrôlable. La douleur de son excitation et sa frustration se combattaient sans merci dans sa tête. lulu se tortillait sous le tourbillon de sensations qui menaçaient de surcharger son esprit affaibli par plus d’un mois de chasteté. L’excitation de sa Dame avait commencé à s'infiltrer au travers de la petite culotte bleu clair. ??« Aww, cher esclave », rigola sa Dame en regardant ce mâle en plein conflic. « Continues, essayes de l'atteindre ! » ??Rassemblant toute sa volonté, lulu sortit sa langue et la poussa de toutes ses forces. Une nouvelle odeur commença à l'envelopper. lulu gémit de frustration, sentant sa virilité impuissante palpiter de douleur. Il raidit tous les muscles de ses bras contre ses fers. Le bout de sa langue se posa sur le tissu pendant une seconde seulement. Le goût amer qu’il y trouva fit descendre un frisson dans toute sa colonne vertébrale. ??Il ne fallut qu'une seconde à sa Dame pour le saisir à nouveau par les cheveux. Elle le fit glisser en avant sur son siège et appuya son nez contre sa culotte mouillée. ??«Si tu veux aller y arriver, tu vas devoir l’enlever, » dit-elle, sa main l’agrippant toujours douloureusement. ??lulu hocha la tête contre le tissu mince, qui le séparait du sexe juteux. Il saisit la culotte avec ses dents et commença doucement à tirer. ??Généreusement, sa Dame souleva juste assez son derrière pour que l'effort de lulu ne soit pas entièrement vain, et peu à peu il put voir les fruits de ses efforts. Après un certain temps et après avoir été aidé par sa Dame sadique, Il grogna triomphalement quand le vêtement tomba. ??Sa Dame le repoussa fortement avec ses pieds mais lulu n'avait d'yeux que pour le trésor qu'il venait de déterrer. Le regard admiratif et ardent qu'il accordait au sexe de sa Dame lui révélait des lèvres déjà dégoulinantes. ??Les gémissements de lulu s'intensifièrent, et comme une larme, une minuscule perle d’excitation coula du bout de cage sur le sol. ?
« s’il vous plaît, Madame ». ??lulu supplia encore en regardant les yeux de sa Dame, mais ses espoirs furent démolis par une subtile remarque. ??«Pauvre mâle», dit sa Dame joyeusement. « Je t’ai dit et redis de ne pas me demander ce genre de choses avant que tu n’aies fini tes devoirs, pauvre idiot. Maintenant tu ferais mieux d'aller de l'avant pendant que je pense à une nouvelle punition et que je l’ajoute à la liste déjà bien longue. »?
- Partie 3
?
Se secouant, lulu se pencha encore une fois et poussa près du pubis de sa Dame avec son nez. Son odeur était encore plus voluptueuse. Il s'y enfonça, cherchant la chaleur et le réconfort. Il passa sa langue sur la longueur du sexe, goûta les fluides précieux et fut heureux d'entendre un gémissement doux et gracieux venant d'en haut. Il écarta les lèvres sans effort. Le flot de sa Dame devenait de plus en plus fort alors qu'il avalait son offrande, explorant chaque crevasse avec des compétences qui avaient été bien rodées, un muscle qui avait été bien entraîné. ??La douleur se propageait à partir de son pénis et de ses testicules maintenant. Ses jambes ne furent plus que spasmes à cause des crampes. Le soulagement ne lui venait que des brefs et doux gémissements que lui procurait le plaisir de sa Dame. Chaque contraction et halètement étaient une pommade pour le corps battu et enchaîné de lulu. C'était la seule chose qui comptait, la seule chose qui pouvait avoir de l'importance. Il pouvait continuer, il devait continuer à cause d’Elle parce que tout ce qu'il faisait apportait le bonheur dans la glorieuse existence de la Beauté Angélique qu'il avait juré de servir. ??«Ne t'arrête pas», dit-Elle d’un ton apaisant. ??« Mmpf! » ??Les doigts de sa Dame, lulu pouvait les sentir de chaque côté du clitoris divin, et il passait sa langue entre eux. Sa Dame était haletante maintenant, son bassin allait et venait de façon rythmée, ses gémissements devenaient de plus en plus forts. Avec la perspective du succès, la concentration de lulu sur sa tâche était totale et bloquait toute sa douleur. ??« Oui, là ! Fais le ! Fais le maintenant ! Fais-moi jouir ! » ??Il accéléra, son visage enfoui dans ce sexe parfait, sa langue presque au bord de la crampe. ??« J’ai dit maintenant ! » ??« Mmpf ! » ??La joie et l'épuisement saturaient les sens de lulu, repoussant tout le reste, les gémissements de sa Dame, le liquide clair jaillissant violemment du sexe frémissant, et même la douleur qui revenait au galop. ??Sa Dame reprenait son souffle maintenant. Elle tapota la tête de lulu d'un air approbateur. ??«Très bien, esclave, dit-elle en lui pinçant sa joue ». ??Pendant une seconde, elle sembla réfléchir, puis, comme si elle avait commis un acte de générosité sans limites, elle fit signe à lulu. ??« Prends ton siège derrière toi, » dit-elle. « Assieds-toi devant moi. » ??Les jambes de lulu tremblaient. Il se leva lentement et prudemment. ??Sa Dame leva un doigt. ??« Que dis-tu ? » demanda-t-elle. ??« Merci, Madame » ??lulu se tourna et vit son siège. Un gros gode y était fixé. Nous y voilà, pensa-t-il.
« Tu peux le lubrifier avant avec ta bouche », dit-Elle. « Ce sera ta récompense ».
?lulu le fit et s'assit grimaçant en face de sa Dame. Elle lui versa une tasse de café, puis la posa par terre juste devant lui. ??«Je pense que tu t’en es vraiment bien tiré, » dit Elle. « J’aurais pu être un peu plus indulgente avec toi la semaine qui vient et te récompenser aujourd’hui, mais ta demande a tout gâché. ? ?« oui, Madame » répondit lulu alors qu'il luttait pour ne pas se pencher et essayer de prendre une gorgée de café. ??Sa Dame se leva et pris un bâillon-pénis sur la commode. Elle plaça une main sur son épaule et de l’autre, Elle tapota le bout du bâillon sur son pénis recouvert d’acier.??« Peut-être, » dit-elle en souriant chaleureusement « le week-end prochain ». ??lulu répondit « Peut-être, oui Madame ». Elle approcha le bâillon de sa bouche. Résigné, il ouvrit la bouche. Elle l’attacha bien serré et le cadenassa. Elle plaça une main sur son épaule. La douleur contenue et la frustration le submergèrent. Son esprit chavira et il se mit à sangloter tentant de se raccrocher au seul fait qu’il avait pu donner du plaisir à sa Dame.?
Elle le lâcha et continua vers la porte de la cuisine.
« As-tu pu tout filmer, ma chérie ? ». L’amie de sa Dame se tenait dans l’encadrement, portable en main. lulu ne l’avait pas vu ni entendu arriver. ??Le couple se tenait par la taille, le regardant pendant quelques secondes, puis elles s'embrassèrent. Ce fut long. lulu comprit qu’il était tombé dans un piège. Il se sentit trahi, rejeté.?
« Veux-tu des crêpes, ma chérie ? » demanda sa Dame et avec cela disparu à la cuisine sans un regard pour l’esclave.
L’amie de sa Dame se tourna et s’approcha de lui. Elle se pencha et le fixa d’un air mauvais. Elle souffla entre ses dents. « Un jour, elle se lassera et je mettrais la main sur toi…».?
https://www.bdsm.fr/blog/4931/La-bo%C3%AEte-infernale---Petite-histoire-%C3%A0-ma-soumise-(6)/
https://www.bdsm.fr/forum/thread/5790/Histoire-uro-scat-v%C3%A9cus/
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Les bougies dont toutes allumées dans la pièce où je te reçois , à peine es tu arrivé , je te pose collier , tu te mets à genoux , pour le baiser la main .. j’ai un cadeau pour vous Maîtresse ..
je prends ce cadeau , je l’ouvre et je sors un magnifique martinet en cuir , le manche à quelque clou dorée , je vois mon nom dessus .. il semble être adapté à la main ..
Evidemment j’ai tout de suite envie de le tester sur toi .
Je te dis de te déshabiller ..
Sur le mur tu poses , tes mains , je chauffe ton dos et tes fesses avec un martinet plus petit ..
Je reprends le grand martinet , je passe les lanières sur ton visage , respire mon soumis les lanières de cuir .. je joue , je fais tourné le martinet , on entends le sifflement des lanières .. doucement , je claque ton dos , tes fesses .. et de plus en plus fort , à la lumière des bougies , je vois tes fesses rougir , des marques apparaissent sur ton dos , l’envie de claquer encore plus fort est la , je m’approche de toi caresses tes marques , je recule je fais encore tourner le fouet , je claque fort sur ton dos .. pas un soupir de ta part , je te libère de tes démons , je sens que tu es avec moi ton corps ce tend vers moi pour accepter le martinet ..
Ta musique qui nous accompagne dans cette danse infernale ..
A la lueur des bougies la soirée ne fait que commencer ..
Merci à toi soumis A.D , de ce don que tu me fais ..
L.H
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Déjà lorsque j'avais 5 ans et que nous habitions près de Bucarest, je me disais, "Un jour, j'épouserai un homme riche." A l'époque, je rêvais au Prince Charmant. Un prince Charmant qui habiterait un château et pas une caravane comme nous.
C'est vers mes dix ans que mon père a décidé de partir pour la France, suite à quelques problèmes avec les autorités. De toutes façons on ne restait jamais longtemps au même endroit, nous sommes "Les gens du voyage".
J'étais contente de pouvoir aller à l'école, même si je changeais d'école au gré des destinations des foires que nous suivions. Tout le monde aura compris que je suis une Rom. On nous appelle aussi Tzigane, Manouche, Gitans, Romanichels dans les meilleurs des cas. Mais, aussi "voleurs de poules." Ce sont les citoyens 100 % honnêtes qui nous appellent comme ça...
Adolescente, je voulais toujours épouser un homme riche et voyager autrement qu'en caravane. Dans une des écoles que j'ai fréquentée, il y avait un garçon qui fait tout ce que je voulais et j'avais déjà beaucoup d'imagination à l'époque. Pour moi, le mari idéal était comme ça. Je choisissais d'abord un petit ami pour me défendre : dur d'être Rom dans la campagne française. Le genre de garçon dur à cuire me plaisait. Mais je recherchais aussi un petit esclave, un garçon amoureux de moi qui faisait mes devoirs, portait mon cartable, se faisait punir à ma place en échange de quelques rares baisers
Le fait d'être Rom est un handicap, bien sûr. Quels sont les parents qui accepteraient que leur fils épouse une voleuse de poules ? Par contre, je suis séduisante. Notre peuple est originaire des Indes et je ressemble un peu à une Indienne : j'ai des cheveux et des yeux très noirs et ma peau est légèrement ambré. Je plais aux hommes et aux femmes. Des amants décidés, j'en trouve, par contre des futurs maris à qui je pourrais mettre un collier et une laisse, c'est rare !
Début juillet, nos étions dans un village près de Marseille et je suis allé en stop aux Saintes Maries de la mer. J'ai demandé à notre patronne Sara la Noire, de m'aider à trouver un mari. J'y crois. Et j'ai raison d'y croire, parce que trois semaines plus tard dans le Nord, un jeune homme avec une montre Cartier semblait fasciné par moi. Genre, je suis une vipère à cornes et lui une gerbille. Au moment où il a renversé sa bière et où je l'ai obligé à nettoyer, j'ai sût qu'il ferait le mari idéal. Merci, Sainte Sara.
Il faisait exactement tout ce que je lui disait... C'est grisant, je mouillais de le voir obéir. On a été danser et j'ai flirté devant lui avec un homme comme je les aime, c'est à dire, un homme viril.
Sara me guide, comme Dieu l'a aidée à traverser la Méditerranée avec les deux Marie. Oui, je connais bien son histoire.
Cet après midi, je rencontre sa mère. D'après ce qu'il m'a dit, elle n'est pas commode. Je lui ai demandé de me donner ses clefs de voiture et son portefeuille. Il se trouve aussi démuni qu'un nouveau-né et sa maman c'est moi. Je le contrôle complètement, j'adore !
Ce midi, on s'est fait invité à manger par la famille. Je mets dans un sac quelques affaires et puis en route.
Il m'indique le chemin, jusqu'à une superbe villa dans une propriété au Touquet. On entre et on se dirige vers la piscine, une grande piscine. Il y a un couple, sûrement ses parents, je ne savais pas qu'il y aurait son père aussi. Julien non plus, car il murmure :
— Merde, mon père est là.
Sa mère est une blonde d'une quarantaine d'années, c'est une belle femme bien en chair. Comme elle n'est vêtue que d'une culotte de maillot, je constate que sa poitrine accuse un petit coup de fatigue.
Le père est un peu plus âgé, il est aussi en maillot. Il est gros et velu.
Je me dis qu'est ce que j'ai à perdre ? Rien ! Au pire, je largue leur rejeton et je retourne au camp. Je me présente :
— Samia, ravie de vous connaître
Eux ne se présentent pas et le père attaque tout de suite :
— Alors tu t'appelles Samia et tu as envie de passer des vacances avec notre fils ?
— Oui, Monsieur, mais d'abord...
Je me tourne vers Julien et lui dis :
— On doit parler entre grandes personnes. Va prendre une douche et prépare quelques affaires. Ensuite attend dans ta chambre, je viendrai te chercher.
— Oui Samia.
Ils sont sciés, les parents ! Yeux ronds, bouches ouvertes. Comme Julien se lève et s'en va aussitôt. La mère me dit :
— Il t'obéit aussi facilement ?
— Oui.
— Et s'il ne l'avait pas fait ?
— Je l'aurais pris en travers de mes cuisses et je lui aurais donné une bonne fessée. C'est la seule façon de faire obéir les enfants, non ?
Là, ça passe ou sa casse. Ça passe : ils éclatent de rire. Le père dit :
— J'adore cette fille. Tu vois Cynthia c'est ce qu'on aurait du faire depuis longtemps.
— C'est vrai.
Le père redevient sérieux, il me dit :
— Pourquoi, veux-tu passer tes vacances avec lui ?
— J'ai envie d'un homme obéissant et attentionné.
— Tu l'aimes ?
— Je l'aimes bien
— Alors c'est par intérêt ?
— Oui, bien sûr, mais pas que ça (Sainte Sara, ne m'abandonne pas)!. Je vous explique, vers 8 ans j'ai eu un petit copain qui faisait tout ce que je voulais : j'ai adoré ça. Je me suis dis "plus tard j'aurai un mari riche, qui fera tout ce que je veux." Quand votre fils a semblé subjugué par moi, je me suis dit "c'est lui que je cherche."
La mère répond :
— Tu sais qu'il est dépressif, paresseux comme une couleuvre. De plus, il boit beaucoup trop d'alcool et prend de la coke régulièrement.
— Je le changerai.
— Tu es bien sûre de toi.
— Oui.
Le père me dit :
— Tu as couché avec lui
— Plus ou moins, il m'a léchée.
Ils se regardent en souriant. La mère me dit :
— Et il te satisfait ?
— Avec sa langue, oui. Rien ne m'empêche de prendre un amant viril si j'ai envie de sentir une vraie queue en moi (Sainte Sara !!)
Ils restent un moment muets, puis, ils se remettent à rire tous les deux. Je mouille ! Le père me dit :
— Qu'est ce que tu veux et qu'est ce que tu proposes ?
— Je veux qu'on se marie et j'en ferai un mari obéissant, sobre et travailleur.
Ils sont un peu sur le cul, les grands bourgeois. Le père me dit :
— Si tu arrives à le changer, d'accord pour le mariage.
— Je dois encore vous dire que je suis une Rom et que mes papiers ne sont pas en règle.
Ils se regardent à nouveau. La mère me dit :
— Laisse-nous parler entre nous.
— D'accord ça ne vous dérange pas que je nage un peu ?
— Vas y.
J'enlève ma robe et je plonge dans la piscine. Mmmmhh, le froid me fait du bien... Je fais quelques longueurs puis je sors de la piscine en me hissant sur le bord opposé à eux. Matez mon cul, les gadjé !
Le père me dit :
— Reviens.
Quand je suis prés d'eux, mouillée et nue, il me dit :
— Si tu le guéris de ces addictions, d'accord pour le mariage dans un mois. Tu vois ça comment ces vacances ?
— On part à l'aventure en stop vers le Midi.
— Vous n'irez pas loin avec ce qu'il a. Tu veux de l'argent, sans doute.
— Non, merci, on va se débrouiller.
Là, ils sont encore une fois surpris.
Ils ont vraiment envie que je dresse leurs fils, mais ils sont méfiants. Le vent m'a séchée, je remets ma robe. Je leur plais ? Physiquement, oui, sans doute, pour le reste... à moi de jouer finement.
Le père me dit :
— Laisse-nous 5 minutes en parler entre nous.
— Oui, bien sûr. Je vais chercher Julien.
J'entre dans la maison en passant par la porte fenêtre du living et je vois la bonne en uniforme qui fait semblant de ramasser quelque chose. Elle écoutait la conversation, bien sûr. Je lui dis :
— Bonjour, il est comment Julien avec toi ?
Elle lève les yeux au ciel.
Ok j'ai compris. J'ajoute :
— Je vais le dresser ! Montre moi sa chambre.
Grand sourire de la petite bonne qui me dit :
— J'en serais ravie. Suivez-moi.
On va au premier étage où se trouve la chambre de Julien. Il est là avec des paquets de vêtements et deux grandes valises à moitié remplie. Il est malade. Je dis à la petite bonne qui est resté sur le pas de la porte :
— Tu pourrais aller me chercher un petit sac de voyage ?
— Oui, Mademoiselle, tout de suite.
Cool d'avoir une bonne, j'en aurai une aussi... bientôt. Julien crève d'envie de me demander comment ça s'est passé avec ses parents, mais il ne le fait pas. je lui dis :
— Tu mets un jean, un tee shirt et des baskets ou des chaussures de sport. pas de caleçon. Allez !
La bonne est revenue avec un petit sac de voyage. Elle le regarde se déshabiller en souriant. Elle me dit :
— Je peux vous aider Mademoiselle ?
— Oui, apporte sa brosse à dents et du dentifrice..
Elle va dans la salle de bain attenante et revient avec ce que je lui ai demandé. Dans le sac, je mets un tee shirt, deux pulls et une veste en cuir. Voilà, je veux qu'on voyage "léger" en tout cas lui. Maintenant une petit peu de dressage ! Je dis à Julien :
— D'après ce que tu me dis, tu n'as pas toujours été très gentil avec la bonne, hein ?
— C'est... vrai, mais...
— Excuse-toi avant de partir !
Il reste là tout con ! Je hausse le ton :
— Obéis !
— Je... je vous prie de m'excuser, Mademoiselle.
A suivre.
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Il était largement midi lorsqu?elle se manifesta. J?en étais à mon cinquième café et la migraine ne battait toujours pas en retraite. J?avais eu le temps se sortir prendre le journal et d?acheter des croissants. J?étais donc plongé dans ma lecture des nouvelles du monde lorsqu?elle apparut dans l?escalier, pieds nus et vêtue de mon peignoir, son sac à la main. Ce n?était plus l?animal humilié de la veille. Au contraire, il émanait d?elle un air de fraîcheur inattendu, après une telle nuit. Coiffée et légèrement maquillée, un timide sourire aux lèvres, elle semblait aussi légère qu?une brise. Je me levais pour l?inviter à me rejoindre à table.
Elle ne fit que grignoter, le regard perdu, au-delà de la véranda, sur la végétation du jardin qui frémissait dans l?air tiède d?un dimanche de printemps. Nous avions sans doute besoin aussi bien l?un que l?autre, de ce calme.
Lorsqu?elle en fut à picorer du bout des ongles les miettes de croissant tombées sur la nappe, je compris qu?elle avait quelque chose à me dire.
- Désirez-vous un autre café ?
Elle grimaça puis, après un long soupir, elle se saisit de son sac à main et en extirpa divers objets qu?elle plaqua sur la table, juste sous mon nez. Il y avait là un fin collier de métal brossé muni d?un anneau, un plug de petite taille et l?alliance qu?elle portait la veille à l?annulaire. Mon étonnement lui tira un sourire ironique.
- Il reste une chose que je ne peux retirer seule. Il faudra m?emmener chez un pierceur. Le reste est remplacer selon vos désirs.
En prononçant ces derniers mots, elle baissa les yeux et les conserva ainsi presque tout le temps de la conversation.
J?étais stupéfié. Passent encore les mots étranges qu?elle avait prononcé la veille après que son mari l?ait scandaleusement perdue au poker, ils pouvaient être mis sur le compte du dégoût ou d?une légitime révolte. Mon intention avait toujours été de la raccompagner chez elle une fois l?affront digéré et de la remettre au mari auquel elle « appartenait », selon ses propres termes.
Je ne pouvais donc m?attendre à une telle entrée en matière. Pris au dépourvu, j?examinai ses offrandes – si le terme est adéquat – en feignant le plus grand intérêt. Le collier était fait d?aluminium, ce qui en expliquait la légèreté et la solidité. Il se fermait par l?arrière à l?aide de minuscules mollettes chiffrées. Au vue d?oeil, son diamètre correspondait exactement à celui du cou de ma pensionnaire. Le plug, en acier chromé, était de petite taille et avait la forme d?un cône allongé. Sa face externe était assortie d?une jolie pierre translucide aux reflets irisés. Une opale, sans doute. Quand à l?alliance, elle était d?acier, assez large, avec gravés en lettres dorées à l' intérieur : « esclave de », puis, en vis à vis « Mtr A ».
Je voulus interroger Sarah à la fois sur ces objets et sur la raison pour laquelle elle me les montrait, mais les mots me manquaient. Ce fut elle qui, les yeux toujours baissés, me tira d?embarras.
- C?est mon précédent maître qui me m?a imposé ces bijoux. Je ne peux plus les conserver depuis qu?il m?a perdue. C?est à vous de choisir ce que je dois dorénavant porter, si vous m?acceptez.
La réserve finale me fit tiquer. C?était la première fois qu?elle ouvrait une autre issue à notre improbable relation. Je pouvais refuser et la laisser partir.
- Mais dites-moi, de quoi parliez-vous lorsque vous avez évoqué la nécessité d?un pierceur ?
- S?il vous plaît, tutoyez-moi. Je ne suis pas votre égale.
- En ce cas, dis-moi pourquoi tu as besoin d?un pierceur ?
Se détournant vers moi, elle avança légèrement le bassin et, tout en écartant ses cuisses, elle écarta les pans du peignoir afin de découvrir son entrejambe. La fente parfaitement épilée, prenait naissance haut sur son mont de Vénus. Sa vulve avait des lèvres charnues, au dessin parfait. Il en émergeait, à peine visibles, les pétales froissés et sensiblement plus sombres de ses petites lèvres. Mais ce qui attirait en premier le regard était l?anneau d?acier d?un diamètre et d?une épaisseur imposants qui traversait ses grandes lèvres, juste en dessous du clitoris.
- Il est soudé, je ne peux pas l?enlever, expliqua Sarah.
Il est impossible de décrire le trouble qui m?envahit. Le souffle me manqua. Elle dut percevoir la fêlure dans ma voix mais elle devina plus sûrement l?érection entre mes jambes, ou, du moins, le souci que j?avais de la dissimuler.
- Aimeriez-vous que je fasse quelque-chose pour vous, monsieur ?
J?étais à deux doigts de la basculer sur la table et de violemment la forcer. Une pulsion brutale me montait du ventre, un désir de la profaner, un instinct archaïque de domination.
Mais en la pénétrant, j'aurais satisfait à son projet plutôt qu?au mien, qui était, d?abord, de rester libre et ensuite, si les choses se présentaient favorablement, de lui imposer ma loi plutôt que de subir ses stratégies.
Si j?avais lu quelques romans au sujet de la domination et ressenti à leur lecture une intérêt inhabituel, si je les avais dévoré en dépit de leur trop fréquente fadeur littéraire, mon absence d?expérience était évidente. L?envie de dresser une femme m?était venue, à ces lectures, plus que d?autres tentations, mais sans que jamais les circonstances m?offrent de la concrétiser. Outrées, mes amantes successives avaient chaque fois refusé d?être seulement fessées et l?une d?elles avait rompu sur le champ en me traitant de pervers. J?avais donc relégué ces jeux à l?imaginaire et j?avoue m?être masturbé plus d?une fois en compagnie de semblables rêveries.
Sarah était adorablement belle et elle s?offrait avec un mélange de candeur et de malignité désarmant. Dressée ? Elle l?était déjà. Mais c?était à moi de la prendre, pas à elle de se donner.
Tandis que je recouvrais mes esprits, je surpris Sarah, toujours cuisses ouvertes, qui glissait le doigt sur la fente avec une langueur calculée, écartant à peine ses lèvres pour enfin s?attarder insensiblement sur le bouton de son clitoris. La poésie décrit exactement ce que sont les choses :
Piste fraîche sentier sous la pluie sur de la rosée
Allée des sueurs avenue des sèves jardin des humeurs
Festival de larmes gala de salives assemblée de mousses
Grappe d?éventails avalanche de plumes vivier de poulpes et de pulpes
Alors que je détachai brusquement les yeux de son entrejambe, je surpris le regard de défi qu?elle me lançait tout en suçant ses doigts luisants de cyprine. Elle soutint le duel.
Furieux, je la giflais.
Elle ouvrit grand la bouche, ses beaux yeux verts se brouillèrent tandis que sa main, incrédule, caressait la trace rouge sur sa joue.
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Ce fut comme si un sortilège avait pétrifié la pièce et tous les personnages présents. Les visages et les corps se figèrent, on ne perçut plus le moindre son, pas même celui d?une respiration. Le néon au dessus de la table figea la scène dans une pose irréelle.
Il fallut qu?au bout d?un temps infini, il relève les yeux vers moi, tandis que les cartes tombaient de sa main, pour que ses yeux éteints et son visage vidé de son sang avouent sa défaite. Je regardai les autres joueurs, tous aussi pâles et débraillés. Personne ne s'aventura à la moindre approbation. Les lois du jeu ne comptaient plus. Ce n'était plus une question de hasard et d'argent, mais celle d'une vie. Il n'y eut que sa femme, tout a fond de la salle, à se lever de l?accoudoir du fauteuil sur lequel elle s?était posée. Après avoir vidé son compte en banque il y avait deux semaines de cela, son mari avait perdu sa montre et sa voiture de sport le samedi précédent, il venait à présent de la jouer et de la perdre.
Il se leva difficilement en s?appuyant sur le tapis vert. À l?extrémité de ses doigts gisait la paire d?as avec laquelle il avait espéré se refaire. Col déboutonné, cravate défaite, pantalon froissé, il titubait à demi. Personne ne lui apporta d'aide. Il n'avait pas seulement perdu une partie, il s'était perdu lui-même. C?était la scène finale d?un film désemparé. Comme au cinéma, on attendait que la lumière se rallume et que chacun quitte la salle pour rentrer chez lui, vaguement satisfait. Mais c?était bien autre chose et plutôt que de satisfaction il s'agissait plutôt d'une honte confuse dont on ne savait que faire. On s'évitait.
Se trouvant devant sa femme, il lui caressa lentement le visage d?une main qui tremblait comme celle d?un vieillard. Elle détourna les yeux pour ne pas croiser les siens. Réflexe de pudeur plutôt que de dégoût ou bien, plus sûrement, mélange des deux à la fois. Il était trop tard, à bout de ressources il l?avait jouée et venait de la perdre contre une quinte flush. Pendant qu?il lui glissait son alliance dans la main, quelque chose se dénoua. Le mépris qu'elle lui portait se lisait avec une telle évidence que tous en furent gênés. Il se traîna jusqu?à la sortie et, dans un silence opaque, on entendit la porte se refermer sans bruit. La nuit allait s?achever, elle venait d?engloutir sa dernière proie.
Les autres joueurs suivirent, se saluant furtivement, sans les habituelles congratulations et promesses de revanche. Personne ne songeait à s?éterniser.
Il ne resta que nous, elle et moi, dans un espace vide où flottaient des odeurs de sueur et de tabac froid. Elle se tenait debout, gracieusement posée sur la jambe droite, sa veste de cuir négligemment tenue d?un doigt par-dessus l?épaule. Je ne l?avais pas vraiment observée jusqu?alors. Son visage piqueté de taches de rousseur disparaissait presque sous les volutes de sa chevelure rousse. Elle avait un air mutin, rebelle, indépendant qui ne correspondait pas à celui d?une femme-objet ou même soumise. Elle n?était vêtue que d?une petite robe noire abusivement courte sur des bas et des escarpins de la même couleur. Elle avait teint ses lèvres d?un rouge profond. Au ras de son cou, scintillait un collier de fausses perles. L?étrangeté de son corps tenait au contraste entre les formes excessivement féminines de son buste et l?étroitesse de ses hanches. On aurait cru à l?assemblage de deux corps différents, l?un masculin, l?autre féminin. Ses fesses rebondies et le galbe de ses jambes dissipaient rapidement cette drôle d'impression.
- On y va ? me fit-elle d?un ton morne.
Je hochai la tête et la suivis.
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Un horrible cauchemard
Il y a bien longtemps, dans une lointaine galaxie...
Je dors du sommeil du juste (pléonasme pour un Maître). Mon adorable corps dénudé en partie couvert par celui de ma soumise, elle aussi en tenue d'Eve. Presque devrais-je dire: elle ne porte que son collier de chienne. A ma main, la laisse que je ne quitte pas de la nuit. A animal pas encore totalement dressé, point trop de liberté ne faut.
Puis l'horreur commence. Au petit matin, regardant son Maître endormi la soumise entreprend de caresser la partie de son anatomie faisant honneur à la gente masculine. En véritable machine de guerre, l'objet du désir, aussitôt en branle se met. Jusque là rien d'anormal, cela lui arrive 5 ou 6 par jour (les mauvais jours). Mais voilà, la soumise audacieuse non contente d'avoir démultiplié le volume de l'engin se met en devoir de le goûter. Soit dit en passant quel manque de mémoire, elle l'a déjà fait plusieurs fois la veille encore. Et la voilà qui sans autorisation caresse, léchote, suce et aspire sans vergogne l'objet du délit. D'initiée! Ses talents ne sont pas à remettre en cause, pourquoi donc s'entraîner en pleine nuit ?
Le pire arrive alors, ce qui est souvent le cas avec les soumises désobéissantes. La chienne se met alors en devoir de chevaucher son pauvre Maître désarmé, profitant honteusement de son sommeil! Et la voilà qui, lui tournant le dos, suprême insolence soit dit en passant, s'empale sur cet engin admirable, chevauchant -pour l'instant- impunément son Maître trop confiant. Et la gourmande monte et descend, et va et vient... En sueur, elle se retourne, lèche la joue de son Maître pour reprendre son infernale sarabande de l'autre coté ! Quelle impudence. Imprudence aussi... Toujours sans ordre! Manquerait plus qu'elle jouisse.
Elle ajoute encore pire à sa désobéissance : elle commence à gémir de plus en plus fortement au risque de réveiller son infortuné propriétaire qui goûte un repos pourtant amplement mérité. Egoïstement elle n'en n'a cure. Dans son sommeil, le malheureux, sans doute un peu somnambule caresse ses adorables seins. Geste machinal tout au plus.
Un degré de plus dans l'horreur : la chienne, pour l'heure encore avide de chibre turgescent, se soulève et pose le sublime gland à l'entrée de sa rosette. Me croirez-vous au non, dans mon abominable cauchemar elle s'empale tout de go, d'un coup, au risque de blesser le malheureux. Et la voilà qui s'agite, reprend de plus belle ses va et viens. Aucun respect pour le fatigue du Maître, une véritable honte. Celui-ci, dans un état semi-comateux essaye vainement de se libérer en enserrant ses mains autour du coup de la chienne. Peine perdue. Tel un Pitbul au contraire ça l'excite encore davantage si c'était possible! Et là le drame, elle jouit. Oui vous avez bien lu cher lecteur effondré, l'insolente jouit sans autorisation... Elle crie, le corps secoué de spasmes, puis rejouit, et rejouit encore prolongeant horriblement le malheur de son Maître...
Le calme est revenu sur les lieux du drame. L'homme n'a pas ouvert les yeux, pas certain de ce qui vient de se produire : cauchemar ou terrible réalité? La chienne enfin apaisée se désolidarise ( joli terme non?) de son Maître, et sans doute par mauvaise conscience et pour se faire pardonner lui lèche le visage, puis le sexe qu'elle doit bien nettoyer. Le malheureux prenant conscience de l'horreur qui vient de s'accomplir se pose mille questions: qu'a-t-il raté dans son éducation? Ses collègues Maîtres lui adresseront-ils encore la parole? Les soumises ne verront-elles pas désormais en lui un être faible? Un sentiment de honte le submerge. Dans un premier temps il voulait cacher cet événement dramatique, mais il comprend vite que pour exorciser un traumatisme si profond, il doit s'ouvrir et en parler, tentant de capter une main compatissante, une oreille attentive. Non pas de pitié mes amis, juste de la compassion et un soutien moral sans faille, voilà ce que j'attends de vous pour me remettre.
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Vous m’avez donné la forêt, vos mains sur ma nuque, dures comme la pierre sous les miennes, et votre queue impérieuse, plus dure encore que vos mains et la pierre, qui m’éventre à l’ombre des pins. Votre grondement agacé pour me faire taire quand mes gémissements deviennent cris et couvrent les cigales outrées. Et votre rire de gosse quand nous avons trouvé l’antre des fées.
Vous m’avez rendu la poésie brutale de l’injure, quand votre bouche sale me chuchote des horreurs et que j’en redemande. Je suis à vous. Votre pute. Votre chienne. Et je porte ces titres avec l’orgueil du sang royal. Sa pute. Sa chienne. Sienne. Poésie de la chair, comme vos râles quand je parviens à vous faire jouir, quand vous acceptez enfin de vous abandonner, un peu, vous aussi. Ils réveillent mon désir comme si vous ne m’aviez pas encore touchée, comme si vous n’étiez pas déjà en train de me violenter, de me ravager. Et quand je m’en souviens ensuite, quand je les convoque dans mes solitudes rêveuses, ils m’incendient plus violemment que cette canicule qui n’en finit pas.
Vous m’avez donné la fierté de marcher à votre bras, de m’asseoir à vos pieds en public, et la joie féroce de la vôtre, de fierté, quand j’ai su tenir ma place.
Vous m’avez donné un collier. Un collier de cuir noir, large, odorant, animal, rien de fanfreluche, rien qui pourrait être confondu avec un bijou, rien qui pourrait dire autre chose que ce qu’il dit. Vous m’avez donné un collier qui dit : Ma chienne. Mienne.
Vous m’avez donné de vous. Un peu plus à chaque fois. Tout à l’heure, quand nous reposions entre deux étreintes, en sueur, sales, mon corps douloureux et ravi, le vôtre brûlant et tendu encore, vous m’avez murmuré : « j’ai confiance en toi ». De tous vos compliments, celui-ci a déchiré mon ventre. J’aurais voulu vous mordre, vous étouffer contre moi pour ne pas pleurer. Je n’ai pas pleuré. J’ai fermé les yeux. Moi aussi, mon Maître, j’ai confiance en vous. Quand vous promenez sur ma peau vos lames ou vos lanières, qu’elles sifflent et glissent si près de mon visage, quand vos doigts s’enroulent autour de ma gorge à m’en soulever, ou fouillent mes intimités sans tendresse, bouche, sexe, fesses, quand vous vous frayez de force un passage où je ne sais pas encore vous accueillir, quand vous me giflez, me crachez sur la bouche, me menacez, riez, puis me bercez contre vous en me couvrant de mots doux, quand je vous laisse, éperdue, faire ce que vous voulez de moi, j’ai confiance en vous.
J’ai confiance en vous.
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Pour une fois que j’obéis sans sourciller à une injonction non verbale, en l’occurrence, une série d’accessoires sur mon lit à la sortie de la douche, voilà que j’en ai trop fait. La cage et le collier étaient suffisants pour commencer la journée ; la nuisette n’était pas pour tout de suite ! Je me suis aéré les fesses et le reste quelques minutes avant d’enfiler une tenue plus classique. Je dois t’avouer que j’ai eu un peu de mal à mettre en place ma « contrainte métallique ». D’habitude la douche refroidit les ardeurs. Mais aujourd’hui, la simple pensée de cette nouvelle étape m’a temporairement rendu incompatible avec son port. Commence alors ma première période de chasteté en ta présence. J’avais déjà pu tester son efficacité par le passé, à distance, et plutôt de manière nocturne. Mais là, c’est parfois quelques mots exprimés sur de futurs amusements, ou même ta simple présence à mes côtés qui me la font remplir, la rappelant rapidement à mon bon souvenir. Lorsque nous sortons promener dans le village, j’ai l’impression que tous les gens que nous croisons peuvent entendre le cliquetis du cadenas alors qu’il n’y a guère que moi qui m’en rend compte, à se demander si je n’ai pas quelques hallucinations auditives. Je souris intérieurement au milieu de cette place alors que personne ne peut imaginer ce qu’il peut y avoir sous mes vêtements. Cela a un petit côté transgressif plaisant à souhait.
Depuis longtemps tu tenais les commandes dans notre relation, désormais tu tiens la clé. Non pas que la cage soit nouvellement arrivée, mais à l’occasion de ce week-end passé chaste, tu as émis le désir de garder une des clés accrochée à une chaine. Je suis touché et honoré par ta demande que je ne pouvais qu’accepter tant le symbole est fort. Merci beaucoup de l’avoir faite. Alors que nous n’irons jamais sur une restriction de longue durée, c’est une nouvelle petite touche à notre panoplie qui me satisfait grandement. Après un petit cérémonial de remise immortalisé pour la postérité, tu passes à la suite.
Comme tout athlète, j’ai droit à un échauffement. Agenouillé sur le lit, le fessier tendu, tu prépares mon postérieur tout en douceur avec un martinet. Après cet apéritif, tu attrapes la plus fine des cannes pour me strier les fesses. Sans forcer le moins du monde, elle me semble efficace. Reste à savoir si elle a aussi produit les marques que tu souhaitais. Je suppose que oui en devinant que tu as quitté la pièce. J’obtiens la confirmation quand je sens que tu déposes un premier puis un second smack sur mon arrière-train. A priori ton objectif visuel est atteint. Encore qu’il doit manquer quelque chose puisque la canne repasse à l’action pour quelques finitions.
C’est alors que commence un long manège, je devine que tu t’agites entre la chambre et la salle de bains. Pendant ce temps, j’essaie de garder cette position que j’imagine si tentante. Heureusement que tu n’abuses pas d’un nounours sans défense au croupion tendu. Régulièrement, je sens que tu déposes de nouveaux smacks. Peut être une dizaine, je n’ai pas compté. Voilà que se matérialise le concept du moulin à bisous dont on parle depuis si longtemps. En revanche, je n’ai aucune idée de ce que tu as pu faire en guise de conclusion. Je suppose que tu as dû écrire quelque chose sur le bas de mon dos, mais le contact est différent des fois précédentes. Il faudra que j’étudie les photos de près pour comprendre ce que tu as bien pu imaginer Sans aucun doute quelque chose qui me plaira. J’adore te servir d’ardoise et porter des messages « suggestifs » !
J’ai ensuite droit à un bon moment de bien-être tandis que tu nettoies toutes ces traces de rouges à lèvres. Cela serait dommage de tâcher ton beau et confortable dessus de lit blanc. Tu me demandes alors de m’étendre à plat ventre pour la suite. Assise près de moi, je comprends vite que tu es plus que ravie de pouvoir à nouveau me triturer le dos de tes griffes retrouvées. Mon dos n’a pas changé, il réagit toujours aussi bien. Les frissons parcourent rapidement mon échine générant une plaisante vague intérieure. Même si je n’ai pas l’image, je suis très content de t’offrir à nouveau ce plaisir. Les stries rouges sur le haut de mon dos sont réussies. Tu n’as pas perdu la main, enfin, …. les griffes. Et la cage a bien fait son office pendant cet épisode.
Quand les premiers coups sur le bas du dos et les fesses tombent, je ne reconnais aucun objet déjà utilisé. Cela ne peut être que le torchon dont tu t’étonnais il y a quelques jours que je n’y ai jamais goûté. Le manque est désormais comblé : une fois encore, un détournement fait preuve de son efficacité. Le claquement est bien différent des lanières. Peut être moins mordant dans un premier temps mais bien marquant quand l’angle atterrit sur les chairs tendres et offertes. A la longue, ce simple morceau de tissu finit par bien me réchauffer. Une bien intéressante variante dans ta panoplie désormais bien fournie.
A être dans les pratiques d’inspiration culinaire, tu poursuis avec quelque chose que je reconnais parfaitement. Cette spatule de bois est diablement mordante. Je deviens rapidement hypersensible à son contact. C’est peut être pour cela que tu m’as demandé plus tard si je n’avais pas trop mal au postérieur. Ben non, y avait juste ce qu’il fallait. La bonne quantité de chaque ingrédient.
Sentant le matelas bouger à mes côtés, je comprends que tu viens t’installer à califourchon sur mon dos. Si tu n’osais pas trop le faire au début de notre relation, je note avec une certaine satisfaction que tu ne rechignes désormais plus à t’installer ainsi pour être bien à portée de mes globes de chair pour les attendrir du plat de tes mains. De temps en temps ce sont quelques griffes qui dérapent. J’aime beaucoup ce moment où je te suis totalement livré sans échappatoire aucune. Juste à « profiter » de cette pluie de phalanges sans bouger le moins du monde. Toute l’emprise de la Maitresse sur son soumis …
Il semblerait qu’un fouet vienne vivifier mon dos claquant alternativement d’un flanc à l’autre sans oublier le creux de mon dos ce qui a pour effet immédiatement de me faire creuser l’échine. Invitation inconsciente à un autre coup ? Je l’ignore. Tes griffes se réveillent à nouveau avant que tu me demandes de me remettre à genoux, toujours cagoulé, et toujours les fesses tendues.
Les sons qui me parviennent ne me donnent aucune indication précise de ce qui m’attend ensuite. Trop vagues pour fournir le moindre indice. En revanche, le contact de tes doigts humidifiés sur mon œillet est beaucoup plus explicite. D’une manière ou d’une autre, tu vas me sodomiser. En quelques essais à peine, tu réussis à me pénétrer jusqu’à la garde. Je comprends alors que c’est ton gode qui est fiché dans mon postérieur. Mais ne te sentant pas en contact avec moi, j’en conclus que tu n’as pas enfilé la ceinture. Ma fois, il est pas mal non plus manié ainsi à la main. Surtout que tu commences à le faire aller et venir en moi ce qui a pour effet quasi immédiat de m’arracher quelques couinements et gémissements. D’autant plus que tu titilles ma cage et son contenu des griffes de l’autre main. A vrai dire, je ne saurais même pas dire si elle a fait son effet ou pas pendant ce délicieux moment tant tous mes sens sont concentrés sur tout autre chose. Alors que tu appuies pour le faire pénétrer une fois encore, je me rends compte que je suis en train de t’enserrer avec mes jambes, comme pour ne faire qu’un avec ma sodomisatrice, comme pour l’inciter à continuer. Réflexe ? Geste inconscient ? Mystère. Le moment est si bon que même après que tu l’as retiré, j’ai l’impression que cet appendice de latex est encore en moi. Ce n’est qu’en t’entendant descendre que je comprends que ce n’est plus le cas. Il semblerait que je sois bon client ! Il faut aussi reconnaître qu’associer cage de chasteté et gode a quelque chose de spécial : quand une queue est finalement remplacée par une autre.
Avant d’aller nous coucher, tu me demandes enfin de passer la nuisette. Je la trouve plus courte que la dernière fois ce qui me laisse penser que c’en est une autre. Mais non, c’est la même. Je suis toujours aussi peu vêtu. Tu prends un malin plaisir à me photographier sous toutes les coutures ainsi paré pour la nuit. Sans aucun doute la situation me fait de l’effet si j’en crois la « morsure » soudaine de ma contrainte. A cet instant, j’ai un peu l’impression d’être ta poupée que tu maîtrises à ta guise. Et puis le doux contact du tissu n’est pas des plus désagréables sur ma peau. Des pensées des plus excitantes ! Je peux alors me glisser sous la couverture avec la tenue que tu m’as choisie pour bien dormir. Inévitablement, la cage signale sa présence sur le petit matin quand l’érection matinale se produit. Un petit rappel que je suis aux mains de ma Maitresse. Tu me surprends un peu plus tard dans la matinée lorsque tu essaies de me couvrir autant que possible avec le bas de la nuisette. Je me souviens qu’il y a un peu plus d’un mois, tu te moquais de moi quand j’essayais en vain d’être un tantinet pudique. Quelques minutes après, au contraire, tu désires profiter du spectacle que je t’offre avec ma cage. Les choses qui bougent ont toujours suscité ta curiosité, alors tu ne peux pas résister à une cage qui se soulève avec le flux puis retombe avec le reflux. Un véritable phénomène de marées qui t’amuse au plus haut point. Et je ne suis même plus gêné de t’offrir ce spectacle. Pas même quand tu glisses tes griffes pour remettre son contenu dans le droit chemin. Peu après tu me libères après vingt quatre heures de chasteté à tes côtés. Assurément, c’est beaucoup plus efficace près de toi, plus stimulé que je suis. Un peu plus tard, nous concluons le week-end par une dernière séance de fessée. L’expérience d’hier ayant été plutôt satisfaisante, nous recommençons sur le même modèle. A une différence près : cette fois, nous essayons d’immortaliser le moment. Le résultat a l’air plutôt réussi.
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Il est des chiennes à qui l’on aimerai faire goûter son sexe, leur ordonner de se mettre à genoux et d’ouvrir grand la bouche.
Leur enfoncer notre queue loin, leur ordonnant de tirer la langue pendant qu’on les prend jusqu’à la gorge.
Des vas et vient toujours plus rapides et brutaux pour voir dans leur yeux le bonheur lorsqu’elles sentent leur salive ruisseler lentement sur leurs seins nus ne se rentant plus femmes, mais seulement objet de désir.
Des chiennes que l’on aimerait voir étouffer avant de les jeter à terre avant de leur indiquer d’une voix forte « à genoux salope ».
C’est avec fierté qu’en entrouvrant leurs lèvres charnues que l’on découvre ce fluide si caractéristique de son envie d’en avoir davantage.
Un doigt pour l’envie, un deuxième pour y goûter, un troisième pour le plaisir, le quatrième pour la gourmandise, et après quelques efforts, le point entier …
Parfaitement lubrifier les va-et-vient s’enchainent, toujours plus rapides, plus intenses, jusqu’à ce moment où leur plaisir nous entrave et nous dégouline le long de l’avant-bras.
Puis avec une caresse venir auprès d’elles et dans une tendre étreinte leur murmurer à l’oreille « ce n’est pas fini, maintenant je veux ton cul … ».
Lubrifié par leur mouille les doigts rentrent facilement, les insertions sont franches … elles comprennent que ce qui va suivre va être … animal.
A peine les trois doigts retirer qu’entre douleur et plaisir elles sentent une queue s’introduire brutalement pour quelques pénétrations bestiales, le plaisir monte très vite.
D’un coup la queue se retire et elles entendent « ouvre grand la bouche, voilà ta récompense ! »
Encore plus violemment qu’au début les quelques coups font rapidement leur effet, la tête immobilisée, le sexe enfoncé au plus profond de leur gueule ça y est, elles le sentent.
Jaillissant avec une intensité proportionnelle au plaisir qu’elles ont su donner, leur récompense se repend en bouche.
Elles aiment entendre le maître leur dire « montre » avant un délicieux « tu es une bonne chienne, tu peux avaler ».
Ces chiennes vous en faites partie, mais perdue, se cherchant … arrêtez de vagabonder, laissez-moi vous guider, vous passer le collier ...
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Toute la magie de cette chose étrange que sont les mots et l'écriture. Il est possible de faire de façon instantanée d'incroyables voyages. Juste associer des mots et notre cerveau fait le reste, il "rentre" dans les fictions générées. C'est amusant. Vous trouverez le début de cette histoire dans "mes articles". Je continue avec ce "je" qui est un autre, une autre dans cette histoire ci.
Après avoir rossé ce con de prof de judo et en avoir fait mon toutou dévoué, j'ai persévéré dans l'étude des arts martiaux. Pour assumer librement le fait d'être une femme dans un corps hybride, mi femme, mi homme, je devais savoir me défendre. C'est dans le quartier chinois que j'ai rencontré Maitre Liu. Au début, il ne voulait pas de moi. Il est difficile de trouver plus macho et raciste qu'un chinois...cool, je blague, c'est une fiction. La famille de Maitre liu tenait un restaurant, j'ai du y bosser comme serveuse, en tenue sexy à la chinoise, ce qui faisait sourire Maitre Liu. Et puis un jour j'ai du rosser son fils, le gérant du restau. Ce crétin avait envoyé sa main dans mon entrejambe pour savoir si j'étais une fille ou un garçon. Je l'ai expédié d'un coup dans un kO si profond qu'il a du finir aux urgences. Maitre Liu a caressé sa moustache et fait ....hummm. Dès le lendemain, j'abandonnais le service en salle et rejoignait son temple secret dédié aux arts marttiaux occultes chinois. Ah si la police savait se qui se cachait dans certains entrepôts textiles. L’entrainement devint impitoyable, des trucs de fous. Pourtant je devins vite une experte. Mes doigts fins et durs savaient frapper les points vitaux, de façon plus rapide et précise que ne peut le faire un homme. Pour maitre Liu, il n'y avait que le combat de rue qui comptait, qui montrait vraiment la valeur. alors le soir, je me faisais le plus sexy possible, mini moulante au raz, mes petits seins naturels bien en avant et zou, la virée des boites à bastons. J'étais embauchée comme videuse de salle et j'adorais. apprendre le respect à ces cons de mâles en rut. Je passais entre les tables ou sur la piste de danse et gare aux malotrus qui ne savaient pas apprécier une femme sans envoyer ou les mains ou des propos salaces. Mes baffes faisaient si mal qu'elles dissuadaient de suite toute envie de riposte. Cela me faisait rire. A force ils s'étaient tous passé le mot. On m'appelait la hérissonne. Personne ne savait si j'étais fille ou garçon. Je ne couchais pas. C'est pas que j'aimais pas le sexe, non, mais je préférais me donner du plaisir seule, surtout depuis que je connaissais bien des circuits d'énergie et autres centres nerveux et la façon de les masser pour les utiliser.
Et puis Maitre Liu est mort. J'étais jeune, jolie, pour ceux qui aiment les femmes androgynes, un peu plate mais bien musclée. J'avais du succès. Je me suis cherché un époux bien riche pour être entretenue. Je suis tombée sur Jean Michel, un bon notaire de province, rondouillard et soumis à souhait. Il cherchait une dominatrice, il a été servi. Sa nuit de noce, il l'a passée nu au pied du lit, avec un collier d'acier et une cage de chasteté. Tout les soirs, lorsqu'il rentrait du boulot, il avait droit à sa séance de domination. Après quelques bonnes raclées, il était bien, tout heureux de me servir en bonne sissy bien dévouée. Je ne manquais pas une occasion de le rabaisser et de l'humilier et il m'adorait pour cela. Il était passé du statut d'époux à celui de simple objet, comme le bon esclave qu'il était.
Quant à moi, je ne cherche ni amant , ni amante. J'ai fini par sombrer dans la pure mystique et ne plus m’intéresser qu'au Royaume des Cieux. J'ai compris qu'avoir les deux sexe en soi est la vraie plénitude, le vrai calme, la vraie liberté. Je vis tout le temps en apparence femme, mais mon pénis est beau et fort entre mes jambes. Une blague des dieux. Parfois je recueille mon sperme dans une cuillère en or et je la donne à lécher à jean Michel. Rien ne peut lui faire plus plaisir, surtout qu'après il a droit au fouet arabe, celui pour dresser les mules.
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Moments choisis
Il y a bien longtemps, dans une galaxie lointaine, très lointaine...
_ Allo? (softail)
_ Bonjour mon Maître ! (Hydréane)
_ Bonjour ma Douce
_ J'ai une mauvaise nouvelle; vous savez le plug que vous m'avez acheté, celui que j'aime bien, et bien il est mort, HS. je l'ai usé je crois...
_ (éclat de rire) Tu es unique ma Douce
_ Surtout ne dites rien, je me ferais charrier sur le forum!
_ Compte sur moi...
_ Ce matin j'ai décoré mon sapin, il est super beau (Hydréane)
_ Cool ma Douce, tu m'enverras une photo
_ Je dois vous dire... Il y a une petite particularité dans la déco...
_ ...Oui?
_ J'ai mis mes boules de geisha que vous m'avez offert
_ Mort de rire! Naaannn, t'as fait ça?
_ Ben oui quoi, elles sont jolies les dorées, ça va bien avec le reste de ma déco, c'est dans le thème
_ Euh...Et si quelqu'un remarque que tes 3 boules sont relièes par un petit cordon?
_ Bah pas grave, j'dirai que je me suis trompée.
Nous sommes assis à une table de restaurant. Nous discutons BDSM: matériel, pratiques, rencontres... A bâtons rompus; nous avons trop peu souvent cette chance... Au fur et à mesure que ma Douce me parle, intarissable, un immense sourire illumine mon visage. Elle ne comprends pas bien mais ma Douce poursuit, aiguillonnée par mes soins.
Plus ça va, plus je ris franchement, et lorsque que nos deux voisins de tablent partent avec un grand sourire eux aussi, Hydrénae me glisse, surprise: « mais qu'est-ce qu'ils ont? Ils n'ont pas arrêté de me regarder! Surtout le gros avec un oeil pervers! » Je lui fait remarqué l'exiguité du lieu, la promiscuité qui s'en suit et le fait qu'à peine un mètre nous séparaient de ces deux messieurs qui ont interrompu très vite leur conversation pour mieux écouter la notre. M'en rendant compte j'en ai rajouté l'air de rien, t'orientant... Rarement ma Douce a piqué un tel fard...
Un mail récent
« Mon Maître, terrible nouvelle, mon God le premier que vous m'avez acheter est mort; il ne marche plus du tout et pourtant j'ai changé les piles! Bah moi je l'aimais bien celui là... »
Lui aussi donc, mais comment fait-elle pour les user comme ça??? Mais cher lecteur(trice) le meilleur est à venir
« Je ne sais que faire, il faudra que je le jette. Ou que je l'enterre au fond du jardin avec mon plug ^^ »
Signé Votre Hydréane sans God ^^.[/i]
J'imagine vanille bêcher le jardin au printemps pour planter des carottes: ah tient il y en avait déjà...
Hydréane
Nous sommes dans un sauna ; mon Maître s’amuse à faire bruit avec son corps qui réagit a la vapeur et à l'humidité , vous savez ces bruits fort délicats qu'il imite à la perfection et il y va de bon cœur ; il est allongé le sur un petit muret à force de faire le pitre il glisse et se retrouve parterre face à moi qui est morte de rire et j'ai des témoins et voila mon pauvre Maître a mes pieds après une terrible glissade. Il faut vraiment s'imaginer cette scène ^^
Softail
JE TE DETESTE! ^^ De tout mon coeur ma Douce. Oui j'avoue que j'ai rit en te lisant en souvenir de ce moment mémorable (devant témoins oui ^^). Mais bon là t'es en train de pourir mon post! Je vais sévir (la différence entre nous deux c'est que moi je vais vraiment pouvoir le faire, héhé)
Hydréane
Toujours au sauna en parlant de travesti.
Nous sommes dans le vestiaire ou l'on se déshabille. Arrive une superbe femme, de dos bas résille talon aiguille, jupe léopard elle se retourne son , décolté et plongeant ; je vois mon Maître regarder non pas regarder son regard pervers est plein d'envie devant cette sublime femme.....
Je souris elle me regarde et je vois que c'est un travesti , mon Maître na pas encore vu ; je lui dis mais c'est Huguette il lève les yeux vers la femme ^^ Son regard dépité m en dit long.
Je vous assure qu'elle a suivit Softail tout le temps que nous étions la ^^Je vous raconte pas comment elle a léché la vitre en regardant Softail droit dans les yeux ^^
Et comme certain le savent ici entre mon Maître et Huguette c'est une grande histoire d'amour ^^
Softail
Je revois ce travesti d' 1M90 lécher la vitre du sauna quand nous étions de l'autre coté, toi morte de rire, de ce rire bon enfant, communicatif, celui qui vient des tripes... Vive le sourire du matin
Ma Douce s'occupe de la réservation d'un hôtel pour nous. Bah oui, diriger, c'est savoir déléguer aussi ! ^^ Elle m'envoie confirmation de la réservation:"Mon Maître j'ai réservé l'hôtel, j'ai hâte d'être votre chienne, que me fouettiez...Signé votre petite salope soumise"; Vous comprendrez que j'aie abrègé pour les âmes sensibles.
Second mail 24h plus tard: " Oups mon Maître ce n'est pas à vous que j'ai envoyé confirmation de la réservation mais à l'hotel directement!!! La honte...Au fait j'avais déjà commis cette bourde une fois, l'an passé ce n'était pas déjà avec eux?"
Ma réponse:
" Si ma Douce ... "
Hydréane :
Mon Maître venez racontez comment vous avez casser la cravache ^^
Ce qui est drole pendant nos rencontres c'est que il nous arrive toujours quelque chose ...
Mon Maître qui me donne des coups de cravache , et là je vois un truc noir passer devant mes yeux, vous me croirez si vous voulez les amis c'est l'embout de la cravache qui vole dans la chambre...
Softail cherche le bout partout et je pars dans un fou rire énorme, vous avez déjà vu un Maître cherche un embout de cravache... Le pire c'est qu'il le refixe (ou croit le faire) et recommence ,je ne peux me retenir malgré les coups et mon Bâillon le fou rire me prends quand l'embout retombe à coté de moi... N’empêche que la cravache à déraper et pour la première fois je saigne . Mais je ris et j'en ris encore de voir Softail chercher l’embout. Que j'avais cacher dans ma main ^^
Softail :
Non mais il faut avouer que j'ai un certain mérite quand même (softail se la pète grave): garder son sérieux pendant que sa soumise part dans un fou rire mémorable pendant une séance de cravache. Bon je dois recoller les morceaux et cette garce cache l'embout dans sa main!!! C'est pô une vie d'être Maître d'Hydréane, j'vous jure!
Ma Douce renvoie un mail à l'hotel pour savoir s'ils ont un parking.
_ ça va ma Douce, cette fois-ci pas de bourde dans le destinataire?
_ euh non mon Maître, mais euh, comment dire... Je viens de m'apercevoir que ma signature électronique est « hydréane soumise de Softail"!!! Ca veut dire qu'à chaque fois, tous mes interlocuteurs lisaient ça...
_ mort de rire ma Douce ^^
Nouveau baillon boule; pas croyable en une séance ma Douce a:
_ machouillé le baillon; HS! Pfff ces chiennes qui bouffent tout dès qu'on relâche à peine la surveillance...
_ usé la cravache (fesse trop dure surement, c'est de la carne!!!).
Ces 2 objets mytiques iront certainement rejoindre le plug et le god inhumés au fond du jardin. Un moment de recueillement je vous prie...
softail ému
Bon, avouons quand même qu'Hydréane est une jolie blonde ^^ Et passablement douée pour se mettre seule dans l'embarras; comment trouverai-je tant d'idées sans son aide involontaire?
Exemple:
_ vous voyez mon Maître, quand j'aurai trouvé ma perle rare, ma soumise, je lui ferai faire ceci ou lui donnerai telle punition!
_ excellente idée ma Douce, j'en manquais pour toi ^^
_ nooooon, z'avez pô le droit!
_ mais si ma Douce, ton Maître a tous les droits, grâce à toi... ^^
_ c'est pô juste, je boude na! (en général ma Douce tape du pied à cet instant précis)
_ décidément j'ai bien choisit ma position ^^
_ euh, mon Maître, quand est-ce qu'on switch? (en général à bout d'argument elle commence à délirer gentiment, ou alors c'est qu'elle fume des trucs
Ma Douce a reçu quelques jours auparavant son collier. Un joli collier de chienne. En cuir ou quelque chose comme ça. Serti de diamants,ou quelque chose comme ça (on n'a pas tous les même moyens^^). L'ayant acheté à distance, j'avais vu un peu grand; il était trop large, même resserré au dernier trou. Je lui avais enjoint, ravi, d'aller voir un cordonnier pour faire percer, un voir 2 trous supplémentaires. Presque comme si je pressentais ce qui pouvait se passer. Cela ne manqua pas. Sans doute devant son air gêné,celui-ci l'a regardée droit dans les yeux et lui a demandé:
_ c'est pour vous?
_ oui...
J'aurais payé cher pour voir la tête d'Hydréane à cette seconde précise ^^
"Bonjour mon Maître, votre soumise Reine de la boulette: j'ai souhaité l'Anniversaire de F, une amie soumise et je me suis trompée de personne: j'ai envoyé une photo sexy de femme à une copine avec un doux message... Aie aie! " ^^
Ca arrive ma Douce, elle comprendra surement. Enfin peut-être. Enfin tu verras bien. Et puis l'important est que cela reste entre nous: tu te rends compte si d'autres savaient que tu es la reine des boulettes? Tout le monde voudrait venir manger un couscous chez toi.
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Avril 2019
En ce début de soirée de mercredi, tu me prends totalement au dépourvu en me demandant ce dont j’ai envie, exclues quelques choses que tu conserves pour demain. Chanceux, j’ai quelques minutes de réflexion. Il faudra bien ça. Cela parait facile comme ça, on aurait presque envie de tout, tout le temps. Méninges en mode concentration pour essayer de ne pas te décevoir. Je finis par dégager quatre pistes qui vont te servir de trame pour tisser ta toile sadique du soir. Je monte à l’étage avec un peu d’avance pour préparer le matériel de prise de vue. On devient de plus en plus « modernes ». Une toile d’inspiration aquatique est indispensable pour protéger le parquet de ce qui va suivre. En effet, une de mes propositions avait un rapport avec les bougies. Une fois parée et la musique d’ambiance lancée, tu me fais enfiler la cagoule que tu noues gentiment sur ma nuque, puis je remets en place le collier par-dessus. Placé au centre de la pièce, tu rajoutes les moufles en cuir (une première). Elles sont confortables mais j’ai vite l’impression que je vais être empoté avec. Pour l’instant, tu fixes mes deux poignets à l’anneau du collier avec deux mousquetons, paumes des mains collées. J’essaie d’imaginer quelle peut être mon apparence pendant que tu te prépares pour la suite. J’hésite entre deux images totalement opposées : un pieux pénitent en prière ou une otarie claquant des nageoires en attendant son ballon.
Le bruit caractéristique du briquet et l’odeur de brûlé me ramène à la réalité. Ainsi offert, tu commences bien évidemment par ta cible favorite. Ma queue est rapidement parée d’une pellicule noire. A en croire mes premières réactions, j’aurais presque perdu l’habitude. Tu libères mes poignets du collier pour les fixer ensembles devant moi. Je dois alors m’agenouiller tant bien que mal pour finir à quatre pattes comme tu me l’as demandé. A cet instant, je repense à mon apparence : pattes de nounours, ou bien bon toutou à sa Maitresse à qui il ne manquerait plus qu’une laisse pour sa promenade. Encore une fois, les premières gouttes chaudes me ramènent à la réalité. Tu ne sembles épargner aucune zone. Si les épaules sont les moins réactives, les fesses le sont à l’extrême, sans parler de cette sensation d’écoulement brûlant le long de ma colonne vertébrale. Je me tortille en tous sens, tantôt cambrant les reins, tantôt faisant le dos rond alors que cela ne changera rien à ma situation. Une courte pause signale un changement de bougie donc de couleur. Quand mon dos est suffisamment ciré à ton goût, tu me fais alors mettre sur le dos pour terminer avec la dernière face. Le même cérémonial recommence à une différence près. Dans cette position, je ne peux plus gigoter autant. J’essaie désespérément de rentre le ventre mais là encore, c’est bien inutile. Et la « vigueur » de mon baromètre trahit mon plaisir. Il faut dire qu’il reçoit régulièrement sa ration.
Pas le temps de refroidir que je sens déjà la caresse de lanières. C’est qu’il va falloir faire le ménage maintenant. A la relative douceur, je reconnais le petit martinet de poche. Quelques gouttes de cire séchée volètent déjà. Malgré sa taille, et aussi à cause de ma réactivité extrême, je gigote tant que je peux dès que tu l’approches de mon sexe. Ce qui t’incite à y rester encore plus. On ne refait pas une sadique comme toi. Après ce nettoyage de surface, tu passes au martinet marron pour une deuxième passe plus efficace… Visiblement tu insistes toujours sur la même zone. On se demande pourquoi. Mais on n’a rien inventé de mieux que l’extrémité d’une cravache pour nettoyer cette zone aussi sensible. D’autant plus que ta manière de la manier lui donne un effet taillant qui me surprend à chaque fois. Elle est tout aussi efficace pour libérer en bonne partie les têtons de leur gangue noire.
Finie la position couchée. Tu me fais relever. Le poignet droit se retrouve à la chaine qui pend à ma droite. Quant à l’autre, il retrouve sa place au niveau du collier. J’ai l’impression de faire une parodie BDSM du signe de la foudre, made in Usain Bolt. J’essaie de réprimer un fou rire que tu remarques néanmoins sans pour autant savoir ce qui est en train de me traverser l’esprit. Ainsi « installé », tu poursuis le décirage de ma poitrine et de mon pubis avec cette fois un des martinets noirs. Il ne te faut que quelques poignées de secondes pour en venir à bout. Désormais, c’est le tour de mon dos qui me donne l’impression d’avoir reçu bien plus de cire que les fois précédentes. Ces lanières noires sont diablement efficaces, je sens les pastilles se décoller et voler à chaque impact. Il va y en avoir partout dans la pièce (corvée de balayage en perspective !). Je ne me rends compte que bien plus tard que tu as fini par te saisir des martinets jumeaux. Ce n’est que quand je ressens un double contact sur les hanches que je devine enfin que tu es passée à la vitesse supérieure. Tu termines avec le lourd flogger que je sens particulièrement passer sur mes épaules. Heureusement qu’il fait chaud dans la pièce sinon je pourrais prendre mal avec tous ces courants d’air ? Pour les finitions, tu te saisis de la longue spatule métallique que tu manies bien délicatement pour racler les pastilles récalcitrantes. Tu m’as habitué à bien pire avec elle. Deux allers-retours de la main transforment une douce fessée en époussetage. Tu n’aurais pas pu ranger ta mordante extension sans la claquer trois ou quatre fois sur mes fesses rebondies.
La suite abuse une nouvelle fois mes sens pourtant concentrés grâce à la présence de la cagoule. J’aurais juré que tu avais dégainé une spatule en bois. Mais il n’en est rien. C’est simplement la petite sœur de la précédente, dernière venue dans ta panoplie. Elle a un effet complètement différent et particulièrement marquant. Comme quoi il faut souvent se méfier de la taille. L’interlude griffes m’offre un agréable moment de douceur, si, si, je suis comme ça, avant que la main noire ne vienne finir d’attendrir mes chairs déjà bien chauffées. Même l’intérieur et l’arrière de mes cuisses y sont sensibles.
Le moment semble venu d’intégrer une autre de mes suggestions. Même si tes cannes sont si mordantes de par leur nature même, je ne résiste pas à l’idée de les affronter une nouvelle fois. Je sais que mes fesses vont en garder le souvenir pendant de bonnes minutes ensuite mais ce n’est pas grave. La sensation est si spéciale. Tu commences par la plus grosse, à l’effet plus lourd avant de passer à la plus fine beaucoup plus vicieuse. Inutile d’insister longtemps pour faire un maximum d’effet. Rapidement, je me rends compte que tu as décidé de manier les deux à la fois, la petite devant, la grosse derrière. Je comprends vite qu’il ne sert à rien de me tortiller, de me pencher dans un sens ou dans l’autre : immédiatement, tu me rappelles à l’ordre d’un coup sec. Je me remets immédiatement en position avant de bouger à nouveau. Visiblement cette nouvelle façon de pratiquer semble te plaire. Je me sens comme la tranche de jambon dans le sandwich : impossible d’échapper à la morsure ! Une dernière série de cravache bien placée me plie en deux avant un dernier dépoussiérage de poitrine au martinet. Me voilà bien bien chaud !
Je te sens passer dans mon dos puis manier quelque chose de métallique sans parvenir à deviner quoi. Mais au premier contact, je reconnais ces nouvelles griffes métalliques que je viens de t’offrir. Elles apportent un effet bien différent des vraies, beaucoup plus concentré, en gros plus griffant. Mais le plus bluffant se produit quand tu joues avec mon sexe : j’ai littéralement la sensation que tu m’électrises. Tu t’amuses même à essayer de me les planter dans les fesses. Je ne suis pourtant pas un fakir ! Néanmoins, je valide à 200% cette nouveauté ! Tu décides de conclure ce chapitre par quelques « flatteries » avec la tapette cœur, que je reconnais bien cette fois. J’ai dû retenir la leçon depuis dimanche. Quant aux dernières morsures, je crois deviner un chat à neuf queues mais je serais bien en peine de confirmer. Cette fois tu me libères de ma chaîne.
Retour sur le sol pour la dernière partie de la soirée. Tranquillement couché sur le dos, j’attends mon sort. Seuls quelques petits bruits partiellement masqués par la musique me laissent imaginer que tu es en train de préparer la suite. Je sens que tu me passes deux anneaux d’électrostimulation autour de la queue. Quand tu me demandes ce que je ressens, je réponds que j’ai l’impression qu’il ne se passe rien. Tu n’as pas l’air d’accord vu comment ma queue s’agite. C’est sûrement parce que je m’attendais à une sensation similaire à celle des patches. Avec ces anneaux, le ressenti est beaucoup plus lointain mais apparemment suffisamment efficace pour m’agiter à l’insu de mon plein gré. Tu m’abandonnes à mon sort pour préparer l’étape suivante. Mon esprit devait quelque peu vagabonder : je t’ai juste supposée dans la salle de bains voisine mais tu es aussi redescendue au rez-de-chaussée. Assise près de moi, je reconnais bien vite ce que tu me réserves. Je dois avouer que j’y ai pris sacrément goût après une certaine appréhension initiale. Une fois le passage ouvert, cela rentre tranquillement mais doucement. Tu t’amuses à faire quelques va-et-vient qui me provoquent une série de gémissements de contentement. Je dois commencer à partir car je ne me rends même pas compte que tu retires la sonde un instant avant de la remettre. Cette modeste tige métallique est diaboliquement efficace. Tu reprends tout en manipulant ma queue puis mes couilles. Je ne résiste pas longtemps : les couinements se rapprochent et surtout j’ai l’impression que tu me « satellises » complètement. Mon corps est traversé de tremblements de plaisir. Il me faut de longues minutes avant de reprendre mon souffle et atterrir à nouveau.
Quelle soirée ! Une expérimentée Dominatrice doublée d’une bonne cuisinière est le meilleur moyen de transformer quelques pistes en une excellente soirée de plaisirs.
Avant de nous séparer pour quelques semaines à peine, tu me gratifies d’une dernière nuit plaisante. Comme cela t’arrive régulièrement, tu procèdes à quelques adaptations de dernière minute. Tu optes finalement pour un mélange de cordes et de chaînes. Mais le chariot reste au centre de ton idée. Une fois équipé de ma cagoule et de mon collier, tu commences par me parer d’une chaîne a priori assez légère qui court depuis l’anneau du dit collier jusque dans ma nuque en passant entre mes cuisses. Je sens ensuite que tu passes du temps à mêler une corde à cette trame métallique. Arrivée au niveau du pubis, tu en profites pour faire quelques boucles histoire de bien tendre les liens. A partir de ce moment-là, je me surprends à garder la même excitation jusqu’au bout. On dirait que ta création nocturne m’a fait un effet certain ;-). Satisfaite de ma parure, tu m’invites à m’asseoir sur le chariot que tu as délicatement équipé d’un coussin pour le bien-être de mes petites fesses, un peu sollicitées ces derniers jours. Bien calé sur le montant vertical. Jambe droite repliée vers le buste. Jambe gauche repliée à plat sous l’autre. Tu peux désormais commencer à me nouer à la structure métallique de la base avec une esthétique certaine tout en laissant mon intimité bien visible et offerte. Mon poignet droit se retrouve noué non loin de mon genou dans la foulée. Après m’avoir demandé de placer mon bras gauche sur le haut de la cagoule, tu solidarises mon poignet avec la poignée du chariot. Mes mouvements sont devenus très limités. Mais pour être certaine que je ne vais tomber, tu termines par quelques boucles autour de mon torse. Je suis désormais totalement immobilisé. Seules mes extrémités, quelles qu’elles soient peuvent encore bouger. Pas longtemps pour la plus intime. Je comprends enfin ce que tu voulais faire avec la coquille d’œuf que tu as trouvé ce matin. J’imaginais un truc en rapport avec Caliméro. Je faisais complètement fausse route. Tu viens la déposer sur maqueue tendue : interdit de bouger. Puis tu réussis à la faire tenir au bout, un peu comme un capuchon. Ton imagination, et surtout ta capacité de détournement, sont toujours aussi puissantes. Tu réagis quasi immédiatement à ma remarque concernant ma main droite que je trouve un peu vide. S’y succèdent une bougie puis un petit martinet.
Après m’avoir dénoué des plus grosses cordes, tu songes soudainement à une autre présentation. Une chance, je n’ai pas eu le temps de bouger, confortablement posé sur mon coussin. Tu me fais mettre en position crapaud, les jambes aussi écartées que possible et les bras placés à l’intérieur des cuisses. Ainsi positionné, tu procèdes à un nouveau nouage qui vient solidariser cuisse, cheville et poignet. Le résultat est visuellement très sympa aussi : j’y apparais totalement livré à mon encordeuse. Mais il est temps de me libérer totalement et pour toi de souffler un peu après tous ces efforts.
Après la pause, nous terminons par une séance au fouet que tu souhaitais filmer. Toujours aussi protectrice, tu commences par me réchauffer le corps avec tes martinets, un puis deux à la fois, juste de quoi monter en température sans en faire trop. Puis tu te lances dans une démonstration en images de toutes les manières d’enlacer ton nounours avec cette « tige » de cuir. Cela claque un peu partout que ce soit devant ou derrière, en enroulé ou en direct. Malgré le côté relativement mordant du fouet, c’est chaque fois un moment que je déguste. Ainsi se conclut un délicieux séjour, comme il avait commencé : avec des lanières.
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Avril 2019
Tu m’avais demandé si j’acceptais de servir de cobaye pour montrer à une amie le bon usage des martinets et autres objets à lanières. Te faisant confiance comme toujours, j’ai bien évidemment accepté. C’était en plus l’occasion de découvrir un autre contexte.
Après une longue et fatigante journée de route, je vous ai rejointes alors que vous aviez déjà bien fait connaissance, sans oublier un inventaire complet de la caverne d’Ali Baba, alias Maitresse Samantha. Vous avez même, pour ainsi dire comploté. Mon lit était complété par deux petites choses qu’on ne trouve pas habituellement sur ce genre de mobilier. J’avoue que, claqué, je n’ai pas plus relevé que cela. Malgré tout vous attendiez ma réaction en redescendant de l’étage. C’était peine perdue pour aujourd’hui !
Après une bonne nuit de sommeil et un début de matinée sportif, je suis paré pour endosser ma panoplie de cobaye. Quelle dure tâche quand on sait tout ce que tu exiges pour vêtir ton soumis ;-). D’autant plus que j’ai mis le collier toujours aussi lourd dès ce matin. La formation commence dans l’après-midi après la sieste des Maitresses. Pour la première fois, j’ai à faire à deux personnes. Avant de commencer, j’ai vraiment l’impression de servir de simple tableau « noir ». Ton feutre court tout autour de mon corps pour rendre visibles les zones autorisées et celles à éviter. A posteriori, j’ai l’impression que tu m’as dessiné un corset, très facile à porter il est vrai. Mais pénible à faire disparaitre, surtout dans le dos. Je suis ensuite présenté sous tous les angles, histoire de montrer l’étendue des possibilités avec un martinet : à quatre pattes sur le lit, à genoux, debout, debout le buste penché en avant, de face … A chaque position son approche spécifique. Si ma cagoule m’empêche de voir ce qui se passe, j’entends bien tous les conseils prodigués. Privé d’image, j’ai parfois du mal à comprendre ce que vous pouvez bien être en train de faire tant cela parait bizarre, en particulier quand j’entends parler de corde, mais pas pour moi … J’entends aussi régulièrement des fous rires. Qui a dit que le BDSM ne se conjuguait pas avec la joie de vivre ? A priori, ils ne sont pas à mes dépens. Quoi que, souvent, je me demande. En revanche, je souris à mon tour sous ma cagoule quand tu lui dis qu’elle peut y aller plus fort, que j’encaisse bien. Elle semble avoir peur de me faire mal. Pour la convaincre, tu prends la relève quelques instants. Je sens de suite la différence. Juste ce qu’il faut pour me rappeler que ce n’est pas du chiqué, des fois que je finirais par m’endormir, confortablement allongé sur le lit. A plusieurs reprises, j’ai la sensation d’être une bête de foire. Vous tournez autour de moi sans que je ne sache vraiment qui est où. C’est un peu déstabilisant comme sensation. En fait, je ne peux anticiper d’où les lanières vont arriver. Ceci n’est pas fait pour te déplaire. Pendant un bon moment, je reconnais sans hésitation ton geste sûr, régulier et efficace. Quand ton amie commence à prendre le bon mouvement, j’arrive à la reconnaître quand elle utilise son propre martinet, plus mordant que les tiens. Un jour j’arriverais à deviner ce qui vient flatter mon corps offert. Tu en profites pour lui montrer un aperçu de ce qu’on peut faire avec un fouet. C’est de suite plus claquant ! Tu la surprends à me faire ronronner simplement avec tes griffes, même amoindries. Un accro et une experte, la recette est des plus simples. Difficile d’aller contre sa nature ! Au moment où je suis couché en travers du lit, tu en profites pour t’asseoir sur mon dos, histoire d’être à portée pour une bonne fessée. Suivie par la deuxième paire de mains ….
Je crois que les moments que j’ai préférés sont les deux instants à quatre mains. D’abord, quand tu jouais avec tes griffes sur le haut de mon dos tandis qu’elle maniait le martinet sur mes fesses, un mélange de sensations pas désagréable du tout. Mais le fin du fin fut ce petit moment où chacune de vous maniait son martinet quasiment de manière synchronisée, une devant, une derrière.
Après le repas, notre amie émet le vœu de refaire quelques « exercices » pour voir si elle a bien retenu la leçon. M’ayant consulté d’abord, tu acceptes volontiers. Cette fois, vous commencez par une leçon sur la famille des tapettes en tous genres. Je me laisse même mystifier confondant la main noire avec la tapette cœur. La conséquence est immédiate : une des quatre mains se charge d’utiliser l’une puis l’autre, sans réel succès. On dirait que je fais un blocage : cœur, main, après tout, c’est presque pareil ; cela claque bien. En revanche, je n’ai aucun mal à reconnaitre la raquette. Nouveau prétexte à fou rire : il est question de service, de lift ; il y a même une histoire de balle qui vient s’y greffer. Ca va mal finir cette histoire ! La formation se conclut par l’imposante et lourde semelle, toujours aussi « marquante ». Il doit y avoir une sadique dans mon duo de « tortionnaires » du soir. Non contente d’essayer le côté semelle, elle s’essaie au côté bois : oups ! La session se termine au martinet sous tes yeux attentifs et pédagogues. Les principes commencent à rentrer, il ne reste qu’à mettre en pratique. Voici qui conclut une journée sympathique, certes moins intense qu’entre tes seules mains expertes mais pas inintéressante du tout par certains aspects.
Cette nuit, comme promis, j’enfile le vêtement que tu avais négligemment abandonné la veille sur mon oreiller. Une fois n’est pas coutume, ce n’est pas une surprise étant donné que tu m’en avais déjà parlé. J’ignorais seulement comment l’idée allait se concrétiser, juste qu’une nouvelle fois tu allais jouer avec ce mélange des genres que j’affectionne. Je me rends vite compte que cette nuisette est vraiment bien courte. Je soupçonnerais presque un acte prémédité : tout est accessible, rien n’est vraiment dissimulé. Pour faire court (c’est le cas de le dire !), elle n’a pas grand intérêt fonctionnel quoi que son contact soit agréable sur la peau. C’est un peu comme s’il était écrit « accès libre : servez-vous » au bas du dos et sur le pubis. Mais cela, tu ne t’en rends compte qu’en ce lundi matin à me découvrant si légèrement vêtu. La vue te régale et cela me suffit bien assez Même sans café dans l’estomac, tu as déjà l’œil vif et intéressé ! Et que dire quand tu observes le résultat lorsque je me lève : un large sourire de satisfaction traverse ton visage. Tu me taquines en me rappelant que cela ne sert à rien de tirer dessus. C’est vrai, au mieux, elle remonte encore plus. J’ai beau être de moins en moins pudique, grâce à toi (ou à cause, va savoir), j’ai l’impression que mon ancienne nature essaie de refaire surface. Pour faire simple, j’ai la sensation d’être nu comme un ver devant toi. Ce n’est certes pas anormal en ta présence, mais tout de même plus rare hors de nos moments privilégiés. Le moindre début d’excitation me semble visible. Une pensée fugace, un frôlement de l’étoffe et le tour est joué. En fait, c’est une idée démoniaque quand on y réfléchit bien. Visiblement, je te surprends en la portant une deuxième nuit d’affilée. Peut-être que j’y prends goût ? Et encore tu n’as pas terminé la panoplie …
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Nous étions tellement en phase
Nous étions tellement dans l'attente
Une relation bdsm suivie
Une relation de couple uni
Malgré la distance
Malgré ma vie de libertine
Mais la magie n'a pas opérée
Et nous avons dû nous séparer
Sachez que j'ai aimé chacune de vos fessées
Aussi dures et douloureuses furent elles
Chacune de vos claques sur vos lèvres
Aussi mâchée que ma tendre chaire fût
Vos doux baisers dans un souffle de désir
Votre main sur mon collier
La laisse tirée
Vos mains douces sur mon corps
Pour apaiser le feu de vos rougeurs
Je garderai de nos échanges
Une très grande complicité
De notre rencontre
Notre dernière étreinte
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La voici. Première soirée de soumise.
Mon Dom m’a demandé de porter pour l’occasion une petite robe noire sexy mais plutôt habillée, au décolleté carré généreux, croisée dans le dos, des escarpins noirs simples et un soutien gorge en dentelle noir, des bas noirs. Des perles blanches aux oreilles et un bracelet fin au poignet.
Je me sens féminine, je devrais être à l’aise dans cette robe que j’adore, mais je suis terriblement stressée. Je ne sais pas ce qui va se passer. Mon Dom m’a expliqué le strict minimum. Un dîner de Dominants, des soumis et soumises devant assurer le service et le plaisir de ces Dames et Messieurs, la possibilité d’être prêtée à un autre Dominant.
Je suis excitée, nerveuse, heureuse…
Nous sommes en pleine campagne. Mon Dom me caresse la joue et me souris tendrement. Il me chuchote à l’oreille : « Fais-moi confiance, je sais que tu seras parfaite ». Je devrais être rassurée par ces doux mots mais je n’arrive pas à me raisonner, j’ai peur de commettre un faux pas, de décevoir mon Dom, de ne pas réussir à me laisser aller, de ne pas po...
Je suis interrompue par une grosse tape sur mes fesses, et par le bruit de la sonnette.
Sourire, souffler, me tenir droite, sourire, respirer…
Nous sommes accueillis par une femme élégante et un homme plutôt trapu. Un échange cordial, des sourires francs et conviviaux. Je respire un peu.
J’ai à peine le temps d’apercevoir la tablée au fond de la pièce, de ressentir la chaleur d’un feu de cheminée et de parcourir des yeux cette grande pièce rustique. Déjà la main ferme mais douce de l’homme me tire vers une autre pièce. Je tourne la tête et je vois le sourire bienveillant de mon Dom qui me couve du regard s'éloigner peu à peu.
Nous nous rapprochons d’une pièce qui sent terriblement bon et d’où fusent des rires. Trois autres personnes sont déjà là, un autre homme et deux femmes, qui me saluent à mon entrée dans ce qui s’avère être une belle cuisine en bois brut.
« Voici Jen » Je me retourne vers mon hôte, surprise d’entendre mon nom prononcé. Il m’adresse un clin d’œil « J’ai bien travaillé ». Chacun se présente et explique de qui il est le soumis. Je reconnais quelques noms. L’ambiance se détend peu à peu. Enfin, JE me détends peu à peu car mes voisins semblent parfaitement à l’aise.
Arrive une dernière soumise. Pour elle aussi il s’agit de son premier repas, je suis soulagée de ne pas être la seule novice ce soir.
Minou nous distribue les tâches. J’ai beaucoup ri lorsqu’il a annoncé son petit nom qui ne colle pas vraiment à son gabarit.
Je suis pour l’heure assignée au portage d’un plateau garni de petits fours apéritifs. Je félicite mon hôte pour son travail titanesque. Il m’avoue non sans humour que sa Maîtresse l’a assisté dans son travail. Je suis alors presque (presque hein) détendue.
Les 5 petits serviteurs que nous sommes se dirigent vers la pièce principale.
2 femmes et 3 hommes sont assis sur des fauteuils qui paraissent moelleux et accueillants. Je passe tout sourire vers chacun, heureuse de la légèreté ambiante. J’essaie malgré tout de ne pas trop me relâcher, de rester la plus élégante possible dans mes déplacements.
Nous sommes autorisés à nous asseoir aux pieds de nos Dom respectifs au milieu de l’apéritif. Cette position ne m’est pas très familière mais je la trouve ce soir plutôt naturelle.
Puis nos charmants Dom s’installent autour de l’imposante table pour la suite du repas. Nous sommes invités avec forces fessées à nous presser de déguerpir et d’activer les fourneaux. Nous avons en réalité peu de travail qui nous attend car nos hôtes du jour ont réellement bien fait les choses.
Chacun est chargé d’apporter une assiette et je me retrouve à servir une charmante Maîtresse. Sublime. En chemisier léger. Une jupe que je devine. Je croise le regard de mon Dom à qui mon sourire n’a pas échappé. Il pose son menton sur sa main et m’observe, amusé, un peu échauffé sans doute aussi.
Au fur et à mesure de la soirée, les conversations virent et s’aiguisent. Côté salle à manger, et côté cuisine. On échange des anecdotes, des éclats de rires, des regards entendus.
Est-ce le vin, la situation, les gens qui m’entourent , mais je me sens quelque peu excitée. Et je glousse. Bon dieu je glousse. Plus de vin pour moi !
Nous entendons « Le dessert ! » L’une des soumises se lève. Sans plateau. D’accord. C’est elle le dessert. Je frissonne. Elle avait l’air si sereine. Je l’envie, je l’admire… et je suis curieuse, tiens un peu jalouse peut-être aussi de savoir ce que mon Dom goûterait de cette belle. Minou l’accompagne.
Nous observons discrètement la scène en passant la tête par l’ouverture de la porte.
Minou est en train de la déshabiller et de l’asseoir sur la table basse, les Dom assis autour d’elle dans les fauteuils. Elle est en lingerie, la peau éclairée par la lumière douce de la cheminée. Le spectacle est à couper le souffle. Certains la touchent, on la pince, on la fait se mettre à 4 pattes, on la fesse, on la caresse. Mon Dom compris. Comme c’est excitant. Je ne vois pas son visage à elle mais je l’imagine très bien, je devine ses soupirs. Nous admirons le spectacle sans en perdre une miette.
Minou revient nous chercher et nous demande de nous rasseoir aux pieds de nos Doms. L’air est chargé d’intensité.
Mon Dom me passe un collier et une laisse. Certains quittent la partie salon, sans doute pour se diriger vers des chambres à l’étage. Restent nous deux, un Dom, notre hôte Domina et une soumise. Mon Maître se lève et tire sur ma laisse pour me faire avancer à 4 pattes. Il m’emmène vers l’autre Dom, lâche ma laisse, se baisse vers moi et me dit « Travaille bien ma belle ». Pas besoin de dessin pour comprendre ce qu’il attend de moi. Je suis tellement excitée que j’en oublie mes spectateurs du jour. Ou peut-être même que ces spectateurs participent à mon excitation (sûrement en fait). Mais là je suis déjà ailleurs, trop pour m’attarder à ces pensées. Je croise le regard gourmand de l’homme devant lequel je suis désormais agenouillée. Je lui adresse mon plus beau sourire de salope. Je déboutonne son pantalon sans le quitter des yeux. Je sens le regard de mon Dom sur moi, la présence des autres autour. J’ai envie de faire jouir cet homme sous ma langue, j’ai envie d’exciter mon Dom et de le satisfaire. Je veux qu’il soit fier de sa suceuse salope. Encore plus devant ce petit public, une nouveauté pour moi. Je veux mériter aussi dans mes actions tout ce qu’il m’offrira. Qu’y aura-t-il d’autres d’ailleurs ? Pour l’heure, tais-toi et suce.
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Aujourd’hui il me reçoit chez lui. Il sent que quelque chose n’est pas comme d’habitude. Moi de nature calme, il sent bien que je suis un peu trop enlevée pour ne rien lui cacher. Il me questionne du regard, sourit, amusé mais il se garde bien de me demander quoi que ce soit. Il s’agenouille et attend patiemment mes instructions.
Un baiser dans le cou et je le laisse ainsi, sans ordre particulier. J’aime ce petit instant où il ne sait pas s’il doit me suivre, si la séance est réellement commencée. Et si, elle l’est. Évidemment qu’elle l’est. Du moment où il savait que j’arrivais, il s’est préparé pour moi et il est déjà redevenu mon petit soumis.
Il est face à l’entrée et ainsi il ne voit pas mes gestes. Je tire une chaise à travers la pièce en prenant bien soin de laisser traîner deux des pieds sur le sol. Il entend distinctement ma direction.
Arrivée dans sa chambre, je souris. Il a installé avec soin la chambre comme je le lui avais demandé. Il a poussé le lit contre le mur, déposé un lourd tapis épais sur le sol, et changé sa parure de lit pour une aux tons plus neutres, d’un joli beige apaisant. La chaise au milieu de cette pièce parfait le tableau. Je l’oriente vers le lit et je souris de sa future destinée.
En repassant vers lui, je lui demande de se déshabiller rapidement et de se mettre en position. Je retourne à la voiture chercher mon sac. Lorsque je reviens il est prêt. Tellement beau. Dos cambré, cul offert, tête baissée, une main au sol, l’autre paume apparente posée sur son genou. Je soupire d’envie.
Je flatte son joli cul de quelques caresses. J’effleure son trou, je survole son sexe et je laisse glisser mes ongles sur ses côtes. Il frissonne, je lui murmure « Bientôt ma petite chienne ».
Je reprends mon sac et repars en direction de la chambre. Je sors soigneusement les accessoires dont j’aurai besoin.
Je finis par sortir son collier et une très longue chaîne. Je les saisis. J’aime cette odeur de cuir, de métal. J’aime ce mélange de douceur et de froideur.
Je reviens vers lui et en me collant contre son dos, je lui saisis le menton, passe le collier et l’attache plus serré qu’à mon habitude. Puis vient le tour la chaîne, qui repose sur son dos, courant le long de sa colonne vertébrale.
J’attrape la chaîne presque à ras de son cou.
« Allez avance ma petite chienne ». Il peine à me suivre, la tête relevée pour épargner au maximum son cou enserré. Il marche sur la chaîne, s’emmêle une jambe dedans mais je ne ralentis pas. L’heure tourne et il sera bientôt temps.
Je l’assieds sur la chaise. Je m’accroupis à ses pieds (oui souris… souris bien…). J’accroche un premier lien à son genou droit, puis le gauche. J’attache un autre lien à chaque poignet, que je fixe ensuite à chaque genou. J’écarte ses jambes, me lèche la main en prenant tout mon temps et je le masturbe. Je l’entends grogner de plaisir. Hmmmm que j’aime ce grognement. Je le sens se laisser aller contre le dossier du fauteuil. Je fais mine de lécher son sexe qui se réveille à chacun de mes coups de langue virtuels. Il grogne de plus belle. Je me redresse et l’empoigne par la nuque en lui plaquant la bouche sur mes seins encore cachés sous le tissu de ma robe. « Lèche maintenant ». Il obéit et lèche goulument mon téton qui pointe sous ma robe. Pris dans son excitation, il le suce sans délicatesse. Une légère claque et le voici plus précautionneux.
La sonnerie de l’entrée.
Je l’écarte de moi, prends son visage entre mes mains. « Ça va te plaire ma petite chienne. Sois très sage et tu seras récompensé »
Un coup de langue rapide sur son gland et je me dirige vers l’entrée.
J’ouvre la porte. Elle sait qu’elle doit se taire pour l’instant. Elle entre sans un mot. Je l’embrasse en enroulant ses cheveux autour de mon poignet. Que ses lèvres sont douces…
Je passe derrière elle, pose mes mains sur ses cuisses et remonte sur ses bas. Je retrousse sa robe et dévoile la dentelle de sa culotte. Ses jolies fesses. Je passe les mains sur sa poitrine, en douceur.
« Parfait »
Il m’attend, guette…
Je lui prends la main et la conduis vers la table. « Allonge toi ma belle salope ». Je l’agrippe par la taille et la fais glisser jusqu’au bord de la table, les fesses à fleur. Je lui relève les pieds et je les calle de chaque côté de ses fesses. J’embrasse l’intérieur de ses cuisses, son ventre. Oui ondule ma belle. Elle en meurt d’envie et moi aussi. Je la lèche par-dessus sa culotte, elle soupire. Elle me caresse les cheveux et bascule son bassin vers ma bouche. Je lui fais sucer un doigt, puis deux. J’écarte sa culotte, je la titille de ces mêmes doigts et la pénètre sans ménagement. Elle gémit et ondule, vient à la rencontre de mes doigts. Elle est prête.
Il est prêt .
Je l’aide à se redresser en lui saisissant les poignets. Je l’embrasse, embrasse sa main et je l’emmène vers la chambre. Je ne le regarde pas, je ne la regarde qu’elle. Je la place entre le lit et lui, face au lit.
« Interdiction de te toucher » Il sait que je m’adresse à lui.
Je la caresse, j’attrape ses poignets et l’embrasse goulument. Il ne voit rien, devine. Elle m’excite. Son parfum, ses lèvres, ses cuisses contre les miennes, ses tétons qui titillent les miens. Je l’embrasse encore en lui malaxant les fesses, en remontant sa robe. Hmmmm cette dentelle sous mes doigts, cette dentelle qu’il dévore.
Je la fais s’asseoir très délicatement sur le côté du lit, de sorte à ce qu’il puisse nous voir de profil. Je la quitte un instant et m’approche de lui.
« Cela te plaît ? » Tout son corps me hurle que oui, je vois sa bouche sèche, cette façon de déglutir, son sexe dressé, sa peau en sueur.
Je lui détache les poignets et l’embrasse.
« Mains sur les cuisses et interdiction toujours de te toucher »
De retour vers elle, je lui retire sa robe. Qu’elle est désirable, avec ses courbes et sa peau douce. Je m’approche un peu plus, toujours debout. Elle déboutonne le haut de ma robe, dégage mes seins de mon soutien-gorge et me caresse. Elle se mord la lèvre, hésite. Je ne l’encourage pas, malgré mon envie, mais je ne l’empêche de rien. Elle savoure ce temps de caresse, je savoure ses doigts qui redécouvrent ma poitrine, sa main qui soupèse mes seins. Je caresse ses cheveux et elle m’embrasse les seins, les lèche. Mes soupirs répondent aux siens.
Je la veux.
Je m’agenouille et libère à mon tour ses seins. Cette vision des seins juste sortis des bonnets de soutien-gorge me rend folle. Je suce ses tétons encore et encore en l’empoignant par les fesses. Nous soupirons de plus belle.
Je reprends un instant mes esprits, m’éloigne légèrement et en le fixant dans les yeux, je reprends mon jeu de langues sur ma princesse, doucement, très doucement.
Son érection me confirme que le spectacle lui plaît. Je le vois resserrer ses mains sur ses genoux. Il murmure des mots que je n’entends pas. Il ne bouge pas sur sa chaise mais je reconnais son visage. Ma chienne est là, prêt à tout pour sa Maîtresse. Je savais que cela lui plairait et j’ai vraiment envie de lui offrir ces plaisirs qu’il attend depuis longtemps.
Je relève ma princesse et l’emmène vers lui.
« Tu as été sage ma petite chienne, tu ne t’es pas caressé ; regarde celle que je t’offre. »
Elle sait ce qu’elle doit faire. Elle se caresse et entame un ballet de gestes sensuels devant lui, le frôle, pendant que je lui attache les mains dans le dos. Je reste derrière lui, je savoure le spectacle autant que lui. « C’est pour toi mon petit soumis »
Il ne parle pas, ne peut plus parler. Mais il soupire et je respire son envie.
Je retourne vers elle et je la déshabille entièrement. Elle fait glisser ma robe. La voilà nue, me voilà en lingerie, bas et talons. Je la fais asseoir sur ses cuisses. Il sent son odeur, enfouit son nez dans ses cheveux, son cou. Elle ondule immédiatement contre lui, contre sa queue puissante qui s’aligne entre ses fesses. Il commence à bouger son bassin et je mouille à ce spectacle si beau. Je m’asseois à ses pieds, j’écarte un peu ses cuisses et la lèche goulument. Elle est si bonne. Elle s’agrippe à la nuque de ma chienne qui frétille de plus belle. Il ne me facilite pas la tâche mais je n’ai pas envie d’interrompre ces mouvements qui alimentent le plaisir de tous. Je devine sans peine son plaisir à lui, et je goûte abondamment son plaisir à elle.
Je lui saisis les mains et la fais me rejoindre au sol. Il gigote de plus en plus, comme pour prolonger sa présence contre sa queue dure, son corps chaud contre son torse moite. Je l’embrasse et la caresse, lui saisit les cheveux et j’accompagne sa tête sur la queue de mon soumis. « Suce le bien ma belle, il l’a mérité »
Elle ne rechigne pas, elle en mourait d’envie et vu le râle de ma chienne, il aurait pu évacuer en direct. Je la retire et laisse à mon soumis le soin de reprendre un peu ses esprits, puis je renfonce la bouche de ma princesse sur sa queue, lui imprimant un rythme doux et pas trop profond.
Je me redresse et saisis le visage de ma chienne. « Tu aimes ?
-Oh oui Madame. Merci Madame
-Ce n’est pas encore fini »
Je me ragenouille, place le visage de ma soumise sur un côté de sa queue, et je m’attaque à l’autre. Sa langue qui se mêle à la mienne, à son gland, sa peau frémissante. Sa queue enserrée par nos deux bouches, sucée tantôt par l’une, tantôt par l’autre. Nous sommes tous au bord de l’explosion.
Je me relève brusquement, je le détache.
« Va sur le lit »
Je la tire par la main, la pousse vers mon soumis et je l’installe sur sa bouche. Je m’installe sur sa queue, face à elle, et je glisse son sexe dans mon cul.
Oh l’embrasser, lui lécher les seins, voir son visage déformé par la jouissance imminente, le sentir s’agiter dans mon cul, ressentir le mâle qui se déchaîne, me frotter le clitoris sur la naissance de ses poils, les entendre râler, soupirer, sentir cette puissance qui monte inexorablement, lâcher tout, jouir...
Qui aura joui le premier, je n’en sais rien, je ne sais plus…
Ne reste que la douceur qui nous berce, la chaleur de corps qui retrouvent peu à peu leur rythme, l’esquisse de trois sourires, la beauté du silence de l’après…
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Aimerais-tu m’attendre, élégamment habillé, assis sur une chaise, guettant le moindre bruit signe de mon arrivée ?
Aimerais-tu cette pénombre qui t’entoure ? Cette douce lumière des bougies qui fait danser les murs de la bibliothèque ?
Aimerais-tu entendre le grincement de la porte qui s’ouvre et le cliquetis du verrou qui se ferme ?
Aimerais-tu sentir mes pas se rapprocher ? Mon parfum envahir ton espace ?
Aimerais-tu que je joue avec tes cheveux ? Que je mordille ton cou ?
Aimerais-tu que je te dévore des yeux en attachant soigneusement ton collier et ta laisse ?
Aimerais-tu que je te redresse sans ménagement et tire brusquement sur ta laisse pour te mettre à genou ?
Aimerais-tu que je m’installe sur la chaise, croisant mes jambes, laissant mes mains glisser sur le bord de mes bas sans cesser de te fixer?
Aimerais-tu que je t’ordonne d’enlever ta chemise ?
Aimerais-tu que j’attrape la cravache aux pieds de la chaise ?
Aimerais-tu que je fasse glisser cette cravache sur ton torse?
Que je rudoie un peu ce corps que tu m’offres ?
Que le bruit du claquement sur ton jean résonne dans la pièce ?
Que mes yeux s’illuminent en te voyant te mordre la lèvre ?
Que je contourne délicatement ton sexe que je devine engoncé dans un jean devenu trop serré ?
A quatre pattes.
Tu aimerais.
Tu aimerais te sentir ma salope à genoux pour sa Maîtresse.
Tu aimerais que je te déculotte rapidement et que mes mains s’abattent sur ton cul frétillant.
Que je saisisse ta queue et la tienne fermement en arrière pendant que mes doigts pénètrent ton trou offert.
Tu aimerais gémir pour moi.
Mais moi je ne veux pas.
Pas tout de suite, pas ici.
Aujourd’hui, maintenant, ce lieu m’inspire autre chose.
Je veux ton corps, autrement.
Je te veux en douceur.
Je veux t’allonger sur une couverture épaisse et moelleuse.
Je veux observer le grain de ta peau.
Je veux me laisser enivrer par les réminiscences de nos jeux.
Je veux écrire, sur le plus beau support que je n’aurai jamais.
Je veux commencer par ta main. Remplir la surface de tes doigts par mes mots.
Je veux remonter sur ton poignet. Que mes mots l’habillent comme une menotte indélébile.
Contaminer ton bras, ton épaule.
Que mes phrases envahissent ton corps, autant que ma présence envahit ton esprit.
Je veux te contempler encore, toi mon petit soumis. Imprimer dans ma mémoire ta peau calligraphiée.
Tu aimes me voir sourire.
Tu aimes me contenter.
Tu aimes ces moments de complicité au-delà du sexe.
Tu aimes m’appartenir juste pour mon plaisir.
Mais tu aimerais quand-même bien que je joue avec ton cul…
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Sir Edward...comme je fais toujours, je laisse mes doigts taper librement sur le clavier. J'ignore où je vais. J'écris directement, sans relire, en automatique. J'écris et ...je vois. Un château sombre et froid, des landes épaisses battues par un vent glacial qui s'infiltre partout, ne laisse aucun répit. un vent qui hurle depuis des jours et des jours et emmène toujours avec lui de lourds nuages noirs chargés de pluies amères. Pourtant c'est beau. J'aime ce que je vois. Je pénètre dans ce château sinistre. c'est la magie de ces voyages par la pensée, le tapis volant n'était que la note d'humour de la splendide Sharzad en son temps.
Une cheminée, un grand feu, un grand fauteuil devant. Sir Edward est là assis. il regarde les flammes. il brûle carrément un tronc d'arbre coupé en trois. Il fait très chaud. Et là, au pied de Sir Edward une femme incroyablement belle et nue, avec son collier d'esclave, sa chaine. Je sens de suite qu'elle est la propriété totale de son Seigneur et Maitre. C'est une chose qui se sent de suite. Je pense même que si Sir Edward voulait s'en débarrasser, s'il lui demandait de se jeter dans le feu, elle le ferait sans hésiter. Son obéissance est comme une folie, mais ce que je vois c'est le sourire de l'extase au bord de ses lèvres. Elle est au pied de son Maitre et cela lui suffit. Lui obéir en tout et pour tout, sans hésiter, sans discuter, sans même se poser de question. Elle a donné son âme à son Maitre ? Et lui semble l'ignorer. Ce n'est que dans certaines sectes ou choses similaires que l'on trouve un tel renoncement à soi.
Sir Edward est fou de Dieu, et c'est un fou tout court. Il ne va dans aucune église ou temple, ne lit aucun livre sacré, ne suit aucun rituel. Non, son Dieu lui parle dans sa tête. Je le sens, je le vois. C'est un possédé. Son Dieu c'est concret, il entend sa voix forte et sonore. Il parle à haute voix. lui seul sait à qui il parle, mais c'est concret. Son esclave sublime à ses pied ne le trouve pas fou du tout, elle ne l'aime que plus. C'est à ne rien y comprendre dans ce couple si étrange. Et ce vent qui claque sur les vitres, la pluie froide qui tambourine dehors.
Tiens, c'est étrange, je commence à aimer ce noble qui parle à son Dieu. J'ai toujours aimé les originaux, ceux qui savent vivre leur vie sans concessions, jusqu'au bout. Il parle un dialecte, je ne comprends rien à ce qu'il dit mais c'est joli, j'aime la musique de ses mots. On dirait presque un chant. Je remarque que son esclave vibre aussi. Elle doit être encore plus folle que Sir Edward. De toute façon, une femme aussi incroyablement belle ne pouvait finir que folle et recluse avec un mystique schizophrène dans un château perdu.
Je laisse là ce couple étrange et glisse explorer ce château. J'arrive dans les cuisines et là je tombe sur un gros balourd qui se tronche une servante grassouillette. Cela me fait rire. La servante doit aimer cela car elle ne cesse de dire: "plus fort, encore plus fort". Et ce lourdeau qui transpire et souffle comme un buffle des marais. Finalement il parvient à la faire jouir et il explose à son tour.
Il se retire. La servante grassouillette se caresse la chatte. Elle rit.
- Pendant que notre Maitre parle à Dieu, toi tu fais chanter mon cul.
Le cuisinier se rhabille et dit:
-peut être que baiser c'est aussi une façon de parler à Dieu?
Dans la pièce du haut Sir Edward parle de nouveau à son Dieu, ses Dieux, ses voix en fait, ses voix fortes qui résonnent dans sa tête. Il est devenu eunuque pour le Royaume des Cieux. Il refuse tout contact charnel avec son esclave. Tout est entièrement sublimé et la belle esclave est en extase, c'est plus fort que l'amour. Et cette forme d'extase la rend encore plus belle et désirable. pourtant malgré sa nudité complète je sens comme un voile protecteur qui semble dire: "ne pas toucher". Ah ces mystiques ! Ils ont poussé si loin l'amour qu'ils le vivent en permanence. Le nirvana. Plus besoin de sexe pour Sir Edward et son esclave. Ils sont en état orgasmique permanent. Cela me fait rire. Après tout, on peut bien rire des choses auxquelles on ne comprend rien.
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Il était prêt, l'heure approchait et tout était en place ainsi qu'il l'avait imaginé et préparé. Elle, elle était à l'étage en dessous attachée par son collier à un anneau dans le mur qui lui avait laissé deux mètres de mobilité durant le temps où elle était restée plongée dans une obscurité parfaite dans cette pièce. Son Maître était venu la voir plusieurs fois mais sans repère elle avait perdu toute notion du temps. Il lui parlait à chaque fois, d'une voix calme, posée il n'avait pas besoin de hausser le ton pour se faire obéir. Il la caressait doucement en la prenant dans ses bras, ses mains glissaient sur sa peau, partout, s'insinuant entre ses cuisses à la fois pour marquer sa possession et entretenir le feu qui couvait dans son sexe. Elle ne pouvait se satisfaire elle même car ses poignets étaient attachés courts avec son collier et ne permettait pas à ses mains d'aller aussi bas.
Cette fois en entrant il défit la chaîne du mur, la fit se dresser sur ses hauts talons en l'aidant de ses bras musclés et si rassurants en ce moment. Elle savait qu'elle était désirable ainsi, des bas gainant ses jambes jusqu'en haut des cuisses où se révélait son sexe, un soutien gorge dégageant les aréoles de ses seins de manière à la fois obscène et naturelle.
Il tira sur la laisse et ils sortirent pour monter l'escalier qu'il lui fit gravir devant lui pour profiter de ses courbes en mouvement. Ses jambes semblaient manquer d'assurance, dans un mélange d'appréhension et d'excitation l'incitant à prendre son temps. Elle savait qu'aujourd'hui elle porterait ses marques, ils en avaient parlé longuement, souvent. Même si elle ne savait pas exactement ce qu'il avait choisi de lui faire porter pour marquer son appartenance, elle avait confiance et le baiser qu'il lui donna devant la porte en prenant son sexe à pleine main lui transmit toute sa force, elle prononça les mots convenus: "je suis prête, je suis à vous". Il ouvrit la porte et tira sur la laisse...
En entrant dans la pièce elle ne distingua que la lueur de quelques bougies qui éclairaient faiblement la pièce. Elle ne vit l'autre homme que quand celui-ci alluma une lampe à côté d'un divan à côté duquel il se tenait debout. Toujours guidée par la laisse elle avança et dû s'allonger sur la couche qu'on lui désignait. Des liens de cuir vinrent immobiliser ses chevilles puis ses poignets de chaque côté, un bandeau la priva ensuite de la vue. Des mains se promenaient partout sur son corps, générant des frissons de plaisir, des tensions quand elles se faisaient insistantes ou inquisitrices. Une musique lente, hypnotique montait doucement, des bruits de préparatifs lui parvenaient aussi régulièrement, des boites qu'on ouvre, des sachets déchirés, des froissements, des liquides agités, tout se mêlait aux sensations provoquées par ces mains qui prenaient toujours plus possession d'elle. Ses seins furent particulièrement sollicités, malaxés, caressés, les tétons frôlés puis pris en main, délicatement pincés ils avaient pris ce volume que son Maître aime tant. La bouche de celui-ci se posa sur le téton gauche pour l'aspirer, elle sentait sa langue s'amuser avec, ses dents le mordiller. La sensation changea quand elle senti le liquide froid prendre la place de la bouche sur le téton puis une sensation de pincement ferme et très vite un éclair de douleur la traversa vite apaisé par la voix et la main de son Maître qui après l'avoir passée dans ses cheveux la tenait fermement ainsi en lui murmurant à l'oreille les mots qu'elle voulait entendre à ce moment là. Avant que la douleur se répète sur l'autre téton elle savait qu'elle porterait désormais fièrement les lourds anneaux qu'ils avaient vu ensemble le mois dernier dans la boutique de piercings...
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Ce récit est extrait du Blog de Mlle EMILIE.
" J'écris pour témoigner sur ma condition d'homme soumis, afin d'expliquer ici mon réel bonheur à servir et aimer une femme en choisissant délibérément la soumission. Beaucoup d'hommes en effet ne comprennent pas, ou ne veulent pas comprendre mon attitude et ma dévotion envers la Femme que j'ai choisi d'aimer. Et je dis bien choisi, car ce n'est ni par contrainte ni par faiblesse que j'ai décidé d'obéir à celle qui est devenue ma Maîtresse, mais simplement par amour et par passion. Et en m'abandonnant à elle, c'est le bonheur que j'ai découvert. La soumission n'est pas une prison, ou alors avec la porte grand ouverte car aujourd'hui, rien ne m'empêche de partir. Mais quand on a découvert le bonheur, le plaisir et la sérénité, on n'a plus envie de le quitter. C'est aussi simple que ça. L'abandon de soi n'est pas un sacrifice,mais un acte d'amour. Quel autre plaisir aussi fort peut-il y avoir que de rendre une femme heureuse ? Car ce que j'ai découvert dans l'évolution de notre relation domination soumission, c'est qu'en donnant beaucoup à ma Maîtresse, je recevais dix fois plus d'amour qu'avant. Ma Maîtresse ne m'aime que davantage devant mon amour pour elle. Et depuis que je la sers et lui obéit, elle est beaucoup plus attentionnée à mon égard, plus câline, plus amoureuse. Notre relation s'est trouvée enrichie. Alors aujourd'hui, pour rien au monde je ne voudrais quitter ma douce vie d'homme soumis, pour retrouver la vie de couple monotone de monsieur et madame tout le monde qui finit souvent par une séparation après tant de déboire et de chamailleries. Que de temps perdu inutilement, et quel dommage de passer à côté du bonheur qui souvent nous tend les bras.
Bien sûr, j'imagine que certains hommes en me lisant doivent être sceptiques, et se demandent comment on peut trouver le bonheur en étant un esclave. C'est justement que je ne suis pas un esclave, comme beaucoup de gens ont tendance à penser quand on parle de domination. En effet, beaucoup de gens parlent sans savoir, et dès que l'on prononce le mot soumission, beaucoup y perçoivent immédiatement le côté dégradant et vulgaire. Alors qu'il n'en est absolument rien. La relation de Maîtresse soumis n'est pas une relation de force ni un abus de pouvoir, c'est en fait un échange, ou chacun occupe sa place qu'il a librement choisie. C'est une relation d'amour qui ne peut évoluer que dans le respect mutuel, et quand on a compris ça, on peut enfin entrevoir le bonheur qui se propose à nous.
Aujourd'hui, je suis un homme parfaitement épanoui, et cela grâce à la Maîtresse merveilleuse qui saura me guider. Chaque jour je vais travailler, je peux voir mes amis et ma famille aussi souvent que je le veux, je peux faire du sport et sortir pour me détendre comme c'est le cas pour beaucoup d'entre vous. La seule chose qui change avec tous les autres couples,
C'est que la femme domine.
Et je dois dire aussi qu'aujourd'hui, j'y trouve beaucoup d'avantage. Beaucoup plus que dans une vie dite " normale ", où l'homme doit sans cesse prouver et décider. Mais bien sûr on ne devient pas soumis en quelques jours. C'est un long cheminement, une progression lente avec beaucoup d'amour et de complicité. Il faut d'abord aimer la Femme avant de vénérer sa Maîtresse et que celle-ci aime d'abord son homme avant de dominer son soumis. Sans respect mutuel, sans amour et sans complicité, cette relation n'a aucune chance d'aboutir. Il n'était nullement question de domination. On s'est aimés comme n'importe quelle couple, partageant amour, plaisir, et complicité.
Cela a commencé lentement. D'abord par notre vie sexuelle. Ma femme n'avait rien de la femme qui s'allonge sur le dos et qui attend que l'homme lui donne du plaisir, alors tout naturellement, dès les premiers instants elle prit les initiatives. Si cela m'a un peu perturbé la première fois, je dois dire que je me suis habitué très vite. Car c'était très plaisant pour moi. Je n'avais rien du macho de base qui se sent obligé de jouer les hommes virils en montrant sa puissance.
Toutes les autres femmes que j'avais connues avant ma femme étaient plutôt du genre à attendre, à me laisser toutes les initiatives. Et je dois avouer que si cela ne me déplaisait pas, je n'éprouvais pas pour autant une grande satisfaction à diriger. Et pour tout dire, je trouvais à l'époque que faire l'amour n'avait rien de bien transcendant. Cela me plaisait, mais sans plus.
Alors quelle différence avec une Maîtresse femme !
Le fait de faire l'amour avec une Femme active qui assumait pleinement ses désirs fut une révélation pour moi. En la laissant prendre les initiatives, elle me fit découvrir tout le bonheur à faire l'amour. Elle jouait avec mon excitation, faisant monter mon plaisir, avant de le freiner pour mieux le laisser rejaillir. Et quelle force dans la jouissance quand vous ne la contrôlez plus.
Quel plaisir de se laisser bercer, caresser, cajoler.
Je découvris grâce à elle ce que voulait dire faire l'amour. Les Femme sont une vraie connaissance et une vraie sensibilité à l'érotisme, à la sensualité, à l'amour. Et je découvris en même temps le plaisir qu'il y avait, non pas à obéir, mais à se laisser guider. Car comme je lui laissais les initiatives pour mon plus grand plaisir, elle m'indiquait ce qu'elle aimait elle. Je me laissais faire, et comme elle me donnait tellement de plaisir, c'est avec bonheur que je répondais à ses demandes. Je crois qu'inconsciemment, c'est là que j'ai pris conscience du plaisir à donner, à offrir, à me laisser guider. Plus de questions à se poser, plus de réponses à trouver, plus de pression. Je n'avais plus besoin de réfléchir sur comment rendre ma Femme heureuse. Elle m'indiquait où était son bonheur, et moi je me soumettais volontiers, et lui offrais ses désirs pour la rendre heureuse.Quel plaisir et quel confort de s'abandonner à ses désirs. Je n'avais jamais éprouvé un tel sentiment d'importance, de bonheur et de liberté.
Pour le reste, tout a été lent et progressif. Mais néanmoins, le plaisir de me laisser guider, d'être soumis à ma reine se fit encore plus présent et plus évident. Je me sentais bien, et j'avais envie de la rendre encore plus heureuse, d'être un homme protecteur et attentionné. Je voulais veiller sur elle, sur son bonheur. Alors naturellement, comme elle rentrait tard du travail, je me mis à préparer le repas, à mettre la table et la servir. Ses yeux étaient brillants chaque soir, et je savais que cela la rendait heureuse de trouver le dîner prêt à son retour à la maison. Et il était naturel pour moi qu'elle se détende après une dure journée de travail.
Un dimanche, alors que je débarrassais la table, je surpris ma femme en train de commencer la vaisselle. Sur le moment, je fus surpris. Et cette image me déplut. Je me suis alors approché de ma femme, je l'ai enserré amoureusement,et gentiment, je lui ai retiré ses mains du bac à vaisselle. Tendrement je lui ai alors glissé à l'oreille qu'elle n'avait pas à faire ça, que j'étais là et qu'elle devait plutôt se détendre et profiter de son dimanche. Son sourire était radieux et j'étais heureux de pouvoir lui offrir tant de bonheur.
A partir de ce jour, je me mis naturellement à m'occuper de la maison.
Ma femme ne me dominait pas encore comme elle le ferait aujourd'hui, mais il devenait évident pour moi que je m'occupe des tâches ménagères. J'admirais ma femme, qui n'était pas encore ma Maîtresse mais que je commençais à voir comme telle. Et naturellement, cela devenait inconcevable pour moi que ma femme, travaillant dur la semaine, fragile, tendre et amoureuse, fasse ces choses-là pendant son temps libre. Je voulais la décharger de tous ces petits soucis du quotidien. Je voulais qu'elle se détende, qu'elle soit heureuse.
Les jeux de domination soumission se sont développés comme une suite logique. Cela a commencé en douceur. J'avais toujours eu un petit faible pour les pieds des Femmes. J'étais en quelque sorte sans vraiment le savoir un fétichiste des pieds. Et un jour naturellement, alors que ma femme rentrait du travail, épuisée après de long moment de marche, je me proposais du lui retirer ses chaussures et lui faire un petit massage des pieds pour la détendre. Et comme elle appréciait beaucoup, je recommençais ainsi chaque jour pour son plaisir. Et une fois, sans vraiment m'en rendre compte, je lui fis un petit bisou sur le pied. Elle a souri immédiatement, me disant que c'était très agréable d'avoir son homme à ses pieds, et de se les faire embrasser. Ce qui était un simple petit jeu, est devenu par la suite un rituel auquel je prenais moi aussi beaucoup de plaisir. Alors chaque soir, c'était devenu un moment incontournable. Quand ma femme rentrait du travail, elle s'asseyait dans le canapé, et je venais tout naturellement la déchausser, et les petits bisous du départ sont devenus de gros bisous, et une véritable vénération pour ses pieds. Je prenais chaque soir un grand plaisir, et je dois avouer qu'avec l'habitude, c'était devenu un rituel dont aucun de nous deux ne voulait se passer.
Comme je l'ai dit plus haut, tout se fait dans le respect mutuel et dans la complicité. Car sinon rien ne pourrait se passer. Et si tout est concentré en quelques lignes, je rappelle qu'il faut du temps, et que cette relation ne se développe qu'avec la patience et au fil des mois. Mais bien sûr, ici je suis obligé de regrouper les événements.
Bien plus tard, alors que ce petit rituel durait depuis plusieurs mois,ma femme est un jour rentrée avec de jolies et longues bottes en cuir noir. Je l'ai d'abord félicitée sur leur beauté. Je la trouvais plus belle encore. Plus femme. Mais lorsqu'elle s'est trouvée assise et que je m'apprêtais à lui retirer, elle m'arrêta avec un sourire. Elle s'est juste contentée de me dire "embrasse les avant, fais-moi plaisir ". Je ne fus pas vraiment surpris de cette demande, et comme dans un rêve, sans vraiment chercher à comprendre, je me suis penché et avec amour j'ai embrassé ses bottes. Elle m'a demandé ensuite de me mettre nu pour le faire. Ce qui m'a gêné à ce moment-là, ce n'était pas vraiment d'être nu, mais plutôt de lui montrer ma belle érection. Car cela m'excitait énormément. Je ne pouvais donc plus lui cacher davantage mon trouble à être à ses pieds et lui embrasser ses bottes. Je dois avouer qu'à cet instant, ma crainte était plutôt de la décevoir. Mais devant son énorme sourire, je fus immédiatement rassuré. A partir de ce moment-là, chaque jour je me mettais nu pour la recevoir, et c'est avec un immense plaisir que je lui embrassais ses chaussures avant de lui retirer.
Ma femme n'ordonnait pas, ne me forçait pas. Elle me guidait juste dans le plaisir de ces jeux. Elle m'éduquait avec subtilité et tendresse, pour me faire progresser à ma vitesse, vers un jeu où nous prenions beaucoup de plaisir. Et c'est avec une grande joie que j'accueillais à chaque fois ses nouvelles idées.
C'est le collier qui est arrivé ensuite. Ma femme savait me présenter les choses, en utilisant les allusions bien placées. Et un jour, alors que je lui embrassais ses escarpins, je l'entendis me dire que je serais certainement plus beau avec un collier, et que cela devrait m'aller très bien.
Pendant quelques jours, je me demandais ce qu'un collier pourrait apporter de plus. Comme d'habitude, ma femme ne m'imposait rien. Elle se contentait de me suggérer les choses, et elle me laissait le temps d'y réfléchir, d'y penser librement. Et lentement dans ma tête, a germé la notion de symbole fort. Un symbole d'appartenance dans la complicité, dans l'amour. Une sorte d'alliance qui montre à la personne aimée à quel point on l'aime. Je me suis rendu compte du merveilleux cadeau que je pouvais lui faire. Et c'est donc moi, un samedi après-midi, qui ai formulé la demande pour aller acheter un collier. Nous l'avons donc choisi ensemble. Et le soir même, j'éprouvais une grande fierté à le porter pour elle. Ma femme était ravie. Ce fut, je dois le dire un grand moment qui restera gravé dans nos mémoires.
Et sans m'en rendre compte, je me suis aperçu que je ne le quittais plus. C'est ma femme qui me le fit remarquer. Un peu surpris, et ayant peur de la décevoir, je lui demandais alors si cela lui déplaisait. Elle me répondit avec un grand sourire qu'au contraire, cela lui plaisait beaucoup, et qu'elle était heureuse que je lui montre mon bonheur en portant ce collier.
Quelques semaines plus tard, c'est la laisse qui vint pimenter nos jeux. Je découvris alors le plaisir de la promenade avec ma femme. Depuis quelques temps déjà, elle s'amusait à me faire marcher à quatre pattes, me disant qu'elle me trouvait très beau et que c'était très excitant à voir. Alors dès qu'il y avait quelque chose à aller chercher, j'y allais à quatre pattes pour faire plaisir à ma femme. La laisse est donc venue naturellement. Si le collier est un symbole d'amour et d'appartenance que j'aimais porter, la laisse représente un autre symbole. Celui qui nous relie ensemble physiquement. Quand ma femme me tenait en laisse, c'est son amour qu'elle tenait fort près d'elle pour que personne ne lui prenne. Et je me sentais fort, important, aimé et respecté.
Les choses ont évolué petit à petit, comme une progression normale, sans jamais que je ne sois forcé ni contraint. Mais ce qui était acquis devait le rester. Et c'est comme ça que la notion de punition est arrivée. Elle aussi, naturellement. Quand ma femme me trouvait un peu mou ou peu enthousiasme, elle avait trouvé la solution de m'envoyer au coin pour me motiver. Et en revenant,je me sentais encore plus soumis, ce qui l'a rendait heureuse. Je dois même avouer, que non seulement ces punitions me faisaient beaucoup de bien, mais aussi que parfois je les provoquais pour vérifier son amour.
Puis, nos jeux ont évolué et vont donc beaucoup plus loin. Ma femme a su m'éduquer pour faire de moi un parfait soumis à son plaisir. J'ai progressé, pour mon bien et pour notre bonheur, et à chaque fois, ses nouvelles idées me transportent de plaisir car je sens vraiment ma femme heureuse et épanouie. Alors comme je le disais plus haut, qu'y a-t-il de mieux dans la vie que de rendre sa Femme heureuse ?
Dans la relation femme et soumis, le jeu est important, et je dois dire que ma femme aimait particulièrement jouer avec moi. Bien sûr, certains hommes en me lisant peuvent être surpris à la lecture de certains actes ou certaines positions que je suis amené à faire pour notre plaisir. Mais il faut replacer les actes dans leurs contextes, car en les lisant comme ça, à froid, on peut les trouver ridicules. Mais quand on est soumis, et que notre femme nous domine avec amour, tout cela se fait naturellement. Par exemple, ma femme aimait particulièrement me promener à quatre pattes. Et un jour, pour pimenter le jeu, elle a posé devant moi un bol d'eau fraîche. Dans le contexte, j'ai trouvé cela tellement naturel que j'ai bu l'eau en lapant sans me poser de questions. Ma femme était fière de moi, et la récompense fut grande et intense pour moi. Et logiquement, après quelques semaines où je prenais l'habitude de boire dans mon bol, ma femme me fit manger à ses pieds, dans une gamelle. Je dois avouer que la première fois, je fus assez hésitant et elle dut m'encourager pour prendre mon repas complet à ses pieds. Mais aujourd'hui, c'est un véritable plaisir. Et comme je ne le sais jamais à l'avance, à chaque fois que je vois ma gamelle sortie dans la cuisine, je suis toujours très impatient et très excité à l'idée de manger à ses pieds après une bonne promenade.
La sodomie est aussi arrivée comme une logique. Ma femme m'avait déjà suggéré son envie de me faire l'amour ainsi. Alors, pour lui faire plaisir, je lui ai offert moi-même à un Noël un gode ceinture. Elle fut très heureuse de son cadeau. Depuis, elle prend un plaisir immense à me faire l'amour. Elle m'a sodomisé toujours avec douceur, écoutant avec passion mes gémissements que je lui offrais par la pénétration. Au début, comme tous les hommes qui pratiquent la sodomie, j'avais quelques craintes. Mais bien vite, grâce à la tendresse, la patience et le savoir-faire de ma femme, mes peurs ont vite disparues pour laisser place à un plaisir commun.
Notre vie sexuelle se trouva vraiment enrichie et très excitante à vivre. J'ai pris du plaisir comme jamais auparavant une femme ne m'en a donné. Ma femme ma fait toujours découvrir de nouveaux jeux, dans l'amour et le respect mutuel, ce qui est la base de notre relation.
A travers ce témoignage, je voulais simplement, non pas faire l'apologie de la soumission, mais essayer d'éclairer certains et certaines d'entre vous sur le bonheur qu'il peut y avoir à se laisser dominer. Je voulais juste essayer d'expliquer que c'est avant tout une relation d'amour. Je me suis décidé à écrire mon histoire, parce que beaucoup trop de gens confondent les jeux de soumission dans le couple, avec le SM, ou la domination par intérêt, par perversion ou par dépendance. Dans une relation telle que la nôtre, il n'y a que de l'amour, de la complicité et un grand respect.
Aujourd'hui, je suis un homme malheureux. Je ne suis ni un esclave, ni une machine qui obéit et qui n'a pas le droit à la parole.
Trop de gens ont tendant à faire l'amalgame entre être soumis, et être une espèce de bête de foire qu'on enchaîne à la cave. Je voulais juste remettre les choses à leur place et montrer que la soumission peut être un merveilleux rêve éveillé.
A l'heure où je termine d'écrire ce témoignage ma femme est décédée. Depuis 20 ans. "
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En ce dimanche après-midi, nous sommes invités à une séance d’initiation chez ce nouveau dominateur que nous avons rencontré récemment.
Arrivés dans son donjon, il traîne une lourde caisse qui attise ma convoitise.
Et il ouvre sa boîte de Pandore : je risque un œil et aperçoit plusieurs colliers et bracelets en fer.
Le métal luit froidement et déjà ma peau frémit à l’idée de porter ces bijoux.
Première surprise, le collier est lourd, glacial évidemment, il pèse sur ma nuque et j’entends le cliquetis du mécanisme se refermer sous mon menton.
Puis Maître Pascal me demande de tendre mes bras et me pose les tout aussi lourdes menottes. Je suis fascinée par la brillance de ses objets, je n’en ai jamais vu de pareils.
Il me demande de poser un pied sur le divan et menotte mes chevilles, reliées par une chaîne, je ne peux me déplacer qu’à pas très mesurés.
Il place maintenant une ceinture de fer autour de ma taille et la cadenasse, sous le regard de mon Maître, je le sens très observateur.
Hypérion s’approche de moi, pose un baiser de propriétaire sur mes lèvres et recouvre mes yeux d’un bandeau. Mon souffle ralentit.
Je n’ai pas senti le coup arriver, presque une caresse. Cravache. Le cuir effleure mes bras, glisse sur mon dos et s’abat sur le rebondi de mes fesses. Je pince mes lèvres.
Pas bouger Salomé. Deux doigts viennent agacer mon téton, le tordre, ma respiration devient plus courte. Les yeux bandés je ne sais qui effleure mon épiderme. Je ne sais quelle main tient telle badine ou tel fouet. Cette sensation d’inconnu me plonge dans un abîme de volupté.
J’entends mes deux dresseurs comparer les jouets étalés devant eux, ils choisissent soigneusement, je ne suis déjà plus vraiment dans cette pièce, suspendue aux sensations, délice, douleur, je ne sais plus, mais j’en veux encore. Et plusieurs lanières lèchent ma peau , pas de répit le fouet claque et m’arrache un cri. La douleur, cuisante brûle ma cuisse, comme une épine, elle reste là, s’attarde, s’enfonce, pénètre …
Maître Pascal me guide vers une de ses créations, il me place dos contre une barre. Mes bras sont tirés en arrière attachés et la corde se tend, je suis arc-boutée ,le métal des menottes mord ma peau, je laisse échapper un gémissement sourd.
Mais une autre surprise m’attend : notre hôte dévisse un écrou et fait coulisser une pièce qu’il remonte entre mes cuisses, je touche à peine le sol, les pointes de mes pieds effleurent le plancher, ma vulve repose sur cette traverse. J’aimerais pouvoir adapter ma position, ma chair se coince et cela devient rapidement insupportable, l’air a du mal à arriver dans ma poitrine. Je ne sais pas combien de secondes il me reste avant de perdre connaissance. On me fait descendre,je reprends mes esprits.
Maître Pascal disparaît dans une autre pièce avec Hypérion et ils reviennent poussant un étrange attirail. Sa dernière invention ,que je vais avoir l’honneur d’étrenner la première. Mon œil est immédiatement intrigué par un gode, en fer, de belle taille, dressé à l’horizontale comme une lance.
Je suis mise en position, à plat ventre sur une planche montée sur roues.
Le génial artisan de cet engin diabolique replie mes jambes et pousse mes chevilles dans des anneaux en acier.
Je réalise que les deux autorités qui m’entourent me demandent de m’insérer dans cet appendice que j’appréhende. Comment ?! Je vais devoir …m’empaler ? Cela me semble impossible. Je suis toujours entravée, je me contorsionne comme je peux, repousse le sol avec mes mains et je sens le levier pénétrer ma chair, sous l’approbation de mes dompteurs.
Mes bras sont maintenant tirés en arrière, je comprends qu’ils vont aussi être immobilisés ,enfilés dans les arceaux que j’ai aperçu tout à l’heure.
Ils sont mes croupiers, je ne suis plus que la boule qu’ils jouent, jettent et font rouler dans une course folle sur la roulette lancée à vive allure.
Et ils redoublent d’imagination : Maître Pascal fixe un deuxième gode puis il me fait doucement et fermement coulisser vers l’arrière pour présenter mon orifice anal vers l’instrument. Oh…My… God !!!! Mes deux douces cavités, humides, quel délicieux supplice !
Je suis stupéfaite par la maîtrise des ordonnateurs, alors que je suis dans un état d’excitation torride.
Et ils font ainsi tourner cette planche ,m’exposant ,tour à tour côté face puis pile à chaque œil dominateur.
Mais voilà qu’ils décident de changer de jeu.
Je m’extirpe , mes chairs s’étaient resserrées autour de cette redoutable arme qui a pris la température de mon corps, j’ai presque du mal à m’arracher.
Viens… me dit le Maître du donjon et nous montons encore un étage dans sa tour.
Là-haut, au centre de la pièce m’attend un chevalet, il m’ enjoint de me mettre à quatre pattes ,coudes au sol, attache ma taille au support, incline ma gorge vers un étau. J’entends les pas d’ Hypérion dans l’ escalier et je sens son sourire approbateur lorsqu’ il découvre ma posture .
Ma croupe est offerte à ses mains, à ses moindres désirs , à ses rêves pervers….
Je me délecte dans le miel de ce suave instant, sensualité féroce.
Son compagnon de jeux fixe mes poignets à la barre au sol.
Livrée……
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Sur le trottoir
Marchez du côté dangereux, celui des voitures et laissez à votre Maîtresse le côté sûr. La plus précieuse, c'est elle, non ?
Au café ou au restaurant
Au restaurant
Le restaurant est un lieu public. Autrement dit, prenez garde, on vous regarde. Si vous êtes accompagné par une femme, vous devez la précéder, ouvrir la porte, la guider jusqu’à la table choisie (n'oubliez pas de réserver au préalable) puis vous effacer. La légende raconte que du temps où les estaminets et les restaurants étaient peu sécurisés et où les rixes étaient donc fréquentes, l'homme devait passer en premier pour vérifier si l'endroit était sûr. De même, au retour, précédez votre invitée jusqu'à la porte et effacez-vous pour la laisser passer.
C'est Maîtresse qui décide et qui passe commande. Si Maîtresse daigne vous faire partager sa table, ne dégustez pas votre plat ou votre verre comme si c'était la première nourriture comestible que vous mangiez de l'année. Si elle daigne vous laissez passer commande, enquérez-vous des souhaits de votre divine avant de commander les vôtres, puis commandez tout à la fois au serveur, en commençant par le sien. Il va de soi que c'est à vous de régler la note si vous invitez Maîtresse. Le repas ou le verre fini, laissez un pourboire d'au moins 10%. Si vous n'avez pas les moyens de rajouter 3 € après en avoir sorti 30, restez chez vous.
Sur les pavés
Offrez-lui votre bras (faites une anse et laissez-là glisser le sien). Si elle ne le remarque pas, arrêtez-vous quelques secondes et gardez la pose.....Ne profitez pas de la circonstance pour assouvir votre envie de la toucher partout, vous perdriez tout le bénéfice de vos efforts précédents.
Chez Maîtresse
Proposez de lui baiser les pieds; que vous soyez fétichiste ou non. Les Maîtresses aiment avoir leur vassal à leurs pieds divins. N'arrivez jamais les mains vides. Le vin est classique, voire convenu. Des fleurs, de la lingerie fine, un nouveau gode-ceinture, un nouveau fouet, une paire de menottes, des bas nylon, la liste est longue. Dans un excès de folie, apportez un minuscule gâteau au chocolat avec deux cuillères.
Savoir-écrire
La lettre à une femme n'est jamais anodine et encore moins pour celle que vous servez. Elle est l'exercice le plus abouti de la correspondance et fut une des armes les plus aiguisées des dandys. Même si elle peut paraître improvisée ou écrite sous le coup d'une émotion forte, une lettre amoureuse ne l'est jamais. Rien ne doit être obscène et qu'il s'agisse d'idées, de sentiments ou de déclarations, tout doit être suggéré, jamais explicité.
Savoir-Manger
L'Homme mange; l'Homme d'esprit seul sait manger (Anselme Brillat-Savarin)
Règles élémentaires
C'est à table qu'on distingue les honnêtes hommes des goujats. Il s'agit donc en ce domaine de s'astreindre à une discipline de fer et de respecter au moins les règles élémentaires de la politesse. La première d'entre elles est la patience. Ne vous approchez pas de la table sans y être invité par la maîtresse de maison et une fois assis, attendez que tous les convives soient servis avant de commencer à manger. Peu importe si ce qu'il y a dans votre assiette refroidit, vous devez attendre que l'hôte d'honneur ou les maîtres de maison aient commencé.
En ce qui nous concerne, le majordome ou serviteur assurant le service à table, sera toujours propre, correctement vêtu, rasé de frais, sentant bon (pas l'eau de Cologne bon marché) bien coiffé, chaussures cirées, en tous cas selon les désirs de sa Maîtresse et devra apporter beaucoup de soin au confort de sa propriétaire (à qui il devra faire honneur) ainsi qu'aux convives.
Son service devra être impeccable. Sa Maîtresse lui aura prodigué auparavant quelques conseils ou fait suivre une formation de bonniche. Bien entendu, il est hors de question que la bonniche mange avec les invités. Son rôle est de servir, de débarrasser la table et d'exécuter les ordres de Maîtresse et de ses invités.
La position correcte à table est la suivante :
vous devez vous tenir droit sur votre chaise sans vous appuyer sur le dossier, vos bras doivent être le long du corps et vos poings sur la table, près du bord. Ne mettez pas vos coudes sur la table et n'adoptez pas cette attitude si déplaisante qui consiste à placer l'avant-bras parallèlement au bord de la table.
La position correcte de la bonniche en titre est de se tenir derrière la chaise de sa Maîtresse ou être sous la table à ses pieds ou entre ses cuisses selon l'humeur de la Dame.
Il va de soi que les bruits de bouche, les éclaboussures, les précipitations en tout genre sont à proscrire. Un fameux « code de la table » datant de 1642 édictait les règles élémentaires de la cour d'Autriche : " on ne doit pas se balancer sur sa chaise, ne pas se frotter contre son siège, boire la bouche pleine, mettre les mains dans les plats, jeter les os sous la table, lécher ses doigts, cracher dans les assiettes, se moucher dans la nappe, boire bestialement ‘’. On peut ajouter dans les attitudes bestiales à éviter absolument : manger la bouche ouverte et parler la bouche pleine. Si on vous interroge alors que vous avez la bouche pleine, avalez calmement et parlez après avoir vidé votre bouche. Vous devez donc, et cela est d'ailleurs beaucoup plus élégant, faire de petites bouchées. Tous les comportements qui tiennent du goinfre sont à éviter, vous passeriez pour un pique-assiette qui ne sait pas se tenir.
Notre bonniche mange après que tous les invités soient partis ou seulement quand Maîtresse l'y autorise. Notre bonniche se contentera des restes- si restes il y a et ceux de sa Déesse seront sa récompense. Maîtresse peut le nourrir. Lui a genoux a coté de Maîtresse la gratifiant d"un " Merci Maîtresse" a chaque offrande de nourriture. Pour celles qui pratiquent le dog training, lui servir la nourriture dans une gamelle de chien. A ce titre, la bonniche sera nue seulement revêtue de son collier et de sa laisse.
Et enfin,
On ne lit jamais un document posé sur le bureau de la personne qui vous reçoit.
On ne se laisse pas lourdement tomber dans le siège que l'on vous indique.
Un homme précède toujours une femme dans un escalier, à la descente comme à la montée, et la précède toujours avant d'entrer ou de sortir d'un restaurant.
Un homme est présenté à une femme et la personne la moins âgée à la plus âgée.
Une femme assise ne se lève pas lorsqu'un homme vient la saluer mais une jeune fille se lève pour tout le monde.
« Mes hommages, Madame » ou « Mes respects, Mademoiselle » sont les formules de rigueur pour une présentation, ce qui doit conduire à bannir de façon définitive le trop usé « enchanté ! » ou le très banal « ravi ! ».
Maîtresse Zara, Bordeaux, 2004.
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Sans avoir retrouvé un lexique ici sur tous les termes possibles et imaginables en BDSM, et en étant parfois perdue sur certains de ces termes, je reprends un lexique trouvé sur Fet-Life, plutôt bien documenté : s'il est déjà publié ailleurs, vous m'excuserez de ne pas avoir assez cherché et j'effacerai celui-ci
Allez, c'est parti !
Case Gender
Male (M) - une personne ayant l'identité et les caractéristiques d'une homme ;
Female (F) - une personne ayant l'identité et les caractéristiques d'un femme ;
CrossDresser/Transvestite (CD/TV) - une personne qui aime s'habiller et se comporter dans le style et les manières généralement associés au sexe opposé ;
Trans - une personne dont le sens de l'identité personnelle et du sexe ne correspondent pas au sexe biologique assigné à la naissance.
** Male to Female - homme vers femme (MtF) ;
** Female to Male = femme vers homme (FtM) ;
Transgender (TG), terme vaste qui englobe toutes les personnes qui sortent du cadre traditionnel du genre qui leur a été assigné ;
Gender Fluid (GF) - une personne qui fluctue entre plus d'un genre, ou entre avoir un genre et ne pas avoir un ;
Genderqueer (GQ), une personne dont l'identité de genre ne correspond pas au binaire mâle-femelle. ;
Intersex (IS) - une personne née avec une anatomie reproductive ou sexuelle qui ne semble pas correspondre aux définitions typiques de femmes ou d'hommes. ;
Butch (B) - une personne généralement identifiée comme une femme mais dont les rôles sociaux et relationnels sont perçus par beaucoup comme masculins, ayant souvent une orientation lesbienne, gay ou "étrange" ;
Femme (FEM) - une personne qui a une apparence ou d'autres caractéristiques traditionnellement considérées comme féminines, et qui ont souvent une orientation lesbienne, gay ou "étrange" ;
Not Applicable = pas applicable.
Sources : Mais qu'est ce que ça veut dire? - cherche traduction Anglais/français - Kinktionary
Case Sexual Orientation
Straight = hétérosexuel.
Heteroflexible = personne qui s'identifie comme hétérosexuelle, mais qui peut parfois trouver le même sexe attrayant.
Bisexual = bisexuel.
Homoflexible = personne qui s'identifie comme homosexuelle, mais qui peut parfois trouver le sexe différent attrayant.
Gay = gay.
Lesbian = lesbienne.
Queer = queer.
Pansexual = pansexuel, a des activités sexuelles ou érotiques sans distinction de genre, sexe et/ou orientation.
Fluctuating/Evolving = fluctuant/en évolution.
Asexual = asexué.
Unsure = incertain.
Not Applicable = pas applicable.
Case Role
Dominant = Dominant (Dom), qui exerce un contrôle sur une personne soumise dans une dynamique D/s.
Domme = Dominante/Domina (Domme), qui exerce un contrôle sur une personne soumise dans une dynamique D/s - terme habituellement féminin.
Switch = Switch (Switch), qui peut se sentir Dominante/sadique ou soumis/masochiste en fonction de son partenaire, du contexte ou de son humeur, etc.
submissive = soumis(e) (sub), qui donne le contrôle à un(e) Dominant(e) dans une dynamique D/s.
Master = Maître (Master), qui exerce le contrôle en tant que propriétaire d'un esclave dans une dynamique M/s.
Mistress = Maîtresse (Mistress), qui exerce le contrôle en tant que propriétaire d'un esclave dans une dynamique M/s - terme habituellement féminin.
slave = esclave (slave), qui donne le contrôle quasi-totale à son Maître/Maîtresse/Propriétaire.
kajira = kajira (kajira), esclave féminine dans la culture Goréenne ;
kajirus = kajirus (kajirus), esclave masculin dans la culture Goréenne ;
Top = littéralement celui du Dessus (Top), qui exerce le contrôle pendant une session.
Bottom = littéralement celui du dessous (Bottom), qui donne le contrôle pendant une session.
Sadist = sadique (Sadist), qui aime infliger de la douleur et/ou de l'humiliation (émotionnellement et/ou physiquement) sur une autre personne.
Masochist = masochiste (Masochist), qui aime recevoir de la douleur et/ou de l'humiliation (émotionnellement et/ou physiquement) d'une autre personne.
Sadomasochist = sadomasochiste (Sadomasochist), qui aime à la fois recevoir et infliger (émotionnellement et/ou physiquement) de la douleur et/ou de l'humiliation.
Kinkster = kinkster (Kinkster), qui a des préférences sexuelles ou un comportement sexuel inhabituels pour la société.
Fetichist = fétichiste (Fetishist), qui est excité par un fétiche spécifique.
Swinger = Échangiste ( Swinger ), qui n'est pas monogame et peut avoir des relations sexuelles avec d'autres personnes que les relations officielles.
Hedonist = hédoniste (Hedonist), qui considère que la recherche du plaisir est la quête primaire de la vie.
Exhibitionist = Exhibitionniste (Exhibitionist ), qui aime s'exposer ou s'afficher de manière publique ou semi-publique.
Voyeur = Voyeur (Voyeur), qui aime regarder les autres, le plus souvent dans un contexte sexuel, sans s'impliquer envers eux.
Sensualist = Sensualiste (Sensualist), qui considère la recherche du plaisir via les sensations physiques comme un de ses objectifs principaux dans la vie.
Princess = Princesse (Princess), qui réclame un soin particulier en terme de compliments, d'attention et de précautions.
Slut = littéralement une femme avec une morale d'homme (Slut), qui se donne la liberté de s'adonner à des relations sexuelles avec qui elle veut, comme elle le veut. ( complément)
Doll = Poupée (Doll), qui aime être une poupée, mentalement et physiquement.
sissy = sissy (sissy), qui se livre à un mélange de féminisation et d'humiliation afin d'atteindre un état émotionnel ou mental différent - généralement un homme soumis.
Rigger = Attacheur (Rigger), qui pratique l'art du bondage ; la plupart du temps avec de la corde.
Rope Top = littéralement celui "du dessus" avec les cordes (Rope Top), qui pratique le bondage sur un Rope Bottom.
Rope Bottom = littéralement celui "du dessous" avec les cordes (Rope Bottom), qui pratique le bondage avec un Rope Top.
Rope Bunny = littéralement lapin de corde (Rope Bunny), qui sert de modèle de démonstration avec des cordes, comme le Shibari.
Spanko = terme racourci pour "spankophilie" : adepte de la fessée (Spanko), qui aime la fessée sans préjugé du rôle.
Spanker = fesseur (Spanker), qui donne des fessées aux autres.
Spankee = fessé(e) (Spankee), qui aime recevoir des fessées.
Furry = adepte de personnage anthropomorphique (Furry) , qui s'identifie fortement à un animal particulier ou une créature anthropomorphe particulière.
Leather Man = littéralement Homme de cuir (Leather Man), qui exerce le contrôle, terme utilisé dans la communauté cuir/Leather - terme habituellement masculin.
Leather Woman = littéralement Femme de cuir (Leather Woman), qui exerce le contrôle, terme utilisé dans la communauté cuir/Leather - terme habituellement féminin.
Leather Daddy = littéralement Papa de cuir (Leather Daddy), qui exerce une figure paternelle pour un(e) garçon/fille, , terme utilisé dans la communauté cuir/Leather.
Leather Top = littéralement celui du dessus (Leather Top), qui exerce le contrôle pendant une session, terme utilisé dans la communauté cuir/Leather.
Leather bottom = littéralement celui du dessous (Leather bottom), qui donne le contrôle pendant une session, terme utilisé dans la communauté cuir/Leather.
Leather boy = littéralement garçon de cuir (Leather boy), qui est un homme soumis cherchant une figure paternelle/maternelle, terme utilisé dans la communauté cuir/Leather.
Leather girl = littéralement fille de cuir (Leather girl), qui est une femme soumies cherchant une figure paternelle/maternelle, terme utilisé dans la communauté cuir/Leather.
Leather Boi = littéralement garçon de cuir (Leather Boi), qui est un soumis cherchant une figure paternelle/maternelle, terme utilisé dans la communauté cuir/Leather. Boi désignant une personne de sexe biologique féminin qui adopte un comportement de jeune homme.
Bootblack = littéralement Cireur de chaussures (Bootblack), qui considère dans le cirage de bottes comme appartenant au cadre du jeu.
Primal = Primale (Primal), qui définit 1/ ceux qui veulent rompre avec les traditions en créant leur propre mode de vie sans règles pré-établies ou protocoles pré-définis. 2/ ceux qui se réfèrent à une sorte d'instinct primaire/primitif très animal.
Predator Primal = littéralement Prédateur Primal (Predator Primal), qui cherche à chasser et à dominer sa proie.
Primal Prey = littéralement Proie Primale ( Primal Prey), qui cherche à être chassé et se soumettre à un prédateur.
Bull = littéralement Taureau (Bull ), qui a des relations sexuelles avec le partenaire "infidèle" dans un cocufiage dynamique.
cuckold = cocu (cuckold), qui a un partenaire à long terme "infidèle" - terme habituellement masculin.
cuckquean = cocue (cuckquean), qui a un partenaire à long terme "infidèle" - terme habituellement féminin.
Ageplayer = Adepte des jeux de régression (Ageplayer), aime qu'une différence d'âge soit incarné par l'un ou les deux partenaires.
Daddy = Papa (Daddy), qui incarne la figure paternelle dans la relation - souvent mais pas toujours un Dominant.
Mommy = Maman (Mommy), qui incarne la figure maternelle dans la relation - souvent mais pas toujours une Dominante.
Big = littéralement Grand (Big), qui a un rôle de soutien dans une dynamique de jeux de régression/ageplay - souvent avec un little.
Middle = littéralement Milieu (Middle), qui s'inscrit dans la dynamique Big/little mais qui se sent plus grand qu'un little - souvent mais pas toujours un soumis.
little = littéralement petit (little), qui agit et se comporte comme un enfant- souvent mais pas toujours un soumis.
brat = soumise insoumise/sale gosse (brat), qui est insolent, répond, et est désobéissant - souvent mais pas toujours un soumis.
babygirl = bébé fille (babygirl), qui s'identifie ou joue le rôle d'une petite fille - souvent mais pas toujours un soumis.
babyboy = bébé garçon (babyboy), qui s'identifie ou joue le rôle d'un petit garçon - souvent mais pas toujours un soumis.
pet = animal (pet), qui aime le petplay (jeu d'identification à un animal familier) - souvent comme bottom ou soumis(e).
kitten = chaton (kitten), qui s'identifie à un chaton ou un chat dans le petplay - souvent comme bottom ou soumis(e).
pup = chiot (pup), qui s'identifie à un chiot ou un chien dans le petplay - souvent comme bottom ou soumis(e).
pony = poney (pony), qui s'identifie à un poney ou un cheval dans le petplay - souvent comme bottom ou soumis(e).
Evolving = En évolution (Evolving), qui est actuellement en évolution.
Exploring = En exploration (Exploring), qui voyage librement dans le monde de la perversion/kink.
Vanilla = Vanille (Vanilla), qui n'a pas de kinks ou de fétiches identifiés.
Undecided = Indécis (Undecided), qui n'a pas encore identifié un rôle particulier.
Not Applicable = pas applicable (Not Applicable), qui ne souhaite pas spécifier de rôle particulier.
Source {en} : Describing Our Roles
case How Active Are You
I Live it 24/7 = je le vis en 24/7 (tous les jours, tout le temps).
I Live The Lifestyle When I Can = je vis le style de vie quand je le peux.
Just In Bedroom = seulement dans la chambre à coucher.
Once In A While To Spice Things Up = une fois de temps en temps pour pimenter les choses.
Curious And Want To Try = curieux et veut essayer.
Just Curious Rgith Now = seulement curieux.
Case Relationships
Single = seul, célibataire ;
Dating = voit/fréquente quelqu'un(e) ;
Friends With Benefits = ami avec intimité sexuelle ;
Play Partners = partenaires de jeux ;
In A Relationship = en relation ;
Lover = amoureux ;
In A Open Relationship = en relation ouverte ;
Engaged = fiancé ;
Married = marié ;
Widow = veuve ;
Widower = veuf ;
Monogamous = monogame ;
Polyamorous = polyamoureux (Quand aimer ne se conjugue pas qu'au singulier) ;
In A Poly Group = appartient à un groupe polyamoureux ;
In A Leather Family = appartient à une "Leather Family" ;
In A Pack = appartient à une "meute" ;
In A Rope Family = appartient à une "famille de cordes" ;
Member Of A House = membre d'une Maison ;
It's Complicated = c'est compliqué.
Case D/s Relationships
Dominant = Dominant ;
Sadist = sadique ;
Sadomasochist = sadomasochiste ;
Master = Maître ;
Mistress = Maîtresse ;
Owner = Propriétaire ;
Master And Owner = Maître et Propriétaire ;
Mistress And Owner = Maîtresse et Propriétaire ;
Top = littéralement celui du Dessus ;
Daddy = papa ;
Mommy = maman ;
Brother = frère ;
Sister = soeur ;
Being Served = est servi ;
Considering = considérant ;
Protecting = protégeant ;
Mentoring = mentor ;
Teaching = enseignant ;
Training = formateur ;
Switches = switch ;
submissive = soumise ;
masochist = masochiste ;
bottom = littéralement celui du dessous ;
owned and collared = appartenant avec collier ;
owned = appartenant ;
property = propriété ;
collared = portant le collier ;
slave = esclave ;
kajira = kajira (cf ci-dessus) ;
kajirus = kajirus (cf ci-dessus) ;
in service = au service ;
under protection = sous la protection ;
under consideration = sous la considération ;
pet = animal ;
toy = jouet ;
girl = fille ;
boy = garçon ;
babygirl = bébé fille ;
babyboy = bébé garçon ;
brat = soumise insoumise/sale gosse ;
Keyholder = porteur de la clé ;
in chastity = sous chasteté ;
being mentored = sous mentorat ;
student = étudiant ;
trainee = stagiaire ;
unowned = sans propriétaire ;
unpartnered = sans partenaire ;
It's Complicated = c'est compliqué ;
Presently Inactive = actuellement inactif ;
Not Applicable = pas applicable.
Liens complémentaires et sources :
{fr} Mode d'emploi francophone pour FetLife
{fr} Faq francophone FetLife - Les questions les plus courantes
{en} Roles, Orientations and Genders Defined.
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